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LES ÉCO WEEK-END - VENDREDI 30 AOÛT 2013
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WEEKEND
CULTURE
Dans les coulisses
d’un Bigg studio
● Il y a quelques semaines, le rappeur marocain a ouvert son
studio d’enregistrement, à Casablanca. Le duo maroco-espagnol,
Amine El Ayoubi - Alias Amine AUB - et Susanna - a inauguré la
structure, dimanche dernier, sous la supervision de Don Bigg. P.20
Messi, ses fans
et ses chaussures.
p.22
PORTRAIT
Carla Bruni Sarkozy, égérie
de Bulgari.
p.23
TENDANCE
Parce que les femme sont
des «diva»...
p.26
LES ÉCO WEEK-END - VENDREDI 30 AOÛT 2013
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Culture
BILLET
Jihane Bougrine
[email protected]
«Miftah»
s’ouvre
les portes
du paradis
L
a nouvelle est tombée, comme
un couperet, lundi 26 août. Hassan Miftah s’est éteint après une
longue maladie et vient rallonger la liste de la malédiction des groupes
populaires des années 70. Telle une malédiction, ces groupes qui ont marqué la musique marocaine pendant des générations;
à l’image du groupe Siham ou de Nass El
Ghiwane, voient leurs membres s’en aller
un par un. Une autre caractéristique de ces
groupes est la misère dans laquelle ils se
retrouvent aux dernières années de leur
vie. La retraite de l'artiste est bien difficile
et Hassan Miftah en a fait les frais. L’artiste
souffrait de la maladie d’Alzheimer, diagnostiquée en 2004. Selon ses proches, il y
aurait eu des promesses d'aide non tenues
par les autorités, Une aumône. L’artiste
marocain est-il condamné à devenir un
mendiant, malgré tout ce qu’il aura donné
tout au long de sa vie ? Comment un musicien aussi talentueux que l’ancien membre de Jil Jilala, ce groupe mythique, peutil sombrer dans un tel dénuement ? Les
histoires des artistes marocains semblent
se suivre et se ressembler… Hassan Miftah
a commencé sa carrière d’artiste dans le
théâtre, avant de se consacrer pleinement
à la musique. Il a intégré le groupe Jil Jilala
vers 1974, quatre années après sa création.
D'après ses proches, il se serait retiré du
groupe vers les années 2006, pour des raisons de «mauvaise gestion financière interne». Il est décédé lundi 26 août à l'hôpital Ibn Tofaïl de Marrakech. Marrakech qui
ne lui est pas venue en aide, malgré les demandes insistantes de son entourage. Demander de l’aide au roi via la télévision aurait été trop facile et c’est du déjà vu, mais
pourquoi toujours devoir en arriver là ?
Quand l'artiste marocain aura-t-il vraiment
toute la considération qu'il mérite, afin de
pouvoir mener une vie digne des efforts
qu'il aura fournis durant toute son existence ? Le «suicide artistique» selon Don
Bigg est une réalité bien présente, qui
hante la culture marocaine. Quand donc
cela cessera-t-il ?
●
● Ce dimanche, le duo formé par le Marocain Amine AUB et la Barcelonaise Susanna Abellan enregistre titre coloré intitulé «Ana Bikhir».
Dans les coulisses
d’un Bigg studio
● Il y a quelques semaines, le rappeur marocain a ouvert son studio d’enregistrement,
à Casablanca. Le duo maroco-espagnol, Amine El Ayoubi - alias Amine AUB - et Susanna a inauguré la structure, dimanche dernier, sous la supervision de Don Bigg.
