Lecoûtdesnouvelles dépensesdeHollande
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Lecoûtdesnouvelles dépensesdeHollande
Alliance sur les océans Shutterstock Ferroviaire La libéralisation des lignes TGV prévue pour fin 2020 // P. 14 L’ESSENTIEL UNÉDIC : LA CGPME MENACE À SON TOUR DE SE RETIRER La CGPME demande à Manuel Valls de renoncer à la surtaxation des CDD dans la loi travail, sous peine de ne pas signer l’accord d’assurance-chômage. // P. 2 IOUKOS : PREMIÈRE VICTOIRE POUR L’ÉTAT RUSSE Le tribunal de La Haye vient d’annuler la sentence arbitrale qui avait condamné la Russie à verser 50 milliards de dollars aux ex-actionnaires de Ioukos. // P. 7 ENTREPRISES & MARCHÉS LA CRISE DU PC OBLIGE INTEL À SUPPRIMER DES EMPLOIS Le numéro un mondial des puces informatiques va supprimer 11 % de ses effectifs afin de limiter sa dépendance au marché du PC, qui poursuit son déclin. // P. 20 ET « CRIBLE » P. 38 AFP CMA CGM veut former avec trois armateurs asiatiques la première alliance mondiale de porte-conteneurs. // P. 17 LE QUOTIDIEN DE L'ÉCONOMIE // JEUDI 21 AVRIL 2016 // LESECHOS.FR Lecoûtdesnouvelles dépensesdeHollande l Les dernières promesses présidentielles se montent déjà à 4 milliards d’euros pour 2016. l Bercy assure que ces mesures seront financées par des économies en cours d’année. L a rapporteure du Budget à l’Assemblée, Valérie Rabault, a fait ses calculs : plan emploi, plan de soutienauxagriculteurs,mesurespourlajeunesse,etc., les annonces des dépenses nouvelles faites par le gouvernement depuis le début de l’année s’élèvent à 4 milliards d’euros pour 2016. La facture sera même plus salée l’année prochaine, puisque certaines décisions, comme la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires, montent progressivement en puissance. Bercy, qui a déjà dû faire face à des dépenses exceptionnelles dans le courant de l’année dernière (lutte contre le terrorisme, emplois aidés...) compte à nouveau financer les promesses de François Hollande par des économies sur d’autres postes budgétaires.Etceafindetenirsonobjectifd’uneréductiondudéficit à 3,3 % du PIB en 2016. // PAGE 3 Android :Bruxellesvoittroisabus dans lespratiques de Google Commerce: Parisprêt à enterrer l’accord transatlantique « CRÉDIT CONSO » : LE COÛT DE CINQ ANS DE RÉFORMES COMMERCE La France Un rapport très attendu prend le pouls du crédit à la consommation. Entroisans,lesecteuraperdu6milliards d’euros de revenus et détruit des milliers d’emplois. // P. 26 reproche aux EtatsUnis d’imposer un traité déséquilibré. BOURSE : LA CHINE À LA PORTE DE L’INDICE ÉMERGENT Jeff Chiu/AP/Sipa L’indice MSCI des Bourses émergentes va-t-il enfin s’ouvrir aux actions cotées à Shanghai ? Ce serait une révolution. // P. 27 COTON : PÉKIN LIQUIDE SES GIGANTESQUES STOCKS JF Hamard CARNET // P. 31 Spécial made in France Les Echos entrepreneurs // NOTRE DOSSIER PP. 32 À 37 SUR DOMINIQUE SEUX DANS « L’ÉDITO ÉCO » À 7H48 DU LUNDI AU JEUDI ISSN0153.4831 NUMÉRO 22176 108e ANNÉE 38 PAGES Antilles-Réunion 3,20 €. Guyane-St Martin 4,20 €. Belgique 2,80 €. Espagne 3,50 €. Grande-Bretagne 5£30. Grèce 3,20 €. Italie 3,50 € Luxembourg 3 €. Maroc 25 DH. Suisse 4 ,8 0 F S . Tu n i s i e 3 ,4 0 T N D. Z o n e C FA 2.500 CFA. INTERNET Pour la Commission européenne, Google applique avec son système Android « une stratégie générale sur les appareils mobiles qui vise à protéger et étendre sa position dominante ». Douze semaines. C’est le temps dont dispose Google pour répondre à l’acte d’accusation formel que lui a fait parvenir, mercredi, la Commission européenne, sur son système d’exploitationAndroid.Concrètement,l’américainestaccuséd’imposertroistypesdecontraintes aux fabricants de téléphones et tablettes, voire aux opérateurs mobiles. Il les obligeraitd’abordàinstallerunebonnepartie de son propre écosystème sur Android. Il les contraindrait ensuite à n’utiliser que sa pro- pre version du système d’exploitation. Il leur aurait enfin accordé des incitations financières, à condition que son propre moteur de recherchesoitmisenavantsurlesterminaux. C’est le deuxième front ouvert contre Google par Bruxelles, après celui visant son moteur de recherche. Il est au moins aussi essentiel : Google a réalisé l’an dernier 11 milliards de dollars de chiffre d’affaires sur les recettes publicitaires des terminaux mobiles équipés d’Android. // PAGE 20 // PAGE 5 ET L’ÉDITORIAL DE JEAN-MARC VITTORI PAGE 9 Clash entreValls et Macronsurl’ISF Le ministre de l’Economie crée une nouvelle polémique sur le niveau élevé de la fiscalité du capital. Il suffit qu’Emmanuel Macron aborde l’impôt de solidarité sur la fortune pour mettre de nouveau le feu aux poudres. Sans précisément défendre une suppression de l’ISF, le ministre de l’Economie s’est montré critique sur la fiscalité du capital, considérablement alourdie au début du quinquennat de Hollande. Celle-ci « n’est pas optimale », a-t-il déclaré Le grand refoulement français dans la revue spécialisée « Risques ». « Si on a une préférence pour le risque face à la rente, ce qui est mon cas, il faut préférer par exemple la taxation sur la succession aux impôts de type ISF », a-t-il ajouté, s’invitant ainsi sur le terrain des candidats à la primaire à droite. Supprimer cet impôt serait « une faute », a réagi Manuel Valls. // PAGE 3 Le point de vue de Augustin Landier et David Thesmar Le rapport tourmenté des Français à la richesse alimente une grande partie des blocages de notre pays, écrivent Augustin Landier et David Thesmar. Mais il y a pire que cette aspiration égalitariste qui suscite notre méfiance à l’égard de l’argent. Le vrai tabou économique en France est ce refus de voir le monde tel qu'il est. Nous avons en particulier du mal à admettre que l’être humain répond avant tout à des incitations financières. On peut à la rigueur le déplorer, mais certainement pas le nier. // PAGE 10 Victor J Blue/Bloomberg Détenteur de 60 % des réserves mondiales, Pékin va se défaire d’une partie de ses montagnes de coton. Au risque de déstabiliser les cours mondiaux. // P. 28 Manuel Valls a réaffirmé mercredi que la France se réservait le droit de dire non au partenariat transatlantique (TTIP) s’il met « en cause les services publics, un certain nombre de nos produits, notre agriculture, notre culture ». La semaine dernière, François Hollande avait déjà été sur le même ton martial. Alors que les négociations reprennent lundi à New York, le sujet constitue une ligne de fracture très forte au sein de la majorité. Reste que les discussions patinent, malgré le souhait de Bruxelles de conclure avant la fin de l’année. La future administration américaine mise en place par le prochain président américain risque de ne pas être tout aussi favorable à ce partenariat. Les bonusdesbanquiers dans leviseur desrégulateurs américains Barack Obama veut qu’une réglementation soit en place avant la fin de son mandat. BANQUE Alors que les banques américaines ont toutes publié des résultats trimestriels en recul, signe annonciateur de bonus moins généreux, l’encadrement de ces rémunérations variables devrait aussi être renforcé. Huit ans après la crise, un projet de texte écrit en 2011, et impliquant pas moins de six régulateurs bancaires, vient, en effet, d’être remis sur la table. Une nouvelle version devrait être présentée d’ici à la fin de la semaine et Barack Obama presse les régulateurs d’agir avant la fin de son mandat. Contrairement à l’Europe, les EtatsUnis n’ont jusqu’ici pas réussi à imposer la moindre contrainte à Wall Street. // PAGE 25 02 // Jeudi 21 avril 2016 Les Echos FRANCE Valls-Macron, lesaimants contraires Plus Emmanuel Macron méprise les clivages, plus Manuel Valls s’ancre à gauche. Plus ce dernier s’affiche sécuritaire et laïc, moins son ministre l’est. LE FAIT DU JOUR POLITIQUE Cécile Cornudet Dessins Fabien Clairefond pour « Les Echos » A u départ, on dirait des frères. Tempérament disruptif, puisque le mot est à la mode, réformateurs, de gauche mais fuyant l’embrigadement partisan, audacieux, Hollandais de la seconde génération. Le grand a grimpé vite, comme élu local, le petit encore plus vite, en démarrant dans une banque d’affaires. C’est la seule vraie différence. Du moins c’était. Chaque jour, le fossé se creuse. Manuel Valls et Emmanuel Macron se sont découverts rivaux et se construisent désormais en opposition l’un à l’autre. Le ministre de l’Economie place son mouvement En marche ! ni à gauche ni à droite (« et à gauche et à droite », disent maintenant ses proches), le Premier ministre s’ancre de plus en plus clairement à gauche. Le premier multiplie les insolences subtiles, l’air de ne pas y toucher, à l’encontre de François Hollande. « En marche !, c’est pour nourrir un projet présidentiel », dit-il benoîtement dans « Le Soir », le quotidien belge. Manuel Valls se pose en porte-voix fidèle d’un chef de l’Etat candidat à sa réélection. Il va dans les médias pour colorer de gauche le quinquennat, fustiger le mot « assistanat », critiquer le traité transatlantique et promettre un « revenu universel » en 2018. Il surréagit à chaque écart supposé ou réel de son ministre. Une petite prise de distance sur l’ISF ? « C’est une faute », dit Manuel Valls. L’inverse est vrai. Le Premier ministre réaffirme à l’envi son identité sécuritaire et républicaine, Emmanuel Macron prend un malin plaisir à signifier le contraire. Sur les migrants, « la chancelière Merkel a eu raison de poser ce geste, sur le plan moral et politique », dit-il, loin des propos de Manuel Valls à Munich. « Les réfugiés qui risquent leur vie pour des raisons politiques sont des héros », insiste-t-il. Le voile à l’université ? « Dans les lieux où les individus sont là comme adultes et ont forgé leurs convictions, ils peuvent exprimer leur religion dans le respect des autres », défend Emmanuel Macron dans « Le Soir ». L’histoire politique est riche en bras de fer, Valls et Macron en inventent une variante chorégraphique. Au geste de l’un répond le geste opposé de l’autre. François Hollande fait mine de se satisfaire d’un pas de deux qui, sur le papier, permet d’espérer ratisser large. Sur la durée, est-ce tenable ? Déjà, le tournis guette. @ccornudet en bref L’état d’urgence prolongé de deux mois après le 26 mai SÉCURITÉ — Le Premier ministre a annoncé mercredi la pro- longation de deux mois de l’état d’urgence à compter du 26 mai. Décrété le 13 novembre, au soir des attentats de Paris (130 morts), il avait été prolongé à deux reprises de trois mois par le Parlement. Le président de la commission des Lois, Dominique Raimbourg (PS), a estimé que cette prolongation relevait du bon sens tout en souhaitant que les perquisitions, rendues beaucoup plus faciles par l’état d’urgence, redeviennent judiciaires et non plus simplement administratives. Le Conseil d’Etat envoie l’affaire Tapie au Conseil constitutionnel JUSTICE — Le Conseil d’Etat a transmis au Conseil constitution- nel une des questions posées par la Cour de discipline budgétaire et financière (CDBF) dans l’affaire de l’arbitrage dont a bénéficié Bernard Tapie. La question porte sur le cumul de procédures pénales et disciplinaires, posée par les avocats de Stéphane Richard, l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde. La défense de Stéphane Richard estime qu’il est contraire à un principe fondamental du droit de le poursuivre doublement, devant la CBDF et au pénal, puisqu’il est déjà mis en examen. LaCGPME envisageà son tour lapolitiquede lachaise vide Valls n’entend pas céder L’organisation patronale menace de quitter la table des négociations sur l’assurance-chômage si le gouvernement persiste à vouloir surtaxer les CDD. Marie Bellan @mbellan1 Après le Medef, c’est à la CGPME de hausser le ton vis-à-vis du gouvernement. François Asselin, son président, a annoncé mercredi que la CGPMEnesigneraitpasl’accordsur l’assurance-chômage si le gouvernement dépose un amendement au projetdeloitravailpoursurtaxerles CDD, comme il l’a annoncé il y a quelques jours. « Cette question des CDD est du domaine des partenaires sociaux, a insisté François Asselin. L’Etat sera responsable de cet échec si jamaisilintroduitcetteobligationqui n’est pas de son ressort. » « Monnaie d’échange » En réalité, la surtaxation des CDD était bel et bien envisagée par les partenaires sociaux dans le cadre de la négociation Unédic, y compris par les organisations patronales, qui la voyaient comme une « monnaie d’échange » permettant de négocier la dégressivité des allocations pour les uns (la CGPME) ou un nouveau mode de calcul des allocations chômage pour les autres (le Medef). Le fait de l’introduire dans la loi prive effectivement les négociateurs patronaux d’une précieuse contrepartie. « Le gouvernement est entré par effraction dans la négociation. C’est lui qui nous a mis dans cette situation de blocage », estime Jean-Michel Pot- Pour François Asselin, président de la CGPME, l’Etat sera responsable si les négociations échouent. Photo Romain Beurrier/RÉA tier, vice-président de la CGPME. Pour cette organisation, qui défend les PME et TPE, l’annonce de la surtaxation des CDD a été vécue comme la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Le projet de loi El Khomri était déjà très critiqué par la CGPME avant que le Premier ministre ne décide d’y adjoindre cette surtaxation. Il est vrai que certaines mesures (notamment les accords offensifs de développement de l’emploi, ou encore le périmètre d’appréciation des difficul- tés au niveau monde pour les licenciements économiques) sont surtout intéressantes pour les grandes entreprises. Mais la rancœur des chefs d’entreprise de PME et TPE vis-à-vis de la politique gouvernementale remontebienplusloinencore.C’estla réforme de la pénibilité qui a toujours le plus de mal à passer. La CGPME demande, depuis plusieurs mois déjà, un moratoire. Or le temps presse, car l’entrée en vigueur des 6 derniers facteurs de « Je regrette cette méthode qui consiste à poser des ultimatums. Prendre en otage la négociation de l’assurance-chômage, c’est-à-dire sur le revenu de ceux qui ont perdu un emploi, c’est, je crois, ne pas être à la hauteur des responsabilités en tant que partenaire social », a déclaré le Premier ministre, Manuel Valls, sur France Info. Il répondait à l’ultimatum lancé hier par le président du Medef, qui demande une nouvelle réécriture de la loi El Khomri et menace, dans le cas contraire, de boycotter la négociation Unédic. « Quand on discute, quand on négocie, on ne pose pas des ultimatums », a souligné Manuel Valls, qui appelle Pierre Gattaz à « respecter le Parlement, qui s’est saisi de cette loi, l’enrichit, l’amende, est à l’écoute par ailleurs des partenaires sociaux ». pénibilité est prévue pour début juillet. « Cette réforme est de toute façon inapplicable en l’état par les chefs d’entreprise de PME et TPE », a indiqué Jean-Michel Pottier. Malgré les ultimatums qui s’enchaînent ces derniers jours, la négociation sur l’assurance-chômage poursuit son cours. Une réunion préparatoire du patronat est prévue mardi prochain, et une prochaine séance avec tous les partenaires sociaux est toujours à l’agenda pour le 28 avril. n Sélection enmaster :le gouvernement s’engagedans undébat àhautsrisques Conférence des présidents d’université (CPU). Cette dernière plaide pour des critères de sélection établis master par master. Elle a, par ailleurs, commencé à travailler sur un portail des masters conçu comme un outil d’orientation. Il permettrait aux étudiants de déposer leurs candidatures de façon groupée. UNIVERSITÉS Najat VallaudBelkacem et Thierry Mandon ont promis « un débat général sur l’organisation du cursus » de master. A l’Unef, on se dit « assez inquiet » des tenants et aboutissants de la concertation. Marie-Christine Corbier @mccorbier A un an de l’élection présidentielle, le gouvernement avance sur le terrain explosif de la sélection à l’université. Le débat, qui porte essentiellement sur le master, aura des conséquencessurlalicence.Lesujet a été mis sur la table par le Conseil d’Etatle10février,conduisantlegouvernement à saisir la balle au bond. Pour éviter de voir les universités traînées en justice par des étudiants et « sécuriser » ainsi la prochaine rentréeuniversitaire,leministèrede l’Education nationale et de l’Enseignementsupérieuraplanchésurun décret qui liste les formations autorisées à sélectionner leurs étudiants entre la première et la deuxième année de master (M1 et M2), c’est-àdire entre la quatrième et la cinquième année après le bac. La publication de ce décret – qui comprend 1.300 formations délivrant le diplôme national de master, soit 40 % d’entre elles – est « imminente », glisse-t-on dans l’entourage de la ministre, Najat Vallaud-Belkacem. Le décret a été rejeté, lundi, par la communauté universitaire, lors d’un vote consultatif. Mais il s’appliquera malgré tout à la rentrée prochaine, a indiqué le La communauté universitaire a rejeté le décret listant les formations autorisées à sélectionner leurs étudiants. Photo Ulrich Chofflet/RÉA ministère. Najat Vallaud-Belkacem et Thierry Mandon, le secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur, vont même plus loin. Pour éviter d’avoir à réviser le décret chaque année – les intitulés de master évoluentrégulièrement–,ilsontpromis un « débat général sur l’organisation du cursus » de master, « afin d’aboutir à une situation pérenne ». Une orientation renforcée Thierry Mandon a indiqué, sur RTL lasemainedernière,quelaconcertation s’étalerait sur quatre mois. « Il faut accompagner la réflexion sur le master 1 et le master 2 d’une réflexion plus générale sur ce cycle-là », a-t-il annoncé, évoquant les questions « d’une orientation très renforcée après la licence » et « du recrutement des étudiants dans les masters ». La Fage qui, selon son président, Alexandre Leroy, avait « conditionné l’acceptation du décret à l’ouverture d’une concertation », y voit un premier pas pour faire avancer la « réforme ambitieuse » qu’elle réclame. L’organisation étudiante souhaite « la structuration d’un cycle de deux ans », la suppression de la sélection entre M1 et M2 et la mise en place d’une logique d’admission post-licence similaire à l’admission post-bac. Le SGENCFDT est sur cette même ligne. De leur côté, les présidents d’université réclament la sélection avant l’entrée en M1 : « Dire que tout étudiant en troisième année de licence (L3) doit aller en M1 n’est pas gérable, il faut sortir de cela avec une sélection plus transparente », estime Gilles Roussel, membre du bureau de la A l’Unef, le ton est tout autre. Le vice-président,MartinBontemps,se dit« assezinquietdestenantsetaboutissants de la concertation » et de ce qu’il interprète comme « un revirement de position du gouvernement ». Il est, confie-t-il, « hors de question de discuter de la gestion des flux [d’étudiants]entreL3etM1carcen’estpasà ce niveau qu’il y a un problème ». « L’Unef a peut-être intérêt à trouver une solution aujourd’hui plutôt que demain si la droite est au pouvoir », rétorquait mercredi le président de la CPU, Jean-Loup Salzmann. Dans l’entourage de Najat Vallaud-Belkacem, certains se disent assez confiants sur l’idée de déboucher sur « un compromis ». Pour cela,pasquestiondeparlerdesélection mais plutôt d’une autre forme de « régulation », et du droit d’un jeune diplômé de licence à effectuer un cursus de master. Reste alors à savoir qui aurait la charge de trouver un tel cursus à un étudiant qui n’aurait pas été accepté dans les filières où il a postulé. n FRANCE // 03 Les Echos Jeudi 21 avril 2016 Les nouveaux contrats de plus d’un mois ont progressé de 4,8 % au premier trimestre, selon l’Acoss. Marie Bellan @mbellan1 Pour une fois, une bonne nouvelle se profile sur le front de l’emploi. Au premier trimestre 2016, le nombre de déclarations d’embauche hors intérim de plus d’un mois a très nettement progressé (+ 4,8 %), selon les chiffres de l’Acoss publiés mercredi. Il s’établit ainsi à 1,87 million, un niveau jamais atteint depuis 2011. Selon l’Acoss, cette évolution résulte de la hausse des embauches en CDD de plus d’un mois (+ 5,6 %) et de celles en CDI (+ 3,8 %). Sur un an, la remontée est plus importante encore : les déclarations d’embauche de plus d’un mois ont augmenté de 6,9 %. Cette hausse est particulièrement marquée dans les entreprises de moins de 20 salariés (+ 8,2 %), tant pour les embauches en CDI (+ 7,1 %) que pour celles en CDD de plus d’un mois (+ 9,2 %), notamment de plus de six mois (+ 27,3 %). Les entreprises de 20 salariés ou plus enregistrent quant à elles une progression de 2,3 %. Plus de 200.000 dossiers « Ces évolutions très différenciées coïncident avec la mise en œuvre, à partir de janvier 2016, du dispositif de prime à l’embauche pour les PME », note l’Acoss. Il s’agit d’une aide de 4.000 euros sur deux ans pour les entreprisesde moins de 250 salariés qui embauchent en CDI ou en CDD de plus de six mois un salarié payé jusqu’à 1,3 fois le SMIC. En trois mois, plus de 200.000 dossiers ont été déposés pour bénéficier de cette prime, selon les chiffres du ministère du Travail. Sur le terrain, les déclarations d’embauche dans les entreprises de moins de 250 salariés au premier trimestre 2016 ont progressé de 4,7 % pour les CDI et de 20,5 % pour les CDD de plus desixmois.Laforteprogression constatée par l’Acoss au premier trimestre 2016 concerne tout le secteur tertiaire (+ 5,1 %). L’industrie et la construction enregistrent aussi une hausse, mais plus modeste. Enfin, sur un an, toutes les régions voient leurs déclarations d’embauche progresser, hormis la HauteNormandie. n BUDGET La rapporteure du Budget, Valérie Rabault, a fait le décompte des dépenses nouvelles annoncées depuis début janvier. Frédéric Schaeffer @fr_schaeffer Valérie Rabault a sorti sa calculette. Dans son rapport d’information sur le programme de stabilité présenté ce mercredi en commission desFinancesdel’Assemblée, larapporteure (PS) du budget a chiffré l’impact des nombreuses dépenses nouvelles annoncées par le gouvernement depuis le début de l’année. But de l’opération : avoir une idée assez précise des sommes engagées pour identifier dès à présent les moyens de les financer. Car Bercy s’y est engagé dans le document qu’il s’apprête à envoyer à la Commission européenne : pour tenir l’objectif de réduction du déficit à 3,3 % du PIB cette année (après 3,5 % en 2015), toutes les dépenses nouvelles seront financées par autant d’économies. Et des économies, il va en falloir. Car l’ensemble des dépenses nouvellesannoncéesparl’Elyséedepuis janvier coûtera de l’ordre de 4 milliards d’euros pour cette année, selon les données récoltées par Valérie Rabault. Parmi les mesures les plus onéreuses figure le plan emploi annoncé par François Hollande le 18 janvier (coût : 1,6 milliard pourl’Etat)ouencoreleplandesoutienauxagriculteurs(900millions). D’autres mesures annoncées pèseront davantage en 2017, quand elles entreront pleinement en vigueur. D C’est le cas de la hausse en deux temps du point d’indice des fonctionnaires : la mesure, qui prendra effet en juillet, ne coûtera « que » 600 millions d’euros en 2016, mais 2,4 milliards en année pleine. Ce qui permet d’estimer à 5,8 milliards au moins le coût en année pleine de l’ensembledesdécisionsannoncées depuis le début de l’année. Le succès de la prime •d’activité devrait générer De nombreuses dépenses exceptionnelles en 2015 Depuis le début de l’année, •plus de 2,3 millions de Prolongement du suramortissement pour soutenir l’investissement des entreprises, mesures à destination de lajeunesse, lesgestes concédés par l’exécutif se multiplient. Le ministère des Finances ne conteste d’ailleurs pas le chiffrage global de la rapporteure. Mais il ne semble pas s’en effrayer. « Nous ne sommes pas des perdreaux de l’année. Nous aussi savons faire les additions et les soustractions », avait déminé le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, lors de la présentation du programme de stabilité, la semaine dernière. « Ce que nous avons réussi l’an dernier, nous allons également le réussir cette année », poursuivait-il. En cours d’année 2015, Bercy avait déjà dû compenser de nombreuses dépenses exceptionnelles (lutte contre le terrorisme, contrats aidés…). Et réussiàfreinernettementlerythme de progression de la dépense publique (+ 0,9 % en valeur) par rapport aux années antérieures. L’oppositions’estinterrogéemercredi sur l’évaluation des dépenses nouvelles présentée par Valérie Rabault.« D’aprèsledécomptequeje fais, nous sommes plutôt entre 5 et 6 milliards d’euros pour 2016 », a avancé Gilles Carrez, le président (Les Républicains) de la commission des Finances. Et ce dernier de s’inquiéter surtout pour 2017, an- La prime d’activité, une autre dépense à surveiller un surcoût. foyers (représentant plus de 3,8 millions de personnes) ont bénéficié de ce complément de revenu pour les travailleurs pauvres. La prévision initiale de 2 millions de ménages est d’ores et déjà dépassée. La prime a été créée par la loi sur le dialogue social du 17 août 2015, dont l’étude d’impact se fondait sur un taux de recours de 50 %. Le budget voté pour la prime en 2016 s’élève à 4 milliards d’euros. • • • née qui verra la mise en œuvre de nouvelles baisses de charges et d’impôts pour les entreprises. « Dès lors, la réduction du déficit ne pourra se faire que sur les dépenses publiques. Il faut que le gouvernement commence à documenter les économies », a poursuivi Gilles Carrez. Bouffée d’oxygène Comme l’an dernier, Bercy va également devoir compenser l’impact négatif sur les comptes publics d’une inflation qui s’avère bien plus faible que prévu. Si les économies réalisées sur la charge de la dette grâce aux taux historiquement bas sont une bouffée d’oxygène salutaire, Bercy va devoir tout de même trouver 2 milliards d’euros d’économies complémentaires sur les crédits de l’Etat ou de la Sécurité sociale cette année, rien que pour compenser la faible inflation. Pour faire face et continuer à réduire le déficit, Bercy va notamment annuler des crédits placés dans la réserve de précaution. Mais un coup de rabot de 900 millions se profile déjà pour les ministères. n Les mesures coûteuses se multiplient Les réformes engagées créeraient 665.000 emplois nets d’ici à 2020 Conjointement au programme de stabilité qui fixe la trajectoire budgétaire de la France, le gouvernement va transmettre à Bruxelles son programme national de réforme, un document de 160 pages dans lequel il détaille ses mesures économiques. Cherchant à en évaluer l’impact, Bercy estime que les réformes engagées créeraient un surcroît de croissance de 4,8 points de PIB à l’horizon 2020 et plus de 1 million d’emplois (1,03 million précisément, selon le modèle de simulation du Trésor, Mésange). Mais cet impact est brut, c’est-à-dire qu’il ne tient pas compte de l’impact négatif lié au financement de ces mêmes mesures. A la demande de Valérie Rabault, Bercy a donc procédé à une évaluation nette des réformes. Selon les données transmises à la rapporteure du budget, le gouvernement estime alors l’impact net cumulé de ses réformes à 2,5 points de PIB et 665.000 emplois dans les quatre ans. 280.000 emplois seraient directement liés aux baisses de charges accordées aux entreprises. Shutterstock EMPLOI Lesdépensesnouvelles de2016 atteignent déjà4milliardsd’euros Jean-Michel André/RÉA La prime auxPME dope les embauches Un plan massif de soutien à l’emploi François Hollande a annoncé en janvier un plan massif de soutien à l’emploi. Objectif : former près de 500.000 chômeurs de plus en 2016. Une prime à l’embauche (de 4.000 euros sur deux ans) a aussi été mise en place. Son coût : 2 milliards, dont 1,6 milliard pour l’Etat. Baisse de charges pour les agriculteurs Pour répondre à la crise des agriculteurs, Manuel Valls a annoncé en février une baisse « immédiate » de 7 points des cotisations sociales pour permettre à ces derniers de réduire leurs coûts et de regagner en compétitivité. Coût annoncé de la mesure : 500 millions d’euros. Emmanuel Macron relancele débat surlafiscalité du capital FISCALITÉ Le ministre de l’Economie s’est attaqué à l’ISF. Supprimer cet impôt serait « une faute », a réagi Manuel Valls. Ingrid Feuerstein @In_Feuerstein Il suffit qu’Emmanuel Macron aborde l’impôt de solidarité sur la fortune dans une revue spécialisée sur l’assurance pour mettre de nouveau le feu aux poudres. Sans précisément défendre une suppression de l’ISF, le ministre de l’Economie s’est montré critique sur la fiscalité du capital, considérablement alourdieaudébutduquinquennatdeHollande. Celle-ci « n’est pas optimale », a-t-il déclaré dans la revue « Risques ». « Si on a une préférence pour le risque face à la rente, ce qui est mon cas, il faut préférer par exemple la taxation sur la succession aux impôts de type ISF », a-t-il ajouté, tout en critiquant l’« exit tax », cette taxe qu’acquittentlesentrepreneurslorsqu’ils partent à l’étranger. Elle « conduitmaintenantlesjeunesàcréerleur entreprise à l’étranger dès l’origine. […]C’estundrame :l’énergieentrepreneuriale peut migrer ailleurs », estime le ministre de l’Economie. Ni de droite ni de gauche ? Emmanuel Macron a investi un thème cher aux Républicains. Tous les candidats à la primaire, à l’exception de Nathalie KosciuskoMorizet, proposent de supprimer l’ISF. « Un impôt stupide », selon François Fillon. « Populaire mais contre-productif car il fait fuir l’argent de la France », dixit Alain Juppé. Son rendement a considérablement progressé ces dernières années pour atteindre 5,4 milliards en 2015. Son extinction devient de plus en plus difficile à compenser dans le budget de l’Etat, sans même évoquer les freins politiques. Le même Emmanuel Macron s’était opposé à la suppression de l’ISF lorsque Pierre Gattaz l’avait évoquée, en 2014. Le ministre de l’Economie avait qualifié sa démarche de « provocation », y voyant une « lubie » de la part du patron du Medef. Dans l’entourage d’Emmanuel Macron, on précise qu’il ne parlait pas nécessairement de « suppression de l’ISF » dans son interview. « Le ministre fait une différence entre la taxation de la richesse issue de la rente et la richesse créée par le travail et la prise de risques », réagit-on à Bercy. A un an de la présidentielle, Valls recadre ses ministres Interrogé sur France Info sur ces propos, le Premier ministre, ManuelValls,arecadréledébat :« Supprimer cet impôt, qu’on peut toujours améliorer, rendre plus efficace d’un point de vue économique, serait une faute », a-t-il déclaré, sans oublier d’adresser un nouvel aver- tissement à son ministre : « Je demande à chaque ministre, puisqu’il reste encore un an, d’être pleinement attelé à sa fonction. » A un an de l’élection présidentielle, le débat sur la fiscalité du capital commence à monter en puissance. Le gouvernement l’a considérablement alourdie en début de quinquennat avec la mise au barème des revenus du capital – Emmanuel Macron était alors secrétaire général adjoint de l’Elysée en charge de l’économie. Ce qui aboutit à un poids des charges estimé en moyenne à 65 % sur les revenus du patrimoine, d’après l’institut libéral COE-Rexecode. Des chiffrages qui ne sont pas passés inaperçus chez les candidats à la primaire à droite. n 04 // FRANCE Jeudi 21 avril 2016 Les Echos INTERVIEW // JÉRÔME SAINTE-MARIE Président de PollingVox « La présidentielle de 2017s’annoncecomme uneélection àun seul tourface au FN » l A un an du premier tour de la présidentielle, le paysage politique est très émietté. l La droite et la gauche de gouvernement se partagent la moitié des électeurs, juge le politologue. dans un concours Lépine de la réduction de l’intervention publique. Par ailleurs, pour les électeurs de la primaire, il s’agit de s’assurer de la présence du candidat de la droite au second tour face à Marine Le Pen. Pour l’instant, la prochaine élection présidentielle s’annonce comme une élection à un seul tour. Celui qui sera face à la candidate du FN gagnera. La primaire fait donc office de premier tour. L’élément qui disciplinera la primaire n’est pas le règlement du parti, mais la volonté unanime des électeurs de droite de permettre l’alternance. Propos recueillis par Grégoire Poussielgue @Poussielgue A un an du premier tour de la présidentielle, quel regard portez-vous sur le paysage politique ? Le paysage est émietté. On a une grande dispersion des forces, à l’exception d’une seule, le Front national, qui se maintient un peu en dessous du tiers des intentions de vote au premier tour. Il a atteint un palier. Derrière, on a la droite et la gauche de gouvernement qui sont très affaiblies. Une partie des électeurs de la droite, ceux de tradition populaire et bonapartiste notamment, sont partis au FN. Quant à la gauche, elle doit composer avec 12à15 %desélecteursquiseportent sur Jean-Luc Mélenchon ou sur l’extrême gauche. Au final, en prenant en compte des candidats comme Nicolas Dupont-Aignan, on constate que les deux partis de gouvernement, tous deux plutôt libéraux et europhiles, se partagent la moitié des électeurs. Pensez-vous que François Hollande peut rebondir ? Comme président de la République, il est tombé tellement bas en popularité qu’il peut certes remonter légèrement, mais pas rebondir dans les douze mois qui viennent. Comme candidat, il reviendra à une seule et unique condition : celle d’apparaître comme la solution à la crise politique qui se dessine. S’il s’affirmait comme le plus à même de maintenir un modèle social, de tracer un compromis entre des réformes et une justice sociale, il pourrait rebondir. Toutes les espérances, limitées, de François Hollande reposent sur le ton de la primaire à droite et au « Comme candidat, François Hollande reviendra à une seule condition : apparaître comme la solution à la crise politique qui se dessine. » centre. Si les candidats à cette primaire se laissent entraîner dans une surenchère libérale, ce qui est le cas actuellement, cela pourrait amener des catégories de bénéficiaires de la dépense publique, comme les fonctionnaires, à se dire que leur intérêt est de voter Fran- « Deux choses handicapent Nicolas Sarkozy : la menace persistante de la justice et le fait qu’il soit plus bas dans les sondages qu’Alain Juppé. » Jérôme Sainte-Marie, président de la société d’études, de conseil et de formation spécialisée dans les enjeux d’opinion PollingVox. Photo Bertrand Langlois/AFP çois Hollande, malgré leur déception. Il pourrait utiliser l’argument « Au secours, la droite revient » des années 1980… La rupture entre les deux gauches est-elle irréversible ? Il y a une double volonté de rompre, du côté de Manuel Valls, d’une part, et de Jean-Luc Mélenchon, de l’autre. La logique du pacte de responsabilité, libéraliser et moderniser, mais surtout assumer sur le plan politique, amplifiée par la loi El Khomri, écartèle la gauche. Les discours de François Hollande, Manuel Valls ou Emmanuel Macron ne laissent aucune échappatoire psychologique ou symbolique à l’électeur socialiste pour qu’il puisse se dire que, malgré tout, cette politique est une parenthèse libérale, une concession faite à l’air du temps et que l’exécutif reste fidèle aux traditions de la gauche. La rupture est claire, délibérée, et surtout énoncée de manière ostentatoire, car l’idée est de convaincre. A partir de là, il y a un éloignement qui est évident. Ce nouvel ordre politique tient aussi à la présence du FN au second tour dans les élec- tions locales, comme on l’a vu aux régionales. Les résultats en Paca et dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie ont été une répétition générale de la prochaine présidentielle. Devant cette situation, les réactions sont différentes. Certains, comme le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, essaient de reconstituer une gauche plurielle. C’est, je crois, voué à l’échec. D’autres, comme Emmanuel Macron ou Manuel Valls, pensent qu’on a changé de période historique et que leur avenir est de constituer l’aile gauche d’un futur rassemblement libéral. A droite, des personnalités comme Nathalie « Emmanuel Macron et Manuel Valls pensent qu’on a changé de période historique et que leur avenir est de constituer l’aile gauche d’un futur rassemblement libéral. » Kosciusko-Morizet, Jean-Pierre Raffarin ou même Alain Juppé sont sur cette ligne. Quel regard portez-vous sur la primaire à droite ? Le programme des innombrables candidats à cette primaire est pratiquement le même. Les électeurs du courant populaire de la droite française, autrefois représentés par Charles Pasqua ou Philippe Seguin, sont désormais passés au FN. Il y a donc un rétrécissement du volume global de l’électorat de droite, mais aussi un amoindrissement de sa structure sociale. Ils sont principalement aujourd’hui des cadres supérieurs et des retraités. La moitié des électeurs de la primaire seront des retraités. Des gens qui s’inquiètent pour leur épargne, qui sont attachés à l’euro, et qui ne sont pas pour l’aventure politique et encore moins monétaire. De ce fait, tous les candidats à la primaire à droite ont un programme libéral. Cela se traduit par une compétition sur le nombre de fonctionnaires à supprimer, sur l’allongement de la durée hebdomadaire du travail, sur l’âge du départ à la retraite. On est Nicolas Sarkozy peut-il gagner la primaire ? On connaît ses forces : son caractère, son talent politique, son contrôle de l’appareil LR, même s’il n’est que partiel. Deux choses le handicapent : d’abord, la menace persistante de la justice, qui pourrait faire hésiter certains de ses électeurs. Ensuite, le fait qu’il soit plus bas dans les sondages au premier tour qu’Alain Juppé. L’argument essentiel de la fin de la primaire à droite sera : qui garantit la présence au second tour ? Pour l’instant, c’est Alain Juppé. Quels thèmes voyez-vous principalement pour la présidentielle ? L’économie évidemment, ou plutôt comment faire pour éviter le déclin et maintenir une activité, notamment industrielle, en France. De ce fait, on peut avoir un retour du thème du protectionnisme et une vraie bataille idéologique. Le second sera celui de la cohésion française.Ilyaunsentimentdeplus en plus présent, dans l’opinion, les discours,laproductionlittéraire,de risque de guerre civile. Les tensions sont devenues telles que ce thème de guerre civile, sur des lignes qui seraientnonpassocialesmaiscommunautaires, est devenu extrêmement présent dans les esprits. C’est éventuellement la chance du FN puisque, après avoir incarné un désordre civil, il pourrait incarner la seule garantie d’un ordre civil. n Coup dechaud au congrès dela CGT SOCIAL Mercredi, la pression est montée pour réclamer un appel à la grève reconductible contre la loi travail. Dès l’ouverture du 51e Congrès de la CGT, son numéro 1, Philippe Martinez, avait donné une tonalité très protestataire au rendez-vous. Celle-ci est montée de plusieurs crans mercredi lors du débat sur le document d’orientation. La tension était à son paroxysme lorsqu’a été abordé le chapitre consacré à « la construction des luttes ». La discussion s’est concentrée sur lanécessitéd’appeleràla« grève reconductible » contre la loi travail à partir du 28 avril. Le principe d’un appel à la mobilisation contre la réforme du Code du travail avait été acté dès le début des discussions, maisladirectiondelaCGTavait souhaité n’ouvrir le débat sur le contenu même de cet appel que jeudi. Un mauvais calcul, puisque les interventions se sont, de fait, multipliées dès mercredi. Bon nombre émanaient de militants d’extrême gauche. Très peu ont demandé la « grève générale ». Il est maintenant admis dans l’organisation que « la grève générale ne se décrète ni de Montreuil ni d’ailleurs. Le mouvement se construit avec les salariés en assemblée générale », aindiquéPhilippeMartinez. De nombreux délégués ont demandé une « grève reconductible », c’est-à-dire confirmée chaque jour lors d’une assemblée générale. Philippe Martinez l’avait lui-même dit lundi : « Profitons de la période pour évoquer partout toutes les formes de lutte, y compris la grève reconductible. » « Amplifier la riposte » Mais si la direction du syndicat a fini par accepter de présenter son appel dès l’après-midi du mercredi, cette référence n’y figure pas. « La CGT appelle toutes les organisations à amplifier la riposte, dès le 28 avril, par la grève interprofessionnelle et les manifestations pour obtenir dans un premier temps le retrait du projet de loi de casse du Code du travail », affirme en définitive l’appel. Ce texte, qui a été votéàmainlevée,n’apassuscité l’unanimité, un quart de la salle ne prenant pas part au scrutin, mais il a été approuvé par une très large majorité. — L. de C. LaCourdescomptesjugelesdonnéesdesantésous-exploitées SANTÉ La juridiction financière demande l’allégement des contrôles de la CNIL. Solveig Godeluck @Solwii Liberté pour les données. La Cour des comptes voudrait que la création du Système national des données de santé (SNDS), votée en décembre, soit l’occasion d’ouvrir plus largement la base de l’assurance-maladie. Pour cela, il faudra que la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) se fasse plus conciliante, dit la Cour dans un rapport qu’elle a remis à l’Assemblée nationale, et que « Les Echos » se sont procuré. L’actuel Sniiram, le fichier des soins de ville, construit et opéré par la Caisse nationale d’assurance-maladie, constituera la charpente du futur SNDS. Cette base médico-administrative, qui renferme tous les historiques des remboursements de soins, est un trésor « sans équivalent en Europe au regard du nombre de personnes concernées et de la diversité des données disponibles », estime la Cour. Un outil pour traquer les fraudeurs Raison de plus pour aller à fond dans le sens de l’« opendata », c’està-dire du mouvement d’ouverture des données publiques. Plus il y aura de monde pour exploiter ces informations, plus elles enrichiront la société en retour. Les « potentialités » sont « considérables en matière de santé publique, de recherche, d’efficience du système de soins et de maîtrise des dépenses », insiste l’institution. Qui aimerait notamment qu’on se serve mieux de cette base dans le but de traquer les fraudeurs. Pour cela, il faudra que la CNIL change d’attitude, souligne le rapport : elle « devra faire évoluer sa doctrine et ses méthodes de travail afin d’accompagner une ouverture sécurisée des données et non plus de la freiner ». Au lieu de multiplier les contrôles juridiques et techniques préalables à l’autorisation d’accès au Sniiram, il serait préférable que, avec le SNDS, elle inter- Les délais pour accéder aux données de santé s’allongent. Depuis trois ans, la situation a empiré jusqu’à la « paralysie », souligne la Cour. vienne a posteriori, en sanctionnant les mésusages. La CNIL a si peur qu’on puisse identifier les personnes derrière ces données « anonymisées » qu’elle peut « démotiver » les chercheurs en exigeant encore plus de floutage en amont, regrette la Cour. Ajoutons à cela une gouvernance com- plexe,écarteléeentreunInstitutdes données de santé qui défend les intérêts de ceux qui veulent accéder aux bases, une CNIL à cheval sur la protection de la vie privée des assurés, un comité de pilotage interrégimes qui parle pour les administrations, avec un seul acteur doté de moyens conséquents, l’assurancemaladie, et on comprend pourquoi lesdélaispouraccéderauxdonnées de santé s’allongent. Depuis trois ans, la situation a empiré jusqu’à la « paralysie », souligne la Cour. Il faut donc investir dans l’ouverture des données, expose-t-elle. Et comme la création du SNDS et le chantier de sa sécurisation vont coûter cher, il faut aussi réfléchir à la valorisation de ces données – au « modèle économique » de l’« opendata » en santé. n Le SNDS renfermera tous les historiques des remboursements de soins. Photo Shutterstock // 05 Les Echos Jeudi 21 avril 2016 MONDE en chiffres ROYAUME-UNI : NOMBRE DE CHÔMEURS EN HAUSSE AFRIQUE DU SUD : REFLUX SURPRISE DES PRIX Le nombre de chômeurs en Grande-Bretagne a progressé sur trois mois à fin février, pour la première fois depuis la mi-2015, selon les données officielles. La GrandeBretagne compte 21.000 chômeurs de plus, montrant ainsi que les employeurs hésitent à embaucher à l’approche du référendum sur le Brexit. L’inflation en Afrique du Sud a ralenti pour la première fois en sept mois à 6,3 % en mars, à la faveur du recul des prix de l'énergie. Le taux était jusque-là arrimé à 7 %, alimenté notamment par une envolée des prix alimentaires consécutive à la sécheresse, la plus forte que le pays ait connue au cours des 25 dernières années. 330 MILLIONS DE VICTIMES DE LA SÉCHERESSE En Inde, après deux années de mousson faible, ce ne sont pas moins de dix Etats qui sont aujourd’hui en proie à la sécheresse. Les autorités ont versé des aides aux régions les plus touchées. Traitétransatlantique :Vallsprêtà dire non l Après François Hollande, le Premier ministre est prêt à refuser le traité. l Il se dit inquiet de la tournure des négociations qui reprennent lundi à New York. PARTENARIAT Richard Hiault [email protected] Grégoire Poussielgue [email protected] Le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) s’invite avec fracas dans la politique française. Non sans quelques arrière-pensées : technique et complexe, le sujet constitue une ligne de fracture très forte au sein de la majorité. Moins spectaculaire que la loi El Khomri, mais tout aussi profonde, car l’hostilité au TTIP va bien au-delà de la sphère de la gauche de la gauche. En prenant position sur le sujet au cours des derniers jours, François Hollande et Manuel Valls avaient aussi ce rapport de force en tête, alors que l’un comme l’autre prônent l’unité de la gauche à un an de la présidentielle. Mercredi matin, sur France Info, Manuel Valls a exprimé « l’inquiétude » de la France face à « la tournure que prennent » ces négociations et réaffirmé qu’elle se réservait le droit de dire « non » à l’accord éventuel. « Le gouvernement français, le président de la République d’ailleurs,ontdéjàeul’occasiondedire que nous ne pourrions pas accepter des négociations qui mettraient en cause nos services publics, un certain nombredenosproduits,notreagriculture,notreculture,doncnoussommes extrêmement attentifs », a-t-il ajouté. La semaine dernière, sur France 2, François Hollande avait parlé sur le même ton martial. « La France, elle a fixé ses conditions, la France elle a dit : s’il n’y a pas de réci- procité, s’il n’y a pas de transparence, si pour les agriculteurs il y a un danger, si on n’a pas accès aux marchés publics et si, en revanche, les EtatsUnis peuvent avoir accès à tout ce que l’on fait ici, je ne l’accepterai pas », avait-il martelé. « Non au TTIP » semble être la nouvelle antienne des socialistes. Ils peuvent compter sur le soutien de leurs homologues allemands du SPD. « Savoir s’il existe ne serait-ce qu’une perspective pour le TTIP nécessite que les Américains soientprêts.SilesEtats-Unisd’Amérique ne veulent pas ouvrir leurs marchés, nous n’avons absolument pas besoin d’un accord commercial », a déclaré,mercredi,SigmarGabriel,le ministre allemand de l’Economie. Ce qu’est vraiment le TTIP Au centre du jeu politique Mardi après-midi, en clôture d’un séminaire sur le TTIP organisé par le Medef à Paris, le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, Mathias Fekl, a redit que l’Assemblée nationale aurait à se prononcer sur le texte final proposé. Une façon de remettre le traité au centre du jeu politique français, alors que les négociations sont, pour le moment, du ressort de la Commission européenne. Le TTIP au Palais-Bourbon permettra aussi de ressusciter le clivage gauche-droite (la droite est majoritairement pour) sur la scène politique française. Ce clivage est absent aujourd’hui du paysage politique, tant la gauche est paralysée par ses luttes internes et la droite occupée par sa primaire. Revenir à un scénario plus classique gauche contre droite est un souci permanent de la majorité, et le TTIP offre une occasion en or. Mathias Fekl a répété le message selonlequelilfautunaccèsauxmarchés publics américains, que les services financiers soient inclus dans l’accord, que les indications géographiques protégées (IGP), « ces produits issus de nos terroirs et de notre savoir-faire ancestral » soient reconnues et que les Etats-Unis acceptent la proposition française, reprise par la Commission européenne, de créer une cour supranationale pour régler les différends entre une entrepriseetunEtat.« Pourlesentreprises françaises, le marché américain représente un relais de croissance importantdansuncontexteéconomique français et européen fragile. Plus que le respect du calendrier, ce qui importe est le contenu de ce projet d’accord », a indiqué le Medef à l’issue de son séminaire. L’organisation patronale y voit un levier de croissance et de création d’emploi pour les entreprises françaises. des deux côtés de l’Atlantique. Les discussions ont ralenti et les Etats-Unis sont plus tournés vers le Partenariat transpacifique », a-t-il dit. « Il existe une différence d’approche dans la négociation. Les Américains disent “voilà ce que nous voulons” alors que lesEuropéensdisent“voicicequenous aimerions” », a expliqué David Caro, président de l’European Small Business Alliance. Ce qui complique les choses. Pourtant, la commissaire européenne au commerce, Cécilia Malmström, juge « possible » de conclure d’ici à la fin de l’année. « Mais il faut que ce soit un bon accord. Nous avons fait beaucoup de progrès, mais il reste encore beaucoup à faire », a-t-elle reconnu. L’exdirecteur général de l’Organisation mondiale du commerce, Pascal Lamy, quant à lui, estime que « le TTIP est une œuvre de longue Peu d’intérêt américain Alors que les présidents américain et français, le Premier ministre italien et la chancelière allemande se rencontrent lundi à Hanovre, les négociations reprennent à New York. « Les Etats-Unis n’ont pas évolué de manière significative sur l’accès àleursmarchéspublics.SurlesIGP,le compte n’y est pas aujourd’hui et Washington refuse toujours d’inclure les services financiers dans l’accord », a regretté Mathias Fekl. Leprésident de BNP Paribas, Jean Lemierre, également président du Comité négociations commerciales multilatérales du Medef, de retour des EtatsUnis, a concédé le manque d’intérêt américainpourleTTIP.« Ilyapeude progrès, peu d’appétit pour avancer Le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP en anglais) n’est pas un accord de libre-échange stricto sensu. Environ 80 % des discussions portent sur l’accès aux marchés (biens, services et marchés publics) les possibilités de convergences en matière de régulation et de réglementation. Neuf secteurs sont principalement concernés : chimie, cosmétiques, ingénierie, matériel médical, pesticides, automobile, technologies de l’information et de communication, pharmacie et textiles. La défense comme la culture ne font pas partie des discussions. haleine. Dire qu’on va le faire en deux ans est une absurdité ». Pour Emmanuel Maurel, député européen S & D), membre de la commission Commerce du Parlement européen, « le TTIP est un problème de confiance envers les dirigeants politiques et les multinationales mises à mal par l’affaire des “Panama papers” et la directive sur le secret des affaires ». ( Lire l’éditorial de Jean-Marc Vittori Page 9 DÉCRYPTAGE // L’élection américaine ne doit pas influer sur le processus. Toute précipitation n’aboutirait qu’àun accordaurabais E n l’état actuel de la situation, il est improbable qu’un accordentrelesEtats-Uniset l’Union européenne sur le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) intervienne d’ici à la fin de l’année. C’est même souhaitable d’ailleurs. Si un accord devait être élaboré dans les mois prochains, il aurait toutes les chances de ressembler à un texte mal fagoté, négocié dans l’urgence. Ce serait au mieux un accord au rabais. Ce dont les Européens ne veulent pas. C’est en ce sens qu’il faut analyser les récentes déclarations de François Hollande, de Manuel Valls ou encore d’autres leaders politiques en Allemagne. Entamées en juillet 2013, les négociations qui ont eu lieu, jusque-là, à douze reprises n’ont pourtant rien donné de tangible. Les négociateurs en chef des deux parties ont beau assurer que les discussions se sont intensifiées depuis la fin de l’année dernière, aucune avancée majeure n’a été enregistrée. Dans ce contexte, répéter, comme le fait Cecilia Malmström, la commissaire européenne au Commerce, qu’il est possible de conclure avant la fin de l’année relève d’une posture stratégique. La pression est sur les Etats-Unis qui, dès le début des discussions, avaient clairement dit que les discussions ne s’éterniseraient pas. C’est pourtant ce qui se passe. Le TTIP, comme l’explique Pascal Lamy, l’ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce n’est pas un accord de libre-échange classique qui con- Le sujet principal est la protection et l’information des consommateurs. sisteàabaisserdesdroitsdedouane pour faciliter les échanges commerciaux. L’enjeu est ailleurs : il touche à la régulation des marchés et la réglementation des produits missurlemarché.Autrementdit,le sujet principal est la protection et l’information des consommateurs (tests de sécurité des voitures, étiquetage des produits cosmétiques, test sanitaire des huîtres…). C’est pourquoi il agite tant l’opinion publique, politiques, parlementaires : le TTIP fait peur en raison des différences culturelles de part et d’autre de l’Atlantique. D’un côté, l’Europe est attachée au « principe de précaution » où l’on cherche à éviter le problème ; de l’autre, les Etats-Unis sont plutôt dans le « principe de réparation » où l’on traite le problème s’il survient. C’est un fossé majeur à combler et qui explique en partie la lenteur des négociations. L’échéance politique aux EtatsUnis complique encore un peu plus la donne. L’administration Obama, qui a porté le projet TTIP, n’a plus que quelques mois d’existence. Et la suivante, qu’elle soit du ressort du républicain Donald Trump ou de la démocrate Hillary Clinton sera nettement moins ouverte pour un tel accord comme ils l’ont laissé entendre à de nombreuses reprises. D’où l’idée actuelle de vouloir précipiter le mouvement afin d’éviter un naufrage. Les sorties de Valls et de Hollande, dès lors, n’ont d’autre but que d’éviter toute précipitation en rappelant les lignes rouges. Dans leur esprit, mieux vaut stopper les discussions que d’obtenir un texte bâcléetbancal.C’estaussiunmoyen de rassembler la gauche à quelques mois de la présidentielle. — R. H. SALON INTERNATIONAL GRAND PALAIS 22–24 AVRIL 2016 EXPOSITIONS / ANIMATIONS / CONCERTS VENDREDI & SAMEDI DE 11H À 20H - DIMANCHE DE 11H À 19H INVITÉ D’HONNEUR FONDS PATRIMONIAL JEUNESSE HEURE JOYEUSE ORGANISÉ PAR LE SYNDICAT NATIONAL DE LA LIBRAIRIE ANCIENNE ET MODERNE WWW.SALONDULIVRERARE .PARIS 06 // MONDE Jeudi 21 avril 2016 Les Echos L’Allemagne jugelaBCE « au bout » de sespossibilités EUROPE Le ministre de l’Economie, Sigmar Gabriel, défend Mario Draghi contre les attaques de Wolfgang Schäuble. Thibaut Madelin @ThibautMadelin — Correspondant à Berlin Sigmar Gabriel, le ministre de l’Economie allemand, veut plus d’investissements européens. Photo Tabies Schwarz/AFP Sigmar Gabriel, le ministre de l’Economie allemand, a tenté mercredi devolerausecoursdeMarioDraghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), tout en jugeant sa politique « très problématique » pour l’Allemagne. « Depuis le début delacrisedanslazoneeuro,laBCEest la seule à réagir pour la croissance et les emplois », a déclaré le ministre social-démocrate. Mais sa décision de réduire le taux directeur à 0 %, début mars, est « le signal clair que le temps nous est compté et que la BCE arrive au bout de ses possibilités », a-t-il ajouté en demandant aux chefs d’Etat et de gouvernement européens de prendre le relais et d’abandonner leur politique d’austérité. Ses déclarations interviennent alors que la BCE, dont le Conseil des gouverneurs se réunit ce jeudi à Francfort,estsouslefeuinéditdecritiques en Allemagne. Plusieurs poids lourds de la CSU, l’alliée bavaroise de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) d’Angela Merkel, ont reproché à Mario Draghi « une perte massive de crédibilité » et exigé que son successeur soit « un spécialiste financier allemand ». Désamorcer la crise LeministredesFinancesCDU,Wolfgang Schäuble, a lui-même attribué au banquier central italien la moitié du succès du parti populiste allemandAfD,quiaremportéunsuccès historique aux récentes élections régionales. Les deux hommes ont tenté d’aplanir leurs différends lors d’un dîner en tête à tête, vendredi dernier à Washington, en marge de la réunion du FMI. Mario Draghi devrait vraisemblablement réagir ce jeudi aux critiques dont il fait l’objet, ne serait-ce que pour tenter de désamorcer la crise. « Tout conflit entre un actionnaire majeur (l’Allemagne) et la direction de la BCE comporte un risque, juge Holger Schmieding, économiste chez Berenberg. Cela peut déstabiliser l’institution et émousser son message ». Mais le président de la BCE sait qu’ildevrafairepluspourseréconcilier avec des Allemands qui l’accusent de les « exproprier » avec des taux d’intérêt bas qui rognent leur épargne. Pour mieux expliquer sa politique dans un pays nostalgique de la toute-puissance de la Bundesbank, il n’est pas impossible qu’il fasse une apparition télévisée ou qu’il soit invité au Bundestag, comme il l’avait été en 2012. « Nous sommes des fervents défenseurs de l’indépendance de la banque centrale, insiste-t-on du côté de la CDU. Mais nous sommes critiques sur sa politique et attendons qu’elle fasse davantage pour expliquer sa politique ». « La BCE doit se confronter au débat », reconnaît-on aussi à demi-mot du côté du SPD. Alors que l’AfD, qui juge l’institution européenne dans un « cul-desac » et demande la fin de l’euro, s’installe dans le paysage politique allemand, Mario Draghi pourra difficilement compter sur un soutien majeur en Allemagne, ni même de Sigmar Gabriel. Mercredi, le présidentduSPD,personnellementfragilisé suite à la déroute de son parti, a lui-même envoyé des messages con- tradictoires. S’il a rejeté le « Draghi bashing » de ses adversaires, le vicechancelier a souligné que « imprimerdelamonnaien’estpasunepolitique économique durable ». « Il est faux de tenir la politique de la BCE pour le cœur du problème comme il est faux de ne pas la critiquer ». L’AfD estime que l’institution européenne est dans un « cul-desac » et demande la fin de l’euro. Pour l’heure, sa critique cible en priorité les leaders européens. Une façon de renvoyer la balle vers Angela Merkel, perçue comme l’apôtre de la rigueur en Europe. Si on continue de laisser la BCE seule, « la seule conjoncture qui sera aidée, c’est celle des populistes de droite en Europe, a dit le candidat pressenti à la chancellerie en 2017. Pour éviter cela, les chefs d’Etat et de gouvernementdoiventutiliserleurspossibilités et accorder de la flexibilité aux pays qui investissement ». Sigmar Gabriel ne veut pas réformer le pacte de stabilité et de croissance, mais plus d’investissements européens. Pour les financer, il compte sur l’introduction de la taxe sur les transactions financières, pourtant sérieusement enlisée. A Berlin, on se juge prêt. « Les Français et les Italiens doivent se bouger », insiste un parlementaire. Le ministre veut convaincre Matteo Renzi et François Hollande, début mai à Rome, lors d’une réunion des leaders sociauxdémocrates européens. n Unduel entreTrumpet Clintonse dessineaprès leur victoireàNew York ÉTATS-UNIS Les deux favoris ont remporté haut la main la primaire de New York mardi soir. Lucie Robequain @robequain — Bureau de New York Dans une campagne présidentielle pleine de surprise, voilà une primaire qui n’en a réservé aucune : Hillary Clinton et Donald Trump ont remporté haut la main la primaire de New York mardi soir, anéantissant les chances de leurs adversaires de décrocher l’investiture avant les grandes conventions politiques de juillet. La journée a été particulièrement cruelle pour le socialiste Bernie Sanders, qui a mené une campagne pleine d’enthousiasme dans les quartiersdeNewYork,sansquecela se traduise dans les votes. Hillary Clinton l’a emporté par 58 % contre 42 % – un résultat sans appel qui la rapproche encore un peu plus des 2.383 délégués nécessaires pour remporter l’investiture. « La victoire est en vue. Il n’y a pas de meilleur endroit que chez soi. Merci New York ! », a-t-elle lancé mardi soir, dans l’un des meilleurs discours qu’elle ait prononcés depuis le début de la campagne. La victoire a été encore plus nette pour Donald Trump, qui a raflé 89 des 95 délégués en accaparant plus de 60 % des suffrages. Après deux semaines de flottement, le milliardaire reprend ainsi l’ascendantsursesdeuxderniersadversaires, Ted Cruz et John Kasich. Le calendrier des prochaines primaires joue en sa faveur : celles de mardi se dérouleront toutes dans le nord-est du pays (Connecticut, Delaware, Pennsylvanie, etc.), une région peu sensible aux propos ultraconservateurs de Ted Cruz. Signe que Donald Trump se voit décrocher l’investiture, il a présenté mardi soir un profil beaucoup moins emporté qu’à son habitude – plus présidentiel en somme. « Il n’y a plus vraiment de course. Le sénateur Cruz est mathématiquement éliminé. […] Nous avons 300 délégués de plus que lui », a-t-il insisté. Ce discours tient largement du bluff : dans les faits, Donald Trump ne compte que deux tiers des délégués nécessaires pour remporter l’investiture (845 sur 1.237). Il faudrait donc qu’il remporte la quasi-intégralité des 15 primaires restantes pour sécuriser sa victoire avant la convention de juillet. Décrocher l’investiture Le candidat vient de réorganiser et d’étoffer son équipe de campagne, en espérant renouveler son succès new-yorkais à l’autre bout du pays, en Californie. C’est là que se tiendra la primaire la plus décisive de la campagne, le 7 juin prochain : le vainqueur y raflera l’intégralité des 172 délégués côté républicain – selon le principe du « winner take all ». Si Donald Trump remporte ce scrutin, ses adversaires n’auront plus vraiment l’espoir de lui barrer la route. S’il perd, en revanche, tout est possible : Donald Trump sera encore loin des 1.237 délégués nécessaires pour remporter l’investiture, et la convention de juillet remettra les compteurs à zéro : les délégués seront libérés de leur promesse de vote et pourront changer de candidat dès le deuxième scrutin. « C’est un système malhonnête, c’est un système truqué », a lancé Donald Trump mardi, qui promet des émeutes s’il n’est pas élu. n MONDE // 07 Les Echos Jeudi 21 avril 2016 AffaireIoukos :la Russie remporteune victoire l Les juges annulent l’arbitrage condamnant Moscou à 50 milliards de dollars. l Les ex-actionnaires de la défunte compagnie pétrolière font appel. ARBITRAGE Valérie de Senneville VdeSenneville La Fédération de Russie versus les ex-actionnaires de Ioukos : un partout.Danslegigantesquebrasdefer judiciaire auquel se livrent depuis plus de dix ans Moscou et les ex-actionnaires de Ioukos, la défunte compagnie pétrolière de l’oligarque déchu Mikhaïl Khodorkovski, le tribunal de première instance de La Haye vient de remettre le compteur à zéro. Mais cette décision ne scelle pas pour autant l’épilogue de la saga car les ex-actionnaires ont annoncé leur intention de faire appel. Les juges néerlandais ont décidé ce mercredi d’annuler la décision de la Cour permanente d’arbitrage de La Haye qui avait condamné la Russie à payer 50 milliards de dollars (44,6 milliards d’euros) aux actionnaires de Ioukos. Motif ? La cour arbitrale n’était pas compétente. Depuis le début des hostilités juridiques, c’est l’argument massue : en demandant l’application provisoire du Traité sur la charte de l’énergie adopté en 1994 (qu’elle n’a jamais ratifié), la Russie a-t-elle accepté l’article 26 de la charte qui soumet à l’arbitrage les conflits nés avec des investisseurs étrangers ? Oui, avaient répondu dans un premier temps les arbitres pour fonder leur compétence. Non, répondent les juges de première instance pour qui il aurait fallu une autorisation expresse de Moscou pour appliquer la clause compromissoire. Or, « c’estl’Etatrusselui-mêmequi,dans lesnégociationssurleTraité,ainsisté pour bénéficier de l’application provisoire pour rassurer les investisseurs », fait observer Emmanuel Gaillard, l’avocat des ex-actionnaires de Ioukos. l’Etat russe pour rembourser sa dette de 50 milliards de dollars restent actives partout en dehors des Pays-Bas. Et Moscou devra, à chaque fois, entamer une nouvelle procédure pour demander la mainlevée. Les ex-actionnaires ont lancé des procédures aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Belgique, en Allemagne et en Inde. La plupart des actifs de Ioukos ont été repris par le groupe public Rosneftaprèslamiseenfaillitedela Dans le camp russe, on affirme que si les ex-actionnaires font appel, ils devront, outre l’incompétence du tribunal arbitral, répondre à tous les arguments soulevés. D’ailleurs, « si ces personnes tentent de nouveau de se servir des tribunaux internationaux pour spolier le peuple russe, nous les combattrons devant chaque tribunal et dans chaque pays, puisque les faits, la règle de droit, la justice et désormais cette décision sont de notre côté », a réagi de son côté, Andreï Kondakov, de l’International Centre for Legal Protection, structure chargée de coordonner la défense russe. En attendant, la décision de première instance de La Haye n’a pas d’effet extraterritorial. Dès lors, les procédures de saisies de biens de Le Quai d’Orsay est embarrassé par le nombre de saisies de biens russes en France. Depuis le 1er janvier, une loi redoutable est entrée en vigueur en Russie. En clair, elle dit que si des biens russes sont saisis à l’étranger, il y aura des représailles. Cette loi n’arrive pas par hasard. Moscou tente d’impressionner les pays, notamment la France, où les ex-actionnaires de Ioukos se livrent à une chasse aux actifs russes, forts d’une décision de justice de 2014 (qui vient d’être annulée aux Pays-Bas). Une situation embarrassante pour le Quai d’Orsay, qui se retrouve, mal- MIGRATION Bruxelles dira le 4 mai si les Turcs bénéficieront d’une exemption de visa dans l’Union. Ye Pingfan/Xinhua-RÉA Renaud Honoré @r_honore — Bureau de Bruxelles Les Européens ne sont pas très allants à concéder une exemption de visas qui ne manquera pas d’être exploitée par les partis populistes. 333.350 octrois d’asile en 2015 Les pays de l’Union européenne ont accordé en 2015 un statut de réfugié à 333.350 demandeurs d’asile, selon Eurostat. Ce chiffre, en hausse de 72 % sur un an, correspond à un taux d’acceptation de 52 % du total des demandes. Les Syriens ont été les principaux bénéficiaires de ces procédures puisqu’ils représentent 50 % (166.100) des protections accordées, très loin devant les Erythréens (27.600) et les Irakiens (23.700). Sans surprise, c’est l’Allemagne qui a distribué près de la moitié des statuts protecteurs (148.000) suivie par la Suède (34.500) l’Italie (29.600) et la France (26.000). Les procédures de saisies de biens de l’Etat russe pour rembourser sa dette de 50 milliards de dollars restent actives partout en dehors des Pays-Bas. Photo Maxim Marmur/AFP Un cailloudans lachaussuredu Quaid’Orsay Nombreuses procédures dans le monde LaTurquiemet la pression sur l’Europe àpropos des visas Chaque jour, les Européens constatent que la Turquie est un partenairepeu commode.Certesl’accord conclu mi-mars avec Ankara sur la gestion de la crise des réfugiés atteint pour le moment son but, puisquelesarrivéesdemigrantssur les côtes grecques ont drastiquement diminué. Mais l’exemption de visa au sein de l’espace Schengen exigée en retour par la Turquie se révèle être un piège politique pour l’Union. La Commission européenne a ainsi annoncé ce mercredi qu’elle statuerait le 4 mai sur cette question, proposition qui devra ensuite être avalisée par les Etats et le Parlement européen. « Il n’y aura de libéralisation des visas que si les 72 critères techniques nécessaires [comme les passeports biométriques, NDLR] sont remplis », a averti Dimitris Avramopoulos, le Commissaire aux migrations. Mais le président turc Recep Tayyip Erdogan n’est pas vraiment homme à s’embarrasser de ce genre de considérations techniques et a exigé mardi d’obtenir d’ici à fin juin cetteconcessiontrèsattendueparla classe moyenne du pays. « L’UE a plus besoin de la Turquie que la Turquie n’a besoin de l’UE », a averti le dirigeant, menaçant à demi-mot de stopper tout effort sur le dossier des réfugiés s’il n’obtenait pas satisfaction.« Nousavonstousautantbesoin les uns des autres », lui a répondu Dimitris Avramopulos. Nul doute que le sujet devrait être dans les têtes ce jeudi à Luxembourg, lors de la réunion des ministres de l’Inté- compagnie pétrolière et l’incarcération de son président, Mikhaïl Khodorkovski, condamné pour fraude et évasion fiscales alors qu’il s’engageait dans une carrière politique en opposition au Kremlin. L’oligarque, un temps première fortune de Russie, avait été libéré en décembre 2013 et vit désormais en Europe occidentale. Officiellement, il ne doitrientoucherdes50milliardsde dollars ayant cédé ses parts à son ex-associé, Leonid Nevzline. n rieur, qui doivent évoquer la crise migratoire après l’accord avec la Turquie.