Lecoûtdesnouvelles dépensesdeHollande

Transcription

Lecoûtdesnouvelles dépensesdeHollande
Alliance sur les océans
Shutterstock
Ferroviaire
La libéralisation des
lignes TGV prévue
pour fin 2020 // P. 14
L’ESSENTIEL
UNÉDIC : LA CGPME MENACE
À SON TOUR DE SE RETIRER
La CGPME demande à Manuel
Valls de renoncer à la surtaxation
des CDD dans la loi travail, sous
peine de ne pas signer l’accord
d’assurance-chômage. // P. 2
IOUKOS : PREMIÈRE VICTOIRE
POUR L’ÉTAT RUSSE
Le tribunal de La Haye vient
d’annuler la sentence arbitrale
qui avait condamné la Russie à
verser 50 milliards de dollars aux
ex-actionnaires de Ioukos. // P. 7
ENTREPRISES
& MARCHÉS
LA CRISE DU PC OBLIGE INTEL
À SUPPRIMER DES EMPLOIS
Le numéro un mondial des puces
informatiques va supprimer 11 %
de ses effectifs afin de limiter sa
dépendance au marché du PC,
qui poursuit son déclin.
// P. 20 ET « CRIBLE » P. 38
AFP
CMA CGM veut former avec
trois armateurs asiatiques
la première alliance mondiale
de porte-conteneurs. // P. 17
LE QUOTIDIEN DE L'ÉCONOMIE // JEUDI 21 AVRIL 2016 // LESECHOS.FR
Lecoûtdesnouvelles
dépensesdeHollande
l Les dernières promesses présidentielles se montent déjà à 4 milliards d’euros pour 2016.
l Bercy assure que ces mesures seront financées par des économies en cours d’année.
L
a rapporteure du Budget à l’Assemblée, Valérie
Rabault, a fait ses calculs : plan emploi, plan de soutienauxagriculteurs,mesurespourlajeunesse,etc.,
les annonces des dépenses nouvelles faites par le gouvernement depuis le début de l’année s’élèvent à 4 milliards
d’euros pour 2016. La facture sera même plus salée l’année
prochaine, puisque certaines décisions, comme la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires, montent progressivement en puissance. Bercy, qui a déjà dû faire face à
des dépenses exceptionnelles dans le courant de l’année
dernière (lutte contre le terrorisme, emplois aidés...)
compte à nouveau financer les promesses de François
Hollande par des économies sur d’autres postes budgétaires.Etceafindetenirsonobjectifd’uneréductiondudéficit
à 3,3 % du PIB en 2016. // PAGE 3
Android :Bruxellesvoittroisabus
dans lespratiques de Google
Commerce:
Parisprêt à
enterrer l’accord
transatlantique
« CRÉDIT CONSO » : LE COÛT
DE CINQ ANS DE RÉFORMES
COMMERCE La France
Un rapport très attendu prend le
pouls du crédit à la consommation.
Entroisans,lesecteuraperdu6milliards d’euros de revenus et détruit
des milliers d’emplois. // P. 26
reproche aux EtatsUnis d’imposer un
traité déséquilibré.
BOURSE : LA CHINE À LA
PORTE DE L’INDICE ÉMERGENT
Jeff Chiu/AP/Sipa
L’indice MSCI des Bourses émergentes va-t-il enfin s’ouvrir aux
actions cotées à Shanghai ? Ce
serait une révolution. // P. 27
COTON : PÉKIN LIQUIDE
SES GIGANTESQUES STOCKS
JF Hamard
CARNET // P. 31
Spécial
made in France
Les Echos
entrepreneurs
// NOTRE DOSSIER PP. 32 À 37
SUR
DOMINIQUE SEUX
DANS « L’ÉDITO ÉCO »
À 7H48
DU LUNDI AU JEUDI
ISSN0153.4831
NUMÉRO 22176
108e ANNÉE
38 PAGES
Antilles-Réunion 3,20 €. Guyane-St Martin
4,20 €. Belgique 2,80 €. Espagne 3,50 €.
Grande-Bretagne 5£30. Grèce 3,20 €. Italie
3,50 € Luxembourg 3 €. Maroc 25 DH. Suisse
4 ,8 0 F S . Tu n i s i e 3 ,4 0 T N D. Z o n e C FA
2.500 CFA.
INTERNET Pour la
Commission européenne,
Google applique avec son
système Android « une
stratégie générale sur
les appareils mobiles qui
vise à protéger et étendre
sa position dominante ».
Douze semaines. C’est le temps dont dispose
Google pour répondre à l’acte d’accusation
formel que lui a fait parvenir, mercredi, la
Commission européenne, sur son système
d’exploitationAndroid.Concrètement,l’américainestaccuséd’imposertroistypesdecontraintes aux fabricants de téléphones et
tablettes, voire aux opérateurs mobiles. Il les
obligeraitd’abordàinstallerunebonnepartie
de son propre écosystème sur Android. Il les
contraindrait ensuite à n’utiliser que sa pro-
pre version du système d’exploitation. Il leur
aurait enfin accordé des incitations financières, à condition que son propre moteur de
recherchesoitmisenavantsurlesterminaux.
C’est le deuxième front ouvert contre Google
par Bruxelles, après celui visant son moteur
de recherche. Il est au moins aussi essentiel :
Google a réalisé l’an dernier 11 milliards de
dollars de chiffre d’affaires sur les recettes
publicitaires des terminaux mobiles équipés
d’Android. // PAGE 20
// PAGE 5 ET L’ÉDITORIAL
DE JEAN-MARC VITTORI PAGE 9
Clash entreValls
et Macronsurl’ISF
Le ministre de l’Economie crée une nouvelle polémique sur le niveau élevé de la fiscalité du capital.
Il suffit qu’Emmanuel Macron aborde
l’impôt de solidarité sur la fortune pour
mettre de nouveau le feu aux poudres.
Sans précisément défendre une suppression de l’ISF, le ministre de l’Economie
s’est montré critique sur la fiscalité du
capital, considérablement alourdie au
début du quinquennat de Hollande. Celle-ci « n’est pas optimale », a-t-il déclaré
Le grand
refoulement
français
dans la revue spécialisée « Risques ». « Si
on a une préférence pour le risque face à la
rente, ce qui est mon cas, il faut préférer par
exemple la taxation sur la succession aux
impôts de type ISF », a-t-il ajouté, s’invitant
ainsi sur le terrain des candidats à la primaire à droite. Supprimer cet impôt
serait « une faute », a réagi Manuel Valls.
// PAGE 3
Le point de vue de
Augustin Landier et David Thesmar
Le rapport tourmenté des Français à la richesse
alimente une grande partie des blocages de notre
pays, écrivent Augustin Landier et David Thesmar.
Mais il y a pire que cette aspiration égalitariste qui
suscite notre méfiance à l’égard de l’argent. Le vrai
tabou économique en France est ce refus de voir
le monde tel qu'il est. Nous avons en particulier du
mal à admettre que l’être humain répond avant tout
à des incitations financières. On peut à la rigueur le
déplorer, mais certainement pas le nier. // PAGE 10
Victor J Blue/Bloomberg
Détenteur de 60 % des réserves
mondiales, Pékin va se défaire
d’une partie de ses montagnes de
coton. Au risque de déstabiliser
les cours mondiaux. // P. 28
Manuel Valls a réaffirmé mercredi
que la France se réservait le droit de
dire non au partenariat transatlantique (TTIP) s’il met « en cause les services publics, un certain nombre de
nos produits, notre agriculture, notre
culture ». La semaine dernière,
François Hollande avait déjà été sur
le même ton martial. Alors que les
négociations reprennent lundi à
New York, le sujet constitue une
ligne de fracture très forte au sein de
la majorité. Reste que les discussions patinent, malgré le souhait de
Bruxelles de conclure avant la fin de
l’année. La future administration
américaine mise en place par le prochain président américain risque de
ne pas être tout aussi favorable à ce
partenariat.
Les bonusdesbanquiers dans
leviseur desrégulateurs américains
Barack Obama veut qu’une réglementation
soit en place avant la fin de son mandat.
BANQUE Alors que les banques américaines ont toutes publié des résultats trimestriels en
recul, signe annonciateur de bonus moins généreux, l’encadrement de ces rémunérations
variables devrait aussi être renforcé. Huit ans après la crise, un projet de texte écrit en 2011,
et impliquant pas moins de six régulateurs bancaires, vient, en effet, d’être remis sur la table.
Une nouvelle version devrait être présentée d’ici à la fin de la semaine et Barack Obama
presse les régulateurs d’agir avant la fin de son mandat. Contrairement à l’Europe, les EtatsUnis n’ont jusqu’ici pas réussi à imposer la moindre contrainte à Wall Street. // PAGE 25
02 //
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos
FRANCE
Valls-Macron,
lesaimants contraires
Plus Emmanuel Macron méprise les clivages,
plus Manuel Valls s’ancre à gauche. Plus ce dernier
s’affiche sécuritaire et laïc, moins son ministre l’est.
LE FAIT
DU JOUR
POLITIQUE
Cécile
Cornudet
Dessins Fabien Clairefond pour « Les Echos »
A
u départ, on dirait des
frères. Tempérament
disruptif, puisque
le mot est à la mode,
réformateurs, de gauche
mais fuyant l’embrigadement
partisan, audacieux,
Hollandais de la seconde
génération. Le grand a grimpé
vite, comme élu local, le petit
encore plus vite, en démarrant
dans une banque d’affaires.
C’est la seule vraie différence.
Du moins c’était. Chaque jour,
le fossé se creuse. Manuel
Valls et Emmanuel Macron
se sont découverts rivaux et
se construisent désormais
en opposition l’un à l’autre. Le
ministre de l’Economie place
son mouvement En marche !
ni à gauche ni à droite (« et
à gauche et à droite », disent
maintenant ses proches),
le Premier ministre s’ancre
de plus en plus clairement à
gauche. Le premier multiplie
les insolences subtiles, l’air de
ne pas y toucher, à l’encontre
de François Hollande. « En
marche !, c’est pour nourrir
un projet présidentiel », dit-il
benoîtement dans « Le Soir »,
le quotidien belge. Manuel
Valls se pose en porte-voix
fidèle d’un chef de l’Etat
candidat à sa réélection. Il va
dans les médias pour colorer
de gauche le quinquennat,
fustiger le mot « assistanat »,
critiquer le traité
transatlantique et promettre
un « revenu universel » en
2018. Il surréagit à chaque
écart supposé ou réel de son
ministre. Une petite prise de
distance sur l’ISF ? « C’est une
faute », dit Manuel Valls.
L’inverse est vrai. Le Premier
ministre réaffirme à l’envi son
identité sécuritaire et
républicaine, Emmanuel
Macron prend un malin
plaisir à signifier le contraire.
Sur les migrants, « la
chancelière Merkel a eu raison
de poser ce geste, sur le plan
moral et politique », dit-il, loin
des propos de Manuel Valls
à Munich. « Les réfugiés qui
risquent leur vie pour des
raisons politiques sont des
héros », insiste-t-il. Le voile à
l’université ? « Dans les lieux
où les individus sont là comme
adultes et ont forgé leurs
convictions, ils peuvent
exprimer leur religion dans
le respect des autres », défend
Emmanuel Macron dans
« Le Soir ». L’histoire politique
est riche en bras de fer, Valls
et Macron en inventent une
variante chorégraphique.
Au geste de l’un répond
le geste opposé de l’autre.
François Hollande fait mine
de se satisfaire d’un pas de
deux qui, sur le papier, permet
d’espérer ratisser large. Sur
la durée, est-ce tenable ?
Déjà, le tournis guette.
@ccornudet
en bref
L’état d’urgence prolongé de deux mois
après le 26 mai
SÉCURITÉ — Le Premier ministre a annoncé mercredi la pro-
longation de deux mois de l’état d’urgence à compter du
26 mai. Décrété le 13 novembre, au soir des attentats de Paris
(130 morts), il avait été prolongé à deux reprises de trois mois
par le Parlement. Le président de la commission des Lois,
Dominique Raimbourg (PS), a estimé que cette prolongation
relevait du bon sens tout en souhaitant que les perquisitions,
rendues beaucoup plus faciles par l’état d’urgence, redeviennent judiciaires et non plus simplement administratives.
Le Conseil d’Etat envoie l’affaire Tapie
au Conseil constitutionnel
JUSTICE — Le Conseil d’Etat a transmis au Conseil constitution-
nel une des questions posées par la Cour de discipline budgétaire
et financière (CDBF) dans l’affaire de l’arbitrage dont a bénéficié
Bernard Tapie. La question porte sur le cumul de procédures
pénales et disciplinaires, posée par les avocats de Stéphane
Richard, l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde. La
défense de Stéphane Richard estime qu’il est contraire à un principe fondamental du droit de le poursuivre doublement, devant
la CBDF et au pénal, puisqu’il est déjà mis en examen.
LaCGPME envisageà son tour
lapolitiquede lachaise vide
Valls n’entend
pas céder
L’organisation
patronale menace
de quitter la table
des négociations sur
l’assurance-chômage
si le gouvernement
persiste à vouloir
surtaxer les CDD.
Marie Bellan
@mbellan1
Après le Medef, c’est à la CGPME de
hausser le ton vis-à-vis du gouvernement. François Asselin, son président, a annoncé mercredi que la
CGPMEnesigneraitpasl’accordsur
l’assurance-chômage si le gouvernement dépose un amendement au
projetdeloitravailpoursurtaxerles
CDD, comme il l’a annoncé il y a
quelques jours. « Cette question des
CDD est du domaine des partenaires
sociaux, a insisté François Asselin.
L’Etat sera responsable de cet échec si
jamaisilintroduitcetteobligationqui
n’est pas de son ressort. »
« Monnaie d’échange »
En réalité, la surtaxation des CDD
était bel et bien envisagée par les
partenaires sociaux dans le cadre
de la négociation Unédic, y compris par les organisations patronales, qui la voyaient comme une
« monnaie d’échange » permettant
de négocier la dégressivité des allocations pour les uns (la CGPME) ou
un nouveau mode de calcul des
allocations chômage pour les
autres (le Medef). Le fait de l’introduire dans la loi prive effectivement les négociateurs patronaux
d’une précieuse contrepartie. « Le
gouvernement est entré par effraction dans la négociation. C’est lui qui
nous a mis dans cette situation de
blocage », estime Jean-Michel Pot-
Pour François Asselin, président de la CGPME, l’Etat sera responsable si les négociations échouent. Photo Romain Beurrier/RÉA
tier, vice-président de la CGPME.
Pour cette organisation, qui défend
les PME et TPE, l’annonce de la surtaxation des CDD a été vécue comme la goutte d’eau qui fait déborder
le vase. Le projet de loi El Khomri
était déjà très critiqué par la
CGPME avant que le Premier
ministre ne décide d’y adjoindre
cette surtaxation. Il est vrai que certaines mesures (notamment les
accords offensifs de développement de l’emploi, ou encore le périmètre d’appréciation des difficul-
tés au niveau monde pour les
licenciements économiques) sont
surtout intéressantes pour les
grandes entreprises.
Mais la rancœur des chefs d’entreprise de PME et TPE vis-à-vis de
la politique gouvernementale remontebienplusloinencore.C’estla
réforme de la pénibilité qui a toujours le plus de mal à passer. La
CGPME demande, depuis plusieurs mois déjà, un moratoire. Or
le temps presse, car l’entrée en
vigueur des 6 derniers facteurs de
« Je regrette cette méthode
qui consiste à poser des ultimatums. Prendre en otage
la négociation de l’assurance-chômage, c’est-à-dire
sur le revenu de ceux qui
ont perdu un emploi, c’est,
je crois, ne pas être à la hauteur des responsabilités en
tant que partenaire social »,
a déclaré le Premier ministre, Manuel Valls, sur France Info. Il répondait à l’ultimatum lancé hier par le
président du Medef, qui
demande une nouvelle réécriture de la loi El Khomri
et menace, dans le cas contraire, de boycotter la négociation Unédic. « Quand
on discute, quand on négocie, on ne pose pas des ultimatums », a souligné
Manuel Valls, qui appelle
Pierre Gattaz à « respecter
le Parlement, qui s’est saisi
de cette loi, l’enrichit, l’amende, est à l’écoute par ailleurs
des partenaires sociaux ».
pénibilité est prévue pour début
juillet. « Cette réforme est de toute
façon inapplicable en l’état par les
chefs d’entreprise de PME et TPE », a
indiqué Jean-Michel Pottier.
Malgré les ultimatums qui s’enchaînent ces derniers jours, la
négociation sur l’assurance-chômage poursuit son cours. Une réunion préparatoire du patronat est
prévue mardi prochain, et une prochaine séance avec tous les partenaires sociaux est toujours à l’agenda pour le 28 avril. n
Sélection enmaster :le gouvernement
s’engagedans undébat àhautsrisques
Conférence des présidents d’université (CPU). Cette dernière plaide
pour des critères de sélection établis
master par master. Elle a, par
ailleurs, commencé à travailler sur
un portail des masters conçu comme un outil d’orientation. Il permettrait aux étudiants de déposer leurs
candidatures de façon groupée.
UNIVERSITÉS
Najat VallaudBelkacem et Thierry
Mandon ont promis
« un débat général
sur l’organisation
du cursus » de master.
A l’Unef, on se dit
« assez inquiet » des
tenants et aboutissants
de la concertation.
Marie-Christine Corbier
@mccorbier
A un an de l’élection présidentielle,
le gouvernement avance sur le terrain explosif de la sélection à l’université. Le débat, qui porte essentiellement sur le master, aura des
conséquencessurlalicence.Lesujet
a été mis sur la table par le Conseil
d’Etatle10février,conduisantlegouvernement à saisir la balle au bond.
Pour éviter de voir les universités
traînées en justice par des étudiants
et « sécuriser » ainsi la prochaine
rentréeuniversitaire,leministèrede
l’Education nationale et de l’Enseignementsupérieuraplanchésurun
décret qui liste les formations autorisées à sélectionner leurs étudiants
entre la première et la deuxième
année de master (M1 et M2), c’est-àdire entre la quatrième et la cinquième année après le bac. La publication de ce décret – qui comprend
1.300 formations délivrant le diplôme national de master, soit 40 %
d’entre elles – est « imminente », glisse-t-on dans l’entourage de la ministre, Najat Vallaud-Belkacem. Le
décret a été rejeté, lundi, par la communauté universitaire, lors d’un
vote consultatif.
Mais il s’appliquera malgré tout à
la rentrée prochaine, a indiqué le
La communauté universitaire a rejeté le décret listant les formations
autorisées à sélectionner leurs étudiants. Photo Ulrich Chofflet/RÉA
ministère. Najat Vallaud-Belkacem
et Thierry Mandon, le secrétaire
d’Etat à l’Enseignement supérieur,
vont même plus loin. Pour éviter
d’avoir à réviser le décret chaque
année – les intitulés de master évoluentrégulièrement–,ilsontpromis
un « débat général sur l’organisation
du cursus » de master, « afin d’aboutir à une situation pérenne ».
Une orientation renforcée
Thierry Mandon a indiqué, sur RTL
lasemainedernière,quelaconcertation s’étalerait sur quatre mois. « Il
faut accompagner la réflexion sur le
master 1 et le master 2 d’une réflexion
plus générale sur ce cycle-là », a-t-il
annoncé, évoquant les questions
« d’une orientation très renforcée
après la licence » et « du recrutement
des étudiants dans les masters ».
La Fage qui, selon son président,
Alexandre Leroy, avait « conditionné l’acceptation du décret à
l’ouverture d’une concertation », y
voit un premier pas pour faire avancer la « réforme ambitieuse » qu’elle
réclame. L’organisation étudiante
souhaite « la structuration d’un
cycle de deux ans », la suppression
de la sélection entre M1 et M2 et la
mise en place d’une logique d’admission post-licence similaire à
l’admission post-bac. Le SGENCFDT est sur cette même ligne.
De leur côté, les présidents d’université réclament la sélection avant
l’entrée en M1 : « Dire que tout étudiant en troisième année de licence
(L3) doit aller en M1 n’est pas gérable,
il faut sortir de cela avec une sélection
plus transparente », estime Gilles
Roussel, membre du bureau de la
A l’Unef, le ton est tout autre. Le
vice-président,MartinBontemps,se
dit« assezinquietdestenantsetaboutissants de la concertation » et de ce
qu’il interprète comme « un revirement de position du gouvernement ».
Il est, confie-t-il, « hors de question de
discuter de la gestion des flux [d’étudiants]entreL3etM1carcen’estpasà
ce niveau qu’il y a un problème ».
« L’Unef a peut-être intérêt à trouver
une solution aujourd’hui plutôt que
demain si la droite est au pouvoir »,
rétorquait mercredi le président de
la CPU, Jean-Loup Salzmann.
Dans l’entourage de Najat Vallaud-Belkacem, certains se disent
assez confiants sur l’idée de déboucher sur « un compromis ». Pour
cela,pasquestiondeparlerdesélection mais plutôt d’une autre forme
de « régulation », et du droit d’un
jeune diplômé de licence à effectuer
un cursus de master. Reste alors à
savoir qui aurait la charge de trouver un tel cursus à un étudiant qui
n’aurait pas été accepté dans les
filières où il a postulé. n
FRANCE // 03
Les Echos Jeudi 21 avril 2016
Les nouveaux
contrats de plus
d’un mois ont
progressé de 4,8 %
au premier trimestre, selon l’Acoss.
Marie Bellan
@mbellan1
Pour une fois, une bonne nouvelle se profile sur le front de
l’emploi. Au premier trimestre
2016, le nombre de déclarations
d’embauche hors intérim de
plus d’un mois a très nettement
progressé (+ 4,8 %), selon les
chiffres de l’Acoss publiés mercredi. Il s’établit ainsi à 1,87 million, un niveau jamais atteint
depuis 2011. Selon l’Acoss, cette
évolution résulte de la hausse
des embauches en CDD de plus
d’un mois (+ 5,6 %) et de celles
en CDI (+ 3,8 %).
Sur un an, la remontée est
plus importante encore : les
déclarations d’embauche de
plus d’un mois ont augmenté de
6,9 %. Cette hausse est particulièrement marquée dans les
entreprises de moins de 20 salariés (+ 8,2 %), tant pour les
embauches en CDI (+ 7,1 %) que
pour celles en CDD de plus d’un
mois (+ 9,2 %), notamment de
plus de six mois (+ 27,3 %). Les
entreprises de 20 salariés ou
plus enregistrent quant à elles
une progression de 2,3 %.
Plus de 200.000 dossiers
« Ces évolutions très différenciées
coïncident avec la mise en œuvre,
à partir de janvier 2016, du dispositif de prime à l’embauche pour
les PME », note l’Acoss. Il s’agit
d’une aide de 4.000 euros sur
deux ans pour les entreprisesde
moins de 250 salariés qui embauchent en CDI ou en CDD de
plus de six mois un salarié payé
jusqu’à 1,3 fois le SMIC. En trois
mois, plus de 200.000 dossiers
ont été déposés pour bénéficier
de cette prime, selon les chiffres
du ministère du Travail. Sur le
terrain, les déclarations d’embauche dans les entreprises de
moins de 250 salariés au premier trimestre 2016 ont progressé de 4,7 % pour les CDI et
de 20,5 % pour les CDD de plus
desixmois.Laforteprogression
constatée par l’Acoss au premier trimestre 2016 concerne
tout le secteur tertiaire (+ 5,1 %).
L’industrie et la construction
enregistrent aussi une hausse,
mais plus modeste. Enfin, sur
un an, toutes les régions voient
leurs déclarations d’embauche
progresser, hormis la HauteNormandie. n
BUDGET
La rapporteure
du Budget, Valérie
Rabault, a fait le
décompte des dépenses
nouvelles annoncées
depuis début janvier.
Frédéric Schaeffer
@fr_schaeffer
Valérie Rabault a sorti sa calculette.
Dans son rapport d’information
sur le programme de stabilité présenté ce mercredi en commission
desFinancesdel’Assemblée, larapporteure (PS) du budget a chiffré
l’impact des nombreuses dépenses
nouvelles annoncées par le gouvernement depuis le début de l’année.
But de l’opération : avoir une idée
assez précise des sommes engagées pour identifier dès à présent
les moyens de les financer. Car
Bercy s’y est engagé dans le document qu’il s’apprête à envoyer à la
Commission européenne : pour tenir l’objectif de réduction du déficit
à 3,3 % du PIB cette année (après
3,5 % en 2015), toutes les dépenses
nouvelles seront financées par autant d’économies.
Et des économies, il va en falloir.
Car l’ensemble des dépenses nouvellesannoncéesparl’Elyséedepuis
janvier coûtera de l’ordre de 4 milliards d’euros pour cette année,
selon les données récoltées par
Valérie Rabault. Parmi les mesures
les plus onéreuses figure le plan
emploi annoncé par François Hollande le 18 janvier (coût : 1,6 milliard
pourl’Etat)ouencoreleplandesoutienauxagriculteurs(900millions).
D’autres mesures annoncées pèseront davantage en 2017, quand elles
entreront pleinement en vigueur.
D
C’est le cas de la hausse en deux
temps du point d’indice des fonctionnaires : la mesure, qui prendra
effet en juillet, ne coûtera « que »
600 millions d’euros en 2016, mais
2,4 milliards en année pleine. Ce qui
permet d’estimer à 5,8 milliards au
moins le coût en année pleine de
l’ensembledesdécisionsannoncées
depuis le début de l’année.
Le succès de la prime
•d’activité
devrait générer
De nombreuses dépenses
exceptionnelles en 2015
Depuis le début de l’année,
•plus
de 2,3 millions de
Prolongement du suramortissement pour soutenir l’investissement des entreprises, mesures à
destination de lajeunesse, lesgestes
concédés par l’exécutif se multiplient. Le ministère des Finances ne
conteste d’ailleurs pas le chiffrage
global de la rapporteure. Mais il ne
semble pas s’en effrayer. « Nous ne
sommes pas des perdreaux de l’année. Nous aussi savons faire les additions et les soustractions », avait
déminé le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, lors de la présentation du programme de stabilité, la semaine dernière. « Ce que
nous avons réussi l’an dernier, nous
allons également le réussir cette
année », poursuivait-il. En cours
d’année 2015, Bercy avait déjà dû
compenser de nombreuses dépenses exceptionnelles (lutte contre le
terrorisme, contrats aidés…). Et
réussiàfreinernettementlerythme
de progression de la dépense publique (+ 0,9 % en valeur) par rapport
aux années antérieures.
L’oppositions’estinterrogéemercredi sur l’évaluation des dépenses
nouvelles présentée par Valérie
Rabault.« D’aprèsledécomptequeje
fais, nous sommes plutôt entre 5 et
6 milliards d’euros pour 2016 », a
avancé Gilles Carrez, le président
(Les Républicains) de la commission des Finances. Et ce dernier de
s’inquiéter surtout pour 2017, an-
La prime d’activité,
une autre dépense
à surveiller
un surcoût.
foyers (représentant plus
de 3,8 millions de personnes)
ont bénéficié de ce
complément de revenu
pour les travailleurs pauvres.
La prévision initiale
de 2 millions de ménages
est d’ores et déjà dépassée.
La prime a été créée
par la loi sur le dialogue
social du 17 août 2015,
dont l’étude d’impact
se fondait sur un taux
de recours de 50 %.
Le budget voté pour
la prime en 2016 s’élève
à 4 milliards d’euros.
•
•
•
née qui verra la mise en œuvre de
nouvelles baisses de charges et
d’impôts pour les entreprises. « Dès
lors, la réduction du déficit ne pourra
se faire que sur les dépenses publiques. Il faut que le gouvernement
commence à documenter les économies », a poursuivi Gilles Carrez.
Bouffée d’oxygène
Comme l’an dernier, Bercy va également devoir compenser l’impact
négatif sur les comptes publics
d’une inflation qui s’avère bien plus
faible que prévu. Si les économies
réalisées sur la charge de la dette
grâce aux taux historiquement bas
sont une bouffée d’oxygène salutaire, Bercy va devoir tout de même
trouver 2 milliards d’euros d’économies complémentaires sur les
crédits de l’Etat ou de la Sécurité
sociale cette année, rien que pour
compenser la faible inflation.
Pour faire face et continuer à
réduire le déficit, Bercy va notamment annuler des crédits placés
dans la réserve de précaution. Mais
un coup de rabot de 900 millions se
profile déjà pour les ministères. n
Les mesures coûteuses se multiplient
Les réformes engagées créeraient
665.000 emplois nets d’ici à 2020
Conjointement au programme de stabilité qui fixe la
trajectoire budgétaire de la France, le gouvernement
va transmettre à Bruxelles son programme national de
réforme, un document de 160 pages dans lequel il détaille
ses mesures économiques. Cherchant à en évaluer l’impact, Bercy estime que les réformes engagées créeraient
un surcroît de croissance de 4,8 points de PIB à l’horizon
2020 et plus de 1 million d’emplois (1,03 million précisément, selon le modèle de simulation du Trésor, Mésange).
Mais cet impact est brut, c’est-à-dire qu’il ne tient pas
compte de l’impact négatif lié au financement de ces
mêmes mesures. A la demande de Valérie Rabault, Bercy
a donc procédé à une évaluation nette des réformes.
Selon les données transmises à la rapporteure du budget,
le gouvernement estime alors l’impact net cumulé de
ses réformes à 2,5 points de PIB et 665.000 emplois dans
les quatre ans. 280.000 emplois seraient directement liés
aux baisses de charges accordées aux entreprises.
Shutterstock
EMPLOI
Lesdépensesnouvelles
de2016 atteignent
déjà4milliardsd’euros
Jean-Michel André/RÉA
La prime
auxPME
dope les
embauches
Un plan massif de soutien à l’emploi
François Hollande a annoncé en janvier un plan
massif de soutien à l’emploi. Objectif : former
près de 500.000 chômeurs de plus en 2016.
Une prime à l’embauche (de 4.000 euros sur
deux ans) a aussi été mise en place. Son coût :
2 milliards, dont 1,6 milliard pour l’Etat.
Baisse de charges pour les agriculteurs
Pour répondre à la crise des agriculteurs, Manuel
Valls a annoncé en février une baisse « immédiate » de 7 points des cotisations sociales
pour permettre à ces derniers de réduire leurs
coûts et de regagner en compétitivité. Coût
annoncé de la mesure : 500 millions d’euros.
Emmanuel Macron relancele débat surlafiscalité du capital
FISCALITÉ
Le ministre de
l’Economie s’est
attaqué à l’ISF.
Supprimer cet impôt
serait « une faute »,
a réagi Manuel Valls.
Ingrid Feuerstein
@In_Feuerstein
Il suffit qu’Emmanuel Macron
aborde l’impôt de solidarité sur la
fortune dans une revue spécialisée
sur l’assurance pour mettre de nouveau le feu aux poudres. Sans précisément défendre une suppression
de l’ISF, le ministre de l’Economie
s’est montré critique sur la fiscalité
du capital, considérablement alourdieaudébutduquinquennatdeHollande. Celle-ci « n’est pas optimale »,
a-t-il déclaré dans la revue « Risques ». « Si on a une préférence pour
le risque face à la rente, ce qui est mon
cas, il faut préférer par exemple la
taxation sur la succession aux impôts
de type ISF », a-t-il ajouté, tout en critiquant l’« exit tax », cette taxe
qu’acquittentlesentrepreneurslorsqu’ils partent à l’étranger. Elle « conduitmaintenantlesjeunesàcréerleur
entreprise à l’étranger dès l’origine.
[…]C’estundrame :l’énergieentrepreneuriale peut migrer ailleurs »,
estime le ministre de l’Economie.
Ni de droite ni de gauche ?
Emmanuel Macron a investi un
thème cher aux Républicains. Tous
les candidats à la primaire, à
l’exception de Nathalie KosciuskoMorizet, proposent de supprimer
l’ISF. « Un impôt stupide », selon
François Fillon. « Populaire mais
contre-productif car il fait fuir
l’argent de la France », dixit Alain
Juppé. Son rendement a considérablement progressé ces dernières
années pour atteindre 5,4 milliards
en 2015. Son extinction devient de
plus en plus difficile à compenser
dans le budget de l’Etat, sans même
évoquer les freins politiques.
Le même Emmanuel Macron
s’était opposé à la suppression de
l’ISF lorsque Pierre Gattaz l’avait
évoquée, en 2014. Le ministre de
l’Economie avait qualifié sa démarche de « provocation », y voyant une
« lubie » de la part du patron du
Medef. Dans l’entourage d’Emmanuel Macron, on précise qu’il ne
parlait pas nécessairement de
« suppression de l’ISF » dans son
interview. « Le ministre fait une différence entre la taxation de la richesse issue de la rente et la richesse
créée par le travail et la prise de risques », réagit-on à Bercy.
A un an de la présidentielle,
Valls recadre ses ministres
Interrogé sur France Info sur ces
propos, le Premier ministre, ManuelValls,arecadréledébat :« Supprimer cet impôt, qu’on peut toujours améliorer, rendre plus efficace
d’un point de vue économique, serait
une faute », a-t-il déclaré, sans
oublier d’adresser un nouvel aver-
tissement à son ministre : « Je demande à chaque ministre, puisqu’il
reste encore un an, d’être pleinement
attelé à sa fonction. »
A un an de l’élection présidentielle, le débat sur la fiscalité du
capital commence à monter en
puissance. Le gouvernement l’a
considérablement alourdie en
début de quinquennat avec la mise
au barème des revenus du capital –
Emmanuel Macron était alors
secrétaire général adjoint de l’Elysée en charge de l’économie. Ce qui
aboutit à un poids des charges
estimé en moyenne à 65 % sur les
revenus du patrimoine, d’après
l’institut libéral COE-Rexecode.
Des chiffrages qui ne sont pas passés inaperçus chez les candidats à
la primaire à droite. n
04 // FRANCE
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos
INTERVIEW // JÉRÔME SAINTE-MARIE Président de PollingVox
« La présidentielle de 2017s’annoncecomme
uneélection àun seul tourface au FN »
l A un an du premier tour de la présidentielle, le paysage politique est très émietté.
l La droite et la gauche de gouvernement se partagent la moitié des électeurs, juge le politologue.
dans un concours Lépine de la
réduction de l’intervention publique. Par ailleurs, pour les électeurs
de la primaire, il s’agit de s’assurer
de la présence du candidat de la
droite au second tour face à Marine
Le Pen. Pour l’instant, la prochaine
élection présidentielle s’annonce
comme une élection à un seul tour.
Celui qui sera face à la candidate du
FN gagnera. La primaire fait donc
office de premier tour. L’élément
qui disciplinera la primaire n’est
pas le règlement du parti, mais la
volonté unanime des électeurs de
droite de permettre l’alternance.
Propos recueillis par
Grégoire Poussielgue
@Poussielgue
A un an du premier tour
de la présidentielle, quel
regard portez-vous sur
le paysage politique ?
Le paysage est émietté. On a une
grande dispersion des forces, à
l’exception d’une seule, le Front
national, qui se maintient un peu
en dessous du tiers des intentions
de vote au premier tour. Il a atteint
un palier. Derrière, on a la droite et
la gauche de gouvernement qui
sont très affaiblies. Une partie des
électeurs de la droite, ceux de tradition populaire et bonapartiste notamment, sont partis au FN. Quant
à la gauche, elle doit composer avec
12à15 %desélecteursquiseportent
sur Jean-Luc Mélenchon ou sur
l’extrême gauche. Au final, en prenant en compte des candidats
comme Nicolas Dupont-Aignan,
on constate que les deux partis de
gouvernement, tous deux plutôt
libéraux et europhiles, se partagent
la moitié des électeurs.
Pensez-vous que François
Hollande peut rebondir ?
Comme président de la République, il est tombé tellement bas en
popularité qu’il peut certes remonter légèrement, mais pas rebondir
dans les douze mois qui viennent.
Comme candidat, il reviendra à
une seule et unique condition :
celle d’apparaître comme la solution à la crise politique qui se dessine. S’il s’affirmait comme le plus à
même de maintenir un modèle
social, de tracer un compromis
entre des réformes et une justice
sociale, il pourrait rebondir. Toutes les espérances, limitées, de
François Hollande reposent sur le
ton de la primaire à droite et au
« Comme candidat,
François Hollande
reviendra à une seule
condition : apparaître
comme la solution
à la crise politique
qui se dessine. »
centre. Si les candidats à cette primaire se laissent entraîner dans
une surenchère libérale, ce qui est
le cas actuellement, cela pourrait
amener des catégories de bénéficiaires de la dépense publique,
comme les fonctionnaires, à se dire
que leur intérêt est de voter Fran-
« Deux choses
handicapent Nicolas
Sarkozy : la menace
persistante de la justice
et le fait qu’il soit plus
bas dans les sondages
qu’Alain Juppé. »
Jérôme Sainte-Marie, président de la société d’études, de conseil et de formation spécialisée
dans les enjeux d’opinion PollingVox. Photo Bertrand Langlois/AFP
çois Hollande, malgré leur déception. Il pourrait utiliser l’argument
« Au secours, la droite revient » des
années 1980…
La rupture entre les deux
gauches est-elle irréversible ?
Il y a une double volonté de rompre, du côté de Manuel Valls, d’une
part, et de Jean-Luc Mélenchon, de
l’autre. La logique du pacte de responsabilité, libéraliser et moderniser, mais surtout assumer sur le
plan politique, amplifiée par la loi
El Khomri, écartèle la gauche. Les
discours de François Hollande,
Manuel Valls ou Emmanuel Macron ne laissent aucune échappatoire psychologique ou symbolique à l’électeur socialiste pour qu’il
puisse se dire que, malgré tout,
cette politique est une parenthèse
libérale, une concession faite à l’air
du temps et que l’exécutif reste
fidèle aux traditions de la gauche.
La rupture est claire, délibérée, et
surtout énoncée de manière ostentatoire, car l’idée est de convaincre.
A partir de là, il y a un éloignement
qui est évident. Ce nouvel ordre
politique tient aussi à la présence
du FN au second tour dans les élec-
tions locales, comme on l’a vu aux
régionales. Les résultats en Paca et
dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie ont été une répétition générale
de la prochaine présidentielle.
Devant cette situation, les réactions sont différentes. Certains,
comme le premier secrétaire du
PS, Jean-Christophe Cambadélis,
essaient de reconstituer une gauche plurielle. C’est, je crois, voué à
l’échec. D’autres, comme Emmanuel Macron ou Manuel Valls, pensent qu’on a changé de période historique et que leur avenir est de
constituer l’aile gauche d’un futur
rassemblement libéral. A droite,
des personnalités comme Nathalie
« Emmanuel Macron
et Manuel Valls
pensent qu’on a
changé de période
historique et que leur
avenir est de constituer
l’aile gauche d’un
futur rassemblement
libéral. »
Kosciusko-Morizet, Jean-Pierre
Raffarin ou même Alain Juppé
sont sur cette ligne.
Quel regard portez-vous sur
la primaire à droite ?
Le programme des innombrables
candidats à cette primaire est pratiquement le même. Les électeurs du
courant populaire de la droite française, autrefois représentés par
Charles Pasqua ou Philippe Seguin,
sont désormais passés au FN. Il y a
donc un rétrécissement du volume
global de l’électorat de droite, mais
aussi un amoindrissement de sa
structure sociale. Ils sont principalement aujourd’hui des cadres
supérieurs et des retraités. La moitié des électeurs de la primaire
seront des retraités. Des gens qui
s’inquiètent pour leur épargne, qui
sont attachés à l’euro, et qui ne sont
pas pour l’aventure politique et
encore moins monétaire. De ce fait,
tous les candidats à la primaire à
droite ont un programme libéral.
Cela se traduit par une compétition
sur le nombre de fonctionnaires à
supprimer, sur l’allongement de la
durée hebdomadaire du travail, sur
l’âge du départ à la retraite. On est
Nicolas Sarkozy peut-il gagner
la primaire ?
On connaît ses forces : son caractère, son talent politique, son contrôle de l’appareil LR, même s’il
n’est que partiel. Deux choses le
handicapent : d’abord, la menace
persistante de la justice, qui pourrait faire hésiter certains de ses
électeurs. Ensuite, le fait qu’il soit
plus bas dans les sondages au premier tour qu’Alain Juppé. L’argument essentiel de la fin de la primaire à droite sera : qui garantit la
présence au second tour ? Pour
l’instant, c’est Alain Juppé.
Quels thèmes voyez-vous
principalement pour
la présidentielle ?
L’économie évidemment, ou plutôt
comment faire pour éviter le déclin
et maintenir une activité, notamment industrielle, en France. De ce
fait, on peut avoir un retour du
thème du protectionnisme et une
vraie bataille idéologique. Le
second sera celui de la cohésion
française.Ilyaunsentimentdeplus
en plus présent, dans l’opinion, les
discours,laproductionlittéraire,de
risque de guerre civile. Les tensions
sont devenues telles que ce thème
de guerre civile, sur des lignes qui
seraientnonpassocialesmaiscommunautaires, est devenu extrêmement présent dans les esprits. C’est
éventuellement la chance du FN
puisque, après avoir incarné un
désordre civil, il pourrait incarner
la seule garantie d’un ordre civil. n
Coup
dechaud
au congrès
dela CGT
SOCIAL
Mercredi, la pression est montée
pour réclamer
un appel à la grève
reconductible
contre la loi travail.
Dès l’ouverture du 51e Congrès
de la CGT, son numéro 1, Philippe Martinez, avait donné une
tonalité très protestataire au
rendez-vous. Celle-ci est montée de plusieurs crans mercredi
lors du débat sur le document
d’orientation. La tension était à
son paroxysme lorsqu’a été
abordé le chapitre consacré à
« la construction des luttes ». La
discussion s’est concentrée sur
lanécessitéd’appeleràla« grève
reconductible » contre la loi travail à partir du 28 avril.
Le principe d’un appel à la
mobilisation contre la réforme
du Code du travail avait été acté
dès le début des discussions,
maisladirectiondelaCGTavait
souhaité n’ouvrir le débat sur le
contenu même de cet appel que
jeudi. Un mauvais calcul, puisque les interventions se sont, de
fait, multipliées dès mercredi.
Bon nombre émanaient de militants d’extrême gauche. Très
peu ont demandé la « grève
générale ». Il est maintenant
admis dans l’organisation que
« la grève générale ne se décrète
ni de Montreuil ni d’ailleurs. Le
mouvement se construit avec les
salariés en assemblée générale »,
aindiquéPhilippeMartinez. De
nombreux délégués ont demandé une « grève reconductible », c’est-à-dire confirmée
chaque jour lors d’une assemblée générale. Philippe Martinez l’avait lui-même dit lundi :
« Profitons de la période pour
évoquer partout toutes les formes de lutte, y compris la grève
reconductible. »
« Amplifier la riposte »
Mais si la direction du syndicat
a fini par accepter de présenter
son appel dès l’après-midi du
mercredi, cette référence n’y
figure pas. « La CGT appelle toutes les organisations à amplifier
la riposte, dès le 28 avril, par la
grève interprofessionnelle et les
manifestations pour obtenir
dans un premier temps le retrait
du projet de loi de casse du Code
du travail », affirme en définitive l’appel. Ce texte, qui a été
votéàmainlevée,n’apassuscité
l’unanimité, un quart de la salle
ne prenant pas part au scrutin,
mais il a été approuvé par une
très large majorité. — L. de C.
LaCourdescomptesjugelesdonnéesdesantésous-exploitées
SANTÉ
La juridiction
financière demande
l’allégement des
contrôles de la CNIL.
Solveig Godeluck
@Solwii
Liberté pour les données. La Cour
des comptes voudrait que la création du Système national des données de santé (SNDS), votée en
décembre, soit l’occasion d’ouvrir
plus largement la base de l’assurance-maladie. Pour cela, il faudra que
la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) se
fasse plus conciliante, dit la Cour
dans un rapport qu’elle a remis à
l’Assemblée nationale, et que « Les
Echos » se sont procuré.
L’actuel Sniiram, le fichier des
soins de ville, construit et opéré
par la Caisse nationale d’assurance-maladie, constituera la charpente du futur SNDS. Cette base
médico-administrative, qui renferme tous les historiques des remboursements de soins, est un trésor « sans équivalent en Europe au
regard du nombre de personnes concernées et de la diversité des données
disponibles », estime la Cour.
Un outil pour traquer
les fraudeurs
Raison de plus pour aller à fond
dans le sens de l’« opendata », c’està-dire du mouvement d’ouverture
des données publiques. Plus il y
aura de monde pour exploiter ces
informations, plus elles enrichiront la société en retour. Les
« potentialités » sont « considérables en matière de santé publique, de
recherche, d’efficience du système de
soins et de maîtrise des dépenses »,
insiste l’institution. Qui aimerait
notamment qu’on se serve mieux
de cette base dans le but de traquer
les fraudeurs.
Pour cela, il faudra que la CNIL
change d’attitude, souligne le rapport : elle « devra faire évoluer sa
doctrine et ses méthodes de travail
afin d’accompagner une ouverture
sécurisée des données et non plus de
la freiner ». Au lieu de multiplier
les contrôles juridiques et techniques préalables à l’autorisation
d’accès au Sniiram, il serait préférable que, avec le SNDS, elle inter-
Les délais pour
accéder aux données
de santé s’allongent.
Depuis trois ans,
la situation a empiré
jusqu’à la « paralysie »,
souligne la Cour.
vienne a posteriori, en sanctionnant les mésusages.
La CNIL a si peur qu’on puisse
identifier les personnes derrière ces
données « anonymisées » qu’elle
peut « démotiver » les chercheurs
en exigeant encore plus de floutage
en amont, regrette la Cour. Ajoutons à cela une gouvernance com-
plexe,écarteléeentreunInstitutdes
données de santé qui défend les
intérêts de ceux qui veulent accéder
aux bases, une CNIL à cheval sur la
protection de la vie privée des assurés, un comité de pilotage interrégimes qui parle pour les administrations, avec un seul acteur doté de
moyens conséquents, l’assurancemaladie, et on comprend pourquoi
lesdélaispouraccéderauxdonnées
de santé s’allongent. Depuis trois
ans, la situation a empiré jusqu’à la
« paralysie », souligne la Cour.
Il faut donc investir dans l’ouverture des données, expose-t-elle. Et
comme la création du SNDS et le
chantier de sa sécurisation vont
coûter cher, il faut aussi réfléchir à
la valorisation de ces données – au
« modèle économique » de l’« opendata » en santé. n
Le SNDS renfermera tous
les historiques des remboursements de soins. Photo Shutterstock
// 05
Les Echos Jeudi 21 avril 2016
MONDE
en
chiffres
ROYAUME-UNI : NOMBRE
DE CHÔMEURS EN HAUSSE
AFRIQUE DU SUD : REFLUX
SURPRISE DES PRIX
Le nombre de chômeurs en
Grande-Bretagne a progressé
sur trois mois à fin février,
pour la première fois depuis
la mi-2015, selon les données
officielles. La GrandeBretagne compte
21.000 chômeurs de plus,
montrant ainsi que les
employeurs hésitent à
embaucher à l’approche du
référendum sur le Brexit.
L’inflation en Afrique du Sud
a ralenti pour la première
fois en sept mois à 6,3 % en
mars, à la faveur du recul des
prix de l'énergie. Le taux
était jusque-là arrimé à 7 %,
alimenté notamment par
une envolée des prix
alimentaires consécutive à la
sécheresse, la plus forte que
le pays ait connue au cours
des 25 dernières années.
330
MILLIONS DE VICTIMES
DE LA SÉCHERESSE
En Inde, après deux années
de mousson faible,
ce ne sont pas moins
de dix Etats qui sont
aujourd’hui en proie à
la sécheresse. Les autorités
ont versé des aides aux
régions les plus touchées.
Traitétransatlantique :Vallsprêtà dire non
l Après François Hollande, le Premier ministre est prêt à refuser le traité.
l Il se dit inquiet de la tournure des négociations qui reprennent lundi à New York.
PARTENARIAT
Richard Hiault
[email protected]
Grégoire Poussielgue
[email protected]
Le Partenariat transatlantique de
commerce et d’investissement
(TTIP) s’invite avec fracas dans la
politique française. Non sans quelques arrière-pensées : technique et
complexe, le sujet constitue une
ligne de fracture très forte au sein de
la majorité. Moins spectaculaire que
la loi El Khomri, mais tout aussi profonde, car l’hostilité au TTIP va bien
au-delà de la sphère de la gauche de
la gauche. En prenant position sur le
sujet au cours des derniers jours,
François Hollande et Manuel Valls
avaient aussi ce rapport de force en
tête, alors que l’un comme l’autre
prônent l’unité de la gauche à un an
de la présidentielle. Mercredi matin,
sur France Info, Manuel Valls a
exprimé « l’inquiétude » de la France
face à « la tournure que prennent »
ces négociations et réaffirmé qu’elle
se réservait le droit de dire « non » à
l’accord éventuel. « Le gouvernement
français, le président de la République
d’ailleurs,ontdéjàeul’occasiondedire
que nous ne pourrions pas accepter
des négociations qui mettraient en
cause nos services publics, un certain
nombredenosproduits,notreagriculture,notreculture,doncnoussommes
extrêmement attentifs », a-t-il ajouté.
La semaine dernière, sur
France 2, François Hollande avait
parlé sur le même ton martial. « La
France, elle a fixé ses conditions, la
France elle a dit : s’il n’y a pas de réci-
procité, s’il n’y a pas de transparence,
si pour les agriculteurs il y a un danger, si on n’a pas accès aux marchés
publics et si, en revanche, les EtatsUnis peuvent avoir accès à tout ce que
l’on fait ici, je ne l’accepterai pas »,
avait-il martelé. « Non au TTIP »
semble être la nouvelle antienne des
socialistes. Ils peuvent compter sur
le soutien de leurs homologues allemands du SPD. « Savoir s’il existe ne
serait-ce qu’une perspective pour le
TTIP nécessite que les Américains
soientprêts.SilesEtats-Unisd’Amérique ne veulent pas ouvrir leurs marchés, nous n’avons absolument pas
besoin d’un accord commercial », a
déclaré,mercredi,SigmarGabriel,le
ministre allemand de l’Economie.
Ce qu’est
vraiment
le TTIP
Au centre du jeu politique
Mardi après-midi, en clôture d’un
séminaire sur le TTIP organisé par
le Medef à Paris, le secrétaire d’Etat
au Commerce extérieur, Mathias
Fekl, a redit que l’Assemblée nationale aurait à se prononcer sur le
texte final proposé. Une façon de
remettre le traité au centre du jeu
politique français, alors que les
négociations sont, pour le moment,
du ressort de la Commission européenne. Le TTIP au Palais-Bourbon
permettra aussi de ressusciter le clivage gauche-droite (la droite est
majoritairement pour) sur la scène
politique française. Ce clivage est
absent aujourd’hui du paysage politique, tant la gauche est paralysée
par ses luttes internes et la droite
occupée par sa primaire. Revenir à
un scénario plus classique gauche
contre droite est un souci permanent de la majorité, et le TTIP offre
une occasion en or.
Mathias Fekl a répété le message
selonlequelilfautunaccèsauxmarchés publics américains, que les services financiers soient inclus dans
l’accord, que les indications géographiques protégées (IGP), « ces produits issus de nos terroirs et de notre
savoir-faire ancestral » soient reconnues et que les Etats-Unis acceptent
la proposition française, reprise par
la Commission européenne, de
créer une cour supranationale pour
régler les différends entre une entrepriseetunEtat.« Pourlesentreprises
françaises, le marché américain
représente un relais de croissance
importantdansuncontexteéconomique français et européen fragile. Plus
que le respect du calendrier, ce qui
importe est le contenu de ce projet
d’accord », a indiqué le Medef à
l’issue de son séminaire. L’organisation patronale y voit un levier de
croissance et de création d’emploi
pour les entreprises françaises.
des deux côtés de l’Atlantique. Les discussions ont ralenti et les Etats-Unis
sont plus tournés vers le Partenariat
transpacifique », a-t-il dit. « Il existe
une différence d’approche dans la
négociation. Les Américains disent
“voilà ce que nous voulons” alors que
lesEuropéensdisent“voicicequenous
aimerions” », a expliqué David Caro,
président de l’European Small Business Alliance. Ce qui complique les
choses. Pourtant, la commissaire
européenne au commerce, Cécilia
Malmström, juge « possible » de
conclure d’ici à la fin de l’année.
« Mais il faut que ce soit un bon
accord. Nous avons fait beaucoup de
progrès, mais il reste encore beaucoup à faire », a-t-elle reconnu. L’exdirecteur général de l’Organisation
mondiale du commerce, Pascal
Lamy, quant à lui, estime que « le
TTIP est une œuvre de longue
Peu d’intérêt américain
Alors que les présidents américain
et français, le Premier ministre italien et la chancelière allemande se
rencontrent lundi à Hanovre, les
négociations reprennent à New
York. « Les Etats-Unis n’ont pas évolué de manière significative sur l’accès
àleursmarchéspublics.SurlesIGP,le
compte n’y est pas aujourd’hui et
Washington refuse toujours d’inclure
les services financiers dans l’accord »,
a regretté Mathias Fekl. Leprésident
de BNP Paribas, Jean Lemierre, également président du Comité négociations commerciales multilatérales du Medef, de retour des EtatsUnis, a concédé le manque d’intérêt
américainpourleTTIP.« Ilyapeude
progrès, peu d’appétit pour avancer
Le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP en anglais) n’est pas un accord
de libre-échange stricto
sensu. Environ 80 % des
discussions portent sur
l’accès aux marchés (biens,
services et marchés publics) les possibilités de
convergences en matière
de régulation et de réglementation. Neuf secteurs
sont principalement concernés : chimie, cosmétiques, ingénierie, matériel
médical, pesticides, automobile, technologies de
l’information et de communication, pharmacie et
textiles. La défense comme
la culture ne font pas
partie des discussions.
haleine. Dire qu’on va le faire en deux
ans est une absurdité ». Pour Emmanuel Maurel, député européen
S & D), membre de la commission
Commerce du Parlement européen, « le TTIP est un problème de
confiance envers les dirigeants politiques et les multinationales mises à
mal par l’affaire des “Panama
papers” et la directive sur le secret des
affaires ».
(
Lire l’éditorial
de Jean-Marc Vittori
Page 9
DÉCRYPTAGE // L’élection américaine ne doit pas influer sur le processus.
Toute précipitation n’aboutirait
qu’àun accordaurabais
E
n l’état actuel de la situation,
il est improbable qu’un
accordentrelesEtats-Uniset
l’Union européenne sur le partenariat transatlantique de commerce
et d’investissement (TTIP) intervienne d’ici à la fin de l’année. C’est
même souhaitable d’ailleurs. Si un
accord devait être élaboré dans les
mois prochains, il aurait toutes les
chances de ressembler à un texte
mal fagoté, négocié dans l’urgence.
Ce serait au mieux un accord au
rabais. Ce dont les Européens ne
veulent pas. C’est en ce sens qu’il
faut analyser les récentes déclarations de François Hollande, de
Manuel Valls ou encore d’autres
leaders politiques en Allemagne.
Entamées en juillet 2013, les
négociations qui ont eu lieu, jusque-là, à douze reprises n’ont pourtant rien donné de tangible. Les
négociateurs en chef des deux parties ont beau assurer que les discussions se sont intensifiées depuis la
fin de l’année dernière, aucune
avancée majeure n’a été enregistrée. Dans ce contexte, répéter,
comme le fait Cecilia Malmström,
la commissaire européenne au
Commerce, qu’il est possible de
conclure avant la fin de l’année
relève d’une posture stratégique. La
pression est sur les Etats-Unis qui,
dès le début des discussions,
avaient clairement dit que les discussions ne s’éterniseraient pas.
C’est pourtant ce qui se passe.
Le TTIP, comme l’explique Pascal Lamy, l’ancien directeur général
de l’Organisation mondiale du
commerce n’est pas un accord de
libre-échange classique qui con-
Le sujet principal
est la protection
et l’information
des consommateurs.
sisteàabaisserdesdroitsdedouane
pour faciliter les échanges commerciaux. L’enjeu est ailleurs : il
touche à la régulation des marchés
et la réglementation des produits
missurlemarché.Autrementdit,le
sujet principal est la protection et
l’information des consommateurs
(tests de sécurité des voitures, étiquetage des produits cosmétiques,
test sanitaire des huîtres…). C’est
pourquoi il agite tant l’opinion
publique, politiques, parlementaires : le TTIP fait peur en raison des
différences culturelles de part et
d’autre de l’Atlantique. D’un côté,
l’Europe est attachée au « principe
de précaution » où l’on cherche à
éviter le problème ; de l’autre, les
Etats-Unis sont plutôt dans le
« principe de réparation » où l’on
traite le problème s’il survient. C’est
un fossé majeur à combler et qui
explique en partie la lenteur des
négociations.
L’échéance politique aux EtatsUnis complique encore un peu plus
la donne. L’administration Obama,
qui a porté le projet TTIP, n’a plus
que quelques mois d’existence. Et la
suivante, qu’elle soit du ressort du
républicain Donald Trump ou de la
démocrate Hillary Clinton sera
nettement moins ouverte pour un
tel accord comme ils l’ont laissé
entendre à de nombreuses reprises.
D’où l’idée actuelle de vouloir précipiter le mouvement afin d’éviter un
naufrage. Les sorties de Valls et de
Hollande, dès lors, n’ont d’autre but
que d’éviter toute précipitation en
rappelant les lignes rouges. Dans
leur esprit, mieux vaut stopper les
discussions que d’obtenir un texte
bâcléetbancal.C’estaussiunmoyen
de rassembler la gauche à quelques
mois de la présidentielle. — R. H.
SALON INTERNATIONAL
GRAND PALAIS
22–24 AVRIL 2016
EXPOSITIONS / ANIMATIONS / CONCERTS
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06 // MONDE
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos
L’Allemagne jugelaBCE
« au bout » de sespossibilités
EUROPE
Le ministre de l’Economie, Sigmar Gabriel,
défend Mario Draghi
contre les attaques
de Wolfgang Schäuble.
Thibaut Madelin
@ThibautMadelin
— Correspondant à Berlin
Sigmar Gabriel, le ministre de l’Economie allemand,
veut plus d’investissements européens. Photo Tabies Schwarz/AFP
Sigmar Gabriel, le ministre de l’Economie allemand, a tenté mercredi
devolerausecoursdeMarioDraghi,
le président de la Banque centrale
européenne (BCE), tout en jugeant
sa politique « très problématique »
pour l’Allemagne. « Depuis le début
delacrisedanslazoneeuro,laBCEest
la seule à réagir pour la croissance et
les emplois », a déclaré le ministre
social-démocrate. Mais sa décision
de réduire le taux directeur à 0 %,
début mars, est « le signal clair que le
temps nous est compté et que la BCE
arrive au bout de ses possibilités »,
a-t-il ajouté en demandant aux chefs
d’Etat et de gouvernement européens de prendre le relais et d’abandonner leur politique d’austérité.
Ses déclarations interviennent
alors que la BCE, dont le Conseil des
gouverneurs se réunit ce jeudi à
Francfort,estsouslefeuinéditdecritiques en Allemagne. Plusieurs
poids lourds de la CSU, l’alliée bavaroise de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) d’Angela Merkel, ont
reproché à Mario Draghi « une perte
massive de crédibilité » et exigé que
son successeur soit « un spécialiste
financier allemand ».
Désamorcer la crise
LeministredesFinancesCDU,Wolfgang Schäuble, a lui-même attribué
au banquier central italien la moitié
du succès du parti populiste allemandAfD,quiaremportéunsuccès
historique aux récentes élections
régionales. Les deux hommes ont
tenté d’aplanir leurs différends lors
d’un dîner en tête à tête, vendredi
dernier à Washington, en marge de
la réunion du FMI.
Mario Draghi devrait vraisemblablement réagir ce jeudi aux critiques dont il fait l’objet, ne serait-ce
que pour tenter de désamorcer la
crise. « Tout conflit entre un actionnaire majeur (l’Allemagne) et la
direction de la BCE comporte un risque, juge Holger Schmieding, économiste chez Berenberg. Cela peut
déstabiliser l’institution et émousser
son message ».
Mais le président de la BCE sait
qu’ildevrafairepluspourseréconcilier avec des Allemands qui l’accusent de les « exproprier » avec des
taux d’intérêt bas qui rognent leur
épargne. Pour mieux expliquer sa
politique dans un pays nostalgique
de la toute-puissance de la Bundesbank, il n’est pas impossible qu’il
fasse une apparition télévisée ou
qu’il soit invité au Bundestag,
comme il l’avait été en 2012.
« Nous sommes des fervents défenseurs de l’indépendance de la banque
centrale, insiste-t-on du côté de la
CDU. Mais nous sommes critiques
sur sa politique et attendons qu’elle
fasse davantage pour expliquer sa
politique ». « La BCE doit se confronter au débat », reconnaît-on aussi à
demi-mot du côté du SPD.
Alors que l’AfD, qui juge l’institution européenne dans un « cul-desac » et demande la fin de l’euro,
s’installe dans le paysage politique
allemand, Mario Draghi pourra difficilement compter sur un soutien
majeur en Allemagne, ni même de
Sigmar Gabriel. Mercredi, le présidentduSPD,personnellementfragilisé suite à la déroute de son parti, a
lui-même envoyé des messages con-
tradictoires. S’il a rejeté le « Draghi
bashing » de ses adversaires, le vicechancelier a souligné que « imprimerdelamonnaien’estpasunepolitique économique durable ». « Il est
faux de tenir la politique de la BCE
pour le cœur du problème comme il
est faux de ne pas la critiquer ».
L’AfD estime que
l’institution européenne
est dans un « cul-desac » et demande
la fin de l’euro.
Pour l’heure, sa critique cible en
priorité les leaders européens. Une
façon de renvoyer la balle vers
Angela Merkel, perçue comme
l’apôtre de la rigueur en Europe. Si
on continue de laisser la BCE seule,
« la seule conjoncture qui sera aidée,
c’est celle des populistes de droite en
Europe, a dit le candidat pressenti à
la chancellerie en 2017. Pour éviter
cela, les chefs d’Etat et de gouvernementdoiventutiliserleurspossibilités
et accorder de la flexibilité aux pays
qui investissement ».
Sigmar Gabriel ne veut pas
réformer le pacte de stabilité et de
croissance, mais plus d’investissements européens. Pour les financer, il compte sur l’introduction de
la taxe sur les transactions financières, pourtant sérieusement
enlisée. A Berlin, on se juge prêt.
« Les Français et les Italiens doivent
se bouger », insiste un parlementaire. Le ministre veut convaincre
Matteo Renzi et François Hollande, début mai à Rome, lors
d’une réunion des leaders sociauxdémocrates européens. n
Unduel entreTrumpet
Clintonse dessineaprès
leur victoireàNew York
ÉTATS-UNIS
Les deux favoris
ont remporté haut
la main la primaire de
New York mardi soir.
Lucie Robequain
@robequain
— Bureau de New York
Dans une campagne présidentielle
pleine de surprise, voilà une primaire qui n’en a réservé aucune :
Hillary Clinton et Donald Trump
ont remporté haut la main la primaire de New York mardi soir,
anéantissant les chances de leurs
adversaires de décrocher l’investiture avant les grandes conventions
politiques de juillet.
La journée a été particulièrement
cruelle pour le socialiste Bernie Sanders, qui a mené une campagne
pleine d’enthousiasme dans les
quartiersdeNewYork,sansquecela
se traduise dans les votes. Hillary
Clinton l’a emporté par 58 % contre
42 % – un résultat sans appel qui la
rapproche encore un peu plus des
2.383 délégués nécessaires pour
remporter l’investiture. « La victoire
est en vue. Il n’y a pas de meilleur
endroit que chez soi. Merci New
York ! », a-t-elle lancé mardi soir,
dans l’un des meilleurs discours
qu’elle ait prononcés depuis le début
de la campagne.
La victoire a été encore plus nette
pour Donald Trump, qui a raflé
89 des 95 délégués en accaparant
plus de 60 % des suffrages. Après
deux semaines de flottement, le
milliardaire reprend ainsi l’ascendantsursesdeuxderniersadversaires, Ted Cruz et John Kasich. Le
calendrier des prochaines primaires joue en sa faveur : celles de
mardi se dérouleront toutes dans le
nord-est du pays (Connecticut,
Delaware, Pennsylvanie, etc.), une
région peu sensible aux propos
ultraconservateurs de Ted Cruz.
Signe que Donald Trump se voit
décrocher l’investiture, il a présenté
mardi soir un profil beaucoup
moins emporté qu’à son habitude
– plus présidentiel en somme. « Il
n’y a plus vraiment de course. Le
sénateur Cruz est mathématiquement éliminé. […] Nous avons
300 délégués de plus que lui », a-t-il
insisté. Ce discours tient largement
du bluff : dans les faits, Donald
Trump ne compte que deux tiers
des délégués nécessaires pour remporter l’investiture (845 sur 1.237).
Il faudrait donc qu’il remporte la
quasi-intégralité des 15 primaires
restantes pour sécuriser sa victoire
avant la convention de juillet.
Décrocher l’investiture
Le candidat vient de réorganiser et
d’étoffer son équipe de campagne,
en espérant renouveler son succès
new-yorkais à l’autre bout du pays,
en Californie. C’est là que se tiendra
la primaire la plus décisive de la
campagne, le 7 juin prochain : le
vainqueur y raflera l’intégralité des
172 délégués côté républicain
– selon le principe du « winner take
all ». Si Donald Trump remporte ce
scrutin, ses adversaires n’auront
plus vraiment l’espoir de lui barrer
la route. S’il perd, en revanche, tout
est possible : Donald Trump sera
encore loin des 1.237 délégués
nécessaires pour remporter l’investiture, et la convention de juillet
remettra les compteurs à zéro : les
délégués seront libérés de leur promesse de vote et pourront changer
de candidat dès le deuxième scrutin. « C’est un système malhonnête,
c’est un système truqué », a lancé
Donald Trump mardi, qui promet
des émeutes s’il n’est pas élu. n
MONDE // 07
Les Echos Jeudi 21 avril 2016
AffaireIoukos :la Russie
remporteune victoire
l Les juges annulent l’arbitrage condamnant Moscou à 50 milliards de dollars.
l Les ex-actionnaires de la défunte compagnie pétrolière font appel.
ARBITRAGE
Valérie de Senneville
VdeSenneville
La Fédération de Russie versus les
ex-actionnaires de Ioukos : un partout.Danslegigantesquebrasdefer
judiciaire auquel se livrent depuis
plus de dix ans Moscou et les ex-actionnaires de Ioukos, la défunte
compagnie pétrolière de l’oligarque
déchu Mikhaïl Khodorkovski, le tribunal de première instance de
La Haye vient de remettre le compteur à zéro. Mais cette décision ne
scelle pas pour autant l’épilogue de
la saga car les ex-actionnaires ont
annoncé leur intention de faire
appel.
Les juges néerlandais ont décidé
ce mercredi d’annuler la décision
de la Cour permanente d’arbitrage
de La Haye qui avait condamné la
Russie à payer 50 milliards de dollars (44,6 milliards d’euros) aux
actionnaires de Ioukos. Motif ? La
cour arbitrale n’était pas compétente. Depuis le début des hostilités
juridiques, c’est l’argument massue : en demandant l’application
provisoire du Traité sur la charte de
l’énergie adopté en 1994 (qu’elle n’a
jamais ratifié), la Russie a-t-elle
accepté l’article 26 de la charte qui
soumet à l’arbitrage les conflits nés
avec des investisseurs étrangers ?
Oui, avaient répondu dans un premier temps les arbitres pour fonder
leur compétence. Non, répondent
les juges de première instance pour
qui il aurait fallu une autorisation
expresse de Moscou pour appliquer la clause compromissoire. Or,
« c’estl’Etatrusselui-mêmequi,dans
lesnégociationssurleTraité,ainsisté
pour bénéficier de l’application provisoire pour rassurer les investisseurs », fait observer Emmanuel
Gaillard, l’avocat des ex-actionnaires de Ioukos.
l’Etat russe pour rembourser sa
dette de 50 milliards de dollars restent actives partout en dehors des
Pays-Bas. Et Moscou devra, à chaque fois, entamer une nouvelle
procédure pour demander la mainlevée. Les ex-actionnaires ont lancé
des procédures aux Etats-Unis, au
Royaume-Uni, en France, en Belgique, en Allemagne et en Inde.
La plupart des actifs de Ioukos
ont été repris par le groupe public
Rosneftaprèslamiseenfaillitedela
Dans le camp russe, on affirme que
si les ex-actionnaires font appel, ils
devront, outre l’incompétence du
tribunal arbitral, répondre à tous
les arguments soulevés. D’ailleurs,
« si ces personnes tentent de nouveau
de se servir des tribunaux internationaux pour spolier le peuple russe,
nous les combattrons devant chaque
tribunal et dans chaque pays, puisque les faits, la règle de droit, la justice
et désormais cette décision sont de
notre côté », a réagi de son côté,
Andreï Kondakov, de l’International Centre for Legal Protection,
structure chargée de coordonner la
défense russe.
En attendant, la décision de première instance de La Haye n’a pas
d’effet extraterritorial. Dès lors, les
procédures de saisies de biens de
Le Quai d’Orsay est
embarrassé par le nombre
de saisies de biens russes
en France.
Depuis le 1er janvier, une loi redoutable est entrée en vigueur en Russie.
En clair, elle dit que si des biens russes sont saisis à l’étranger, il y aura
des représailles. Cette loi n’arrive
pas par hasard. Moscou tente
d’impressionner les pays, notamment la France, où les ex-actionnaires de Ioukos se livrent à une chasse
aux actifs russes, forts d’une décision de justice de 2014 (qui vient
d’être annulée aux Pays-Bas). Une
situation embarrassante pour le
Quai d’Orsay, qui se retrouve, mal-
MIGRATION
Bruxelles dira le 4 mai
si les Turcs bénéficieront d’une exemption
de visa dans l’Union.
Ye Pingfan/Xinhua-RÉA
Renaud Honoré
@r_honore
— Bureau de Bruxelles
Les Européens ne sont pas
très allants à concéder une
exemption de visas qui ne
manquera pas d’être exploitée
par les partis populistes.
333.350 octrois
d’asile en 2015
Les pays de l’Union
européenne ont accordé en
2015 un statut de réfugié à
333.350 demandeurs d’asile,
selon Eurostat. Ce chiffre,
en hausse de 72 % sur un an,
correspond à un taux
d’acceptation de 52 %
du total des demandes.
Les Syriens ont été les
principaux bénéficiaires
de ces procédures puisqu’ils
représentent 50 % (166.100)
des protections accordées,
très loin devant les
Erythréens (27.600) et
les Irakiens (23.700). Sans
surprise, c’est l’Allemagne
qui a distribué près de
la moitié des statuts
protecteurs (148.000) suivie
par la Suède (34.500) l’Italie
(29.600) et la France (26.000).
Les procédures de saisies de biens de l’Etat russe pour
rembourser sa dette de 50 milliards de dollars restent actives
partout en dehors des Pays-Bas. Photo Maxim Marmur/AFP
Un cailloudans lachaussuredu Quaid’Orsay
Nombreuses procédures
dans le monde
LaTurquiemet la pression
sur l’Europe àpropos des visas
Chaque jour, les Européens constatent que la Turquie est un partenairepeu commode.Certesl’accord
conclu mi-mars avec Ankara sur la
gestion de la crise des réfugiés
atteint pour le moment son but,
puisquelesarrivéesdemigrantssur
les côtes grecques ont drastiquement diminué. Mais l’exemption de
visa au sein de l’espace Schengen
exigée en retour par la Turquie se
révèle être un piège politique pour
l’Union. La Commission européenne a ainsi annoncé ce mercredi
qu’elle statuerait le 4 mai sur cette
question, proposition qui devra
ensuite être avalisée par les Etats et
le Parlement européen. « Il n’y aura
de libéralisation des visas que si les 72
critères techniques nécessaires
[comme les passeports biométriques, NDLR] sont remplis », a averti
Dimitris Avramopoulos, le Commissaire aux migrations.
