Travaux en groupes 1 – 6 : Nos mocassins sont
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Travaux en groupes 1 – 6 : Nos mocassins sont
Activité 2, Nos mocassins sont issus de la terre – Travail de groupe l La préparation des peaux Tout d’abord, on doit chasser et tuer un orignal (la chose la plus importante). On peut alors le dépecer. On doit faire très attention à ne pas percer des trous dans la peau, moins la peau est trouée, mieux c’est... (Poldine Carlo. Nulato: An Indian Life on the Yukon. 1978:50) TÂCHES DES GROUPES : Aller à la section Des matériaux issus de la terre dans l’exposition Traditions et innovations : Les chaussures des Athapascans du Nord. Établir la liste des grands mammifères que les Athapascans utilisent pour fabriquer des vêtements. Les hommes étaient les chasseurs. Les femmes préparaient les peaux. Cliquer sur chacun des outils utilisés pour nettoyer la peau, éliminer les poils et assouplir. Décrire leur utilité. Étudier la photo « Femme grattant une peau d’orignal à Ndilo » dans la section La préparation et le tannage des peaux. En outre, aller à la section Les premiers pas de jeune femme : L’apprentissage de la couture et observer la photo de Louise James grattant une peau d’orignal. Lire la citation qui la précède. Résumer les connaissances acquises sur la préparation des peaux. Se préparer à présenter les informations recueillies à la classe. Si possible, imprimer ou montrer au projecteur les images pour mieux illustrer la présentation. Activité 2, Nos mocassins sont issus de la terre – Travail de groupe 2 Le tannage des peaux « ...en ce temps-là, il y a bien longtemps, on ne disposait pas de vêtements fabriqués dans des usines. On devait tanner des peaux pour les fabriquer. » (Rachel Robert, Fort McPherson, Territoires du Nord-Ouest, 1993) L’étape suivante consiste à ouvrir la tête de l’animal pour en ôter la cervelle que l’on place dans un contenant hermétique, et que l’on laisse reposer dans un endroit chaud. On la laisse pourrir. Elle prendra une couleur verte en près de deux semaines. L’acide qu’elle produit est essentiel au tannage... On apporte la peau à la maison et on commence à la nettoyer. (Poldine Carlo. Nulato: An Indian Life on the Yukon. 1978:50) TÂCHES DES GROUPES : Aller à la section Des matériaux issus de la terre de l’exposition. Établir la liste des grands mammifères que les Athapascans utilisent pour fabriquer des vêtements. Les hommes étaient les chasseurs. Les femmes préparaient les peaux. Le tannage consistait à enduire la peau d’une solution afin de l’assouplir et de la préserver (l’empêcher de se décomposer). Lire le texte se rapportant au tannage, ainsi que les citations qui le précèdent. Résumer ce qui a été appris au sujet du tannage. Se préparer à présenter les informations recueillies à la classe. Si possible, imprimer ou montrer au projecteur les images pour mieux illustrer la présentation. Activité 2, Nos mocassins sont issus de la terre – Travail de groupe 3 Le fumage des peaux « Ma mère tannait des peaux d’orignal et de caribou, puis les fumait, avant de les coudre... » (Louisa Bella Ross, Fort McPherson, Territoires du Nord-Ouest, 1991) TÂCHES DES GROUPES : Aller à la section Des matériaux issus de la terre de l’exposition. Lire le texte et étudier la série de photographies du fumage d’une peau. Le fumage accroît l’étanchéité. Il change aussi la couleur de la peau – plus la peau est laissée au-dessus du feu, plus elle prend une teinte foncée. Résumer ce qui a été appris au sujet du fumage. Se préparer à présenter les informations recueillies à la classe. Si possible, imprimer ou montrer au projecteur les images pour mieux illustrer la présentation. Activié 2, Nos mocassins sont issus de la terre – Travail de groupe 4 La décoration « Quand une fillette... devient une jeune femme. Elle quitte la tente collective pour emménager dans sa propre tente, près d’un demi-mille à l’écart de tous. C’est alors qu’elle doit suivre une formation intensive... Elle doit apprendre à coudre – à maîtriser les techniques de la broderie, de la couture des piquants de porc-épic et du perlage... le premier ouvrage de couture est confié à une jeune femme habile de ses mains. Cette formation est déterminante pour la vie adulte... L’apprentissage était oral, ni lecture ni écriture, mais je me souviens encore aujourd’hui de tout ce qui m’a été dit lorsque moi aussi j’ai dû traverser cette période, lorsque j’ai fait mes premiers pas de jeune femme. » (Mary Wilson, Fort Good Hope) « J’ai commencé à coudre les piquants de porc-épic lorsque j’avais 13 ans, une fois devenue femme... » (Elizabeth Horesay, Fort Simpson) TÂCHES DES GROUPES : Aller à la section Les premiers pas de jeune femme de l’exposition. Se rendre à la section intitulée Le décor en piquants de porc-épic. Avant le contact avec les Européens, comment le vêtement athapascan traditionnel était-il décoré? Lire le texte et étudier les photos, dont celle portant la légende « Travail en cours d’exécution ». Lire les citations qui les précèdent. Résumer ce qui a été appris au sujet du décor en piquants de porc-épic. Se préparer à présenter les informations recueillies à la classe. Si possible, imprimer ou montrer au projecteur les images pour mieux illustrer la présentation. Activité 