republique tunisienne ministere de l`agriculture direction generale
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REPUBLIQUE TUNISIENNE MINISTERE DE L'AGRICULTURE DIRECTION GENERALE DES RESSOURCES EN EAU CARTE DES RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINES DE LA TUNISIE AU 1/200.000 Fexûlle de : Gabès n° 23 Sidi Chemmekh n° 24 Medenine n° 28 Zarzis n° 29 -oOoANNEE 1988 A. MAMOU B. BEN BACCAR B. KHALILI S O M M A I R E I- INTRODUCTION II- CADRE GEOGRAPHIQUE III- AQUIFERE EN PRESENCE III-l Les nappes d'underflow des oueds III-l-l Nappe de l'oued Zeuss et Oum Zessar III-1-2 Nappe de Oued Metameur III-1-3 Nappe de Oued Sidi Makhlouf 111-1-4 Nappe de Oued El Fedje III-1-5 Nappe de Oued Smar Médenine III-1-6 Nappe des Oueds Rmel Cheraîa, El Maîder, Bou Hamed, Hassi Soltane et El Melah III-1-7 Nappe de Oued Ghomrassene III-1-8 Nappe de oued Fessi Kirchaou III-2 Les nappes phréatiques III-2-1 Nappe phréatique de Gabès-Nord III-2-2 Nappe phréatique de Gabès-Sud ' III-2-3. Nappe phréatique du Djorf III-2-4 Nappe phréatique de Zarzis III-2-5 Nappe phréatique de Ben Gardane III-2-6 Nappe phréatique de Djerba III-3 Nappes profondes III-3-1 Nappe profonde de Gabès-Nord III-3-2 Nappe profonde de Gabès-Sud III-3-3 Nappe de la Djeffara III-3-4 Nappe de Zeuss Koutine III-3-5 Nappe des grès du Trias III-3-6 Nappe de l'Albo-Cénomanien du Dahar III-3-7 Nappe des Matmatas calcaires turoniens et sénoniens des I-INTROPOCTIOM L'augmentation de l'exploitation des ressources en eau souterraines, ces dernières années pour le développement agricole des différentes régions a eu l'avantage de pousser les études concernant les nappes d'où l'idée de matérialiser ces connaissances sotiîs forme d'une carte des ressources en eau au 1/200 000 ayant la même échelle que la couverture géologique existante. Les cartes des ressources en eau de Medenlne, de Zarzis et de Sidi Chemmakh rentrent donc dans ce cadre de l'édification de la carte des ressources en eau de la Tunisie au 1/200 000. II-CADRE GEOGRAPHIQUE La carte de Médenine au 1/200 000 se trouve à cheval sur les deux zones naturelles se trouvant dans le gouvernorat de Médenine à savoir la zone montagneuse du Dahar constituée par la falaise crétacée et la plaine de la Djeffara qui est basse et plate dans son ensemble. La carte de Zarzis au 1/200.OOO constitue le prolongement vers la côte de la carte de Médenine et appartient donc à la Djeffara Maritime, quant à la carte de Sidi Chemmakh elle se trouve à majorité siir la mer. La zone déterminée par.ces trois cartes est limitée comme suit: -Au nord par la carte au 1/2O0.0O0 de Gabès n°23 et par la mer mediterrannee. -Au §ud par les cartes de Foum'Tataouine n°32 et de Sidi Toui n°33 au 1/200.OOO -à l'est par la mer mediterranée -à l'ouest par la carte de Douz n°27 au 1/200.000 Cette zone est parcourue par plusieurs oueds qui descendent du plateau du Dahar vers la mer après avoir traversé la plaine de la Djeffara. La pluviométrie moyenne annuelle varie de 180 mm sur le Dahar de Béni Kheddach à 14Cram au niveau de Médenine puis regagne les 190mm au niveau de la côte. III-AQUIFERES EN PRESENCE Ces aquifères sont classés selon leur profondeur en nappes profondes et nappes superficielles. Ces dernières sont à leur tour devisées en nappes phréatiques intéressant surtout les zones côtières et en nappes d'underflow se trouvant dans les lits des oueds qui traversent la plaine de la Djeffara vers la mer. En ce qui concerne les ressources la distinction va être faite entre les ressources faibles et les ressources importantes pour les nappes profondes, tandis que les nappes superficielles sont considérées comme ayant des ressources faibles. -2III.l-Les nappes d'Underflows des oueds III.1.1-Nappe d'Oued Zeuss et Oum Zessar Cette nappe peut être divisée en deux parties, une se trouvant à l'amont au niveau de Oued El Hallouf où cette nappe est contenue dans les alluvions de cet oued à substratum Jurassique. Au niveau de cette zone, les profondeurs du plan d'eau sont variables de 2 à 2Qn tandis que la majorité des résidus secs des puits se placent aux alentours de 3 g/1. L'autre partie de cette nappe se trouve plus en aval à l'est de la route GPl où le substratum est formé par le remplissage Mio-plio-quaternaire de la plaine de la Djeffara. Au niveau de cette zone existe un net gradient de salure de la route vers Sebkhet Oum Zessar en effet les résidus secs passent de 2 g/1 à plus que 5 g/1 tandis que les profondeurs du plan d'eau varient de 20m à lOm près de l'exutoire. La partie de la nappe de Oued Zeuss et Oum Zessar qui appartient au gouvernorat de Medenine compte 43 puits dont 5 sont équipés de moto-pompes, 32 sont équipés de Dalou ou seau et 6 sont abandonnés. L'exploitation y est donc de 3,3 1/s pour des ressources renouvelables estimées à 25 1/s. III.1.2-Nappe de Oued Métameur Cette nappe circule dans les alluvions de Oued Métameur et est en liaison avec- les grès du Trias qui renferment une nappe phréatique dans la partie amont puis avec les niveaux sableux Mio-Pliocène en aval de la faille de Medenine d'où les caractéristiques différentes de cette nappe dans ces deux zones. En effet, dans la partie amont les profondeurs du plan d'eau sont variables de 3 à lOm tandis que dans la partie avale les profondeurs sont comprises entre 10 et 25m. En ce qui concerne la salure, les résidus secs de l'eau sont toujours inférieurs à 3 g/1 dans les parties amont et aval tandis que dans la partie centrale au niveau de l'oasis où l'exploitation est intense les résidus secs sont variables de 3 à 5 g/1 Le nombre de puits au sein de cette nappe est de 80 qui se repartissent en 36 puits équipés de moto-pompes 7 équipés de dalou ou seau et 37 abandonnés. L'exploitation y est de 18 1/s pour des ressources renouvelables estimées à 20 1/s. - 3 III.1.3-Nappe de oued Sldi Makhlouf Cette nappe se trouve dans une zone endoréique où les oueds El Ghebbal et Sidi Makhlouf qui prennent naissance au niveau des altitudes des Tadjeras et des monts avotsinants viennent se déverser dans une série de Sebkhas dont Sebkhet Gourine est le plus important. La nature de cette zone et la liaison de la nappe d'Underflow avec les niveaux soujacent du Mio-pliocêne renfermant une eau chargée, ont fait que sa salure est la plupart du temps élevée surtout dans les zones basses où la salinité dépasse souvent les 5 g/1. Les profondeurs du plan d'eau sont variables de 20m à l'amont à 10m à l'aval. Cette nappe est exploitée par 49 puits qui se repartissent comme suit: 22 puits équipés de moto-pompes, 10 équipés de Dalou ou Seau et 17 puits abandonnés. L'exploitation est donc de l'ordre de 8 1/s tandis que les ressources renouvelables sont estimées à 16 1/s. III.1.4-Nappe de Oued El Fedje : Cette nappe se trouve à l'amont de celle de oued Metameur, elle comporte comme les autres nappes $ne partie amont où les résidus secs sont variables de 2 à 5 g/1 comme c'est If cas de la zone de Rass El Aîn et une partie aval où les salinités dépassent l«s 5 g/1. Les profondeurs du plan d'eau de cette