VESTA - Haras Ange Blanc

Transcription

VESTA - Haras Ange Blanc
VESTA (l’astéroïde)
Vesta, également désigné par (4) Vesta,
Vesta est un astéroïde de la ceinture d'astéroïdes.
d'astéroïdes Il fut découvert le
29 mars 1807 par Heinrich Olbers,, le quatrième astéroïde à l'avoir été, et porte le nom de la déesse romaine
Vesta.
Avec un diamètre moyen d'environ 530 km, Vesta est le deuxième plus gros astéroïde de la ceinture (après
Cérès) et contribue pour 9 % de la masse totale de celle-ci.
celle ci. Vesta a perdu environ 1 % de sa masse lors du
choc avec un autre astéroïde, il y a moins d'un milliard d'années ; plusieurs
lusieurs des fragments résultants ont
frappé la Terre sous forme de météorites,
météorites, une source importante pour la composition de l'astéroïde
l'astéroïd 7. Vesta
est également l'astéroïde le plus brillant, suffisamment pour être discernable à l'œil nu à certains moments.
Vesta est nommé d'après la déesse romaine Vesta,, protectrice des foyers, et aurait été suggéré à Olbers par
Gauss.
La désignation des astéroïdes implique de donner aux corps dont l'orbite est connue avec certitude un
numéro définitif. À Vesta, en tant que quatrième membre découvert de la ceinture d'astéroïdes, fut
rétrospectivement attribué le numéro 48. Sa désignation scientifique officielle complète est donc (4) Vesta9,
ou éventuellement 4 Vesta.
Les premiers astéroïdes découverts possèdent un symbole astronomique et celui de Vesta est
Vesta et Cérès comparés à la Lune
Et
aussi
ou
.
VESTA (La Déesse)
Vesta (rom. / Hestia (Gr.) est la déesse du foyer. Elle est le symbole de la fidélité.
Il importe, de ne pas confondre l'antique Vesta (c'est-à-dire Titéia ou la Terre), femme d'Uranus, avec la
vierge Vesta, déesse du feu (ou le feu même), car les Grecs la nommaient Hestia, mot qui désigne "foyer de
la maison". Cependant, chez les poètes, bien souvent ces deux divinités paraissent être confondues.
Culte
Les vestales sont des femmes vierges qui pratiquent le culte de la déesse Vesta.
Origine
Vesta, déesse du feu et du foyer, avait un culte qui, en Asie et en Grèce, remontait à la plus haute antiquité.
Elle était honorée à Troie, longtemps avant la ruine de cette ville, et ce fut Énée qui, croit-on, apporta en
Italie son culte et son symbole : il l'avait parmi ses dieux pénates.
Rituel
Les Grecs commençaient et finissaient tous leurs sacrifices en honorant Hestia (Vesta), et l'invoquaient la
première, avant tous les autres dieux. Il y avait à Corinthe un temple de Hestia, mais sans aucune statue ; on
voyait seulement au milieu de ce temple un autel pour les sacrifices qui se faisaient à la déesse. Elle avait
aussi des autels dans plusieurs temples consacrés à d'autres dieux, comme à Delphes, à Athènes, à Ténédos,
à Argos, à Milet, à Éphèse, etc.
Son culte consistait principalement à entretenir le feu qui lui était consacré et à prendre garde qu'il ne
s'éteignît.
À Rome, Numa Pompilius fit bâtir à Vesta un temple de forme ronde, à l'image de la Terre ronde. C'est au
milieu de ce temple que l'on entretenait le feu sacré avec d'autant plus de vigilance qu'il était regardé reflet
du feu central de la Terre. Si ce feu venait à s'éteindre, on ne devait le rallumer qu'aux rayons du soleil, au
moyen d'une sorte de miroir. Même sans que le feu s'éteignît, il était renouvelé tous les ans, le premier jour
de mars.
Représentation
À Rome, ainsi que chez les Grecs, Vesta, la vierge, n'avait d'autre image ou d'autre symbole que le feu sacré.
Une des manières de la représenter était en habit de matrone, vêtue de la stola, tenant de la main droite un
flambeau ou une lampe, ou une patère, vase à deux anses, appelé capeduncula, quelquefois aussi un
Palladium ou une petite Victoire. Parfois, au lieu de la patère, elle tient une haste, javelot sans fer, ou une
corne d'abondance. Sur les médailles et les monuments, les titres qu'on lui donne sont Vesta la sainte,
l'éternelle, l'heureuse, l'ancienne, Vesta la mère, etc.
Religion
Chez les Romains, le feu sacré de Vesta était gardé et entretenu par de jeunes vierges, les Vestales. Ces
jeunes filles étaient choisies dans les plus grandes familles de Rome, à l'âge de six à dix ans. Elles restaient
au service de la déesse pendant une durée de vingt à trente ans. Elles rentraient ensuite au sein de la société
romaine, avec la permission de se marier. Mais, durant leur sacerdoce, les Vestales qui laissaient le feu
s'éteindre étaient sévèrement et même cruellement punies : celle qui violait ses vœux de virginité était mise à
mort, parfois emmurée (On l'enfermait dans un tombeau, puis on construisait un mur sur elle).
En compensation de toutes ces rigueurs, les Vestales étaient l'objet d'un respect universel : comme les hauts
dignitaires, elles étaient précédées d'un licteur, ne dépendaient que du pontifex maximus ; elles étaient
appelées souvent pour apaiser les dissensions dans les familles : on leur confiait les secrets des particuliers et
quelquefois ceux de l'État. C'est entre leurs mains qu'étaient déposés les testaments.
Elles avaient la tête ceinte de bandelettes de laine blanche, qui leur retombaient gracieusement sur les
épaules et de chaque côté de la poitrine. Leurs vêtements étaient d'une grande simplicité, mais non
dépourvus d'élégance. Par dessus une robe blanche elles portaient une sorte de rochet de la même couleur.
Leur manteau, qui était de pourpre, leur cachait une épaule et laissait l'autre demi-nue. Primitivement elles
se coupaient les cheveux, mais plus tard elles portèrent toute leur chevelure. Quand le luxe se fut répandu
dans Rome, on les vit se promener en somptueuse litière, même dans un char magnifique, avec une
nombreuse suite de femmes et d'esclaves.
Pouvoir
C'est la déesse protectrice du foyer domestique, des familles, des villes, des colonies et de la sérénité
religieuse.
Liens de parenté
Vesta est la fille aînée de Saturne et Cybèle. Elle est la sœur de Jupiter, Neptune, Pluton, Junon et Cérès.

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