Mais le président turc Recep
Tayyip Erdogan n’est pas vraiment
homme à s’embarrasser de ce genre
de considérations techniques et a
exigé mardi d’obtenir d’ici à fin juin
cetteconcessiontrèsattendueparla
classe moyenne du pays. « L’UE a
plus besoin de la Turquie que la Turquie n’a besoin de l’UE », a averti le
dirigeant, menaçant à demi-mot de
stopper tout effort sur le dossier des
réfugiés s’il n’obtenait pas satisfaction.« Nousavonstousautantbesoin
les uns des autres », lui a répondu
Dimitris Avramopulos. Nul doute
que le sujet devrait être dans les
têtes ce jeudi à Luxembourg, lors de
la réunion des ministres de l’Inté-
compagnie pétrolière et l’incarcération de son président, Mikhaïl
Khodorkovski, condamné pour
fraude et évasion fiscales alors qu’il
s’engageait dans une carrière politique en opposition au Kremlin. L’oligarque, un temps première fortune
de Russie, avait été libéré en décembre 2013 et vit désormais en Europe
occidentale. Officiellement, il ne
doitrientoucherdes50milliardsde
dollars ayant cédé ses parts à son
ex-associé, Leonid Nevzline. n
rieur, qui doivent évoquer la crise
migratoire après l’accord avec la
Turquie.« Ilestclairqu’ilseraimpossible d’accorder cette libéralisation
des visas si les 72 critères ne sont pas
remplis. Et, pour le moment, c’est
plutôt le scepticisme qui domine
quant aux efforts turcs », analyse un
diplomate européen. Un autre évoque « le nécessaire consensus politique qu’il faudra faire émerger »
même si tous les critères sont remplis. En clair, les Européens ne sont
pas très allants à concéder cette
exemption de visas qui ne manquera pas d’être exploitée par les
partis populistes.
gré lui, au cœur de cette bataille.
Cela l’ennuie d’autant plus qu’il est
tenu d’informer les Etats des poursuites engagées contre eux dans
l’Hexagone. Selon nos informations, le ministère des Affaires
étrangères a transmis plus de
200 actes à Moscou depuis le début
de l’affaire ! Faute d’être dédommagésparlaRussie,lesex-actionnaires
de Ioukos n’ont pas ménagé leur
peine pour tenter de s’emparer de
biens sur le sol français : comptes
bancaires russes, parts dans Euronews, immeubles… En multipliant
les recours, les deux camps mobilisent non seulement les juges mais
aussilesdiplomates.Toutceciexplique pourquoi la France a décidé de
s’inscrire dans le sillage de la Belgique, qui a renforcé l’immunité des
Etats étrangers l’été dernier. Le Quai
d’Orsay vient lui d’insérer un article
dans le projet de loi Sapin 2 qui
garantira une meilleure protection
des biens des Etats étrangers en
France (« Les Echos » du 15 avril).
La France fragilisée
« L’objectif n’est pas de porter atteinte
aux droits des créanciers, mais de
faire en sorte que la France respecte
ses obligations internationales »,
confie un diplomate. Il rappelle que
la Convention de Vienne de 1961
exige que l’Etat français « accorde
toutes facilités pour l’accomplissement des fonctions des missions »
diplomatiques. Des arguments
contestés par des juristes. Mais, à
l’en croire, si la France n’a encore
jamais eu d’ennuis c’est parce qu’elle
entretenait de bonnes relations avec
les Etats concernés. Il n’en reste pas
moinsquecettesituationlafragilise.
« Aujourd’hui, tout ce nous pouvons
faire, c’est de dire au pays : prenez un
avocat et demandez la mainlevée des
saisies. »Uneréponseforcémentdifficile à entendre côté russe… Mais
les dispositions intégrées dans le
projet de loi Sapin 2 vont changer la
donne.« Ellessontbienaccueilliesici,
tout comme la loi belge sur les immunités », déclare Andrey Kondakov,
un activiste proche du Kremlin.
— I. Co.
Vendre
di
avec
Les Ech
os
Arrivées de migrants
en baisse
La marge de manœuvre de l’Union
est néanmoins étroite, puisque
l’accord avec la Turquie a donné ses
premiers fruits. Alors que le nombre d’arrivées de migrants sur les
îles grecques était proche des 2.000
quotidiennement début mars, ce
chiffre est retombé autour de 100.
« Ce sont des signes très positifs, qui
témoignent d’une confiance réciproque », a assuré Dimitris Avramopoulos. Le naufrage en Méditerranée en début de semaine qui aurait
causé la mort de 500 migrants
montre toutefois que des routes
a lterna tives sont désorma is
empruntées par les passeurs.
Les autres volets de l’accord avec
laTurquieontconnuundémarrage
plus lent. Seulement 325 migrants
ont été renvoyés en Turquie au
départ des îles grecques, sort qui
s’applique normalement à tous
ceux arrivés depuis le 20 mars. En
retour, il n’y a eu que 103 réfugiés
syriens « réinstallés » en Europe au
départ de la Turquie. Dans ce contexte, la situation de la Grèce reste
difficile, dans la mesure où 50.000
migrants non concernés par le renvoi en Turquie y sont bloqués. Les
Etats membres « doivent intensifier
leurs efforts pour soutenir la Grèce »,
a averti Dimitris Avramopoulos. n
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08 // MONDE
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos
LeRoyaume-Unicélèbre
la soliditéde samonarchie
l Elizabeth II, montée sur le trône en 1952, fête ses quatre-vingt-dix ans ce jeudi.
l Contestée dans les années 1990, la monarchie a su réaffirmer sa popularité.
ROYAUME-UNI
Vincent Collen
@VincentCollen
— Correspondant à Londres
Elizabeth II fête ce jeudi son
90e anniversaire, donnant le coup
d’envoi d’une série de célébrations
qui culmineront le 11 juin lors du
Trooping the Colour, un rassemblement militaire qui marque l’anniversaire officiel du souverain britannique. En septembre, la reine
d’Angleterre a battu le record de
longévité sur le trône, qui était jusqu’à présent détenu par son aïeule
Victoria, décédée en 1901. Après
soixante-quatre ans de règne, elle
est aujourd’hui la monarque la plus
âgée à avoir régné sur le RoyaumeUni. Son fils Charles, qui a soixantesept ans, sera le roi le plus âgé à
accéder au trône lorsqu’il lui
succédera.
Le vieillissement de la monarchie britannique commence à
poser question outre-Manche,
mais il n’est pas question que la
reine abdique en faveur de son fils.
Et cela ne remet pas en cause la
popularité de la reine et de la
royauté, au contraire. Les trois
quarts des Britanniques estiment
que la monarchie a « un rôle important à jouer pour l’avenir du pays »,
selon un sondage Ipsos publié la
semaine dernière. S euls 17 %
d’entre eux aimeraient que la Grande-Bretagne devienne une république, contre 22 % il y a dix ans. Cela
n’a pas toujours été le cas. En 1997,
après la mort de la princesse Diana,
le quotidien conservateur « Daily
Mail »sedemandaitouvertementsi
lareinenedevaitpasseretirer.Cette
période de doute est bien révolue.
Aujourd’hui, seul un cinquième des
personnes interrogées par Ipsos
souhaitent que la reine abdique.
« La monarchie britannique semble
plus forte que jamais », commente
Sean Lang, de l’université Anglia
Ruskin.
Le silence de la reine
est d’or
« Après ce passage à vide dans les
années 1990, la reine a très intelligemment su reconquérir la considération de ses sujets, analyse le chroniqueur royal Stephen Bates. Le fait
qu’elle continue à travailler autant à
son âge, son sens du devoir, forcent le
respect. » La reine incarne l’unité et
la continuité du pays. Cette popularité, la souveraine britannique la
doit aussi à son silence. Rien ou
presque ne transparaît jamais de
ses opinions. « Elle n’a jamais fait la
moindre gaffe, ne s’est jamais fâchée
publiquement avec personne »,
relève Stephen Bates.
Certains républicains assurent
que cela changera lorsque Charles,
connu pour son franc-parler, accédera au trône. Pour Joan Smith, une
militante républicaine qui s’exprimait dans le « Guardian » mercredi, les Britanniques verront la
monarchie avec moins de bienveillance « une fois qu’elle sera entre
les mains » de Charles. n
Lorsque Charles, connu pour son franc-parler, accédera au trône,
la monarchie devrait perdre en popularité. Photo Ranald Mackechnie
300Britanniques sont
plusrichesquela reine
Evaluée à 430 millions
d’euros, la fortune
d’Elizabeth II ne comprend
ni le domaine de la
Couronne ni les collections
royales.
La reine n’est plus la femme la plus
riche du Royaume-Uni, tant s’en
faut. Le classement du « Sunday
Times », qui fait autorité outreManche, place Elizabeth II au
302e rang. Avec une fortune évaluée
à 340 millions de livres (430 millions d’euros), la souveraine est à
peine plus riche que Martin Sorrell,
le patron du groupe de publicité
WPP. Et loin, très loin, derrière Len
Blavatnik, l’oligarque russe installé
à Londres, numéro un britannique
avec une fortune de plus de 13 milliards de livres.
Qu’est-il arrivé à la famille Windsor pour tomber aussi bas dans le
classement ? Rien de bien concret.
Le « Sunday Times » a tout simplement décidé de ne plus comptabiliserunegrandepartiedesbiensdela
Couronne. « L’essentiel ne lui appartient pas véritablement, car elle ne
peut pas en disposer comme elle
l’entend », explique Philip Beresford, qui édite la « Rich List » de
l’hebdomadaire depuis plus de
vingt-cinq ans. Le Crown Estate, qui
gère les actifs de la Couronne, n’est
pas considéré comme faisant partie
de sa fortune. Depuis le XVIIIe siècle, ce patrimoine est géré par l’Etat,
qui se contente de reverser une partie de ses revenus à la souveraine.
La valeur du domaine de la Couronne a atteint 11,5 milliards de
livres en 2015 (14,6 milliards
d’euros), un montant record, sa
valeur ayant progressé de 16 % en
un an. Le Crown Estate est propriétaire de la totalité de Regent’s Street,
l’une des plus grandes et des plus
prestigieuses artères commerçantes du West End londonien. Les
loyers y atteignent des niveaux stratosphériques, H&M, Burberry’s ou
Apple acceptant de débourser des
fortunes pour y installer leurs
« flagshipstores ».Ledomaine dela
Couronne comprend aussi une
bonne partie du quartier de
St James, non loin de Buckingham
Palace. Il est également propriétaire de la moitié des côtes britanniques, de la totalité des eaux territoriales dans la limite des 12 milles
nautiques, de parcs éoliens offshore, de 138.000 hectares de terrains agricoles et de forêts, du
domaine de Windsor, du champ de
« L’essentiel ne lui
appartient pas
véritablement,
car elle ne peut pas
en disposer comme
elle l’entend. »
PHILIP BERESFORD
Editeur de la « Rich List »
du « Sunday Times »
courses d’Ascot… Tous ces biens
n’appartiennent donc plus réellement à la famille royale.
Le « Sunday Times » ne comptabilise pas non plus la Royal Collection, qui comprend plus de 1 million
d’objets, dont des œuvres du Caravage et de Rubens, ainsi que les
joyaux de la Couronne conservés à
la tour de Londres. La valeur de
cette collection, dont les plus beaux
éléments sont exposés dans des
lieux ouverts au public, est estimée
à 10 milliards de livres (12,7 milliards d’euros).
100 millions de livres
d’investissements
La fortune personnelle d’Elizabeth II est beaucoup plus modeste.
La reine reçoit d’abord chaque
année 15 % des bénéfices du Crown
Estate, ce qui représente 43 millions de livres en 2015. Depuis une
réforme de 2012, cette somme lui
est attribuée automatiquement,
remplaçant l’ancienne liste civile,
dontlemontantétaitdéterminépar
le gouvernement. Le « Sunday
Times » évalue ensuite à 100 millionsdelivreslavaleurdesonportefeuille d’investissements. « Il s’agit
surtout d’actions de grandes sociétés
britanniques », explique Philip
Beresford. La famille royale est
enfin personnellement propriétairedeschâteauxdeBalmoraletde
Sandringham ainsi que d’autres
domaines plus petits. Si l’on ajoute
les œuvres d’art, les bijoux, une collection de timbres exceptionnelle
ou encore les chevaux, passion de la
reine, le patrimoine personnel
d’Elizabeth II atteint 340 millions
de livres cette année, un montant
stable par rapport à 2015 selon le
« Sunday Times ». — V. C.
// 09
Les Echos Jeudi 21 avril 2016
idées&débats
L’ÉDITORIAL
DES « ÉCHOS »
Rares sont les citoyens du RoyaumeUni qui souhaitent une évolution
rapide vers une Union politique,
en supposant que cela revienne
à combler les lacunes de souveraineté
qui paralysent la zone euro.
Yeuxouvertspour
desfrontières ouvertes
AFP
Photo AFP
LE POINT
DE VUE
de Robert Skidelsky
Pourquoila GrandeBretagnedoit rester
dansl’Union européenne
Il est probable que la zone euro va éclater en deux morceaux,
entre une Union du Nord régie par une monnaie unique et une
Union du Sud qui lui sera attachée par un accord de libre-échange.
Le Royaume-Uni doit rester un pont entre ces deux rives.
L
’Union européenne n’a jamais
été très populaire en GrandeBretagne. Elle a rejoint l’Union
sur le tard et, le 23 juin, ses électeurs
exprimeront leur éventuelle décision
de partir plus tôt. Au fil des années, le
centre du débat britannique sur
l’Europe s’est déplacé. Dans les années
1960et1970,laquestionétaitdesavoirsi
la Grande-Bretagne pouvait se permettre de ne pas rejoindre ce qui était alors
la Communauté économique européenne. La crainte était que le Royaume-Uni ne soit coupé du marché qui
avait alors la croissance la plus rapide
du monde et que son partenariat avec
les Etats-Unis soit également mis en
péril : l’alliance occidentale devait se
composer de deux piliers, et l’Europe
plutôt qu’une Grande-Bretagne amoindrie, serait l’un d’eux.
Aujourd’hui, c’est l’affaiblissement,
plutôt que la puissance de l’Europe, qui
est au cœur du débat au Royaume-Uni.
Les Britanniques estiment qu’ils s’en sortent plutôt bien, contrairement à
l’Europe. En effet, depuis le krach de
2008, l’UE est marquée par l’échec. En
dehorsdelaGrande-Bretagneetdel’Allemagne, il n’y a eu presque aucune croissance économique. Elle ne peut pas
défendre ses frontières contre les terroristes (« L’Europe n’est pas sûre », proclame Donald Trump). Ses institutions
manquent de légitimité. Composée de
28 membres quasi souverains, elle ne
peut pas agir, mais seulement publier ses
intentions d’agir. Le sort de l’UE se cramponnedésespérémentàceluidesacaractéristiquelaplusvulnérable :lazoneeuro
de 19 membres, la monnaie unique qui
est au cœur de la stagnation économique.Lazoneeurodevaitêtrelemoteurde
l’Union politique. Mais le moteur a calé.
Certes, la crise de 2008 a commencé
avec l’effondrement bancaire aux EtatsUnis. Mais la plupart des pays du reste
du monde ont récupéré, contrairement
àlaplupartdespayseuropéens.Pouren
établir les raisons, un récent colloque
sur ce thème au Nuffield College
d’Oxford s’est concentré sur l’absence
d’autorité souveraine capable de protéger l’économie européenne dans son
ensemblecontrelescrisescontagieuses
qui éclatent ailleurs dans le monde. Les
piècesmanquantesàcettesouveraineté
comprennent un système de transfert
fiscal capable de répondre aux chocs
asymétriques ; un actif sans risque
(euro-obligations) dans lequel stocker
l’argent inutilisé ; un système unique
pour la surveillance des banques et des
marchés des capitaux ; une banque
centrale capable d’agir comme prêteur
de dernier recours ; et la possibilité
d’organiser un programme de stabilisation-récupération à l’échelle de l’UE.
La zone euro a affaibli les Etats-nations qui la composent, sans créer un
Etat supranational à même de remplacer les pouvoirs que ses membres ont
perdus. La légitimité se situe toujours de
cefaitàunniveaud’autoritépolitiquequi
a perdu les attributs de la souveraineté
(comme la possibilité de modifier les
tauxdechange),dontdérivelalégitimité.
L’UE a essayé de réaliser l’Union politique progressivement, parce qu’il lui
étaitimpossibledecommencerparelle.
En effet, à peine caché dans le « projet
européen » figurait l’attente que les crises successives fassent avancer l’intégration politique. Ce fut certainement
l’espoirdeJeanMonnet.L’autrepossibilité (que les crises aient l’effet inverse et
conduisent à l’éclatement de l’Union
économique et monétaire) ne fut
jamais sérieusement envisagée.
Rares sont les citoyens du RoyaumeUniquisouhaitentuneévolutionrapide
vers une Union politique, en supposant
que cela revienne à combler les lacunes
de souveraineté qui paralysent la zone
La zone euro
a affaibli les
Etats-nations
qui la
composent,
sans créer
un Etat
supranational.
C’est
l’affaiblissement
de l’Europe
qui justifie
aujourd’hui
la tentation
du Brexit.
euro. En effet, dans l’accord que le Premier ministre, David Cameron, a négocié avec les chefs de gouvernement
européens comme condition pour rester dans l’Union européenne, la Grande -Bretagne est spécifiquement
exemptée de l’engagement pour une
« Union politique toujours plus étroite ».
PourtantsansuneUnionpolitique,ilest
difficile de voir comment la zone euro
peut être mise en œuvre.
La zone euro va donc probablement
se diviser en parties plus compatibles,
après de nouvelles tentatives infructueuses de sortir de la crise. On peut
imaginer une zone du Nord à monnaie
unique, disposant de suffisamment de
souveraineté (menée par l’Allemagne
ou, plus vraisemblablement, par l’Allemagne et la France agissant ensemble),
pour la faire fonctionner, reliée à une
zone du Sud par un libre-échange qui
ne serait pas soumis aux règles monétaires et budgétaires du bloc du Nord.
Plus précisément, les membres du bloc
du Sud auraient des taux de change
fixes, mais ajustables entre eux et
l’Union du Nord.
Toutefois, il manquerait au bloc du
Sud un membre ayant le poids et le
prestige nécessaire pour contrebalancer l’Allemagne. Ce membre ne pourraitêtrequelaGrande-Bretagne.Etc’est
le principal argument contre le retrait
de l’Union européenne : en restant au
sein de l’UE, la Grande-Bretagne serait
en mesure d’assurer que, en cas d’éclatement de la zone euro, le processus ne
soit pas trop brutal et préserve de toute
manière au moins une partie de l’esprit
des fondateurs de l’Union européenne.
Robert Skidelsky est professeur
émérite de sciences économiques
à l’université de Warwick. Cet article
est publié en collaboration avec
Project Syndicate 2016.
La mondialisation n’est plus ce qu’elle était.
Les échanges planétaires progressent
désormais au même rythme que la
production mondiale, voire un peu en deçà,
alors qu’ils grimpaient deux fois plus vite
avant la Grande Récession de 2009.
Les coups de canif à la liberté de commercer
se multiplient : près de 5.500 depuis début
Par Jean-Marc
2008, à en croire les universitaires qui ont
Vittori
bâti le « Global Trade Alert », un dispositif
de suivi des échanges. Le cycle de
La
négociations commerciales multilatérales
fermeture
entamé en 2001, connu sous le nom
de « Doha Round », a échoué.
n’a jamais
Depuis,lesrégionsdumondeprivilégient
débouché
lesaccordsbilatéraux.Enfévrierdernier,
sur une
douzepaysd’Amériqueetd’Asie,dontles
Etats-UnisetleJapon,regroupant
prospérité
800millionsd’habitants,ontsignél’Accord
durable.
departenariattranspacifique(TPP)quidoit
encoreêtreratifiéparlesparlements
nationaux.Ilyatroisans,l’UnioneuropéenneetlesEtats-Unisont
aussientamédesnégociationspourunPartenariattransatlantique
decommerceetd'investissement(TTIP)pourouvrirleursmarchés.
Lesdiscussionssontcomplexes.Ellesbutentsurdesintérêts
économiques,maisaussisurdesconceptionsculturelles.
LesAméricainsbloquentsurlesmarchéspublicsetlesservices
financiers.LesEuropéensrejettentl’essord’unejusticearbitrale
quelesentreprisespourraientsaisircontrelesEtats,etrefusent
deremettreencauselesindicationsgéographiquesprotégées.
Desdeuxcôtésdel’Atlantique,lespolitiquessonttentésdefermer
laportepourséduiredesopinionsinquiètes,voiretentéesparlerepli.
FrançoisHollandeetsongouvernementviennentdeledirehautet
fort.DonaldTrump,commeHillaryClinton,vontdanslemêmesens.
Il n’est pas question ici de prôner un accord coûte que coûte
à signer les yeux fermés. L’Europe est déjà le grand espace
économique le plus ouvert au monde, et d’autres savent en profiter
sans renvoyer l’ascenseur. Il n’est pas plus question d’invoquer
une quelconque supériorité absolue de l’ouverture intégrale
des échanges. Sur le commerce international, les économistes
portent leur capacité de désaccord à son point d’incandescence.
Mais une ouverture raisonnée des frontières devrait rester
un objectif majeur de toute bonne politique économique.
Parce qu’elle pousse à l’efficacité. Parce qu’elle mine les rentes
injustes. Parce qu’elle favorise la coopération des peuples.
Symétriquement, la fermeture toujours prônée par les populistes
n’a jamais débouché sur une prospérité durable. C’est un enjeu
essentiel que d’en convaincre les électeurs, des deux côtés
de l’Atlantique.
(
Lire nos informations
Page 5
DANS LA PRESSE ÉTRANGÈRE
L’Amérique serapproche duplein-emploi
et d’unehausse généralisée des salaires
Le diagnostic devrait faire
•plaisir
au président Obama : le
taux de chômage aux EtatsUnis se rapproche des 4 % de la
population active. Selon le
département américain du Travail, avec 8 millions de chômeurs, il s’est établi à 5 % en
mars.LeConferenceBoard,une
organisation de prévision économique, s’inquiète, si l’on en
croit le
« Financial
Times ».
C a r l e s
Etats-Unis
risquent de faire face à un manque de main-d’œuvre qualifiée,
alors que la population active
tend à ne plus augmenter. Le
temps moyen pour embaucher
unsalariéestlepluslongdepuis
seize ans et le nombre de personnes quittant le marché du
travail est au plus haut depuis la
dernière récession. Conséquence, le taux de chômage va
encore baisser et l’augmentation des salaires se situera entre
3 % et 3,5 % en 2017, d’après le
Board. Ainsi il sera de plus en
plusdifficilederecruterdesthé-
rapeutes, des infirmières, des
ouvriers qualifiés ou des mécaniciens. « Les Etats-Unis sont
proches du plein-emploi et la faible progression de la population
active va perdurer au cours des
quinze prochaines années. Sauf
s’il y a une réforme profonde des
lois sur l’immigration », affirme
Gad Levanon, économiste du
Board. Pour le FT, les tensions
sur le marché du trav a i l n’o n t
cessé de
croître,
mêmesilacroissanceéconomique est relativement faible. Ce
qui pose à la Réserve fédérale
une complexe équation. Car la
banque centrale va devoir
déterminers’ilresteuneréserve
ou non de travailleurs parmi
ceuxquitravaillentàtempspartiel ou ne trouvent pas d’emploi.
En tout cas, la hausse du taux de
participation de la population
active avec le départ à la retraite
des baby boomers, est plutôt
une bonne nouvelle. Car cela
signifie une hausse des salaires,
note Gad Levanon. —J. H.-R.
10 // IDEES & DEBATS
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos
art&culture
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LE POINT
DE VUE
de Guy Vallancien
L
a création des groupes hospitaliers de territoire (GHT), réforme
emblématique du système de
santé, est une excellente idée d’optimisation des ressources humaines et
matérielles dédiées aux soins des malades et des blessés dans un bassin de
population donné. Il était temps de
regrouper les forces vives sanitaires
régionales et locales dans des projets
concrets de partenariat, au lieu de
maintenir un tissu très inégal d’établissements parfois en sous-activité chronique dangereuse. Encore faudrait-il
admettre la condition expresse de ne
pas corseter administrativement un
système qui amplifiera d’autant plus sa
productivité qu’il sera piloté grâce aux
initiatives des acteurs de terrain. Or la
mise en application de ces GHT s’avère
ubuesque, dirigée d’en haut, totalement
verrouillée administrativement. On
cherche à normaliser ce qui doit rester
du domaine de l’invention permanente.
La précaution rôde, prête à stériliser les
solutions les plus hardies.
Le projet souffre avant tout de deux
tares congénitales bien françaises,
résumées en deux questions simples :
Qui sera le chef ? Pourquoi les établissements de soins privés sont-ils virtuellement exclus des regroupements ? La
tribu gauloise et la puissance publique
centralisée réunies pour mener à
l’échec une belle idée !
Faut-il rappeler aux autorités que le
meilleur moyen de fédérer les hommes
et les structures consiste d’abord à faciliter leur communication quotidienne
entre sites différents. Se parler est la première étape, avant de dessiner un plan
LE COMMENTAIRE
d’Augustin Landier
et David Thesmar
L
e livre de Pascal Bruckner sur
l’argent relance un certain nombre de débats sur le rapport tourmenté des Français à la richesse. Ces
malaises phobiques face à l’argent,
sorte de toile de fond de notre identité
nationale, sont bien connus : aspiration
égalitariste, sentiment généralisé que
gagnerbeaucoupc’estpresquetoujours
voler, détestation de la propriété privée
où se rejoignent nos racines catholiques et nos passions révolutionnaires.
Pourtant,ilnoussemblequelevéritabletabouéconomiquefrançaisn’estpas
là, mais plutôt dans le fait d’admettre
que les agents économiques répondent
aux incitations financières. Le problème est moins de reconnaître que
« l’argent, c’est bien » que d’accepter la
notion que « les gens font les choses pour
l’argent ». En France, la niaiserie se pare
de vertu : en faisant comme si le monde
était tel qu’il devrait être (les actes
devraient être désintéressés), le refoulement français consiste à refuser de le
voir tel qu’il est (l’intérêt explique souvent les comportements et déclarations
des agents). Ce refoulé explique notre
incapacité à nous réformer, et les
malentenduspersistantssurlacapacité
des politiques à changer l’économie.
Le scandale des « Panama papers »,
quiamisaujouràquelpointestgénéralisé l’usage des sociétés offshore, offre
un bon exemple de ce refoulé économique. Pour organiser ce débat rationnellement, il faut commencer par reconnaître que les agents économiques sont
prêts à beaucoup, y compris l’exil, pour
payer moins d’impôt. On peut le regret-
Pourunevraie
modernisation
del’hôpital
de restructuration. Nul besoin d’organigrammes complexes bourrés de flèches
et d’acronymes abscons, à longueur de
réunions incessantes autant qu’improductives.Troisoutilssimplesetpeucoûteuxsuffirontàfaire travaillerensemble
les soignants actuellement dispersés.
1. Le téléphone portable : il est impensable que les hôpitaux ne financent pas
un abonnement à leurs médecins pour
communiquer avec leurs confrères,
notammentlesgénéralistescommeavec
Il est impensable que
les hôpitaux ne financent
pas un abonnement
mobile à leurs médecins
pour communiquer.
Tout le monde utilise
Skype de façon privative,
pourquoi l’hôpital
s’en passerait-il ?
les infirmières de ville ! Pour 100 médecins, la dépense serait d’environ
50.000 euros par an, soit le coût de deux
standardistes. Une simple information
par SMS sur l’opération d’un malade
envoyée au médecin traitant change le
rapport entre les professionnels.
2. La vidéo-vision : permettant de
voir les malades, les médecins de ville et
des autres hôpitaux, elle ne nécessite
pas de grands moyens financiers ou
techniques d’installation comme de
fonctionnement. Tout le monde utilise
Skype de façon privative, pourquoi
l’hôpital s’en passerait-il ? Question de
puissance pour transférer des images ?
Mauvaise excuse.
3. La dématérialisation du dossier
médical : il suffit de taper l’observation
sur des fiches préétablies et déjà en partie renseignées par la secrétaire, puis
d’offrir au malade le nombre de copies
pour lui-même et ses médecins. Plus de
courrier qui arrive trois mois plus tard,
dont le coût, par exemple au CHU de
Lille, atteint 2 millions et demi d’euros
paran.Gâchisquenesepermettraitpas
une entreprise privée.
Ces trois outils sont disponibles, fiables et faciles d’utilisation par quiconque. Associés pour le bien des malades,
ils préfigurent les partenariats futurs
tant public-privé que public-public.
Exclure un pan entier de la ressource
sanitaire nationale au motif que les cliniques sont des établissements dits
« commerciaux » avec condescendance et mépris est une grave erreur
dans son principe, de surcroît dangereux en pratique. Quant à savoir qui
sera le chef, nous avons le temps….
Laissons les acteurs s’entendre, sans
les guider d’une main tutélaire déconnectéedelaréalité.Uneseuleobligation
dans cette recomposition du paysage
sanitaire m’apparaît justifiée : l’interdiction d’exercice multisites de la chirurgie et des actes interventionnels au
risque de constater un accroissement
de la sinistralité, des dépenses en matériels sous-utilisés et de la perte de temps
pour les médecins.
Le refoulement français
consiste à refuser de voir
le monde tel qu’il est.
Il nous faut admettre
que l’être humain répond
avant tout à des
incitations financières.
de niveaux de taxe élevés, on voit se
développer – cela avait déjà été le cas
avecl’affaireDepardieu,quiamarquéle
début du quinquennat – un discours
moraliste et inopérant sur le manque
de citoyenneté des riches et des entreprises. Ce malaise est palpable, par
exemple, dans l’audience au Sénat du
patron de la Société Générale, que l’on
voit peiner à expliquer ce qui est pourtantuneévidence :ilestdesondevoirde
manager de faire payer à ses actionnaires – pour la plupart étrangers – le
moins d’impôt possible.
Maiscegranddénifrançaisdépassela
question fiscale, on le trouve dans tous
Philipe Chevilley
@pchevilley
THÉÂTRE
doxes, Clémence Weill
assomme le spectateur, lui
fait perdre son attention…
Lapierrebatlesciseaux,qui
De Clémence Weill,
et le fil.
bat la feuille de papier…
MS de Laurent Brethome,
Pourtant, le metteur en
« Pierre. Ciseaux. Papier. »
Paris, Th. du Rond-Point
scène, Laurent Brethome, a
de Clémence Weill est bien
(01 44 95 98 21),
tout fait pour rendre la
un jeu effréné entre trois
jusqu’au 14 mai. 1 h 30.
pièce limpide. Le dispositif
personnes, sauf que l’enjeu
de télé-crochet voulu par
est la vie même et leur arme
l’auteure est subtilement
– leur atout –, leur caractère équivoque. On
renduparcestroisfauteuilsdePDGnimbés
peutcomprendrepourquoilapièceareçule
delumière,quipivotent,commedans« The
grandprixdelittératuredramatiqueen2014
Voice ». L’action se déroule sans temps
et pourquoi le Rond-Point l’a mise à l’affiche
mort. Et la direction d’acteurs, au cordeau,
pour un mois ou presque. La construction
permet d’entendre chaque mot, chaque
est brillante, l’écriture fine et le propos choc.
nuance de ce texte semé d’embûches.
Un homme mûr, une femme adulte et un
jeune homme sont en scène. Chacun, tour à
Comédiens de haut vol
tour, analyse avec sagacité la personnalité
Il faut dire que Brethome a réuni une distridel’autre– complexe,faitedelignesdefuite,
bution de haut vol. Benoît Guibert campe
de rêves plus ou moins avoués et de fauxavec malice son personnage d’homme mûr,
semblants. Puis, dans une seconde partie, le
pontifiant et revenu de tout. Julie Recoing
trioestlivréauréel– àleurquotidienbrutal.
joue superbement du contraste entre la
Les personnages remettent alors leur masfemme rêveuse – d’amour et de jazz – et la
que : le vieux requin est viré par l’implacadirigeante d’entreprise à poigne. Quant à
ble DRH, qui rejoint son jeune amant arroThomas Rortais, il confirme qu’il est l’un
gant… La mise en abyme des névroses de
des grands espoirs du théâtre français :
l’homme et de la femme au XXIe siècle est
naturel, vif, gracieux, il incarne la folle énerun sujet qui forcément passionne.
gie de la jeunesse, l’appétit de ce jeune homSeulement, voilà : « Pierre. Ciseaux.
me-chien prêt à tout dévorer de la vie,
Papier. » a les défauts d’une pièce de jeumême les mauvais morceaux…
nesse : trop riche, trop touffue, trop
Concentrée, allégée, rééquilibrée,
bavarde. A force d’explorer tous les possi« Pierre. Ciseaux. Papier. » aurait donné
bles de ses personnages, de brouiller les pissansdoutematièreàungrandspectacle.On
tes, de multiplier les aphorismes et les parareste sur une belle promesse non tenue. n
Pierre. Ciseaux.
Papier.
Guy Vallancien est membre de
l’Académie nationale de médecine.
LaFranceaveuglée
parsestabous
ter et rêver d’un homme idéal pour qui
l’impôt est comme la consommation :
une dépense qu’il fait volontiers, qui lui
apporte autant de satisfaction que ses
vacances ou son logement. Mais cet
humain n’existe pas et on ne peut pas
empêcher certains pays de choisir des
niveaux de taxe faibles pour attirer les
riches ou les sièges sociaux. Or, plutôt
que de voir émerger ce débat sur les
incitations économiques et la pérennité
« Pierre.Ciseaux.Papier. »,
jeux derôlesau Rond-Point
les secteurs de l’économie et, partout, il
crée des blocages. Dans le domaine de
l’emploi,ilrestetaboudesuggérerquela
baisse des allocations chômage peut
dans certains cas accélérer la reprise
d’emploi ; ou que les travailleurs utilisent massivement la rupture conventionnelle pour bénéficier des Assedic là
où il y aurait eu autrefois simple démission ;ouencorequelesCDDdequelques
semaines sont utilisés par certains pour
toucher à répétition les allocations chômage. Concernant la réforme de la fonction publique ou de l’Education nationale, l’idée que des salaires trop faibles
rendent ces métiers désertés par les
talents reste peu acceptable. De même,
l’idée qu’une éducation et une médecine
gratuites déresponsabilisent et conduisentdoncàdeschoixinefficacesestdifficile à faire passer dans le débat public.
On peut déplorer l’importance des
incitations individuelles, notre nature
égoïste et la difficulté de mobiliser les
efforts sur des projets désintéressés ;
mais ne pas le reconnaître expose le
législateur et le réformateur à l’échec.
Dans les chantiers les plus cruciaux des
prochaines années (réformes de l’Etat,
de la santé, de l’éducation), ne pas expliciter la question des incitations financières conduira à des gâchis massifs.
Aussi « horrible » qu’on la juge, il faut
reconnaître la logique de l’intérêt individuel, pour ne pas sombrer dans l’inefficacité économique.
Augustin Landier est professeur
à la Toulouse School of Economics.
David Thesmar est professeur à HEC.
Une distribution de haut vol pour cette pièce, où les trois acteurs pivotent façon
« The Voice » dans leurs fauteuils de PDG nimbés de lumière. Photo DR
YehudiMenuhin,
unviolon dans l’au-delà
Philippe Venturini
MUSIQUE
monde avant d’avoir fêté
ses vingt ans. Cédant parQuatre-vingts CD, onze
« The Menuhin Century »
fois à la mode des pièces
DVD, un livre de 250 pages
(Warner Classics 80 CD
spectaculaires et au
signé du réalisateur Bruno
+ 11 DVD). Journée spéciale
charme facile de certaines
Monsaingeon et abondamYehudi Menuhin sur Radio
mélodies, Menuhin ne
ment illustré : pour les cent
Classique, le 22 avril.
reste pas dans l’histoire du
ans de la naissance de
violon comme le virtuose le
Yehudi Menuhin, Warner
plus accompli (à partir des
Classics a réalisé un superbe travail. Les
années 1960, la justesse devient aléatoire).
enregistrements du célèbre violoniste (une
Mais, à l’éclat de l’or, Menuhin a préféré le
sélection) ont fait l’objet d’un « remasterelief et les ombres de l’ambre dont on ne
ring » qui leur donne une intensité expressemble pouvoir jamais totalement sonder
sive jusqu’alors inconnue. Intelligemment,
le mystère. Dès ses premiers disques, ces
l’éditeur a organisé l’imposante discogra« Sonates et Partitas pour violon seul » de
phie de l’artiste en cinq boîtiers thématiBach enregistrées dans les années 1930,
ques, plus un sixième réservé aux DVD qu’il
Menuhin décèle derrière les notes un disest possible d’acquérir séparément (ou en
cours qui unit l’humanité.
téléchargement). Le collectionneur favorisera les inédits, raretés ou prises de conLangage universel
cert ; le néophyte s’orientera vers les « enreApôtre infatigable de la paix, l’artiste, juif,
gistrements légendaires » ; l’amateur de
tendra la main, après la Seconde Guerre
musique de chambre thésaurisera les pièmondiale, au chef allemand Wilhelm FurtcesjouéesavecHephzibah,sasœurpianiste
wängler : ensemble, ils joueront Beethoven
avec qui il partageait la même vision de la
et Mendelsohn pour l’éternité. Convaincu
musique et de la vie.
que la musique est un langage universel, il
Plus qu’un violoniste et un musicien,
croisera son archet avec celui de Stéphane
Yehudi Menuhin fut d’abord un citoyen du
GrappellioulesitardeRaviShankar.Yehudi
monde et de son siècle si tourmenté. Né à
Menuhin aura été « un être humain sans
New York en 1916, il donne ses premiers
pareil […] un de ces rares individus qui pourconcerts professionnels à huit ans et enreraient un jour parvenir à cette place unique
gistre ses premiers disques à treize. Il colladans l’affection de l’humanité laissée vacante
bore alors avec les plus grands chefs, tels
depuis le décès d’Albert Schweitzer», comme
Bruno Walter et Toscanini, et sillonne le
l’affirmait Glenn Gould. n
Centenaire Menuhin
// 11
Les Echos Jeudi 21 avril 2016
enquête
heure a été divisé par trois, à 5-6 roupies
(environ 6 cents), contre 15-16 en 2010.
Un bon point qui lui permet d’envisager
un début de compétition avec le charbon,
parfois encore autour de 2,5 roupies.
Certains industriels s’inquiètent cependant des excès d’un tel modèle. « Le gouvernement doit mettre fin à cette spirale à la
baisse agressive, s’insurge par exemple
Vineet Mittal, chez Welspun Renewables.
Dans les circonstances actuelles, lancer des
projets avec des tarifs aussi bas ne permet
plus d’être rentable. » Selon lui, un tel scénario risque de peser sur la croissance du secteur. Certains en font d’ailleurs déjà les frais.
A commencer par l’américain SunEdison.
Très endetté, le numéro un mondial chercherait à céder ses activités indiennes à ses
concurrents, notamment Tata Power et
Adani Power, en vue de se renflouer. Son
portefeuille inclut des projets solaires portant sur 1.000 MW, dont 500 dans l’Andhra
Pradesh,quelegroupeavaitremportésàun
prix défiant à l’époque toute concurrence
(4,63 roupies le kilowattheure)… avec le
résultat que l’on connaît aujourd’hui.
A n’en pas douter, les bonnes intentions
sont là, mais suffiront-elles à faire de cette
révolution un succès ? Tout dépend de la
perspective. « En absolu, jamais pays
n’a lancé de plan aussi ambitieux dans le
solaire, pas même la Chine, insiste Rajnish
Wadehra, directeur de Third World et
conseiller dans le domaine des politiques
énergétiques. Mais les besoins énergétiques
sont tels que, pour les satisfaire, New Delhi ne
pourra faire l’économie du charbon, celui-ci
reste et restera la première source d’énergie
au cours des dix prochaines années. » Selon
lui, le « charbon propre », le gaz, et une plus
grande efficacité énergétique favoriseront
également la transition.
Marjorie Cessac
— Correspondante à New Delhi
C
omme sorti d’un mirage, le long
ruban gris surgit soudain, bordé
de pylônes électriques. Après des
kilomètres parcourus dans la poussière,
dans un paysage de salines, hanté par les
troupeaux de moutons, l’asphalte fait figure
d’indice. La centrale solaire n’est plus très
loin. A l’entrée, deux gardiens se précipitent
pour ouvrir le lourd portail. Avec minutie,
comme s’ils dévoilaient un trésor. A l’arrière-plan, les panneaux photovoltaïques, sur
fond de ciel bleu, apparaissent enfin. Par
centaines. Austères, ancrés dans la terre
aride, leur ventre cristallin en position
« tournesol ». « Deux fois par mois, une
équipe les nettoie, car le problème, ici, c’est la
poussière,raconteHariramSharma,l’undes
managers. Mais cela crée de l’emploi ! Il y a
420.000panneaux,quandmême ! »Aucœur
du dispositif de Welspun Renewables, le
premier acteur indien du secteur, cette centrale de 50 mégawatts (MW), implantée
dans le district de Jodhpur, abreuve de
courant vert plus de 250.000 familles. « En
termes de rendement, c’est un des plus élevés
du pays », ajoute l’ingénieur, le regard perdu
au loin. De l’autre côté du grillage, en face,
un champ encore vide s’étend à perte de
vue. A cette distance, aucune installation ne
se laisse deviner. Pourtant, les lieux sont
occupés. « Par Mahindra, sourit Hariram
Sharma, un autre conglomérat indien. »
Phalodi, Barmer, Jodhpur, Jaisalmer :
en peu de temps, cette « sunbelt » du Rajasthan, au nord-ouest de l’Inde, est devenue le
nouvel eldorado des groupes photovoltaïques.Touslesgrandsnomsyontétablileurs
quartiers, y compris les géants du cru, les
Tata, Adani, Mahindra et autres. Tous attirés par les taux d’ensoleillement exceptionnels et l’octroi de terres, ici plus généreux
qu’ailleurs. Résultat, l’Etat, parmi les 29 que
comptel’Inde,concentredéjàlaplusgrande
capacité installée du pays. Soit 1.264 MW
sur un total attendu de 6.753. Pour l’heure,
les chiffres sont encore modestes. Mais
les ambitions sont réelles et vont bien audelà des frontières de ce seul désert. Elu en
avril 2014, Narendra Modi a fait du solaire
l’une de ses grandes priorités. Le Premier
ministre a pris date à Paris, lors de la COP21,
l’automne dernier. Avec un engagement
de taille : produire d’ici à 2022, 175 gigawatts
(GW) d’électricité à partir de renouvelables,
dont 100 GW de solaire, 60 d’éolien, 10 de
biomasse et 5 d’hydraulique. L’objectif ? La
lutte contre le changement climatique, bien
sûr. L’Inde est le troisième plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde.
Même si, précision plus que nécessaire, la
moyenneparhabitantestencore12foisinférieure à celle des Etats-Unis. « La sécurité
énergétique est aussi une de nos principales
préoccupations », explique un fonctionnaire
de la Solar Energy Corporation of India
(Seci), conscient de la nécessité d’« anticiper
la fin du charbon », de loin encore la première source pour produire de l’électricité.
« Sans compter que les prix des renouvelables
sont chaque jour un peu plus compétitifs. »
Un argument décisif. Un quart de la population n’a toujours pas, ou de manière épisodique, accès à l’électricité. Et ce alors que
la démographie ne cesse de galoper.
Une course à l’espace
Du coup, les appels d’offres fourmillent,
et pas seulement au Rajasthan. « En peu
de temps, nous avons développé plus de
700 MW de capacités et sommes en route
pour atteindre le gigawatt », se félicite pour
sa part Vineet Mittal, vice-président de
Welspun Renewables. La filiale de ce
conglomérat s’est déployée dans une
dizaine d’Etats. Notamment au Maharashtra, au Gujarat, au Tamil Nadu, au Karnataka, mais aussi, et plus curieusement, au
Penjab. Dans cet Etat frontalier du Pakistan,
plus au nord, une pluie fine vient de tomber.
A l’intérieur de cette région, pourtant fertile, l’espace est également pris d’assaut.
Du moins, les rares parcelles sablonneuses
qui subsistent entre les champs de blé et de
colza. Et la cadence n’y est pas moins effrénée. Près d’Abohar, la société française
Solairedirect (Engie), implantée dans le
pays depuis 2010, a fait éclore trois petites
centrales, d’une vingtaine de mégawatts
chacune. Et ce en l’espace d’un an à peine.
Dès l’an prochain, la production nationale pourrait atteindre les 10 gigawatts. Photo Vivek Prakash/Bloomberg
L’Inde,nouveau paradis
de l’énergie solaire
ÉNERGIE // Depuis son accession au pouvoir, en 2014, le Premier ministre
indien, Narendra Modi, s’est juré de faire de son pays une nouvelle
puissance dans le solaire. Depuis, les projets se multiplient. Mais cette
course effrénée contre le charbon, trop polluant, est loin d’être gagnée.
« Tout cela, c’est le résultat d’un dur travail
d’équipe », assure Anil Sangwan. Casque de
chantier vissé sur la tête, cet ingénieur sait
de quoi il parle. Pendant plusieurs mois, lui
et ses collègues n’ont pas compté leurs heures. Venus de partout en Inde, logés dans
des « guesthouses » situées dans les villages
alentouroùdescuistotsnépalaisleurfontla
tambouille, ces jeunes recrues savourent
cependant l’opportunité qui leur est offerte.
« Il n’est pas si facile de trouver un poste
d’ingénieur, beaucoup de mes amis sont à
la maison », insiste l’un d’eux.
Un quart de la population
n’a toujours pas,
ou de manière épisodique,
accès à l’électricité.
A quelques kilomètres de là, au milieu
des vergers de mandariniers, la dernière
des trois centrales vient tout juste d’entrer
en fonction. En mars, le terrain vague parsemé de tiges d’acier attendait encore ses
panneaux. Un tracteur charriait les cartons
les contenant, estampillés Jinko Solar, tout
droit venus de Chine. « Pour l’instant, nous
devons importer ces panneaux, reconnaît
D
Les points à retenir
développement
•deLel’énergie
solaire,
un des grands chantiers
du gouvernement, s’accélère
en Inde, motivé par la lutte
contre le changement
climatique et un besoin
de sécurité énergétique.
Avec la multiplication
des projets, les prix des
renouvelables sont de plus
en plus compétitifs et les
appels d’offres fourmillent.
Mais la baisse continue
des tarifs menace la
rentabilité et agace la
concurrence étrangère.
De plus, le solaire doit faire
face à une carence
de production et de stockage.
•
•
Tushar Mallick, le responsable des sites.
Le gouvernement veut inciter la production
locale, mais cela coûte plus cher. » Pas sûr de
toute façon que l’OMC laisse faire. Fin
février, l’Organisation mondiale du commerce a donné gain de cause aux EtatsUnis, qui s’étaient plaints des pratiques
indiennes, jugées anticoncurrentielles.
« L’Inde souhaiterait privilégier les fabricants indiens, défend Rajendra Shende, président de Terre Policy Centre, ex-directeur
environnement à l’ONU. Mais l’objectif est
de rendre l’énergie solaire plus accessible
et plus compétitive par rapport aux énergies fossiles. Il est navrant que les Etats-Unis,
qui restent parmi les plus grands émetteurs
de gaz à effet de serre, se montrent aussi peu
coopératifs. » D’autant que le concept de
« Make in India », selon lui, n’exclut pas
les étrangers. « Au contraire, il suggère
qu’ils pourront fabriquer leurs panneaux
sur place avec la collaboration des Indiens. »
Des enchères inversées
Enattendant,l’Indeapportesacontribution
au monde autrement. Avec la mise en place
d’enchères inversées, qui font du tarif le
plus bas l’argument clef, le pays a rendu les
appels d’offres dans le solaire ultracompétitifs. En quelques années, le prix du kilowatt-
En 2030, 40 % de l’électricité
pourraient être produits
à partir d’énergies non fossiles, un « mix » énergétique
qui masque en réalité une
bonne part de nucléaire.
Le gouvernement envisage d’autres
recours. Selon ses prévisions, en 2030, 40 %
del’électricitépourraientêtreproduitsàpartird’« énergiesnonfossiles ».Un« mix »énergétique qui masque en réalité une bonne
part de nucléaire. « Au final, le solaire pourrait ne représenter qu’environ 15 % de cette
proportion », calcule, sceptique, un autre
expert. De surcroît, le secteur aura à résoudre ses propres défis. « Financiers, par exemple.L’Indeaura-t-ellelesmoyensdesepayerla
quantité nécessaire de panneaux dont elle
aura besoin ? s’interroge-t-il. Et puis, il faut
aussidesterres,lepaysrisqued’enmanquer,et
elles valent cher. » La réussite passera de
toute façon par l’innovation, en particulier
dans le domaine des batteries. « Le stockage
reste la clef, confirme un ingénieur du Commissariat à l’énergie atomique, sans stockage
on risque de se heurter à un manque de production. Ce type de problème est plus crucial
encore dans un pays où l’on veut atteindre de
tels chiffres en un temps record. » En réponse,
Solairedirectaentaméunecoopérationavec
des groupes indiens, dont Avantha, en vue
de leur proposer une solution intégrée (production et stockage) dans les aéroports.
« Aujourd’hui, l’Inde n’est qu’au 11e rang
mondial en termes de production d’énergie
solaire. La Chine est en tête, avec 43 GW, suivie par l’Allemagne avec 38 GW, rappelle
Pranav Mehta, président de la Fédération
nationale de l’énergie solaire. Mais, avec
l’addition de nouvelles capacités, l’Inde pourrait se hisser parmi le Top 5. » Quand ? Difficile à dire. Mais, dès l’an prochain, selon
cette même source, la production nationale
pourrait doubler et atteindre les 10 GW.
« C’est très ambitieux, certes. Mais l’Inde est
le pays qui a le plus grand potentiel au
monde, conclut Wilson Waller, un Américain, fondateur de l’ONG Edu Grid. Les
besoins sont là, et les investisseurs savent
que les opportunités peuvent être très lucratives. » Les bonnes surprises ne sont donc
pas exclues. Après tout, l’Inde est le premier pays au monde à posséder un aéroport international entièrement alimenté
à l’énergie solaire, à Cochin ! n
12 //
Jeudi 21 avril 2016Les Echos
,
Budget de l’Etat 2015 : 372,6 milliards d’euros // PIB 2014 : 2.132,4 milliards d’euros (à prix courants)
// Plafond Sécurité sociale : 3.218 euros/mois à partir du 01-01-2016 // SMIC horaire : 9,67 euros à
partir du 01-01-2016 // Capitalisation boursière de Paris : 1.196,9 milliards d’euros (au 06-01-2016)
// Indice des prix (base 100 en 1998) : 127,95 en décembre 2015 // Taux de base bancaire : 6,60 %
à partir du 15-10-2001 // Taux de chômage (BIT) : 10,2 % au 3e trimestre 2015 // Dette publique :
2.103,2 milliards d’euros (fin du 3e trimestre 2015)
Les chiffres
de l’économie
EN FRANCE
À L’ÉTRANGER
JUSTICE FRANÇOISE
BETTENCOURT-MEYERS
CONVOQUÉE PAR UN JUGE
MÉDITERRANÉE DES CENTAINES
DE MIGRANTS PÉRISSENT NOYÉS
Plusieurs centaines de migrants –
peut-être jusqu’à 500 – ont peut-être
perdu la vie dans le naufrage d’un
grand navire en Méditerranée, quelque part entre la Libye et l’Italie, a
d é c l a r é m e r c r e d i l ’A g e n c e d e s
Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Le gouvernement somalien a déclaré
que 200 Somaliens, voire davantage,
avaient sans doute péri dans la tragédie, alors qu’ils tentaient de passer
clandestinement en Europe.
A l’approche du procès en appel de
François-Marie Banier pour abus de
faiblesse sur Liliane Bettencourt, la
fille de l’héritière de L’Oréal, Françoise Bettencourt-Meyers, est convoquée jeudi par un juge d’instruction.
Elle risque une mise en examen pour
subornation de témoins. A Bordeaux,
sept personnes ont déjà été condamnées pour avoir profité de la faiblesse
de l’héritière de L’Oréal de 93 ans.
L’Iran va devoir s’acquitter de près de
2 milliards de dollars de compensations sur des fonds gelés aux EtatsUnis, réclamées par plus de 1.000 vict i m e s d ’a t t e n t a t s f o m e n t é s o u
soutenus par Téhéran, a décidé la
Cour suprême américaine mercredi.
Parmi eux, les proches des 241 soldats américains tués le 23 octobre
1983 dans les deux attentats-suicide
qui avaient frappé les contingents
américain et français de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth.
NORVÈGE BREIVIK
FAIT CONDAMNER OSLO
ENFANTS DES DÉPUTÉS
VEULENT BANNIR
GIFLES ET FESSÉES
Les députés Edith Gueugneau (apparentée PS), François-Michel Lambert
et François de Rugy (écologistes) ont
présenté mercredi une proposition
de loi destinée à « abolir » toute
forme de violence faite aux enfants
(gifles, fessées, menaces, propos
humiliants...). Ils entendent modifier
le Code civil et y inscrire la prohibition de ces violences, mais sans imposer de sanctions aux contrevenants.
MEURTRE REBONDISSEMENT
DANS L’AFFAIRE
DE MONTIGNY-LÈS-METZ
Deux juges d’instruction ont décidé
de renvoyer devant les assises Henri
Leclaire, mis en examen au côté du
tueur en série Francis Heaulme dans
le dossier du meurtre de deux enfants
en 1986 à Montigny-lès-Metz. Les
juges n’ont pas suivi l’avis du parquet
de Metz, qui avait requis le 21 mars un
non-lieu en sa faveur. Henri Leclaire
avait été mis en examen et placé sous
contrôle judiciaire en août 2014. Dès
1986, il s’était accusé du double meurtre, avant de se rétracter, puis d’être
mis hors de cause par l’enquête.
Dans l’ancienne Olympie, site des premiers Jeux dans l’Antiquité, Grecs et Brésiliens vont momentanément mettre de côté
les crises frappant leurs pays pour allumer, jeudi, avec tout le décorum de rigueur, la flamme des Jeux Olympiques de Rio
2016. La répétition générale (photo) s’est déroulée, mercredi, sans aucun accroc.
Stian Lysberg/AFP
GRIPPE LA FIN DE L’ÉPIDÉMIE
L’épidémie de grippe saisonnière, qui
a touché 2,3 millions de personnes en
France métropolitaine, « touche à sa
fin », selon l’Institut de veille sanitaire (InVS). Ce dernier note une
« chute de l’ensemble des indicateurs »
(consultations, passages aux urgences, hospitalisations...) et un « passage en phase post-épidémique pour la
majorité des régions ». Depuis le
1er novembre, l’épidémie s’est soldée
par 1.016 cas graves, dont 157 décès.
JO 2016:la flammede Rioallumée àOlympie
IRAN TÉHÉRAN DOIT PAYER
2 MILLIARDS DE DOLLARS
Patrick Kovarik/AFP
SÉCURITÉ HOLLANDE
REND HOMMAGE
À TROIS SOLDATS TUÉS AU MALI
François Hollande a rendu ce mercredi dans la cour d’honneur des
Invalides à Paris un hommage national aux trois soldats français tombés
le 12 avril dans le nord du Mali lorsque leur véhicule blindé a sauté sur
une mine. Engagés dans l’opération
Barkhane lancée le 1er août 2014, ils
avaient la mission de traquer les djihadistes sur une vaste zone du Sahel.
LA PHOTO DU JOUR
La justice norvégienne a donné raison mercredi à Anders Behring Breivik, qui a tué 77 personnes en 2011, en
condamnant l’État pour traitement
« inhumain », comme le demandait
l’extrémiste de droite maintenu à
l’isolement depuis cinq ans. « Je ne
crois pas que beaucoup auraient réussi
à survivre aussi longtemps », a-t-il dit.
Le verdict de mercredi devrait obliger les autorités pénitentiaires à alléger son régime carcéral.
BRÉSIL EN PLEINE CRISE, DILMA
ROUSSEFF VA AUX ÉTATS-UNIS
La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, se rend jeudi à New York pour
signer à l’ONU le traité sur le changement climatique conclu lors de la
COP21 en décembre à Paris. Elle
laisse les rênes du pays à son vice-président qu’elle accuse par ailleurs de
conspirer pour la destituer. Michel
Temer, du parti centriste PMDB qui a
abandonné la coalition gouvernementale fin mars, travaille déjà à la
formation d’un gouvernement de
transition.
BELGIQUE FIN DES CONTRÔLES
SYSTÉMATIQUES À LA
FRONTIÈRE AVEC LA FRANCE
La Belgique a décidé de mettre fin
aux contrôles systématiques à sa
frontière avec la France, deux mois
après les avoir réinstaurés a indiqué
mercredi le cabinet du ministre
belge de l’Intérieur, Jan Jambon. Ces
contrôles seront remplacés par
des barrages « ciblés et mobiles », a
précisé le cabinet.
Photo : Aris Messinis/AFP
ON EN PARLE EN CHINE
Hong Kong :lenœudgordien dePékin
Après les arrestations d’éditeurs, les points de vente de livres sensibles ferment.
Michel De Grandi
[email protected]
critique. L’emprise grandissante dePékinnes’arrêtepaslà.
Le petit musée permanent consacré à la répression sanglante
de la place Tiananmen en 1989
est lui aussi menacé de fermeture. Le seul endroit au monde
consacré à ce moment historique dans la vie de la République populaire est victime de
tracasseries administratives.
Pendant plusieurs jours, les
étudiants chinois ont réellement fait vaciller le pouvoir de
Pékin qui, finalement, a fait
charger l’armée pour disperser
le mouvement. Mais ce chapitre de l’histoire contemporaine
est totalement occulté dans
l’ex-empire du Milieu au point
que les jeunes Chinois en ignorent même l’existence. Aux
yeux des communistes chinois,
L
elivren’estplusenodeur
de sainteté à Hong Kong.
Les deux enseignes phares qui exploitent depuis 2009
des librairies à l’aéroport international doivent réduire la voilure. Certains de leurs points de
vente vont être supprimés,
d’autres déplacés. Motif : leurs
boutiques regorgent d’ouvrages politiquement sensibles
concernant les membres du
gouvernement de Pékin
notamment. Cette nouvelle
affaire intervient quelques
mois après l’enlèvement, fin
2015, de plusieurs éditeurs de la
région administrative spéciale,
retrouvés pour certains en
Chine, en pleine séance d’auto-
AUJOURD’HUI
18
18
14
Brest
Caen
Rouen
13
Rennes
17
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Tours
Nantes
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Poitiers
Paris
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Orleans
14
Limoges
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Bordeaux
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Bayonne
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Brive
avec
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Reims
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Strasbourg
18
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Perpignan
Retrouvez la meilleure info météo sur
TV - MOBILES - INTERNET
11/19
14/20
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Grenoble
SAMEDI
8/11
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Nice
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Montpellier
VENDREDI
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Lyon
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Avignon
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Toulouse
9/16
10/15
Belfort
Dijon
19
ClermontFerrand
7/14
18
Metz
19
20 Nancy
Troyes
19
Bourges
diplômé de l’Université polytechnique de Hong Kong. Non
seulementsespromoteursveulent créer une « république
libre de Hong Kong » mais ils
dénoncent ouvertement la
« colonisation de Hong Kong
par la Chine ». « Pékin envoie
chaque jour environ 150 personnes s’installer à Hong Kong. Ils
essaient de nous forcer à parler
la même langue qu’eux [le mandarin], de nous laver le cerveau
avec leurs idéaux patriotiques
dans nos écoles et de submerger
Hong Kong d’investissements
rouges », indique le manifeste.
Après Youngspiration, Demosisto vient à son tour de voir
le jour et souhaite que les
Hong-Kongais se mettent
debout et « insistent, persistent
et résistent ». n
LA MÉTÉO
18
Lille
18
Amiens
21
un musée à Hong Kong où se
rendent beaucoup de continentaux est sans doute potentiellement dangereux.
Sans parler d’effervescence,
une partie de la jeunesse de
Hong Kong demeure extrêmement vigilante face aux offensives de Pékin. En dépit de la
Basic Law qui confère à Hong
Kong un statut particulier jusq u’e n 2 0 4 7 e t p r o t è g e
l’ancienne colonie d’un rapprochement trop rapide avec la
Chine populaire, les initiatives
pro-démocratie se poursuivent, dans le sillage de la
« révolte des parapluies » en
2014. Il ne s’agit plus de sit-in
dans la rue, mais de nouveaux
partis politiques. Le Hong
Kong National Party vient ainsi
d ’ê t r e l a n c é p a r u n j e u n e
14/21
5/10
Marseille
18
Bastia
22
Ajaccio
4/10
6/11
DIMANCHE
4/10
8/13
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lachainemeteo.com
AILLEURS
AMSTERDAM
CE JOUR
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SAMEDI
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15/19
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15/24
BERLIN
BRUXELLES
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8/12
7/12
5/11
DUBAI
26/29
27/30
27/30
FRANCFORT
7/18
9/16
6/10
HONGKONG
24/26
25/26
24/26
ISTANBUL
LONDRES
12/14
8/14
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8/10
13/21
3/11
MADRID
9/17
9/18
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MILAN
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13/16
MOSCOU
2/10
2/9
2/10
NEW YORK
RIO DE JANEIRO
10/20
27/30
16/23
28/30
9/16
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SAN FRANCISCO
13/18
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SHANGHAI
17/24
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SINGAPOUR
28/33
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29/32
SYDNEY
17/25
18/24
18/20
TOKYO
15/21
17/26
16/24
TORONTO
9/16
8/21
8/13
11/18
3/11
8/11
ZURICH
Jeudi 21 avril 2016
www.lesechos.fr
Paris concentre
70 % en valeur
des
adjudications
d’art.
// P.18
DEVISES EUR/GBP 0,7878 EUR/JPY 1,2409 EUR/CHF 1,096 GBP/USD 1,4379 USD/JPY 1,0954 USD/CHF 0,9676 TAUX EONIA -0,348 LIFFE EURIBOR 3 MOIS -0,25 OAT 10 ANS 0,452 T-BONDS 10 ANS 1,7623
INDUSTRIE & SERVICES
TRANSPORT
DERNIÈRE HEURE
TGV : vers une libéralisation
a minima à partir de fin 2020.
La Ligue desdroits del’homme
s’insurge contrelecompteur Linky
// P. 14
CGN
NUCLÉAIRE
L’accès au marché chinois devient
plus difficile. // P. 15
MITSUBISHI
Le groupe avoue une fraude
à la consommation de carburant.
// P. 16
CMA CGM
Le numéro trois mondial
des porte-conteneurs au cœur
d’une nouvelle alliance géante.
// P. 17
HIGH-TECH & MÉDIAS
INTERNET
Android : les trois abus dont
Bruxelles accuse Google. // P. 20
AFP
TÉLÉVISION
AG Vivendi : une occasion pour
Bolloré de s’expliquer. // P. 22
START-UP
ASSURANCE
Le fonds d’AXA muscle sa stratégie
envers les start-up. // P. 23
PME & RÉGIONS
FRANCHE-COMTÉ
Parkeon change d’actionnaire
avec Astorg Partners. // P. 24
FINANCE & MARCHÉS
BANQUE
Huit ans après la crise,
les régulateurs américains veulent
encadrer les bonus .// P. 25
CRÉDIT À LA CONSOMMATION
Le secteur veut croire à une pause
réglementaire. // P. 26
ACTIONS
La longue marche de la Chine
vers les indices émergents.
// P. 27
MATIÈRES PREMIÈRES
Coton : la Chine liquide une partie
de ses immenses stocks. // P. 28
LES ÉCHOS BUSINESS
CARNET // P. 31
LES ÉCHOS ENTREPRENEURS
MONDIALISATION
Le made in France peut être
un avantage compétitif.
// PP. 32 À 37
SUR
DANS
« LA CHRONIQUE
BOURSE »
À 12H ET 17H30
DU LUNDI AU VENDREDI
Le nouveau compteur électrique communicant Linky en dit trop, selon la Ligue des droits de l’homme, sur la vie privée
des citoyens. Photo Sébastien Ortola/RÉA
ERDF affronte une contestation de certaines communes
vis-à-vis de son nouveau
compteur communicant.
Anne Feitz
@afeitz
La contestation grandit contre le nouveau
compteur électrique communicant Linky.
Cette semaine, c’est la Ligue des droits de
l’homme qui est montée au créneau, accusant Linky de trop en dire sur la vie privée
des citoyens. « Linky est très bavard : les
informations qu’il collecte constituent une
intrusion dans la vie privée de soixante-dix
millions d’habitants, car le transfert des données détaillées sur la consommation d’énergie
(par exemple, toutes les dix minutes) permet
notamment d’identifier les heures de lever et
de coucher, les heures ou périodes d’absence,
ou encore, sous certaines conditions, le
volume d’eau chaude consommée par jour, le
nombre de personnes présentes dans le logement, etc. », estime l’association.
Une nouvelle attaque contre le compteur,
après l’opposition affichée par certaines
communes depuis le démarrage de son
déploiement, le 1er décembre 2015 : une centaine d’entre elles (sur 36.000 en France)
refusent son installation, évoquant, en vrac,
ce même argument de l’atteinte à la vie privée,maisaussilesrayonnementsélectromagnétiques ou tout simplement son inutilité.
Des arguments réfutés en bloc
Autant d’arguments réfutés en bloc par
ERDF, le gestionnaire du réseau responsable du déploiement de Linky. « Si le compteur peut communiquer la consommation en
temps réel, il n’y a aucun moyen de savoir
quels appareils sont en marche », expliquet-on chez ERDF. « En outre, il n’y a pas forcément de lien entre l’usage et le moment où
l’électricité est consommée, ni même entre la
consommation et la présence au domicile : les
cumulus à eau chaude fonctionnent souvent
pendant la nuit, il est fréquent de lancer des
machines avant de sortir… » Dans son avis
émis fin novembre, la CNIL recommande
néanmoinsàERDFdedemanderàl’abonné
son accord pour que sa courbe de consommation lui soit transmise.
Concernant les ondes, ERDF rappelle
que les informations ne sont pas transmises par wi-fi ou GSM, mais via la technolo-
gie CPL (courants porteurs en ligne). « Or, le
signal émis est très faible, il a bien moins
d’effets qu’une ampoule basse consommation ou un sèche-cheveux », explique un porte-parole. ERDF rappelle aussi que les donn é e s b é n é f i c i e n t d ’u n e s é c u r i t é
comparable à celle des banques. Par
ailleurs, en fournissant des informations
en temps réel, elle permettra d’éviter une
facturation par estimation et de mieux
piloter sa consommation.
« Ces campagnes de désinformation, qui
jouent sur la peur, sont incompréhensibles »,
estime le porte-parole. Pour les contrer,
l’entreprise multiplie les efforts d’information et d’explication, auprès des médias
mais surtout des maires. « Nous avons des
relations étroites et quotidiennes avec les
mairies, nous organisons des réunions
d’information en cas de besoin… », poursuit-il. Certaines mairies, qui avaient voté
contre le déploiement du compteur, ont
annulé leur délibération. Mais ERDF a parfois été contraint de durcir sa position : estimant que les communes n’ont pas la compétence en matière d’énergie, la société
vient d’attaquer en justice la commune de
Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), qui
s’oppose à Linky. n
Nestléséduit parune biotechfrançaise,
spécialistede laflore intestinale
Catherine Ducruet
[email protected]
C’est une belle marque de reconnaissance
pour une biotech française. Enterome
Bioscience,unestart-upspécialiséedansles
médicaments issus de la flore intestinale, a
annoncé mercredi une levée de fonds de
14,5 millions d’euros auprès de plusieurs
investisseurs, dont Nestlé Health Science,
filiale santé du groupe agroalimentaire
suisse Nestlé. « Nestlé Health Science devient
ainsi actionnaire stratégique d’Enterome »,
commel’expliquePierreBelichard,sonprésident, sans que le montant investi par le
groupe suisse puisse être dévoilé.
Le microbiome (micro-organismes
composant la flore intestinale) est un
domaine de la santé qui suscite beaucoup
d’enthousiasme, car il propose une nouvelle porte d’entrée pour traiter de nombreuses pathologies comme l’obésité, le
diabète ou des affections intestinales
comme la maladie de Crohn.
Un domaine prometteur
En investissant dans Enterome, Nestlé
Health Science élargit sa présence dans ce
domaine prometteur dans le but d’abolir
les frontières entre diagnostic, traitement
et nutrition, comme l’explique son patron
Greg Behar. Le groupe suisse dispose en
effet déjà d’une participation dans un concurrent d’Enterome, la société américaine
Seres Therapeutics. S’il s’agit pour l’instant de la part de Nestlé d’un investisse-
ment purement capitalistique, « il devrait
cependant, selon Pierre Belichard, faciliter
la négociation de collaborations entre
nous ». Créée en 2012 pour valoriser des
travaux de l’Inra, Enterome dispose déjà
de partenariats avec de grands laboratoires, les Américains Janssen (J&J), AbbVie
et le japonais Takeda.
Cette levée de fonds à laquelle ont aussi
participé ses actionnaires historiques,
Seventure et Lundbeckfond Ventures, lui
permettra de démarrer fin 2016 les premiers essais cliniques sur sa molécule la
plus avancée, destinée au traitement de la
maladie de Crohn. Et Pierre Belichard ne
compte pas s'arrêter là : un nouveau tour de
table est prévu en 2017 avec en ligne de mire
une introduction en Bourse en 2018. n
Lespilotes
disent « non »
àladirection
d’AirFrance
Ce sera sans doute au successeur
d’Alexandre de Juniac que reviendra de
régler le problème. Le SNPL AF, premiersyndicatdepiloteschezAirFrance
et ultra-majoritaire, a annoncé mercredi sa décision de rejeter le projet
d’accord de la direction. Une décision
prise « à l’unanimité », a affirmé à l’AFP
Philippe Evain, président du SNPL AF.
La énième tentative de renouer le dialogue social avec les pilotes, sous la houlette du nouveau DRH, Gilles Gateau,
ancien conseiller social et directeur de
cabinet adjoint du Premier ministre,
Manuel Valls, aura fait long feu.
« Après analyse, tant sur le fond que
sur la forme, du projet d’accord Perform
2020, remis par la direction et ouvert à
signature jusqu’au 2 mai, le conseil Air
France du SNPL a décidé de le rejeter », a
déclaré son président. Les chances sont
désormais quasi nulles de voir aboutir
un accord avant que ne soit connu, probablement début mai, le nom de celui
ou celle qui prendra les commandes du
groupe Air France-KLM à la place
d’Alexandre de Juniac, en partance
pour l’Association internationale du
transport aérien (Iata).
Les chances sont
désormais quasi nulles
de voir aboutir un accord
avant que ne soit connu,
probablement début
mai, le nom de celui
ou celle qui prendra
les commandes du
groupe Air France-KLM.
La direction d’Air France, dans un
texte qui leur a été transmis le 10 avril
après un mois de nouvelles négociations, proposait aux pilotes de voler en
moyenne de 5 à 10 % en plus d’ici à 2020,
sans compensation salariale équivalente, en contrepartie d’un retour à la
croissance et d’une reprise des embauches. « Plus de 600 pilotes » seraient
recrutés d’ici à 2020, affirmait la direction, dont 50 avant la fin de l’année, ce
qui porterait leur nombre à « plus de
3.900 en 2020 », contre 3.680 à mi-2016,
et permettrait « à plus de 60 % d’entre
eux » de bénéficier d’un avancement de
carrière, synonyme d’amélioration de
leur rémunération.
Des arguments qui
n’ont pas convaincu
Des arguments qui n’ont pas convaincu.
« On nous demande ni plus ni moins que
d’accepter une baisse de salaire, en
échange de vagues promesses d’augmentation de l’activité. Or nous avons toujours dit qu’il n’était pas question de toucher aux rémunérations », déclarait déjà
aux « Echos » un porte-parole du SNPL
AF il y a une semaine. De nombreux
autres points de désaccords avaient été
soulevés avant que ne se réunisse ce
mercredi le conseil du syndicat.
A l’évidence, l’annonce de la démission d’Alexandre de Juniac, qui restera
à son poste jusqu’à fin juillet, n’a pas
incité les pilotes à mettre de l’eau dans
leur vin. Au contraire même, ils font
sansdoutelepariquecelui(oucelle)qui
prendra sa place voudra mettre à son
actif un accord avec eux et saura être
plus souple. Rien n’est moins sûr. Une
chose l’est en revanche : les candidats
pressentis pour piloter le groupe franco
néerlandais savent que ce ne sera pas
une sinécure. — A. Bo.
Métayer Maison de
ventes, Paris-Nevers
Les « Journées marteau »
font la fête aux enchères
14 //
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos
INDUSTRIE
&SERVICES TGV :vers unelibéralisation
a minimaà partirdefin 2020
l Le « quatrième paquet ferroviaire » a enfin été conclu à Bruxelles.
l La concurrence sur les lignes voyageurs s’ouvrira très progressivement.