nappe sont variables de 2m à l'aval et au centre à 18m à l'amont. Le nombre de puits y est de 50 qui se repartissent en 8 équipes de moto-pompe 22 équipés de dalou ,ou seau et 2O abandonnés.' L'exploitation de cette nappe est donc de 6 1/s pour -des ressources renouvelables estimées à 15 1/s. III.1.5-Nappe 4e Oued Smar Médenine Cette nappe circule donc dans les alluvions de cet Oued Smar et est en liaison avec une nappe phréatique se trouvant dans les grès du Trias qui intéressent une grande partie de ce bassin versant. La majeure partie de cette nappe a une salure comprise entre 3 et 5 g/1 mais il existe des taches à résidus secs compris entre 1 et 3 g/1 au niveau de certains affluents de Oued Smar comme oued Médenine et Oued Anem ainsi qu'au niveau de la zone de Bir Smar. Il existe aussi des zones à résidu sec supérieur à 5 g/1 qui se trouvent surtout dans les bordures de la partie aval de ce bassin. Les profondeurs du plans d'eau sont variables de 5m au niveavi de l'Oued a 22m sur les bordures du bassin. Cette nappe est actuellement exploitée par 235 puits qui se repartissent comme suit = 87 puits sont équipés de moto-pompes 66 puits sont équipés de Dalou ou seau et 82 puits sont abandonnés. L'exploitation est de 28 1/s tandis que les ressources renouvelables sont estimées à 35 1/s. - 4III.1.6-Nappes des oueds Rmel Cheralb, El Malder ; Bou Hamed , Hassi soltane et El Melah La zone comprise entre le bassin de Oued Smar et celui de Oued Fessi est parcourue par un certain nombre d'Oued renfermant dans leur lits des nappes d'underflows généralement en liaison avec la nappe phréatique continue dans les niveaux sableux du Mio-pliocène de la plaine effondrée de la Djeffara. La nature lithologique identique pour ces nappes a fait qu'elles ont à peu près les mêmes caractéristiques. Ces nappes ont donc des résidus secs élevés supérieurs à 5 g/1 à part deux zones qui ont des résidus secs compris entre 3 et 5 g/1 et se trouvent à l'amont de Oued Bou Hamed et sur la rive gauche de Oued Hassi Soltane. La salinité élevée de ces nappes est due aux croûtes gypseuses et aux sols .gypseux fréquents dans cette zone. Les profondeurs du plan d'eau sont variables de 20m à l'amont à 2m à l'aval. Il faut signaler aussi que les amonts de ces nappes sont peu connus à cause de l'absence de puits de surface dans ces zones. L'exploitation et le nombre de puits de ces nappes sont donnés dans le tableau suivant : Puits équipés Dalou ou seau Nappe Nbre total puits Rmel Cheraîa Malder Bou Hamed 16 4 8 4 1,5 3 33 6 22 5 3,29 15 Hassi Soltane 21 3 18 0 2,7 7 El Melah 34 4 23 7 2,54 6 Puits équipés Moto-pompe Puits Exploitât Ressources abandonné III.1.7-Nappe de Oued Ghoumrassëne L'oued Ghoumrassène traverse une série d'affleurements géologiques allant des calcaires de Krachoua se trouvant à la base du Jurassique jusqu'aux dolomies turoniennes constituant le sommet de la falaise crétacée. Au niveau de la partie basse du lit de cet oued couverte par des sédiments récents existe une nappe d'Underflow ayant des salinités comprises entre 1,4 et 2,5 g/1. tandis oue les profondeurs du plan d'eau sont peu importantes à l'amont inférieures a 10m et deviennent élevées à l'aval où elles atteignent les 40m. Cette nappe est exploitée à l'aide de 25 puits dont deux seulement sont actuellement équipés de moto-pompes, le reste est équipé de dalou ou seau ou abandonné. - 5 III.1.8- Nappe de Oued Fessl-Klrchaou L'Oued Fessi prend naissance au Sud de Tataoulne au niveau du cuesta crétacé et reçoit plusieurs affluents avant d'aller se déverser dans la mer au Nord de Ben Gardane. La nappe d'Underflow de cet oued se trouvant entre l'embouchure de Oued Ghoumrassen et Kirchaou est peu connue à cause de la rareté des puits. Au niveau de Kirchaou le plan d'eau de la nappe est peu profond tandis-que la salure est heterrogène mais les résidus secs compris entre 2 et 4 g/1 sont les plus fréquents. Le nombre de puits y est de 221 dont 42 sont équipés de moto-pompes.Plus en aval le nombre de puits redevient rare en effet on n'a que quelques puits sur l'oued El Aouedj. Au niveau de la plaine de la Djeffara et à partir de l'embouchure de Oued Sebik la salure de la nappe d'Underflow de Oued Fessi devient élevée et les résidus secs atteignent facilement les 10 g/1. Cette nappe est exploitée à 18 1/s au niveau de Kirchaou. III.2- LF.S NAPPES PHREATIQUES Ces nappes criculent dans les niveaux sableux et sablo-argileux du Mio-pliocène de la zone côtière, elles s'alimentent à partir des infiltrations directes des eaux de pluie et parfois à partir de la nappe profonde de la Djeffara à l'occasion des failles affectant la zone. Leur situation sur la côte demande beaucoup de prudence concernant leur exploitation pour prévenir aux risques de salinisation. III-2-1 Nappe phréatique de Gabès-Nord : Cette nappe s'étend sur l'ensemble de la plaine côtière localisée au Nord de Gabès. Elle est du Plio-Quaternaire de connue avec les sédiments sablo-argileux sur une épaisseur de 20 à 60 m. Au Nord Rhannouch-Méthouia, verticale dans elle la nappe de est la localement Djeffara en communication qui se trouve logée dans les sables pontiens dont la profondeur ne dépasse guère 25 à 30 m sur une bonne partie de cette zone (8) (voir fig. n°l). De ce fait une partie de son alimentation résulte de la remontée en charge de l'eau de la Djeffara. Elle s'alimente aussi par infiltration directe à partir de l'eau des pluies. Les oueds d'el Akarit et de Demna constituent les principaux cours d'eau de surface qui contribuent par leurs crues à l'alimentation de cette nappe. (8) B. BEN BACCAR (1986) : Effet des forages par sonde à main sur la nappe de Gabès Nord. DRE, Juillet 1986. -6- L'inventaire des puits captant cette nappe a été réactualisé en 1985. Il a permis de dégager 263 puits dont le taux d'équipement est de 60,8 %. Le pourcentage des puits inexploités est de 19,8 %. La plus forte concentration des puits exploitant cette nappe se trouve localisée au niveau de Rhannouche et le long de la côte en allant vers le Nord (46 % des puits). Ces deux zones présentent aussi l'essentiel de l'exploitation de la nappe (86,7 % du débit exploité). Les ressources de la nappe ont été estimées à 3,71 Mm 3 /an tandis que l'exploitation a été évaluée à 3,30 Mm3/an (7). Cette situation montre que les disponibilités en eau sont très limitées et que la zone de la aussi au secteur forte exploitation correspond où la nappe est la plus vulnérable du fait de la présence des sebkhats, de la proximité de la mer et de l'augmentation de la salinité de la Djeffara (nappe de Sfax à partir de 0. El Akarit). L'ensemble de ces phénomènes s'est traduit par une salinisation de l'eau de la nappe qui a atteint 5 g/1 à Rhannouche. Plus au Nord entre O . e l akarit et el Hicha les salinités sont plus élevées et dépassent 6 g/1. A l'Ouest de Gabès (Bassin versant de 0. Gabès) où cette nappe a été reconnue et exploitée ces dernières années par des puits de surface ; il s'est révélé qu'elle est en continuité hydrogéologique et que avec l'intensification