« Ilestclairqu’ilseraimpossible d’accorder cette libéralisation des visas si les 72 critères ne sont pas remplis. Et, pour le moment, c’est plutôt le scepticisme qui domine quant aux efforts turcs », analyse un diplomate européen. Un autre évoque « le nécessaire consensus politique qu’il faudra faire émerger » même si tous les critères sont remplis. En clair, les Européens ne sont pas très allants à concéder cette exemption de visas qui ne manquera pas d’être exploitée par les partis populistes. gré lui, au cœur de cette bataille. Cela l’ennuie d’autant plus qu’il est tenu d’informer les Etats des poursuites engagées contre eux dans l’Hexagone. Selon nos informations, le ministère des Affaires étrangères a transmis plus de 200 actes à Moscou depuis le début de l’affaire ! Faute d’être dédommagésparlaRussie,lesex-actionnaires de Ioukos n’ont pas ménagé leur peine pour tenter de s’emparer de biens sur le sol français : comptes bancaires russes, parts dans Euronews, immeubles… En multipliant les recours, les deux camps mobilisent non seulement les juges mais aussilesdiplomates.Toutceciexplique pourquoi la France a décidé de s’inscrire dans le sillage de la Belgique, qui a renforcé l’immunité des Etats étrangers l’été dernier. Le Quai d’Orsay vient lui d’insérer un article dans le projet de loi Sapin 2 qui garantira une meilleure protection des biens des Etats étrangers en France (« Les Echos » du 15 avril). La France fragilisée « L’objectif n’est pas de porter atteinte aux droits des créanciers, mais de faire en sorte que la France respecte ses obligations internationales », confie un diplomate. Il rappelle que la Convention de Vienne de 1961 exige que l’Etat français « accorde toutes facilités pour l’accomplissement des fonctions des missions » diplomatiques. Des arguments contestés par des juristes. Mais, à l’en croire, si la France n’a encore jamais eu d’ennuis c’est parce qu’elle entretenait de bonnes relations avec les Etats concernés. Il n’en reste pas moinsquecettesituationlafragilise. « Aujourd’hui, tout ce nous pouvons faire, c’est de dire au pays : prenez un avocat et demandez la mainlevée des saisies. »Uneréponseforcémentdifficile à entendre côté russe… Mais les dispositions intégrées dans le projet de loi Sapin 2 vont changer la donne.« Ellessontbienaccueilliesici, tout comme la loi belge sur les immunités », déclare Andrey Kondakov, un activiste proche du Kremlin. — I. Co. Vendre di avec Les Ech os Arrivées de migrants en baisse La marge de manœuvre de l’Union est néanmoins étroite, puisque l’accord avec la Turquie a donné ses premiers fruits. Alors que le nombre d’arrivées de migrants sur les îles grecques était proche des 2.000 quotidiennement début mars, ce chiffre est retombé autour de 100. « Ce sont des signes très positifs, qui témoignent d’une confiance réciproque », a assuré Dimitris Avramopoulos. Le naufrage en Méditerranée en début de semaine qui aurait causé la mort de 500 migrants montre toutefois que des routes a lterna tives sont désorma is empruntées par les passeurs. Les autres volets de l’accord avec laTurquieontconnuundémarrage plus lent. Seulement 325 migrants ont été renvoyés en Turquie au départ des îles grecques, sort qui s’applique normalement à tous ceux arrivés depuis le 20 mars. En retour, il n’y a eu que 103 réfugiés syriens « réinstallés » en Europe au départ de la Turquie. Dans ce contexte, la situation de la Grèce reste difficile, dans la mesure où 50.000 migrants non concernés par le renvoi en Turquie y sont bloqués. Les Etats membres « doivent intensifier leurs efforts pour soutenir la Grèce », a averti Dimitris Avramopoulos. n VIDEZ-VOUS LA TÊTE AVEC UN MAGAZINE QUI LA REMPLIT. 08 // MONDE Jeudi 21 avril 2016 Les Echos LeRoyaume-Unicélèbre la soliditéde samonarchie l Elizabeth II, montée sur le trône en 1952, fête ses quatre-vingt-dix ans ce jeudi. l Contestée dans les années 1990, la monarchie a su réaffirmer sa popularité. ROYAUME-UNI Vincent Collen @VincentCollen — Correspondant à Londres Elizabeth II fête ce jeudi son 90e anniversaire, donnant le coup d’envoi d’une série de célébrations qui culmineront le 11 juin lors du Trooping the Colour, un rassemblement militaire qui marque l’anniversaire officiel du souverain britannique. En septembre, la reine d’Angleterre a battu le record de longévité sur le trône, qui était jusqu’à présent détenu par son aïeule Victoria, décédée en 1901. Après soixante-quatre ans de règne, elle est aujourd’hui la monarque la plus âgée à avoir régné sur le RoyaumeUni. Son fils Charles, qui a soixantesept ans, sera le roi le plus âgé à accéder au trône lorsqu’il lui succédera. Le vieillissement de la monarchie britannique commence à poser question outre-Manche, mais il n’est pas question que la reine abdique en faveur de son fils. Et cela ne remet pas en cause la popularité de la reine et de la royauté, au contraire. Les trois quarts des Britanniques estiment que la monarchie a « un rôle important à jouer pour l’avenir du pays », selon un sondage Ipsos publié la semaine dernière. S euls 17 % d’entre eux aimeraient que la Grande-Bretagne devienne une république, contre 22 % il y a dix ans. Cela n’a pas toujours été le cas. En 1997, après la mort de la princesse Diana, le quotidien conservateur « Daily Mail »sedemandaitouvertementsi lareinenedevaitpasseretirer.Cette période de doute est bien révolue. Aujourd’hui, seul un cinquième des personnes interrogées par Ipsos souhaitent que la reine abdique. « La monarchie britannique semble plus forte que jamais », commente Sean Lang, de l’université Anglia Ruskin. Le silence de la reine est d’or « Après ce passage à vide dans les années 1990, la reine a très intelligemment su reconquérir la considération de ses sujets, analyse le chroniqueur royal Stephen Bates. Le fait qu’elle continue à travailler autant à son âge, son sens du devoir, forcent le respect. » La reine incarne l’unité et la continuité du pays. Cette popularité, la souveraine britannique la doit aussi à son silence. Rien ou presque ne transparaît jamais de ses opinions. « Elle n’a jamais fait la moindre gaffe, ne s’est jamais fâchée publiquement avec personne », relève Stephen Bates. Certains républicains assurent que cela changera lorsque Charles, connu pour son franc-parler, accédera au trône. Pour Joan Smith, une militante républicaine qui s’exprimait dans le « Guardian » mercredi, les Britanniques verront la monarchie avec moins de bienveillance « une fois qu’elle sera entre les mains » de Charles. n Lorsque Charles, connu pour son franc-parler, accédera au trône, la monarchie devrait perdre en popularité. Photo Ranald Mackechnie 300Britanniques sont plusrichesquela reine Evaluée à 430 millions d’euros, la fortune d’Elizabeth II ne comprend ni le domaine de la Couronne ni les collections royales. La reine n’est plus la femme la plus riche du Royaume-Uni, tant s’en faut. Le classement du « Sunday Times », qui fait autorité outreManche, place Elizabeth II au 302e rang. Avec une fortune évaluée à 340 millions de livres (430 millions d’euros), la souveraine est à peine plus riche que Martin Sorrell, le patron du groupe de publicité WPP. Et loin, très loin, derrière Len Blavatnik, l’oligarque russe installé à Londres, numéro un britannique avec une fortune de plus de 13 milliards de livres. Qu’est-il arrivé à la famille Windsor pour tomber aussi bas dans le classement ? Rien de bien concret. Le « Sunday Times » a tout simplement décidé de ne plus comptabiliserunegrandepartiedesbiensdela Couronne. « L’essentiel ne lui appartient pas véritablement, car elle ne peut pas en disposer comme elle l’entend », explique Philip Beresford, qui édite la « Rich List » de l’hebdomadaire depuis plus de vingt-cinq ans. Le Crown Estate, qui gère les actifs de la Couronne, n’est pas considéré comme faisant partie de sa fortune. Depuis le XVIIIe siècle, ce patrimoine est géré par l’Etat, qui se contente de reverser une partie de ses revenus à la souveraine. La valeur du domaine de la Couronne a atteint 11,5 milliards de livres en 2015 (14,6 milliards d’euros), un montant record, sa valeur ayant progressé de 16 % en un an. Le Crown Estate est propriétaire de la totalité de Regent’s Street, l’une des plus grandes et des plus prestigieuses artères commerçantes du West End londonien. Les loyers y atteignent des niveaux stratosphériques, H&M, Burberry’s ou Apple acceptant de débourser des fortunes pour y installer leurs « flagshipstores ».Ledomaine dela Couronne comprend aussi une bonne partie du quartier de St James, non loin de Buckingham Palace. Il est également propriétaire de la moitié des côtes britanniques, de la totalité des eaux territoriales dans la limite des 12 milles nautiques, de parcs éoliens offshore, de 138.000 hectares de terrains agricoles et de forêts, du domaine de Windsor, du champ de « L’essentiel ne lui appartient pas véritablement, car elle ne peut pas en disposer comme elle l’entend. » PHILIP BERESFORD Editeur de la « Rich List » du « Sunday Times » courses d’Ascot… Tous ces biens n’appartiennent donc plus réellement à la famille royale. Le « Sunday Times » ne comptabilise pas non plus la Royal Collection, qui comprend plus de 1 million d’objets, dont des œuvres du Caravage et de Rubens, ainsi que les joyaux de la Couronne conservés à la tour de Londres. La valeur de cette collection, dont les plus beaux éléments sont exposés dans des lieux ouverts au public, est estimée à 10 milliards de livres (12,7 milliards d’euros). 100 millions de livres d’investissements La fortune personnelle d’Elizabeth II est beaucoup plus modeste. La reine reçoit d’abord chaque année 15 % des bénéfices du Crown Estate, ce qui représente 43 millions de livres en 2015. Depuis une réforme de 2012, cette somme lui est attribuée automatiquement, remplaçant l’ancienne liste civile, dontlemontantétaitdéterminépar le gouvernement. Le « Sunday Times » évalue ensuite à 100 millionsdelivreslavaleurdesonportefeuille d’investissements. « Il s’agit surtout d’actions de grandes sociétés britanniques », explique Philip Beresford. La famille royale est enfin personnellement propriétairedeschâteauxdeBalmoraletde Sandringham ainsi que d’autres domaines plus petits. Si l’on ajoute les œuvres d’art, les bijoux, une collection de timbres exceptionnelle ou encore les chevaux, passion de la reine, le patrimoine personnel d’Elizabeth II atteint 340 millions de livres cette année, un montant stable par rapport à 2015 selon le « Sunday Times ». — V. C. // 09 Les Echos Jeudi 21 avril 2016 idées&débats L’ÉDITORIAL DES « ÉCHOS » Rares sont les citoyens du RoyaumeUni qui souhaitent une évolution rapide vers une Union politique, en supposant que cela revienne à combler les lacunes de souveraineté qui paralysent la zone euro. Yeuxouvertspour desfrontières ouvertes AFP Photo AFP LE POINT DE VUE de Robert Skidelsky Pourquoila GrandeBretagnedoit rester dansl’Union européenne Il est probable que la zone euro va éclater en deux morceaux, entre une Union du Nord régie par une monnaie unique et une Union du Sud qui lui sera attachée par un accord de libre-échange. Le Royaume-Uni doit rester un pont entre ces deux rives. L ’Union européenne n’a jamais été très populaire en GrandeBretagne. Elle a rejoint l’Union sur le tard et, le 23 juin, ses électeurs exprimeront leur éventuelle décision de partir plus tôt. Au fil des années, le centre du débat britannique sur l’Europe s’est déplacé. Dans les années 1960et1970,laquestionétaitdesavoirsi la Grande-Bretagne pouvait se permettre de ne pas rejoindre ce qui était alors la Communauté économique européenne. La crainte était que le Royaume-Uni ne soit coupé du marché qui avait alors la croissance la plus rapide du monde et que son partenariat avec les Etats-Unis soit également mis en péril : l’alliance occidentale devait se composer de deux piliers, et l’Europe plutôt qu’une Grande-Bretagne amoindrie, serait l’un d’eux. Aujourd’hui, c’est l’affaiblissement, plutôt que la puissance de l’Europe, qui est au cœur du débat au Royaume-Uni. Les Britanniques estiment qu’ils s’en sortent plutôt bien, contrairement à l’Europe. En effet, depuis le krach de 2008, l’UE est marquée par l’échec. En dehorsdelaGrande-Bretagneetdel’Allemagne, il n’y a eu presque aucune croissance économique. Elle ne peut pas défendre ses frontières contre les terroristes (« L’Europe n’est pas sûre », proclame Donald Trump). Ses institutions manquent de légitimité. Composée de 28 membres quasi souverains, elle ne peut pas agir, mais seulement publier ses intentions d’agir. Le sort de l’UE se cramponnedésespérémentàceluidesacaractéristiquelaplusvulnérable :lazoneeuro de 19 membres, la monnaie unique qui est au cœur de la stagnation économique.Lazoneeurodevaitêtrelemoteurde l’Union politique. Mais le moteur a calé. Certes, la crise de 2008 a commencé avec l’effondrement bancaire aux EtatsUnis. Mais la plupart des pays du reste du monde ont récupéré, contrairement àlaplupartdespayseuropéens.Pouren établir les raisons, un récent colloque sur ce thème au Nuffield College d’Oxford s’est concentré sur l’absence d’autorité souveraine capable de protéger l’économie européenne dans son ensemblecontrelescrisescontagieuses qui éclatent ailleurs dans le monde. Les piècesmanquantesàcettesouveraineté comprennent un système de transfert fiscal capable de répondre aux chocs asymétriques ; un actif sans risque (euro-obligations) dans lequel stocker l’argent inutilisé ; un système unique pour la surveillance des banques et des marchés des capitaux ; une banque centrale capable d’agir comme prêteur de dernier recours ; et la possibilité d’organiser un programme de stabilisation-récupération à l’échelle de l’UE. La zone euro a affaibli les Etats-nations qui la composent, sans créer un Etat supranational à même de remplacer les pouvoirs que ses membres ont perdus. La légitimité se situe toujours de cefaitàunniveaud’autoritépolitiquequi a perdu les attributs de la souveraineté (comme la possibilité de modifier les tauxdechange),dontdérivelalégitimité. L’UE a essayé de réaliser l’Union politique progressivement, parce qu’il lui étaitimpossibledecommencerparelle. En effet, à peine caché dans le « projet européen » figurait l’attente que les crises successives fassent avancer l’intégration politique. Ce fut certainement l’espoirdeJeanMonnet.L’autrepossibilité (que les crises aient l’effet inverse et conduisent à l’éclatement de l’Union économique et monétaire) ne fut jamais sérieusement envisagée. Rares sont les citoyens du RoyaumeUniquisouhaitentuneévolutionrapide vers une Union politique, en supposant que cela revienne à combler les lacunes de souveraineté qui paralysent la zone La zone euro a affaibli les Etats-nations qui la composent, sans créer un Etat supranational. C’est l’affaiblissement de l’Europe qui justifie aujourd’hui la tentation du Brexit. euro. En effet, dans l’accord que le Premier ministre, David Cameron, a négocié avec les chefs de gouvernement européens comme condition pour rester dans l’Union européenne, la Grande -Bretagne est spécifiquement exemptée de l’engagement pour une « Union politique toujours plus étroite ». PourtantsansuneUnionpolitique,ilest difficile de voir comment la zone euro peut être mise en œuvre. La zone euro va donc probablement se diviser en parties plus compatibles, après de nouvelles tentatives infructueuses de sortir de la crise. On peut imaginer une zone du Nord à monnaie unique, disposant de suffisamment de souveraineté (menée par l’Allemagne ou, plus vraisemblablement, par l’Allemagne et la France agissant ensemble), pour la faire fonctionner, reliée à une zone du Sud par un libre-échange qui ne serait pas soumis aux règles monétaires et budgétaires du bloc du Nord. Plus précisément, les membres du bloc du Sud auraient des taux de change fixes, mais ajustables entre eux et l’Union du Nord. Toutefois, il manquerait au bloc du Sud un membre ayant le poids et le prestige nécessaire pour contrebalancer l’Allemagne. Ce membre ne pourraitêtrequelaGrande-Bretagne.Etc’est le principal argument contre le retrait de l’Union européenne : en restant au sein de l’UE, la Grande-Bretagne serait en mesure d’assurer que, en cas d’éclatement de la zone euro, le processus ne soit pas trop brutal et préserve de toute manière au moins une partie de l’esprit des fondateurs de l’Union européenne. Robert Skidelsky est professeur émérite de sciences économiques à l’université de Warwick. Cet article est publié en collaboration avec Project Syndicate 2016. La mondialisation n’est plus ce qu’elle était. Les échanges planétaires progressent désormais au même rythme que la production mondiale, voire un peu en deçà, alors qu’ils grimpaient deux fois plus vite avant la Grande Récession de 2009. Les coups de canif à la liberté de commercer se multiplient : près de 5.500 depuis début Par Jean-Marc 2008, à en croire les universitaires qui ont Vittori bâti le « Global Trade Alert », un dispositif de suivi des échanges. Le cycle de La négociations commerciales multilatérales fermeture entamé en 2001, connu sous le nom de « Doha Round », a échoué. n’a jamais Depuis,lesrégionsdumondeprivilégient débouché lesaccordsbilatéraux.Enfévrierdernier, sur une douzepaysd’Amériqueetd’Asie,dontles Etats-UnisetleJapon,regroupant prospérité 800millionsd’habitants,ontsignél’Accord durable. departenariattranspacifique(TPP)quidoit encoreêtreratifiéparlesparlements nationaux.Ilyatroisans,l’UnioneuropéenneetlesEtats-Unisont aussientamédesnégociationspourunPartenariattransatlantique decommerceetd'investissement(TTIP)pourouvrirleursmarchés. Lesdiscussionssontcomplexes.Ellesbutentsurdesintérêts économiques,maisaussisurdesconceptionsculturelles. LesAméricainsbloquentsurlesmarchéspublicsetlesservices financiers.LesEuropéensrejettentl’essord’unejusticearbitrale quelesentreprisespourraientsaisircontrelesEtats,etrefusent deremettreencauselesindicationsgéographiquesprotégées. Desdeuxcôtésdel’Atlantique,lespolitiquessonttentésdefermer laportepourséduiredesopinionsinquiètes,voiretentéesparlerepli. FrançoisHollandeetsongouvernementviennentdeledirehautet fort.DonaldTrump,commeHillaryClinton,vontdanslemêmesens. Il n’est pas question ici de prôner un accord coûte que coûte à signer les yeux fermés. L’Europe est déjà le grand espace économique le plus ouvert au monde, et d’autres savent en profiter sans renvoyer l’ascenseur. Il n’est pas plus question d’invoquer une quelconque supériorité absolue de l’ouverture intégrale des échanges. Sur le commerce international, les économistes portent leur capacité de désaccord à son point d’incandescence. Mais une ouverture raisonnée des frontières devrait rester un objectif majeur de toute bonne politique économique. Parce qu’elle pousse à l’efficacité. Parce qu’elle mine les rentes injustes. Parce qu’elle favorise la coopération des peuples. Symétriquement, la fermeture toujours prônée par les populistes n’a jamais débouché sur une prospérité durable. C’est un enjeu essentiel que d’en convaincre les électeurs, des deux côtés de l’Atlantique. ( Lire nos informations Page 5 DANS LA PRESSE ÉTRANGÈRE L’Amérique serapproche duplein-emploi et d’unehausse généralisée des salaires Le diagnostic devrait faire •plaisir au président Obama : le taux de chômage aux EtatsUnis se rapproche des 4 % de la population active. Selon le département américain du Travail, avec 8 millions de chômeurs, il s’est établi à 5 % en mars.LeConferenceBoard,une organisation de prévision économique, s’inquiète, si l’on en croit le « Financial Times ». C a r l e s Etats-Unis risquent de faire face à un manque de main-d’œuvre qualifiée, alors que la population active tend à ne plus augmenter. Le temps moyen pour embaucher unsalariéestlepluslongdepuis seize ans et le nombre de personnes quittant le marché du travail est au plus haut depuis la dernière récession. Conséquence, le taux de chômage va encore baisser et l’augmentation des salaires se situera entre 3 % et 3,5 % en 2017, d’après le Board. Ainsi il sera de plus en plusdifficilederecruterdesthé- rapeutes, des infirmières, des ouvriers qualifiés ou des mécaniciens. « Les Etats-Unis sont proches du plein-emploi et la faible progression de la population active va perdurer au cours des quinze prochaines années. Sauf s’il y a une réforme profonde des lois sur l’immigration », affirme Gad Levanon, économiste du Board. Pour le FT, les tensions sur le marché du trav a i l n’o n t cessé de croître, mêmesilacroissanceéconomique est relativement faible. Ce qui pose à la Réserve fédérale une complexe équation. Car la banque centrale va devoir déterminers’ilresteuneréserve ou non de travailleurs parmi ceuxquitravaillentàtempspartiel ou ne trouvent pas d’emploi. En tout cas, la hausse du taux de participation de la population active avec le départ à la retraite des baby boomers, est plutôt une bonne nouvelle. Car cela signifie une hausse des salaires, note Gad Levanon. —J. H.-R. 10 // IDEES & DEBATS Jeudi 21 avril 2016 Les Echos art&culture LES ARTICLES LES PLUS LUS HIER SUR LESECHOS.FR 1. La leçon de Patrick Drahi aux étudiants de Polytechnique 2. Loi Travail : Valls ne veut pas être « l’otage » de Gattaz 3. EDF : des actionnaires salariés demandent un retrait de la cote 4. Les groupes français devraient profiter de la politique de la BCE 5. L’entourage de Juan Carlos aux prises avec les «Panama Papers» LE POINT DE VUE de Guy Vallancien L a création des groupes hospitaliers de territoire (GHT), réforme emblématique du système de santé, est une excellente idée d’optimisation des ressources humaines et matérielles dédiées aux soins des malades et des blessés dans un bassin de population donné. Il était temps de regrouper les forces vives sanitaires régionales et locales dans des projets concrets de partenariat, au lieu de maintenir un tissu très inégal d’établissements parfois en sous-activité chronique dangereuse. Encore faudrait-il admettre la condition expresse de ne pas corseter administrativement un système qui amplifiera d’autant plus sa productivité qu’il sera piloté grâce aux initiatives des acteurs de terrain. Or la mise en application de ces GHT s’avère ubuesque, dirigée d’en haut, totalement verrouillée administrativement. On cherche à normaliser ce qui doit rester du domaine de l’invention permanente. La précaution rôde, prête à stériliser les solutions les plus hardies. Le projet souffre avant tout de deux tares congénitales bien françaises, résumées en deux questions simples : Qui sera le chef ? Pourquoi les établissements de soins privés sont-ils virtuellement exclus des regroupements ? La tribu gauloise et la puissance publique centralisée réunies pour mener à l’échec une belle idée ! Faut-il rappeler aux autorités que le meilleur moyen de fédérer les hommes et les structures consiste d’abord à faciliter leur communication quotidienne entre sites différents. Se parler est la première étape, avant de dessiner un plan LE COMMENTAIRE d’Augustin Landier et David Thesmar L e livre de Pascal Bruckner sur l’argent relance un certain nombre de débats sur le rapport tourmenté des Français à la richesse. Ces malaises phobiques face à l’argent, sorte de toile de fond de notre identité nationale, sont bien connus : aspiration égalitariste, sentiment généralisé que gagnerbeaucoupc’estpresquetoujours voler, détestation de la propriété privée où se rejoignent nos racines catholiques et nos passions révolutionnaires. Pourtant,ilnoussemblequelevéritabletabouéconomiquefrançaisn’estpas là, mais plutôt dans le fait d’admettre que les agents économiques répondent aux incitations financières. Le problème est moins de reconnaître que « l’argent, c’est bien » que d’accepter la notion que « les gens font les choses pour l’argent ». En France, la niaiserie se pare de vertu : en faisant comme si le monde était tel qu’il devrait être (les actes devraient être désintéressés), le refoulement français consiste à refuser de le voir tel qu’il est (l’intérêt explique souvent les comportements et déclarations des agents). Ce refoulé explique notre incapacité à nous réformer, et les malentenduspersistantssurlacapacité des politiques à changer l’économie. Le scandale des « Panama papers », quiamisaujouràquelpointestgénéralisé l’usage des sociétés offshore, offre un bon exemple de ce refoulé économique. Pour organiser ce débat rationnellement, il faut commencer par reconnaître que les agents économiques sont prêts à beaucoup, y compris l’exil, pour payer moins d’impôt. On peut le regret- Pourunevraie modernisation del’hôpital de restructuration. Nul besoin d’organigrammes complexes bourrés de flèches et d’acronymes abscons, à longueur de réunions incessantes autant qu’improductives.Troisoutilssimplesetpeucoûteuxsuffirontàfaire travaillerensemble les soignants actuellement dispersés. 1. Le téléphone portable : il est impensable que les hôpitaux ne financent pas un abonnement à leurs médecins pour communiquer avec leurs confrères, notammentlesgénéralistescommeavec Il est impensable que les hôpitaux ne financent pas un abonnement mobile à leurs médecins pour communiquer. Tout le monde utilise Skype de façon privative, pourquoi l’hôpital s’en passerait-il ? les infirmières de ville ! Pour 100 médecins, la dépense serait d’environ 50.000 euros par an, soit le coût de deux standardistes. Une simple information par SMS sur l’opération d’un malade envoyée au médecin traitant change le rapport entre les professionnels. 2. La vidéo-vision : permettant de voir les malades, les médecins de ville et des autres hôpitaux, elle ne nécessite pas de grands moyens financiers ou techniques d’installation comme de fonctionnement. Tout le monde utilise Skype de façon privative, pourquoi l’hôpital s’en passerait-il ? Question de puissance pour transférer des images ? Mauvaise excuse. 3. La dématérialisation du dossier médical : il suffit de taper l’observation sur des fiches préétablies et déjà en partie renseignées par la secrétaire, puis d’offrir au malade le nombre de copies pour lui-même et ses médecins. Plus de courrier qui arrive trois mois plus tard, dont le coût, par exemple au CHU de Lille, atteint 2 millions et demi d’euros paran.Gâchisquenesepermettraitpas une entreprise privée. Ces trois outils sont disponibles, fiables et faciles d’utilisation par quiconque. Associés pour le bien des malades, ils préfigurent les partenariats futurs tant public-privé que public-public. Exclure un pan entier de la ressource sanitaire nationale au motif que les cliniques sont des établissements dits « commerciaux » avec condescendance et mépris est une grave erreur dans son principe, de surcroît dangereux en pratique. Quant à savoir qui sera le chef, nous avons le temps…. Laissons les acteurs s’entendre, sans les guider d’une main tutélaire déconnectéedelaréalité.Uneseuleobligation dans cette recomposition du paysage sanitaire m’apparaît justifiée : l’interdiction d’exercice multisites de la chirurgie et des actes interventionnels au risque de constater un accroissement de la sinistralité, des dépenses en matériels sous-utilisés et de la perte de temps pour les médecins. Le refoulement français consiste à refuser de voir le monde tel qu’il est. Il nous faut admettre que l’être humain répond avant tout à des incitations financières. de niveaux de taxe élevés, on voit se développer – cela avait déjà été le cas avecl’affaireDepardieu,quiamarquéle début du quinquennat – un discours moraliste et inopérant sur le manque de citoyenneté des riches et des entreprises. Ce malaise est palpable, par exemple, dans l’audience au Sénat du patron de la Société Générale, que l’on voit peiner à expliquer ce qui est pourtantuneévidence :ilestdesondevoirde manager de faire payer à ses actionnaires – pour la plupart étrangers – le moins d’impôt possible. Maiscegranddénifrançaisdépassela question fiscale, on le trouve dans tous Philipe Chevilley @pchevilley THÉÂTRE doxes, Clémence Weill assomme le spectateur, lui fait perdre son attention… Lapierrebatlesciseaux,qui De Clémence Weill, et le fil. bat la feuille de papier… MS de Laurent Brethome, Pourtant, le metteur en « Pierre. Ciseaux. Papier. » Paris, Th. du Rond-Point scène, Laurent Brethome, a de Clémence Weill est bien (01 44 95 98 21), tout fait pour rendre la un jeu effréné entre trois jusqu’au 14 mai. 1 h 30. pièce limpide. Le dispositif personnes, sauf que l’enjeu de télé-crochet voulu par est la vie même et leur arme l’auteure est subtilement – leur atout –, leur caractère équivoque. On renduparcestroisfauteuilsdePDGnimbés peutcomprendrepourquoilapièceareçule delumière,quipivotent,commedans« The grandprixdelittératuredramatiqueen2014 Voice ». L’action se déroule sans temps et pourquoi le Rond-Point l’a mise à l’affiche mort. Et la direction d’acteurs, au cordeau, pour un mois ou presque. La construction permet d’entendre chaque mot, chaque est brillante, l’écriture fine et le propos choc. nuance de ce texte semé d’embûches. Un homme mûr, une femme adulte et un jeune homme sont en scène. Chacun, tour à Comédiens de haut vol tour, analyse avec sagacité la personnalité Il faut dire que Brethome a réuni une distridel’autre– complexe,faitedelignesdefuite, bution de haut vol. Benoît Guibert campe de rêves plus ou moins avoués et de fauxavec malice son personnage d’homme mûr, semblants. Puis, dans une seconde partie, le pontifiant et revenu de tout. Julie Recoing trioestlivréauréel– àleurquotidienbrutal. joue superbement du contraste entre la Les personnages remettent alors leur masfemme rêveuse – d’amour et de jazz – et la que : le vieux requin est viré par l’implacadirigeante d’entreprise à poigne. Quant à ble DRH, qui rejoint son jeune amant arroThomas Rortais, il confirme qu’il est l’un gant… La mise en abyme des névroses de des grands espoirs du théâtre français : l’homme et de la femme au XXIe siècle est naturel, vif, gracieux, il incarne la folle énerun sujet qui forcément passionne. gie de la jeunesse, l’appétit de ce jeune homSeulement, voilà : « Pierre. Ciseaux. me-chien prêt à tout dévorer de la vie, Papier. » a les défauts d’une pièce de jeumême les mauvais morceaux… nesse : trop riche, trop touffue, trop Concentrée, allégée, rééquilibrée, bavarde. A force d’explorer tous les possi« Pierre. Ciseaux. Papier. » aurait donné bles de ses personnages, de brouiller les pissansdoutematièreàungrandspectacle.On tes, de multiplier les aphorismes et les parareste sur une belle promesse non tenue. n Pierre. Ciseaux. Papier. Guy Vallancien est membre de l’Académie nationale de médecine. LaFranceaveuglée parsestabous ter et rêver d’un homme idéal pour qui l’impôt est comme la consommation : une dépense qu’il fait volontiers, qui lui apporte autant de satisfaction que ses vacances ou son logement. Mais cet humain n’existe pas et on ne peut pas empêcher certains pays de choisir des niveaux de taxe faibles pour attirer les riches ou les sièges sociaux. Or, plutôt que de voir émerger ce débat sur les incitations économiques et la pérennité « Pierre.Ciseaux.Papier. », jeux derôlesau Rond-Point les secteurs de l’économie et, partout, il crée des blocages. Dans le domaine de l’emploi,ilrestetaboudesuggérerquela baisse des allocations chômage peut dans certains cas accélérer la reprise d’emploi ; ou que les travailleurs utilisent massivement la rupture conventionnelle pour bénéficier des Assedic là où il y aurait eu autrefois simple démission ;ouencorequelesCDDdequelques semaines sont utilisés par certains pour toucher à répétition les allocations chômage. Concernant la réforme de la fonction publique ou de l’Education nationale, l’idée que des salaires trop faibles rendent ces métiers désertés par les talents reste peu acceptable. De même, l’idée qu’une éducation et une médecine gratuites déresponsabilisent et conduisentdoncàdeschoixinefficacesestdifficile à faire passer dans le débat public. On peut déplorer l’importance des incitations individuelles, notre nature égoïste et la difficulté de mobiliser les efforts sur des projets désintéressés ; mais ne pas le reconnaître expose le législateur et le réformateur à l’échec. Dans les chantiers les plus cruciaux des prochaines années (réformes de l’Etat, de la santé, de l’éducation), ne pas expliciter la question des incitations financières conduira à des gâchis massifs. Aussi « horrible » qu’on la juge, il faut reconnaître la logique de l’intérêt individuel, pour ne pas sombrer dans l’inefficacité économique. Augustin Landier est professeur à la Toulouse School of Economics. David Thesmar est professeur à HEC. Une distribution de haut vol pour cette pièce, où les trois acteurs pivotent façon « The Voice » dans leurs fauteuils de PDG nimbés de lumière. Photo DR YehudiMenuhin, unviolon dans l’au-delà Philippe Venturini MUSIQUE monde avant d’avoir fêté ses vingt ans. Cédant parQuatre-vingts CD, onze « The Menuhin Century » fois à la mode des pièces DVD, un livre de 250 pages (Warner Classics 80 CD spectaculaires et au signé du réalisateur Bruno + 11 DVD). Journée spéciale charme facile de certaines Monsaingeon et abondamYehudi Menuhin sur Radio mélodies, Menuhin ne ment illustré : pour les cent Classique, le 22 avril. reste pas dans l’histoire du ans de la naissance de violon comme le virtuose le Yehudi Menuhin, Warner plus accompli (à partir des Classics a réalisé un superbe travail. Les années 1960, la justesse devient aléatoire). enregistrements du célèbre violoniste (une Mais, à l’éclat de l’or, Menuhin a préféré le sélection) ont fait l’objet d’un « remasterelief et les ombres de l’ambre dont on ne ring » qui leur donne une intensité expressemble pouvoir jamais totalement sonder sive jusqu’alors inconnue. Intelligemment, le mystère. Dès ses premiers disques, ces l’éditeur a organisé l’imposante discogra« Sonates et Partitas pour violon seul » de phie de l’artiste en cinq boîtiers thématiBach enregistrées dans les années 1930, ques, plus un sixième réservé aux DVD qu’il Menuhin décèle derrière les notes un disest possible d’acquérir séparément (ou en cours qui unit l’humanité. téléchargement). Le collectionneur favorisera les inédits, raretés ou prises de conLangage universel cert ; le néophyte s’orientera vers les « enreApôtre infatigable de la paix, l’artiste, juif, gistrements légendaires » ; l’amateur de tendra la main, après la Seconde Guerre musique de chambre thésaurisera les pièmondiale, au chef allemand Wilhelm FurtcesjouéesavecHephzibah,sasœurpianiste wängler : ensemble, ils joueront Beethoven avec qui il partageait la même vision de la et Mendelsohn pour l’éternité. Convaincu musique et de la vie. que la musique est un langage universel, il Plus qu’un violoniste et un musicien, croisera son archet avec celui de Stéphane Yehudi Menuhin fut d’abord un citoyen du GrappellioulesitardeRaviShankar.Yehudi monde et de son siècle si tourmenté. Né à Menuhin aura été « un être humain sans New York en 1916, il donne ses premiers pareil […] un de ces rares individus qui pourconcerts professionnels à huit ans et enreraient un jour parvenir à cette place unique gistre ses premiers disques à treize. Il colladans l’affection de l’humanité laissée vacante bore alors avec les plus grands chefs, tels depuis le décès d’Albert Schweitzer», comme Bruno Walter et Toscanini, et sillonne le l’affirmait Glenn Gould. n Centenaire Menuhin // 11 Les Echos Jeudi 21 avril 2016 enquête heure a été divisé par trois, à 5-6 roupies (environ 6 cents), contre 15-16 en 2010. Un bon point qui lui permet d’envisager un début de compétition avec le charbon, parfois encore autour de 2,5 roupies. Certains industriels s’inquiètent cependant des excès d’un tel modèle. « Le gouvernement doit mettre fin à cette spirale à la baisse agressive, s’insurge par exemple Vineet Mittal, chez Welspun Renewables. Dans les circonstances actuelles, lancer des projets avec des tarifs aussi bas ne permet plus d’être rentable. » Selon lui, un tel scénario risque de peser sur la croissance du secteur. Certains en font d’ailleurs déjà les frais. A commencer par l’américain SunEdison. Très endetté, le numéro un mondial chercherait à céder ses activités indiennes à ses concurrents, notamment Tata Power et Adani Power, en vue de se renflouer. Son portefeuille inclut des projets solaires portant sur 1.000 MW, dont 500 dans l’Andhra Pradesh,quelegroupeavaitremportésàun prix défiant à l’époque toute concurrence (4,63 roupies le kilowattheure)… avec le résultat que l’on connaît aujourd’hui. A n’en pas douter, les bonnes intentions sont là, mais suffiront-elles à faire de cette révolution un succès ? Tout dépend de la perspective. « En absolu, jamais pays n’a lancé de plan aussi ambitieux dans le solaire, pas même la Chine, insiste Rajnish Wadehra, directeur de Third World et conseiller dans le domaine des politiques énergétiques. Mais les besoins énergétiques sont tels que, pour les satisfaire, New Delhi ne pourra faire l’économie du charbon, celui-ci reste et restera la première source d’énergie au cours des dix prochaines années. » Selon lui, le « charbon propre », le gaz, et une plus grande efficacité énergétique favoriseront également la transition. Marjorie Cessac — Correspondante à New Delhi C omme sorti d’un mirage, le long ruban gris surgit soudain, bordé de pylônes électriques. Après des kilomètres parcourus dans la poussière, dans un paysage de salines, hanté par les troupeaux de moutons, l’asphalte fait figure d’indice. La centrale solaire n’est plus très loin. A l’entrée, deux gardiens se précipitent pour ouvrir le lourd portail. Avec minutie, comme s’ils dévoilaient un trésor. A l’arrière-plan, les panneaux photovoltaïques, sur fond de ciel bleu, apparaissent enfin. Par centaines. Austères, ancrés dans la terre aride, leur ventre cristallin en position « tournesol ». « Deux fois par mois, une équipe les nettoie, car le problème, ici, c’est la poussière,raconteHariramSharma,l’undes managers. Mais cela crée de l’emploi ! Il y a 420.000panneaux,quandmême ! »Aucœur du dispositif de Welspun Renewables, le premier acteur indien du secteur, cette centrale de 50 mégawatts (MW), implantée dans le district de Jodhpur, abreuve de courant vert plus de 250.000 familles. « En termes de rendement, c’est un des plus élevés du pays », ajoute l’ingénieur, le regard perdu au loin. De l’autre côté du grillage, en face, un champ encore vide s’étend à perte de vue. A cette distance, aucune installation ne se laisse deviner. Pourtant, les lieux sont occupés. « Par Mahindra, sourit Hariram Sharma, un autre conglomérat indien. » Phalodi, Barmer, Jodhpur, Jaisalmer : en peu de temps, cette « sunbelt » du Rajasthan, au nord-ouest de l’Inde, est devenue le nouvel eldorado des groupes photovoltaïques.Touslesgrandsnomsyontétablileurs quartiers, y compris les géants du cru, les Tata, Adani, Mahindra et autres. Tous attirés par les taux d’ensoleillement exceptionnels et l’octroi de terres, ici plus généreux qu’ailleurs. Résultat, l’Etat, parmi les 29 que comptel’Inde,concentredéjàlaplusgrande capacité installée du pays. Soit 1.264 MW sur un total attendu de 6.753. Pour l’heure, les chiffres sont encore modestes. Mais les ambitions sont réelles et vont bien audelà des frontières de ce seul désert. Elu en avril 2014, Narendra Modi a fait du solaire l’une de ses grandes priorités. Le Premier ministre a pris date à Paris, lors de la COP21, l’automne dernier. Avec un engagement de taille : produire d’ici à 2022, 175 gigawatts (GW) d’électricité à partir de renouvelables, dont 100 GW de solaire, 60 d’éolien, 10 de biomasse et 5 d’hydraulique. L’objectif ? La lutte contre le changement climatique, bien sûr. L’Inde est le troisième plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde. Même si, précision plus que nécessaire, la moyenneparhabitantestencore12foisinférieure à celle des Etats-Unis. « La sécurité énergétique est aussi une de nos principales préoccupations », explique un fonctionnaire de la Solar Energy Corporation of India (Seci), conscient de la nécessité d’« anticiper la fin du charbon », de loin encore la première source pour produire de l’électricité. « Sans compter que les prix des renouvelables sont chaque jour un peu plus compétitifs. » Un argument décisif. Un quart de la population n’a toujours pas, ou de manière épisodique, accès à l’électricité. Et ce alors que la démographie ne cesse de galoper. Une course à l’espace Du coup, les appels d’offres fourmillent, et pas seulement au Rajasthan. « En peu de temps, nous avons développé plus de 700 MW de capacités et sommes en route pour atteindre le gigawatt », se félicite pour sa part Vineet Mittal, vice-président de Welspun Renewables. La filiale de ce conglomérat s’est déployée dans une dizaine d’Etats. Notamment au Maharashtra, au Gujarat, au Tamil Nadu, au Karnataka, mais aussi, et plus curieusement, au Penjab. Dans cet Etat frontalier du Pakistan, plus au nord, une pluie fine vient de tomber. A l’intérieur de cette région, pourtant fertile, l’espace est également pris d’assaut. Du moins, les rares parcelles sablonneuses qui subsistent entre les champs de blé et de colza. Et la cadence n’y est pas moins effrénée. Près d’Abohar, la société française Solairedirect (Engie), implantée dans le pays depuis 2010, a fait éclore trois petites centrales, d’une vingtaine de mégawatts chacune. Et ce en l’espace d’un an à peine. Dès l’an prochain, la production nationale pourrait atteindre les 10 gigawatts. Photo Vivek Prakash/Bloomberg L’Inde,nouveau paradis de l’énergie solaire ÉNERGIE // Depuis son accession au pouvoir, en 2014, le Premier ministre indien, Narendra Modi, s’est juré de faire de son pays une nouvelle puissance dans le solaire. Depuis, les projets se multiplient. Mais cette course effrénée contre le charbon, trop polluant, est loin d’être gagnée. « Tout cela, c’est le résultat d’un dur travail d’équipe », assure Anil Sangwan. Casque de chantier vissé sur la tête, cet ingénieur sait de quoi il parle. Pendant plusieurs mois, lui et ses collègues n’ont pas compté leurs heures. Venus de partout en Inde, logés dans des « guesthouses » situées dans les villages alentouroùdescuistotsnépalaisleurfontla tambouille, ces jeunes recrues savourent cependant l’opportunité qui leur est offerte. « Il n’est pas si facile de trouver un poste d’ingénieur, beaucoup de mes amis sont à la maison », insiste l’un d’eux. Un quart de la population n’a toujours pas, ou de manière épisodique, accès à l’électricité. A quelques kilomètres de là, au milieu des vergers de mandariniers, la dernière des trois centrales vient tout juste d’entrer en fonction. En mars, le terrain vague parsemé de tiges d’acier attendait encore ses panneaux. Un tracteur charriait les cartons les contenant, estampillés Jinko Solar, tout droit venus de Chine. « Pour l’instant, nous devons importer ces panneaux, reconnaît D Les points à retenir développement •deLel’énergie solaire, un des grands chantiers du gouvernement, s’accélère en Inde, motivé par la lutte contre le changement climatique et un besoin de sécurité énergétique. Avec la multiplication des projets, les prix des renouvelables sont de plus en plus compétitifs et les appels d’offres fourmillent. Mais la baisse continue des tarifs menace la rentabilité et agace la concurrence étrangère. De plus, le solaire doit faire face à une carence de production et de stockage. • • Tushar Mallick, le responsable des sites. Le gouvernement veut inciter la production locale, mais cela coûte plus cher. » Pas sûr de toute façon que l’OMC laisse faire. Fin février, l’Organisation mondiale du commerce a donné gain de cause aux EtatsUnis, qui s’étaient plaints des pratiques indiennes, jugées anticoncurrentielles. « L’Inde souhaiterait privilégier les fabricants indiens, défend Rajendra Shende, président de Terre Policy Centre, ex-directeur environnement à l’ONU. Mais l’objectif est de rendre l’énergie solaire plus accessible et plus compétitive par rapport aux énergies fossiles. Il est navrant que les Etats-Unis, qui restent parmi les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre, se montrent aussi peu coopératifs. » D’autant que le concept de « Make in India », selon lui, n’exclut pas les étrangers. « Au contraire, il suggère qu’ils pourront fabriquer leurs panneaux sur place avec la collaboration des Indiens. » Des enchères inversées Enattendant,l’Indeapportesacontribution au monde autrement. Avec la mise en place d’enchères inversées, qui font du tarif le plus bas l’argument clef, le pays a rendu les appels d’offres dans le solaire ultracompétitifs. En quelques années, le prix du kilowatt- En 2030, 40 % de l’électricité pourraient être produits à partir d’énergies non fossiles, un « mix » énergétique qui masque en réalité une bonne part de nucléaire. Le gouvernement envisage d’autres recours. Selon ses prévisions, en 2030, 40 % del’électricitépourraientêtreproduitsàpartird’« énergiesnonfossiles ».Un« mix »énergétique qui masque en réalité une bonne part de nucléaire. « Au final, le solaire pourrait ne représenter qu’environ 15 % de cette proportion », calcule, sceptique, un autre expert. De surcroît, le secteur aura à résoudre ses propres défis. « Financiers, par exemple.L’Indeaura-t-ellelesmoyensdesepayerla quantité nécessaire de panneaux dont elle aura besoin ? s’interroge-t-il. Et puis, il faut aussidesterres,lepaysrisqued’enmanquer,et elles valent cher. » La réussite passera de toute façon par l’innovation, en particulier dans le domaine des batteries. « Le stockage reste la clef, confirme un ingénieur du Commissariat à l’énergie atomique, sans stockage on risque de se heurter à un manque de production. Ce type de problème est plus crucial encore dans un pays où l’on veut atteindre de tels chiffres en un temps record. » En réponse, Solairedirectaentaméunecoopérationavec des groupes indiens, dont Avantha, en vue de leur proposer une solution intégrée (production et stockage) dans les aéroports. « Aujourd’hui, l’Inde n’est qu’au 11e rang mondial en termes de production d’énergie solaire. La Chine est en tête, avec 43 GW, suivie par l’Allemagne avec 38 GW, rappelle Pranav Mehta, président de la Fédération nationale de l’énergie solaire. Mais, avec l’addition de nouvelles capacités, l’Inde pourrait se hisser parmi le Top 5. » Quand ? Difficile à dire. Mais, dès l’an prochain, selon cette même source, la production nationale pourrait doubler et atteindre les 10 GW. « C’est très ambitieux, certes. Mais l’Inde est le pays qui a le plus grand potentiel au monde, conclut Wilson Waller, un Américain, fondateur de l’ONG Edu Grid. Les besoins sont là, et les investisseurs savent que les opportunités peuvent être très lucratives. » Les bonnes surprises ne sont donc pas exclues. Après tout, l’Inde est le premier pays au monde à posséder un aéroport international entièrement alimenté à l’énergie solaire, à Cochin ! n 12 // Jeudi 21 avril 2016Les Echos , Budget de l’Etat 2015 : 372,6 milliards d’euros // PIB 2014 : 2.132,4 milliards d’euros (à prix courants) // Plafond Sécurité sociale : 3.218 euros/mois à partir du 01-01-2016 // SMIC horaire : 9,67 euros à partir du 01-01-2016 // Capitalisation boursière de Paris : 1.196,9 milliards d’euros (au 06-01-2016) // Indice des prix (base 100 en 1998) : 127,95 en décembre 2015 // Taux de base bancaire : 6,60 % à partir du 15-10-2001 // Taux de chômage (BIT) : 10,2 % au 3e trimestre 2015 // Dette publique : 2.103,2 milliards d’euros (fin du 3e trimestre 2015) Les chiffres de l’économie EN FRANCE À L’ÉTRANGER JUSTICE FRANÇOISE BETTENCOURT-MEYERS CONVOQUÉE PAR UN JUGE MÉDITERRANÉE DES CENTAINES DE MIGRANTS PÉRISSENT NOYÉS Plusieurs centaines de migrants – peut-être jusqu’à 500 – ont peut-être perdu la vie dans le naufrage d’un grand navire en Méditerranée, quelque part entre la Libye et l’Italie, a d é c l a r é m e r c r e d i l ’A g e n c e d e s Nations unies pour les réfugiés (HCR). Le gouvernement somalien a déclaré que 200 Somaliens, voire davantage, avaient sans doute péri dans la tragédie, alors qu’ils tentaient de passer clandestinement en Europe. A l’approche du procès en appel de François-Marie Banier pour abus de faiblesse sur Liliane Bettencourt, la fille de l’héritière de L’Oréal, Françoise Bettencourt-Meyers, est convoquée jeudi par un juge d’instruction. Elle risque une mise en examen pour subornation de témoins. A Bordeaux, sept personnes ont déjà été condamnées pour avoir profité de la faiblesse de l’héritière de L’Oréal de 93 ans. L’Iran va devoir s’acquitter de près de 2 milliards de dollars de compensations sur des fonds gelés aux EtatsUnis, réclamées par plus de 1.000 vict i m e s d ’a t t e n t a t s f o m e n t é s o u soutenus par Téhéran, a décidé la Cour suprême américaine mercredi. Parmi eux, les proches des 241 soldats américains tués le 23 octobre 1983 dans les deux attentats-suicide qui avaient frappé les contingents américain et français de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth. NORVÈGE BREIVIK FAIT CONDAMNER OSLO ENFANTS DES DÉPUTÉS VEULENT BANNIR GIFLES ET FESSÉES Les députés Edith Gueugneau (apparentée PS), François-Michel Lambert et François de Rugy (écologistes) ont présenté mercredi une proposition de loi destinée à « abolir » toute forme de violence faite aux enfants (gifles, fessées, menaces, propos humiliants...). Ils entendent modifier le Code civil et y inscrire la prohibition de ces violences, mais sans imposer de sanctions aux contrevenants. MEURTRE REBONDISSEMENT DANS L’AFFAIRE DE MONTIGNY-LÈS-METZ Deux juges d’instruction ont décidé de renvoyer devant les assises Henri Leclaire, mis en examen au côté du tueur en série Francis Heaulme dans le dossier du meurtre de deux enfants en 1986 à Montigny-lès-Metz. Les juges n’ont pas suivi l’avis du parquet de Metz, qui avait requis le 21 mars un non-lieu en sa faveur. Henri Leclaire avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire en août 2014. Dès 1986, il s’était accusé du double meurtre, avant de se rétracter, puis d’être mis hors de cause par l’enquête. Dans l’ancienne Olympie, site des premiers Jeux dans l’Antiquité, Grecs et Brésiliens vont momentanément mettre de côté les crises frappant leurs pays pour allumer, jeudi, avec tout le décorum de rigueur, la flamme des Jeux Olympiques de Rio 2016. La répétition générale (photo) s’est déroulée, mercredi, sans aucun accroc. Stian Lysberg/AFP GRIPPE LA FIN DE L’ÉPIDÉMIE L’épidémie de grippe saisonnière, qui a touché 2,3 millions de personnes en France métropolitaine, « touche à sa fin », selon l’Institut de veille sanitaire (InVS). Ce dernier note une « chute de l’ensemble des indicateurs » (consultations, passages aux urgences, hospitalisations...) et un « passage en phase post-épidémique pour la majorité des régions ». Depuis le 1er novembre, l’épidémie s’est soldée par 1.016 cas graves, dont 157 décès. JO 2016:la flammede Rioallumée àOlympie IRAN TÉHÉRAN DOIT PAYER 2 MILLIARDS DE DOLLARS Patrick Kovarik/AFP SÉCURITÉ HOLLANDE REND HOMMAGE À TROIS SOLDATS TUÉS AU MALI François Hollande a rendu ce mercredi dans la cour d’honneur des Invalides à Paris un hommage national aux trois soldats français tombés le 12 avril dans le nord du Mali lorsque leur véhicule blindé a sauté sur une mine. Engagés dans l’opération Barkhane lancée le 1er août 2014, ils avaient la mission de traquer les djihadistes sur une vaste zone du Sahel. LA PHOTO DU JOUR La justice norvégienne a donné raison mercredi à Anders Behring Breivik, qui a tué 77 personnes en 2011, en condamnant l’État pour traitement « inhumain », comme le demandait l’extrémiste de droite maintenu à l’isolement depuis cinq ans. « Je ne crois pas que beaucoup auraient réussi à survivre aussi longtemps », a-t-il dit. Le verdict de mercredi devrait obliger les autorités pénitentiaires à alléger son régime carcéral. BRÉSIL EN PLEINE CRISE, DILMA ROUSSEFF VA AUX ÉTATS-UNIS La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, se rend jeudi à New York pour signer à l’ONU le traité sur le changement climatique conclu lors de la COP21 en décembre à Paris. Elle laisse les rênes du pays à son vice-président qu’elle accuse par ailleurs de conspirer pour la destituer. Michel Temer, du parti centriste PMDB qui a abandonné la coalition gouvernementale fin mars, travaille déjà à la formation d’un gouvernement de transition. BELGIQUE FIN DES CONTRÔLES SYSTÉMATIQUES À LA FRONTIÈRE AVEC LA FRANCE La Belgique a décidé de mettre fin aux contrôles systématiques à sa frontière avec la France, deux mois après les avoir réinstaurés a indiqué mercredi le cabinet du ministre belge de l’Intérieur, Jan Jambon. Ces contrôles seront remplacés par des barrages « ciblés et mobiles », a précisé le cabinet. Photo : Aris Messinis/AFP ON EN PARLE EN CHINE Hong Kong :lenœudgordien dePékin Après les arrestations d’éditeurs, les points de vente de livres sensibles ferment. Michel De Grandi [email protected] critique. L’emprise grandissante dePékinnes’arrêtepaslà. Le petit musée permanent consacré à la répression sanglante de la place Tiananmen en 1989 est lui aussi menacé de fermeture. Le seul endroit au monde consacré à ce moment historique dans la vie de la République populaire est victime de tracasseries administratives. Pendant plusieurs jours, les étudiants chinois ont réellement fait vaciller le pouvoir de Pékin qui, finalement, a fait charger l’armée pour disperser le mouvement. Mais ce chapitre de l’histoire contemporaine est totalement occulté dans l’ex-empire du Milieu au point que les jeunes Chinois en ignorent même l’existence. Aux yeux des communistes chinois, L elivren’estplusenodeur de sainteté à Hong Kong. Les deux enseignes phares qui exploitent depuis 2009 des librairies à l’aéroport international doivent réduire la voilure. Certains de leurs points de vente vont être supprimés, d’autres déplacés. Motif : leurs boutiques regorgent d’ouvrages politiquement sensibles concernant les membres du gouvernement de Pékin notamment. Cette nouvelle affaire intervient quelques mois après l’enlèvement, fin 2015, de plusieurs éditeurs de la région administrative spéciale, retrouvés pour certains en Chine, en pleine séance d’auto- AUJOURD’HUI 18 18 14 Brest Caen Rouen 13 Rennes 17 14 Tours Nantes 14 Poitiers Paris 19 Orleans 14 Limoges 16 Bordeaux 19 Bayonne 15 Brive avec 19 Reims 20 19 Strasbourg 18 15 Perpignan Retrouvez la meilleure info météo sur TV - MOBILES - INTERNET 11/19 14/20 6/10 19 8/12 8/12 21 Grenoble SAMEDI 8/11 11/16 19 Nice 17 Montpellier VENDREDI 12/16 21 Lyon 20 Avignon 15 Toulouse 9/16 10/15 Belfort Dijon 19 ClermontFerrand 7/14 18 Metz 19 20 Nancy Troyes 19 Bourges diplômé de l’Université polytechnique de Hong Kong. Non seulementsespromoteursveulent créer une « république libre de Hong Kong » mais ils dénoncent ouvertement la « colonisation de Hong Kong par la Chine ». « Pékin envoie chaque jour environ 150 personnes s’installer à Hong Kong. Ils essaient de nous forcer à parler la même langue qu’eux [le mandarin], de nous laver le cerveau avec leurs idéaux patriotiques dans nos écoles et de submerger Hong Kong d’investissements rouges », indique le manifeste. Après Youngspiration, Demosisto vient à son tour de voir le jour et souhaite que les Hong-Kongais se mettent debout et « insistent, persistent et résistent ». n LA MÉTÉO 18 Lille 18 Amiens 21 un musée à Hong Kong où se rendent beaucoup de continentaux est sans doute potentiellement dangereux. Sans parler d’effervescence, une partie de la jeunesse de Hong Kong demeure extrêmement vigilante face aux offensives de Pékin. En dépit de la Basic Law qui confère à Hong Kong un statut particulier jusq u’e n 2 0 4 7 e t p r o t è g e l’ancienne colonie d’un rapprochement trop rapide avec la Chine populaire, les initiatives pro-démocratie se poursuivent, dans le sillage de la « révolte des parapluies » en 2014. Il ne s’agit plus de sit-in dans la rue, mais de nouveaux partis politiques. Le Hong Kong National Party vient ainsi d ’ê t r e l a n c é p a r u n j e u n e 14/21 5/10 Marseille 18 Bastia 22 Ajaccio 4/10 6/11 DIMANCHE 4/10 8/13 12/17 lachainemeteo.com AILLEURS AMSTERDAM CE JOUR 5/14 VENDREDI 8/12 SAMEDI 7/11 ATHÈNES 15/19 12/22 15/24 BERLIN BRUXELLES 5/13 7/18 6/13 8/12 7/12 5/11 DUBAI 26/29 27/30 27/30 FRANCFORT 7/18 9/16 6/10 HONGKONG 24/26 25/26 24/26 ISTANBUL LONDRES 12/14 8/14 11/20 8/10 13/21 3/11 MADRID 9/17 9/18 9/20 MILAN 14/21 15/21 13/16 MOSCOU 2/10 2/9 2/10 NEW YORK RIO DE JANEIRO 10/20 27/30 16/23 28/30 9/16 25/29 SAN FRANCISCO 13/18 14/16 12/18 SHANGHAI 17/24 18/26 13/16 SINGAPOUR 28/33 29/32 29/32 SYDNEY 17/25 18/24 18/20 TOKYO 15/21 17/26 16/24 TORONTO 9/16 8/21 8/13 11/18 3/11 8/11 ZURICH Jeudi 21 avril 2016 www.lesechos.fr Paris concentre 70 % en valeur des adjudications d’art. // P.18 DEVISES EUR/GBP 0,7878 EUR/JPY 1,2409 EUR/CHF 1,096 GBP/USD 1,4379 USD/JPY 1,0954 USD/CHF 0,9676 TAUX EONIA -0,348 LIFFE EURIBOR 3 MOIS -0,25 OAT 10 ANS 0,452 T-BONDS 10 ANS 1,7623 INDUSTRIE & SERVICES TRANSPORT DERNIÈRE HEURE TGV : vers une libéralisation a minima à partir de fin 2020. La Ligue desdroits del’homme s’insurge contrelecompteur Linky // P. 14 CGN NUCLÉAIRE L’accès au marché chinois devient plus difficile. // P. 15 MITSUBISHI Le groupe avoue une fraude à la consommation de carburant. // P. 16 CMA CGM Le numéro trois mondial des porte-conteneurs au cœur d’une nouvelle alliance géante. // P. 17 HIGH-TECH & MÉDIAS INTERNET Android : les trois abus dont Bruxelles accuse Google. // P. 20 AFP TÉLÉVISION AG Vivendi : une occasion pour Bolloré de s’expliquer. // P. 22 START-UP ASSURANCE Le fonds d’AXA muscle sa stratégie envers les start-up. // P. 23 PME & RÉGIONS FRANCHE-COMTÉ Parkeon change d’actionnaire avec Astorg Partners. // P. 24 FINANCE & MARCHÉS BANQUE Huit ans après la crise, les régulateurs américains veulent encadrer les bonus .// P. 25 CRÉDIT À LA CONSOMMATION Le secteur veut croire à une pause réglementaire. // P. 26 ACTIONS La longue marche de la Chine vers les indices émergents. // P. 27 MATIÈRES PREMIÈRES Coton : la Chine liquide une partie de ses immenses stocks. // P. 28 LES ÉCHOS BUSINESS CARNET // P. 31 LES ÉCHOS ENTREPRENEURS MONDIALISATION Le made in France peut être un avantage compétitif. // PP. 32 À 37 SUR DANS « LA CHRONIQUE BOURSE » À 12H ET 17H30 DU LUNDI AU VENDREDI Le nouveau compteur électrique communicant Linky en dit trop, selon la Ligue des droits de l’homme, sur la vie privée des citoyens. Photo Sébastien Ortola/RÉA ERDF affronte une contestation de certaines communes vis-à-vis de son nouveau compteur communicant. Anne Feitz @afeitz La contestation grandit contre le nouveau compteur électrique communicant Linky. Cette semaine, c’est la Ligue des droits de l’homme qui est montée au créneau, accusant Linky de trop en dire sur la vie privée des citoyens. « Linky est très bavard : les informations qu’il collecte constituent une intrusion dans la vie privée de soixante-dix millions d’habitants, car le transfert des données détaillées sur la consommation d’énergie (par exemple, toutes les dix minutes) permet notamment d’identifier les heures de lever et de coucher, les heures ou périodes d’absence, ou encore, sous certaines conditions, le volume d’eau chaude consommée par jour, le nombre de personnes présentes dans le logement, etc. », estime l’association. Une nouvelle attaque contre le compteur, après l’opposition affichée par certaines communes depuis le démarrage de son déploiement, le 1er décembre 2015 : une centaine d’entre elles (sur 36.000 en France) refusent son installation, évoquant, en vrac, ce même argument de l’atteinte à la vie privée,maisaussilesrayonnementsélectromagnétiques ou tout simplement son inutilité. Des arguments réfutés en bloc Autant d’arguments réfutés en bloc par ERDF, le gestionnaire du réseau responsable du déploiement de Linky. « Si le compteur peut communiquer la consommation en temps réel, il n’y a aucun moyen de savoir quels appareils sont en marche », expliquet-on chez ERDF. « En outre, il n’y a pas forcément de lien entre l’usage et le moment où l’électricité est consommée, ni même entre la consommation et la présence au domicile : les cumulus à eau chaude fonctionnent souvent pendant la nuit, il est fréquent de lancer des machines avant de sortir… » Dans son avis émis fin novembre, la CNIL recommande néanmoinsàERDFdedemanderàl’abonné son accord pour que sa courbe de consommation lui soit transmise. Concernant les ondes, ERDF rappelle que les informations ne sont pas transmises par wi-fi ou GSM, mais via la technolo- gie CPL (courants porteurs en ligne). « Or, le signal émis est très faible, il a bien moins d’effets qu’une ampoule basse consommation ou un sèche-cheveux », explique un porte-parole. ERDF rappelle aussi que les donn é e s b é n é f i c i e n t d ’u n e s é c u r i t é comparable à celle des banques. Par ailleurs, en fournissant des informations en temps réel, elle permettra d’éviter une facturation par estimation et de mieux piloter sa consommation. « Ces campagnes de désinformation, qui jouent sur la peur, sont incompréhensibles », estime le porte-parole. Pour les contrer, l’entreprise multiplie les efforts d’information et d’explication, auprès des médias mais surtout des maires. « Nous avons des relations étroites et quotidiennes avec les mairies, nous organisons des réunions d’information en cas de besoin… », poursuit-il. Certaines mairies, qui avaient voté contre le déploiement du compteur, ont annulé leur délibération. Mais ERDF a parfois été contraint de durcir sa position : estimant que les communes n’ont pas la compétence en matière d’énergie, la société vient d’attaquer en justice la commune de Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), qui s’oppose à Linky. n Nestléséduit parune biotechfrançaise, spécialistede laflore intestinale Catherine Ducruet [email protected] C’est une belle marque de reconnaissance pour une biotech française. Enterome Bioscience,unestart-upspécialiséedansles médicaments issus de la flore intestinale, a annoncé mercredi une levée de fonds de 14,5 millions d’euros auprès de plusieurs investisseurs, dont Nestlé Health Science, filiale santé du groupe agroalimentaire suisse Nestlé. « Nestlé Health Science devient ainsi actionnaire stratégique d’Enterome », commel’expliquePierreBelichard,sonprésident, sans que le montant investi par le groupe suisse puisse être dévoilé. Le microbiome (micro-organismes composant la flore intestinale) est un domaine de la santé qui suscite beaucoup d’enthousiasme, car il propose une nouvelle porte d’entrée pour traiter de nombreuses pathologies comme l’obésité, le diabète ou des affections intestinales comme la maladie de Crohn. Un domaine prometteur En investissant dans Enterome, Nestlé Health Science élargit sa présence dans ce domaine prometteur dans le but d’abolir les frontières entre diagnostic, traitement et nutrition, comme l’explique son patron Greg Behar. Le groupe suisse dispose en effet déjà d’une participation dans un concurrent d’Enterome, la société américaine Seres Therapeutics. S’il s’agit pour l’instant de la part de Nestlé d’un investisse- ment purement capitalistique, « il devrait cependant, selon Pierre Belichard, faciliter la négociation de collaborations entre nous ». Créée en 2012 pour valoriser des travaux de l’Inra, Enterome dispose déjà de partenariats avec de grands laboratoires, les Américains Janssen (J&J), AbbVie et le japonais Takeda. Cette levée de fonds à laquelle ont aussi participé ses actionnaires historiques, Seventure et Lundbeckfond Ventures, lui permettra de démarrer fin 2016 les premiers essais cliniques sur sa molécule la plus avancée, destinée au traitement de la maladie de Crohn. Et Pierre Belichard ne compte pas s'arrêter là : un nouveau tour de table est prévu en 2017 avec en ligne de mire une introduction en Bourse en 2018. n Lespilotes disent « non » àladirection d’AirFrance Ce sera sans doute au successeur d’Alexandre de Juniac que reviendra de régler le problème. Le SNPL AF, premiersyndicatdepiloteschezAirFrance et ultra-majoritaire, a annoncé mercredi sa décision de rejeter le projet d’accord de la direction. Une décision prise « à l’unanimité », a affirmé à l’AFP Philippe Evain, président du SNPL AF. La énième tentative de renouer le dialogue social avec les pilotes, sous la houlette du nouveau DRH, Gilles Gateau, ancien conseiller social et directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, Manuel Valls, aura fait long feu. « Après analyse, tant sur le fond que sur la forme, du projet d’accord Perform 2020, remis par la direction et ouvert à signature jusqu’au 2 mai, le conseil Air France du SNPL a décidé de le rejeter », a déclaré son président. Les chances sont désormais quasi nulles de voir aboutir un accord avant que ne soit connu, probablement début mai, le nom de celui ou celle qui prendra les commandes du groupe Air France-KLM à la place d’Alexandre de Juniac, en partance pour l’Association internationale du transport aérien (Iata). Les chances sont désormais quasi nulles de voir aboutir un accord avant que ne soit connu, probablement début mai, le nom de celui ou celle qui prendra les commandes du groupe Air France-KLM. La direction d’Air France, dans un texte qui leur a été transmis le 10 avril après un mois de nouvelles négociations, proposait aux pilotes de voler en moyenne de 5 à 10 % en plus d’ici à 2020, sans compensation salariale équivalente, en contrepartie d’un retour à la croissance et d’une reprise des embauches. « Plus de 600 pilotes » seraient recrutés d’ici à 2020, affirmait la direction, dont 50 avant la fin de l’année, ce qui porterait leur nombre à « plus de 3.900 en 2020 », contre 3.680 à mi-2016, et permettrait « à plus de 60 % d’entre eux » de bénéficier d’un avancement de carrière, synonyme d’amélioration de leur rémunération. Des arguments qui n’ont pas convaincu Des arguments qui n’ont pas convaincu. « On nous demande ni plus ni moins que d’accepter une baisse de salaire, en échange de vagues promesses d’augmentation de l’activité. Or nous avons toujours dit qu’il n’était pas question de toucher aux rémunérations », déclarait déjà aux « Echos » un porte-parole du SNPL AF il y a une semaine. De nombreux autres points de désaccords avaient été soulevés avant que ne se réunisse ce mercredi le conseil du syndicat. A l’évidence, l’annonce de la démission d’Alexandre de Juniac, qui restera à son poste jusqu’à fin juillet, n’a pas incité les pilotes à mettre de l’eau dans leur vin. Au contraire même, ils font sansdoutelepariquecelui(oucelle)qui prendra sa place voudra mettre à son actif un accord avec eux et saura être plus souple. Rien n’est moins sûr. Une chose l’est en revanche : les candidats pressentis pour piloter le groupe franco néerlandais savent que ce ne sera pas une sinécure. — A. Bo. Métayer Maison de ventes, Paris-Nevers Les « Journées marteau » font la fête aux enchères 14 // Jeudi 21 avril 2016 Les Echos INDUSTRIE &SERVICES TGV :vers unelibéralisation a minimaà partirdefin 2020 l Le « quatrième paquet ferroviaire » a enfin été conclu à Bruxelles. l La concurrence sur les lignes voyageurs s’ouvrira très progressivement. à suivre TRANSPORT Shaun Curry /AFP Gabriel Grésillon @GGresillon — Bureau de Bruxelles Le gouvernement affirme sa « vigilance totale » sur EDF ÉNERGIE — Une réunion rassemblant plusieurs ministres autour du président, François Hollande, s’est tenue mercredi sur EDF. « La vigilancedel’actionnairequ’estl’Etatdanscetteentrepriseesttotale », a simplement déclaré le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, après le Conseil des ministres. Alors qu’EDF doit tenir vendredi après-midi un conseil d’administration sur son plan de financement, l’association des actionnaires salariés a déposé mercredi une requête auprès de l’AMF, réclamant une sortie d’EDF de la cote. Selon elle, l’Etat se comporte comme le seul propriétaire sans tenir compte des intérêts des minoritaires, utilisant EDF comme un « bras armé de sa politique, soit industrielle, soit diplomatique ». Conforama annonce détenir 19,5 % du capital de Darty et surenchérit DISTRIBUTION — Conforama a communiqué mercredi aux autorités boursières anglaises qu’il détient désormais près de 19,5 % des actions du groupe Darty, acquises auprès de différents fonds. Le distributeur de meubles français, filiale du sud-africain Steinhoff, indique en outre qu’il améliore la contre-offre en cash qu’il avait lancée début mars après que le groupe FNAC était, en novembre 2015, parti à l’assaut de l’enseigne au « contrat de confiance ». Tandis que l’offre de la filiale d’Artemis, le holding de la famille Pinault, était pour l’essentiel en échange de titres, à 116 pence par action, celle de Conforama est 100 % en cash. D’abord à 125 pence, elle monte désormais à 138 pence. Enfin ! Tous les négociateurs européens ont poussé un profond soupir de soulagement, dans la soirée de mardi, lorsqu’ils sont parvenus à s’entendre sur l’avenir du rail. Le « quatrième paquet ferroviaire », ensemble de réformes impulsées par la Commission européenne, a fait l’objet d’intenses tractations, au point que la plupart des protagonistes ressentent un immense réconfort à l’idée de tourner la page de cette négociation éprouvante. Sur le fond, ils restent toutefois divisés : les uns déplorent un texte beaucoup moins ambitieux qu’il n’étaitàl’origine.Lesautres,aucontraire, se réjouissent du fait que l’essentiel, selon eux, est préservé : àsavoirunprinciped’ouvertureàla concurrence des lignes commerciales en Europe, y compris pour cellesqui,àl’imagedestrainsrégionaux français, font l’objet d’une obligation de service public. Dans un entretien aux « Echos », Violeta Bulc, la commissaire européenne aux Transports, s’est vouluetrèspositivedevantuntextequi, selon elle, va obliger le secteur fer- roviaire à évoluer, et va bénéficier « aux consommateurs, aux prestataires de services et à l’ensemble de l’industrie ». « C’est la première fois que nous posons des règles claires pour la concurrence en Europe », se félicite-t-elle en se réjouissant de la fin programmée des monopoles protégés. Le ferroviaire, espèret-elle, va ainsi pouvoir connaître « un changement comparable à celui que nous avons vu dans l’aérien ». Et d’appeler à la création de nouveaux « easyJet du secteur » à l’image du projet de la compagnie ferroviaire tchèque, LEO Express. Plusieurs points sensibles Si la négociation entre les Etatsmembres et le Parlement européen était ardue, c’est qu’elle touchait à plusieurs points sensibles dans de nombreux Etats membres, en particulier la France. Le texte, qui doit encore être approuvé au plan formel, acte quelques nouveautés. D’une part, c’est en décembre 2020 que les lignes commerciales devront être ouvertes à la concurrence en Europe. Il s’agit essentiellement, pour la France, des TGV. D’autre part, les lignes soumises à obligation de service public – en particulier, dans l’Hexagone, celles gérées par les régions – entreront, à partir de décembre 2023, dans un nouveau mode de fonctionne- ment : au lieu de l’attribution directe à la SNCF, ce sont des appels d’offres qui devront déterminer quel opérateur effectue le service de transport. Enfin, au plan de la gouvernance, le texte tente de créer les conditions d’une indépendance effective entre gestionnaires de réseaux et opérateurs de transport. Le but étant que les opérateurs historiques ne bénéficient pas d’un accès privilégié aux rails. Mais pour les partisans d’un big bang du secteur, la déception domine. La mise en concurrence des lignes commerciales sera très encadrée : lorsque l’opérateur historique doit se plier à des contraintes liées à sa fonction de service public (fréquence des trajets, nombre de dessertes…), les régulateurs nationauxpourront,lecaséchéant, prendre des mesures afin qu’un nouvel acteur ne pratique pas une stratégie dite « d’écrémage », en raflant pour lui seul les tronçons ou les passagers les plus rentables. Quant aux trains régionaux, ils pourront faire l’objet de contrats d’attribution directe jusqu’à 2023, et ce pour une durée de dix ans. Autrement dit, il est techniquement possible d’assurer un monopolede faitjusqu’à la fin de2032.Un point sur lequel Violeta Bulc reconnaît être « un peu déçue ». Il existera, en outre, des possibilités de dérogations : si une région peut démontrer que, de façon quantifiable et conforme à ses engagements, la qualité de service s’améliore, le régulateur pourra l’autoriser à opter pour une attribution directe. Dernier point : la « muraille de Chine » qu’espéraient certains gestionnaires de réseaux et opérateurs de transports a été sérieusement Au plan de la gouvernance, le texte tente de créer les conditions d’une indépendance effective entre gestionnaires de réseaux et opérateurs de transport. abîmée. Une source française explique qu’il fallait tenir compte « des spécificités nationales » et « ne pas coller un principe rigide au niveau européen ». Pour celle-ci, l’essentiel est préservé, puisque « l’indépendance du gestionnaire de réseau est sanctuarisée sur ses fonctions essentielles que sont l’attribution et la tarification des sillons ». Mais l’idée de départ de garantir des structures totalement séparées, y compris au plan capitalistique, a fait long feu. n ANNLEGALECH annonces judiciaires & légales Etablissement Public Territorial - Paris Ouest La Défense Ville de Puteaux AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE % ?E !F&"4 74 A'-G?