Q
uand on arrive devant ce vieil
immeuble du Bd Yacoub Al Mansour, pas loin de la rue Socrate,
on ne s’attend pas à découvrir un
endroit aussi beau. Don Bigg fait les choses en
grand. Son studio est digne des studios américains, avec à l’entrée un mur tagué DBF productions et une terrasse aménagée pour le
confort des artistes à laquelle on accède par
un escalier de forme très originale. Il y règne
une ambiance zen, un côté «home studio»
presque pris au pied de la lettre, puisqu’en entrant dans la pièce d’enregistrement, tout le
monde enlève ses chaussures et reste en pantoufles, pour profiter de la douceur de la moquette. En entrant dans la salle, on découvre
un matériel d’enregistrement dernier cri, que
le rappeur se félicite d’être le troisième à posséder au Maroc. Il n’y a aucun doute, le studio
de Don Bigg est un studio chaleureux où l’on
se sent tout de suite à l’aise. Ce ne sont pas les
premiers à avoir utilisé le studio qui diront le
contraire. En effet, ce dimanche, le duo formé
par le Marocain Amine AUB et la Barcelonaise
Susanna Abellan enregistre un titre coloré intitulé : Ana Bikhir. Le morceau de rock africain, dont les paroles sont en arabe et en espagnol est efficace, puisqu’il se mémorise très
facilement et fait chantonner tout le monde
pendant des heures. En deux jours, les ar-
tistes ont enregistré les voix, la guitare et les
percussions. C'est une rencontre entre
l’Afrique et l’Espagne, puisque la chanteuse
espagnole à la voix reggae, ragga - rock, Susanna Abellan, a su trouver un sens à la chanson. Sa partie chantée est à la limite de la
bossa nova-salsa. Un mélange très intéressant, qui a tout de suite séduit son compositeur Amine AUB, qui a remarqué la chanteuse
au Cotton Club de Rabat.Venue de Barcelone
il y a tout juste un an, la chanteuse s’est fait
une place avec son duo Rootsmama avant
d’entamer une carrière solo. La jeune femme
a à son actif un album intitulé Suabe et elle
est en préparation d’un autre plus acoustique
et intimiste. Quand à Amine Aub, il est installé actuellement à Kinshasa au Congo, où sa
musique maroco-africaine fait un tabac. Auteur, compositeur, guitariste et chanteur, il a
développé un style musical fusionné,
afro/rock, groovy et très mélodique, accessible à un très large public. Les influences sont
multiples, mais se fondent dans une couleur
unique et un son uniforme. On retrouve le
blues, le gnawa, le ragga, le touareg, la musique du Mali, la musique du Congo Kinshasa
(rumba , agwaya, seben, ndombolo, folk). Le
tout est exécuté avec une énergie rock. Artiste
engagé dans des causes humanitaires et de
développement, Amine AUB a atterri en
Afrique subsaharienne dans le cadre de projets de développement. Ses textes, souvent
porteurs de messages de liberté et de tolérance, sont écrits en trois langues (arabe, anglais, français). Poétiques, les mots sont simples et souvent imagés, laissant l’auditeur se
dessiner sa propre image. Ils sont portés par
une voix douce et sensuelle, appuyée par des
chœurs qui donnent du relief et de la puissance. L’artiste a fini la composition de son
album «Words», qui contient environ 15
chansons. L’enregistrement de l’album se fait
par single en autoproduction. Les prises sont
effectuées à Kinshasa, les mixages et mastering à Londres, chez Abbey Road. La première
chanson de l’album a tourné en boucle pendant quelques mois dans plusieurs radios
africaines. Le titre s’intitule «Tarou nass»
chanté en arabe sur un rythme afro. Deux autres chansons sont au stade du mixage en ce
moment. Elles seront prêtes durant le mois de
mars 2013. «Ana Bikhir» en fait partie.
Deux jours où les rythmes du monde ont fusionné, le tout orchestré par un rappeur qui ne
laisse rien filer, car chaque note et chaque son
comptent. Don Bigg propose des prestations de
publicité également, mais surtout un accompagnement musical, avec la collaboration d'Universal US. Il produit et suit ses protégés de très
près, tous dans le même mood : Itoub !
●
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Culture
Messi, ses fans et ses
chaussures
LECTURE
● Le Maroc recense le quatrième plus grand nombre de fans de Team Messi
dans la région MENA. En effet, des centaines de milliers de fans au Moyen-Orient
rejoignent Team Messi lorsque ce dernier annonce la dernière chaussure adizero
f50 de Messi à «The New Speed of Light»
L
es fans de football au MoyenOrient ont montré leur amour
pour Leo Messi en s’inscrivant
par centaines de milliers sur la
page Team Messi sur Facebook et
Twitter après la révélation de la dernière
chaussure de Messi adizero f50. L’admiration pour le jeu du génie argentin
constitue un phénomène mondial, notamment au Moyen-Orient où 210.000
fans ont rejoint Team Messi sur Facebook. Au Maroc, plus de 40.000 fans
ont rejoint à ce jour la page Team
Messi, soit presque 20% de tous les
fans au Moyen-Orient.
Ce chiffre place le Maroc au quatrième rang des pays de la région
MENA en nombre de fans au classement adidas. Avec Team Messi sur
Facebook.com/teammessi et sur
Twitter @TeamMessi, adidas permet
aux fans de se rapprocher de leur
héros et du meilleur joueur au
monde, ainsi que d’encourager la
prochaine génération de footbal-
● Messi, star adulée, compte quelque
40.000 fans au Maroc.
leurs à jouer à la façon de Messi.
