Voie Sacrée tout feu tout flamme
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Voie Sacrée tout feu tout flamme
HISTOIRE Voie Sacrée tout feu tout flamme Le partage de la flamme connaît, contre toute attente, un succès en progression constante. Ce qui réjouit le comité de la Voie Sacrée décidé à mettre les gaz. A quand une borne Maurice Michelet à l’image de la borne de la Voie Sacrée que l’on trouve chez les buralistes verdunois ? C’est qu’année après année, le président du comité de la Voie Sacrée, sans se changer en pierre, devient un jalon de ces voies dont il défend la mémoire, Voie Sacrée et Voie de la Liberté réunies. Samedi, à l’occasion de la trentième assemblée générale du comité éponyme, M. Michelet fêtait 21 années d’engagement pour le souvenir de ces routes historiques. Sillons qu’il emprunte sans relâche, emmenant avec son volontarisme l’enthousiasme des jeunes. Presque incroyable aujourd’hui. Surpris du regain d’intérêt pour la flamme du souvenir, « il semble que les générations se sentent plus concernées après la panne d’il y a quinze ans. Peut-être l’effet du 90e anniversaire de la Bataille et aussi l’hommage national à Lazarre Ponticelli ». Ce qui se vérifie, c’est l’engouement d’un public le long du parcours emprunté par la flamme ravivée à l’Arc de Triomphe et rapportée à Verdun pour le 1er novembre. « Cette année, on a eu 6.000 personnes sur le parcours contre 1.500 il y a quinze ans ». Plus nombreuses Pas besoin d’être mathématicien pour mesurer le retour d’intérêt. Si ce n’est pas encore la caravane du Tour et qu’il ne s’agit pas de transformer cette « procession » en ker- Cette année, 6.000 personnes se sont transmis la flamme tout au long du parcours. messe, « les conférences sont très demandées par les villes traversées par la flamme ». La Ferté-sous-Jouarre le 30 octobre et Revigny-sur-Ornain le 31. Cheval de Troie de la tentative d’OPA sur la Grande Guerre de la ville de Meaux à travers son musée, Maurice Michelet répond volontiers à l’invitation de Colette Jacquet, adjointe de Jean-François Copé, « pour leur dire qu’ils ont le musée mais qu’on a les sites historiques ». Et s’apprête à répéter l’opération en 2010. Ce qui est sûr, c’est que depuis 2008, la flamme est partagée au monument A la Victoire, « sans battage ni réunion ». L es communes intéressées par le symbole se font plus nombreuses à solliciter le comité. Elles étaient onze cette année et vraisem- blablement plus nombreuses d’ici à la cérémonie d’automne. Pas une raison pour le comité de prendre la grosse tête, mais plutôt le devoir de remercier ceux qui contribuent au retour du succès de la manifestation. Ainsi, Anaïs Lapel, Killian Jannot et Jimmy Parmentier ont été félicités pour leur engagement à l’occasion de l’assemblée générale du comité, pour les jeunes. Chez les moins jeunes, Philippe Felton et Guy Parmentier ont été sortis du rang pour leur mérite également. Ce sont eux « qui ont les mains dans le cambouis tout au long du transfert de la flamme ». Au propre comme au figuré. W. K.