Canal de Nantes à Brest
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Canal de Nantes à Brest
Canal de Nantes à Brest A la place des Alpes, un peu trop ardues pour nos montures, nous, on a choisi le plat et c’est pas parce qu’on roule à plat qu’on est des dégonflés. L’idée a germé lors d’une sortie à VTT, sur la vélo-route ou train-patate de l’Aber à Brest (36 kms) ; on s’est dit pourquoi ne pas faire une rando sur quelques jours, accessible à tous. C’était en projet depuis un moment : parcourir le canal de Nantes à Brest sur le chemins de halage au bord de l’eau, 360 kms de piste cyclable interdite aux véhicules à moteur (que du bonheur) et nous voilà partis : 20 inscriptions dont 2 féminines du club de Maurepas (Yvelines) invitées par Anne-Marie, anciennement licenciée là-bas. Départ le mardi matin 4 septembre à 7 heures ; Embarquement dans les 2 minibus + le camping-car de Guy, la vraie bohème avec la remorque à vélos du Club et l’autre remorque aménagée remplie de provisions, direction Nantes ; la météo s’annonce bonne pour la semaine (super !). A midi, déjeûner à l’aire de repos de Quiheix, écluse n° 2, début du halage et enfin, les purs sangs, pressés de découvrir ce chemin inconnu, enfourchent leur 2 roues (yes ! On revit !) ; 60 kms seulement cet après-midi ; c’est cool, tellement cool que nos gaillards, en grande discussion et empruntant la totalité de la chaussée, n’ont pas vu arriver en face, un objet roulant à moteur, en l’occurence, c’était une éclusière qui rentrait chez elle et qui a, bien sûr, l’autorisation de circuler et voilà trois clients du Vélo-Club, non pas dans le canal (ça aurait été trop marrant) mais dans le fossé ; Pas de bobo, à part Petit Jean qui se fera soigner le soir par notre infirmière de service, Anne-Marie. « ça m’a fait un bien fou » dit Jean ; tu parles, à peine parti de la maison et déjà en manque ! Après une bonne nuit de sommeil, place aux choses sérieuses, le mercredi au menu : 113 kms à VTT ; ça roule, ça roule, les flashs crépitent de tous les côtés, Guy, Rémy, Chantal, 50 mn de diapo (une fois retirées les censures) mais quel bonheur de rouler sur ce chemin ; Un panorama magnifique avec les maisons des éclusiers toutes plus belles les unes que les autres, les péniches que nous croisons ou que nous dépassons, des randonneurs, soit à pieds ou à vélo avec toujours un petit mot d’échange sympa. Quel soulagement, quand nous apercevions nos minibus. Ouf, c’est la pause ! Les gaillards nous attendent avec les provisions et les courses effectuées le jour même. Fin de l’étape, il ne reste plus que 3 kms pour rejoindre le gîte. Pour y arriver, il faut le gagner : un bon col mais comme si ça n’avait pas suffit, les 2 frangins Jean et Rémy sont partis faire un petit tour à la campagne, au moins 3 bornes en plus. Le soir, un bon barbecue, préparé par notre ami Francis, nous requinque tous. Jeudi : départ à 8 heures (tu partes d’une retraite !) ; comme il y avait un col hier soir, ça ne pouvait que descendre ce matin pour rejoindre le canal (Ouf, ça rassure !) car la journée risque d’être un peu plus dure ; Le passage à Pontivy est un peu délicat : c’est la première fois qu’on se trompe de chemin. Jean-Louis avait bien préparé le tracé autant pour les voitures que les cyclistes. Après avoir retrouvé notre plan d’eau, nous voilà à nouveau stoppés ; Rémy, parti en éclaireur pendant la réparation d’une crevaison, venait de faire demi-tour : il faut contourner le lac de Guerlédan et là, quelle surprise, une patate de 17 ou 18 % sur 2,5 kms (Allez, soyons un peu Marseillais !) ; et bien, je peux vous dire qu’au Vélo-Club, il y a des gens serviables (de vrais gentlemens) qui vont jusqu’à descendre de machine pour ne pas fatiguer leur monture (Châpeau !) A l’heure du déjeûner, en voyant que ça coinçait un peu, on a décidé de ralentir ; confirmation : au départ l’après-midi, Michel et moi on s’est regardés et on a serré les rangs pour empêcher Dominique de voir ce que nous voyions : une paire de fesses marquées au fer rouge qui irradiaient de mille feux. Oh my God, shocking !!!!! (comme quoi, ce n’était pas une ballade de santé). Après 119 kms, nous voilà arrivés à notre 3ème gîte et là, première et seule déception pour ma part : un dortoir pour 22 personnes y compris des étrangers au Club et un dortoir pour 9 personnes ; Heureusement un collègue de Jo nous avait préparé un bon repas. Le soir, je vais voir le responsable pour lui indiquer mon mécontentement et voir pour l’heure du petit-déjeûner, il a été tellement vexé qu’il est parti bouder dans sa chambre. Les filles, sympas, qui avaient leur dortoir pour elles seules, nous ont dit qu’il y avait des lits disponibles et ben, vous savez quoi ? on a accepté et on a bien dormi (oui dormi). Vendredi : Petit-déjeûner à 7 heures (vu avec notre boudeur). 7 h ¼, toujours personne, on a donc décidé de se débrouiller seuls ; le café était prêt dans le perco pour la journée et il restait du pain de la veille dans la remorque. 8 heures moins 20, voilà notre coco qui débarque. Il a eu la surprise de voir tout le monde levé. On lui a quand même laissé la vaisselle à faire parti avec nos 9 baguettes et notre paquet de café. et on est Départ à 8 heures : journée cool : 75 kms. Ca ne cause pas beaucoup. Je pense qu’il est temps de rentrer les petits mais, arrivés à Châteaulin tout le monde était ravi de ces quatres journées magnifiques ; « ça restera un de mes meilleurs souvenirs à vélo » m’a dit Jean, un des doyens du Vélo-Club. Je tiens à remercier, au nom du groupe, le Vélo-Club pour sa participation financière et matérielle, la municipalité de Lannilis pour le prêt du minibus, les chauffeurs des véhicules pour leur volontariat et tous les participants pour leur bonne humeur et leur bon comportement durant ces 4 journées. Merci également à ma secrétaire préférée qui m’a bien aidé pour préparer cette rando. Et vous savez quoi ? et ben, on le refera, peut-être pas la même chose mais ce sera sûrement quelque chose de similaire ; c’est en gestation pour l’instant. Un regret pour Jean-Claude qui a été obligé de se désister. Une pensée pour Michel qui devait nous accompagner pour cette randonnée. Une pensée également pour notre doyen Alphonse. Anne-Marie nous dit quelques mots sur les impressions de ses copines de Maurepas. Roger Favé. Assemblée Générale du 01/12/2012