l'eau des sources de Oued Gabès de son exploitation dans ce secteur se ferait au dépend de la nappe de la Djeffara. A la lumière de ces données, il s'est avéré que la surexploitation de cette nappe ne peut qu'entrainer la dégradation de la qualité chimique de son eau en même temps que ceci se répercute au niveau de la nappe profonde de la Djeffara par une baisse plus sensible de son artésianisme. C'est dans ce sens qu'a été proposée comme zone d'interdiction la partie de cette nappe localisée entre Gabès, 0. el Akarit, Dj. Dissa et l'amont de 0. Gabès. Cette proposition a été concrétisée par le décret n" 480 du mois de Mars 1987 • (7) B. BEN BACCAR (1986) : Pour une meilleure exploitation des nappes phréatiques du Gouvernorat de Gabès. -7- De ce fait la seule partie de la nappe qui reste accessible aux nouvelles créations se trouve localisée dans la partie nord qui se trouve entre 0. el Akarit et El Hicha. Dans cette zone, l'eau de la nappe présente généralement des salinités excessives dépassant les 6 g/1 ce qui est de nature à limiter les nouvelles créations. III-2-2 Nappe phréatique de Gabès-Sud : La nappe phréatique de Gabès-Sud a été la plus anciennement exploitée dans caractéristiques la région du hydrogéologiques fait qu'elle meilleures et présente des qu'elle est plus accessible à l'exploitation agricole à proximité des oasis côtières de la région où les forages n'ont pu répondre à temps à la demande en eau de ces oasis (cas de Mareth el Kettana). La formation aquifère qui est ici, aussi alluvionnaire présente beaucoup de l'apport plus de variations lithologiques à cause en matériaux grossiers des oueds des Matmatas (0. Djir, 0. El Rhirane, 0. Ségui, 0. Zigzaou, etc...). C'est à l'occasion des anciens lits de ces oueds et de leurs cônes de déjection que la formation aquifère est plus détritique donc plus perméable encroûtés (voir pi. 2 ) . La présence de certains niveaux ou à croûtes calcaires au sein du Plio-Quaternaire a fait que les débits spécifiques dans les puits sont meilleurs qu'au niveau de Gabès-Nord. L'intérêt Depuis cette d'augmenter. accordé date, à cette nappe remonte le nombre L'actualisation de puits à 1979 (9). exploitant de l'exploitation n'a cessé de cette nappe ainsi que la réévaluation de ses ressources ont été faits au niveau de Mareth (10) et de Kettana (11) qui sont les deux zones où l'exploitation est la plus poussée. Les Mareth, zones Kettana, qui ont Zerkine. été Pour réinventoriées les zones de en 1985 Arram, sont Lymaoua et Teboulbou, on s'est référé à l'inventaire de 1979 actualisé à partir des fiches d'enquêtes techniques pour les demandes de prêt et subventions. (9) A. MAMOU (1979) : Etude préliminaire de la nappe phréatique de Gabès Sud. (10) M. AYAD1 (1986) : Etude de la nappe de Mareth (11) M. KALLEL (1985) : Etude de la nappe phréatique de Kettana -8Les secteurs à forte concentration en puits de surface sont Mareth (52,7 % des puits) et Kettana-Zerig el Barrania (13,2%). Le nombre total de puits exploitant cette nappe arrêté en 1985 à 978 puits (6) s'élève à 1097 actuellement dont 51 % sont équipés à l'aide d'électropompes ou de moto-pompes thermiques tandis que le pourcentage des puits non équipés n'est que de 27,9 % et des puits non utilisables est de 21 %. Les ressources en eau de cette nappe estimées au départ à 153 1/s (9) ont été réévaluées en 1982 pour atteindre 188 1/s (6) et actuellement en 1987, en appliquant la méthode de calcul à partir de la pluviométrie moyenne prise égale à 190 mm et un coefficient d'infiltration de 7 %, ces ressources sont de 300 1/s (certaines parties de cette nappe n'ont pas été prise en compte lors du calcul des ressources par la méthode des isopièzes appliquée en 1982). Ces ressources se répartissent sur les secteurs suivants : - Zone de Mareth : 88 .1/s (10) - Zone de Kettana : 43 1/s (11) - Autres zones : 169 1/s Les autres zones non différenciées dans cette répartition des ressources correspondent aux secteurs de : - Lyamaoua-Oued Recifa et la zone de Zouitinet - La zone comprise entre Zrig Barrania et Zerkine constituant l'aval d'oued el Rhirane - La zone d'Arram comprise entre Oued Zigzaou et Oued Zeuss. Le secteur de Lymaoua Oued Recifa semble être la zone la plus intéressante nécessite une pour les reconnaissance nouvelles préalable créations mais elle par -sondages dont les caractéristiques seront arrêtées plus loin. L'exploitation de cette nappe est très poussée au niveau de Mareth (37,3 % du débit) et Kettana (18,3 %). Cette exploitation a atteint qui 6,6 Mm3/an représente 69,8 % des 3 ressources (9,^6 Mm /an). Ainsi cette nappe semble avoir atteint la limite de 1'exploitabilite de ses ressources dynamiques au niveau de ces zones et demande à être gérée avec prudence .6) DRE (1986) : Situation de l'exploitation des nappes phréatiques 1985. -9du fait que les secteurs où la nappe est la plus sollicitée ont montré certains signes de changements irréversiles de leurs caractéristiques du niveau hydrodynamiques. piézométrique a été constaté depuis de cette Ainsi une baisse nappe au niveau continue de Mareth 1979 (voir Fig. 8 ) . Il semble résulter du fait que l'exploitation dans ce secteur qui a atteint 112 1/s a largement dépassé les ressources qui ne sont que de 88 1/s (10). D'un autre côté, la qualité chimique de l'eau a accusé une légère augmentation au niveau de la zone amont de Mareth (région de Ségui) et où les valeurs Ainsi une augmentation du résidu apparait notable sec dépassent que la nappe au niveau de Kettana largement 6 g/1 (7)- phréatique de Gabès-Sud est fortement exploitée aux alentours des anciennes oasis comme Mareth, Kettana, Zerkine et Teboulbou. Ce qui fait que toute la bande côtière comme zone limitée déconseillée à l'Ouest par la GP1 est considérée aux nouvelles créations de puits à cause de l'effet de salinisation qui y est apparu à la suite de l'intensification de l'exploitation. Le taux d'équipement qui est pour l'ensemble de la nappe de 51 % est appelé à augmenter ce qui sera à l'origine de la généralisation de la baisse du niveau de la nappe constatée dans le secteur de Mareth. Les zones où les possibilités de créations nouvelles en puits sont encore envisageables sont essentiellement localisées dans la partie amont et au SE d'Arram, les zones de Lymaoua, Zouitinet et la zone comprise entre Zrig el Barrania et Zerkine. Pour ce qui est de la zone de Lyamaoua-Zouitinet qui est en même temps la zone d'alimentation de.la nappe profonde de Gabès-Sud, une reconnaissance par forages de 50 à 100 m est fort utile pour s'assurer des caractéristiques de la nappe phréatique dans ce secteur quant à la zone localisée au SE de Arram entre cette localité et Aîn Mejirda, la salinité de l'eau se révèle relativement élevée (5 à 6 g/1) à l'aval d'Arram ce qui est de nature à réduire la zone de création à la partie comprise entre le village d'Arram et Oued Mejirda (0. El Agoub). -10- III.2.3~ Nappe phréatique du Djorf Cette nappe intéresse donc la presqu'ile du Djorf et circule dans les niveaux sableux du Plio-quaternaire l'alimentation essentielle| de cette nappe provient de l'infiltration directe des eaux de pluie et elle s'écoule du continent vers la mer avec un gradient de 0,003. Les profondeurs du plan d'eau diminuent du continent vers la côte tandis-gue les salures augmentent dans le même sens en effet au centre de la presqu'île les résidus secs soit de l'ordre de 3 g/1 et dépassent les 5 g/1 sur la côte. Le dernier inventaire a montré que cette nappe compte 251 puits dont 97 sont équipés de moto-pompe s,49 sont utilisés par dalou et seau et 105 sont abandonnés. L'exploitation de cette nappe s'élève donc à 33 1/s pour des ressources évaluées à 29 1/s d'où cette nappe est surexploitée ce qui s'est manifesté par une augmentation de sa salure au cours de ces dernières années surtout dans la zone côtière. C'est pour cette raison qu'on a proposée la création d'un périmètre de sauvegarde pour cette nappe. 