à suivre
TRANSPORT
Shaun Curry /AFP
Gabriel Grésillon
@GGresillon
— Bureau de Bruxelles
Le gouvernement affirme
sa « vigilance totale » sur EDF
ÉNERGIE — Une réunion rassemblant plusieurs ministres autour
du président, François Hollande, s’est tenue mercredi sur EDF. « La
vigilancedel’actionnairequ’estl’Etatdanscetteentrepriseesttotale »,
a simplement déclaré le porte-parole du gouvernement, Stéphane
Le Foll, après le Conseil des ministres. Alors qu’EDF doit tenir vendredi après-midi un conseil d’administration sur son plan de financement, l’association des actionnaires salariés a déposé mercredi
une requête auprès de l’AMF, réclamant une sortie d’EDF de la cote.
Selon elle, l’Etat se comporte comme le seul propriétaire sans tenir
compte des intérêts des minoritaires, utilisant EDF comme un
« bras armé de sa politique, soit industrielle, soit diplomatique ».
Conforama annonce détenir 19,5 %
du capital de Darty et surenchérit
DISTRIBUTION — Conforama a communiqué mercredi aux
autorités boursières anglaises qu’il détient désormais près de
19,5 % des actions du groupe Darty, acquises auprès de différents
fonds. Le distributeur de meubles français, filiale du sud-africain
Steinhoff, indique en outre qu’il améliore la contre-offre en cash
qu’il avait lancée début mars après que le groupe FNAC était, en
novembre 2015, parti à l’assaut de l’enseigne au « contrat de confiance ». Tandis que l’offre de la filiale d’Artemis, le holding de la
famille Pinault, était pour l’essentiel en échange de titres, à
116 pence par action, celle de Conforama est 100 % en cash.
D’abord à 125 pence, elle monte désormais à 138 pence.
Enfin ! Tous les négociateurs européens ont poussé un profond soupir de soulagement, dans la soirée
de mardi, lorsqu’ils sont parvenus à
s’entendre sur l’avenir du rail. Le
« quatrième paquet ferroviaire »,
ensemble de réformes impulsées
par la Commission européenne, a
fait l’objet d’intenses tractations, au
point que la plupart des protagonistes ressentent un immense
réconfort à l’idée de tourner la page
de cette négociation éprouvante.
Sur le fond, ils restent toutefois
divisés : les uns déplorent un texte
beaucoup moins ambitieux qu’il
n’étaitàl’origine.Lesautres,aucontraire, se réjouissent du fait que
l’essentiel, selon eux, est préservé :
àsavoirunprinciped’ouvertureàla
concurrence des lignes commerciales en Europe, y compris pour
cellesqui,àl’imagedestrainsrégionaux français, font l’objet d’une
obligation de service public.
Dans un entretien aux « Echos »,
Violeta Bulc, la commissaire européenne aux Transports, s’est vouluetrèspositivedevantuntextequi,
selon elle, va obliger le secteur fer-
roviaire à évoluer, et va bénéficier
« aux consommateurs, aux prestataires de services et à l’ensemble de
l’industrie ». « C’est la première fois
que nous posons des règles claires
pour la concurrence en Europe », se
félicite-t-elle en se réjouissant de la
fin programmée des monopoles
protégés. Le ferroviaire, espèret-elle, va ainsi pouvoir connaître
« un changement comparable à celui
que nous avons vu dans l’aérien ». Et
d’appeler à la création de nouveaux
« easyJet du secteur » à l’image du
projet de la compagnie ferroviaire
tchèque, LEO Express.
Plusieurs points sensibles
Si la négociation entre les Etatsmembres et le Parlement européen
était ardue, c’est qu’elle touchait à
plusieurs points sensibles dans de
nombreux Etats membres, en particulier la France. Le texte, qui doit
encore être approuvé au plan formel, acte quelques nouveautés.
D’une part, c’est en décembre 2020
que les lignes commerciales
devront être ouvertes à la concurrence en Europe. Il s’agit essentiellement, pour la France, des TGV.
D’autre part, les lignes soumises à
obligation de service public – en
particulier, dans l’Hexagone, celles
gérées par les régions – entreront, à
partir de décembre 2023, dans un
nouveau mode de fonctionne-
ment : au lieu de l’attribution
directe à la SNCF, ce sont des appels
d’offres qui devront déterminer
quel opérateur effectue le service
de transport. Enfin, au plan de la
gouvernance, le texte tente de créer
les conditions d’une indépendance
effective entre gestionnaires de
réseaux et opérateurs de transport.
Le but étant que les opérateurs historiques ne bénéficient pas d’un
accès privilégié aux rails.
Mais pour les partisans d’un big
bang du secteur, la déception
domine. La mise en concurrence
des lignes commerciales sera très
encadrée : lorsque l’opérateur historique doit se plier à des contraintes liées à sa fonction de service
public (fréquence des trajets, nombre de dessertes…), les régulateurs
nationauxpourront,lecaséchéant,
prendre des mesures afin qu’un
nouvel acteur ne pratique pas une
stratégie dite « d’écrémage », en
raflant pour lui seul les tronçons ou
les passagers les plus rentables.
Quant aux trains régionaux, ils
pourront faire l’objet de contrats
d’attribution directe jusqu’à 2023,
et ce pour une durée de dix ans.
Autrement dit, il est techniquement possible d’assurer un monopolede faitjusqu’à la fin de2032.Un
point sur lequel Violeta Bulc reconnaît être « un peu déçue ». Il existera, en outre, des possibilités de
dérogations : si une région peut
démontrer que, de façon quantifiable et conforme à ses engagements,
la qualité de service s’améliore, le
régulateur pourra l’autoriser à
opter pour une attribution directe.
Dernier point : la « muraille de
Chine » qu’espéraient certains gestionnaires de réseaux et opérateurs
de transports a été sérieusement
Au plan de la
gouvernance,
le texte tente de créer
les conditions d’une
indépendance effective
entre gestionnaires de
réseaux et opérateurs
de transport.
abîmée. Une source française
explique qu’il fallait tenir compte
« des spécificités nationales » et « ne
pas coller un principe rigide au
niveau européen ». Pour celle-ci,
l’essentiel est préservé, puisque
« l’indépendance du gestionnaire de
réseau est sanctuarisée sur ses fonctions essentielles que sont l’attribution et la tarification des sillons ».
Mais l’idée de départ de garantir
des structures totalement séparées, y compris au plan capitalistique, a fait long feu. n
ANNLEGALECH
annonces judiciaires & légales
Etablissement Public Territorial - Paris Ouest La Défense
Ville de Puteaux
AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE
% ?E !F&"4 74 A'-G?<AF!!4>4;G /E<AF:
Territorial Paris Ouest La Défense,
Mairie de Nanterre, Direction de
l’Aménagement et du Développement,
Tour A, Etage 12, 88-118 rue du 8 mai
1945, 92014 Nanterre Cedex, aux jours
et horaires suivants :
o Lundi
9h-12h
o Mardi
9h-12h
o Mercredi 9h-12h
o Jeudi
13h30-17h30
o Vendredi 9h-12h
Les demandes d’informations relatives à
ce dossier peuvent être obtenues auprès
du Pôle Aménagement Urbain de la Ville
de Puteaux, 131 rue de la République,
92800 Puteaux – Tel. : 01.46.92.92.25.
Le public pourra porter ses observations
sur les registres ouverts à cet effet ou les
adresser par courrier à : Commissaire
Enquêteur « Révision Plan Local
d’Urbanisme de Puteaux » Etablissement
Public Territorial Paris Ouest La Défense,
Mairie de Nanterre, 88-118 rue du 8 mai
1945, 92000 Nanterre ou par courrier
électronique : [email protected]
Le Commissaire enquêteur se tiendra
à la disposition du public dans le hall
administratif de l’Hôtel de Ville de
Puteaux aux jours et heures suivants :
% C?>47F )( ?D#FA 74 .H I *)H
% 5?#7F ( >?F 74 *6H I *.H
% 54#:#47F ** >?F 74 *9H(+ I *3H(+
% =4;7#47F )+ >?F 74 *9H++ I *3H++
Il recevra également le public au siège
de l’Etablissement Public Territorial Paris
2E4!G 8? 0B$4;!41 C?AA4 74 /4#>?;4;:4
0110 (accès par le service de la Petite
Enfance) Mairie de Nanterre, 88-118 rue
du 8 mai 1945, 92000 Nanterre le
Mercredi 27 avril de 8h30 à 13h.
A l’issue de l’enquête, le rapport et les
conclusions du Commissaire enquêteur
seront tenus à la disposition du public
d’une part à la mairie de Puteaux aux
jours et heures habituels d’ouverture du
Pôle Aménagement Urbain et d’autre
part au siège de l’enquête publique
à l’Etablissement Public Territorial
Paris Ouest La Défense aux heures et
jours habituels d’ouverture du public
de la Direction de l’aménagement et
du développement.
Les personnes
intéressées
pourront
en
obtenir
communication dans les conditions
prévues par le Code des relations entre
le public et l’administration.
Le projet de révision du PLU,
éventuellement modifié pour tenir
compte des résultats de l’enquête, sera
approuvé par délibération du Conseil
de Territoire de l’Etablissement Public
Territorial Paris Ouest La Défense.
Le Président,
Jacques Kossowski
La ligne de référence est de 40 signes en corps minimal de 6 points didot.
Le calibrage de l’annonce est établi de filet à filet.
Les départements habilités sont 75, 77,78, 91, 92, 93, 94, 95 et 69.
LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE
François Henry/RÉA
En vue de la révision du Plan Local d’Urbanisme de Puteaux
Par
arrêté
du
Président
de
l’Etablissement Public Territorial Paris
Ouest La Défense, une enquête publique
concernant La révision du Plan Local
d’Urbanisme de Puteaux se déroulera
du 18 avril au 20 mai 2016 inclus. Le
siège de l’enquête est fixé au siège de
l’Etablissement Public Territorial Paris
Ouest La Défense, 88-118 rue du 8 mai
1945 à Nanterre (92000).
Monsieur
Lionel
BRACONNIER,
directeur de Banque en retraite, a été
désigné en qualité de Commissaire
enquêteur titulaire et Monsieur JeanFrançois
BRIEND,
ingénieur
en
électronique et électrotechnique en
retraite,
Commissaire
enquêteur
suppléant par le Président du Tribunal
Administratif de Cergy Pontoise.
Le dossier d’enquête publique pourra
être consulté sur le site internet de la
Ville de Puteaux ainsi que :
% I A? 5?F#F4 74 /EG4?E@1 <E#4?E *,).1
Pôle Aménagement Urbain, 131 rue
de la République, 92800 Puteaux, aux
jours et horaires suivants :
o Lundi
9h30-12h – 13h30-17h30
o Mardi
9h30-12h – 13h30-17h30
o Mercredi 9h30-12h – 13h30-17h30
o Jeudi
9h30-12h – 13h30-17h30
o Vendredi 9h30-12h – 13h30-17h00
Sur le marché des TER, qui donne lieu à des subventions publiques, la mise en concurrence se fera par appel d’offres dès fin 2023.
LaSNCF plus vulnérablesur lestrainsrégionaux
Le marché des liaisons TGV
serait coûteux et compliqué
à pénétrer pour de nouveaux entrants. Celui des
TER offre plus de latitude.
Lionel Steinmann
@lionelSteinmann
Des guichets de la Deutsche Bahn
dans les gares parisiennes et vendant des billets Paris-Strasbourg ou
Paris-Lyon à bord de trains opérés
par la compagnie allemande…
D’après l’accord conclu mardi soir à
Bruxelles sur la libéralisation du
transport ferroviaire, ce scénario
sera en théorie possible à partir de
fin 2020. Pourtant, ce n’est pas sur le
marché des liaisons « commerciales », c’est-à-dire celui des TGV, que
la SNCF a le plus à redouter d’une
ouverture à la concurrence.
Certes, le marché de la grande
vitesse est le plus prestigieux, et c’est
celui qui, historiquement, générait
le plus de marges pour la SNCF.
Mais ces profits ont fondu ces dernières années avec la hausse régulière des péages que la compagnie
doit acquitter pour faire circuler ses
TGV sur le réseau ferroviaire. Ces
péages seront les mêmes pour ses
compétiteurs potentiels.
Ces derniers devraient par
ailleurs investir massivement pour
selancer,quecesoitdanslematériel
roulant ou dans des infrastructures
de maintenance. « Et aujourd’hui,
des barrières techniques empêchent
des trains venus d’Italie ou d’Allemagne de circuler en France », assure
un expert.
Pression de l’aérien,
du covoiturage et du car
De surcroît, la SNCF n’est déjà plus
vraiment en situation de monopole
sur les liaisons nationales. Elle doit
faire face depuis quelques années à
la pression grandissante de l’aérien
(et notamment des compagnies low
cost), du covoiturage et, depuis l’été
dernier, de l’autocar, où la compétition est féroce sur les prix.
Cette concurrence a déjà forcé
l’entreprise à réagir. Elle a répliqué
sur les prix, en lançant son offre de
TGVlowcostOuigo,dontlenombre
va fortement augmenter dès cette
Il a dit
« La réglementation
européenne permet
déjà le lancement
d’appels d’offres pour
les trains régionaux. »
JEAN-MARC JANAILLAC
PDG de Transdev
Photo Eric Piermont/AFP
année. Et multiplie les initiatives
commerciales, comme l’a montré
l’an dernier le lancement des #TGVpop, pour les réservations de dernière minute. Sur les grandes lignes,
elle est donc déjà en ordre de
bataille.
Lasituationestdifférentepourles
trains régionaux, qui représentent
12.000 des 15.000 trains en circulation chaque jour. Ils font l’objet de
délégations de service public, conclues à intervalles réguliers entre
chaque région et la SNCF. Sur ce
marché donnant lieu à des subventions publiques, la mise en concurrence se fera par appel d’offres, le
vainqueur étant ensuite le seul à
opérer les lignes régionales pour la
durée du contrat.
Ce cadre est bien plus sécurisant
pourlesconcurrentspotentielsdela
SNCF. Il permet de limiter les investissements initiaux et d’avoir une
visibilité sur ses revenus. Et le terrain est a priori plus favorable, les
régions se plaignant régulièrement
de la qualité de service de la SNCF et
de l’inflation de ses factures. Le
groupe Transdev, filiale de la Caisse
desDépôts,militedepuisdesannées
pour la mise en concurrence de la
SNCF dans les régions. « Et rien
n’oblige à attendre pour cela la date
limite fixée par Bruxelles, plaide
Jean-Marc Janaillac, son PDG. La
réglementation européenne permet
d’ores et déjà le lancement d’appels
d’offres pour les trains régionaux. » n
INDUSTRIE & SERVICES // 15
Les Echos Jeudi 21 avril 2016
Nucléaire :l’accès aumarché
chinoisdevientplusdifficile
ÉNERGIE
Pékin souhaite
une localisation des
technologies au sein
de sociétés chinoises.
Alain Ruello
— Correspondant à Pékin
Le nucléaire en Chine ? Judita
Murauskaite, responsable commerciale de Segault, en soupirerait
presque. « Heureusement qu’il y a la
Chine. C’est un tiers de nos prises de
commande de 2015 », indique-t-elle
au milieu du pavillon français d’un
récent Salon nucléaire à Pékin.
Comme nombre de sociétés de la
filière, cette société de 75 salariés et
de 15 millions d’euros de revenus,
spécialisée dans les vannes, est arrivée ici dans les wagons de l’exFramatome pour la construction
des centrales de Daya Bay mises en
service au début des années 1990.
Un quart de siècle plus tard, Segault
a réussi à grimper à bord des deux
EPR de Taishan, preuve que son
savoir-faire reste au sommet. Sauf
qu’entre-temps le contexte concurrentiel a radicalement changé.
Entre Daya Bay et aujourd’hui, la
Chine a beaucoup appris. A partir
des technologies française, russe ou
américaine, en y rajoutant son
expertise, elle a gagné en autonomie, au point de marquer de nombreux points à l’export. Le marché
resteouvertauxétrangers,maisson
accès est plus compliqué. Le niveau
de qualification requis est équivalent, voire supérieur, à ce qu’il est en
France. « Les clients sont de plus en
plus exigeants », confirme Judita
Murauskaite.
Etant donné sa taille, Segault n’a
pas les moyens de s’implanter localement et passe par un agent exclusif.Pourquel’aventuresepoursuive,
il faut conserver une longueur
d’avance. C’est ce qui lui a permis
d’engranger des contrats d’électrovannes, comme pour les tranches 5
et 6 de Fuqing. Mais tous les appels
d’offresnesontpasouverts,etlapréférence nationale joue quand il
s’agit d’équipements clefs. Oui, « le
protectionnisme existe, il est plus présent qu’en Europe, même s’il ne l’est
pas plus qu’aux Etats-Unis vu d’une
entreprise française », constate
Johannes Fachinger, vice-président
chargé de la R&D nucléaire d’ALD
(groupe AMG).
Ne pas être minoritaire
La solution ? Localiser la technologie au sein de sociétés chinoises.
« C’est le maître mot des autorités »,
constate Ludovic Vandendriesche,
vice-président nucléaire et thermique de CNIM Systèmes Industriels.
L’entreprise possède depuis longtempsunefilialed’escaliersmécaniques en Chine, à Fushan, où tra-
vaillent 170 personnes. Mais une
filiale 100 % française. Elle mise
maintenant sur ses chariots pour
décharger le combustible. Partenariat structurant, coentreprise… la
réflexion est en cours pour aller audelà, même si cela se fera « progressivement ».
Même démarche pour Cybernetix, qui veut profiter des ambitions
de Pékin en matière d’automatisationpourvendredesrobotstéléopérés pour zones contaminées via une
alliance locale. Chez Weir, la
réflexion a été tranchée, mais dans
le sens inverse : pas question d’être
minoritaire et de transférer le
savoir-faire pour être considéré
comme « chinois ». « Il ne faut
jamais dire jamais, mais ce n’est pas
dans l’air du temps », admet Stéphane Lamotte, DG nucléaire de
cette société de Saint-Victoret, près
de Marseille, dont les soupapes
pour circuit primaire garantissent
la sécurité de 35 réacteurs du pays.
Chantier de construction des deux EPR de Taishan. Photo CGN
Autre PME historique de la filière
Daya Bay, Bernard Controls a franchileRubiconilyalongtemps.Mais
s’il fabrique en Chine des servomoteurs, c’est pour l’îlot conventionnel.
En matière nucléaire, la société se
contente de services ou de recherches sur place. Après avoir fondu au
profit des sous-traitants locaux, sa
part de marché est repartie à la
hausse grâce au Hualong de CNNC.
En attendant peut-être d’embarquer celui de CGN. La concurrence
existe bien, mais elle n’est pas
encore capable de reproduire ce
que Bernard Controls fait pour ce
réacteur, estime Alan Rochery, VP
chargé du développement du
nucléaire. Et pourtant, à terme, « ce
qu’on fait pour l’îlot conventionnel,
on le fera pour l’îlot nucléaire »,
entrevoit-il. n
L’Allemagnedemandeàla Belgiqued’arrêterdescentrales
ÉNERGIE
Berlin craint pour la
sûreté de deux réacteurs nucléaires belges
exploités par Engie.
Thibaut Madelin
@ThibautMadelin
— Correspondant à Berlin
« Nous souhaitons que la sortie du
nucléaire fasse école en Europe. »
Lorsqu’elle a prononcé ces mots, le
6 avril, à l’occasion d’une conférence à Berlin sur les trente ans de
la catastrophe de Tchernobyl, la
ministre de l’Environnement allemande n’avait pas précisé dans quel
délai. Mercredi, Barbara Hendricks
a semblé particulièrement pressée,
demandant à la Belgique d’« arrêter
provisoirement » deux réacteurs
exploités par Engie (ex-GDF Suez)
via sa filiale Electrabel.
Saint-Gobainprépare
denouvellesacquisitions
auBrésil
MATÉRIAUX
Le groupe français
vient d’ouvrir
un centre de R&D.
La crise crée
des opportunités
de croissance.
Thierry Ogier
— Envoyé spécial à Capivari
(Etat de São Paulo)
Saint-Gobain mise sur les innovations et les acquisitions au Brésil.
Un Brésil en crise, mais qui continue d’offrir des opportunités au
géant français des matériaux pour
l’habitat, présent depuis près de
quatre-vingts ans sur le plus grand
marché latino-américain.
L’innovation, c’est p our le
compte du nouveau centre de
recherche et développement de
Capivari, à une centaine de kilomètres de São Paulo. Un investissement de 55 millions de reais (environ 15 millions d’euros) dans la
régiondelacanneàsucre,financéà
70 % par un organisme de recherche gouvernemental.
« Un très beau symbole »
« Nous avons connu des périodes
plus fastes que celle que nous vivons
depuis quelques mois, reconnaît
Pierre-André de Chalendar, le PDG
de Saint-Gobain. Mais les crises sont
aussi des moments d’opportunités.
C’est un très beau symbole de dire
que nous ouvrons un centre de
recherche et développement à un
moment où le pays va mal, parce que
nous pensons que cela ne va pas
durer très longtemps, et que le pays
va repartir. » La recherche porte
essentiellement sur la science des
matériaux et la physique des bâtiments, cette dernière étant encore
relativement peu développée au
Brésil. Une manière également de
se rapprocher des jeunes pousses
locales, comme Cubo, un incubateur financé par une grande banque locale (Itaú Unibanco), avec
lequel le groupe français vient de
signer un partenariat. « C’est une
façon d’être encore plus en contact
avec le monde des start-up, explique
Thierry Fournier, président de la
filiale brésilienne. Au-delà de notre
centre de R&D, cela va nous aider à
aller encore plus vite. »
Contrôler de nouvelles
technologies
Les acquisitions, il y en a déjà eu
plusieurs au cours des derniers
mois, et cela va continuer. « Ça
m’intéresse de regarder quelles sont
les opportunités de croissance au
Brésil et, notamment, par des acquisitions », confirme Pierre-André de
Chalendar, qui mentionne le cas
des PME qui permettraient au
groupe de contrôler de nouvelles
technologies. « Il peut y avoir des
sociétés en difficulté, compte tenu
de la crise. Après, il faut bien faire ses
calculs. On sait que pendant un an
ou deux, [la conjoncture] ne va
pas être forcément très facile. Mais,
si on se met dans une bonne perspective, on peut avoir de bonnes opportunités », estime le patron de SaintGobain.
Dans le même temps, pour préparer le futur, il faut innover.
D’autant plus que « l’avenir n’est
plus ce qu’il était », se plaît à rappeler Paul Houang, le directeur du
nouveau centre de recherche, en
citant un morceau de rock local. n
La Belgique a aussitôt rejeté sa
demande. Au cœur du conflit : les
réacteurs Doel 3 et Tihange 2, situés
non loin de la frontière allemande,
qui ont été remis en service en
décembre après deux ans de fermeture pour cause de fissures. Des
experts mandatés par la ministre
allemande « n’ont pas d’indices concrets » que ces fissures présentent
un danger « mais ne peuvent pas
confirmer non plus qu’il n’y en ait
pas ». « C’est pourquoi je considère
qu’il serait bon d’arrêter provisoirementlesréacteurs,dumoinsletemps
que d’autres tests soient menés », a
expliqué Barbara Hendricks.
L’Agence fédérale belge de
contrôle nucléaire (AFCN) a dit
« prendre acte, non sans étonnement, des déclarations de la ministre
allemande ». « L’AFCN est toujours
prête à collaborer avec ses homologues allemands […] à condition que,
du côté allemand, il y ait une volonté
de collaborer de façon constructive »,
a déclaré le directeur général de
l’agence, Jan Bens.
A Berlin, on veut arrondir les
anglesetéviterl’incidentdiplomatique. « Nous ne faisons pas d’escalade, nous ne portons pas plainte », a
déclaré le secrétaire d’Etat Jochen
Flasbarth, pour qui l’Allemagne ne
veut pas s’immiscer dans les affaires belges. « Ce n’est pas notre intention, a-t-il assuré. Nous devons nous
préoccuper de la protection de notre
population. »
La demande officielle de Barbara
Hendricks a en tout cas suscité un
débat en Belgique, où les partis
d’opposition écologistes ont estimé
que le pays « ne peut ignorer la
demande allemande ». La ministre
allemande, dont le Parti social-démocrate est fragilisé, juge « l’énergie
atomique obsolète » et trop risquée.
Elle compte sur l’engagement de
François Hollandedefermerlacentrale française de Fessenheim, elle
aussi voisine de l’Allemagne. n
16 // INDUSTRIE & SERVICES
Biodiversité :
25 groupesclassés
« impactants »
ENVIRONNEMENT
WWF France veut
pousser 25 groupes
français à modifier
leurs pratiques.
Joël Cossardeaux
@JolCossardeaux
De Carrefour à Bouygues, en
passant par Danone ou Michelin, tous sont numéros un mondiaux, sinon numéros deux,
dans leur domaine. Ces géants
français comptent aussi parmi
les 500 plus gros consommateurs de ressources naturelles
renouvelables de la planète.
Dans la liste qu’il a livrée hier, le
WWF France a identifié
25 entreprises françaises
comme ayant le plus d’impact
sur les écosystèmes mondiaux
et qu’il veut convertir à une gestion durable des ressources. On
y trouve Auchan, Casino,
Leclerc,LesMousquetaires,Système U, pour la grande distribution, Sodexo et Elior, pour la restauration collective, Lactalis,
Savencia, Avril, Tereos, pour
l’agroalimentaire, et Eiffage,
Saint-Gobain et Vinci, pour la
construction.
« Si ces entreprises ne bougent
pas, il sera impossible d’atteindre
nos objectifs de conservation »,
explique Pascal Canfin, le directeurdeWWFFrance.Lamaison
mère de cette ONG a recensé
35 « écorégions prioritaires »
dans le monde (Amazonie, bassin du Congo, Grand Mékong,
etc.), dont la biodiversité est
directement menacée par
l’exploitation qui est faite de
leurs ressources.
Bois, poissons et crevettes,
caoutchouc ou encore élevage bovin : au total, 16 de ces
« matières renouvelables » figu-
rent à l’inventaire de WWF
France, dans lesquelles les
champions français puisent
abondamment, si l’on se base
sur leurs volumes d’achat. Selon
les années, Michelin s’inscrit
comme premier ou deuxième
acheteur mondial de caoutchouc, matière tirée des plantations d’hévéa qui se substituent
aux forêts primaires. Autre leader mondial, « Danone nourrit
ses vaches laitières avec du soja
d’Amérique du Sud, qui détruit le
massif amazonien », détaille
Benjamin de Poncheville, responsable des partenariats avec
les entreprises.
Si ces grandes
entreprises
« font partie
du problème, elles
font aussi partie
de la solution. »
PASCAL CANFIN
Directeur de WWF France
Une fonction qui rappelle que
le WWF s’est aussi donné pour
mission de faire évoluer les pratiques des entreprises. « Il ne
s’agit pas de désigner les bons et
les méchants », explique Pascal
Canfin. Si ces grandes entreprises « font partie du problème,
elles font aussi partie de la solution. Car elles ont une capacité
d’entraînement sur toute une
chaîne de valeur », poursuit l’exministre du Développement.
Avec Michelin, entreprise
partenaire,WWFFranceœuvre
à la définition de règles pour un
caoutchouc durable. Carrefour,
autre partenaire, vend 50 produits sous sa marque, certifiés
par le label de pêche durable
Marine Stewardship Council. n
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos
Mitsubishi avoue unefraudeà
laconsommation de carburant
AUTOMOBILE
Le groupe a falsifié des
tests de consommation
de mini-voitures
vendues sous sa marque et celle de Nissan.
Yann Rousseau
[email protected]
— Correspondant à Tokyo
Renouant avec des bénéfices satisfaisants au début des années 2010,
Mitsubishi Motors pensait avoir
enfin réussi à redresser son image
après une série d’embarrassants
scandales dix ans plus tôt. A l’époque, le constructeur avait admis
qu’il avait caché au ministère des
Transports, pendant plus de vingt
ans, l’existence de plaintes de consommateurs afin d’éviter de coûteuses campagnes de rappel. Et,
deux ans plus tard, sa direction
avait encore été montrée du doigt
lorsqu’une roue « folle », détachée
d’un poids lourd de la marque, avait
tué une piétonne à Yokohama alors
que d’autres incidents similaires
avaient été signalés. « Je comprends
aujourd’hui combien il est difficile de
diffuser une culture de la compliance
à tous nos employés », s’est attristé
mercredi Tetsuro Aikawa, le président du constructeur, après la révélation de nouvelles falsifications au
sein de la société.
Dans une conférence de presse
solennelle, le constructeur a expliqué que ses employés avaient altéré
depuis 2013 les résultats des tests de
BIOCARBURANTS
L’ex-Sofiprotéol
a fortement réduit
ses prévisions
de ventes pour 2016.
Marie-Josée Cougard
@CougardMarie
Connupourl’huileLesieuretles
œufs Matines, le groupe Avril
(ex-Sofiprotéol) réduit la voilure
dans le biodiesel. A l’issue d’un
comité central d’entreprise
extraordinaire (CCE), le leader
mondial du secteur a annoncé
qu’il allait nettement diminuer
sa fabrication de carburant vert,
produit sous la marque Diester
etincorporéàhauteurde7à8 %
dans les véhicules diesel en
France.
Au vu des commandes
actuelles,l’industrielanticipeen
effet un plongeon de ses ventes
de 1,5 million de tonnes en 2015,
à 928.000 tonnes cette année.
Avril explique qu’il est poussé à
prendre cette décision par le
contexte mondial « défavorable »crééparlachutedupétrole.
Au niveau atteint par le baril, le
pétrole est nettement plus intéressantquelescarburantsverts.
Pour s’adapter à la conjoncture, Saipol, la filiale d’Avril, prévoit de réduire l’activité de ses
usines de biodiesel. Pour l’instant de façon temporaire et sans
réduction de postes. « La direc-
tion s’engage à tout mettre en
œuvre pour cela soit sans impact
sur l’emploi », a promis la direction d’Avril.
Le groupe détient cinq des
neuf usines de biodiesel en
France. Avril avait déjà fermé
3 sites industriels en 2013, dont
deux unités de production de
biodiesel et une unité de trituration de graines oléagineuses liée
à cette activité, suite au changement de politique en la matière.
Il y a trois ans, l’Union européenne a en effet notablement
réduit ses ambitions en abaissantde10 %à5 %letauxd’incorporation de ce carburant vert.
En France, l’objectif était resté
à 7 %.
Surcapacité
Le groupe présidé par Xavier
Beulin, président de la FNSEA,
invoque « la surcapacité du marché européen du biodiesel » sur
fonddebaisseduprixdugazole,
le taux de change euro-dollar,
ainsi que le développement sur
le marché européen des huiles
végétales hydrotraitées (HVO)
pour la production de biodiesel,
notamment à base d’huile de
palme. Avril évoque aussi la
« menace » que fait peser sur ses
activités la reconversion d’une
raffinerie de Total dans les Bouches-du-Rhône, qui porterait sa
production annuelle de HVO de
20.000 à 500.000 tonnes par an
au printemps 2017. L’huile de
palme est jusqu’à 25 % moins
chère que le colza. n
performance énergétique d’au
moins quatre types de véhicules
commercialiséssurlemarchéjaponaisdanslacatégorietrèspopulaire
des« keicars »ou« mini-voitures ».
Ses équipes auraient embelli de 5 %
à 10 % la réalité des rendements de
deux modèles vendus sous la marqueMitsubishietdeuxautresvoituresproduitessouscontratpourNissan. Au total, ce sont plus de
620.000 unités qui auraient été vendues avec des performances truquées. Récemment alerté par les
ingénieurs de Nissan, étonnés des
écarts entre leurs propres essais et
les données de Mitsubishi, le
groupe a stoppé la vente et la production des modèles mis en cause.
« Les dommages sur nos résultats
vont être importants », a reconnu
Tetsuro Aikawa, avant de préciser
que le scandale pourrait s’étendre à
d’autres véhicules.
Compensations
L’enquête interne de la direction a,
en effet, montré que le constructeur
avait appliqué, ces dernières
années, à certains de ses modèles
une méthode de calcul des consommations non conforme à la loi japonaise.Unemiseengardequidevrait
affoler les marchés ce jeudi. Avant
même ces précisions, les investisseursavaientfaitplonger,mercredi,
de 15,16 % le titre de Mitsubishi
Motors sur la place de Tokyo.
Ces fraudes pourraient donner
lieu au versement de compensa-
tions, mais elles auront probablement un impact financier bien
moins important que celui auquel
est confronté Volkswagen après
son trucage des tests antipollution.
Elles vont toutefois faire souffrir
Mitsubishi Motors, qui venait à
p e i n e d ’a c h e ve r u n e l o n g u e
séquence de restructuration, qui
l’avait conduit à fermer son usine
américaine p our concentrer
l’essentiel de sa production au
Japon et en Asie du Sud-Est, ses
marchés prioritaires. Sur l’exercice
fiscal, qui s’est achevé en mars dernier, le groupe devrait avoir vendu,
selon ses dernières projections,
environ 1,05 million de véhicules et
généréunprofitnetde100milliards
de yens, soit 800 millions d’euros. n
ZodiacrassurelaBourse sursesretards
deproduction desièges
AÉRONAUTIQUE
Biodiesel :coup de
frein dugroupe Avril
Ces fraudes auront un impact important sur les résultats de Mitsubishi, qui venait à peine
d’achever une longue séquence de restructuration. Photo Toshifumi Kitamura/AFP
L’équipementier a
confirmé ses objectifs
de résultats pour
l’exercice 2015-2016.
Emmanuel Grasland
[email protected]
Zodiac voit-il enfin le bout du tunnel ? Le groupe a, en tout cas, rassuré la Bourse mercredi en confirmant ses objectifs pour l’exercice
clos fin août. L’équipementier aéronautique vise un résultat opérationnel courant proche des 314 millions
d’euros lors de l’exercice 2015-2016,
grâce à une amélioration attendue
au second semestre. Surtout, le pré-
sident du directoire, Olivier Zarrouati, a indiqué que les retards de
production de l’activité sièges d’avions se comptaient désormais « en
jours », et non plus en mois. Le
groupe espère également atteindre
en avril son objectif de production
de toilettes pour l’A350 de 8 unités
par mois (après 2,5 en décembre et
7 en mars). « Nous sommes sur
une trajectoire de sortie de crise », a
expliqué le patron de Zodiac.
Une nouvelle organisation industrielle est en place et le second
semestre sera nettement
« meilleur ». La division sièges est
notamment en train d’implanter un
ERP. De l’aveu de Zodiac, cette activité n’était pas « assez solide pour
résisteràunemontéeencadencemultipliant par 4 sa production, car les
processus n’étaient pas assez résis-
tants,voirepasenplace ».Cespropos,
plutôt rassurants, ont fait progresser le cours de 3,97 % mercredi. Ils
interviennentunpeuplusd’unmois
après un nouvel avertissement sur
résultats, le quatrième en un an, qui
Selon le groupe, les
retards de production
de l’activité sièges
d’avions se comptent
désormais « en jours »,
et non plus en mois.
avait laminé la valorisation du titre
en Bourse et fait s’interroger certains investisseurs sur la crédibilité
du management. « Il y a un peu plus
de confiance et des éléments qui mon-
trentqu’ilsvoientquasimentlebout »,
estime Yan Derocles, analyste chez
Oddo Securities, cité par Reuters.
En début d’année, l’équipementier avait été vertement tancé par
Airbus, qui lui reprochait d’avoir
trop longtemps été dans le déni et de
lui avoir fait rater son objectif de
15 livraisons d’A350 en 2015. Une
irritation qui avait conduit Airbus à
exclure Zodiac du programme du
futur A320 neo.
L’impactdecettecriseaétéconséquent. Le groupe a perdu 40 % de sa
valeur depuis un an. Au premier
semestre, les surcoûts liés aux
retards de livraisons ont provoqué
une chute du résultat opérationnel
courant de plus de 54 %, à 80,4 millions d’euros. Le chiffre d’affaires a,
lui, progressé de 7,1 %, à 2,48 milliards d’euros. n
Versunerationalisationdelacollecteetdu
recyclagedespapiers,cartonsetemballages
ENVIRONNEMENT
La fusion d’Eco-Emballages et d’Ecofolio
se profile.
Le nombre de centres
de tri devrait être
ramené de 250 à une
centaine d’ici à dix ans.
Les préconisations émises en janvier par la Cour des comptes ont été
entendues. Eco-Emballages et Ecofolio ont annoncé mercredi
« l’ouverture de discussions en vue
d’un rapprochement des deux socié-
tés ». L’alliance pourrait déboucher
surunefusiondecesentités.C’estce
qu’indiquent souhaiter leurs dirigeants et c’est ce que devrait notammentéclaircird’iciàlafindel’année
le comité de pilotage qu’ils ont mis
en place.
Quellequesoitsaforme,l’unionà
venir ne part pas de rien. « Nous travaillons depuis un an et demi sur
beaucoup de projets communs »,
rappelle Géraldine Poivert, la directrice générale d’Ecofolio, éco-organisme chargé de la collecte et du
recyclagedespapiersetdescartons.
Principal sujet de coopération, la
réorganisation des centres de tri,
dans lesquels opèrent cette société
et Eco-Emballages, qui fait le même
métier qu’elle, mais dans le secteur
des emballages. L’enjeu est capital.
De 250, le nombre de centres de tri
doit être ramené à une centaine
d’ici à dix ans. Le but étant pour les
deux sociétés de parvenir à stabiliser les coûts de traitement tout en
développant leurs capacités,
notamment celles d’Eco-Emballages à recycler certains plastiques.
« Nous voulons absolument éviter
une hausse de nos charges », explique Philippe-Loïc Jacob, le PDG
d’Eco-Emballages. Sa société est
tenue, rappelle-t-il, de couvrir 80 %
des coûts de collecte des matières
opérées par les collectivités locales,
auxquellesellereverse600millions
d’euros chaque année. La problé-
matique est la même pour Ecofolio,
qui, lui aussi, traite avec les collectivités, raison supplémentaire à un
tel rapprochement.
Dans le même temps, les deux
éco-organismes doivent encore
augmenter le taux de recyclage des
matières.GéraldinePoiverts’attend
à voir figurer l’objectif de 65 % dans
l’agrément qui sera délivré par les
pouvoirs publics en janvier 2017.
« Nous en sommes à 55 %, mais c’est
atteignable », indique la dirigeante.
« Les derniers points sont les plus
difficiles à atteindre », commente
Philippe-Loïc Jacob, soucieux
d’arriver « au plus vite aux 75 % »,
contre 67 % actuellement.
— J. C.
INDUSTRIE & SERVICES // 17
Les Echos Jeudi 21 avril 2016
CMA CGM au cœur
d’une nouvelle
alliance géante
MARITIME
Le numéro trois
mondial des porteconteneurs s’allie avec
trois acteurs majeurs
du shipping en Asie.
Effective en avril 2017,
elle rebattra les cartes
du transport maritime.
Antoine Boudet
@ABoudet
« L’année2015aététrèsdifficile.Echo
desjourssombresde2009,elleadurement éprouvé les opérateurs de ligne,
les armateurs et les investisseurs.
L’année 2016 s’annonce aussi sous de
mauvais auspices, car les deux facteurs qui ont affecté le marché l’an
dernier, la surcapacité chronique et la
stagnation des échanges, sévissent
toujours. » Ce constat dressé par
Barry Rogliano Salles (BRS), le prestigieux courtier maritime, en intro-
duction au chapitre « Porte-conteneurs » de sa revue annuelle, nul
doute que les protagonistes d’Ocean
Alliance, dont la formation a été
annoncée, mercredi, le partagent.
L’armateur marseillais CMA
CGM, numéro trois mondial du
transport maritime de conteneurs,
le chinois Cosco Container Lines, le
taïwanais Evergreen Line et le
hongkongais Orient Overseas Container Line (OOCL) ont signé un
« Memorandum of Understanding », a indiqué le géant français
dansuncommuniqué,afindeconstituer cette alliance qui devrait être
Ocean Alliance
détiendra une part
de marché de 28,9 %.
opérationnelle en avril 2017, sous
réserve de l’approbation des autorités de la concurrence compétentes.
Ironie de l’histoire, il y a deux ans,
les autorités chinoises avaient fait
capoter le projet Alliance P3,
annoncé un an plus tôt par les trois
leaders mondiaux du secteur, le
danois Maersk, l’italo-suisse MSC et
CMA CGM. Le groupe français,
fondé par Jacques Saadé et dirigé
aujourd’hui par son fils Rodolphe,
s’était alors tourné vers l’Orient, en
constituant Ocean Three avec
China Shipping Container Lines
(CSCL),lenumérodeuxchinoiscoté
à Hong Kong, et United Arab Shipping Company (UASC), une compagnie des Emirats arabes unis détenue majoritairement par le Qatar.
Lafusionaudébut decetteannéede
CSCL avec Cosco pour constituer le
quatrième opérateur mondial sur
ce marché des porte-conteneurs et
le rachat en cours du singapourien
NOL par CMA CGM ont une nouvelle fois rebattu les cartes.
350 porte-conteneurs
Si elle se concrétise, Ocean Alliance
prendra le relais d’Ocean Three. En
consolidant tous ses membres, elle
détiendra une part de marché de
28,9 %, selon le classement des
armateurs du monde d’Alphaline,
L’alliance signée en Chine devrait être opérationnelle en avril 2017. Photo CMA-CGM
contre 27,7 % pour l’alliance 2M forméeparMaersketMSC.Elleportera
sur une flotte de plus de 350 porteconteneurs, couvrira 40 lignes et
permettra à chaque compagnie de
proposer une offre de services globale couvrant les axes Asie-Europe,
Asie-Méditerranée, Asie-mer
Rouge, Asie-Moyen-Orient, transPacifique, Asie-côte est de l’Améri-
queduNordettransatlantique,indique le communiqué. « Il s’agit d’un
accord opérationnel, il n’y a donc pas
d’alliance commerciale, ni d’alliance
capitalistique ou marketing », insiste
un porte-parole de CMA CGM, qui
préfère parler de « mutualisation de
la flotte ».
Une nécessité absolue dans le
contexte décrit par BRS avec « une
demande limitée, des taux de fret
historiquement bas, des taux
d’affrètement souvent les plus bas
jamais vus et un carnet de commandes encore très fourni ». Le courtier
prévoit que les cinq premiers
transporteurs mondiaux
devraient contrôler plus de 50 %
du marché d’ici à la fin 2016, contre
23 % en 1996. n
Lechinois JinJiangprend sesaiseschez AccorHotels
HÔTELLERIE
Le numéro un chinois
de l’hôtellerie détient
désormais près
de 15% du capital
du champion français.
Christophe Palierse
[email protected]
Que veut Jin Jiang International
Holdings ? La question sera sans
doute posée ce vendredi au PDG
d’AccorHotels, Sébastien Bazin,
lors de l’assemblée générale du
champion français de l’hôtellerie.
Premier opérateur hôtelier chinois, propriétaire notamment de
Louvre Hotels Group (Première
Classe, Campanile, Golden Tulip...),
et principal concurrent tricolore
d’AccorHotels, Jin Jiang n’en finit
pas en effet de monter à son capital
et de conforter sa position de premier actionnaire.
A l’occasion de la publication de
son chiffre d’affaires pour le premier trimestre 2016, le groupe français a ainsi indiqué mardi, après
Bourse, que l’opérateur chinois
détenait, au 31 mars, une participation de 14,98 %, contre 11,7 % lors du
dernier pointage officiel fin février.
ni demander à être représenté au
conseil d’administration.
Le renforcement du groupe chinois ne laisse manifestement plus
indifférent. Si Sébastien Bazin veut y
voirune« validation »desastratégie,
et se montre ouvert à sa représentation au conseil – à condition néanmoins d’avoir un mode de fonctionnementévitantlesconflitsd’intérêt –
, les interrogations, voire les
inquiétudes, se font jour en interne.
« Les gens s’inquiètent », assure le
secrétaire du syndicat FO d’Accor,
Gilles d’Arondel. La consolidation
qui va bon train dans l'hôtellerie a de
quoi alimenter les supputations.
Le sujet Jin Jiang paraît aussi
pris en compte par la communauté
financière. « Il y a un point d’interrogation et un début de spéculation »,
Inquiétudes en interne
JinJiangavaitalorsdéclaréàl’Autorité des marchés financiers (AMF)
ne pas exclure d’acquérir d’autres
actions, sans pour autant vouloir
prendre le contrôle d’AccorHotels,
observait mercredi un analyste
alors qu’AccorHotels s’envolait à la
Bourse de Paris. Son titre s’est
adjugé la plus forte hausse des
valeurs composant l’indice SBF 120,
en progression de 5,25 % à la clôture, avoisinant les 41 euros, dans
un volume nourri de plus de 2 millions d’actions échangées, soit quasiment deux fois la moyenne enregistrée pour 2015 ! A croire que Jin
Jiang a poursuivi ses emplettes...
AccorHotels a, il est vrai, rassuré
les investisseurs avec un premier
trimestre 2016 meilleur qu’attendu
et de bonnes perspectives pour les
mois à venir. A 1,16 milliard d’euros,
son chiffre d’affaires pour les trois
premiers mois de l’année régresse
de 5,2 %, mais progresse de 1,9 % à
périmètre et change constants. « La
croissance est de 1,9 % à base comparable, alors qu’on l’attendait stable
au mieux, certains prévoyant même
une légère décroissance », rappelait
un analyste. A l’exception de la
France et du Brésil, les tendances
sont favorables dans la plupart des
marchés principaux du groupe.
S’agissant de la France, AccorHotels a précisé que si l’activité à Paris
reste affectée par l’attaque terroriste
du 13 novembre, « une nette amélioration » est constatée pour la province.Enoutre,l’entreprisetablesur
une tendance en général positive
dans l’Hexagone au cours du
deuxième trimestre avec notamment l’effet Euro 2016 de football.
(
Lire « Crible »
Page 38
Cancer : BMS accentue
son avance sur Merck
PHARMACIE
Le laboratoire américain annonce de très
bons résultats dans
le traitement du cancer
de la tête et du cou.
Il marque encore des
points face à Merck
en immunothérapie.
Catherine Ducruet
[email protected]
Décidément, BMS ne laisse aucun
répitàsonconcurrentMerckdansla
luttequilesopposesurlemarchédes
produits d’immunothérapie du cancer. Le premier vient ainsi de publier
les résultats d’une étude de phase III,
la dernière avant commercialisation, testant son produit vedette
l’Opdivo dans le traitement du cancer de la tête et du cou. Une maladie
qui touche 600.000 personnes dans
le monde chaque année.
L’efficacité du produit était tellementindubitablecomparéeautraitement de référence que l’essai a été
interrompu et l’ensemble des
patients sélectionnés pour l’essai,
traités avec Opdivo. Ces résultats
dans une indication nouvelle pour
BMS ont été annoncés à l’occasion
du congrès annuel de l’American
Association for Cancer Research
quisetenaitcettesemaineàLaNouvelle-Orléans.
Or, mi-avril, la Food and Drug
A d m i n i s t r a t i o n ( F DA) ava i t
annoncéqu’elleallaitexaminerd’ici
à début août la demande d’autorisationdemisesurlemarchédeMerck
pour le Keytruda, l’exact concurrent de l’Opdivo de BMS, dans le
cancer de la tête et du cou, où pour
une fois il arrivait le premier. Mais
l’avance de Merck pourrait donc
être de courte durée.
Fort potentiel du secteur
L’intensité de la lutte entre les deux
acteurs se comprend au vu du
potentiel du secteur. Global Data
évalue le marché de l’immunothérapie des cancers à 34 milliards, de
dollars en 2024. Dans ce cadre,
l’Opdivo est crédité d’un potentiel
de ventes de 10 milliards de dollars
et le Keytruda de 7 milliards à cet
horizon de temps.
Car en dehors du cancer de la tête
et du cou, c’est plutôt BMS qui mène
la course Opdivo contre Keytruda. Si
les deux médicaments semblent à
égalité dans le traitement du mélanome, l’avantage va à BMS dans le
cancer du poumon où il revendique
6 % du marché. Les deux produits
ont eu leur autorisation de mise sur
lemarchédesdeuxcôtésdel’Atlantique à peu près au même moment,
mais sur la base de stratégies différentes. Celui de Merck est commercialisé avec un test compagnon qui
permet d’affiner le type de patients
pouvantenbénéficier,cequin’estpas
le cas de BMS. Or, paradoxalement,
cela dessert Merck car il faut parfois
quelques jours pour obtenir le résultat du test et les médecins ne veulent
pas attendre. De plus pour que le
Keytruda soit remboursé aux EtatsUnis,letestdoitavoirétéfait.Leschiffres de ventes parlent d’eux-mêmes :
942 millions de dollars pour Opdivo
en 2015, 566 millions pour Keytruda.
Mais BMS marque aussi un point
par rapport à Merck dans le cancer
du rein où le Keytruda n’est pas
encore approuvé. Enfin, l’Agence
européenne vient d’accepter d’examiner l’utilisation de l’Opdivo dans
un premier cancer du sang – dit
maladiedeHodjkin –quitoucheplus
de 12.000 personnes en Europe. n
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE
DES ACTIONNAIRES SE TIENDRA
LE 12 MAI 2016 À 10 HEURES
AU CARROUSEL DU LOUVRE
99 RUE DE RIVOLI 75001 PARIS
L’avis de convocation publié au Bulletin des
Annonces Légales Obligatoires (BALO) du
6 avril 2016 contient l’ordre du jour,
le texte des projets de résolutions,
ainsi que les modalités de participation
à cette assemblée.
Les documents et renseignements relatifs
à l’assemblée peuvent être consultés à
l’adresse suivante : www.edf.fr/ag
Tout actionnaire, quel que soit le nombre
d’actions qu’il possède et leurs modes de
détention (nominatif ou porteur) peut
participer à l’assemblée.
L’énergie est notre avenir, économisons-la !
Suivez la retransmission
en direct : www.edf.fr/ag
Échangez et suivez les temps
forts de l’Assemblée générale :
Actionnaires EDF
@EDFofficiel - #EDFAG2016
EDF – RELATION ACTIONNAIRES
0800 00 08 00
[email protected]
22-30 avenue de Wagram
75008 Paris
18 // INDUSTRIE & SERVICES
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos
marketing
Les « Journées marteau »
font la fête aux enchères
l Paris concentre 70 % en valeur des adjudications d’art.
l Dans les autres régions, les professionnels sont des acteurs culturels.
MARCHÉ DE L’ART
Martine Robert
@martiRD
Démocratiser les ventes aux enchères qui intimident encore, démystifier le métier de commissairepriseur encore méconnu : tels sont
les objectifs des 11es « Journées marteau », lancées par le Symev, le syndicat de la profession, dès jeudi soir
et jusqu’à dimanche. Pour la vente
inauguraledestinéeàlancercesfestivités, des as du marteau venus de
toute la France se relaieront afin
d’adjuger leurs lots coups de cœur à
l’hôtel de la Marine à Paris. « Quoi
de plus normal, c’est un haut lieu de
l’excellence à la française, qui abrita
dès 1774 le Garde-Meuble de la Couronne. Et notre secteur constitue en
quelque sorte un musée permanent », observe Jean-Pierre Osenat,
président du Symev. Pas moins de
400 curieux sont attendus pour
enchérir sur les bottines de Joséphine Baker, les écus d’or de François Ier ou encore, parmi d’autres
nombreux objets, une maquette
d’architecte en bois sculpté.
Avec la montée en puissance
depuis 2001 des maisons anglosaxonnes Christie’s et Sotheby’s à
Paris, la capitale concentre de plus
enpluslesventesauxenchèresd’art
et d’objets de collection : 70 % en
valeur l’an dernier, pour un montant adjugé de 1,3 milliard d’euros,
contre 67 % dix ans auparavant.
Catherine Chadelat, présidente du
Conseil des ventes volontaires,
s’inquiétait lors de la présentation
du rapport 2015 du CVV de voir le
grenier français se vider peu à peu
de ses trésors, exportés à l’étranger.
Néanmoins, il se trouve encore
des pépites en province, à l’exemple
de ce tableau attribué au Caravage
trouvé près de Toulouse. En outre,
est observé un regain de dynamisme de professionnels dans les
métropoles françaises dont ils sont
devenus des acteurs culturels.
120.000 visiteurs attendus
Durant ces « Journées marteau »,
pas moins de 120.000 visiteurs
sont attendus dans les ventes,
grâce à l’adjudication de lots éclectiques, d’une matinée avec le chef
Troisgros à Roanne à la malle de
carrosse de la Pompadour, d’un
anneau astronomique en laiton
duXVIIIe àlaR10d’ElieSemoun,
en passant par une rare caisse
en faïence du XVIIe . « Cette
pièce fait partie d’une collection de
faïencesàdécorchinoisquiseraadjugéele21maiauPalaisducaldeNevers.
Nous voulons expliquer que l’on
transmet à la fois un patrimoine et
une histoire », souligne Pierre-Guilhem Métayer, commissaire-priseur
à Nevers. La maison de vente Primardeco de Toulouse adjugera, elle,
la totalité des collections du château
du Mesnil (Tarn-et-Garonne) :
tableaux anciens, bois sculptés, garnitures de cheminée, consoles. n
Vous avez une maison de vente
à Marseille, mais vous opérez
aussi depuis peu à Drouot.
Paris, est-ce incontournable ?
Non : si le marché de l’art est internationalisé, on touche le monde
entier avec Internet. Environ 45 %
demeslotssontadjugésàdesétrangers, d’autant que l’on ne vend plus
de pièces chères à des Français.
L’essentiel de mon activité est à
Marseille, mais Paris me permet de
franchir une étape supplémentaire,
en ayant accès à des dossiers auxquels je ne pourrais prétendre et en
trouvant des partenaires si nécessaire, comme pour cette vente avec
Sotheby’s prévue pendant la pro-
DR
INTERVIEW
DAMIEN LECLERE
Commissaire-priseur
à Marseille et à Drouot
chaine Biennale des Antiquaires.
Mon chiffre de vente de 11 millions
d’euros, dont 5 réalisés à Paris, me
propulse à la 20e place du classement français, ce qui me donne de
la visibilité et rassure les clients.
N’est-ce pas hasardeux néanmoins d’ouvrir une maison de
vente aujourd’hui en province ?
Je suis inquiet pour les microstructures dans les villes moyennes.
Dans des métropoles comme Nice,
Toulouse, Bordeaux, Lyon, Lille,
Marseille, où j’ai créé ma société en
2006, c’est différent. On trouve
encore beaucoup de marchandises en région, même si Christie’s et
Sotheby’s labourent de plus en
plus le terrain. Mes locaux sont
dans une ancienne usine de
700 mètres carrés en plein centreville. Nous pouvons y faire de grandes ventes de design, monter des
expositions, organiser des conférences avec des têtes d’affiche
comme Laurent Le Bon, patron du
musée Picasso, des conservateurs
reconnus… Et ainsi nous constituer un solide réseau. Depuis 2013,
année où Marseille a été capitale
européenne de la culture, je fais
partie d’un collectif de chefs
d’entreprise mécènes : dans ce
contexte, nous avons financé un
minicentre d’art dans la maison de
ve n t e , o ù j e p r o p o s e e n c o r e
aujourd’hui des vidéos d’artiste.
Les commissaires-priseurs doivent être des passeurs de culture.
Cette caisse en faïence du
XVIIe siècle sera mise en vente
à Nevers. Photo Métayer Maison
de ventes, Paris-Nevers
Comment voyez-vous le métier
évoluer avec la loi Macron ?
Avec la loi Macron, les huissiers de
justice pourront réaliser des ventes
aux enchères « judiciaires » [celles
qui sont contraintes, NDLR]. Les
ordonnances devraient être prises
avant juin pour une application en
janvier 2017. Comme ces huissiers
sont dix fois plus nombreux que les
commissaires-priseurs, ce pan de
notre métier risque de disparaître.
Notre identité va se recentrer sur les
ventes « volontaires ». Cela nous
oblige à développer notre côté
entrepreneurial, à nous tourner
moins vers le circuit des notaires et
davantage vers celui des collectionneurs, à solliciter les vendeurs plutôt que d’attendre les successions. Il
ne faut pas avoir peur de prendre
des risques. J’ai organisé, par exemple,récemmentàParisuneventede
voitures de collection : ce sont
d’énormes frais et seulement 40 %
des lots ont été vendus. Mais j’en
ferai une autre à l’automne, il faut
savoir patienter pour avoir un bon
retour sur investissement. Chaque
année, je lance une nouvelle spécialité, avec beaucoup de marketing,
j’en propose 15 maintenant. Il ne
faut pas y aller a minima.
Propos recueillis par M. R.
Cuisines : FBD s’allie avec Darty
à l’international
MOBILIER
Le spécialiste
des cuisines ouvre
une nouvelle enseigne
en Belgique avec Darty.
Dominique Chapuis
[email protected]
ConnupoursesmarquesIxina,Cuisine Plus et Cuisines Références, le
spécialiste FBD accélère à l’international. L’an dernier, ce réseau de
franchisés, qui se classe parmi les
5 premiers distributeurs en France
derrière Ikea, Schmidt, Cuisinella et
Mobalpa, a réalisé un chiffre d’affaires de 501 millions d’euros (+14 %),
dont 36 % à l’export. En compara-
ble, la hausse a atteint 8 %. La
société a été portée par la dynamique du marché français, tirée par
les émissions de déco et de cuisine.
Avec ses trois marques, elle offre
des gammes de prix entre 5.200 et
8.700 euros. « Le renouvellement
s’accélère, alors que la France possèdeundestauxd’équipementdecuisine les plus faibles en Europe. Il est
de 60 % contre 85 % chez nos voisins,
cequilaisseunfortpotentiel »,relève
Loïc Patel, le nouveau PDG de FBD.
Mais,alorsquelesFrançaischangent de cuisine en moyenne tous les
23ans,legroupeveutallerchercher
la croissance hors des frontières.
Ses objectifs sont ambitieux. « Nous
visons 1 milliard d’euros de chiffre
d’affaires d’ici à 2020 », reprend le
dirigeant. Aujourd’hui, le réseau
compte 345 magasins, dont une
trentaine à l’étranger. (Algérie, Emirats, Afrique…). Un développement
qui va se poursuivre, avec la volonté
de s’implanter dans une cinquantaine de pays, notamment au
Canada et en Russie.
Cuisine personnalisée
FBD s’apprête à lancer une nouvelle
enseigne en Belgique, où il est déjà
bien implanté, via un joint-venture
avec Darty. Son nom : Vanden
Borre Kitchen. Vanden Borre, c’est
le Darty belge. Faute de place dans
ses magasins, cette filiale du groupe
d’électroménager ne pouvait pas,
jusque-là, y présenter des corners
de cuisines. D’où l’idée de lancer
une enseigne dédiée à ce secteur
danslepays.Lesdiscussionsautour
CAS D’ÉCOLE
Le club One Saint-Lazare,
que le réseau francilien
ouvre le 30 avril, s’adapte
aux nouvelles attentes
des pratiquants.
Clotilde Briard
@ClotildeBriard
« On trouve encorebeaucoup
demarchandisesen région »
Que vous apportent
les « Journées marteau » ?
Un cadre convivial et festif. Nous
venons tous d’horizons très différents et nous présentons un visage
uni de la profession avec cette vente
collégiale qui réunira 30 commissaires-priseurs à l’hôtel de la
Marine. Car, dans ce métier, on
manque souvent d’une vision commune. L’art, c’est un petit marché
mais aux forts enjeux symboliques,
tout le monde s’y intéresse. Tous les
maillons de sa dynamique sont
interdépendants.
CMGSports Club
surfesurlestendances
du rachat de Darty, qui intéresse
ConforamaetlaFNAC,nedevraient
pas remettre en cause le projet.
Cette alliance pourrait même
renforcer l’offre de Conforama, un
des grands acteurs de la cuisine.
Ce nouveau réseau va jouer sur la
personnalisation,avecdescouleurs
àlademandeetdesmeublesaumillimètre pour des prix autour de
8.500 euros. « Notre volonté est
d’ouvrir 55 points de vente d’ici à huit
ans, et d’atteindre 150 millions
d’euros de vente », dit Loïc Patel.
L’un des principaux fournisseurs
de FBD est l’allemand Nobilia, premier fabricant de cuisines en
Europe sous marque de distributeur. Nobilia est aussi, depuis l’an
dernier, l’actionnaire majoritaire
du français. n
Rue Boursault, près du métro
Rome, le One Saint-Lazare que
CMG Sports Club ouvre à Paris
le 30 avril se répartit autour
d’un escalier tournant à la
manière d’une rampe de parking, seule évocation du garage
que l’endroit fut autrefois. Sur
3.000 mètres carrés et six
niveaux, il est le plus grand du
réseau et va jouer les hubs
sportifs.
Sa configuration veut refléter
les nouvelles attentes du public
des salles de fitness que la seule
proximité d’un espace ne suffit
plus à satisfaire. Au menu :
diversificationdespropositions
et création de studios spécialisés dans une seule activité. Audelà des appareils de musculation connectés, une grande
pisteengazonsynthétiqueoffre
de la place pour un entraînement « freestyle » avec des
accessoires et des tableaux
et qui propose trois niveaux
d’offres, met particulièrement
en avant pour justifier son positionnement premium. Le
réseau pousse plus loin l’exercice avec des conseils nutritionnels lorsqu’un programme de
démarrage des activités sportives est établi. Quant au One
Saint-Lazare, il sera doté d’un
bar à jus en partenariat avec la
marque Detox Delight. Une
approche globale dans l’air du
temps : Weight Watchers
accompagne désormais ses
abonnés dans la reprise d’une
activité physique et l’enseigne
sportive L’Orange Bleue a lancé
le concept Mon Coach Santé.
2 DÉVELOPPER LES
ACTIVITÉS CIBLÉES
Les studios dédiés à une activité constituent l’un des nouveaux axes de développement
du fitness. CMG s’investit dans
cette spécialisation, associée à
une consommation à la carte et
non par abonnement. « Ces
studios nous permettent d’intéresser de nouvelles cibles », se
félicite Benoît Mazerat. La
nouvelle salle de Saint-Lazare
en intégrera trois. Doté d’un
mur en brique pour créer
l’ambiance, le BoxingClub by
Brahim Asloum, champion
Olympique et champion du
monde WBA, disposera d’un
Le nouvel espace de la rue Boursault, avec sa grande piste
en gazon synthétique et ses accessoires, propose des exercices
élaborés par des coachs. Photo Alban Wythers
d’exercices proposés par les
coachs. Tandis qu’une autre
zone permet de travailler la
coordination grâce à des jeux
de lumière sur le mur. « Il faut
aider à varier l’entraînement »,
remarque Benoît Mazerat,
directeur du développement
commercial.
La création de ce 23e établissement fait partie d’une stratégie musclée de reconquête
menée par CMG Sports Club,
l’ex-Club Med Gym, présent en
Ile-de-France et surtout à Paris.
1
INTÉGRER
LES MUTATIONS
Le marché du fitness est en effet
en pleine mutation. De deux
ouvertures et demie par an en
moyenneenIle-de-France,ilest
passé à une quinzaine avec le
développement du low cost.
« Cela amène à repenser l’offre »,
souligne Benoît Mazerat, ajoutant : « D’une manière générale,
la pratique sportive et l’envie de
prendre soin de soi se développent. » La mode du running suffit à en témoigner.
« Le besoin de conseils et
d’accompagnement s’accroît »,
juge-t-il également. Un point
que l’enseigne, qui revendique
65.000 adhérents ainsi que
5.000 clients sans engagement
vrai ring. Ce nouveau concept
pourra être amené à se
déployer. Il s’y ajoutera deux
studios qui existent déjà au
One Italie : l’un réservé au
« crossfit », intensif, et l’autre
aux cours de vélo collectifs en
immersion grâce à un écran
géant. De quoi répondre au
développement des salles
dédiées au « cycling ». Les
clients de ces espaces disposeront de salles de bains individuelles.
Et si la marque ambitionne
de passer de 23 à 30 clubs
entre 2017 et 2022, elle le fera
pour partie en studios.
3 SE DIGITALISER
Le sport n’échappe pas à
ladigitalisation.CMGanouéun
partenariat avec Gymlib, place
de marché référençant des salles de sport avec des propositions de courte durée pour faciliter les tests.
Le matériel se fait lui aussi
plusconnecté.Côtéapplication,
CMG Tracker sert notamment
à planifier ses activités et à estimer ses dépenses caloriques. A
l’avenir, elle a vocation à proposerdesexercicesàréaliser,fournir des conseils nutritionnels,
voire à réserver des cours très
demandés. n
l e s
c h o i x
B ettane + D esseauv e
La séLeCTion de miCheL BeTTane
eT Thierry desseauve
Légende
développée
à venir texte
image à venir
Les primeurs de Bordeaux 2015
Les bonheurs
d’un grand millésime
Le millésime 2015 enterre définitivement le « bordeaux
bashing ». Réjouissant à plus d’un titre, il vient confirmer
la magie bordelaise des années en cinq*.
t
out le monde ne s’en est peut-être pas aperçu,
mais 2015 aura été une année heureuse. En
matière de vin s’entend. Et de Bordeaux
en particulier. Le climat fut doux en hiver
et au printemps, ce qui permit à la vigne
de s’épanouir avec plus de précocité qu’à
l’accoutumée. La canicule arriva en juillet, mais les raisins, mûris par un soleil de plomb,
virent avec bonheur arriver plusieurs orages au
mois d’août, au moment même où ils commençaient à souffrir de la sécheresse. Septembre et le
début d’octobre présentèrent un climat plus frais
que les années précédentes, mais sans humidité
et donc risque de pourriture. Au début de l’automne, les vignerons purent récolter presque partout des raisins très sains et parfaitement mûrs.
Bien sûr, certains secteurs furent davantage privilégiés : la rive droite de la Dordogne - Fronsac,
Saint-Emilion et surtout Pomerol - offre un éventail de vins plus réjouissants les uns que les autres,
Margaux fait preuve d’une homogénéité qualitative
aussi impressionnante qu’inédite sur l’autre rive.
Pour autant, certaines réussites sont plus éclatantes
que d’autres et quelques grands noms laissent à ce
stade perplexe : la sélection que nous vous proposons ici rassemble, dans toutes les catégories de
prix (qui ne sont pas encore fixés), des crus qui
nous ont particulièrement séduits. L’une des évolutions majeures des bordeaux contemporains est
que la très grande qualité ne concerne plus seulement les étiquettes les plus prestigieuses et les
plus chères. Tous les vins présents ici dépassent
à notre sens largement en potentiel de vieillissement et en qualité intrinsèque 95 % des vins des
décennies 80 et 90.
Thierry desseauve
*1955, 1975, 1985, 1995 et 2005 ont produit
de très grands vins.
Les Très grandes réussiTes
Certainement situés entre 50
et 200 euros, ces vins nous ont
impressionnés.
Beychevelle, saint-julien ; BraneCantenac, margaux ; Calon Ségur,
saint-estèphe; Canon, saint-émilion ;
Canon La Gaffelière, saint-émilion ; Clos
Fourtet, saint-émilion ; Coutet, barsac ;
Figeac, saint-émilion ; Gruaud Larose,
saint-julien ; Issan, margaux ; La
Conseillante, pomerol ; La Gaffelière,
saint-émilion ; Lascombes, margaux ;
Le Gay, pomerol ; Les Carmes
Haut-Brion, pessac-léognan ; Le
Tertre-Rotebœuf, saint-émilion ; PapeClément rouge, pessac-léognan ;
Pichon Longueville Baron, pauillac ;
Pichon Longueville Comtesse de
Lalande, pauillac ; Pontet-Canet,
pauillac ; Troplong-mondot, saintémilion ; Trotanoy, pomerol ;
Les grandes affaires
ils seront très chers, à plus de 200
euros et parfois beaucoup plus, mais
ils vaudront à coup sûr plus encore
dans quelques années…
Angélus, saint-émilion ; Ausone,
saint-émilion ; Cheval Blanc, saintémilion ; Haut-Brion, pessacléognan ; La Mission Haut-Brion,
pessac-léognan ; Léoville-Las-Cases,
saint-julien ; Margaux, margaux ;
Mouton-Rothschild, pauillac ; Palmer,
margaux ; Pavie, saint-émilion ;
Pétrus, pomerol ; Vieux Château
Certan, pomerol ; Trotanoy, pomerol ;
Yquem, sauternes.
Les iCônes
(peut-être ?) à moins de 50 euros,
ils constituent la nouvelle élite de
Bordeaux. dans vingt ans, ils seront
toujours en pleine forme !
Beauregard, pomerol ; BoydCantenac, margaux ; Branaire, saintjulien ; Camensac, haut-médoc ;
Clerc-Milon, pauillac ; Corbin,
saint-émilion ; Dauzac, margaux ;
Durfort-Vivens, margaux ; Fieuzal,
pessac-léognan ; Fonplégade, saintémilion grand cru ; Grand Corbin
Despagne, saint-émilion ; Jean
Faure, saint-émilion ; La-Dominique,
saint-émilion ; Lafaurie Peyraguey,
sauternes ; La Tour Carnet, hautmédoc ; Malartic-Lagravière rouge,
pessac-léognan ; Marquis de Terme,
saint-émilion ; Meyney, saint-estèphe ;
Monbousquet, saint-émilion ; PhélanSégur, saint-estèphe ; Prieuré-Lichine,
margaux ; Sansonnet, saint-émilion ;
Villemaurine, saint-émilion.
L’intégrale des dégustations primeurs
de Bettane+desseauve et la sélection
complète des super Bordeaux 2015
est disponible à partir du 29 avril 2016
dans le magazine en magnum n°3 et
en mai sur le site enmagnum.com.
Photo : Thomas Duval
GuY CHARneAu
Les super Bordeaux
a prix doux mais aussi exigeants que
les plus grands crus, ces vins sont des
priorités d’achat.
Aiguilhe, castillon-côtes-de-bordeaux ;
Capet-Guillier, saint-émilion ; Cérons,
graves ; Clauzet, saint-estèphe ;
Domaine de l’A, castillon-côtesde-bordeaux ; Fourcas-Hosten,
listrac ; Gombaude-Guillot, pomerol ;
Hanteillan, haut-médoc ; Haut-Carles,
fronsac ; La-Croix-Saint-Georges,
pomerol ; La Garde, pessac-léognan ;
Le-Bosq, saint-estèphe ; Le Crock,
saint-estèphe ; Lespault-Martillac,
pessac-léognan ; Lilian-Ladouys,
saint-estèphe ; L’Isle-Fort, bordeauxsupérieur ; Malescasse, haut-médoc ;
Marjosse, bordeaux-supérieur ;
Marsau, francs-côtes-de-bordeaux ;
Montlabert, saint-émilion grand cru ;
Pierre-1er, saint-émilion grand cru ;
Tronquoy-Lalande, saint-estèphe.
Les prix : sTaBiLiTé
ou forTe hausse ?
D’ici quelques semaines, les châteaux
vont proposer aux négociants qui
commercialisent leurs crus (ce qu’on
appelle globalement la « place de
Bordeaux ») un prix d’achat en primeur
qui sera répercuté, avec une marge
de 20 à 30 % aux revendeurs et aux
consommateurs. Ce « prix de sortie »
dépend de nombreux paramètres. Des
plus volatiles comme l’ambition d’un
propriétaire puissant de montrer à tous
que son cru s’impose parmi les plus
chers du marché (même s’il n’en vend
pas une caisse) aux plus panurgistes
(« je fais le même prix que mon voisin
classé au même niveau que moi »),
le tout passé au tamis des notes,
commentaires et buzz médiatique
générés par chaque vin. Mais les deux
tendances de fixation des tarifs sont
d’une part la réputation qualitative
du millésime, ici élevée, d’autre part la
demande des marchés internationaux.
Si la Chine, grand acteur des millésimes
2009 et 2010, semble aujourd’hui sur
la réserve, les acheteurs américains,
avec un euro faible et une succession
de millésimes précédents qui ne les
ont pas intéressés, devraient cette
fois-ci être les grands animateurs de la
campagne. Les deux facteurs risquant
bien d’être au vert, on peut donc tabler
sur une hausse soutenue des tarifs par
rapport à 2014. nICoLAS De RouYn
CHÂTEAU DAUZAC,
RENCONTRER
L’ÉMOTION D’UN TERROIR
B
GRAND CRU CLASSÉ EN 1855
www.chateaudauzac.com
L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.
20 //
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos
HIGH-TECH
&MEDIAS
Frédéric Stucin
en
pixels
Mediawan lève
250 millions d’euros
Yahoo! : une shortlist de candidats
Mediawan, le Spac destiné à
des acquisitions de Xavier Niel,
Matthieu Pigasse et PierreAntoine Capton, a levé
250 millions, comme prévu.
Malgré une sursouscription,
la société n’a pas exercé sa
clause d’extension pour porter
l’opération à 300 millions. C’est la
plus grosse introduction à Paris
depuis le début de l’année.