<AF!!4>4;G /E<AF: Territorial Paris Ouest La Défense, Mairie de Nanterre, Direction de l’Aménagement et du Développement, Tour A, Etage 12, 88-118 rue du 8 mai 1945, 92014 Nanterre Cedex, aux jours et horaires suivants : o Lundi 9h-12h o Mardi 9h-12h o Mercredi 9h-12h o Jeudi 13h30-17h30 o Vendredi 9h-12h Les demandes d’informations relatives à ce dossier peuvent être obtenues auprès du Pôle Aménagement Urbain de la Ville de Puteaux, 131 rue de la République, 92800 Puteaux – Tel. : 01.46.92.92.25. Le public pourra porter ses observations sur les registres ouverts à cet effet ou les adresser par courrier à : Commissaire Enquêteur « Révision Plan Local d’Urbanisme de Puteaux » Etablissement Public Territorial Paris Ouest La Défense, Mairie de Nanterre, 88-118 rue du 8 mai 1945, 92000 Nanterre ou par courrier électronique : [email protected] Le Commissaire enquêteur se tiendra à la disposition du public dans le hall administratif de l’Hôtel de Ville de Puteaux aux jours et heures suivants : % C?>47F )( ?D#FA 74 .H I *)H % 5?#7F ( >?F 74 *6H I *.H % 54#:#47F ** >?F 74 *9H(+ I *3H(+ % =4;7#47F )+ >?F 74 *9H++ I *3H++ Il recevra également le public au siège de l’Etablissement Public Territorial Paris 2E4!G 8? 0B$4;!41 C?AA4 74 /4#>?;4;:4 0110 (accès par le service de la Petite Enfance) Mairie de Nanterre, 88-118 rue du 8 mai 1945, 92000 Nanterre le Mercredi 27 avril de 8h30 à 13h. A l’issue de l’enquête, le rapport et les conclusions du Commissaire enquêteur seront tenus à la disposition du public d’une part à la mairie de Puteaux aux jours et heures habituels d’ouverture du Pôle Aménagement Urbain et d’autre part au siège de l’enquête publique à l’Etablissement Public Territorial Paris Ouest La Défense aux heures et jours habituels d’ouverture du public de la Direction de l’aménagement et du développement. Les personnes intéressées pourront en obtenir communication dans les conditions prévues par le Code des relations entre le public et l’administration. Le projet de révision du PLU, éventuellement modifié pour tenir compte des résultats de l’enquête, sera approuvé par délibération du Conseil de Territoire de l’Etablissement Public Territorial Paris Ouest La Défense. Le Président, Jacques Kossowski La ligne de référence est de 40 signes en corps minimal de 6 points didot. Le calibrage de l’annonce est établi de filet à filet. Les départements habilités sont 75, 77,78, 91, 92, 93, 94, 95 et 69. LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE François Henry/RÉA En vue de la révision du Plan Local d’Urbanisme de Puteaux Par arrêté du Président de l’Etablissement Public Territorial Paris Ouest La Défense, une enquête publique concernant La révision du Plan Local d’Urbanisme de Puteaux se déroulera du 18 avril au 20 mai 2016 inclus. Le siège de l’enquête est fixé au siège de l’Etablissement Public Territorial Paris Ouest La Défense, 88-118 rue du 8 mai 1945 à Nanterre (92000). Monsieur Lionel BRACONNIER, directeur de Banque en retraite, a été désigné en qualité de Commissaire enquêteur titulaire et Monsieur JeanFrançois BRIEND, ingénieur en électronique et électrotechnique en retraite, Commissaire enquêteur suppléant par le Président du Tribunal Administratif de Cergy Pontoise. Le dossier d’enquête publique pourra être consulté sur le site internet de la Ville de Puteaux ainsi que : % I A? 5?F#F4 74 /EG4?E@1 <E#4?E *,).1 Pôle Aménagement Urbain, 131 rue de la République, 92800 Puteaux, aux jours et horaires suivants : o Lundi 9h30-12h – 13h30-17h30 o Mardi 9h30-12h – 13h30-17h30 o Mercredi 9h30-12h – 13h30-17h30 o Jeudi 9h30-12h – 13h30-17h30 o Vendredi 9h30-12h – 13h30-17h00 Sur le marché des TER, qui donne lieu à des subventions publiques, la mise en concurrence se fera par appel d’offres dès fin 2023. LaSNCF plus vulnérablesur lestrainsrégionaux Le marché des liaisons TGV serait coûteux et compliqué à pénétrer pour de nouveaux entrants. Celui des TER offre plus de latitude. Lionel Steinmann @lionelSteinmann Des guichets de la Deutsche Bahn dans les gares parisiennes et vendant des billets Paris-Strasbourg ou Paris-Lyon à bord de trains opérés par la compagnie allemande… D’après l’accord conclu mardi soir à Bruxelles sur la libéralisation du transport ferroviaire, ce scénario sera en théorie possible à partir de fin 2020. Pourtant, ce n’est pas sur le marché des liaisons « commerciales », c’est-à-dire celui des TGV, que la SNCF a le plus à redouter d’une ouverture à la concurrence. Certes, le marché de la grande vitesse est le plus prestigieux, et c’est celui qui, historiquement, générait le plus de marges pour la SNCF. Mais ces profits ont fondu ces dernières années avec la hausse régulière des péages que la compagnie doit acquitter pour faire circuler ses TGV sur le réseau ferroviaire. Ces péages seront les mêmes pour ses compétiteurs potentiels. Ces derniers devraient par ailleurs investir massivement pour selancer,quecesoitdanslematériel roulant ou dans des infrastructures de maintenance. « Et aujourd’hui, des barrières techniques empêchent des trains venus d’Italie ou d’Allemagne de circuler en France », assure un expert. Pression de l’aérien, du covoiturage et du car De surcroît, la SNCF n’est déjà plus vraiment en situation de monopole sur les liaisons nationales. Elle doit faire face depuis quelques années à la pression grandissante de l’aérien (et notamment des compagnies low cost), du covoiturage et, depuis l’été dernier, de l’autocar, où la compétition est féroce sur les prix. Cette concurrence a déjà forcé l’entreprise à réagir. Elle a répliqué sur les prix, en lançant son offre de TGVlowcostOuigo,dontlenombre va fortement augmenter dès cette Il a dit « La réglementation européenne permet déjà le lancement d’appels d’offres pour les trains régionaux. » JEAN-MARC JANAILLAC PDG de Transdev Photo Eric Piermont/AFP année. Et multiplie les initiatives commerciales, comme l’a montré l’an dernier le lancement des #TGVpop, pour les réservations de dernière minute. Sur les grandes lignes, elle est donc déjà en ordre de bataille. Lasituationestdifférentepourles trains régionaux, qui représentent 12.000 des 15.000 trains en circulation chaque jour. Ils font l’objet de délégations de service public, conclues à intervalles réguliers entre chaque région et la SNCF. Sur ce marché donnant lieu à des subventions publiques, la mise en concurrence se fera par appel d’offres, le vainqueur étant ensuite le seul à opérer les lignes régionales pour la durée du contrat. Ce cadre est bien plus sécurisant pourlesconcurrentspotentielsdela SNCF. Il permet de limiter les investissements initiaux et d’avoir une visibilité sur ses revenus. Et le terrain est a priori plus favorable, les régions se plaignant régulièrement de la qualité de service de la SNCF et de l’inflation de ses factures. Le groupe Transdev, filiale de la Caisse desDépôts,militedepuisdesannées pour la mise en concurrence de la SNCF dans les régions. « Et rien n’oblige à attendre pour cela la date limite fixée par Bruxelles, plaide Jean-Marc Janaillac, son PDG. La réglementation européenne permet d’ores et déjà le lancement d’appels d’offres pour les trains régionaux. » n INDUSTRIE & SERVICES // 15 Les Echos Jeudi 21 avril 2016 Nucléaire :l’accès aumarché chinoisdevientplusdifficile ÉNERGIE Pékin souhaite une localisation des technologies au sein de sociétés chinoises. Alain Ruello — Correspondant à Pékin Le nucléaire en Chine ? Judita Murauskaite, responsable commerciale de Segault, en soupirerait presque. « Heureusement qu’il y a la Chine. C’est un tiers de nos prises de commande de 2015 », indique-t-elle au milieu du pavillon français d’un récent Salon nucléaire à Pékin. Comme nombre de sociétés de la filière, cette société de 75 salariés et de 15 millions d’euros de revenus, spécialisée dans les vannes, est arrivée ici dans les wagons de l’exFramatome pour la construction des centrales de Daya Bay mises en service au début des années 1990. Un quart de siècle plus tard, Segault a réussi à grimper à bord des deux EPR de Taishan, preuve que son savoir-faire reste au sommet. Sauf qu’entre-temps le contexte concurrentiel a radicalement changé. Entre Daya Bay et aujourd’hui, la Chine a beaucoup appris. A partir des technologies française, russe ou américaine, en y rajoutant son expertise, elle a gagné en autonomie, au point de marquer de nombreux points à l’export. Le marché resteouvertauxétrangers,maisson accès est plus compliqué. Le niveau de qualification requis est équivalent, voire supérieur, à ce qu’il est en France. « Les clients sont de plus en plus exigeants », confirme Judita Murauskaite. Etant donné sa taille, Segault n’a pas les moyens de s’implanter localement et passe par un agent exclusif.Pourquel’aventuresepoursuive, il faut conserver une longueur d’avance. C’est ce qui lui a permis d’engranger des contrats d’électrovannes, comme pour les tranches 5 et 6 de Fuqing. Mais tous les appels d’offresnesontpasouverts,etlapréférence nationale joue quand il s’agit d’équipements clefs. Oui, « le protectionnisme existe, il est plus présent qu’en Europe, même s’il ne l’est pas plus qu’aux Etats-Unis vu d’une entreprise française », constate Johannes Fachinger, vice-président chargé de la R&D nucléaire d’ALD (groupe AMG). Ne pas être minoritaire La solution ? Localiser la technologie au sein de sociétés chinoises. « C’est le maître mot des autorités », constate Ludovic Vandendriesche, vice-président nucléaire et thermique de CNIM Systèmes Industriels. L’entreprise possède depuis longtempsunefilialed’escaliersmécaniques en Chine, à Fushan, où tra- vaillent 170 personnes. Mais une filiale 100 % française. Elle mise maintenant sur ses chariots pour décharger le combustible. Partenariat structurant, coentreprise… la réflexion est en cours pour aller audelà, même si cela se fera « progressivement ». Même démarche pour Cybernetix, qui veut profiter des ambitions de Pékin en matière d’automatisationpourvendredesrobotstéléopérés pour zones contaminées via une alliance locale. Chez Weir, la réflexion a été tranchée, mais dans le sens inverse : pas question d’être minoritaire et de transférer le savoir-faire pour être considéré comme « chinois ». « Il ne faut jamais dire jamais, mais ce n’est pas dans l’air du temps », admet Stéphane Lamotte, DG nucléaire de cette société de Saint-Victoret, près de Marseille, dont les soupapes pour circuit primaire garantissent la sécurité de 35 réacteurs du pays. Chantier de construction des deux EPR de Taishan. Photo CGN Autre PME historique de la filière Daya Bay, Bernard Controls a franchileRubiconilyalongtemps.Mais s’il fabrique en Chine des servomoteurs, c’est pour l’îlot conventionnel. En matière nucléaire, la société se contente de services ou de recherches sur place. Après avoir fondu au profit des sous-traitants locaux, sa part de marché est repartie à la hausse grâce au Hualong de CNNC. En attendant peut-être d’embarquer celui de CGN. La concurrence existe bien, mais elle n’est pas encore capable de reproduire ce que Bernard Controls fait pour ce réacteur, estime Alan Rochery, VP chargé du développement du nucléaire. Et pourtant, à terme, « ce qu’on fait pour l’îlot conventionnel, on le fera pour l’îlot nucléaire », entrevoit-il. n L’Allemagnedemandeàla Belgiqued’arrêterdescentrales ÉNERGIE Berlin craint pour la sûreté de deux réacteurs nucléaires belges exploités par Engie. Thibaut Madelin @ThibautMadelin — Correspondant à Berlin « Nous souhaitons que la sortie du nucléaire fasse école en Europe. » Lorsqu’elle a prononcé ces mots, le 6 avril, à l’occasion d’une conférence à Berlin sur les trente ans de la catastrophe de Tchernobyl, la ministre de l’Environnement allemande n’avait pas précisé dans quel délai. Mercredi, Barbara Hendricks a semblé particulièrement pressée, demandant à la Belgique d’« arrêter provisoirement » deux réacteurs exploités par Engie (ex-GDF Suez) via sa filiale Electrabel. Saint-Gobainprépare denouvellesacquisitions auBrésil MATÉRIAUX Le groupe français vient d’ouvrir un centre de R&D. La crise crée des opportunités de croissance. Thierry Ogier — Envoyé spécial à Capivari (Etat de São Paulo) Saint-Gobain mise sur les innovations et les acquisitions au Brésil. Un Brésil en crise, mais qui continue d’offrir des opportunités au géant français des matériaux pour l’habitat, présent depuis près de quatre-vingts ans sur le plus grand marché latino-américain. L’innovation, c’est p our le compte du nouveau centre de recherche et développement de Capivari, à une centaine de kilomètres de São Paulo. Un investissement de 55 millions de reais (environ 15 millions d’euros) dans la régiondelacanneàsucre,financéà 70 % par un organisme de recherche gouvernemental. « Un très beau symbole » « Nous avons connu des périodes plus fastes que celle que nous vivons depuis quelques mois, reconnaît Pierre-André de Chalendar, le PDG de Saint-Gobain. Mais les crises sont aussi des moments d’opportunités. C’est un très beau symbole de dire que nous ouvrons un centre de recherche et développement à un moment où le pays va mal, parce que nous pensons que cela ne va pas durer très longtemps, et que le pays va repartir. » La recherche porte essentiellement sur la science des matériaux et la physique des bâtiments, cette dernière étant encore relativement peu développée au Brésil. Une manière également de se rapprocher des jeunes pousses locales, comme Cubo, un incubateur financé par une grande banque locale (Itaú Unibanco), avec lequel le groupe français vient de signer un partenariat. « C’est une façon d’être encore plus en contact avec le monde des start-up, explique Thierry Fournier, président de la filiale brésilienne. Au-delà de notre centre de R&D, cela va nous aider à aller encore plus vite. » Contrôler de nouvelles technologies Les acquisitions, il y en a déjà eu plusieurs au cours des derniers mois, et cela va continuer. « Ça m’intéresse de regarder quelles sont les opportunités de croissance au Brésil et, notamment, par des acquisitions », confirme Pierre-André de Chalendar, qui mentionne le cas des PME qui permettraient au groupe de contrôler de nouvelles technologies. « Il peut y avoir des sociétés en difficulté, compte tenu de la crise. Après, il faut bien faire ses calculs. On sait que pendant un an ou deux, [la conjoncture] ne va pas être forcément très facile. Mais, si on se met dans une bonne perspective, on peut avoir de bonnes opportunités », estime le patron de SaintGobain. Dans le même temps, pour préparer le futur, il faut innover. D’autant plus que « l’avenir n’est plus ce qu’il était », se plaît à rappeler Paul Houang, le directeur du nouveau centre de recherche, en citant un morceau de rock local. n La Belgique a aussitôt rejeté sa demande. Au cœur du conflit : les réacteurs Doel 3 et Tihange 2, situés non loin de la frontière allemande, qui ont été remis en service en décembre après deux ans de fermeture pour cause de fissures. Des experts mandatés par la ministre allemande « n’ont pas d’indices concrets » que ces fissures présentent un danger « mais ne peuvent pas confirmer non plus qu’il n’y en ait pas ». « C’est pourquoi je considère qu’il serait bon d’arrêter provisoirementlesréacteurs,dumoinsletemps que d’autres tests soient menés », a expliqué Barbara Hendricks. L’Agence fédérale belge de contrôle nucléaire (AFCN) a dit « prendre acte, non sans étonnement, des déclarations de la ministre allemande ». « L’AFCN est toujours prête à collaborer avec ses homologues allemands […] à condition que, du côté allemand, il y ait une volonté de collaborer de façon constructive », a déclaré le directeur général de l’agence, Jan Bens. A Berlin, on veut arrondir les anglesetéviterl’incidentdiplomatique. « Nous ne faisons pas d’escalade, nous ne portons pas plainte », a déclaré le secrétaire d’Etat Jochen Flasbarth, pour qui l’Allemagne ne veut pas s’immiscer dans les affaires belges. « Ce n’est pas notre intention, a-t-il assuré. Nous devons nous préoccuper de la protection de notre population. » La demande officielle de Barbara Hendricks a en tout cas suscité un débat en Belgique, où les partis d’opposition écologistes ont estimé que le pays « ne peut ignorer la demande allemande ». La ministre allemande, dont le Parti social-démocrate est fragilisé, juge « l’énergie atomique obsolète » et trop risquée. Elle compte sur l’engagement de François Hollandedefermerlacentrale française de Fessenheim, elle aussi voisine de l’Allemagne. n 16 // INDUSTRIE & SERVICES Biodiversité : 25 groupesclassés « impactants » ENVIRONNEMENT WWF France veut pousser 25 groupes français à modifier leurs pratiques. Joël Cossardeaux @JolCossardeaux De Carrefour à Bouygues, en passant par Danone ou Michelin, tous sont numéros un mondiaux, sinon numéros deux, dans leur domaine. Ces géants français comptent aussi parmi les 500 plus gros consommateurs de ressources naturelles renouvelables de la planète. Dans la liste qu’il a livrée hier, le WWF France a identifié 25 entreprises françaises comme ayant le plus d’impact sur les écosystèmes mondiaux et qu’il veut convertir à une gestion durable des ressources. On y trouve Auchan, Casino, Leclerc,LesMousquetaires,Système U, pour la grande distribution, Sodexo et Elior, pour la restauration collective, Lactalis, Savencia, Avril, Tereos, pour l’agroalimentaire, et Eiffage, Saint-Gobain et Vinci, pour la construction. « Si ces entreprises ne bougent pas, il sera impossible d’atteindre nos objectifs de conservation », explique Pascal Canfin, le directeurdeWWFFrance.Lamaison mère de cette ONG a recensé 35 « écorégions prioritaires » dans le monde (Amazonie, bassin du Congo, Grand Mékong, etc.), dont la biodiversité est directement menacée par l’exploitation qui est faite de leurs ressources. Bois, poissons et crevettes, caoutchouc ou encore élevage bovin : au total, 16 de ces « matières renouvelables » figu- rent à l’inventaire de WWF France, dans lesquelles les champions français puisent abondamment, si l’on se base sur leurs volumes d’achat. Selon les années, Michelin s’inscrit comme premier ou deuxième acheteur mondial de caoutchouc, matière tirée des plantations d’hévéa qui se substituent aux forêts primaires. Autre leader mondial, « Danone nourrit ses vaches laitières avec du soja d’Amérique du Sud, qui détruit le massif amazonien », détaille Benjamin de Poncheville, responsable des partenariats avec les entreprises. Si ces grandes entreprises « font partie du problème, elles font aussi partie de la solution. » PASCAL CANFIN Directeur de WWF France Une fonction qui rappelle que le WWF s’est aussi donné pour mission de faire évoluer les pratiques des entreprises. « Il ne s’agit pas de désigner les bons et les méchants », explique Pascal Canfin. Si ces grandes entreprises « font partie du problème, elles font aussi partie de la solution. Car elles ont une capacité d’entraînement sur toute une chaîne de valeur », poursuit l’exministre du Développement. Avec Michelin, entreprise partenaire,WWFFranceœuvre à la définition de règles pour un caoutchouc durable. Carrefour, autre partenaire, vend 50 produits sous sa marque, certifiés par le label de pêche durable Marine Stewardship Council. n Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Mitsubishi avoue unefraudeà laconsommation de carburant AUTOMOBILE Le groupe a falsifié des tests de consommation de mini-voitures vendues sous sa marque et celle de Nissan. Yann Rousseau [email protected] — Correspondant à Tokyo Renouant avec des bénéfices satisfaisants au début des années 2010, Mitsubishi Motors pensait avoir enfin réussi à redresser son image après une série d’embarrassants scandales dix ans plus tôt. A l’époque, le constructeur avait admis qu’il avait caché au ministère des Transports, pendant plus de vingt ans, l’existence de plaintes de consommateurs afin d’éviter de coûteuses campagnes de rappel. Et, deux ans plus tard, sa direction avait encore été montrée du doigt lorsqu’une roue « folle », détachée d’un poids lourd de la marque, avait tué une piétonne à Yokohama alors que d’autres incidents similaires avaient été signalés. « Je comprends aujourd’hui combien il est difficile de diffuser une culture de la compliance à tous nos employés », s’est attristé mercredi Tetsuro Aikawa, le président du constructeur, après la révélation de nouvelles falsifications au sein de la société. Dans une conférence de presse solennelle, le constructeur a expliqué que ses employés avaient altéré depuis 2013 les résultats des tests de BIOCARBURANTS L’ex-Sofiprotéol a fortement réduit ses prévisions de ventes pour 2016. Marie-Josée Cougard @CougardMarie Connupourl’huileLesieuretles œufs Matines, le groupe Avril (ex-Sofiprotéol) réduit la voilure dans le biodiesel. A l’issue d’un comité central d’entreprise extraordinaire (CCE), le leader mondial du secteur a annoncé qu’il allait nettement diminuer sa fabrication de carburant vert, produit sous la marque Diester etincorporéàhauteurde7à8 % dans les véhicules diesel en France. Au vu des commandes actuelles,l’industrielanticipeen effet un plongeon de ses ventes de 1,5 million de tonnes en 2015, à 928.000 tonnes cette année. Avril explique qu’il est poussé à prendre cette décision par le contexte mondial « défavorable »crééparlachutedupétrole. Au niveau atteint par le baril, le pétrole est nettement plus intéressantquelescarburantsverts. Pour s’adapter à la conjoncture, Saipol, la filiale d’Avril, prévoit de réduire l’activité de ses usines de biodiesel. Pour l’instant de façon temporaire et sans réduction de postes. « La direc- tion s’engage à tout mettre en œuvre pour cela soit sans impact sur l’emploi », a promis la direction d’Avril. Le groupe détient cinq des neuf usines de biodiesel en France. Avril avait déjà fermé 3 sites industriels en 2013, dont deux unités de production de biodiesel et une unité de trituration de graines oléagineuses liée à cette activité, suite au changement de politique en la matière. Il y a trois ans, l’Union européenne a en effet notablement réduit ses ambitions en abaissantde10 %à5 %letauxd’incorporation de ce carburant vert. En France, l’objectif était resté à 7 %. Surcapacité Le groupe présidé par Xavier Beulin, président de la FNSEA, invoque « la surcapacité du marché européen du biodiesel » sur fonddebaisseduprixdugazole, le taux de change euro-dollar, ainsi que le développement sur le marché européen des huiles végétales hydrotraitées (HVO) pour la production de biodiesel, notamment à base d’huile de palme. Avril évoque aussi la « menace » que fait peser sur ses activités la reconversion d’une raffinerie de Total dans les Bouches-du-Rhône, qui porterait sa production annuelle de HVO de 20.000 à 500.000 tonnes par an au printemps 2017. L’huile de palme est jusqu’à 25 % moins chère que le colza. n performance énergétique d’au moins quatre types de véhicules commercialiséssurlemarchéjaponaisdanslacatégorietrèspopulaire des« keicars »ou« mini-voitures ». Ses équipes auraient embelli de 5 % à 10 % la réalité des rendements de deux modèles vendus sous la marqueMitsubishietdeuxautresvoituresproduitessouscontratpourNissan. Au total, ce sont plus de 620.000 unités qui auraient été vendues avec des performances truquées. Récemment alerté par les ingénieurs de Nissan, étonnés des écarts entre leurs propres essais et les données de Mitsubishi, le groupe a stoppé la vente et la production des modèles mis en cause. « Les dommages sur nos résultats vont être importants », a reconnu Tetsuro Aikawa, avant de préciser que le scandale pourrait s’étendre à d’autres véhicules. Compensations L’enquête interne de la direction a, en effet, montré que le constructeur avait appliqué, ces dernières années, à certains de ses modèles une méthode de calcul des consommations non conforme à la loi japonaise.Unemiseengardequidevrait affoler les marchés ce jeudi. Avant même ces précisions, les investisseursavaientfaitplonger,mercredi, de 15,16 % le titre de Mitsubishi Motors sur la place de Tokyo. Ces fraudes pourraient donner lieu au versement de compensa- tions, mais elles auront probablement un impact financier bien moins important que celui auquel est confronté Volkswagen après son trucage des tests antipollution. Elles vont toutefois faire souffrir Mitsubishi Motors, qui venait à p e i n e d ’a c h e ve r u n e l o n g u e séquence de restructuration, qui l’avait conduit à fermer son usine américaine p our concentrer l’essentiel de sa production au Japon et en Asie du Sud-Est, ses marchés prioritaires. Sur l’exercice fiscal, qui s’est achevé en mars dernier, le groupe devrait avoir vendu, selon ses dernières projections, environ 1,05 million de véhicules et généréunprofitnetde100milliards de yens, soit 800 millions d’euros. n ZodiacrassurelaBourse sursesretards deproduction desièges AÉRONAUTIQUE Biodiesel :coup de frein dugroupe Avril Ces fraudes auront un impact important sur les résultats de Mitsubishi, qui venait à peine d’achever une longue séquence de restructuration. Photo Toshifumi Kitamura/AFP L’équipementier a confirmé ses objectifs de résultats pour l’exercice 2015-2016. Emmanuel Grasland [email protected] Zodiac voit-il enfin le bout du tunnel ? Le groupe a, en tout cas, rassuré la Bourse mercredi en confirmant ses objectifs pour l’exercice clos fin août. L’équipementier aéronautique vise un résultat opérationnel courant proche des 314 millions d’euros lors de l’exercice 2015-2016, grâce à une amélioration attendue au second semestre. Surtout, le pré- sident du directoire, Olivier Zarrouati, a indiqué que les retards de production de l’activité sièges d’avions se comptaient désormais « en jours », et non plus en mois. Le groupe espère également atteindre en avril son objectif de production de toilettes pour l’A350 de 8 unités par mois (après 2,5 en décembre et 7 en mars). « Nous sommes sur une trajectoire de sortie de crise », a expliqué le patron de Zodiac. Une nouvelle organisation industrielle est en place et le second semestre sera nettement « meilleur ». La division sièges est notamment en train d’implanter un ERP. De l’aveu de Zodiac, cette activité n’était pas « assez solide pour résisteràunemontéeencadencemultipliant par 4 sa production, car les processus n’étaient pas assez résis- tants,voirepasenplace ».Cespropos, plutôt rassurants, ont fait progresser le cours de 3,97 % mercredi. Ils interviennentunpeuplusd’unmois après un nouvel avertissement sur résultats, le quatrième en un an, qui Selon le groupe, les retards de production de l’activité sièges d’avions se comptent désormais « en jours », et non plus en mois. avait laminé la valorisation du titre en Bourse et fait s’interroger certains investisseurs sur la crédibilité du management. « Il y a un peu plus de confiance et des éléments qui mon- trentqu’ilsvoientquasimentlebout », estime Yan Derocles, analyste chez Oddo Securities, cité par Reuters. En début d’année, l’équipementier avait été vertement tancé par Airbus, qui lui reprochait d’avoir trop longtemps été dans le déni et de lui avoir fait rater son objectif de 15 livraisons d’A350 en 2015. Une irritation qui avait conduit Airbus à exclure Zodiac du programme du futur A320 neo. L’impactdecettecriseaétéconséquent. Le groupe a perdu 40 % de sa valeur depuis un an. Au premier semestre, les surcoûts liés aux retards de livraisons ont provoqué une chute du résultat opérationnel courant de plus de 54 %, à 80,4 millions d’euros. Le chiffre d’affaires a, lui, progressé de 7,1 %, à 2,48 milliards d’euros. n Versunerationalisationdelacollecteetdu recyclagedespapiers,cartonsetemballages ENVIRONNEMENT La fusion d’Eco-Emballages et d’Ecofolio se profile. Le nombre de centres de tri devrait être ramené de 250 à une centaine d’ici à dix ans. Les préconisations émises en janvier par la Cour des comptes ont été entendues. Eco-Emballages et Ecofolio ont annoncé mercredi « l’ouverture de discussions en vue d’un rapprochement des deux socié- tés ». L’alliance pourrait déboucher surunefusiondecesentités.C’estce qu’indiquent souhaiter leurs dirigeants et c’est ce que devrait notammentéclaircird’iciàlafindel’année le comité de pilotage qu’ils ont mis en place. Quellequesoitsaforme,l’unionà venir ne part pas de rien. « Nous travaillons depuis un an et demi sur beaucoup de projets communs », rappelle Géraldine Poivert, la directrice générale d’Ecofolio, éco-organisme chargé de la collecte et du recyclagedespapiersetdescartons. Principal sujet de coopération, la réorganisation des centres de tri, dans lesquels opèrent cette société et Eco-Emballages, qui fait le même métier qu’elle, mais dans le secteur des emballages. L’enjeu est capital. De 250, le nombre de centres de tri doit être ramené à une centaine d’ici à dix ans. Le but étant pour les deux sociétés de parvenir à stabiliser les coûts de traitement tout en développant leurs capacités, notamment celles d’Eco-Emballages à recycler certains plastiques. « Nous voulons absolument éviter une hausse de nos charges », explique Philippe-Loïc Jacob, le PDG d’Eco-Emballages. Sa société est tenue, rappelle-t-il, de couvrir 80 % des coûts de collecte des matières opérées par les collectivités locales, auxquellesellereverse600millions d’euros chaque année. La problé- matique est la même pour Ecofolio, qui, lui aussi, traite avec les collectivités, raison supplémentaire à un tel rapprochement. Dans le même temps, les deux éco-organismes doivent encore augmenter le taux de recyclage des matières.GéraldinePoiverts’attend à voir figurer l’objectif de 65 % dans l’agrément qui sera délivré par les pouvoirs publics en janvier 2017. « Nous en sommes à 55 %, mais c’est atteignable », indique la dirigeante. « Les derniers points sont les plus difficiles à atteindre », commente Philippe-Loïc Jacob, soucieux d’arriver « au plus vite aux 75 % », contre 67 % actuellement. — J. C. INDUSTRIE & SERVICES // 17 Les Echos Jeudi 21 avril 2016 CMA CGM au cœur d’une nouvelle alliance géante MARITIME Le numéro trois mondial des porteconteneurs s’allie avec trois acteurs majeurs du shipping en Asie. Effective en avril 2017, elle rebattra les cartes du transport maritime. Antoine Boudet @ABoudet « L’année2015aététrèsdifficile.Echo desjourssombresde2009,elleadurement éprouvé les opérateurs de ligne, les armateurs et les investisseurs. L’année 2016 s’annonce aussi sous de mauvais auspices, car les deux facteurs qui ont affecté le marché l’an dernier, la surcapacité chronique et la stagnation des échanges, sévissent toujours. » Ce constat dressé par Barry Rogliano Salles (BRS), le prestigieux courtier maritime, en intro- duction au chapitre « Porte-conteneurs » de sa revue annuelle, nul doute que les protagonistes d’Ocean Alliance, dont la formation a été annoncée, mercredi, le partagent. L’armateur marseillais CMA CGM, numéro trois mondial du transport maritime de conteneurs, le chinois Cosco Container Lines, le taïwanais Evergreen Line et le hongkongais Orient Overseas Container Line (OOCL) ont signé un « Memorandum of Understanding », a indiqué le géant français dansuncommuniqué,afindeconstituer cette alliance qui devrait être Ocean Alliance détiendra une part de marché de 28,9 %. opérationnelle en avril 2017, sous réserve de l’approbation des autorités de la concurrence compétentes. Ironie de l’histoire, il y a deux ans, les autorités chinoises avaient fait capoter le projet Alliance P3, annoncé un an plus tôt par les trois leaders mondiaux du secteur, le danois Maersk, l’italo-suisse MSC et CMA CGM. Le groupe français, fondé par Jacques Saadé et dirigé aujourd’hui par son fils Rodolphe, s’était alors tourné vers l’Orient, en constituant Ocean Three avec China Shipping Container Lines (CSCL),lenumérodeuxchinoiscoté à Hong Kong, et United Arab Shipping Company (UASC), une compagnie des Emirats arabes unis détenue majoritairement par le Qatar. Lafusionaudébut decetteannéede CSCL avec Cosco pour constituer le quatrième opérateur mondial sur ce marché des porte-conteneurs et le rachat en cours du singapourien NOL par CMA CGM ont une nouvelle fois rebattu les cartes. 350 porte-conteneurs Si elle se concrétise, Ocean Alliance prendra le relais d’Ocean Three. En consolidant tous ses membres, elle détiendra une part de marché de 28,9 %, selon le classement des armateurs du monde d’Alphaline, L’alliance signée en Chine devrait être opérationnelle en avril 2017. Photo CMA-CGM contre 27,7 % pour l’alliance 2M forméeparMaersketMSC.Elleportera sur une flotte de plus de 350 porteconteneurs, couvrira 40 lignes et permettra à chaque compagnie de proposer une offre de services globale couvrant les axes Asie-Europe, Asie-Méditerranée, Asie-mer Rouge, Asie-Moyen-Orient, transPacifique, Asie-côte est de l’Améri- queduNordettransatlantique,indique le communiqué. « Il s’agit d’un accord opérationnel, il n’y a donc pas d’alliance commerciale, ni d’alliance capitalistique ou marketing », insiste un porte-parole de CMA CGM, qui préfère parler de « mutualisation de la flotte ». Une nécessité absolue dans le contexte décrit par BRS avec « une demande limitée, des taux de fret historiquement bas, des taux d’affrètement souvent les plus bas jamais vus et un carnet de commandes encore très fourni ». Le courtier prévoit que les cinq premiers transporteurs mondiaux devraient contrôler plus de 50 % du marché d’ici à la fin 2016, contre 23 % en 1996. n Lechinois JinJiangprend sesaiseschez AccorHotels HÔTELLERIE Le numéro un chinois de l’hôtellerie détient désormais près de 15% du capital du champion français. Christophe Palierse [email protected] Que veut Jin Jiang International Holdings ? La question sera sans doute posée ce vendredi au PDG d’AccorHotels, Sébastien Bazin, lors de l’assemblée générale du champion français de l’hôtellerie. Premier opérateur hôtelier chinois, propriétaire notamment de Louvre Hotels Group (Première Classe, Campanile, Golden Tulip...), et principal concurrent tricolore d’AccorHotels, Jin Jiang n’en finit pas en effet de monter à son capital et de conforter sa position de premier actionnaire. A l’occasion de la publication de son chiffre d’affaires pour le premier trimestre 2016, le groupe français a ainsi indiqué mardi, après Bourse, que l’opérateur chinois détenait, au 31 mars, une participation de 14,98 %, contre 11,7 % lors du dernier pointage officiel fin février. ni demander à être représenté au conseil d’administration. Le renforcement du groupe chinois ne laisse manifestement plus indifférent. Si Sébastien Bazin veut y voirune« validation »desastratégie, et se montre ouvert à sa représentation au conseil – à condition néanmoins d’avoir un mode de fonctionnementévitantlesconflitsd’intérêt – , les interrogations, voire les inquiétudes, se font jour en interne. « Les gens s’inquiètent », assure le secrétaire du syndicat FO d’Accor, Gilles d’Arondel. La consolidation qui va bon train dans l'hôtellerie a de quoi alimenter les supputations. Le sujet Jin Jiang paraît aussi pris en compte par la communauté financière. « Il y a un point d’interrogation et un début de spéculation », Inquiétudes en interne JinJiangavaitalorsdéclaréàl’Autorité des marchés financiers (AMF) ne pas exclure d’acquérir d’autres actions, sans pour autant vouloir prendre le contrôle d’AccorHotels, observait mercredi un analyste alors qu’AccorHotels s’envolait à la Bourse de Paris. Son titre s’est adjugé la plus forte hausse des valeurs composant l’indice SBF 120, en progression de 5,25 % à la clôture, avoisinant les 41 euros, dans un volume nourri de plus de 2 millions d’actions échangées, soit quasiment deux fois la moyenne enregistrée pour 2015 ! A croire que Jin Jiang a poursuivi ses emplettes... AccorHotels a, il est vrai, rassuré les investisseurs avec un premier trimestre 2016 meilleur qu’attendu et de bonnes perspectives pour les mois à venir. A 1,16 milliard d’euros, son chiffre d’affaires pour les trois premiers mois de l’année régresse de 5,2 %, mais progresse de 1,9 % à périmètre et change constants. « La croissance est de 1,9 % à base comparable, alors qu’on l’attendait stable au mieux, certains prévoyant même une légère décroissance », rappelait un analyste. A l’exception de la France et du Brésil, les tendances sont favorables dans la plupart des marchés principaux du groupe. S’agissant de la France, AccorHotels a précisé que si l’activité à Paris reste affectée par l’attaque terroriste du 13 novembre, « une nette amélioration » est constatée pour la province.Enoutre,l’entreprisetablesur une tendance en général positive dans l’Hexagone au cours du deuxième trimestre avec notamment l’effet Euro 2016 de football. ( Lire « Crible » Page 38 Cancer : BMS accentue son avance sur Merck PHARMACIE Le laboratoire américain annonce de très bons résultats dans le traitement du cancer de la tête et du cou. Il marque encore des points face à Merck en immunothérapie. Catherine Ducruet [email protected] Décidément, BMS ne laisse aucun répitàsonconcurrentMerckdansla luttequilesopposesurlemarchédes produits d’immunothérapie du cancer. Le premier vient ainsi de publier les résultats d’une étude de phase III, la dernière avant commercialisation, testant son produit vedette l’Opdivo dans le traitement du cancer de la tête et du cou. Une maladie qui touche 600.000 personnes dans le monde chaque année. L’efficacité du produit était tellementindubitablecomparéeautraitement de référence que l’essai a été interrompu et l’ensemble des patients sélectionnés pour l’essai, traités avec Opdivo. Ces résultats dans une indication nouvelle pour BMS ont été annoncés à l’occasion du congrès annuel de l’American Association for Cancer Research quisetenaitcettesemaineàLaNouvelle-Orléans. Or, mi-avril, la Food and Drug A d m i n i s t r a t i o n ( F DA) ava i t annoncéqu’elleallaitexaminerd’ici à début août la demande d’autorisationdemisesurlemarchédeMerck pour le Keytruda, l’exact concurrent de l’Opdivo de BMS, dans le cancer de la tête et du cou, où pour une fois il arrivait le premier. Mais l’avance de Merck pourrait donc être de courte durée. Fort potentiel du secteur L’intensité de la lutte entre les deux acteurs se comprend au vu du potentiel du secteur. Global Data évalue le marché de l’immunothérapie des cancers à 34 milliards, de dollars en 2024. Dans ce cadre, l’Opdivo est crédité d’un potentiel de ventes de 10 milliards de dollars et le Keytruda de 7 milliards à cet horizon de temps. Car en dehors du cancer de la tête et du cou, c’est plutôt BMS qui mène la course Opdivo contre Keytruda. Si les deux médicaments semblent à égalité dans le traitement du mélanome, l’avantage va à BMS dans le cancer du poumon où il revendique 6 % du marché. Les deux produits ont eu leur autorisation de mise sur lemarchédesdeuxcôtésdel’Atlantique à peu près au même moment, mais sur la base de stratégies différentes. Celui de Merck est commercialisé avec un test compagnon qui permet d’affiner le type de patients pouvantenbénéficier,cequin’estpas le cas de BMS. Or, paradoxalement, cela dessert Merck car il faut parfois quelques jours pour obtenir le résultat du test et les médecins ne veulent pas attendre. De plus pour que le Keytruda soit remboursé aux EtatsUnis,letestdoitavoirétéfait.Leschiffres de ventes parlent d’eux-mêmes : 942 millions de dollars pour Opdivo en 2015, 566 millions pour Keytruda. Mais BMS marque aussi un point par rapport à Merck dans le cancer du rein où le Keytruda n’est pas encore approuvé. Enfin, l’Agence européenne vient d’accepter d’examiner l’utilisation de l’Opdivo dans un premier cancer du sang – dit maladiedeHodjkin –quitoucheplus de 12.000 personnes en Europe. n ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DES ACTIONNAIRES SE TIENDRA LE 12 MAI 2016 À 10 HEURES AU CARROUSEL DU LOUVRE 99 RUE DE RIVOLI 75001 PARIS L’avis de convocation publié au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (BALO) du 6 avril 2016 contient l’ordre du jour, le texte des projets de résolutions, ainsi que les modalités de participation à cette assemblée. Les documents et renseignements relatifs à l’assemblée peuvent être consultés à l’adresse suivante : www.edf.fr/ag Tout actionnaire, quel que soit le nombre d’actions qu’il possède et leurs modes de détention (nominatif ou porteur) peut participer à l’assemblée. L’énergie est notre avenir, économisons-la ! Suivez la retransmission en direct : www.edf.fr/ag Échangez et suivez les temps forts de l’Assemblée générale : Actionnaires EDF @EDFofficiel - #EDFAG2016 EDF – RELATION ACTIONNAIRES 0800 00 08 00 [email protected] 22-30 avenue de Wagram 75008 Paris 18 // INDUSTRIE & SERVICES Jeudi 21 avril 2016 Les Echos marketing Les « Journées marteau » font la fête aux enchères l Paris concentre 70 % en valeur des adjudications d’art. l Dans les autres régions, les professionnels sont des acteurs culturels. MARCHÉ DE L’ART Martine Robert @martiRD Démocratiser les ventes aux enchères qui intimident encore, démystifier le métier de commissairepriseur encore méconnu : tels sont les objectifs des 11es « Journées marteau », lancées par le Symev, le syndicat de la profession, dès jeudi soir et jusqu’à dimanche. Pour la vente inauguraledestinéeàlancercesfestivités, des as du marteau venus de toute la France se relaieront afin d’adjuger leurs lots coups de cœur à l’hôtel de la Marine à Paris. « Quoi de plus normal, c’est un haut lieu de l’excellence à la française, qui abrita dès 1774 le Garde-Meuble de la Couronne. Et notre secteur constitue en quelque sorte un musée permanent », observe Jean-Pierre Osenat, président du Symev. Pas moins de 400 curieux sont attendus pour enchérir sur les bottines de Joséphine Baker, les écus d’or de François Ier ou encore, parmi d’autres nombreux objets, une maquette d’architecte en bois sculpté. Avec la montée en puissance depuis 2001 des maisons anglosaxonnes Christie’s et Sotheby’s à Paris, la capitale concentre de plus enpluslesventesauxenchèresd’art et d’objets de collection : 70 % en valeur l’an dernier, pour un montant adjugé de 1,3 milliard d’euros, contre 67 % dix ans auparavant. Catherine Chadelat, présidente du Conseil des ventes volontaires, s’inquiétait lors de la présentation du rapport 2015 du CVV de voir le grenier français se vider peu à peu de ses trésors, exportés à l’étranger. Néanmoins, il se trouve encore des pépites en province, à l’exemple de ce tableau attribué au Caravage trouvé près de Toulouse. En outre, est observé un regain de dynamisme de professionnels dans les métropoles françaises dont ils sont devenus des acteurs culturels. 120.000 visiteurs attendus Durant ces « Journées marteau », pas moins de 120.000 visiteurs sont attendus dans les ventes, grâce à l’adjudication de lots éclectiques, d’une matinée avec le chef Troisgros à Roanne à la malle de carrosse de la Pompadour, d’un anneau astronomique en laiton duXVIIIe àlaR10d’ElieSemoun, en passant par une rare caisse en faïence du XVIIe . « Cette pièce fait partie d’une collection de faïencesàdécorchinoisquiseraadjugéele21maiauPalaisducaldeNevers. Nous voulons expliquer que l’on transmet à la fois un patrimoine et une histoire », souligne Pierre-Guilhem Métayer, commissaire-priseur à Nevers. La maison de vente Primardeco de Toulouse adjugera, elle, la totalité des collections du château du Mesnil (Tarn-et-Garonne) : tableaux anciens, bois sculptés, garnitures de cheminée, consoles. n Vous avez une maison de vente à Marseille, mais vous opérez aussi depuis peu à Drouot. Paris, est-ce incontournable ? Non : si le marché de l’art est internationalisé, on touche le monde entier avec Internet. Environ 45 % demeslotssontadjugésàdesétrangers, d’autant que l’on ne vend plus de pièces chères à des Français. L’essentiel de mon activité est à Marseille, mais Paris me permet de franchir une étape supplémentaire, en ayant accès à des dossiers auxquels je ne pourrais prétendre et en trouvant des partenaires si nécessaire, comme pour cette vente avec Sotheby’s prévue pendant la pro- DR INTERVIEW DAMIEN LECLERE Commissaire-priseur à Marseille et à Drouot chaine Biennale des Antiquaires. Mon chiffre de vente de 11 millions d’euros, dont 5 réalisés à Paris, me propulse à la 20e place du classement français, ce qui me donne de la visibilité et rassure les clients. N’est-ce pas hasardeux néanmoins d’ouvrir une maison de vente aujourd’hui en province ? Je suis inquiet pour les microstructures dans les villes moyennes. Dans des métropoles comme Nice, Toulouse, Bordeaux, Lyon, Lille, Marseille, où j’ai créé ma société en 2006, c’est différent. On trouve encore beaucoup de marchandises en région, même si Christie’s et Sotheby’s labourent de plus en plus le terrain. Mes locaux sont dans une ancienne usine de 700 mètres carrés en plein centreville. Nous pouvons y faire de grandes ventes de design, monter des expositions, organiser des conférences avec des têtes d’affiche comme Laurent Le Bon, patron du musée Picasso, des conservateurs reconnus… Et ainsi nous constituer un solide réseau. Depuis 2013, année où Marseille a été capitale européenne de la culture, je fais partie d’un collectif de chefs d’entreprise mécènes : dans ce contexte, nous avons financé un minicentre d’art dans la maison de ve n t e , o ù j e p r o p o s e e n c o r e aujourd’hui des vidéos d’artiste. Les commissaires-priseurs doivent être des passeurs de culture. Cette caisse en faïence du XVIIe siècle sera mise en vente à Nevers. Photo Métayer Maison de ventes, Paris-Nevers Comment voyez-vous le métier évoluer avec la loi Macron ? Avec la loi Macron, les huissiers de justice pourront réaliser des ventes aux enchères « judiciaires » [celles qui sont contraintes, NDLR]. Les ordonnances devraient être prises avant juin pour une application en janvier 2017. Comme ces huissiers sont dix fois plus nombreux que les commissaires-priseurs, ce pan de notre métier risque de disparaître. Notre identité va se recentrer sur les ventes « volontaires ». Cela nous oblige à développer notre côté entrepreneurial, à nous tourner moins vers le circuit des notaires et davantage vers celui des collectionneurs, à solliciter les vendeurs plutôt que d’attendre les successions. Il ne faut pas avoir peur de prendre des risques. J’ai organisé, par exemple,récemmentàParisuneventede voitures de collection : ce sont d’énormes frais et seulement 40 % des lots ont été vendus. Mais j’en ferai une autre à l’automne, il faut savoir patienter pour avoir un bon retour sur investissement. Chaque année, je lance une nouvelle spécialité, avec beaucoup de marketing, j’en propose 15 maintenant. Il ne faut pas y aller a minima. Propos recueillis par M. R. Cuisines : FBD s’allie avec Darty à l’international MOBILIER Le spécialiste des cuisines ouvre une nouvelle enseigne en Belgique avec Darty. Dominique Chapuis [email protected] ConnupoursesmarquesIxina,Cuisine Plus et Cuisines Références, le spécialiste FBD accélère à l’international. L’an dernier, ce réseau de franchisés, qui se classe parmi les 5 premiers distributeurs en France derrière Ikea, Schmidt, Cuisinella et Mobalpa, a réalisé un chiffre d’affaires de 501 millions d’euros (+14 %), dont 36 % à l’export. En compara- ble, la hausse a atteint 8 %. La société a été portée par la dynamique du marché français, tirée par les émissions de déco et de cuisine. Avec ses trois marques, elle offre des gammes de prix entre 5.200 et 8.700 euros. « Le renouvellement s’accélère, alors que la France possèdeundestauxd’équipementdecuisine les plus faibles en Europe. Il est de 60 % contre 85 % chez nos voisins, cequilaisseunfortpotentiel »,relève Loïc Patel, le nouveau PDG de FBD. Mais,alorsquelesFrançaischangent de cuisine en moyenne tous les 23ans,legroupeveutallerchercher la croissance hors des frontières. Ses objectifs sont ambitieux. « Nous visons 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires d’ici à 2020 », reprend le dirigeant. Aujourd’hui, le réseau compte 345 magasins, dont une trentaine à l’étranger. (Algérie, Emirats, Afrique…). Un développement qui va se poursuivre, avec la volonté de s’implanter dans une cinquantaine de pays, notamment au Canada et en Russie. Cuisine personnalisée FBD s’apprête à lancer une nouvelle enseigne en Belgique, où il est déjà bien implanté, via un joint-venture avec Darty. Son nom : Vanden Borre Kitchen. Vanden Borre, c’est le Darty belge. Faute de place dans ses magasins, cette filiale du groupe d’électroménager ne pouvait pas, jusque-là, y présenter des corners de cuisines. D’où l’idée de lancer une enseigne dédiée à ce secteur danslepays.Lesdiscussionsautour CAS D’ÉCOLE Le club One Saint-Lazare, que le réseau francilien ouvre le 30 avril, s’adapte aux nouvelles attentes des pratiquants. Clotilde Briard @ClotildeBriard « On trouve encorebeaucoup demarchandisesen région » Que vous apportent les « Journées marteau » ? Un cadre convivial et festif. Nous venons tous d’horizons très différents et nous présentons un visage uni de la profession avec cette vente collégiale qui réunira 30 commissaires-priseurs à l’hôtel de la Marine. Car, dans ce métier, on manque souvent d’une vision commune. L’art, c’est un petit marché mais aux forts enjeux symboliques, tout le monde s’y intéresse. Tous les maillons de sa dynamique sont interdépendants. CMGSports Club surfesurlestendances du rachat de Darty, qui intéresse ConforamaetlaFNAC,nedevraient pas remettre en cause le projet. Cette alliance pourrait même renforcer l’offre de Conforama, un des grands acteurs de la cuisine. Ce nouveau réseau va jouer sur la personnalisation,avecdescouleurs àlademandeetdesmeublesaumillimètre pour des prix autour de 8.500 euros. « Notre volonté est d’ouvrir 55 points de vente d’ici à huit ans, et d’atteindre 150 millions d’euros de vente », dit Loïc Patel. L’un des principaux fournisseurs de FBD est l’allemand Nobilia, premier fabricant de cuisines en Europe sous marque de distributeur. Nobilia est aussi, depuis l’an dernier, l’actionnaire majoritaire du français. n Rue Boursault, près du métro Rome, le One Saint-Lazare que CMG Sports Club ouvre à Paris le 30 avril se répartit autour d’un escalier tournant à la manière d’une rampe de parking, seule évocation du garage que l’endroit fut autrefois. Sur 3.000 mètres carrés et six niveaux, il est le plus grand du réseau et va jouer les hubs sportifs. Sa configuration veut refléter les nouvelles attentes du public des salles de fitness que la seule proximité d’un espace ne suffit plus à satisfaire. Au menu : diversificationdespropositions et création de studios spécialisés dans une seule activité. Audelà des appareils de musculation connectés, une grande pisteengazonsynthétiqueoffre de la place pour un entraînement « freestyle » avec des accessoires et des tableaux et qui propose trois niveaux d’offres, met particulièrement en avant pour justifier son positionnement premium. Le réseau pousse plus loin l’exercice avec des conseils nutritionnels lorsqu’un programme de démarrage des activités sportives est établi. Quant au One Saint-Lazare, il sera doté d’un bar à jus en partenariat avec la marque Detox Delight. Une approche globale dans l’air du temps : Weight Watchers accompagne désormais ses abonnés dans la reprise d’une activité physique et l’enseigne sportive L’Orange Bleue a lancé le concept Mon Coach Santé. 2 DÉVELOPPER LES ACTIVITÉS CIBLÉES Les studios dédiés à une activité constituent l’un des nouveaux axes de développement du fitness. CMG s’investit dans cette spécialisation, associée à une consommation à la carte et non par abonnement. « Ces studios nous permettent d’intéresser de nouvelles cibles », se félicite Benoît Mazerat. La nouvelle salle de Saint-Lazare en intégrera trois. Doté d’un mur en brique pour créer l’ambiance, le BoxingClub by Brahim Asloum, champion Olympique et champion du monde WBA, disposera d’un Le nouvel espace de la rue Boursault, avec sa grande piste en gazon synthétique et ses accessoires, propose des exercices élaborés par des coachs. Photo Alban Wythers d’exercices proposés par les coachs. Tandis qu’une autre zone permet de travailler la coordination grâce à des jeux de lumière sur le mur. « Il faut aider à varier l’entraînement », remarque Benoît Mazerat, directeur du développement commercial. La création de ce 23e établissement fait partie d’une stratégie musclée de reconquête menée par CMG Sports Club, l’ex-Club Med Gym, présent en Ile-de-France et surtout à Paris. 1 INTÉGRER LES MUTATIONS Le marché du fitness est en effet en pleine mutation. De deux ouvertures et demie par an en moyenneenIle-de-France,ilest passé à une quinzaine avec le développement du low cost. « Cela amène à repenser l’offre », souligne Benoît Mazerat, ajoutant : « D’une manière générale, la pratique sportive et l’envie de prendre soin de soi se développent. » La mode du running suffit à en témoigner. « Le besoin de conseils et d’accompagnement s’accroît », juge-t-il également. Un point que l’enseigne, qui revendique 65.000 adhérents ainsi que 5.000 clients sans engagement vrai ring. Ce nouveau concept pourra être amené à se déployer. Il s’y ajoutera deux studios qui existent déjà au One Italie : l’un réservé au « crossfit », intensif, et l’autre aux cours de vélo collectifs en immersion grâce à un écran géant. De quoi répondre au développement des salles dédiées au « cycling ». Les clients de ces espaces disposeront de salles de bains individuelles. Et si la marque ambitionne de passer de 23 à 30 clubs entre 2017 et 2022, elle le fera pour partie en studios. 3 SE DIGITALISER Le sport n’échappe pas à ladigitalisation.CMGanouéun partenariat avec Gymlib, place de marché référençant des salles de sport avec des propositions de courte durée pour faciliter les tests. Le matériel se fait lui aussi plusconnecté.Côtéapplication, CMG Tracker sert notamment à planifier ses activités et à estimer ses dépenses caloriques. A l’avenir, elle a vocation à proposerdesexercicesàréaliser,fournir des conseils nutritionnels, voire à réserver des cours très demandés. n l e s c h o i x B ettane + D esseauv e La séLeCTion de miCheL BeTTane eT Thierry desseauve Légende développée à venir texte image à venir Les primeurs de Bordeaux 2015 Les bonheurs d’un grand millésime Le millésime 2015 enterre définitivement le « bordeaux bashing ». Réjouissant à plus d’un titre, il vient confirmer la magie bordelaise des années en cinq*. t out le monde ne s’en est peut-être pas aperçu, mais 2015 aura été une année heureuse. En matière de vin s’entend. Et de Bordeaux en particulier. Le climat fut doux en hiver et au printemps, ce qui permit à la vigne de s’épanouir avec plus de précocité qu’à l’accoutumée. La canicule arriva en juillet, mais les raisins, mûris par un soleil de plomb, virent avec bonheur arriver plusieurs orages au mois d’août, au moment même où ils commençaient à souffrir de la sécheresse. Septembre et le début d’octobre présentèrent un climat plus frais que les années précédentes, mais sans humidité et donc risque de pourriture. Au début de l’automne, les vignerons purent récolter presque partout des raisins très sains et parfaitement mûrs. Bien sûr, certains secteurs furent davantage privilégiés : la rive droite de la Dordogne - Fronsac, Saint-Emilion et surtout Pomerol - offre un éventail de vins plus réjouissants les uns que les autres, Margaux fait preuve d’une homogénéité qualitative aussi impressionnante qu’inédite sur l’autre rive. Pour autant, certaines réussites sont plus éclatantes que d’autres et quelques grands noms laissent à ce stade perplexe : la sélection que nous vous proposons ici rassemble, dans toutes les catégories de prix (qui ne sont pas encore fixés), des crus qui nous ont particulièrement séduits. L’une des évolutions majeures des bordeaux contemporains est que la très grande qualité ne concerne plus seulement les étiquettes les plus prestigieuses et les plus chères. Tous les vins présents ici dépassent à notre sens largement en potentiel de vieillissement et en qualité intrinsèque 95 % des vins des décennies 80 et 90. Thierry desseauve *1955, 1975, 1985, 1995 et 2005 ont produit de très grands vins. Les Très grandes réussiTes Certainement situés entre 50 et 200 euros, ces vins nous ont impressionnés. Beychevelle, saint-julien ; BraneCantenac, margaux ; Calon Ségur, saint-estèphe; Canon, saint-émilion ; Canon La Gaffelière, saint-émilion ; Clos Fourtet, saint-émilion ; Coutet, barsac ; Figeac, saint-émilion ; Gruaud Larose, saint-julien ; Issan, margaux ; La Conseillante, pomerol ; La Gaffelière, saint-émilion ; Lascombes, margaux ; Le Gay, pomerol ; Les Carmes Haut-Brion, pessac-léognan ; Le Tertre-Rotebœuf, saint-émilion ; PapeClément rouge, pessac-léognan ; Pichon Longueville Baron, pauillac ; Pichon Longueville Comtesse de Lalande, pauillac ; Pontet-Canet, pauillac ; Troplong-mondot, saintémilion ; Trotanoy, pomerol ; Les grandes affaires ils seront très chers, à plus de 200 euros et parfois beaucoup plus, mais ils vaudront à coup sûr plus encore dans quelques années… Angélus, saint-émilion ; Ausone, saint-émilion ; Cheval Blanc, saintémilion ; Haut-Brion, pessacléognan ; La Mission Haut-Brion, pessac-léognan ; Léoville-Las-Cases, saint-julien ; Margaux, margaux ; Mouton-Rothschild, pauillac ; Palmer, margaux ; Pavie, saint-émilion ; Pétrus, pomerol ; Vieux Château Certan, pomerol ; Trotanoy, pomerol ; Yquem, sauternes. Les iCônes (peut-être ?) à moins de 50 euros, ils constituent la nouvelle élite de Bordeaux. dans vingt ans, ils seront toujours en pleine forme ! Beauregard, pomerol ; BoydCantenac, margaux ; Branaire, saintjulien ; Camensac, haut-médoc ; Clerc-Milon, pauillac ; Corbin, saint-émilion ; Dauzac, margaux ; Durfort-Vivens, margaux ; Fieuzal, pessac-léognan ; Fonplégade, saintémilion grand cru ; Grand Corbin Despagne, saint-émilion ; Jean Faure, saint-émilion ; La-Dominique, saint-émilion ; Lafaurie Peyraguey, sauternes ; La Tour Carnet, hautmédoc ; Malartic-Lagravière rouge, pessac-léognan ; Marquis de Terme, saint-émilion ; Meyney, saint-estèphe ; Monbousquet, saint-émilion ; PhélanSégur, saint-estèphe ; Prieuré-Lichine, margaux ; Sansonnet, saint-émilion ; Villemaurine, saint-émilion. L’intégrale des dégustations primeurs de Bettane+desseauve et la sélection complète des super Bordeaux 2015 est disponible à partir du 29 avril 2016 dans le magazine en magnum n°3 et en mai sur le site enmagnum.com. Photo : Thomas Duval GuY CHARneAu Les super Bordeaux a prix doux mais aussi exigeants que les plus grands crus, ces vins sont des priorités d’achat. Aiguilhe, castillon-côtes-de-bordeaux ; Capet-Guillier, saint-émilion ; Cérons, graves ; Clauzet, saint-estèphe ; Domaine de l’A, castillon-côtesde-bordeaux ; Fourcas-Hosten, listrac ; Gombaude-Guillot, pomerol ; Hanteillan, haut-médoc ; Haut-Carles, fronsac ; La-Croix-Saint-Georges, pomerol ; La Garde, pessac-léognan ; Le-Bosq, saint-estèphe ; Le Crock, saint-estèphe ; Lespault-Martillac, pessac-léognan ; Lilian-Ladouys, saint-estèphe ; L’Isle-Fort, bordeauxsupérieur ; Malescasse, haut-médoc ; Marjosse, bordeaux-supérieur ; Marsau, francs-côtes-de-bordeaux ; Montlabert, saint-émilion grand cru ; Pierre-1er, saint-émilion grand cru ; Tronquoy-Lalande, saint-estèphe. Les prix : sTaBiLiTé ou forTe hausse ? D’ici quelques semaines, les châteaux vont proposer aux négociants qui commercialisent leurs crus (ce qu’on appelle globalement la « place de Bordeaux ») un prix d’achat en primeur qui sera répercuté, avec une marge de 20 à 30 % aux revendeurs et aux consommateurs. Ce « prix de sortie » dépend de nombreux paramètres. Des plus volatiles comme l’ambition d’un propriétaire puissant de montrer à tous que son cru s’impose parmi les plus chers du marché (même s’il n’en vend pas une caisse) aux plus panurgistes (« je fais le même prix que mon voisin classé au même niveau que moi »), le tout passé au tamis des notes, commentaires et buzz médiatique générés par chaque vin. Mais les deux tendances de fixation des tarifs sont d’une part la réputation qualitative du millésime, ici élevée, d’autre part la demande des marchés internationaux. Si la Chine, grand acteur des millésimes 2009 et 2010, semble aujourd’hui sur la réserve, les acheteurs américains, avec un euro faible et une succession de millésimes précédents qui ne les ont pas intéressés, devraient cette fois-ci être les grands animateurs de la campagne. Les deux facteurs risquant bien d’être au vert, on peut donc tabler sur une hausse soutenue des tarifs par rapport à 2014. nICoLAS De RouYn CHÂTEAU DAUZAC, RENCONTRER L’ÉMOTION D’UN TERROIR B GRAND CRU CLASSÉ EN 1855 www.chateaudauzac.com L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION. 20 // Jeudi 21 avril 2016 Les Echos HIGH-TECH &MEDIAS Frédéric Stucin en pixels Mediawan lève 250 millions d’euros Yahoo! : une shortlist de candidats Mediawan, le Spac destiné à des acquisitions de Xavier Niel, Matthieu Pigasse et PierreAntoine Capton, a levé 250 millions, comme prévu. Malgré une sursouscription, la société n’a pas exercé sa clause d’extension pour porter l’opération à 300 millions. C’est la plus grosse introduction à Paris depuis le début de l’année. Verizon devrait accéder au deuxième tour d’enchères pour reprendre les actifs Internet de Yahoo!, de même que les fonds Apax Partners, TPG Capital, Bain Capital, Apollo Global Management et Warburg Pincus. La société mère du « Daily Mail » a dit mercredi qu’elle n’avait soumis aucune offre mais qu’elle discutait avec d’autres acheteurs potentiels. Android : lestroisabus dontBruxelles rendresponsableGoogle INTERNET La Commission donne douze semaines au géant américain pour répondre à son accusation. Gabriel Grésillon @GGresillon — Bureau de Bruxelles Douze semaines. C’est le temps dont dispose Google pour répondre à l’acte d’accusation formel que lui a fait parvenir, mercredi, la Commission européenne, sur son système d’exploitation Android. Comme celaétaitpressenti(« LesEchos »du 20 avril), la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager, a en effetconfirmé queBruxelles juge les pratiques du géant américain préjudiciables à la concurrence et à l’innovation sur le marché européen. Il applique, selon Margrethe Vestager, « une stratégie générale sur les appareils mobiles qui vise à protéger et étendre sa position dominante ». Une accusation que le groupe a rejetée catégoriquement, tout en se disant désireux de travailler avec la Commission européenne pour clarifier la situation. C’est le deuxième front ouvert contre Google par Bruxelles, après celui qui concerne le moteur de recherche de la firme. Il est au moins aussi essentiel : Google a réalisé l’an dernier 11 milliards de dollarsdechiffred’affairessurlesrecettes publicitaires des terminaux mobiles équipés d’Android. Margrethe Vestager précise que « la moitié du trafic sur Internet et même plus a lieu sur des appareils mobiles, et cette part est en augmentation ». Or, non seulement Google dispose d’une part de marché de 82 %auniveaumondial,mais il est plus dominant encore sur les appareils d’entrée de gamme « qu’achètent la majorité des Européens ». Concrètement, Google est accusé d’imposer trois types de contraintes aux fabricants de terminaux mobiles et aux opérateurs de réseaux mobiles. Google dispose d’une part du marché mobile de 82 % au niveau mondial. Photo Android leurs appareils. L’enjeu est important, car l’expérience prouve que les consommateurs finaux n’installent que rarement des applications alternatives à celles dont ils disposent déjà. 2 LA GUERRE DES SYSTÈMES D’EXPLOITATION Deuxième accusation de Bruxelles : Google obligerait les fabricants de terminaux mobiles à n’utiliser que sa version d’Android. Ce système est en effet, depuis son origine, conçu sur un modèle en « open source » : il peut être utilisé et modifié par quiconque le souhaite. Mais selon la Commission, Google empêche le développement de versions alternatives d’Android, potentiellement supérieures, en imposant aux fabricants de téléphones ou de tablettes de n’utiliser que sa version du système d’exploitation, dès lors qu’ils souhaitent installer une application propriétairedeGoogle.Pourpréinstaller Chrome ou Google Maps, un fabricant n’a ainsi pas d’autre choix. 