Définition ALBUMS

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Définition ALBUMS
Définition ALBUMS
Médium à part, difficile à classer, il a une expression propre et ses composants :
Destination lecteurs ou non lecteurs !
Diversité des contenus : contes traditionnels, poésie, art, documentaire, fantastique…
Rapport texte - image : une combinaison, une interdépendance d’où émerge le sens de
l’histoire. L’un agit sur l’autre, sachant qu’il y aura rarement une lecture simultanée des deux
et que le lecteur perçoit l’un avant l’autre. Le 2nd sera l’expression seconde et va confirmer,
contredire ou amplifier le propos. L’image peut avoir sa propre histoire ou à l’inverse être
redondante. L’un peut être beaucoup moins puissant que l’autre et dans ce cas appauvrir
l’album. Toute combinaison est possible.
Organisation lié au support / objet livre : la matérialité de l’album, son format, son
papier…apportent aussi du sens. Un grand format participe à l’expression théâtrale, un petit
à celle intimiste. Une forme d’album peut épouser un élément inhérent à l’histoire. Le choix
de l’album cartonné peut accompagner un projet artistique et être défendu par un créateur
pour d’autres raisons que celles défendues par un éditeur qui le réserve aux petits.…
Mise en page : contrairement aux BD conventionnelles ou aux romans par ex, l’organisation
des messages dans un album, ne respecte pas obligatoirement le cloisonnement par page. La
pliure peut être niée et la double page investie. Avant d’ouvrir un album, on ne peut jamais
présager de ce que l’on va y trouver. C’est le jeu de tous les possibles ! Pas de codes, pas de
mise en pages régulière. Les créateurs puisent dans des registres très différents, empruntent
à l’affiche, aux jeux vidéos, à la BD…
Messages para textuels : La couverture et les pages de garde ont une fonction matérielle et
comporte des messages propres à eux. Le para textuel étend le récit, peut amener jusqu’à
une narration secondaire.
Ils relèvent souvent du créateur et non des éditeurs ou maquettistes
Techniques variées : peintures, aquarelles, photos, gravures, noir et blanc, couleurs, images
de synthèse…Tout est présent et rend compte des qualités graphiques offertes aux enfants
et participant à l’éducation de l’œil.
L’exceptionnelle liberté formelle dont jouit l’album empêche de refermer tout à fait la question de
sa définition. Les créateurs interrogent sans cesse le support pour le croiser avec le propos narratif.
Le T, l’I, le formet, la matérialité, participent à donner du sens dans une sorte d’efficacité maximale
en empruntant en + à d’autres médias /arts (théâtre, ciné, numérique…)
Exemples Albums:
Rapport texte-image
-« La chasse à l’ours » d’Helen Oxenbury
-« L’Afrique de Zigomar » de Philippe
Corentin
-« Loup noir » de Guillaume Guillopé
-« Il y a quelque chose qui cloche » de
Guy Billout
-« Maman m’a dit que son amie Yvette
est vraiment chouette » d’Alain Le Saux
-« Max et les maximonstres » de Maurice
Sendak
-« Les trois ours » de Jan Brett
Organisation lié au support / objet livre
Formats :
-Grands imagiers d’Anne Jolivet
-« Plouf » et « L’ogre, le loup et le
gâteau » de Philippe Corentin
-« Le livre en pente » de Peter Newell
- « Ce livre là » de Malika Doray
-« Le loup et la mésange »de Martine
Bourre
Papiers :
-« Dans le brouillard à Milan » de Bruno
Munari
-« Lundi » d’Anne Herbault
-« Les trois cochons » de David Wiesner
- « Bouh ! » de François Soutif
-« Un livre » d’ Hervé Tullet
Mise en page
Messages para textuels
-Codes barres des albums de Claude
Ponti
…..

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