Verizon devrait accéder au
deuxième tour d’enchères pour
reprendre les actifs Internet de
Yahoo!, de même que les fonds
Apax Partners, TPG Capital, Bain
Capital, Apollo Global Management et Warburg Pincus. La
société mère du « Daily Mail » a
dit mercredi qu’elle n’avait soumis
aucune offre mais qu’elle discutait
avec d’autres acheteurs potentiels.
Android : lestroisabus dontBruxelles
rendresponsableGoogle
INTERNET
La Commission
donne douze semaines
au géant américain
pour répondre
à son accusation.
Gabriel Grésillon
@GGresillon
— Bureau de Bruxelles
Douze semaines. C’est le temps dont
dispose Google pour répondre à
l’acte d’accusation formel que lui a
fait parvenir, mercredi, la Commission européenne, sur son système
d’exploitation Android. Comme
celaétaitpressenti(« LesEchos »du
20 avril), la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager, a en
effetconfirmé queBruxelles juge les
pratiques du géant américain préjudiciables à la concurrence et à
l’innovation sur le marché européen. Il applique, selon Margrethe
Vestager, « une stratégie générale sur
les appareils mobiles qui vise à protéger et étendre sa position dominante ». Une accusation que le
groupe a rejetée catégoriquement,
tout en se disant désireux de travailler avec la Commission européenne pour clarifier la situation.
C’est le deuxième front ouvert
contre Google par Bruxelles, après
celui qui concerne le moteur de
recherche de la firme. Il est au
moins aussi essentiel : Google a réalisé l’an dernier 11 milliards de dollarsdechiffred’affairessurlesrecettes publicitaires des terminaux
mobiles équipés d’Android. Margrethe Vestager précise que « la
moitié du trafic sur Internet et même
plus a lieu sur des appareils mobiles,
et cette part est en augmentation ».
Or, non seulement Google dispose d’une part de marché de
82 %auniveaumondial,mais
il est plus dominant encore
sur les appareils d’entrée
de gamme « qu’achètent la
majorité des Européens ».
Concrètement, Google
est accusé d’imposer trois
types de contraintes aux
fabricants de terminaux
mobiles et aux opérateurs
de réseaux mobiles.
Google dispose d’une part
du marché mobile de 82 %
au niveau mondial.
Photo Android
leurs appareils. L’enjeu est important, car l’expérience prouve que les
consommateurs finaux n’installent
que rarement des applications
alternatives à celles dont ils disposent déjà.
2 LA GUERRE DES SYSTÈMES
D’EXPLOITATION
Deuxième accusation de Bruxelles : Google obligerait les
fabricants de terminaux mobiles à n’utiliser que sa version
d’Android. Ce système est en effet,
depuis son origine, conçu sur un
modèle en « open source » : il
peut être utilisé et modifié par
quiconque le souhaite. Mais
selon la Commission,
Google empêche le développement de versions
alternatives d’Android,
potentiellement supérieures, en imposant aux fabricants de téléphones ou de tablettes
de n’utiliser que sa version du système d’exploitation, dès lors qu’ils
souhaitent installer une application
propriétairedeGoogle.Pourpréinstaller Chrome ou Google Maps, un
fabricant n’a ainsi pas d’autre choix.
1 LA GUERRE
DES APPLIS
Bruxelles affirme
avoir des preuves
que Google pratique
des méthodes obligeant les
fabricants de téléphones et de
tablettes à installer une bonne
partie de son propre écosystème sur Android. Ainsi, l’installation du Google Play Store,
par lequel les utilisateurs téléchargent leurs applications, est
conditionnée à celle, sur le même
appareil, de Google Chrome et
Google Search – ce dernier étant
imposé comme moteur de recherche par défaut. Les internautes sont
donc dirigés vers les fonctions de
recherche de Google, sans véritable
alternative possible, selon la Commission. Celle-ci juge, en outre, que
les fabricants devraient être totalement libres de choisir les applications qu’ils veulent préinstaller sur
3 LA GUERRE DES MOTEURS
DE RECHERCHE
Enfin, Google aurait accordé des
incitations financières – dont le
montant n’a pas été communiqué –
à des fabricants de terminaux ou
des opérateurs mobiles, basées sur
un principe de partage de revenus
publicitaires, à condition, cette fois,
que ce soit son propre moteur de
recherche qui soit mis en avant
sur les terminaux. n
Face au déclindesPC,Intel sabre dansses effectifs
ÉLECTRONIQUE
Le fabricant de puces
cherche à limiter sa
dépendance au marché.
Romain Gueugneau
@romaingueugneau
LedéclinduPCcontinuedefairedes
dégâts. Après HP et Dell, c’est
un autre géant de l’industrie informatique, Intel, qui est contraint de
se « transformer » pour échapper à
la spirale baissière du marché. Le
fabricant de puces informatiques va
supprimer 12.000 emplois d’ici à
2017, soit environ 11 % de ses effectifs. Du jamais-vu dans l’histoire du
groupe ! Rien n’a été précisé au
sujet des pays et des sites concernés,
même si l’activité PC sera évidemment la plus touchée. Il s’agira de
départs à la fois volontaires et
contraints.Leslicenciementsreprésenteront une charge de 1,2 milliard
de dollars au deuxième trimestre,
mais devraient permettre d’économiser 1,4 milliard par an dès 2017.
« Ce ne sont pas des décisions prises à la légère », a commenté dans
une note interne le directeur général du groupe, Brian Krzanich. Pour
lui, cette restructuration est néanmoins nécessaire, pas seulement
pour réduire les coûts, mais aussi
pour « accélérer sur des marchés en
croissance » comme les « data centers » et les objets connectés. Cette
coupe dans les effectifs fait suite à
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de nombreux changements au sein
de la direction, avec le départ des
patrons des divisions PC et de
l’Internet des objets, et l’arrivée d’un
nouveau dirigeant en provenance
de Qualcomm. Mardi, c’est le directeur financier qui a annoncé qu’il
allait changer de poste en interne.
« Wintel »
C’est un peu la fin d’un cycle pour un
groupe qui règne en maître sur la
micro-informatique depuis trois
décennies. Intel reste le principal
fournisseur de puces pour PC : il
équipe environ 80 % des machines
vendues. « C’est lui qui, avec Microsoft, a tiré l’essentiel de la valeur de
ce marché », rappelle Leslie Griffe
deMalval,gérantchezFourpoints.A
partirdesannées1990,leduo« Wintel » est devenu incontournable. La
donne a changé à la fin des années
2000, avec l’arrivée des smartphonesetdestablettes.LemarchéduPC
a commencé à souffrir de cette concurrence. Et Intel n’a pas réussi à
négocier le virage du mobile.
Le californien a néanmoins
réussi à compenser le déclin des
ventes de PC en augmentant la
valeur ajoutée de ses produits, et
donc leurs prix. Mais la situation est
devenue trop critique : le marché a
encore chuté de 10 % au premier trimestre, selon Gartner, pour retomber au niveau de 2007. De mauvais
résultats qui ont poussé Intel à révi-
ser à la baisse ses prévisions pour
l’année, alors que le groupe tire
encore plus de la moitié de ses revenus des PC. « Ça fait quatre ans que
le marché souffre. Le chiffre d’affaires
d’Intel piétine depuis 2011, et les marges ont reculé. Ils auraient pu réagir
plus tôt », tacle un analyste.
Sans abandonner les PC, le
groupe mise désormais beaucoup
sur son activité de puces pour
l’industrie des « data centers », son
principal moteur de croissance et
sa plus grande source de profits. Là
aussi, Intel domine le marché en
équipant la majorité des serveurs
informatiques vendus dans le
monde. Le chiffre d’affaires de la
division a encore grimpé de 9 % au
premier trimestre. Le fabricant
croit aussi au potentiel du marché
desobjetsconnectés–lespucesIntel
sont déjà embarquées dans des
modèles de montres connectées.
Mais la concurrence sera rude sur
ce marché et certains investisseurs
s’interrogent sur les capacités
d’Intelaprèssonratédanslemobile.
« Il ne faut pas non plus les sous-estimer. Ils ont beaucoup de cash et génèrent encore pas mal de bénéfices »,
estime Leslie Griffe de Malval. Reste
à réussir la « transformation ».
(
Lire « Crible »
Page 38
51,4
MILLIONS D’EUROS
C’est l’amende imposée par
l’autorité italienne de la
concurrence à Mediaset pour
des violations de la loi
concernant l’attribution des
droits télévisés 2015-2018 du
championnat de football de
la série A. Sky Italia écope de
4 millions d’euros d’amende.
Lexmark
passesous
pavillon
chinois
INFORMATIQUE
Apex Technology
rachète le fabricant
américain
d’imprimantes.
Alain Ruello (avec R. G.)
[email protected]
— Correspondant à Pékin
Après le distributeur Ingram,
repris par HNA, ou les ordinateurs et serveurs d’IBM, par
Lenovo, un autre grand nom
de la high-tech américaine
passe sous pavillon chinois. Le
fabricant d’imprimantes Lexmark a accepté l’offre de reprise
d’un consortium mené par
Apex Technology, un fabricant
de consommables pour imprimantes, auquel sont associés
les fonds PAG Asia Capital et
Legend. La transaction, en cash,
valorise l’américain 3,6 milliards de dollars, à raison de
40,5 dollars par action, soit une
prime de 30 % par rapport au
20 octobre, veille de l’annonce
par Lexmark d’une « revue stratégique de ses activités ».
Lexmark pâtit de
la baisse des ventes
des imprimantes
et des cartouches.
A l’instar de ses concurrents,
le groupe souffre du recul du
marché de l’impression. En
2015, son chiffre d’affaires a
baissé de 4 %, à 3,6 milliards de
dollars. Les bénéfices s’effritent,
la marge opérationnelle est
passée sous la barre des 10 %. Si
le groupe pousse les feux sur la
partie logiciels et services (en
croissance et plus rentables),
il pâtit de la baisse des ventes
des imprimantes et des cartouches. En février, Lexmark avait
annoncé la suppression de
550 postes, soit 4 % des effectifs.
Cette cession illustre le bouleversement de l’industrie. Deux
autres leaders, HP et Xerox, ont
choisi de se scinder en deux
entités distinctes pour faire face
à l’évolution du marché.
La situation est différente
pour le repreneur de Lexmark.
Apex Technology revendique
un chiffre d’affaires de 2,5 milliards de yuans (360 millions
d’euros), en hausse de 22 % du
fait notamment de l’acquisition
de SCC. Le groupe met en avant
la complémentarité des puces,
tambours et autres consommables pour cartouches avec les
imprimantes de Lexmark, de
même que sa capacité à produire moins cher et sa présence
dans les pays émergents.
Le rachat de Lexmark est
le dernier exemple en date
d’un mouvement de fond de
l’industrie chinoise qui cherche
à troquer ses habits de soustraitant pour aller vers plus
de conception et imposer ses
marques, quitte à les acheter
à l’étranger. C’est le chemin
suivi par Apex qui, fort de ses
récents rachats, a renforcé ses
capacités en R&D. n
22 // HIGH-TECH & MEDIAS
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos
Vivendi:lesactionnairesen quête
d’explications surla stratégie
TÉLÉVISION
Les actionnaires
veulent comprendre
la logique des acquisitions récentes.
Nicolas Madelaine
@NLMadelaine
Parlera ? Parlera pas ? A l’occasion
de l’assemblée générale des actionnaires de Vivendi qui se tient ce
jeudi, Vincent Bolloré, président du
conseil du groupe depuis juin 2014,
a l’occasion de dépasser ses seules
obligations formelles de communication au marché, en prenant le
micro pour expliquer sa stratégie.
Alors que le cours de l’action a
chuté de 25 % environ depuis un
plus haut en juillet 2015, l’homme
d’affaires breton est accusé, notamment par les fonds anglo-saxons, de
demander à ses actionnaires de lui
faire une confiance aveugle. Même
s’il a, en général, bonne réputation
dans le milieu des affaires, les
actionnaires veulent en savoir plus
sur sa vision pour Canal+ et sur la
logique de ses récentes prises de
participation.
Alors qu’Universal Music, le pôle
musique de Vivendi, est perçu
comme sur une pente ascendante
grâce à l’émergence du streaming
par abonnement, sa division audiovisuelle Groupe Canal+ souffre
ainsi d’un modèle en plein essoufflement en France. Les six chaînes
françaises de Canal+ pourraient
perdre 410 millions d’euros cette
année, avait dit le groupe fin février.
Canal+ serait prêt à verser plus
de 1,5 milliard d’euros sur quatre ou
cinq ans pour distribuer en exclusivité dans l’Hexagone BeIN Sports,
son grand concurrent sur le sport,
un segment qui motive l’achat
d’abonnements par les téléspectateurs. Cependant, l’incertitude
règne encore sur sa capacité à obtenirunevraieexclusivitésurleschaînesdeBeIN,afindeboosterlerecru-
Disney a réussi son pari de redonner vie au « Livre de la
jungle ». D’autres histoires mythiques du studio devraient
prendre le même chemin. Photo The Walt Disney Company
Avec « Le Livre de
lajungle », Disney
aréussi sonpari
marketing
CINÉMA
Canal+ serait prêt à verser plus de 1,5 milliard d’euros sur quatre ou cinq ans pour distribuer
en exclusivité dans l’Hexagone BeIn Sports. Photo Franck Fife/AFP
tement de nouveaux abonnés. Si ce
n’est pas le cas, les investisseurs risquent d’être déçus. Réponse fin mai
de l’Autorité de la concurrence, qui
pourrait exiger que BeIN reste disponible en solo ou que Canal fasse
des concessions sur le lien direct –
très critiqué – qu’il entretient avec
sesabonnés(onparled’« autodistribution »), même quand ceux-ci passent par des box d’opérateurs télécoms. L’Autorité s’est refusée à tout
commentaire sur ce dossier.
« Hémorragie d’abonnés »
En attendant, les avis sont partagés sur le redressement de cette
filiale. Exane justifie notamment
sa recommandation d’achat de
Vivendi par un probable redressement de Canal+ France dès 2017
« grâce à de meilleurs contenus, une
meilleure segmentation et un deal
avec BeIN ». D’autres sont plus sceptiques : « Vincent Bolloré a fait ses
preuves, mais nous n’investissons
pas encore dans Vivendi, car le
redressement de Canal+ sera très
probablement plus long et douloureux que ce qu’attend le marché.
Les six chaînes
françaises de Canal+
pourraient perdre
410 millions d’euros
cette année.
L’hémorragie d’abonnés se verra sur
les comptes avec un an de retard.
Pour nous, les bonnes nouvelles
ne viendront sans doute qu’en 2018
sur les comptes de 2017 », explique
Andrzej Kawalec, de Moneta Asset
Management.
Les prises de participation récentes de Vivendi dans Telecom Italia,
Gameloft, UbiSoft, FNAC et Mediaset ne convainquent pas tous les
investisseurs quant à leur logique
industrielle. « A ce stade, je ne vois
pas l’intérêt du rapprochement avec
Mediaset », ajoute Andrzej Kawalec,
quifaitremarquerqueVivendin’est,
en plus, pas une valeur idéale pour
jouer le rendement, malgré le versement de dividendes exceptionnels.
Exane estime que « l’opaque
conglomérat qu’est Vivendi devient de
plus en plus un groupe centré sur les
contenus ». Mais son avis ne fait pas
l’unanimité : « Nous craignons que le
marché applique bientôt une décote
de holding à Vivendi , car la cohérence
d’ensemble des prises de participations récentes n’est pas encore claire »,
juge Jean-François Delcaire, gérant
chez HMG Finance. n
Audiences radio :
coupde mou pour
lesgénéralistes
MÉDIAS
NRJ reprend une place
de leader en audience
cumulée, Europe 1 est
au plus bas depuis 2002.
Marina Alcaraz
[email protected]
et Nicolas Madelaine
[email protected]
• L’AUDIENCE DES
GÉNÉRALISTES EN BERNE
Sale temps pour les radios généralistes. Au premier trimestre, elles
ont vu leur audience cumulée (1)
reculer à 37,3 %, contre 38,8 % il y a
un an. La base de comparaison est
défavorable alors que l’actualité
avait été forte en début d’année 2015
avec « Charlie Hebdo ». Mais le
« mal » a des racines plus profondes. « La radio n’est plus le seul
média pour s’informer en direct,
compte tenu de l’essor d’Internet, des
chaînes d’info, etc. », observe Frank
Lanoux, directeur de RMC, dont
l’audience cumulée chute de
0,7 point. Sur le premier indicateur
d’audience cumulée, la vague baissière n’a épargné aucune des grandes radios. Mais France Inter est
celle qui résiste le mieux, à 10,4 %
Comme l’ours Baloo, Disney
peut, grâce à son nouveau
« Livre de la jungle », chanter
« Il en faut peu pour être heureux ». La dernière version au
cinéma de cette adaptation du
livre de Rudyard Kipling est en
effet un carton. Elle a récolté
104 millions de dollars au boxoffice américain pour son premier week-end. En dehors des
Etats-Unis, où le film est sorti en
premier, il a déjà récolté près
de 190 millions de dollars,
calcule B ox-Office Mojo.
Notamment grâce à son succès
en Chine et en Inde : respectivement plus de 50 et 20 millions
de dollars, selon des estimations du studio données à la
presse américaine.
Debonaugurepourleprochain
épisode, que Disney prépare
déjà dans le but de développer
cette franchise, plongeant ses
racines loin dans le temps. Cette
recette semble particulièrement bien marcher en ce
moment, comme l’attestent
les succès de « Jurassic World »
ou de « Star Wars ». A ce sujet,
Disney prévoit de réveiller
d’autres belles endormies dans
son catalogue de dessins animés. Il y aura ainsi un nouveau
« La Belle et la Bête », un nouveau « Dumbo », un nouvel
• EUROPE 1 SOUFFRE
FrédéricSchlesinger,directeurdélégué aux antennes de Radio France,
ajoute que la propension des gens
à consommer de l’information sur
plusieurs supports ne doit pas se
traduire nécessairement par une
baisse d’audience pour France Info
quand elle sera alliée à la chaîne télé
publique d’info. « La RTBF en Belgique a réussi ce pari », explique-t-il.
• FRANCE INFO SE MAINTIENT • LES MUSICALES RÉSISTENT
Du baume au cœur pour France
Info, au moment où certains de ses
employés ont l’impression de se
faire absorber par la future chaîne
de télévision publique d’information. Son audience cumulée s’est
en effet maintenue à 8,1 % et ce,
malgré l’effet de base défavorable.
« Cela prouve que notre stratégie de
recentrage sur l’information depuis
deux ans paie », explique Laurent
Guimier, le patron de l’antenne.
La sortie de plusieurs autres films
classiques modernisés est annoncée.
Une multiplication
des « spin-off »
(–0,2 point), et, en termes de part
d’audience, RTL reste de loin la
première radio de France.
Après une bonne vague précédente,
Europe 1, la station du groupe
Lagardère, a perdu 0,9 point
d’audience cumulée, à 8,3 %, et
0,7 point de part d’audience, à 6,8 %,
soit son pire score depuis 2002. « Je
ne me l’explique pas car rien n’a
changé », dit Fabien Namias, directeur général d’Europe 1, dans
une critique voilée des mesures
d’audience de Médiamétrie. Tout
en notant que sa matinale résiste
mieux que celles de RTL et de RMC,
il explique qu’une réflexion plus
profonde que d’habitude va dès
maintenant être engagée sur la prochaine grille de rentrée, avec un
focus sur la place de l’information.
Disney a cherché
à attirer les plus
âgés, mais aussi
les garçons.
A l’inverse des généralistes, les
radios musicales s’en sortent bien,
avec une audience cumulée de
41,2 %, en hausse d’un peu plus de
1 point sur un an. NRJ reprend sa
place de leader en France en termes
d’audience cumulée (11,8 %), rassemblant chaque jour plus de
6,3 millions de personnes. « On a
recruté de nouveaux auditeurs, se
félicite Maryam Salehi, directrice
déléguée de NRJ Group. Internet
et les sites de streaming n’ont pas tué
la radio. » En plus, une part importantedesauditeursdeNRJécoutent
la radio via leur smartphone, un
mode de consommation intégré
par Médiamétrie : ils étaient autour
de 20 % en 2015. Fun Radio, en tout
cas, « talonne désormais NRJ », se
réjouit Christopher Baldelli, le
patron de RTL, propriétaire de
Fun. Certains attribuent la hausse
des audiences des musicales à leurs
efforts sur les émissions de « talk ».
Vi rg i n R a d i o ( L a g a r d è r e) , a
gagné 244.000 auditeurs en un an
notamment grâce à la matinale
de Camille Combal, dont l’audience
a grimpé de 45 % en un an.
(1) Ensemble de personnes ayant écouté
la radio au moins une fois dans la journée – ici, du lundi au vendredi.
« Alice au pays des merveilles »
(prévu pour le mois prochain)
et un « spin-off » de « Peter
Pan »centrésurlaféeClochette.
Le « New York Times » a
récemment décortiqué le marketing du « Livre de la jungle »,
dontlebudgetdeproductionest
évalué à 175 millions de dollars.
Aucun chiffre ne circule sur son
volet marketing, même si, pour
lesblockbustershollywoodiens,
on peut désormais approcher
les 100 millions de dollars.
Avec un film qui n’est pas une
comédie et dans lequel ce sont
desanimauxquiparlent,ladifficulté est d’attirer vers les salles
un public plus large que celui
des enfants. Le groupe a donc
d’abord relayé auprès de blogueurs et de sites de divertissement les techniques d’animation sophistiquées utilisées
pour la création des personnages de son long-métrage. Il a
également mis en avant les
acteurs qui en font les voix
(Bill Murray en Baloo, etc.).
La bande-annonce du film a
ensuite délibérément écarté les
moments les plus comiques,
dansants ou attendrissants, au
profit des séquences les plus
spectaculaires,voireeffrayantes
(une panthère bondissante, par
exemple).Etcedanslebutd’attirer les grands frères et sœurs,
prescripteurs pour les petits.
Pour présenter le studio qui
est derrière « Le Livre de la jungle », l’accent a été mis sur la 3D
et les références à « Pirates des
Caraïbes » plutôt qu’à « Cendrillon » afin d’attirer un public
plus masculin.
Enfin, parce que le public
hispanique a tendance à se rendre en groupe nombreux au
cinéma, ce qui se prête bien aux
films familiaux, Disney s’est
allié à Univision, le leader de la
télévision pour cegroupeethnique aux Etats-Unis. — N. M.
en bref
Michel Field : Delphine Ernotte lance
une mission, sans satisfaire la SDJ
TÉLÉVISION — Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions, a renouvelé mercredi sa confiance à Michel Field, cible
d’une motion de défiance, votée par 65 % des journalistes. La
patronne du groupe audiovisuel, qui a toutefois reconnu des
« maladresses » de la part du directeur de l’information dans
une interview au « Monde », a confié une mission interne au
journaliste Alain de Chalvron sur les dysfonctionnements au
sein de l’information. Les sociétés des journalistes (SDJ) de
France 2, France 3 et du site FranceTVInfo ont jugé que sa
réponse « n’était pas à la hauteur » de l’inquiétude exprimée ».
Cette crise intervient à un moment crucial, avec le prochain lancement de la nouvelle chaîne publique d’info.
// 23
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos
e
START
UP
y
LE RDV
LE BUZZ
Elle n’en finit pas de créer
la polémique. La fondatrice de Theranos, la
start-up qui voulait « ubériser » les
tests sanguins, est de nouveau dans
l’œil du cyclone médiatique avec
deux nouvelles enquêtes qui visent
sa société, dont l’une au pénal. Elizabeth Holmes est perçue comme l’une
des étoiles montantes de la Silicon
Valley et son entreprise était valorisée à 9 milliards de dollars en 2014.
4
MILLIONS D’EUROS
La jeune pousse spécialisée dans
l’achat d’espaces publicitaires en
temps réel boucle son nouveau tour
de table auprès d’Ardian et Generis
Capital. Elle a été fondée en 2013 par
Renaud Biet et Hakim Metmer.
Deux jours pour changer les choses. Le groupe Les Echos organise
son premier hackathon les 28 et
29 avril prochains à Sciences po Paris. L’objectif est de réunir des étudiants, des travailleurs
indépendants et des startuppers en équipes de
huit personnes afin de monter un projet qui
devra « enrichir le contenu du journal et faciliter le travail des journalistes via l’usage des données éditoriales ».
Lefonds d’AXAmuscle
sastratégieenverslesstart-up
ASSURANCE
AXA Strategic
Ventures va dépenser
200 millions d’euros
dans les cinq prochaines années.
La pompe cardiaque de FineHeart s’adresse à des patients
dont le cœur est affaibli mais fonctionne ; un marché
annuel potentiel de 170.000 patients. Photo Fineheart
Il privilégie
des participations
dans des pépites
qui opèrent dans ses
secteurs stratégiques.
FineHeartface
aux difficultés
de financement
desmedtechs
Guillaume Bregeras
@gbregeras
Après dix-huit mois d’existence
sous le radar, le fonds corporate de
capital-risque d’AXA a décidé de
sérieusement accélérer son développement : deux recrutements
pour les bureaux de San Francisco
et de Londres, ainsi qu’un nouveau
responsable des opérations, et
encore plus de 200 millions d’euros
à investir dans les trois à cinq ans à
venir. La ligne est claire, il s’agit ici
de soutenir des start-up dont l’activité est proche de celles de l’assureur. AXA ne se contente pas d’agir
comme un simple fonds d’investissement, mais veut peser sur les
décisions et aider les jeunes pousses dans leur développement,
qu’ellescomplètentoumenacentde
déstabiliser le deuxième acteur
européen de l’assurance. « Nous
souhaitons accompagner des entreprises qui veulent changer leur
industrie, explique Imran Akram,
directeur du bureau de Londres.
Nous recherchons des jeunes pousses
dont l’activité est stratégique pour
AXA, à court ou long terme. »
Un modèle de profitabilité
Pour l’instant, une vingtaine de
start-up sont accompagnées par
AXA Strategic Ventures (ASV) qui
se répartissent à égalité entre les
Axa Strategic Ventures accompagne une vingtaine de start-up, avec un investissement moyen
de 1 million d’euros. Photo AXA
Etats-Unis et l’Europe. L’investissement s’élève en moyenne à 1 million
d’euros, mais peut aller jusqu’à une
quinzaine pour les plus matures.
Pour celles en phase d’amorçage,
ASV reste minoritaire et vise 20 %
de l’entreprise ainsi qu’un siège au
conseil d’administration : « C’est
important pour nous, estime Sébastien Loubry, directeur du développement. Nous voulons les aider à
croître en les connectant à l’écosystème AXA. En leur donnant accès à
des ressources Big Data et des compétences assurancielles importantes. »
Et les start-up semblent apprécier…
Medlanes, l’une des dernières à
avoir reçu le soutien financier de
l’assureur, a pu ainsi trouver de
nouveaux débouchés. La jeune
pousse allemande réalise un pre-
mier diagnostic à distance avant
de renvoyer les patients vers des
professionnels de santé inscrits sur
la plate-forme. « AXA nous a aidés
de plusieurs manières, mais nous a
surtout aidés à trouver de nouveaux
marchés et sur la manière de devenir
profitable », détaille Emil Kendziorra, son fondateur. Medlanes
s’appuie également sur son partenaire pour préparer son passage à
l’international, au Royaume-Uni
puis en France durant le second
semestre de cette année.
Des jeunes pousses
tricolores
Evidemment, les équipes d’AXA
Strategic Ventures lorgnent aussi
des pépites françaises. « Il y a
beaucoup de bonnes idées et
COMMUNIQUÉ
Rendez-vous proposé par
“Utiliser les nouvelles technologies pour faciliter le quotidien de chacun
est une grande source d’inspiration” Elan et Synintra présentent la start-up PIXSAFE.
Témoignage de Lukeba Malenda, CEO et co-fondateur de PIXSAFE.
Quel service PIXSAFE apporte-t-il ?
L’application mobile PIXSAFE est un « Home inventaire » digital
permettant de stocker les justificatifs (photos et factures)
des biens de son logement, afin de faciliter les démarches
administratives auprès des assureurs en cas de sinistre.
Moins de documents papier et plus d’économies pour
les compagnies d’assurance comme pour les assurés !
Notre projet est de développer un algorithme qui calculera
automatiquement le taux de couverture de ses biens par
rapport à son contrat d’assurance.
Comment l’idée de PIXSAFE est-elle venue ?
J’ai toujours eu la fibre entrepreneuriale et l’idée de créer
une entreprise n’a jamais vraiment quitté mon esprit tout au
long de mon parcours universitaire.
L’univers des start-ups m’a toujours fasciné. Et le fait de
pouvoir utiliser les nouvelles technologies pour faciliter
le quotidien de chacun est une grande source d’inspiration
pour moi.
Quelle est votre plus belle réussite ?
Avoir réussi à créer une émulation autour de PIXSAFE grâce à
l’agglomération de Soissons. Il ne reste plus qu’à la concrétiser
en véritables actions !
Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
Nous sommes trois co-fondateurs, et aucun de nous n’est
développeur. Notre problème est donc de trouver le bon
prestataire pour développer l’application. Cette carence
technique s’est notamment fait sentir lorsque nous avons sorti
une première application (PIXWORK) qui permet de classer
ses photos rapidement et simplement dans des dossiers.
L’application a eu du mal à se lancer car n’ayant pas de
développeur, nous n’avons pas pu mettre à jour l’application.
Nous sommes toujours à la recherche d’un 4ème associé pour la
partie technique.
Quelles sont vos priorités en termes d’investissement ?
Nous avons pour objectif une levée de fonds d’ici la fin de
l’année 2016. Nous savons que pour atteindre cet objectif nous
allons devoir passer par une multitude d’étapes, mais nous
croyons en notre produit et la motivation ne manque pas au
sein de l’équipe !
www.pixsafe.fr
d’ambition en France, observe la
nouvelle recrue basée à Londres.
Les pièces du puzzle sont en place,
mais pour accélérer il faut passer à
une autre échelle, et cela est plus
compliqué qu’ailleurs. Mais pas
impossible… » Particeep fait partie
des projets tricolores soutenus.
Plate-forme de « crowdfunding
equity », la start-up permet à
d’autres pépites de lever des fonds
auprès des internautes et en
dehors des circuits traditionnels
de financement. Parmi ses clients,
les grands comptes se développent aussi. Ils recherchent une
solution qu’ils peuvent habiller de
leurs couleurs, comme le groupe
Adeo (Leroy Merlin), qui l’utilise
pour son innovation interne par
exemple. « Ces clients peuvent utiliser notre solution en marque
blanche afin de la tester, puis évoluer vers une intégration totale de
notre technologie, parie Steve
Fogue, cofondateur avec David
Dumont de Particeep. Pour lui, le
partenariat avec ASV a été crucial
dans son développement : « Ils
nous ont permis d’ajouter
une dimension assurancielle à
notre produit pour répondre aux
risques d’opérations de financement en ligne. Cela rassure aussi
nos clients et nous a donné accès à
des grands comptes que nous
aurions eu du mal à toucher. »
Une goutte d’eau
Avec ce véhicule, AXA affiche
aussi son refus de voir son modèle
r e nve r s é p a r u n a c t e u r q u’ i l
n’aurait pas vu venir. Si l’action
d’AVS vise également un retour
financier « dans les normes du
marché » environ cinq ans après
son investissement, là n’est pas
l’essentiel. Le chiffre d’affaires
annuel du groupe frôle les 100 milliards d’euros et l’accompagnement des jeunes pousses ne représente que 330 millions, dont 230
pour ASV et 100 pour Kamet, un
start-up studio pour faire émerger
les pépites de l’assurtech. n
CHIRURGIE
La jeune entreprise
bordelaise développe une pompe
cardiaque très
innovante.
Elle a levé 6,4 millions d’euros,
notamment auprès
d’un américain.
Frank Niedercorn
— Correspondant à Bordeaux
6,4 millions d’euros… à défaut
de mieux. L’entreprise vient de
réunir un premier tour de table
emmenéparlefondsaméricain
Broadview Ventures suivi par
des fonds régionaux français :
M Capital, Sofimac, Galia Gestion, IRDInov et Aqui-Invest.
Grâce à sa pompe cardiaque
innovante, FineHeart a décrochél’andernierleprixBiovision
et la jeune entreprise, dont le
dispositif a fait ses preuves sur
l’animal, espérait lever bien
davantage. « Nous avons vite
compris que lever 20 millions
d’euros en France était compliqué, voire impossible », admet
Arnaud Mascarell, médecin,
cofondateur et président de
l’entreprise. Incubé depuis 2010
sur la plate-forme technologique d’innovation biomédicale
(PTIB) du CHU de Bordeaux, le
projet concerne les personnes
insuffisantes cardiaques et il
semble séduisant. Il vise en effet
un marché annuel potentiel de
170.000 patients quand seulement 5.000 greffes sont pratiquées et 6.000 pompes cardiaques implantées.
Un produit
100 % français
FineHeart a choisi une approche originale. « L’idée a été de
développer une minipompe
c a rd i a q u e n e p e s a n t q u e
75 grammes qui peut se poser
en une heure et s’adresse à des
patients dont le cœur est affaibli mais fonctionne », explique
Stéphane Garrigue, chirurgien cardiaque et directeur
technique de l’entreprise.
Bien loin des dispositifs classiques p osés à l’o ccasion
d’opérations très lourdes et
qui travaillent ensuite à la
place de l’organe. L’autre
innovation est d’avoir utilisé
les compétences de Philippe
Ritter, lui aussi cofondateur
de FineHeart et co-inventeur
dans les années quatre-vingtdix de la resynchronisation
cardiaque. « Ce qui en fait un
p ro d u i t 1 0 0 % f ra n ç a i s » ,
s’enthousiasme Stéphane
Garrigue. Le produit de FineHeart, qui se synchronise avec
les contractions du cœur,
consomme ainsi moins
d’énergie et possède une autonomie de douze heures.
Une nouvelle levée
en vue
Après les avoir tous rencontrés
FineHeart n’a pourtant pas
réussi à séduire les grands
investisseurs français spécialistes des biotechs et des medtechs comme Sofinnova ou
Edmond de Rothschild. « S’il
existe une centaine de fonds aux
Etats-Unis capables d’investir
dans un projet comme FineHeart, ils sont une dizaine en
France. Certains ayant déjà
investi dans des projets concurrents à la marge. Conséquence :
cela restreint le nombre de candidats », analyse Jean-Paul
Ortelli, directeur asso cié
d’Aelios Finance, la société de
gestion qui a conseillé FineHeart et organisé la levée. FineHeart va ainsi pouvoir continuer la mise au point du
produit. Il lui faudra toutefois
organiser une nouvelle levée
en prévision de la première
expérimentation sur l’homme,
prévue pour 2018, et des essais
cliniques qui suivront. n
24 //
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos
en
direct
L’agence de com
Trenta vendue
PARIS — Les entrepôts Macdo-
RHÔNE-ALPES — Trenta, une
nald, au nord-est de Paris
(19e arrondissement) achèvent
leur rénovation après dix ans de
travaux. Après un incubateur et
1.200 logements, deux locomotives commerciales, Leclerc et
Decathlon inaugurent mercredi
et jeudi de nouveaux emplacements. Leclerc signe son retour
à Paris après 25 ans d’absence.
AFP
PME
&REGIONS
Leclerc et Decathlon
au nord de Paris
des principales agences de
communication indépendante
d’Auvergne-Rhône-Alpes, vient
d’être reprise par Xavier Poitau,
associé à deux autres cadres de
l’entreprise, qui compte
45 salariés. Créée en 1983, la
société basée à Saint-Etienne et
qui dispose d’un bureau
d’accueil à Paris, a réalisé en
2015 un chiffre d’affaires de 5,4
millions d’euros. Xavier Poitau
avait intégré Trenta en 2006 lors
du rachat d’Axome, l’agence
Web orientée e-commerce qu’il
avait fondée avec un autre
ex-salarié de C-mesCourses (le
supermarché en ligne fermé
par Casino en 2002, trois ans
après son ouverture).
La société est active dans le
domaine du conseil en stratégie,
de la création de logo et
du graphisme.
Parkeonchange
d’actionnaireavec
Astorg Partners
FRANCHE-COMTÉ
L’acteur de la mobilité
urbaine repart pour
dix ans avec le fonds
d’investissement
luxembourgeois.
L’équipe de direction
a investi à hauteur
de 13 %.
Monique Clemens
— Correspondante à Besançon
Alors que des groupes industriels
étaient sur les rangs en janvier, c’est
finalement le fonds d’investissement Astorg Partners, basé au
Luxembourg, qui a racheté Parkeon
endébutdesemaine.Leleadermondialdeshorodateursavaitétémisen
venteenaoût2015–l’investissement
du britannique ICG, le précédent
actionnaire, étant logé dans un
fonds qui arrivait à échéance. Le
montantdelatransactionn’apasété
communiqué, mais, selon des sources proches du dossier, elle se situerait autour de 450 millions d’euros.
L’entreprise née en 2004 de l’activité
électronique de ville de Schlumberger avait été estimée à 334 millions
d’euros fin 2015 par le cabinet Syndex. « Parkeon bénéficie d’un moteur
de croissance durable, l’urbanisation.
Ses horodateurs permettent de réguler le stationnement et de solutionner
les problèmes de congestion et de pollution auxquels sont confrontées les
grandes villes dans les zones matures
et surtout dans les pays émergents »,
explique François de Mitry, associé
chez Astorg,
Créée sous forme de LBO avec
Apax Partners et fragilisée par une
seconde opération d’investissement, en 2007, pour laquelle elle
avait contracté une trop forte dette,
la société avait frôlé le dépôt de
bilan en 2011. En 2012, le fonds britannique ICG était intervenu et
avait accepté de transformer son
prêt en actions, devenant ainsi
l’actionnaire majoritaire, à la condition que l’équipe de direction investisse à ses côtés.
Proposer des services
innovants
D’un modèle industriel, Parkeon
s’était attaché à passer à un modèle
mixte, industriel et de service, en
intégrant le Big Data pour proposer
des services innovants : paiement
sans contact ou à distance, application pour identifier des places de
stationnement disponibles. Sans
oublier, pour l’activité billettique de
transport, une carte unique facilitant l’intermodalité. La société
investit chaque année 15 millions
d’euros pour développer de nou-
Leader mondial des horodateurs, Parkeon est présent dans 4.000 municipalités dans le monde,
pour une part hors France de 80 %. Photo Laurent Cerino/RÉA
veaux services digitaux. Son chiffre
d’affaires a atteint 225 millions
(+15 %) en 2015 avec un portefeuille
client de 4.000 municipalités dans
le monde, pour une part hors
France de 80 %. La société emploie
900 salariés, dont 430 sur son site
de Besançon (Doubs), à la R&D et à
la production. Bertrand Barthélémy, PDG de Parkeon, qui fait par-
Chemicareprendunspécialisteanglais
desmarquages demaillotsdesport
LOIRE
Le groupe stéphanois
s’attend à ce que l’Euro
2016 dope les ventes
de maillots de football.
Denis Meynard
— Correspondant à Saint-Etienne
Numéro un français des films de
transfert à chaud pour le marquage
des vêtements (sport, travail, événementiel), Chemica vient d’acquérir
une participation majoritaire dans
la société britannique Elms Marketing. Cette entreprise, qui compte
27 salariés, réalise un chiffre d’affairesde2,2millionsd’euroseteffectue
du marquage de maillots de différents sports pour le compte de
clubs, magasins d’articles de sport
ou sites de commerce en ligne. Un
marché particulièrement actif en
Grande-Bretagne. Les ventes de la
PME implantée à Manchester
« devraient être multipliées par quatre ou cinq d’ici à cinq ans », selon
Jean-Jacques Doassans, président
du groupe stéphanois contrôlé par
Dentressangle Initiatives. Une opération réalisée dans le contexte de
l’Euroquidevraitdoperlesventesde
maillotsdefootdes24équipesengagées dans la compétition.
Fin 2012, Chemica avait repris
l’entreprise milanaise Stilscreen, qui
imprime en série des articles textiles
de l’univers du football pour des
équipementiers de clubs et fabricants de sportswears tels qu’Adidas,
Nike, Puma, Errea, Umbro, New
Balance, etc. Les bobines de films
plastiques multicouches contrecol-
La société revendique
15 % du marché
mondial et réalise
un chiffre d’affaires
de 40 millions d’euros.
lés (polyester, polyuréthane, vinyle)
de Chemica servent à réaliser les
chiffres et les lettres fixés sur le textileàusagesportif,ainsiqueceluides
vêtements de travail et de l’événementiel. La société compte quelque
450 références de produits de couleur unie ou avec des motifs, contenant des paillettes, des éléments
luminescents ou métalliques, avec
parfois du relief. Comptant 150 salariés, elle revendique 15 % du marché
mondial et réalise un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros (80 % à
l’export), avec ses filiales commer-
ciales d’Atlanta et de Hong Kong. De
nouvelles acquisitions sont en préparation pour renforcer ses ventes
aux Etats-Unis, au Brésil et en Asie.
A Saint-Etienne, l’entreprise
s’est installée l’an dernier dans
4.500 mètres carrés de locaux, dont
elleafaitl’acquisition.Uninvestissement de 5 millions d’euros. Un doublement de la surface de sa filiale de
fabrication de presses de transfert à
chaud Sefa, basée à Espéraza
(Aude), où travaillent 25 personnes,
est par ailleurs en cours pour la porter à 3.000 mètres carrés.
Tablant pour 2016 sur une croissance de 5 à 10 % Chemica, fournisseur de grands clubs européens
comme Manchester United, Liverpool ou Milan AC, s’est donné
comme nouveau challenge symbolique de devenir celui de… l’AS
Saint-Etienne. n
Swimform développe sescentres aquatiques
LA PME À SUIVRE
CHARENTE-MARITIME
Effectif : 15 personnes
Chiffre d’affaires : 4 millions
Secteur : sport-santé
Frank Niedercorn
— Correspondant à Bordeaux
Inventeur d’un système de nage à
contre-courant, Frédéric Pierrat a
suivi une stratégie originale. Elle le
conduit aujourd’hui à animer un
réseau franchisé d’une vingtaine de
centres aquatiques. Un seul lui
appartient en propre, à La Rochelle
(Charente-Maritime), où est née
l’entreprise. Un deuxième ouvre à
Niort, financé par la plate-forme de
« crowdfunding » Look & Fin et un
emprunt bancaire. Et d’autres
devraient suivre.
L’histoire commence en 2005
quand Frédéric Pierrat, maître
nageur et triathlète de haut niveau,
lance, avec un ami ingénieur,
Mathieu Périé, cofondateur de
l’entreprise, un nouveau système de
nage à contre-courant aujourd’hui
breveté et baptisé Swimform.
« Les produits existants étaient
dérivés des systèmes de filtration de
piscine. Nous sommes repartis d’une
feuille blanche en utilisant une hélice
de bateau offrant davantage de puissance », explique Frédéric Pierrat.
Assemblés à La Rochelle, les pro-
duits sont ensuite vendus sur Internet. Un tel équipement étant coûteux, 15.000 euros pour le bassin
(2 mètres sur 4 mètres) et la turbine, il crée alors un showroom afin
de pouvoir faire essayer le système
aux clients.
Le marché de la remise
en forme et du bien-être
Afin d’amortir cet investissement,
Frédéric Pierrat propose rapidement des prestations de services :
aquagym, vélo dans l’eau, natation... Un succès qui lui donne l’idée
de développer ce concept de centre
aquatique grâce à la franchise. C’est
la naissance des Swimcenter.
« Nous surfons sur la vague de la
remise en forme et du bien-être et
profitons aussi de la pénurie de piscines en France », insiste Frédéric
Pierrat. Le groupe génère
aujourd’hui un chiffre d’affaires
d’environ 4 millions d’euros.
L’essentiel étant généré par la vente
de turbines Swimform pour un
parc installé qui compte 400 unités.
La stratégie consiste désormais à
développer le groupe sur ses deux
activités, la vente de turbines et
l’ouverture de nouveaux Swimcenter. Objectif : une centaine d’unités
d’ici à cinq ans, dont 70 en franchise. Les centres ouverts en propre
permettant aussi de développer la
vente de machines destinées aux
particuliers. Avec comme objectif
pour le groupe un chiffre d’affaires
d’environ 10 millions d’euros. n
tie de la quinzaine de cadres ayant
réinvesti dans la société aux côtés
d’Astorg (à hauteur de 13 % environ,
contre 87 %pour lefondsd’investissement), explique : « Le fonds dans
lequel s’inscrit Parkeon démarre et a
une durée de vie de dix ans, cela nous
permet une stratégie de long terme. »
A la phase de redressement va
maintenant succéder une phase de
développement « plus agressif »
dans la digitalisation et l’internationalisation,indique-t-il.Dansce contexte, les questions d’évolution de
compétence des salariés vont être
au cœur des discussions. A Besançon, un « CV de site », réalisé par les
salariés avec les experts du cabinet
Syndex, en cours de finalisation,
doit faciliter les discussions. n
Aegide-Domitys
change de cible
et de dimension
Ce pionnier
des résidences
services bénéficie
de la nouvelle loi
sur les seniors.
Stéphane Frachet
— Correspondant à Tours
La production de mètres carrés
s’accélère chez Aegide-Domitys, spécialiste de la construction et de l’exploitation de résidences services pour les
seniors. La nouvelle loi sur
l’adaptation de la société au
vieillissement, votée le
28décembredernier,modifiela
cible des investisseurs de ce
groupe présidé par Jean-Marie
Fournet, qui compte Nexity
dans son tour de table. Jusqu’à
présent, Domitys vendait les
appartements qu’il construisait
à des particuliers. « L’inscriptiondanslaloidesrésidencesservices seniors rassure les investisseurs institutionnels en scellant
dans le marbre cette classe
d’actifs », résume Frédéric Walther, directeur général. « Tous
regardent, certains sont plus
avancés. La rentabilité dans le
logement est autour de 3 à 4 %.
Les résidences services leur proposent de 4,5 à 5 % et, en plus,
31.000
LOGEMENTS EN
RÉSIDENCES SERVICES
Selon une estimation de
l’Igas réalisée en février 2015.
Un chiffre à rapporter
aux 6 millions de Français
de plus de 75 ans.
nous les déchargeons de l’exploitation », argumente le dirigeant.
Domitys a livré 7 résidences
(900 logements) en 2015, pour
un montant moyen de 20 millions d’euros. Le total atteint
55 résidences, après les ouvertures récentes de Saint-James
(Manche), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Douarnenez
(Finistère). « Nous étions sur un
rythme de 10 livraisons par an.
Nous atteindrons rapidement de
15 à 20 par an », poursuit le dirigeant, dont le groupe porte
70 projets.
1.360 salariés
Dès 2016, ce groupe indépendant devrait vendre en bloc de 6
à 10 résidences à des fonds
d’investissement,desbanqueset
des assurances. Aegide-Domitys avait déjà testé l’an passé ce
modèle en livrant une résidence
àAuderghem,prèsdeBruxelles,
à la banque d’affaires Degroof,
qui l’a revendue à des investisseurs privés et institutionnels.
Dans l’Hexagone, et avec le
nouveau contexte légal, c’est le
fonds français A Plus Finance,
qui a créé un premier véhicule
dédié aux résidences seniors. A
Plus a investi à Poitiers (Vienne)
et à Saint-Cyprien (PyrénéesOrientales). Trois autres programmes sont signés avec A
Plus, dont une résidence en coinvestissement avec la Caisse
des Dépôts et la Caisse d’Epargne, pour une livraison fin 2017.
En 2015, le chiffre d’affaires
d’Aegide-Domitys a dépassé
200 millions d’euros. Ce groupe
basé à Paris, et qui s’appuie sur
des services support à Tours,
emploie1.360personnescontre
250 il y a six ans. n
// 25
Les Echos Jeudi 21 avril 2016
FINANCE
&MARCHES
LA LIVRE TURQUE RÉSISTE
À LA BAISSE DES TAUX
La devise turque a gagné 0,5 %,
à 2,8165 livres par dollar. La banque centrale turque a annoncé
mercredi une baisse de 50 points
de base de la borne haute de son
prêt au jour le jour de 10,5 % à 10 %,
et sans toucher à sa limite inférieure, qui reste à 7,25 %. L’institut
d’émission a décidé de laisser
inchangé son principal taux directeur à 7,5 %, pour le quatorzième
mois d’affilée.
les
indices
Huit ansaprès la crise,les régulateurs
américainsveulentencadrer lesbonus
l Les principes d’encadrement définis par le G20 en 2009 n’ont jamais été appliqués aux Etats-Unis.
l Barack Obama veut qu’une réglementation soit en place avant la fin de son mandat.
BANQUE
Elsa Conesa
[email protected]
— Bureau de New York
Les bonus des banquiers ne serontils jamais encadrés aux Etats-Unis ?
Alors que l’Europe s’est empressée
de légiférer dans la foulée du G20 de
Londres de 2009, les régulateurs
américains n’ont jamais réussi à
imposer la moindre contrainte à
Wall Street. Le sujet était bien évoqué dans la loi Dodd-Frank, votée en
2010, mais les décrets d’application
n’ont jamais été publiés. Huit ans
après la crise, un projet de texte écrit
en 2011, et impliquant pas moins de
six régulateurs bancaires, vient
néanmoins d’être remis sur la table.
Une nouvelle version, qui sera soumiseàconsultation,devraitêtreprésentée d’ici à la fin de la semaine.
Le calendrier politique américain n’est pas étranger à cette accélération soudaine. Soucieux d’améliorer le bilan de ses huit ans à la
Maison-Blanche, Barack Obama a
pressé les régulateurs, dont la Fed,
d’agir avant la fin de son mandat. Il
lesareçusdébutmarsetlesainvités
à faire en sorte que les banquiers
« soient moins incités à prendre des
risquesdémesurés »,susceptiblesde
fragiliser l’ensemble de l’industrie
financière, a-t-ildéclaré.
Les régulateurs, qui s’étaient jusque-làcontentésdepublierunguide
de bonne conduite, se sont donc
remis au travail. Ils ont repris la première version du texte, qui déclinait
les principes édictés collectivement
après la crise : les bonus garantis
doivent être limités, les primes doivent refléter le niveau et le type de
risque pris par le trader, et doivent
prendreencomptelecoûtducapital
et de la liquidité. Le paiement des
bonus doit en outre être en partie
étalé dans le temps et doit pouvoir
faire l’objet d’une reprise (« clawback ») en cas de perte.
Paiement différé
Certains de ces principes sont déjà
plus ou moins appliqués par les
banques, comme celui consistant à
étaler le paiement des bonus et
même les « clawbacks ». Mais la
nouvelle mouture irait plus loin. Le
Les régulateurs devraient aller plus loin dans la nouvelle mouture
du texte (paiement différé au-delà de trois ans et élargissement
de la définition du preneur de risque). Photo Mark Peterson/Redux-RÉA
paiement serait différé au-delà de
trois ans. Les régulateurs envisageraient,enoutre,d’étendrelapopulation de banquiers concernés par ces
restrictions en élargissant la définition de « preneur de risque » – celle-ci tiendrait compte des sommes
d’argent gérées par la personne. Et
les régulateurs seraient aussi plus
regardants sur les mécanismes de
« clawback ». « La démarche américaine est différente de celle de
l’Europe, explique Alan Johnson,
spécialiste des rémunérations et
fondateur du cabinet éponyme. Les
bonus, ici, ne seront jamais plafonnés
comme ils le sont en Europe. L’objectif est d’éviter la prise de risque excessive,pasdebaisserlarémunération. »
Lecalendrierdecetteinitiativeest
encore incertain. Mais si elle aboutit, elle devrait mettre un nouveau
coup de frein à des rémunérations
déjà sous contrainte. La saison des
bonus a été particulièrement mauvaise à Wall Street l’an dernier : les
montants accordés au titre de 2015
ont fondu de 9 % en moyenne, après
une baisse de 6 % l’année précédente, selon les données de l’Etat de
New York. n
La tech reste
l’industrie qui
paie le mieux
Les grandes banques de
Wall Street se plaignent régulièrement de voir partir
leurs meilleurs éléments
sur la côte Ouest. Et pour
cause : les entreprises de
tech de la Silicon Valley
trustent 20 des 25 premières places du classement
Glassdoor des entreprises
américaines qui paient le
mieux, aux côtés des cabinets de conseil en stratégie
(AT Kearney, McKinsey).
Chez Google, Facebook et
Twitter, la rémunération
médiane (bonus et variable
compris) dépasse ainsi les
150.000 dollars par an. Et
celle-ci augmente régulièrement. La seule entreprise
financière présente dans le
classement est Visa, avec
une rémunération médiane de 150.000 dollars.
Lesbanquesde WallStreet souffrent surles marchésdepuis ledébut del’année
Les banques américaines
ont pâti d’un environnement de trading difficile.
La banque de détail a joué
le rôle d’amortisseur.
Le premier trimestre est traditionnellement le meilleur pour les banques de Wall Street. C’est en début
d’année, dit-on, que les clients se
remettent à investir sur les marchés. Mais, depuis janvier, ce sont
plutôt les consommateurs américains qui sont venus à la rescousse
des grandes maisons. Pénalisées
par un environnement de marché
difficile, toutes les grandes banques américaines ont, en effet, affiché des résultats en baisse au cours
des trois premiers mois de l’année.
Le recul s’est inscrit dans des fourchettes allant de 5 % pour Wells
Fargo à 56 % pour Goldman Sachs,
tandis que les revenus ont de leur
côté accusé leur plus fort recul
depuis 2011.
Ce sont les grandes banques
d’investissement qui ont le plus
souffert, prises en étau entre le
ralentissement de l’économie chinoise, la chute des prix des matières
premières, ainsi que la perspective
d’un relèvement des taux moins
rapide que prévu par la Fed. Les
activités de marché ont affiché des
performances nettement moins
brillantes que celles de l’an passé.
Chez Morgan Stanley, les revenus
des métiers de taux, moteurs des
banques d’investissement américaines, ont été divisés par plus de
deux. Ses concurrentes ont été
moins brutalement frappées, avec
des revenus en baisse de 10 à 18 %.
Toutes les banques ont également dû accroître leurs provisions
pour faire face à l’impact de la
ont gagné près de 8 % depuis que la
saison des résultats a débuté il y a
une semaine. De fait, les six grands
établissements américains ont fait
mieux que ne l’avaient prévu les
analystes, qui avaient, il est vrai, fortement revu leurs attentes à la
baisse. Les banquiers n’en sont pas
moins confiants pour la suite de
l’année. Le directeur financier de
Morgan Stanley a ainsi estimé que
les conditions de marché s’amélioraient « de jour en jour » depuis la
fin février. — E. C.
ANNLEGALECH
annonces légales
Etablissement
Public Territorial
Boucle Nord de Seine
Par délibération du 11 avril 2016, le
conseil de territoire a approuvé le
bilan favorable de la mise à disposition
auprès du public du dossier de
modification (simplifiée) N° 11 du Plan
Local d’Urbanisme de Gennevilliers.
baisse du prix du pétrole, qui cause
actuellement des faillites en série
chez les producteurs. Collectivement, les banques américaines ont
mis de côté près de 800 millions de
dollars de provisions au premier
trimestre – contre 300 au dernier
trimestre 2015 – pour faire face à
l’augmentation des créances douteuses dans ce secteur.
Consommation dynamique
Une fois de plus, les banques ont
redécouvert ce trimestre les vertus
de la banque de détail, dont les performances stables et récurrentes
sont venues adoucir les à-coups des
marchés. JP Morgan s’est ainsi
appuyé sur l’appétit insatiable des
consommateurs et des entreprises
américaines, qui ont continué à
emprunter, pour annoncer des
résultats meilleurs que prévu au
premier trimestre. « La consommation est dynamique et les entreprises
regorgent de cash », a expliqué la
semaine dernière Jamie Dimon, le
PDG de JP Morgan, alors que les
revenus du trading de la banque
reculaient de 11 %. Chez l’autre
géant, Bank of America, les revenus
de la banque de détail ont même
progressé de 22 % au cours du trimestre (contre 12 % pour JP Morgan). Et cela devrait se poursuivre.
« Bank of America devrait continuer
à tirer profit de son exposition aux
consommateurs américains au
cours des prochaines années », anticipent ainsi les analystes de Morningstar. Wells Fargo, très peu
exposé aux métiers de banque
d’investissement, a pour sa part
signé la meilleure performance de
tout le secteur.
Dans ce contexte de marché
contraint, toutes les banques ont
continué de garder l’œil sur leurs
coûts, comme elles le font depuis
des mois. Les rémunérations dans
la banque d’investissement sont
devenues une « obsession », a
résumé le directeur financier de
Morgan Stanley. Goldman Sachs a
réduit de près de 30 % ses charges
d’exploitation, qui sont tombées à
un plus bas depuis sept ans. Ce qui
n’a toutefois pas suffi à compenser
la baisse de ses revenus.
Les banques optimistes
Malgré ces résultats en recul, les
marchés ont massivement soutenu
les banques en Bourse : leurs titres
Etablissement
Public Territorial
Boucle Nord de Seine
Par délibération du 11 avril 2016, le
conseil de territoire a approuvé le
dossier de modification (simplifiée)
N° 11 du Plan Local d’Urbanisme de
Gennevilliers.
La ligne de référence est de 40 signes
en corps minimal de 6 points didot.
Le calibrage de l’annonce est établi
de filet à filet.
Les départements habilités sont
75, 78, 91, 92, 93, 94, 95 et 69.
LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE
26 // FINANCE & MARCHES
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos
Crédit àla consommation: lesecteur
veutcroire àune pause réglementaire
l Un rapport très attendu prend le pouls du « crédit conso ».
l En trois ans, le secteur a perdu 6 milliards de revenus.
CRÉDIT
Edouard Lederer
@EdouardLederer
Le calme après la tempête ? Pas
moins de 11 lois en vingt ans – une
tous les deux ans en moyenne – se
sont penchées sur ce secteur d’activité à l’image très dégradée. Ces différentes réformes visent, dans leur
ensemble, à mieux encadrer la
commercialisation du crédit (en
particulier sur le lieu de vente) et, en
filigrane,àluttercontrelesurendettement. Un rapport publié mardi
– commandé par les pouvoirs
publics au cabinet Athling et très
attendu par l’ensemble de la profession – suggère une pause réglementaire désormais.
Sans prendre explicitement
parti – en attendant que le comité
consultatif du secteur financier
rende sa position officielle –, le rapport propose plutôt d’approfondir
certains champs d’étude ou de renforcer l’information au public.
Mais pas de renverser une nouvelle
fois la table.
Manque de visibilité
Ainsi, concernant les mesures les
plus récentes d’encadrement du
crédit renouvelable, « il est trop tôt
pour évaluer leurs impacts et donc
prématuré d’envisager de les aménager sans avoir constaté leurs effets
sur une durée suffisante », note le
rapport. Certains prêteurs interrogés estiment même « plausible » le
scénario d’une disparition pure et
simple du renouvelable en cas de
nouveau tour de vis. « Ce scénario
catastrophe aurait des conséquences
néfastes, tant sur les effectifs des établissements de crédit spécialisés que
Outre les volumes
de crédits distribués,
ces réformes ont
provoqué une baisse
des taux moyens
facturés au client.
sur l’accès au crédit de populations
appartenant aux classes populaires
ou moyennes », insiste le rapport.
Des conséquences qui s’ajouteraient à celles déjà subies par le secteur depuis 2010, date de l’emblématique loi Lagarde, suivie en 2014
par celle de Benoît Hamon. Cette
période, très dense sur le plan réglementaire, s’est accompagnée d’une
chute des achats de voiture, de l’atonie de la consommation et de la
montée du chômage. Résultat, de
2011 à 2013 les encours de crédit ont
diminué (en rythme annuel) pour
la première fois depuis le suivi de
cet indicateur en 1993, avant de
rebondir plus récemment. Dans
l’intervalle, les cartes ont été rebattues ; le crédit renouvelable s’est
effondré (il ne pesait plus que 13 %
des encours contre 23,2 % fin 2007),
et s’est recentré sur des montants
plus faibles et des durées plus courtes. Sa perte d’influence a été
compenséepourpartieparlesprêts
personnels et les formules de location avec option d’achat (LOA) qui
se développent désormais très rapidement (lire ci-contre).
Conséquences sociales
Outre les volumes de crédits distribués, ces réformes ont provoqué
unebaissedestauxmoyensfacturés
au client. Les deux effets se cumulent pour entraîner une chute des
revenus des établissements estimée
à 6,1 milliards d’euros entre 2011
et 2014 (1,2 milliard d’euros pour les
prêts personnels et 4,9 milliards
d’euros pour le crédit renouvelable,
selon les estimations du rapport).
Les conséquences sociales ont été
très importantes pour le secteur :
« les effectifs étaient en 2012 de l’ordre
de 22.000 collaborateurs en France »,
indique le document. Depuis cette
date, 3.000 emplois ont été supprimés,cequiacorrespondu,danscertains établissements, à 25 % des
effectifs. n
Un débutd’amélioration
sur lefront du surendettement
La part du crédit
à la consommation
dans les dossiers
de surendettement s’est
tassée ces dernières années.
Dans le débat français, les deux
questions sont intimement liées :
réglementation du crédit à la
consommation et lutte contre le
surendettement vont toujours de
pair.Or,l’enquêteannuelledelaBanquedeFrance« confirmeunreculdes
crédits à la consommation en nombre
et en structure d’endettement » dans
lesdossiersdesurendettement,indique le cabinet Athling. Ainsi, la part
des crédits à la consommation dans
l’endettement global recule (en
montants) à 42,3 % en 2015 contre
53,8 % en 2012. De plus, toujours en
2015, 16,7 % des dossiers recevables
ne contenaient aucun crédit à la
consommation. Ils n’étaient que
11,9 % dans ce cas en 2012.
Prévention renforcée
Difficile de savoir si ces résultats
sont imputables à un meilleur
encadrement du crédit à la
consommation. Quoi qu’il en soit,
les pouvoirs publics complètent
encore leur arsenal en misant cette
fois sur la prévention : une charte a
étémiseenplaceennovembrepour
harmoniser les pratiques en
matière de détection et de traitement de clients en difficultés finan-
cières, un outil trop récent pour
pouvoirentirerdesenseignements.
Autre dispositif, les « points conseil
budget » – points d’accueil visant à
prévenir le surendettement ou à
aider les ménages à en sortir – sont
en phase de tests dans quatre
régions, avant un déploiement
national prévu en 2017.
Enfin, si la création d’un « fichier
positif » recensant tous les crédits
déjà souscrits par un emprunteur a
été retoquée par le Conseil constitutionnel,undispositifd’initiativeprivée et fonctionnant sur la base du
volontariat pourrait être testé l’an
prochain par la Fondation Crésus,
qui porte ce combat de longue date.
— E. Le.
CDC:le casse-tête dumandat
de Pierre-RenéLemas
mier investisseur institutionnel
français : depuis mars 2012, quatre
directeurs – nommés par le chef de
l’Etat ou assurant un court intérim –
se sont succédé à sa tête.
BANQUE
A ce stade, le directeur
général de l’institution
publique n’est pas
certain de pouvoir
achever son mandat.
Manœuvre périlleuse
Sharon Wajsbrot
@Sharonwaj
Il y a des anniversaires qu’on attend
avec plus ou moins d’impatience.
Celui que Pierre-René Lemas célébrera le 23 février prochain, pour
fêter ses soixante-six ans, pourrait
bousculer à nouveau la gouvernance de la Caisse des Dépôts. En
effet, à cette date, l’actuel directeur
général de l’institution atteindra la
limite d’âge du corps préfectoral
auquel il appartient.
Il pourrait être contraint d’abandonner ses fonctions avant le terme
de son mandat. Celui-ci court jusqu’en mai 2019, puisqu’il a été
entamé en mai 2014, lorsque le présidentdelaRépubliqueavaitraviàla
Caisse des Dépôts son directeur
général, Jean-Pierre Jouyet, pour le
nommer au secrétariat général de
l’Elysée – poste jusqu’alors occupé
par Pierre-René Lemas lui-même…
« La balle est dans le camp de l’Elysée », explique-t-on à la Caisse des
Dépôts. De fait, si l’exécutif souhaite
que Pierre-René Lemas aille au
terme de son mandat, il devra pren-
Pierre-René Lemas célébrera
le 23 février 2017 ses soixantesix ans, la limite d’âge liée à sa
fonction. Photo Alain Jocard/AFP
dre une disposition législative spécifique. Problème : rien n’a encore été
prévu dans ce sens alors que cette
question a été soulevée dès la nomination de l’actuel directeur général
en 2014.
Du côté de la commission de surveillance de l’institution, on n’indique que le sujet n’est pas d’actualité.
Mais, selon Mediapart, l’actuel
secrétaire général de l’Elysée, JeanPierre Jouyet, jouerait en coulisses
contre son successeur. Un contexte
qui fait craindre une nouvelle
période d’instabilité à la tête du pre-
Si Pierre-René Lemas – pourtant
nommé par François Hollande – ne
devait pas achever son mandat,
l'exécutifpourraitnommersonsuccesseur, pour un nouveau mandat
de cinq ans, et ce quelques mois
avant l’élection présidentielle. La
manœuvre s’avérerait toutefois
périlleuse dans la mesure où la
Caisse est un levier de politique économique clef. Pas sûr, en effet, que
l’opp osition approu ve. Pour
mémoire, la nomination du directeur général de la Caisse des Dépôts
doitrecevoirl’avaldes commissions
des Finances de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Pour faire taire les critiques et
alors que le mandat d’Augustin de
Romanet arrivait à son terme à la
tête de la Caisse peu avant l’élection
présidentielle, Nicolas Sarkozy avait
renoncé à nommer pour lui succéder Xavier Musca, alors secrétaire
général de l’Elysée. L’alternative
pour l’exécutif consisterait donc à
faire de même, en laissant le directeur général adjoint de la Caisse des
Dépôts assurer l’intérim en attendant que le président de la République nouvellement élu nomme un
successeur à Pierre-René Lemas.
Un choix cornélien. n
FINANCE & MARCHES // 27
Les Echos Jeudi 21 avril 2016
en bref
Lalongue marchede laChine
vers lesindices émergents
Commerzbank fait un avertissement
sur ses résultats
BANQUE — Martin Blessing, président du directoire de
Commerzbank, a averti mercredi les actionnaires de la
banque allemande que ses résultats du premier trimestre
pourraient être moins bons que ceux des trois derniers
mois de 2015, ce qui pourrait remettre en cause son objectif de progression de son bénéfice annuel. « Il sera clairement plus difficile pour le groupe d’arriver aux mêmes résultats qu’en 2015 », a-t-il dit lors de l’assemblée générale
annuelle des actionnaires. Commerzbank a dégagé l’an
dernier un bénéfice net de 1,06 milliard d’euros. Martin
Blessing a expliqué ses inquiétudes par un environnement
de taux bas et la volatilité des marchés. L’action Commerzbank a dans la foulée clôturé en baisse de 2,19 % à la Bourse
de Francfort.
l Pour la troisième fois, en juin, la Chine va tenter de rentrer dans le MSCI.
l Ce serait une reconnaissance pour le pays, mais il reste des obstacles.
ACTIONS
Pierrick Fay
@pierrick Fay
Comment dit-on « jamais deux
sans trois » en chinois ? Pour la troisième année de suite, la Chine est
candidate à une entrée dans les
indices du leader mondial MSCI.
L’américain a entamé sa consultation annuelle auprès des investisseurs et des acteurs de marché,
pour décider si oui ou non, il va
inclurelesactionsdomestiqueschinoises (les actions « A cotés » à
Shenzhen et Shanghai) dans son
indice de référence le MSCI EM et
rejoindre ainsi les entreprises chinoises cotées à New York ou Hong
Kong.
La décision n’est pas neutre
pour les investisseurs et notamment pour les fonds indiciels qui
suivent scrupuleusement la composition de ces instruments. Mais
elle n’est pas neutre non plus pour
la Chine. « L’ouverture aux grands
investisseurs étrangers leur permettrait de mieux stabiliser leur
marché, pour éviter les mouvements de panique que l’on a pu voir
l’été dernier et en janvier, car ce sont
des investisseurs de long terme,
moins enclins à vendre en période
négative. Mais c’est aussi une question d’orgueil national », souligne
Sébastien Lieblich, responsable
de la recherche de MSCI en
Europe.
Mais rien n’est acquis. La consultation se terminera fin mai avant
l’annonce d’une décision en juin.
En 2015, les freins à une entrée de la
Chine dans l’indice étaient jugés
encore trop importants. MSCI avait
pointé trois problèmes : le système
opaque et complexe des quotas
réservés aux investisseurs étrangers sur le marché chinois ; les restrictions sur la mobilité des capitaux et la question, technique, de la
qualification du détenteur final des
actions. « Deux de ces points semblent résolus, même si nous attendons la validation des investisseurs.
Le système des quotas est plus transparent et sera notamment lié au
montant des actifs sous gestion avec
une limite à 5 milliards de dollars
par investisseur. Par ailleurs, Pékin
va faciliter le rapatriement des capitaux, non plus une fois par semaine,
mais de façon quotidienne avec des
Les banques australiennes
dans le viseur du régulateur national
BANQUE — L’Australie a annoncé mercredi la nomination d’un
procureur spécial chargé d’enquêter sur les délits financiers
ainsi qu’un financement supplémentaire pour le régulateur du
secteur bancaire et financier, afin de tenter d’apaiser l’opinion,
lassée par une série d’affaires présumées de fraude et de manipulations des taux interbancaires. « Nos banques n’ont pas toujours respecté les normes auxquelles nous nous attendions », a
reconnu le ministre des Finances, Scott Morrison. Le régulateur, la Commission australienne des valeurs et investissements
(Asic), recevra un financement supplémentaire de 127,2 millions de dollars (87 millions d’euros), dont l’essentiel sera
financé par le secteur bancaire.
fonds bloqués trois mois au lieu d’un
an. » Des améliorations notables,
selon Benoit Dethier, chez Citi
Securities Services : « Il y a eu beaucoup de mouvements ces derniers
mois de la part de la Chine quant à
l’accès pour les investisseurs étrangers, que ce soit pour les quotas des
investisseurs qualifiés QFII ou la
libéralisation de l’accès au marché
obligataire interbancaire, et on
s’attend à des annonces relatives à
Stock Connect. Il est indéniable que
l’accès au marché chinois est de plus
en plus libre et ouvert aux étrangers. »
« Vers plus d’ouverture »
Est-ce que cela sera suffisant ? Pas
sûr, car entretemps, MSCI a mis le
doigt sur deux autres problèmes.
D’abord, le krach boursier a mis en
lumière les suspensions de cotation
massives des entreprises chinoises.
Jusqu’à 40 % d’entre elles ! « Une
situation jugée intolérable par les
investisseurs », reconnaît Sébastien
Lieblich. « Il y a un flou juridique et il
serait bon que les opérateurs de marché et le régulateur règlent cette question pour éviter que situation similaire réapparaisse ».
Deuxième problème, la Chine a
imposé une clause qui oblige tout
fournisseur de produits financiers
à demander l’autorisation des
Bourses locales dès lors qu’ils se
réfèrent aux actions chinoises. Or,
Shanghai vient de refuser son
agrément à un gestionnaire américain. Le problème, c’est qu’en cas
d’inclusion des actions A dans
l’indice MSCI EM, « tous les fournisseurs de produits devront retourner vers les bourses chinoises, la
clause étant rétroactive ». Un risque
impossible à prendre pour les
clients de MSCI. « Nous serons très
attentifs aux retours des investisseurs », prévient Sébastien Lieblich, qui constate tout de même
que « ces problèmes sont pris très
au sérieux par la Chine ». C’est aussi
l’opinion de Benoît Dethier : « mal-
gré la perception d’improvisation et
d’incertitudes de certains, il y a une
certitude avec la Chine, la direction
engagée est vers plus d’ouverture.
Tout ce mouvement s’inscrit dans
une logique d’internationalisation
du yuan avec le but ultime d’en faire
une monnaie de réserve mondialement reconnue, ce qui leur permettra d’être moins dépendants du dollar. Après tout, ce serait logique
étant donné le poids de cette économie, la deuxième mondiale, et
l’effort engagé ces 4-5 dernières
années pour ouvrir ses marchés ».
Mais ce sont bien les investisseurs
qui auront le dernier mot. n
Les trois critères de MSCI
– Le développement économique du pays. Il n’est utilisé que
pour classifier les pays développés, pour avoir une
homogénéité entre les pays, plus difficile à obtenir pour les
émergents qui sont à des stades de développement différent.