111.2.4- Nappe phréatique de Zarzis. Cette nappe circule aussi dans la série détritique plioquaternaire, l'extension de la ville de Zarzis a eu un effet néfaste sur la nappe par la transformation de certains puits en puits perdus ce qui a contaminé cette nappe dont la charge minérale est déjà élevée. Le dernier inventaire de cette nappe date de 1977 et le nombre de puits ainsi que l'exploitation doivent au moins doubler au cours de ces dernières années. Les profondeurs du plan d'eau y sont variables de 3 à 3Om tandis-que la majorité des rési- dus secs se situe entre 4 et 6 g/1. 111.2.5- Nappe phréatique de Ben Gardane Cette nappe a une salure très élevée 'due à la nature des sols gypseux et salifères de cette zone endoréique et à la présence d'un grand nombre de Sebkhas côtiers. Son exploitation est surtout concentrée au niveau de la zone municipale alors que d'autres zones restent peu exploitées. Le nombre de puits de cette nappe est de 654 dont 229 sont équipés de moto-pompes 74 sont utilisés par dalou ou seau et 377 puits sont abandonnés. Ces puits exploitent 60 1/s. Les profondeurs du plan d'eau sont généralement faibles (inférieurs à 10m) tandis-que ]_a majorité des résidus secs des puits se situe entre 9 et 15 g/1. -11III.2.6- Nappe phréatique de D^erba Le sous-sol de l'île de Djerba est parcouru par une nappe phréatique logée dans les différents niveaux détritique du Miopliocène. Selon la nature des aquifères de leur profondeur;, et de leur situation par rapport aux eaux salées. Cette nappé a des caractéristiques très variables d'un point à l'autre. En effet les profondeurs du plan d'eau sont inférieurs à lQn sur les côtes de l'ile et atteignent 30m vers le centre tandis-que les salinités sont basses au centre de l'Ile et en particulier au niveau de Midoun Mahboubine, Cedouikch, Mezraya, Ouallagh et El May. et deviennent élevées et atteignent parfois 40 g/1 sur les côtes sud est et ouest. Le dernier inventaire de 1985 a ressencé 2593 puits au niveau de cette nappe qui se repartissent en 636 puits équipés de moto-pompes 864 puits sont utilisés par Dalou et 1093 puits sont abandonnés dont 20% sont comblés ou à sec. Ces puits exploitent 153 1/s pour des ressources renouvelables estimées globalement à 111 1/s d'^ont0 cette nappe est surexploitée et fait l'objet d'un périmètre de sauvegarde . III-3 LES NAPPES PROFONDES : Les nappes profondes localisées au niveau de notre zone d'étude ont des caractéristiques qui varient selon la roche réservoir et leur mode sédimentaires de d'alimentation. crétacées, ces nappes est Ces nappes correspondent tertiaires et quaternaires. à des séries La principale celle de la Djeffara qui s'étend sur l'ensemble de la plaine côtière entre oued el Akarit au Nord et Ben Gardane à l'EstLa nappe de Zeuss-Koutine vient en deuxième position après celle de la Djeffara, celle des grès du Trias et les nappes du Dahar sont des aquifères secondaires. III-3-1 Nappe de la Djeffara : a- Caractéristiques hydrogéologiques : Les nappes profondes de la zone côtière de Gabès et de Medenine constituent la nappe de la Djeffara dont la roche magasin est formée : - au niveau de Gabès Nord par les sables pontiens - au niveau d'el Hamma-Chenchou et Gabès-Sud par les calcaires sénoniens - au niveau de Djerba-Zarz is et Ben Gardane par les sables vindoboniens. -12- Seule la partie d'el Hamma-Chenchou se situe en dehors des feuilles de Gabès-Médenine et Sidi Cheramakh. La nappe de la Djeffara s'étend depuis Oued el Akarit, au Nord, jusqu'à la Tripolitaine, au Sud-Est et depuis Chott el FedjejDahar jusqu'à la mer. L'alimentation de la nappe de la Djeffara provient essentiellement du déversement de l'eau du Continental intercalaire dans les niveaux crétacé-supérieur et Pontien au niveau de la faille d'el Hamma et sous les Matmatas. L'alimentation récente et actuelle est considérée comme limitée et constitue une part réduite dans les ressources de cette nappe. L'effet de cette alimentation n'est perceptible qu'au pied immédiat du Dahar où les formations calcaires du Crétacé supérieur affleurent . Dans la région de la Djeffara de Medenine, cette nappe circule dans les niveaux sableux du Mio-Pliocène de la Djeffara et intéresse surtout les zones du Djorf, Djerba et Zarzis tandis qu'au niveau de Ben Gardane elle est connue sous forme de lentilles d'eau salée. La structure en grabens de cette plaine effondrée joue un rôle primordial dans la communication de ses compartiments ainsi que dans l'alimentation de cette nappe à partir de celle de Gabès-Sud. Elle s'alimente donc à partir des eaux de ruissellement des oueds ou à travers la faille de Medenine à partir d'autres nappes. Le relais de Gabès-Sud hydrogéologique et la presqu'île de cette nappe de Djorf semble entre la région se faire au niveau de Oued Zeuss-Oum Es Zessar où la nappe passe du calcaire du Sénonien inférieur dans les lentilles sableuses du Mio-Pliocène de Djerba-Zarzis. La piézométrie de la nappe montre un écoulement depuis la région d'el Hamma-Chenchou vers la zone côtière de Gabès et depuis les reliefs du Dahar vers la zone côtière de Mareth-Zarzis. Les gradients piézométriques sont de l'ordre de 1 %° à 5 %° avec des zones préférentielles d'écoulement le long des failles et des lits d'oueds. La minéralisation totale de l'eau de la nappe varie entre 2,7 g/1 au niveau de Gabès-Sud et 6,5 g/1 au niveau de Djerba-Zarzis. Cette minéralisation totale est de l'ordre de 3,5 g/1 au niveau de la faille d'el Hamma. Elle devient sensiblement basse (1,5 g / D au niveau des affleurements calcaires au pied des Matmatas ce qui est le signe d'une alimentation actuelle. -13La baisse du N.P. de la nappe a commencé à être surveillée depuis le début des années 70. Au niveau de Gabès Nord cette baisse a été très peu accentuée l'intensification de la jusqu'à création 1975 des (0,25 m/an). A la suite de sondages, on a constaté une accélération de la baisse pour aboutir à un nouveau stade d'équilibre avec une baisse annuelle moyenne Un phénomène similaire entre 1975 et s'observe au 1983 de 0,5 m/an. niveau de Gabès-Sud mais avec une tendance à la fluctuation à la suite des grands épisodes