Collaboration TEG-ESG 2000-2003 (MBA et programmes en tourisme)

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Collaboration TEG-ESG 2000-2003 (MBA et programmes en tourisme)
Collaboration TEG-ESG 2000-2003
Pour le MBA, comme Hubert l’a mentionné, le dossier a été initié par TEG sous sa gouverne
avec l’Université d’Ottawa. En juin 2000, à mon arrivée à l’UER, le projet de développement de
MBA avec l’Université d’Ottawa était donc en cours. Un travail a même été fait pour une
demande d’avis d’opportunité au ministère de l’Éducation, à l’été 2000, en collaboration avec des
professeurs de TEG. Comme l’a souligné Hubert, un changement de doyen à la Faculté
d’administration de l’Université d’Ottawa a mis fin à ce projet.
À l’automne 2000, des approches ont été faites auprès de l’UQAM, des contacts ont été établis
avec le professeur Léon Serruya, responsable du MBA. Suite à la proposition du professeur
Serruya, les échanges se sont poursuivis avec Albert Lejeune, directeur du département de
management et technologie. L’idée étant de développer un MBA plus ciblé. En février 2001, un
projet pour le développement conjoint d’un MBA spécialisé en Affaires électroniques a été
proposé par la Télé-université. Des rencontres et échanges avec des professeurs de l’UQAM se
sont poursuivis à l’hiver et au printemps 2001, afin de leur faire connaître la Télé-université et la
formation à distance.
Malgré nos efforts, les résultats de ces rencontres et échanges n’ont pas été concluants. Le
département a préféré alors poursuivre seul l’option de développement d’un programme en
gestion de l’entreprise électronique en s’appuyant sur ses propres ressources.
La décision d’accorder à la Télé-université l’extension du programme MBA pour cadres est le
résultat d’échanges entre les recteurs des deux établissements, Anne Marrec et Roch Denis. Je ne
me souviens pas avoir été consultée là-dessus. Le 13 février 2002, le professeur Serruya faisait
parvenir une lettre à son recteur, Roch Denis, confirmant l’accord d’autorisation d’extension du
MBA. Le dossier d’extension du MBA a été adopté au CUER le 27 mars 2002. La lettre d’entente
entre les deux établissements a été signée le 8 mai 2002.
Pour votre information, l’extension du programme signifie que l’on doit développer ce
programme selon la structure et les contenus existants. C’est l’université d’attache qui décide des
contenus. Par la suite, des professeurs de TEG ont alors été désignés par l’UER pour prendre en
charge le dossier et des échanges ont de nouveau repris avec l’UQAM. D’un côté comme de
l’autre, l’intérêt n’était pas au rendez-vous.
Dans le cadre de ce programme, les échanges ont toujours été difficiles, au point de départ
l’initiative n’est pas venue de nos collègues et la décision d’extension a été imposée par les
recteurs! Pour ma part, j’ai terminé mon mandat le 31 mai 2003.
En parallèle, en mai 2002, le professeur Louis Jolin, directeur du département en études urbaines
et en tourisme de l’UQAM, est entré en contact avec moi pour demander la collaboration de la
Téluq pour le développement de cours à distance en gestion du tourisme. Dans la foulée des
discussions dans le cadre du comité académique, en collaboration avec le directeur des études,
Raymond Duchesne, nous avons tenu une série de réunions avec les professeurs Louis Jolin et
François Bédard, ainsi que Susanne Lapointe, professionnelle technologique afin d’explorer cette
possibilité de collaboration.
Ces échanges ont abouti au développement d’un programme court conjoint TÉLUQ-UQAM en
gestion du tourisme. Le dossier de programme a été adopté au CUER du 12 novembre 2002. Ce
programme de 15 crédits intègre le cours d’introduction à la gestion de la Télé-Université (ADM
1002). La conception des cours a été faite en étroite collaboration avec les professionnels de la
Télé-université.
Dans ce cas, la collaboration entre les deux institutions, entre les professeurs, entre le personnel
professionnel, entre les professeurs et le personnel professionnel a été très bénéfique. D’une part,
cela a permis de faire connaître la façon de faire de la Télé-université en matière de formation à
distance (différentes étapes d’élaboration d’un cours, de la conception à la diffusion). D’autre
part, les professeurs participants à ce programme étaient vraiment enthousiastes de voir leur
programme diffuser à distance. Par la suite, le programme court est devenu un certificat et Alain
Dupuis a accepté de jouer le rôle stratégique et indispensable d’intermédiaire auprès de nos
collègues de l’UQAM.
Deux exemples, deux contextes fort différents. Dans un cas, l’initiative, voire la demande est
venue de l’UQAM, les échanges entre professeurs ont donné des résultats, les professeurs de
l’UQAM ont eu accès à des ressources, il y a eu du côté de la Téluq, un professeur qui a mis du
temps et de l’énergie pour supporter nos collègues de l’UQAM. De l’autre côté, une volonté de la
part de TEG pour développer le MBA mais un non-intérêt de la part de nos collègues, voire une
résistance face à l’idée de voir leur MBA diffusé à distance; une décision de développement
imposée par les rectorats. Malgré les tentatives pour trouver un terrain d’entente en adaptant le
MBA, avec le recul, je pense que ce n’était pas le bon choix à ce moment-là.
Voilà, deux cas, deux contextes différents et deux résultats différents.
FG
9 novembre 2009