– La taille et la profondeur du marché actions. MSCI regarde
la liquidité, les capitalisations boursières... C’est une règle
quantitative. Un pays développé doit avoir 5 constituants, un
émergents 3 et un marché frontière 2.
– L’accessibilité au marché pour un investisseur international. Pour les pays développés, il ne peut y avoir quasiment
aucune barrière à l’accessibilité.
MSCI suit 80 marchés et tous les ans communique sur les
marchés pouvant faire l’objet d’une requalification. Il lance
dans ce cas une consultation. Outre la Chine, le Pérou pourrait aussi changer de catégorie et retomber en « frontière ».
Pourquoi laCoréeduSud estencoreunémergent
La Corée a tout d’un pays
développé, mais son
marché financier n’est
pas encore assez ouvert
aux investisseurs étrangers.
Pour beaucoup, c’est un mystère. La
Corée du Sud a largement le PIB par
habitant d’un pays développé, mais
pour les fabricants d’indices, le
« pays du Matin calme » reste
encore un émergent. Entre 2008
et 2014, il a pourtant été proche
d’être reclassé dans les pays développés, mais il a buté sur des points
jugés rédhibitoires pour les investisseurs.« Dupointdevuedel’économie, de la structure de marché, il est
évident que la Corée est un pays développé , reconnaît Sébastien Lieblich, chez MSCI, mais il fait face à
deux gros problèmes au regard des
critères d’accessibilité au marché. »
Le premier, technique, concerne
l’identification des investisseurs,
qui ne peuvent aujourd’hui utiliser
des comptes omnibus. « Ils doivent
détailler produit par produit, client
par client. C’est un problème pour les
investisseurs passifs qui peuvent, par
exemple, vendre ou acheter des
actions d’un de leurs portefeuilles à
un autre sans passer par la Bourse.
Cette contrainte n’existe plus dans
aucun autre pays développé. » Ce
problème est en passe d’être réglé
par le régulateur après des années
d’immobilisme.
Le second est plus difficile à
dénouer et tient au fait que la monnaie coréenne n’est pas complètement convertible depuis la fin de la
crise asiatique, en réaction à l’effondrement de la devise en 1999. « Le
wonnepeutsetraiterquependantles
heureslocales etne peut pas s’acheter
sur les marchés étrangers. Cette pratique n’est pas rare dans les pays
émergents, mais n’existe pas dans les
pays développés », explique Sébastien Lieblich. Ce n’est pas un problème de marché, mais un problème politique. « Le parti qui
prendra la décision d’enlever cette
protection sur la monnaie prendra
ungrosrisqueencasdenouvellecrise
financière. »
Beaucoup à gagner
Pourtant, la Corée aurait beaucoup
à gagner à passer du côté des marchés développés, ne serait-ce que
parce que les encours investis sur la
base des indices développés de
MSCI sont sept fois supérieurs à
ceux investis sur les émergents. Par
ailleurs, souligne Sébastien Lieblich, « l’arrivée potentielle de la
Chine dans l’indice émergent préoccupe la Corée car cela ferait baisser
automatiquement leur poids dans
l’indice émergent. Passer dans les
pays développés leur éviterait de perdre du terrain vis-à-vis de la Chine ».
Outre les problèmes
d’accessibilité,
certains investisseurs
critiquent aussi
les retards du pays
en termes
de gouvernance.
Outre ces problèmes d’accessibilité, certains investisseurs critiquent aussi les retards du pays en
termes de gouvernance. L’été dernier, le fonds Elliott Associates avait
bataillé, en vain, contre la réorganisation capitalistique de Samsung.
Mais, selon Fabiana Fedeli, chez
Robeco, les choses sont en train
d’évoluer en bien. « La Corée est en
train de déverrouiller les retours aux
actionnaires. La population est âgée
et les fonds de pension s’inquiètent de
leur capacité future à verser les pensions, alors que les entreprises
coréennes ne versent pas beaucoup
de dividendes. » La pression augmente. Huyndai Motor compte
doubler son taux de distribution de
dividendes à 15 % des profits, alors
que Samsung a annoncé un plan de
rachat d’actions avec l’objectif,
ensuite, de les annuler. C’est presque une révolution pour la culture
d’entreprises habituées à tout thésauriser.
— P. Fay
4
À NOTER
Il n’y a eu que trois reclassifications d’émergent vers
développé : le Portugal en 1998,
la Grèce en 2001 (redégradés
en 2013 en émergents)
et Israël en 2010.
AVIS FINANCIERS
BNP PARIBAS FLEXI I
SICAV
Siège social : 33, rue de Gasperich
L-5826 Howald-Hesperange
Registre de Commerce et
des Sociétés du Luxembourg n° 117.580
Le Conseil d’administration a décidé de verser les dividendes suivants, à partir du 21 avril 2016, pour toutes les
actions de ces classes d’actions en circulation le 14 avril 2016 (Date de transaction).
Le présent document informe les actionnaires qu’ils auront droit, à la date de clôture des registres (avant l’heure
limite d’acceptation des ordres indiquée dans le prospectus), à un dividende, et ce, pendant toute la durée de
leur investissement dans les compartiments :
Compartiment
Bond Government Euro
Restricted
ISIN
Devise
Dividende
Échange
automatique
d’informations
LU0540527230
EUR
0,3
0,3
Catégorie Classe
Classic
DIS
La Société verse des dividendes bruts. Nous recommandons aux actionnaires de contacter leur conseiller fiscal
professionnel ou leur autorité fiscale locale pour toute information sur les conséquences fiscales liées au
versement de ces dividendes.
*
Il s’agit du montant qui sera communiqué à l’autorité nationale ou auquel la retenue fiscale européenne de
35 % sera appliquée lorsque le dividende est versé aux bénéficiaires résidant dans un autre État membre
de l’Union européenne. Le cas échéant, l’autorité nationale transmettra cette information aux autorités
locales de l’État membre où réside le bénéficiaire.
Le Conseil d’administration
ABN AMRO MULTI-MANAGER FUNDS
Société d’Investissement à Capital Variable
(la « Société »)
Siège social : 49, avenue J.F. Kennedy, L-1855 Luxembourg
R.C.S. Luxembourg B78.762
AVIS DE CONVOCATION
AVIS IMPORTANT CONCERNANT L’ ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DES ACTIONNAIRES
Les actionnaires d’ABN AMRO Multi-Manager Funds (la « Société ») sont informés par la
présente que
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE
se tiendra au Siège social de la Société le 29 avril 2016 à 14h00 CET (l’« Assemblée »),
avec à l’ordre du jour :
ORDRE DU JOUR
1.
Approbation du rapport de gestion et du rapport du réviseur d’entreprises agréé pour
l’exercice clos le 31 décembre 2015.
2.
Approbation des états financiers audités de la Société (et de l’affectation des résultats)
pour l’exercice clos le 31 décembre 2015.
3.
Décharge à octroyer aux Administrateurs pour leurs activités au cours de l’exercice clos
le 31 décembre 2015.
4.
Ratification de la cooptation de Mme Elisa Alonzo en tant qu’Administrateur en
remplacement de M. Edwin Geerlings, avec effet le 29 septembre 2015 et jusqu’à
l’Assemblée Générale Annuelle devant se tenir en 2016.
5.
Réélection des Administrateurs suivants pour l’exercice suivant et jusqu’à la prochaine
Assemblée Générale Annuelle devant se tenir en 2017 :
Mme Paulina Engelberts
Mme Elisa Alonzo
M. François-Xavier Gennetais
M. Stéphane Corsaletti
6.
Réélection de PricewaterhouseCoopers en tant que réviseur d’entreprises agréé pour l’exercice
suivant et jusqu’à la prochaine Assemblée Générale Annuelle devant se tenir en 2017.
Toute autre question pouvant être dûment soumise à l’assemblée.
Les résolutions figurant à l’ordre du jour peuvent être adoptées sans aucun quorum, à la
majorité des voix exprimées sur celles-ci à l’Assemblée. Chaque action donne droit à une voix.
Les conditions de quorum et de majorité requises pour une assemblée générale seront
déterminées en fonction du nombre d’actions émises et en circulation à minuit 2 (deux) jours
avant la date de l’assemblée générale. Un actionnaire peut agir par procuration lors de toute
Assemblée. Les formulaires de procuration sont disponibles au Siège social de la Société.
Un actionnaire peut agir en personne ou par procuration lors de l’AGA. Un formulaire de
procuration pour l’AGA est disponible au siège social de la Société ou sur son site Internet
(www.etf.db.com) et doit être renvoyé avant 18h00 (heure de Luxembourg) le 27 avril 2016,
par courrier à State Street Bank Luxembourg S.C.A., à l’attention du Département de domiciliation,
au 49, avenue J.F. Kennedy, L-1855 Luxembourg, par fax au numéro : + 352 46 40 10 413 ou par
e-mail à l’adresse : [email protected].
Sur ordre du Conseil d’administration
28 // FINANCE & MARCHES
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos
Coton :laChineliquideune
partiede ses immensesstocks
MATIÈRES
PREMIÈRES
Détenteur de 60 % des
réserves mondiales,
Pékin veut se délester.
Pour l’heure, les cours
mondiaux résistent.
Muryel Jacque
@MuryelJacque
Les réserves mondiales de coton
sont aujourd’hui si colossales qu’on
pourrait fabriquer vingt tee-shirts
pour chacun des habitants de la planète. Pas étonnant, dès lors, que les
opérateurs de marché gambergent
àl’idéedevoirlaChine,détentricede
prèsde60 %decesstocks,enmettre
une partie aux enchères dans les
semaines à venir… Pékin cherche à
se défaire des montagnes de coton
qu’il a accumulées au cours des dernières années dans le but d’aider à
stabiliser les prix. Jugeant désormais la charge trop lourde, les autorités veulent faire descendre les
réserves à « un niveau raisonnable ».
Incertitude sur la qualité
de la fibre
Du 3 mai au 31 août, la Chine va
donc céder, principalement à des
acheteurs locaux, jusqu’à 2 millions
Les réserves mondiales de coton sont aujourd’hui si colossales
qu’on pourrait fabriquer vingt tee-shirts pour chacun des habitants de la planète. Photo STR/AFP
de tonnes de coton sur les quelque
11 millions amoncelées dans les
entrepôts d’Etat, selon ses propres
estimations (plus de 14 millions,
selon le département américain de
l’Agriculture, l’Usda). Pékin a précisé qu’il se séparerait d’abord du
coton de haute qualité, ce qui laisse
penserqu’unepartiedelafibre,probablement stockée depuis des
années, n’est pas en bon état, suppose un spécialiste cité par Bloomberg. La Chine a d’ailleurs indiqué
qu’elle comptait acquérir du coton
de haute qualité dès septembre, au
prix du marché, afin d’améliorer la
teneur de ses réserves.
Logiquement, l’annonce de la
vente de quantités massives de
coton chinois aurait pu faire dévisser les prix à la Bourse de Chicago.
Deux millions de tonnes, c’est plus
qu’attendu par le marché, et ce peut
être autant de coton qui ne sera pas
acheté à l’international par des
acheteurs chinois. Mais l’incertitude sur la qualité de la fibre change
ladonne.Enoutre,lescours,tombés
débutmarsauplusbasdepuis2009,
sont actuellement portés par plusieurs événements. L’Inde anticipe
eneffetunefortebaissedesarécolte,
tandis qu’aux Etats-Unis, le premier
exportateur mondial, les pluies
retardentlamiseenplacedessemis.
Surtout, le Comité consultatif international du coton (CCIC) vient de
revoirlargementsesprévisionsconcernant les stocks mondiaux. Après
avoir atteint des sommets, ceux-ci
devraient baisser pour la première
fois depuis 2009-2010. Les experts
s’attendent à un recul de 8 % cette
saison (entre juin 2015 et juin 2016),
puis de 5 % la suivante.
Le son de cloche est le même à
l’Usda. Sans tenir compte de l’offre
américaine, « les stocks de fin de
campagne seront à leurs plus bas
niveaudepuissixansàlafinjuillet ! »
retiennent les analystes de Plexus
Cotton. La raison ? La production
mondiale devrait chuter de 16 % du
– jamais vu depuis 1961 – car, en raison des prix bas, les grands producteurs ont nettement moins planté
que les années précédentes, à
l’exception de l’Australie. En face, la
demande sera, elle, en léger recul.
En conséquence, déjouant la plupart des pronostics, la livre de coton
pour livraison en juillet, contrat le
plus actif sur l’Intercontinental
Exchange (ICE), a repris 12 % en un
peu plus d’un mois. n
Salaire despatrons :l’Afeps’indigne
contrele « Pay for Performance »d’ISS
RÉGLEMENTATION
Le cabinet qui
influence les votes
des actionnaires
sur les salaires
des patrons, est dans
le viseur de l’Afep.
Laurence Boisseau
@boisseaul
L’Afep ne décolère pas. A l’origine de
soncourroux,unnouvelanglicisme,
le « Pay for Performance », surnommé le « P4P » par les initiés. Un
instrument pour mesurer l'alignement entre performance financière
del’entrepriseetlarémunérationdu
patron.C’estISS(InstitutionalShareholder Services), l’agence de conseil
en vote très influente sur la place de
Paris,quil’amisenplacecetteannée
en Europe pour aider les gérants à
évaluer si les plans à moyen terme
pour les émoluments des dirigeants
convergaient avec les intérêts des
actionnaires. « Or cet outil pose de
multiples problèmes. Au point que
nous avons alerté l’Esma (le gendarme des marchés européens) et
l’AMF », commente François Soul-
magnon,directeur généraldel’Afep.
Première critique de l’organisation patronale, le seul critère de performance retenu par ISS est le
« Total Shareholder Return » (TSR),
taux de rentabilité d’une action.
Trop restrictif,considèrel’Afep. « La
performance ne s’évalue pas que par
un cours de Bourse. Il y a d’autres critères, qualitatifs notamment, à prendre en ligne de compte », ajoute François Soulmagnon, directeur général
de l’Afep. Deuxième critique, le P4P
est apprécié par rapport à des comparablesqu’ISSdéfinitseul.Lepanel
est constitué en fonction de la taille
des sociétés, du secteur d’activité ou
du pays d’origine. Les groupes français sont comparés aux belges, hollandais, italiens, espagnols, mais
pasauxallemands,niauxanglais,ni
aux américains. « L’approche manque de pertinence parfois. Peuvent
être comparées des groupes qui n’ont
pas le même métier et dont le seul
point commun est la capitalisation
boursière », regrette un spécialiste
en gouvernance. Ainsi, Accor aurait
été comparé à Mediaset, Plastic
Omnium, Technicolor, Hermes ou
Lagardère. Par ailleurs, « certains
éléments de la rémunération véritablement exceptionnels ne sont pas
isolés ; ce qui fausse les comparai-
sons », ajoute-t-il. Or cet outil de
mesure, le « Pay for Performance »,
est pris en compte – certes avec
d’autres – par l’analyste qui émet
une recommandation sur « Say On
Pay », le vote consultatif des actionnaires sur les rémunérations des
dirigeants.
« Pas une panacée »
Interrogé par « Les Echos », ISS
reconnaît que sa méthode, qui correspond à une demande de ses
clients, « n’est pas une panacée, mais
qu’elle a l’avantage d’être simple. Le
TSR est une mesure qui a ses limites.
Mais l’indicateur parle à tous les
gérants d’actifs », explique Jean-Nicolas Caprasse, directeur général
d’ISS Europe. Quant aux comparaisons, l’agence indique qu’elle a été
forcée de générer elle-même les
comparables, car non disponibles
auprès des sociétés européennes,
contrairement aux américaines.
L’Afep ne s’est pas contentée
d’exprimer des critiques sur la
méthode. Avec la Deutsches Aktienintitut, organisation qui représente tous les émetteurs allemands,
elle s’est plainte auprès de l’Esma et
de l’AMF d’un manque de déontologie d’ISS. « Moyennant le paiement
d’une prestation de conseil à sa filiale
ICS, les sociétés peuvent avoir accès à
la liste de l’échantillon de benchmark
bien avant de recevoir le rapport
d'analysed’ISSetespérerainsilefaire
évoluer par l’influence des consultants. Nous pensons que cette pratique est totalement condamnable et
nous avons alerté l’AMF », s’est indigné Pierre Pringuet, président de
l’Afep, dans l’« Hebdo des AG ».
ISS reconnaît que les clients peuvent se retourner vers ICS pour disposer d’une base de données et
avoir accès à une base de comparables. Mais l’agence précise que les
entreprises peuvent connaître leur
panel de comparaison une fois que
le rapport d’ISS leur est parvenu.
Entre la date de réception et l’AG
2016, le temps est compté, mais ils
bénéficieront de cette information
pour l’année prochaine.
Avérées ou pas, ces critiques desservent l’industrie des agences de
conseil en vote, dont l’influence,
grandissante depuis que le vote des
gérants est devenu obligatoire en
2004, peut déranger. D’autant que
l’industrie n’est ni régulée par l’AMF
ni par l’Esma. Les deux gendarmes
n’ontfaitquepublierdesrecommandations et s’estiment satisfaites du
Codedesmeilleurespratiquespublié
récemment par la profession. n
LA SÉANCE DU 20 AVRIL 2016
LaBoursede
Parisauplus
hautdel’année
A la veille de la réunion de la
•Banque
centrale européenne,
la Bourse de Paris s’est inscrite
en progression de 0,56 %,
l’indice CAC 40 clôturant à
4.591,92 points, au plus haut de
l ’a n n é e , d a n s u n vo l u m e
d’échanges modéré de 3,8 milliards d’euros. La veille, il avait
terminé en hausse de 1,32 %.
Dans le reste de l’Europe,
Francfort a terminé sur un gain
de 0,69 % et Londres de 0,08 %.
Du côté des valeurs, AccorHotels a bondi de 5,25 %. Jin
Jiang International Holdings,
principal opérateur touristique
coté de Chine, a augmenté sa
participation dans le groupe
hôtelier pour la porter à 14,98 %
du capital et 13,07 % des droits
de vote. Sartorius Stedim Bio-
tech, filiale française de l’allemand Sartorius, a cédé 0,17 %,
après avoir annoncé une croissance « à deux chiffres » de son
activité et de ses bénéfices au
premier trimestre, tout en confirmant ses objectifs financiers
pour l’année en cours. Zodiac
Aerospace a gagné 3,97 %,
aprèslaconfirmationdesobjectifs annuels et des propos rassurantsdu patronsurl’activitésièges. Haulotte s’est apprécié de
2,12 %. La société a publié un
chiffre d’affaires en hausse de
17 % au premier trimestre. EDF
a gagné 3,32 %, à 11,99 euros.
Une réunion interministérielle
s’est tenue mercredi matin à
l’Elysée pour déterminer les
mesures que l’Etat, qui détient
85 % de l’énergéticien, va prendrepour le soutenir. Total a pris
1,07 %, à 43,345 euros. Le
groupe a dévoilé sa future organisation interne, axée notamment sur une plus grande présence dans l’électricité et les
énergies renouvelables.
L’OPÉRATION DU JOUR
Après laFrance,l’Italie émet
son premiertitreà 20ans
Les obligations à 20 ans ont le
•vent
en poupe. Après la France
qui s’est récemment et pour la
première fois lancée sur cette
maturité, l’Italie a levé 6,5 milliards d’euros à 20 ans.
L’Etat italien s’est financé au
taux de 2,3 % et a reçu une
demandeimpressionnantedela
part des investisseurs. Le carnet
d’ordres a atteint 19 milliards
d’euros, preuve de l’engouement
de la communauté financière, à
la recherche de produits offrant
du rendement. Plus de
300 comptes ont inscrit un
ordre. Les investisseurs italiens
ont été très présents et ont
emporté 41,9 % de l’émission.
Parmi les étrangers, le Royaume-Uni et l’Irlande ont compté
pour 20 %, les Etats-Unis pour
10 % et l’Allemagne-Autriche
pour 9 %. Indépendamment de
la nationalité, les banques ont
été les principaux acheteurs
(29 %), devant les gérants
(23,3 %) et les fonds de pension
et assureurs (19 %). Société
Générale, Barclays, Citi, Crédit
AgricoleCIBetUniCreditétaient
mandatés sur cette opération.
en bref
Les investisseurs fuient les fonds Ucits
GESTION — Les fonds Ucits (soumis à des règles destinées à pro-
téger les investisseurs) à long terme ont encore subi une décollecte de 9 milliards d’euros en février (– 4 milliards pour les fonds
actions en particulier et – 6 pour les fonds obligataires) après
14 milliards en janvier, selon l’Efama. Seuls les fonds monétaires
ont collecté 9 milliards. Comme en janvier, les capitaux se sont
dirigés vers les fonds d’investissement alternatifs, ces derniers
collectant 15,6 milliards en janvier et 8,9 milliards en février.
Un analyste qui serait lié à Michael
Dell est accusé de délit d’initié
FONDS — Vingt ans de prison, et 5 millions de dollars d’amende :
DIMANCHE 24 AVRIL À
«ÉCOSYSTÈME»
Emmanuel Duteil reçoit
ANTOINE JOUTEAU
Directeur Général Leboncoin.fr
#E1éco
voilà ce que risque un ancien analyste s’il écope de la peine maximale. John Afriyie, qui a travaillé pour un fonds d’investissement
qui semble être le « family office » de Michael Dell, selon Reuters, est accusé par le procureur américain et le gendarme boursier d’avoir commis un délit d’initié en utilisant, pour son propre
compte, une information confidentielle sur le titre ADT.
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Les Echos Jeudi 21 avril 2016
euronext
séAncE du 20 - 04 - 2016
CaC 40 : 4591,92 (0,56 %) neXt 20 : 9682,38 (0,11 %)
CaC larGe 60 : 5070,36 (0,51 %)
CaC all-tradaBle : 3555,33 (0,45 %)
Date De ProroGation : 26 aVril
srD suite
CAC 40
Valeurs mnémo / info /
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accor (ac) R
a
fr0000120404
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arcelormittal (mtp)
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11/05/15 0,95
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BouYGues (en) R
20/05/15 1,5
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28/04/15 1,6
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18/05/15 1,2
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17/06/15 0,68
creDit aGricole (aca) R
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fr0000045072
Danone (bn) R
fr0000120644
enGie (enGi) R
28/05/15 0,35
a
07/05/15 1,5
a
fr0010208488
13/10/15 0,5
essilor international (ei) R a
fr0000121667
KerinG (Ker) R
fr0000121485
KlePierre (li) R
fr0000121964
l.V.m.H. (mc) R
A : indicateur acompte, solde ou total du dividende. BPA : bénfice par action. PER : price earning ratio. les plus hauts et plus bas ajustés sont sur l’année
civile. les valeurs classées par ordre alphabétique sont regroupées en trois classes de capitalisation signalées par les lettres a pour les capitalisations
supérieures à 1 milliard d’euros, B pour les capitalisations comprises entre 1 milliard d’euros et 150 millions d’euros et c pour les capitalisations inférieures
à 150 millions d’euros. L : valeurs de l’indice cacnext20. R : valeurs de l’indice caclarge60. G : valeurs de l’indice cacmid60. g : valeurs de l’indice
cacsmall. les bénéfices par action : source facset Jcf estimates. mise en ligne intégrale des informations réglementées sur www.lesechos-comfi.fr
19/05/15 1,02
a
21/01/16 1,5
a
17/04/15 0,69
a
fr0000121014
19/04/16 2,2
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a
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a
fr0010307819
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a
fr0000120321
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a
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ouv
vol.
nb titres
40
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14,385
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168,3
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-0,6
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- 8,43
10,84
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+ 3,77
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102,1
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ost
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5,05
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92,2
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3,42
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55,91
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Valeurs françaIses
ouv
vol.
nb titres
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a 109,75
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c 16,94
2243
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+ haut
+ bas
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90,21
53,12
53,23
51,82
43,345
43,545
42,31
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244,35
241,2
134,3
136,35
133,45
21,335
21,475
21,24
65,56
66,33
65,15
18,615
18,615
18,295
clot
% Veil % an
bpa
+ haut % mois + haut an per
+ bas % 52 s. + bas an rDt
18,85
19,45
18,32
5,95
5,95
5,9
0,54
0,54
0,53
110,05
110,7
109,5
16,89
17
16,89
8,315
8,392
8,287
31,44
31,5
30,8
13,6
13,89
13,6
14,64
14,75
14,58
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22,78
10,86
10,9
10,82
189,8
190,9
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54,37
53,79
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12,245
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41,4
24
24,38
23,93
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11,98
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1,85
1,89
1,85
4,2
4,2
4,15
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71,45
70,63
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9,69
9,55
23,1
23,19
22,96
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5,59
5,59
5,5
0,08
0,09
0,08
0,06
0,06
0,06
19,51
19,57
19,5
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12,44
12,26
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137,85
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109,2
107,2
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72,76
72,5
3,562
3,57
3,493
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26,06
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20,975
20,64
52,69
53,03
52,05
0,51
0,53
0,49
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24
23,93
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+67,7
19,9
+ 17,89
8,62
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+10,59
6
+ 17,36
4,61
+ 22,73
+10,2
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0,42
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+18,15
31,5
+ 14,67 23,76
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0,72
- 40
0,39
- 0,25 - 25,19
+ 3,28 33,35
- 29,59 21,02
Valeurs mnémo / info /
ost
isin / Date Détach. coupon / Div
ouv
vol.
nb titres
clot
% Veil % an
bpa
+ haut % mois + haut an per
+ bas % 52 s. + bas an rDt
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B 62,19
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95860
62,3
13/05/15 1,2 9.233.057
62,05
a 34,1
34,1
580
34,2
fr0000060501
34,04
24/06/15 0,81 61.829.725
cHarGeurs (cri) g
c 9,01
8,97
11346
9,05
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27/05/15 0,2 22.958.399
8,96
cHristian Dior (cDi)
a 158,7
159,55
83115
160
fr0000130403
19/04/16 1,35 181.727.048
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cic (cc)
a 174
174
action a
254
175,35
fr0005025004
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174
cie Du camBoDGe (cbDG)
a
/190416
fr0000124703
cFao (cfao) G
3,36
0,64
1,59
4,71
2,73
4,6
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3,51
2,6
3,25
1,07
1,79
2,05
0,49
2,09
0,93
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0,56
1,65
2,3
5,92
fr0000079659
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cnP assurances (cnp) GR
a 14,815
15,055
531592
15,1
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colas (re)
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133
1013
134
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1012
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1033,4
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73
fr0000130650
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B 63,79
63,32
26403
63,8
fr0010417345
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DericHeBourG (DbG) g
B 2,799
2,793
71768
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DeVoteam (Dvt) g
c 40,35
40,05
7238
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Dms (DGm) g
c 0,21
0,21
95428
0,21
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DnXcorP (DnX) g
c 4,55
4,54
1677
4,58
fr0010436584
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eDenreD (eDen) G
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18,875
639230
18,99
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eDF (eDf) LR
a 11,62
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12,04
fr0010242511
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eiFFaGe (fGr) G
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67,36
450802
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fr0000130452
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elis (elis) G
a 16,5
16,425
108409
16,5
fr0012435121
30/06/15 0,35 114.006.167
16,425
esso (es) g
B 38,42
38,4
926
39,11
fr0000120669
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38,4
euler Hermes GP (ele) G
a 83,03
83,03
8932
83,38
fr0004254035
02/06/15 4,4 45.342.177
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eurazeo (rf) G
a 62,83
62,71
eX-Da 16/05/14
67536
63,45
fr0000121121
11/05/15 1,2 72.616.477
62,52
euro DisneY (eDl) g
B 1,23
1,22
eX-Ds 19/01/15
26243
1,24
fr0010540740
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1,22
euro ressources (eur)
c 3,64
3,63
3139
3,65
fr0000054678
26/05/15 0,15 62.491.281
3,62
euroFins cereP (alecr)
100
100
9
100
fr0012413771
252.237
100
eurosic (ersc)
a 42,71
42,7
197
42,71
fr0000038200
24/04/15 2,1 29.652.786
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eurotunnel (GrouPe) (Get) LR a 10,05
10,315
1250866
10,345
fr0010533075
26/05/15 0,18 550.000.000
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eutelsat com. (etl) LR
a 27,525
27,5
303967
27,56
fr0010221234
16/11/15 1,09 232.774.635
27,385
FaiVeleY transPort (leY) g
B 95,4
95
6729
95,52
fr0000053142
01/10/15 0,9 14.614.152
95
Faurecia (eo) G
a 36,135
36,34
993611
36,715
fr0000121147
01/06/15 0,35 137.192.778
35,54
FFP (ffp) g
a 68
67,83
2232
68,74
fr0000064784
11/05/15 2 25.072.589
67,83
Fimalac (fim)
a 97,12
97,75
2900
98
fr0000037947
15/06/15 2 26.920.000
96,6
Fin. oDet (oDet)
a 855
835
300
860
fr0000062234
15/06/15 1 6.585.990
835
Foncière Des réGions (fDr) G a 84,5
84,28
eX-Ds 02/03/15
56009
84,95
fr0000064578
24/04/15 4,3 66.661.356
83,97
Foncière DéV. loG. (fDl)
B 7,96
7,96
1
7,96
fr0000030181
22/04/15 0,44 67.873.454
7,96
Foncière lYonnaise (flY)
a 48,5
48,5
3461
48,7
fr0000033409
18/11/15 1,05 46.528.974
48,255
Fonciere Paris siic (fDpa) g
B 144
144,86
nom.
365
144,89
fr0000034431
12/05/15 6,1 10.291.637
144
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+21
62,66
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+ 48,77
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13,44
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2,13
5,3
1,91
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1,75
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2,95
4,09
0,12
Valeurs françaIses
Valeurs mnémo / info /
ouv
ost
vol.
isin / Devise / Date Détach. / Div nb titres
FromaGeries Bel (fbel)
a 479,2
22
fr0000121857
18/05/15 6,25 6.872.335
Futuren (ftrn)
c 0,64
n/P reGr.
278593
fr0011284991
186.040.717
GameloFt (Gft) G
B 7,51
29836
fr0000079600
87.054.022
Geci international (Gecp)
c 0,22
244650
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01/10/01 0,1 33.941.720
a 124,55
Gecina (Gfc) G
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2
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La cote a changé.
Vous pouvez retrouver
les Bourses internationales
sur http://investir.lesechos.fr
4,52
30 // FINANCE & MARCHES
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos
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igs10 - Fr0011630474
a
130.05-0.046115
LA BOURSE
avec
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en direct
sur tous les marchés
internationaux
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6 mois
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20-04-2016
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INVESTIR 10 GRANDES VALEURS
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20-04-2016
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c
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20-04-2016
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françaises
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taux repO (refi)
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taux
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thor.
pub.
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seTTleMeNT seTTleMeNT
vol
seTTleMeNT seTTleMeNT
vol
MaTières preMières
MéTaux précieux
MéTaux non Ferreux
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paris
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19/04
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1,5
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latine
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Fix1
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Fix
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seTTleMeNT
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seTTleMeNT
seTTleMeNT
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seTTleMeNT
20/04
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1260,9
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seTTleMeNT
avr. 16
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seTTleMeNT
19/04
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961
978,8
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autres demi produits cuivreux :
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base laMiNé laiToN 1 TiTre 440,24 dePuis le 20/04
base laMiNé laiToN 70/30
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base laMiNé broNze 94/4
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20/04
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1560-1570
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aluminium (en $ par tonne)
cash
3 Mois
vol.
1565-1565,5
1565-1566
2695775
1546,5-1547
1554,5-1555,5
2705550
cuivre (en $ par tonne)
cash
3 Mois
sTocks
4811-4812
4802-4803
144700
4797-4798
4777,5-4778
147275
etain (en $ par tonne)
cash
3 Mois
vol.
17060-17100
17015-17035
4700
17125-17150
17175-17200
4640
9060-9070
9080-9090
424080
ice
(eN gbP Par MWh)
clôTure
20/04
base
23,31
PoiNTe
26,14
ice futures
(eN gbP Par MWh)
plomb (en $ par tonne)
cash
3 Mois
vol.
1727,5-1728
1726-1728
162200
1711-1711,5
1716-1718
162575
Zinc (en $ par tonne)
cash
3 Mois
vol.
1900-1902
1911-1913
411100
1886-1886,5
1899-1900
413250
neW YorK
cuivre (en cents par lb)
seTTleMeNT seTTleMeNT
avr. 16
Mai 16
Juil. 16
sePT. 16
20/04
2,22
2,24
2,25
2,25
19/04
2,23
2,23
2,23
2,24
vol
21
55830
21235
2254
base aPr 16
base May 16
PoiNTe aPr 16
PoiNTe May 16
20/04
35,37
31,72
37,26
35,5
etain (en dollars par tonne)
seTTleMeNT seTTleMeNT
Jou r
20/04
17100
19/04
17100
vol
clôTure
19/04
35,37
31,69
37,26
35,48
vol
350083
193547
vol
Mai 16
JuiN 16
Juil. 16
aouT 16
JaNv. 17
199
174
singapour
gasoliNe 97
gas oil
Fuel oil (180)
Fuel oil (380)
55,5
47,72
201
193
54,75
47,86
199,5
192,5
éMission co2
nymex emissions (eN euros Par ToNNe)
clôTure
clôTure
clôTure
clôTure
19/04
41,08
42,48
43,33
43,83
45,2
20/04
4,65
clôTure
27,5
27,55
27,5
27,55
vol
gaz naTureL
avr. 16
Mai 16
JuiN 16
20/04
0
2,12
2,22
clôTure
vol
19/04
1,89
2,09
2,19
clôTure
19/04
11,75
vol
vol
10795
131
16
seTTleMeNT seTTleMeNT
20/04
Mai 2016 11,75
JuiN 2016 11,86
Juil 2016 11,82
19/04
11,49
11,66
13,3
19/04
62,79
63,14
62,99
22783
63026
16284
8749
851
clôTure
clôTure
20/04
19/04
Mai 16
2232
2225
Juil. 16
2245
2238
sePT. 16
2223
2215
déc. 16
2179
2171
Mai 17
2132
2127
new york (eN $ Par ToNNe)
vol
4658
10253
5000
3341
261
Mai 16
Juil. 16
déc. 16
Mars 17
Juil. 17
20/04
3048
3089
3047
3016
3005
19/04
3060
3077
3029
3009
2977
vol
5
14774
2952
1405
2
clôTure
clôTure
vol
20/04
19/04
Mai 16
1546
1531
4988
Juil. 16
1577
1561
8948
sePT. 16
1595
1580
2126
Nov. 16
1609
1599
224
JaNv. 17 1609
1599
224
new york-arabica (en cents par lb)
seTTleMeNT seTTleMeNT
vol
2441
21591
15
Mai 16
Juil. 16
déc. 16
Mai 17
20/04
127,3
128,9
132,85
136,25
19/04
125,75
127,75
131,75
135,4
vol
5866
16591
1391
81
chicago (eN $ Par 1000 bdFT)
new york (coNT. No2 - eN ceNTs Par lb)
seTTleMeNT seTTleMeNT
20/04
282,7
286,9
287,7
19/04
282,7
286,8
289,4
vol
seTTleMeNT seTTleMeNT
vol
20/04
19/04
Mai 16
10,57
10,38
Juil. 16
10,84
10,63
sePT. 16
11,03
10,83
avoine à chicago
(eN ceNTs Par boisseau)
seTTleMeNT seTTleMeNT
vol
seTTleMeNT seTTleMeNT
Jou r
seTTleMeNT seTTleMeNT
20/04
19/04
112,45
115,7
vol
112.45
20/04
107,5
108,75
119,75
19/04
106,5
109
118,05
662
447
20
vol
547
535
33
vol
168
20
663
FreT MariTiMe
balTic dry iNdex : 671
le 19/04//16
balTic PaNaMax iNdex : 746
le 19/04//16
balTic caPesize iNdex : 1065
le 19/04//16
balTic suPraMax iNdex : 534
le 19/04//16
balTic dirTy iNTerN. TaNker :787
le 19/04//16
balTic cleaN iNTerN. TaNker :535
le 19/04//16
indices
20/04
rJ crb
jus d’orange
vol
2049
530
236
seTTleMeNT seTTleMeNT
vol
londres-robusta (en $ par tonne)
140
351
4
20/04
19/04
Mai 16
388
384,5
99412
Juil. 16
393
389,5
143027
déc. 16
397,75
396,25
53795
riZ à chicago (eN ceNTs Par lb)
Mai 16
Juil. 16
Nov. 16
Bois
Mai 16
Juil. 16
sePT. 16
seTTleMeNT seTTleMeNT
20/04
19/04
JuiN 16
163,25
159,25
aouT 16 167,75
164,5
Nov. 16
167,5
164
mais à chicago (eN ceNTs Par
boisseau)
caFé
new york (cont. n°2 - cents par lb)
seTTleMeNT seTTleMeNT
19/04
15,19
15,43
15,67
16,09
15,64
20/04
19/04
Mai 16
494,88
486,25
Juil. 16
502
494,25
sePT. 16
505
503,5
mais à paris (eN euros Par ToNNe)
Prix indicatif de l'organisation internationale du
café (cents us/livre) :
Prix composé : 120.53
Moyenne quinze derniers jours : 205.461
coTon
20/04
63,55
64,03
62,51
20/04
15,41
15,67
15,92
16,37
15,87
vol
20/04
19/04
Mai 16
155,5
152
30897
sePT. 16
165,75
162,5
15009
déc. 16
171,5
168,5
19467
blé à chicago (eN ceNTs Par boisseau)
vol
iNdice coTlook a : 69,9, le 20/04//16
Mai 16
Juil. 16
Oct. 16
Mai 16
Juil. 16
ocT. 16
Mars 17
Juil. 17
clôTure
blé de meunerie n°2 à paris
(eN euros Par ToNNe)
20/04
19/04
Mai 16
198,75
196
Juil. 16
207,25
204,5
sePT. 16
215,5
215,25
blé fourrager à londres
(eN £ Par ToNNe)
powernext gas futures
vol
clôTure
3505
1390
466
334
seTTleMeNT seTTleMeNT
nymex ( eN $ Par MbTu)
clôTure
vol
cacao
seTTleMeNT seTTleMeNT
19/04
clôTure
Prix indicatif de l'organisation internationale du
cacao (dollars/tonne) : le 18/04/
Prix indicatif : 3121,04
londres (eN £ Par ToNNe)
uraniuM
20/04
clôTure
20/04
19/04
Mai 16
440
433,2
aouT 16 452
446
ocT. 16
448,5
442,1
déc. 16
447,7
442,1
Mars 17 448,6
441,8
new york (eN ceNTs Par lb)
vol
19/04
4,65
uranium nymex (en $ par lb)
clôTure
20/04
19/04
JuiN 16
391,25
379,25
53965
aouT 16 397,75
387,75
19901
Nov. 16
407
400,5
5036
Mars 17 422,25
414,5
1642
Juil. 17
428,5
416
382
new york nymex wti (eN $ Par baril)
20/04
41,08
43,25
44,08
44,6
45,2
197
174
sPoT
céréaLes
15,58 cts/lb
londres (eN dollars Par ToNNe)
355,5
fuel
Fuel oil (hs 180)
Fuel oil (hs 380)
20/04
Nord da 11,81
20/04
19/04
Jour
44,91
43,8
Mai 16
39,6
39,57
Juil. 16
44,74
43,6
120042
londres-gaZole (eN $ Par ToNNe)
clôTure
sucre
london daily price:
powernext gas spot
londres-brent (eN $ Par baril)
clôTure
KuaLa LuMpur
clôTure
19/04
23,31
26,14
produiTs péTroLiers
clôTure
produiTs péTroLiers
rotterdam
(barges - Fob) (eN $ Par ToNNe)
gas oil 0.1% sul.
352
JuiN 16
aouT 16
éLecTriciTé
clôTure
8945-8950
8990-8995
423690
19/04
antimoine 99,65% (par tonne)
5700
5700
bismuth 99,99% (par lb)
4,45
4,45
cadmium 99,95% (par lb)
0,64
0,64
cobalt (cathodes) 99,80% (par lb)
10,65
10,65
eponge de titane 99,60% (par kg)
8,4
8,4
ferro manganese (hc) (par tonne)
635
635
ferro molybdene (par kg)
13,8
13,8
germanium (par kg)
1250
1250
selenium 99,50% (par lb)
5,38
5,38
silicium (par tonne)
1665
1665
nickel (en $ par tonne)
cash
3 Mois
vol.
20/04
180,2
19/04
178,62
reuTers coM. 2193,65
2158,27
Moodys coM. 5118,7
5081,98
or iNdusTriel 35571
35477
lMex
2348,5
2306
FINANCE & MARCHES // 31
Les Echos Jeudi 21 avril 2016
DERNIER
DIVIDENDE NET
EN EUROS**
MONT. DATE
CODE ISIN
DéSIGNATION
DES VALEURS
VAL. UNIT DATE
HORS FRAIS DE LA
EN EUROS** VALOR.
DERNIER
DIVIDENDE NET
EN EUROS**
MONT. DATE
CODE ISIN
DéSIGNATION
DES VALEURS
VAL. UNIT DATE
HORS FRAIS DE LA
EN EUROS** VALOR.
DERNIER
DIVIDENDE NET
EN EUROS**
MONT. DATE
Pictet Asset Management
34, avenue de Messine 75008 Paris
Tél. : 01 56 88 71 00
www.pictetfunds.fr
Mirabaud Asset Management
Tél. +41 58 816 20 20
www.mirabaud.com
[email protected]
LU0689230778 MIR. - CONV BONDS EUR A EUR
133,64 20/04
LU0928190510 MIR. - CONV.BONDS GLB A USD
111,91 20/04
LU0187024954 MIR. - EQ ASIA EX JAP A
171,1
LU1308314605 MIR. - EQ EUR. EX-UK S&M D GBP
110,53 20/04
LU0800193780 MIR. - EQ GLB EMRG MKT A USD
90,17 19/04
LU1008513852 MIR. - EQ GLOBAL FOCUS A USD
96,35 20/04
111,62 20/04
LU0787970960 MIR. - EQ SPAIN A EUR
24,8 20/04
LU0636969866 MIR. - EQ SWISS SM&MID A
LU0862027272 MIR. - GLB HIGH YLD BDS A USD
47,97 20/04
LU0061928585 ÖKOWORLD ÖKOVIS.CL. EUR
20/04
LU0334003224 MIR. - EQ PAN EUR A CAP
LU1008513340 MIR. - GLB EQ HIGH INC A USD
LU0301152442 ÖKOWORLD KLIMA EUR
140,55 20/04
339,47 20/04
99,74 20/04
109,48 20/04
LU1256186930 MIR. - GLB INV GRA BDS A EUR
102,84 20/04
FR0010106450 OPTIGEST MONDE
DI 164,32 19/04
LU0963986202 MIR. - GLB STRAT BOND A USD
106,6 20/04
FR0010236760 OPTIGEST EUROPE
111,35 19/04
LU1308307815 MIR. - US SH. TERM CRD FD A USD
101,18 20/04
DéSIGNATION
DES VALEURS
VAL. UNIT DATE
HORS FRAIS DE LA
EN EUROS** VALOR.
LU0130731986 PICTET-EUROPEAN EQ. SEL.
571,67 20/04
LU0144509717 PICTET-EUROPEAN SUST. EQ.
229,19 20/04
LU0155303323 PICTET-ASIAN EQ. JAPAN
183,92 20/04
LU0128467544 PICTET-GLOBAL EMERG.DEBT
346,51 20/04
LU0090689299 PICTET-BIOTECH
614,83 20/04
LU0168449691 PICTET-GREATER CHINA
393,44 20/04
LU0188501257 PICTET-HEALTH
239,56 20/04
400,1
LU0280430660 PICTET-CLEAN ENERGY
OPTIGESTION
39, avenue Pierre 1er de Serbie
75008 PARIS
Standard : +33 1 73 11 00 00
Internet : www.optigestion.com
CODE ISIN
CLASSIFICATION
VAL. UNIT DATE
HORS FRAIS DE LA
EN EUROS** VALOR.
CLASSIFICATION
DéSIGNATION
DES VALEURS
CLASSIFICATION
CODE ISIN
CLASSIFICATION
sicav//fcp
72,05 20/04
LU0130728842 PICTET-EMERGING EUROPE
270,73 20/04
LU0070964530 PICTET-INDIAN EQ.
LU0255798109 PICTET-EMERG LC DEBT
159,66 20/04
LU0176900511 PICTET-JAPANESE EQ. SEL.
LU0130729220 PICTET-EMERGING MKTS
449,26 20/04
LU0256846139 PICTET-SECURITY
185,51 20/04
LU0128490280 PICTET-EUR BONDS
542,03 20/04
LU0130732364 PICTET-SMALL CAP EUR.
988,54 20/04
LU0128470845 PICTET-EUR CORP. BONDS
192,19 20/04
LU0256840108 PICTET-US EQ. SEL
179,6 20/04
LU0167158327 PICTET-EUR SMT BONDS
134,1
LU0104884860 PICTET-WATER
252,37 20/04
20/04
DERNIER
DIVIDENDE NET
EN EUROS**
MONT.
DATE
20/04
11881,62 20/04
Valeur unitaire hors frais : valeur de la part ou de l’action hors droits d’entrée ou de sortie éventuels. Les SICAV éligibles au PEA sont signalées par un astérisque *. Le pictogramme P indique la cotation d’un FCP. Classification des OPCVM : actions françaises (AF), actions de la zone EURO (AE), actions internationales (AI), monétaires EURO (ME), monétaires à vocation internationale (MI), obligations et autres titres de créances libellés en EURO (OE), obligations et autres titres de créances internationaux (OI),
sicav luxembourgeoises (LX), diversifiés (DI), garantis ou assortis d’une protection (GP). ** : en euros ou dans la devise indiquée dans la colonne «DéSIGnAtIOn DES VALEURS».
carnet
fr
ENTREPRISES
FBD
Loïc Paitel
est le nouveau présidentdirecteur général de FBD
(Franchise Business Division).
Loïc Paitel, cinquante et un ans,
titulaire du DPECF, a rejoint en
1987 Cuisine Plus au poste de
comptable. Il est nommé chef
comptable de l’enseigne en 1990,
directeur financier de Cuisine
Plus en 1993, directeur administratif et financier en 1996 et directeur général adjoint en 2001. Il est
devenu directeur général de Cuisine Plus en 2009. Quatre ans
plus tard, il a également pris la
direction générale de l’enseigne
Cuisines Références. Il était,
depuis l’an dernier, directeur
général délégué de FBD.
BNP PARIBAS
Nils Hübener
rejoint BNP Paribas Real Estate
Investment Management en tant
que directeur investissement
Europe.
Nils Hübener, quarante -cinq
ans, titulaire d’un master en
aménagement et développement
immobilier européen de l’Universit y College de Londres
(UCL), a débuté chez IBI Real
Estate. Il est devenu vice-président chargé des acquisitions
internationales chez Deutsche
Bank Real Estate, avant de prendre la direction des opérations
pour l’Europe occidentale et du
Sud. Ces dix dernières années, il
était directeur des investissements immobiliers chez SEB
Investment GmbH (devenue
Savills Fund Management) et se
chargeait également, depuis
2013, de la gestion d’actifs pour le
portefeuille européen.
SNCF
Didier Bense
est nommé directeur général
SNCF Réseau Ile-de-France.
Didier Bense, cinquante-cinq
ans, ancien élève de l’Ecole polytechnique, est ingénieur. Il a réalisé une grande partie de sa carrière au sein du groupe RATP, où
il a dirigé le département des systèmes du transport, puis celui de
l’ingénierie, avant d’entrer au
directoire de la Société du Grand
Paris, où il a été, de 2010 à 2014,
chargé de la maîtrise d’ouvrage
du futur réseau de métro automatique en Ile -de -France. Il
était, depuis l’an dernier, à la tête
de la direction maintenance et
travaux Atlantique de SNCF
Réseau.
SECURITAS DIRECT FRANCE
Guillaume Desbonnets
est nommé directeur
des alliances au sein de Verisure.
Guillaume Desbonnets, quarante
ans, est diplômé de l’Institut commercial de Nancy. Il a démarré
dans l’audit au sein de Deloitte,
avant de devenir directeur d’activité au sein d’Arvato Services.
Depuis 2008, il était responsable
des partenariats chez Cofidis
France.
Tout Les Echos
concentré
ici.
CRÉDIT AGRICOLE CIB
Véronique McCarroll
Jean-François Balaÿ
Jamie Mabilat
Daniel Puyo
sont respectivement nommés
responsable stratégie
et business transformation,
responsable des risques
et du contrôle permanent,
responsable de debt
optimisation & distribution
et senior country officer
pour le Royaume-Uni.
Véronique McCarroll, cinquante-deux ans, diplômée de l’Essec, a
d’abord évolué, dès 1986, dans les
activités de marché de la banque
Indosuez. En 1996, elle a intégré
Arthur Andersen (aujourd’hui
EY) où elle est devenue partner,
avant d’être, en 2004, responsable
du pôle finance-risques pour la
France chez Oliver Wyman Financial Services. En 2013, elle a rejoint
le bureau parisien de McKinsey
comme directeur associé.
Jean-François Balaÿ, cinquante
ans, titulaire d’un DESS banques et
finances et d’une maîtrise de sciences économiques de l’université de
Lyon-II, a débuté en 1989 au Crédit
Lyonnais. Nommé responsable de
l’origination et de la structuration
pour l’Europe à la syndication de
crédits chez LCL, puis chez Calyon
(devenu Crédit Agricole CIB), il a
été promu responsable adjoint de
l’équipe Emea en 2006, puis responsable de global loan syndication group en 2009. Il était responsable de debt optimisation &
distribution depuis 2012.
Jamie Mabilat, quarante-quatre
ans,titulaired’unMBAdel’université
de Hartford (Etats-Unis), a d’abord
travaillé chez Dresdner Kleinwort
Wasserstein, à la Compagnie GénéraledesEauxetchezEnron.En2000,
il a rejoint la banque où il était, entre
2011 et 2016, responsable des infrastructures au sein de la direction des
financements structurés.
Daniel Puyo, cinquante-neuf ans,
titulaire d’une maîtrise de gestion, a
intégré la Caisse nationale de Crédit
Agricole en 1988. Il a notamment été
managing director de Crédit Agricole Indosuez Emerging Markets (à
Londres) en 1997, puis directeur
adjoint de la gestion et du contrôle
des risques de Crédit Agricole Indosuez(devenuCréditAgricoleCIB)en
1999. Il était devenu, en 2008, directeur des risques et du contrôle permanent, tout en assurant la direction juridique à partir de 2014.
BLACKFIN CAPITAL PARTNERS
Sabine Mathis
est promue associée.
Sabine Mathis, trente-sept ans,
diplômée d’HEC, a débuté sa carrière en 2002 au sein du cabinet
Ernst & Young pour lequel elle a
effectué des missions d’audit financier et de transaction pour le
compte de fonds d’investissement.
En 2008, elle est devenue directeur
financier de Natixis Private Equity
International, avant de rejoindre
BlackFin Capital Partners en 2011
en qualité de directeur administratif et financier, chargée des relations avec les investisseurs et du
suivi financier des participations.
TELEFONICA
Franck Darriet
prend la responsabilité
du développement commercial
de Telefonica Business Solutions
France, chargé des grands
comptes à l’international.
Franck Darriet, cinquante et un
ans, titulaire d’un executive MBA
de la FIA Business School de São
Paulo, diplômé en économie de
l’université de Paris-I, évolue
depuis plus de vingt-cinq ans
dans le secteur des télécoms en
Amérique latine et en Europe.
Entré dans le groupe Telefonica
en 2003, il y a exercé diverses
fonctions commerciales au Brésil. En 2011, il était devenu global
account manager, à Paris.
AGENCE
PARIS REGION ENTREPRISES
Franck Margain
est le nouveau président
de Paris Region Entreprises,
agence de développement
économique de l’Ile-de-France.
Franck Margain, cinquante-quatre ans, titulaire d’un DESS ingénierie financière, est, depuis 2010,
conseiller régional d’Ile -de France. Il est également président
délégué du Parti chrétien-démocrate et un des directeurs généraux de la Deutsche Bank en
France. Il a exercé dès 1984 en
tant que trésorier adjoint chez
Bouygues avant de rejoindre Tuffier Ravier Py comme sales fixed
income et dérivés. Entré en 1992
M
Retrouvez chaque lundi
les personnalités business
de la semaine dans notre cahier
« Les Echos Business »
chez HSBC, il y a occupé plusieurs
fonctions commerciales à Londres et Stockholm auprès de la
clientèle institutionnelle, et a été
nommé, en 2000, responsable
des ventes institutionnelles.
ILS SONT NÉS
UN 21 AVRIL
Gilles Bonan, président
du directoire de Roche Bobois,
49 ans.
Gabriel de Broglie, historien
et académicien, 85 ans.
Souleymane Cissé, réalisateur,
76 ans.
Jean-Pierre Dardenne,
réalisateur, 65 ans.
Claire Denis, cinéaste, 68 ans.
Elisabeth II, reine d’Angleterre,
90 ans.
Laurent Freixe, directeur
général Europe de Nestlé,
54 ans.
Philippe Goebel, président
de l’Union des industries
chimiques, 63 ans.
Hélène Le Gal, diplomate,
conseillère au cabinet de
rançois Hollande, 49 ans.
Andie MacDowell, actrice,
58 ans.
Iggy Pop, chanteur, 69 ans.
, Envoyez vos nominations à
[email protected]
Téléchargez l’application Les Echos
JEUDI 21 AVRIL 2016
Distribution Breizh, la marque bretonne // P. 34 | Textile Royal Mer remis à flot // P. 34 | Hi-fi Atoll, le son pur normand // P. 34 | Ameublement
Chêne Vert, la qualité française // P. 35 | Automobile Traven relocalise // P. 35 | Interview Pascal Teurquetil, DG du Groupe Muller // P. 36 |
Industrie Les armoires de Grolleau // P. 36 | Aéronautique Le dirigeable renaît à Istres // P. 37 | Métallurgie Ventana investit en Béarn // P.37 |
MONDIALISATION // Plusieurs labels sont censés garantir l’origine française des produits. Un argument de vente
utilisé par un nombre croissant d’entreprises. Les consommateurs se disent même prêts à payer plus cher ces produits.
Lemade inFrancepeutêtre
un avantage compétitif
Ils entendent favoriser
l’emploi localement et
acheter des produits
plus qualitatifs.
L’origine régionale peut également être valorisée à travers plusieurs labels. Bien connue du
public, l’IGP (Indication géographiqueprotégée)concernelesproduits
alimentaires, comme le pruneau
d’Agen ou la tomme de Savoie. C’est
l’Inao (Institut nationale de l’origine
et de la qualité) qui gère les demandes avant leur homologation par le
ministère de l’Agriculture. Le but
est de promouvoir et de protéger
des productions locales contre des
imitations.
Plus récente, car issue de la loi
Hamon de mars 2014, l’Indication
géographique s’adresse à tous les
produits industriels et artisanaux.
Elle est délivrée par l’Inpi (Institut
national de la propriété industrielle). Enfin, le label régional Produit en Bretagne a acquis en
vingtansd’existenceunefortenotoriété. Il revendique plus de
4.000 produits signés et 370 sociétés adhérentes. Il existe également
Un avantage concurrentiel
Autre label à vocation nationale,
Entreprise du Patrimoine Vivant
(EPV), une marque de l’Etat visant à
distinguer des savoir-faire français
dans l’industrie et l’artisanat. Pour
la PME Technilum (45 personnes),
spécialisée dans le mobilier urbain
d’éclairage, le revendiquer constitue un avantage concurrentiel lors
des appels d’offres en France mais
aussi à l’étranger. « Le label met en
évidence une French Touch très priséeà l’export,cequipermet degagner
en crédibilité en Amérique du Nord et
au Moyen-Orient », affirme Agnès
Jullian, la présidente de l’entreprise
située à Béziers.
taire et l’énergie. Combien de pays
ont à la fois un secteur électrique,
pétrolier et nucléaire ?
Toutefois, une précision. La France
est un paradis pour entrepreneurs
d’opportunités, c’est-à-dire ceux qui
sont bien formés et veulent faire
grandir leur entreprise. Je ne dirai
pas la même chose pour l’autre
catégorie d’entrepreneurs que l’on
appelle « de nécessité », même si je
ne crois pas que ce soit un enfer.
Mais ces entrepreneurs profitent
moins des potentialités.
3 QUESTIONS À…
FABRICE CAVARRETTA professeur à l’Essec et auteur
de « Oui, la France est un paradis pour entrepreneurs », chez Plon.
DR
« La marqueFrance
sevendbien
àl’étranger »
Propos recueillis par
Yves Vilaginés
[email protected]
1 La France est-elle un paradis
pour entrepreneurs ?
La France a créé un très bon environnement. L’Etat y joue un rôle
important, par exemple, dans l’écosystème high-tech. Que ce soit en
Californie, en Israël ou en France,
l’écosystème high-tech est partout
lié à des dépenses militaires. La
marque France possède aussi un
certain nombre d’arguments. Elle
se vend plutôt bien à l’étranger.
Enfin, les facteurs humains sont
favorables. Nos jeunes sont bien
formés. Et même s’ils nous paraissent chers, dans le fond, ils sont
moins chers qu’aux Etats-Unis ou
en Grande-Bretagne, et ils sont très
efficaces.
La France dispose, également, d’un
choix de clusters d’excellence
parmi le plus vaste du monde, qui
va de la high-tech au luxe, en passant par le tourisme, l’agroalimen-
2 Le made in France
est-il un avantage compétitif ?
La France conserve une force
d’imposition au monde disproportionnée par rapport à sa population
de 60 millions d’habitants. Le
monde nous reconnaît une expérienceetunsavoir-fairedanslesservices,l’ingénierie,l’agroalimentaire,
certains secteurs de la high-tech…
Un entrepreneur doit savoir en
exploiter le potentiel, soit en amont
danslaproductionsoitenavalsurla
marque. Si je prends l’exemple de
l’agroalimentaire,quandlesChinois
ont eu des problèmes de lait frelaté,
ils sont venus en France pour
apprendre comment réguler effica-
des labels locaux et sectoriels
comme Esprit de Thiers (coutellerie) ou Vosges Terre Textile.
A l’exception d’EPV, tous ces
signes distinctifs sont payants. Leur
coût varie de plusieurs centaines à
plusieurs milliers d’euros par an,
selon la taille de l’entreprise. Les
détracteurs d’Origine France
Garantie pointent d’ailleurs son
coût élevé. D’après Yves Jégo, l’audit
réalisé par des organismes de certification atteindrait « en moyenne
2.700 euros », auxquels s’ajouterait
une redevance annuelle de
500 euros. Le prix à payer, selon le
président de Pro France, pour donner une information objective et
plus crédible que les mentions
autodéclaratives. En faisant bondir
les ventes, le label serait même très
rentable. La marque de prêt-à-porter pour hommes Smuggler estime
l’impact du label sur son chiffre
d’affaires à +13 %. « Cela a été un réel
levier de croissance au moment de
l’obtention du label et il reste
aujourd’hui un moteur économique », affirme l’heureux PDG de
Smuggler, Gilles Attaf.
Trois start-up jouant la carte tricolore
JF Hamard
L’attrait pour
les produits made
in France
se confirme chez
les consommateurs.
Skateboards, lunettes et cadres de vélo en bois
Trois ans après la création d’In’Bô aux Voivres, au cœur des
Vosges, « nous prévoyons de produire cette année 1.700 paires
de lunettes et 300 paires de skates », assure Aurèle Charlet, l’un
des cinq cofondateurs. Positionnée haut de gamme, la marque
est vendue dans un réseau de 150 magasins et sur son site
Internet. Les produits sont fabriqués avec des bois locaux,
y compris le bambou récolté à Anduze, dans les Cévennes.
4
À NOTER
Les Assises du Produire en
France, événement parrainé
par Yves Jégo et Arnaud
Montebourg, se tiendront à
Reims les 8 et 9 septembre 2016.
MIF Expo, le Salon du Made
in France, aura lieu à Paris
les 18, 19 et 20 novembre 2016.
cement leur filière lait. Et ils ont
acheté des laiteries françaises.
3 Ce qui est perdu
l’est-il définitivement ?
En économie industrielle, les choses sont perdues quand le volume
n’est plus suffisant. Quand la fabrication de masse est partie en Asie,
difficile de la faire revenir. Mais tout
écosystème est un empilement. En
partant des couches les plus hautes
àfortevaleurajoutée,onpeutmaintenir des filières par le haut, notamment dans l’ingénierie. Car produire en France présente des
avantages dans les délais, la qualité
ou la marque.
On a tellement dit que la France
était nulle… Notre problème, c’est
que cette prophétie pourrait s’avérer autoréalisatrice. Il faut donc la
combattre. D’ailleurs, comment
expliquer les investissements
d’entreprises comme Cisco, Google
ou Facebook ? En réalité, je crois
que la France reste sous le radar,
qu’elle est pour certaines entreprises un « best kept secret ».
a
L’entretien en vidéo sur
entrepreneurs.lesechos.fr
Lo Sacco
D
e sondages en études d’opinion, l’attrait des consommateurs pour le made in
France se confirme. En 2015, 70 %
des Français se disaient prêts à
payer entre 5 et 10 % plus cher pour
acquérir des produits fabriqués
dans l’Hexagone, selon l’Ifop.
Lefaitdefavoriserl’emploilocalement mais aussi d’acheter des produits plus qualitatifs explique cet
engouement. Et la tendance semble
s’ancrer durablement dans les habitudes de consommation. Résultat,
de plus en plus d’entreprises communiquent sur l’origine française
de leurs produits. Sur fond de drapeautricolore,lesmentions« Fabriqué en France » ou « Produit en
France », que les marques s’attribuent elles-mêmes, se multiplient.
Selon la réglementation, ces mentions sont autorisées à condition de
pouvoirêtrejustifiées,encasdecontrôle, auprès de la répression des
fraudes (DGCCRF). Mais cela
n’empêche pas les abus et, au final,
ces allégations suscitent beaucoup
de scepticisme auprès du public.
C’est pour offrir aux consommateurs des garanties sérieuses sur
l’origine française des produits que
plusieurs labels ont été lancés ces
dernières années, avec plus ou
moins de succès. Ainsi, le label Origine France Garantie présenté pour
la première fois en juin 2010.
Depuis, selon les derniers chiffres
de l’association Pro France qui gère
et promeut ce label, 500 entreprises, dont trois quarts de PME, ont
apposé le logo OFG sur 1.620 gammes de produits. Ce n’est pas le razde-marée, mais pas un échec non
plus. Pour le député-maire Yves
Jégo, initiateur de ce dispositif permettant aux entreprises de promouvoir le produire en France et
aux consommateurs de pouvoir
choisir d’acheter français, le bilan
est satisfaisant. « On nous prédisait
un échec cuisant, c’est au contraire
un succès inattendu compte tenu du
fait que nous n’avons pas touché un
sou d’argent public pour le mettre en
avant », estime Yves Jégo. Exigeant,
ce label est délivré par des organismes de certification indépendants
qui vérifient que le produit prend
ses caractéristiques essentielles en
France et qu’au moins 50 % du prix
de revient est français.
Des purificateurs d’air très prisés en Chine
Début 2015, cinq anciens cadres créent Teqoya, une marque
grand public de purificateurs d’air. Fabriqués en France, entre la
Normandie et l’Aquitaine, ces petits appareils domestiques
connaissent un succès immédiat, surtout en Chine qui représente 50 % du marché mondial. « Nous espérons vendre
10.000 appareils cette année », assure Bruno Desgurse, le président de Teqoya, dont la baseline est « Pure air made in France ».
Atelier des Marraines
Bruno Askenazi
@brunoaskenazi
Une mode accessible et 100 % cousue en France
L’Atelier des Marraines, créé en 2014 par Philippe Sallanche,
repose sur un partenariat avec l’enseigne Carrefour. Les vêtements de la marque sont confectionnés en France par un réseau
de couturières professionnelles. Mais de l’aveu même du fondateur, « les marges sont faibles, moins de 10 % », afin de garantir
un prix accessible. L’entreprise développe aussi sa propre marque (O’féline) et envisage l’ouverture prochaine d’une boutique.
peugeotmadeinfrance.fr
IL Y A SEULEMENT
DEUX CROSSOVERS
FABRIQUES
EN FRANCE.
LE PREMIER EST
UNE PEUGEOT,
L’AUTRE AUSSI.
PEUGEOT VOUS INVITE À ESSAYER SES DEUX CROSSOVERS
2008 ET 3008
Grâce à sa volonté de penser, concevoir et produire Français, Peugeot est aujourd’hui le seul constructeur français
à proposer deux crossovers labellisés « Origine France Garantie » avec le modèle 2008 produit à Mulhouse,
et le modèle 3008 produit à Sochaux.
Consommation mixte (en l/100 km) : 2008 : de 3,5 à 4,9 ; 3008 : de 4,1 à 6. Émissions de CO2 (en g/km) : 2008 : de 90 à 114 ; 3008 : de 108 à 138.
34 // ENTREPRENEUR
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos
DISTRIBUTION
Breizh, la marque
localebretonne
fait vendre
Elle est utilisée par le
distributeur E.Leclerc pour
sa collection de vêtements.
370 entreprises sont
membres de l’association
Produit en Bretagne.
Stanislas du Guerny
@Stanislas du Guerny
« La Bretagne est une véritable marque », a l’habitude d’asséner JeanYves Le Drian, le ministre de la
Défense et président du Conseil
régional de Bretagne. La très forte
identité de cette région connue un
peu partout dans le monde, vient
d’encourager le distributeur
E.Leclerc à l’utiliser pour sa nouvelle
gamme de vêtements. L’initiative
revient à Christine Bernard qui
dirigelecentreE.LeclercdePaimpol.
Avec une poignée d’autres adhérents de la coopérative Scarmor qui
approvisionne les magasins du
groupe en Bretagne, elle a décidé de
créer la griffe Breizh Mod. Une
dizaine de spécialistes en Bretagne
de la maille et du tricotage comme
Dolmen, La Fileuse d’Arvor ou
Roc’han Maille ont été approchés
par le distributeur et se chargent de
fabriquer la vingtaine de produits
quiconstituentlacollectiondevêtements principalement pour femmes. « Les clientes adhèrent au concept. Elles sont prêtes à dépenser un
peu plus dans l’achat de vêtements
garantis made in Breizh. Elles sentent qu’elles font un véritable acte
citoyen », continue Christine Bernard. 22.000 vêtements de la marqueBreizhModontdéjàétévendus.
Le choix du distributeur
E.Leclerc prolonge l’action de
l’association Produit en Bretagne.
Née en 1995 à Brest de l’idée d’une
poignée de dirigeants de l’agroalimentaire, elle fédère à ce jour
370 entreprises de la région qui respectent à la lettre sa charte et ont le
droit d’apposer le logo « Produit en
Bretagne » sur leurs packagings,
leurs courriers, la façade de leurs
locaux. Pour entrer dans le cercle
fermé de l’association, il faut obligatoirement produire en Bretagne
« historique », c’est-à-dire la région
administrative et le département de
Loire-Atlantique. Pour les entreprises du secteur tertiaire qui sont
admises,leursiègesocialdoitimpérativement être situé dans un des
5 départements.
Un gage d’authenticité
Si Produit en Bretagne n’est ni un
labelniunevéritablemarque,disposer de son logo jaune et bleu avec un
phare incrusté rassure le consommateur. D’après l’enquête réalisée
récemment par l’institut TMO pour
le compte de l’association, la notoriété du logo atteint même 49 %
auprès des consommateurs situés
hors de Bretagne. Dans cette région,
« 89 % des Bretons disent ne pas être
déçus par leurs achats des références
Produit en Bretagne ». Les pâtés
Hénaff, les beurres Paysan Breton,
les conserves de poissons Capitaine
Cook, les banques Caisse d’Epargne
ou CIC, affichent fièrement le logo.
Globalement, 4.000 produits et services ont désormais droit à Produit
en Bretagne, dont la présidence est
depuis quelques semaines assurée
par Loïc Hénaff, le dirigeant de la
conserverie du même nom.
La référence à cette région d’origine
celte a aussi donné naissance à la
marque « Bretagne ». Le Conseil
régional en est à l’origine pour créer
une« communauté »quiafficheclai-
rement son origine et appartenance
à une région. Un comité de sélection
composé d’une vingtaine de membres issus du monde de l’entreprise,
mais aussi des associations, des collectivités, se réunit régulièrement
sous la houlette de l’association BDI
(Bretagne développement innovation), l’agence économique du Conseil régional. « A ce jour, expliquet-on au sein de BDI, 664 partenaires
ont été retenus et peuvent arborer la
marque Bretagne. » Ce sont pour
moitié des entreprises, complétées
par des associations et des organismes publics. Les motivations des
adhérents sont diverses. Pour le
japonais Makoto Ishii, qui dirige la
chocolaterie Henri Le Roux désormais à capitaux nippons mais toujours installée dans le Morbihan,
« notre adhésion valide notre authenticité ». Même au Japon, l’appartenance à la Bretagne est un bon vecteur commercial. Les adeptes de la
marque forment une vraie communauté, ils se retrouvent régulièrement comme l’été prochain lors des
fêtes maritimes de Douarnenez. n
22.000 vêtements de la marque Breizh Mod, créée par l’enseigne E.Leclerc, ont déjà été vendus.
Photo Herve Ronne/RÉA
Freizh de Plougastel à la capitale
Elle s’est affichée en 4×3 au cours des semaines passées
dans le métro parisien. La freizh de Plougastel monte tous
les ans à pareille époque dans la capitale où elle met en
exergue autant la fraise que son territoire breton. « Pour
chaque campagne, nous recherchons des symboles très forts
qui illustrent la région », indique Catherine Legal, directrice du marketing de la coopérative Savéol à qui appartient
la marque. Il y a eu des femmes en coiffe. Cette année, les
fraises arborent la forme d’un dolmen ou d’un menhir.
« Ce type de campagne fait vendre », continue Catherine
Legal. Savéol, dont les maraîchers produisent des fraises
au printemps mais surtout des tomates d’avril à octobre,
consacre 2,7 millions d’euros par an à la publicité et au
marketing.
HI-FI
Atoll,lesonpur
madeinNormandie
Installé dans la Manche,
Atoll est une PME
de la haute-fidélité.
L’entreprise cultive
le made in France
et le côté artisanal.
Philippe Legueltel
— Correspondant à Caen
TEXTILE
RoyalMervoguesurlamarinière
Cette autre marque de pull
marin, avec Saint James,
vient d’être remise à flot.
Les repreneurs parient
sur le prestige du made
in France à l’international.
Des fenêtres de l’atelier, la
verte campagne normande
s’étend à perte de vue. C’est ici
qu’amplificateurs, préamplis,
lecteurs CD, convertisseurs ou
tuner FM prennent vie. Installée depuis sa création en 1997,
à Brécey, à quelques kilomètres du Mont-Saint-Michel,
Atoll a vite pris sa place dans le
matériel électronique de haute-fidélité.
Le « Petit Pull marine » chanté
autrefois par Isabelle Adjani a touchélefonddelapiscine.Maislaconviction d’un duo de repreneurs
Hervé Coulombel (52 ans) et Xavier
Lé pine (46 ans) a sauvé en
mars 2016 l’un des derniers fleurons
del’industrietextilefrançaise,Royal
Mer Bretagne, et 44 de ses 59 salariés. Cette entreprise familiale, spécialiste du pull marin qu’elle fabrique à la Regrippière, à l’est de
Nantes, du tricotage à l’assemblage,
se trouvait en liquidation judiciaire.
Assailli par la concurrence asiatique où le coût horaire est presque le
coût minute en France, le dirigeant
Patrick Morinière, petit-fils de la
fondatrice de la société – créée en
1946–,arésistéettentédemaintenir
un savoir-faire et une fabrication
locale.Dansson unité de6.000m2,il
dispose d’un parc de 25 machines à
tricoter ainsi que des outils pour
broder, coudre (point de sellier), des
presses à transfert, etc. Mais la PME,
qui a tenté d’élargir son offre en proposant aussi des produits tramés
Atoll
Olivia Bassi
— Correspondante à Nantes
Au côté de produits purement marins, la société proposera une collection plus luxueuse. Photo Royal Mer
(chemises, bermudas…), voyait
inexorablement sa trésorerie se
vider et ses marges s’éroder.
Miser sur le haut de gamme
Les nouveaux propriétaires vont
investir près d’1 million d’euros
pour relancer la marque. Le duo a
de la bouteille : Hervé Coulombel
travaille depuis quinze ans dans le
textile, dont douze dans la maille. Il
dirige la collection maille de la maison Ullens, une marque de luxe
belge de prêt-à-porter. Xavier
Lépine est le financier du duo. Breton, comme Hervé Coulombel, il est
spécialiste de la création de fonds
pour les entreprises en difficulté.