pluvieux (1976-78). Ceci s'explique par le fait que la recharge actuelle au niveau de Gabès-Sud est plus importante qu'au niveau de Gabès Nord. La baisse moyenne au niveau de Gabès Sud et de la Djeffara de Medenine est de l'ordre de 0,3 m/an. b- Historique de l'exploitation : L'historique de l'exploitation de la nappe de la Djeffara s'étend depuis le début de ce siècle jusqu'à nos jours. Le débit des sources qui en 1900 était de l'ordre de 900 1/s a accusé une baisse sensible depuis le début des années 30 pour s'accentuer depuis le début des années 1970. A la fin de 1983, il était de l'ordre de 300 1/s. Le débit des forages artésiens, qui, au début de ce siècle était faible (300 1/s) a relié le débit des sources et ne cesse d'augmenter pour platfonner an 1968 à 2400 1/s. Par la suite, une légère décroissance est constatée. Actuellement le débit des forages artésiens est de l'ordre de 1800 1/s. D'un autre côté, le débit pompé n'a commencé à se manifester qu'en 1949. Il n'a cessé de prendre de l'ampleur jusqu'à 1981, date à laquelle il a atteint 1500 1/s pour baisser par la suite à 800 1/s. L'exploitation totale de la nappe de la Qj effara qui au début de ce siècle tournait autour de 2100 1/s n'a cessé de s'accroître pour esciller ces dernières années entre 3600 1/s et 4000 1/s. Cette augmentation de l'exploitation se pose sur le principe de remplacement du débit des sources par celui des forage artésiens qui sont mieux répartis dans l'espace ainsi que le remplacement du débit artésien par le pompage là où 1'artésianisme ne permet plus d'avoir les quantités nécessaires. -14- Tenant compte du fait que la charge artésienne le long de la côte est de l'ordre de 15 m, du fait que la plus forte charge artésienne est de l'ordre de 30 m et que le pompage devient de plus en plus nécessaire au sein de plusieurae oasis, la surveillance du front salée et son avancée vers la côte est une des préoccupations principales qui nous poussent à vouloir fréner l'exploitation de la nappe de la Djeffara. Devant la constatation de la baisse du débit des sources, il est apparu la nécessité de réaliser un modèle mathématique pour la nappe de la Djeffara pour pouvoir mieux évaluer ses réserves exploitables ainsi que le rôle de la nappe du C I . dans son alimentation. c- Ressources et situation actuelle de l'exploitation : Lors de l'étude sur modèle, il a été établi que les ressources de la Djeffara proviennent de (état 1970) : - déversement de la nappe du CI : 3,6 m 3 /s - alimentation en bordures : 1,8 m 3 /s - infiltration directe : 0,8 m 3 /s TOTAL : 6,2 m 3 /s Sur cette base le projet ERESS a proposé deux schémas d'exploitation : hypothèse forte : 8,39 m 3 /s hypothèse faible: 6,95 m 3 /s Lors de l'élaboration d'un "schéma directeur pour l'exploitation des ressources en eau et en sol du Sud tunisien" une hypothèse plus modeste a été retenue compte tenu de "la fragilité" du système hydraulique de la Djeffara placé en bordure de mer et l'incertitude certaines hypothèses de simulation. L'allocation donc de 4,5 m 3 /s se répartissent comme suit : - El Hamma-Chenchoui : 900 1/s - Gabès-Nord : 1600 1/8 - Gabês Sud : 950 1/s - Djerba-Zarzis : 700 1/8 - Zeuss-Koutine : 350 1/s TOTAL : 4500 1/s caractérisant globale retenue était -15- En 1984 et dans le cadre du projet RAB/80/011, on a repris l'étude sur modèle de cette nappe tout en réalisant plusieurs simulations. La simulation T1S2B retenue nous donne le bilan suivant en 2010 : ENTREES SORTIES Alimentation du CI : 2,12 m V s Alimentation directe : 0,95 m 3 /s : 2,31 m 3 /s Réserves TOTAL : 4,53 rn3/s Pompage Fuite en mer : 0,92 m 3 /s et sebkhas : 5,38 m V s : 5,45 m3/s TOTAL Cette simulation donne les résultats suivants : - l'alimentation du CI baisse de 3,6 m 3 /s en 1983 à 2,1 m 3 /s en 2010 - le débit des sources sera tari depuis 1988 - les rabattements seront : . à El Hamma Chenchou : compris entre 18 et 22 m avec un NP compris entre +20 à 42 m NGM. . A Gabès-Nord le rabattement se situe entre 11 et 18 m et le niveau piezometrique se trouve entre +8 et 21 m NGM. . à Gabès Sud le rabattement se situe entre 12 et 17 m avec un NP de +24 à +55 m NGM. . à Zeuss Koutine le rabattement est de 11 à 15 m avec un NP de +31 à +55 m NGM. . à Medenine le rabattement est de 8 à 13 m avec un NP de + 18 à +36 m NGM. . à Djerba Zarzis le rabattement est de 8 à 13 m avec un NP de +7 à +15 m D'après cette NGM. simulation T1S2B on constate qu'au niveau de Djerba Zarzis et Oued el Akarit le niveau piezometrique est inférieur à 10 m NGM ce qui représente un risque de contamination pour la nappe. On a fait d'autres simulations parmis lesquelles on a retenu un débit d'exploitation global de 4,7 m 3 /s ce qui semble présenter plus de garantie pour la nappe aux endroits sensibles : 0. El Akarit au Nord et Djerba Zarzis au Sud. Les ressources sont arrêtées donc à 4,7 m 3 /s pour la Djeffara et se répartissent comme suit : -16- El Hamma Chenchou 900 1/s - Gabès-Nord 1600 1/s - Gabès-Sud 1150 1/s - Djerba-Zarzis 700 1/s - Zeuss Koutine 350 1/s TOTAL 4700 1/s Ces ressources vont couvrir une grande partie des besoins en eau pour l'agriculture et la SONEDE et seront utilisées pour le comblement du déficit en eau des oasis, l'eau potable pour Gabès Nord et Gabès Sud, pour l'eau potable à Zeuss-Koutine et pour l'agriculture, tourisme et la culture industrielle (projet coton) et agriculture pour Djerba-Zarzis. L'exploitation à un débit de 4,7 m 3 /s est programmé pour être atteint en 1990 d'ici là il faudrait suivre la surveillance avec une bonne précision. Cette opération sera plus ou moins difficile à cause de par l'équipement d'un artésianisme. grand D'autre nombre part de forages exploités il est nécessaire actuellement de consolider notre réseau de piézomètre par la création de nouveau piézomètre et l'entretien de ceux qui sont fonctionnels actuellement. Le tableau suivant résume la situation actuelle de l'exploitation de la nappe de la Djeffara : VOLUME EXPLOITE PAR SECTEUR (m3/an) ZONE Gabès-Nord El Hamma-Chenchou Gabès-Sud Djerba-Zarzis TOTAL (*) Touriame D'ACTIVITE EAU POTABLE INDUSTRIE AGRICULTURE 6.260,645 5.135,209 28.965,146 952,245 5.200,207 10.082,548 - 20.016,466 772,000 4. 