1 LA GUERRE DES APPLIS Bruxelles affirme avoir des preuves que Google pratique des méthodes obligeant les fabricants de téléphones et de tablettes à installer une bonne partie de son propre écosystème sur Android. Ainsi, l’installation du Google Play Store, par lequel les utilisateurs téléchargent leurs applications, est conditionnée à celle, sur le même appareil, de Google Chrome et Google Search – ce dernier étant imposé comme moteur de recherche par défaut. Les internautes sont donc dirigés vers les fonctions de recherche de Google, sans véritable alternative possible, selon la Commission. Celle-ci juge, en outre, que les fabricants devraient être totalement libres de choisir les applications qu’ils veulent préinstaller sur 3 LA GUERRE DES MOTEURS DE RECHERCHE Enfin, Google aurait accordé des incitations financières – dont le montant n’a pas été communiqué – à des fabricants de terminaux ou des opérateurs mobiles, basées sur un principe de partage de revenus publicitaires, à condition, cette fois, que ce soit son propre moteur de recherche qui soit mis en avant sur les terminaux. n Face au déclindesPC,Intel sabre dansses effectifs ÉLECTRONIQUE Le fabricant de puces cherche à limiter sa dépendance au marché. Romain Gueugneau @romaingueugneau LedéclinduPCcontinuedefairedes dégâts. Après HP et Dell, c’est un autre géant de l’industrie informatique, Intel, qui est contraint de se « transformer » pour échapper à la spirale baissière du marché. Le fabricant de puces informatiques va supprimer 12.000 emplois d’ici à 2017, soit environ 11 % de ses effectifs. Du jamais-vu dans l’histoire du groupe ! Rien n’a été précisé au sujet des pays et des sites concernés, même si l’activité PC sera évidemment la plus touchée. Il s’agira de départs à la fois volontaires et contraints.Leslicenciementsreprésenteront une charge de 1,2 milliard de dollars au deuxième trimestre, mais devraient permettre d’économiser 1,4 milliard par an dès 2017. « Ce ne sont pas des décisions prises à la légère », a commenté dans une note interne le directeur général du groupe, Brian Krzanich. Pour lui, cette restructuration est néanmoins nécessaire, pas seulement pour réduire les coûts, mais aussi pour « accélérer sur des marchés en croissance » comme les « data centers » et les objets connectés. Cette coupe dans les effectifs fait suite à LES ECHOS n FORMATION Stratégie de contenu online Assurez une expérience utilisateur riche et une visibilité optimale sur les moteurs de recherche ! Définissez une stratégie éditoriale digitale en cohérence avec les objectifs de l’entreprise. Les principales règles à connaître pour rédiger des contenus éditoriaux. Rendez-vous les 25 & 26 mai ou les 9 & 10 novembre 2016 à Paris En savoir plus sur www.lesechos-formation.fr/contenu-online.htm Un service proposé par Les Echos Solutions de nombreux changements au sein de la direction, avec le départ des patrons des divisions PC et de l’Internet des objets, et l’arrivée d’un nouveau dirigeant en provenance de Qualcomm. Mardi, c’est le directeur financier qui a annoncé qu’il allait changer de poste en interne. « Wintel » C’est un peu la fin d’un cycle pour un groupe qui règne en maître sur la micro-informatique depuis trois décennies. Intel reste le principal fournisseur de puces pour PC : il équipe environ 80 % des machines vendues. « C’est lui qui, avec Microsoft, a tiré l’essentiel de la valeur de ce marché », rappelle Leslie Griffe deMalval,gérantchezFourpoints.A partirdesannées1990,leduo« Wintel » est devenu incontournable. La donne a changé à la fin des années 2000, avec l’arrivée des smartphonesetdestablettes.LemarchéduPC a commencé à souffrir de cette concurrence. Et Intel n’a pas réussi à négocier le virage du mobile. Le californien a néanmoins réussi à compenser le déclin des ventes de PC en augmentant la valeur ajoutée de ses produits, et donc leurs prix. Mais la situation est devenue trop critique : le marché a encore chuté de 10 % au premier trimestre, selon Gartner, pour retomber au niveau de 2007. De mauvais résultats qui ont poussé Intel à révi- ser à la baisse ses prévisions pour l’année, alors que le groupe tire encore plus de la moitié de ses revenus des PC. « Ça fait quatre ans que le marché souffre. Le chiffre d’affaires d’Intel piétine depuis 2011, et les marges ont reculé. Ils auraient pu réagir plus tôt », tacle un analyste. Sans abandonner les PC, le groupe mise désormais beaucoup sur son activité de puces pour l’industrie des « data centers », son principal moteur de croissance et sa plus grande source de profits. Là aussi, Intel domine le marché en équipant la majorité des serveurs informatiques vendus dans le monde. Le chiffre d’affaires de la division a encore grimpé de 9 % au premier trimestre. Le fabricant croit aussi au potentiel du marché desobjetsconnectés–lespucesIntel sont déjà embarquées dans des modèles de montres connectées. Mais la concurrence sera rude sur ce marché et certains investisseurs s’interrogent sur les capacités d’Intelaprèssonratédanslemobile. « Il ne faut pas non plus les sous-estimer. Ils ont beaucoup de cash et génèrent encore pas mal de bénéfices », estime Leslie Griffe de Malval. Reste à réussir la « transformation ». ( Lire « Crible » Page 38 51,4 MILLIONS D’EUROS C’est l’amende imposée par l’autorité italienne de la concurrence à Mediaset pour des violations de la loi concernant l’attribution des droits télévisés 2015-2018 du championnat de football de la série A. Sky Italia écope de 4 millions d’euros d’amende. Lexmark passesous pavillon chinois INFORMATIQUE Apex Technology rachète le fabricant américain d’imprimantes. Alain Ruello (avec R. G.) [email protected] — Correspondant à Pékin Après le distributeur Ingram, repris par HNA, ou les ordinateurs et serveurs d’IBM, par Lenovo, un autre grand nom de la high-tech américaine passe sous pavillon chinois. Le fabricant d’imprimantes Lexmark a accepté l’offre de reprise d’un consortium mené par Apex Technology, un fabricant de consommables pour imprimantes, auquel sont associés les fonds PAG Asia Capital et Legend. La transaction, en cash, valorise l’américain 3,6 milliards de dollars, à raison de 40,5 dollars par action, soit une prime de 30 % par rapport au 20 octobre, veille de l’annonce par Lexmark d’une « revue stratégique de ses activités ». Lexmark pâtit de la baisse des ventes des imprimantes et des cartouches. A l’instar de ses concurrents, le groupe souffre du recul du marché de l’impression. En 2015, son chiffre d’affaires a baissé de 4 %, à 3,6 milliards de dollars. Les bénéfices s’effritent, la marge opérationnelle est passée sous la barre des 10 %. Si le groupe pousse les feux sur la partie logiciels et services (en croissance et plus rentables), il pâtit de la baisse des ventes des imprimantes et des cartouches. En février, Lexmark avait annoncé la suppression de 550 postes, soit 4 % des effectifs. Cette cession illustre le bouleversement de l’industrie. Deux autres leaders, HP et Xerox, ont choisi de se scinder en deux entités distinctes pour faire face à l’évolution du marché. La situation est différente pour le repreneur de Lexmark. Apex Technology revendique un chiffre d’affaires de 2,5 milliards de yuans (360 millions d’euros), en hausse de 22 % du fait notamment de l’acquisition de SCC. Le groupe met en avant la complémentarité des puces, tambours et autres consommables pour cartouches avec les imprimantes de Lexmark, de même que sa capacité à produire moins cher et sa présence dans les pays émergents. Le rachat de Lexmark est le dernier exemple en date d’un mouvement de fond de l’industrie chinoise qui cherche à troquer ses habits de soustraitant pour aller vers plus de conception et imposer ses marques, quitte à les acheter à l’étranger. C’est le chemin suivi par Apex qui, fort de ses récents rachats, a renforcé ses capacités en R&D. n 22 // HIGH-TECH & MEDIAS Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Vivendi:lesactionnairesen quête d’explications surla stratégie TÉLÉVISION Les actionnaires veulent comprendre la logique des acquisitions récentes. Nicolas Madelaine @NLMadelaine Parlera ? Parlera pas ? A l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires de Vivendi qui se tient ce jeudi, Vincent Bolloré, président du conseil du groupe depuis juin 2014, a l’occasion de dépasser ses seules obligations formelles de communication au marché, en prenant le micro pour expliquer sa stratégie. Alors que le cours de l’action a chuté de 25 % environ depuis un plus haut en juillet 2015, l’homme d’affaires breton est accusé, notamment par les fonds anglo-saxons, de demander à ses actionnaires de lui faire une confiance aveugle. Même s’il a, en général, bonne réputation dans le milieu des affaires, les actionnaires veulent en savoir plus sur sa vision pour Canal+ et sur la logique de ses récentes prises de participation. Alors qu’Universal Music, le pôle musique de Vivendi, est perçu comme sur une pente ascendante grâce à l’émergence du streaming par abonnement, sa division audiovisuelle Groupe Canal+ souffre ainsi d’un modèle en plein essoufflement en France. Les six chaînes françaises de Canal+ pourraient perdre 410 millions d’euros cette année, avait dit le groupe fin février. Canal+ serait prêt à verser plus de 1,5 milliard d’euros sur quatre ou cinq ans pour distribuer en exclusivité dans l’Hexagone BeIN Sports, son grand concurrent sur le sport, un segment qui motive l’achat d’abonnements par les téléspectateurs. Cependant, l’incertitude règne encore sur sa capacité à obtenirunevraieexclusivitésurleschaînesdeBeIN,afindeboosterlerecru- Disney a réussi son pari de redonner vie au « Livre de la jungle ». D’autres histoires mythiques du studio devraient prendre le même chemin. Photo The Walt Disney Company Avec « Le Livre de lajungle », Disney aréussi sonpari marketing CINÉMA Canal+ serait prêt à verser plus de 1,5 milliard d’euros sur quatre ou cinq ans pour distribuer en exclusivité dans l’Hexagone BeIn Sports. Photo Franck Fife/AFP tement de nouveaux abonnés. Si ce n’est pas le cas, les investisseurs risquent d’être déçus. Réponse fin mai de l’Autorité de la concurrence, qui pourrait exiger que BeIN reste disponible en solo ou que Canal fasse des concessions sur le lien direct – très critiqué – qu’il entretient avec sesabonnés(onparled’« autodistribution »), même quand ceux-ci passent par des box d’opérateurs télécoms. L’Autorité s’est refusée à tout commentaire sur ce dossier. « Hémorragie d’abonnés » En attendant, les avis sont partagés sur le redressement de cette filiale. Exane justifie notamment sa recommandation d’achat de Vivendi par un probable redressement de Canal+ France dès 2017 « grâce à de meilleurs contenus, une meilleure segmentation et un deal avec BeIN ». D’autres sont plus sceptiques : « Vincent Bolloré a fait ses preuves, mais nous n’investissons pas encore dans Vivendi, car le redressement de Canal+ sera très probablement plus long et douloureux que ce qu’attend le marché. Les six chaînes françaises de Canal+ pourraient perdre 410 millions d’euros cette année. L’hémorragie d’abonnés se verra sur les comptes avec un an de retard. Pour nous, les bonnes nouvelles ne viendront sans doute qu’en 2018 sur les comptes de 2017 », explique Andrzej Kawalec, de Moneta Asset Management. Les prises de participation récentes de Vivendi dans Telecom Italia, Gameloft, UbiSoft, FNAC et Mediaset ne convainquent pas tous les investisseurs quant à leur logique industrielle. « A ce stade, je ne vois pas l’intérêt du rapprochement avec Mediaset », ajoute Andrzej Kawalec, quifaitremarquerqueVivendin’est, en plus, pas une valeur idéale pour jouer le rendement, malgré le versement de dividendes exceptionnels. Exane estime que « l’opaque conglomérat qu’est Vivendi devient de plus en plus un groupe centré sur les contenus ». Mais son avis ne fait pas l’unanimité : « Nous craignons que le marché applique bientôt une décote de holding à Vivendi , car la cohérence d’ensemble des prises de participations récentes n’est pas encore claire », juge Jean-François Delcaire, gérant chez HMG Finance. n Audiences radio : coupde mou pour lesgénéralistes MÉDIAS NRJ reprend une place de leader en audience cumulée, Europe 1 est au plus bas depuis 2002. Marina Alcaraz [email protected] et Nicolas Madelaine [email protected] • L’AUDIENCE DES GÉNÉRALISTES EN BERNE Sale temps pour les radios généralistes. Au premier trimestre, elles ont vu leur audience cumulée (1) reculer à 37,3 %, contre 38,8 % il y a un an. La base de comparaison est défavorable alors que l’actualité avait été forte en début d’année 2015 avec « Charlie Hebdo ». Mais le « mal » a des racines plus profondes. « La radio n’est plus le seul média pour s’informer en direct, compte tenu de l’essor d’Internet, des chaînes d’info, etc. », observe Frank Lanoux, directeur de RMC, dont l’audience cumulée chute de 0,7 point. Sur le premier indicateur d’audience cumulée, la vague baissière n’a épargné aucune des grandes radios. Mais France Inter est celle qui résiste le mieux, à 10,4 % Comme l’ours Baloo, Disney peut, grâce à son nouveau « Livre de la jungle », chanter « Il en faut peu pour être heureux ». La dernière version au cinéma de cette adaptation du livre de Rudyard Kipling est en effet un carton. Elle a récolté 104 millions de dollars au boxoffice américain pour son premier week-end. En dehors des Etats-Unis, où le film est sorti en premier, il a déjà récolté près de 190 millions de dollars, calcule B ox-Office Mojo. Notamment grâce à son succès en Chine et en Inde : respectivement plus de 50 et 20 millions de dollars, selon des estimations du studio données à la presse américaine. Debonaugurepourleprochain épisode, que Disney prépare déjà dans le but de développer cette franchise, plongeant ses racines loin dans le temps. Cette recette semble particulièrement bien marcher en ce moment, comme l’attestent les succès de « Jurassic World » ou de « Star Wars ». A ce sujet, Disney prévoit de réveiller d’autres belles endormies dans son catalogue de dessins animés. Il y aura ainsi un nouveau « La Belle et la Bête », un nouveau « Dumbo », un nouvel • EUROPE 1 SOUFFRE FrédéricSchlesinger,directeurdélégué aux antennes de Radio France, ajoute que la propension des gens à consommer de l’information sur plusieurs supports ne doit pas se traduire nécessairement par une baisse d’audience pour France Info quand elle sera alliée à la chaîne télé publique d’info. « La RTBF en Belgique a réussi ce pari », explique-t-il. • FRANCE INFO SE MAINTIENT • LES MUSICALES RÉSISTENT Du baume au cœur pour France Info, au moment où certains de ses employés ont l’impression de se faire absorber par la future chaîne de télévision publique d’information. Son audience cumulée s’est en effet maintenue à 8,1 % et ce, malgré l’effet de base défavorable. « Cela prouve que notre stratégie de recentrage sur l’information depuis deux ans paie », explique Laurent Guimier, le patron de l’antenne. La sortie de plusieurs autres films classiques modernisés est annoncée. Une multiplication des « spin-off » (–0,2 point), et, en termes de part d’audience, RTL reste de loin la première radio de France. Après une bonne vague précédente, Europe 1, la station du groupe Lagardère, a perdu 0,9 point d’audience cumulée, à 8,3 %, et 0,7 point de part d’audience, à 6,8 %, soit son pire score depuis 2002. « Je ne me l’explique pas car rien n’a changé », dit Fabien Namias, directeur général d’Europe 1, dans une critique voilée des mesures d’audience de Médiamétrie. Tout en notant que sa matinale résiste mieux que celles de RTL et de RMC, il explique qu’une réflexion plus profonde que d’habitude va dès maintenant être engagée sur la prochaine grille de rentrée, avec un focus sur la place de l’information. Disney a cherché à attirer les plus âgés, mais aussi les garçons. A l’inverse des généralistes, les radios musicales s’en sortent bien, avec une audience cumulée de 41,2 %, en hausse d’un peu plus de 1 point sur un an. NRJ reprend sa place de leader en France en termes d’audience cumulée (11,8 %), rassemblant chaque jour plus de 6,3 millions de personnes. « On a recruté de nouveaux auditeurs, se félicite Maryam Salehi, directrice déléguée de NRJ Group. Internet et les sites de streaming n’ont pas tué la radio. » En plus, une part importantedesauditeursdeNRJécoutent la radio via leur smartphone, un mode de consommation intégré par Médiamétrie : ils étaient autour de 20 % en 2015. Fun Radio, en tout cas, « talonne désormais NRJ », se réjouit Christopher Baldelli, le patron de RTL, propriétaire de Fun. Certains attribuent la hausse des audiences des musicales à leurs efforts sur les émissions de « talk ». Vi rg i n R a d i o ( L a g a r d è r e) , a gagné 244.000 auditeurs en un an notamment grâce à la matinale de Camille Combal, dont l’audience a grimpé de 45 % en un an. (1) Ensemble de personnes ayant écouté la radio au moins une fois dans la journée – ici, du lundi au vendredi. « Alice au pays des merveilles » (prévu pour le mois prochain) et un « spin-off » de « Peter Pan »centrésurlaféeClochette. Le « New York Times » a récemment décortiqué le marketing du « Livre de la jungle », dontlebudgetdeproductionest évalué à 175 millions de dollars. Aucun chiffre ne circule sur son volet marketing, même si, pour lesblockbustershollywoodiens, on peut désormais approcher les 100 millions de dollars. Avec un film qui n’est pas une comédie et dans lequel ce sont desanimauxquiparlent,ladifficulté est d’attirer vers les salles un public plus large que celui des enfants. Le groupe a donc d’abord relayé auprès de blogueurs et de sites de divertissement les techniques d’animation sophistiquées utilisées pour la création des personnages de son long-métrage. Il a également mis en avant les acteurs qui en font les voix (Bill Murray en Baloo, etc.). La bande-annonce du film a ensuite délibérément écarté les moments les plus comiques, dansants ou attendrissants, au profit des séquences les plus spectaculaires,voireeffrayantes (une panthère bondissante, par exemple).Etcedanslebutd’attirer les grands frères et sœurs, prescripteurs pour les petits. Pour présenter le studio qui est derrière « Le Livre de la jungle », l’accent a été mis sur la 3D et les références à « Pirates des Caraïbes » plutôt qu’à « Cendrillon » afin d’attirer un public plus masculin. Enfin, parce que le public hispanique a tendance à se rendre en groupe nombreux au cinéma, ce qui se prête bien aux films familiaux, Disney s’est allié à Univision, le leader de la télévision pour cegroupeethnique aux Etats-Unis. — N. M. en bref Michel Field : Delphine Ernotte lance une mission, sans satisfaire la SDJ TÉLÉVISION — Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions, a renouvelé mercredi sa confiance à Michel Field, cible d’une motion de défiance, votée par 65 % des journalistes. La patronne du groupe audiovisuel, qui a toutefois reconnu des « maladresses » de la part du directeur de l’information dans une interview au « Monde », a confié une mission interne au journaliste Alain de Chalvron sur les dysfonctionnements au sein de l’information. Les sociétés des journalistes (SDJ) de France 2, France 3 et du site FranceTVInfo ont jugé que sa réponse « n’était pas à la hauteur » de l’inquiétude exprimée ». Cette crise intervient à un moment crucial, avec le prochain lancement de la nouvelle chaîne publique d’info. // 23 Jeudi 21 avril 2016 Les Echos e START UP y LE RDV LE BUZZ Elle n’en finit pas de créer la polémique. La fondatrice de Theranos, la start-up qui voulait « ubériser » les tests sanguins, est de nouveau dans l’œil du cyclone médiatique avec deux nouvelles enquêtes qui visent sa société, dont l’une au pénal. Elizabeth Holmes est perçue comme l’une des étoiles montantes de la Silicon Valley et son entreprise était valorisée à 9 milliards de dollars en 2014. 4 MILLIONS D’EUROS La jeune pousse spécialisée dans l’achat d’espaces publicitaires en temps réel boucle son nouveau tour de table auprès d’Ardian et Generis Capital. Elle a été fondée en 2013 par Renaud Biet et Hakim Metmer. Deux jours pour changer les choses. Le groupe Les Echos organise son premier hackathon les 28 et 29 avril prochains à Sciences po Paris. L’objectif est de réunir des étudiants, des travailleurs indépendants et des startuppers en équipes de huit personnes afin de monter un projet qui devra « enrichir le contenu du journal et faciliter le travail des journalistes via l’usage des données éditoriales ». Lefonds d’AXAmuscle sastratégieenverslesstart-up ASSURANCE AXA Strategic Ventures va dépenser 200 millions d’euros dans les cinq prochaines années. La pompe cardiaque de FineHeart s’adresse à des patients dont le cœur est affaibli mais fonctionne ; un marché annuel potentiel de 170.000 patients. Photo Fineheart Il privilégie des participations dans des pépites qui opèrent dans ses secteurs stratégiques. FineHeartface aux difficultés de financement desmedtechs Guillaume Bregeras @gbregeras Après dix-huit mois d’existence sous le radar, le fonds corporate de capital-risque d’AXA a décidé de sérieusement accélérer son développement : deux recrutements pour les bureaux de San Francisco et de Londres, ainsi qu’un nouveau responsable des opérations, et encore plus de 200 millions d’euros à investir dans les trois à cinq ans à venir. La ligne est claire, il s’agit ici de soutenir des start-up dont l’activité est proche de celles de l’assureur. AXA ne se contente pas d’agir comme un simple fonds d’investissement, mais veut peser sur les décisions et aider les jeunes pousses dans leur développement, qu’ellescomplètentoumenacentde déstabiliser le deuxième acteur européen de l’assurance. « Nous souhaitons accompagner des entreprises qui veulent changer leur industrie, explique Imran Akram, directeur du bureau de Londres. Nous recherchons des jeunes pousses dont l’activité est stratégique pour AXA, à court ou long terme. » Un modèle de profitabilité Pour l’instant, une vingtaine de start-up sont accompagnées par AXA Strategic Ventures (ASV) qui se répartissent à égalité entre les Axa Strategic Ventures accompagne une vingtaine de start-up, avec un investissement moyen de 1 million d’euros. Photo AXA Etats-Unis et l’Europe. L’investissement s’élève en moyenne à 1 million d’euros, mais peut aller jusqu’à une quinzaine pour les plus matures. Pour celles en phase d’amorçage, ASV reste minoritaire et vise 20 % de l’entreprise ainsi qu’un siège au conseil d’administration : « C’est important pour nous, estime Sébastien Loubry, directeur du développement. Nous voulons les aider à croître en les connectant à l’écosystème AXA. En leur donnant accès à des ressources Big Data et des compétences assurancielles importantes. » Et les start-up semblent apprécier… Medlanes, l’une des dernières à avoir reçu le soutien financier de l’assureur, a pu ainsi trouver de nouveaux débouchés. La jeune pousse allemande réalise un pre- mier diagnostic à distance avant de renvoyer les patients vers des professionnels de santé inscrits sur la plate-forme. « AXA nous a aidés de plusieurs manières, mais nous a surtout aidés à trouver de nouveaux marchés et sur la manière de devenir profitable », détaille Emil Kendziorra, son fondateur. Medlanes s’appuie également sur son partenaire pour préparer son passage à l’international, au Royaume-Uni puis en France durant le second semestre de cette année. Des jeunes pousses tricolores Evidemment, les équipes d’AXA Strategic Ventures lorgnent aussi des pépites françaises. « Il y a beaucoup de bonnes idées et COMMUNIQUÉ Rendez-vous proposé par “Utiliser les nouvelles technologies pour faciliter le quotidien de chacun est une grande source d’inspiration” Elan et Synintra présentent la start-up PIXSAFE. Témoignage de Lukeba Malenda, CEO et co-fondateur de PIXSAFE. Quel service PIXSAFE apporte-t-il ? L’application mobile PIXSAFE est un « Home inventaire » digital permettant de stocker les justificatifs (photos et factures) des biens de son logement, afin de faciliter les démarches administratives auprès des assureurs en cas de sinistre. Moins de documents papier et plus d’économies pour les compagnies d’assurance comme pour les assurés ! Notre projet est de développer un algorithme qui calculera automatiquement le taux de couverture de ses biens par rapport à son contrat d’assurance. Comment l’idée de PIXSAFE est-elle venue ? J’ai toujours eu la fibre entrepreneuriale et l’idée de créer une entreprise n’a jamais vraiment quitté mon esprit tout au long de mon parcours universitaire. L’univers des start-ups m’a toujours fasciné. Et le fait de pouvoir utiliser les nouvelles technologies pour faciliter le quotidien de chacun est une grande source d’inspiration pour moi. Quelle est votre plus belle réussite ? Avoir réussi à créer une émulation autour de PIXSAFE grâce à l’agglomération de Soissons. Il ne reste plus qu’à la concrétiser en véritables actions ! Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Nous sommes trois co-fondateurs, et aucun de nous n’est développeur. Notre problème est donc de trouver le bon prestataire pour développer l’application. Cette carence technique s’est notamment fait sentir lorsque nous avons sorti une première application (PIXWORK) qui permet de classer ses photos rapidement et simplement dans des dossiers. L’application a eu du mal à se lancer car n’ayant pas de développeur, nous n’avons pas pu mettre à jour l’application. Nous sommes toujours à la recherche d’un 4ème associé pour la partie technique. Quelles sont vos priorités en termes d’investissement ? Nous avons pour objectif une levée de fonds d’ici la fin de l’année 2016. Nous savons que pour atteindre cet objectif nous allons devoir passer par une multitude d’étapes, mais nous croyons en notre produit et la motivation ne manque pas au sein de l’équipe ! www.pixsafe.fr d’ambition en France, observe la nouvelle recrue basée à Londres. Les pièces du puzzle sont en place, mais pour accélérer il faut passer à une autre échelle, et cela est plus compliqué qu’ailleurs. Mais pas impossible… » Particeep fait partie des projets tricolores soutenus. Plate-forme de « crowdfunding equity », la start-up permet à d’autres pépites de lever des fonds auprès des internautes et en dehors des circuits traditionnels de financement. Parmi ses clients, les grands comptes se développent aussi. Ils recherchent une solution qu’ils peuvent habiller de leurs couleurs, comme le groupe Adeo (Leroy Merlin), qui l’utilise pour son innovation interne par exemple. « Ces clients peuvent utiliser notre solution en marque blanche afin de la tester, puis évoluer vers une intégration totale de notre technologie, parie Steve Fogue, cofondateur avec David Dumont de Particeep. Pour lui, le partenariat avec ASV a été crucial dans son développement : « Ils nous ont permis d’ajouter une dimension assurancielle à notre produit pour répondre aux risques d’opérations de financement en ligne. Cela rassure aussi nos clients et nous a donné accès à des grands comptes que nous aurions eu du mal à toucher. » Une goutte d’eau Avec ce véhicule, AXA affiche aussi son refus de voir son modèle r e nve r s é p a r u n a c t e u r q u’ i l n’aurait pas vu venir. Si l’action d’AVS vise également un retour financier « dans les normes du marché » environ cinq ans après son investissement, là n’est pas l’essentiel. Le chiffre d’affaires annuel du groupe frôle les 100 milliards d’euros et l’accompagnement des jeunes pousses ne représente que 330 millions, dont 230 pour ASV et 100 pour Kamet, un start-up studio pour faire émerger les pépites de l’assurtech. n CHIRURGIE La jeune entreprise bordelaise développe une pompe cardiaque très innovante. Elle a levé 6,4 millions d’euros, notamment auprès d’un américain. Frank Niedercorn — Correspondant à Bordeaux 6,4 millions d’euros… à défaut de mieux. L’entreprise vient de réunir un premier tour de table emmenéparlefondsaméricain Broadview Ventures suivi par des fonds régionaux français : M Capital, Sofimac, Galia Gestion, IRDInov et Aqui-Invest. Grâce à sa pompe cardiaque innovante, FineHeart a décrochél’andernierleprixBiovision et la jeune entreprise, dont le dispositif a fait ses preuves sur l’animal, espérait lever bien davantage. « Nous avons vite compris que lever 20 millions d’euros en France était compliqué, voire impossible », admet Arnaud Mascarell, médecin, cofondateur et président de l’entreprise. Incubé depuis 2010 sur la plate-forme technologique d’innovation biomédicale (PTIB) du CHU de Bordeaux, le projet concerne les personnes insuffisantes cardiaques et il semble séduisant. Il vise en effet un marché annuel potentiel de 170.000 patients quand seulement 5.000 greffes sont pratiquées et 6.000 pompes cardiaques implantées. Un produit 100 % français FineHeart a choisi une approche originale. « L’idée a été de développer une minipompe c a rd i a q u e n e p e s a n t q u e 75 grammes qui peut se poser en une heure et s’adresse à des patients dont le cœur est affaibli mais fonctionne », explique Stéphane Garrigue, chirurgien cardiaque et directeur technique de l’entreprise. Bien loin des dispositifs classiques p osés à l’o ccasion d’opérations très lourdes et qui travaillent ensuite à la place de l’organe. L’autre innovation est d’avoir utilisé les compétences de Philippe Ritter, lui aussi cofondateur de FineHeart et co-inventeur dans les années quatre-vingtdix de la resynchronisation cardiaque. « Ce qui en fait un p ro d u i t 1 0 0 % f ra n ç a i s » , s’enthousiasme Stéphane Garrigue. Le produit de FineHeart, qui se synchronise avec les contractions du cœur, consomme ainsi moins d’énergie et possède une autonomie de douze heures. Une nouvelle levée en vue Après les avoir tous rencontrés FineHeart n’a pourtant pas réussi à séduire les grands investisseurs français spécialistes des biotechs et des medtechs comme Sofinnova ou Edmond de Rothschild. « S’il existe une centaine de fonds aux Etats-Unis capables d’investir dans un projet comme FineHeart, ils sont une dizaine en France. Certains ayant déjà investi dans des projets concurrents à la marge. Conséquence : cela restreint le nombre de candidats », analyse Jean-Paul Ortelli, directeur asso cié d’Aelios Finance, la société de gestion qui a conseillé FineHeart et organisé la levée. FineHeart va ainsi pouvoir continuer la mise au point du produit. Il lui faudra toutefois organiser une nouvelle levée en prévision de la première expérimentation sur l’homme, prévue pour 2018, et des essais cliniques qui suivront. n 24 // Jeudi 21 avril 2016 Les Echos en direct L’agence de com Trenta vendue PARIS — Les entrepôts Macdo- RHÔNE-ALPES — Trenta, une nald, au nord-est de Paris (19e arrondissement) achèvent leur rénovation après dix ans de travaux. Après un incubateur et 1.200 logements, deux locomotives commerciales, Leclerc et Decathlon inaugurent mercredi et jeudi de nouveaux emplacements. Leclerc signe son retour à Paris après 25 ans d’absence. AFP PME ®IONS Leclerc et Decathlon au nord de Paris des principales agences de communication indépendante d’Auvergne-Rhône-Alpes, vient d’être reprise par Xavier Poitau, associé à deux autres cadres de l’entreprise, qui compte 45 salariés. Créée en 1983, la société basée à Saint-Etienne et qui dispose d’un bureau d’accueil à Paris, a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 5,4 millions d’euros. Xavier Poitau avait intégré Trenta en 2006 lors du rachat d’Axome, l’agence Web orientée e-commerce qu’il avait fondée avec un autre ex-salarié de C-mesCourses (le supermarché en ligne fermé par Casino en 2002, trois ans après son ouverture). La société est active dans le domaine du conseil en stratégie, de la création de logo et du graphisme. Parkeonchange d’actionnaireavec Astorg Partners FRANCHE-COMTÉ L’acteur de la mobilité urbaine repart pour dix ans avec le fonds d’investissement luxembourgeois. L’équipe de direction a investi à hauteur de 13 %. Monique Clemens — Correspondante à Besançon Alors que des groupes industriels étaient sur les rangs en janvier, c’est finalement le fonds d’investissement Astorg Partners, basé au Luxembourg, qui a racheté Parkeon endébutdesemaine.Leleadermondialdeshorodateursavaitétémisen venteenaoût2015–l’investissement du britannique ICG, le précédent actionnaire, étant logé dans un fonds qui arrivait à échéance. Le montantdelatransactionn’apasété communiqué, mais, selon des sources proches du dossier, elle se situerait autour de 450 millions d’euros. L’entreprise née en 2004 de l’activité électronique de ville de Schlumberger avait été estimée à 334 millions d’euros fin 2015 par le cabinet Syndex. « Parkeon bénéficie d’un moteur de croissance durable, l’urbanisation. Ses horodateurs permettent de réguler le stationnement et de solutionner les problèmes de congestion et de pollution auxquels sont confrontées les grandes villes dans les zones matures et surtout dans les pays émergents », explique François de Mitry, associé chez Astorg, Créée sous forme de LBO avec Apax Partners et fragilisée par une seconde opération d’investissement, en 2007, pour laquelle elle avait contracté une trop forte dette, la société avait frôlé le dépôt de bilan en 2011. En 2012, le fonds britannique ICG était intervenu et avait accepté de transformer son prêt en actions, devenant ainsi l’actionnaire majoritaire, à la condition que l’équipe de direction investisse à ses côtés. Proposer des services innovants D’un modèle industriel, Parkeon s’était attaché à passer à un modèle mixte, industriel et de service, en intégrant le Big Data pour proposer des services innovants : paiement sans contact ou à distance, application pour identifier des places de stationnement disponibles. Sans oublier, pour l’activité billettique de transport, une carte unique facilitant l’intermodalité. La société investit chaque année 15 millions d’euros pour développer de nou- Leader mondial des horodateurs, Parkeon est présent dans 4.000 municipalités dans le monde, pour une part hors France de 80 %. Photo Laurent Cerino/RÉA veaux services digitaux. Son chiffre d’affaires a atteint 225 millions (+15 %) en 2015 avec un portefeuille client de 4.000 municipalités dans le monde, pour une part hors France de 80 %. La société emploie 900 salariés, dont 430 sur son site de Besançon (Doubs), à la R&D et à la production. Bertrand Barthélémy, PDG de Parkeon, qui fait par- Chemicareprendunspécialisteanglais desmarquages demaillotsdesport LOIRE Le groupe stéphanois s’attend à ce que l’Euro 2016 dope les ventes de maillots de football. Denis Meynard — Correspondant à Saint-Etienne Numéro un français des films de transfert à chaud pour le marquage des vêtements (sport, travail, événementiel), Chemica vient d’acquérir une participation majoritaire dans la société britannique Elms Marketing. Cette entreprise, qui compte 27 salariés, réalise un chiffre d’affairesde2,2millionsd’euroseteffectue du marquage de maillots de différents sports pour le compte de clubs, magasins d’articles de sport ou sites de commerce en ligne. Un marché particulièrement actif en Grande-Bretagne. Les ventes de la PME implantée à Manchester « devraient être multipliées par quatre ou cinq d’ici à cinq ans », selon Jean-Jacques Doassans, président du groupe stéphanois contrôlé par Dentressangle Initiatives. Une opération réalisée dans le contexte de l’Euroquidevraitdoperlesventesde maillotsdefootdes24équipesengagées dans la compétition. Fin 2012, Chemica avait repris l’entreprise milanaise Stilscreen, qui imprime en série des articles textiles de l’univers du football pour des équipementiers de clubs et fabricants de sportswears tels qu’Adidas, Nike, Puma, Errea, Umbro, New Balance, etc. Les bobines de films plastiques multicouches contrecol- La société revendique 15 % du marché mondial et réalise un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros. lés (polyester, polyuréthane, vinyle) de Chemica servent à réaliser les chiffres et les lettres fixés sur le textileàusagesportif,ainsiqueceluides vêtements de travail et de l’événementiel. La société compte quelque 450 références de produits de couleur unie ou avec des motifs, contenant des paillettes, des éléments luminescents ou métalliques, avec parfois du relief. Comptant 150 salariés, elle revendique 15 % du marché mondial et réalise un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros (80 % à l’export), avec ses filiales commer- ciales d’Atlanta et de Hong Kong. De nouvelles acquisitions sont en préparation pour renforcer ses ventes aux Etats-Unis, au Brésil et en Asie. A Saint-Etienne, l’entreprise s’est installée l’an dernier dans 4.500 mètres carrés de locaux, dont elleafaitl’acquisition.Uninvestissement de 5 millions d’euros. Un doublement de la surface de sa filiale de fabrication de presses de transfert à chaud Sefa, basée à Espéraza (Aude), où travaillent 25 personnes, est par ailleurs en cours pour la porter à 3.000 mètres carrés. Tablant pour 2016 sur une croissance de 5 à 10 % Chemica, fournisseur de grands clubs européens comme Manchester United, Liverpool ou Milan AC, s’est donné comme nouveau challenge symbolique de devenir celui de… l’AS Saint-Etienne. n Swimform développe sescentres aquatiques LA PME À SUIVRE CHARENTE-MARITIME Effectif : 15 personnes Chiffre d’affaires : 4 millions Secteur : sport-santé Frank Niedercorn — Correspondant à Bordeaux Inventeur d’un système de nage à contre-courant, Frédéric Pierrat a suivi une stratégie originale. Elle le conduit aujourd’hui à animer un réseau franchisé d’une vingtaine de centres aquatiques. Un seul lui appartient en propre, à La Rochelle (Charente-Maritime), où est née l’entreprise. Un deuxième ouvre à Niort, financé par la plate-forme de « crowdfunding » Look & Fin et un emprunt bancaire. Et d’autres devraient suivre. L’histoire commence en 2005 quand Frédéric Pierrat, maître nageur et triathlète de haut niveau, lance, avec un ami ingénieur, Mathieu Périé, cofondateur de l’entreprise, un nouveau système de nage à contre-courant aujourd’hui breveté et baptisé Swimform. « Les produits existants étaient dérivés des systèmes de filtration de piscine. Nous sommes repartis d’une feuille blanche en utilisant une hélice de bateau offrant davantage de puissance », explique Frédéric Pierrat. Assemblés à La Rochelle, les pro- duits sont ensuite vendus sur Internet. Un tel équipement étant coûteux, 15.000 euros pour le bassin (2 mètres sur 4 mètres) et la turbine, il crée alors un showroom afin de pouvoir faire essayer le système aux clients. Le marché de la remise en forme et du bien-être Afin d’amortir cet investissement, Frédéric Pierrat propose rapidement des prestations de services : aquagym, vélo dans l’eau, natation... Un succès qui lui donne l’idée de développer ce concept de centre aquatique grâce à la franchise. C’est la naissance des Swimcenter. « Nous surfons sur la vague de la remise en forme et du bien-être et profitons aussi de la pénurie de piscines en France », insiste Frédéric Pierrat. Le groupe génère aujourd’hui un chiffre d’affaires d’environ 4 millions d’euros. L’essentiel étant généré par la vente de turbines Swimform pour un parc installé qui compte 400 unités. La stratégie consiste désormais à développer le groupe sur ses deux activités, la vente de turbines et l’ouverture de nouveaux Swimcenter. Objectif : une centaine d’unités d’ici à cinq ans, dont 70 en franchise. Les centres ouverts en propre permettant aussi de développer la vente de machines destinées aux particuliers. Avec comme objectif pour le groupe un chiffre d’affaires d’environ 10 millions d’euros. n tie de la quinzaine de cadres ayant réinvesti dans la société aux côtés d’Astorg (à hauteur de 13 % environ, contre 87 %pour lefondsd’investissement), explique : « Le fonds dans lequel s’inscrit Parkeon démarre et a une durée de vie de dix ans, cela nous permet une stratégie de long terme. » A la phase de redressement va maintenant succéder une phase de développement « plus agressif » dans la digitalisation et l’internationalisation,indique-t-il.Dansce contexte, les questions d’évolution de compétence des salariés vont être au cœur des discussions. A Besançon, un « CV de site », réalisé par les salariés avec les experts du cabinet Syndex, en cours de finalisation, doit faciliter les discussions. n Aegide-Domitys change de cible et de dimension Ce pionnier des résidences services bénéficie de la nouvelle loi sur les seniors. Stéphane Frachet — Correspondant à Tours La production de mètres carrés s’accélère chez Aegide-Domitys, spécialiste de la construction et de l’exploitation de résidences services pour les seniors. La nouvelle loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, votée le 28décembredernier,modifiela cible des investisseurs de ce groupe présidé par Jean-Marie Fournet, qui compte Nexity dans son tour de table. Jusqu’à présent, Domitys vendait les appartements qu’il construisait à des particuliers. « L’inscriptiondanslaloidesrésidencesservices seniors rassure les investisseurs institutionnels en scellant dans le marbre cette classe d’actifs », résume Frédéric Walther, directeur général. « Tous regardent, certains sont plus avancés. La rentabilité dans le logement est autour de 3 à 4 %. Les résidences services leur proposent de 4,5 à 5 % et, en plus, 31.000 LOGEMENTS EN RÉSIDENCES SERVICES Selon une estimation de l’Igas réalisée en février 2015. Un chiffre à rapporter aux 6 millions de Français de plus de 75 ans. nous les déchargeons de l’exploitation », argumente le dirigeant. Domitys a livré 7 résidences (900 logements) en 2015, pour un montant moyen de 20 millions d’euros. Le total atteint 55 résidences, après les ouvertures récentes de Saint-James (Manche), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Douarnenez (Finistère). « Nous étions sur un rythme de 10 livraisons par an. Nous atteindrons rapidement de 15 à 20 par an », poursuit le dirigeant, dont le groupe porte 70 projets. 1.360 salariés Dès 2016, ce groupe indépendant devrait vendre en bloc de 6 à 10 résidences à des fonds d’investissement,desbanqueset des assurances. Aegide-Domitys avait déjà testé l’an passé ce modèle en livrant une résidence àAuderghem,prèsdeBruxelles, à la banque d’affaires Degroof, qui l’a revendue à des investisseurs privés et institutionnels. Dans l’Hexagone, et avec le nouveau contexte légal, c’est le fonds français A Plus Finance, qui a créé un premier véhicule dédié aux résidences seniors. A Plus a investi à Poitiers (Vienne) et à Saint-Cyprien (PyrénéesOrientales). Trois autres programmes sont signés avec A Plus, dont une résidence en coinvestissement avec la Caisse des Dépôts et la Caisse d’Epargne, pour une livraison fin 2017. En 2015, le chiffre d’affaires d’Aegide-Domitys a dépassé 200 millions d’euros. Ce groupe basé à Paris, et qui s’appuie sur des services support à Tours, emploie1.360personnescontre 250 il y a six ans. n // 25 Les Echos Jeudi 21 avril 2016 FINANCE &MARCHES LA LIVRE TURQUE RÉSISTE À LA BAISSE DES TAUX La devise turque a gagné 0,5 %, à 2,8165 livres par dollar. La banque centrale turque a annoncé mercredi une baisse de 50 points de base de la borne haute de son prêt au jour le jour de 10,5 % à 10 %, et sans toucher à sa limite inférieure, qui reste à 7,25 %. L’institut d’émission a décidé de laisser inchangé son principal taux directeur à 7,5 %, pour le quatorzième mois d’affilée. les indices Huit ansaprès la crise,les régulateurs américainsveulentencadrer lesbonus l Les principes d’encadrement définis par le G20 en 2009 n’ont jamais été appliqués aux Etats-Unis. l Barack Obama veut qu’une réglementation soit en place avant la fin de son mandat. BANQUE Elsa Conesa [email protected] — Bureau de New York Les bonus des banquiers ne serontils jamais encadrés aux Etats-Unis ? Alors que l’Europe s’est empressée de légiférer dans la foulée du G20 de Londres de 2009, les régulateurs américains n’ont jamais réussi à imposer la moindre contrainte à Wall Street. Le sujet était bien évoqué dans la loi Dodd-Frank, votée en 2010, mais les décrets d’application n’ont jamais été publiés. Huit ans après la crise, un projet de texte écrit en 2011, et impliquant pas moins de six régulateurs bancaires, vient néanmoins d’être remis sur la table. Une nouvelle version, qui sera soumiseàconsultation,devraitêtreprésentée d’ici à la fin de la semaine. Le calendrier politique américain n’est pas étranger à cette accélération soudaine. Soucieux d’améliorer le bilan de ses huit ans à la Maison-Blanche, Barack Obama a pressé les régulateurs, dont la Fed, d’agir avant la fin de son mandat. Il lesareçusdébutmarsetlesainvités à faire en sorte que les banquiers « soient moins incités à prendre des risquesdémesurés »,susceptiblesde fragiliser l’ensemble de l’industrie financière, a-t-ildéclaré. Les régulateurs, qui s’étaient jusque-làcontentésdepublierunguide de bonne conduite, se sont donc remis au travail. Ils ont repris la première version du texte, qui déclinait les principes édictés collectivement après la crise : les bonus garantis doivent être limités, les primes doivent refléter le niveau et le type de risque pris par le trader, et doivent prendreencomptelecoûtducapital et de la liquidité. Le paiement des bonus doit en outre être en partie étalé dans le temps et doit pouvoir faire l’objet d’une reprise (« clawback ») en cas de perte. Paiement différé Certains de ces principes sont déjà plus ou moins appliqués par les banques, comme celui consistant à étaler le paiement des bonus et même les « clawbacks ». Mais la nouvelle mouture irait plus loin. Le Les régulateurs devraient aller plus loin dans la nouvelle mouture du texte (paiement différé au-delà de trois ans et élargissement de la définition du preneur de risque). Photo Mark Peterson/Redux-RÉA paiement serait différé au-delà de trois ans. Les régulateurs envisageraient,enoutre,d’étendrelapopulation de banquiers concernés par ces restrictions en élargissant la définition de « preneur de risque » – celle-ci tiendrait compte des sommes d’argent gérées par la personne. Et les régulateurs seraient aussi plus regardants sur les mécanismes de « clawback ». « La démarche américaine est différente de celle de l’Europe, explique Alan Johnson, spécialiste des rémunérations et fondateur du cabinet éponyme. Les bonus, ici, ne seront jamais plafonnés comme ils le sont en Europe. L’objectif est d’éviter la prise de risque excessive,pasdebaisserlarémunération. » Lecalendrierdecetteinitiativeest encore incertain. Mais si elle aboutit, elle devrait mettre un nouveau coup de frein à des rémunérations déjà sous contrainte. La saison des bonus a été particulièrement mauvaise à Wall Street l’an dernier : les montants accordés au titre de 2015 ont fondu de 9 % en moyenne, après une baisse de 6 % l’année précédente, selon les données de l’Etat de New York. n La tech reste l’industrie qui paie le mieux Les grandes banques de Wall Street se plaignent régulièrement de voir partir leurs meilleurs éléments sur la côte Ouest. Et pour cause : les entreprises de tech de la Silicon Valley trustent 20 des 25 premières places du classement Glassdoor des entreprises américaines qui paient le mieux, aux côtés des cabinets de conseil en stratégie (AT Kearney, McKinsey). Chez Google, Facebook et Twitter, la rémunération médiane (bonus et variable compris) dépasse ainsi les 150.000 dollars par an. Et celle-ci augmente régulièrement. La seule entreprise financière présente dans le classement est Visa, avec une rémunération médiane de 150.000 dollars. Lesbanquesde WallStreet souffrent surles marchésdepuis ledébut del’année Les banques américaines ont pâti d’un environnement de trading difficile. La banque de détail a joué le rôle d’amortisseur. Le premier trimestre est traditionnellement le meilleur pour les banques de Wall Street. C’est en début d’année, dit-on, que les clients se remettent à investir sur les marchés. Mais, depuis janvier, ce sont plutôt les consommateurs américains qui sont venus à la rescousse des grandes maisons. Pénalisées par un environnement de marché difficile, toutes les grandes banques américaines ont, en effet, affiché des résultats en baisse au cours des trois premiers mois de l’année. Le recul s’est inscrit dans des fourchettes allant de 5 % pour Wells Fargo à 56 % pour Goldman Sachs, tandis que les revenus ont de leur côté accusé leur plus fort recul depuis 2011. Ce sont les grandes banques d’investissement qui ont le plus souffert, prises en étau entre le ralentissement de l’économie chinoise, la chute des prix des matières premières, ainsi que la perspective d’un relèvement des taux moins rapide que prévu par la Fed. Les activités de marché ont affiché des performances nettement moins brillantes que celles de l’an passé. Chez Morgan Stanley, les revenus des métiers de taux, moteurs des banques d’investissement américaines, ont été divisés par plus de deux. Ses concurrentes ont été moins brutalement frappées, avec des revenus en baisse de 10 à 18 %. Toutes les banques ont également dû accroître leurs provisions pour faire face à l’impact de la ont gagné près de 8 % depuis que la saison des résultats a débuté il y a une semaine. De fait, les six grands établissements américains ont fait mieux que ne l’avaient prévu les analystes, qui avaient, il est vrai, fortement revu leurs attentes à la baisse. Les banquiers n’en sont pas moins confiants pour la suite de l’année. Le directeur financier de Morgan Stanley a ainsi estimé que les conditions de marché s’amélioraient « de jour en jour » depuis la fin février. — E. C. ANNLEGALECH annonces légales Etablissement Public Territorial Boucle Nord de Seine Par délibération du 11 avril 2016, le conseil de territoire a approuvé le bilan favorable de la mise à disposition auprès du public du dossier de modification (simplifiée) N° 11 du Plan Local d’Urbanisme de Gennevilliers. baisse du prix du pétrole, qui cause actuellement des faillites en série chez les producteurs. Collectivement, les banques américaines ont mis de côté près de 800 millions de dollars de provisions au premier trimestre – contre 300 au dernier trimestre 2015 – pour faire face à l’augmentation des créances douteuses dans ce secteur. Consommation dynamique Une fois de plus, les banques ont redécouvert ce trimestre les vertus de la banque de détail, dont les performances stables et récurrentes sont venues adoucir les à-coups des marchés. JP Morgan s’est ainsi appuyé sur l’appétit insatiable des consommateurs et des entreprises américaines, qui ont continué à emprunter, pour annoncer des résultats meilleurs que prévu au premier trimestre. « La consommation est dynamique et les entreprises regorgent de cash », a expliqué la semaine dernière Jamie Dimon, le PDG de JP Morgan, alors que les revenus du trading de la banque reculaient de 11 %. Chez l’autre géant, Bank of America, les revenus de la banque de détail ont même progressé de 22 % au cours du trimestre (contre 12 % pour JP Morgan). Et cela devrait se poursuivre. « Bank of America devrait continuer à tirer profit de son exposition aux consommateurs américains au cours des prochaines années », anticipent ainsi les analystes de Morningstar. Wells Fargo, très peu exposé aux métiers de banque d’investissement, a pour sa part signé la meilleure performance de tout le secteur. Dans ce contexte de marché contraint, toutes les banques ont continué de garder l’œil sur leurs coûts, comme elles le font depuis des mois. Les rémunérations dans la banque d’investissement sont devenues une « obsession », a résumé le directeur financier de Morgan Stanley. Goldman Sachs a réduit de près de 30 % ses charges d’exploitation, qui sont tombées à un plus bas depuis sept ans. Ce qui n’a toutefois pas suffi à compenser la baisse de ses revenus. Les banques optimistes Malgré ces résultats en recul, les marchés ont massivement soutenu les banques en Bourse : leurs titres Etablissement Public Territorial Boucle Nord de Seine Par délibération du 11 avril 2016, le conseil de territoire a approuvé le dossier de modification (simplifiée) N° 11 du Plan Local d’Urbanisme de Gennevilliers. La ligne de référence est de 40 signes en corps minimal de 6 points didot. Le calibrage de l’annonce est établi de filet à filet. Les départements habilités sont 75, 78, 91, 92, 93, 94, 95 et 69. LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE 26 // FINANCE & MARCHES Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Crédit àla consommation: lesecteur veutcroire àune pause réglementaire l Un rapport très attendu prend le pouls du « crédit conso ». l En trois ans, le secteur a perdu 6 milliards de revenus. CRÉDIT Edouard Lederer @EdouardLederer Le calme après la tempête ? Pas moins de 11 lois en vingt ans – une tous les deux ans en moyenne – se sont penchées sur ce secteur d’activité à l’image très dégradée. Ces différentes réformes visent, dans leur ensemble, à mieux encadrer la commercialisation du crédit (en particulier sur le lieu de vente) et, en filigrane,àluttercontrelesurendettement. Un rapport publié mardi – commandé par les pouvoirs publics au cabinet Athling et très attendu par l’ensemble de la profession – suggère une pause réglementaire désormais. Sans prendre explicitement parti – en attendant que le comité consultatif du secteur financier rende sa position officielle –, le rapport propose plutôt d’approfondir certains champs d’étude ou de renforcer l’information au public. Mais pas de renverser une nouvelle fois la table. Manque de visibilité Ainsi, concernant les mesures les plus récentes d’encadrement du crédit renouvelable, « il est trop tôt pour évaluer leurs impacts et donc prématuré d’envisager de les aménager sans avoir constaté leurs effets sur une durée suffisante », note le rapport. Certains prêteurs interrogés estiment même « plausible » le scénario d’une disparition pure et simple du renouvelable en cas de nouveau tour de vis. « Ce scénario catastrophe aurait des conséquences néfastes, tant sur les effectifs des établissements de crédit spécialisés que Outre les volumes de crédits distribués, ces réformes ont provoqué une baisse des taux moyens facturés au client. sur l’accès au crédit de populations appartenant aux classes populaires ou moyennes », insiste le rapport. Des conséquences qui s’ajouteraient à celles déjà subies par le secteur depuis 2010, date de l’emblématique loi Lagarde, suivie en 2014 par celle de Benoît Hamon. Cette période, très dense sur le plan réglementaire, s’est accompagnée d’une chute des achats de voiture, de l’atonie de la consommation et de la montée du chômage. Résultat, de 2011 à 2013 les encours de crédit ont diminué (en rythme annuel) pour la première fois depuis le suivi de cet indicateur en 1993, avant de rebondir plus récemment. Dans l’intervalle, les cartes ont été rebattues ; le crédit renouvelable s’est effondré (il ne pesait plus que 13 % des encours contre 23,2 % fin 2007), et s’est recentré sur des montants plus faibles et des durées plus courtes. Sa perte d’influence a été compenséepourpartieparlesprêts personnels et les formules de location avec option d’achat (LOA) qui se développent désormais très rapidement (lire ci-contre). Conséquences sociales Outre les volumes de crédits distribués, ces réformes ont provoqué unebaissedestauxmoyensfacturés au client. Les deux effets se cumulent pour entraîner une chute des revenus des établissements estimée à 6,1 milliards d’euros entre 2011 et 2014 (1,2 milliard d’euros pour les prêts personnels et 4,9 milliards d’euros pour le crédit renouvelable, selon les estimations du rapport). Les conséquences sociales ont été très importantes pour le secteur : « les effectifs étaient en 2012 de l’ordre de 22.000 collaborateurs en France », indique le document. Depuis cette date, 3.000 emplois ont été supprimés,cequiacorrespondu,danscertains établissements, à 25 % des effectifs. n Un débutd’amélioration sur lefront du surendettement La part du crédit à la consommation dans les dossiers de surendettement s’est tassée ces dernières années. Dans le débat français, les deux questions sont intimement liées : réglementation du crédit à la consommation et lutte contre le surendettement vont toujours de pair.Or,l’enquêteannuelledelaBanquedeFrance« confirmeunreculdes crédits à la consommation en nombre et en structure d’endettement » dans lesdossiersdesurendettement,indique le cabinet Athling. Ainsi, la part des crédits à la consommation dans l’endettement global recule (en montants) à 42,3 % en 2015 contre 53,8 % en 2012. De plus, toujours en 2015, 16,7 % des dossiers recevables ne contenaient aucun crédit à la consommation. Ils n’étaient que 11,9 % dans ce cas en 2012. Prévention renforcée Difficile de savoir si ces résultats sont imputables à un meilleur encadrement du crédit à la consommation. Quoi qu’il en soit, les pouvoirs publics complètent encore leur arsenal en misant cette fois sur la prévention : une charte a étémiseenplaceennovembrepour harmoniser les pratiques en matière de détection et de traitement de clients en difficultés finan- cières, un outil trop récent pour pouvoirentirerdesenseignements. Autre dispositif, les « points conseil budget » – points d’accueil visant à prévenir le surendettement ou à aider les ménages à en sortir – sont en phase de tests dans quatre régions, avant un déploiement national prévu en 2017. Enfin, si la création d’un « fichier positif » recensant tous les crédits déjà souscrits par un emprunteur a été retoquée par le Conseil constitutionnel,undispositifd’initiativeprivée et fonctionnant sur la base du volontariat pourrait être testé l’an prochain par la Fondation Crésus, qui porte ce combat de longue date. — E. Le. CDC:le casse-tête dumandat de Pierre-RenéLemas mier investisseur institutionnel français : depuis mars 2012, quatre directeurs – nommés par le chef de l’Etat ou assurant un court intérim – se sont succédé à sa tête. BANQUE A ce stade, le directeur général de l’institution publique n’est pas certain de pouvoir achever son mandat. Manœuvre périlleuse Sharon Wajsbrot @Sharonwaj Il y a des anniversaires qu’on attend avec plus ou moins d’impatience. Celui que Pierre-René Lemas célébrera le 23 février prochain, pour fêter ses soixante-six ans, pourrait bousculer à nouveau la gouvernance de la Caisse des Dépôts. En effet, à cette date, l’actuel directeur général de l’institution atteindra la limite d’âge du corps préfectoral auquel il appartient. Il pourrait être contraint d’abandonner ses fonctions avant le terme de son mandat. Celui-ci court jusqu’en mai 2019, puisqu’il a été entamé en mai 2014, lorsque le présidentdelaRépubliqueavaitraviàla Caisse des Dépôts son directeur général, Jean-Pierre Jouyet, pour le nommer au secrétariat général de l’Elysée – poste jusqu’alors occupé par Pierre-René Lemas lui-même… « La balle est dans le camp de l’Elysée », explique-t-on à la Caisse des Dépôts. De fait, si l’exécutif souhaite que Pierre-René Lemas aille au terme de son mandat, il devra pren- Pierre-René Lemas célébrera le 23 février 2017 ses soixantesix ans, la limite d’âge liée à sa fonction. Photo Alain Jocard/AFP dre une disposition législative spécifique. Problème : rien n’a encore été prévu dans ce sens alors que cette question a été soulevée dès la nomination de l’actuel directeur général en 2014. Du côté de la commission de surveillance de l’institution, on n’indique que le sujet n’est pas d’actualité. Mais, selon Mediapart, l’actuel secrétaire général de l’Elysée, JeanPierre Jouyet, jouerait en coulisses contre son successeur. Un contexte qui fait craindre une nouvelle période d’instabilité à la tête du pre- Si Pierre-René Lemas – pourtant nommé par François Hollande – ne devait pas achever son mandat, l'exécutifpourraitnommersonsuccesseur, pour un nouveau mandat de cinq ans, et ce quelques mois avant l’élection présidentielle. La manœuvre s’avérerait toutefois périlleuse dans la mesure où la Caisse est un levier de politique économique clef. Pas sûr, en effet, que l’opp osition approu ve. Pour mémoire, la nomination du directeur général de la Caisse des Dépôts doitrecevoirl’avaldes commissions des Finances de l’Assemblée nationale et du Sénat. Pour faire taire les critiques et alors que le mandat d’Augustin de Romanet arrivait à son terme à la tête de la Caisse peu avant l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy avait renoncé à nommer pour lui succéder Xavier Musca, alors secrétaire général de l’Elysée. L’alternative pour l’exécutif consisterait donc à faire de même, en laissant le directeur général adjoint de la Caisse des Dépôts assurer l’intérim en attendant que le président de la République nouvellement élu nomme un successeur à Pierre-René Lemas. Un choix cornélien. n FINANCE & MARCHES // 27 Les Echos Jeudi 21 avril 2016 en bref Lalongue marchede laChine vers lesindices émergents Commerzbank fait un avertissement sur ses résultats BANQUE — Martin Blessing, président du directoire de Commerzbank, a averti mercredi les actionnaires de la banque allemande que ses résultats du premier trimestre pourraient être moins bons que ceux des trois derniers mois de 2015, ce qui pourrait remettre en cause son objectif de progression de son bénéfice annuel. « Il sera clairement plus difficile pour le groupe d’arriver aux mêmes résultats qu’en 2015 », a-t-il dit lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires. Commerzbank a dégagé l’an dernier un bénéfice net de 1,06 milliard d’euros. Martin Blessing a expliqué ses inquiétudes par un environnement de taux bas et la volatilité des marchés. L’action Commerzbank a dans la foulée clôturé en baisse de 2,19 % à la Bourse de Francfort. l Pour la troisième fois, en juin, la Chine va tenter de rentrer dans le MSCI. l Ce serait une reconnaissance pour le pays, mais il reste des obstacles. ACTIONS Pierrick Fay @pierrick Fay Comment dit-on « jamais deux sans trois » en chinois ? Pour la troisième année de suite, la Chine est candidate à une entrée dans les indices du leader mondial MSCI. L’américain a entamé sa consultation annuelle auprès des investisseurs et des acteurs de marché, pour décider si oui ou non, il va inclurelesactionsdomestiqueschinoises (les actions « A cotés » à Shenzhen et Shanghai) dans son indice de référence le MSCI EM et rejoindre ainsi les entreprises chinoises cotées à New York ou Hong Kong. La décision n’est pas neutre pour les investisseurs et notamment pour les fonds indiciels qui suivent scrupuleusement la composition de ces instruments. Mais elle n’est pas neutre non plus pour la Chine. « L’ouverture aux grands investisseurs étrangers leur permettrait de mieux stabiliser leur marché, pour éviter les mouvements de panique que l’on a pu voir l’été dernier et en janvier, car ce sont des investisseurs de long terme, moins enclins à vendre en période négative. Mais c’est aussi une question d’orgueil national », souligne Sébastien Lieblich, responsable de la recherche de MSCI en Europe. Mais rien n’est acquis. La consultation se terminera fin mai avant l’annonce d’une décision en juin. En 2015, les freins à une entrée de la Chine dans l’indice étaient jugés encore trop importants. MSCI avait pointé trois problèmes : le système opaque et complexe des quotas réservés aux investisseurs étrangers sur le marché chinois ; les restrictions sur la mobilité des capitaux et la question, technique, de la qualification du détenteur final des actions. « Deux de ces points semblent résolus, même si nous attendons la validation des investisseurs. Le système des quotas est plus transparent et sera notamment lié au montant des actifs sous gestion avec une limite à 5 milliards de dollars par investisseur. Par ailleurs, Pékin va faciliter le rapatriement des capitaux, non plus une fois par semaine, mais de façon quotidienne avec des Les banques australiennes dans le viseur du régulateur national BANQUE — L’Australie a annoncé mercredi la nomination d’un procureur spécial chargé d’enquêter sur les délits financiers ainsi qu’un financement supplémentaire pour le régulateur du secteur bancaire et financier, afin de tenter d’apaiser l’opinion, lassée par une série d’affaires présumées de fraude et de manipulations des taux interbancaires. « Nos banques n’ont pas toujours respecté les normes auxquelles nous nous attendions », a reconnu le ministre des Finances, Scott Morrison. Le régulateur, la Commission australienne des valeurs et investissements (Asic), recevra un financement supplémentaire de 127,2 millions de dollars (87 millions d’euros), dont l’essentiel sera financé par le secteur bancaire. fonds bloqués trois mois au lieu d’un an. » Des améliorations notables, selon Benoit Dethier, chez Citi Securities Services : « Il y a eu beaucoup de mouvements ces derniers mois de la part de la Chine quant à l’accès pour les investisseurs étrangers, que ce soit pour les quotas des investisseurs qualifiés QFII ou la libéralisation de l’accès au marché obligataire interbancaire, et on s’attend à des annonces relatives à Stock Connect. Il est indéniable que l’accès au marché chinois est de plus en plus libre et ouvert aux étrangers. » « Vers plus d’ouverture » Est-ce que cela sera suffisant ? Pas sûr, car entretemps, MSCI a mis le doigt sur deux autres problèmes. D’abord, le krach boursier a mis en lumière les suspensions de cotation massives des entreprises chinoises. Jusqu’à 40 % d’entre elles ! « Une situation jugée intolérable par les investisseurs », reconnaît Sébastien Lieblich. « Il y a un flou juridique et il serait bon que les opérateurs de marché et le régulateur règlent cette question pour éviter que situation similaire réapparaisse ». Deuxième problème, la Chine a imposé une clause qui oblige tout fournisseur de produits financiers à demander l’autorisation des Bourses locales dès lors qu’ils se réfèrent aux actions chinoises. Or, Shanghai vient de refuser son agrément à un gestionnaire américain. Le problème, c’est qu’en cas d’inclusion des actions A dans l’indice MSCI EM, « tous les fournisseurs de produits devront retourner vers les bourses chinoises, la clause étant rétroactive ». Un risque impossible à prendre pour les clients de MSCI. « Nous serons très attentifs aux retours des investisseurs », prévient Sébastien Lieblich, qui constate tout de même que « ces problèmes sont pris très au sérieux par la Chine ». C’est aussi l’opinion de Benoît Dethier : « mal- gré la perception d’improvisation et d’incertitudes de certains, il y a une certitude avec la Chine, la direction engagée est vers plus d’ouverture. Tout ce mouvement s’inscrit dans une logique d’internationalisation du yuan avec le but ultime d’en faire une monnaie de réserve mondialement reconnue, ce qui leur permettra d’être moins dépendants du dollar. Après tout, ce serait logique étant donné le poids de cette économie, la deuxième mondiale, et l’effort engagé ces 4-5 dernières années pour ouvrir ses marchés ». Mais ce sont bien les investisseurs qui auront le dernier mot. n Les trois critères de MSCI – Le développement économique du pays. Il n’est utilisé que pour classifier les pays développés, pour avoir une homogénéité entre les pays, plus difficile à obtenir pour les émergents qui sont à des stades de développement différent. – La taille et la profondeur du marché actions. MSCI regarde la liquidité, les capitalisations boursières... C’est une règle quantitative. Un pays développé doit avoir 5 constituants, un émergents 3 et un marché frontière 2. – L’accessibilité au marché pour un investisseur international. Pour les pays développés, il ne peut y avoir quasiment aucune barrière à l’accessibilité. MSCI suit 80 marchés et tous les ans communique sur les marchés pouvant faire l’objet d’une requalification. Il lance dans ce cas une consultation. Outre la Chine, le Pérou pourrait aussi changer de catégorie et retomber en « frontière ». Pourquoi laCoréeduSud estencoreunémergent La Corée a tout d’un pays développé, mais son marché financier n’est pas encore assez ouvert aux investisseurs étrangers. Pour beaucoup, c’est un mystère. La Corée du Sud a largement le PIB par habitant d’un pays développé, mais pour les fabricants d’indices, le « pays du Matin calme » reste encore un émergent. Entre 2008 et 2014, il a pourtant été proche d’être reclassé dans les pays développés, mais il a buté sur des points jugés rédhibitoires pour les investisseurs.« Dupointdevuedel’économie, de la structure de marché, il est évident que la Corée est un pays développé , reconnaît Sébastien Lieblich, chez MSCI, mais il fait face à deux gros problèmes au regard des critères d’accessibilité au marché. » Le premier, technique, concerne l’identification des investisseurs, qui ne peuvent aujourd’hui utiliser des comptes omnibus. « Ils doivent détailler produit par produit, client par client. C’est un problème pour les investisseurs passifs qui peuvent, par exemple, vendre ou acheter des actions d’un de leurs portefeuilles à un autre sans passer par la Bourse. Cette contrainte n’existe plus dans aucun autre pays développé. » Ce problème est en passe d’être réglé par le régulateur après des années d’immobilisme. Le second est plus difficile à dénouer et tient au fait que la monnaie coréenne n’est pas complètement convertible depuis la fin de la crise asiatique, en réaction à l’effondrement de la devise en 1999. « Le wonnepeutsetraiterquependantles heureslocales etne peut pas s’acheter sur les marchés étrangers. Cette pratique n’est pas rare dans les pays émergents, mais n’existe pas dans les pays développés », explique Sébastien Lieblich. Ce n’est pas un problème de marché, mais un problème politique. « Le parti qui prendra la décision d’enlever cette protection sur la monnaie prendra ungrosrisqueencasdenouvellecrise financière. » Beaucoup à gagner Pourtant, la Corée aurait beaucoup à gagner à passer du côté des marchés développés, ne serait-ce que parce que les encours investis sur la base des indices développés de MSCI sont sept fois supérieurs à ceux investis sur les émergents. Par ailleurs, souligne Sébastien Lieblich, « l’arrivée potentielle de la Chine dans l’indice émergent préoccupe la Corée car cela ferait baisser automatiquement leur poids dans l’indice émergent. Passer dans les pays développés leur éviterait de perdre du terrain vis-à-vis de la Chine ». Outre les problèmes d’accessibilité, certains investisseurs critiquent aussi les retards du pays en termes de gouvernance. Outre ces problèmes d’accessibilité, certains investisseurs critiquent aussi les retards du pays en termes de gouvernance. L’été dernier, le fonds Elliott Associates avait bataillé, en vain, contre la réorganisation capitalistique de Samsung. Mais, selon Fabiana Fedeli, chez Robeco, les choses sont en train d’évoluer en bien. « La Corée est en train de déverrouiller les retours aux actionnaires. La population est âgée et les fonds de pension s’inquiètent de leur capacité future à verser les pensions, alors que les entreprises coréennes ne versent pas beaucoup de dividendes. » La pression augmente. Huyndai Motor compte doubler son taux de distribution de dividendes à 15 % des profits, alors que Samsung a annoncé un plan de rachat d’actions avec l’objectif, ensuite, de les annuler. C’est presque une révolution pour la culture d’entreprises habituées à tout thésauriser. — P. Fay 4 À NOTER Il n’y a eu que trois reclassifications d’émergent vers développé : le Portugal en 1998, la Grèce en 2001 (redégradés en 2013 en émergents) et Israël en 2010. AVIS FINANCIERS BNP PARIBAS FLEXI I SICAV Siège social : 33, rue de Gasperich L-5826 Howald-Hesperange Registre de Commerce et des Sociétés du Luxembourg n° 117.580 Le Conseil d’administration a décidé de verser les dividendes suivants, à partir du 21 avril 2016, pour toutes les actions de ces classes d’actions en circulation le 14 avril 2016 (Date de transaction). Le présent document informe les actionnaires qu’ils auront droit, à la date de clôture des registres (avant l’heure limite d’acceptation des ordres indiquée dans le prospectus), à un dividende, et ce, pendant toute la durée de leur investissement dans les compartiments : Compartiment Bond Government Euro Restricted ISIN Devise Dividende Échange automatique d’informations LU0540527230 EUR 0,3 0,3 Catégorie Classe Classic DIS La Société verse des dividendes bruts. Nous recommandons aux actionnaires de contacter leur conseiller fiscal professionnel ou leur autorité fiscale locale pour toute information sur les conséquences fiscales liées au versement de ces dividendes. * Il s’agit du montant qui sera communiqué à l’autorité nationale ou auquel la retenue fiscale européenne de 35 % sera appliquée lorsque le dividende est versé aux bénéficiaires résidant dans un autre État membre de l’Union européenne. Le cas échéant, l’autorité nationale transmettra cette information aux autorités locales de l’État membre où réside le bénéficiaire. Le Conseil d’administration ABN AMRO MULTI-MANAGER FUNDS Société d’Investissement à Capital Variable (la « Société ») Siège social : 49, avenue J.F. Kennedy, L-1855 Luxembourg R.C.S. Luxembourg B78.762 AVIS DE CONVOCATION AVIS IMPORTANT CONCERNANT L’ ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DES ACTIONNAIRES Les actionnaires d’ABN AMRO Multi-Manager Funds (la « Société ») sont informés par la présente que L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE se tiendra au Siège social de la Société le 29 avril 2016 à 14h00 CET (l’« Assemblée »), avec à l’ordre du jour : ORDRE DU JOUR 1. Approbation du rapport de gestion et du rapport du réviseur d’entreprises agréé pour l’exercice clos le 31 décembre 2015. 