Leur programme : relance marketing et commerciale, investissement machine et formation pour
gagner en compétitivité, déploie-
ment à l’export en misant sur le
100 % made in France, extrêmement porteur. « Seuls les Français
n’ont pas compris la valeur du made
in France », clame Hervé Coulombel.Lastratégieconsisteàrecentrer
la marque uniquement sur la
maille haut de gamme pour répondre au marché du luxe et pouvoir
vendre son savoir-faire manuel à
sonjusteprix.Ilprendainsipiedsur
le territoire de son plus proche concurrent Saint James. « Il y a de la
place pour deux en France, comme à
l’export. Les marchés asiatiques,
friands de la valeur France, sont très
demandeurs », tempère Hervé Coulombel. Les nouveaux patrons
visent l’Europe proche, le Japon et
la Corée pour commencer.
Relancée sous la marque Royal
Mer, la société développera deux
collections : les produits très
marins, destinés aux comptoirs de
la mer et aux boutiques de bord de
mer, ses clients historiques ; et une
collection rajeunie « esprit mer »,
pourlesboutiquesplusluxe.Lapremière collection Eté 2017 sera présentée en juillet 2016. Royal Mer dispose d’une deuxième corde à son
arc pour développer sa clientèle
hautdegamme.Elleprofiteradeses
nouvelles capacités techniques
pour renforcer la sous-traitance
pour les marques de prêt-à-porter
tels Agnès b. et Fusalp, chez qui la
fabrication française connaît un
retour en grâce. Partis d’un chiffre
d’affaires de 3,3 millions d’euros à la
reprise, les dirigeants visent 6 millions d’euros dans les deux ans avec
une capacité de production de
30.000 pièces par an. n
A l’origine de la PME, deux
frères, enfants du pays, Stéphane et Emmanuel Dubreuil.
Le premier est ingénieur en
é l e c t r o n i q u e , l ’a u t r e e s t
diplômé en gestion avec une
compétence export. « Une
bonne complémentarité, sourit
Emmanuel. A l’époque, nous
constations un manque certain
de produits audiophiles à prix
abordables. Nous voulions proposer à un large public des produits d’une grande musicalité. » Très vite, une gamme de
cinq amplis hi-fi est lancée et
touche sa cible. A des prix
a c c e s s i b l e s (e n t r e 5 0 0 e t
600 euros), les amateurs de
son apprécient. La marque
s’installe, relayée par des arti-
cles favorables dans la presse
spécialisée.
Avec un effectif de douze
personnes, la PME vend chaque année 4.500 produits et
réalise 1,9 million d’euros de
chiffre d’affaires, dont 45 % à
l’étranger, du Japon aux EtatsUnis, en passant par l’Europe.
« Nous nous adaptons en permanence. La façon d’écouter de
la musique a changé, les sources sont multiples », souligne
Stéphane Dubreuil, assisté de
deux personnes pour toute la
partie R&D. La gamme d’Atoll
s’est élargie à une quarantaine
de produits. L’éventail de prix
a pris un peu d’ampleur, allant
de 400 à 5.000 euros.
Sous-traitants français
La clientèle est séduite par le
fait en France, tout comme par
le côté artisanal. « C’est une
demande des consommateurs, ici, mais également à l’étranger. Au
dernier CES de Las
Vegas, on nous l’a dit,
comme on nous le dit
aussi au Japon, qui
apprécie ce côté fait
main nous assurant
une grande fiabilité et
un contrôle complet
du processus de fabrication », remarquent
les deux dirigeants, attachés à
l’origine française de leurs
sous-traitants (pour 95 %).
Un credo qui rappelle celui
de Devialet, lui aussi défenseur acharné du made in
France. Son enceinte sans fil,
retenue par Apple, nécessite
plus d’une vingtaine de soustraitants, répartis à travers le
territoire. Comme d’autres,
ces entreprises, positionnées
sur des secteurs de niche,
tirent leur épingle du jeu dans
un secteur de l’électronique
grand public touché par la
crise. Dans la Manche, la PME
va même bientôt s’agrandir
sur 600 m2 supplémentaires.
Les espaces de travail seront
plus adaptés mais la vue, elle,
sera préservée. n
ENTREPRENEUR // 35
Les Echos Jeudi 21 avril 2016
AUTOMOBILE
Travenrelocalisepourrépondre
àsesclients anglaisdevoituresdeluxe
Cette PMI a rapatrié sa
production de crémaillères.
Elle veut mieux servir ses
clients anglais : MacLaren,
Morgan et Lotus.
Stéphane Frachet
— Correspondant à Tours
Depuis 2000, le fabricant albigeois a étendu sa gamme
au mobilier contemporain en matériaux composites.
Photo Chêne Vert 2016
AMEUBLEMENT
Chêne Vert,portedrapeaudela qualité
et dudesign français
Le fabricant albigeois
mise sur l’innovation
pour maintenir la
production en France.
Il innove dans
le mobilier adaptable
à tous les âges de la vie.
Laurent Marcaillou
— Correspondant à Toulouse
Le fabricant de meubles de salles de bains Chêne Vert à Albi
(Tarn) a considérablement
modernisé son usine et ses
articles pour maintenir sa production en France. Déposant
cinq brevets entre 2012 et 2015,
dont trois à l’international
(hors Europe), il conçoit du
mobilier adaptable à toutes les
générations, des enfants aux
seniors. Sa gamme de meubles
rétractables adaptés aux personnes âgées ou handicapées a
même été médaillée au concours Lépine 2014. Le résident
peut s’asseoir pour faire sa toilette, les portes se dégagent
pour permettre l’accès aux
robinets et des meubles roulants facilitent la vie des personnes en fauteuil.
Investissement en R&D
La PME créée en 1985 par un
ébéniste passionné a élargi sa
fabrication en 2000 au mobilier
contemporain en matériaux
composites pressés à chaud
avecdeseffetsdefinitionencarbone, acier ou céramique. Pour
produire en grande série des
meubles modulables et sur
mesure, Chêne Vert a investi
5 millions d’euros depuis 2010
dans la R&D et l’industrialisation de la fabrication. Cela l’a
conduit à lever des fonds en
2012 (montant non divulgué)
auprès de Naxicap Partners
devenu majoritaire, Ixo, Arkea
et Multicroissance au côté de
Serge Braghieri, entré au service commercial de l’entreprise
en 1992 et qui a donc pris la présidence du holding.
Le fabricant a modernisé ses
procédés en travaillant avec le
Centre régional d’innovation et
de transfert de technologies en
robotique d’Albi et des pôles
européens de développement
de 2009 à 2013. Il poursuit
aujourd’hui son effort en R&D
pour concevoir des produits
adaptés au marché international. « Il n’y avait pas de gain
majeur à délocaliser la production car notre outil industriel
semi-robotisé nous permet de
fabriquer des volumes importants avec un bureau d’études
intégré et une culture de la qualité », explique Serge Braghieri.
Chêne Vert vend ses meubles
aux installateurs dans l’immobilier neuf essentiellement. Il a
équipé 500.000 logements
neufs en dix ans et ouvert six
showrooms dans les grandes
villes françaises à destination
des promoteurs et des architectes. Ces dernières années,
l’entreprise a diversifié ses ventes aux résidences seniors et
étudiantes, aux maisons de
retraite médicalisées, aux clini-
Les plus grands noms de l’automobile de luxe britannique équipent
leurs modèles avec des colonnes de
direction made in Saint-AmandLongpré, au sud de Vendôme (Loiret-Cher). De cette petite usine qu’on
aperçoit depuis les vitres du TGV
Tours-Paris, sortent les crémaillères et les colonnes de direction pour
les puissantes routières de MacLaren, les voluptueuses Morgan et les
petites nerveuses de Lotus. « Ils
nous font confiance pour la qualité,
les services et la proximité », résume
Stéphane Verrier, directeur des
opérations de cette PMI d’un peu
moins de 50 salariés. La qualité,
c’est l’ADN de cette société créée en
1997 à la suite d’un essaimage de
son voisin, la Nacam, désormais
filiale du leader mondial de l’équipement auto Bosch.
En pleine vague de délocalisation
industrielle, quelques cadres de
Nacam avaient lancé une production de mécanismes et d’électrotechnique de haute précision pour
assurer des petites séries que la
Nacam délaissait. Bon an mal an,
Traven Technology s’est développé
sur des marchés de niche. Vingt ans
Les colonnes de direction de la PMI équipent des MacLaren, des Morgan et des Lotus. Photo Traven
après le début de l’aventure, Traven
affiche un chiffre d’affaires de
6,5 millions d’euros. Et fournit des
colonnes sur les voitures sans permis Aixam, les tondeuses autoportées Etesia et les chariots Manitou.
Organisation « zéro stock »
de la production
Pour élargir son champ d’action,
l ’a n c i e n d i r i g e a n t Ji m m y
Ravenne, décédé en décembre
dernier à l’âge de cinquante ans,
avait tenté le pari de rapatrier une
activité de crémaillères. Ces pièces
qui guident les roues afin de les
faire tourner ne sont quasiment
plus usinées en Europe. Jimmy
Ravenne avait saisi l’occasion de
l’arrêt de production d’un confrère
italien en 2013 pour lui racheter
concurrents asiatiques, Traven a
misé sur la flexibilité et le juste à
temps en appliquant la méthode
Lean. « Nous produisons seulement
quand la commande est enregistrée,
sans stock ni temps mort », explique
le dirigeant. Mais au-delà de cette
organisation de la production, c’est
plutôt la proximité qui rassure les
clients de la PMI. « Les bureaux
d’études ou les services achats de nos
donneurs d’ordre peuvent appeler,
quelqu’un décroche et trouve une
solution », dit Stéphane Verrier.
La relocalisation n’a pas ramené
de nouveaux clients. Pour l’instant.
« On a des marques d’intérêt. Mais ce
n’est pas le critère d’achat », admet
Stéphane Verrier, dont l’entreprise
participe à une dizaine de projets
dans les véhicules électriques. n
RESULTAT
N°5
« Le design français
est réputé
aux Etats-Unis
et en Chine. »
« L’ASSISTANCE EBP :
MON RÉFLEXE QUAND JE SUIS
PERPLEXE ! »
« L’intelligence
de ce mobilier
est appréciée dans
les pays qui n’ont
pas ces solutions
innovantes. »
ques (20 % de l’activité) très exigeantes sur les normes, et au
logement social (25 %). Mais le
ralentissement de la construction de logements a fait baisser
son chiffre d’affaires de 8 % en
2015, à 11,5 millions d’euros,
avec un effectif de 70 salariés.
Pour rebondir, l’entreprise a
ouvert une boutique en ligne
pour le grand public et se
tourne cette année vers l’exportation. La souplesse de ses procédés lui permet de s’adapter
aux réglementations des différents pays. Chêne Vert négocie
avec des revendeurs et des
fabricants d’équipements de
salles de bains en Belgique, en
Italie, en Allemagne mais aussi
aux Etats-Unis et en Chine. « Le
design français est réputé aux
Etats-Unis et en Chine, conclut
Serge Braghieri. L’intelligence
de ce mobilier adaptable et sur
mesure est appréciée dans les
pays qui n’ont pas ces solutions
innovantes. » n
ses machines. Deux millions
d’euros d’investissement plus
tard, Traven s’est doté d’une activité complémentaire, placée sous
la marque Traven Steering Rack,
dans la langue de Shakespeare,
histoire de ne pas dérouter les
prestigieux bureaux d’études british. Après plus d’un an d’activité,
avec une demi-douzaine de salariés, les crémaillères Traven ont
enregistré un premier chiffre
d’affaires de 900.000 euros en
2015. « Des clients qui nous achètent des colonnes ajoutent des crémaillères dans leurs commandes.
Et vice versa », décrit Stéphane
Verrier. C’est le cas de Morgan, par
exemple.
Pour sortir ces pièces mécaniques à un coût compétitif face aux
J’apprécie la qualité de l‘assistance téléphonique EBP,
d’autant plus qu’elle est basée en France !
J’appelle dès que j’ai une question
sur l’utilisation de mon logiciel
et j’obtiens une réponse rapidement.
Le technicien peut visualiser mon écran
et j’ai même la possibilité de me faire rappeler.
Ainsi je peux vraiment me consacrer à mon activité !
Juliana CHANE-SON. AIMS Informatique (78)
Conçu et développé en France
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36 // ENTREPRENEUR
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos
INTERVIEW // PASCAL TEURQUETIL directeur général du Groupe Muller
« Dansle bâtimentdurable,l’expertisefrançaiseestreconnue »
acteurs de la filière de se les
approprier. Si un produit présente de réels avantages en termes de services, de sécurité, de
performance ou de design, alors il
apporte une vraie valeur ajoutée
aux consommateurs qui acceptent généralement d’investir plus.
Propos recueillis par
Guillaume Roussange
— Correspondant à Amiens
Le Groupe Muller a obtenu le
label Origine France Garantie.
Pourquoi cette démarche ?
Nous sommes le premier fabricant d’équipement thermique à
avoir obtenu le label Origine
France Garantie (OFG) p our
l’ensemble de nos produits électriques depuis 2013. La démarche, volontaire, a été assez logique pour notre groupe familial.
Cela fait maintenant soixante ans
que nous fabriquons l’ensemble
de nos équipements en France. Je
pense, d’ailleurs, que les critères
de l’OFG doivent être renforcés.
Cela nous permettrait de mieux
communiquer sur les valeurs du
label. Durcir les critères récompenserait les efforts menés par
notre groupe en matière de
certification, d’innovation, de
sécurité et de performance de nos
produits.
Pourquoi avoir fait le choix
de produire 100 % en France ?
Le made in France est inscrit dans
l’ADN du groupe. Nous n’avons
jamais cherché à vendre un prix,
c’est la clef de notre longévité. Nos
arguments commerciaux ont
toujours reposé sur les vrais
avantages de nos innovations.
Cela est très important et signifie
que lorsque nous réalisons un
investissement, nous ne cherchons pas à le rentabiliser immédiatement. Nous laissons ainsi le
temps à nos technologies de
s’imposer sur le marché et aux
« Il faut accélérer
davantage notre
politique d’innovation.
L’intégration complète
de la conception et de
la fabrication, couplée
à notre politique de
brevets, nous confère
cet avantage. »
Pour Pascal Teurquetil, la recherche d’excellence et le made
in France constituent l’ADN du groupe. Photo DR
Cet argument du made
in France est-il suffisant ?
Evidemmentnon.Cequirassureles
acteurs de la filière du bâtiment,
c’est de venir dans nos centres de
recherche, nos sites industriels, nos
centres de formation et de constater l’ampleur des investissements
qui ont été menés et la pertinence
de nos thématiques de recherche.
Ces deux dernières années, plus
de 10 millions d’euros ont été
investis uniquement dans nos
centres de recherche. En cinq ans,
nos effectifs d’ingénieurs ont doublé pour passer à 120 personnes.
Cela nous a permis d’être lauréat
du concours mondial de l’innovation 2030, du Janus de l’industrie,
du prix Chaptal et du label de
l’Observeur du design.
L’innovation est donc la clef
dans la mondialisation ?
L’innovation, mais aussi l’intégration de la fabrication. Etre
implanté en France confère à
notre groupe une forte réactivité
pour adapter les produits et les
solutions technologiques en
fonction des remontées du marché et des échanges avec nos
clients. Avec la mondialisation,
tout va plus vite, y compris la
capacité de nos concurrents à
copier nos technologies. Comment nous démarquer de cela ?
La réponse est claire : il faut accélérer davantage notre politique
d’innovation.
L’intégration complète de la conception et de la fabrication, couplée à notre politique de brevets,
nous confère cet avantage. En
outre, nous sommes parvenus à
créer un climat de confiance avec
les acteurs de la filière pour avoir
une longueur d’avance en matière
de conception des produits à forte
valeur ajoutée.
Créer ce cerc le vertueux est
d’autant plus important que nous
ne vendons plus de simples équipements, mais de véritables écosystèmes où les équipements de
chauffage, de ventilation et de
production d’eau chaude sanitaire sont désormais connectés
en réseau. Nous entrons dans
l’Internet des objets et la révolution digitale et numérique.
Fabriquer en France est-il
un handicap à l’international ?
Non, je ne le crois pas. La preuve,
l’export représente 30 % de notre
chiffre d’affaires, contre 1 % il y a
D
Les chiffres clefs
du Groupe Muller
• Date de création : 1960
Président : René
•Teurquetil
Marques : Noirot,
•Applimo,
Airélec, Campa,
Auer, France Energie,
Concorde.
d’affaires :
•250Chiffre
millions d’euros
• Effectifs : 1.200 salariés
quinze ans. Muller commence à
être identifié à l’international
comme un acteur de la transition
énergétique, environnementale
et de la transformation numérique. J’ai accompagné dernièrement François Hollande en Australie, en Chine et en Amérique
du Sud, et partout, nos solutions
sont reconnues comme efficaces
pour lutter contre le changement climatique. Pourquoi ?
Parce que nous avons fait les
bons choix stratégiques et
d’investissement. Dans le secteur
du bâtiment durable, l’expertise
française est reconnue. Cela va se
traduire par de nombreuses
opportunités que les entreprises
devront saisir. n
ÉQUIPEMENTS INDUSTRIELS
Lesarmoiresangevines
intelligentesdeGrolleau
Cet industriel défend
la fabrication locale
et la qualité de ses produits.
Ancré en Anjou,
Grolleau ne craint pas
la concurrence mondiale.
Emmanuel Guimard
— Correspondant à Nantes
Vent, chaleur, sable, poussière…
Pour résister aux conditions extrêmes du désert d’Atacama, au Chili,
le bordelais Exosun, spécialiste des
trackers solaires, a choisi les armoires Grolleau, des caissons en aluminium double peau conçus tout spécialement pour un environnement
sévère. Telle est la réputation des
produits Grolleau : du robuste, du
fiable et du made in France.
Fondée dans les années 1950,
cette PME de 155 salariés fut un
fournisseur historique d’EDF en
coffrets métalliques câblés. A Montilliers (49), on découpe, poinçonne, plie, soude et peint la tôle
pour luidonnertoutessortes deformes, du shelter aux feux tricolores.
« Mais nous ne sommes pas des
tôliers, insiste Laurent Marbach, le
directeur général. Notre force, c’est
l’usine intégrée, la capacité d’assembler tous les composants électroniques, d’assurer le câblage et les tests
pour livrer un produit fonctionnel.
Nous sous-traitons très peu. » C’est là
l’un des points forts de l’entreprise
par rapport à une concurrence
internationale féroce. Car l’armoire
métalliquequijalonnelesruesetles
voies ferrées est un produit complexe plein de transformateurs, de
batteries, de racks d’énergie,
d’onduleurs et d’objets connectés.
On retrouve les armoires Grolleau dans l’éclairage urbain, les
transports ferroviaires et urbains.
La réactivité et la capacité de travailler en petites séries constituent
l’atout majeur de la PME. Photo Jean Claude Moschetti/RÉA pour Grolleau
La société fournit, par exemple, à
STX France des portes de paquebot, produits très techniques en
termes de poids, d’acoustique ou de
tenue au feu. L’entreprise fut aussi
l’un des pionniers dans la production de bornes de recharge pour
véhicules électriques. Si les énergies renouvelables représentent un
marché prometteur, la fibre optique en est un autre. Elle représente
30 % de l’activité de l’entreprise.
Grolleau a été choisi par Orange
pour le déploiement du plan
numérique. Ces secteurs bien
orientés permettent à l’entreprise
d’envisager un chiffre d’affaires de
19 millions d’euros cette année,
contre 16,5 millions en 2015.
« Etre force de propositions »
Pour Orange, Grolleau fut confronté à des rivaux français mais
aussi chinois et grecs. Face aux pays
à bas coût de main-d’œuvre, la
société joue sur la réactivité et la
capacité à travailler en petites
séries. La taille d’une PME permet,
en outre, de contrôler les coûts au
plus juste. L’investissement est éga-
lement constant. A Montilliers, une
ligne de pliage automatisée représentant un investissement de 1 million d’euros est en cours d’installation. L’innovation est un autre atout
maître. Grolleau réalise 70 % de ses
ventes avec des produits propres,
issus de son bureau d’études. « Il
faut être force de propositions », note
Laurent Marbach. Au-delà de l’efficacité industrielle, « c’est aussi le
service qui compte face aux concurrents étrangers. Quand on livre de
400 à 500 armoires par mois, l’enjeu
est de savoir livrer le bon produit, à la
bonne couleur, au bon endroit et au
bon moment. » C’est aussi sur ce critère que se jouent les marchés des
grands paquebots de Saint-Nazaire
face à des compétiteurs finlandais
ou lituaniens.
Sachant contrer la concurrence
étrangère, Grolleau entend désormais s’intéresser à l’export direct et
non plus seulement dans le silllage
de donneurs d’ordre. Une première
mission est programmée dans les
prochains jours en Afrique pour
capter, là aussi, les marchés de la
fibre optique. n
ENTREPRENEUR // 37
Les Echos Jeudi 21 avril 2016
AÉRONAUTIQUE
Le dirigeablerenaît
deses cendres enProvence
Plusieurs industriels ont
décidé de relancer la filière.
Elle s’installera à Istres.
Paul Molga
— Correspondant à Marseille
Né à Paris à la fin du XVIIIe siècle,
exploité en Allemagne au début du
XXe siècle et mort le 6 mai 1937 près
de New York dans l’incendie du
LZ 129 Hindenburg, le dirigeable
revient en force et en France avec
des ambitions de conquête mondiale. Quatre projets inscrits parmi
les programmes prioritaires de la
Nouvelle France industrielle vont
être lancés. Les études de faisabilité
techniques et économiques sont
achevées et les infrastructures
nécessaires se mettent en place à
Istres pour accueillir la filière dans
l’AirShip Village. « Selon notre
feuille de route, ce pôle comptera
3.000 emplois et réalisera un volume
d’affaires de 1 milliard d’euros dans
dix ans », assure André Soulage,
directeurduprogrammedirigeable
aupôledecompétitivitéSafePégase
qui structure la filière.
Concurrencer
les missions satellites
Thales Alenia Space est le premier
industriel sur la liste des prétendants à ce renouveau tricolore.
Ave c s o n S t r a t o b u s c a p a b l e
d’embarquer sous son enveloppe
jusqu’à 250 kg de charge utile à
haute altitude, il compte bien concurrencer les missions satellites
d’observation et de surveillance. Six
autres industriels en France (Solution F, Tronico Alcen, Airstar
Aerospace, CNIM) et à l’étranger (le
norvégien Prototech et le hollandais SSBV) sont associés à ce prototype qui va nécessiter presque
50 millions d’euros d’investissement ces deux prochaines années
pour débloquer les derniers verrous technologiques. Premier vol
decertificationprévudanscinqans.
D’autres projets sont plus avancés. Flying Whales estime pouvoir
commercialiser dès 2020 un grosporteur de 140 mètres de long destiné aux convoyages aériens except i o n n e l s e t à l ’e x p l o i t a t i o n
forestière. Son patron, Sébastien
Bougon, a conclu un accord de partenariat avec l’Office national des
forêts pour participer au développement de la filière bois en France
et dans les départements et territoires d’outre-mer, avec des machines
permettant d’évacuer par les airs
des paquets de grumes de 60 tonnes à la vitesse de 100 km/heure.
Les ballons d’A-NSE, eux, sont
déjà prêts. Créée en 2011 au Castellet
dans le Var, l’entreprise a déjà livré
plusieurs dizaines de ses engins
gréés de nombreux équipements
électroniques pour la surveillance
de camp militaires, des frontières,
et d’infrastructures ou d’implantation sensibles. Sa gamme compte
trois dirigeables et autant de ballons captifs.
Le grenoblois Airstar, qui a créé
le ballon éclairant en 1994, est également de la partie et a prévu de
s’installer sur la base provençale
d’Istres pour y déployer le prototype filoguidé de son Airlifter midirigeable mi-téléphérique qui
transportera des charges jusqu’à 4
tonnes sur des chantiers difficiles
d’accès. Marchés visés : le débardage forestier, le ravitaillement de
refuges et l’approvisionnement de
travaux montagnards. n
Long de 140 mètres, le gros-porteur de Flying Whales pourrait
être commercialisé en 2020 pour réaliser des convoyages
exceptionnels. Photo Flying Whales
MÉTALLURGIE
Ventana investitdans
la fonderieenBéarn
Le sous-traitant a revu
ses processus à l’aune
du numérique tout le long
du processus de production. Objectif : garder
la production et investir
en France.
Frank Niedercorn
— Correspondant à Bordeaux
L’apport de l’impression 3D
Et si le groupe prévoit d’investir
15 millions d’euros sur les trois prochaines années, c’est bien l’usine
d’Arudy, au sud de Pau, qui va en
recevoir l’essentiel. Un projet industriel qui fait suite à un projet de
recherche, Caraibe, dans lequel
l’entreprise a investi 2,3 millions
d’euros.L’objectifétaitderemettreà
plat le process industriel en s’intéressant d’abord au moule qui
donne naissance aux pièces. A
usage unique, ce dernier était produit à partir d’un autre moule en
résine. Il est désormais fabriqué par
impression 3D. A la clef, une liberté
accrue quant aux formes des pièces, un gain en qualité et un raccourcissement des délais de trois
mois sur la fabrication de la première pièce. L’apport du numéri-
Ventana dispose aujourd’hui de
5 sites de production et emploie
440 salariés. Photo Shutterstock
que ne s’arrête pas là avec l’introduction de la simulation, de la
robotisation des phases de nettoyage des pièces, jusqu’à leur
radiographie par rayon X, désormais pilotée par ordinateur. L’informatique s’est même répandue dans
les ateliers afin d’apporter l’information à l’opérateur. « L’innovation
et l’investissement nous permettent
d’être compétitifs, sinon davantage »,
résume Gérard Russo qui insiste :
«Endixanslesbénéficesonttoujours
été réinvestis dans la R&D. C’est le
credo des trois actionnaires. »
Le groupe a aussi pu s’appuyer
sur les prêts de bpifrance et de subventions de la Région Aquitaine à
hauteur de plus de 2 millions
d’euros sur Caraibe puis sur les
équipements industriels. Une partie des investissements ayant été
financée par emprunts bancaires.
L’industrielinvestitégalementdans
les ressources humaines avec plus
de 10 % du personnel en formation
en alternance. Principalement des
opérateurs qu’il faut former sur des
machines de dernière génération
mais aussi des ingénieurs. Un environnement que Gérard Russo juge
plutôt favorable : « Certes le système
français n’est pas parfait mais nous
avons des gens globalement bien formés. Nous bénéficions du crédit
d’impôt recherche et d’une politique
très active du Conseil régional
d’Aquitaine. Il faut garder cet environnementpérenne.Etcen’estpasen
allant investir au Maroc ou en Pologne qu’on peut le faire. » n
Accompagner
Financer
Être la banque
des patrimoines privés et professionnels
Neuflize OBC, 350 années d’expérience
pour créer de la valeur
Nous avons l’expérience de l’avenir
B O R D E A U X • L I L L E • LY O N • M A R S E I L L E • M O N T P E L L I E R • N A N T E S • N I C E • PA R I S • R E N N E S • S T R A S B O U R G • T O U L O U S E
TBWA\CORPORATE - © Dan Mountford
« Nos investissements ne peuvent se
faire qu’ici, en France. Ce n’est pourtant pas faute d’être invités à nous
délocaliser dans les pays “best cost”
parnosdonneursd’ordre »,explique
Gérard Russo, l’un des dirigeants
du jeune groupe Ventana qui va
investir 11 millions dans son usine
béarnaise.
A l’origine, la rencontre en 2003
de trois hommes. Gérard Russo et
Guy Kilhoffer sont propriétaires
d’un atelier de mécanique de précision dans le Béarn. Ernst Lemberger, puissant industriel autrichien,
a repris une usine de chaudronnerie en Ile-de-France. « Nous étions
complémentaires et susceptibles
d’offrir une prestation complète sous
le même toit. C’est de l’intégration
verticale », explique Gérard Russo.
Les deux entreprises, qui réalisaient environ 10 millions d’euros
d e c h i f f r e d ’a f f a i r e s , s o n t
aujourd’hui réunies au sein du
groupe Ventana. Après plusieurs
acquisitions, il pèse 50 millions
d’euros avec cinq sites de production employant 440 personnes. Le
groupe estt détenu à majorité par
Ernst Lemberger, les deux Béarnais
en possédant 47 %.
Jeudi 21 avril 2016
` SUR LE WEB WWW.LESECHOS.FR
« Les Echos »
+ L'INVITÉ
DES ECHOS
Renault
AVEC
TALISMAN
EricCiotti Président LR
duconseildépartemental
desAlpes-Maritimes
LE PROGRAMME ÉCONOMIQUE POUR 2017 « Ce sera un fac-
Peaux dechagrin
La Bourse ne cède pas vraiment à l’attrait
spéculatif d’AccorHotels et de Zodiac.
Mais où sont passés les spéculateurs ? Les investisseurs convertis par défaut aux marchés d’actions se camouflant eux-mêmes sous des atours de
rentiers ne ressemblent certes en rien au baron de Nucingen. Mais lorsque
repassent les plats, parfois longtemps attendus, des grandes manœuvres,
leur manque d’appétit frise la goujaterie. Le rebond, mercredi, des titres
AccorHotels (+ 5, 25 %) et Zodiac (+ 3, 97 %) n’ont fait que cacher sous un
trompe-l’œil de faibles primes spéculatives. Il est vrai que le nouveau premier actionnaire du sixième hôtelier mondial, le chinois Jin Jiang, mise sur
son invisibilité. Il se tient juste sous le seuil des 15 % qui l’obligerait à repréciser des intentions qui l’engageraient pour six mois. La dernière fois, il y a
deux mois à peine, il jurait sur la tête de l’Autorité des marchés financiers
« ne pas envisager une prise de contrôle ». Les boursiers l’ont cru. A peine 5 %
mieux valorisé qu’InterContinental Hotels par rapport à ses bénéfices, le
propriétaire d’Ibis et de Novotel évolue en Bourse toujours un cinquième
sous son plus haut historique, qui date d’un an, et garde, selon AlphaValue,
un potentiel de hausse d’autant. Une telle discrétion siérait à Zodiac, sous
les projecteurs depuis sa crise de croissance dans les sièges d’avion. La porte laissée ouverte en mars à une « offre raisonnable » n’a suscité qu’une maigre surperformance du titre. Après quatre alertes sur les profits, il est demandé aux gérants de croire que la peau de chagrin du résultat du premier
semestre triplera au second. Apparemment, ils sont prêts à parier.
teur bien entendu déterminant. Je suis convaincu également que ce ne sera pas le seul facteur du vote. L’élection va
se jouer sur les questions économiques et le bilan actuel du
pays, de la majorité socialiste et du président Hollande en
sera un élément de référence. Les Français veulent que l'on
sorte du chômage. Et en même temps je suis convaincu
qu'il y aura un déterminant du vote très puissant sur les
questions identitaires que je résumerai assez facilement :
Est-ce que la France va rester la France ? »
LA SUPPRESSION DE L’ISF « Bien sûr, dans les mesures
d'application immédiates adoptées dès l'été 2017, il y aura la
suppression de l'ISF. C’est un impôt stupide, anti-économique, qui a favorisé la délocalisation de capitaux importants
depuis la France vers l’étranger. Donc pour favoriser l'emploi, il faut que ces capitaux restent en France. Nous supprimerons l'ISF. »
LA PRIMAIRE À DROITE « Tous ceux qui sont aujourd'hui
annoncés ne pourront pas aller jusqu'au bout, puisque
nous avons des procédures de sélection, avec des parrainages de parlementaires, d'élus locaux et de militants. Devenir président de la République, surtout être président de la
République, ça ne s’improvise pas. Il faut une expérience de
l'Etat, il faut un projet, il faut une hauteur de vue, il faut des
qualités personnelles fortes. Certains devraient se demander s'ils remplissent ces critères avant de faire un coup de
communication à moindre prix. »
Interview réalisée par Guillaume Maujean
AccorHotels 17, 28
Apex Technology 20
Atoll 34
Avril 16
BlackFin Capital
Partners 31
BMS 17
BNP Paribas 31
Chêne Vert 35
CMA CGM 17
CMG Sports Club 18
Crédit Agricole CIB 31
Disney 22
FBD 18, 31
FineHeart 23
Google 20
Grolleau 36
Groupe Muller 36
Intel 20
Jin Jiang International
Holdings 17
Lagardère 28
Lexmark 20
Mediaset 28
Medlanes 23
Merck 17
Mitsubishi Motors 16
Nestlé 13
Paris Region
Entreprises 31
Plastic Omnium 28
Rosneft 7
Royal Mer Bretagne 34
Samsung 27
Sartorius Stedim
Biotech 28
Securitas Direct France
31
SNCF 14, 31
Swimform 24
Technicolor 28
Telefonica Business
Solutions 31
Traven 35
Ventana 37
Zodiac 16, 28
INDEX DES AVIS
FINANCIERS
ABN AMRO MultiManager Funds 27
BNP Parisbas IP 27
EDF 17
Zodiac Aerospace 15
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RÉDACTEURS EN CHEF
David Barroux (Entreprises)
Laura Berny (Numérique)
Daniel Fortin (Magazine, Opinions, Innovation)
Muriel Jasor (Les Echos Business)
Arnaud Le Gal (Opérations spéciales)
Etienne Lefebvre (France et International)
Clémence Lemaistre (Numérique)
Guillaume Maujean (Finance-Marchés)
Pascal Pogam (Enquêtes)
RÉDACTEUR EN CHEF TECHNIQUE Didier Boileau
DIRECTEUR DE CRÉATION Fabien Laborde
DIRECTRICE ARTISTIQUE ADJOINTE
Marion Brisson
EDITORIALISTES Cécile Cornudet,
Jacques Hubert-Rodier, Eric Le Boucher,
Jean-Francis Pécresse, Jean-Marc Vittori,
Sabine Delanglade, Laurent Flallo,
Sylvie Ramadier (Le Crible)
LES ECHOS WEEK-END
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Henri Gibier
DIRECTEURS DÉLÉGUÉS DE LA RÉDACTION
Bénédicte Epinay et Laurent Guez
RÉDACTEURS EN CHEF Gilles Denis
et Karl de Meyer
DIRECTRICE ARTISTIQUE Cécile Texeraud
SÉRIE LIMITÉE
DIRECTRICE DÉLÉGUÉE DE LA RÉDACTION
Bénédicte Epinay
RÉDACTEUR EN CHEF Gilles Denis
DIR. ARTISTIQUE ADJOINT Lucas Mathieu
DIRECTRICE DÉLÉGUÉE MARKETING DIGITAL ET DIFFUSION Sophie Gourmelen
DIRECTEUR STRATÉGIE ET COMMUNICATION Fabrice Février
PUBLICITÉ Team Média Tél. : 01 49 53 65 65. Fax : 01 49 53 68 22
PRÉSIDENT Daniel Saada
DIRECTRICE GÉNÉRALE Cécile Colomb
DIRECTRICE PUBLICITÉ FINANCIÈRE Florence Bordiau-Hardouin
DIRECTEUR COMMERCIAL B to B Nicolas Danard
DIRECTRICE COMMERCIALE PÔLE LIFESTYLE Anne-Valérie Oesterlé
SERVICE ABONNEMENTS LES ECHOS 4, rue de Mouchy, 60438 Noailles Cedex
Tél. : 01 70 37 61 36. Fax : 01 55 56 70 38 du lundi au vendredi de 9 h à 18 h
IMPRESSION L’Imprimerie (Tremblay-en-France),
Montpellier (Midi Libre), Ste-Marie de La Réunion (RotOcéan).
TIRAGE DU 20 AVRIL 2016 : 104.339 exemplaires
Membre de OJD-Diffusion contrôle CPPAP : 0416 c 83015. Toute reproduction, même partielle,
est interdite sans l’autorisation expresse de l’éditeur (loi du 11 mars 1957)
Ce numéro comporte un 3e cahier de 8 pages « Les Echos Sociétés »
IntelOutside
La pire purge de l’effectif en dix ans chez
Intel vise à lui ménager du temps.
On ne peut pas être et avoir été comme le constatent tous les jours les
vieilles icônes technologiques de Wall Street. Longtemps « Inside », comme le vante encore le petit autocollant collé sur 90 % des ordinateurs de bureau de la planète, Intel lutte pour ne pas être mis « out ». Le californien a
mis tout le poids de la rente déclinante des PC dans la balance pour la faire
pencher du bon côté, celui des mobiles, des objets connectés et des fermes
de serveurs informatiques, notamment avec une emplette à 16,7 milliards
de dollars l’an dernier. Mais même pour un champion des puces, l’équilibre
sur une planche savonneuse est un exercice dangereux. La chute des ventes
de PC, déjà au plus bas depuis huit ans, s’annonce proche de 10 % en 2016.
La masse d’Intel lui permet certes de céder moins vite du terrain. Mais si les
débouchés en croissance ont pu compenser l’an dernier les quatre cinquièmes du recul des revenus de la branche toujours centrale (60 % du chiffre
d’affaires), ils ont bouché moins de 20 % de l’accroc fait à sa rentabilité. En
décidant la pire purge depuis une décennie – 12.000 suppressions de postes,
soit 11 % de l’effectif –, le patron Brian Krzanich se ménage un peu de temps
pour la reconversion de l’activité. Faute de quoi ses actionnaires pourraient
bien lui demander de réfléchir à la sienne.
EN VUE
a L'intégralité de l’émission sur lesechos.fr/invitedesechos
LES ENTREPRISES CITÉES
crible
T
ElizabethII
ravailler ? Moi jamais ! » proclameundesintelligentsslogans
brandis place de la République
et relevé par « Le Point ». Dès lors, on
comprend mieux que le « collectif » soit
contre la loi travail, ce texte qui, dit-il,
« fait craquer la digue du supportable ».
Pendant ce temps, Sciences po organise
un « hijab day », la CGT publie une affiche hallucinante sur la police, on en
passe. De ce côté de la Manche, on
s’emploie chaque jour à franchir le
« mur du çon ». De l’autre, imperturbable, la dame aux chapeaux roses continue à battre ses propres records. En septembre, elle avait déjà passé le cap du
plus long règne des 1.200 ans d’histoire
de la monarchie britannique. Victoire
sur Victoria ! Le combat continue, Elizabeth II fête ses 90 ans ce 21 avril. La reine
est,paraît-il,tenuedanslechoixdescouleurs de ses vêtements par la nécessité
d’être vue de loin. Personne pourtant ne
l’avait vue venir. Elle n’aurait jamais dû
régner sans l’abdication de son oncle
Edouard VIII et la mort de son père
George VI. Le jour de son couronnement, en 1953, elle portait des sandales à
talon Roger Vivier. Elle a connu 7 papes,
13 Premiers ministres. Elle est la seule
Britannique à conduire sans permis et
sans carte grise, mais elle conduit bien.
Face à la nuit debout, la vie debout. « Le
Figaro » remarque qu’Elizabeth peut
s’enorgueillir d’être l’un des rares chefs
d’Etat du monde à n’avoir pas vu sa cote
depopularités’émousseraufildutemps.
Est-ce une perfidie ? Enfant, on la surnommait « Lilibeth », Philip l’appelle :
« ma petite saucisse », parfois c’est :
« mon petit chou-fleur ». Mais, pour son
anniversaire, c’est un gâteau à l’orange
qu’on va lui servir. God gave the Queen.
(
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JEUDI 21 AVRIL 2016 // CAHIER DES ANNONCES LÉGALES ET JUDICIAIRES AU NUMÉRO 22176 | ISSN 01534831 NE PEUT PAS Ê TRE VENDU SÉPARÉMENT
ANNLEGALWK
75 • PARIS
SOCIETES
CONSTITUTIONS
042067B – LES ECHOS
Aux termes d’un acte SSP en date du
18/04/2016 il a été constitué une SASU
nommée :
ACMF-SOLUTION
Objet social : - Accompagnement et assistance d’entreprise dans tous les domaines de la gestion Administrative et financière
Siège social : 6 Rue de MAZAGRAN,
75010 PARIS Capital : 5000 € Président : Mme DESTUYNDER CHRYSTELE demeurant : 6 Rue de MAZAGRAN, 75010 PARIS élu pour une durée
indéterminée Durée : 99 ans à compter
de son immatriculation au RCS de Paris.
042070B – LES ECHOS
042146B – LES ECHOS
Aux termes d’un acte SSP en date du
10/04/2016 il a été constitué une SCI
nommée :
Aux termes d’un acte SSP en date du
20/04/2016 il a été constitué une SAS
nommée :
SL TIDLI
INPIWEE
Objet social : ACQUISITIONS D’IMMEUBLE BATIS OU TERRAIN
CONSTRUCTIBLE
Siège social : 150 boulevard de grenelle, 75015 Paris Capital : 10000 € Gérant : M. SALAH AIT IHARROU,
133 RUE DE SILLY, BATIMENT 6,
92100 BOULOGNE BILLANCOURT Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Paris.
Objet social : Conseil en systèmes et logiciels informatiques.
Siège social : 7 rue du Docteur Laurent,
75013 Paris Capital : 1000 € Président :
M. Jérémy Garrouste demeurant : 7 rue
du Docteur Laurent, 75013 Paris élu pour
une durée indéterminée Admission aux
assemblées et exercice du droit de
vote : Chaque actionnaire est convoqué
aux Assemblées. Chaque action donne
droit à une voix. Clauses d’agrément :
Les actions sont librement cessibles entre actionnaires uniquement avec accord
du Président de la société. Durée :
99 ans à compter de son immatriculation
au RCS de Paris.
042082B – LES ECHOS
Aux termes d’un acte SSP en date du
19/04/2016 il a été constitué une SARL
Unipersonnelle nommée :
SMIA CONSULTING
Objet social : Conseiller et réaliser la
mise en place de systèmes d’informations, logiciels ou applicatifs
Siège social : 197 rue du faubourg Saint
Antoine, 75011 Paris Capital : 100 € Gérant : M. David SMIA, 197 rue du faubourg Saint Antoine, 75011 Paris Durée :
99 ans à compter de son immatriculation
au RCS de Paris.
042115B – LES ECHOS
Aux termes d’un acte SSP en date du
18/04/2016 il a été constitué une SASU
nommée :
DECOCK CONSEIL
Objet social : Activité de Holding et de
conseil.
Siège social : 109 rue de Sèvres, 75006
Paris Capital : 1000 € Président :
M. François DECOCK demeurant : 109
rue de Sèvres, 75006 Paris élu pour une
durée indéterminée Admission aux assemblées et exercice du droit de vote :
Chaque actionnaire est convoqué aux
Assemblées. Chaque action donne droit
à une voix. Clauses d’agrément : Les
actions sont librement cessibles entre actionnaires uniquement avec accord du
Président de la société. Durée : 99 ans
à compter de son immatriculation au
RCS de Paris.
042147B – LES ECHOS
Aux termes d’un acte SSP en date du
10/04/2016 il a été constitué une SARL
Unipersonnelle nommée :
FRENCH SIDE
Objet social : Activité d’intermédiaires
en achat, vente et location de biens immobiliers, fonciers et commerciaux.
Siège social : 11 rue jouvenet, 75016
Paris Nom commercial : FRENCH SIDE
Capital : 100 € Gérant : M. Parsa Alexis
AMIRFARHAD, 11 rue Jouvenet, 75016
PARIS Durée : 99 ans à compter de son
immatriculation au RCS de Paris.
12002272 – LE PUBLICATEUR LEGAL
Par acte sous seing privé en date à
Paris, le 16 avril 2016, il a été constitué
une S.A.S. ayant les caractéristiques suivantes :
MK IDEES
Dénomination :
Objet : La conception et la réalisation
d’agencements de magasins, d’appartements et en général de tout type de local
en France et à l’étranger. L’achat et la
vente de tout produit y afférent.
Siège social : 202, boulevard SaintGermain, 75007 PARIS.
Capital social : 2.000 euros divisé en
200 actions de 10 euros chacune.
Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS.
Président : Monsieur Mattia CURLANTE demeurant 202, boulevard SaintGermain, 75007 PARIS.
Admission aux Assemblées et droit
de vote : Chaque action donne droit à
une voix. Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu’elles
représentent.
Agrément : les cessions d’actions
sont soumises à l’agrément des associés.
La société sera immatriculée au RCS
de Paris.
12001967W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Aux termes d’un acte SSP du 4/4/2016, il
a été constitué une société à responsabilité limitée, présentant les caractéristiques suivantes :
Dénomination sociale : Riedel Communications France
Siège social : 142, rue de Rivoli 75001
Paris
Capital social : 25.000 euros
Objet : des prestations de service dans
le domaine de l’électronique de communication, y compris la planification et la réalisation des projets ainsi que le développement et la mise à disposition des
solutions techniques et des infrastructures
pour l’exploitation des réseaux dans les
domaines vidéo, audio et communication
et leur optimisation ; maintenance et réparation
Durée : 99 ans
Gérants : MM. Frank EISCHET, demeurant à Bachemer Strasse 269, 50935 Köln
(Allemagne), et Thomas RIEDEL, demeurant Girardestr. 105, 42109 Wuppertal (Allemagne).
La société sera immatriculée au registre
du commerce et des sociétés de Paris.
Pour avis.
12002056W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Aux termes d’un acte SSP en date à Paris
du 14/4/2016, il a été constitué une $ société à responsabilité limitée $ présentant les caractéristiques suivantes :
$ Dénomination sociale : $
LE DOMAINE CLARINS
Siège social : 12, avenue de la Porte des
Ternes 75017 Paris.
Capital social : 1.000 €.
Objet : l’acquisition par voie d’achat ou
d’apport, la prise à bail, l’exploitation et la
mise en valeur par tous moyens de terres
agricoles et notamment d’un domaine
agricole sis Praz du Feu (commune de
Serraval 74230) ainsi que toutes activités
agricoles se rapportant à la mise en avant
des plantes.
Durée : 99 ans.
Gérance : Monsieur Denis MARTIN, 18,
avenue Niel 75017 PARIS.
La société sera immatriculée au registre
du commerce et des sociétés de Paris.
12002152W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Aux termes d’un acte SSP en date à PARIS du 17/04/2016 a été constituée une
SAS nommée :
SUAN SIAM
Objet : L’exploitation de tout fonds de
commerce de restaurant, vente de plat
chaud et froid à emporter ou à livrer, traiteur,
Capital : 8.000 € Siège social : 42 Rue
du Faubourg du Temple, 75011 Paris Durée : 99 ans Transmission des actions :
il existe des clauses statutaires d’agrément à l’égard des tiers Président : M.
Stéphane Syhanath, 16 Rue des Ecoles,
94140 Alfortville
La société sera immatriculée au Registre
du commerce et des sociétés de Paris
12002156W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Aux termes d’un acte SSP du 25/3/2016 ,
il a été constitué une Société civile immobilière de construction vente :
Dénomination sociale : SCI RESIDENCE SERVICES SENIORS CHOISY
LE ROI
Sigle : RSS CHOISY LE ROI
Siège social : 42, avenue George V,
75008 Paris
Capital social : 1.000 €
Objet : l’acquisition de terrains et les
droits à construire y afférents, de droits de
superficie et de volumes à construire ; la
construction (après démolition éventuelle
des bâtiments existants) et l’aménagement d’immeubles collectifs et de maisons
individuelles à usage d’habitation, professionnel ou commercial, et de toutes annexes ou dépendances...
Durée : 99 ans.
Cession des parts sociales : il existe
une clause d’agrément statutaire
Gérant : RESIDE ETUDES, 42, avenue
George V, 75008 Paris, 350 902 102 RCS
PARIS
La société sera immatriculée au registre
du commerce et des sociétés de Paris.
Pour avis
12002165W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Suivant acte SSP du 14/04/2016 a été
constituée une société à responsabilité limitée dénommée : MY HOTEL PARTICULIER. Objet : La réalisation de prestations
de services en conciergerie pour particuliers et professionnels, à titre accessoire,
la réalisation de travaux de décoration.
Capital : 100 € Siège social : 25 avenue
de Versailles 75016 Paris Durée : 99 ans.
Gérant : Mme Lorraine DE LEUSSE, 25
avenue de Versailles 75016 Paris. Immatriculation : RCS de Paris
12002176W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Aux termes d’un acte SSP en date du 18
avril 2016 à Paris a été constituée une société par actions simplifiée présentant les
caractéristiques suivantes :
Dénomination : RB Capital Holding
France
Capital : 5 euros divisé en 5 actions de 1
euro
Siège social : 62-64 rue de Lisbonne75008 Paris
Objet : la prise de toutes participations
dans toutes entreprises ou sociétés, quels
qu’en soit la nature juridique ou l’objet, par
voie d’acquisition de parts ou d’actions,
souscription, apport ou autrement ; la gestion et la disposition de ses participations
Durée : 99 ans
Admission aux assemblées – Vote : tout
associé peut participer aux décisions, quel
que soit le nombre de ses actions, chaque
action donnant droit à une voix.
Transmission des actions : libre
Président : Olivier DE PANAFIEU demeurant 40 boulevard Emile Augier-75116
Paris
La société sera immatriculée au RCS de
Paris
LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE
2 // ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES
12002236W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Suivant acte SSP du 02/04/2016 a été
constituée une Société Civile dénommée :
SCI CAMILLAN. Objet : L’acquisition, la
construction et la propriété de tous biens
immobiliers, à usage d’habitation, professionnel, commercial ou industriel. Capital : 1.000 € Siège social : 8 boulevard
Jourdan 75014 Paris Durée : 99 ans
Transmission des parts : Les parts sont
librement cessibles entres associés, elles
peuvent être cédées à d’autres personnes
en ce inclus les descendants qu’avec l’autorisation préalable de l’assemblée générale extraordinaire des associés Gérance : M. PIMONT Benoit demeurant
8 boulevard Jourdan 75014 Immatriculation : RCS de Paris.
12002252W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Suivant acte sous signatures privées, en
date à PARIS du 19 Avril 2016, il a été
constitué une SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE présentant notamment
les caractéristiques ci-après :
Dénomination sociale : "HOTELIERE
FPPA".
Objet : Conformément à l’article 1.832 du
Code civil, la société a pour objet :
- de faire bénéficier son ou ses associés
de :a) la création, l’acquisition, la propriété, l’exploitation, la location et la vente
de tous fonds de commerce d’hôtel, maison meublée, pension de famille, salon de
thé, bar, restaurant traditionnel ou rapide,
brasserie, croissanterie, crêperie, avec ou
sans licence de débit de boissons.b) l’acquisition ou la prise à bail, avec ou sans
promesse de vente, de tous immeubles
quelconques, la mise en valeur et l’exploitation desdits immeubles, la création de
tous commerces pouvant être exercés
dans lesdits immeubles, la vente,
l’échange et la mise en location avec ou
sans promesse de vente desdits immeubles et des commerces qui y seraient exploités. Et spécialement l’acquisition et
l’exploitation d’un bien immobilier et d’un
fonds de commerce d’hôtel sis à PARIS
(13ème Arrt.) Avenue de Choisy, nº 102.
- de profiter de l’économie qui pourra en
résulter ;
Le tout, directement ou indirectement,
pour son compte ou pour le compte de
tiers, soit seule, soit avec des tiers, par
voie de création de sociétés nouvelles,
d’apport, de commandite, de souscription,
d’achat de titres ou droits sociaux, de fusion, d’alliance, de société en participation
ou de prise ou de dation en location ou en
gérance de tous biens ou droits, ou autrement.
Et généralement, toutes opérations financières, commerciales, industrielles, civiles, immobilières ou mobilières, pouvant
se rattacher directement ou indirectement
à l’un des objets spécifiés ou à tout patrimoine social.
Durée : 99 années à compter du jour de
son immatriculation au Registre du
Commerce et des Sociétés.
Siège : fixé à PARIS (13ème Arrt.) Avenue
de Choisy, nº 102.
Capital : fixé à la somme de 10.000,00 Euros divisé en 1.000 parts de 10,00 Euros,
entièrement souscrites, intégralement libérées en numéraire.
Gérant : Monsieur Franck Léon ALLIX, demeurant à NOISY LE GRAND (Seine
Saint Denis) Avenue Georges Clémenceau, nº 50 Bis.
Registre du Commerce et des Sociétés :
La société sera immatriculée au Greffe du
Tribunal de Commerce de PARIS.
POUR INSERTION LEGALE
Monsieur Franck ALLIX, Gérant.
Gérant : EUROPEAN HOMES CENTRE,
SAS, 10 Place Vendôme 75001 Paris,
479 322 562 RCS Paris.
La société sera immatriculée au RCS de
Paris.
12002300W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Suivant acte SSP en date du 15/04/16, il
a été constitué une société présentant les
caractéristiques suivantes :
Dénomination : OPENMIND KFE PARIS
CLERY
Forme juridique : SASU
Durée : 99 ans
Siège social : 21 rue de Cléry 75002 Paris
Capital : 65.974 €
Objet social : La location d’espaces collaboratifs et la location d’espaces design.
La location d’espaces privatifs, dédié aux
formateurs, coach, agences de communication, associations et famille. L’organisation de session de formation et coaching,
de séminaires et réunions collaboratives,
de conférence de presse et présentation
de produits, de tous types de réunions
d’entreprises in situ et en visio conférence,
d’expositions privées.
Président : OPENMIND KFE, SAS, 110
rue La Boétie, 811 183 946 RCS Paris.
Commissaire aux comptes :
Titulaire : Mr Samuel BOKOBZA, domicilié 21 rue Royale 75008 ParisSuppléant :
Mr Stéphane MYARA, domicilié 121-123
rue Edouard Vaillant 92300 Levallois Perret La société sera immatriculée au RCS
de Paris.
12002308W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Par acte S.S.P du 18/04/2016, il a été
constitué une Société par actions simplifiée dénommée : « PARIS FASHION
SHOPS - PFS »
Siège social : 91 rue du Faubourg SaintHonoré 75008 PARIS
Capital social : 1 166 000 €
Durée : 99 années
Objet social : En France ou à l’étranger, la
gestion, l’animation, la promotion et le développement d’une plateforme commerciale B2B dédiée au prêt-à-porter et accessoires de mode
Président : M. Zhengao CHANG demeurant 8 rue Raynouard 75016 PARIS
Président et membre du comité de surveillance : M. Renaud HABERKORN demeurant 170 rue de l’Université 75007 PARIS
Membres du comité de surveillance : M.
Didier ROSENBERG demeurant 37 avenue d’Iéna 75116 PARIS et M. Johnny
CHANG demeurant 3 rue des Frigos
75013 PARIS
Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES, SA, sise 185 avenue Charles de Gaulle 92200 NEUILLY
SUR SEINE, RCS NANTERRE
572 028 041
Commissaire aux comptes suppléant :
BEAS, SAS, sise 195 avenue Charles de
Gaulle 92200 NEUILLY SUR SEINE, RCS
NANTERRE 315 172 445
Admission aux Assemblées et vote : Tout
associé peut participer aux Assemblées
quel que soit le nombre de ses actions,
chaque action donnant droit à une voix.
Immatriculation au RCS de PARIS.
12002330W – LE PUBLICATEUR LEGAL
12002279W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Suivant acte SSP du 15/04/2016, il a été
constitué une Société civile
Dénomination : MERCI
Siège social : 30 Place Saint Georges –
75009 Paris. Capital social : 1.000 €. Objet social : l’acquisition de tous biens immobiliers, immeubles bâtis ou non bâtis,
l’administration et l’exploitation par bail, la
location ou autrement desdits biens immobiliers. Durée : 99 ans. Gérant : Président :
Mme Florence BERGER demeurant 1 rue
Moncey – 75009 Paris. Immatriculation au
RCS de Paris
Suivant acte SSP du 28/03/2016, il a été
constitué une SCI
Dénomination : S.C.I. L.D.
Siège social : 57 rue du Docteur Blanche
– 75016 Paris. Capital social : 630.000 €.
Objet social : L’acquisition de tous biens
immobiliers, immeubles bâtis ou non bâtis, l’administration et l’exploitation par
bail, la location ou autrement desdits biens
immobiliers. Durée : 99 ans. Gérant : M.
Isabelle DOVAL demeurant 57 rue du
Docteur Blanche – 75016 Paris. Immatriculation au RCS de Paris.
12002238 – LA VIE JUDICIAIRE
12002298W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Suivant acte SSP, en date du 17/03/16, il
a été constitué une société présentant les
caractéristiques suivantes :
Dénomination : EUROPEAN HOMES 41
Forme juridique : Société Civile de
Construction Vente
Durée : 30 ans
Siège social : 10-12 Place Vendôme
75001 Paris
Capital : 1.000 €
Objet social : L’acquisition de tous terrains ou droits immobiliers comprenant le
droit de construire ; La construction, sur
ces terrains ou droits immobiliers, de tous
immeubles, de toutes destinations et usages ; La vente, en totalité ou par fractions,
des immeubles construits, avant ou après
leur achèvement ; accessoirement la location desdits immeubles.
Suivant acte SSP en date du 29/3/2016
à Paris, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes :
Dénomination :
COLIBRI
CONSEIL
Siège : 142, rue de Rivoli, 75001 PARIS.
Objet : transaction sur immeuble et
fonds de commerce, activité de marchands de biens, activité de prestations
touristiques et toutes autres opérations
patrimoniales relatives à des immeubles à
titre personnel comme mandataire agent,
courtier ou autrement ainsi que toutes
opérations annexes, connexes ou accessoires.
Durée : 99 années à compter de son
immatriculation au RCS.
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Sociétés
Capital social fixe : 5.000 €, divisé en
500 actions de 10 € chacune, réparties entre les actionnaires proportionnellement à
leurs apports respectifs.
Cession d’actions et agrément : la
cession à un tiers est soumise à l’agrément préalable des associés.
La cession entre associés est libre.
Admission aux AG et exercice du
droit de vote : dans les conditions statutaires et légales.
Ont été nommés :
Président : M. DUBOIS Luc-Olivier, 40,
allée des Tanneurs, 44390 Nort-sur-Erdre.
La société sera immatriculée au RCS
de Paris.
Pour avis
12002342 – LA VIE JUDICIAIRE
Aux termes d’un acte SSP en date à
Paris du 14/4/2016, il a été constitué une
S.A.R.L. :
TIARE
Dénomination :
Capital : 1.000 €.
Siège social : 5, rue Cambon, 75001
PARIS.
Objet : directement ou indirectement,
en France ou à l’étranger, la prise de participation par tous moyens de droit, notamment par achat, souscription, fusion, de
tous biens mobiliers et valeurs mobilières
dans toutes entités juridiques avec ou
sans personnalité morale, la détention de
ces titres en tant que holding financier et
d’une manière générale, toutes opérations
financières se rattachant à cette activité,
l’exercice de tout mandat social au sein de
ses filiales et participations, la fourniture
de prestations de services intellectuels ou
matériels se rapportant aux activités des
sociétés dans lesquelles le holding a des
participations, l’achat, la propriété, la gestion, l’administration et l’exploitation par
bail ou location de tout immeuble construit
ou non, et plus générale, toutes opérations, de quelque nature qu’elles soient,
juridiques, économiques et financières, civiles et commerciales, se rattachant à l’objet sus-indiqué ou à tous autres objets similaires ou connexes, de nature à
favoriser, directement ou indirectement, le
but poursuivi par la société, son extension
ou son développement.
Durée : 99 ans.
Gérance : M. Patrick JANSON, 35, rue
Brunel, 75017 Paris, a été statutairement
gérant de la société pour une durée indéterminée.
La société sera immatriculée au RCS
de Paris.
Pour avis.
042121A – LES ECHOS
Aux termes d’un acte sous seing privé en
date, à Paris du 19 avril 2016, il a été
constitué la société suivante :
Dénomination : StaffMe
Forme : Société par Actions Simplifiée
Objet : le développement et l’exploitation
de plateformes d’intermédiation sur internet et autres places de marché numériques visant à permettre aux entreprises et
aux particuliers de faire réaliser par des
étudiants et/ou d’autres personnes les tâches et autres missions qu’ils souhaitent
leur confier ; le développement d’outils digitaux associés permettant cette intermédiation.
Siège social : 14 rue de Tournon 75006
PARIS
Durée : 99 ans
Capital : 500 euros
Président : Monsieur Amaury d’EVERLANGE, demeurant 14 rue de Tournon
75006 PARIS
Directeur Général : Monsieur Jean-Baptiste ACHARD, demeurant 90 rue Boileau
75016 PARIS
Droit de vote : chaque action donne droit
à une voix lors des décisions collectives
Transmission des actions : les cessions
d’actions sont soumises à l’agrément tel
que prévu à l’article 11 des statuts
La société sera immatriculée au RCS de
PARIS.
042139A – LES ECHOS
Suivant acte reçu par Maître Florian GENEAU de LAMARLIERE, Notaire, titulaire
d’un Office Notarial à PARIS (75001), 23
rue Berger, le 10 février 2016, a été constituée une société civile immobilière
ayant les caractéristiques suivantes :
IASSO
La société a pour objet : l’acquisition par
voie d’achat ou d’apport, la propriété, la
mise en valeur, la transformation, la
construction, l’aménagement, l’administration, la location et la vente (exceptionnelle) de tous biens et droits immobiliers,
de tous biens et droits pouvant constituer
l’accessoire, l’annexe ou le complément
des biens et droits immobiliers en question.
Le siège social : 129 boulevard Richard
Lenoir 75011 PARIS.
Le capital social est fixé à la somme
de : HUIT CENT QUATRE-VINGT MILLE
EUROS (880.000 EUR) composé uniquement d’apports en numéraires.
Toutes les cessions de parts, quelle que
soit la qualité du ou des cessionnaires,
sont soumises à l’agrément préalable à
l’unanimité des associés,
Le premier gérant de la société est : M.
Vasileios ANYFANTAKIS, demeurant à
PARIS (75019) 5 rue de l’Encheval.
La société est constituée pour une durée
de 99 années.
La société sera immatriculée au registre
du commerce et des sociétés de PARIS
Pour avis,
Le notaire.
MODIFICATIONS
041414B – LES ECHOS
GREEN SERVICES SECURITE
SARL au capital de 50000,00 €
10 rue des Maltotiers,
45000 ORLEANS
794223198 RCS Orléans
Sigle : GSS
Par décision de L’AGO en date du
30/06/2015 il a été décidé de transférer le
siège social de la société au 10 rue Wurtz,
75013 PARIS à compter du 01/01/2016.
Présidence : GREEN SERVICES SECURITE, au capital de 50000 €, immatriculée
au RCS de PARIS sous le numéro 794
223 198, domiciliée 10 rue Wurtz 75013
PARIS représentée par FRANCOIS Joseph
Autres modifications :
- CHANGEMENT DE FORME JURIDIQUE : de SARL en SAS
La société sera immatriculée au RCS de
Paris et sera radiée du RCS de Orléans.
042060B – LES ECHOS
TROPICWEST 15
SNC au capital de 2,00 €
C/O SEMAVIC
26 JARDINS DE BELLEVUE
97150 SAINT MARTIN
817522485 RCS Basse Terre
Par décision de L’AGE en date du
15/04/2016 il a été décidé de transférer le
siège social de la société au C/O C D F,
4 RUE GALVANI, 75838 PARIS CEDEX
17 à compter du 15/04/2016.
Gérance : M. MICHEL MEUNIER, demeurant 9 RUE BENOIT MALON, 92150
SURESNES
La société sera immatriculée au RCS de
Paris et sera radiée du RCS de Basse
Terre.
042062B – LES ECHOS
AIRTROPIC 15
SNC au capital de 2,00 €
C/O SEMAVIC
26 JARDINS DE BELLEVUE
97150 SAINT MARTIN
817522451 RCS Basse Terre
Par décision de L’AGE en date du
15/04/2016 il a été décidé de transférer le
siège social de la société au C/O C D F,
4 RUE GALVANI, 75838 PARIS CEDEX
17 à compter du 15/04/2016.
Gérance : M. MEUNIER MICHEL, demeurant 9 RUE BENOIT MALON, 92150
SURESNES
La société sera immatriculée au RCS de
Paris et sera radiée du RCS de Basse
Terre.
042063B – LES ECHOS
RESIDENCIA 15
SNC au capital de 2,00 €
C/O SEMAVIC
26 JARDINS DE BELLEVUE
97150 SAINT MARTIN
817522436 RCS Basse Terre
Par décision de L’AGE en date du
15/04/2016 il a été décidé de transférer le
siège social de la société au 4 RUE GALVANI, 75838 PARIS CEDEX 17 à compter du 15/04/2016.
Gérance : M. MICHEL MEUNIER, demeurant 9 RUE BENOIT MALON, 92150
SURESNES
La société sera immatriculée au RCS de
Paris et sera radiée du RCS de Basse
Terre.
042092B – LES ECHOS
SCI GROUPE ZHENG
SCI à capital variable de 10000,00 €
20 TER RUE DE BEZONS ,
92400 COURBEVOIE
484704978 RCS Nanterre
Sigle : SCI
Par décision de L’AGO en date du
15/04/2016 il a été décidé de transférer le
siège social de la société au 22 BIS RUE
DU PETIT THOUARS, 75003 PARIS à
compter du 15/04/2016.
Suite à ce transfert, il est rappelé les caractéristiques suivantes :
Objet : LA PROPRIETE, LA GESTION ET
PLUS GENERALEMENT L’EXPLOITATION PAR BAIL, LOCATION OU TOUTE
AUTRE FORME DE TOUS IMMEUBLES
ET BIENS IMMOBILIERS
Durée : 80 ans
Gérance : M. ZHENG ZHILE, demeurant
22 BIS RUE DU PETIT THOUARS, 75003
PARIS
La société sera immatriculée au RCS de
Paris et sera radiée du RCS de Nanterre.
042098B – LES ECHOS
LIDAMART 15
SNC au capital de 2,00 €
C/O SEMAVIC
26 JARDINS DE BELLEVUE
97150 SAINT MARTIN
817522428 RCS Basse Terre
Par décision de L’AGE en date du
15/04/2016 il a été décidé de transférer le
siège social de la société au C/O C D F,
4 RUE GALVANI, 75838 PARIS CEDEX
17 à compter du 15/04/2016.
Gérance : M. MICHEL MEUNIER, demeurant 9 RUE BENOIT MALON, 92150
SURESNES
La société sera immatriculée au RCS de
Paris et sera radiée du RCS de Basse
Terre.
042100B – LES ECHOS
MARINA 15
SNC au capital de 2,00 €
C/O SEMAVIC
26 JARDINS DE BELLEVUE
97150 SAINT MARTIN
817522477 RCS Basse Terre
Par décision de L’AGE en date du
15/04/2016 il a été décidé de transférer le
siège social de la société au C/O C D F,
4 RUE GALVANI, 75838 PARIS CEDEX
17 à compter du 15/04/2016.
Gérance : M. MICHEL MEUNIER, demeurant 9 RUE BENOIT MALON, 92150
SURESNES
La société sera immatriculée au RCS de
Paris et sera radiée du RCS de Basse
Terre.
042119B – LES ECHOS
BEL SALAME
SARL à capital variable de 1000,00 €
66 RUE DE LA CONVENTION
75015 PARIS
812452514 RCS Paris
Par décision en date du 20/04/2016, il a
été décidé de modifier le capital de la société en le portant de 1.000,00 € à
15.000 €, et celui-ci devient variable avec
un minimum de 10.000 € et un maximum
de 100.000 €. Mention en sera faite au
RCS de Paris.
042140B – LES ECHOS
HISAKO TANAKA
SARL Unipersonnelle
Au capital de 10000,00 €
8 bis, boulevard Pereire
75017 Paris
494894785 RCS Paris
Par délibération en date du 30/06/2015, le
Gérant statuant en application de l’article
L.223.42 du Code de Commerce, a décidé
qu’il n’y avait pas lieu à dissolution malgré
un actif net inférieur à la moitié du capital
social. Mention en sera faite au RCS de
Paris.
042148B – LES ECHOS
CENTURY BUSINESS
SARL au capital de 7500,00 €
88 RUE DE PROVENCE, 75009 PARIS
790891097 RCS Paris
Par décision de L’AGE en date du
15/04/2016 il a été pris acte de la nomination de M. Jean-Pierre GROUIN, demeurant 1 rue des Marais 93500 Pontoise
en qualité de nouveau Gérant, à compter
du 15/04/2016 pour une durée illimitée, en
remplacement de M. Gilles FAVEY, Gérant démissionnaire. Mention en sera faite
au RCS de Paris.
042064B – LES ECHOS
VICTORY 15
SNC au capital de 2,00 €
C/O SEMAVIC
26 JARDINS DE BELLEVUE
97150 SAINT MARTIN
817522493 RCS Basse Terre
Par décision de L’AGE en date du
15/04/2016 il a été décidé de transférer le
siège social de la société au C/O C D F,
4 RUE GALVANI, 75838 PARIS CEDEX
17 à compter du 15/04/2016.
Gérance : M. MEUNIER MICHEL, demeurant 9 RUE BENOIT MALON, 92150
SURESNES
La société sera immatriculée au RCS de
Paris et sera radiée du RCS de Basse
Terre.
LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE
042151B – LES ECHOS
12002097 – LE PUBLICATEUR LEGAL
A PARIS
S.A.R.L. au capital de 110.000 €
Siège social :
24, rue Nollet - 75017 PARIS
438 179 608 RCS PARIS
Par AGE du 30/3/2016, les Associés de
la société A PARIS ont approuvés les modifications suivantes :
- le transfert du siège du 24, rue Nollet,
75017 PARIS, au 16, passage Pouchet,
75017 PARIS, avec une date effective au
30 mars 2016.
A compter du 30/3/2016, l’adresse du
24, rue Nollet, 75017 Paris est définitivement supprimé.
Immatriculation : au RCS de Paris.
12002099 – LE PUBLICATEUR LEGAL
MEUROP
S.A. au capital de 480.900 €
Siège social :
73, avenue Daumesnil - 75012 PARIS
602 056 525 RCS PARIS
Aux termes d’une délibération de l’assemblée du 29/1/2016, il résulte que
KPMG SA, 5, avenue Dubna, 14209 Herouville-Saint-Clair, a été nommé CAC titulaire en remplacement du cabinet IN EXTENSO SOCOGEC, démissionnaire, et le
Cabinet SALUSTRO REYDEL SA, Tour
Eqho, 2, avenue Gambetta, 92066 Paris-La Défense, a été nommé CAC suppléant en remplacement du cabinet BEAS,
démissionnaire, pour la durée restant à
courir du mandat de leur prédécesseur.
Pour avis, le conseil d’administration
12002186 – LE PUBLICATEUR LEGAL
EASY LIFE SCIENCE
S.A.S. au capital de 52.000 €
Siège social :
68, boulevard de Port Royal
75005 PARIS
517 685 418 RCS PARIS
L’AGM du 23/3/2016 a décidé la continuation de la société malgré les pertes
constatées.
12002234 – LE PUBLICATEUR LEGAL
SELARLBROGNIER&CONDAMY
S.E.L.A.R.L. au capital de 13.500 €
Siège social :
7, rue de Saint-Péterbourg
75008 PARIS
494 396 450 RCS PARIS
L’Associé unique en date du 21/3/2016
a décidé de : 1º) modifier la dénomination
qui devient :
SELURL CONDAMY
2º) transférer le siège au 15, rue de Madrid, 75008 PARIS.
12002243 – LE PUBLICATEUR LEGAL
I.S.F.
S.A.S. au capital de 8.000 €
Siège social :
5, avenue du Père Lachaise
75020 PARIS
808 186 341 RCS PARIS
Aux termes d’une décision de l’AGE en
date du 21/3/2016, il a été décidé de transférer le siège du 5, avenue du Père Lachaise, 75020 PARIS, au 1, boulevard
Michael Faraday, 77700 SERRES, et ce
à compter du 21/3/2016.
M. GREMILLET Vincent, 203 bis, avenue Daumesnil, 75012 Paris, demeure
président de la S.A.S. ISF. Mention sera
faite au RCS de Meaux.
Le gérant
12002261 – LE PUBLICATEUR LEGAL
FORMALEG
S.A.S. au capital de 100 €
Siège social :
3, avenue de France - 95740 FREPILLON
791 940 422 RCS PONTOISE
L’Associé unique en date du 15/4/2016
a décidé : 1º) de transférer le siège au 88,
avenue de Wagram, 75017 PARIS. Présidente : Mme Christine SALTRE, 3, avenue de France, 95470 Frépillon. En conséquence, la société sera immatriculée au
RCS de Paris.
AGENCYP
SASU au capital de 3000,00 €
9 RUE CYRANO DE BERGERAC, 75018
PARIS
811566389 RCS Paris
Par décision du Président en date du
18/04/2016 il a été décidé de transférer le
siège social de la société au 26 RUE DAMREMONT, 75018 PARIS à compter du
18/04/2016.