685,000( 7.646,000 10.573,115 (335 1/s) 15.020,416 (476 1/s) 2.588,225 66.710,160 (2 116 1/s) -17- Eau potable = SONEDE + Gouvernorat + GR - Industrie : ICM + Cimenterie + SOGIMBAL - Agriculture : AIC + privée Les forages comptabilisés ICM2 avec exploités par la SONEDE pour l'industrie l'industrie (exp : Chenchou sont 10, 14, 15, ICM1, ). Cette exploitation fait ressortir trois principaux partenaires qui sont : - l'agriculture (Q = 2142 1/s) = 66,8 % - l'eau potable (Q = 785 1/s) = 18,2 % - l'industrie ( Q = .476 1/s) = 1 5 % A noter que 30 % de l'eau destinée à l'alimentation en eau potable est exploitée en dehors de la zone qui la fournie (Zeuss- Koutine) et que cette partie des prélèvements constitue un sérieux concurrent à l'agriculture dans la région. En dehors de la région de Djerba-Zarzis où l'exploitation actuelle se révèle très au deçà des ressources exploitables, à cause de la salinité excessive de l'eau (RS = 4 à 6 g/1), les autres zones connaissent actuellement une demande en eau qui ne cesse de s'accroître. La différence constatée entre les ressources et l'exploitation est, en réalité apparente, au niveau de ces zones du moment qu'une bonne partie de cette réserve est soit mobilisée soit en phase de mobilisation ce qui fait qu'au niveau de Gabès-Nord, el Hamma-Chenchou et GabèsSud, on est à la limite des ressources exploitables ainsi arrêtées. III-3-2 Nappe de Zeuss-Koutir.e : Cette nappe s'étend sur la zone comprise entre les montages du Dahar au Sud-Ouest, la faille de Medenine au nord-est les affleurements Jurassiques des Tadjeras à l'est-sud-est. Dans cette zone, elle est libre ou ascendante et elle vient se loger dans les calcaires et les dolomies du Jurassique d'âge. Callovo-Oxfordien et Kimmeridgien. Cette nappe s'alimente à partir du ruissellement des oueds Zigzaou, Zeuss et Routine et à partir de la nappe profonde du C I qui passe dans les calcaires de 1'Albo-Aptien et du Jurassique après biseautage des grès formant son aquifère ; au niveau des Matmatas. -18L1écoulement de cette nappe se fait dans deux directions du Sud vers le Nord pour les eaux infiltrées par les oueds»et d'ouest en est pour l'écoulement profond qui alimente la nappe du Mio-Pliocène de la Djeffara. Son exutoire est constitué par les sources de Tounine, de Mjirda, de Ain Zeuss et d'Oum Zessar et par la Sibkhet Oum Zessar qui constitue l1exutoire essentiel de cette nappe. Une vingtaine de forages ont recherché cette nappe dont la moitié est actuellement exploitée pour l'alimentation en eau potable du gouvernorat de Medenine et de Tataouine et exploitent toutes les ressources de cette nappe évaluées à 350 1/s. Les salinités sont variables entre 1,5 et 5 g/1 tandis que ses profondeurs varient de 170 à 680m. 111.3.3- Nappe des grés du Trias Cette nappe est au stade d'étude préliminaire et son extension et ses reserves sont peu connus malgré le grand nombre de forages aui a recherché cette nappe. Les données actuelles permettent d'estimer une surface d'extension de cette nappe de 200 km2 s'étendant Harboub au Sud, la zone de Medenine et Metameur à l'Est, Oued El Hallouf au Nord et la falaise du Dahar à l'Ouest. Elle circule dans les formations gréseuses du Trias Inférieur et s'alimente à partir de leurs affleurements le long des principaux Oueds traversant la plaine d'El Abebsa. Elle semble s'écouler vers l'Est. La salinité de l'eau de cette nappe au niveau de la zone reconnue jusqu'à maintenant est bonne en effet elle est de 0,9 g/1 au niveau d'El Megarine et de 1,5 g/1 au niveau de Harboub ce qui témoigne de son alimentation à partir des eaux de pluie. L'exploitation n'y dépasse pas les 10 1/s pour des ressources estimées pour le moment à 80 1/s. Le reste de ces ressources est programmé en entier pour la S.O.N.E.D.E pour l'alimentation en eau potable. Les profondeurs de cette nappe sont de 150m. 1II.3.4- Nappe de l'Albo-Cenomanien du Dahar : Cette nappe est connue dans la zone de Behi Kheddache, elle circule dans les calcaires et les calcaires argileux de 1'Albo-Cénomanien aux qu'ils s'ajoutent 20m de sable au niveau de Henchir El Bnia qui semblent.appartenir à l'Aptien supérieur. Vue la faible densité des forages au sein de cette nappe ; ses ressources , ses limites et la variation de sa salinité -19dans l'espace restent encore mal connues. Elle est actuellement captée par six forages qui ont des niveaux statiques profonds compris entre 50 et 9Qn, des débits spécifiques faibles et des résidus secs variables de 0,8 à 5,5 g/1. Les ressources sont estimées à 35 1/s dans la zone d'affleurement des calcaires du Cénomanien entre Oued Bel Khacheb au Sud et le Tebaga de Medenine au Nord. Son exploitation ne dépasse pas, pour le moment, les 3 1/s. son écoulement se fait vers l'Ouest et constitue donc une zone d'alimentation du C I de la Nefzaoua. La profondeur de cette nappe dans la zone sus-cité est de 2OO m. III. 3.5--Nappes des calcaires turoniens et sénoniens de Matmata Ces nappes qui se localisent sur le flanc Ouest de la deuxième Cuesta des Matmata ont été reconnues pour la première fois à Matmata ancienne et à Béni Zeltêne par la suite. Dernièrement des forages ont été réalisés le lonn de Oued Diir pour reconnaître les caractéristiques de la nappe logée dans les calcaires du Turonien. Le forage de Haddej constitue un de ces derniers foranes. Sur le revers occidental des Matmata a été réalisé le forage de Zmertène n°2 qui a capté les calcaires sénoniens. La nappe logée dans les calcaires du Turonien semble s'alimenter essentiellement à partir de l'infiltration de l'eau des pluies comme l'atteste les sources de Toujane. De même les forages réalisés au niveau de Oued Djir se sont montrés très peu fissurés avec une eau dont la salinité est de l'ordre de 0,8 à 1,5 g/1. Le NS est très profond de -8O à -110m) et le débit spécifique est très faible (0,01 à O,O5 1/s/m) La nappe logée dans les calcaires sénoniens reconnue à O.Zmertene n°2, Matmata ancienne et O.Sandoug à l'Oued de Techine s'est révélée avec une eau dont la salinité se situe entre 1,4 et 3,5 g/1 avec une moyenne de l'ordre de 2,5 g/1. Le NS est généralement profond (-179 à -365m) et des débits unitaires de quelques 1/s. Vu la position du NS assez profond, le faible débit spécifique des formations aquifères et les débits unitaires assez réduits, l'exploitation de ces deux nappes n'est envisagée que pour 1'alimentation en eau potable. /-) N N E X E S Tableaux : CARACTERISTIQUES DES NAPPES PHREATIQUES 1- Nappe phréatique Gabès-Nord 2- Nappe phréatique Gabès-Sud 3- Nappes phréatiques de Meder.ine CARACTERISTIQUES DES NAPPES PROFONDES 4) Nappe profonde de Gabès Nord 5) Nappe profonde de Gabès Sud 6) Nappe profonde de Zeuss Koutine 7) Nappe du Mio-Pliocène de la zone côtière de Médenine 8) Nappe de 1'Albo-Cénomanien du Dahar 1- 1 - CARACTERISTIQUES DES NAPPES PHREATIQUES DE LA F E U I L L E DE GABES N ° 2 3 1.1- HAPPE PHREATIQUE GABES HORD CARACTfiRISTIQDïa3 »• ira i Région i «a i Nom du puita i d'inreat.j i l I (•) i ! h (•) ï ' B.8. PT ( • ) i l ! <*/!