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Examen des perspectives d'investissements belges
09.0 5.2 006 | 15 h18
Rencontre à la CCIS entre les opérateurs économiques et l'ambassadeur de Belgique
A l'issue d'une visite effectuée récemment à Safi, l'ambassadeur du Royaume de Belgique à Rabat, Patrick Vercauteren
Deubbel, a rencontré, lors d'une réunion au siège de la CCIS, les opérateurs économiques de la ville de Safi avec lesquels il a
examiné les perspectives de développement des investissements dans la région.
Après l'allocution de bienvenue prononcée brièvement par le président de la CCIS, l'ambassadeur belge a pris la parole pour
souligner, de prime abord, que son déplacement à Safi s'inscrit dans le cadre de la politique visant l'expansion commerciale
entre les deux Royaumes avant d'affirmer son désir d'approfondir les possibilités de coopération dans divers domaines entre
la Belgique et le Maroc.
L'évolution des relations commerciales entre les deux Royaumes est satisfaisante, selon le diplomate qui estime qu'en raison
de la complémentarité existant aux niveaux de l'économie des deux pays et de leur culture, le pouvoir d'échange pourrait être
encore amplifié dans plusieurs domaines.
Pour aider le Maroc, la Belgique a identifié quelques secteurs d'activités dans lesquels «nous possédons, dira M. Vercauteren,
une expertise toute particulière.
.
L'objectif pour nous est de s'inscrire dans la dynamique créée par Sa Majesté le Roi à travers le lancement du plan
Emergence, le plan Azur, ainsi que l'INDH». Parmi les secteurs identifiés, l'ambassadeur devait citer en particulier le secteur
des T.P, rappelant au passage que les Belges sont actifs avec des sociétés de génie civil dans la construction du port de
Tanger-Med, dans le développement de la vallée du Bouregreg, ainsi que dans le cadre du plan Azur à Casablanca et dans le
développement touristique des villes d'Essaouira et de Larache. La pêche maritime, l'agriculture, l'énergie, le textile et
d'autres secteurs évoqués.
Dans son intervention, l'ambassadeur belge évoqua plusieurs autres secteurs citant, en premier lieu, la pêche maritime qui,
compte tenu des expériences acquises par la Belgique dans le domaine, peut bénéficier des conditions favorables susceptibles
de contribuer à son expansion et ce, à travers notamment la modernisation de la flotte côtière, la mise à niveau des
équipements portuaires et le développement des structures de commercialisation.
Cependant, les expériences des deux pays peuvent être aussi partagées dans le secteur de l'agroalimentaire. Les opportunités
dans ce domaine sont, selon M. Vercauteren Deubbel, très variées et couvrent tout à la fois la transformation alimentaire, la
pisciculture, l'agriculture biologique, les secteurs de médicaments fabriqués à base de plantes (plantes sauvages ou
d'herboristerie).
La Belgique est un pays qui ne produit certes pas du pétrole, mais comme le Maroc, il possède à la fois de l'expérience, des
hommes et un savoir-faire en matière surtout de développement d'énergies alternatives dont les énergies éoliennes et
solaires.
Abordant le textile, l'ambassadeur affirma que son pays, qui possède de grandes expériences dans ce secteur, travaille
beaucoup avec le Maroc selon la nouvelle formule exigée par les circuits commerciaux. Il estime qu'il n'est plus dans l'intérêt
du pays de continuer à développer ce secteur en tablant sur la production de textile de masse, eu égard à la mainmise sur
cette industrie par la Chine où le coût de la main-d'œuvre est 4 fois moins élevé que celui du Maroc et 10 fois moins élevé que
le coût de la main-d'œuvre belge.
Le secteur minier semble intéresser la Belgique, preuve en est la mission d'hommes d'affaires belges attendue incessamment
dans la région et, entre autres, à l'OCP pour examiner les possibilités de développement et de coopération dans ce domaine,
ainsi que dans celui de la sous-traitance et dans le développement des industries annexes des phosphates. Dans l'ensemble,
les échanges commerciaux entre les deux pays évoluent relativement bien, étant donné que les chiffres de la balance
commerciale entre la Belgique et le Maroc gravitent autour d'un montant d'environ 380 millions d'euros tant à l'importation
qu'à l'exportation.
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La balance entre les deux pays est relativement équilibrée.
Telles étaient les quelques indications présentées par l'ambassadeur et qui ne sont, bien sûr, que des éléments qui
permettent de souligner combien la Belgique reste attentive au développement des relations entre les deux pays, relations
qualifiées par M. Vercauteren comme étant très amicales et très fructueuses.
Enfin, et avant de céder la place au débat, un exposé sommaire et ciblé fut présenté par Mohamed Azouaou, directeur de la
CCIS, au cours duquel il a retracé les potentialités à saisir et les opportunités à exploiter à Safi et dans sa région.
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