Présidence : AGENCYP, au capital de
3000 €, immatriculée au RCS de PARIS
sous le numéro 811 566 389, domiciliée
26 RUE DAMREMONT représentée par
YANNICK PERRON. Mention en sera
faite au RCS de Paris.
12002263 – LE PUBLICATEUR LEGAL
S.C. GERIMMO
Société civile au capital de 1.524, 49 €
Siège social :
30, avenue de la Bourdonnais
75007 PARIS
328 686 183 RCS PARIS
L’AGE 14/3/2016 nommé, pour une durée illimitée, la société CAFF (Compagnie
d’Arbitrage Financière et Foncière) société anonyme au capital de 1.728.506 euros, dont le siège social est 24, rue d’Ar-
ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES // 3
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Sociétés
maillé, 75017 Paris, 340 444 777 RCS
PARIS représentée par Aêle AUCOUTURIER épouse BALAY en qualité de cogérant.
12002264 – LE PUBLICATEUR LEGAL
SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE
Aux termes du procès verbal en date du
21/03/2016, l’assemblée générale a décidé d’augmenter le capital social d’une
somme de 49.000 €, pour le porter à
50.000 € et de modifier les articles 6 et
7 des statuts
Pour avis.
MORETIMER
Société civile immobilière
Au capital de 1.524, 49 €
Siège social :
30, avenue de la Bourdonnais
75007 PARIS
394 552 160 RCS PARIS
12001848W – LE PUBLICATEUR LEGAL
L’AGE 15/3/2016 a nommé, pour une
durée illimitée, la société CAFF (Compagnie d’Arbitrage Financière et Foncière),
société anonyme au capital de. 1.728.506
euros, dont le siège social est 24, rue d’Armaillé, 75017 Paris, 340 444 777 RCS PARIS, représentée par Aêle AUCOUTURIER, épouse BALAÿ en qualité de
cogérant.
Aux termes du procès-verbal en date du
31/03/2016, l’assemblée générale statuant dans le cadre des dispositions de
l’article L 223-42 du code de commerce,
a décidé qu’il n’y avait pas lieu à dissolution anticipée de la société.
Mention en sera faite au RCS de PARIS.
GALIC
SARL au capital de 1.000 €
157 boulevard DAVOUT
75020 PARIS
509 622 668 RCS PARIS
S.C. SOCIETE CIVILE
IMMOBILIERE BEAUVOISINE
Société civile au capital de 1.524,49 €
Siège social :
30, avenue de la Bourdonnais
75007 PARIS
317 372 910 RCS PARIS
L’AGE 10/3/2016 a nommé, pour une
durée illimitée, la société CAFF (Compagnie d’Arbitrage Financière et Foncière)
Société anonyme au capital de. 1.728.506
euros, dont le siège social est 24, rue d’Armaillé, 75017 Paris, 340 444 777 RCS PARIS représentée par Aêle AUCOUTURIER épouse BALA ên qualité de
cogérant.
12002266 – LE PUBLICATEUR LEGAL
S.C. ALENCON COMMERCE
Société civile au capital de 304, 90 €
Siège social :
30, avenue de la Bourdonnais
75007 PARIS
420 032 559 RCS PARIS
L’AGE 14/3/2016 a nommé, pour une
durée illimitée, la société CAFF (Compagnie d’Arbitrage Financière et Foncière)
Société anonyme au capital de. 1.728.506
euros, dont le siège social est 24, rue d’Armaillé, 75017 Paris, 340.444.777 RCS
PARIS, représentée par Aêle AUCOUTURIER, épouse BALA ên qualité de cogérant.
FACEBOOK FRANCE
S.A.R.L. à associé unique
au capital de 4.950.000 euros
108-112, avenue de Wagram
75017 PARIS
530 085 802 RCS PARIS
Suivant décisions en date du 8/4/2016, le
Gérant a décidé de transférer le siège social au 6, rue Ménars 75002 Paris, à
compter du 18/4/2016. L’article 4 des statuts a été modifié.
Pour avis.
12001955W – LE PUBLICATEUR LEGAL
IGO SOLUTIONS
S.A.S. au capital de 40.000 euros
33, avenue du Maine
Tour Maine Montparnasse
27ème étage
75015 PARIS
798 326 666 RCS PARIS
Suivant délibérations en date du
21/3/2016, l’assemblée générale a décidé
de nommer, à compter du 26/3/2016, en
qualité de nouveau Président, en remplacement de M. Philippe ROCHET démissionnaire avec effet au 26/3/2016, M.
Bruno TRICOIRE, demeurant 7, rue Raymond du Temple 94300 Vincennes.
Suivant décisions en date du 29/3/2016,
le Président (suite à délégation de ladite
assemblée du 21/3/2016) a constaté une
augmentation du capital social de
1.960.000 euros le portant à 2.000.000 euros, par émission de 196.000 actions de
10 euros de valeur nominale chacune,
réalisé en numéraire. Les statuts ont été
modifiés.
Pour avis.
11996124W – LE PUBLICATEUR LEGAL
TANNERIE DE VIVOIN
SAS au capital de 10.000 €
3 avenue Hoche
75008 PARIS
805 197 522 RCS PARIS
Aux termes des décisions en date
du 07/04/2016, le Président a constaté la
réalisation définitive de l’apport partiel
d’actif de la branche complète et autonome d’activité "Tannerie" faite par la société COMPAGNIE DES CUIRS PRECIEUX, 3 avenue Hoche 75008 PARIS
(582 025 755 RCS PARIS) à la société
TANNERIE DE VIVIOIN ainsi que l’augmentation du capital social, en rémunération de cet apport, d’une somme
de 4.040.000 €, pour le porter à 4.050.000 €. Les statuts ont été modifiés corrélativement.
Pour avis.
12001562W – LE PUBLICATEUR LEGAL
SWISSLIFE GESTION PRIVEE
SA au capital de 277.171 €
7 place Vendôme
75001 PARIS
378 782 163 RCS PARIS
Aux termes du procès verbal en date du
21/03/2016, le Conseil d’Administration a
désigné en qualité de directeur général,
Madame Alessandra GAUDIO, 14 rue Pérignon 75007 PARIS, en remplacement de
Monsieur Yves NACCACHE.
Pour avis
12001828W – LE PUBLICATEUR LEGAL
LA FABRIQUE
SAS au capital de 1.000 €
158 boulevard Berthier
75017 PARIS
818 028 516 RCS PARIS
MINALIDIS
SARL au capital de 7.500 euros
SIEGE SOCIAL :
59 rue de la Tombe Issoire - 75014 PARIS
R.C.S. PARIS 812 137 610
Suivant un procès-verbal en date du
24 Février 2016, l’associé unique décide :
de modifier l’objet social, qui se rédige désormais comme suit : l’exploitation d’un
fonds de commerce de type supermarché
sis PARIS (75001), 205 rue Saint Honoré,
sous l’enseigne « CARREFOUR EXPRESS » ou toute autre enseigne du
Groupe CARREFOUR à l’exclusion de
toute autre. de transférer le siège social à
PARIS (75001) 205 rue Saint Honoré, à
compter du 1er mars 2016 Les articles 2 et
4 des statuts sont modifiés en conséquence.
La société est gérée par Monsieur Mustapha BENOUDA, domicilié 12 allée des
Amonts (91940) LES ULIS.
Mention sera faite au R.C.S. de PARIS.
12002134W – LE PUBLICATEUR LEGAL
PATRIPRO
SNC au capital de 10.000 €
120, boulevard Haussmann 75008 Paris
491 422 309 RCS Paris
Aux termes l’assemblée Générale Extraordinaire en date du 15 mars 2016, il a
été décidé de nommer en qualité de cogérante Madame Martine Dumoulin
épouse Le Doré demeurant 24, rue de la
Tourelle 92100 Boulogne Billancourt.
Mention en sera faite au RCS de Paris.
WENDEL
Société européenne
au capital de 191.738.524 euros
89, rue Taitbout
75009 PARIS
572 174 035 RCS PARIS
12002135W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Suivant procès-verbal en date du
22/10/2015, le Conseil de surveillance a
pris acte de la nomination de Mme Fabienne PORQUIER, demeurant 20, rue
des Prairies 75020 Paris, en qualité de
membre du Conseil de surveillance représentant les salariés.
Pour avis.
SOCIETE CIVILE IMMOBILIER
MELIES/MONTREUIL
SCI au capital de 2.000 euros
120, boulevard Haussmann 75008 Paris
432 413 078 RCS Paris
Aux termes l’assemblée Générale Ordinaire en date du 14 mars 2016, il a été
décidé de nommer en qualité de co-gérante Madame Martine Dumoulin épouse
Le Doré demeurant 24, rue de la Tourelle
92100 Boulogne Billancourt.
Mention en sera faite au RCS de Paris.
12002136W – LE PUBLICATEUR LEGAL
SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE
PYRENEES
SCI au capital de 1.524,49 Euros
120, boulevard Haussmann 75008 Paris
410 489 702 RCS Paris
Aux termes l’assemblée Générale Ordinaire en date du 14 mars 2016, il a été
décidé de nommer en qualité de co-gérante Madame Martine Dumoulin épouse
Le Doré demeurant 24, rue de la Tourelle
92100 Boulogne Billancourt.
Mention en sera faite au RCS de Paris.
12002138W – LE PUBLICATEUR LEGAL
SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE
COLOMBES
SCI au capital de 2.000 euros
120, boulevard Haussmann 75008 Paris
437 594 674 RCS Paris
12002070W – LE PUBLICATEUR LEGAL
CM & ASSOCIES SAS
au capital de 281 000 euros
Siège social : 26 rue Cortambert
75116 PARIS
497787101 RCS PARIS
Aux termes du procès-verbal de l’AGE du
25/01/2016 et du procès-verbal du Président du 26/03/2016
que le capital social a été réduit d’un montant de 59 600 € par voie de rachat et d’annulation de 59600 actions.
L’article 7 des statuts a été modifié en
conséquence.
Ancienne mention : Le capital social est
fixé à 281 000 €
Nouvelle mention : Le capital social est
fixé à 221 400 €
12001448W – LE PUBLICATEUR LEGAL
ENOVANCE
SAS au capital de 142.873 €
Siège social :
11 bis rue Roquépine 75008 Paris
501 847 313 RCS PARIS
Par décisions en date du 20/04/2016, l’associé unique a décidé de nommer en qualité de Président, à compter de ce jour, M.
Eric SHANDER, demeurant 116 Jessfield
Place, Cary, 27519 Caroline du Nord,
ETATS-UNIS, en remplacement de M.
Paul ARGIRY, démissionnaire.
12002184W – LE PUBLICATEUR LEGAL
12002190W – LE PUBLICATEUR LEGAL
12001950W – LE PUBLICATEUR LEGAL
12002265 – LE PUBLICATEUR LEGAL
12002118W – LE PUBLICATEUR LEGAL
LABCO
SA au capital de 78.300.135 euros
Siège social : 60-62, rue d’Hauteville –
75010 Paris
448 650 085 R.C.S. PARIS
Aux termes des décisions du Conseil
d’Administration en date du 31 mars 2016
et de l’Assemblée Générale en date du 15
avril 2016 : Vincent MARCEL demeurant
20, avenue de Lamballe – 75016 Paris a
été nommé en qualité de Directeur Général Délégué ; Robert STEINWANDER demeurant Maistrasse 41 – Munich 80337
(Allemagne) a été nommé en qualité de
membre et Président du Conseil d’Administration en remplacement de Philippe
CHARRIER.
12002081W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Aux termes l’assemblée Générale Ordinaire en date du 14 mars 2016, il a été
décidé de nommer en qualité de co-gérante Madame Martine Dumoulin épouse
Le Doré demeurant 24, rue de la Tourelle
92100 Boulogne Billancourt.
Mention en sera faite au RCS de Paris.
12002094W – LE PUBLICATEUR LEGAL
BIOAXIAL
SAS au capital de 241.053 euros
Siège social : 24, rue du Faubourg SaintJacques – 75014 Paris
520 615 196 R.C.S. PARIS
Aux termes des décisions du conseil d’administration en date 17 mars 2016 : (i) il a
été décidé la nomination de Georges TABARY demeurant 38, rue des Graviers –
78750 Mareil Marly en qualité de président en remplacement de Louis-Philippe
BRAITBART et ce à compter du 1er mars
2016 ; (ii) Louis-Philippe BRAITBART demeurant 10, rue Saint Didier – 75116 Paris
a été nommé en qualité de directeur général et ce à compter du 1er mars 2016 ;
(iii) Georges TABARY a été nommé en
qualité d’administrateur en remplacement
de Louis-Philippe BRAITBART.
NDDC
SAS au capital de 10.000 €
21, rue de Fécamp, 75012 PARIS
813708161 RCS PARIS
Aux termes d’une décision en date du
17/04/2016, les actionnaires ont décidé de
modifier l’objet social comme suit : La fourniture de services de réservation en ligne
et de services de conseil dans le domaine
de l’hôtellerie, à compter du 01/05/2016.
de nommer en qualité de Président M. Thibaut SEILLIER (Directeur général sortant), demeurant 5 allée des Cyclades
Syra 1, 74160 Saint-Julien-en-Genevois
en remplacement de M. Matthieu BOUTIN
Mention sera portée au Registre du
commerce et des sociétés de PARIS
12002199W – LE PUBLICATEUR LEGAL
FIDAC CONSEIL
SASU au capital de 100.000 €
19 rue Général Foy, 75008 Paris
383419108 RCS Paris
Aux termes de l’AGE en date du
15/12/2015, l’associé unique a pris acte
de la modification de commissaire aux
comptes à compter du 01/01/2015 :
- CONSEILS ASSOCIES SA, sise 50 avenue de Wagram, 75017 Paris et immatriculée au RCS sous le numéro 692048671
(nomination titulaire)
- M. Jean-Philippe MAUGARD, demeurant
4, place d’Anvers, 75009 Paris (nomination suppléant)
Mention sera portée au Registre du
commerce et des sociétés de Paris
Aux termes des décisions de l’associé unique en date du 23 mars 2016 et du 1er avril
2016 : (i) le siège social est transféré au :
8, rue Bernard Buffet – 75017 Paris ; (ii)
les sociétés KPMG S.A, SA, Tour Eqho –
2, avenue Gambetta – 92066 Paris La Défense Cedex, 775 726 417 R.C.S. NANTERRE et SALUSTRO REYDEL, SA,
Tour Eqho – 2, avenue Gambetta – 92066
Paris La Défense Cedex, 652 044 371
R.C.S. NANTERRE ont été nommées en
qualité de co-commissaires aux comptes
titulaires et suppléants. Les statuts ont été
modifiés en conséquence.
12002151W – LE PUBLICATEUR LEGAL
LE RENOUVEAU
SARL au capital de 114.336,76 euros
120, boulevard Haussmann 75008 Paris
662 032 747 RCS Paris
Aux termes l’assemblée Générale Extraordinaire en date du 15 mars 2016, il a
été décidé de nommer en qualité de cogérante Madame Martine Dumoulin
épouse Le Doré demeurant 24, rue de la
Tourelle 92100 Boulogne Billancourt.
Mention en sera faite au RCS de Paris.
SUB LAFOURCHE
Sarl au capital de 1 000 euros
Siège social : 70 avenue de Clichy
75017 PARIS
788957447 RCS PARIS
Aux termes du PV de l’AGO du
25/01/2016, l’AG prend acte de la démission de Mme Monia SOUISSI de ses fonctions de cogérante et ce à compter du 1er/
01/2016 et décide de ne pas procéder à
son remplacement.
RCS PARIS
Pour avis
12002198W – LE PUBLICATEUR LEGAL
12002155W – LE PUBLICATEUR LEGAL
PLEINS FEUX
S.A.R.L. au capital de 7500 €
12, rue Clavel - 75019 PARIS
494 514 680 RCS PARIS
Aux termes de l’AGE du 9/4/2016, il a été
décidé d’augmenter le capital social d’une
somme de 24.795 €, pour le porter à
32.295 € par suite d’apport de titres et de
modifier l’article 6 et 7 des statuts.
Pour avis.
12002169W – LE PUBLICATEUR LEGAL
HIDOUCHE DISTRIBUTION
SARL au capital de 25.000 euros
Siège social : 5 rue François Mouthon
75015 PARIS
R.C.S. PARIS 794.580.068.
Suivant un procès-verbal en date du 11
janvier 2016, l’Associé unique décide : de
transférer le siège social à PARIS 75014,
15-17 rue de Niepce à compter du 11 janvier 2016 De modifier l’objet social qui se
rédige désormais comme suit ; Les articles 2 et 4 des statuts sont modifiés en
conséquence. L’exploitation d’un fonds de
commerce de type supermarché sis à PARIS (75014) 15-17 rue de Niepce, à l’enseigne CARREFOUR CITY ou toute autre
enseigne appartenant au groupe CARREFOUR, à l’exclusion de toute autre. Mention sera faite au R.C.S. de PARIS
12002202W – LE PUBLICATEUR LEGAL
SILLUX
SAS au capital de 150.000 euros
Siège social : 43 rue Madame
75006 Paris
810 762 252 RCS PARIS
Aux termes des décisions des associés du
29 juin 2015 et des décisions des associés
du 8 avril 2016, il a été décidé d’augmenter le capital social, par apport en numéraire, d’un montant de 150.000 euros, par
l’émission de 15.000 actions de 10 euros
de valeur nominale ; d’augmenter le capital social, par apport en numéraire, d’un
montant de 50.000 euros, par l’émission
de 5.000 actions de 10 euros de valeur
nominale . Le capital social est désormais
fixé à la somme de 350.000 euros, divisé
en 35.000 actions de 10 euros de valeur
nominale chacune. Les statuts ont été modifiés en conséquence.
12002209W – LE PUBLICATEUR LEGAL
NOD
SASU au capital de 10.000 euros
Siège social : 42 rue de Presles
93300 Aubervilliers
809 520 307 RCS Bobigny
Aux termes du procès-verbal des décisions de l’associé unique en date du
31.12.2015, il a été décidé de transférer
le siège social au 20, boulevard Poissonnière, Paris (75009) à compter de ce jour
et à modifier en conséquence l’article 4
des statuts. Monsieur Géry BOUCHEZ,
Président associé, demeurant 42, rue de
Presles, 93300 Aubervilliers.
Radiation du RCS BOBIGNY. La société
sera immatriculée au RCS de PARIS.
12002218W – LE PUBLICATEUR LEGAL
IDEA FINANCIAL
SASU au capital de 40.000 €
23/25 rue jean jacques rousseau
75001 Paris
792748469 RCS Paris
Aux termes de l’AGE en date du
20/04/2016, le Président a décidé de
transférer le siège social à 15 rue Marignan, 75008 Paris, à compter du
20/04/2016.
Mention sera portée au Registre du
commerce et des sociétés de Paris.
12002219W – LE PUBLICATEUR LEGAL
SCI FPLI 85
SCI au capital de 2 500 Euros
Siège social : 10 rue du Lin
35510 CESSON SEVIGNE
479 064 719 R.C.S RENNES
Aux termes du PV des DAU en date du
07/04/2016, il a été décidé de transférer
le siège social au 10 avenue George V
75008 PARIS et de nommer la SA FONCIERE ATLAND sise 10 avenue George
V 75008 PARIS immatriculée au RCS de
PARIS sous le numéro 598 500 775 en
remplacement de M. Christian GUYODO,
démissionnaire. Durée : 99 ans. Objet :
Acquisition, administration de tous biens
immobiliers et tous immeubles. Les statuts ont été modifiés en conséquence. La
société sera radiée du RCS de RENNES
et immatriculée au RCS de PARIS.
12002233W – LE PUBLICATEUR LEGAL
12002214W – LE PUBLICATEUR LEGAL
PRO DOMO
SAS au capital de 642.024 euros
Siège social :
73, boulevard Richard Lenoir
75011 Paris
409 178 928 R.C.S. PARIS
Par AGE du 12/04/2016 de HORIZON
HOLDING Société Civile, capital :
450.000 €, Siège social : PARIS 75016 57, rue Boissière, 399 097 443 RCS PARIS, il a été décidé de transférer le siège
social au 1 square Fantin Latour 78150
Le Chesnay. La société sera désormais
immatriculée au RCS de VERSAILLES.
12002245W – LE PUBLICATEUR LEGAL
S.A.S. "HOTEL ROCHAMBEAU" au capital de 181.245,00 euros Siège social : PARIS (8ème Arrt.) Rue La Boétie,
nº 4432.538.866 R.C.S. PARIS
Aux termes d’un procès-verbal de décisions des associés de la société en date
du 13 avril 2016, il a été décidé :
- de supprimer purement et simplement le
conseil d’administration prévu par les statuts et constate en conséquence la fin des
mandats des administrateurs de Mesdames Jennifer BITTON et Laura BENICHOU et de Monsieur Jean-Claude LAMBLIN,
- de refondre les statuts sans modification
de la forme, de la dénomination, de l’objet,
de la durée, ni du siège social de ladite
société.
Pour insertion. Le Président.
12002248W – LE PUBLICATEUR LEGAL
REXEL
SA au capital de 1.509.356.890 €
Siège social :
13 Bd du Fort de Vaux 75017 Paris
479 973 513 RCS PARIS
Par délibérations en date du 08/03/2016,
le CA a décidé de coopter en qualité d’administrateur :
- Mme Elen PHILLIPS, demeurant 2518
Del Monte Drive, Houston, Texas 77019,
Etats-Unis, en remplacement de Mme Isabel MAREY-SEMPER, démissionnaire à
compter du 03/03/2016,
- Mme Marianne CULVER, demeurant 10
Linkswood Road, Burnham Bucks SL1
8AT, Royaume Uni, en remplacement de
Mme Monika RIBAR, démissionnaire à
compter du 08/03/2016.
12002250W – LE PUBLICATEUR LEGAL
S.A.S. "HOTEL ROCHAMBEAU" au capital de 181.245,00 Euros Siège social : PARIS (8ème Arrt.) Rue la Boétie,
nº 4432.538.866 R.C.S. PARIS
Aux termes d’un procès-verbal de décisions des associés de la société en date
du 13 avril 2016, il a été décidé :
- de supprimer purement et simplement le
conseil d’administration prévu par les statuts et constate en conséquence la fin des
mandats des administrateurs de Mesdames Jennifer BITTON et Laura BENICHOU et de Monsieur Jean-Claude LAMBLIN.
- de refondre les statuts sans modification
de la forme, de la dénomination, de l’objet,
LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE
4 // ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES
de la durée, ni du siège social de ladite
société.
POUR INSERTION Le Président.
12002251W – LE PUBLICATEUR LEGAL
"HOTELIERE PEGASUS" au capital de
457.347,05 Euros, entièrement libéré divisé en 30.000 actions de 15,24 Euros
chacune Siège social : PARIS (8ème Arrt.)
Avenue des Champs Elysées,
nº 66408.340.990 R.C.S. PARIS – Nº de
Gestion : 96 B 10136.
Aux termes d’une assemblée générale extraordinaire du 29 Janvier 2016, dont le
procès-verbal a été enregistré au SIE
8ème EUROPE-ROME – POLE ENREGISTREMENT, le 19 Avril 2016, Bord.
nº 2016/1.246, Case nº 8, les actionnaires
ont décidé :
1º - de transformer la société en SOCIETE
PAR ACTIONS SIMPLIFIEE, avec effet du
29 Janvier 2016, sur le vu du rapport du
commissaire aux comptes établi conformément à l’article L.225-244 alinéa I du
Code du Commerce.
Cette transformation prévue par la loi et
les statuts n’a pas entraîné la création d’un
être moral nouveau, mais a mis fin aux
mandats des administrateurs et du Président et Directeur Général sous son ancienne forme juridique.
Les nouveaux statuts comportent notamment les caractéristiques ci-après :
Forme : Société par Actions Simplifiée.
Objet : La société a pour objet en France
et à l’étranger :
- la création, l’achat, la vente et l’exploitation de tout établissement ou fonds de
commerce d’hôtel, maison meublée, pension de famille, résidence hôtelière, salon
de thé, bar, restaurant, brasserie, licence
de débit de boissons - la gestion, l’exploitation directe ou indirecte, la concession
de franchise ou la marque portant sur lesdits établissements - la maîtrise d’œuvre,
la formation de personnel et l’assistance
technique relative à la création et à l’exploitation desdits établissements.- l’achat
et la vente de tout matériel d’exploitation
- la commercialisation et la promotion,
sous toutes leurs formes, de tous produits
émanant de la société ou de ses filiales la prise de participation dans toutes sociétés et entreprises, la gestion et la cession
de ces participations dans toutes leurs formes, le conseil et l’assistance des entreprises et des organisations dans leurs problèmes de stratégie, de politique interne
et externe, de systèmes opérationnels et
fonctionnels, notamment dans le domaine
des études de marché, de communication,
d’information et des relations publiques.
Le tout directement ou indirectement, pour
son compte ou pour le compte de tiers,
soit seule, soit avec des tiers, par voie de
création de sociétés nouvelles, d’apport,
de commandite, de souscription, d’achat
de titres ou droits sociaux, de fusion, d’alliance, de société en participation ou de
prise ou de dation en location ou en gérance de tous biens ou droits, ou autrement.Et généralement toutes opérations
financières, commerciales, industrielles,
civiles, immobilières ou mobilières, pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’un des objets spécifiés ou à tout
patrimoine social.
Dénomination sociale : "HOTELIERE PEGASUS".
Siège social : reste fixé à PARIS (8ème
Arrt.) Avenue des Champs Elysées, nº 66.
Durée : reste fixée à 99 années à compter
du 23 Juillet 1996.
Capital-Apports : fixé à la somme de
457.347,05 Euros, divisé en 30.000 actions de 15,24 Euros chacune, entièrement souscrites et intégralement libérées.
Admission aux assemblées : Tout associé
a le droit de participer aux décisions collectives quel que soit le nombre d’actions
qu’il possède, dès lors que ses titres sont
inscrits à un compte ouvert à son nom.
Exercice du droit de vote : En cas de démembrement de la propriété des actions
(usufruit d’une part, nue-propriété d’autre
part), sauf pour les actions reçues par donation, placée sous le régime fiscal de l’article 787 B du Code Général des Impôts,
le droit de vote appartient à l’usufruitier
pour toutes les décisions ayant pour objet :
- l’affectation et la répartition des résultats
- les modifications du pacte social touchant aux droits d’usufruit grevant les actions - la prorogation ou la dissolution de
la société - le droit de vote - les actes de
disposition de l’actif social immobilisé - la
révocation du Président.- ainsi que pour
toute décision ayant conséquence directe
ou indirecte d’augmenter les engagements directs ou indirects d’usufruitiers
d’actions. Dans tous les autres cas, le droit
de vote appartient au nu-propriétaire.
En cas de démembrement de la propriété
des actions (usufruit d’une part, nue-propriété d’autre part), résultant de la donation, avec réserve d’usufruit, placée sous
le régime fiscal de l’article 787 B du Code
Général des Impôts, le droit de vote de
l’usufruitier de ces actions sera limité aux
décisions concernant l’affectation des bénéfices, toutes les autres décisions étant
prises par le nu-propriétaire desdites actions (article 1844 du Code Civil).
Clause restreignant la libre cession des
actions : La cession ou la transmission
d’actions, à l’exception de celles entre associés ou au profit des conjoints, des ascendants et descendants qui sont libres,
doit être soumise à l’agrément préalable
de l’unanimité des associés ; si la société
ne comporte plus qu’un associé, la cession des actions de l’associé unique est
libre.
2º - de désigner en qualité de Président
de la société sous sa nouvelle forme de
Société par Actions Simplifiée à compter
de la date d’effet de la transformation,
sans limitation de durée : Madame Christiane MARTINENT, demeurant à PARIS
(16ème Arrt.) Rue de la Tour, nº 92, qui a
accepté ladite fonction.
3º - de maintenir aux fonctions de
Commissaires aux comptes titulaire et
suppléant :
- Le Cabinet "IN EXTENSO – SECAG",
Société de Commissaires aux Comptes
inscrite, membre de la Compagnie Régionale de CAEN, dont le siège à DONVILLE
LES BAINS (Manche) Route de Coutances, nº 26, Commissaire aux comptes titulaire,
- Et, Monsieur Franck LAMOTTE,
Commissaire aux Comptes inscrit, membre de la Compagnie Régionale de CAEN,
demeurant à DONVILLE LES BAINS
(Manche) Route de Coutances, nº 26,
Commissaire aux comptes suppléant.
POUR INSERTION LEGALE. Le Président.
12002288W – LE PUBLICATEUR LEGAL
ANYS BUSINESS
SARL au capital de 5.000 €
Siège social : 22 rue Vignon – 75008 Paris
523 501 021 RCS PARIS
Suivant AG Mixte du 29/12/2015, il a été
décidé d’étendre l’objet social à l’activité
de « Toutes prestations de conseils dans
les domaines suivants, le conseil en placement de capitaux, l’immobilier, les œuvres d’art, le tourisme et le bien-être ».
L’article 2 des statuts a été modifié en
conséquence. Mention au RCS de Paris
12002290W – LE PUBLICATEUR LEGAL
SCI Rue de la Pompe
(anciennement dénommée SNC Rue de
la Pompe)
Société en Nom Collectif au capital de
14.001.000 euros
Siège social : 11, rue Marbeuf- 75008 Paris
794 462 754 RCS PARIS
(la « Société »)
Aux termes de décisions en date du
30/11/2015, l’Associée Unique a approuvé
l’apport par la société ZAKA à la société
ZAKA Hôtels, Société de placement à prépondérance immobilière à capital variable
professionnelle au capital de 8.430.000
euros, dont le siège social est 8 rue Auber
- 75009 Paris en cours de constitution, de
parts sociales de la Société, agréé ladite
société ZAKA Hôtels en qualité de nouvelle associée à compter de son immatriculation au Registre du Commerce et des
Sociétés. L’apport a été réalisé le
8/01/2016 et la société ZAKA Hôtels a été
immatriculée le 24/02/2016 sous le numéro unique 818 460 180 RCS Paris.
Suivant acte SSP en date du 25/03/2016,
la société ZAKA Hôtels, associée unique,
a cédé la pleine propriété d’1 part à la société HEBIOSO, société anonyme de droit
belge au capital de 61.500 euros, dont le
siège social est 480, Avenue Louise à Ixelles (1050) en Belgique, immatriculée auprès de la Banque-Carrefour des Entreprises sous le numéro d’entreprise
0548.998.026.
Aux termes de délibérations en date du
11/04/2016, l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle et Extraordinaire des associés :
a pris acte de la réalisation de l’apport et
de l’agrément de la société ZAKA Hôtels
en qualité de nouvel associé. L’article 2.2
des statuts de la Société a été modifié ;
a pris acte de la cession de part et modifié
corrélativement l’article 2.2 des statuts de
la Société ;
statuant en application des dispositions de
l’article L. 221-6 du Code de commerce et
à l’unanimité, conformément aux stipulations de l’article 23 des statuts de la Société, a décidé la transformation de la Société en Société Civile Immobilière à
compter du 11/04/2016, sans création
d’un être moral nouveau et a adopté le
texte des statuts qui régiront désormais la
Société. Le siège social de la Société, sa
durée, son objet et les dates d’ouverture
et de clôture de son exercice social demeurent inchangées. Le capital social
reste fixé à la somme de 14.001.000 euros ;
changé la dénomination sociale de la Société pour adopter celle de « SCI Rue de
la Pompe ».
Sous sa forme de Société en Nom Collectif, la Société était dirigée par :
Gérant : La société ZAKA INVESTMENTS, dont le siège social est situé 11,
rue Marbeuf à Paris (75008) et identifiée
sous le numéro 807 728 597 RCS Paris.
Sous sa nouvelle forme de Société Civile
Immobilière, la société ZAKA INVESTMENTS a été confirmée dans ses fonctions de gérant.
Le dépôt légal sera effectué au Greffe du
Tribunal de Commerce de Paris.
Pour avis
12002304W – LE PUBLICATEUR LEGAL
12002325W – LE PUBLICATEUR LEGAL
FONCIERE PHOENIX MAC DONALD
SNC
SNC au capital de 152.45 €
Siège social : 18 rue Marbeau – 75116
PARIS
423 043 306 RCS PARIS
Suivant décisions du 01/01/2016, il a été
décidé de transformer la société en SARL
sans création d’une personne morale nouvelle, modifiant sa dénomination sociale
qui devient « FONCIERE PHOENIX MAC
DONALD ». Sa durée, son objet et son
siège social ne sont pas modifiés. Gérant :
Mr Boutros EL-KHOURY - 41 rue Emile
Menier - 75116 Paris. Mention au RCS de
PARIS.
YoYo
Société par Actions Simplifiée
Au capital de 78.140 euros
Siège social : 5, rue de Chevreuse
75006 Paris
RCS Paris 818 530 768
Aux termes des décisions de l’associé unique du 9 mars 2016, le capital social a été
augmenté de 28.140 €, pour être porté de
50.000 € à 78.140 €. L’article 6 des statuts a été modifié en conséquence.
Ancienne mention : Capital 50.000 €
Nouvelle mention : Capital 78.140 €
Pour avis
RCS Paris
12002307W – LE PUBLICATEUR LEGAL
12002352W – LE PUBLICATEUR LEGAL
SCI ATLAND BONDOUFLE DE GAULLE
SCCV au capital de 1 500 €
Siège social : 10 avenue George V 75008
PARIS
492 755 624 RCS PARIS
Suite au PV des décisions unanimes des
associés en date du 31/03/2016, il a été
décidé de modifier l’objet social comme
suit : « Acquisition de tous biens et droits
immobiliers situés sur le territoire de la
commune de Sarcelles (Val d’Oise) », de
modifier la dénomination sociale comme
suit : « SCCV ATLAND SARCELLES LECLERC ». Les statuts ont été modifiés en
conséquence. Mention au RCS de PARIS.
Par décisions du 31/03/2016, l’associé
unique de la société LE 176, SARL, capital
747 980 €, siège : 176 rue Montmartre
75002 Paris, 791 094 881 RCS Paris, a
nommé M. Paul CHANTLER, 31 rue JeanJacques Rousseau 93100 Montreuil, gérant, en remplacement de M. Christian
BREUCQ. Les statuts ont été modifiés en
conséquence.
12002309W – LE PUBLICATEUR LEGAL
SCI DU SEMINAIRE
SCI au capital de 1 600 €
Siège social : 10 rue du Lin 35510 CESSON SEVIGNE
432 266 880 R.C.S RENNES
Aux termes du PV des DAU en date du
07/04/2016, il a été décidé de transférer
le siège social au 10 avenue George V
75008 PARIS et de nommer la SA FONCIERE ATLAND sise 10 avenue George
V 75008 PARIS immatriculée au RCS de
PARIS sous le numéro 598 500 775 en
remplacement de M. Christian GUYODO,
démissionnaire. Durée : 99 ans. Objet :
Acquisition, gestion de biens. Les statuts
ont été modifiés en conséquence. La société sera radiée du RCS de RENNES et
immatriculée au RCS de PARIS.
12002310W – LE PUBLICATEUR LEGAL
SCI FPLI FOUGERES
SCI au capital de 2 500 €
Siège social : 10 rue du Lin 35510 CESSON SEVIGNE
452 895 311 R.C.S RENNES
Aux termes du PV des DAU en date du
07/04/2016, il a été décidé de transférer
le siège social au 10 avenue George V
75008 PARIS et de nommer la SA FONCIERE ATLAND sise 10 avenue George
V 75008 PARIS immatriculée au RCS de
PARIS sous le numéro 598 500 775 en
remplacement de M. Christian GUYODO,
démissionnaire. Durée : 99 ans. Objet :
Acquisition, administration de tous biens
immobiliers et tous immeubles. Les statuts ont été modifiés en conséquence. La
société sera radiée du RCS de RENNES
et immatriculée au RCS de PARIS.
12002312W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Cabinet N& H Immobilier
Société à responsabilité limitée au capital
de 45.000 €
Siège social :48-50 rue Singer - 75016
PARIS
423 828 904 RCS PARIS
Le 30 mars 2016, l’Associé unique a augmenté le capital social d’une somme de
55 000 € pour le porter à 100 000 € par
incorporation de pareille somme prélevée
sur le compte Report à nouveau.
Les articles 6 et 7 ont été modifiés en
conséquence.
Nouvelle mention : Capital social : 100
000 €
Pour avis, le représentant légal
12002313W – LE PUBLICATEUR LEGAL
AXAM 2
Société civile au capital de 355 937 500 €
Siège social : 66 rue La Condamine
- 75017 PARIS
535 385 009 RCS PARIS
Le 4 avril 2016, l’Assemblée générale des
associés a augmenté le capital social
d’une somme de 223 241 000 € pour le
porter à 579 151 500 € au moyen d’apports en nature.
Les articles 6 et 7 ont été modifiés en
conséquence.
Nouvelle mention : Capital social :
579 151 500 €
Pour avis, le représentant légal
12002302W – LE PUBLICATEUR LEGAL
CLOUDSCREENER.COM
SAS au capital de 48.000 €
15 rue du Caire 75002 Paris
789 857 950 RCS Paris
Suivant assemblée générale mixte des associés en date du 29/0316, il a été décidé :
- d’augmenter le capital de 9.180 € pour
le porter de 48.000 € à 57.180 €
- de nommer en qualité de membre du
Conseil d’administration, Mr Yves-Pascal
PELCENER, demeurant 4 Robin Lane,
Singapour (258233).
12002353W – LE PUBLICATEUR LEGAL
GLL RIVE GAUCHE
SAS au capital de 139.959 euros
Siège social : 3 rue du Colonel Moll
75017 Paris
450 043 724 RCS PARIS
Aux termes des décisions de l’associé unique du 30 mars 2016, il a été décidé la
nomination d’un commissaire aux comptes suppléant : SALUSTRO REYDEL, SA,
2 Avenue Gambetta, Tour Eqho-92066
Paris La Défense Cedex 652 044 371
RCS NANTERRE en remplacement de
KPMG AUDIT EST.
12002177 – LA VIE JUDICIAIRE
GESTIACONSEIL
S.A.R.L. au capital de 8.000 €
Siège social :
96, boulevard Malesherbes
75017 PARIS
449 098 615 RCS PARIS
Aux termes de l’AGE du 25/3/2016, il a
été décidé de transformer la S.A.R.L. au
S.A.S. à compter du jour de ladite assemblée.
Cette transformation n’entraîne pas la
création d’un être moral nouveau. Cette
transformation entraîne la publication des
mentions suivantes :
Président : Marc TAÏEB, 8, rue du Château Landon, 75010 Paris.
Cession actions et agrément : les
cessions sont soumises à l’agrément de
la collectivité des associés.
Admission aux AG et exercice du droit
de vote dans les conditions statutaires et
légales.
Le dépôt légal sera effectué au RCS de
Paris.
Pour avis
12002240 – LA VIE JUDICIAIRE
12002297W – LE PUBLICATEUR LEGAL
ECHOSENS
SAS au capital de 220.573 €
30 Place d’Italie 75013 Paris
438 209 157 RCS Paris
Suivant décisions du conseil d’administration en date du 18/02/16, il a été :
- pris acte de la démission de Mr Guanyi
WANG de son mandat de Président du
Conseil d’administration, conservant son
mandat d’administrateur,
- décidé de nommer en qualité de Président du Conseil d’administration, Mr Laurent SANDRIN, demeurant 17 rue Isabeau
94240 L’Hay-les-Roses, déjà administrateur.
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Sociétés
12002316W – LE PUBLICATEUR LEGAL
SELARL DES DOCTEURS COUYBES
ET GUINSBOURG
SELARL au capital de 312.280 euros
Siège social : 68 Avenue d’Iéna
75116 Paris
508 011 160 RCS PARIS
Aux termes des décisions de l’assemblée
générale extraordinaire du 31 mars 2016
il a été pris acte de la démission d’Olivier
GUINSBOURG de ses fonctions de cogérant.
LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE
ARCURE
S.A. au capital de 275.100 € porté à
285.357 €
Siège social :
170, rue Raymond Losserand
75014 PARIS
519 060 131 RCS PARIS
- Du PV de l’AGE en date du 29/4/2015.
- Du PV de délibération du directoire en
date du 15/3/2016, usant de la délégation
de compétence consentie par l’AGE réunie le 29/4/2015.
- Du certificat de dépôt des fonds établi
le 15/3/2016 par la banque Groupama
Banque.
- Du PV de délibération du directoire en
date du 15/3/2016, constatant la limitation
du montant de l’augmentation de capital
complémentaire au montant des souscriptions recueillies, soit la somme de
10.257 €.
Il résulte que le capital social a été augmenté d’un montant de 10.257 € par émission de 10.257 actions nouvelles de préférence sans droit préférentiel de
souscription, et porté de 275.100 € à
285.357 €. En conséquence, l’article 6 Capital social des statuts a été modifié.
Ancienne mention :
"Le capital social est de 275.100 €. Il est
divisé en 275.100 actions de 1 € de nominal chacune, intégralement souscrites et
libérées, réparties en deux catégories, à
savoir :
118.062 actions ordinaires, et 157.038
actions de préférence constituant la catégorie A (les "Actions A"), dont les droits
particuliers figurent à l’article 9 des statuts
et en ennexe 1 des présents statuts".
Nouvelle mention :
"Le capital social est de 285.357 €. Il est
divisé en 285.357 actions de 1 € de nominal chacune, intégralement souscrites et
libérées, réparties en deux catégories, a
savoir :
118.062 actions ordinaires, et 167.295
actions de préférence constituant la catégorie A (les "Actions A"), dont les droits
particuliers figurent à l’article 9 des statuts
et en annexe 1 des présents statuts".
Pour avis, le directoire.
12002260 – LA VIE JUDICIAIRE
COGESCO
S.A.S. au capital de 276.000 €
Siège social :
18, rue du Debarcadère - 75017 PARIS
712 049 998 RCS PARIS
Aux termes de l’AGE du 11/4/2016, il a
été décidé de réduire le capital social de
la société.
En conséquence, l’article nº 8 des statuts a été modifié comme suit :
Ancienne mention : le capital social est
fixé à : 276.000 €.
Nouvelle mention : le capital social est
fixé à 27.600 €.
L’inscription modificative sera portée au
RCS tenu par le GTC de Paris.
Pour avis
040395A – LES ECHOS
Lilia Express, SARL au capital de 5000 €.
Siège : 16, rue du Colonel Oudot, 75012
PARIS. 538317074 Rcs Paris. L’AGE a
décidé de transférer le siège au 21, rue
de Fécamp, 75012 PARIS, et d’étendre
l’objet social comme suit : transport de
personnes. Mention au RCS de Paris.
041961A – LES ECHOS
WORLD TRAVEL
CONSULTING
SARL au capital de 100.000 €
Siège : 66 avenue des Champs Elysées
75008 Paris
RCS PARIS 488 405 572
Par l’AGE du 10/03/2016, les associés ont
transféré le siège social du 66 avenue des
Champs Elysées 75008 Paris vers le 13
Domaine Bignon 78590 Noisy Le Roi.
Mention sera faite aux RCS de PARIS et
VERSAILLES.
Les associés ont également décidé de
nommer Madame Frédérique MARCEAU,
épouse de Monsieur Bruno MARDIGUIAN, demeurant 47 Avenue de Metz à
LA ROCHELLE (17000), en qualité de premier gérant de la société, en remplacement de Monsieur Louis-Xavier MARCEAU et de modifier l’article des statuts
conséquence.
Pour avis.
042144A – LES ECHOS
M.S. PAVAGE
Sarl au capital de 7 000 €
7 rue de Lille - 75007 PARIS
532 118 668 RCS PARIS
Le 24/03/16, il a été décidé de transférer
le siège au 96 rue de Villiers 77580 VOULANGIS, à effet immédiat.
DISSOLUTIONS
042102B – LES ECHOS
LOCASOL 2009
SNC au capital de 5986115,00 €
84 RUE CLAUDE BERNARD
75005 PARIS
494928138 RCS Paris
Par décision de L’AGO en date du
13/04/2016 il a été décidé la dissolution
anticipée de la société et sa mise en liquidation amiable à compter du 13/04/2016,
nommé en qualité de liquidateur
M. BRUNO LECONTE, 84 RUE CLAUDE
BERNARD, 75005 PARIS et fixé le siège
de liquidation et l’adresse de correspondance au siège de la société.
Autres modifications :
Au cours de la 2ème AG, le même jour, il
a été décidé d’approuver les comptes définitifs de liquidation, de donner quitus de
sa gestion au liquidateur, de le décharger
de son mandat, et de constater la clôture
de la liquidation. Mention en sera faite au
RCS de Paris.
042104B – LES ECHOS
042058A – LES ECHOS
Innovative Tech
Société par Actions Simplifiée
unipersonnelle
Au capital de 100 euros
Siège social : 3 rue La Boétie
75008 PARIS
RCS PARIS 819 425 042
Aux termes du PV des décisions du
15 avril 2016, l’Associé unique a :
- constaté la réalisation d’une augmentation du capital social d’un montant de
2.539.900 euros, par l’émission de
2.539.900 actions nouvelles d’une valeur
nominale de 1 euro chacune
- décidé de nommer la société MBO PARTENAIRES, Société par Actions Simplifiée
sise 3 rue La Boétie 75008 PARIS, RCS
PARIS 443 024 237, Madame Cécile
NGUYEN-CLUZEL, demeurant 12 rue Oswaldo Cruz 75016 PARIS, et la société Turenne Investissement, Société en
Commandite par actions, sise 9 rue de Téhéran 75008 PARIS, RCS PARIS
491 742 219, en qualité Membres du
Conseil de surveillance.
Ladite augmentation a été réalisée ainsi
qu’en atteste le certificat du dépositaire
établi par la banque CIC. Les statuts ont
été modifiés en conséquence.
Nouvelle mention : le capital social est fixé
à la somme de 2.540.000 euros, divisé en
2.540.000 actions de 1 euro de valeur nominale chacune.
Mention en sera faite au RCS de PARIS.
HELIO BASSE TERRE
SNC au capital de 588411,00 €
84 RUE CLAUDE BERNARD
75005 PARIS
523816114 RCS Paris
Par décision de L’AGO en date du
14/03/2016 il a été décidé la dissolution
anticipée de la société et sa mise en liquidation amiable à compter du 14/03/2016,
nommé en qualité de liquidateur M.
BRUNO LECONTE, 84 RUE CLAUDE
BERNARD, 75005 PARIS et fixé le siège
de liquidation et l’adresse de correspondance au siège de la société.
Autres modifications :
Au cours de la 2ème AG, le même jour, il
a été décidé d’approuver les comptes définitifs de liquidation, de donner quitus de
sa gestion au liquidateur, de le décharger
de son mandat, et de constater la clôture
de la liquidation. Mention est faite au RCS
de Paris. Le Liquidateur. Mention en sera
faite au RCS de Paris.
042136B – LES ECHOS
RIVOLI ARTISANAT
042074A – LES ECHOS
SARL au capital de 43447,97 €
107 rue de Reuilly, 75012 Paris
324873033 RCS Paris
Par décision en date du 29/02/2016 il a
été décidé la dissolution anticipée de la
société et sa mise en liquidation amiable
à compter du 29/02/2016, nommé en qualité de liquidateur Mme Laurence Moritel,
107 rue de Reuilly, 75012 Paris et fixé le
siège de liquidation et l’adresse de correspondance au siège de la société. Mention
en sera faite au RCS de Paris.
GESCOM
042137B – LES ECHOS
SARL au capital de 1.000 €
Siège : 47 rue de Rivoli 75001 Paris
799 737 390 RCS PARIS
Par décisions du 7 janvier 2016, l’associé
unique a décidé de nommer en qualité de
Commissaires aux Comptes, à compter
de l’exercice clos le 31 décembre 2014 :
Titulaire : Société AKELYS sise 19 avenue de Messine 75008 PARIS –
652 008 939 RCS PARIS
Suppléant : M. Marc LEBLANC domicilié
19 avenue de Messine 75008 PARIS.
BIBAM PRODUCTION
SARL au capital de 1000,00 €
31 rue Saint Lazare, 75009 Paris
810214718 RCS Paris
Par décision de L’AGE en date du
02/04/2016 il a été décidé la dissolution
anticipée de la société et sa mise en liquidation amiable à compter du 02/04/2016,
nommé en qualité de liquidateur M. Grégory Lafont, 4 rue du Général Gallieni,
78220 Viroflay et fixé le siège de liquidation et l’adresse de correspondance au
siège de la société. Mention en sera faite
au RCS de Paris.
042117A – LES ECHOS
FREMA II
société civile immobilière
Au capital de 220.000,00 euros
Siège social : 3 Rue Blainville
75005 PARIS
RCS de PARIS 490 055 811
Aux termes de l’Assemblée générale extraordinaire du 31 mars 2016 et aux termes d’un acte de cession de parts reçu
par Me Jean-Michel AUDIBERT, notaire
associé à CHATELAILLON-PLAGE
(17340) le 31 mars 2016, enregistré à la
Recette des Impôts de LA ROCHELLE
EST le 7 avril 2016, bordereau
nº 2016/267 case nº 1, les associés de la
société, ont décidé de transférer le siège
social de la société au 285 Avenue Marillac à LA ROCHELLE (17000) à compter du 31 mars 2016 et de modifier l’article
des statuts en conséquence.
La société sera radiée du RCS de PARIS
et immatriculée au RCS de LA ROCHELLE.
12002220 – LE PUBLICATEUR LEGAL
D.E.A.R. Network Services
D.E.A.R. NS
Sigle :
S.A.S. en liquidation
Au capital de 33.300 €
Siège social :
37, rue des Mathurins - 75008 PARIS
535 330 567 RCS PARIS
Aux termes de l’AGE du 15/3/2016, il a
été approuvé les comptes de liquidation,
donné quitus au liquidateur Bertrand
GUEZEL, l’a déchargé de son mandat et
prononcé la clôture des opérations de liquidation à compter du jour de ladite Assemblée.
Les actes, pièces et comptes définitifs
de la liquidation sont déposés au GTC de
Paris.
Pour avis
ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES // 5
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Sociétés
12002284W – LE PUBLICATEUR LEGAL
12002185W – LE PUBLICATEUR LEGAL
SELARL PHARMACIE 19 HAUSSMANN
SELARL au capital de 516.000 €
Siège social : 19, Boulevard Haussmann
75009 PARIS
RCS PARIS 511 147 753
L’Assemblée du 18.12.2015 a approuvé
les comptes définitifs de la liquidation,
donné quitus et décharge de leur mandat
aux liquidateurs, Mme Béatrice
VOUAUX, épouse VALS-FAËRBER et Mr
Eric VALS-FAËRBER et prononcé la clôture des opérations de liquidation.
Les comptes de liquidation seront déposés au Greffe du Tribunal de Commerce
de Paris et la société sera radiée du RCS
de Paris.
Suivant un acte sous seing privé en date
du 1er Mars 2016,
La Société CARREFOUR PROXIMITE
FRANCE, Société par Actions Simplifiée
au capital de 38.703.344 euros, ayant son
siège social ZI Route de Paris 14120
MONDEVILLE, immatriculée au Registre
du Commerce et des Sociétés de CAEN
sous le numéro 345.130.488.
a donné en location gérance à :
La Société MINALIDIS, Société à responsabilité limitée au capital de 7.500 euros,
ayant son siège social à PARIS (75014)
59 rue de la Tombe Issoire, en cours de
transfert à PARIS (75001) 205 rue saint
honoré, immatriculée au Registre du
Commerce et des Sociétés de PARIS
sous le numéro 812 137 610.
un fonds de commerce d’alimentation générale du type supermarché, exploité à
PARIS (75001) 205 rue Saint Honoré sous
l’enseigne « CARREFOUR EXPRESS ».
Le présent bail gérance est consenti pour
une durée d’une année à compter du
1er Mars 2016 pour se terminer le 28 février 2017. A l’expiration de cette période,
le contrat se reconduira tacitement pour
une durée indéterminée.
12002292W – LE PUBLICATEUR LEGAL
LUXE CHAMPS ELYSEES
Sarl au Capital de 15 000 €
34 Avenue des Champs-Elysées - 75008
Paris
RCS : Paris 798 505 418
Par assemblée du 15/12/2015, il a été prononcé la dissolution anticipée de la société. Mme FU Zhen demeurant au 5 rue
Marcel Duchamp 37100 Tours, est nommée liquidateur. Le siège de la liquidation
est fixé au siège social. Par l’assemblée
du 31/12/2015, il a été prononcé la clôture
de liquidation. Mention au RCS de Paris.
042123A – LES ECHOS
CONCEPT LIVE
SARL en liquidation
Au capital de 1000 euros
Siège social : 12 rue Vivienne Lot nº 3
75002 PARIS
Siège de liquidation :
7 avenue de Choiseul
95400 Arnouville-Les-Gonesse
751 962 440 RCS PARIS
Aux termes d’une AGO du 30/11/2015, les
associés ont approuvé les comptes de liquidation, affecté le résultat de liquidation ; donné quitus au Liquidateur et déchargé de son mandat, prononcé la
clôture des opérations de liquidation. Les
comptes de liquidation seront déposés au
Greffe du Tribunal de commerce de PARIS. Mention sera faite au RCS de PARIS.
Pour avis.
DIVERS
042150B – LES ECHOS
Rectificatif à l’annonce parue dans "Les
Echos", le 12/04/2016, concernant la société LE POT’JE, lire Gérant : M. Jean Philippe LEBO, 19 rue Ponscarme 75013 Paris en lieu et place de Gérant : M. Jean
Philippe LEBO, 62 rue Robert Degert,
94200 Ivry sur seine.
AVIS DIVERS
CRÉANCES
SALARIALES
12002321 – LA VIE JUDICIAIRE
SARL INTERNATIONAL VIDEO
S.A.R.L. au capital de 77.393 €
712 000 074 RCS PARIS
(1971 B 00007)
Nº greffe : 201303719
L’ensemble des relevés des créances
résultant d’un contrat de travail conclu
avec l’établissement de l’entreprise cidessus désignée, sis 2, rue des Colonels
Renard, 75017 PARIS, a été déposé au
greffe du tribunal de commerce de Paris
par Maître MONTRAVERS, mandataire liquidateur, demeurant 11, boulevard de
Sébastopol, 75001 PARIS, conformément
aux dispositions de l’article L.643-9 du
Code de commerce.
Les salariés dont la créance ne figure
pas en tout ou partie sur le relevé peuvent
saisir à peine de forclusion le conseil de
prud’hommes dans un délai de deux mois
à compter de la présente parution.
DIVERS
MODIFICATIONS
PERSONNES
PHYSIQUES
12002306W – LE PUBLICATEUR LEGAL
RECTIFICATIF à l’insertion parue dans
Les Echos Sociétés - Le Publicateur Légal
- La Vie Judiciaire du 24/03/2016, concernant la société HOMELEO. Il y a lieu de
lire : Capital initial : 15000 €, Capital variable minimum : 7500 € et non pas : Capital : 15.000 €. Il y a lieu de lire : SASU à
capital variable et non pas : SASU.
Mme FERNANDES Angela Manuela, née
le 05/06/1995 à Paris
Demeurant 4 avenue Saint Honoré d’Eykau, 75116 Paris
Dépose une requête auprès du garde des
sceaux à l’effet de substituer à son patronyme celui de : DUARTE FERNANDES
UNIQUE GÉRANCE
12002167 – LE PUBLICATEUR LEGAL
Aux termes d’un acte SSP signé à Neuville-sur-Sarthe (72190), le 28/12/2015 ;
La société GENERALE FRANCAISE
DE LITERIE, S.A.S. au capital de
285.000 €, ayant son siège à Neuville-surSarthe (72190), ZA de Château, immatriculée sous le nº 379 583 107 RCS MANSn
et la société MALITERIE, S.A.R.L. au capital de 100.000 €, ayant son siège social
à Paris (75001), 36, rue des Bourdonnais,
immatriculée sous le nº 753 221 803 RCS
PARIS ;
Ont signé un avenant au contrat de location-gérance de fonds de commerce de
négoce de literie signé le 31/12/2012, en
y incluant l’exploitation du local situé à PARIS (75012), 79 bis, boulevard de Picpus.
Il est précisé que le contrat de location initial était signé pour une durée de 3 ans
allant du 1er/1/2013, au 31/12/2015, et
qu’il est reconduit tacitement. L’avenant
au contrat de location-gérance est signé
pour une durée allant du 1er/1/2016 au
31/12/2018.
Mentions au RCS de Paris et Le Mans.
Pour unique avis, le locataire-gérant.
78 • YVELINES
SOCIETES
CONSTITUTIONS
042118B – LES ECHOS
Aux termes d’un acte SSP en date du
20/04/2016 il a été constitué une SAS
nommée :
EL ATTAR INVESTISSEMENTS
ET CONSEILS
Objet social : La Société a pour objet, Le
conseil et l’assistance opérationnelle apportés aux entreprises et autres organisations en matières immobilier.
Siège social : 68 rue Aristide Briand,
78130 LES MUREAUX Sigle : EAIC Nom
commercial : EAIC Capital : 100 € Président : M. TAREK EL ATTAR demeurant : 24 Q RUE DE LA GARENNE, 78130
CHAPET élu pour une durée indéterminée
Admission aux assemblées et exercice
du droit de vote : Chaque actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque action donne droit à une voix. Clauses
d’agrément : Les actions sont librement
cessibles entre actionnaires uniquement
avec accord du Président de la société.
Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Versailles.
12002084W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Aux termes d’un acte SSP en date à VINCENNES du 18/04/2016
M. Nouredine BERRAI, demeurant 34 rue
de Lagny, 75020 Paris, numéro RCS
338940893
a donné en location-gérance à :
M. El Mostafa NAJAH, demeurant 5 chemin de Begnime May, 78290 Croissy-surSeine
Le fonds de commerce TAXI sis et exploité 34 rue de Lagny, 75020 Paris
Pour une durée de 1 année(s), à compter
du 19/04/2016 pour prendre fin le
18/04/2017.
Il se renouvellera ensuite par tacite reconduction pour une durée indéterminée.
042065B – LES ECHOS
MGS
042128B – LES ECHOS
Aux termes d’un acte SSP en date du
20/02/2016 il a été constitué une SARL
nommée :
SLM PAYSAGE
Objet social : L’aménagement des terres
et des eaux, l’entretien des parcs, jardins
et terrasses, les travaux forestiers de toute
nature.
Siège social : 12 rue Amédée Dailly,
78220 VIROFLAY Capital : 1000 € Gérance : M. José Luis DOS SANTOS SEQUEIRA, 12 rue Amédée Dailly, 78220
VIOFLAY Durée : 99 ans à compter de
son immatriculation au RCS de Versailles.
Durée de la société : 99 années à compter de la date de l’immatriculation de la société au Registre du Commerce et des Sociétés d’EVRY.
La Gérance.
SARL au capital de 5000.00 €
23 rue de Paris
28210 COULOMBS
753772326 RCS Versailles
MODIFICATIONS
Suivant décisions de l’AGE du
31/12/2015 : - Le siège social a été transféré, à compter du 01/01/2016, de 23 rue
de paris, COULOMBS (Eure et Loir), à 1
rue Goin - 78770 AUTEUIL. - Nomination
d’un nouveau gérant, M. Charles LEDOUX, demeurant à 1 rue Goin, 78770
AUTEUIL, en remplacement de M. JeanFrançois COULOMBAN, gérant démissionnaire. En conséquence, l’article 4 des
statuts a été modifié. Dépôt légal au Greffe
du Tribunal de commerce de CHARTRES.
Pour avis, la gérance.
042103B – LES ECHOS
SARL Unipersonnelle
au capital de 1500,00 €
17 ALLEE DU VERT GALANT
78240 CHAMBOURCY
522152420 RCS Versailles
Par décision du Gérant en date du
01/04/2016 il a été décidé de transférer le
siège social de la société au 146 RUE
LAURENDEAU, 80000 AMIENS à compter du 18/04/2016. La société sera immatriculée au RCS d’Amiens et sera radiée
du RCS de Versailles.
042094B – LES ECHOS
MIRANDA BATIMENTS
SARL Unipersonnelle
au capital de 120000,00 €
71 rue du Val Martin
78860 ST NOM LA BRETECHE
488809757 RCS Versailles
Par décision en date du 01/04/2016 il a
été décidé de transférer le siège social de
la société au 160 Chemin de Rambouillet, 78450 VILLEPREUX à compter du
01/04/2016. Mention en sera faite au RCS
de Versailles.
DISSOLUTIONS
042106B – LES ECHOS
CONCEPTION AUDIT
PILOTAGE LIFT CAPLIFT
SAS au capital de 10000,00 €
4, Rue Pierre Brossolette
78450 VILLEPREUX
800651044 RCS Versailles
Par décision de L’AGE en date du
11/04/2016 il a été décidé la dissolution
anticipée de la société et sa mise en liquidation amiable à compter du 11/04/2016,
nommé en qualité de liquidateur M. Philippe ANDRIEU, 4, Rue Pierre Brossolette, 78450 VILLEPREUX et fixé le siège
de liquidation et l’adresse de correspondance au siège de la société. Mention en
sera faite au RCS de Versailles.
91 • ESSONNE
SOCIETES
CONSTITUTIONS
040726A – LES ECHOS
Constitution de la SASU : Quincy-informatique. Siège : 26, rue de Boissy-SaintLéger, 91480 Quincy-sous-Sénart. Capital : 1.600 €. Objet : vente matériel
informatique. Président : Christian Bordelet, 1 ch. de Melun à 3 Moulins, 77000 Melun. Durée : 99 ans au RCS d’Evry.
040854A – LES ECHOS
Constitution de la Sci : BJSLT. Siège :
80, rte de Leuville, 91180 St-Germain-lesArpajon. Capital : 100 €. Objet : immobilier. Gérant : Thomas Lumunga, 80, rte de
Leuville, 91180 St-Germain-les-Arpajon.
Durée : 99 ans au Rcs d’Evry.
GM
SCI au capital de 200,00 €
02 rue de la Nation,
28310 GOMMERVILLE
527722953 RCS Chartres
Par décision en date du 24/03/2016 il a
été décidé de transférer le siège social de
la société au 13 allée des Sapins, 91670
ANGERVILLE à compter du 24/03/2016.
Suite à ce transfert, il est rappelé les caractéristiques suivantes :
Durée : 30 ans
Gérance : M. Dominique GRAFFIN, demeurant 13 allée des Sapins, 91670 ANGERVILLE
Gérance : Mme Laurence MARIANI, demeurant 87 Castello Rosso, Rupione,
20166 PIETROSELLA
La société sera immatriculée au RCS de
Evry et sera radiée du RCS de Chartres.
042081A – LES ECHOS
HUSAROVE
Forme sociale : Société à Responsabilité
Limitée.
Siège social : 113 Allée de la pièce du
lavoir - 91190 GIF SUR YVETTE.
Objet social : Exploitation de tous fonds
de commerce de type supermarché sous
une enseigne du Groupe CARREFOUR à
l’exclusion de toute autre ; Vente de carburant, Prise de participation au capital de
toutes Sociétés existantes ou nouvelles et
la gestion de ces participations.
Capital social : 30.000 €, constitué d’apports en numéraire.
Gérance : M. Hugues PIERRON de MONDESIR demeurant 113 Allée de la pièce
du lavoir - 91190 GIF SUR YVETTE.
SOCIETES
CONSTITUTIONS
Aux termes d’un acte SSP en date du
18/04/2016 il a été constitué une SASU
nommée :
ZENDRIVER
Objet social : Transport publics routiers
des personnes ou location de véhicules
pour le transport routier de personnes
avec conducteurs, assurés exclusivement
à l’aide de véhicules n’excédant pas 9 places avec conducteurs. Ainsi que l’achat et
la vente de véhicules. Et la vente de services touristiques et événementiels pouvant s’y rattacher, services de conciergerie, Taxi moto, Travaux de peinture,
service à la personne.
Siège social : 3 rue jaffeux, 92230 Gennevilliers Capital : 1000 € Président :
M. ossama boussag demeurant : 3 rue jaffeux, 3, 92230 Gennevilliers élu pour une
durée indéterminée Durée : 99 ans à
compter de son immatriculation au RCS
de Nanterre.
12002073 – LE PUBLICATEUR LEGAL
12002150W – LE PUBLICATEUR LEGAL
SYNCHRO FRANCE
Aux termes d’un acte SSP en date à Issyles-Moulineaux du 18/04/2016 a été
constituée une SAS nommée :
S.A.S. au capital de 150.000 €
Siège social :
8, rue du Petit Quincy
91480 QUINCY-SOUS-SENART
510 896 947 RCS EVRY
Par délibération du 6/4/2016, l’associé
unique a décidé :
- d’augmenter le capital pour le porter à
250.000 € par incorporation de 100.000 €
prélevés sur les bénéfices de l’exercice
clos le 31/12/2015 et de modifier les articles 6 et 7 des statuts en conséquence ;
- de transférer le siège au 4, rue Vasco de
Gama, 94370 SUCY-EN-BRIE, à compter
dudit jour, et de modifier l’article 4 des statuts en conséquence ;
- de modifier l’article 11 des statuts paragraphes 1 et 6 alinéas 7, 9 et 10 concernant la transmission des actions en ajoutant la notion de transmission à celle de
cession afin de préciser le champ d’application de la procédure d’agrément.
Président : M. Arnaud BUGHON, 44, rue
des Trois Frères, 75019 Paris.
DG : M. David BUGHON, 8, rue du Petit
Quincy, 91480 Quincy-sous-Sénart.
Dépôt légal au RCS de Créteil.
12002267 – LE PUBLICATEUR LEGAL
BR
Sigle : LE TDP Capital : 1.800 € Siège
social : 47 rue Marcel Dassault, 92100
Boulogne-Billancourt Durée : 99 ans Admission aux assemblées - Vote : Tout
actionnaire peut participer aux assemblées. Chaque action donne droit à une
voix. Président : M. Salah Didouche, 13
rue de la pastorale, 92130 Issy-les-Moulineaux Directeur général : M. Steven
BOISNE, 7 rue Pierre de Ronsard, 95170
Deuil-la-Barre
La société sera immatriculée au Registre
du commerce et des sociétés de Nanterre
12002191W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Aux termes d’un acte ssp en date à Gennevilliers du 11 avril 2016, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes :
Forme : Société par actions simplifiée,
Dénomination : SASU MOYSSET,
Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au R.C.S,
Capital : 1 000 euros,
Société à responsabilité limitée
Au capital de 1.000 €
Siège social :
23, rue de Tournenfils
91540 ORMOY
819 573 601 RCS EVRY
Suivant assemblée générale extraordinaire du 16 avril 2016, Monsieur Romain
MOURIES, demeurant 9, rue de Jonville
77310 SAINT-FARGEAU PONTHIERRY
a été nommé cogérant à compter de la
même date.
Pour avis
12002329W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Par acte sous seing privé en date du
31 MARS 2016 il a été constitué
pour 99 ans une société civile dénommée
FL IMMO au capital de 500 € dont l’objet
est la propriété, la gestion et exploitation
par bail ou autrement de tous immeubles
que la société se propose d’acquérir.
Siège social : 4 impasse Abel Varet 92110
Clichy La Garenne.
Est nommé premier gérant M.François LE
GAL demeurant 4 impasse Abel Varet
92110 Clichy La Garenne . La société sera
immatriculée au RCS de Nanterre.
041902A – LES ECHOS
Aux termes d’un acte sous seing privé en
date à NEUILLY SUR SEINE du 11 avril
2016, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes :
EDEN RENOV ELEC
Forme sociale : Société à responsabilité
limitée.
Siège social : 20 Bis Rue Louis Philippe,
92200 NEUILLY SUR SEINE.
Objet social : Travaux d’installation électrique dans tous locaux ; travaux de maintenance, aménagement.
Capital social : 1.000 €.
Gérance : Sabir EDDAHBI, demeurant
14 Rue des Cerisiers 92700 COLOMBES,
a été nommé gérant.
Durée de la Société : 99 ans à compter
de la date de l’immatriculation de la Société au Registre du commerce et des sociétés de NANTERRE.
Pour avis,
La Gérance.
Le Transporteur du Pauvre
Objet : Transport de Marchandises
Siège : 1 Place Saint Just, 92230 GENNEVILLIERS,
Objet : le tatouage et toutes activités
connexes s’y rapportant,
Transmission des actions : La cession des
actions de l’associé unique est libre,
Président : Monsieur Ludovic MOYSSET,
demeurant 1 Place Saint Just, 92230
GENNEVILLIERS,
La Société sera immatriculée au R.C.S. de
NANTERRE.
POUR AVIS, Le Président
041905A – LES ECHOS
Aux termes d’un acte SSP en date du
7/04/2016 il a été constitué une société
par actions simplifiée dénommée :
ANÉA
Siège social : 60 rue de Sèvres 92100
BOULOGNE-BILLANCOURT.
Capital : 30.000 €.
Objet : Vente et location de matériel médical et paramédical. Formation technique
des libéraux à l’utilisation et la manipulation des dispositifs médicaux.
Président : Madame Laura CAILLOUEY
demeurant 60 rue de Sèvres 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT.
Actions et droits de vote : Chaque action donne droit à une voix.
Agrément : Toute transmission d’actions
est soumise à l’agrément préalable des
associés.
Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de NANTERRE.
042116A – LES ECHOS
Par acte SSP en date du 19/04/2016, il a
été constitué une SARL dénommée :
PRP PLOMBERIE
Capital : 3.500 €
Siège Social : 8 avenue Georges Pompidou 92800 Puteaux
Objet social : travaux de plomberie, sanitaire et chauffage, second oeuvre
Gérance : M. Philippe RAGNÉ 6 bis rue
Pierre Dupont 92150 Suresnes
Durée : 99 ans
RCS Nanterre.
12002194W – LE PUBLICATEUR LEGAL
12002269 – LE PUBLICATEUR LEGAL
SCI L’OREE DES BOIS
Société civile immobilière
Au capital de 1.000 €
Siège social :
6, rue des Frères Mulot
91590 LA FERTE ALAIS
511 884 512 RCS EVRY
Suivant Assemblée générale extraordinaire du 31 décembre 2015, il a été pris
acte de la démission de Madame Faustine
LANGLOIS de son mandat de co gérante,
Madame Stéphanie LAFFAURE demeurera seule gérante.
Pour avis
DISSOLUTIONS
12002268 – LE PUBLICATEUR LEGAL
Aux termes d’un acte S.S.P. en date du
04/04/2016 à GIF SUR YVETTE (91), il a
été constitué une société présentant les
caractéristiques suivantes :
92 • HAUTS-DE-SEINE
042071B – LES ECHOS
Objet : Achat de biens immobiliers
042093B – LES ECHOS
REVACOURS
12002072W – LE PUBLICATEUR LEGAL
VENTE DE FONDS GERANCE
MODIFICATIONS
DA SILVA NOGUEIRA
Société à responsabilité limitée
au capital de 5.000 €
Siège social :
2, route du Bouchet
91760 ITTEVILLE
538 957 846 RCS EVRY
L’assemblée générale extraordinaire du
31 mars 2016, a décidé la dissolution anticipée de la Société et sa mise en liquidation. Monsieur Osvaldo DA SILVA NOGUEIRA, demeurant 2, route du Bouchet
91760 ITTEVILLE, a été nommé liquidateur avec les pouvoirs les plus étendus
pour réaliser les opérations de liquidation
et parvenir à la clôture de celle-ci. Le siège
de la liquidation est fixé 2, route du Bouchet 91760 ITTEVILLE, adresse à laquelle
la correspondance et les actes relatifs à la
liquidation devront être notifiés.
Le dépôt des actes sera effectué au greffe
du tribunal de commerce d’Evry.
Mention sera faite au RCS : Evry.
Avis est donné de la constitution pour une
durée de 99 ans de la société « DOUDOU
79 », Société Civile au capital de 100 €,
siège social : 13 rue de Chartres 92200
Neuilly sur Seine. Objet social : l’acquisition par voie d’achat ou d’apport, la propriété, la mise en valeur de tous biens et
droits immobiliers. Agrément : Les parts
sont librement cessibles entre associés.
Gérants : Thomas BERTIN et Julie EMSALLEM demeurant ensemble 13 rue de
Chartres 92200 Neuilly sur Seine. La société sera immatriculée au RCS de Nanterre.
