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IUFM de La Seyne-sur-Mer Agrégation Interne AUTOUR DU SUJET MINES-PONTS 09 - MP 1 T. CHAMPION 1. Rappels de cours A votre programme, une fonction est intégrable sur l'intervalle I (1) continue par morceaux sur tout segment inclus dans I si elle est (et donc sur I si I est un segment); (2) son module est intégrable (i.e. son intégrale est nie (ou majorée)). Dans le cas des intégrales multiples ou dépendant d'un paramètre, toutes les fonctions considérées sont continues (sur tout le domaine d'intégration). Seule exception: on a le droit d'appliquer Fubini à une fonction positive continue de deux variables (ou plus) multipliée par la fonction caractéristique d'un ensemble géométriquement simple. Rappels des théorèmes essentiels à votre programme, sur un intervalle I quelconque: (Convergence Monotone). Soit (fn )n une suite croissante de fonctions à valeurs , intégrables, et convergeant simplement vers une fontion Z f . Si les fn et f sont continues Théorème 1 positives par morceaux sur tout segment inclus dans I et si la suite intégrable sur I et Z Z f = lim n I est majorée, alors f est fn I n fn . I (Convergence Dominée). Soit (fn )n une suite de fonctions à valeurs complexes convergeant simplement vers une fontion f . Si les fn et f sont continues par morceaux sur tout segment inclus dans I et Zsi la suite (|f Z n |)n est majorée par une fonction g intégrable sur I , alors Théorème 2 1 f est intégrable sur I et fn . f = lim I n I Théorème 3 (Continuité sous le signe somme). Soit f : X × I → C une fonction continue, dénie en tout point (x, t) du produit d'intervalles X × I . On suppose que f (x, .) est intégrable sur I pour tout x ∈ X , et que de plus on a |f (x, t)| ≤ g(t) Zpour tout couple (x, t) ∈ X × I , où 2 g est continue et intégrable sur I . Alors la fonction F : x 7→ f (x, t)dt est continue sur X . I Soit f : X×I → C une fonction continue, dénie en tout point (x, t) du produit d'intervalles X × I . On suppose que f (x, .) est intégrable sur I Théorème 4 (Dérivation sous le signe somme). 3 ∂f . De plus, on suppose | ∂f pour tout x ∈ X , et qu'elle admet une dérivée partielle ∂x (x, t)| ≤ g(t) ∂x pour tout couple (x, t) ∈ X × I , où g est continue etZ intégrable sur I . Alors la fonction F : x 7→ Z ∂f f (x, t)dt est dérivable sur X de dérivée F : x 7→ (x, t)dt. I I ∂x (Fubini). Soit f : X × Y → C une fonction continue, dénie en tout point (x, y) du produit d'intervalles X × Y . Si le module de f est intégrable , alors on peut intervertir l'ordre des intégrations dans le calcul de l'intégrale double de f sur X × Y . Théorème 5 4 en particulier g doit aussi être continue par morceaux! en particulier f (x, .) doit être continue par morceaux! 3 en particulier f (x, .) doit être continue par morceaux! 4 puisque f est continue, son module l'est aussi, ne reste qu'à vérier que son intégrale est majorée. 1 2 1 2 T. CHAMPION 2. Commentaires sur le corrigé du sujet Mines-Ponts 09 - 1 MP 1) Le programme des classes préparatoires diverge légèrement de celui de l'agrégation interne. φf est bien dénie dès que 2 continue sur R et son module est intégrable). Il faut d'abord vérier que Puis démontrer par récurrence sur (n−1) φf est dérivable sur R n≥1 f ∈E (car alors (x, t) 7→ eixt f (x) est que de dérivée (n) φf Z : x 7→ (ix)n eixt f (x)dx. R Pour cela, vérier toutes les hypothèses du théorème de dérivation sous le signe somme, en invoquant que f a un moment d'ordre n. Remarque: l'initialisation et l'hérédité de la récurrence se démontrent en fait de manière très similaire. 3) On peut aussi reconnaître deux quotients diérentiels pour ha,b (t) = 5) 7) 1 i e−ita − t−0 e0 − 1 i e−itb − t−0 e0 et t 7→ e−itb en t = 0: 1 (−ia − (−ib)) = b − a. i kk ek k! au lieu de k! . Faute de frappe: lire Il y a donc 9 cas à détailler: 2π π 0 lim R(x, T ) − R(y, T ) = T →+∞ −π −2 π 8) → t 7→ e−ita x > 0 et y < 0, x > 0 et y = 0, ou x = 0 et y < 0, si x = y = 0, ou x, y > 0, ou x, y < 0, si x < 0 et y = 0, ou x = 0 et y > 0, si x < 0 et y > 0, si si Pour ce qui concerne l'agrégation interne, le point de la correction commençant par Vérions grâce au théorème de Fubini doit être simplement: constater que continue sur [−T, T ] × R (t, x) 7→ ha,b (t)eitx f (x) et son module est intégrable sur ce produit d'intervalles. De plus, le passage à la limite peut être obtenu directement, avec une suite quelconque +∞, grâce au théorème de convergence dominée. particulier 9) Tn = n. Pour dériver l'égalité f que et g est Rx a f= Rx a sont continues car dans g et E. en déduire Tn → Il est inutile de s'intéresser d'abord au cas f (x) = g(x) pour tout x > a, il faut préciser f − g 6= 0, alors sans perte de généralité on peut (f − g)(x) > 0. Alors par continuité de f − g il existe Z b f − g > 0 sur ]a, b[, et donc f − g > 0 ce qui contredit On peut aussi procéder par l'absurde: si supposer qu'il existe un voisinnage Z b Z f= a 10) ]a, b[ x ∈ R de x tel que tel que a b g. a Justication de ln(x)2 > ln(x)ln(e−3 ) exp(3ln(x)/2) √ = x 0 < f0 (x) < x limx→0 f0 (x) = 0: si 0 < x < e−3 alors donc et on conclut par le théorème des gendarmes. 10) et après u = ln(x), il ]0, +∞[ dans R. y a un seul ∀k ∈ N dans la conclusion (n) faut lire φf (t) au lieu de φn (t). Pour les changements de variable bien une bijection de classe C1 faut commenter le fait que de 14) Faute de frappe: il 15) Faute de frappe: il 15) Faute de frappe: il manque le signe 16) Faute de frappe: il faut lire (m) φf = au lieu de (k) φg (0). (m) f (m) , et φg avant encadrée. au lieu de g (m) . ln est