> i H»te«x«h CaaexiM Gabea Ciaenteri* Bouoheaaa Ghannraoh Ghannoaoh Ghaniwuoh Ouedref Ouedxcf Akarit Akarit i i i i » i i P.73 P.79 P.87 P. 3 P. 7 P.15 P. 1 P.66 i P.85 i P. 52 i P.461 I P.89 i i r i i l i i t t t t Heuoine AsaXes Balah Baahravui Polta public Ttrahami Bao«ur Kaaahbl Hakhleufi Tcuhaai B. Salen Ahwsd «1 Ghrlbl Poita «1 Godfa Ali Ben Heine Hohaacd Ben Mascaoud Aa*x Ben Bahleul Badok Bea A l i China i 2,30 r 2,87 ( 15,92 i 1,30 l 2,80 i 2,00 i 6,15 « 7,25 i 1,80 i 10,00 « 15,90 i 14,90 4,80 i 7,10 0,80 t 3,67 it 12,50 iI 28,42 i« 5,30 i 6,60 i 6,00 ii 8,80 i r 6,40 l 8,40 t t 9,30 1,30 i 11,11 i l 1,10 2,10 i 4,60 ii 11,75 i 2,00 i *.25 i 11,30 « 15,00 l 17,00 i 3480 «i 10900 Ir 4660 1 7240 1 4540 « 1 1 1 5640 7020 14560 5000 1 4540 » 39» t 5620 1.2- NAPPB HÏREATIQUE GABES SUD Z.228 170 T. 1 Zaxat Taboultxro Kettana ZerkiiMi Oun LabaXer n « ïrada Kl Haaty Liaaoua t 2P.11? ZK 153 OM 216 OH 196 R. 801 H.1O65 159 129 664 t t t 1 t t t t t 1 1 t t t Ayadl Zln Blr L'affaa Jaael Laxeuaei BeriaMellah HaJ Braajaja B«m Aa»r B«ula Oued «1 Ghlxaiw Aair J l i l i HadJ Laa»e>dl Ked B. E*J Keftah AhMd «1 M«vuanl Bahloul Ben Mohamed SaJ Mohaaed B. LtaXef Hagren Xhaddea « 3,35 1 0,70 1 4,05 1 57,50 1 8,00 1 65,50 f 3,37 t 2,30 i 5,67 1 7,20 s 26,45 1t 1 3,60 « 1 7,20 1 t 13,5 1 t 9,40 I » 4,50 1 1 1,70 1 1 21,17 « t 5500 1 0720 t 11760 7,60 1 1,60 i 13,05 0,25 11 5,85 1,15 1 8,35 1,15 !1 14,20 3,20 1 12,6o 1,55 i 6,05 1 2,70 1 t * t t 1 1 t 24,95 « 0,40 1,00 3,78 i 2860 26OO 6820 3520 2580 3620 4540 5510 MEDENINE N°20 2 -CARACTERISTIQUES DES NAPPES PHREATIQUES DES FEUILLES r>F, SIDI CHEMAKH N°25 7.AR7IS «"29 2•1-HAPPES PHREATIQUES DE MEDEHINE. N° d'Ord Nom du puits assin versant 0 ira n m 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 Od.El Hallouf Bir El Hlasiene Od.El Hallouf Hj. Khalifa B Hamouda idi Makhlouf Mosbah Gherida idi Makhlouf Ali B Salem Od El Fje Puits Med. Tlig Puits Haj El Mabrouk " Abdelhamid B Belgacem Blr Messaoud " Mahrouk B Ali Letalef Od Smar Med. Nefiss Od Smar » Med.B Nasr B Belgacem ii Hassi Rokba Ahmed Touil Khalifa B Dhaou Ali B Chibani Od El Melah M El MalHa Sghaler B Chibani Hassi Soltane Ahmed Gouasane Hassi Soltane Od Bou Hamed Zaled B Mosbah Saldi Salem B Nasr Jemalel Od Bou Hamed Bir Talh II Od Bou Hamed Od Rroel et Chrala Mokhtar Boujnih Amraar B Abdallah Zamzam Ben Gardane Ben Gardane Med.B Sald Taieb •i Ahmed B Angara Chaafi 11 Amor B Messaoud Mourad B Nasr Mgass Ail El Akoui 1 Dhaou Bou Ghoufa Med.B Abdallah Katteli Bir Oum Cheham II Bir Chalbi Ain El Bagra Tahar Bel Haj Tahar Bel Haj II Puits Dziri Ali Kerir Tahar Amara Toumi Abichou Puits public Bir Ben Tayer Ben Gardane Zarzis " " n Jerba î 27 49 89 92 20 305 309 98 59 80 140 43 1 33 1 23 65 88 76 96 102 95 155 329 420 547 1O 13 34 35 164 170 176 178 111 126 52 75 425 236 en m n m ,30 1,27 ,OO ,00 3,9O 2,80 ,80 7,10 1,80 7,15 O,8O ,OO 19,16 4,30 ,70 ,80 10,20 O,8O ,50 4,76 2,70 5,4O 10,20 ,5O 8,10 2,00 2,00 13,35 1,55 2,00 15,05 1,00 2,00 10,65 5,00 2,00 13,20 3,60 2,00 2,5 3,00 16,5 11,60 0,30 1,5 2,60 1,00 1,5 19,13 1,02 2,00 9,35 1,10 1,50 30,20 3,90 2,OO 13,55 2,95 2,00 16,6O 1,20 2,OO 1O,2O 2,35 2,O0 12,7O 0,60 2,OO 5,00 5,15 2,50 5,08 l,O0 1,50 5,25 5,40 0,95 6,5O 6,70 3,52 2,60 1,05 2,8O 4,40 19,50 2,85 19,75 13,85 8,20 33,OO 1,15 1,55 7,90 4,B0 2,8O 2,90 0,18 1,65 l,3O 0,60 1,30 2,00 2,50 3,00 2,50 2,50 1,50 2,00 1,20 l,8O 1,70 2,5O 1,5 1,20 2,2 3,00 2,10 2,00 0,90 1,40 3,20 2,O0 argelle n m O,8O 1,00 0,50 0,60 0,60 0,20 TN O,3O 0,20 0,30 O,10 O,6O 0,10 O,1O TN 0,10 0,10 0,20 0,20 TN O,8O O,70 O,1O TN O,10 O,2O 0,lO 0,70 O,5O 0,80 0,70 0,50 0,60 O,1O 0,25 0,70 TN 1,00 1,20 1,00 0,20 R.S g/1 4,34 2,08 4,90 6,53 3,92 3,66 5,77 5,O9 8,15 5,81 4,98 2,40 5,34 6,31 9,20 12,03 5,55 10,72 8,60 7,94 4,OO 10,44 8,01 8,19 7,17 Observations eau quipé Motopompe Equipé moto-pompe Seau Seau et Dalou Dalou et seau Equipé motopompe ïquipé motopompe Seau Squipé motopompe Seau Seau Equipé motopompe Equipé motopompe Abandonné Abandonné Abandonné Abandonné Abandonné Equipé Moto-pompe Abandonné Abandonné Abandonné Dalou Abandonné Abandonné 7,45 7,66 Equipé motopompe électric 9,86 Equipé motopompe 9,28 Equipé motopompe 9,24 Equipé motopompe eau très s ilée Abandonné Abandonné 4,O5 Seau 4,49 8,59 Abandonné Abandonné 7,91 4,50 Equipé motopompe 7,18 Equipé motopompe électri 12,78 Equipé motopompe 7,28 Equipé motopompe 5,63 Seau 6,80 Abandonné -4DE CABES M°24 CARACTERISTIQUES DES NAPPES PROFONDES l- Nappe profonde de Gabès-Nordr ] -r-r.'e ] H# ' Nom du Forage ; Prof. ; de 1 Création IRH/5 ! ! '. Totale en • 1 \ . 1 _ _ _ '• _^Sm) _ Cued El Akarit ! FZ. Rekama ! Goifa 3Bis ! Ouedref 19Bis ! El Aouinet Lesse^s 1T Cued Zl Helah 2 ! I.C.r.3. ! Kpthouia 4 Ter ! î'éthouia 5 Bis ! Fayçal 4 ! Dahra 1 Bia ! :-;ah;oub 3 ! PZ. I.C.K. ! Bouchera™ 4 ! FZ. Bouchent ! Bissa ! £1 Bouni=ine I ! Chenini Nord ! Oued E l o u s s i f ! S i d i Bou Abdellah ! S i d i Daoued ! Rass El ;Tcur ! S i d i Boulbsbi 1 l'.is ! Aïn Zerlg 3 ! i -. _ 1973 ! 14631 1970 ! PZ.5 1982 ! 19062 1°82 ! 19123 1°87 ! 19585 1963 ! 7676 1968 ! 9251 *°p 7 1 19508 1975 ! 16740 19?3 ! 19127 1982 ! 19099 1977 ! 18744 1973 ! 16602 197C ! 13113 1974 ! 16689 1958 ! 6740 1°73 ! 1669C 1963 ! 19139 1985 ! 19336 1981 ! 19038 1°?-' ! 1766S 1e"' ! 1?01? IV'O ! '5320 1973 ! 14393 C-tage 1 7 ' „ r • Profondeur! ] -, l/.<= h la c r é a f \ , r , Pompe w + Nature p ! ! i_ ^ - y -( ! 328 !52,5à78,5O ! ! 86 !60 à.86 ! ! 90 ! 52 à82 ! ! 65 ! 33 à65,5 ! ! 150 ! 81 à125 ! ! 143 ! ! ! 117,5 M6,6à35 ! ! 108 !51 à81 ! ! 79 ! -' ! 150 ! 1 15à150 ! ! 111 !88,5àH1 ! ! 160 ;106 à160,0 ! ! 202,5 \M6 à3C2 ! ! 150 M02 à105 ! ! 200 ! 47 ài47 ! ! 49,5 !4O,6à49,5 ! ! 86,0 171 à86,0 ! ! 97 !77 à97 ! ! 122 ;1O6,5à12<: ! ! 184 » 105 à184,0 ! ! 1 ?5 J120 à199 ! ! 1^4 ! 49 à"»54 ! ! 250 ! 194 à25C ! ! 334 ! 304 à 334 ! SIDI CHEMMAKH N°25. _ _ Sable Se.ble Sable Salle Sable Sable Satie Sable Calcaire CrJc-ire Calcaire Cale.-!ire Calcaire Cale,ire Calcaire Calcaire Calceire Calcaire Calcaire Crlcire C-lc ; r e Calcaire Calr. i r e y ! 20,9 ! ! 74 ! 53,? ! 116,5 ! ! ! 52 ! 87,7 ! ! ! ! ! ! 9,7 ! 11 ! 51,0 ! 180,8 ! 128 ! ! ! ! ! Débit , . . .. . *pecl! <rtesien! fioue ! j ! ! 8 ! '• ! ! 62,02 ! 60,15 ! ! ! 7C.8 ! 140,0 ! 138 ! _ ! 120 ! ! '. ! ! ! °: ! 77 ! 93 ! 246 ! 120 . ; . <p# , , HS , TN ! L ^J!/"1 _L_(ELL j ! 5,26 ! ! 1,95 ! 3,4 ! 3,6 ! 3,24 ! 3,17 ! 2,22 ! 3,17 ! 5,43 ! 32,37 ! 17,6 ; _ ! 28,9 ! - 0,39 ! ! 3,52 ! 20,6 ! 26,8 ! 2,C ! 3,? ! 2,5 ! 32,36 ! 6,0 ! , observations (g/l) ! L j (- ! - 20,9 ! 3,560 ! + 18,63 ! ! + 0,98 ! 3,260 ! - 1,67 ! 3,18C ! TS ! 3,801 ! + 20,62 ! 3,180 ! + 20,67 ! 3,120 ! - 1,95 ! ! + 8,42 ! 3,440 ! + 18,19'! 3,320 ! + 7,72 ! 3,160 J + 2,9? ! 3,200 ! + 17,60 ! 3,300 ! + 15,05 ! J.98C '• - 20,70 ! 3,700 ! ! 2,880 ! - 14,30 ! ?,96C ! - 14,40 ! 3,020 ! - 3,C3 ! 2,860 ! 4 13,44 ! 2,960 ! + 22,57 ! 2,900 ! - 0,4 ! 2,960 ! + 12,60 ! ?,88C ! i 1C,2C ! J,20C ! I_ ^ ! ! PZ ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! \\Z. ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! - -52- Happe profonde de Gabèa-Sud - DJorf et Jerba 8oa du forage Année l M* t de i I3H/5 l oxeatioa l a Profond, a Totale a ' | 1 1 25 Teboulbmi 2 26 Teboulbou 4 27 Teboulbou 9 28 Ain Teaonla 1 29 Ain îeaonla 2 30 Lynaoaa 1 31 Lymaoua 2 32 Od El Ihoudl 33 31 K'doe 2 34 El M'dou 1 35 tfatmta Relie 4 36Kettana 1bia 37Kettana 3bl» 38 rettana 4Ua i i i i i i i i i i i 39iirlg Baxranla 1bisi 40 El Chainirl i 41 S l d i S e l l a » 42 Zemlet a l Mharlaa 43Zerklne 4 44Zerkine 2bia 45Zcrkine 2 46Zerklne CFPA 47Hlr PredJ 1 48Dahret e t Tiour 49Kar»th 5t»r r 50K r P t h 8 1 51 \ ireth 2bia 1 52 Mareth 3bia 1 53Zamt 2bls 1 54 Nareth 6 55Arraa 2bis 56 Sldi Mehrez 57Gallala 58 JIM 2 59 Djorf 60 Djorf Aquaculture 61 Djorf Aquaculture 62 Boudiné 63 Hir Zellouze 1964 1977 1987 1970 1970 1973 1987 1980 1^66 1957 1961 1973 1588 1987 1988 1987 1977 1985 1971 1987 1948 '984 1973 1978 1907 1970 1986 1986 1986 1 1966 1 1987 3016 8574 19594 13011 13128 14620 19528 18875 8750 6705 19052 13530 19619 i 19514 i 19620 i 19600 i 18646 19336 i 13550 i 19511 5336 19206 15986 18794 1 19433 1 83M 1 19487 1 19442 1 19565 i i i i i « i I 1 8738 1 19499 7150 9963 18798 10196 19265 188O9 16-51 18870 1 1 « a a 1 i 1 1 1 1 1 1 i 1 1 1 1 1 1 1 1 Captace | Q 1/e '*• l a o r e a t . Drtit 1 « apeci(a) 1 Prof. 1 lature 1 Pompage « Artesleni floue » a (•> 1 1 1 1 » 194 a 145-194» Calcaire 1 85 « 2,27 1 60 a 53,7 1 2 6 , 5 , . «115-126.1 1 116 . « 330 a 21,3 131,5 «126-131,ï " 1 _ 1 194 «110-194 « " i 16 a 0,69 • » 238 «197-238 1 1 17,5 1 0,61 117,5 «84-117,5« " 1 35,9 89,5 t t 27,54 162 «80-162 t « i 105,5 a | m 154 «74-154 « « i 8,8 1 0,33 _ 1 300 «62-300 « « 0,62 10,9 1 _ 1 78,5 «42-78,5 » " 1 0,41 5,5 1 _ | 169,7 148-169,7» " 39 « 3,43 262 «174-262 , « 1 30 1 1,76 225 «210-225 « « 6,8 89,5 _ | 240 «179-240 « « 102,4 12,10 257 «88,5-257» 116,2 1 9,84 187 «80-187 , » 1 35,2 « 1,05 171 «145-171 « 2Ï5,2 34,00 300 ,170-266 « « 0,96 71,09 « _ 1 2}1 «162-231 « " 1,6 37 _ 1 270 «208-270 , " 83 1.5 _ 1 2*4 ,196-254 » • 148,3 9,45 » 1 250 ,139-250 « « 152 10,5 261 ,246-284 « H 70 1 11,0 „ 130 1 102-130 , » „ 1 103 91,0 t — 1 — 1 270.5 1 245-278,5 65 450 1 265-450 « r 45 1 1 3,2 481 1436-481 , ! 94 ! > 2,43 268 t 187-268 , « 1 22 1 t 0,40 _ 280-354 . 103 1 12,0 1 354 1 611 : 614 354 380 3OO 339 333,5 298 299 269 t 1 1 53O-59J « Calcaire i 34 1 520-614 a " 1 101 266,21-318, 81 Sablej •• 245-325 n 216-3OO M 151,3-243,: •• 194-306 213-291,25 178-250 46 10,4 107 1 T If a n «a. « •15,92 a . 1 a « •21,4 a « •23,82 a 2,700 2,660 2,600 2,720 2,640 2,600 2,660 2,800 1 a a a a a 1 1 2,400 3,200 1 « +29,22 1 -12,00 t a 1 1 1 1 i 1 1 1 1 1 1 -25,90 1 -16,02 1 • 0,38 i 3,100 ! l -76,96 •19,02 +14,58 2,600 1 2,680 2,600 2,900 2,540 2,640 - 9,13 •24,19 1 • 7,3 1 +16,04 1 •17,90 1 -37,70 1 -12,25 1 +12,5 • 1 +15,03 1 1 • 7,57 1 1 • 2,41 « t +10,35 1 2,720 2,560 2,520 2,600 2,205 2,5£iO ?,540 2,600 2,540 2,720 • a « • 7.98 | 3,55 • 3,61 1 2,460 1 6,66 5,5f5,26 5,46 59,7 44,6 62,0 18,0 85,0 2,45 2,17 4,82 2,45 4,5 O,18 +24,49 +2O,7 +14,21 + 21 +17,13 + 15,2 3,81 + 17,5 3O 2,720 •10,12 • 2,18 -11,70 •12,01 « 0,69 1 ObeervTtic 5,1 2,540 4,8 5,26 5,98 bouché Exploité Exploité " négatif Exploité -63-CARACTERISTIOUES DES NAPPES PROFONDES DES FEUILLES DE MEDENINE N°28 ZARZIS N°29. 3.1-Nappe de Zeuss-Koutine N° d'Or NOM DU FORAGE N° IRH CAPTAGE Q=l/s à la création Débit PROF.TOTAL Profondeur Nature Pompe Artésien Spécif (m) N/P T/N RS OBSERVATIONS 1 Hassi Abdelmalek 13019 243 2OO -243 Calcaire 55 2,75 -12,38 2,7 Exploité 2 Oum Zessar 1O883 233 125 -153 Calcaire 2O 0,84 -21 3,2 Fermé 3 Routine II 7193 219 55 -1O2 Calcaire 28,5 1,9 -37 1,04 Exploité 4 Zeuss 7241 25O 65 -148 Calcaire 75 1,78 +3,11 2,24 Exploité 5 Oued Moussa 16694 3OO 268 -290 Calcaire 55 9,16 -5O,35 5 Fermé 6 Zeuss 5 13978 318 135 -318 Calcaire 57 -24 Exploité 7 Oued Zigzaou 13986 45O 33O -45O Calcaire 2O - -39,36 4,661 8 Béni Zeltane 2 16754 714 46O -485 Calcaire 2O - -150,8 3,160 127 -250 Calcaire 73,5 - -59,5 9 I Ksar Charif 2 167O8 250 19 2,08 1,4 Exploité -7- 3.1 NOM DU FORAGE NAPPE DU MIO-PLIOCENE DE LA ZONE COTIERE DE MEDENINE IRII PROF.TOTAL (m) CAPTAGR rofondeur Nature Ilanchir Snam Ouad Es Sader Oued Labba Ain Chichma II El Fedje II 8974 8908 7308 18701 7317t. 21O 60 173 3OO 250 37-62 16,5-49 45-76 200-2 35 17O-213 Club Méditerranéen Dar Jerba H«»»i Djerbi II 41 Sanghou Sldi SaSd Hmadi Lahchem Hnadi Labghil II Hmadi V 4> Chegg El Bell A'' Garaat El Akriche Oued Fessi 4> El Akroutla Henchir Loussif Ain Srab Cheqqat Bou Kria 6635 17617 8904 6656 13552 8739 7187 16725 19126 8432 7673 7407 6475 18808 6524 402 357 224 356 42,7 74 74 250 71 309-351 Sable Sable 280-350 Sable 2SO-3OO 175,5-223,1 Sable Sable 203- 232 Sable 154 -243 Sable 176 -22-1 Sable 19O -250 able-Ga 450 -535 Sable 38 -57,4 Sable 17,5-37 Sable 67-73 Sable 59-70 203,6-268, Sable 46 - 52 Sable 303 224 276 750 Sable Sable Sable Sable Sable Q-l/a 4 la création D«blt l'ompc Artésien Spécif 4 1,5 4,4 1,2 II 87 33 87 70 40 66 45,0 5O 7,25 Henchir Snam Ouad Es Sader Ouad Labba Ain Chichma II El Fedje II 8974 8908 7308 18701 7317k 210 60 173 300 250 37-62 16,5-49 45-76 200-235 170-213 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 Club Méditerranéen Dar Jerba Hassi Djerbi II Sanghou Sidi Saâd Hmadi Lahchem Hmadi Labghil II Hmadi V Chegg El Bell Garaat El Akriche Ouad Fessi El Akroutia Henchir Loussif Ain Srab Cheggat Bou Kria 6635 17617 8904 6656 13552 8739 7187 16725 19126 8432 7673 7407 6475 18808 6524 402 357 224 356 309-351 Sable 280-350 Sable 250-300 Sable 175,5-223,< Sable 203- 232 Sable 66 154 -243 Sable 17B -224 Sable 190 -250 Sable 450 -535 able-Ga ets 38 -57,4 Sable 17,5-37 Sable 67-73 Sable 59-70 Sable 203,6-268, Sable 55 46 - 52 Sable 303 224 276 750 42,7 74 74 250 71 O,5 O,O4 0,77 7,6 1,8 6 7,49 O,5 55 24 25 26 27 Sable Sable Sable Sable Sable O,4 4 1.5 4,4 1,2 O,4 11 87 33 87 70 40 45,0 50 7,25 0,5 0,04 0,77 7,6 1,8 6 7,49 0,5 H/P T/N PS OBSERVATIONS in -26 -17 -22,5 +4,6 + 15, U 3,4" 3,0 3,65 5,5 5,5 +22,8 + 18,5 + J2,6 + 9,29 + 14,2 5,4 10,7 7,6 + 14,S5 - 7,0 -4,OO -3,lO -7,00 + 7,4 -8,OO 7,2 7,4 5,5 5,8 6 5,9 5,3 5,9 17,4 13,5 17,7 9 32,9 6 7,4 -26 -17 -22,5| +4,6 + 15,H 3,4 3,8 3,65 5,5 5,5 +22,8 18,5 12,6 + 9,29 + 14,2 5,4 1O,7 7,6 + 14 ?5 - 7,0 -4,OO -3,10 -7,OO +7,4 -8,OO 7,2 7,4 5,5 5,8 6 5,9 5,3 5,9 17,4 13,5 17,7 9 32,9 6 7,4 Exploité Reconnaissance Exploité Abandonné Equipé de motopompe Exploité Exploité Abandonné Abandonné Fermé Exploité Exploité Fermé Reconnaissance Reconnaissance Reconnaissance neconnaissance Reconnaissance Exploité par 0! Reconnaissance Exploité Reconnaissance Exploité Abandonné Equipé de moto pompe Exploité Exploité Abandonné Abandonné Fermé Exploité Exploité Fermé Reconnaissance Reconnaissance Reconnaissance Reconnaissance Reconnaissance Exploité par o: Reconnaissance -8- 3.2- N° NOM DU FORAGE NAPPE DE L'ALBO-CENOMANIEN DU DAHAR N # IRH/5 d'Od 10 11 12 13 Od. Moggor Bir Zoui El Bnia I El Bnia II 19147 8584 8928 16736 Q-l/s A la création Débit CAPTAGE PROF.TOTAL Pompe Artésien Spéclf Profondeur Nature (m) 2OO 2O0 250 219 85-1O8 85-108 92-122 9O-17O Calcain Calcaire Calcaire Calcaire 3,5O 3,OO 5,OO 12,00 O,12 0,17 0,19 0,30 N/P T/N RS OBSERVATIONS g/i -57 -51 -9O -6O 4,5 O,8 2,62 2,86 Formé Exploité Exploité Exploité NAPP: : DES CALCA :RES TURC NIEN ET i ENONIEN DE! MATMAT1 S 14 15 16 Matmata II Zmarten Rouss El Koudia 19264 19417 297 290 400 219-24O 176-195 70-259 Calcaire Calcaire Calczire 4,2 6,5 3 230,6 2,84 179,23 1,36 4 171 Exploité Exploité Reconnaissance NAPP : DES GRES )U TRIAS DE MEDEN: NE 17 18 19 20 21 22 Harboub II Oued Ourjijen El Megarine Kirchaou Oued El Gordab Oued El Guemmaria 7OO5 19541 19241 3553 7058 1671O 328 300 2OO 148 77,30 212 7O-129 109-196 108-150 44-143 54-68 4O-212 Grès 7,58 Grès 23 Grès 33 3 Grès 3 Calcaire • 5 Grès O,3 0,96 O,9 -4O,35 -75, i: -38 +2 -45 ^ O -26 1,6 2,60 O,9O 2,34 Exploité Fermé Fermé Reconnaissance Reconnaissance Reconnaissance « •