12002286W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Suivant acte SSP du 13/04/2016, il a été
constitué une SARL
Dénomination : BH
Siège social : 35 boulevard de la République – 92250 La Garenne Colombes. Capital social : 3.000 €. Objet social : L’exploitation de tous commerc es de
restauration classique, restauration rapide, plats à emporter ou à consommer
sur place, livraison à domicile, sandwicherie. Durée : 99 ans. Gérant : Mr Hüseyin
BOZKURT demeurant 35 boulevard de la
République – 92250 La Garenne Colombes. Immatriculation au RCS de Nanterre
12002322W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Avis est donné de la constitution pour une
durée de 99 ans de la société « HAIR
NELL BEAUTY », Sigle : HN Beauty, SAS
unipersonnelle, au capital de 5.000 €,
siège social : 3 rue Emile Delsol 92250 La
Garenne Colombes. Objet social : l’activité
de soins esthétiques, soins de beauté.
Agrément : les cessions détenues
par l’associé unique sont libres. Chaque
action donne droit au vote. Président :
Nelly DEZARNAUD née MIANGOUAYILA
MALANDA demeurant 62 avenue Foch
92250 La Garenne Colombes. La société
sera immatriculée au RCS de Nanterre.
042138A – LES ECHOS
Par acte SSP en date du 13/04/2016, il a
été constitué une SCI dénommée :
LA RENAISSANCE CAT
ET ROU
Capital : 2.000,00 €
Siège social : 177 avenue Henri Barbusse 92700 COLOMBES
Objet social : L’acquisition par voie
d’achat ou d’apport, la propriété, la mise
en valeur, la transformation, la construction, l’aménagement, l’administration, la
mise à la disposition des associés à titre
gratuit et la location de tous biens et droits
immobiliers, de tous biens et droits pouvant constituer l’accessoire, l’annexe ou le
complément des biens et droits immobiliers en question.
Co-gérance : M. Hervé CATHELAIN et
Mme Sylvie ROUZIES demeurant 177
avenue Henri Barbusse 92700 COLOMBES
Cessions de parts sociales : les parts
sociales sont librement cessibles au profit
d’un associé. Toute cession à un tiers de
la société est soumise au préalable à
agrément de la collectivité des associés
réunis en Assemblée Générale.
Durée de la société : 99 ans à compter
de son immatriculation au RCS de NANTERRE.
MODIFICATIONS
042090B – LES ECHOS
SCI GROUPE ZHENG
SCI à capital variable de 10000,00 €
20 TER RUE DE BEZONS
92400 COURBEVOIE
484704978 RCS Nanterre
Sigle : SCI
LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE
6 // ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES
Par décision de L’AGO en date du
15/04/2016 il a été décidé de transférer le
siège social de la société au 22 BIS RUE
DU PETIT THOUARS, 75003 PARIS à
compter du 15/04/2016. La société sera
immatriculée au RCS de Paris et sera radiée du RCS de Nanterre.
12002230 – LE PUBLICATEUR LEGAL
ESPRIT CO
Société par actions simplifiée
Au capital de 20.000 €
Siège social : 2, place Hérold
et 50, rue de l’Alma
92400 COURBEVOIE
803 294 610 RCS NANTERRE
L’AG du 15/12/2015 a nommé Rémy
PERROTTE, 24, rue Barbès, 92120 Montrouge, et FL AUDIT & CONSEILS SARL,
12, rue Gabriel Péri, 92120 Montrouge,
501 775 621 RCS NANTERRE, respectivement commissaires aux comptes titulaire et suppléant.
12002262 – LE PUBLICATEUR LEGAL
12002069W – LE PUBLICATEUR LEGAL
12002301W – LE PUBLICATEUR LEGAL
« PRIMEUR FRANCE », SAS au capital
de 100.000 €, siège social : 40 rue Madeleine Michelis 92200 Neuilly sur Seine,
514 735 653 RCS Nanterre. Suivant délibérations de l’A.G.O. en date du
17/03/2016, il a été décidé de nommer en
qualité de Président, Antonella MAMINO
demeurant Hungerstrasse 46 CH - 8832
Wilen Bei Wollerau (SUISSE), en lieu et
place de Michel QUINCEY, démissionnaire.
IBM ESSONNES MANUFACTURING
SNC au capital de 38 100 €
17 Avenue de l’Europe
92275 Bois-Colombes Cedex
414 940 049 RCS Nanterre
Suivant assemblée générale ordinaire annuelle du 14/04/16, il a été décidé de nommer en qualité de Commissaire aux
Comptes Suppléant, Christophe Georghiou demeurant 63 rue de Villiers 92208
Neuilly sur Seine en remplacement de Boris Etienne.
NEOPOST SA
S.A. au capital de 34.562.604 euros
113, rue Jean Marin Naudin
92220 BAGNEUX
402 103 907 RCS NANTERRE
Suivant procès-verbal en date du
29/3/2016, le Conseil d’administration a
constaté une augmentation du capital social de 308 euros le portant à 34.562.912
euros, par émission de 308 actions d’une
valeur nominale de 1 € chacune. Les statuts ont été modifiés en conséquence.
Pour avis.
Aux termes d’une assemblée générale
extraordinaire en date du 12 avril 2016, les
associés ont décidé de transférer à compter de ce jour du 10, rue du Général Audran, 92400 COURBEVOIE, au 1, avenue
Lulli, 92330 SCEAUX.
L’article 4 des statuts a été, en conséquence mis à jour.
Pour avis et mention
La cogérance
Suivant procès-verbal en date du
6/4/2016, le Conseil d’Administration a
constaté une augmentation du capital social de 1.060,80 euros le portant à
11.934.098,80 euros, par émission de
10.608 actions, suite à l’exercice d’options
de souscription d’actions. Les statuts ont
été modifiés en conséquence.
Pour avis.
12002270 – LE PUBLICATEUR LEGAL
12002237W – LE PUBLICATEUR LEGAL
AGIR FINANCE
AGEAS FRANCE
SA au capital de 109.221.274,91 €
Village 5 - 50 place de l’Ellipse
CS 30024
92985 PARIS LA DEFENSE CEDEX
352 191 167 RCS NANTERRE
S.A.R.L. au capital de 25.000 €
Siège social :
98, route de la Reine
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
450 481 403 RCS NANTERRE
Par délibération du 1er/4/2016, l’AGE a
transformé la société en société par actions simplifiée à compter du même jour,
sans création d’un être moral nouveau, et
a adopté le texte des statuts qui régiront
désormais la société dont la dénomination, le capital, l’objet, le siège, la durée et
les dates d’ouverture et de clôture d’exercice social demeurent inchangés.
Les cessions ou transmission d’actions
à un associé sont libres ; toute autre mutation est soumise à l’agrément préalable
des associés. Chaque action donne droit
au vote et à la représentation dans les décisions collectives.
MM. Arnaud MALOIGNE et Carlos
SANZ, gérants, ont cessé leurs fonctions
du fait de la transformation de la société
qui, sous sa nouvelle forme de société par
actions simplifiée, sera dirigée par :
- président : M. Carlos SANZ, demeurant 93, rue de Garches, 92210 SaintCloud ;
- directeur général : M. Arnaud MALOIGNE, demeurant 3, rue Pierre Guérin,
75016 Paris.
Dépôt au RCS de Nanterre.
12002271 – LE PUBLICATEUR LEGAL
DOMUS FINANCE
S.A.R.L. au capital de 4.250 €
Siège social :
98, route de la Reine
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
480 585 579 RCS NANTERRE
Par délibération du 1er/4/2016, l’AGE
des associés a décidé la transformation
de la société en société par actions simplifiée à compter du même jour, sans
création d’un être moral nouveau et a
adopté le texte des statuts qui régiront désormais la société dont la dénomination,
le capital social, l’objet, le siège social, la
durée et les dates d’ouverture et de clôture d’exercice social demeurent inchangés.
Les cessions ou transmission d’actions
à un associé sont libres ; toute autre mutation est soumise à l’agrément préalable
des associés. Chaque action donne droit
au vote et à la représentation dans les décisions collectives.
Mme Marianne TORIGAI, demeurant
111, rue de Charonne, 75011 Paris, gérante de la société sous son ancienne
forme de S.A.R.L. a été désignée en qualité de présidente de la société sous sa
nouvelle forme de S.A.S..
Dépôt légal au RCS de Nanterre.
98284 – LE PUBLICATEUR LEGAL
Rectificatif à l’insertion parue dans le
journal Le Publicateur Légal du 12/4/2016,
concernant la société PATRIMONIALE
OMNIPARC, il fallait lire que le nouvel associé la société Q-PARK France HOLDING SAS est immatriculé sous le nº 443
275 904 RCS NANTERRE et non pas le
nº 378 888 234 RCS NANTERRE.
Aux termes du procès verbal en date du
18/04/2016, le Conseil d’Administration
a désigné en qualité d’administrateur,
Monsieur Christophe VANDEWEGHE,
Bogaardenstraat 28 - 3000 LEVEN (Belgique), en remplacement de Monsieur
Bertrand HAU.
Pour avis
12002246W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Par AGE du 25.03.2016 de MARIE CAROLINE, SARL, capital 10.000 €, siège :
25/27, avenue de la Division 92160 Antony, 535.105.837 RCS Nanterre, le capital a été réduit de 5.200 € pour le porter à
4.800 €, puis, il a été pris acte de la démission de M. Dominique de RAMEL de
ses fonctions de co-Gérant. Les statuts
ont été modifiés en conséquence.
12002276W – LE PUBLICATEUR LEGAL
KAPLAN
SAS au capital de 100.000 €
42 rue Saulnier, 92800 Puteaux
497991653 RCS Nanterre
Aux termes de l’AGO en date du
18/12/2015, les associés ont pris acte de
la modification de commissaire aux comptes :
- Cabinet VIZZAVONA SASU, sise 64 Bd
Maurice Barres, 92200 Neuilly-sur-Seine
et immatriculée au RCS sous le numéro
418290193, titulaire en remplacement de
FIDUCIAIRE DE LA MUETTE
- M. Guillaume BELLAICHE, demeurant
25 bis rue de Paris, 92100 Boulogne-Billancourt, suppléant en remplacement de
Cabinet ROUBY
Mention sera portée au Registre du
commerce et des sociétés de Nanterre
Le Liquidateur.
042037A – LES ECHOS
FLYSUB
Au capital de 30.000 €
TDLC
S.A.S. au capital de 356.524 €
14 Ter rue du Ratrait
92150 SURESNES
379 082 597 RCS NANTERRE
Siège social :
37 rue Desbassayns de Richemont
92150 SURESNES
Aux termes d’une délibération du
10/12/2013, l’AGE a décidé d’augmenter
le capital social d’une somme de
110.105,94 €, pour le porter à
466.629,94 € par apport en en numéraire. Par décision en date du 25/3/2014,
le président a constaté la réalisation de
cette augmentation de capital. L’article 6
et 7 des statuts ont été modifiés.
Pour avis.
12002232 – LA VIE JUDICIAIRE
SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE
DU BOIS D’ASNIERES
S.C.I. au capital de 609,80 €
Siège social :
17, rue du Bois
92600 ASNIERES-SUR-SEINE
444 466 486 RCS NANTERRE
Suivant un procès-verbal en date du
2 avril 2016, les associés décident d’adjoindre à l’objet social de la société à : "La
vente, à titre exceptionnelle, de tout immeuble ou droits immobiliers à titre d’opération d’arbitrage du patrimoine social ou
de pré-liquidation de la société sans pour
cela réaliser des opérations commerciales
d’achat-vente.". Le reste de l’article est inchangé.
L’article 4 des statuts est modifié en
conséquence.
Mention sera faite au RCS de Nanterre
042133A – LES ECHOS
MENTORIA
Société à responsabilité limitée
Au capital de 10.000 €
Siège : 4 RUE ALFRED LAURANT
92100 BOULOGNE BILLANCOURT
RCS de NANTERRE 509 510 137
Aux termes de l’Assemblée générale extraordinaire du 13 avril 2016 de la société,
il a été décidé de transférer le siège social
de la société à compter du 13 avril 2016
et de modifier l’article 5 des statuts en
conséquence.
Ancienne mention : 4 RUE ALFRED
LAURANT, 92100 BOULOGNE BILLANCOURT.
Nouvelle mention : 6 AVENUE PIERRE
LEFAUCHEUX, 92100 BOULOGNE BILLANCOURT.
Pour avis.
12002253W – LE PUBLICATEUR LEGAL
CASH PRICE 1
S.A. au capital de 700.000 €
Siège social : 4/16 rue Marc Bloch
92110 Clichy
334 783 644 RCS Nanterre
Aux termes des décisions de l’Assemblée
Générale Mixte en du date du 4 avril 2016,
il a été décidé de nommer en qualité d’Administrateurs :
- la société MONOPRIX, SAS dont le
siège social se situe 14/16 rue Marc Bloch
92110 Clichy, immatriculée au RCS de
Nanterre sous le Nº 552 018 220, représentée par M. Yvon Le Forestier demeurant 6 rue Bassano 75116 Paris en remplacement de M. Stéphane Maquaire,
démissionnaire.
- la société NATURALIA FRANCE, SAS
dont le siège social se situe 14/16 rue
Marc Bloch 92110 Clichy, immatriculée au
RCS de Nanterre sous le Nº 302 474 648,
représentée par M. Franck Poncet demeurant 127, rue du Vieux Pont de Sèvres
92100 Boulogne-Billancourt
Pour avis
Pour avis,
12002303W – LE PUBLICATEUR LEGAL
12002147W – LE PUBLICATEUR LEGAL
SAP FRANCE
S.A. au capital de 11.933.038 euros
35, rue d’Alsace
92300 LEVALLOIS PERRET
379 821 994 RCS NANTERRE
Les actes et pièces relatifs à la liquidation
seront déposés au Greffe du Tribunal de
commerce de NANTERRE, en annexe au
RCS.
Société par actions simplifiée
en liquidation
12002140W – LE PUBLICATEUR LEGAL
BARGO
Société civile immobilière
Au capital de 2.000 €
Siège social :
10, rue du général Audran
92400 COURBEVOIE
805 017 431 RCS NANTERRE
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Sociétés
DISSOLUTIONS
12002158W – LE PUBLICATEUR LEGAL
BOUCHERIE LIMOUSINE
SAS au capital de 10.000 €
Siège social : 16, avenue Joseph Froment
92250 LA GARENNE COLOMBES
792 296 477 RCS NANTERRE
Aux termes des décisions du 07/03/2016,
l’associé unique, M. Bernard LEGAY demeurant 28, rue du Repos 78600 LES
MESNIL LE ROI, a décidé la dissolution
anticipée de la société et sa mise en liquidation amiable à compter du même jour,
fixé le siège de liquidation à l’adresse de
l’actuel siège social, et s’est nommé en
qualité de Liquidateur.
Modification au RCS de Nanterre.
Siège de liquidation :
37 rue Desbassayns de Richemont
92150 SURESNES
539 476 754 RCS de NANTERRE
L’AGO du 29/02/2016 a approuvé le
compte définitif de liquidation, déchargé
M. Nicolas LARRIEUX de son mandat de
liquidateur, donné à ce dernier quitus de
sa gestion et constaté la clôture de la liquidation à compter du jour de ladite assemblée. Les comptes de liquidation sont
déposés au greffe du Tribunal de
commerce de NANTERRE, en annexe au
RCS et la Société sera radiée dudit registre.
Pour avis,
Le Liquidateur.
042042A – LES ECHOS
FLYSUB
Société par actions simplifiée
en liquidation
Au capital de 30.000 €
Siège de liquidation :
37 rue Desbassayns de Richemont
92150 SURESNES
539 476 754 RCS NANTERRE
Suivant délibérations en date et à effet du
29/02/2016, l’AGE :
- a pris acte de la démission de M. Antoine
BONNAULT de ses fonctions de Directeur
Général et décidé de ne pas procéder à
son remplacement,
- a décidé la dissolution anticipée de la Société et sa mise en liquidation amiable
sous le régime conventionnel dans les
conditions prévues par les statuts et les
délibérations de ladite assemblée.
Elle a nommé comme liquidateur M. Nicolas LARRIEUX, demeurant 37 rue Desbassayns de Richemont 92150 SURESNES, pour toute la durée de la liquidation,
avec les pouvoirs les plus étendus tels que
déterminés par la loi et les statuts pour
procéder aux opérations de liquidation,
réaliser l’actif, acquitter le passif, et l’a autorisé à continuer les affaires en cours et
à en engager de nouvelles pour les besoins de la liquidation.
Le siège de la liquidation est fixé 37 rue
Desbassayns de Richemont 92150 SURESNES. C’est à cette adresse que la
correspondance devra être envoyée et
que les actes et documents concernant la
liquidation devront être notifiés.
Les actes et pièces relatifs à la liquidation
seront déposés au Greffe du Tribunal de
commerce de NANTERRE, en annexe au
RCS.
Pour avis,
Le Liquidateur.
DIVERS
042069A – LES ECHOS
Rectificatif à l’annonce du 19 avril 2016
parue dans les Echos concernant la société INTER COMBUSTIBLES, Relatif à
l’adresse du commissaire aux comptes titulaire : Il faut lire : Commissaire aux
comptes titulaire : M. MILLERY Pascal –
16 Esplanade de la Gare – 95110 SANNOIS Et non 52 avenue Carnot – 95130
FRANCONVILLE.
SARL ESPACE PREVENTION
LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE
12001571-30 – LE PUBLICATEUR LEGAL
Par acte du 18/3/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110
Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a
donné en location-gérance à la SASU
TAXIFRED 91, 23, allée de la Grotte,
91700 Sainte-Geneviève-des-Bois, en
cours d’immatriculation au RCS d’Evry, le
fonds de commerce d’autorisation de
stationnement nº 864 et du véhicule
équipé taxi, rattaché au 22/28, rue Henri
Barbusse, 92110 CLICHY. Cette locationgérance a été consentie pour une durée
allant du 18/3/2016 au 17/3/2017, renouvelable par tacite reconduction.
Par acte du 4/4/2016, la SA COPAGAU,
22/28, rue Henri Barbusse, 92110 Clichy,
622 012 565 RCS NANTERRE, a donné
en location-gérance à la SASU HERVE
TAXI, 44, rue des Sablons 77540 Courpalay, en cours d’immatriculation au RCS de
Meaux, le fonds de commerce d’autorisation de stationnement nº 173 et du véhicule équipé taxi, rattaché au 22/28, rue
Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette location-gérance a été consentie pour une
durée allant du 4/4/2016 au 3/4/2017, renouvelable par tacite reconduction.
12001571-50 – LE PUBLICATEUR LEGAL
12001571-150 – LE PUBLICATEUR LEGAL
Par acte du 1er/3/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110
Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a
donné en location-gérance à la SASU
RAY TAXI, 17, rue de l’Eau Vive, 77200
Torcy, en cours d’immatriculation au RCS
de Meaux, le fonds de commerce d’autorisation de stationnement nº 866 et du
véhicule équipé taxi, rattaché au
22/28, rue Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette location-gérance a été
consentie pour une durée allant du 1er/
3/2016 au 28/2/2017, renouvelable par tacite reconduction.
VENTE DE FONDS GERANCE
UNIQUE GÉRANCE
Par acte du 11/3/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110
Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a
donné en location-gérance à M. Mohammed Gada, 73, rue Denis Papin, 92700
Colombes, en cours d’immatriculation au
RCS de Nanterre, le fonds de commerce
d’autorisation de stationnement
nº 1124 et du véhicule équipé taxi, rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse,
92110 CLICHY. Cette location-gérance a
été consentie pour une durée allant du
11/3/2016 au 10/3/2017, renouvelable par
tacite reconduction.
Par acte du 7/4/2016, la SA COPAGAU,
22/28, rue Henri Barbusse, 92110 Clichy,
622 012 565 RCS NANTERRE, a donné
en location-gérance à M. Said Anezmi,
16, rue Brenu, 92230 Gennevilliers, en
cours d’immatriculation, le fonds de
commerce d’autorisation de stationnement nº 309 et du véhicule équipé taxi,
rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse,
92110 CLICHY. Cette location-gérance a
été consentie pour une durée allant du
7/4/2016 au 6/4/2017, renouvelable par
tacite reconduction.
12001571-90 – LE PUBLICATEUR LEGAL
12001571-190 – LE PUBLICATEUR LEGAL
Par acte du 22/1/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110
Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a
donné en location-gérance à la SASU
TAXI NJELE GUY, 7, rue de la Grande
Ceinture, 95100 Argenteuil, en cours d’immatriculation au RCS de Pontoise, le
fonds de commerce d’autorisation de
stationnement nº 1379 et du véhicule
équipé taxi, rattaché au 22/28, rue Henri
Barbusse, 92110 CLICHY. Cette locationgérance a été consentie pour une durée
allant du 22/1/2016 au 21/1/2017, renouvelable par tacite reconduction.
12001571-210 – LE PUBLICATEUR LEGAL
Par acte du 1er/4/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110
Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a
donné en location-gérance à la SASU ELS
TAXI, 4, place Paul Eluard, 94600 Choisyle-Roi, en cours d’immatriculation au RCS
de Créteil, le fonds de commerce d’autorisation de stationnement nº 2067 et du
véhicule équipé taxi, rattaché au
22/28, rue Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette location-gérance a été
consentie pour une durée allant du 1er/
4/2016 au 31/3/2017, renouvelable par tacite reconduction.
Par acte du 22/3/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110
Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a
donné en location-gérance à la SASU
BENRAHOU FETHI, 60, allée Robert Estienne, 93320 Les Pavillons Sous Bois, en
cours d’immatriculation au RCS de Bobigny, le fonds de commerce d’autorisation de stationnement nº 325 et du véhicule équipé taxi, rattaché au 22/28, rue
Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette location-gérance a été consentie pour une
durée allant du 22/3/2016 au 21/3/2017,
renouvelable par tacite reconduction.
93 • SEINE-SAINT-DENIS
SOCIETES
CONSTITUTIONS
042091B – LES ECHOS
Aux termes d’un acte SSP en date du
14/04/2016 il a été constitué une SARL
nommée :
1FRACOM
Objet social : TELECOMMUNICATIONS
FILAIRES
12001571-230 – LE PUBLICATEUR LEGAL
Par acte du 25/3/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110
Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a
donné en location-gérance à la SASU
COM1TAXI, 23, avenue Gabriel Péri
93400 Saint-Ouen, en cours d’immatriculation au RCS de Bobigny, le fonds de
commerce d’autorisation de stationnement nº 2149 et du véhicule équipé taxi,
rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse,
92110 CLICHY. Cette location-gérance a
été consentie pour une durée allant du
25/3/2016 au 24/3/2017, renouvelable par
tacite reconduction.
Siège social : 23 BOULEVARD FELIX
FAURE, 93200 SAINT DENIS Capital :
2700 € Gérance : M. YOUNES ALAHYAN, 57 ALLEE PAUL VERLAINE,
95350 ST BRICE SOUS FORET Durée :
99 ans à compter de son immatriculation
au RCS de Bobigny.
042096B – LES ECHOS
Aux termes d’un acte SSP en date du
11/04/2016 il a été constitué une SASU
nommée :
ACE GUARD
Objet social : surveillance et gardiennage
12001571-250 – LE PUBLICATEUR LEGAL
Par acte du 4/3/2016, la SA COPAGAU,
22/28, rue Henri Barbusse, 92110 Clichy,
622 012 565 RCS NANTERRE, a donné
en location-gérance à la SASU PARIS
TAXI CLASS CAB, 57, rue Jean Jaurès,
93230 Romainville, en cours d’immatriculation au RCS de Bobigny, le fonds de
commerce d’autorisation de stationnement nº 2150 et du véhicule équipé taxi,
rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse,
92110 CLICHY. Cette location-gérance a
été consentie pour une durée allant du
4/3/2016 au 3/3/2017, renouvelable par
tacite reconduction.
12001571-110 – LE PUBLICATEUR LEGAL
12001571-270 – LE PUBLICATEUR LEGAL
Par acte du 25/3/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110
Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a
donné en location-gérance à M. NkamaNsongo Batubinsika 4 cour de la Chamade 95800 Cergy, en cours d’immatriculation au RCS de Pontoise, le fonds de
commerce d’autorisation de stationnement nº 818 et du véhicule équipé taxi,
rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse,
92110 CLICHY. Cette location-gérance a
été consentie pour une durée allant du
25/3/2016 au 24/3/2017, renouvelable par
tacite reconduction.
Par acte du 24/3/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110
Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a
donné en location-gérance à la SASU
YoUSSOUF TAXI, 20, rue Robert Foulon
95360 Montmagny, en cours d’immatriculation au RCS de Pontoise, le fonds de
commerce d’autorisation de stationnement nº 225 et du véhicule équipé taxi,
rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse,
92110 CLICHY. Cette location-gérance a
été consentie pour une durée allant du
24/3/2016 au 23/3/2017, renouvelable par
tacite reconduction.
12001571-70 – LE PUBLICATEUR LEGAL
12001571-170 – LE PUBLICATEUR LEGAL
Siège social :
37 rue Desbassayns de Richemont
92150 SURESNES
042001A – LES ECHOS
Société à Responsabilité Limitée
en liquidation au capital de 7.622,45 €
Siège : 25, rue des Bas
92600 ASNIERES
398 100 461 RCS de NANTERRE
L’Assemblée Générale Extraordinaire réunie le 31/03/2016 a décidé la dissolution
anticipée de la Société à compter du
31/03/2016 et sa mise en liquidation amiable sous le régime conventionnel dans les
conditions prévues par les statuts et les
délibérations de ladite assemblée.
Elle a nommé comme liquidateur Elisabeth MONIER, demeurant 1 chemin du
Platin à la Noue 85270 ST HILAIRE DE
RIEZ avec les pouvoirs les plus étendus
tels que déterminés par la loi et les statuts
pour procéder aux opérations de liquidation, réaliser l’actif, acquitter le passif.
Le siège de la liquidation est fixé 25 rue
des Bas 92600 ASNIERES. C’est à cette
adresse que la correspondance devra être
envoyée et que les actes et documents
concernant la liquidation devront être notifiés.
12001571-130 – LE PUBLICATEUR LEGAL
Par acte du 25/3/2016, la SA COPAGAU, 22/28, rue Henri Barbusse, 92110
Clichy, 622 012 565 RCS NANTERRE, a
donné en location-gérance à Mme Sonia
Benaissa, 7, rue de Bordeaux, 93290
Tremblay-en-France, en cours d’immatriculation au RCS de Bobigny, le fonds de
commerce d’autorisation de stationnement nº 30542 et du véhicule équipé
taxi, rattaché au 22/28, rue Henri Barbusse, 92110 CLICHY. Cette location-gérance a été consentie pour une durée allant du 25/3/2016 au 24/3/2017,
renouvelable par tacite reconduction.
Siège social : 8 avenue Henri Barbusse,
93000 BOBIGNY Capital : 5000 € Président : Mme Samirah BURTHUN FERAH
demeurant : 21 avenue Paul Eluard,
93000 BOBIGNY élu pour une durée indéterminée Durée : 99 ans à compter de
son immatriculation au RCS de Bobigny.
12002315W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Avis est donné de la constitution pour une
durée de 99 ans de la société « S.E.J »,
SAS unipersonnelle, au capital de
3.000 €, siège social : 20 rue Marcel Le
Pogamp Bat 1A - 93240 Stains. Objet social : le transport routier de personnes
avec véhicules n’excédant pas neuf places. Agrément : les cessions de l’associé
unique sont libres. Chaque action donne
droit au vote. Président : Jawad
CHAYATE demeurant 20 rue Marcel Le
Pogamp Bat 1A - 93240 Stains. La société
sera immatriculée au RCS de Bobigny.
040511A – LES ECHOS
Constitution de l’Eurl : Styling and Furnishing Le Bourget. Siège : 14, av. Francis
de Pressense, 93350 Le Bourget. Capital :
1 €. Objet : décoration. Gérant : David
Starck, 14, av. Francis de Pressense,
93350 Le Bourget. Durée : 99 ans au Rcs
de Bobigny.
ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES // 7
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Sociétés
MODIFICATIONS
042105B – LES ECHOS
UNITED BATIMENT
SARL au capital de 8000 €
49 av pradier prolongée, 93700 Drancy
798752341 RCS Bobigny
Aux termes d’une AGE en date du
01/02/2016 il a été pris acte de transformer la société en SAS.
Capital : 8000 €, divisé en 1000 actions
de 8 € chacune entièrement souscrites, et
libérées.
Sigle : UB
Objet social : entreprise de bâtiment
Président : M. abdalla ELBAYOUMY demeurant 49 av pradier prolongée, 93700
Drancy ;
élu pour une durée indéterminée.
Admission aux Assemblées :
Chaque Associé a le droit de participer
aux décisions collectives par lui-même ou
par son mandataire.
Exercice du droit de vote :
Chaque action donne droit à une voix.
Le droit de vote attaché aux actions est
proportionnel au capital qu’elles représentent.
Transmission des actions : les actions
ne peuvent être transférées entre Associés qu’avec l’agrément préalable du Président de la société, lequel doit apprécier
si le transfert envisagé est conforme à l’intérêt social.
Autres modifications :
- il a été pris acte de compte tenu de l’élargissement des activités de la société,
d’élargir l’objet social
Nouvelle mention : ENTREPRISE DE BATIMENT TOUS CORPS D’ETAT.
Mention en sera faite au RCS de Bobigny.
12002112W – LE PUBLICATEUR LEGAL
INTERSAFE FRANCE
SASU au capital de 5.511.503 €
18, place des Nymphéas Immeuble le Tropical 93420 Villepinte
324 397 363 RCS Bobigny
Suivant décisions de l’associé unique en
date du 30/11/15, il a été décidé de modifier l’objet social pour lui adjoindre l’activité de formation à l’utilisation de produits
d’équipements de protection individuelle.
12002179W – LE PUBLICATEUR LEGAL
NRJ
SAS au capital de 1.095.000 €
30 rue du landy, 93300 Aubervilliers
305392797 RCS Bobigny
Aux termes de l’AGO en date du
18/12/2014, les actionnaires ont pris acte
de la modification de commissaire aux
comptes :
- M. Robert MORENO, demeurant 1 rue
Volney, 75002 PARIS, suppléant en remplacement de M. Louis TREPOUT
Mention sera portée au Registre du
commerce et des sociétés de Bobigny.
12002340W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Aux termes d’une AGE en date du
08.04.2016, les associés de la Société
PAIN ET TRADITION DE STAINS, SARL
au capital de 8 000 €, ayant son siège social Pole Commercial du Square Molière,
17 Avenue Nelson Mandela – 93240
STAINS, immatriculée au RCS de BOBIGNY sous le nº817 508 898, ont nommé
Monsieur Hassan EDDAHOUIR en qualité
de gérant, demeurant 19 Boulevard Michelet – 93130 NOISY LE SEC, en remplacement de Monsieur Brahim BOUGHEMZA, demeurant 24 Rue Moissan –
93130 NOISY LE SEC, gérant démissionnaire, pour une durée illimitée, à compter
du 1er avril 2016. »
042142B – LES ECHOS
OPTIMUM GLOBAL CONCEPT
SARL au capital de 20000,00 €
15 PLACE VICTOR HUGO
93200 SAINT DENIS
801471970 RCS Bobigny
Par décision de L’AGO en date du
01/04/2016 il a été décidé de modifier le
capital de la société en le portant de
20000,00 € à 100000 €. Mention en sera
faite au RCS de Bobigny.
12000321 – LE PUBLICATEUR LEGAL
SEQUANO AMENAGEMENT
Société anonyme d’économie mixte
Au capital de 9.726.252 €
Siège social :
Hôtel du Département
93000 BOBIGNY
301 852 042 RCS BOBIGNY
Le Conseil d’administration de Séquano
Aménagement a pris acte, lors de sa
séance du 14 janvier 2016, de la nomination de Madame Marlène DOINE, représentante de l’OPH 93 au sein des Assemblées générales et des conseils
d’administration de Séquano Aménagement, en remplacement de Monsieur Guy
CHALLIER.
041898A – LES ECHOS
JE PORTE MON BEBE
Société à Responsabilité Limitée
Au capital de 5.000 euros
Siège social : 67 rue des Sorins
93100 MONTREUIL
RCS de BOBIGNY 504 463 308
Aux termes d’une délibération en date du
15 avril 2016, l’Assemblée Générale Extraordinaire a décidé de transférer le siège
social du 67 rue des Sorins, 93100 MONTREUIL au 366 avenue Joseph Louis
Lambot – ZI de Toulon Est 83130 LA
GARDE à compter du 15 avril 2016, et de
modifier en conséquence l’article 4 des
statuts.
Le 01.03.16, l’age de Reflex clean, Sarl
capital 3000 €, 91 Av Maurouard 93190 Livry Gargan, Rcs Bobigny 525327920,
transfert le siège social à 25ter Av Pasteur 93290 tremblay en France. Rcs Bobigny.
DISSOLUTIONS
SARL MFR DECO
SERVICE ASSISTANCE
BATIMENT
S.A.S. au capital de 400 €
Nouveau siège social :
11, avenue Gambetta - 75020 PARIS
Ancien siège social :
75, avenue Michelet
93400 SAINT-OUEN
SIREN 793 810 326 RCS BOBIGNY
Aux termes d’une décision prise par
l’associé unique le 20/4/2016, le siège initialement fixé à SAINT-OUEN (93400), 75,
avenue Michelet, a été transféré à PARIS
(75020), 11, avenue Gambetta, à compter de ce jour.
Seul M. Kévin Meyer FITUSSI, président, demeurant à Levallois-Perret (92),
3, square André Malraux, a le pouvoir général d’engager la société envers les tiers.
La société sera désormais immatriculée
au RCS de Paris.
040394A – LES ECHOS
Recorenov, SASU au capital de 1000 €.
Siège : 71, rue Etienne Dolet, 94140 Alfortville. 810152306 Rcs Créteil. L’associé
unique a décidé de modifier la dénomination sociale comme suit : Agence de
Conseil en Développement durable, et
d’ajouter le sigle : ACDD. Mention au
RCS de Créteil.
ARTO CHEMICALS FRANCE
société en liquidation
Société par actions simplifiée
Au capital de 416.000 €
Siège : ZA Paris Nord II - Microparc
33 rue des Chardonnerets
93290 TREMBLAY EN FRANCE
RCS de BOBIGNY B. 309 044 741
Aux termes de l’assemblée générale extraordinaire du 15 avril 2016 de la société,
il a été décidé la dissolution anticipée de
la société à compter du jour de ladite Assemblée et de sa mise en liquidation.
Il a été nommé en qualité de liquidateur :
Monsieur Andy MIKLOS, 40, Lupin Ride Crowthorne - Berkshire - RG45 - 6UR GRANDE BRETAGNE.
Le siège de liquidation est fixé : ZA Paris
Nord II - Microparc - 33 rue des Chardonnerets - 93290 TREMBLAY EN FRANCE.
Lieu où la correspondance doit être adressée et celui où les actes et documents
concernant la liquidation doivent être notifiés.
Le dépôt des actes et pièces relatifs à la
liquidation sera déposé au Greffe du Tribunal de Commerce de BOBIGNY.
Pour avis.
CONVERTECH
Société à responsabilité limitée
Au capital de 7.500 €
RCS de CRETEIL 483797774
Aux termes de l’Assemblée générale extraordinaire du 04/04/2016 de la société,
il a été décidé de transformer la société à
responsabilité limitée en société par actions simplifiée à compter du jour de ladite
Assemblée.
Cette transformation n’entraîne pas la
création d’un être moral nouveau, Cette
transformation entraîne la publication des
mentions suivantes :
Ancienne mention :
Gérance : Monsieur GABRIEL ROLFINETTO 4 rue du Caducée Bâtiment HO
94516 RUNGIS CEDEX ;
Nouvelle mention :
Nomination d’un président : Monsieur GABRIEL ROLFI-NETTO 36, rue du MIDI
94300 VINCENNES.
Cession actions et agrément : les actions et les autres valeurs mobilières sont
transmissibles à l’égard de la société et
des tiers par virement de compte à
compte.
Admission aux Assemblée générales et
exercice du droit de vote dans les conditions statutaires et légales.
Il a été décidé de transférer le siège social
de la société à compter du jour de ladite
Assemblée et de modifier l’article 4 des
statuts en conséquence.
Ancienne mention : 4 rue du caducée
Bâtiment HO - 94516 RUNGIS CEDEX.
94 • VAL-DE-MARNE
SOCIETES
S.A.R.L. en liquidation
Au capital de 1.500 €
Siège social :
19, rue Lépine - 93500 PANTIN
Nouvelle mention : 16 rue de la Tour
94516 RUNGIS CEDEX.
Le dépôt légal sera effectué au Greffe du
tribunal de commerce de Créteil.
DISSOLUTIONS
12002195W – LE PUBLICATEUR LEGAL
12002109W – LE PUBLICATEUR LEGAL
Suivant acte SSP du 18/04/2016 a été
constituée une SAS dénommée : Amarante. Objet : La prise de participation
dans toutes entreprises. Capital : 100 €.
Siège social : 7, rue de la Méridienne –
Parc d’Activité Médicis 94260 FRESNES.
Durée : 99 ans Admission aux assemblées – Vote : Chaque associé a le droit
de participer aux décisions par lui-même
ou par le mandataire de son choix. Chaque action donne droit à une voix. Transmission des actions : non restreintes.
Président : M. Tristan de Sevin, 93, rue
de Malabry 92350 Plessis Robinson.
Commissaire aux comptes : Auditeurs
et Conseil Associés, SA, 31 rue Henri Rochefort 75017 PARIS, 331 057 406 RCS
PARIS (titulaire) et Pimpaneau & Associés, SAS, 31 rue Henri Rochefort 75017
PARIS, 410 437 032 RCS Paris (suppléant). Immatriculation : RCS de Créteil.
FNSC
SARL en liquidation au capital de 5 000 €
Siège social : 4 route de Bry 94350 VILLIERS SUR MARNE
518 353 511 RCS CRETEIL
Par AGO du 30/09/2015, il a été donné
quitus au mandat du liquidateur et
constaté la clôture de liquidation de la société, dont la personnalité morale cesse
d’exister à compter de ce jour.
12002128W – LE PUBLICATEUR LEGAL
MIRAGO
SARL au capital de 8.000 euros
28, rue de Paris 94340 Joinville le Pont
523 135 986 RCS Créteil
528 607 856 RCS BOBIGNY
Aux termes de l’AGE du 3/4/2016, il a
été décidé la dissolution anticipée de la
société à compter du 30/4/2016, et de sa
mise en liquidation.
Il a été nommé en qualité de liquidateur : BONN-CLERET épouse FREMCOURT Sophie, Jacqueline, demeurant
19, rue Lépine, 93500 Pantin.
Le siège de liquidation est fixé au siège
social.
Lieu où la correspondance doit être
adressée et celui où les actes et documents concernant la liquidation doivent
être notifiés.
Le dépôt des actes et pièces relatifs à
la liquidation sera déposé au GTC de Bobigny.
Pour avis
12002323 – LE PUBLICATEUR LEGAL
J.V. TRANS
S.A.R.L. en liquidation
Au capital de 12.000 €
Siège social :
89, avenue de la République
93120 LA COURNEUVE
MODIFICATIONS
12002076 – LE PUBLICATEUR LEGAL
SARL LES 3 B
S.A.R.L. au capital de 5.000 €
Siège social :
7, rue Louis Braille
77610 FONTENAY TRESIGNY
484 577 374 RCS MEAUX
Aux termes d’une AGE en date du 1er/
4/2016, les Associés ont décidé de transférer le siège et de modifier corrélativement l’article 4 des statuts.
A compter du 1er/4/2016, le siège :
- qui était au : 7, rue Louis Braille,
77610 FONTENAY-TRESIGNY,
- est désormais : 2S, avenue de Flandre PLA, CP 60135, 94587 RUNGIS CEDEX
Gérant : M. CORVAISIER Mathieu,
7, rue Louis Braille, 77610 Fontenay-Trésigny.
En conséquence, la société fera l’objet
d’une nouvelle immatriculation au RCS de
Créteil.
La gérance
511 087 298 RCS BOBIGNY
L’AGE réunie le 31/12/2015 à 9 heures
a décidé la dissolution anticipée de la société à compter de ce jour et sa mise en
liquidation amiable sous le régime
conventionnel dans les conditions prévues
par les statuts et les délibérations de ladite
assemblée.
12002327W – LE PUBLICATEUR LEGAL
PHARMACIE MIMOUN
SELAS au capital de 7.600 €
Siège social : 10 rue Jean Racine
94310 Orly
508 141 041 RCS CRETEIL
041917A – LES ECHOS
GCSC
SARL au capital de 8000 €
14 rue Charles de Gaulle
94140 ALFORTVILLE
RCS de CRETEIL 512 338 120
Aux termes du PV en date du 31/12/2015,
l’associé unique a décidé de dissoudre par
anticipation la société à compter de ce
jour, de nommer en qualité de liquidateur
Monsieur Abdenour GUIDDIR demeurant
14 rue Charles de Gaulle 94140 ALFORTVILLE. Le siège de liquidation est fixé au
siège de la société.
Pour avis.
2
042050A – LES ECHOS
041940A – LES ECHOS
042083A – LES ECHOS
EKIN
12002343 – LE PUBLICATEUR LEGAL
042113A – LES ECHOS
CONSTITUTIONS
12002093 – LE PUBLICATEUR LEGAL
Aux termes d’une délibération en date
du 18/4/2016, l’AGE a décidé d’étendre
l’objet social comme suit : toutes activités
ayant trait à l’achat, la vente, l’import, l’export, de tous produits alimentaires, frites
en gros, boucherie, boissons alcoolisées
et non alcoolisées, et de modifier en
conséquence l’article 2 des statuts. Le
reste de l’article demeure inchangé.
Pour avis, le président
Suivant AGE du 11/04/2016, il a été décidé de constater la réalisation définitive
des décisions prises par l’AGE du
14/01/2016, à savoir, le transfert de siège
social à ORLY (94310), 75 Avenue des
Martyrs de Châteaubriant. Les statuts
ont été modifiés en conséquence. Mention
au RCS de CRETEIL.
Siège : 4 rue du Caducée Bâtiment HO
94516 RUNGIS
La Gérance.
12002235 – LE PUBLICATEUR LEGAL
S.A.S. au capital de 1.440.000 €
Siège social :
55 à 73, rue Blaise Pascal - ZI des
Mardelles
93600 AULNAY-SOUS-BOIS
480 646 991 RCS BOBIGNY
Elle a nommé comme liquidateur, M.
Joao Antonio FORMIGA, 89, avenue de la
République, 93120 La Courneuve, pour
toute la durée de la liquidation, avec les
pouvoirs les plus étendus tels que déterminés par la loi et les statuts pour procéder aux opérations de liquidation, réaliser
l’actif, acquitter le passif, et l’a autorisé à
continuer les affaires en cours et à en engager de nouvelles pour les besoins de la
liquidation.
Le siège de la liquidation est fixé 89,
avenue de la République, 93120 La Courneuve. C’est à cette adresse que la correspondance devra être envoyée et que
les actes et documents concernant la liquidation devront être notifiés.
L’AG réunie le 31/12/2015 à 15 heures
a approuvé le compte définitif de liquidation, déchargé M. Joao Antonio FORMIGA
de son mandat de liquidateur, donné à ce
dernier quitus de sa gestion et constaté la
clôture de la liquidation à compter du jour
de ladite assemblée.
Les actes, pièces et comptes de liquidation relatifs à la liquidation seront déposés au GTC de Bobigny, en annexe au
RCS.
Pour avis, le liquidateur
Aux termes de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 4 septembre 2015, il a été
décidé :
- la dissolution anticipée,
- de nommer en qualité de liquidateur, Madame Renée Ragot demeurant 14, rue
Vauthier 94340 Joinville le Pont
- de fixer le siège de liquidation chez le
liquidateur.
Aux termes de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 30 septembre 2015, il a été
décidé :
- d’approuver les comptes de liquidation,
donné quitus au liquidateur de sa gestion,
- de prononcer la clôture de liquidation de
la société.
Les comptes de liquidation seront déposés au RCS de Créteil.
12002311W – LE PUBLICATEUR LEGAL
BATIMENT FRANCE
SERVICES
SARL au capital de 2.000 €
3 GRANDE RUE, 94440 SANTENY
791775232 RCS Créteil
Aux termes de l’AGE en date du
21/03/2016, les associés ont décidé la dissolution anticipée de la société à compter
du 21/03/2016. M. YANN RICHARD, demeurant 3 GRANDE RUE, 94440 SANTENY a été nommé liquidateur.
Le siège de la liquidation est au siège social, adresse où doit être envoyée la correspondance.
RCS de Créteil
CHEZ MEZIANE
SARL en liquidation au capital de 500 €
76 avenue Maurice Thorez
94200 Ivry sur Seine
RCS de Créteil 502 342 090
L’AGE du 31-03-2016 a décidé la dissolution anticipée de la société à compter de
ce jour.
Elle a nommé comme liquidateur M. Mohamed MEHTAL, gérant, et fixe le siège
de liquidation à l’adresse du liquidateur,
au 76 avenue Maurice Thorez 94200 Ivry
sur Seine.
L’AGO du 19-04-2016 a approuvé les
comptes définitifs de liquidation, prononcé
la clôture de la liquidation et donné quitus
de sa gestion au liquidateur.
Mention sera faite au RCS de Créteil.
Le Liquidateur.
DIVERS
MODIFICATIONS
PERSONNES
PHYSIQUES
042126B – LES ECHOS
Avis de changement
de nom patronymique
M. QU (Lei),
né le 05/07/1982 à ZIBO CHINE,
demeurant 21bis rue de coeuilly, chez LIU
QIAOQIAO, 94350 Villiers sur marne (Valde-Marne),
dépose une requête auprès du Garde des
Sceaux à l’effet de substituer à son nom
patronymique, celui de WANG.
Pour avis
95 • VAL-D'OISE
SOCIETES
CONSTITUTIONS
042089B – LES ECHOS
Aux termes d’un acte SSP en date du
13/04/2016 il a été constitué une SASU
nommée :
HACHEM 26
Objet social : Commercialisation de support publicitaire sur papier, par voie électronique, pancarte, papier, média.
Siège social : 12 ALLEE DE BRETAGNE,
95460 EZANVILLE Capital : 500 € Président : M. THIERRY TOUBI demeurant :
12 ALLEE DE BRETAGNE, 95460 EZANVILLE élu pour une durée indéterminée
Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Pontoise.
042108B – LES ECHOS
Aux termes d’un acte SSP en date du
12/04/2016 il a été constitué une SARL
Unipersonnelle nommée :
RBK CONSEIL
Objet social : - Le conseil en informatique. - La participation directe ou indirecte
de la société dans toutes opérations
commerciales pouvant se rattacher à l’un
des objets précités par voie de création de
sociétés nouvelles, comptoirs ou organismes quelconques ou encore par voie d’apport, souscription, achats de titres ou
droits sociaux, fusions, associations en
participation ou autrement, - Et généralement, toutes opérations industrielles,
commerciales, financières, mobilières ou
immobilières, pouvant développer davantage l’objet social.
Siège social : 15 rue du Trou Normand,
95330 Domont Capital : 1000 € Gérant :
M. Radhouan BARKATI, 15 rue du Trou
Normand, 95330 Domont Durée : 99 ans
à compter de son immatriculation au RCS
de Pontoise.
041239A – LES ECHOS
Par ASSP du 16/03/2016, il a été constitué
une SAS dénommée :
IDF ELECTRONIQUE CAR
Siège social : 63 rue des jardins 95480
Pierrelaye.
Capital : 800 €.
Objet : les activités de mécanique automobile, achat-vente, négoce, import-export de véhicules d’occasion ou neufs, dépannage-remorquage.
Président : M. Jorge Manuel Afonso Gomes, 143 avenue de la République 78500
Sartrouville.
Tout actionnaire est convoqué aux assemblées. Chaque action donne droit à une
voix.
Durée : 99 ans.
Immatriculation au RCS de Pontoise.
041431A – LES ECHOS
Par acte SSP du 11/04/2016, il a été
constitué une SAS ayant les caractéristiques suivantes :
Dénomination :
CHAKITRANS
Objet social : Le transport de personnes
par véhicules de tourismes avec chauffeur
(VTC).
Siège social : 3 Allée Hector BERLIOZ
95200 Sarcelles.
Capital : 1500 €.
Durée : 99 ans.
Président : M. CHAKI ABDELALI, demeurant 3 Allée Hector BERLIOZ, 95200
Sarcelles.
Admission aux assemblées et droits de
votes : Tout actionnaire peut participer
aux assemblées.
Clause d’agrément : Cession libre entre
associés.
Immatriculation au RCS de Pontoise.
041769A – LES ECHOS
Par acte SSP à OSNY en date du
7/4/2016, il a été constitué une SAS dénommée :
2M PATRIMOINE
Siège : 42 Bis rue Aristide Briand 95520
OSNY.
Capital : 1.000 €.
Objet : La Gestion et administration de
biens immobiliers. Service de conseil et
d’évaluation en rapport avec l’achat la
vente et la location de biens immobiliers
pour le compte de tiers.
Transmission des actions : Agrément
de la société dans tous les cas.
Admission aux Assemblées et droit de
vote : Tout associé peut participer aux assemblées dès lors que ses titres de capital
sont inscrits en compte en son nom. Chaque associé dispose d’autant de voix qu’il
possède ou représente d’actions.
Président : M. Gérald MAIRE dmt 222
avenue du général Leclerc 3 résidence
Les Collines Saint Marc 95130 FRANCONVILLE.
Directeur Général : Mme Nathalie
VAAST épouse MAIRE dmt 222 avenue
du général Leclerc 3 résidence Les Collines Saint Marc 95130 FRANCONVILLE.
Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de PONTOISE.
MODIFICATIONS
042095B – LES ECHOS
SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE
IMMO-PROMO
SCI au capital de 1524,00 €
Chemin des Barrettes,
13300 SALON-DE-PROVENCE
382822401 RCS Salon-de-Provence
Par décision en date du 15/01/2016 il a
été décidé de transférer le siège social de
la société au 19, allée des Noisetiers,
95250 BEAUCHAMP à compter du
15/01/2016.
Suite à ce transfert, il est rappelé les caractéristiques suivantes :
Objet : Acquisition de lots dépendants
d’une maison à usage d’habitation et de
commerce
Durée : 99 ans
Gérance : Mme GERTEN Pascale, demeurant 19, allée des Noisetiers, 95250
BEAUCHAMP
Autres modifications :
- il a été pris acte de la nomination de Mme
Pascale GERTEN, demeurant 19, allée
des Noisetiers 95250 BEAUCHAMP en
qualité de nouveau Gérant, à compter du
15/01/2016 pour une durée illimitée, en
remplacement de M. LANQUETIN
PIERRE, Gérant démissionnaire.
- il a été pris acte de compte tenu de l’élargissement des activités de la société,
d’élargir l’objet social
Nouvelle mention : L’Acquisition, la gestion, l’administration ou l’exploitation par
bail ou autrement de biens immobiliers.
La société sera immatriculée au RCS de
Pontoise et sera radiée du RCS de Salonde-Provence.
12002345 – LE PUBLICATEUR LEGAL
JANSEN
S.A.R.L. au capital de 2.000 €
Siège social :
7 bis, rue des Pêcheurs
95140 GARGES-LES-GONESSE
500 780 432 RCS PONTOISE
Aux termes d’une délibération en date
du 1er/9/2015, l’AGE des associés de la
S.A.R.L. JANSEN a décidé de transférer
le siège du 7 bis, rue des Pêcheurs, 95140
GARGES-LES-GONESSE à La Hegronnière, 53370 GESVRES, à compter du
1er/9/2015 et de modifier en conséquence
l’article 4 des statuts.
Pour avis : la gérance.
LES ECHOS SOCIÉTÉS - LE PUBLICATEUR LÉGAL - LA VIE JUDICIAIRE
8 // ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES
12001352W – LE PUBLICATEUR LEGAL
FPSI
SARL au capital de 1.000 €
31 rue Francis Combe
ZA Francis Combe
95000 CERGY
798 018 578 RCS PONTOISE
du Tribunal de commerce de PONTOISE.
Pour avis, La gérance
Jeudi 21 avril 2016 Les Echos Sociétés
12002273W – LE PUBLICATEUR LEGAL
WAGRAM EDITIONS
S.A.S. au capital de 91.469,41 €
37, avenue Gabriel Péri
95870 BEZONS
403 625 841 RCS PONTOISE
12002068W – LE PUBLICATEUR LEGAL
SPIE SA
S.A. au capital de 72.415.793,32 €
Aux termes du procès-verbal en date du
23/03/2016, l’assemblée générale a décidé :
- d’adopter à compter de ce jour ISOLATION DU PATRIMOINE FRANCAIS
comme dénomination sociale et IPF
comme sigle,
- de modifier l’objet social qui sera désormais rédigé comme suit : "Traitements de
charpentes et couvertures, isolation, ravalement intérieurs et extérieurs, travaux de
peinture intérieurs et extérieurs, changement de couverture..."
- d’augmenter le capital social de 6.500 €
pour le porter à 7.500 €
- de nommer Monsieur Sébastien EMEY,
8 rue Sauvignon 95100 ARGENTEUIL, en
qualité de gérant et en remplacement de
Monsieur Christian RIOU.
Les statuts ont été modifiés corrélativement.
10, avenue de l’Entreprise
95863 CERGY PONTOISE CEDEX
532 712 825 RCS PONTOISE
Aux termes du conseil d’administration du
13/4/2016 il a été pris acte de la démission
de Monsieur Justin METHOT de ses fonctions d’administrateur à effet du
12/4/2016 ; Madame Nathalie PALLADITCHEFF demeurant 934, avenue Hartland
H2V 2Y1 Montréal, Canada, a été cooptée
en son remplacement.
Pour avis
12002127W – LE PUBLICATEUR LEGAL
GAILLARD
SAS au capital de 46.080 euros
Siège social : 8, rue Ampère – ZI Grande
Couture - 95500 GONESSE
12002058W – LE PUBLICATEUR LEGAL
572 015 196 RCS PONTOISE
LES DUCS DE VIGNOT
SARL au capital de 7 500 euros
Siège social : 12 rue de la Bastide
Bât C – 3ème étage – Porte M
95800 CERGY SAINT CHRISTOPHE
494 441 066 RCS PONTOISE
Suivant décisions de l’AGE du 01.07.2015
les associés, statuant dans le cadre des
dispositions de l’article L.223-42 du Code
de commerce, ont décidé de ne pas dissoudre la société. Dépôt légal au Greffe
Aux termes d’un procès-verbal de décisions en date du 07/04/2016, les associés
ont décidé de transférer le siège social au
28, rue Paul Henri Spaak, Parc de l’Esplanade, 77400 Saint Thibault des Vignes, et
de modifier en conséquence l’article 3 des
statuts.
La société sera désormais immatriculée
au RCS de MEAUX.
Pour avis.
Aux termes de l’AG du 31/3/2016 les associés ont désigné en qualité de Président
la société EG. GRAPHIC, S.A.S. au capital de 2.720.000 €, 8 rue Salvador Allende, 95870 Bezons, 812 138 741 RCS
PONTOISE en remplacement de Monsieur Gérard VILA ; ce dernier étant
nommé aux fonctions de directeur général.
Pour avis
12002291W – LE PUBLICATEUR LEGAL
WORLDLINE Société Anonyme au capital de 89.710.079,84 EUR
Porté à 89.821.007,56 EUR
Siège social : River Ouest, 80 Quai Voltaire
95870 Bezons
Siren 378 901 946 RCS Pontoise
Le Directeur Général de la Société, en
date du 5 février 2016, agissant dans le
cadre de la décision du Conseil d’administration en date du 2 décembre 2015 lui
ayant conféré tout pouvoir pour prendre
toutes les décisions nécessaires pour la
réalisation de l’augmentation de capital,
A constaté, que le montant total de l’augmentation de capital réservée aux bénéficiaires adhérents du PEG dans le cadre
de la 17ème résolution de l’Assemblée
Générale Extraordinaire des actionnaires
de la Société du 28 mai 2015 s’élevait à
110.927,72 euros par émission de
163.129 actions nouvelles de 0,68 euro de
valeur nominale chacune ;
A décidé que la différence entre la valeur
nominale des actions souscrites et le prix
d’émission de ces actions nouvelles qui
s’élève à 18,76 euros constituait une
prime d’émission qui serait affectée au
compte « Primes liées au Capital Social ».
L’augmentation de capital au profit des adhérents au PEG étant réalisée, le Directeur Général a décidé de porter le capital
de la Société de 89.710.079,84 euros à
89.821.007,56 euros par la création de
163.129 actions de 0,68 euro de valeur
nominale chacune .
En conséquence de la réalisation de l’augmentation de capital, le Directeur général
de la Société décide de modifier l’article
des statuts relatif au capital social qui est
désormais rédigé comme suit :
CAPITAL SOCIAL
Ancienne version :
Le capital social est fixé à la somme de
89.710.079,84 euros, divisé en
131.926.588 actions d’une valeur nominale de (0,68) euro chacune, entièrement
libérées.
Nouvelle version :
Le capital social est fixé à la somme de
89.821.007,56 euros, divisé en
132.089.717 actions d’une valeur nominale de (0,68) euro chacune, entièrement
libérées.
12002293W – LE PUBLICATEUR LEGAL
ACTING
SAS au capital de 50000 €
Siège social : 10 rue Augustin Fresnel
95190 Goussainville
753 810 811 RCS Pontoise
L’Assemblée générale du 12/10/2015 a
décidé de ne pas dissoudre la société bien
que les capitaux propres soient inférieurs
à la moitié du capital social.
Modification au RCS de Pontoise
042072A – LES ECHOS
HERBOL HOLDING
SARL au capital de 1000 €
siège social : 4 allée des Eglantiers
95200 SARCELLES
RCS de PONTOISE 804 755 981
Suivant délibération de l’AGM du
19/04/2016, et à compter de cette date, il
a été décidé ce qui suit :
1. La transformation de la société en Société en nom collectif, sans création d’une
personne morale nouvelle, et l’adoption du
texte des statuts qui régiront désormais la
Société.
2. L’objet social, la dénomination, le siège
social et la gérance ont été modifiés de la
manière suivante :
Nouvel objet : l’achat, la vente, la gestion
et l’exploitation de fonds de commerce ou
titres de sociétés ayant une activité de bar,
tabac, pmu, brasserie, loto, amigo, produits de la française des jeux, vins et liqueurs, restaurant, presse, cartes, téléphones.
Nouvelle dénomination : DASSIMO.
Le siège social : a été transféré du 4, allée des Eglantiers à SARCELLES
(95200), à 1, rue des Bouquinvilles à EAUBONNE (95600).
3. La capital social demeure inchangé et
fixé à 1.000 €, divisé en 100 parts de 10 €
chacune.
4. En outre, ladite transformation entraîne
la publication des mentions suivantes :
- M. Christian ZEREN, né le 09/071985 à
BONDY (93), demeurant au 9, allée du
Champ Barbier à GROSLAY (95410).
Gérance : sous sa forme de SNC la société sera gérée par M. Christian ZEREN,
demeurant au 9, allée du Champ Barbier
à GROSLAY (95410), en remplacement
de M. Mathieu ZEREN, gérant démissionnaire.
Le dépôt légal sera effectué au RCS de
PONTOISE.
Pour insertion,
VIDAL Avocats.
DISSOLUTIONS
041621A – LES ECHOS
BIONAT. SARL au capital de
10000 €. Siège social : 6 AVENUE CÉSAR FRANCK 95200 SARCELLES.
795279017 RCS PONTOISE
L’AGE du 11/04/2016 a décidé la dissolution anticipée de la société et sa mise en
liquidation amiable à compter du
11/04/2016, nommé liquidateur M. DAHBI
Morad, 6 avenue César Franck, 95200
SARCELLES et fixé le siège de liquidation
et l’adresse de correspondance chez le liquidateur.
L’AGE du 11/04/2016 a approuvé les
comptes de liquidation, donné quitus de
sa gestion au liquidateur et prononcé la
clôture des opérations de liquidation à
compter du 11/04/2016. Radiation du RCS
de PONTOISE
Associés en nom : la société a pour associés indéfiniment et solidairement responsables :
- M. Mathieu ZEREN, né le 01/071982 à
AKSU (Turquie), demeurant au 4, rue des
Eglantiers à SARCELLES (95200),
BILANS - COMPTES ANNUELS
12001199 – LE PUBLICATEUR LEGAL
GALAXY
Société par actions simplifiée au capital de 3.700.000 euros
Siège social : 19, rue de Mogador – 75009 PARIS
530 227 669 R.C.S. Paris
Capital détenu à 100 % par TRADING SCREEN INC, Société de l’Etat
au Delaware (USA), ayant son siège social sis 215, Paul Avenue Soult,
Suite 1300, NY 10003, Etats-Unis d’Amérique
Exercice social du 1er/01/2015 au 31/12/2015
Comptes annuels approuvés par l’A.G.O. du : 30/03/2016
BILAN ACTIF
Brut
ACTIF IMMOBILISE
Immobilisations incorporelles
Concessions, brvts, licences, logiciels, drts & val.similaires
Immobilisations corporelles
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations financières
Autres immobilisations financières
TOTAL ACTIF IMMOBILISE
ACTIF CIRCULANT
Créances
Autres créances
Divers
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
Charges constatées d’avance
TOTAL ACTIF CIRCULANT
TOTAL GENERAL
Amortiss. Dépréc.
Net
31/12/2015
Net
31/12/2014
5.941
5.941
120.242
73.789
46.453
55.973
31.042
157.225
79.730
31.042
77.495
29.000
86.128
100.660
100.660
165.895
400.000
1.710.308
24.895
2.235.863
2.393.088
400.000
1.710.308
24.895
2.235.863
2.313.358
400.000
2.604.750
24.522
3.195.167
3.281.295
BILAN PASSIF
CAPITAUX PROPRES
Capital
Report à nouveau
RESULTAT DE L’EXERCICE (bénéfice ou perte)
TOTAL CAPITAUX PROPRES
DETTES (1)
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
TOTAL DETTES
TOTAL GENERAL
(1) Dont à moins d’un an (a)
(a) A l’exception des avances et acomptes reçus sur commandes en cours
79.730
1.155
31/12/2015
31/12/2014
3.700.000
-726.969
-1.030.634
1.942.396
3.700.000
51.409
319.553
370.962
2.313.358
370.962
61.192
247.072
308.264
3.281.295
308.264
-726.969
2.973.031
COMPTE DE RESULTAT
France
31/12/2015
31/12/2014
PRODUITS D’EXPLOITATION
Production vendue (services)
400.090
400.090
326.238
Chiffre d’affaires net
400.090
400.090
326.238
Reprises sur provisions (et amortissements), transferts de charges
32.625
32.625
Total produits d’exploitation (I)
432.715
358.863
CHARGES D’EXPLOITATION
Autres achats et charges externes (a)
402.777
320.614
Impôts, taxes et versements assimilés
11.997
6.525
Salaires et traitements
708.337
504.541
Charges sociales
330.760
236.257
Dotations aux amortissements et dépréciations :
– Sur immobilisations : dotations aux amortissements
14.590
20.064
Total charges d’exploitation (II)
1.468.461
1.088.002
RESULTAT D’EXPLOITATION (I-II)
-1.035.746
-729.139
PRODUITS FINANCIERS
De participation (3)
5.112
Autres intérêts et produits assimilés (3)
2.170
Total produits financiers (V)
5.112
2.170
RESULTAT FINANCIER (V-VI)
5.112
2.170
RESULTAT COURANT avant impôts (I-II+III-IV+V-VI)
-1.030.634
-726.969
TOTAL DES PRODUITS
437.827
361.033
TOTAL DES CHARGES
1.468.461
1.088.002
BENEFICE OU PERTE
-1.030.634
-726.969
ANNEXE
REGLES ET METHODES COMPTABLES – Annexe au bilan avant répartition de l’exercice clos le 31/12/2015, dont le total est de 2.313.358
euros et au compte de résultat de l’exercice, présenté sous forme de liste, dégageant une perte de 1.030.634 euros. L’exercice a une durée
de 12 mois, recouvrant la période du 1er/01/2015 au 31/12/2015. Les notes ou tableaux ci-après font partie intégrante des comptes annuels.
Ces comptes annuels ont été arrêtés le 20/01/2016 par les dirigeants de l’entreprise. Règles générales : Les comptes annuels de l’exercice
au 31/12/2015 ont été établis conformément aux dispositions du règlement 2014-03 de l’Autorité des Normes Comptables homologué par
arrêté ministériel du 8 septembre 2014 relatif au Plan Comptable Général et aux règles généralement admises. Les conventions comptables
ont été appliquées avec sincérité dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : – continuité de
l’exploitation, – permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre, – indépendance des exercices, et conformément aux règles
générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en
comptabilité est la méthode des coûts historiques. Seules sont exprimées les informations significatives. Sauf mention, les montants sont
exprimés en euros. Changement de méthode : Il n’y a pas de changement de méthode de présentation au cours de l’exercice. Il n’y a pas
de changement de méthode d’évaluation au cours de l’exercice. Immobilisations corporelles et incorporelles : Les immobilisations
corporelles et incorporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition pour les actifs acquis à titre onéreux, à leur coût de production pour les
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actifs produits par l’entreprise, à leur valeur vénale pour les actifs acquis à titre gratuit et par voie d’échange. Le coût d’une immobilisation
est constitué de son prix d’achat, y compris les droits de douane et taxes non récupérables, après déduction des remises, rabais commerciaux
et escomptes de règlement de tous les coûts directement attribuables engagés pour mettre l’actif en place et en état de fonctionner selon
l’utilisation prévue. Les droits de mutation, honoraires ou commissions et frais d’actes liés à l’acquisition, ne sont pas rattachés à ce coût
d’acquisition. Tous les coûts qui ne font pas partie du prix d’acquisition de l’immobilisation et qui ne peuvent pas être rattachés directement
aux coûts rendus nécessaires pour mettre l’actif en place et en état de fonctionner conformément à l’utilisation prévue, sont comptabilisés en
charges. Amortissements : Les amortissements pour dépréciation sont calculés suivant le mode linéaire en fonction de la durée de vie
prévue. * Concessions, logiciels et brevets : 3 ans. * Installations générales, agencements et aménagements divers : 8 ans. * Matériel de
bureau : 3 ans. * Matériel informatique : 3 ans. Mobilier : 7ans. La durée d’amortissement retenue par simplification est la durée d’usage
pour les biens non décomposables à l’origine. L’entreprise a apprécié à la date de clôture, en considérant les informations internes et externes
à sa disposition, l’existence d’indices montrant que les actifs ont pu perdre notablement de la valeur. Créances : Les créances sont valorisées
à leur valeur nominale. Une provision pour dépréciation est pratiquée lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur comptable. Frais
d’émission des emprunts : Les frais d’émission des emprunts sont pris en compte immédiatement dans les charges de l’exercice.
Engagement de retraite : La convention collective de l’entreprise prévoit des indemnités de fin de carrière. Il n’a pas été signé un accord
particulier. Les engagements correspondants font l’objet d’une mention intégrale dans la présente annexe. L’indemnité de départ à la retraite
est déterminée en appliquant une méthode tenant compte des salaires projetés de fin de carrière, du taux de rotation du personnel, de
l’espérance de vie et d’hypothèses d’actualisation des versements prévisibles. Les hypothèses actuarielles retenues sont les suivantes :
– Taux d’actualisation : 3 % ; – Taux de croissance des salaires : 2 % ; – Age de départ à la retraite : 65 ans ; – Taux de rotation du
personnel : 1 % ; – Table de taux de mortalité : (table INSEE TD 04-06). Crédit d’impôt compétitivité et emploi : Le crédit d’impôt
compétitivité emploi (CICE) correspondant aux rémunérations éligibles de l’année civile 2014 a été constaté pour un montant de 4.565 euros.
Conformément à la recommandation de l’Autorité des normes comptables, le produit correspondant a été porté au crédit du compte
649 – Charges de personnel – CICE. Le produit du CICE comptabilisé au titre de l’exercice vient en diminution des charges d’exploitation et
est imputé sur l’impôt sur les sociétés dû au titre de cet exercice. NOTES SUR LE BILAN. Actif immobilisé.
Au début
AugmenTableau des immobilisations
En fin d’exercice
d’exercice
tation
– Autres postes d’immobilisations incorporelles
5.941
5.941
Immobilisations incorporelles
5.941
5.941
– Installations générales, agencements aménagements divers
87.191
3.915
91.105
– Matériel de bureau et informatique, mobilier
29.136
29.136
Immobilisations corporelles
116.327
3.915
120.242
– Prêts et autres immobilisations financières
29.000
2.041
31.042
Immobilisations financières
29.000
2.041
31.042
ACTIF IMMOBILISE
151.268
5.956
157.225
Au début de
AugmenA la fin de
l’exercice
tation
l’exercice
– Autres postes d’immobilisations incorporelles
4.786
1.155
5.941
Immobilisations incorporelles
4.786
1.155
5.941
– Installations générales, agencements aménagements divers
35.520
11.251
46.771
– Matériel de bureau et informatique, mobilier
24.834
2.183
27.018
Immobilisations corporelles
60.354
13.434
73.789
ACTIF IMMOBILISE
65.140
14.589
79.730
Actif circulant. Etat des créances : Le total des créances â la clôture de l’exercice s’élève à 156.597 euros et le classement détaillé par
échéance s’établit comme suit :
Montant
Echéances
Echéances
brut
à moins d’un an
à plus d’un an
Créances de l’actif immobilisé :
Autres
31.042
31.042
Créances de l’actif circulant :
Autres
100.660
100.660
Charges constatées d’avance
24.895
24.895
TOTAL
156.597
125.555
31.042
Produits à recevoir : Intérêts courus à recevoir : 4.682. Total : 4.682. Capitaux propres : Composition du capital social : Capital social
d’un montant de 3.700.000 euros décomposé en 3.700 titres d’une valeur nominale de 1.000 euros. Dettes : Etat des dettes : Le total des
dettes à la clôture de l’exercice s’élève à 370.962 euros et le classement détaillé par échéance s’établit comme suit : Emprunts (*) et dettes
auprès des établissements de crédit dont : Dettes fournisseurs et comptes rattachés : Montant brut : 51.409 ; Echéances à moins d’un
an : 51.409. Dettes fiscales et sociales : Montant brut : 319.553 ; Echéances à moins d’un an : 319.553. Total : Montant brut : 370.962 ;
Echéances à moins d’un an : 370.962. Charges à payer : Fournisseurs – fact. non parvenues : 16.512. Personnel – autres charges à
payer : 144.000. Charges sociales – charges à payer : 66.600. Etat – autres charges à payer : 1.798. Total : 228.910. Comptes de
régularisation : Charges constatées d’avance : Charges constatées d’avance : Charges d’exploitation : 24.895. Total : Charges
d’exploitation : 24.895. AUTRES INFORMATIONS. Engagements de retraite : Montant des engagements pris en matière de pensions,
compléments de retraite et indemnités assimilées : 2.000 euros. Pour un régime à prestations définies, il est fait application de la
recommandation no 2003-R.01 du 1er avril 2003. Crédit d’impôt compétitivité et emploi : Le CICE a pour objet le financement de
l’amélioration de la compétitivité à travers notamment des efforts en matière de formation, de recrutement.
AFFECTATION DU RESULTAT
L’Associé unique décide d’affecter la perte comptable de l’exercice, s’élevant à 1.030.634 euros, en totalité au débit du compte « Report à
nouveau » de la Société. L’exercice clos le 31 décembre 2015 étant le cinquième exercice comptable de la Société, il est précisé,
conformément aux prescriptions de l’article 243 bis du Code Général des Impôts, qu’aucune distribution de dividendes n’est intervenue
précédemment. Par ailleurs, conformément à l’article 223 quater du Code Général des Impôts, l’Associé unique prend acte de ce qu’il n’existe
aucune charge non déductible des bénéfices assujettis à l’impôt sur les sociétés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015. Pour copie
certifiée conforme, M. Philippe BUHANNIC, Président.
ATTESTATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES
I – Opinion sur les comptes annuels : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ;
ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent
pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant
des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les
estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés
sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes
comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de la Société à la fin de cet exercice. II – Justification des appréciations : En application des dispositions de
l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous vous informons que les appréciations auxquelles
nous avons procédé ont porté sur le caractère approprié des principes comptables appliqués, sur le caractère raisonnable des estimations
significatives retenues et sur la présentation d’ensemble des comptes. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre
démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la
première partie de ce rapport. III – Vérifications et informations spécifiques : Nous avons également procédé, conformément aux normes
d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas observation à formuler sur
la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Président et dans les
documents adressés à l’Associé unique sur la situation financière et les comptes annuels. Fait à Courbevoie, le 15 mars 2016, Le
Commissaire aux comptes, MAZARS, Max DONGAR.
Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Société.
Amortissement des immobilisations