2. Approbation des états financiers audités de la Société (et de l’affectation des résultats) pour l’exercice clos le 31 décembre 2015. 3. Décharge à octroyer aux Administrateurs pour leurs activités au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2015. 4. Ratification de la cooptation de Mme Elisa Alonzo en tant qu’Administrateur en remplacement de M. Edwin Geerlings, avec effet le 29 septembre 2015 et jusqu’à l’Assemblée Générale Annuelle devant se tenir en 2016. 5. Réélection des Administrateurs suivants pour l’exercice suivant et jusqu’à la prochaine Assemblée Générale Annuelle devant se tenir en 2017 : Mme Paulina Engelberts Mme Elisa Alonzo M. François-Xavier Gennetais M. Stéphane Corsaletti 6. Réélection de PricewaterhouseCoopers en tant que réviseur d’entreprises agréé pour l’exercice suivant et jusqu’à la prochaine Assemblée Générale Annuelle devant se tenir en 2017. Toute autre question pouvant être dûment soumise à l’assemblée. Les résolutions figurant à l’ordre du jour peuvent être adoptées sans aucun quorum, à la majorité des voix exprimées sur celles-ci à l’Assemblée. Chaque action donne droit à une voix. Les conditions de quorum et de majorité requises pour une assemblée générale seront déterminées en fonction du nombre d’actions émises et en circulation à minuit 2 (deux) jours avant la date de l’assemblée générale. Un actionnaire peut agir par procuration lors de toute Assemblée. Les formulaires de procuration sont disponibles au Siège social de la Société. Un actionnaire peut agir en personne ou par procuration lors de l’AGA. Un formulaire de procuration pour l’AGA est disponible au siège social de la Société ou sur son site Internet (www.etf.db.com) et doit être renvoyé avant 18h00 (heure de Luxembourg) le 27 avril 2016, par courrier à State Street Bank Luxembourg S.C.A., à l’attention du Département de domiciliation, au 49, avenue J.F. Kennedy, L-1855 Luxembourg, par fax au numéro : + 352 46 40 10 413 ou par e-mail à l’adresse : [email protected]. Sur ordre du Conseil d’administration 28 // FINANCE & MARCHES Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Coton :laChineliquideune partiede ses immensesstocks MATIÈRES PREMIÈRES Détenteur de 60 % des réserves mondiales, Pékin veut se délester. Pour l’heure, les cours mondiaux résistent. Muryel Jacque @MuryelJacque Les réserves mondiales de coton sont aujourd’hui si colossales qu’on pourrait fabriquer vingt tee-shirts pour chacun des habitants de la planète. Pas étonnant, dès lors, que les opérateurs de marché gambergent àl’idéedevoirlaChine,détentricede prèsde60 %decesstocks,enmettre une partie aux enchères dans les semaines à venir… Pékin cherche à se défaire des montagnes de coton qu’il a accumulées au cours des dernières années dans le but d’aider à stabiliser les prix. Jugeant désormais la charge trop lourde, les autorités veulent faire descendre les réserves à « un niveau raisonnable ». Incertitude sur la qualité de la fibre Du 3 mai au 31 août, la Chine va donc céder, principalement à des acheteurs locaux, jusqu’à 2 millions Les réserves mondiales de coton sont aujourd’hui si colossales qu’on pourrait fabriquer vingt tee-shirts pour chacun des habitants de la planète. Photo STR/AFP de tonnes de coton sur les quelque 11 millions amoncelées dans les entrepôts d’Etat, selon ses propres estimations (plus de 14 millions, selon le département américain de l’Agriculture, l’Usda). Pékin a précisé qu’il se séparerait d’abord du coton de haute qualité, ce qui laisse penserqu’unepartiedelafibre,probablement stockée depuis des années, n’est pas en bon état, suppose un spécialiste cité par Bloomberg. La Chine a d’ailleurs indiqué qu’elle comptait acquérir du coton de haute qualité dès septembre, au prix du marché, afin d’améliorer la teneur de ses réserves. Logiquement, l’annonce de la vente de quantités massives de coton chinois aurait pu faire dévisser les prix à la Bourse de Chicago. Deux millions de tonnes, c’est plus qu’attendu par le marché, et ce peut être autant de coton qui ne sera pas acheté à l’international par des acheteurs chinois. Mais l’incertitude sur la qualité de la fibre change ladonne.Enoutre,lescours,tombés débutmarsauplusbasdepuis2009, sont actuellement portés par plusieurs événements. L’Inde anticipe eneffetunefortebaissedesarécolte, tandis qu’aux Etats-Unis, le premier exportateur mondial, les pluies retardentlamiseenplacedessemis. Surtout, le Comité consultatif international du coton (CCIC) vient de revoirlargementsesprévisionsconcernant les stocks mondiaux. Après avoir atteint des sommets, ceux-ci devraient baisser pour la première fois depuis 2009-2010. Les experts s’attendent à un recul de 8 % cette saison (entre juin 2015 et juin 2016), puis de 5 % la suivante. Le son de cloche est le même à l’Usda. Sans tenir compte de l’offre américaine, « les stocks de fin de campagne seront à leurs plus bas niveaudepuissixansàlafinjuillet ! » retiennent les analystes de Plexus Cotton. La raison ? La production mondiale devrait chuter de 16 % du – jamais vu depuis 1961 – car, en raison des prix bas, les grands producteurs ont nettement moins planté que les années précédentes, à l’exception de l’Australie. En face, la demande sera, elle, en léger recul. En conséquence, déjouant la plupart des pronostics, la livre de coton pour livraison en juillet, contrat le plus actif sur l’Intercontinental Exchange (ICE), a repris 12 % en un peu plus d’un mois. n Salaire despatrons :l’Afeps’indigne contrele « Pay for Performance »d’ISS RÉGLEMENTATION Le cabinet qui influence les votes des actionnaires sur les salaires des patrons, est dans le viseur de l’Afep. Laurence Boisseau @boisseaul L’Afep ne décolère pas. A l’origine de soncourroux,unnouvelanglicisme, le « Pay for Performance », surnommé le « P4P » par les initiés. Un instrument pour mesurer l'alignement entre performance financière del’entrepriseetlarémunérationdu patron.C’estISS(InstitutionalShareholder Services), l’agence de conseil en vote très influente sur la place de Paris,quil’amisenplacecetteannée en Europe pour aider les gérants à évaluer si les plans à moyen terme pour les émoluments des dirigeants convergaient avec les intérêts des actionnaires. « Or cet outil pose de multiples problèmes. Au point que nous avons alerté l’Esma (le gendarme des marchés européens) et l’AMF », commente François Soul- magnon,directeur généraldel’Afep. Première critique de l’organisation patronale, le seul critère de performance retenu par ISS est le « Total Shareholder Return » (TSR), taux de rentabilité d’une action. Trop restrictif,considèrel’Afep. « La performance ne s’évalue pas que par un cours de Bourse. Il y a d’autres critères, qualitatifs notamment, à prendre en ligne de compte », ajoute François Soulmagnon, directeur général de l’Afep. Deuxième critique, le P4P est apprécié par rapport à des comparablesqu’ISSdéfinitseul.Lepanel est constitué en fonction de la taille des sociétés, du secteur d’activité ou du pays d’origine. Les groupes français sont comparés aux belges, hollandais, italiens, espagnols, mais pasauxallemands,niauxanglais,ni aux américains. « L’approche manque de pertinence parfois. Peuvent être comparées des groupes qui n’ont pas le même métier et dont le seul point commun est la capitalisation boursière », regrette un spécialiste en gouvernance. Ainsi, Accor aurait été comparé à Mediaset, Plastic Omnium, Technicolor, Hermes ou Lagardère. Par ailleurs, « certains éléments de la rémunération véritablement exceptionnels ne sont pas isolés ; ce qui fausse les comparai- sons », ajoute-t-il. Or cet outil de mesure, le « Pay for Performance », est pris en compte – certes avec d’autres – par l’analyste qui émet une recommandation sur « Say On Pay », le vote consultatif des actionnaires sur les rémunérations des dirigeants. « Pas une panacée » Interrogé par « Les Echos », ISS reconnaît que sa méthode, qui correspond à une demande de ses clients, « n’est pas une panacée, mais qu’elle a l’avantage d’être simple. Le TSR est une mesure qui a ses limites. Mais l’indicateur parle à tous les gérants d’actifs », explique Jean-Nicolas Caprasse, directeur général d’ISS Europe. Quant aux comparaisons, l’agence indique qu’elle a été forcée de générer elle-même les comparables, car non disponibles auprès des sociétés européennes, contrairement aux américaines. L’Afep ne s’est pas contentée d’exprimer des critiques sur la méthode. Avec la Deutsches Aktienintitut, organisation qui représente tous les émetteurs allemands, elle s’est plainte auprès de l’Esma et de l’AMF d’un manque de déontologie d’ISS. « Moyennant le paiement d’une prestation de conseil à sa filiale ICS, les sociétés peuvent avoir accès à la liste de l’échantillon de benchmark bien avant de recevoir le rapport d'analysed’ISSetespérerainsilefaire évoluer par l’influence des consultants. Nous pensons que cette pratique est totalement condamnable et nous avons alerté l’AMF », s’est indigné Pierre Pringuet, président de l’Afep, dans l’« Hebdo des AG ». ISS reconnaît que les clients peuvent se retourner vers ICS pour disposer d’une base de données et avoir accès à une base de comparables. Mais l’agence précise que les entreprises peuvent connaître leur panel de comparaison une fois que le rapport d’ISS leur est parvenu. Entre la date de réception et l’AG 2016, le temps est compté, mais ils bénéficieront de cette information pour l’année prochaine. Avérées ou pas, ces critiques desservent l’industrie des agences de conseil en vote, dont l’influence, grandissante depuis que le vote des gérants est devenu obligatoire en 2004, peut déranger. D’autant que l’industrie n’est ni régulée par l’AMF ni par l’Esma. Les deux gendarmes n’ontfaitquepublierdesrecommandations et s’estiment satisfaites du Codedesmeilleurespratiquespublié récemment par la profession. n LA SÉANCE DU 20 AVRIL 2016 LaBoursede Parisauplus hautdel’année A la veille de la réunion de la •Banque centrale européenne, la Bourse de Paris s’est inscrite en progression de 0,56 %, l’indice CAC 40 clôturant à 4.591,92 points, au plus haut de l ’a n n é e , d a n s u n vo l u m e d’échanges modéré de 3,8 milliards d’euros. La veille, il avait terminé en hausse de 1,32 %. Dans le reste de l’Europe, Francfort a terminé sur un gain de 0,69 % et Londres de 0,08 %. Du côté des valeurs, AccorHotels a bondi de 5,25 %. Jin Jiang International Holdings, principal opérateur touristique coté de Chine, a augmenté sa participation dans le groupe hôtelier pour la porter à 14,98 % du capital et 13,07 % des droits de vote. Sartorius Stedim Bio- tech, filiale française de l’allemand Sartorius, a cédé 0,17 %, après avoir annoncé une croissance « à deux chiffres » de son activité et de ses bénéfices au premier trimestre, tout en confirmant ses objectifs financiers pour l’année en cours. Zodiac Aerospace a gagné 3,97 %, aprèslaconfirmationdesobjectifs annuels et des propos rassurantsdu patronsurl’activitésièges. Haulotte s’est apprécié de 2,12 %. La société a publié un chiffre d’affaires en hausse de 17 % au premier trimestre. EDF a gagné 3,32 %, à 11,99 euros. Une réunion interministérielle s’est tenue mercredi matin à l’Elysée pour déterminer les mesures que l’Etat, qui détient 85 % de l’énergéticien, va prendrepour le soutenir. Total a pris 1,07 %, à 43,345 euros. Le groupe a dévoilé sa future organisation interne, axée notamment sur une plus grande présence dans l’électricité et les énergies renouvelables. L’OPÉRATION DU JOUR Après laFrance,l’Italie émet son premiertitreà 20ans Les obligations à 20 ans ont le •vent en poupe. Après la France qui s’est récemment et pour la première fois lancée sur cette maturité, l’Italie a levé 6,5 milliards d’euros à 20 ans. L’Etat italien s’est financé au taux de 2,3 % et a reçu une demandeimpressionnantedela part des investisseurs. Le carnet d’ordres a atteint 19 milliards d’euros, preuve de l’engouement de la communauté financière, à la recherche de produits offrant du rendement. Plus de 300 comptes ont inscrit un ordre. Les investisseurs italiens ont été très présents et ont emporté 41,9 % de l’émission. Parmi les étrangers, le Royaume-Uni et l’Irlande ont compté pour 20 %, les Etats-Unis pour 10 % et l’Allemagne-Autriche pour 9 %. Indépendamment de la nationalité, les banques ont été les principaux acheteurs (29 %), devant les gérants (23,3 %) et les fonds de pension et assureurs (19 %). Société Générale, Barclays, Citi, Crédit AgricoleCIBetUniCreditétaient mandatés sur cette opération. en bref Les investisseurs fuient les fonds Ucits GESTION — Les fonds Ucits (soumis à des règles destinées à pro- téger les investisseurs) à long terme ont encore subi une décollecte de 9 milliards d’euros en février (– 4 milliards pour les fonds actions en particulier et – 6 pour les fonds obligataires) après 14 milliards en janvier, selon l’Efama. Seuls les fonds monétaires ont collecté 9 milliards. Comme en janvier, les capitaux se sont dirigés vers les fonds d’investissement alternatifs, ces derniers collectant 15,6 milliards en janvier et 8,9 milliards en février. Un analyste qui serait lié à Michael Dell est accusé de délit d’initié FONDS — Vingt ans de prison, et 5 millions de dollars d’amende : DIMANCHE 24 AVRIL À «ÉCOSYSTÈME» Emmanuel Duteil reçoit ANTOINE JOUTEAU Directeur Général Leboncoin.fr #E1éco voilà ce que risque un ancien analyste s’il écope de la peine maximale. John Afriyie, qui a travaillé pour un fonds d’investissement qui semble être le « family office » de Michael Dell, selon Reuters, est accusé par le procureur américain et le gendarme boursier d’avoir commis un délit d’initié en utilisant, pour son propre compte, une information confidentielle sur le titre ADT. INJONCTION DE PAYER x SERVICE Recouvrez vos factures impayées Avec notre service d’injonction de payer, saisissez le Tribunal de Commerce en ligne en 10 minutes pour recouvrer vos créances et factures impayées. La procédure est simple, rapide et entièrement dématérialisée. En savoir plus sur http://solutions.lesechos.fr/injonction-de-payer Un service proposé par Les Echos Solutions FINANCE & MARCHES // 29 Les Echos Jeudi 21 avril 2016 euronext séAncE du 20 - 04 - 2016 CaC 40 : 4591,92 (0,56 %) neXt 20 : 9682,38 (0,11 %) CaC larGe 60 : 5070,36 (0,51 %) CaC all-tradaBle : 3555,33 (0,45 %) Date De ProroGation : 26 aVril srD suite CAC 40 Valeurs mnémo / info / ost isin / Devise / Date Détach. / Div accor (ac) R a fr0000120404 air liQuiDe (ai) R 06/05/15 0,48 a fr0000120073 18/05/15 2,55 a airBus GrouP (air) R nl0000235190 01/06/15 1,02 arcelormittal (mtp) a lu0323134006 aXa (cs) R 08/05/15 0,17 a fr0000120628 11/05/15 0,95 BnP PariBas (bnp) R a fr0000131104 BouYGues (en) R 20/05/15 1,5 a fr0000120503 28/04/15 1,6 caP-Gemini (cap) R a fr0000125338 carreFour (ca) R 18/05/15 1,2 a fr0000120172 17/06/15 0,68 creDit aGricole (aca) R a fr0000045072 Danone (bn) R fr0000120644 enGie (enGi) R 28/05/15 0,35 a 07/05/15 1,5 a fr0010208488 13/10/15 0,5 essilor international (ei) R a fr0000121667 KerinG (Ker) R fr0000121485 KlePierre (li) R fr0000121964 l.V.m.H. (mc) R A : indicateur acompte, solde ou total du dividende. BPA : bénfice par action. PER : price earning ratio. les plus hauts et plus bas ajustés sont sur l’année civile. les valeurs classées par ordre alphabétique sont regroupées en trois classes de capitalisation signalées par les lettres a pour les capitalisations supérieures à 1 milliard d’euros, B pour les capitalisations comprises entre 1 milliard d’euros et 150 millions d’euros et c pour les capitalisations inférieures à 150 millions d’euros. L : valeurs de l’indice cacnext20. R : valeurs de l’indice caclarge60. G : valeurs de l’indice cacmid60. g : valeurs de l’indice cacsmall. les bénéfices par action : source facset Jcf estimates. mise en ligne intégrale des informations réglementées sur www.lesechos-comfi.fr 19/05/15 1,02 a 21/01/16 1,5 a 17/04/15 0,69 a fr0000121014 19/04/16 2,2 laFarGeHolcim (lhn) a ch0012214059 leGranD (lr) R a fr0010307819 l'oréal (or) R 02/06/15 1,1 a fr0000120321 micHelin (ml) R 05/05/15 2,7 a fr0000121261 26/05/15 2,5 ouv vol. nb titres 40 2025666 235.423.980 104,7 707621 344.225.238 56,98 2243063 778.198.822 5,158 40723918 3.065.710.869 22,285 5942927 2.427.738.292 45,27 4292269 1.246.406.687 30,94 818834 345.135.316 81,33 583957 172.181.500 26,12 2603808 738.470.794 9,688 5293288 2.639.326.957 64,2 1580834 654.951.200 14,17 4812172 2.435.285.011 111 557269 216.477.934 160,8 214701 126.279.322 42,8 580260 314.356.063 152,65 687609 506.980.299 45,38 379938 606.909.080 49,9 452190 266.933.960 167 726267 562.983.348 94 627817 181.902.182 clot + haut + bas 40,965 40,965 39,185 106,15 106,25 104,2 57,46 58,04 56,69 5,329 5,4 5,103 22,715 22,74 22,265 46,815 46,965 45,1 30,93 31,135 30,845 79,88 81,74 79,62 26,395 26,43 26,08 9,963 9,973 9,661 64,63 64,88 63,89 14,385 14,385 14,1 111,75 111,8 110,95 161,4 161,5 160,05 42,765 43,1 42,6 154,5 154,65 152,4 46,065 46,09 45,225 50,2 50,22 49,9 168,1 168,3 166,65 94,18 94,36 93,37 % Veil % mois % 52 s. + 5,25 + 4,06 - 18,36 + 1,1 + 8,29 - 12,27 + 0,14 - 5,18 - 8,95 + 2,62 +31,26 - 23,71 + 1,41 + 5,21 - 4,44 + 2,6 + 2,62 - 16,51 - 0,16 -14,21 - 17,51 - 2,05 + 0,92 + 2,03 + 0,53 +10,55 - 18,03 + 2,2 - 2,28 - 26,55 + 0,17 + 2,82 - 2,21 + 0,95 + 3,19 - 25,79 + 0,54 + 2,66 + 0,45 - 0,31 - 1,1 - 8,74 - 0,45 + 2,55 - 5,14 + 0,68 + 1,41 - 6,36 + 1,29 +16,36 + 0,3 + 2,82 - 2,51 - 0,24 + 5,69 - 5,14 - 0,17 + 5,26 - 2,36 % an bpa + haut an per + bas an rDt + 2,4 40,965 29,96 2,32 + 2,41 106,25 90,77 2,4 - 7,32 63,45 49,96 2,09 + 75,62 -0,6 5,4 2,017 - 9,97 24,82 18,8 4,18 - 10,37 52 37 3,2 - 15,36 38,595 28,73 5,17 - 6,68 85,39 67,7 1,5 - 0,96 26,7 22,255 2,58 - 8,43 10,84 7,591 3,51 + 3,77 65,78 57,49 2,32 - 11,88 16,19 12,96 3,48 - 2,87 116,5 102,1 0,91 + 2,18 167,85 138,65 0,93 + 4,33 43,37 35,605 + 6,63 163,45 130,75 1,42 - 1,53 46,28 30,33 - 3,83 51,74 41,54 2,19 + 8,24 169,45 142,65 1,61 + 7,14 94,49 77,4 2,65 Valeurs mnémo / info / ost isin / Devise / Date Détach. / Div noKia (noKia) a fi0009000681 oranGe (ora) R a fr0000133308 07/12/15 0,2 a PernoD-ricarD (ri) R 16/11/15 0,98 a fr0000120693 PeuGeot (uG) R fr0000121501 02/06/11 1,1 PuBlicis GrouPe (pub) R a fr0000130577 renault (rno) R 02/06/15 1,2 a fr0000131906 saFran (saf) R 13/05/15 1,9 a fr0000073272 21/12/15 0,6 saint-GoBain (sGo) R a fr0000125007 sanoFi (san) R 10/06/15 1,24 a fr0000120578 11/05/15 2,85 scHneiDer electric (su) R a fr0000121972 30/04/15 1,92 société Générale (Gle) R a fr0000130809 soDeXo (sW) R 26/05/15 1,2 a fr0000121220 solVaY (solb) 08/02/16 2,2 a be0003470755 tecHniP (tec) R 19/01/16 0,99 a 29/04/15 2 a fr0000131708 total (fp) R fr0000120271 21/03/16 0,61 uniBail-roDamco (ul) fr0000124711 Valeo (fr) LR 23/03/16 4,85 a fr0000130338 Veolia enV. (vie) R 28/05/15 2,2 a fr0000124141 Vinci (DG) R 05/05/15 0,7 a fr0000125486 ViVenDi (viv) R 10/11/15 0,57 a fr0000127771 01/02/16 1 ouv vol. nb titres 5,523 1717366 3.992.863.716 15,15 5605227 2.648.885.383 102 810658 265.421.592 14,265 6218964 808.615.449 66,06 821560 222.543.290 89,29 2231160 295.722.284 61 815571 417.029.585 40,105 1435888 560.943.439 77,45 1910292 1.305.696.759 55,8 2173653 588.734.472 34,055 4250125 806.239.713 93,06 267055 157.132.025 90,65 297529 105.876.416 52,09 1306813 119.024.484 42,635 5244062 2.454.003.592 242,05 280685 98.726.004 134,35 256488 79.462.540 21,4 1663695 563.364.823 66,08 1673880 589.330.534 18,425 4493498 1.368.418.707 srD Valeurs mnémo / info / ost isin / Date Détach. coupon / Div aB science (ab) g % Veil % mois % 52 s. - 1,84 + 0,83 - 20,83 - 0,36 - 2,29 - 2,32 + 1,37 + 1,62 - 8,07 - 0,49 - 7,78 - 13,91 - 0,83 + 7,11 - 9 - 1,06 + 3,85 - 1,86 + 0,7 + 1,5 - 8,58 + 0,76 + 7,39 - 1,33 + 0,35 +10,25 - 18,91 + 1,2 + 0,84 - 19,54 + 2,57 - 1,9 - 23,56 - 0,69 - 0,75 + 0,73 + 0,86 + 5,58 - 27,65 + 0,99 + 4,1 - 17,96 + 1,07 + 1,06 - 12,22 + 0,83 - 2,77 - 3,86 - 0,45 - 6,12 - 0,72 + 2,82 + 11,82 - 0,94 + 1,22 + 16,51 + 0,54 - 1,61 - 21,55 % an bpa + haut an per + bas an rDt - 16,33 6,987 5,05 - 2 16,67 14,045 1,32 - 1,43 108,85 92,2 0,95 - 12,19 15,98 11,71 + 7,25 66,72 49,945 1,82 - 3,86 91,52 66,15 2,13 - 2,54 63,62 48,865 0,97 + 2,07 40,785 31,47 3,05 - 0,79 79,13 66,44 3,66 + 7,44 57,79 45,315 3,4 - 17,52 42,04 26,61 3,42 + 2,66 96,57 81,75 2,38 - 7,12 98,39 70,52 + 16,15 53,23 35,11 3,77 + 5,04 43,545 35,21 1,41 + 4,03 252,95 212,05 - 5,79 141,15 101,65 1,64 - 2,42 22,67 19,89 3,28 + 10,86 66,69 55,91 0,87 - 6,27 20,315 16,295 5,37 Valeurs françaIses ouv vol. nb titres B 18,94 309993 35.006.811 B 5,95 70973 fr0004040608 17/12/15 0,2 56.733.410 acantHe DeV. (acan) g c 0,53 8901 fr0000064602 17/08/15 0,27 147.125.260 aéroPorts De Paris (aDp) G a 109,75 32138 fr0010340141 08/12/15 0,7 98.960.602 aFFine re (iml) g c 16,94 2243 fr0000036105 06/05/15 1 10.056.071 air France-Klm (af) G a 8,324 1678739 fr0000031122 14/07/08 0,58 300.219.278 aKKa tecHnoloGies (aKa) g B 30,83 eX-Da 13/05/14 4743 fr0004180537 02/07/15 0,5 18.434.264 alBioma (abio) g B 13,89 13728 fr0000060402 08/06/15 0,32 29.734.932 alPes (cie Des ) (cDa) g B 14,58 7373 fr0000053324 15/03/16 0,4 24.317.726 alstom (alo) LR a 23,115 1410733 fr0010220475 04/07/13 0,84 219.127.044 altamir (lta) g B 10,84 7369 fr0000053837 19/05/15 0,5 36.512.301 altarea (alta) g a 189,95 1085 fr0000033219 19/04/16 11 12.705.497 alten (ate) G a 54,11 22602 fr0000071946 23/06/15 1 33.665.775 altran tecHnoloGies (alt) G a 12,29 175622 fr0000034639 08/05/15 0,15 175.800.265 amunDi (amun) G a 41,4 25435 fr0004125920 167.245.237 anF immoBilier (anf) g B 24,38 13628 fr0000063091 10/06/15 1,1 19.009.271 aPril GrouP (apr) B 11,86 543 fr0004037125 07/05/15 0,42 40.904.135 arcHos (JXr) g c 1,89 112852 fr0000182479 31.284.957 areVa (areva) a 4,15 26262 fr0011027143 383.204.852 arKema (aKe) L a 70,88 166411 fr0010313833 12/06/15 1,85 74.474.950 artPrice.com (prc) g c 9,57 4020 fr0000074783 6.651.515 assYstem (asY) g B 22,96 eX-D oP 12/03/14 7419 fr0000074148 22/06/15 0,75 22.218.216 atos oriGin (ato) LR a 75,9 533125 fr0000051732 04/06/15 0,8 103.579.756 aurea (aure) c 5,5 12598 fr0000039232 29/06/15 0,1 11.990.468 aVanQuest (avQ) g c 0,08 eX-Ds 13/05/15 356415 fr0004026714 375.222.555 aVenir telecom (avt) g c 0,06 eX-Ds 09/03/15 11982 fr0000066052 21/10/11 0,05 110.501.888 aXwaY soFtware (aXW) g B 19,5 3090 fr0011040500 01/07/15 0,4 20.568.138 Bénéteau (ben) a 12,3 24161 fr0000035164 03/02/16 0,06 82.789.840 Bic (bb) G a 136,5 33398 fr0000120966 18/05/15 2,85 47.934.132 BiomérieuX (bim) G a 109,2 28536 fr0010096479 05/06/15 1 39.453.740 Boiron (boi) g a 72,76 3887 fr0000061129 03/06/15 1,5 19.441.713 Bolloré (bol) G a 3,51 DiV 100 01/12/14 1573875 fr0000039299 08/09/15 0,02 2.892.780.534 BonDuelle (bon) g B 25,6 17313 fr0000063935 06/01/16 0,43 32.000.000 Bureau Veritas (bvi) L a 20,755 1206642 fr0006174348 02/06/15 0,48 442.000.000 casino (co) LR a 52,96 597579 fr0000125585 14/05/15 3,12 113.197.686 catana GrouP (catG) g c 0,49 616587 fr0010193052 26.382.454 ceGeDim (cGm) g B 24 862 fr0000053506 01/07/11 1 13.997.173 fr0010557264 aBc arBitraGe (abca) g clot + haut + bas 5,455 5,524 5,361 15,175 15,22 15,095 103,7 103,7 101,95 14,23 14,35 14,055 65,83 66,72 65,65 89,05 89,98 86,3 61,76 61,79 60,89 40,675 40,765 40,105 77,98 78,12 77,07 56,47 56,48 55,23 35,11 35,235 33,905 92,54 93,48 92,28 91,42 91,59 90,21 53,12 53,23 51,82 43,345 43,545 42,31 243,85 244,35 241,2 134,3 136,35 133,45 21,335 21,475 21,24 65,56 66,33 65,15 18,615 18,615 18,295 clot % Veil % an bpa + haut % mois + haut an per + bas % 52 s. + bas an rDt 18,85 19,45 18,32 5,95 5,95 5,9 0,54 0,54 0,53 110,05 110,7 109,5 16,89 17 16,89 8,315 8,392 8,287 31,44 31,5 30,8 13,6 13,89 13,6 14,64 14,75 14,58 22,865 23,255 22,78 10,86 10,9 10,82 189,8 190,9 189,35 53,99 54,37 53,79 12,38 12,41 12,245 41,95 42,075 41,4 24 24,38 23,93 11,98 11,98 11,86 1,85 1,89 1,85 4,2 4,2 4,15 71,2 71,45 70,63 9,55 9,69 9,55 23,1 23,19 22,96 74,81 76,48 73,78 5,59 5,59 5,5 0,08 0,09 0,08 0,06 0,06 0,06 19,51 19,57 19,5 12,27 12,44 12,26 136,1 137,85 135,8 107,5 109,2 107,2 72,51 72,76 72,5 3,562 3,57 3,493 26,04 26,06 25,6 20,85 20,975 20,64 52,69 53,03 52,05 0,51 0,53 0,49 23,94 24 23,93 - 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1,96 24,4 + 3,78 18,6 - 0,2 - 4,96 - 1,05 12,96 - 16,5 9,649 - 0,51 - 10,25 + 3,97 152 - 2,68 114,3 - 1,78 - 2,18 + 8,36 120,2 + 16,99 97,17 - 0,64 - 2,67 + 5,27 75,5 - 31,43 61,01 + 1,63 - 17,1 - 2,97 4,344 - 28,03 3,278 + 1,13 + 13,02 + 0,31 26,16 + 6,63 21,3 - 0,48 + 13,38 + 9,19 20,975 + 0,65 15,87 - 0,68 + 24,22 + 6,74 54,85 - 35,37 34,38 + 6,25 - 27,14 + 4,08 0,72 - 40 0,39 - 0,25 - 25,19 + 3,28 33,35 - 29,59 21,02 Valeurs mnémo / info / ost isin / Date Détach. coupon / Div ouv vol. nb titres clot % Veil % an bpa + haut % mois + haut an per + bas % 52 s. + bas an rDt ceGiD GrouP (cGD) g B 62,19 62,05 95860 62,3 13/05/15 1,2 9.233.057 62,05 a 34,1 34,1 580 34,2 fr0000060501 34,04 24/06/15 0,81 61.829.725 cHarGeurs (cri) g c 9,01 8,97 11346 9,05 fr0000130692 27/05/15 0,2 22.958.399 8,96 cHristian Dior (cDi) a 158,7 159,55 83115 160 fr0000130403 19/04/16 1,35 181.727.048 158,7 cic (cc) a 174 174 action a 254 175,35 fr0005025004 29/05/15 8 38.027.493 174 cie Du camBoDGe (cbDG) a /190416 fr0000124703 cFao (cfao) G 3,36 0,64 1,59 4,71 2,73 4,6 1,85 1,21 3,51 2,6 3,25 1,07 1,79 2,05 0,49 2,09 0,93 2,07 0,56 1,65 2,3 5,92 fr0000079659 15/06/15 48 559.735 cnP assurances (cnp) GR a 14,815 15,055 531592 15,1 fr0000120222 11/05/15 0,77 686.618.477 14,735 colas (re) a 132,7 133 1013 134 fr0000121634 27/04/15 15,4 32.654.499 132,7 Dassault aV. (am) a 1033,4 1012 2761 1033,4 fr0000121725 28/05/15 10 9.122.538 1011 Dassault sYstèmes (DsY) LR a 71,45 72,96 DiV 2 16/07/14 416856 73 fr0000130650 03/06/15 0,43 256.725.586 71,32 DBV tecHnoloGies (Dbv) G B 63,79 63,32 26403 63,8 fr0010417345 24.103.749 62,5 DericHeBourG (DbG) g B 2,799 2,793 71768 2,819 fr0000053381 16/02/16 0,05 168.082.030 2,774 DeVoteam (Dvt) g c 40,35 40,05 7238 40,53 fr0000073793 30/06/15 0,3 8.197.149 39,76 Dms (DGm) g c 0,21 0,21 95428 0,21 fr0000063224 153.102.763 0,2 DnXcorP (DnX) g c 4,55 4,54 1677 4,58 fr0010436584 07/07/15 0,52 2.834.575 4,5 eDenreD (eDen) G a 18,86 18,875 639230 18,99 fr0010908533 12/05/15 0,42 230.816.848 18,72 eDF (eDf) LR a 11,62 11,995 2426405 12,04 fr0010242511 20/11/15 0,57 1.920.139.027 11,59 eiFFaGe (fGr) G a 67,3 67,36 450802 68,57 fr0000130452 18/05/15 1,2 95.433.991 66,92 elis (elis) G a 16,5 16,425 108409 16,5 fr0012435121 30/06/15 0,35 114.006.167 16,425 esso (es) g B 38,42 38,4 926 39,11 fr0000120669 08/07/13 2 12.854.578 38,4 euler Hermes GP (ele) G a 83,03 83,03 8932 83,38 fr0004254035 02/06/15 4,4 45.342.177 82,88 eurazeo (rf) G a 62,83 62,71 eX-Da 16/05/14 67536 63,45 fr0000121121 11/05/15 1,2 72.616.477 62,52 euro DisneY (eDl) g B 1,23 1,22 eX-Ds 19/01/15 26243 1,24 fr0010540740 783.364.900 1,22 euro ressources (eur) c 3,64 3,63 3139 3,65 fr0000054678 26/05/15 0,15 62.491.281 3,62 euroFins cereP (alecr) 100 100 9 100 fr0012413771 252.237 100 eurosic (ersc) a 42,71 42,7 197 42,71 fr0000038200 24/04/15 2,1 29.652.786 42,7 eurotunnel (GrouPe) (Get) LR a 10,05 10,315 1250866 10,345 fr0010533075 26/05/15 0,18 550.000.000 10,035 eutelsat com. (etl) LR a 27,525 27,5 303967 27,56 fr0010221234 16/11/15 1,09 232.774.635 27,385 FaiVeleY transPort (leY) g B 95,4 95 6729 95,52 fr0000053142 01/10/15 0,9 14.614.152 95 Faurecia (eo) G a 36,135 36,34 993611 36,715 fr0000121147 01/06/15 0,35 137.192.778 35,54 FFP (ffp) g a 68 67,83 2232 68,74 fr0000064784 11/05/15 2 25.072.589 67,83 Fimalac (fim) a 97,12 97,75 2900 98 fr0000037947 15/06/15 2 26.920.000 96,6 Fin. oDet (oDet) a 855 835 300 860 fr0000062234 15/06/15 1 6.585.990 835 Foncière Des réGions (fDr) G a 84,5 84,28 eX-Ds 02/03/15 56009 84,95 fr0000064578 24/04/15 4,3 66.661.356 83,97 Foncière DéV. loG. (fDl) B 7,96 7,96 1 7,96 fr0000030181 22/04/15 0,44 67.873.454 7,96 Foncière lYonnaise (flY) a 48,5 48,5 3461 48,7 fr0000033409 18/11/15 1,05 46.528.974 48,255 Fonciere Paris siic (fDpa) g B 144 144,86 nom. 365 144,89 fr0000034431 12/05/15 6,1 10.291.637 144 - 0,16 + 19,1 +21 62,66 + 65,55 45,1 + 0,56 - 2,57 + 0,29 35,3 + 16,78 32,59 + 0,45 - 0,33 + 0,45 9,08 + 25,28 7,33 + 1,79 - 0,16 172,05 - 11,14 140,8 - 0,29 - 3,6 183,75 - 8,42 152,7 - 5,19 - 1,35 7700 - 13,24 6930 + 0,84 + 21,02 + 8,62 15,1 - 9,82 10,515 + 0,15 - 5,54 - 3,97 142,4 - 16,88 126,5 - 1,65 - 11,73 - 0,45 1146,5 - 16,31 880 + 1,4 - 1,1 + 4,69 73,42 + 14,48 63,5 - 0,75 - 4,68 +16,01 66,66 + 36,03 38,69 + 0,07 - 15,77 - 1,83 3,333 - 4,68 2,25 - 1,14 + 19,55 - 9,39 45,05 + 74,13 29,6 - 22,22 0,28 + 10,53 0,18 - 0,22 - 14,18 - 0,22 5,63 - 74,64 4,25 + 8,17 +10,25 19 - 22,39 13,215 + 3,32 - 11,64 +11,12 13,46 - 47,61 9,13 + 0,22 + 13,15 + 0,75 68,88 + 21,7 55,65 - 0,39 + 7,78 - 3,27 17,8 - 2,98 13,955 - 0,05 - 21,92 -11,32 52,2 - 16,34 37,93 - 6,28 + 2,93 91,22 - 14,23 70,5 - 0,48 - 1,24 + 7,45 63,45 - 2,31 48,975 - 0,81 - 5,43 - 2,4 1,31 - 2,4 1,19 - 0,28 + 33,95 - 7,87 4 + 48,77 2,65 - 5,66 +1 104,95 - 2,44 95 - 0,02 + 11,49 + 3,52 43,68 - 3,39 37,45 + 2,59 - 9,99 + 2,74 11,49 - 25,82 8,844 - 0,15 - 0,36 - 3,75 30,275 - 13,11 26,335 - 0,52 - 0,5 + 1,06 95,99 + 68,11 90,51 + 0,44 - 1,81 + 8,49 36,715 - 16,99 26,635 - 1,54 - 0,25 + 7,67 68,89 - 6,76 47,5 + 0,54 + 25,32 + 0,26 99,6 + 19,79 72,5 - 2,91 - 12,55 + 2,83 960 - 20,63 749 - 0,43 + 2,16 + 3,3 85,17 - 11,37 68,93 + 0,13 + 2,31 + 4,05 7,96 - 10,86 7,39 + 10,71 - 2,75 50,57 + 10,98 41,955 + 0,39 + 30,76 - 0,78 146 + 18,4 101,41 1,93 2,38 2,23 0,85 4,6 0,66 5,12 11,58 0,99 0,59 1,79 0,75 13,44 4,45 4,75 1,78 2,13 5,3 1,91 4,13 1,75 3,96 0,95 0,96 2,95 4,09 0,12 Valeurs françaIses Valeurs mnémo / info / ouv ost vol. isin / Devise / Date Détach. / Div nb titres FromaGeries Bel (fbel) a 479,2 22 fr0000121857 18/05/15 6,25 6.872.335 Futuren (ftrn) c 0,64 n/P reGr. 278593 fr0011284991 186.040.717 GameloFt (Gft) G B 7,51 29836 fr0000079600 87.054.022 Geci international (Gecp) c 0,22 244650 fr0000079634 01/10/01 0,1 33.941.720 a 124,55 Gecina (Gfc) G 37694 fr0010040865 07/03/16 2,5 63.260.620 Gemalto (Gto) L 58,95 349791 nl0000400653 26/05/15 0,36 89.007.709 B 8,49 GFi inFormatiQue (Gfi) g 7124 fr0004038099 01/07/15 0,1 65.980.266 Gl eVents (Glo) g B 16,93 11664 fr0000066672 02/07/15 0,6 22.653.920 B 54,9 GrouPe crit (cen) g 4476 fr0000036675 25/06/15 0,31 11.250.000 GrouPe Flo (flo) g c 1,45 6000 fr0004076891 08/07/14 0,06 40.271.427 GrouPe PartoucHe (parp) 31,05 reGr. 228 fr0012612646 Haulotte GrouP (piG) B 14,45 21287 fr0000066755 03/06/15 0,22 31.259.734 HaVas (hav) G a 7,289 181614 fr0000121881 09/06/15 0,13 417.421.897 Hermès international (rms) LRa 314,9 35170 fr0000052292 24/02/16 1,5 105.569.412 Hi-meDia (him) c 8,1 10238 fr0012821890 2.959.558 HuBwoo (hbW) g c 0,15 475 fr0004052561 136.345.527 icaDe (icaD) G a 66,66 67143 fr0000035081 05/05/15 3,73 74.111.186 iliaD (ilD) LR a 189,8 171184 fr0004035913 23/06/15 0,39 58.684.309 imerYs (nK) G a 64 106260 fr0000120859 08/05/15 1,65 79.572.491 inGenico GrouP (inG) LR a 100,35 219606 fr0000125346 13/05/15 1 60.990.600 innate PHarma (iph) g B 13,16 274523 fr0010331421 53.837.464 B 24,15 inter ParFums (itp) g 11000 fr0004024222 05/05/15 0,44 32.111.968 iPsen (ipn) G a 52,51 61238 fr0010259150 29/05/15 0,85 83.245.602 JacQuet metal serVice (JcQ) g B 12,9 13809 fr0000033904 01/07/15 0,77 24.028.438 JcDecauX (Dec) G a 39,375 99172 fr0000077919 18/05/15 0,5 212.299.238 KauFman & BroaD (Kof) B 33,5 1350 fr0004007813 20/04/16 2 20.837.039 Korian (Kori) a 27,43 77500 fr0010386334 01/07/15 0,6 79.468.673 laGarDère (mmb) G a 24,3 285404 fr0000130213 07/05/15 0,88 131.133.286 latecoere (lat) g c 3,51 eX Ds 27/8/15 75725 fr0000032278 29/06/07 0,75 94.043.676 laurent-Perrier (lpe) B 73,8 150 fr0006864484 16/07/15 1 5.945.861 le Bélier (beli) g c 39,2 9707 fr0000072399 16/06/15 0,5 6.582.120 lectra (lss) B 13,03 8418 fr0000065484 05/05/15 0,25 30.788.839 lisi (fii) g a 24,9 DiV 5 12/09/14 4877 fr0000050353 05/05/15 0,37 54.023.875 m6-métroPole tV (mmt) G a 16,75 89088 fr0000053225 20/05/15 0,85 126.414.248 maisons France conF. (mfc) g B 42,96 929 fr0004159473 09/06/15 0,65 6.937.593 manitou (mtu) g B 14,2 3717 fr0000038606 10/06/15 0,35 39.551.949 marie BrizarD w & s (mbWs) B 19,38 22869 fr0000060873 27/09/07 0,5 26.483.566 mauna Kea (mKea) c 2,28 64532 fr0010609263 16.176.707 a 20,01 mercialYs (merY) G 100036 fr0010241638 21/12/15 0,76 92.049.169 mersen (mrn) g B 13,9 21043 fr0000039620 02/07/15 0,5 20.672.014 metaBolic eXPlorer (meteX) g c 2,48 225982 fr0004177046 23.261.500 natiXis (Kn) LR a 4,711 5704690 fr0000120685 22/05/15 0,34 3.128.127.765 natureX (nrX) g B 71,49 eX Ds 05/06/14 3918 fr0000054694 03/07/14 0,1 9.240.810 netGem (ntG) g c 2,18 2887 fr0004154060 17/06/15 0,15 41.212.222 neXans (neX) G a 41,29 137251 fr0000044448 17/05/13 0,5 42.597.718 neXitY (nXi) G a 44,715 98936 fr0010112524 25/05/15 2 54.766.017 nicoX (coX) B 9,13 reGr. 03/12/15 212208 fr0013018124 22.869.669 norBert Dentr. (GnD) g a 202,5 33 fr0000052870 29/05/15 1,8 9.836.241 nrJ GrouP (nrG) g B 8,75 3843 fr0000121691 15/05/12 0,3 78.417.846 numericaBle-sFr (num) G 29 225419 fr0011594233 18/12/15 5,7 438.245.303 oeneo (sbt) g B 7,26 8952 fr0000052680 31/07/15 0,12 61.563.075 B 3,6 onXeo (onXeo) g 84007 fr0010095596 41.470.860 orPéa (orp) G a 74,34 81568 fr0000184798 08/07/15 0,8 60.273.691 B 17,49 Parrot (parro) g 27089 fr0004038263 30.100.939 PHarmaGest int. (pha) 23,8 DiV 5 04/08/15 788 fr0012882389 15.174.125 B 33,9 Pierre & Vacances (vac) g 11476 fr0000073041 19/03/12 0,7 9.801.723 Plastic omnium (pom) G a 30 215508 fr0000124570 08/05/15 0,37 152.476.720 recYleX sa (rX) c 2,35 16222 fr0000120388 04/07/90 0,61 24.110.982 rémY cointreau (rco) G a 73,81 273764 fr0000130395 05/08/15 1,53 48.735.014 clot + haut + bas 462,31 479,2 462,31 0,64 0,64 0,63 7,45 7,51 7,43 0,22 0,22 0,22 125,25 126,25 124,55 58,15 59,03 58 8,49 8,5 8,49 16,62 16,95 16,61 55,3 55,65 54,8 1,45 1,45 1,45 31,09 31,2 31,01 14,44 14,47 14,28 7,205 7,293 7,196 314 316,65 311,75 8,3 8,65 8,1 0,15 0,15 0,15 66,59 67,18 66,16 188,5 191,35 187,35 64,39 64,8 63,75 98,67 100,75 98,3 13,22 13,42 12,82 24,4 24,55 24,15 51,97 52,59 51,8 12,9 12,985 12,805 39,53 39,635 39,245 34,5 34,5 32,6 27,71 27,74 27,3 24,135 24,3 24,055 3,49 3,54 3,49 73,61 73,8 73,34 39,85 40,24 39,19 12,83 13,05 12,83 25 25,07 24,9 16,735 16,84 16,695 42,4 42,96 42,4 14,52 14,6 14,2 19,4 19,59 19,3 2,29 2,29 2,21 19,915 20,14 19,915 13,8 13,96 13,67 2,4 2,51 2,39 4,871 4,89 4,693 73,79 73,79 71,49 2,18 2,2 2,18 41,22 41,475 40,77 44,66 45 44,55 8,725 9,15 8,651 203,95 203,95 202,5 8,75 8,75 8,72 29 29,695 28,885 7,26 7,3 7,25 3,56 3,63 3,55 74,16 74,48 73,66 17,32 17,52 17,13 23,87 23,94 23,72 33 33,99 33 29,99 30,15 29,655 2,42 2,42 2,35 74,76 75,46 70,2 srD suite Valeurs françaIses % Veil % an bpa % mois + haut an per % 52 s. + bas an rDt + 0,5 + 5,82 - 2,05 490 + 51,58 405 1,35 - 1,54 + 8,47 - 3,03 0,68 - 8,57 0,48 - 0,53 + 22,94 + 2,05 7,62 + 64,46 4,55 + 15,79 - 87,71 -42,11 0,44 - 87,71 0,15 - 0,16 + 11,73 + 6,01 126,25 - 2,45 104,6 - 1,44 + 5,21 - 9,13 66,87 - 27,93 50,15 + 2,04 + 0,47 8,53 + 36,94 7,94 1,18 - 1,66 - 0,18 - 5,57 17,88 - 11,64 14,08 3,61 + 0,91 - 2,88 +14,02 57,01 + 13,13 43,2 - 36,12 - 3,33 2,29 - 45,9 1,39 + 0,13 + 33,95 - 4,72 34,5 +122,07 23,21 + 2,12 + 4,18 + 1,69 14,7 - 19,55 12,53 1,52 - 0,65 - 7,12 + 0,76 7,739 + 1,77 6,47 1,8 - 0,37 + 0,72 - 0,66 335 - 7,67 281,2 0,48 + 3,75 + 85,27 +51,74 8,78 + 68,36 3,61 - 11,76 - 6,25 0,17 0,15 - 0,72 + 7,58 - 2,46 69,24 - 17,19 58,33 - 1,1 - 14,32 -19,22 238,1 - 13,33 185,25 0,21 + 0,44 - 0,05 + 6,71 64,8 - 10,33 50,38 2,56 - 2,26 - 15,3 + 8,07 115,65 - 6,47 86,4 1,01 + 0,46 - 2,36 +11,19 14,83 + 41,69 9,21 + 1,37 + 7,49 + 3,04 24,55 - 13,03 19,56 1,8 - 1,29 - 14,8 + 7,78 61,17 + 13,74 45,305 1,64 - 9,79 + 0,47 14,3 - 32,6 10,02 5,97 + 0,39 + 11,98 + 4,03 39,685 + 21,26 30,925 1,27 + 3,95 + 24,1 - 8,54 38 + 18,97 27,1 5,8 + 0,53 - 17,73 + 7,2 33,6 - 13 22,84 2,17 - 0,47 - 12,27 + 1,79 27,27 - 15,49 22,59 5,39 - 0,29 - 15,29 - 3,06 4,1 - 33,34 3,06 + 0,42 - 11,31 - 6,35 83,2 - 12,37 72 1,36 + 1,66 + 25,91 +19,38 40,24 + 20,21 27,24 1,26 - 2,29 + 6,03 - 4,89 13,68 - 1,91 10,76 1,95 + 0,6 + 0,2 + 8,79 25,07 - 11,25 19,04 1,48 - 0,18 + 5,65 + 4,37 16,85 - 13,49 13,375 5,08 - 1,3 + 6 + 0,95 44 + 31,27 37,1 1,53 + 2,25 + 2,98 - 6,26 16,6 - 18,47 13,02 2,41 + 0,1 - 3,96 - 0,31 20,44 + 14,18 16,72 + 0,44 - 25,41 - 8,4 3,07 - 50,54 2,03 - 0,48 + 6,87 + 0,94 20,97 - 15,26 17,43 - 0,43 - 18,82 + 8,15 17,15 - 42,98 11,09 3,62 - 3,61 - 8,75 +19,4 2,99 - 48,5 1,69 + 3,11 - 6,63 + 2,81 5,255 - 32,81 3,813 6,98 + 3,61 + 3,35 - 0,28 74,93 + 33,19 64,06 Valeurs mnémo / info / ouv ost vol. isin / Devise / Date Détach. / Div nb titres reXel (rXl) G a 12,175 798582 fr0010451203 03/06/15 0,75 301.871.378 ruBis (rui) G a 69,44 eX-Ds 21/05/15 75212 fr0000121253 08/06/15 2,05 43.216.952 saFt (saft) G B 26,75 38494 fr0010208165 18/05/15 0,82 25.484.529 sartorius steD. Bio. (Dim) G a 350 8725 fr0000053266 13/04/16 2 15.367.238 saVencia (bh) B 58,01 483 fr0000120107 18/05/15 0,8 14.032.930 scor (scr) LR a 32,66 382947 fr0010411983 05/05/15 1,4 192.653.095 seB (sK) G a 94,64 21095 fr0000121709 15/05/15 1,44 50.169.049 sécHé enV. (schp) g B 27,31 3744 fr0000039109 09/06/15 0,95 7.857.732 seQuana (seQ) c 3,2 eX-Ds 01/07/14 184990 fr0011352590 65.183.351 sHowroomPriVé (srp) g B 18,05 5152 fr0013006558 32.804.103 siPH (siph) g B 32,64 2955 fr0000036857 20/06/14 0,98 5.060.790 soitec (soi) g B 0,59 eX-Ds 26/06/14 104011 fr0004025062 231.324.184 solocal GPe (local) g B 4,7 reGr. 1P30 359794 fr0012938884 somFY sa (so) a 317 168 fr0000120495 02/06/15 5,2 7.400.000 soPra steria GP (sop) a 100,7 26181 fr0000050809 06/07/15 1,9 20.446.723 st DuPont (Dpt) g c 0,15 266116 fr0000054199 16/09/14 0 524.279.556 stentYs (stnt) g c 2,88 119038 17.802.190 fr0010949404 suez enVironnement (sev) LR a 16,555 1235271 fr0010613471 15/05/15 0,65 544.401.246 sworD GrouP (sWp) g B 23,71 2873 fr0004180578 04/05/15 1,02 9.360.965 sYnerGie (sDG) g B 26,19 933 fr0000032658 18/06/15 0,4 24.362.000 tarKett (tKtt) g 28,7 37877 fr0004188670 06/07/15 0,38 63.722.696 tecHnicolor (tch) G a 5,36 731481 fr0010918292 20/05/15 0,05 411.977.199 telePerFormance (rcf) G a 77,06 54897 fr0000051807 19/05/15 0,92 57.201.690 tessi (tes) g B 145 95 fr0004529147 30/06/15 2 2.797.678 tF1 (tfi) G a 11,78 444367 fr0000054900 24/04/15 1,5 210.521.567 tHales (ho) LR a 76,59 305206 fr0000121329 09/12/15 0,35 210.961.404 tHermaDor GrouPe (thep) g B 84,5 749 fr0000061111 07/04/16 3,2 4.440.310 touaX (toup) g c 9,06 615 fr0000033003 30/12/14 0,5 5.883.773 tour eiFFel (eiff) B 54,9 oPa 07/03/14 1435 fr0000036816 26/06/15 3 9.463.747 transGène (tnG) B 3,23 eX-Ds 03/03/14 118402 fr0005175080 38.545.397 triGano (tri) g B 53,1 18395 fr0005691656 13/01/16 0,7 19.336.269 uBisoFt entertainment (ubi) G a 27,115 185516 fr0000054470 111.218.465 Vallourec (vK) G a 3,68 6853459 fr0000120354 04/06/15 0,81 135.688.432 ValneVa (vla) g B 3,38 40563 fr0004056851 74.698.099 Vicat (vct) G a 58,7 26033 fr0000031775 14/05/15 1,5 44.900.000 Vilmorin & cie (rin) G a 60,31 6453 fr0000052516 15/12/15 1,57 20.833.902 VirBac (virp) g a 162,5 3071 fr0000031577 26/06/15 1,9 8.458.000 VranKen-PommerY m. (vrap) B 24,89 1311 fr0000062796 13/07/15 1 8.937.085 wenDel (mf) G a 99,95 27958 fr0000121204 10/06/15 2 47.992.530 zoDiac aerosPace (Zc) LR a 17,12 3996054 fr0000125684 20/01/16 0,32 289.978.983 - 0,91 2,35 + 17,84 1,99 + 0,49 + 22,31 + 4,45 41,805 + 24,42 28,8 - 0,15 + 9,45 - 0,95 46,205 + 16,76 37,27 - 3,06 - 4,23 +25,99 9,394 - 87,21 6,32 + 0,97 - 1,38 - 0,02 209 + 31,62 200,05 - 0,11 - 11,35 - 4,27 10 + 13,05 8,67 - 0,69 - 13,43 -21,88 39,22 - 43,38 27,05 - 3,2 + 0,83 7,54 + 30,11 6,2 - 5,07 +14,84 3,77 - 36,77 2,39 - 0,2 + 0,52 + 2,63 77,2 + 26,19 64,08 - 1,14 - 35,83 -11,86 26,58 + 14,66 15,92 + 11,96 + 4,92 26 - 6,76 19,95 - 2,02 + 12,05 + 6,11 35 + 11,22 26,42 - 0,15 + 2,25 + 1,11 31,3 + 13,73 25,02 + 0,83 - 27,54 - 4,35 3,88 + 14,69 1,97 - 0,47 + 13,26 +16,38 75,48 + 3,82 58,1 Gemalto (Gto) L 6,88 4,93 clot + haut + bas 12,41 12,465 12,175 68,74 69,44 68,74 26,65 26,8 26,59 344 350 340,95 58 58,1 57,77 33,1 33,115 32,65 94,23 94,84 94,01 28,2 28,6 27,31 3,17 3,26 3,13 17,95 18,05 17,74 32,62 32,7 32,38 0,58 0,59 0,58 4,862 5,043 4,699 315 317,95 314,2 98,95 101,25 98,13 0,16 0,16 0,15 2,92 2,98 2,84 16,52 16,6 16,39 23,65 23,89 23,65 26,2 26,39 26,1 28,655 28,84 28,325 5,311 5,36 5,233 76,55 77,2 76,46 147,75 147,75 145 11,84 11,925 11,685 75,64 77,04 75,13 83,03 84,5 82,61 9,07 9,07 8,91 54,9 54,9 54,89 3,12 3,25 3,11 53,7 54,4 53,1 27,025 27,26 27 3,782 3,787 3,666 3,39 3,4 3,36 58,99 59,48 58,7 62 62,37 60,31 163,25 164,95 161,5 24,75 24,89 24,12 100,25 100,65 99,65 18,195 18,975 16,9 % Veil % an bpa % mois + haut an per % 52 s. + bas an rDt + 1,31 + 1,06 - 0,56 12,765 - 26,78 8,31 6,04 - 1,25 - 1,7 - 5,85 74,7 + 15,39 59 2,98 - 0,41 - 5,13 - 2,67 28,3 - 24,4 21,8 3,08 - 0,17 - 2,66 + 1,28 396,05 + 53,16 301,1 0,58 + 0,29 - 2,9 - 0,33 59,73 - 0,05 56,1 1,38 + 0,87 - 4,09 + 4,76 34,06 - 0,14 28,89 4,23 - 0,43 - 0,39 + 5,36 95,11 + 35,52 79,9 1,53 + 3,26 - 2,76 - 2,76 30 - 14,47 23,83 3,37 - 0,94 - 22,11 - 2,46 4,04 - 22,87 2,64 - 0,55 - 10,21 + 4,18 21,85 - 7,95 16,15 + 2,48 + 25,41 + 7,83 33,27 - 3,2 24,52 - 1,7 - 9,38 - 3,33 0,71 - 35,56 0,48 + 1,99 - 29,02 + 1,72 6,995 - 40,34 3,435 - 0,63 - 9,74 + 6,04 345 + 28,57 290,05 1,65 - 1,98 - 8,63 - 5,85 108 + 31,32 85,6 1,92 + 6,67 0,16 - 11,11 0,11 + 2,82 - 40,43 - 1,02 5,162 2,34 - 48,28 - 0,42 - 4,29 + 4,42 17,465 - 5,46 15,36 3,94 - 0,13 - 2,67 - 2,39 25,3 + 9,49 21,8 5,07 - 1,47 + 6,94 26,69 + 15,16 20,17 1,53 - 0,56 - 0,45 + 7,42 29,96 + 16,46 20,55 1,33 - 1,25 - 29 - 6,38 7,541 - 12 4,81 0,94 - 0,74 - 1,23 + 0,72 78,3 + 16,18 68,5 1,2 + 1,9 + 16,15 + 2,75 164,5 + 63,3 124,36 1,35 + 0,98 + 15,51 + 3,81 11,925 - 28,8 8,907 12,67 - 1,6 + 9,46 + 1,07 77,62 + 38,84 59,77 0,46 - 0,56 - 4,56 + 3,26 91,85 + 9,54 77,9 3,85 + 0,11 - 9,3 + 0,22 9,9 - 40,25 7,45 + 1,67 + 1,7 54,9 + 5,35 48,19 - 3,7 + 23,32 + 9,09 4,4 - 42,44 2,47 + 1,51 - 4,62 + 0,92 61,97 + 64,17 48 1,3 - 0,95 + 1,33 + 2,56 28,505 + 53,42 18,6 + 1,75 - 26,47 - 4,56 5,051 - 75,47 1,917 - 0,29 - 10,79 - 4,51 3,79 - 15,88 2,7 + 0,27 + 6,6 + 5,34 59,56 - 10,89 45,42 2,54 + 2,8 - 6,34 - 4,62 67,45 - 20,51 59,52 2,53 + 0,34 - 25,73 - 3,8 223,8 - 28,27 144,1 1,16 + 2,27 - 11,61 - 1,39 27,99 - 14,06 22,51 4,04 - 0,2 - 8,53 + 8,61 109 - 10,33 78,14 2 + 3,97 - 17,2 - 3,47 21,995 - 40,14 14,08 1,76 Autres Valeurs de la Zone euro 58,95 349791 26/05/15 0,36 89.007.709 25,81 632747 lu0088087324 20/04/15 1 312.441.894 stmicroelectronics (stm) LR a 5,171 2130361 nl0000226223 usD 21/03/16 0,09 910.970.920 nl0000400653 ses (sesG) LR 58,15 59,03 58 26,1 26,155 25,81 5,145 5,252 5,071 - 1,44 + 5,21 - 9,13 66,87 - 27,93 50,15 + 0,68 + 2,05 + 0,08 26,64 - 19,32 21,835 - 1,49 - 16,76 + 1,14 6,5 - 40,45 4,485 VAleurs Zone InternatIonale 0,88 General electric (Gne) 27,26 3927 usD 25/02/16 0,16 9.285.130.749 5,73 36105 Gb0005405286 usD 03/03/16 0,21 19.747.057.258 laFarGeHolcim ltD (lhn) a 45,38 eX-Da 09/09/15 379938 ch0012214059 606.909.080 maroc telecom (iam) 11,5 435 ma0000011488 maD 22/05/15 5,86 879.095.340 rusal Plc (rusal) 6,19 reG. s 32 us9098832093 usD 27/10/15 0,02 1.636.363.646 scHlumBerGer (slb) a 69,3 10898 an8068571086 usD 12/02/16 0,5 1.434.212.164 stallerGenes Greer (staGr) a 27,39 1184 Gb00bZ21rf93 19.765.553 us3696041033 HsBc (hsb) 19,66 1,08 1,23 2,05 a 27,43 27,5 27,26 5,91 5,93 5,72 46,065 46,09 45,225 11,5 11,5 11,5 6,19 6,19 6,19 71,61 71,61 69,26 26,91 27,39 26,81 + 0,37 - 4,06 - 0,36 28,56 + 8,89 24,08 + 3,32 - 19,7 + 3,68 7,21 - 30,55 5,13 + 1,29 - 1,53 +16,36 46,28 30,33 + 11,22 + 5,89 11,7 - 1,71 10,2 + 9,95 - 4,77 6,74 - 46,59 4,58 + 3,63 + 10,17 + 9,68 71,61 - 17,46 54,95 - 1,21 - 15,77 - 5,58 34,2 - 44,52 23,31 La cote a changé. Vous pouvez retrouver les Bourses internationales sur http://investir.lesechos.fr 4,52 30 // FINANCE & MARCHES Jeudi 21 avril 2016 Les Echos euronext//taux&changes//matières premières actions françaises euronexT hors srd isin valeur ouv +ht +bs fr0000076887 a.s.t. groupeg c 3,46 3,48 3,46 fr0012333284 abivaxg b 10,63 11,26 10,5 fr0000076861 acteosg c 1,15 1,16 1,15 fr0000076655 actia groupg 5,44 5,4 c 5,42 be0974269012 ad capital fr0000062978 adl partnerg c 14,28 14,5 14,28 fr0011184241 adociag b 64,63 64,63 62,8 fr0004152874 advenisg c 2,56 2,64 2,53 fr0000053043 advini c 31,29 31,29 31,29 fr0000044612 afone c 6,78 6,78 6,78 fr0000130007 alcatel-lucentR a 3,29 3,32 3,29 fr0000062804 alpha mos c 0,41 0,43 0,4 fr0000039216 altareit b 170 170 170 fr0011051598 amoebag c 31,7 32,03 31,21 fr0012789667 amplitude surg.g 3,4 3,5 3,35 fr0010481960 argang b 22,7 22,85 22,7 fr0012185536 artea c fr0000063323 artea c fr0000076952 artois a fr0011980077 ask c 1,11 1,39 1,08 fr0010478248 atari c 0,18 0,19 0,18 fr0011992700 ateme c 3,79 3,81 3,79 fr0004042083 au femining b 26,19 26,38 25,53 fr0000063737 aubayg c 20,98 22 20,98 fr0000061780 augros cp c 3,13 3,13 3,13 fr0000073827 aures tech.g c 74,7 74,7 74,69 fr0000072621 ausyg c 46,7 46,7 46,05 fr0011800218 awoxg 3,31 3,4 3,31 fr0000064123 baccarat b 210 210 200,2 mc0000031187 bains monaco b 32 32 32 fr0000062788 barbara bui c 14 14 14 fr0000035370 bastide c 18,22 18,36 18,12 fr0000074072 bigben int.g c 3,9 4,16 3,9 fr0000062150 bleecker c fr0011592104 blueg 13,82 14,35 13,7 fr0004548873 bourbonGg a 13,98 13,98 13,53 fr0000074254 bourse direct c 1,27 1,27 1,27 fr0000061137 burelle sa a804 804 790 fr0000078958 business et dec.g c 4,2 4,45 4,2 fr0010151589 cafomg c 8,08 8,17 8,08 fr0012969095 capelli 18,54 18,61 18,5 fr0000064156 carp.de partic. c fr0010828137 carrefour prop. c 24,28 24,28 23,98 fr0000072894 castg c 3,31 3,38 3,31 fr0000064446 catering inter.g b 13,42 13,57 13,4 fr0010193979 cbo territoriag c 3,62 3,62 3,61 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rhône-alpes c169,51 170,99 169,51 fr0000045544 cr toulouse c 87,5 87,5 87,3 fr0000045304 cr tour. poitou c 87,01 87,59 87,01 fr0000050395 crosswood c 3,19 3,19 3,19 fr0007317813 cs-com. et syst.g c 3,98 3,99 3,97 fr0011026749 dalet c 6,06 6,06 6,05 fr0000036774 dane-elec memoryg c fr0010879056 deinove 3,58 3,58 3,45 fr0012928612 delta plus group 40,19 41,17 39,39 fr0000060840 devernois s.a. c fr0000035784 digigram c 0,78 0,78 0,78 fr0000065260 docks pétroles a c260 260 260 fr0000052839 dom security c 33,72 34,3 33,71 fr0000036287 duc c fr0010099515 ecag c 17,82 17,9 17,68 fr0000072373 egideg c 3,19 3,19 3,16 fr0011466069 ekinopsg 4,76 4,79 4,7 fr0000035719 elect. eaux mad.g c fr0000031023 elect. strasbourg b 96,6 97,6 95,8 fr0012650166 electro powerg c 5,39 5,4 5,36 fr0011950732 eliorG a 19,2 19,4 19,2 fr0004030708 encres dubuitg c 2,75 2,75 2,74 fr0011191766 eos imaging c 3,7 3,85 3,7 fr0000131757 erametGg a 25,34 26,85 24,85 fr0011471135 erytech pharmag b 27,67 28 27,2 fr0004110310 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20-04-2016 1 euro en devise c cerTiFicaT 15,89 VaLeurs Zone internationale us00287y1091 ch0008853209 sn0008626971 cm0000035113 us1491231015 sn0000033192 us19122t1097 gb0033040113 gb0002374006 us5324571083 us3453708600 ci0000053161 ch0308403085 hexcel infosys merck and co inc oxis international philip morris int. procter & gamble rorento cdh rusal plc televerbier total gabon vale sa Zci limited aLTernexT (sélection) auTres valeurs de la Zone euro Taux eT changes changes : cours au comptant us4282911084 us4567881085 us58933y1055 us6918295014 us7181721090 us7427181091 lu0934195610 us9098831004 ch0008175645 ga0000121459 us91912e1055 bmg9887p1068 actions françaises euronexT hors srd suite 6 mois allemagne 100,23 portugal -0,23 france -0,05 espagne -0,13 italie -0,16 2 ans 5 ans 7 ans 10 ans -0,51 0,81 0,06 0,47 0,49 -0,41 2,46 0,20 0,91 0,43 -0,22 2,68 0,26 1,09 1,11 0,16 2,84 0,29 1,31 1,27 euromts indice var % FraNce 1-3 aNs 5-7 aNs 10-15 aNs Plus 15 aNs Plus 25 aNs eMTxi-be 239,92 172,35 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taux depOt -0.40 % royaume uni taux jour le jour 0.45 % taux de base 0.50 % usa taux jour le jour 0.35 % fOnds federaux 0.50 % 2 ans 0.84 % 10 ans 1.76 % japon boj tokyo -0.08 % taux JOur le JOur -0.10 % taux repO (refi) 0.00 % 10 ans -0.14 % Taux de référence bons du trésor btf 22.6.16 14.9.16 2.10.16 taux -0,47 -0,48 -0,48 btan 25.7.16 25.2.17 25.7.17 taux prix 0,00 -0,80 -0,45 102,84 102,18 101,83 coupon 1,84 0,26 0,74 source euroMTs indices de référence des emprunts à taux variables moy. mens. nov. 13 déc. 13 janv. 14 fév. 14 mars 14 avr. 14 mai 14 juin 14 juil. 14 août 14 sept. 14 oct. 14 nov. 14 déc. 14 fév. 15 mars 15 avr. 15 mai 15 juil. 15 août 15 sept. 15 oct. 15 nov. 15 déc. 15 janv. 16 fév. 16 mars 16 tmm euribor 1 mois 3 mois 0,1057 0,1694 0,205 0,1601 0,1907 0,2488 0,2564 0,0775 0,0425 0,0222 0,0032 -0,0064 0,0011 -0,0387 -0,0294 -0,0474 -0,0751 -0,0977 -0,1178 -0,1206 -0,136 -0,1387 -0,1346 -0,2039 -0,2271 -0,2404 -0,293 0,132 0,216 0,224 0,225 0,231 0,253 0,243 0,152 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BuLLion MarKeT 20/04 19/04 argent (eN ceNTs Par oz) Fixage 1 694 1 697 or (eN dollars Par oz) Fix 1 252 1 255 palladium (eN dollars Par oNce Troy) 571 561 platine (eN dollars Par oNce Troy) 990 982 neW YorK argent (eN ceNTs Par oNce) seTTleMeNT 20/04 Mars 16 15,24 Mai 16 17,16 Juil. 16 17,2 sePT. 16 17,23 déc. 16 17,3 or (eN dollars Par oNce) seTTleMeNT seTTleMeNT 19/04 15,16 16,96 17 17,04 17,09 seTTleMeNT 20/04 avr. 16 1253,3 JuiN 16 1255,8 aouT 16 1257,6 déc. 16 1260,9 Fév. 17 1260,9 platine (eN dollars Par oNce) seTTleMeNT avr. 16 Juil. 16 ocT. 16 JaNv. 17 avr. 17 20/04 1029,3 1030,5 1030,1 1032 1034,8 19/04 1250,7 1251,8 1253,7 1257,4 1250,9 seTTleMeNT 19/04 1015,2 1015,5 1016,3 961 978,8 caThodes : 4528 a coMPTer du 20/04/ autres demi produits cuivreux : base cuivre 525,58 dePuis le 20/04 base laMiNé laiToN 1 TiTre 440,24 dePuis le 20/04 base laMiNé laiToN 70/30 448 dePuis le 20/04 base laMiNé laiToN 85/15 486,79 dePuis le 20/04 base laMiNé broNze 94/6 609,42 dePuis le 20/04 base laMiNé broNze 94/4 581,47 dePuis le 20/04 London MeTaL exchange 20/04 19/04 alliage d`alumin. (en $ par tonne) cash 3 Mois vol. 1520-1530 1560-1570 16940 1530-1532 1550-1560 16880 aluminium (en $ par tonne) cash 3 Mois vol. 1565-1565,5 1565-1566 2695775 1546,5-1547 1554,5-1555,5 2705550 cuivre (en $ par tonne) cash 3 Mois sTocks 4811-4812 4802-4803 144700 4797-4798 4777,5-4778 147275 etain (en $ par tonne) cash 3 Mois vol. 17060-17100 17015-17035 4700 17125-17150 17175-17200 4640 9060-9070 9080-9090 424080 ice (eN gbP Par MWh) clôTure 20/04 base 23,31 PoiNTe 26,14 ice futures (eN gbP Par MWh) plomb (en $ par tonne) cash 3 Mois vol. 1727,5-1728 1726-1728 162200 1711-1711,5 1716-1718 162575 Zinc (en $ par tonne) cash 3 Mois vol. 1900-1902 1911-1913 411100 1886-1886,5 1899-1900 413250 neW YorK cuivre (en cents par lb) seTTleMeNT seTTleMeNT avr. 16 Mai 16 Juil. 16 sePT. 16 20/04 2,22 2,24 2,25 2,25 19/04 2,23 2,23 2,23 2,24 vol 21 55830 21235 2254 base aPr 16 base May 16 PoiNTe aPr 16 PoiNTe May 16 20/04 35,37 31,72 37,26 35,5 etain (en dollars par tonne) seTTleMeNT seTTleMeNT Jou r 20/04 17100 19/04 17100 vol clôTure 19/04 35,37 31,69 37,26 35,48 vol 350083 193547 vol Mai 16 JuiN 16 Juil. 16 aouT 16 JaNv. 17 199 174 singapour gasoliNe 97 gas oil Fuel oil (180) Fuel oil (380) 55,5 47,72 201 193 54,75 47,86 199,5 192,5 éMission co2 nymex emissions (eN euros Par ToNNe) clôTure clôTure clôTure clôTure 19/04 41,08 42,48 43,33 43,83 45,2 20/04 4,65 clôTure 27,5 27,55 27,5 27,55 vol gaz naTureL avr. 16 Mai 16 JuiN 16 20/04 0 2,12 2,22 clôTure vol 19/04 1,89 2,09 2,19 clôTure 19/04 11,75 vol vol 10795 131 16 seTTleMeNT seTTleMeNT 20/04 Mai 2016 11,75 JuiN 2016 11,86 Juil 2016 11,82 19/04 11,49 11,66 13,3 19/04 62,79 63,14 62,99 22783 63026 16284 8749 851 clôTure clôTure 20/04 19/04 Mai 16 2232 2225 Juil. 16 2245 2238 sePT. 16 2223 2215 déc. 16 2179 2171 Mai 17 2132 2127 new york (eN $ Par ToNNe) vol 4658 10253 5000 3341 261 Mai 16 Juil. 16 déc. 16 Mars 17 Juil. 17 20/04 3048 3089 3047 3016 3005 19/04 3060 3077 3029 3009 2977 vol 5 14774 2952 1405 2 clôTure clôTure vol 20/04 19/04 Mai 16 1546 1531 4988 Juil. 16 1577 1561 8948 sePT. 16 1595 1580 2126 Nov. 16 1609 1599 224 JaNv. 17 1609 1599 224 new york-arabica (en cents par lb) seTTleMeNT seTTleMeNT vol 2441 21591 15 Mai 16 Juil. 16 déc. 16 Mai 17 20/04 127,3 128,9 132,85 136,25 19/04 125,75 127,75 131,75 135,4 vol 5866 16591 1391 81 chicago (eN $ Par 1000 bdFT) new york (coNT. No2 - eN ceNTs Par lb) seTTleMeNT seTTleMeNT 20/04 282,7 286,9 287,7 19/04 282,7 286,8 289,4 vol seTTleMeNT seTTleMeNT vol 20/04 19/04 Mai 16 10,57 10,38 Juil. 16 10,84 10,63 sePT. 16 11,03 10,83 avoine à chicago (eN ceNTs Par boisseau) seTTleMeNT seTTleMeNT vol seTTleMeNT seTTleMeNT Jou r seTTleMeNT seTTleMeNT 20/04 19/04 112,45 115,7 vol 112.45 20/04 107,5 108,75 119,75 19/04 106,5 109 118,05 662 447 20 vol 547 535 33 vol 168 20 663 FreT MariTiMe balTic dry iNdex : 671 le 19/04//16 balTic PaNaMax iNdex : 746 le 19/04//16 balTic caPesize iNdex : 1065 le 19/04//16 balTic suPraMax iNdex : 534 le 19/04//16 balTic dirTy iNTerN. TaNker :787 le 19/04//16 balTic cleaN iNTerN. TaNker :535 le 19/04//16 indices 20/04 rJ crb jus d’orange vol 2049 530 236 seTTleMeNT seTTleMeNT vol londres-robusta (en $ par tonne) 140 351 4 20/04 19/04 Mai 16 388 384,5 99412 Juil. 16 393 389,5 143027 déc. 16 397,75 396,25 53795 riZ à chicago (eN ceNTs Par lb) Mai 16 Juil. 16 Nov. 16 Bois Mai 16 Juil. 16 sePT. 16 seTTleMeNT seTTleMeNT 20/04 19/04 JuiN 16 163,25 159,25 aouT 16 167,75 164,5 Nov. 16 167,5 164 mais à chicago (eN ceNTs Par boisseau) caFé new york (cont. n°2 - cents par lb) seTTleMeNT seTTleMeNT 19/04 15,19 15,43 15,67 16,09 15,64 20/04 19/04 Mai 16 494,88 486,25 Juil. 16 502 494,25 sePT. 16 505 503,5 mais à paris (eN euros Par ToNNe) Prix indicatif de l'organisation internationale du café (cents us/livre) : Prix composé : 120.53 Moyenne quinze derniers jours : 205.461 coTon 20/04 63,55 64,03 62,51 20/04 15,41 15,67 15,92 16,37 15,87 vol 20/04 19/04 Mai 16 155,5 152 30897 sePT. 16 165,75 162,5 15009 déc. 16 171,5 168,5 19467 blé à chicago (eN ceNTs Par boisseau) vol iNdice coTlook a : 69,9, le 20/04//16 Mai 16 Juil. 16 Oct. 16 Mai 16 Juil. 16 ocT. 16 Mars 17 Juil. 17 clôTure blé de meunerie n°2 à paris (eN euros Par ToNNe) 20/04 19/04 Mai 16 198,75 196 Juil. 16 207,25 204,5 sePT. 16 215,5 215,25 blé fourrager à londres (eN £ Par ToNNe) powernext gas futures vol clôTure 3505 1390 466 334 seTTleMeNT seTTleMeNT nymex ( eN $ Par MbTu) clôTure vol cacao seTTleMeNT seTTleMeNT 19/04 clôTure Prix indicatif de l'organisation internationale du cacao (dollars/tonne) : le 18/04/ Prix indicatif : 3121,04 londres (eN £ Par ToNNe) uraniuM 20/04 clôTure 20/04 19/04 Mai 16 440 433,2 aouT 16 452 446 ocT. 16 448,5 442,1 déc. 16 447,7 442,1 Mars 17 448,6 441,8 new york (eN ceNTs Par lb) vol 19/04 4,65 uranium nymex (en $ par lb) clôTure 20/04 19/04 JuiN 16 391,25 379,25 53965 aouT 16 397,75 387,75 19901 Nov. 16 407 400,5 5036 Mars 17 422,25 414,5 1642 Juil. 17 428,5 416 382 new york nymex wti (eN $ Par baril) 20/04 41,08 43,25 44,08 44,6 45,2 197 174 sPoT céréaLes 15,58 cts/lb londres (eN dollars Par ToNNe) 355,5 fuel Fuel oil (hs 180) Fuel oil (hs 380) 20/04 Nord da 11,81 20/04 19/04 Jour 44,91 43,8 Mai 16 39,6 39,57 Juil. 16 44,74 43,6 120042 londres-gaZole (eN $ Par ToNNe) clôTure sucre london daily price: powernext gas spot londres-brent (eN $ Par baril) clôTure KuaLa LuMpur clôTure 19/04 23,31 26,14 produiTs péTroLiers clôTure produiTs péTroLiers rotterdam (barges - Fob) (eN $ Par ToNNe) gas oil 0.1% sul. 352 JuiN 16 aouT 16 éLecTriciTé clôTure 8945-8950 8990-8995 423690 19/04 antimoine 99,65% (par tonne) 5700 5700 bismuth 99,99% (par lb) 4,45 4,45 cadmium 99,95% (par lb) 0,64 0,64 cobalt (cathodes) 99,80% (par lb) 10,65 10,65 eponge de titane 99,60% (par kg) 8,4 8,4 ferro manganese (hc) (par tonne) 635 635 ferro molybdene (par kg) 13,8 13,8 germanium (par kg) 1250 1250 selenium 99,50% (par lb) 5,38 5,38 silicium (par tonne) 1665 1665 nickel (en $ par tonne) cash 3 Mois vol. 20/04 180,2 19/04 178,62 reuTers coM. 2193,65 2158,27 Moodys coM. 5118,7 5081,98 or iNdusTriel 35571 35477 lMex 2348,5 2306 FINANCE & MARCHES // 31 Les Echos Jeudi 21 avril 2016 DERNIER DIVIDENDE NET EN EUROS** MONT. DATE CODE ISIN DéSIGNATION DES VALEURS VAL. UNIT DATE HORS FRAIS DE LA EN EUROS** VALOR. DERNIER DIVIDENDE NET EN EUROS** MONT. DATE CODE ISIN DéSIGNATION DES VALEURS VAL. UNIT DATE HORS FRAIS DE LA EN EUROS** VALOR. DERNIER DIVIDENDE NET EN EUROS** MONT. DATE Pictet Asset Management 34, avenue de Messine 75008 Paris Tél. : 01 56 88 71 00 www.pictetfunds.fr Mirabaud Asset Management Tél. +41 58 816 20 20 www.mirabaud.com [email protected] LU0689230778 MIR. - CONV BONDS EUR A EUR 133,64 20/04 LU0928190510 MIR. - CONV.BONDS GLB A USD 111,91 20/04 LU0187024954 MIR. - EQ ASIA EX JAP A 171,1 LU1308314605 MIR. - EQ EUR. EX-UK S&M D GBP 110,53 20/04 LU0800193780 MIR. - EQ GLB EMRG MKT A USD 90,17 19/04 LU1008513852 MIR. - EQ GLOBAL FOCUS A USD 96,35 20/04 111,62 20/04 LU0787970960 MIR. - EQ SPAIN A EUR 24,8 20/04 LU0636969866 MIR. - EQ SWISS SM&MID A LU0862027272 MIR. - GLB HIGH YLD BDS A USD 47,97 20/04 LU0061928585 ÖKOWORLD ÖKOVIS.CL. EUR 20/04 LU0334003224 MIR. - EQ PAN EUR A CAP LU1008513340 MIR. - GLB EQ HIGH INC A USD LU0301152442 ÖKOWORLD KLIMA EUR 140,55 20/04 339,47 20/04 99,74 20/04 109,48 20/04 LU1256186930 MIR. - GLB INV GRA BDS A EUR 102,84 20/04 FR0010106450 OPTIGEST MONDE DI 164,32 19/04 LU0963986202 MIR. - GLB STRAT BOND A USD 106,6 20/04 FR0010236760 OPTIGEST EUROPE 111,35 19/04 LU1308307815 MIR. - US SH. TERM CRD FD A USD 101,18 20/04 DéSIGNATION DES VALEURS VAL. UNIT DATE HORS FRAIS DE LA EN EUROS** VALOR. LU0130731986 PICTET-EUROPEAN EQ. SEL. 571,67 20/04 LU0144509717 PICTET-EUROPEAN SUST. EQ. 229,19 20/04 LU0155303323 PICTET-ASIAN EQ. JAPAN 183,92 20/04 LU0128467544 PICTET-GLOBAL EMERG.DEBT 346,51 20/04 LU0090689299 PICTET-BIOTECH 614,83 20/04 LU0168449691 PICTET-GREATER CHINA 393,44 20/04 LU0188501257 PICTET-HEALTH 239,56 20/04 400,1 LU0280430660 PICTET-CLEAN ENERGY OPTIGESTION 39, avenue Pierre 1er de Serbie 75008 PARIS Standard : +33 1 73 11 00 00 Internet : www.optigestion.com CODE ISIN CLASSIFICATION VAL. UNIT DATE HORS FRAIS DE LA EN EUROS** VALOR. CLASSIFICATION DéSIGNATION DES VALEURS CLASSIFICATION CODE ISIN CLASSIFICATION sicav//fcp 72,05 20/04 LU0130728842 PICTET-EMERGING EUROPE 270,73 20/04 LU0070964530 PICTET-INDIAN EQ. LU0255798109 PICTET-EMERG LC DEBT 159,66 20/04 LU0176900511 PICTET-JAPANESE EQ. SEL. LU0130729220 PICTET-EMERGING MKTS 449,26 20/04 LU0256846139 PICTET-SECURITY 185,51 20/04 LU0128490280 PICTET-EUR BONDS 542,03 20/04 LU0130732364 PICTET-SMALL CAP EUR. 988,54 20/04 LU0128470845 PICTET-EUR CORP. BONDS 192,19 20/04 LU0256840108 PICTET-US EQ. SEL 179,6 20/04 LU0167158327 PICTET-EUR SMT BONDS 134,1 LU0104884860 PICTET-WATER 252,37 20/04 20/04 DERNIER DIVIDENDE NET EN EUROS** MONT. DATE 20/04 11881,62 20/04 Valeur unitaire hors frais : valeur de la part ou de l’action hors droits d’entrée ou de sortie éventuels. Les SICAV éligibles au PEA sont signalées par un astérisque *. Le pictogramme P indique la cotation d’un FCP. Classification des OPCVM : actions françaises (AF), actions de la zone EURO (AE), actions internationales (AI), monétaires EURO (ME), monétaires à vocation internationale (MI), obligations et autres titres de créances libellés en EURO (OE), obligations et autres titres de créances internationaux (OI), sicav luxembourgeoises (LX), diversifiés (DI), garantis ou assortis d’une protection (GP). ** : en euros ou dans la devise indiquée dans la colonne «DéSIGnAtIOn DES VALEURS». carnet fr ENTREPRISES FBD Loïc Paitel est le nouveau présidentdirecteur général de FBD (Franchise Business Division). Loïc Paitel, cinquante et un ans, titulaire du DPECF, a rejoint en 1987 Cuisine Plus au poste de comptable. Il est nommé chef comptable de l’enseigne en 1990, directeur financier de Cuisine Plus en 1993, directeur administratif et financier en 1996 et directeur général adjoint en 2001. Il est devenu directeur général de Cuisine Plus en 2009. Quatre ans plus tard, il a également pris la direction générale de l’enseigne Cuisines Références. Il était, depuis l’an dernier, directeur général délégué de FBD. BNP PARIBAS Nils Hübener rejoint BNP Paribas Real Estate Investment Management en tant que directeur investissement Europe. Nils Hübener, quarante -cinq ans, titulaire d’un master en aménagement et développement immobilier européen de l’Universit y College de Londres (UCL), a débuté chez IBI Real Estate. Il est devenu vice-président chargé des acquisitions internationales chez Deutsche Bank Real Estate, avant de prendre la direction des opérations pour l’Europe occidentale et du Sud. Ces dix dernières années, il était directeur des investissements immobiliers chez SEB Investment GmbH (devenue Savills Fund Management) et se chargeait également, depuis 2013, de la gestion d’actifs pour le portefeuille européen. SNCF Didier Bense est nommé directeur général SNCF Réseau Ile-de-France. Didier Bense, cinquante-cinq ans, ancien élève de l’Ecole polytechnique, est ingénieur. Il a réalisé une grande partie de sa carrière au sein du groupe RATP, où il a dirigé le département des systèmes du transport, puis celui de l’ingénierie, avant d’entrer au directoire de la Société du Grand Paris, où il a été, de 2010 à 2014, chargé de la maîtrise d’ouvrage du futur réseau de métro automatique en Ile -de -France. Il était, depuis l’an dernier, à la tête de la direction maintenance et travaux Atlantique de SNCF Réseau. SECURITAS DIRECT FRANCE Guillaume Desbonnets est nommé directeur des alliances au sein de Verisure. Guillaume Desbonnets, quarante ans, est diplômé de l’Institut commercial de Nancy. Il a démarré dans l’audit au sein de Deloitte, avant de devenir directeur d’activité au sein d’Arvato Services. Depuis 2008, il était responsable des partenariats chez Cofidis France. Tout Les Echos concentré ici. CRÉDIT AGRICOLE CIB Véronique McCarroll Jean-François Balaÿ Jamie Mabilat Daniel Puyo sont respectivement nommés responsable stratégie et business transformation, responsable des risques et du contrôle permanent, responsable de debt optimisation & distribution et senior country officer pour le Royaume-Uni. Véronique McCarroll, cinquante-deux ans, diplômée de l’Essec, a d’abord évolué, dès 1986, dans les activités de marché de la banque Indosuez. En 1996, elle a intégré Arthur Andersen (aujourd’hui EY) où elle est devenue partner, avant d’être, en 2004, responsable du pôle finance-risques pour la France chez Oliver Wyman Financial Services. En 2013, elle a rejoint le bureau parisien de McKinsey comme directeur associé. Jean-François Balaÿ, cinquante ans, titulaire d’un DESS banques et finances et d’une maîtrise de sciences économiques de l’université de Lyon-II, a débuté en 1989 au Crédit Lyonnais. Nommé responsable de l’origination et de la structuration pour l’Europe à la syndication de crédits chez LCL, puis chez Calyon (devenu Crédit Agricole CIB), il a été promu responsable adjoint de l’équipe Emea en 2006, puis responsable de global loan syndication group en 2009. Il était responsable de debt optimisation & distribution depuis 2012. Jamie Mabilat, quarante-quatre ans,titulaired’unMBAdel’université de Hartford (Etats-Unis), a d’abord travaillé chez Dresdner Kleinwort Wasserstein, à la Compagnie GénéraledesEauxetchezEnron.En2000, il a rejoint la banque où il était, entre 2011 et 2016, responsable des infrastructures au sein de la direction des financements structurés. Daniel Puyo, cinquante-neuf ans, titulaire d’une maîtrise de gestion, a intégré la Caisse nationale de Crédit Agricole en 1988. Il a notamment été managing director de Crédit Agricole Indosuez Emerging Markets (à Londres) en 1997, puis directeur adjoint de la gestion et du contrôle des risques de Crédit Agricole Indosuez(devenuCréditAgricoleCIB)en 1999. Il était devenu, en 2008, directeur des risques et du contrôle permanent, tout en assurant la direction juridique à partir de 2014. BLACKFIN CAPITAL PARTNERS Sabine Mathis est promue associée. Sabine Mathis, trente-sept ans, diplômée d’HEC, a débuté sa carrière en 2002 au sein du cabinet Ernst & Young pour lequel elle a effectué des missions d’audit financier et de transaction pour le compte de fonds d’investissement. En 2008, elle est devenue directeur financier de Natixis Private Equity International, avant de rejoindre BlackFin Capital Partners en 2011 en qualité de directeur administratif et financier, chargée des relations avec les investisseurs et du suivi financier des participations. TELEFONICA Franck Darriet prend la responsabilité du développement commercial de Telefonica Business Solutions France, chargé des grands comptes à l’international. Franck Darriet, cinquante et un ans, titulaire d’un executive MBA de la FIA Business School de São Paulo, diplômé en économie de l’université de Paris-I, évolue depuis plus de vingt-cinq ans dans le secteur des télécoms en Amérique latine et en Europe. Entré dans le groupe Telefonica en 2003, il y a exercé diverses fonctions commerciales au Brésil. En 2011, il était devenu global account manager, à Paris. AGENCE PARIS REGION ENTREPRISES Franck Margain est le nouveau président de Paris Region Entreprises, agence de développement économique de l’Ile-de-France. Franck Margain, cinquante-quatre ans, titulaire d’un DESS ingénierie financière, est, depuis 2010, conseiller régional d’Ile -de France. Il est également président délégué du Parti chrétien-démocrate et un des directeurs généraux de la Deutsche Bank en France. Il a exercé dès 1984 en tant que trésorier adjoint chez Bouygues avant de rejoindre Tuffier Ravier Py comme sales fixed income et dérivés. Entré en 1992 M Retrouvez chaque lundi les personnalités business de la semaine dans notre cahier « Les Echos Business » chez HSBC, il y a occupé plusieurs fonctions commerciales à Londres et Stockholm auprès de la clientèle institutionnelle, et a été nommé, en 2000, responsable des ventes institutionnelles. ILS SONT NÉS UN 21 AVRIL Gilles Bonan, président du directoire de Roche Bobois, 49 ans. Gabriel de Broglie, historien et académicien, 85 ans. Souleymane Cissé, réalisateur, 76 ans. Jean-Pierre Dardenne, réalisateur, 65 ans. Claire Denis, cinéaste, 68 ans. Elisabeth II, reine d’Angleterre, 90 ans. Laurent Freixe, directeur général Europe de Nestlé, 54 ans. Philippe Goebel, président de l’Union des industries chimiques, 63 ans. Hélène Le Gal, diplomate, conseillère au cabinet de rançois Hollande, 49 ans. Andie MacDowell, actrice, 58 ans. Iggy Pop, chanteur, 69 ans. , Envoyez vos nominations à [email protected] Téléchargez l’application Les Echos JEUDI 21 AVRIL 2016 Distribution Breizh, la marque bretonne // P. 34 | Textile Royal Mer remis à flot // P. 34 | Hi-fi Atoll, le son pur normand // P. 34 | Ameublement Chêne Vert, la qualité française // P. 35 | Automobile Traven relocalise // P. 35 | Interview Pascal Teurquetil, DG du Groupe Muller // P. 36 | Industrie Les armoires de Grolleau // P. 36 | Aéronautique Le dirigeable renaît à Istres // P. 37 | Métallurgie Ventana investit en Béarn // P.37 | MONDIALISATION // Plusieurs labels sont censés garantir l’origine française des produits. Un argument de vente utilisé par un nombre croissant d’entreprises. Les consommateurs se disent même prêts à payer plus cher ces produits. Lemade inFrancepeutêtre un avantage compétitif Ils entendent favoriser l’emploi localement et acheter des produits plus qualitatifs. L’origine régionale peut également être valorisée à travers plusieurs labels. Bien connue du public, l’IGP (Indication géographiqueprotégée)concernelesproduits alimentaires, comme le pruneau d’Agen ou la tomme de Savoie. C’est l’Inao (Institut nationale de l’origine et de la qualité) qui gère les demandes avant leur homologation par le ministère de l’Agriculture. Le but est de promouvoir et de protéger des productions locales contre des imitations. Plus récente, car issue de la loi Hamon de mars 2014, l’Indication géographique s’adresse à tous les produits industriels et artisanaux. Elle est délivrée par l’Inpi (Institut national de la propriété industrielle). Enfin, le label régional Produit en Bretagne a acquis en vingtansd’existenceunefortenotoriété. Il revendique plus de 4.000 produits signés et 370 sociétés adhérentes. Il existe également Un avantage concurrentiel Autre label à vocation nationale, Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV), une marque de l’Etat visant à distinguer des savoir-faire français dans l’industrie et l’artisanat. Pour la PME Technilum (45 personnes), spécialisée dans le mobilier urbain d’éclairage, le revendiquer constitue un avantage concurrentiel lors des appels d’offres en France mais aussi à l’étranger. « Le label met en évidence une French Touch très priséeà l’export,cequipermet degagner en crédibilité en Amérique du Nord et au Moyen-Orient », affirme Agnès Jullian, la présidente de l’entreprise située à Béziers. taire et l’énergie. Combien de pays ont à la fois un secteur électrique, pétrolier et nucléaire ? Toutefois, une précision. La France est un paradis pour entrepreneurs d’opportunités, c’est-à-dire ceux qui sont bien formés et veulent faire grandir leur entreprise. Je ne dirai pas la même chose pour l’autre catégorie d’entrepreneurs que l’on appelle « de nécessité », même si je ne crois pas que ce soit un enfer. Mais ces entrepreneurs profitent moins des potentialités. 