2, Nos mocassins sont issus de la terre – Travail de groupe 5 La fabrication du fil « ...Ma mère fabriquait tout. Quand un orignal était tué, elle en prélevait le tendon et le suspendait pour sécher. Une fois séché, elle le séparait en fils. C’est comme ça qu’elle préparait le tendon… Le tendon est généralement dur à l’avant et plus souple à l’arrière. On tord la partie dure pour obtenir une extrémité pointue. Ainsi, quand on perce un trou dans la peau à l’aide d’une alêne, on insère cette extrémité au travers de la peau pour la coudre. » (Sarah Hardisty, Jean Marie River, Territoires du Nord-Ouest, 1994) TÂCHES DES GROUPES : Aller à la section intitulée Les matériaux traditionnels pour la couture et la décoration. Lire le texte, examiner les photos de tendon et observer celle portant la légende « Mme Loutit séparant du tendon de caribou pour faire du fil ». Le tendon est très solide. Il gonfle lorsque mouillé, ce qui permettait de combler les perforations effectuées lors de la couture, et rendait donc les mocassins plus imperméables. Lire la citation au-dessus de la photo. Résumer ce qui a été appris au sujet du travail du tendon. Se préparer à présenter les informations recueillies à la classe. Si possible, imprimer ou montrer au projecteur les images pour mieux illustrer la présentation. Activité 2, Nos mocassins sont issus de la terre – Travail de groupe 6 La couture « Je me souviens de ma grand-mère — quand elle m’a appris à coudre, elle disait toujours : « Quand tu couds, tu dois faire de ton mieux, même si tu penses que la couture ne sera pas visible. Si tu couds quelque chose pour quelqu’un d’un autre village, les gens, là-bas, vont inspecter l’envers de ton ouvrage afin d’en examiner les coutures et de voir si le travail a été bien fait. » (Eliza Jones, koykon de Nelson, The Athabaskans, Richard K. Nelson 1983:21) « Les fillettes doivent apprendre à coudre les mocassins et d’autres articles. Elles doivent s’asseoir et coudre et bien penser à ce qu’elles doivent faire, parce qu’un jour, elles auront besoin de savoir le faire. Il n’y aura pas de machines qui pourront leur dire comment découper les peaux. Quand j’ai commencé à apprendre, j’avais huit ans et cela m’a pris une semaine pour me confectionner une paire de mocassins. » (Cruikshank, Julie. Athapaskan women: Lives and Legends. 1979:11) TÂCHES DES GROUPES : Aller à la section Les matériaux traditionnels pour la couture et la décoration de l’exposition. Lire le texte et étudier les photographies Fabrication de mocassins (peuple carrier). Lire les citations qui précèdent. Résumer ce qui a été appris sur la couture. Se préparer à présenter les informations recueillies à la classe. Si possible, imprimer ou montrer au projecteur les images pour mieux illustrer la présentation. Ne pas oublier d’inclure des photos de mocassins finis! Activité 2, Nos mocassins sont issus de la terre – Travaux de groupes 1-6 - Réponses Les points principaux à couvrir sont les suivants : La préparation des peaux • Les animaux utilisés sont le caribou, l’orignal, le lièvre d’Amérique, le rat musqué, le castor, la martre, la loutre, le mouton et la chèvre des montagnes et le boeuf musqué • Orignal chassé et tué – hommes • Orignal dépecé, en prenant soin de ne pas trop trouer la peau avec les outils hommes • Peau étirée, épilée, nettoyée, séchée, grattée – femmes • Outils – écharnoir, grattoir, racloir Le tannage des peaux • Les animaux utilisés dans la fabrication des vêtements sont le caribou, l’orignal, le lièvre d’Amérique, le rat musqué, le castor, la martre, la loutre, le mouton et la chèvre des montagnes et le boeuf musqué • Le tannage consiste à enduire la peau d’une solution afin de l’assouplir et de la préserver (d’empêcher sa décomposition) • La cervelle est prélevée de l’animal et laissée à pourrir • L’acide qui est produit est essentiel au tannage Le fumage des peaux • La peau est cousue en forme de sac et suspendue au-dessus d’un feu de bois pourri et de pommes de pin séchées • Le fumage contribue à l’étanchéité de la peau • Le fumage teinte la peau – plus la peau est fumée, plus sa couleur est foncée La décoration • Le vêtement traditionnel était décoré au moyen d’autres produits issus de la terre – poil animal, rémiges ou piquants de porc-épic, graines et plumes • Les femmes amassaient, triaient puis teignaient les piquants • Les rémiges et les piquants étaient souvent cousus à même la surface du vêtement • Lorsque les jeunes filles devenaient femmes, elles apprenaient les techniques de couture et de décoration La fabrication du fil • Le fil de tendon est tiré du tendon dorsal de grands animaux • Le tendon était nettoyé, séché et séparé en fines lanières pour servir de fil à coudre • Pour coudre, il fallait le mouiller et le tordre • Un trou était percé dans deux empiècements de peau avec une alêne • L’extrémité dure du tendon était passée dans les trous La couture • Une grande peau d’orignal pouvait servir à fabriquer 28 paires de mocassins • Les empiècements étaient découpés directement à vue d’oeil, ou en se servant d’une vieille paire de mocassins comme de modèle • Les mocassins sont cousus sur l’envers, puis retournés à l’endroit • Les fillettes étaient encouragées à faire preuve de méticulosité et à exécuter un ouvrage de qualité