3 QUESTIONS À… FABRICE CAVARRETTA professeur à l’Essec et auteur de « Oui, la France est un paradis pour entrepreneurs », chez Plon. DR « La marqueFrance sevendbien àl’étranger » Propos recueillis par Yves Vilaginés [email protected] 1 La France est-elle un paradis pour entrepreneurs ? La France a créé un très bon environnement. L’Etat y joue un rôle important, par exemple, dans l’écosystème high-tech. Que ce soit en Californie, en Israël ou en France, l’écosystème high-tech est partout lié à des dépenses militaires. La marque France possède aussi un certain nombre d’arguments. Elle se vend plutôt bien à l’étranger. Enfin, les facteurs humains sont favorables. Nos jeunes sont bien formés. Et même s’ils nous paraissent chers, dans le fond, ils sont moins chers qu’aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne, et ils sont très efficaces. La France dispose, également, d’un choix de clusters d’excellence parmi le plus vaste du monde, qui va de la high-tech au luxe, en passant par le tourisme, l’agroalimen- 2 Le made in France est-il un avantage compétitif ? La France conserve une force d’imposition au monde disproportionnée par rapport à sa population de 60 millions d’habitants. Le monde nous reconnaît une expérienceetunsavoir-fairedanslesservices,l’ingénierie,l’agroalimentaire, certains secteurs de la high-tech… Un entrepreneur doit savoir en exploiter le potentiel, soit en amont danslaproductionsoitenavalsurla marque. Si je prends l’exemple de l’agroalimentaire,quandlesChinois ont eu des problèmes de lait frelaté, ils sont venus en France pour apprendre comment réguler effica- des labels locaux et sectoriels comme Esprit de Thiers (coutellerie) ou Vosges Terre Textile. A l’exception d’EPV, tous ces signes distinctifs sont payants. Leur coût varie de plusieurs centaines à plusieurs milliers d’euros par an, selon la taille de l’entreprise. Les détracteurs d’Origine France Garantie pointent d’ailleurs son coût élevé. D’après Yves Jégo, l’audit réalisé par des organismes de certification atteindrait « en moyenne 2.700 euros », auxquels s’ajouterait une redevance annuelle de 500 euros. Le prix à payer, selon le président de Pro France, pour donner une information objective et plus crédible que les mentions autodéclaratives. En faisant bondir les ventes, le label serait même très rentable. La marque de prêt-à-porter pour hommes Smuggler estime l’impact du label sur son chiffre d’affaires à +13 %. « Cela a été un réel levier de croissance au moment de l’obtention du label et il reste aujourd’hui un moteur économique », affirme l’heureux PDG de Smuggler, Gilles Attaf. Trois start-up jouant la carte tricolore JF Hamard L’attrait pour les produits made in France se confirme chez les consommateurs. Skateboards, lunettes et cadres de vélo en bois Trois ans après la création d’In’Bô aux Voivres, au cœur des Vosges, « nous prévoyons de produire cette année 1.700 paires de lunettes et 300 paires de skates », assure Aurèle Charlet, l’un des cinq cofondateurs. Positionnée haut de gamme, la marque est vendue dans un réseau de 150 magasins et sur son site Internet. Les produits sont fabriqués avec des bois locaux, y compris le bambou récolté à Anduze, dans les Cévennes. 4 À NOTER Les Assises du Produire en France, événement parrainé par Yves Jégo et Arnaud Montebourg, se tiendront à Reims les 8 et 9 septembre 2016. MIF Expo, le Salon du Made in France, aura lieu à Paris les 18, 19 et 20 novembre 2016. cement leur filière lait. Et ils ont acheté des laiteries françaises. 3 Ce qui est perdu l’est-il définitivement ? En économie industrielle, les choses sont perdues quand le volume n’est plus suffisant. Quand la fabrication de masse est partie en Asie, difficile de la faire revenir. Mais tout écosystème est un empilement. En partant des couches les plus hautes àfortevaleurajoutée,onpeutmaintenir des filières par le haut, notamment dans l’ingénierie. Car produire en France présente des avantages dans les délais, la qualité ou la marque. On a tellement dit que la France était nulle… Notre problème, c’est que cette prophétie pourrait s’avérer autoréalisatrice. Il faut donc la combattre. D’ailleurs, comment expliquer les investissements d’entreprises comme Cisco, Google ou Facebook ? En réalité, je crois que la France reste sous le radar, qu’elle est pour certaines entreprises un « best kept secret ». a L’entretien en vidéo sur entrepreneurs.lesechos.fr Lo Sacco D e sondages en études d’opinion, l’attrait des consommateurs pour le made in France se confirme. En 2015, 70 % des Français se disaient prêts à payer entre 5 et 10 % plus cher pour acquérir des produits fabriqués dans l’Hexagone, selon l’Ifop. Lefaitdefavoriserl’emploilocalement mais aussi d’acheter des produits plus qualitatifs explique cet engouement. Et la tendance semble s’ancrer durablement dans les habitudes de consommation. Résultat, de plus en plus d’entreprises communiquent sur l’origine française de leurs produits. Sur fond de drapeautricolore,lesmentions« Fabriqué en France » ou « Produit en France », que les marques s’attribuent elles-mêmes, se multiplient. Selon la réglementation, ces mentions sont autorisées à condition de pouvoirêtrejustifiées,encasdecontrôle, auprès de la répression des fraudes (DGCCRF). Mais cela n’empêche pas les abus et, au final, ces allégations suscitent beaucoup de scepticisme auprès du public. C’est pour offrir aux consommateurs des garanties sérieuses sur l’origine française des produits que plusieurs labels ont été lancés ces dernières années, avec plus ou moins de succès. Ainsi, le label Origine France Garantie présenté pour la première fois en juin 2010. Depuis, selon les derniers chiffres de l’association Pro France qui gère et promeut ce label, 500 entreprises, dont trois quarts de PME, ont apposé le logo OFG sur 1.620 gammes de produits. Ce n’est pas le razde-marée, mais pas un échec non plus. Pour le député-maire Yves Jégo, initiateur de ce dispositif permettant aux entreprises de promouvoir le produire en France et aux consommateurs de pouvoir choisir d’acheter français, le bilan est satisfaisant. « On nous prédisait un échec cuisant, c’est au contraire un succès inattendu compte tenu du fait que nous n’avons pas touché un sou d’argent public pour le mettre en avant », estime Yves Jégo. Exigeant, ce label est délivré par des organismes de certification indépendants qui vérifient que le produit prend ses caractéristiques essentielles en France et qu’au moins 50 % du prix de revient est français. Des purificateurs d’air très prisés en Chine Début 2015, cinq anciens cadres créent Teqoya, une marque grand public de purificateurs d’air. Fabriqués en France, entre la Normandie et l’Aquitaine, ces petits appareils domestiques connaissent un succès immédiat, surtout en Chine qui représente 50 % du marché mondial. « Nous espérons vendre 10.000 appareils cette année », assure Bruno Desgurse, le président de Teqoya, dont la baseline est « Pure air made in France ». Atelier des Marraines Bruno Askenazi @brunoaskenazi Une mode accessible et 100 % cousue en France L’Atelier des Marraines, créé en 2014 par Philippe Sallanche, repose sur un partenariat avec l’enseigne Carrefour. Les vêtements de la marque sont confectionnés en France par un réseau de couturières professionnelles. Mais de l’aveu même du fondateur, « les marges sont faibles, moins de 10 % », afin de garantir un prix accessible. L’entreprise développe aussi sa propre marque (O’féline) et envisage l’ouverture prochaine d’une boutique. peugeotmadeinfrance.fr IL Y A SEULEMENT DEUX CROSSOVERS FABRIQUES EN FRANCE. LE PREMIER EST UNE PEUGEOT, L’AUTRE AUSSI. PEUGEOT VOUS INVITE À ESSAYER SES DEUX CROSSOVERS 2008 ET 3008 Grâce à sa volonté de penser, concevoir et produire Français, Peugeot est aujourd’hui le seul constructeur français à proposer deux crossovers labellisés « Origine France Garantie » avec le modèle 2008 produit à Mulhouse, et le modèle 3008 produit à Sochaux. Consommation mixte (en l/100 km) : 2008 : de 3,5 à 4,9 ; 3008 : de 4,1 à 6. Émissions de CO2 (en g/km) : 2008 : de 90 à 114 ; 3008 : de 108 à 138. 34 // ENTREPRENEUR Jeudi 21 avril 2016 Les Echos DISTRIBUTION Breizh, la marque localebretonne fait vendre Elle est utilisée par le distributeur E.Leclerc pour sa collection de vêtements. 370 entreprises sont membres de l’association Produit en Bretagne. Stanislas du Guerny @Stanislas du Guerny « La Bretagne est une véritable marque », a l’habitude d’asséner JeanYves Le Drian, le ministre de la Défense et président du Conseil régional de Bretagne. La très forte identité de cette région connue un peu partout dans le monde, vient d’encourager le distributeur E.Leclerc à l’utiliser pour sa nouvelle gamme de vêtements. L’initiative revient à Christine Bernard qui dirigelecentreE.LeclercdePaimpol. Avec une poignée d’autres adhérents de la coopérative Scarmor qui approvisionne les magasins du groupe en Bretagne, elle a décidé de créer la griffe Breizh Mod. Une dizaine de spécialistes en Bretagne de la maille et du tricotage comme Dolmen, La Fileuse d’Arvor ou Roc’han Maille ont été approchés par le distributeur et se chargent de fabriquer la vingtaine de produits quiconstituentlacollectiondevêtements principalement pour femmes. « Les clientes adhèrent au concept. Elles sont prêtes à dépenser un peu plus dans l’achat de vêtements garantis made in Breizh. Elles sentent qu’elles font un véritable acte citoyen », continue Christine Bernard. 22.000 vêtements de la marqueBreizhModontdéjàétévendus. Le choix du distributeur E.Leclerc prolonge l’action de l’association Produit en Bretagne. Née en 1995 à Brest de l’idée d’une poignée de dirigeants de l’agroalimentaire, elle fédère à ce jour 370 entreprises de la région qui respectent à la lettre sa charte et ont le droit d’apposer le logo « Produit en Bretagne » sur leurs packagings, leurs courriers, la façade de leurs locaux. Pour entrer dans le cercle fermé de l’association, il faut obligatoirement produire en Bretagne « historique », c’est-à-dire la région administrative et le département de Loire-Atlantique. Pour les entreprises du secteur tertiaire qui sont admises,leursiègesocialdoitimpérativement être situé dans un des 5 départements. Un gage d’authenticité Si Produit en Bretagne n’est ni un labelniunevéritablemarque,disposer de son logo jaune et bleu avec un phare incrusté rassure le consommateur. D’après l’enquête réalisée récemment par l’institut TMO pour le compte de l’association, la notoriété du logo atteint même 49 % auprès des consommateurs situés hors de Bretagne. Dans cette région, « 89 % des Bretons disent ne pas être déçus par leurs achats des références Produit en Bretagne ». Les pâtés Hénaff, les beurres Paysan Breton, les conserves de poissons Capitaine Cook, les banques Caisse d’Epargne ou CIC, affichent fièrement le logo. Globalement, 4.000 produits et services ont désormais droit à Produit en Bretagne, dont la présidence est depuis quelques semaines assurée par Loïc Hénaff, le dirigeant de la conserverie du même nom. La référence à cette région d’origine celte a aussi donné naissance à la marque « Bretagne ». Le Conseil régional en est à l’origine pour créer une« communauté »quiafficheclai- rement son origine et appartenance à une région. Un comité de sélection composé d’une vingtaine de membres issus du monde de l’entreprise, mais aussi des associations, des collectivités, se réunit régulièrement sous la houlette de l’association BDI (Bretagne développement innovation), l’agence économique du Conseil régional. « A ce jour, expliquet-on au sein de BDI, 664 partenaires ont été retenus et peuvent arborer la marque Bretagne. » Ce sont pour moitié des entreprises, complétées par des associations et des organismes publics. Les motivations des adhérents sont diverses. Pour le japonais Makoto Ishii, qui dirige la chocolaterie Henri Le Roux désormais à capitaux nippons mais toujours installée dans le Morbihan, « notre adhésion valide notre authenticité ». Même au Japon, l’appartenance à la Bretagne est un bon vecteur commercial. Les adeptes de la marque forment une vraie communauté, ils se retrouvent régulièrement comme l’été prochain lors des fêtes maritimes de Douarnenez. n 22.000 vêtements de la marque Breizh Mod, créée par l’enseigne E.Leclerc, ont déjà été vendus. Photo Herve Ronne/RÉA Freizh de Plougastel à la capitale Elle s’est affichée en 4×3 au cours des semaines passées dans le métro parisien. La freizh de Plougastel monte tous les ans à pareille époque dans la capitale où elle met en exergue autant la fraise que son territoire breton. « Pour chaque campagne, nous recherchons des symboles très forts qui illustrent la région », indique Catherine Legal, directrice du marketing de la coopérative Savéol à qui appartient la marque. Il y a eu des femmes en coiffe. Cette année, les fraises arborent la forme d’un dolmen ou d’un menhir. « Ce type de campagne fait vendre », continue Catherine Legal. Savéol, dont les maraîchers produisent des fraises au printemps mais surtout des tomates d’avril à octobre, consacre 2,7 millions d’euros par an à la publicité et au marketing. HI-FI Atoll,lesonpur madeinNormandie Installé dans la Manche, Atoll est une PME de la haute-fidélité. L’entreprise cultive le made in France et le côté artisanal. Philippe Legueltel — Correspondant à Caen TEXTILE RoyalMervoguesurlamarinière Cette autre marque de pull marin, avec Saint James, vient d’être remise à flot. Les repreneurs parient sur le prestige du made in France à l’international. Des fenêtres de l’atelier, la verte campagne normande s’étend à perte de vue. C’est ici qu’amplificateurs, préamplis, lecteurs CD, convertisseurs ou tuner FM prennent vie. Installée depuis sa création en 1997, à Brécey, à quelques kilomètres du Mont-Saint-Michel, Atoll a vite pris sa place dans le matériel électronique de haute-fidélité. Le « Petit Pull marine » chanté autrefois par Isabelle Adjani a touchélefonddelapiscine.Maislaconviction d’un duo de repreneurs Hervé Coulombel (52 ans) et Xavier Lé pine (46 ans) a sauvé en mars 2016 l’un des derniers fleurons del’industrietextilefrançaise,Royal Mer Bretagne, et 44 de ses 59 salariés. Cette entreprise familiale, spécialiste du pull marin qu’elle fabrique à la Regrippière, à l’est de Nantes, du tricotage à l’assemblage, se trouvait en liquidation judiciaire. Assailli par la concurrence asiatique où le coût horaire est presque le coût minute en France, le dirigeant Patrick Morinière, petit-fils de la fondatrice de la société – créée en 1946–,arésistéettentédemaintenir un savoir-faire et une fabrication locale.Dansson unité de6.000m2,il dispose d’un parc de 25 machines à tricoter ainsi que des outils pour broder, coudre (point de sellier), des presses à transfert, etc. Mais la PME, qui a tenté d’élargir son offre en proposant aussi des produits tramés Atoll Olivia Bassi — Correspondante à Nantes Au côté de produits purement marins, la société proposera une collection plus luxueuse. Photo Royal Mer (chemises, bermudas…), voyait inexorablement sa trésorerie se vider et ses marges s’éroder. Miser sur le haut de gamme Les nouveaux propriétaires vont investir près d’1 million d’euros pour relancer la marque. Le duo a de la bouteille : Hervé Coulombel travaille depuis quinze ans dans le textile, dont douze dans la maille. Il dirige la collection maille de la maison Ullens, une marque de luxe belge de prêt-à-porter. Xavier Lépine est le financier du duo. Breton, comme Hervé Coulombel, il est spécialiste de la création de fonds pour les entreprises en difficulté. Leur programme : relance marketing et commerciale, investissement machine et formation pour gagner en compétitivité, déploie- ment à l’export en misant sur le 100 % made in France, extrêmement porteur. « Seuls les Français n’ont pas compris la valeur du made in France », clame Hervé Coulombel.Lastratégieconsisteàrecentrer la marque uniquement sur la maille haut de gamme pour répondre au marché du luxe et pouvoir vendre son savoir-faire manuel à sonjusteprix.Ilprendainsipiedsur le territoire de son plus proche concurrent Saint James. « Il y a de la place pour deux en France, comme à l’export. Les marchés asiatiques, friands de la valeur France, sont très demandeurs », tempère Hervé Coulombel. Les nouveaux patrons visent l’Europe proche, le Japon et la Corée pour commencer. Relancée sous la marque Royal Mer, la société développera deux collections : les produits très marins, destinés aux comptoirs de la mer et aux boutiques de bord de mer, ses clients historiques ; et une collection rajeunie « esprit mer », pourlesboutiquesplusluxe.Lapremière collection Eté 2017 sera présentée en juillet 2016. Royal Mer dispose d’une deuxième corde à son arc pour développer sa clientèle hautdegamme.Elleprofiteradeses nouvelles capacités techniques pour renforcer la sous-traitance pour les marques de prêt-à-porter tels Agnès b. et Fusalp, chez qui la fabrication française connaît un retour en grâce. Partis d’un chiffre d’affaires de 3,3 millions d’euros à la reprise, les dirigeants visent 6 millions d’euros dans les deux ans avec une capacité de production de 30.000 pièces par an. n A l’origine de la PME, deux frères, enfants du pays, Stéphane et Emmanuel Dubreuil. Le premier est ingénieur en é l e c t r o n i q u e , l ’a u t r e e s t diplômé en gestion avec une compétence export. « Une bonne complémentarité, sourit Emmanuel. A l’époque, nous constations un manque certain de produits audiophiles à prix abordables. Nous voulions proposer à un large public des produits d’une grande musicalité. » Très vite, une gamme de cinq amplis hi-fi est lancée et touche sa cible. A des prix a c c e s s i b l e s (e n t r e 5 0 0 e t 600 euros), les amateurs de son apprécient. La marque s’installe, relayée par des arti- cles favorables dans la presse spécialisée. Avec un effectif de douze personnes, la PME vend chaque année 4.500 produits et réalise 1,9 million d’euros de chiffre d’affaires, dont 45 % à l’étranger, du Japon aux EtatsUnis, en passant par l’Europe. « Nous nous adaptons en permanence. La façon d’écouter de la musique a changé, les sources sont multiples », souligne Stéphane Dubreuil, assisté de deux personnes pour toute la partie R&D. La gamme d’Atoll s’est élargie à une quarantaine de produits. L’éventail de prix a pris un peu d’ampleur, allant de 400 à 5.000 euros. Sous-traitants français La clientèle est séduite par le fait en France, tout comme par le côté artisanal. « C’est une demande des consommateurs, ici, mais également à l’étranger. Au dernier CES de Las Vegas, on nous l’a dit, comme on nous le dit aussi au Japon, qui apprécie ce côté fait main nous assurant une grande fiabilité et un contrôle complet du processus de fabrication », remarquent les deux dirigeants, attachés à l’origine française de leurs sous-traitants (pour 95 %). Un credo qui rappelle celui de Devialet, lui aussi défenseur acharné du made in France. Son enceinte sans fil, retenue par Apple, nécessite plus d’une vingtaine de soustraitants, répartis à travers le territoire. Comme d’autres, ces entreprises, positionnées sur des secteurs de niche, tirent leur épingle du jeu dans un secteur de l’électronique grand public touché par la crise. Dans la Manche, la PME va même bientôt s’agrandir sur 600 m2 supplémentaires. Les espaces de travail seront plus adaptés mais la vue, elle, sera préservée. n ENTREPRENEUR // 35 Les Echos Jeudi 21 avril 2016 AUTOMOBILE Travenrelocalisepourrépondre àsesclients anglaisdevoituresdeluxe Cette PMI a rapatrié sa production de crémaillères. Elle veut mieux servir ses clients anglais : MacLaren, Morgan et Lotus. Stéphane Frachet — Correspondant à Tours Depuis 2000, le fabricant albigeois a étendu sa gamme au mobilier contemporain en matériaux composites. Photo Chêne Vert 2016 AMEUBLEMENT Chêne Vert,portedrapeaudela qualité et dudesign français Le fabricant albigeois mise sur l’innovation pour maintenir la production en France. Il innove dans le mobilier adaptable à tous les âges de la vie. Laurent Marcaillou — Correspondant à Toulouse Le fabricant de meubles de salles de bains Chêne Vert à Albi (Tarn) a considérablement modernisé son usine et ses articles pour maintenir sa production en France. Déposant cinq brevets entre 2012 et 2015, dont trois à l’international (hors Europe), il conçoit du mobilier adaptable à toutes les générations, des enfants aux seniors. Sa gamme de meubles rétractables adaptés aux personnes âgées ou handicapées a même été médaillée au concours Lépine 2014. Le résident peut s’asseoir pour faire sa toilette, les portes se dégagent pour permettre l’accès aux robinets et des meubles roulants facilitent la vie des personnes en fauteuil. Investissement en R&D La PME créée en 1985 par un ébéniste passionné a élargi sa fabrication en 2000 au mobilier contemporain en matériaux composites pressés à chaud avecdeseffetsdefinitionencarbone, acier ou céramique. Pour produire en grande série des meubles modulables et sur mesure, Chêne Vert a investi 5 millions d’euros depuis 2010 dans la R&D et l’industrialisation de la fabrication. Cela l’a conduit à lever des fonds en 2012 (montant non divulgué) auprès de Naxicap Partners devenu majoritaire, Ixo, Arkea et Multicroissance au côté de Serge Braghieri, entré au service commercial de l’entreprise en 1992 et qui a donc pris la présidence du holding. Le fabricant a modernisé ses procédés en travaillant avec le Centre régional d’innovation et de transfert de technologies en robotique d’Albi et des pôles européens de développement de 2009 à 2013. Il poursuit aujourd’hui son effort en R&D pour concevoir des produits adaptés au marché international. « Il n’y avait pas de gain majeur à délocaliser la production car notre outil industriel semi-robotisé nous permet de fabriquer des volumes importants avec un bureau d’études intégré et une culture de la qualité », explique Serge Braghieri. Chêne Vert vend ses meubles aux installateurs dans l’immobilier neuf essentiellement. Il a équipé 500.000 logements neufs en dix ans et ouvert six showrooms dans les grandes villes françaises à destination des promoteurs et des architectes. Ces dernières années, l’entreprise a diversifié ses ventes aux résidences seniors et étudiantes, aux maisons de retraite médicalisées, aux clini- Les plus grands noms de l’automobile de luxe britannique équipent leurs modèles avec des colonnes de direction made in Saint-AmandLongpré, au sud de Vendôme (Loiret-Cher). De cette petite usine qu’on aperçoit depuis les vitres du TGV Tours-Paris, sortent les crémaillères et les colonnes de direction pour les puissantes routières de MacLaren, les voluptueuses Morgan et les petites nerveuses de Lotus. « Ils nous font confiance pour la qualité, les services et la proximité », résume Stéphane Verrier, directeur des opérations de cette PMI d’un peu moins de 50 salariés. La qualité, c’est l’ADN de cette société créée en 1997 à la suite d’un essaimage de son voisin, la Nacam, désormais filiale du leader mondial de l’équipement auto Bosch. En pleine vague de délocalisation industrielle, quelques cadres de Nacam avaient lancé une production de mécanismes et d’électrotechnique de haute précision pour assurer des petites séries que la Nacam délaissait. Bon an mal an, Traven Technology s’est développé sur des marchés de niche. Vingt ans Les colonnes de direction de la PMI équipent des MacLaren, des Morgan et des Lotus. Photo Traven après le début de l’aventure, Traven affiche un chiffre d’affaires de 6,5 millions d’euros. Et fournit des colonnes sur les voitures sans permis Aixam, les tondeuses autoportées Etesia et les chariots Manitou. Organisation « zéro stock » de la production Pour élargir son champ d’action, l ’a n c i e n d i r i g e a n t Ji m m y Ravenne, décédé en décembre dernier à l’âge de cinquante ans, avait tenté le pari de rapatrier une activité de crémaillères. Ces pièces qui guident les roues afin de les faire tourner ne sont quasiment plus usinées en Europe. Jimmy Ravenne avait saisi l’occasion de l’arrêt de production d’un confrère italien en 2013 pour lui racheter concurrents asiatiques, Traven a misé sur la flexibilité et le juste à temps en appliquant la méthode Lean. « Nous produisons seulement quand la commande est enregistrée, sans stock ni temps mort », explique le dirigeant. Mais au-delà de cette organisation de la production, c’est plutôt la proximité qui rassure les clients de la PMI. « Les bureaux d’études ou les services achats de nos donneurs d’ordre peuvent appeler, quelqu’un décroche et trouve une solution », dit Stéphane Verrier. La relocalisation n’a pas ramené de nouveaux clients. Pour l’instant. « On a des marques d’intérêt. Mais ce n’est pas le critère d’achat », admet Stéphane Verrier, dont l’entreprise participe à une dizaine de projets dans les véhicules électriques. n RESULTAT N°5 « Le design français est réputé aux Etats-Unis et en Chine. » « L’ASSISTANCE EBP : MON RÉFLEXE QUAND JE SUIS PERPLEXE ! » « L’intelligence de ce mobilier est appréciée dans les pays qui n’ont pas ces solutions innovantes. » ques (20 % de l’activité) très exigeantes sur les normes, et au logement social (25 %). Mais le ralentissement de la construction de logements a fait baisser son chiffre d’affaires de 8 % en 2015, à 11,5 millions d’euros, avec un effectif de 70 salariés. Pour rebondir, l’entreprise a ouvert une boutique en ligne pour le grand public et se tourne cette année vers l’exportation. La souplesse de ses procédés lui permet de s’adapter aux réglementations des différents pays. Chêne Vert négocie avec des revendeurs et des fabricants d’équipements de salles de bains en Belgique, en Italie, en Allemagne mais aussi aux Etats-Unis et en Chine. « Le design français est réputé aux Etats-Unis et en Chine, conclut Serge Braghieri. L’intelligence de ce mobilier adaptable et sur mesure est appréciée dans les pays qui n’ont pas ces solutions innovantes. » n ses machines. Deux millions d’euros d’investissement plus tard, Traven s’est doté d’une activité complémentaire, placée sous la marque Traven Steering Rack, dans la langue de Shakespeare, histoire de ne pas dérouter les prestigieux bureaux d’études british. Après plus d’un an d’activité, avec une demi-douzaine de salariés, les crémaillères Traven ont enregistré un premier chiffre d’affaires de 900.000 euros en 2015. « Des clients qui nous achètent des colonnes ajoutent des crémaillères dans leurs commandes. Et vice versa », décrit Stéphane Verrier. C’est le cas de Morgan, par exemple. Pour sortir ces pièces mécaniques à un coût compétitif face aux J’apprécie la qualité de l‘assistance téléphonique EBP, d’autant plus qu’elle est basée en France ! J’appelle dès que j’ai une question sur l’utilisation de mon logiciel et j’obtiens une réponse rapidement. Le technicien peut visualiser mon écran et j’ai même la possibilité de me faire rappeler. Ainsi je peux vraiment me consacrer à mon activité ! Juliana CHANE-SON. AIMS Informatique (78) Conçu et développé en France COMPTABILITÉ - GESTION COMMERCIALE FINANCE - PAYE - ERP www.ebp.com 36 // ENTREPRENEUR Jeudi 21 avril 2016 Les Echos INTERVIEW // PASCAL TEURQUETIL directeur général du Groupe Muller « Dansle bâtimentdurable,l’expertisefrançaiseestreconnue » acteurs de la filière de se les approprier. Si un produit présente de réels avantages en termes de services, de sécurité, de performance ou de design, alors il apporte une vraie valeur ajoutée aux consommateurs qui acceptent généralement d’investir plus. Propos recueillis par Guillaume Roussange — Correspondant à Amiens Le Groupe Muller a obtenu le label Origine France Garantie. Pourquoi cette démarche ? Nous sommes le premier fabricant d’équipement thermique à avoir obtenu le label Origine France Garantie (OFG) p our l’ensemble de nos produits électriques depuis 2013. La démarche, volontaire, a été assez logique pour notre groupe familial. Cela fait maintenant soixante ans que nous fabriquons l’ensemble de nos équipements en France. Je pense, d’ailleurs, que les critères de l’OFG doivent être renforcés. Cela nous permettrait de mieux communiquer sur les valeurs du label. Durcir les critères récompenserait les efforts menés par notre groupe en matière de certification, d’innovation, de sécurité et de performance de nos produits. Pourquoi avoir fait le choix de produire 100 % en France ? Le made in France est inscrit dans l’ADN du groupe. Nous n’avons jamais cherché à vendre un prix, c’est la clef de notre longévité. Nos arguments commerciaux ont toujours reposé sur les vrais avantages de nos innovations. Cela est très important et signifie que lorsque nous réalisons un investissement, nous ne cherchons pas à le rentabiliser immédiatement. Nous laissons ainsi le temps à nos technologies de s’imposer sur le marché et aux « Il faut accélérer davantage notre politique d’innovation. L’intégration complète de la conception et de la fabrication, couplée à notre politique de brevets, nous confère cet avantage. » Pour Pascal Teurquetil, la recherche d’excellence et le made in France constituent l’ADN du groupe. Photo DR Cet argument du made in France est-il suffisant ? Evidemmentnon.Cequirassureles acteurs de la filière du bâtiment, c’est de venir dans nos centres de recherche, nos sites industriels, nos centres de formation et de constater l’ampleur des investissements qui ont été menés et la pertinence de nos thématiques de recherche. Ces deux dernières années, plus de 10 millions d’euros ont été investis uniquement dans nos centres de recherche. En cinq ans, nos effectifs d’ingénieurs ont doublé pour passer à 120 personnes. Cela nous a permis d’être lauréat du concours mondial de l’innovation 2030, du Janus de l’industrie, du prix Chaptal et du label de l’Observeur du design. L’innovation est donc la clef dans la mondialisation ? L’innovation, mais aussi l’intégration de la fabrication. Etre implanté en France confère à notre groupe une forte réactivité pour adapter les produits et les solutions technologiques en fonction des remontées du marché et des échanges avec nos clients. Avec la mondialisation, tout va plus vite, y compris la capacité de nos concurrents à copier nos technologies. Comment nous démarquer de cela ? La réponse est claire : il faut accélérer davantage notre politique d’innovation. L’intégration complète de la conception et de la fabrication, couplée à notre politique de brevets, nous confère cet avantage. En outre, nous sommes parvenus à créer un climat de confiance avec les acteurs de la filière pour avoir une longueur d’avance en matière de conception des produits à forte valeur ajoutée. Créer ce cerc le vertueux est d’autant plus important que nous ne vendons plus de simples équipements, mais de véritables écosystèmes où les équipements de chauffage, de ventilation et de production d’eau chaude sanitaire sont désormais connectés en réseau. Nous entrons dans l’Internet des objets et la révolution digitale et numérique. Fabriquer en France est-il un handicap à l’international ? Non, je ne le crois pas. La preuve, l’export représente 30 % de notre chiffre d’affaires, contre 1 % il y a D Les chiffres clefs du Groupe Muller • Date de création : 1960 Président : René •Teurquetil Marques : Noirot, •Applimo, Airélec, Campa, Auer, France Energie, Concorde. d’affaires : •250Chiffre millions d’euros • Effectifs : 1.200 salariés quinze ans. Muller commence à être identifié à l’international comme un acteur de la transition énergétique, environnementale et de la transformation numérique. J’ai accompagné dernièrement François Hollande en Australie, en Chine et en Amérique du Sud, et partout, nos solutions sont reconnues comme efficaces pour lutter contre le changement climatique. Pourquoi ? Parce que nous avons fait les bons choix stratégiques et d’investissement. Dans le secteur du bâtiment durable, l’expertise française est reconnue. Cela va se traduire par de nombreuses opportunités que les entreprises devront saisir. n ÉQUIPEMENTS INDUSTRIELS Lesarmoiresangevines intelligentesdeGrolleau Cet industriel défend la fabrication locale et la qualité de ses produits. Ancré en Anjou, Grolleau ne craint pas la concurrence mondiale. Emmanuel Guimard — Correspondant à Nantes Vent, chaleur, sable, poussière… Pour résister aux conditions extrêmes du désert d’Atacama, au Chili, le bordelais Exosun, spécialiste des trackers solaires, a choisi les armoires Grolleau, des caissons en aluminium double peau conçus tout spécialement pour un environnement sévère. Telle est la réputation des produits Grolleau : du robuste, du fiable et du made in France. Fondée dans les années 1950, cette PME de 155 salariés fut un fournisseur historique d’EDF en coffrets métalliques câblés. A Montilliers (49), on découpe, poinçonne, plie, soude et peint la tôle pour luidonnertoutessortes deformes, du shelter aux feux tricolores. « Mais nous ne sommes pas des tôliers, insiste Laurent Marbach, le directeur général. Notre force, c’est l’usine intégrée, la capacité d’assembler tous les composants électroniques, d’assurer le câblage et les tests pour livrer un produit fonctionnel. Nous sous-traitons très peu. » C’est là l’un des points forts de l’entreprise par rapport à une concurrence internationale féroce. Car l’armoire métalliquequijalonnelesruesetles voies ferrées est un produit complexe plein de transformateurs, de batteries, de racks d’énergie, d’onduleurs et d’objets connectés. On retrouve les armoires Grolleau dans l’éclairage urbain, les transports ferroviaires et urbains. La réactivité et la capacité de travailler en petites séries constituent l’atout majeur de la PME. Photo Jean Claude Moschetti/RÉA pour Grolleau La société fournit, par exemple, à STX France des portes de paquebot, produits très techniques en termes de poids, d’acoustique ou de tenue au feu. L’entreprise fut aussi l’un des pionniers dans la production de bornes de recharge pour véhicules électriques. Si les énergies renouvelables représentent un marché prometteur, la fibre optique en est un autre. Elle représente 30 % de l’activité de l’entreprise. Grolleau a été choisi par Orange pour le déploiement du plan numérique. Ces secteurs bien orientés permettent à l’entreprise d’envisager un chiffre d’affaires de 19 millions d’euros cette année, contre 16,5 millions en 2015. « Etre force de propositions » Pour Orange, Grolleau fut confronté à des rivaux français mais aussi chinois et grecs. Face aux pays à bas coût de main-d’œuvre, la société joue sur la réactivité et la capacité à travailler en petites séries. La taille d’une PME permet, en outre, de contrôler les coûts au plus juste. L’investissement est éga- lement constant. A Montilliers, une ligne de pliage automatisée représentant un investissement de 1 million d’euros est en cours d’installation. L’innovation est un autre atout maître. Grolleau réalise 70 % de ses ventes avec des produits propres, issus de son bureau d’études. « Il faut être force de propositions », note Laurent Marbach. Au-delà de l’efficacité industrielle, « c’est aussi le service qui compte face aux concurrents étrangers. Quand on livre de 400 à 500 armoires par mois, l’enjeu est de savoir livrer le bon produit, à la bonne couleur, au bon endroit et au bon moment. » C’est aussi sur ce critère que se jouent les marchés des grands paquebots de Saint-Nazaire face à des compétiteurs finlandais ou lituaniens. Sachant contrer la concurrence étrangère, Grolleau entend désormais s’intéresser à l’export direct et non plus seulement dans le silllage de donneurs d’ordre. Une première mission est programmée dans les prochains jours en Afrique pour capter, là aussi, les marchés de la fibre optique. n ENTREPRENEUR // 37 Les Echos Jeudi 21 avril 2016 AÉRONAUTIQUE Le dirigeablerenaît deses cendres enProvence Plusieurs industriels ont décidé de relancer la filière. Elle s’installera à Istres. Paul Molga — Correspondant à Marseille Né à Paris à la fin du XVIIIe siècle, exploité en Allemagne au début du XXe siècle et mort le 6 mai 1937 près de New York dans l’incendie du LZ 129 Hindenburg, le dirigeable revient en force et en France avec des ambitions de conquête mondiale. Quatre projets inscrits parmi les programmes prioritaires de la Nouvelle France industrielle vont être lancés. Les études de faisabilité techniques et économiques sont achevées et les infrastructures nécessaires se mettent en place à Istres pour accueillir la filière dans l’AirShip Village. « Selon notre feuille de route, ce pôle comptera 3.000 emplois et réalisera un volume d’affaires de 1 milliard d’euros dans dix ans », assure André Soulage, directeurduprogrammedirigeable aupôledecompétitivitéSafePégase qui structure la filière. Concurrencer les missions satellites Thales Alenia Space est le premier industriel sur la liste des prétendants à ce renouveau tricolore. Ave c s o n S t r a t o b u s c a p a b l e d’embarquer sous son enveloppe jusqu’à 250 kg de charge utile à haute altitude, il compte bien concurrencer les missions satellites d’observation et de surveillance. Six autres industriels en France (Solution F, Tronico Alcen, Airstar Aerospace, CNIM) et à l’étranger (le norvégien Prototech et le hollandais SSBV) sont associés à ce prototype qui va nécessiter presque 50 millions d’euros d’investissement ces deux prochaines années pour débloquer les derniers verrous technologiques. Premier vol decertificationprévudanscinqans. D’autres projets sont plus avancés. Flying Whales estime pouvoir commercialiser dès 2020 un grosporteur de 140 mètres de long destiné aux convoyages aériens except i o n n e l s e t à l ’e x p l o i t a t i o n forestière. Son patron, Sébastien Bougon, a conclu un accord de partenariat avec l’Office national des forêts pour participer au développement de la filière bois en France et dans les départements et territoires d’outre-mer, avec des machines permettant d’évacuer par les airs des paquets de grumes de 60 tonnes à la vitesse de 100 km/heure. Les ballons d’A-NSE, eux, sont déjà prêts. Créée en 2011 au Castellet dans le Var, l’entreprise a déjà livré plusieurs dizaines de ses engins gréés de nombreux équipements électroniques pour la surveillance de camp militaires, des frontières, et d’infrastructures ou d’implantation sensibles. Sa gamme compte trois dirigeables et autant de ballons captifs. Le grenoblois Airstar, qui a créé le ballon éclairant en 1994, est également de la partie et a prévu de s’installer sur la base provençale d’Istres pour y déployer le prototype filoguidé de son Airlifter midirigeable mi-téléphérique qui transportera des charges jusqu’à 4 tonnes sur des chantiers difficiles d’accès. Marchés visés : le débardage forestier, le ravitaillement de refuges et l’approvisionnement de travaux montagnards. n Long de 140 mètres, le gros-porteur de Flying Whales pourrait être commercialisé en 2020 pour réaliser des convoyages exceptionnels. Photo Flying Whales MÉTALLURGIE Ventana investitdans la fonderieenBéarn Le sous-traitant a revu ses processus à l’aune du numérique tout le long du processus de production. Objectif : garder la production et investir en France. Frank Niedercorn — Correspondant à Bordeaux L’apport de l’impression 3D Et si le groupe prévoit d’investir 15 millions d’euros sur les trois prochaines années, c’est bien l’usine d’Arudy, au sud de Pau, qui va en recevoir l’essentiel. Un projet industriel qui fait suite à un projet de recherche, Caraibe, dans lequel l’entreprise a investi 2,3 millions d’euros.L’objectifétaitderemettreà plat le process industriel en s’intéressant d’abord au moule qui donne naissance aux pièces. A usage unique, ce dernier était produit à partir d’un autre moule en résine. Il est désormais fabriqué par impression 3D. A la clef, une liberté accrue quant aux formes des pièces, un gain en qualité et un raccourcissement des délais de trois mois sur la fabrication de la première pièce. L’apport du numéri- Ventana dispose aujourd’hui de 5 sites de production et emploie 440 salariés. Photo Shutterstock que ne s’arrête pas là avec l’introduction de la simulation, de la robotisation des phases de nettoyage des pièces, jusqu’à leur radiographie par rayon X, désormais pilotée par ordinateur. L’informatique s’est même répandue dans les ateliers afin d’apporter l’information à l’opérateur. « L’innovation et l’investissement nous permettent d’être compétitifs, sinon davantage », résume Gérard Russo qui insiste : «Endixanslesbénéficesonttoujours été réinvestis dans la R&D. C’est le credo des trois actionnaires. » Le groupe a aussi pu s’appuyer sur les prêts de bpifrance et de subventions de la Région Aquitaine à hauteur de plus de 2 millions d’euros sur Caraibe puis sur les équipements industriels. Une partie des investissements ayant été financée par emprunts bancaires. L’industrielinvestitégalementdans les ressources humaines avec plus de 10 % du personnel en formation en alternance. Principalement des opérateurs qu’il faut former sur des machines de dernière génération mais aussi des ingénieurs. Un environnement que Gérard Russo juge plutôt favorable : « Certes le système français n’est pas parfait mais nous avons des gens globalement bien formés. Nous bénéficions du crédit d’impôt recherche et d’une politique très active du Conseil régional d’Aquitaine. Il faut garder cet environnementpérenne.Etcen’estpasen allant investir au Maroc ou en Pologne qu’on peut le faire. » n Accompagner Financer Être la banque des patrimoines privés et professionnels Neuflize OBC, 350 années d’expérience pour créer de la valeur Nous avons l’expérience de l’avenir B O R D E A U X • L I L L E • LY O N • M A R S E I L L E • M O N T P E L L I E R • N A N T E S • N I C E • PA R I S • R E N N E S • S T R A S B O U R G • T O U L O U S E TBWA\CORPORATE - © Dan Mountford « Nos investissements ne peuvent se faire qu’ici, en France. Ce n’est pourtant pas faute d’être invités à nous délocaliser dans les pays “best cost” parnosdonneursd’ordre »,explique Gérard Russo, l’un des dirigeants du jeune groupe Ventana qui va investir 11 millions dans son usine béarnaise. A l’origine, la rencontre en 2003 de trois hommes. Gérard Russo et Guy Kilhoffer sont propriétaires d’un atelier de mécanique de précision dans le Béarn. Ernst Lemberger, puissant industriel autrichien, a repris une usine de chaudronnerie en Ile-de-France. « Nous étions complémentaires et susceptibles d’offrir une prestation complète sous le même toit. C’est de l’intégration verticale », explique Gérard Russo. Les deux entreprises, qui réalisaient environ 10 millions d’euros d e c h i f f r e d ’a f f a i r e s , s o n t aujourd’hui réunies au sein du groupe Ventana. Après plusieurs acquisitions, il pèse 50 millions d’euros avec cinq sites de production employant 440 personnes. Le groupe estt détenu à majorité par Ernst Lemberger, les deux Béarnais en possédant 47 %. Jeudi 21 avril 2016 ` SUR LE WEB WWW.LESECHOS.FR « Les Echos » + L'INVITÉ DES ECHOS Renault AVEC TALISMAN EricCiotti Président LR duconseildépartemental desAlpes-Maritimes LE PROGRAMME ÉCONOMIQUE POUR 2017 « Ce sera un fac- Peaux dechagrin La Bourse ne cède pas vraiment à l’attrait spéculatif d’AccorHotels et de Zodiac. Mais où sont passés les spéculateurs ? Les investisseurs convertis par défaut aux marchés d’actions se camouflant eux-mêmes sous des atours de rentiers ne ressemblent certes en rien au baron de Nucingen. Mais lorsque repassent les plats, parfois longtemps attendus, des grandes manœuvres, leur manque d’appétit frise la goujaterie. Le rebond, mercredi, des titres AccorHotels (+ 5, 25 %) et Zodiac (+ 3, 97 %) n’ont fait que cacher sous un trompe-l’œil de faibles primes spéculatives. Il est vrai que le nouveau premier actionnaire du sixième hôtelier mondial, le chinois Jin Jiang, mise sur son invisibilité. Il se tient juste sous le seuil des 15 % qui l’obligerait à repréciser des intentions qui l’engageraient pour six mois. La dernière fois, il y a deux mois à peine, il jurait sur la tête de l’Autorité des marchés financiers « ne pas envisager une prise de contrôle ». Les boursiers l’ont cru. A peine 5 % mieux valorisé qu’InterContinental Hotels par rapport à ses bénéfices, le propriétaire d’Ibis et de Novotel évolue en Bourse toujours un cinquième sous son plus haut historique, qui date d’un an, et garde, selon AlphaValue, un potentiel de hausse d’autant. Une telle discrétion siérait à Zodiac, sous les projecteurs depuis sa crise de croissance dans les sièges d’avion. La porte laissée ouverte en mars à une « offre raisonnable » n’a suscité qu’une maigre surperformance du titre. Après quatre alertes sur les profits, il est demandé aux gérants de croire que la peau de chagrin du résultat du premier semestre triplera au second. Apparemment, ils sont prêts à parier. teur bien entendu déterminant. Je suis convaincu également que ce ne sera pas le seul facteur du vote. L’élection va se jouer sur les questions économiques et le bilan actuel du pays, de la majorité socialiste et du président Hollande en sera un élément de référence. Les Français veulent que l'on sorte du chômage. Et en même temps je suis convaincu qu'il y aura un déterminant du vote très puissant sur les questions identitaires que je résumerai assez facilement : Est-ce que la France va rester la France ? » LA SUPPRESSION DE L’ISF « Bien sûr, dans les mesures d'application immédiates adoptées dès l'été 2017, il y aura la suppression de l'ISF. C’est un impôt stupide, anti-économique, qui a favorisé la délocalisation de capitaux importants depuis la France vers l’étranger. Donc pour favoriser l'emploi, il faut que ces capitaux restent en France. Nous supprimerons l'ISF. » LA PRIMAIRE À DROITE « Tous ceux qui sont aujourd'hui annoncés ne pourront pas aller jusqu'au bout, puisque nous avons des procédures de sélection, avec des parrainages de parlementaires, d'élus locaux et de militants. Devenir président de la République, surtout être président de la République, ça ne s’improvise pas. Il faut une expérience de l'Etat, il faut un projet, il faut une hauteur de vue, il faut des qualités personnelles fortes. Certains devraient se demander s'ils remplissent ces critères avant de faire un coup de communication à moindre prix. » Interview réalisée par Guillaume Maujean AccorHotels 17, 28 Apex Technology 20 Atoll 34 Avril 16 BlackFin Capital Partners 31 BMS 17 BNP Paribas 31 Chêne Vert 35 CMA CGM 17 CMG Sports Club 18 Crédit Agricole CIB 31 Disney 22 FBD 18, 31 FineHeart 23 Google 20 Grolleau 36 Groupe Muller 36 Intel 20 Jin Jiang International Holdings 17 Lagardère 28 Lexmark 20 Mediaset 28 Medlanes 23 Merck 17 Mitsubishi Motors 16 Nestlé 13 Paris Region Entreprises 31 Plastic Omnium 28 Rosneft 7 Royal Mer Bretagne 34 Samsung 27 Sartorius Stedim Biotech 28 Securitas Direct France 31 SNCF 14, 31 Swimform 24 Technicolor 28 Telefonica Business Solutions 31 Traven 35 Ventana 37 Zodiac 16, 28 INDEX DES AVIS FINANCIERS ABN AMRO MultiManager Funds 27 BNP Parisbas IP 27 EDF 17 Zodiac Aerospace 15 Les Echos est une publication du PRINCIPAL ASSOCIÉ UFIPAR (LVMH) PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL Francis Morel DIRECTEUR GÉNÉRAL DÉLÉGUÉ Christophe Victor DIRECTEUR DÉLÉGUÉ Bernard Villeneuve DIRECTEUR DE LA PUBLICATION & PRÉSIDENT DE LA SAS LES ECHOS Francis Morel Edité par Les Echos, SAS au capital de 794.240 euros RCS 582 071 437 16, rue du 4-Septembre, 75112 Paris Cedex 02 Tél. : 01 49 53 65 65. Fax : 01 49 53 68 00 www.lessechos.fr ÉDITRICE Bérénice Lajouanie ÉDITRICE DÉLÉGUÉE Capucine Marraud des Grottes DIRECTEUR DES DÉVELOPPEMENTS ÉDITORIAUX DU PÔLE LES ECHOS Henri Gibier DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Nicolas Barré DIRECTEURS DÉLÉGUÉS DE LA RÉDACTION Dominique Seux et François Vidal RÉDACTEURS EN CHEF David Barroux (Entreprises) Laura Berny (Numérique) Daniel Fortin (Magazine, Opinions, Innovation) Muriel Jasor (Les Echos Business) Arnaud Le Gal (Opérations spéciales) Etienne Lefebvre (France et International) Clémence Lemaistre (Numérique) Guillaume Maujean (Finance-Marchés) Pascal Pogam (Enquêtes) RÉDACTEUR EN CHEF TECHNIQUE Didier Boileau DIRECTEUR DE CRÉATION Fabien Laborde DIRECTRICE ARTISTIQUE ADJOINTE Marion Brisson EDITORIALISTES Cécile Cornudet, Jacques Hubert-Rodier, Eric Le Boucher, Jean-Francis Pécresse, Jean-Marc Vittori, Sabine Delanglade, Laurent Flallo, Sylvie Ramadier (Le Crible) LES ECHOS WEEK-END DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Henri Gibier DIRECTEURS DÉLÉGUÉS DE LA RÉDACTION Bénédicte Epinay et Laurent Guez RÉDACTEURS EN CHEF Gilles Denis et Karl de Meyer DIRECTRICE ARTISTIQUE Cécile Texeraud SÉRIE LIMITÉE DIRECTRICE DÉLÉGUÉE DE LA RÉDACTION Bénédicte Epinay RÉDACTEUR EN CHEF Gilles Denis DIR. 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Toute reproduction, même partielle, est interdite sans l’autorisation expresse de l’éditeur (loi du 11 mars 1957) Ce numéro comporte un 3e cahier de 8 pages « Les Echos Sociétés » IntelOutside La pire purge de l’effectif en dix ans chez Intel vise à lui ménager du temps. On ne peut pas être et avoir été comme le constatent tous les jours les vieilles icônes technologiques de Wall Street. Longtemps « Inside », comme le vante encore le petit autocollant collé sur 90 % des ordinateurs de bureau de la planète, Intel lutte pour ne pas être mis « out ». Le californien a mis tout le poids de la rente déclinante des PC dans la balance pour la faire pencher du bon côté, celui des mobiles, des objets connectés et des fermes de serveurs informatiques, notamment avec une emplette à 16,7 milliards de dollars l’an dernier. Mais même pour un champion des puces, l’équilibre sur une planche savonneuse est un exercice dangereux. La chute des ventes de PC, déjà au plus bas depuis huit ans, s’annonce proche de 10 % en 2016. La masse d’Intel lui permet certes de céder moins vite du terrain. Mais si les débouchés en croissance ont pu compenser l’an dernier les quatre cinquièmes du recul des revenus de la branche toujours centrale (60 % du chiffre d’affaires), ils ont bouché moins de 20 % de l’accroc fait à sa rentabilité. En décidant la pire purge depuis une décennie – 12.000 suppressions de postes, soit 11 % de l’effectif –, le patron Brian Krzanich se ménage un peu de temps pour la reconversion de l’activité. Faute de quoi ses actionnaires pourraient bien lui demander de réfléchir à la sienne. EN VUE a L'intégralité de l’émission sur lesechos.fr/invitedesechos LES ENTREPRISES CITÉES crible T ElizabethII ravailler ? Moi jamais ! » proclameundesintelligentsslogans brandis place de la République et relevé par « Le Point ». Dès lors, on comprend mieux que le « collectif » soit contre la loi travail, ce texte qui, dit-il, « fait craquer la digue du supportable ». Pendant ce temps, Sciences po organise un « hijab day », la CGT publie une affiche hallucinante sur la police, on en passe. De ce côté de la Manche, on s’emploie chaque jour à franchir le « mur du çon ». De l’autre, imperturbable, la dame aux chapeaux roses continue à battre ses propres records. En septembre, elle avait déjà passé le cap du plus long règne des 1.200 ans d’histoire de la monarchie britannique. Victoire sur Victoria ! Le combat continue, Elizabeth II fête ses 90 ans ce 21 avril. La reine est,paraît-il,tenuedanslechoixdescouleurs de ses vêtements par la nécessité d’être vue de loin. Personne pourtant ne l’avait vue venir. Elle n’aurait jamais dû régner sans l’abdication de son oncle Edouard VIII et la mort de son père George VI. Le jour de son couronnement, en 1953, elle portait des sandales à talon Roger Vivier. Elle a connu 7 papes, 13 Premiers ministres. Elle est la seule Britannique à conduire sans permis et sans carte grise, mais elle conduit bien. Face à la nuit debout, la vie debout. « Le Figaro » remarque qu’Elizabeth peut s’enorgueillir d’être l’un des rares chefs d’Etat du monde à n’avoir pas vu sa cote depopularités’émousseraufildutemps. Est-ce une perfidie ? Enfant, on la surnommait « Lilibeth », Philip l’appelle : « ma petite saucisse », parfois c’est : « mon petit chou-fleur ». Mais, pour son anniversaire, c’est un gâteau à l’orange qu’on va lui servir. God gave the Queen. ( Lire nos informations Page 8 ABONNEZ-VOUS MAINTENANT AUX ECHOS. abonnement.lesechos.fr JEUDI 21 AVRIL 2016 // CAHIER DES ANNONCES LÉGALES ET JUDICIAIRES AU NUMÉRO 22176 | ISSN 01534831 NE PEUT PAS Ê TRE VENDU SÉPARÉMENT ANNLEGALWK 75 • PARIS SOCIETES CONSTITUTIONS 042067B – LES ECHOS Aux termes d’un acte SSP en date du 18/04/2016 il a été constitué une SASU nommée : ACMF-SOLUTION Objet social : - Accompagnement et assistance d’entreprise dans tous les domaines de la gestion Administrative et financière Siège social : 6 Rue de MAZAGRAN, 75010 PARIS Capital : 5000 € Président : Mme DESTUYNDER CHRYSTELE demeurant : 6 Rue de MAZAGRAN, 75010 PARIS élu pour une durée indéterminée Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Paris. 042070B – LES ECHOS 042146B – LES ECHOS Aux termes d’un acte SSP en date du 10/04/2016 il a été constitué une SCI nommée : Aux termes d’un acte SSP en date du 20/04/2016 il a été constitué une SAS nommée : SL TIDLI INPIWEE Objet social : ACQUISITIONS D’IMMEUBLE BATIS OU TERRAIN CONSTRUCTIBLE Siège social : 150 boulevard de grenelle, 75015 Paris Capital : 10000 € Gérant : M. SALAH AIT IHARROU, 133 RUE DE SILLY, BATIMENT 6, 92100 BOULOGNE BILLANCOURT Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Paris. Objet social : Conseil en systèmes et logiciels informatiques. Siège social : 7 rue du Docteur Laurent, 75013 Paris Capital : 1000 € Président : M. Jérémy Garrouste demeurant : 7 rue du Docteur Laurent, 75013 Paris élu pour une durée indéterminée Admission aux assemblées et exercice du droit de vote : Chaque actionnaire est convoqué aux Assemblées. Chaque action donne droit à une voix. Clauses d’agrément : Les actions sont librement cessibles entre actionnaires uniquement avec accord du Président de la société. Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Paris. 042082B – LES ECHOS Aux termes d’un acte SSP en date du 19/04/2016 il a été constitué une SARL Unipersonnelle nommée : SMIA CONSULTING Objet social : Conseiller et réaliser la mise en place de systèmes d’informations, logiciels ou applicatifs Siège social : 197 rue du faubourg Saint Antoine, 75011 Paris Capital : 100 € Gérant : M. David SMIA, 197 rue du faubourg Saint Antoine, 75011 Paris Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Paris. 042115B – LES ECHOS Aux termes d’un acte SSP en date du 18/04/2016 il a été constitué une SASU nommée : DECOCK CONSEIL Objet social : Activité de Holding et de conseil. Siège social : 109 rue de Sèvres, 75006 Paris Capital : 1000 € Président : M. François DECOCK demeurant : 109 rue de Sèvres, 75006 Paris élu pour une durée indéterminée Admission aux assemblées et exercice du droit de vote : Chaque actionnaire est convoqué aux Assemblées. Chaque action donne droit à une voix. Clauses d’agrément : Les actions sont librement cessibles entre actionnaires uniquement avec accord du Président de la société. Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Paris. 042147B – LES ECHOS Aux termes d’un acte SSP en date du 10/04/2016 il a été constitué une SARL Unipersonnelle nommée : FRENCH SIDE Objet social : Activité d’intermédiaires en achat, vente et location de biens immobiliers, fonciers et commerciaux. Siège social : 11 rue jouvenet, 75016 Paris Nom commercial : FRENCH SIDE Capital : 100 € Gérant : M. Parsa Alexis AMIRFARHAD, 11 rue Jouvenet, 75016 PARIS Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Paris. 12002272 – LE PUBLICATEUR LEGAL Par acte sous seing privé en date à Paris, le 16 avril 2016, il a été constitué une S.A.S. ayant les caractéristiques suivantes : MK IDEES Dénomination : Objet : La conception et la réalisation d’agencements de magasins, d’appartements et en général de tout type de local en France et à l’étranger. L’achat et la vente de tout produit y afférent. Siège social : 202, boulevard SaintGermain, 75007 PARIS. Capital social : 2.000 euros divisé en 200 actions de 10 euros chacune. Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS. Président : Monsieur Mattia CURLANTE demeurant 202, boulevard SaintGermain, 75007 PARIS. Admission aux Assemblées et droit de vote : Chaque action donne droit à une voix. Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu’elles représentent. Agrément : les cessions d’actions sont soumises à l’agrément des associés. La société sera immatriculée au RCS de Paris. 12001967W – LE PUBLICATEUR LEGAL Aux termes d’un acte SSP du 4/4/2016, il a été constitué une société à responsabilité limitée, présentant les caractéristiques suivantes : Dénomination sociale : Riedel Communications France Siège social : 142, rue de Rivoli 75001 Paris Capital social : 25.000 euros Objet : des prestations de service dans le domaine de l’électronique de communication, y compris la planification et la réalisation des projets ainsi que le développement et la mise à disposition des solutions techniques et des infrastructures pour l’exploitation des réseaux dans les domaines vidéo, audio et communication et leur optimisation ; maintenance et réparation Durée : 99 ans Gérants : MM. Frank EISCHET, demeurant à Bachemer Strasse 269, 50935 Köln (Allemagne), et Thomas RIEDEL, demeurant Girardestr. 105, 42109 Wuppertal (Allemagne). La société sera immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris. Pour avis. 12002056W – LE PUBLICATEUR LEGAL Aux termes d’un acte SSP en date à Paris du 14/4/2016, il a été constitué une $ société à responsabilité limitée $ présentant les caractéristiques suivantes : $ Dénomination sociale : $ LE DOMAINE CLARINS Siège social : 12, avenue de la Porte des Ternes 75017 Paris. Capital social : 1.000 €. Objet : l’acquisition par voie d’achat ou d’apport, la prise à bail, l’exploitation et la mise en valeur par tous moyens de terres agricoles et notamment d’un domaine agricole sis Praz du Feu (commune de Serraval 74230) ainsi que toutes activités agricoles se rapportant à la mise en avant des plantes. Durée : 99 ans. Gérance : Monsieur Denis MARTIN, 18, avenue Niel 75017 PARIS. La société sera immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris. 12002152W – LE PUBLICATEUR LEGAL Aux termes d’un acte SSP en date à PARIS du 17/04/2016 a été constituée une SAS nommée : SUAN SIAM Objet : L’exploitation de tout fonds de commerce de restaurant, vente de plat chaud et froid à emporter ou à livrer, traiteur, Capital : 8.000 € Siège social : 42 Rue du Faubourg du Temple, 75011 Paris Durée : 99 ans Transmission des actions : il existe des clauses statutaires d’agrément à l’égard des tiers Président : M. Stéphane Syhanath, 16 Rue des Ecoles, 94140 Alfortville La société sera immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Paris 12002156W – LE PUBLICATEUR LEGAL Aux termes d’un acte SSP du 25/3/2016 , il a été constitué une Société civile immobilière de construction vente : Dénomination sociale : SCI RESIDENCE SERVICES SENIORS CHOISY LE ROI Sigle : RSS CHOISY LE ROI Siège social : 42, avenue George V, 75008 Paris Capital social : 1.000 € Objet : l’acquisition de terrains et les droits à construire y afférents, de droits de superficie et de volumes à construire ; la construction (après démolition éventuelle des bâtiments existants) et l’aménagement d’immeubles collectifs et de maisons individuelles à usage d’habitation, professionnel ou commercial, et de toutes annexes ou dépendances... Durée : 99 ans. Cession des parts sociales : il existe une clause d’agrément statutaire Gérant : RESIDE ETUDES, 42, avenue George V, 75008 Paris, 350 902 102 RCS PARIS La société sera immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris. Pour avis 12002165W – LE PUBLICATEUR LEGAL Suivant acte SSP du 14/04/2016 a été constituée une société à responsabilité limitée dénommée : MY HOTEL PARTICULIER. Objet : La réalisation de prestations de services en conciergerie pour particuliers et professionnels, à titre accessoire, la réalisation de travaux de décoration. Capital : 100 € Siège social : 25 avenue de Versailles 75016 Paris Durée : 99 ans. Gérant : Mme Lorraine DE LEUSSE, 25 avenue de Versailles 75016 Paris. Immatriculation : RCS de Paris 12002176W – LE PUBLICATEUR LEGAL Aux termes d’un acte SSP en date du 18 avril 2016 à Paris a été constituée une société par actions simplifiée présentant les caractéristiques suivantes : Dénomination : RB Capital Holding France Capital : 5 euros divisé en 5 actions de 1 euro Siège social : 62-64 rue de Lisbonne75008 Paris Objet : la prise de toutes participations dans toutes entreprises ou sociétés, quels qu’en soit la nature juridique ou l’objet, par voie d’acquisition de parts ou d’actions, souscription, apport ou autrement ; la gestion et la disposition de ses participations Durée : 99 ans Admission aux assemblées – Vote : tout associé peut participer aux décisions, quel que soit le nombre de ses actions, chaque action donnant droit à une voix. Transmission des actions : libre Président : Olivier DE PANAFIEU demeurant 40 boulevard Emile Augier-75116 Paris La société sera immatriculée au RCS de Paris LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE 2 // ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES 12002236W – LE PUBLICATEUR LEGAL Suivant acte SSP du 02/04/2016 a été constituée une Société Civile dénommée : SCI CAMILLAN. Objet : L’acquisition, la construction et la propriété de tous biens immobiliers, à usage d’habitation, professionnel, commercial ou industriel. Capital : 1.000 € Siège social : 8 boulevard Jourdan 75014 Paris Durée : 99 ans Transmission des parts : Les parts sont librement cessibles entres associés, elles peuvent être cédées à d’autres personnes en ce inclus les descendants qu’avec l’autorisation préalable de l’assemblée générale extraordinaire des associés Gérance : M. PIMONT Benoit demeurant 8 boulevard Jourdan 75014 Immatriculation : RCS de Paris. 12002252W – LE PUBLICATEUR LEGAL Suivant acte sous signatures privées, en date à PARIS du 19 Avril 2016, il a été constitué une SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE présentant notamment les caractéristiques ci-après : Dénomination sociale : "HOTELIERE FPPA". Objet : Conformément à l’article 1.832 du Code civil, la société a pour objet : - de faire bénéficier son ou ses associés de :a) la création, l’acquisition, la propriété, l’exploitation, la location et la vente de tous fonds de commerce d’hôtel, maison meublée, pension de famille, salon de thé, bar, restaurant traditionnel ou rapide, brasserie, croissanterie, crêperie, avec ou sans licence de débit de boissons.b) l’acquisition ou la prise à bail, avec ou sans promesse de vente, de tous immeubles quelconques, la mise en valeur et l’exploitation desdits immeubles, la création de tous commerces pouvant être exercés dans lesdits immeubles, la vente, l’échange et la mise en location avec ou sans promesse de vente desdits immeubles et des commerces qui y seraient exploités. Et spécialement l’acquisition et l’exploitation d’un bien immobilier et d’un fonds de commerce d’hôtel sis à PARIS (13ème Arrt.) Avenue de Choisy, nº 102. - de profiter de l’économie qui pourra en résulter ; Le tout, directement ou indirectement, pour son compte ou pour le compte de tiers, soit seule, soit avec des tiers, par voie de création de sociétés nouvelles, d’apport, de commandite, de souscription, d’achat de titres ou droits sociaux, de fusion, d’alliance, de société en participation ou de prise ou de dation en location ou en gérance de tous biens ou droits, ou autrement. Et généralement, toutes opérations financières, commerciales, industrielles, civiles, immobilières ou mobilières, pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’un des objets spécifiés ou à tout patrimoine social. Durée : 99 années à compter du jour de son immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés. Siège : fixé à PARIS (13ème Arrt.) Avenue de Choisy, nº 102. Capital : fixé à la somme de 10.000,00 Euros divisé en 1.000 parts de 10,00 Euros, entièrement souscrites, intégralement libérées en numéraire. Gérant : Monsieur Franck Léon ALLIX, demeurant à NOISY LE GRAND (Seine Saint Denis) Avenue Georges Clémenceau, nº 50 Bis. Registre du Commerce et des Sociétés : La société sera immatriculée au Greffe du Tribunal de Commerce de PARIS. POUR INSERTION LEGALE Monsieur Franck ALLIX, Gérant. Gérant : EUROPEAN HOMES CENTRE, SAS, 10 Place Vendôme 75001 Paris, 479 322 562 RCS Paris. La société sera immatriculée au RCS de Paris. 12002300W – LE PUBLICATEUR LEGAL Suivant acte SSP en date du 15/04/16, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes : Dénomination : OPENMIND KFE PARIS CLERY Forme juridique : SASU Durée : 99 ans Siège social : 21 rue de Cléry 75002 Paris Capital : 65.974 € Objet social : La location d’espaces collaboratifs et la location d’espaces design. La location d’espaces privatifs, dédié aux formateurs, coach, agences de communication, associations et famille. L’organisation de session de formation et coaching, de séminaires et réunions collaboratives, de conférence de presse et présentation de produits, de tous types de réunions d’entreprises in situ et en visio conférence, d’expositions privées. Président : OPENMIND KFE, SAS, 110 rue La Boétie, 811 183 946 RCS Paris. Commissaire aux comptes : Titulaire : Mr Samuel BOKOBZA, domicilié 21 rue Royale 75008 ParisSuppléant : Mr Stéphane MYARA, domicilié 121-123 rue Edouard Vaillant 92300 Levallois Perret La société sera immatriculée au RCS de Paris. 12002308W – LE PUBLICATEUR LEGAL Par acte S.S.P du 18/04/2016, il a été constitué une Société par actions simplifiée dénommée : « PARIS FASHION SHOPS - PFS » Siège social : 91 rue du Faubourg SaintHonoré 75008 PARIS Capital social : 1 166 000 € Durée : 99 années Objet social : En France ou à l’étranger, la gestion, l’animation, la promotion et le développement d’une plateforme commerciale B2B dédiée au prêt-à-porter et accessoires de mode Président : M. Zhengao CHANG demeurant 8 rue Raynouard 75016 PARIS Président et membre du comité de surveillance : M. Renaud HABERKORN demeurant 170 rue de l’Université 75007 PARIS Membres du comité de surveillance : M. Didier ROSENBERG demeurant 37 avenue d’Iéna 75116 PARIS et M. Johnny CHANG demeurant 3 rue des Frigos 75013 PARIS Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES, SA, sise 185 avenue Charles de Gaulle 92200 NEUILLY SUR SEINE, RCS NANTERRE 572 028 041 Commissaire aux comptes suppléant : BEAS, SAS, sise 195 avenue Charles de Gaulle 92200 NEUILLY SUR SEINE, RCS NANTERRE 315 172 445 Admission aux Assemblées et vote : Tout associé peut participer aux Assemblées quel que soit le nombre de ses actions, chaque action donnant droit à une voix. Immatriculation au RCS de PARIS. 12002330W – LE PUBLICATEUR LEGAL 12002279W – LE PUBLICATEUR LEGAL Suivant acte SSP du 15/04/2016, il a été constitué une Société civile Dénomination : MERCI Siège social : 30 Place Saint Georges – 75009 Paris. Capital social : 1.000 €. Objet social : l’acquisition de tous biens immobiliers, immeubles bâtis ou non bâtis, l’administration et l’exploitation par bail, la location ou autrement desdits biens immobiliers. Durée : 99 ans. Gérant : Président : Mme Florence BERGER demeurant 1 rue Moncey – 75009 Paris. Immatriculation au RCS de Paris Suivant acte SSP du 28/03/2016, il a été constitué une SCI Dénomination : S.C.I. L.D. Siège social : 57 rue du Docteur Blanche – 75016 Paris. Capital social : 630.000 €. Objet social : L’acquisition de tous biens immobiliers, immeubles bâtis ou non bâtis, l’administration et l’exploitation par bail, la location ou autrement desdits biens immobiliers. Durée : 99 ans. Gérant : M. Isabelle DOVAL demeurant 57 rue du Docteur Blanche – 75016 Paris. Immatriculation au RCS de Paris. 12002238 – LA VIE JUDICIAIRE 12002298W – LE PUBLICATEUR LEGAL Suivant acte SSP, en date du 17/03/16, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes : Dénomination : EUROPEAN HOMES 41 Forme juridique : Société Civile de Construction Vente Durée : 30 ans Siège social : 10-12 Place Vendôme 75001 Paris Capital : 1.000 € Objet social : L’acquisition de tous terrains ou droits immobiliers comprenant le droit de construire ; La construction, sur ces terrains ou droits immobiliers, de tous immeubles, de toutes destinations et usages ; La vente, en totalité ou par fractions, des immeubles construits, avant ou après leur achèvement ; accessoirement la location desdits immeubles. Suivant acte SSP en date du 29/3/2016 à Paris, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes : Dénomination : COLIBRI CONSEIL Siège : 142, rue de Rivoli, 75001 PARIS. Objet : transaction sur immeuble et fonds de commerce, activité de marchands de biens, activité de prestations touristiques et toutes autres opérations patrimoniales relatives à des immeubles à titre personnel comme mandataire agent, courtier ou autrement ainsi que toutes opérations annexes, connexes ou accessoires. Durée : 99 années à compter de son immatriculation au RCS. Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Sociétés Capital social fixe : 5.000 €, divisé en 500 actions de 10 € chacune, réparties entre les actionnaires proportionnellement à leurs apports respectifs. Cession d’actions et agrément : la cession à un tiers est soumise à l’agrément préalable des associés. La cession entre associés est libre. Admission aux AG et exercice du droit de vote : dans les conditions statutaires et légales. Ont été nommés : Président : M. DUBOIS Luc-Olivier, 40, allée des Tanneurs, 44390 Nort-sur-Erdre. La société sera immatriculée au RCS de Paris. Pour avis 12002342 – LA VIE JUDICIAIRE Aux termes d’un acte SSP en date à Paris du 14/4/2016, il a été constitué une S.A.R.L. : TIARE Dénomination : Capital : 1.000 €. Siège social : 5, rue Cambon, 75001 PARIS. Objet : directement ou indirectement, en France ou à l’étranger, la prise de participation par tous moyens de droit, notamment par achat, souscription, fusion, de tous biens mobiliers et valeurs mobilières dans toutes entités juridiques avec ou sans personnalité morale, la détention de ces titres en tant que holding financier et d’une manière générale, toutes opérations financières se rattachant à cette activité, l’exercice de tout mandat social au sein de ses filiales et participations, la fourniture de prestations de services intellectuels ou matériels se rapportant aux activités des sociétés dans lesquelles le holding a des participations, l’achat, la propriété, la gestion, l’administration et l’exploitation par bail ou location de tout immeuble construit ou non, et plus générale, toutes opérations, de quelque nature qu’elles soient, juridiques, économiques et financières, civiles et commerciales, se rattachant à l’objet sus-indiqué ou à tous autres objets similaires ou connexes, de nature à favoriser, directement ou indirectement, le but poursuivi par la société, son extension ou son développement. Durée : 99 ans. Gérance : M. Patrick JANSON, 35, rue Brunel, 75017 Paris, a été statutairement gérant de la société pour une durée indéterminée. La société sera immatriculée au RCS de Paris. Pour avis. 042121A – LES ECHOS Aux termes d’un acte sous seing privé en date, à Paris du 19 avril 2016, il a été constitué la société suivante : Dénomination : StaffMe Forme : Société par Actions Simplifiée Objet : le développement et l’exploitation de plateformes d’intermédiation sur internet et autres places de marché numériques visant à permettre aux entreprises et aux particuliers de faire réaliser par des étudiants et/ou d’autres personnes les tâches et autres missions qu’ils souhaitent leur confier ; le développement d’outils digitaux associés permettant cette intermédiation. Siège social : 14 rue de Tournon 75006 PARIS Durée : 99 ans Capital : 500 euros Président : Monsieur Amaury d’EVERLANGE, demeurant 14 rue de Tournon 75006 PARIS Directeur Général : Monsieur Jean-Baptiste ACHARD, demeurant 90 rue Boileau 75016 PARIS Droit de vote : chaque action donne droit à une voix lors des décisions collectives Transmission des actions : les cessions d’actions sont soumises à l’agrément tel que prévu à l’article 11 des statuts La société sera immatriculée au RCS de PARIS. 042139A – LES ECHOS Suivant acte reçu par Maître Florian GENEAU de LAMARLIERE, Notaire, titulaire d’un Office Notarial à PARIS (75001), 23 rue Berger, le 10 février 2016, a été constituée une société civile immobilière ayant les caractéristiques suivantes : IASSO La société a pour objet : l’acquisition par voie d’achat ou d’apport, la propriété, la mise en valeur, la transformation, la construction, l’aménagement, l’administration, la location et la vente (exceptionnelle) de tous biens et droits immobiliers, de tous biens et droits pouvant constituer l’accessoire, l’annexe ou le complément des biens et droits immobiliers en question. Le siège social : 129 boulevard Richard Lenoir 75011 PARIS. Le capital social est fixé à la somme de : HUIT CENT QUATRE-VINGT MILLE EUROS (880.000 EUR) composé uniquement d’apports en numéraires. Toutes les cessions de parts, quelle que soit la qualité du ou des cessionnaires, sont soumises à l’agrément préalable à l’unanimité des associés, Le premier gérant de la société est : M. Vasileios ANYFANTAKIS, demeurant à PARIS (75019) 5 rue de l’Encheval. La société est constituée pour une durée de 99 années. La société sera immatriculée au registre du commerce et des sociétés de PARIS Pour avis, Le notaire. MODIFICATIONS 041414B – LES ECHOS GREEN SERVICES SECURITE SARL au capital de 50000,00 € 10 rue des Maltotiers, 45000 ORLEANS 794223198 RCS Orléans Sigle : GSS Par décision de L’AGO en date du 30/06/2015 il a été décidé de transférer le siège social de la société au 10 rue Wurtz, 75013 PARIS à compter du 01/01/2016. Présidence : GREEN SERVICES SECURITE, au capital de 50000 €, immatriculée au RCS de PARIS sous le numéro 794 223 198, domiciliée 10 rue Wurtz 75013 PARIS représentée par FRANCOIS Joseph Autres modifications : - CHANGEMENT DE FORME JURIDIQUE : de SARL en SAS La société sera immatriculée au RCS de Paris et sera radiée du RCS de Orléans. 042060B – LES ECHOS TROPICWEST 15 SNC au capital de 2,00 € C/O SEMAVIC 26 JARDINS DE BELLEVUE 97150 SAINT MARTIN 817522485 RCS Basse Terre Par décision de L’AGE en date du 15/04/2016 il a été décidé de transférer le siège social de la société au C/O C D F, 4 RUE GALVANI, 75838 PARIS CEDEX 17 à compter du 15/04/2016. Gérance : M. MICHEL MEUNIER, demeurant 9 RUE BENOIT MALON, 92150 SURESNES La société sera immatriculée au RCS de Paris et sera radiée du RCS de Basse Terre. 042062B – LES ECHOS AIRTROPIC 15 SNC au capital de 2,00 € C/O SEMAVIC 26 JARDINS DE BELLEVUE 97150 SAINT MARTIN 817522451 RCS Basse Terre Par décision de L’AGE en date du 15/04/2016 il a été décidé de transférer le siège social de la société au C/O C D F, 4 RUE GALVANI, 75838 PARIS CEDEX 17 à compter du 15/04/2016. Gérance : M. MEUNIER MICHEL, demeurant 9 RUE BENOIT MALON, 92150 SURESNES La société sera immatriculée au RCS de Paris et sera radiée du RCS de Basse Terre. 042063B – LES ECHOS RESIDENCIA 15 SNC au capital de 2,00 € C/O SEMAVIC 26 JARDINS DE BELLEVUE 97150 SAINT MARTIN 817522436 RCS Basse Terre Par décision de L’AGE en date du 15/04/2016 il a été décidé de transférer le siège social de la société au 4 RUE GALVANI, 75838 PARIS CEDEX 17 à compter du 15/04/2016. Gérance : M. MICHEL MEUNIER, demeurant 9 RUE BENOIT MALON, 92150 SURESNES La société sera immatriculée au RCS de Paris et sera radiée du RCS de Basse Terre. 042092B – LES ECHOS SCI GROUPE ZHENG SCI à capital variable de 10000,00 € 20 TER RUE DE BEZONS , 92400 COURBEVOIE 484704978 RCS Nanterre Sigle : SCI Par décision de L’AGO en date du 15/04/2016 il a été décidé de transférer le siège social de la société au 22 BIS RUE DU PETIT THOUARS, 75003 PARIS à compter du 15/04/2016. Suite à ce transfert, il est rappelé les caractéristiques suivantes : Objet : LA PROPRIETE, LA GESTION ET PLUS GENERALEMENT L’EXPLOITATION PAR BAIL, LOCATION OU TOUTE AUTRE FORME DE TOUS IMMEUBLES ET BIENS IMMOBILIERS Durée : 80 ans Gérance : M. ZHENG ZHILE, demeurant 22 BIS RUE DU PETIT THOUARS, 75003 PARIS La société sera immatriculée au RCS de Paris et sera radiée du RCS de Nanterre. 042098B – LES ECHOS LIDAMART 15 SNC au capital de 2,00 € C/O SEMAVIC 26 JARDINS DE BELLEVUE 97150 SAINT MARTIN 817522428 RCS Basse Terre Par décision de L’AGE en date du 15/04/2016 il a été décidé de transférer le siège social de la société au C/O C D F, 4 RUE GALVANI, 75838 PARIS CEDEX 17 à compter du 15/04/2016. Gérance : M. MICHEL MEUNIER, demeurant 9 RUE BENOIT MALON, 92150 SURESNES La société sera immatriculée au RCS de Paris et sera radiée du RCS de Basse Terre. 042100B – LES ECHOS MARINA 15 SNC au capital de 2,00 € C/O SEMAVIC 26 JARDINS DE BELLEVUE 97150 SAINT MARTIN 817522477 RCS Basse Terre Par décision de L’AGE en date du 15/04/2016 il a été décidé de transférer le siège social de la société au C/O C D F, 4 RUE GALVANI, 75838 PARIS CEDEX 17 à compter du 15/04/2016. Gérance : M. MICHEL MEUNIER, demeurant 9 RUE BENOIT MALON, 92150 SURESNES La société sera immatriculée au RCS de Paris et sera radiée du RCS de Basse Terre. 042119B – LES ECHOS BEL SALAME SARL à capital variable de 1000,00 € 66 RUE DE LA CONVENTION 75015 PARIS 812452514 RCS Paris Par décision en date du 20/04/2016, il a été décidé de modifier le capital de la société en le portant de 1.000,00 € à 15.000 €, et celui-ci devient variable avec un minimum de 10.000 € et un maximum de 100.000 €. Mention en sera faite au RCS de Paris. 042140B – LES ECHOS HISAKO TANAKA SARL Unipersonnelle Au capital de 10000,00 € 8 bis, boulevard Pereire 75017 Paris 494894785 RCS Paris Par délibération en date du 30/06/2015, le Gérant statuant en application de l’article L.223.42 du Code de Commerce, a décidé qu’il n’y avait pas lieu à dissolution malgré un actif net inférieur à la moitié du capital social. Mention en sera faite au RCS de Paris. 042148B – LES ECHOS CENTURY BUSINESS SARL au capital de 7500,00 € 88 RUE DE PROVENCE, 75009 PARIS 790891097 RCS Paris Par décision de L’AGE en date du 15/04/2016 il a été pris acte de la nomination de M. Jean-Pierre GROUIN, demeurant 1 rue des Marais 93500 Pontoise en qualité de nouveau Gérant, à compter du 15/04/2016 pour une durée illimitée, en remplacement de M. Gilles FAVEY, Gérant démissionnaire. Mention en sera faite au RCS de Paris. 042064B – LES ECHOS VICTORY 15 SNC au capital de 2,00 € C/O SEMAVIC 26 JARDINS DE BELLEVUE 97150 SAINT MARTIN 817522493 RCS Basse Terre Par décision de L’AGE en date du 15/04/2016 il a été décidé de transférer le siège social de la société au C/O C D F, 4 RUE GALVANI, 75838 PARIS CEDEX 17 à compter du 15/04/2016. Gérance : M. MEUNIER MICHEL, demeurant 9 RUE BENOIT MALON, 92150 SURESNES La société sera immatriculée au RCS de Paris et sera radiée du RCS de Basse Terre. LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE 042151B – LES ECHOS 12002097 – LE PUBLICATEUR LEGAL A PARIS S.A.R.L. au capital de 110.000 € Siège social : 24, rue Nollet - 75017 PARIS 438 179 608 RCS PARIS Par AGE du 30/3/2016, les Associés de la société A PARIS ont approuvés les modifications suivantes : - le transfert du siège du 24, rue Nollet, 75017 PARIS, au 16, passage Pouchet, 75017 PARIS, avec une date effective au 30 mars 2016. A compter du 30/3/2016, l’adresse du 24, rue Nollet, 75017 Paris est définitivement supprimé. Immatriculation : au RCS de Paris. 12002099 – LE PUBLICATEUR LEGAL MEUROP S.A. au capital de 480.900 € Siège social : 73, avenue Daumesnil - 75012 PARIS 602 056 525 RCS PARIS Aux termes d’une délibération de l’assemblée du 29/1/2016, il résulte que KPMG SA, 5, avenue Dubna, 14209 Herouville-Saint-Clair, a été nommé CAC titulaire en remplacement du cabinet IN EXTENSO SOCOGEC, démissionnaire, et le Cabinet SALUSTRO REYDEL SA, Tour Eqho, 2, avenue Gambetta, 92066 Paris-La Défense, a été nommé CAC suppléant en remplacement du cabinet BEAS, démissionnaire, pour la durée restant à courir du mandat de leur prédécesseur. Pour avis, le conseil d’administration 12002186 – LE PUBLICATEUR LEGAL EASY LIFE SCIENCE S.A.S. au capital de 52.000 € Siège social : 68, boulevard de Port Royal 75005 PARIS 517 685 418 RCS PARIS L’AGM du 23/3/2016 a décidé la continuation de la société malgré les pertes constatées. 12002234 – LE PUBLICATEUR LEGAL SELARLBROGNIER&CONDAMY S.E.L.A.R.L. au capital de 13.500 € Siège social : 7, rue de Saint-Péterbourg 75008 PARIS 494 396 450 RCS PARIS L’Associé unique en date du 21/3/2016 a décidé de : 1º) modifier la dénomination qui devient : SELURL CONDAMY 2º) transférer le siège au 15, rue de Madrid, 75008 PARIS. 12002243 – LE PUBLICATEUR LEGAL I.S.F. S.A.S. au capital de 8.000 € Siège social : 5, avenue du Père Lachaise 75020 PARIS 808 186 341 RCS PARIS Aux termes d’une décision de l’AGE en date du 21/3/2016, il a été décidé de transférer le siège du 5, avenue du Père Lachaise, 75020 PARIS, au 1, boulevard Michael Faraday, 77700 SERRES, et ce à compter du 21/3/2016. M. GREMILLET Vincent, 203 bis, avenue Daumesnil, 75012 Paris, demeure président de la S.A.S. ISF. Mention sera faite au RCS de Meaux. Le gérant 12002261 – LE PUBLICATEUR LEGAL FORMALEG S.A.S. au capital de 100 € Siège social : 3, avenue de France - 95740 FREPILLON 791 940 422 RCS PONTOISE L’Associé unique en date du 15/4/2016 a décidé : 1º) de transférer le siège au 88, avenue de Wagram, 75017 PARIS. Présidente : Mme Christine SALTRE, 3, avenue de France, 95470 Frépillon. En conséquence, la société sera immatriculée au RCS de Paris. AGENCYP SASU au capital de 3000,00 € 9 RUE CYRANO DE BERGERAC, 75018 PARIS 811566389 RCS Paris Par décision du Président en date du 18/04/2016 il a été décidé de transférer le siège social de la société au 26 RUE DAMREMONT, 75018 PARIS à compter du 18/04/2016. Présidence : AGENCYP, au capital de 3000 €, immatriculée au RCS de PARIS sous le numéro 811 566 389, domiciliée 26 RUE DAMREMONT représentée par YANNICK PERRON. Mention en sera faite au RCS de Paris. 12002263 – LE PUBLICATEUR LEGAL S.C. GERIMMO Société civile au capital de 1.524, 49 € Siège social : 30, avenue de la Bourdonnais 75007 PARIS 328 686 183 RCS PARIS L’AGE 14/3/2016 nommé, pour une durée illimitée, la société CAFF (Compagnie d’Arbitrage Financière et Foncière) société anonyme au capital de 1.728.506 euros, dont le siège social est 24, rue d’Ar- ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES // 3 Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Sociétés maillé, 75017 Paris, 340 444 777 RCS PARIS représentée par Aêle AUCOUTURIER épouse BALAY en qualité de cogérant. 12002264 – LE PUBLICATEUR LEGAL SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE Aux termes du procès verbal en date du 21/03/2016, l’assemblée générale a décidé d’augmenter le capital social d’une somme de 49.000 €, pour le porter à 50.000 € et de modifier les articles 6 et 7 des statuts Pour avis. MORETIMER Société civile immobilière Au capital de 1.524, 49 € Siège social : 30, avenue de la Bourdonnais 75007 PARIS 394 552 160 RCS PARIS 12001848W – LE PUBLICATEUR LEGAL L’AGE 15/3/2016 a nommé, pour une durée illimitée, la société CAFF (Compagnie d’Arbitrage Financière et Foncière), société anonyme au capital de. 1.728.506 euros, dont le siège social est 24, rue d’Armaillé, 75017 Paris, 340 444 777 RCS PARIS, représentée par Aêle AUCOUTURIER, épouse BALAÿ en qualité de cogérant. Aux termes du procès-verbal en date du 31/03/2016, l’assemblée générale statuant dans le cadre des dispositions de l’article L 223-42 du code de commerce, a décidé qu’il n’y avait pas lieu à dissolution anticipée de la société. Mention en sera faite au RCS de PARIS. GALIC SARL au capital de 1.000 € 157 boulevard DAVOUT 75020 PARIS 509 622 668 RCS PARIS S.C. SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE BEAUVOISINE Société civile au capital de 1.524,49 € Siège social : 30, avenue de la Bourdonnais 75007 PARIS 317 372 910 RCS PARIS L’AGE 10/3/2016 a nommé, pour une durée illimitée, la société CAFF (Compagnie d’Arbitrage Financière et Foncière) Société anonyme au capital de. 1.728.506 euros, dont le siège social est 24, rue d’Armaillé, 75017 Paris, 340 444 777 RCS PARIS représentée par Aêle AUCOUTURIER épouse BALA ên qualité de cogérant. 12002266 – LE PUBLICATEUR LEGAL S.C. ALENCON COMMERCE Société civile au capital de 304, 90 € Siège social : 30, avenue de la Bourdonnais 75007 PARIS 420 032 559 RCS PARIS L’AGE 14/3/2016 a nommé, pour une durée illimitée, la société CAFF (Compagnie d’Arbitrage Financière et Foncière) Société anonyme au capital de. 1.728.506 euros, dont le siège social est 24, rue d’Armaillé, 75017 Paris, 340.444.777 RCS PARIS, représentée par Aêle AUCOUTURIER, épouse BALA ên qualité de cogérant. FACEBOOK FRANCE S.A.R.L. à associé unique au capital de 4.950.000 euros 108-112, avenue de Wagram 75017 PARIS 530 085 802 RCS PARIS Suivant décisions en date du 8/4/2016, le Gérant a décidé de transférer le siège social au 6, rue Ménars 75002 Paris, à compter du 18/4/2016. L’article 4 des statuts a été modifié. Pour avis. 12001955W – LE PUBLICATEUR LEGAL IGO SOLUTIONS S.A.S. au capital de 40.000 euros 33, avenue du Maine Tour Maine Montparnasse 27ème étage 75015 PARIS 798 326 666 RCS PARIS Suivant délibérations en date du 21/3/2016, l’assemblée générale a décidé de nommer, à compter du 26/3/2016, en qualité de nouveau Président, en remplacement de M. Philippe ROCHET démissionnaire avec effet au 26/3/2016, M. Bruno TRICOIRE, demeurant 7, rue Raymond du Temple 94300 Vincennes. Suivant décisions en date du 29/3/2016, le Président (suite à délégation de ladite assemblée du 21/3/2016) a constaté une augmentation du capital social de 1.960.000 euros le portant à 2.000.000 euros, par émission de 196.000 actions de 10 euros de valeur nominale chacune, réalisé en numéraire. Les statuts ont été modifiés. Pour avis. 11996124W – LE PUBLICATEUR LEGAL TANNERIE DE VIVOIN SAS au capital de 10.000 € 3 avenue Hoche 75008 PARIS 805 197 522 RCS PARIS Aux termes des décisions en date du 07/04/2016, le Président a constaté la réalisation définitive de l’apport partiel d’actif de la branche complète et autonome d’activité "Tannerie" faite par la société COMPAGNIE DES CUIRS PRECIEUX, 3 avenue Hoche 75008 PARIS (582 025 755 RCS PARIS) à la société TANNERIE DE VIVIOIN ainsi que l’augmentation du capital social, en rémunération de cet apport, d’une somme de 4.040.000 €, pour le porter à 4.050.000 €. Les statuts ont été modifiés corrélativement. Pour avis. 12001562W – LE PUBLICATEUR LEGAL SWISSLIFE GESTION PRIVEE SA au capital de 277.171 € 7 place Vendôme 75001 PARIS 378 782 163 RCS PARIS Aux termes du procès verbal en date du 21/03/2016, le Conseil d’Administration a désigné en qualité de directeur général, Madame Alessandra GAUDIO, 14 rue Pérignon 75007 PARIS, en remplacement de Monsieur Yves NACCACHE. Pour avis 12001828W – LE PUBLICATEUR LEGAL LA FABRIQUE SAS au capital de 1.000 € 158 boulevard Berthier 75017 PARIS 818 028 516 RCS PARIS MINALIDIS SARL au capital de 7.500 euros SIEGE SOCIAL : 59 rue de la Tombe Issoire - 75014 PARIS R.C.S. PARIS 812 137 610 Suivant un procès-verbal en date du 24 Février 2016, l’associé unique décide : de modifier l’objet social, qui se rédige désormais comme suit : l’exploitation d’un fonds de commerce de type supermarché sis PARIS (75001), 205 rue Saint Honoré, sous l’enseigne « CARREFOUR EXPRESS » ou toute autre enseigne du Groupe CARREFOUR à l’exclusion de toute autre. de transférer le siège social à PARIS (75001) 205 rue Saint Honoré, à compter du 1er mars 2016 Les articles 2 et 4 des statuts sont modifiés en conséquence. La société est gérée par Monsieur Mustapha BENOUDA, domicilié 12 allée des Amonts (91940) LES ULIS. Mention sera faite au R.C.S. de PARIS. 12002134W – LE PUBLICATEUR LEGAL PATRIPRO SNC au capital de 10.000 € 120, boulevard Haussmann 75008 Paris 491 422 309 RCS Paris Aux termes l’assemblée Générale Extraordinaire en date du 15 mars 2016, il a été décidé de nommer en qualité de cogérante Madame Martine Dumoulin épouse Le Doré demeurant 24, rue de la Tourelle 92100 Boulogne Billancourt. Mention en sera faite au RCS de Paris. WENDEL Société européenne au capital de 191.738.524 euros 89, rue Taitbout 75009 PARIS 572 174 035 RCS PARIS 12002135W – LE PUBLICATEUR LEGAL Suivant procès-verbal en date du 22/10/2015, le Conseil de surveillance a pris acte de la nomination de Mme Fabienne PORQUIER, demeurant 20, rue des Prairies 75020 Paris, en qualité de membre du Conseil de surveillance représentant les salariés. Pour avis. SOCIETE CIVILE IMMOBILIER MELIES/MONTREUIL SCI au capital de 2.000 euros 120, boulevard Haussmann 75008 Paris 432 413 078 RCS Paris Aux termes l’assemblée Générale Ordinaire en date du 14 mars 2016, il a été décidé de nommer en qualité de co-gérante Madame Martine Dumoulin épouse Le Doré demeurant 24, rue de la Tourelle 92100 Boulogne Billancourt. Mention en sera faite au RCS de Paris. 12002136W – LE PUBLICATEUR LEGAL SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE PYRENEES SCI au capital de 1.524,49 Euros 120, boulevard Haussmann 75008 Paris 410 489 702 RCS Paris Aux termes l’assemblée Générale Ordinaire en date du 14 mars 2016, il a été décidé de nommer en qualité de co-gérante Madame Martine Dumoulin épouse Le Doré demeurant 24, rue de la Tourelle 92100 Boulogne Billancourt. Mention en sera faite au RCS de Paris. 12002138W – LE PUBLICATEUR LEGAL SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE COLOMBES SCI au capital de 2.000 euros 120, boulevard Haussmann 75008 Paris 437 594 674 RCS Paris 12002070W – LE PUBLICATEUR LEGAL CM & ASSOCIES SAS au capital de 281 000 euros Siège social : 26 rue Cortambert 75116 PARIS 497787101 RCS PARIS Aux termes du procès-verbal de l’AGE du 25/01/2016 et du procès-verbal du Président du 26/03/2016 que le capital social a été réduit d’un montant de 59 600 € par voie de rachat et d’annulation de 59600 actions. L’article 7 des statuts a été modifié en conséquence. Ancienne mention : Le capital social est fixé à 281 000 € Nouvelle mention : Le capital social est fixé à 221 400 € 12001448W – LE PUBLICATEUR LEGAL ENOVANCE SAS au capital de 142.873 € Siège social : 11 bis rue Roquépine 75008 Paris 501 847 313 RCS PARIS Par décisions en date du 20/04/2016, l’associé unique a décidé de nommer en qualité de Président, à compter de ce jour, M. Eric SHANDER, demeurant 116 Jessfield Place, Cary, 27519 Caroline du Nord, ETATS-UNIS, en remplacement de M. Paul ARGIRY, démissionnaire. 12002184W – LE PUBLICATEUR LEGAL 12002190W – LE PUBLICATEUR LEGAL 12001950W – LE PUBLICATEUR LEGAL 12002265 – LE PUBLICATEUR LEGAL 12002118W – LE PUBLICATEUR LEGAL LABCO SA au capital de 78.300.135 euros Siège social : 60-62, rue d’Hauteville – 75010 Paris 448 650 085 R.C.S. PARIS Aux termes des décisions du Conseil d’Administration en date du 31 mars 2016 et de l’Assemblée Générale en date du 15 avril 2016 : Vincent MARCEL demeurant 20, avenue de Lamballe – 75016 Paris a été nommé en qualité de Directeur Général Délégué ; Robert STEINWANDER demeurant Maistrasse 41 – Munich 80337 (Allemagne) a été nommé en qualité de membre et Président du Conseil d’Administration en remplacement de Philippe CHARRIER. 12002081W – LE PUBLICATEUR LEGAL Aux termes l’assemblée Générale Ordinaire en date du 14 mars 2016, il a été décidé de nommer en qualité de co-gérante Madame Martine Dumoulin épouse Le Doré demeurant 24, rue de la Tourelle 92100 Boulogne Billancourt. Mention en sera faite au RCS de Paris. 12002094W – LE PUBLICATEUR LEGAL BIOAXIAL SAS au capital de 241.053 euros Siège social : 24, rue du Faubourg SaintJacques – 75014 Paris 520 615 196 R.C.S. PARIS Aux termes des décisions du conseil d’administration en date 17 mars 2016 : (i) il a été décidé la nomination de Georges TABARY demeurant 38, rue des Graviers – 78750 Mareil Marly en qualité de président en remplacement de Louis-Philippe BRAITBART et ce à compter du 1er mars 2016 ; (ii) Louis-Philippe BRAITBART demeurant 10, rue Saint Didier – 75116 Paris a été nommé en qualité de directeur général et ce à compter du 1er mars 2016 ; (iii) Georges TABARY a été nommé en qualité d’administrateur en remplacement de Louis-Philippe BRAITBART. NDDC SAS au capital de 10.000 € 21, rue de Fécamp, 75012 PARIS 813708161 RCS PARIS Aux termes d’une décision en date du 17/04/2016, les actionnaires ont décidé de modifier l’objet social comme suit : La fourniture de services de réservation en ligne et de services de conseil dans le domaine de l’hôtellerie, à compter du 01/05/2016. de nommer en qualité de Président M. Thibaut SEILLIER (Directeur général sortant), demeurant 5 allée des Cyclades Syra 1, 74160 Saint-Julien-en-Genevois en remplacement de M. Matthieu BOUTIN Mention sera portée au Registre du commerce et des sociétés de PARIS 12002199W – LE PUBLICATEUR LEGAL FIDAC CONSEIL SASU au capital de 100.000 € 19 rue Général Foy, 75008 Paris 383419108 RCS Paris Aux termes de l’AGE en date du 15/12/2015, l’associé unique a pris acte de la modification de commissaire aux comptes à compter du 01/01/2015 : - CONSEILS ASSOCIES SA, sise 50 avenue de Wagram, 75017 Paris et immatriculée au RCS sous le numéro 692048671 (nomination titulaire) - M. Jean-Philippe MAUGARD, demeurant 4, place d’Anvers, 75009 Paris (nomination suppléant) Mention sera portée au Registre du commerce et des sociétés de Paris Aux termes des décisions de l’associé unique en date du 23 mars 2016 et du 1er avril 2016 : (i) le siège social est transféré au : 8, rue Bernard Buffet – 75017 Paris ; (ii) les sociétés KPMG S.A, SA, Tour Eqho – 2, avenue Gambetta – 92066 Paris La Défense Cedex, 775 726 417 R.C.S. NANTERRE et SALUSTRO REYDEL, SA, Tour Eqho – 2, avenue Gambetta – 92066 Paris La Défense Cedex, 652 044 371 R.C.S. NANTERRE ont été nommées en qualité de co-commissaires aux comptes titulaires et suppléants. Les statuts ont été modifiés en conséquence. 12002151W – LE PUBLICATEUR LEGAL LE RENOUVEAU SARL au capital de 114.336,76 euros 120, boulevard Haussmann 75008 Paris 662 032 747 RCS Paris Aux termes l’assemblée Générale Extraordinaire en date du 15 mars 2016, il a été décidé de nommer en qualité de cogérante Madame Martine Dumoulin épouse Le Doré demeurant 24, rue de la Tourelle 92100 Boulogne Billancourt. Mention en sera faite au RCS de Paris. SUB LAFOURCHE Sarl au capital de 1 000 euros Siège social : 70 avenue de Clichy 75017 PARIS 788957447 RCS PARIS Aux termes du PV de l’AGO du 25/01/2016, l’AG prend acte de la démission de Mme Monia SOUISSI de ses fonctions de cogérante et ce à compter du 1er/ 01/2016 et décide de ne pas procéder à son remplacement. RCS PARIS Pour avis 12002198W – LE PUBLICATEUR LEGAL 12002155W – LE PUBLICATEUR LEGAL PLEINS FEUX S.A.R.L. au capital de 7500 € 12, rue Clavel - 75019 PARIS 494 514 680 RCS PARIS Aux termes de l’AGE du 9/4/2016, il a été décidé d’augmenter le capital social d’une somme de 24.795 €, pour le porter à 32.295 € par suite d’apport de titres et de modifier l’article 6 et 7 des statuts. Pour avis. 12002169W – LE PUBLICATEUR LEGAL HIDOUCHE DISTRIBUTION SARL au capital de 25.000 euros Siège social : 5 rue François Mouthon 75015 PARIS R.C.S. PARIS 794.580.068. Suivant un procès-verbal en date du 11 janvier 2016, l’Associé unique décide : de transférer le siège social à PARIS 75014, 15-17 rue de Niepce à compter du 11 janvier 2016 De modifier l’objet social qui se rédige désormais comme suit ; Les articles 2 et 4 des statuts sont modifiés en conséquence. L’exploitation d’un fonds de commerce de type supermarché sis à PARIS (75014) 15-17 rue de Niepce, à l’enseigne CARREFOUR CITY ou toute autre enseigne appartenant au groupe CARREFOUR, à l’exclusion de toute autre. Mention sera faite au R.C.S. de PARIS 12002202W – LE PUBLICATEUR LEGAL SILLUX SAS au capital de 150.000 euros Siège social : 43 rue Madame 75006 Paris 810 762 252 RCS PARIS Aux termes des décisions des associés du 29 juin 2015 et des décisions des associés du 8 avril 2016, il a été décidé d’augmenter le capital social, par apport en numéraire, d’un montant de 150.000 euros, par l’émission de 15.000 actions de 10 euros de valeur nominale ; d’augmenter le capital social, par apport en numéraire, d’un montant de 50.000 euros, par l’émission de 5.000 actions de 10 euros de valeur nominale . Le capital social est désormais fixé à la somme de 350.000 euros, divisé en 35.000 actions de 10 euros de valeur nominale chacune. Les statuts ont été modifiés en conséquence. 12002209W – LE PUBLICATEUR LEGAL NOD SASU au capital de 10.000 euros Siège social : 42 rue de Presles 93300 Aubervilliers 809 520 307 RCS Bobigny Aux termes du procès-verbal des décisions de l’associé unique en date du 31.12.2015, il a été décidé de transférer le siège social au 20, boulevard Poissonnière, Paris (75009) à compter de ce jour et à modifier en conséquence l’article 4 des statuts. Monsieur Géry BOUCHEZ, Président associé, demeurant 42, rue de Presles, 93300 Aubervilliers. Radiation du RCS BOBIGNY. La société sera immatriculée au RCS de PARIS. 12002218W – LE PUBLICATEUR LEGAL IDEA FINANCIAL SASU au capital de 40.000 € 23/25 rue jean jacques rousseau 75001 Paris 792748469 RCS Paris Aux termes de l’AGE en date du 20/04/2016, le Président a décidé de transférer le siège social à 15 rue Marignan, 75008 Paris, à compter du 20/04/2016. Mention sera portée au Registre du commerce et des sociétés de Paris. 12002219W – LE PUBLICATEUR LEGAL SCI FPLI 85 SCI au capital de 2 500 Euros Siège social : 10 rue du Lin 35510 CESSON SEVIGNE 479 064 719 R.C.S RENNES Aux termes du PV des DAU en date du 07/04/2016, il a été décidé de transférer le siège social au 10 avenue George V 75008 PARIS et de nommer la SA FONCIERE ATLAND sise 10 avenue George V 75008 PARIS immatriculée au RCS de PARIS sous le numéro 598 500 775 en remplacement de M. Christian GUYODO, démissionnaire. Durée : 99 ans. Objet : Acquisition, administration de tous biens immobiliers et tous immeubles. Les statuts ont été modifiés en conséquence. La société sera radiée du RCS de RENNES et immatriculée au RCS de PARIS. 12002233W – LE PUBLICATEUR LEGAL 12002214W – LE PUBLICATEUR LEGAL PRO DOMO SAS au capital de 642.024 euros Siège social : 73, boulevard Richard Lenoir 75011 Paris 409 178 928 R.C.S. PARIS Par AGE du 12/04/2016 de HORIZON HOLDING Société Civile, capital : 450.000 €, Siège social : PARIS 75016 57, rue Boissière, 399 097 443 RCS PARIS, il a été décidé de transférer le siège social au 1 square Fantin Latour 78150 Le Chesnay. La société sera désormais immatriculée au RCS de VERSAILLES. 12002245W – LE PUBLICATEUR LEGAL S.A.S. "HOTEL ROCHAMBEAU" au capital de 181.245,00 euros Siège social : PARIS (8ème Arrt.) Rue La Boétie, nº 4432.538.866 R.C.S. PARIS Aux termes d’un procès-verbal de décisions des associés de la société en date du 13 avril 2016, il a été décidé : - de supprimer purement et simplement le conseil d’administration prévu par les statuts et constate en conséquence la fin des mandats des administrateurs de Mesdames Jennifer BITTON et Laura BENICHOU et de Monsieur Jean-Claude LAMBLIN, - de refondre les statuts sans modification de la forme, de la dénomination, de l’objet, de la durée, ni du siège social de ladite société. Pour insertion. Le Président. 12002248W – LE PUBLICATEUR LEGAL REXEL SA au capital de 1.509.356.890 € Siège social : 13 Bd du Fort de Vaux 75017 Paris 479 973 513 RCS PARIS Par délibérations en date du 08/03/2016, le CA a décidé de coopter en qualité d’administrateur : - Mme Elen PHILLIPS, demeurant 2518 Del Monte Drive, Houston, Texas 77019, Etats-Unis, en remplacement de Mme Isabel MAREY-SEMPER, démissionnaire à compter du 03/03/2016, - Mme Marianne CULVER, demeurant 10 Linkswood Road, Burnham Bucks SL1 8AT, Royaume Uni, en remplacement de Mme Monika RIBAR, démissionnaire à compter du 08/03/2016. 12002250W – LE PUBLICATEUR LEGAL S.A.S. "HOTEL ROCHAMBEAU" au capital de 181.245,00 Euros Siège social : PARIS (8ème Arrt.) Rue la Boétie, nº 4432.538.866 R.C.S. PARIS Aux termes d’un procès-verbal de décisions des associés de la société en date du 13 avril 2016, il a été décidé : - de supprimer purement et simplement le conseil d’administration prévu par les statuts et constate en conséquence la fin des mandats des administrateurs de Mesdames Jennifer BITTON et Laura BENICHOU et de Monsieur Jean-Claude LAMBLIN. - de refondre les statuts sans modification de la forme, de la dénomination, de l’objet, LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE 4 // ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES de la durée, ni du siège social de ladite société. POUR INSERTION Le Président. 12002251W – LE PUBLICATEUR LEGAL "HOTELIERE PEGASUS" au capital de 457.347,05 Euros, entièrement libéré divisé en 30.000 actions de 15,24 Euros chacune Siège social : PARIS (8ème Arrt.) Avenue des Champs Elysées, nº 66408.340.990 R.C.S. PARIS – Nº de Gestion : 96 B 10136. Aux termes d’une assemblée générale extraordinaire du 29 Janvier 2016, dont le procès-verbal a été enregistré au SIE 8ème EUROPE-ROME – POLE ENREGISTREMENT, le 19 Avril 2016, Bord. nº 2016/1.246, Case nº 8, les actionnaires ont décidé : 1º - de transformer la société en SOCIETE PAR ACTIONS SIMPLIFIEE, avec effet du 29 Janvier 2016, sur le vu du rapport du commissaire aux comptes établi conformément à l’article L.225-244 alinéa I du Code du Commerce. Cette transformation prévue par la loi et les statuts n’a pas entraîné la création d’un être moral nouveau, mais a mis fin aux mandats des administrateurs et du Président et Directeur Général sous son ancienne forme juridique. Les nouveaux statuts comportent notamment les caractéristiques ci-après : Forme : Société par Actions Simplifiée. Objet : La société a pour objet en France et à l’étranger : - la création, l’achat, la vente et l’exploitation de tout établissement ou fonds de commerce d’hôtel, maison meublée, pension de famille, résidence hôtelière, salon de thé, bar, restaurant, brasserie, licence de débit de boissons - la gestion, l’exploitation directe ou indirecte, la concession de franchise ou la marque portant sur lesdits établissements - la maîtrise d’œuvre, la formation de personnel et l’assistance technique relative à la création et à l’exploitation desdits établissements.- l’achat et la vente de tout matériel d’exploitation - la commercialisation et la promotion, sous toutes leurs formes, de tous produits émanant de la société ou de ses filiales la prise de participation dans toutes sociétés et entreprises, la gestion et la cession de ces participations dans toutes leurs formes, le conseil et l’assistance des entreprises et des organisations dans leurs problèmes de stratégie, de politique interne et externe, de systèmes opérationnels et fonctionnels, notamment dans le domaine des études de marché, de communication, d’information et des relations publiques. Le tout directement ou indirectement, pour son compte ou pour le compte de tiers, soit seule, soit avec des tiers, par voie de création de sociétés nouvelles, d’apport, de commandite, de souscription, d’achat de titres ou droits sociaux, de fusion, d’alliance, de société en participation ou de prise ou de dation en location ou en gérance de tous biens ou droits, ou autrement.Et généralement toutes opérations financières, commerciales, industrielles, civiles, immobilières ou mobilières, pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’un des objets spécifiés ou à tout patrimoine social. Dénomination sociale : "HOTELIERE PEGASUS". Siège social : reste fixé à PARIS (8ème Arrt.) Avenue des Champs Elysées, nº 66. Durée : reste fixée à 99 années à compter du 23 Juillet 1996. Capital-Apports : fixé à la somme de 457.347,05 Euros, divisé en 30.000 actions de 15,24 Euros chacune, entièrement souscrites et intégralement libérées. Admission aux assemblées : Tout associé a le droit de participer aux décisions collectives quel que soit le nombre d’actions qu’il possède, dès lors que ses titres sont inscrits à un compte ouvert à son nom. Exercice du droit de vote : En cas de démembrement de la propriété des actions (usufruit d’une part, nue-propriété d’autre part), sauf pour les actions reçues par donation, placée sous le régime fiscal de l’article 787 B du Code Général des Impôts, le droit de vote appartient à l’usufruitier pour toutes les décisions ayant pour objet : - l’affectation et la répartition des résultats - les modifications du pacte social touchant aux droits d’usufruit grevant les actions - la prorogation ou la dissolution de la société - le droit de vote - les actes de disposition de l’actif social immobilisé - la révocation du Président.- ainsi que pour toute décision ayant conséquence directe ou indirecte d’augmenter les engagements directs ou indirects d’usufruitiers d’actions. Dans tous les autres cas, le droit de vote appartient au nu-propriétaire. En cas de démembrement de la propriété des actions (usufruit d’une part, nue-propriété d’autre part), résultant de la donation, avec réserve d’usufruit, placée sous le régime fiscal de l’article 787 B du Code Général des Impôts, le droit de vote de l’usufruitier de ces actions sera limité aux décisions concernant l’affectation des bénéfices, toutes les autres décisions étant prises par le nu-propriétaire desdites actions (article 1844 du Code Civil). Clause restreignant la libre cession des actions : La cession ou la transmission d’actions, à l’exception de celles entre associés ou au profit des conjoints, des ascendants et descendants qui sont libres, doit être soumise à l’agrément préalable de l’unanimité des associés ; si la société ne comporte plus qu’un associé, la cession des actions de l’associé unique est libre. 2º - de désigner en qualité de Président de la société sous sa nouvelle forme de Société par Actions Simplifiée à compter de la date d’effet de la transformation, sans limitation de durée : Madame Christiane MARTINENT, demeurant à PARIS (16ème Arrt.) Rue de la Tour, nº 92, qui a accepté ladite fonction. 3º - de maintenir aux fonctions de Commissaires aux comptes titulaire et suppléant : - Le Cabinet "IN EXTENSO – SECAG", Société de Commissaires aux Comptes inscrite, membre de la Compagnie Régionale de CAEN, dont le siège à DONVILLE LES BAINS (Manche) Route de Coutances, nº 26, Commissaire aux comptes titulaire, - Et, Monsieur Franck LAMOTTE, Commissaire aux Comptes inscrit, membre de la Compagnie Régionale de CAEN, demeurant à DONVILLE LES BAINS (Manche) Route de Coutances, nº 26, Commissaire aux comptes suppléant. POUR INSERTION LEGALE. Le Président. 12002288W – LE PUBLICATEUR LEGAL ANYS BUSINESS SARL au capital de 5.000 € Siège social : 22 rue Vignon – 75008 Paris 523 501 021 RCS PARIS Suivant AG Mixte du 29/12/2015, il a été décidé d’étendre l’objet social à l’activité de « Toutes prestations de conseils dans les domaines suivants, le conseil en placement de capitaux, l’immobilier, les œuvres d’art, le tourisme et le bien-être ». L’article 2 des statuts a été modifié en conséquence. Mention au RCS de Paris 12002290W – LE PUBLICATEUR LEGAL SCI Rue de la Pompe (anciennement dénommée SNC Rue de la Pompe) Société en Nom Collectif au capital de 14.001.000 euros Siège social : 11, rue Marbeuf- 75008 Paris 794 462 754 RCS PARIS (la « Société ») Aux termes de décisions en date du 30/11/2015, l’Associée Unique a approuvé l’apport par la société ZAKA à la société ZAKA Hôtels, Société de placement à prépondérance immobilière à capital variable professionnelle au capital de 8.430.000 euros, dont le siège social est 8 rue Auber - 75009 Paris en cours de constitution, de parts sociales de la Société, agréé ladite société ZAKA Hôtels en qualité de nouvelle associée à compter de son immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés. L’apport a été réalisé le 8/01/2016 et la société ZAKA Hôtels a été immatriculée le 24/02/2016 sous le numéro unique 818 460 180 RCS Paris. Suivant acte SSP en date du 25/03/2016, la société ZAKA Hôtels, associée unique, a cédé la pleine propriété d’1 part à la société HEBIOSO, société anonyme de droit belge au capital de 61.500 euros, dont le siège social est 480, Avenue Louise à Ixelles (1050) en Belgique, immatriculée auprès de la Banque-Carrefour des Entreprises sous le numéro d’entreprise 0548.998.026. Aux termes de délibérations en date du 11/04/2016, l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle et Extraordinaire des associés : a pris acte de la réalisation de l’apport et de l’agrément de la société ZAKA Hôtels en qualité de nouvel associé. L’article 2.2 des statuts de la Société a été modifié ; a pris acte de la cession de part et modifié corrélativement l’article 2.2 des statuts de la Société ; statuant en application des dispositions de l’article L. 221-6 du Code de commerce et à l’unanimité, conformément aux stipulations de l’article 23 des statuts de la Société, a décidé la transformation de la Société en Société Civile Immobilière à compter du 11/04/2016, sans création d’un être moral nouveau et a adopté le texte des statuts qui régiront désormais la Société. Le siège social de la Société, sa durée, son objet et les dates d’ouverture et de clôture de son exercice social demeurent inchangées. Le capital social reste fixé à la somme de 14.001.000 euros ; changé la dénomination sociale de la Société pour adopter celle de « SCI Rue de la Pompe ». Sous sa forme de Société en Nom Collectif, la Société était dirigée par : Gérant : La société ZAKA INVESTMENTS, dont le siège social est situé 11, rue Marbeuf à Paris (75008) et identifiée sous le numéro 807 728 597 RCS Paris. Sous sa nouvelle forme de Société Civile Immobilière, la société ZAKA INVESTMENTS a été confirmée dans ses fonctions de gérant. Le dépôt légal sera effectué au Greffe du Tribunal de Commerce de Paris. Pour avis 12002304W – LE PUBLICATEUR LEGAL 12002325W – LE PUBLICATEUR LEGAL FONCIERE PHOENIX MAC DONALD SNC SNC au capital de 152.45 € Siège social : 18 rue Marbeau – 75116 PARIS 423 043 306 RCS PARIS Suivant décisions du 01/01/2016, il a été décidé de transformer la société en SARL sans création d’une personne morale nouvelle, modifiant sa dénomination sociale qui devient « FONCIERE PHOENIX MAC DONALD ». Sa durée, son objet et son siège social ne sont pas modifiés. Gérant : Mr Boutros EL-KHOURY - 41 rue Emile Menier - 75116 Paris. Mention au RCS de PARIS. YoYo Société par Actions Simplifiée Au capital de 78.140 euros Siège social : 5, rue de Chevreuse 75006 Paris RCS Paris 818 530 768 Aux termes des décisions de l’associé unique du 9 mars 2016, le capital social a été augmenté de 28.140 €, pour être porté de 50.000 € à 78.140 €. L’article 6 des statuts a été modifié en conséquence. Ancienne mention : Capital 50.000 € Nouvelle mention : Capital 78.140 € Pour avis RCS Paris 12002307W – LE PUBLICATEUR LEGAL 12002352W – LE PUBLICATEUR LEGAL SCI ATLAND BONDOUFLE DE GAULLE SCCV au capital de 1 500 € Siège social : 10 avenue George V 75008 PARIS 492 755 624 RCS PARIS Suite au PV des décisions unanimes des associés en date du 31/03/2016, il a été décidé de modifier l’objet social comme suit : « Acquisition de tous biens et droits immobiliers situés sur le territoire de la commune de Sarcelles (Val d’Oise) », de modifier la dénomination sociale comme suit : « SCCV ATLAND SARCELLES LECLERC ». Les statuts ont été modifiés en conséquence. Mention au RCS de PARIS. Par décisions du 31/03/2016, l’associé unique de la société LE 176, SARL, capital 747 980 €, siège : 176 rue Montmartre 75002 Paris, 791 094 881 RCS Paris, a nommé M. Paul CHANTLER, 31 rue JeanJacques Rousseau 93100 Montreuil, gérant, en remplacement de M. Christian BREUCQ. Les statuts ont été modifiés en conséquence. 12002309W – LE PUBLICATEUR LEGAL SCI DU SEMINAIRE SCI au capital de 1 600 € Siège social : 10 rue du Lin 35510 CESSON SEVIGNE 432 266 880 R.C.S RENNES Aux termes du PV des DAU en date du 07/04/2016, il a été décidé de transférer le siège social au 10 avenue George V 75008 PARIS et de nommer la SA FONCIERE ATLAND sise 10 avenue George V 75008 PARIS immatriculée au RCS de PARIS sous le numéro 598 500 775 en remplacement de M. Christian GUYODO, démissionnaire. Durée : 99 ans. Objet : Acquisition, gestion de biens. Les statuts ont été modifiés en conséquence. La société sera radiée du RCS de RENNES et immatriculée au RCS de PARIS. 12002310W – LE PUBLICATEUR LEGAL SCI FPLI FOUGERES SCI au capital de 2 500 € Siège social : 10 rue du Lin 35510 CESSON SEVIGNE 452 895 311 R.C.S RENNES Aux termes du PV des DAU en date du 07/04/2016, il a été décidé de transférer le siège social au 10 avenue George V 75008 PARIS et de nommer la SA FONCIERE ATLAND sise 10 avenue George V 75008 PARIS immatriculée au RCS de PARIS sous le numéro 598 500 775 en remplacement de M. Christian GUYODO, démissionnaire. Durée : 99 ans. Objet : Acquisition, administration de tous biens immobiliers et tous immeubles. Les statuts ont été modifiés en conséquence. La société sera radiée du RCS de RENNES et immatriculée au RCS de PARIS. 12002312W – LE PUBLICATEUR LEGAL Cabinet N& H Immobilier Société à responsabilité limitée au capital de 45.000 € Siège social :48-50 rue Singer - 75016 PARIS 423 828 904 RCS PARIS Le 30 mars 2016, l’Associé unique a augmenté le capital social d’une somme de 55 000 € pour le porter à 100 000 € par incorporation de pareille somme prélevée sur le compte Report à nouveau. Les articles 6 et 7 ont été modifiés en conséquence. Nouvelle mention : Capital social : 100 000 € Pour avis, le représentant légal 12002313W – LE PUBLICATEUR LEGAL AXAM 2 Société civile au capital de 355 937 500 € Siège social : 66 rue La Condamine - 75017 PARIS 535 385 009 RCS PARIS Le 4 avril 2016, l’Assemblée générale des associés a augmenté le capital social d’une somme de 223 241 000 € pour le porter à 579 151 500 € au moyen d’apports en nature. Les articles 6 et 7 ont été modifiés en conséquence. Nouvelle mention : Capital social : 579 151 500 € Pour avis, le représentant légal 12002302W – LE PUBLICATEUR LEGAL CLOUDSCREENER.COM SAS au capital de 48.000 € 15 rue du Caire 75002 Paris 789 857 950 RCS Paris Suivant assemblée générale mixte des associés en date du 29/0316, il a été décidé : - d’augmenter le capital de 9.180 € pour le porter de 48.000 € à 57.180 € - de nommer en qualité de membre du Conseil d’administration, Mr Yves-Pascal PELCENER, demeurant 4 Robin Lane, Singapour (258233). 12002353W – LE PUBLICATEUR LEGAL GLL RIVE GAUCHE SAS au capital de 139.959 euros Siège social : 3 rue du Colonel Moll 75017 Paris 450 043 724 RCS PARIS Aux termes des décisions de l’associé unique du 30 mars 2016, il a été décidé la nomination d’un commissaire aux comptes suppléant : SALUSTRO REYDEL, SA, 2 Avenue Gambetta, Tour Eqho-92066 Paris La Défense Cedex 652 044 371 RCS NANTERRE en remplacement de KPMG AUDIT EST. 12002177 – LA VIE JUDICIAIRE GESTIACONSEIL S.A.R.L. au capital de 8.000 € Siège social : 96, boulevard Malesherbes 75017 PARIS 449 098 615 RCS PARIS Aux termes de l’AGE du 25/3/2016, il a été décidé de transformer la S.A.R.L. au S.A.S. à compter du jour de ladite assemblée. Cette transformation n’entraîne pas la création d’un être moral nouveau. Cette transformation entraîne la publication des mentions suivantes : Président : Marc TAÏEB, 8, rue du Château Landon, 75010 Paris. Cession actions et agrément : les cessions sont soumises à l’agrément de la collectivité des associés. Admission aux AG et exercice du droit de vote dans les conditions statutaires et légales. Le dépôt légal sera effectué au RCS de Paris. Pour avis 12002240 – LA VIE JUDICIAIRE 12002297W – LE PUBLICATEUR LEGAL ECHOSENS SAS au capital de 220.573 € 30 Place d’Italie 75013 Paris 438 209 157 RCS Paris Suivant décisions du conseil d’administration en date du 18/02/16, il a été : - pris acte de la démission de Mr Guanyi WANG de son mandat de Président du Conseil d’administration, conservant son mandat d’administrateur, - décidé de nommer en qualité de Président du Conseil d’administration, Mr Laurent SANDRIN, demeurant 17 rue Isabeau 94240 L’Hay-les-Roses, déjà administrateur. Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Sociétés 12002316W – LE PUBLICATEUR LEGAL SELARL DES DOCTEURS COUYBES ET GUINSBOURG SELARL au capital de 312.280 euros Siège social : 68 Avenue d’Iéna 75116 Paris 508 011 160 RCS PARIS Aux termes des décisions de l’assemblée générale extraordinaire du 31 mars 2016 il a été pris acte de la démission d’Olivier GUINSBOURG de ses fonctions de cogérant. LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE ARCURE S.A. au capital de 275.100 € porté à 285.357 € Siège social : 170, rue Raymond Losserand 75014 PARIS 519 060 131 RCS PARIS - Du PV de l’AGE en date du 29/4/2015. - Du PV de délibération du directoire en date du 15/3/2016, usant de la délégation de compétence consentie par l’AGE réunie le 29/4/2015. - Du certificat de dépôt des fonds établi le 15/3/2016 par la banque Groupama Banque. - Du PV de délibération du directoire en date du 15/3/2016, constatant la limitation du montant de l’augmentation de capital complémentaire au montant des souscriptions recueillies, soit la somme de 10.257 €. Il résulte que le capital social a été augmenté d’un montant de 10.257 € par émission de 10.257 actions nouvelles de préférence sans droit préférentiel de souscription, et porté de 275.100 € à 285.357 €. En conséquence, l’article 6 Capital social des statuts a été modifié. Ancienne mention : "Le capital social est de 275.100 €. Il est divisé en 275.100 actions de 1 € de nominal chacune, intégralement souscrites et libérées, réparties en deux catégories, à savoir : 118.062 actions ordinaires, et 157.038 actions de préférence constituant la catégorie A (les "Actions A"), dont les droits particuliers figurent à l’article 9 des statuts et en ennexe 1 des présents statuts". Nouvelle mention : "Le capital social est de 285.357 €. Il est divisé en 285.357 actions de 1 € de nominal chacune, intégralement souscrites et libérées, réparties en deux catégories, a savoir : 118.062 actions ordinaires, et 167.295 actions de préférence constituant la catégorie A (les "Actions A"), dont les droits particuliers figurent à l’article 9 des statuts et en annexe 1 des présents statuts". Pour avis, le directoire. 12002260 – LA VIE JUDICIAIRE COGESCO S.A.S. au capital de 276.000 € Siège social : 18, rue du Debarcadère - 75017 PARIS 712 049 998 RCS PARIS Aux termes de l’AGE du 11/4/2016, il a été décidé de réduire le capital social de la société. En conséquence, l’article nº 8 des statuts a été modifié comme suit : Ancienne mention : le capital social est fixé à : 276.000 €. Nouvelle mention : le capital social est fixé à 27.600 €. L’inscription modificative sera portée au RCS tenu par le GTC de Paris. Pour avis 040395A – LES ECHOS Lilia Express, SARL au capital de 5000 €. Siège : 16, rue du Colonel Oudot, 75012 PARIS. 538317074 Rcs Paris. L’AGE a décidé de transférer le siège au 21, rue de Fécamp, 75012 PARIS, et d’étendre l’objet social comme suit : transport de personnes. Mention au RCS de Paris. 041961A – LES ECHOS WORLD TRAVEL CONSULTING SARL au capital de 100.000 € Siège : 66 avenue des Champs Elysées 75008 Paris RCS PARIS 488 405 572 Par l’AGE du 10/03/2016, les associés ont transféré le siège social du 66 avenue des Champs Elysées 75008 Paris vers le 13 Domaine Bignon 78590 Noisy Le Roi. Mention sera faite aux RCS de PARIS et VERSAILLES. Les associés ont également décidé de nommer Madame Frédérique MARCEAU, épouse de Monsieur Bruno MARDIGUIAN, demeurant 47 Avenue de Metz à LA ROCHELLE (17000), en qualité de premier gérant de la société, en remplacement de Monsieur Louis-Xavier MARCEAU et de modifier l’article des statuts conséquence. Pour avis. 042144A – LES ECHOS M.S. PAVAGE Sarl au capital de 7 000 € 7 rue de Lille - 75007 PARIS 532 118 668 RCS PARIS Le 24/03/16, il a été décidé de transférer le siège au 96 rue de Villiers 77580 VOULANGIS, à effet immédiat. DISSOLUTIONS 042102B – LES ECHOS LOCASOL 2009 SNC au capital de 5986115,00 € 84 RUE CLAUDE BERNARD 75005 PARIS 494928138 RCS Paris Par décision de L’AGO en date du 13/04/2016 il a été décidé la dissolution anticipée de la société et sa mise en liquidation amiable à compter du 13/04/2016, nommé en qualité de liquidateur M. BRUNO LECONTE, 84 RUE CLAUDE BERNARD, 75005 PARIS et fixé le siège de liquidation et l’adresse de correspondance au siège de la société. Autres modifications : Au cours de la 2ème AG, le même jour, il a été décidé d’approuver les comptes définitifs de liquidation, de donner quitus de sa gestion au liquidateur, de le décharger de son mandat, et de constater la clôture de la liquidation. Mention en sera faite au RCS de Paris. 042104B – LES ECHOS 042058A – LES ECHOS Innovative Tech Société par Actions Simplifiée unipersonnelle Au capital de 100 euros Siège social : 3 rue La Boétie 75008 PARIS RCS PARIS 819 425 042 Aux termes du PV des décisions du 15 avril 2016, l’Associé unique a : - constaté la réalisation d’une augmentation du capital social d’un montant de 2.539.900 euros, par l’émission de 2.539.900 actions nouvelles d’une valeur nominale de 1 euro chacune - décidé de nommer la société MBO PARTENAIRES, Société par Actions Simplifiée sise 3 rue La Boétie 75008 PARIS, RCS PARIS 443 024 237, Madame Cécile NGUYEN-CLUZEL, demeurant 12 rue Oswaldo Cruz 75016 PARIS, et la société Turenne Investissement, Société en Commandite par actions, sise 9 rue de Téhéran 75008 PARIS, RCS PARIS 491 742 219, en qualité Membres du Conseil de surveillance. Ladite augmentation a été réalisée ainsi qu’en atteste le certificat du dépositaire établi par la banque CIC. Les statuts ont été modifiés en conséquence. Nouvelle mention : le capital social est fixé à la somme de 2.540.000 euros, divisé en 2.540.000 actions de 1 euro de valeur nominale chacune. Mention en sera faite au RCS de PARIS. HELIO BASSE TERRE SNC au capital de 588411,00 € 84 RUE CLAUDE BERNARD 75005 PARIS 523816114 RCS Paris Par décision de L’AGO en date du 14/03/2016 il a été décidé la dissolution anticipée de la société et sa mise en liquidation amiable à compter du 14/03/2016, nommé en qualité de liquidateur M. BRUNO LECONTE, 84 RUE CLAUDE BERNARD, 75005 PARIS et fixé le siège de liquidation et l’adresse de correspondance au siège de la société. Autres modifications : Au cours de la 2ème AG, le même jour, il a été décidé d’approuver les comptes définitifs de liquidation, de donner quitus de sa gestion au liquidateur, de le décharger de son mandat, et de constater la clôture de la liquidation. Mention est faite au RCS de Paris. Le Liquidateur. Mention en sera faite au RCS de Paris. 042136B – LES ECHOS RIVOLI ARTISANAT 042074A – LES ECHOS SARL au capital de 43447,97 € 107 rue de Reuilly, 75012 Paris 324873033 RCS Paris Par décision en date du 29/02/2016 il a été décidé la dissolution anticipée de la société et sa mise en liquidation amiable à compter du 29/02/2016, nommé en qualité de liquidateur Mme Laurence Moritel, 107 rue de Reuilly, 75012 Paris et fixé le siège de liquidation et l’adresse de correspondance au siège de la société. Mention en sera faite au RCS de Paris. GESCOM 042137B – LES ECHOS SARL au capital de 1.000 € Siège : 47 rue de Rivoli 75001 Paris 799 737 390 RCS PARIS Par décisions du 7 janvier 2016, l’associé unique a décidé de nommer en qualité de Commissaires aux Comptes, à compter de l’exercice clos le 31 décembre 2014 : Titulaire : Société AKELYS sise 19 avenue de Messine 75008 PARIS – 652 008 939 RCS PARIS Suppléant : M. Marc LEBLANC domicilié 19 avenue de Messine 75008 PARIS. BIBAM PRODUCTION SARL au capital de 1000,00 € 31 rue Saint Lazare, 75009 Paris 810214718 RCS Paris Par décision de L’AGE en date du 02/04/2016 il a été décidé la dissolution anticipée de la société et sa mise en liquidation amiable à compter du 02/04/2016, nommé en qualité de liquidateur M. Grégory Lafont, 4 rue du Général Gallieni, 78220 Viroflay et fixé le siège de liquidation et l’adresse de correspondance au siège de la société. Mention en sera faite au RCS de Paris. 042117A – LES ECHOS FREMA II société civile immobilière Au capital de 220.000,00 euros Siège social : 3 Rue Blainville 75005 PARIS RCS de PARIS 490 055 811 Aux termes de l’Assemblée générale extraordinaire du 31 mars 2016 et aux termes d’un acte de cession de parts reçu par Me Jean-Michel AUDIBERT, notaire associé à CHATELAILLON-PLAGE (17340) le 31 mars 2016, enregistré à la Recette des Impôts de LA ROCHELLE EST le 7 avril 2016, bordereau nº 2016/267 case nº 1, les associés de la société, ont décidé de transférer le siège social de la société au 285 Avenue Marillac à LA ROCHELLE (17000) à compter du 31 mars 2016 et de modifier l’article des statuts en conséquence. La société sera radiée du RCS de PARIS et immatriculée au RCS de LA ROCHELLE. 12002220 – LE PUBLICATEUR LEGAL D.E.A.R. Network Services D.E.A.R. NS Sigle : S.A.S. en liquidation Au capital de 33.300 € Siège social : 37, rue des Mathurins - 75008 PARIS 535 330 567 RCS PARIS Aux termes de l’AGE du 15/3/2016, il a été approuvé les comptes de liquidation, donné quitus au liquidateur Bertrand GUEZEL, l’a déchargé de son mandat et prononcé la clôture des opérations de liquidation à compter du jour de ladite Assemblée. Les actes, pièces et comptes définitifs de la liquidation sont déposés au GTC de Paris. Pour avis ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES // 5 Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Sociétés 12002284W – LE PUBLICATEUR LEGAL 12002185W – LE PUBLICATEUR LEGAL SELARL PHARMACIE 19 HAUSSMANN SELARL au capital de 516.000 € Siège social : 19, Boulevard Haussmann 75009 PARIS RCS PARIS 511 147 753 L’Assemblée du 18.12.2015 a approuvé les comptes définitifs de la liquidation, donné quitus et décharge de leur mandat aux liquidateurs, Mme Béatrice VOUAUX, épouse VALS-FAËRBER et Mr Eric VALS-FAËRBER et prononcé la clôture des opérations de liquidation. Les comptes de liquidation seront déposés au Greffe du Tribunal de Commerce de Paris et la société sera radiée du RCS de Paris. Suivant un acte sous seing privé en date du 1er Mars 2016, La Société CARREFOUR PROXIMITE FRANCE, Société par Actions Simplifiée au capital de 38.703.344 euros, ayant son siège social ZI Route de Paris 14120 MONDEVILLE, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de CAEN sous le numéro 345.130.488. a donné en location gérance à : La Société MINALIDIS, Société à responsabilité limitée au capital de 7.500 euros, ayant son siège social à PARIS (75014) 59 rue de la Tombe Issoire, en cours de transfert à PARIS (75001) 205 rue saint honoré, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de PARIS sous le numéro 812 137 610. un fonds de commerce d’alimentation générale du type supermarché, exploité à PARIS (75001) 205 rue Saint Honoré sous l’enseigne « CARREFOUR EXPRESS ». Le présent bail gérance est consenti pour une durée d’une année à compter du 1er Mars 2016 pour se terminer le 28 février 2017. A l’expiration de cette période, le contrat se reconduira tacitement pour une durée indéterminée. 12002292W – LE PUBLICATEUR LEGAL LUXE CHAMPS ELYSEES Sarl au Capital de 15 000 € 34 Avenue des Champs-Elysées - 75008 Paris RCS : Paris 798 505 418 Par assemblée du 15/12/2015, il a été prononcé la dissolution anticipée de la société. Mme FU Zhen demeurant au 5 rue Marcel Duchamp 37100 Tours, est nommée liquidateur. Le siège de la liquidation est fixé au siège social. Par l’assemblée du 31/12/2015, il a été prononcé la clôture de liquidation. Mention au RCS de Paris. 042123A – LES ECHOS CONCEPT LIVE SARL en liquidation Au capital de 1000 euros Siège social : 12 rue Vivienne Lot nº 3 75002 PARIS Siège de liquidation : 7 avenue de Choiseul 95400 Arnouville-Les-Gonesse 751 962 440 RCS PARIS Aux termes d’une AGO du 30/11/2015, les associés ont approuvé les comptes de liquidation, affecté le résultat de liquidation ; donné quitus au Liquidateur et déchargé de son mandat, prononcé la clôture des opérations de liquidation. Les comptes de liquidation seront déposés au Greffe du Tribunal de commerce de PARIS. Mention sera faite au RCS de PARIS. Pour avis. DIVERS 042150B – LES ECHOS Rectificatif à l’annonce parue dans "Les Echos", le 12/04/2016, concernant la société LE POT’JE, lire Gérant : M. Jean Philippe LEBO, 19 rue Ponscarme 75013 Paris en lieu et place de Gérant : M. Jean Philippe LEBO, 62 rue Robert Degert, 94200 Ivry sur seine. AVIS DIVERS CRÉANCES SALARIALES 12002321 – LA VIE JUDICIAIRE SARL INTERNATIONAL VIDEO S.A.R.L. au capital de 77.393 € 712 000 074 RCS PARIS (1971 B 00007) Nº greffe : 201303719 L’ensemble des relevés des créances résultant d’un contrat de travail conclu avec l’établissement de l’entreprise cidessus désignée, sis 2, rue des Colonels Renard, 75017 PARIS, a été déposé au greffe du tribunal de commerce de Paris par Maître MONTRAVERS, mandataire liquidateur, demeurant 11, boulevard de Sébastopol, 75001 PARIS, conformément aux dispositions de l’article L.643-9 du Code de commerce. Les salariés dont la créance ne figure pas en tout ou partie sur le relevé peuvent saisir à peine de forclusion le conseil de prud’hommes dans un délai de deux mois à compter de la présente parution. DIVERS MODIFICATIONS PERSONNES PHYSIQUES 12002306W – LE PUBLICATEUR LEGAL RECTIFICATIF à l’insertion parue dans Les Echos Sociétés - Le Publicateur Légal - La Vie Judiciaire du 24/03/2016, concernant la société HOMELEO. Il y a lieu de lire : Capital initial : 15000 €, Capital variable minimum : 7500 € et non pas : Capital : 15.000 €. Il y a lieu de lire : SASU à capital variable et non pas : SASU. Mme FERNANDES Angela Manuela, née le 05/06/1995 à Paris Demeurant 4 avenue Saint Honoré d’Eykau, 75116 Paris Dépose une requête auprès du garde des sceaux à l’effet de substituer à son patronyme celui de : DUARTE FERNANDES UNIQUE GÉRANCE 12002167 – LE PUBLICATEUR LEGAL Aux termes d’un acte SSP signé à Neuville-sur-Sarthe (72190), le 28/12/2015 ; La société GENERALE FRANCAISE DE LITERIE, S.A.S. au capital de 285.000 €, ayant son siège à Neuville-surSarthe (72190), ZA de Château, immatriculée sous le nº 379 583 107 RCS MANSn et la société MALITERIE, S.A.R.L. au capital de 100.000 €, ayant son siège social à Paris (75001), 36, rue des Bourdonnais, immatriculée sous le nº 753 221 803 RCS PARIS ; Ont signé un avenant au contrat de location-gérance de fonds de commerce de négoce de literie signé le 31/12/2012, en y incluant l’exploitation du local situé à PARIS (75012), 79 bis, boulevard de Picpus. Il est précisé que le contrat de location initial était signé pour une durée de 3 ans allant du 1er/1/2013, au 31/12/2015, et qu’il est reconduit tacitement. L’avenant au contrat de location-gérance est signé pour une durée allant du 1er/1/2016 au 31/12/2018. Mentions au RCS de Paris et Le Mans. Pour unique avis, le locataire-gérant. 78 • YVELINES SOCIETES CONSTITUTIONS 042118B – LES ECHOS Aux termes d’un acte SSP en date du 20/04/2016 il a été constitué une SAS nommée : EL ATTAR INVESTISSEMENTS ET CONSEILS Objet social : La Société a pour objet, Le conseil et l’assistance opérationnelle apportés aux entreprises et autres organisations en matières immobilier. Siège social : 68 rue Aristide Briand, 78130 LES MUREAUX Sigle : EAIC Nom commercial : EAIC Capital : 100 € Président : M. TAREK EL ATTAR demeurant : 24 Q RUE DE LA GARENNE, 78130 CHAPET élu pour une durée indéterminée Admission aux assemblées et exercice du droit de vote : Chaque actionnaire est convoqué aux Assemblées. Chaque action donne droit à une voix. Clauses d’agrément : Les actions sont librement cessibles entre actionnaires uniquement avec accord du Président de la société. Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Versailles. 12002084W – LE PUBLICATEUR LEGAL Aux termes d’un acte SSP en date à VINCENNES du 18/04/2016 M. Nouredine BERRAI, demeurant 34 rue de Lagny, 75020 Paris, numéro RCS 338940893 a donné en location-gérance à : M. El Mostafa NAJAH, demeurant 5 chemin de Begnime May, 78290 Croissy-surSeine Le fonds de commerce TAXI sis et exploité 34 rue de Lagny, 75020 Paris Pour une durée de 1 année(s), à compter du 19/04/2016 pour prendre fin le 18/04/2017. Il se renouvellera ensuite par tacite reconduction pour une durée indéterminée. 042065B – LES ECHOS MGS 042128B – LES ECHOS Aux termes d’un acte SSP en date du 20/02/2016 il a été constitué une SARL nommée : SLM PAYSAGE Objet social : L’aménagement des terres et des eaux, l’entretien des parcs, jardins et terrasses, les travaux forestiers de toute nature. Siège social : 12 rue Amédée Dailly, 78220 VIROFLAY Capital : 1000 € Gérance : M. José Luis DOS SANTOS SEQUEIRA, 12 rue Amédée Dailly, 78220 VIOFLAY Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Versailles. Durée de la société : 99 années à compter de la date de l’immatriculation de la société au Registre du Commerce et des Sociétés d’EVRY. La Gérance. SARL au capital de 5000.00 € 23 rue de Paris 28210 COULOMBS 753772326 RCS Versailles MODIFICATIONS Suivant décisions de l’AGE du 31/12/2015 : - Le siège social a été transféré, à compter du 01/01/2016, de 23 rue de paris, COULOMBS (Eure et Loir), à 1 rue Goin - 78770 AUTEUIL. - Nomination d’un nouveau gérant, M. Charles LEDOUX, demeurant à 1 rue Goin, 78770 AUTEUIL, en remplacement de M. JeanFrançois COULOMBAN, gérant démissionnaire. En conséquence, l’article 4 des statuts a été modifié. Dépôt légal au Greffe du Tribunal de commerce de CHARTRES. Pour avis, la gérance. 042103B – LES ECHOS SARL Unipersonnelle au capital de 1500,00 € 17 ALLEE DU VERT GALANT 78240 CHAMBOURCY 522152420 RCS Versailles Par décision du Gérant en date du 01/04/2016 il a été décidé de transférer le siège social de la société au 146 RUE LAURENDEAU, 80000 AMIENS à compter du 18/04/2016. La société sera immatriculée au RCS d’Amiens et sera radiée du RCS de Versailles. 042094B – LES ECHOS MIRANDA BATIMENTS SARL Unipersonnelle au capital de 120000,00 € 71 rue du Val Martin 78860 ST NOM LA BRETECHE 488809757 RCS Versailles Par décision en date du 01/04/2016 il a été décidé de transférer le siège social de la société au 160 Chemin de Rambouillet, 78450 VILLEPREUX à compter du 01/04/2016. Mention en sera faite au RCS de Versailles. DISSOLUTIONS 042106B – LES ECHOS CONCEPTION AUDIT PILOTAGE LIFT CAPLIFT SAS au capital de 10000,00 € 4, Rue Pierre Brossolette 78450 VILLEPREUX 800651044 RCS Versailles Par décision de L’AGE en date du 11/04/2016 il a été décidé la dissolution anticipée de la société et sa mise en liquidation amiable à compter du 11/04/2016, nommé en qualité de liquidateur M. Philippe ANDRIEU, 4, Rue Pierre Brossolette, 78450 VILLEPREUX et fixé le siège de liquidation et l’adresse de correspondance au siège de la société. Mention en sera faite au RCS de Versailles. 91 • ESSONNE SOCIETES CONSTITUTIONS 040726A – LES ECHOS Constitution de la SASU : Quincy-informatique. Siège : 26, rue de Boissy-SaintLéger, 91480 Quincy-sous-Sénart. Capital : 1.600 €. Objet : vente matériel informatique. Président : Christian Bordelet, 1 ch. de Melun à 3 Moulins, 77000 Melun. Durée : 99 ans au RCS d’Evry. 040854A – LES ECHOS Constitution de la Sci : BJSLT. Siège : 80, rte de Leuville, 91180 St-Germain-lesArpajon. Capital : 100 €. Objet : immobilier. Gérant : Thomas Lumunga, 80, rte de Leuville, 91180 St-Germain-les-Arpajon. Durée : 99 ans au Rcs d’Evry. GM SCI au capital de 200,00 € 02 rue de la Nation, 28310 GOMMERVILLE 527722953 RCS Chartres Par décision en date du 24/03/2016 il a été décidé de transférer le siège social de la société au 13 allée des Sapins, 91670 ANGERVILLE à compter du 24/03/2016. Suite à ce transfert, il est rappelé les caractéristiques suivantes : Durée : 30 ans Gérance : M. Dominique GRAFFIN, demeurant 13 allée des Sapins, 91670 ANGERVILLE Gérance : Mme Laurence MARIANI, demeurant 87 Castello Rosso, Rupione, 20166 PIETROSELLA La société sera immatriculée au RCS de Evry et sera radiée du RCS de Chartres. 042081A – LES ECHOS HUSAROVE Forme sociale : Société à Responsabilité Limitée. Siège social : 113 Allée de la pièce du lavoir - 91190 GIF SUR YVETTE. Objet social : Exploitation de tous fonds de commerce de type supermarché sous une enseigne du Groupe CARREFOUR à l’exclusion de toute autre ; Vente de carburant, Prise de participation au capital de toutes Sociétés existantes ou nouvelles et la gestion de ces participations. Capital social : 30.000 €, constitué d’apports en numéraire. Gérance : M. Hugues PIERRON de MONDESIR demeurant 113 Allée de la pièce du lavoir - 91190 GIF SUR YVETTE. SOCIETES CONSTITUTIONS Aux termes d’un acte SSP en date du 18/04/2016 il a été constitué une SASU nommée : ZENDRIVER Objet social : Transport publics routiers des personnes ou location de véhicules pour le transport routier de personnes avec conducteurs, assurés exclusivement à l’aide de véhicules n’excédant pas 9 places avec conducteurs. Ainsi que l’achat et la vente de véhicules. Et la vente de services touristiques et événementiels pouvant s’y rattacher, services de conciergerie, Taxi moto, Travaux de peinture, service à la personne. Siège social : 3 rue jaffeux, 92230 Gennevilliers Capital : 1000 € Président : M. ossama boussag demeurant : 3 rue jaffeux, 3, 92230 Gennevilliers élu pour une durée indéterminée Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Nanterre. 12002073 – LE PUBLICATEUR LEGAL 12002150W – LE PUBLICATEUR LEGAL SYNCHRO FRANCE Aux termes d’un acte SSP en date à Issyles-Moulineaux du 18/04/2016 a été constituée une SAS nommée : S.A.S. au capital de 150.000 € Siège social : 8, rue du Petit Quincy 91480 QUINCY-SOUS-SENART 510 896 947 RCS EVRY Par délibération du 6/4/2016, l’associé unique a décidé : - d’augmenter le capital pour le porter à 250.000 € par incorporation de 100.000 € prélevés sur les bénéfices de l’exercice clos le 31/12/2015 et de modifier les articles 6 et 7 des statuts en conséquence ; - de transférer le siège au 4, rue Vasco de Gama, 94370 SUCY-EN-BRIE, à compter dudit jour, et de modifier l’article 4 des statuts en conséquence ; - de modifier l’article 11 des statuts paragraphes 1 et 6 alinéas 7, 9 et 10 concernant la transmission des actions en ajoutant la notion de transmission à celle de cession afin de préciser le champ d’application de la procédure d’agrément. Président : M. Arnaud BUGHON, 44, rue des Trois Frères, 75019 Paris. DG : M. David BUGHON, 8, rue du Petit Quincy, 91480 Quincy-sous-Sénart. Dépôt légal au RCS de Créteil. 12002267 – LE PUBLICATEUR LEGAL BR Sigle : LE TDP Capital : 1.800 € Siège social : 47 rue Marcel Dassault, 92100 Boulogne-Billancourt Durée : 99 ans Admission aux assemblées - Vote : Tout actionnaire peut participer aux assemblées. Chaque action donne droit à une voix. Président : M. Salah Didouche, 13 rue de la pastorale, 92130 Issy-les-Moulineaux Directeur général : M. Steven BOISNE, 7 rue Pierre de Ronsard, 95170 Deuil-la-Barre La société sera immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Nanterre 12002191W – LE PUBLICATEUR LEGAL Aux termes d’un acte ssp en date à Gennevilliers du 11 avril 2016, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes : Forme : Société par actions simplifiée, Dénomination : SASU MOYSSET, Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au R.C.S, Capital : 1 000 euros, Société à responsabilité limitée Au capital de 1.000 € Siège social : 23, rue de Tournenfils 91540 ORMOY 819 573 601 RCS EVRY Suivant assemblée générale extraordinaire du 16 avril 2016, Monsieur Romain MOURIES, demeurant 9, rue de Jonville 77310 SAINT-FARGEAU PONTHIERRY a été nommé cogérant à compter de la même date. Pour avis 12002329W – LE PUBLICATEUR LEGAL Par acte sous seing privé en date du 31 MARS 2016 il a été constitué pour 99 ans une société civile dénommée FL IMMO au capital de 500 € dont l’objet est la propriété, la gestion et exploitation par bail ou autrement de tous immeubles que la société se propose d’acquérir. Siège social : 4 impasse Abel Varet 92110 Clichy La Garenne. Est nommé premier gérant M.François LE GAL demeurant 4 impasse Abel Varet 92110 Clichy La Garenne . La société sera immatriculée au RCS de Nanterre. 041902A – LES ECHOS Aux termes d’un acte sous seing privé en date à NEUILLY SUR SEINE du 11 avril 2016, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes : EDEN RENOV ELEC Forme sociale : Société à responsabilité limitée. Siège social : 20 Bis Rue Louis Philippe, 92200 NEUILLY SUR SEINE. Objet social : Travaux d’installation électrique dans tous locaux ; travaux de maintenance, aménagement. Capital social : 1.000 €. Gérance : Sabir EDDAHBI, demeurant 14 Rue des Cerisiers 92700 COLOMBES, a été nommé gérant. Durée de la Société : 99 ans à compter de la date de l’immatriculation de la Société au Registre du commerce et des sociétés de NANTERRE. Pour avis, La Gérance. Le Transporteur du Pauvre Objet : Transport de Marchandises Siège : 1 Place Saint Just, 92230 GENNEVILLIERS, Objet : le tatouage et toutes activités connexes s’y rapportant, Transmission des actions : La cession des actions de l’associé unique est libre, Président : Monsieur Ludovic MOYSSET, demeurant 1 Place Saint Just, 92230 GENNEVILLIERS, La Société sera immatriculée au R.C.S. de NANTERRE. POUR AVIS, Le Président 041905A – LES ECHOS Aux termes d’un acte SSP en date du 7/04/2016 il a été constitué une société par actions simplifiée dénommée : ANÉA Siège social : 60 rue de Sèvres 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT. Capital : 30.000 €. Objet : Vente et location de matériel médical et paramédical. Formation technique des libéraux à l’utilisation et la manipulation des dispositifs médicaux. Président : Madame Laura CAILLOUEY demeurant 60 rue de Sèvres 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT. Actions et droits de vote : Chaque action donne droit à une voix. Agrément : Toute transmission d’actions est soumise à l’agrément préalable des associés. Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de NANTERRE. 042116A – LES ECHOS Par acte SSP en date du 19/04/2016, il a été constitué une SARL dénommée : PRP PLOMBERIE Capital : 3.500 € Siège Social : 8 avenue Georges Pompidou 92800 Puteaux Objet social : travaux de plomberie, sanitaire et chauffage, second oeuvre Gérance : M. Philippe RAGNÉ 6 bis rue Pierre Dupont 92150 Suresnes Durée : 99 ans RCS Nanterre. 12002194W – LE PUBLICATEUR LEGAL 12002269 – LE PUBLICATEUR LEGAL SCI L’OREE DES BOIS Société civile immobilière Au capital de 1.000 € Siège social : 6, rue des Frères Mulot 91590 LA FERTE ALAIS 511 884 512 RCS EVRY Suivant Assemblée générale extraordinaire du 31 décembre 2015, il a été pris acte de la démission de Madame Faustine LANGLOIS de son mandat de co gérante, Madame Stéphanie LAFFAURE demeurera seule gérante. Pour avis DISSOLUTIONS 12002268 – LE PUBLICATEUR LEGAL Aux termes d’un acte S.S.P. en date du 04/04/2016 à GIF SUR YVETTE (91), il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes : 92 • HAUTS-DE-SEINE 042071B – LES ECHOS Objet : Achat de biens immobiliers 042093B – LES ECHOS REVACOURS 12002072W – LE PUBLICATEUR LEGAL VENTE DE FONDS GERANCE MODIFICATIONS DA SILVA NOGUEIRA Société à responsabilité limitée au capital de 5.000 € Siège social : 2, route du Bouchet 91760 ITTEVILLE 538 957 846 RCS EVRY L’assemblée générale extraordinaire du 31 mars 2016, a décidé la dissolution anticipée de la Société et sa mise en liquidation. Monsieur Osvaldo DA SILVA NOGUEIRA, demeurant 2, route du Bouchet 91760 ITTEVILLE, a été nommé liquidateur avec les pouvoirs les plus étendus pour réaliser les opérations de liquidation et parvenir à la clôture de celle-ci. Le siège de la liquidation est fixé 2, route du Bouchet 91760 ITTEVILLE, adresse à laquelle la correspondance et les actes relatifs à la liquidation devront être notifiés. Le dépôt des actes sera effectué au greffe du tribunal de commerce d’Evry. Mention sera faite au RCS : Evry. Avis est donné de la constitution pour une durée de 99 ans de la société « DOUDOU 79 », Société Civile au capital de 100 €, siège social : 13 rue de Chartres 92200 Neuilly sur Seine. Objet social : l’acquisition par voie d’achat ou d’apport, la propriété, la mise en valeur de tous biens et droits immobiliers. Agrément : Les parts sont librement cessibles entre associés. Gérants : Thomas BERTIN et Julie EMSALLEM demeurant ensemble 13 rue de Chartres 92200 Neuilly sur Seine. La société sera immatriculée au RCS de Nanterre. 12002286W – LE PUBLICATEUR LEGAL Suivant acte SSP du 13/04/2016, il a été constitué une SARL Dénomination : BH Siège social : 35 boulevard de la République – 92250 La Garenne Colombes. Capital social : 3.000 €. Objet social : L’exploitation de tous commerc es de restauration classique, restauration rapide, plats à emporter ou à consommer sur place, livraison à domicile, sandwicherie. Durée : 99 ans. Gérant : Mr Hüseyin BOZKURT demeurant 35 boulevard de la République – 92250 La Garenne Colombes. Immatriculation au RCS de Nanterre 12002322W – LE PUBLICATEUR LEGAL Avis est donné de la constitution pour une durée de 99 ans de la société « HAIR NELL BEAUTY », Sigle : HN Beauty, SAS unipersonnelle, au capital de 5.000 €, siège social : 3 rue Emile Delsol 92250 La Garenne Colombes. Objet social : l’activité de soins esthétiques, soins de beauté. Agrément : les cessions détenues par l’associé unique sont libres. Chaque action donne droit au vote. Président : Nelly DEZARNAUD née MIANGOUAYILA MALANDA demeurant 62 avenue Foch 92250 La Garenne Colombes. La société sera immatriculée au RCS de Nanterre. 042138A – LES ECHOS Par acte SSP en date du 13/04/2016, il a été constitué une SCI dénommée : LA RENAISSANCE CAT ET ROU Capital : 2.000,00 € Siège social : 177 avenue Henri Barbusse 92700 COLOMBES Objet social : L’acquisition par voie d’achat ou d’apport, la propriété, la mise en valeur, la transformation, la construction, l’aménagement, l’administration, la mise à la disposition des associés à titre gratuit et la location de tous biens et droits immobiliers, de tous biens et droits pouvant constituer l’accessoire, l’annexe ou le complément des biens et droits immobiliers en question. Co-gérance : M. Hervé CATHELAIN et Mme Sylvie ROUZIES demeurant 177 avenue Henri Barbusse 92700 COLOMBES Cessions de parts sociales : les parts sociales sont librement cessibles au profit d’un associé. Toute cession à un tiers de la société est soumise au préalable à agrément de la collectivité des associés réunis en Assemblée Générale. Durée de la société : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de NANTERRE. MODIFICATIONS 042090B – LES ECHOS SCI GROUPE ZHENG SCI à capital variable de 10000,00 € 20 TER RUE DE BEZONS 92400 COURBEVOIE 484704978 RCS Nanterre Sigle : SCI LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE 6 // ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES Par décision de L’AGO en date du 15/04/2016 il a été décidé de transférer le siège social de la société au 22 BIS RUE DU PETIT THOUARS, 75003 PARIS à compter du 15/04/2016. La société sera immatriculée au RCS de Paris et sera radiée du RCS de Nanterre. 12002230 – LE PUBLICATEUR LEGAL ESPRIT CO Société par actions simplifiée Au capital de 20.000 € Siège social : 2, place Hérold et 50, rue de l’Alma 92400 COURBEVOIE 803 294 610 RCS NANTERRE L’AG du 15/12/2015 a nommé Rémy PERROTTE, 24, rue Barbès, 92120 Montrouge, et FL AUDIT & CONSEILS SARL, 12, rue Gabriel Péri, 92120 Montrouge, 501 775 621 RCS NANTERRE, respectivement commissaires aux comptes titulaire et suppléant. 12002262 – LE PUBLICATEUR LEGAL 12002069W – LE PUBLICATEUR LEGAL 12002301W – LE PUBLICATEUR LEGAL « PRIMEUR FRANCE », SAS au capital de 100.000 €, siège social : 40 rue Madeleine Michelis 92200 Neuilly sur Seine, 514 735 653 RCS Nanterre. Suivant délibérations de l’A.G.O. en date du 17/03/2016, il a été décidé de nommer en qualité de Président, Antonella MAMINO demeurant Hungerstrasse 46 CH - 8832 Wilen Bei Wollerau (SUISSE), en lieu et place de Michel QUINCEY, démissionnaire. IBM ESSONNES MANUFACTURING SNC au capital de 38 100 € 17 Avenue de l’Europe 92275 Bois-Colombes Cedex 414 940 049 RCS Nanterre Suivant assemblée générale ordinaire annuelle du 14/04/16, il a été décidé de nommer en qualité de Commissaire aux Comptes Suppléant, Christophe Georghiou demeurant 63 rue de Villiers 92208 Neuilly sur Seine en remplacement de Boris Etienne. NEOPOST SA S.A. au capital de 34.562.604 euros 113, rue Jean Marin Naudin 92220 BAGNEUX 402 103 907 RCS NANTERRE Suivant procès-verbal en date du 29/3/2016, le Conseil d’administration a constaté une augmentation du capital social de 308 euros le portant à 34.562.912 euros, par émission de 308 actions d’une valeur nominale de 1 € chacune. Les statuts ont été modifiés en conséquence. Pour avis. Aux termes d’une assemblée générale extraordinaire en date du 12 avril 2016, les associés ont décidé de transférer à compter de ce jour du 10, rue du Général Audran, 92400 COURBEVOIE, au 1, avenue Lulli, 92330 SCEAUX. L’article 4 des statuts a été, en conséquence mis à jour. Pour avis et mention La cogérance Suivant procès-verbal en date du 6/4/2016, le Conseil d’Administration a constaté une augmentation du capital social de 1.060,80 euros le portant à 11.934.098,80 euros, par émission de 10.608 actions, suite à l’exercice d’options de souscription d’actions. Les statuts ont été modifiés en conséquence. Pour avis. 12002270 – LE PUBLICATEUR LEGAL 12002237W – LE PUBLICATEUR LEGAL AGIR FINANCE AGEAS FRANCE SA au capital de 109.221.274,91 € Village 5 - 50 place de l’Ellipse CS 30024 92985 PARIS LA DEFENSE CEDEX 352 191 167 RCS NANTERRE S.A.R.L. au capital de 25.000 € Siège social : 98, route de la Reine 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT 450 481 403 RCS NANTERRE Par délibération du 1er/4/2016, l’AGE a transformé la société en société par actions simplifiée à compter du même jour, sans création d’un être moral nouveau, et a adopté le texte des statuts qui régiront désormais la société dont la dénomination, le capital, l’objet, le siège, la durée et les dates d’ouverture et de clôture d’exercice social demeurent inchangés. Les cessions ou transmission d’actions à un associé sont libres ; toute autre mutation est soumise à l’agrément préalable des associés. Chaque action donne droit au vote et à la représentation dans les décisions collectives. MM. Arnaud MALOIGNE et Carlos SANZ, gérants, ont cessé leurs fonctions du fait de la transformation de la société qui, sous sa nouvelle forme de société par actions simplifiée, sera dirigée par : - président : M. Carlos SANZ, demeurant 93, rue de Garches, 92210 SaintCloud ; - directeur général : M. Arnaud MALOIGNE, demeurant 3, rue Pierre Guérin, 75016 Paris. Dépôt au RCS de Nanterre. 12002271 – LE PUBLICATEUR LEGAL DOMUS FINANCE S.A.R.L. au capital de 4.250 € Siège social : 98, route de la Reine 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT 480 585 579 RCS NANTERRE Par délibération du 1er/4/2016, l’AGE des associés a décidé la transformation de la société en société par actions simplifiée à compter du même jour, sans création d’un être moral nouveau et a adopté le texte des statuts qui régiront désormais la société dont la dénomination, le capital social, l’objet, le siège social, la durée et les dates d’ouverture et de clôture d’exercice social demeurent inchangés. Les cessions ou transmission d’actions à un associé sont libres ; toute autre mutation est soumise à l’agrément préalable des associés. Chaque action donne droit au vote et à la représentation dans les décisions collectives. Mme Marianne TORIGAI, demeurant 111, rue de Charonne, 75011 Paris, gérante de la société sous son ancienne forme de S.A.R.L. a été désignée en qualité de présidente de la société sous sa nouvelle forme de S.A.S.. Dépôt légal au RCS de Nanterre. 98284 – LE PUBLICATEUR LEGAL Rectificatif à l’insertion parue dans le journal Le Publicateur Légal du 12/4/2016, concernant la société PATRIMONIALE OMNIPARC, il fallait lire que le nouvel associé la société Q-PARK France HOLDING SAS est immatriculé sous le nº 443 275 904 RCS NANTERRE et non pas le nº 378 888 234 RCS NANTERRE. Aux termes du procès verbal en date du 18/04/2016, le Conseil d’Administration a désigné en qualité d’administrateur, Monsieur Christophe VANDEWEGHE, Bogaardenstraat 28 - 3000 LEVEN (Belgique), en remplacement de Monsieur Bertrand HAU. Pour avis 12002246W – LE PUBLICATEUR LEGAL Par AGE du 25.03.2016 de MARIE CAROLINE, SARL, capital 10.000 €, siège : 25/27, avenue de la Division 92160 Antony, 535.105.837 RCS Nanterre, le capital a été réduit de 5.200 € pour le porter à 4.800 €, puis, il a été pris acte de la démission de M. Dominique de RAMEL de ses fonctions de co-Gérant. Les statuts ont été modifiés en conséquence. 12002276W – LE PUBLICATEUR LEGAL KAPLAN SAS au capital de 100.000 € 42 rue Saulnier, 92800 Puteaux 497991653 RCS Nanterre Aux termes de l’AGO en date du 18/12/2015, les associés ont pris acte de la modification de commissaire aux comptes : - Cabinet VIZZAVONA SASU, sise 64 Bd Maurice Barres, 92200 Neuilly-sur-Seine et immatriculée au RCS sous le numéro 418290193, titulaire en remplacement de FIDUCIAIRE DE LA MUETTE - M. Guillaume BELLAICHE, demeurant 25 bis rue de Paris, 92100 Boulogne-Billancourt, suppléant en remplacement de Cabinet ROUBY Mention sera portée au Registre du commerce et des sociétés de Nanterre Le Liquidateur. 042037A – LES ECHOS FLYSUB Au capital de 30.000 € TDLC S.A.S. au capital de 356.524 € 14 Ter rue du Ratrait 92150 SURESNES 379 082 597 RCS NANTERRE Siège social : 37 rue Desbassayns de Richemont 92150 SURESNES Aux termes d’une délibération du 10/12/2013, l’AGE a décidé d’augmenter le capital social d’une somme de 110.105,94 €, pour le porter à 466.629,94 € par apport en en numéraire. Par décision en date du 25/3/2014, le président a constaté la réalisation de cette augmentation de capital. L’article 6 et 7 des statuts ont été modifiés. Pour avis. 12002232 – LA VIE JUDICIAIRE SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE DU BOIS D’ASNIERES S.C.I. au capital de 609,80 € Siège social : 17, rue du Bois 92600 ASNIERES-SUR-SEINE 444 466 486 RCS NANTERRE Suivant un procès-verbal en date du 2 avril 2016, les associés décident d’adjoindre à l’objet social de la société à : "La vente, à titre exceptionnelle, de tout immeuble ou droits immobiliers à titre d’opération d’arbitrage du patrimoine social ou de pré-liquidation de la société sans pour cela réaliser des opérations commerciales d’achat-vente.". Le reste de l’article est inchangé. L’article 4 des statuts est modifié en conséquence. Mention sera faite au RCS de Nanterre 042133A – LES ECHOS MENTORIA Société à responsabilité limitée Au capital de 10.000 € Siège : 4 RUE ALFRED LAURANT 92100 BOULOGNE BILLANCOURT RCS de NANTERRE 509 510 137 Aux termes de l’Assemblée générale extraordinaire du 13 avril 2016 de la société, il a été décidé de transférer le siège social de la société à compter du 13 avril 2016 et de modifier l’article 5 des statuts en conséquence. Ancienne mention : 4 RUE ALFRED LAURANT, 92100 BOULOGNE BILLANCOURT. Nouvelle mention : 6 AVENUE PIERRE LEFAUCHEUX, 92100 BOULOGNE BILLANCOURT. Pour avis. 12002253W – LE PUBLICATEUR LEGAL CASH PRICE 1 S.A. au capital de 700.000 € Siège social : 4/16 rue Marc Bloch 92110 Clichy 334 783 644 RCS Nanterre Aux termes des décisions de l’Assemblée Générale Mixte en du date du 4 avril 2016, il a été décidé de nommer en qualité d’Administrateurs : - la société MONOPRIX, SAS dont le siège social se situe 14/16 rue Marc Bloch 92110 Clichy, immatriculée au RCS de Nanterre sous le Nº 552 018 220, représentée par M. Yvon Le Forestier demeurant 6 rue Bassano 75116 Paris en remplacement de M. Stéphane Maquaire, démissionnaire. - la société NATURALIA FRANCE, SAS dont le siège social se situe 14/16 rue Marc Bloch 92110 Clichy, immatriculée au RCS de Nanterre sous le Nº 302 474 648, représentée par M. Franck Poncet demeurant 127, rue du Vieux Pont de Sèvres 92100 Boulogne-Billancourt Pour avis Pour avis, 12002303W – LE PUBLICATEUR LEGAL 12002147W – LE PUBLICATEUR LEGAL SAP FRANCE S.A. au capital de 11.933.038 euros 35, rue d’Alsace 92300 LEVALLOIS PERRET 379 821 994 RCS NANTERRE Les actes et pièces relatifs à la liquidation seront déposés au Greffe du Tribunal de commerce de NANTERRE, en annexe au RCS. Société par actions simplifiée en liquidation 12002140W – LE PUBLICATEUR LEGAL BARGO Société civile immobilière Au capital de 2.000 € Siège social : 10, rue du général Audran 92400 COURBEVOIE 805 017 431 RCS NANTERRE Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Sociétés DISSOLUTIONS 12002158W – LE PUBLICATEUR LEGAL BOUCHERIE LIMOUSINE SAS au capital de 10.000 € Siège social : 16, avenue Joseph Froment 92250 LA GARENNE COLOMBES 792 296 477 RCS NANTERRE Aux termes des décisions du 07/03/2016, l’associé unique, M. Bernard LEGAY demeurant 28, rue du Repos 78600 LES MESNIL LE ROI, a décidé la dissolution anticipée de la société et sa mise en liquidation amiable à compter du même jour, fixé le siège de liquidation à l’adresse de l’actuel siège social, et s’est nommé en qualité de Liquidateur. Modification au RCS de Nanterre. Siège de liquidation : 37 rue Desbassayns de Richemont 92150 SURESNES 539 476 754 RCS de NANTERRE L’AGO du 29/02/2016 a approuvé le compte définitif de liquidation, déchargé M. Nicolas LARRIEUX de son mandat de liquidateur, donné à ce dernier quitus de sa gestion et constaté la clôture de la liquidation à compter du jour de ladite assemblée. Les comptes de liquidation sont déposés au greffe du Tribunal de commerce de NANTERRE, en annexe au RCS et la Société sera radiée dudit registre. Pour avis, Le Liquidateur. 042042A – LES ECHOS FLYSUB Société par actions simplifiée en liquidation Au capital de 30.000 € Siège de liquidation : 37 rue Desbassayns de Richemont 92150 SURESNES 539 476 754 RCS NANTERRE Suivant délibérations en date et à effet du 29/02/2016, l’AGE : - a pris acte de la démission de M. Antoine BONNAULT de ses fonctions de Directeur Général et décidé de ne pas procéder à son remplacement, - a décidé la dissolution anticipée de la Société et sa mise en liquidation amiable sous le régime conventionnel dans les conditions prévues par les statuts et les délibérations de ladite assemblée. Elle a nommé comme liquidateur M. Nicolas LARRIEUX, demeurant 37 rue Desbassayns de Richemont 92150 SURESNES, pour toute la durée de la liquidation, avec les pouvoirs les plus étendus tels que déterminés par la loi et les statuts pour procéder aux opérations de liquidation, réaliser l’actif, acquitter le passif, et l’a autorisé à continuer les affaires en cours et à en engager de nouvelles pour les besoins de la liquidation. Le siège de la liquidation est fixé 37 rue Desbassayns de Richemont 92150 SURESNES. C’est à cette adresse que la correspondance devra être envoyée et que les actes et documents concernant la liquidation devront être notifiés. Les actes et pièces relatifs à la liquidation seront déposés au Greffe du Tribunal de commerce de NANTERRE, en annexe au RCS. Pour avis, Le Liquidateur. DIVERS 042069A – LES ECHOS Rectificatif à l’annonce du 19 avril 2016 parue dans les Echos concernant la société INTER COMBUSTIBLES, Relatif à l’adresse du commissaire aux comptes titulaire : Il faut lire : Commissaire aux comptes titulaire : M. MILLERY Pascal – 16 Esplanade de la Gare – 95110 SANNOIS Et non 52 avenue Carnot – 95130 FRANCONVILLE. SARL ESPACE PREVENTION LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE 12001571-30 – LE PUBLICATEUR LEGAL Par acte du 18/3/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a donné en location-gérance à la SASU TAXIFRED 91, 23, allée de la Grotte, 91700 Sainte-Geneviève-des-Bois, en cours d’immatriculation au RCS d’Evry, le fonds de commerce d’autorisation de stationnement nº 864 et du véhicule équipé taxi, rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette locationgérance a été consentie pour une durée allant du 18/3/2016 au 17/3/2017, renouvelable par tacite reconduction. Par acte du 4/4/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a donné en location-gérance à la SASU HERVE TAXI, 44, rue des Sablons 77540 Courpalay, en cours d’immatriculation au RCS de Meaux, le fonds de commerce d’autorisation de stationnement nº 173 et du véhicule équipé taxi, rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette location-gérance a été consentie pour une durée allant du 4/4/2016 au 3/4/2017, renouvelable par tacite reconduction. 12001571-50 – LE PUBLICATEUR LEGAL 12001571-150 – LE PUBLICATEUR LEGAL Par acte du 1er/3/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a donné en location-gérance à la SASU RAY TAXI, 17, rue de l’Eau Vive, 77200 Torcy, en cours d’immatriculation au RCS de Meaux, le fonds de commerce d’autorisation de stationnement nº 866 et du véhicule équipé taxi, rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette location-gérance a été consentie pour une durée allant du 1er/ 3/2016 au 28/2/2017, renouvelable par tacite reconduction. VENTE DE FONDS GERANCE UNIQUE GÉRANCE Par acte du 11/3/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a donné en location-gérance à M. Mohammed Gada, 73, rue Denis Papin, 92700 Colombes, en cours d’immatriculation au RCS de Nanterre, le fonds de commerce d’autorisation de stationnement nº 1124 et du véhicule équipé taxi, rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette location-gérance a été consentie pour une durée allant du 11/3/2016 au 10/3/2017, renouvelable par tacite reconduction. Par acte du 7/4/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a donné en location-gérance à M. Said Anezmi, 16, rue Brenu, 92230 Gennevilliers, en cours d’immatriculation, le fonds de commerce d’autorisation de stationnement nº 309 et du véhicule équipé taxi, rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette location-gérance a été consentie pour une durée allant du 7/4/2016 au 6/4/2017, renouvelable par tacite reconduction. 12001571-90 – LE PUBLICATEUR LEGAL 12001571-190 – LE PUBLICATEUR LEGAL Par acte du 22/1/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a donné en location-gérance à la SASU TAXI NJELE GUY, 7, rue de la Grande Ceinture, 95100 Argenteuil, en cours d’immatriculation au RCS de Pontoise, le fonds de commerce d’autorisation de stationnement nº 1379 et du véhicule équipé taxi, rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette locationgérance a été consentie pour une durée allant du 22/1/2016 au 21/1/2017, renouvelable par tacite reconduction. 12001571-210 – LE PUBLICATEUR LEGAL Par acte du 1er/4/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a donné en location-gérance à la SASU ELS TAXI, 4, place Paul Eluard, 94600 Choisyle-Roi, en cours d’immatriculation au RCS de Créteil, le fonds de commerce d’autorisation de stationnement nº 2067 et du véhicule équipé taxi, rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette location-gérance a été consentie pour une durée allant du 1er/ 4/2016 au 31/3/2017, renouvelable par tacite reconduction. Par acte du 22/3/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a donné en location-gérance à la SASU BENRAHOU FETHI, 60, allée Robert Estienne, 93320 Les Pavillons Sous Bois, en cours d’immatriculation au RCS de Bobigny, le fonds de commerce d’autorisation de stationnement nº 325 et du véhicule équipé taxi, rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette location-gérance a été consentie pour une durée allant du 22/3/2016 au 21/3/2017, renouvelable par tacite reconduction. 93 • SEINE-SAINT-DENIS SOCIETES CONSTITUTIONS 042091B – LES ECHOS Aux termes d’un acte SSP en date du 14/04/2016 il a été constitué une SARL nommée : 1FRACOM Objet social : TELECOMMUNICATIONS FILAIRES 12001571-230 – LE PUBLICATEUR LEGAL Par acte du 25/3/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a donné en location-gérance à la SASU COM1TAXI, 23, avenue Gabriel Péri 93400 Saint-Ouen, en cours d’immatriculation au RCS de Bobigny, le fonds de commerce d’autorisation de stationnement nº 2149 et du véhicule équipé taxi, rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette location-gérance a été consentie pour une durée allant du 25/3/2016 au 24/3/2017, renouvelable par tacite reconduction. Siège social : 23 BOULEVARD FELIX FAURE, 93200 SAINT DENIS Capital : 2700 € Gérance : M. YOUNES ALAHYAN, 57 ALLEE PAUL VERLAINE, 95350 ST BRICE SOUS FORET Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Bobigny. 042096B – LES ECHOS Aux termes d’un acte SSP en date du 11/04/2016 il a été constitué une SASU nommée : ACE GUARD Objet social : surveillance et gardiennage 12001571-250 – LE PUBLICATEUR LEGAL Par acte du 4/3/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a donné en location-gérance à la SASU PARIS TAXI CLASS CAB, 57, rue Jean Jaurès, 93230 Romainville, en cours d’immatriculation au RCS de Bobigny, le fonds de commerce d’autorisation de stationnement nº 2150 et du véhicule équipé taxi, rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette location-gérance a été consentie pour une durée allant du 4/3/2016 au 3/3/2017, renouvelable par tacite reconduction. 12001571-110 – LE PUBLICATEUR LEGAL 12001571-270 – LE PUBLICATEUR LEGAL Par acte du 25/3/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a donné en location-gérance à M. NkamaNsongo Batubinsika 4 cour de la Chamade 95800 Cergy, en cours d’immatriculation au RCS de Pontoise, le fonds de commerce d’autorisation de stationnement nº 818 et du véhicule équipé taxi, rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette location-gérance a été consentie pour une durée allant du 25/3/2016 au 24/3/2017, renouvelable par tacite reconduction. Par acte du 24/3/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a donné en location-gérance à la SASU YoUSSOUF TAXI, 20, rue Robert Foulon 95360 Montmagny, en cours d’immatriculation au RCS de Pontoise, le fonds de commerce d’autorisation de stationnement nº 225 et du véhicule équipé taxi, rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette location-gérance a été consentie pour une durée allant du 24/3/2016 au 23/3/2017, renouvelable par tacite reconduction. 12001571-70 – LE PUBLICATEUR LEGAL 12001571-170 – LE PUBLICATEUR LEGAL Siège social : 37 rue Desbassayns de Richemont 92150 SURESNES 042001A – LES ECHOS Société à Responsabilité Limitée en liquidation au capital de 7.622,45 € Siège : 25, rue des Bas 92600 ASNIERES 398 100 461 RCS de NANTERRE L’Assemblée Générale Extraordinaire réunie le 31/03/2016 a décidé la dissolution anticipée de la Société à compter du 31/03/2016 et sa mise en liquidation amiable sous le régime conventionnel dans les conditions prévues par les statuts et les délibérations de ladite assemblée. Elle a nommé comme liquidateur Elisabeth MONIER, demeurant 1 chemin du Platin à la Noue 85270 ST HILAIRE DE RIEZ avec les pouvoirs les plus étendus tels que déterminés par la loi et les statuts pour procéder aux opérations de liquidation, réaliser l’actif, acquitter le passif. Le siège de la liquidation est fixé 25 rue des Bas 92600 ASNIERES. C’est à cette adresse que la correspondance devra être envoyée et que les actes et documents concernant la liquidation devront être notifiés. 12001571-130 – LE PUBLICATEUR LEGAL Par acte du 25/3/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a donné en location-gérance à Mme Sonia Benaissa, 7, rue de Bordeaux, 93290 Tremblay-en-France, en cours d’immatriculation au RCS de Bobigny, le fonds de commerce d’autorisation de stationnement nº 30542 et du véhicule équipé taxi, rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette location-gérance a été consentie pour une durée allant du 25/3/2016 au 24/3/2017, renouvelable par tacite reconduction. Siège social : 8 avenue Henri Barbusse, 93000 BOBIGNY Capital : 5000 € Président : Mme Samirah BURTHUN FERAH demeurant : 21 avenue Paul Eluard, 93000 BOBIGNY élu pour une durée indéterminée Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Bobigny. 12002315W – LE PUBLICATEUR LEGAL Avis est donné de la constitution pour une durée de 99 ans de la société « S.E.J », SAS unipersonnelle, au capital de 3.000 €, siège social : 20 rue Marcel Le Pogamp Bat 1A - 93240 Stains. Objet social : le transport routier de personnes avec véhicules n’excédant pas neuf places. Agrément : les cessions de l’associé unique sont libres. Chaque action donne droit au vote. Président : Jawad CHAYATE demeurant 20 rue Marcel Le Pogamp Bat 1A - 93240 Stains. La société sera immatriculée au RCS de Bobigny. 040511A – LES ECHOS Constitution de l’Eurl : Styling and Furnishing Le Bourget. Siège : 14, av. Francis de Pressense, 93350 Le Bourget. Capital : 1 €. Objet : décoration. Gérant : David Starck, 14, av. Francis de Pressense, 93350 Le Bourget. Durée : 99 ans au Rcs de Bobigny. ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES // 7 Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Sociétés MODIFICATIONS 042105B – LES ECHOS UNITED BATIMENT SARL au capital de 8000 € 49 av pradier prolongée, 93700 Drancy 798752341 RCS Bobigny Aux termes d’une AGE en date du 01/02/2016 il a été pris acte de transformer la société en SAS. Capital : 8000 €, divisé en 1000 actions de 8 € chacune entièrement souscrites, et libérées. Sigle : UB Objet social : entreprise de bâtiment Président : M. abdalla ELBAYOUMY demeurant 49 av pradier prolongée, 93700 Drancy ; élu pour une durée indéterminée. Admission aux Assemblées : Chaque Associé a le droit de participer aux décisions collectives par lui-même ou par son mandataire. Exercice du droit de vote : Chaque action donne droit à une voix. Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu’elles représentent. Transmission des actions : les actions ne peuvent être transférées entre Associés qu’avec l’agrément préalable du Président de la société, lequel doit apprécier si le transfert envisagé est conforme à l’intérêt social. Autres modifications : - il a été pris acte de compte tenu de l’élargissement des activités de la société, d’élargir l’objet social Nouvelle mention : ENTREPRISE DE BATIMENT TOUS CORPS D’ETAT. Mention en sera faite au RCS de Bobigny. 12002112W – LE PUBLICATEUR LEGAL INTERSAFE FRANCE SASU au capital de 5.511.503 € 18, place des Nymphéas Immeuble le Tropical 93420 Villepinte 324 397 363 RCS Bobigny Suivant décisions de l’associé unique en date du 30/11/15, il a été décidé de modifier l’objet social pour lui adjoindre l’activité de formation à l’utilisation de produits d’équipements de protection individuelle. 12002179W – LE PUBLICATEUR LEGAL NRJ SAS au capital de 1.095.000 € 30 rue du landy, 93300 Aubervilliers 305392797 RCS Bobigny Aux termes de l’AGO en date du 18/12/2014, les actionnaires ont pris acte de la modification de commissaire aux comptes : - M. Robert MORENO, demeurant 1 rue Volney, 75002 PARIS, suppléant en remplacement de M. Louis TREPOUT Mention sera portée au Registre du commerce et des sociétés de Bobigny. 12002340W – LE PUBLICATEUR LEGAL Aux termes d’une AGE en date du 08.04.2016, les associés de la Société PAIN ET TRADITION DE STAINS, SARL au capital de 8 000 €, ayant son siège social Pole Commercial du Square Molière, 17 Avenue Nelson Mandela – 93240 STAINS, immatriculée au RCS de BOBIGNY sous le nº817 508 898, ont nommé Monsieur Hassan EDDAHOUIR en qualité de gérant, demeurant 19 Boulevard Michelet – 93130 NOISY LE SEC, en remplacement de Monsieur Brahim BOUGHEMZA, demeurant 24 Rue Moissan – 93130 NOISY LE SEC, gérant démissionnaire, pour une durée illimitée, à compter du 1er avril 2016. » 042142B – LES ECHOS OPTIMUM GLOBAL CONCEPT SARL au capital de 20000,00 € 15 PLACE VICTOR HUGO 93200 SAINT DENIS 801471970 RCS Bobigny Par décision de L’AGO en date du 01/04/2016 il a été décidé de modifier le capital de la société en le portant de 20000,00 € à 100000 €. Mention en sera faite au RCS de Bobigny. 12000321 – LE PUBLICATEUR LEGAL SEQUANO AMENAGEMENT Société anonyme d’économie mixte Au capital de 9.726.252 € Siège social : Hôtel du Département 93000 BOBIGNY 301 852 042 RCS BOBIGNY Le Conseil d’administration de Séquano Aménagement a pris acte, lors de sa séance du 14 janvier 2016, de la nomination de Madame Marlène DOINE, représentante de l’OPH 93 au sein des Assemblées générales et des conseils d’administration de Séquano Aménagement, en remplacement de Monsieur Guy CHALLIER. 041898A – LES ECHOS JE PORTE MON BEBE Société à Responsabilité Limitée Au capital de 5.000 euros Siège social : 67 rue des Sorins 93100 MONTREUIL RCS de BOBIGNY 504 463 308 Aux termes d’une délibération en date du 15 avril 2016, l’Assemblée Générale Extraordinaire a décidé de transférer le siège social du 67 rue des Sorins, 93100 MONTREUIL au 366 avenue Joseph Louis Lambot – ZI de Toulon Est 83130 LA GARDE à compter du 15 avril 2016, et de modifier en conséquence l’article 4 des statuts. Le 01.03.16, l’age de Reflex clean, Sarl capital 3000 €, 91 Av Maurouard 93190 Livry Gargan, Rcs Bobigny 525327920, transfert le siège social à 25ter Av Pasteur 93290 tremblay en France. Rcs Bobigny. DISSOLUTIONS SARL MFR DECO SERVICE ASSISTANCE BATIMENT S.A.S. au capital de 400 € Nouveau siège social : 11, avenue Gambetta - 75020 PARIS Ancien siège social : 75, avenue Michelet 93400 SAINT-OUEN SIREN 793 810 326 RCS BOBIGNY Aux termes d’une décision prise par l’associé unique le 20/4/2016, le siège initialement fixé à SAINT-OUEN (93400), 75, avenue Michelet, a été transféré à PARIS (75020), 11, avenue Gambetta, à compter de ce jour. Seul M. Kévin Meyer FITUSSI, président, demeurant à Levallois-Perret (92), 3, square André Malraux, a le pouvoir général d’engager la société envers les tiers. La société sera désormais immatriculée au RCS de Paris. 040394A – LES ECHOS Recorenov, SASU au capital de 1000 €. Siège : 71, rue Etienne Dolet, 94140 Alfortville. 810152306 Rcs Créteil. L’associé unique a décidé de modifier la dénomination sociale comme suit : Agence de Conseil en Développement durable, et d’ajouter le sigle : ACDD. Mention au RCS de Créteil. ARTO CHEMICALS FRANCE société en liquidation Société par actions simplifiée Au capital de 416.000 € Siège : ZA Paris Nord II - Microparc 33 rue des Chardonnerets 93290 TREMBLAY EN FRANCE RCS de BOBIGNY B. 309 044 741 Aux termes de l’assemblée générale extraordinaire du 15 avril 2016 de la société, il a été décidé la dissolution anticipée de la société à compter du jour de ladite Assemblée et de sa mise en liquidation. Il a été nommé en qualité de liquidateur : Monsieur Andy MIKLOS, 40, Lupin Ride Crowthorne - Berkshire - RG45 - 6UR GRANDE BRETAGNE. Le siège de liquidation est fixé : ZA Paris Nord II - Microparc - 33 rue des Chardonnerets - 93290 TREMBLAY EN FRANCE. Lieu où la correspondance doit être adressée et celui où les actes et documents concernant la liquidation doivent être notifiés. Le dépôt des actes et pièces relatifs à la liquidation sera déposé au Greffe du Tribunal de Commerce de BOBIGNY. Pour avis. CONVERTECH Société à responsabilité limitée Au capital de 7.500 € RCS de CRETEIL 483797774 Aux termes de l’Assemblée générale extraordinaire du 04/04/2016 de la société, il a été décidé de transformer la société à responsabilité limitée en société par actions simplifiée à compter du jour de ladite Assemblée. Cette transformation n’entraîne pas la création d’un être moral nouveau, Cette transformation entraîne la publication des mentions suivantes : Ancienne mention : Gérance : Monsieur GABRIEL ROLFINETTO 4 rue du Caducée Bâtiment HO 94516 RUNGIS CEDEX ; Nouvelle mention : Nomination d’un président : Monsieur GABRIEL ROLFI-NETTO 36, rue du MIDI 94300 VINCENNES. Cession actions et agrément : les actions et les autres valeurs mobilières sont transmissibles à l’égard de la société et des tiers par virement de compte à compte. Admission aux Assemblée générales et exercice du droit de vote dans les conditions statutaires et légales. Il a été décidé de transférer le siège social de la société à compter du jour de ladite Assemblée et de modifier l’article 4 des statuts en conséquence. Ancienne mention : 4 rue du caducée Bâtiment HO - 94516 RUNGIS CEDEX. 94 • VAL-DE-MARNE SOCIETES S.A.R.L. en liquidation Au capital de 1.500 € Siège social : 19, rue Lépine - 93500 PANTIN Nouvelle mention : 16 rue de la Tour 94516 RUNGIS CEDEX. Le dépôt légal sera effectué au Greffe du tribunal de commerce de Créteil. DISSOLUTIONS 12002195W – LE PUBLICATEUR LEGAL 12002109W – LE PUBLICATEUR LEGAL Suivant acte SSP du 18/04/2016 a été constituée une SAS dénommée : Amarante. Objet : La prise de participation dans toutes entreprises. Capital : 100 €. Siège social : 7, rue de la Méridienne – Parc d’Activité Médicis 94260 FRESNES. Durée : 99 ans Admission aux assemblées – Vote : Chaque associé a le droit de participer aux décisions par lui-même ou par le mandataire de son choix. Chaque action donne droit à une voix. Transmission des actions : non restreintes. Président : M. Tristan de Sevin, 93, rue de Malabry 92350 Plessis Robinson. Commissaire aux comptes : Auditeurs et Conseil Associés, SA, 31 rue Henri Rochefort 75017 PARIS, 331 057 406 RCS PARIS (titulaire) et Pimpaneau & Associés, SAS, 31 rue Henri Rochefort 75017 PARIS, 410 437 032 RCS Paris (suppléant). Immatriculation : RCS de Créteil. FNSC SARL en liquidation au capital de 5 000 € Siège social : 4 route de Bry 94350 VILLIERS SUR MARNE 518 353 511 RCS CRETEIL Par AGO du 30/09/2015, il a été donné quitus au mandat du liquidateur et constaté la clôture de liquidation de la société, dont la personnalité morale cesse d’exister à compter de ce jour. 12002128W – LE PUBLICATEUR LEGAL MIRAGO SARL au capital de 8.000 euros 28, rue de Paris 94340 Joinville le Pont 523 135 986 RCS Créteil 528 607 856 RCS BOBIGNY Aux termes de l’AGE du 3/4/2016, il a été décidé la dissolution anticipée de la société à compter du 30/4/2016, et de sa mise en liquidation. Il a été nommé en qualité de liquidateur : BONN-CLERET épouse FREMCOURT Sophie, Jacqueline, demeurant 19, rue Lépine, 93500 Pantin. Le siège de liquidation est fixé au siège social. Lieu où la correspondance doit être adressée et celui où les actes et documents concernant la liquidation doivent être notifiés. Le dépôt des actes et pièces relatifs à la liquidation sera déposé au GTC de Bobigny. Pour avis 12002323 – LE PUBLICATEUR LEGAL J.V. TRANS S.A.R.L. en liquidation Au capital de 12.000 € Siège social : 89, avenue de la République 93120 LA COURNEUVE MODIFICATIONS 12002076 – LE PUBLICATEUR LEGAL SARL LES 3 B S.A.R.L. au capital de 5.000 € Siège social : 7, rue Louis Braille 77610 FONTENAY TRESIGNY 484 577 374 RCS MEAUX Aux termes d’une AGE en date du 1er/ 4/2016, les Associés ont décidé de transférer le siège et de modifier corrélativement l’article 4 des statuts. A compter du 1er/4/2016, le siège : - qui était au : 7, rue Louis Braille, 77610 FONTENAY-TRESIGNY, - est désormais : 2S, avenue de Flandre PLA, CP 60135, 94587 RUNGIS CEDEX Gérant : M. CORVAISIER Mathieu, 7, rue Louis Braille, 77610 Fontenay-Trésigny. En conséquence, la société fera l’objet d’une nouvelle immatriculation au RCS de Créteil. La gérance 511 087 298 RCS BOBIGNY L’AGE réunie le 31/12/2015 à 9 heures a décidé la dissolution anticipée de la société à compter de ce jour et sa mise en liquidation amiable sous le régime conventionnel dans les conditions prévues par les statuts et les délibérations de ladite assemblée. 12002327W – LE PUBLICATEUR LEGAL PHARMACIE MIMOUN SELAS au capital de 7.600 € Siège social : 10 rue Jean Racine 94310 Orly 508 141 041 RCS CRETEIL 041917A – LES ECHOS GCSC SARL au capital de 8000 € 14 rue Charles de Gaulle 94140 ALFORTVILLE RCS de CRETEIL 512 338 120 Aux termes du PV en date du 31/12/2015, l’associé unique a décidé de dissoudre par anticipation la société à compter de ce jour, de nommer en qualité de liquidateur Monsieur Abdenour GUIDDIR demeurant 14 rue Charles de Gaulle 94140 ALFORTVILLE. Le siège de liquidation est fixé au siège de la société. Pour avis. 2 042050A – LES ECHOS 041940A – LES ECHOS 042083A – LES ECHOS EKIN 12002343 – LE PUBLICATEUR LEGAL 042113A – LES ECHOS CONSTITUTIONS 12002093 – LE PUBLICATEUR LEGAL Aux termes d’une délibération en date du 18/4/2016, l’AGE a décidé d’étendre l’objet social comme suit : toutes activités ayant trait à l’achat, la vente, l’import, l’export, de tous produits alimentaires, frites en gros, boucherie, boissons alcoolisées et non alcoolisées, et de modifier en conséquence l’article 2 des statuts. Le reste de l’article demeure inchangé. Pour avis, le président Suivant AGE du 11/04/2016, il a été décidé de constater la réalisation définitive des décisions prises par l’AGE du 14/01/2016, à savoir, le transfert de siège social à ORLY (94310), 75 Avenue des Martyrs de Châteaubriant. Les statuts ont été modifiés en conséquence. Mention au RCS de CRETEIL. Siège : 4 rue du Caducée Bâtiment HO 94516 RUNGIS La Gérance. 12002235 – LE PUBLICATEUR LEGAL S.A.S. au capital de 1.440.000 € Siège social : 55 à 73, rue Blaise Pascal - ZI des Mardelles 93600 AULNAY-SOUS-BOIS 480 646 991 RCS BOBIGNY Elle a nommé comme liquidateur, M. Joao Antonio FORMIGA, 89, avenue de la République, 93120 La Courneuve, pour toute la durée de la liquidation, avec les pouvoirs les plus étendus tels que déterminés par la loi et les statuts pour procéder aux opérations de liquidation, réaliser l’actif, acquitter le passif, et l’a autorisé à continuer les affaires en cours et à en engager de nouvelles pour les besoins de la liquidation. Le siège de la liquidation est fixé 89, avenue de la République, 93120 La Courneuve. C’est à cette adresse que la correspondance devra être envoyée et que les actes et documents concernant la liquidation devront être notifiés. L’AG réunie le 31/12/2015 à 15 heures a approuvé le compte définitif de liquidation, déchargé M. Joao Antonio FORMIGA de son mandat de liquidateur, donné à ce dernier quitus de sa gestion et constaté la clôture de la liquidation à compter du jour de ladite assemblée. Les actes, pièces et comptes de liquidation relatifs à la liquidation seront déposés au GTC de Bobigny, en annexe au RCS. Pour avis, le liquidateur Aux termes de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 4 septembre 2015, il a été décidé : - la dissolution anticipée, - de nommer en qualité de liquidateur, Madame Renée Ragot demeurant 14, rue Vauthier 94340 Joinville le Pont - de fixer le siège de liquidation chez le liquidateur. Aux termes de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 30 septembre 2015, il a été décidé : - d’approuver les comptes de liquidation, donné quitus au liquidateur de sa gestion, - de prononcer la clôture de liquidation de la société. Les comptes de liquidation seront déposés au RCS de Créteil. 12002311W – LE PUBLICATEUR LEGAL BATIMENT FRANCE SERVICES SARL au capital de 2.000 € 3 GRANDE RUE, 94440 SANTENY 791775232 RCS Créteil Aux termes de l’AGE en date du 21/03/2016, les associés ont décidé la dissolution anticipée de la société à compter du 21/03/2016. M. YANN RICHARD, demeurant 3 GRANDE RUE, 94440 SANTENY a été nommé liquidateur. Le siège de la liquidation est au siège social, adresse où doit être envoyée la correspondance. RCS de Créteil CHEZ MEZIANE SARL en liquidation au capital de 500 € 76 avenue Maurice Thorez 94200 Ivry sur Seine RCS de Créteil 502 342 090 L’AGE du 31-03-2016 a décidé la dissolution anticipée de la société à compter de ce jour. Elle a nommé comme liquidateur M. Mohamed MEHTAL, gérant, et fixe le siège de liquidation à l’adresse du liquidateur, au 76 avenue Maurice Thorez 94200 Ivry sur Seine. L’AGO du 19-04-2016 a approuvé les comptes définitifs de liquidation, prononcé la clôture de la liquidation et donné quitus de sa gestion au liquidateur. Mention sera faite au RCS de Créteil. Le Liquidateur. DIVERS MODIFICATIONS PERSONNES PHYSIQUES 042126B – LES ECHOS Avis de changement de nom patronymique M. QU (Lei), né le 05/07/1982 à ZIBO CHINE, demeurant 21bis rue de coeuilly, chez LIU QIAOQIAO, 94350 Villiers sur marne (Valde-Marne), dépose une requête auprès du Garde des Sceaux à l’effet de substituer à son nom patronymique, celui de WANG. Pour avis 95 • VAL-D'OISE SOCIETES CONSTITUTIONS 042089B – LES ECHOS Aux termes d’un acte SSP en date du 13/04/2016 il a été constitué une SASU nommée : HACHEM 26 Objet social : Commercialisation de support publicitaire sur papier, par voie électronique, pancarte, papier, média. Siège social : 12 ALLEE DE BRETAGNE, 95460 EZANVILLE Capital : 500 € Président : M. THIERRY TOUBI demeurant : 12 ALLEE DE BRETAGNE, 95460 EZANVILLE élu pour une durée indéterminée Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Pontoise. 042108B – LES ECHOS Aux termes d’un acte SSP en date du 12/04/2016 il a été constitué une SARL Unipersonnelle nommée : RBK CONSEIL Objet social : - Le conseil en informatique. - La participation directe ou indirecte de la société dans toutes opérations commerciales pouvant se rattacher à l’un des objets précités par voie de création de sociétés nouvelles, comptoirs ou organismes quelconques ou encore par voie d’apport, souscription, achats de titres ou droits sociaux, fusions, associations en participation ou autrement, - Et généralement, toutes opérations industrielles, commerciales, financières, mobilières ou immobilières, pouvant développer davantage l’objet social. Siège social : 15 rue du Trou Normand, 95330 Domont Capital : 1000 € Gérant : M. Radhouan BARKATI, 15 rue du Trou Normand, 95330 Domont Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Pontoise. 041239A – LES ECHOS Par ASSP du 16/03/2016, il a été constitué une SAS dénommée : IDF ELECTRONIQUE CAR Siège social : 63 rue des jardins 95480 Pierrelaye. Capital : 800 €. Objet : les activités de mécanique automobile, achat-vente, négoce, import-export de véhicules d’occasion ou neufs, dépannage-remorquage. Président : M. Jorge Manuel Afonso Gomes, 143 avenue de la République 78500 Sartrouville. Tout actionnaire est convoqué aux assemblées. Chaque action donne droit à une voix. Durée : 99 ans. Immatriculation au RCS de Pontoise. 041431A – LES ECHOS Par acte SSP du 11/04/2016, il a été constitué une SAS ayant les caractéristiques suivantes : Dénomination : CHAKITRANS Objet social : Le transport de personnes par véhicules de tourismes avec chauffeur (VTC). Siège social : 3 Allée Hector BERLIOZ 95200 Sarcelles. Capital : 1500 €. Durée : 99 ans. Président : M. CHAKI ABDELALI, demeurant 3 Allée Hector BERLIOZ, 95200 Sarcelles. Admission aux assemblées et droits de votes : Tout actionnaire peut participer aux assemblées. Clause d’agrément : Cession libre entre associés. Immatriculation au RCS de Pontoise. 041769A – LES ECHOS Par acte SSP à OSNY en date du 7/4/2016, il a été constitué une SAS dénommée : 2M PATRIMOINE Siège : 42 Bis rue Aristide Briand 95520 OSNY. Capital : 1.000 €. Objet : La Gestion et administration de biens immobiliers. Service de conseil et d’évaluation en rapport avec l’achat la vente et la location de biens immobiliers pour le compte de tiers. Transmission des actions : Agrément de la société dans tous les cas. Admission aux Assemblées et droit de vote : Tout associé peut participer aux assemblées dès lors que ses titres de capital sont inscrits en compte en son nom. Chaque associé dispose d’autant de voix qu’il possède ou représente d’actions. Président : M. Gérald MAIRE dmt 222 avenue du général Leclerc 3 résidence Les Collines Saint Marc 95130 FRANCONVILLE. Directeur Général : Mme Nathalie VAAST épouse MAIRE dmt 222 avenue du général Leclerc 3 résidence Les Collines Saint Marc 95130 FRANCONVILLE. Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de PONTOISE. MODIFICATIONS 042095B – LES ECHOS SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE IMMO-PROMO SCI au capital de 1524,00 € Chemin des Barrettes, 13300 SALON-DE-PROVENCE 382822401 RCS Salon-de-Provence Par décision en date du 15/01/2016 il a été décidé de transférer le siège social de la société au 19, allée des Noisetiers, 95250 BEAUCHAMP à compter du 15/01/2016. Suite à ce transfert, il est rappelé les caractéristiques suivantes : Objet : Acquisition de lots dépendants d’une maison à usage d’habitation et de commerce Durée : 99 ans Gérance : Mme GERTEN Pascale, demeurant 19, allée des Noisetiers, 95250 BEAUCHAMP Autres modifications : - il a été pris acte de la nomination de Mme Pascale GERTEN, demeurant 19, allée des Noisetiers 95250 BEAUCHAMP en qualité de nouveau Gérant, à compter du 15/01/2016 pour une durée illimitée, en remplacement de M. LANQUETIN PIERRE, Gérant démissionnaire. - il a été pris acte de compte tenu de l’élargissement des activités de la société, d’élargir l’objet social Nouvelle mention : L’Acquisition, la gestion, l’administration ou l’exploitation par bail ou autrement de biens immobiliers. La société sera immatriculée au RCS de Pontoise et sera radiée du RCS de Salonde-Provence. 12002345 – LE PUBLICATEUR LEGAL JANSEN S.A.R.L. au capital de 2.000 € Siège social : 7 bis, rue des Pêcheurs 95140 GARGES-LES-GONESSE 500 780 432 RCS PONTOISE Aux termes d’une délibération en date du 1er/9/2015, l’AGE des associés de la S.A.R.L. JANSEN a décidé de transférer le siège du 7 bis, rue des Pêcheurs, 95140 GARGES-LES-GONESSE à La Hegronnière, 53370 GESVRES, à compter du 1er/9/2015 et de modifier en conséquence l’article 4 des statuts. Pour avis : la gérance. LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE 8 // ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES 12001352W – LE PUBLICATEUR LEGAL FPSI SARL au capital de 1.000 € 31 rue Francis Combe ZA Francis Combe 95000 CERGY 798 018 578 RCS PONTOISE du Tribunal de commerce de PONTOISE. Pour avis, La gérance Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Sociétés 12002273W – LE PUBLICATEUR LEGAL WAGRAM EDITIONS S.A.S. au capital de 91.469,41 € 37, avenue Gabriel Péri 95870 BEZONS 403 625 841 RCS PONTOISE 12002068W – LE PUBLICATEUR LEGAL SPIE SA S.A. au capital de 72.415.793,32 € Aux termes du procès-verbal en date du 23/03/2016, l’assemblée générale a décidé : - d’adopter à compter de ce jour ISOLATION DU PATRIMOINE FRANCAIS comme dénomination sociale et IPF comme sigle, - de modifier l’objet social qui sera désormais rédigé comme suit : "Traitements de charpentes et couvertures, isolation, ravalement intérieurs et extérieurs, travaux de peinture intérieurs et extérieurs, changement de couverture..." - d’augmenter le capital social de 6.500 € pour le porter à 7.500 € - de nommer Monsieur Sébastien EMEY, 8 rue Sauvignon 95100 ARGENTEUIL, en qualité de gérant et en remplacement de Monsieur Christian RIOU. Les statuts ont été modifiés corrélativement. 10, avenue de l’Entreprise 95863 CERGY PONTOISE CEDEX 532 712 825 RCS PONTOISE Aux termes du conseil d’administration du 13/4/2016 il a été pris acte de la démission de Monsieur Justin METHOT de ses fonctions d’administrateur à effet du 12/4/2016 ; Madame Nathalie PALLADITCHEFF demeurant 934, avenue Hartland H2V 2Y1 Montréal, Canada, a été cooptée en son remplacement. Pour avis 12002127W – LE PUBLICATEUR LEGAL GAILLARD SAS au capital de 46.080 euros Siège social : 8, rue Ampère – ZI Grande Couture - 95500 GONESSE 12002058W – LE PUBLICATEUR LEGAL 572 015 196 RCS PONTOISE LES DUCS DE VIGNOT SARL au capital de 7 500 euros Siège social : 12 rue de la Bastide Bât C – 3ème étage – Porte M 95800 CERGY SAINT CHRISTOPHE 494 441 066 RCS PONTOISE Suivant décisions de l’AGE du 01.07.2015 les associés, statuant dans le cadre des dispositions de l’article L.223-42 du Code de commerce, ont décidé de ne pas dissoudre la société. Dépôt légal au Greffe Aux termes d’un procès-verbal de décisions en date du 07/04/2016, les associés ont décidé de transférer le siège social au 28, rue Paul Henri Spaak, Parc de l’Esplanade, 77400 Saint Thibault des Vignes, et de modifier en conséquence l’article 3 des statuts. La société sera désormais immatriculée au RCS de MEAUX. Pour avis. Aux termes de l’AG du 31/3/2016 les associés ont désigné en qualité de Président la société EG. GRAPHIC, S.A.S. au capital de 2.720.000 €, 8 rue Salvador Allende, 95870 Bezons, 812 138 741 RCS PONTOISE en remplacement de Monsieur Gérard VILA ; ce dernier étant nommé aux fonctions de directeur général. Pour avis 12002291W – LE PUBLICATEUR LEGAL WORLDLINE Société Anonyme au capital de 89.710.079,84 EUR Porté à 89.821.007,56 EUR Siège social : River Ouest, 80 Quai Voltaire 95870 Bezons Siren 378 901 946 RCS Pontoise Le Directeur Général de la Société, en date du 5 février 2016, agissant dans le cadre de la décision du Conseil d’administration en date du 2 décembre 2015 lui ayant conféré tout pouvoir pour prendre toutes les décisions nécessaires pour la réalisation de l’augmentation de capital, A constaté, que le montant total de l’augmentation de capital réservée aux bénéficiaires adhérents du PEG dans le cadre de la 17ème résolution de l’Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires de la Société du 28 mai 2015 s’élevait à 110.927,72 euros par émission de 163.129 actions nouvelles de 0,68 euro de valeur nominale chacune ; A décidé que la différence entre la valeur nominale des actions souscrites et le prix d’émission de ces actions nouvelles qui s’élève à 18,76 euros constituait une prime d’émission qui serait affectée au compte « Primes liées au Capital Social ». L’augmentation de capital au profit des adhérents au PEG étant réalisée, le Directeur Général a décidé de porter le capital de la Société de 89.710.079,84 euros à 89.821.007,56 euros par la création de 163.129 actions de 0,68 euro de valeur nominale chacune . En conséquence de la réalisation de l’augmentation de capital, le Directeur général de la Société décide de modifier l’article des statuts relatif au capital social qui est désormais rédigé comme suit : CAPITAL SOCIAL Ancienne version : Le capital social est fixé à la somme de 89.710.079,84 euros, divisé en 131.926.588 actions d’une valeur nominale de (0,68) euro chacune, entièrement libérées. Nouvelle version : Le capital social est fixé à la somme de 89.821.007,56 euros, divisé en 132.089.717 actions d’une valeur nominale de (0,68) euro chacune, entièrement libérées. 12002293W – LE PUBLICATEUR LEGAL ACTING SAS au capital de 50000 € Siège social : 10 rue Augustin Fresnel 95190 Goussainville 753 810 811 RCS Pontoise L’Assemblée générale du 12/10/2015 a décidé de ne pas dissoudre la société bien que les capitaux propres soient inférieurs à la moitié du capital social. Modification au RCS de Pontoise 042072A – LES ECHOS HERBOL HOLDING SARL au capital de 1000 € siège social : 4 allée des Eglantiers 95200 SARCELLES RCS de PONTOISE 804 755 981 Suivant délibération de l’AGM du 19/04/2016, et à compter de cette date, il a été décidé ce qui suit : 1. La transformation de la société en Société en nom collectif, sans création d’une personne morale nouvelle, et l’adoption du texte des statuts qui régiront désormais la Société. 2. L’objet social, la dénomination, le siège social et la gérance ont été modifiés de la manière suivante : Nouvel objet : l’achat, la vente, la gestion et l’exploitation de fonds de commerce ou titres de sociétés ayant une activité de bar, tabac, pmu, brasserie, loto, amigo, produits de la française des jeux, vins et liqueurs, restaurant, presse, cartes, téléphones. Nouvelle dénomination : DASSIMO. Le siège social : a été transféré du 4, allée des Eglantiers à SARCELLES (95200), à 1, rue des Bouquinvilles à EAUBONNE (95600). 3. La capital social demeure inchangé et fixé à 1.000 €, divisé en 100 parts de 10 € chacune. 4. En outre, ladite transformation entraîne la publication des mentions suivantes : - M. Christian ZEREN, né le 09/071985 à BONDY (93), demeurant au 9, allée du Champ Barbier à GROSLAY (95410). Gérance : sous sa forme de SNC la société sera gérée par M. Christian ZEREN, demeurant au 9, allée du Champ Barbier à GROSLAY (95410), en remplacement de M. Mathieu ZEREN, gérant démissionnaire. Le dépôt légal sera effectué au RCS de PONTOISE. Pour insertion, VIDAL Avocats. DISSOLUTIONS 041621A – LES ECHOS BIONAT. SARL au capital de 10000 €. Siège social : 6 AVENUE CÉSAR FRANCK 95200 SARCELLES. 795279017 RCS PONTOISE L’AGE du 11/04/2016 a décidé la dissolution anticipée de la société et sa mise en liquidation amiable à compter du 11/04/2016, nommé liquidateur M. DAHBI Morad, 6 avenue César Franck, 95200 SARCELLES et fixé le siège de liquidation et l’adresse de correspondance chez le liquidateur. L’AGE du 11/04/2016 a approuvé les comptes de liquidation, donné quitus de sa gestion au liquidateur et prononcé la clôture des opérations de liquidation à compter du 11/04/2016. Radiation du RCS de PONTOISE Associés en nom : la société a pour associés indéfiniment et solidairement responsables : - M. Mathieu ZEREN, né le 01/071982 à AKSU (Turquie), demeurant au 4, rue des Eglantiers à SARCELLES (95200), BILANS - COMPTES ANNUELS 12001199 – LE PUBLICATEUR LEGAL GALAXY Société par actions simplifiée au capital de 3.700.000 euros Siège social : 19, rue de Mogador – 75009 PARIS 530 227 669 R.C.S. Paris Capital détenu à 100 % par TRADING SCREEN INC, Société de l’Etat au Delaware (USA), ayant son siège social sis 215, Paul Avenue Soult, Suite 1300, NY 10003, Etats-Unis d’Amérique Exercice social du 1er/01/2015 au 31/12/2015 Comptes annuels approuvés par l’A.G.O. du : 30/03/2016 BILAN ACTIF Brut ACTIF IMMOBILISE Immobilisations incorporelles Concessions, brvts, licences, logiciels, drts & val.similaires Immobilisations corporelles Autres immobilisations corporelles Immobilisations financières Autres immobilisations financières TOTAL ACTIF IMMOBILISE ACTIF CIRCULANT Créances Autres créances Divers Valeurs mobilières de placement Disponibilités Charges constatées d’avance TOTAL ACTIF CIRCULANT TOTAL GENERAL Amortiss. Dépréc. Net 31/12/2015 Net 31/12/2014 5.941 5.941 120.242 73.789 46.453 55.973 31.042 157.225 79.730 31.042 77.495 29.000 86.128 100.660 100.660 165.895 400.000 1.710.308 24.895 2.235.863 2.393.088 400.000 1.710.308 24.895 2.235.863 2.313.358 400.000 2.604.750 24.522 3.195.167 3.281.295 BILAN PASSIF CAPITAUX PROPRES Capital Report à nouveau RESULTAT DE L’EXERCICE (bénéfice ou perte) TOTAL CAPITAUX PROPRES DETTES (1) Dettes fournisseurs et comptes rattachés Dettes fiscales et sociales TOTAL DETTES TOTAL GENERAL (1) Dont à moins d’un an (a) (a) A l’exception des avances et acomptes reçus sur commandes en cours 79.730 1.155 31/12/2015 31/12/2014 3.700.000 -726.969 -1.030.634 1.942.396 3.700.000 51.409 319.553 370.962 2.313.358 370.962 61.192 247.072 308.264 3.281.295 308.264 -726.969 2.973.031 COMPTE DE RESULTAT France 31/12/2015 31/12/2014 PRODUITS D’EXPLOITATION Production vendue (services) 400.090 400.090 326.238 Chiffre d’affaires net 400.090 400.090 326.238 Reprises sur provisions (et amortissements), transferts de charges 32.625 32.625 Total produits d’exploitation (I) 432.715 358.863 CHARGES D’EXPLOITATION Autres achats et charges externes (a) 402.777 320.614 Impôts, taxes et versements assimilés 11.997 6.525 Salaires et traitements 708.337 504.541 Charges sociales 330.760 236.257 Dotations aux amortissements et dépréciations : – Sur immobilisations : dotations aux amortissements 14.590 20.064 Total charges d’exploitation (II) 1.468.461 1.088.002 RESULTAT D’EXPLOITATION (I-II) -1.035.746 -729.139 PRODUITS FINANCIERS De participation (3) 5.112 Autres intérêts et produits assimilés (3) 2.170 Total produits financiers (V) 5.112 2.170 RESULTAT FINANCIER (V-VI) 5.112 2.170 RESULTAT COURANT avant impôts (I-II+III-IV+V-VI) -1.030.634 -726.969 TOTAL DES PRODUITS 437.827 361.033 TOTAL DES CHARGES 1.468.461 1.088.002 BENEFICE OU PERTE -1.030.634 -726.969 ANNEXE REGLES ET METHODES COMPTABLES – Annexe au bilan avant répartition de l’exercice clos le 31/12/2015, dont le total est de 2.313.358 euros et au compte de résultat de l’exercice, présenté sous forme de liste, dégageant une perte de 1.030.634 euros. L’exercice a une durée de 12 mois, recouvrant la période du 1er/01/2015 au 31/12/2015. Les notes ou tableaux ci-après font partie intégrante des comptes annuels. Ces comptes annuels ont été arrêtés le 20/01/2016 par les dirigeants de l’entreprise. Règles générales : Les comptes annuels de l’exercice au 31/12/2015 ont été établis conformément aux dispositions du règlement 2014-03 de l’Autorité des Normes Comptables homologué par arrêté ministériel du 8 septembre 2014 relatif au Plan Comptable Général et aux règles généralement admises. Les conventions comptables ont été appliquées avec sincérité dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : – continuité de l’exploitation, – permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre, – indépendance des exercices, et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques. Seules sont exprimées les informations significatives. Sauf mention, les montants sont exprimés en euros. Changement de méthode : Il n’y a pas de changement de méthode de présentation au cours de l’exercice. Il n’y a pas de changement de méthode d’évaluation au cours de l’exercice. Immobilisations corporelles et incorporelles : Les immobilisations corporelles et incorporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition pour les actifs acquis à titre onéreux, à leur coût de production pour les LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE actifs produits par l’entreprise, à leur valeur vénale pour les actifs acquis à titre gratuit et par voie d’échange. Le coût d’une immobilisation est constitué de son prix d’achat, y compris les droits de douane et taxes non récupérables, après déduction des remises, rabais commerciaux et escomptes de règlement de tous les coûts directement attribuables engagés pour mettre l’actif en place et en état de fonctionner selon l’utilisation prévue. Les droits de mutation, honoraires ou commissions et frais d’actes liés à l’acquisition, ne sont pas rattachés à ce coût d’acquisition. Tous les coûts qui ne font pas partie du prix d’acquisition de l’immobilisation et qui ne peuvent pas être rattachés directement aux coûts rendus nécessaires pour mettre l’actif en place et en état de fonctionner conformément à l’utilisation prévue, sont comptabilisés en charges. Amortissements : Les amortissements pour dépréciation sont calculés suivant le mode linéaire en fonction de la durée de vie prévue. * Concessions, logiciels et brevets : 3 ans. * Installations générales, agencements et aménagements divers : 8 ans. * Matériel de bureau : 3 ans. * Matériel informatique : 3 ans. Mobilier : 7ans. La durée d’amortissement retenue par simplification est la durée d’usage pour les biens non décomposables à l’origine. L’entreprise a apprécié à la date de clôture, en considérant les informations internes et externes à sa disposition, l’existence d’indices montrant que les actifs ont pu perdre notablement de la valeur. Créances : Les créances sont valorisées à leur valeur nominale. Une provision pour dépréciation est pratiquée lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur comptable. Frais d’émission des emprunts : Les frais d’émission des emprunts sont pris en compte immédiatement dans les charges de l’exercice. Engagement de retraite : La convention collective de l’entreprise prévoit des indemnités de fin de carrière. Il n’a pas été signé un accord particulier. Les engagements correspondants font l’objet d’une mention intégrale dans la présente annexe. L’indemnité de départ à la retraite est déterminée en appliquant une méthode tenant compte des salaires projetés de fin de carrière, du taux de rotation du personnel, de l’espérance de vie et d’hypothèses d’actualisation des versements prévisibles. Les hypothèses actuarielles retenues sont les suivantes : – Taux d’actualisation : 3 % ; – Taux de croissance des salaires : 2 % ; – Age de départ à la retraite : 65 ans ; – Taux de rotation du personnel : 1 % ; – Table de taux de mortalité : (table INSEE TD 04-06). Crédit d’impôt compétitivité et emploi : Le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) correspondant aux rémunérations éligibles de l’année civile 2014 a été constaté pour un montant de 4.565 euros. Conformément à la recommandation de l’Autorité des normes comptables, le produit correspondant a été porté au crédit du compte 649 – Charges de personnel – CICE. Le produit du CICE comptabilisé au titre de l’exercice vient en diminution des charges d’exploitation et est imputé sur l’impôt sur les sociétés dû au titre de cet exercice. NOTES SUR LE BILAN. Actif immobilisé. Au début AugmenTableau des immobilisations En fin d’exercice d’exercice tation – Autres postes d’immobilisations incorporelles 5.941 5.941 Immobilisations incorporelles 5.941 5.941 – Installations générales, agencements aménagements divers 87.191 3.915 91.105 – Matériel de bureau et informatique, mobilier 29.136 29.136 Immobilisations corporelles 116.327 3.915 120.242 – Prêts et autres immobilisations financières 29.000 2.041 31.042 Immobilisations financières 29.000 2.041 31.042 ACTIF IMMOBILISE 151.268 5.956 157.225 Au début de AugmenA la fin de l’exercice tation l’exercice – Autres postes d’immobilisations incorporelles 4.786 1.155 5.941 Immobilisations incorporelles 4.786 1.155 5.941 – Installations générales, agencements aménagements divers 35.520 11.251 46.771 – Matériel de bureau et informatique, mobilier 24.834 2.183 27.018 Immobilisations corporelles 60.354 13.434 73.789 ACTIF IMMOBILISE 65.140 14.589 79.730 Actif circulant. Etat des créances : Le total des créances â la clôture de l’exercice s’élève à 156.597 euros et le classement détaillé par échéance s’établit comme suit : Montant Echéances Echéances brut à moins d’un an à plus d’un an Créances de l’actif immobilisé : Autres 31.042 31.042 Créances de l’actif circulant : Autres 100.660 100.660 Charges constatées d’avance 24.895 24.895 TOTAL 156.597 125.555 31.042 Produits à recevoir : Intérêts courus à recevoir : 4.682. Total : 4.682. Capitaux propres : Composition du capital social : Capital social d’un montant de 3.700.000 euros décomposé en 3.700 titres d’une valeur nominale de 1.000 euros. Dettes : Etat des dettes : Le total des dettes à la clôture de l’exercice s’élève à 370.962 euros et le classement détaillé par échéance s’établit comme suit : Emprunts (*) et dettes auprès des établissements de crédit dont : Dettes fournisseurs et comptes rattachés : Montant brut : 51.409 ; Echéances à moins d’un an : 51.409. Dettes fiscales et sociales : Montant brut : 319.553 ; Echéances à moins d’un an : 319.553. Total : Montant brut : 370.962 ; Echéances à moins d’un an : 370.962. Charges à payer : Fournisseurs – fact. non parvenues : 16.512. Personnel – autres charges à payer : 144.000. Charges sociales – charges à payer : 66.600. Etat – autres charges à payer : 1.798. Total : 228.910. Comptes de régularisation : Charges constatées d’avance : Charges constatées d’avance : Charges d’exploitation : 24.895. Total : Charges d’exploitation : 24.895. AUTRES INFORMATIONS. Engagements de retraite : Montant des engagements pris en matière de pensions, compléments de retraite et indemnités assimilées : 2.000 euros. Pour un régime à prestations définies, il est fait application de la recommandation no 2003-R.01 du 1er avril 2003. Crédit d’impôt compétitivité et emploi : Le CICE a pour objet le financement de l’amélioration de la compétitivité à travers notamment des efforts en matière de formation, de recrutement. AFFECTATION DU RESULTAT L’Associé unique décide d’affecter la perte comptable de l’exercice, s’élevant à 1.030.634 euros, en totalité au débit du compte « Report à nouveau » de la Société. L’exercice clos le 31 décembre 2015 étant le cinquième exercice comptable de la Société, il est précisé, conformément aux prescriptions de l’article 243 bis du Code Général des Impôts, qu’aucune distribution de dividendes n’est intervenue précédemment. Par ailleurs, conformément à l’article 223 quater du Code Général des Impôts, l’Associé unique prend acte de ce qu’il n’existe aucune charge non déductible des bénéfices assujettis à l’impôt sur les sociétés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015. Pour copie certifiée conforme, M. Philippe BUHANNIC, Président. ATTESTATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES I – Opinion sur les comptes annuels : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société à la fin de cet exercice. II – Justification des appréciations : En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous vous informons que les appréciations auxquelles nous avons procédé ont porté sur le caractère approprié des principes comptables appliqués, sur le caractère raisonnable des estimations significatives retenues et sur la présentation d’ensemble des comptes. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. III – Vérifications et informations spécifiques : Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Président et dans les documents adressés à l’Associé unique sur la situation financière et les comptes annuels. Fait à Courbevoie, le 15 mars 2016, Le Commissaire aux comptes, MAZARS, Max DONGAR. Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Société. Amortissement des immobilisations