Avec plus de 675.000 membres sur
la page Team Messi sur Facebook,
suite à la tournée mondiale «Messi
and Friends», adidas a révélé la dernière chaussure de Messi adizero
f50. Ces chaussures ont été portées
pour la première fois durant la tournée «Messi and Friends». Elles sont
dorées d’un nouveau coloris inspiré
par la façon dont Messi évolue à «la
vitesse de la lumière». Le nouveau
colori turbo/ violet/ blanc se démarquera sur le terrain autant que la star
argentine. Afin de célébrer en ligne
le lancement des nouvelles chaussures avec les fans de Team Messi, la
première marque mondiale de football a montré Leo Messi comme jamais auparavant, et pour examiner
les actions qui le rendent le meilleur
au monde, Messi a été équipé d’une
combinaison à base de LED afin de
capturer son mouvement, son toucher et sa vitesse.
●
Paul, solidairement vôtre
● Paul s’engage auprès des enfants en situation précaire et lance de nouvelles
recettes pour régaler les petits… et les grands !
● L’opération «Ftour partage» invite des démunis autour d’un
repas copieux et convivial.
C
omme chaque année pendant le mois de ramadan, Paul a offert un ftour au profit d’une association marocaine. Cette année, c’est l’association Ennour pour la clémence et la solidarité
qui a bénéficié d’un ftour complet réalisé par les boulan-
geries et pâtisseries Paul, le 3 août dernier. Ennour est
une organisation à but non lucratif qui œuvre pour le développement humain et social à travers des actions de
prise en charge d’orphelins dans la ville de Mohammédia. Ce ftour entre dans le cadre du programme «Paul
partage», une opération inédite qui permet de mettre en
avant les valeurs défendues par le pâtissier, à savoir le
partage, l’échange et la générosité.
Dans ce cadre et tout au long de l’année, Paul s’associe
avec la Banque alimentaire et permet à l’organisation de
récolter le pain et les viennoiseries disponibles chaque
fin de journée dans les boutiques PAUL situées à Casablanca.
À partir du mois de septembre prochain, cette opération
s’effectuera également à Rabat avec une association
d’aide aux enfants en situation précaire. Fort de son savoir-faire unique au Maroc, l’enseigne a aussi mis à
contribution son chef-pâtissier. Ce dernier a concocté
une recette exclusive de beignets nature, au Nutella ou
à la framboise, ainsi qu’un entremets pour la rentrée : une
charlotte à la framboise avec des fruits rouges en bande
pour le plaisir des grands et des petits.
●
«L’enfance des
dictateurs»
Hitler
en
culottes
courtes, tendrement
blotti entre les bras de
sa maman. Kadhafi se
déguisant en pirate. Staline écrivant des poèmes dans son cahier
d'écolier.Derrière cette vision touchante et
surréaliste, leur monstruosité était-elle prévisible ? Comment sont-ils devenus des fous
dangereux, des tyrans sanguinaires ? Comment passe-t-on des nounours aux charniers ? Véronique Chalmet raconte les anecdotes, les rencontres, la filiation et les fêlures
qui ont façonné les personnalités les plus
monstrueuses de l'Histoire. Nul hasard dans
leur destin tragique. Une façon inédite
d'éclairer ces personnalités dont les biographies ne disent habituellement rien sur leur
enfance. Au fil des pages, on y découvre
une palette de futurs tyrans, avec une profusion d'anecdotes et dans une intimité qu'on
ne soupçonnait pas.
Véronique Chalmet,
éditions PRISMA, 230 DH.
L'Arche de Noé
L'auteur du phénoménal
Taxi campe douze personnages dont les destins se sont croisés avant
ou après avoir émigré à
la recherche d'un emploi
ou tenté de le faire. Parmi
eux, Ahmad Izzedine, un brillant licencié en
droit qui ne parvient pas à accéder au poste
dont il a toujours rêvé, faute de pouvoir payer
le pot-de-vin «réglementaire». Il part pour les
États-Unis, rompt avec sa fiancée, Hagar Mostafa, et cherche sur Internet un contact qui lui
permettrait de réaliser son projet. Défilent ensuite les autres personnages : le professeur de
philosophie qui enseigne dans une université
britannique, puis son cousin, rentré en Égypte
après une tentative ratée d'immigration clandestine, la doctoresse copte, la prostituée, et
à travers eux se révèle toute une société
minée par la corruption, la répression politique, les discriminations confessionnelles ou
ethniques . À la lumière des événements dans
le monde arabe, ce second roman de Khaled
Al Khamissi paru en 2009 frappe par sa puissance prémonitoire.
195 DH
LES ÉCO WEEK-END - VENDREDI 30 AOÛT 2013
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Culture
● Les femmes seront à l'honneur lors de la quatrième soirée du Jazz au Chellah. Au programme notamment, la Grecque Savina
Yannatou et la violoncelliste, Asjà Valcic.
Attention, ça va jazzer !
● L’esprit jazzy gagnera les villes de Tanger et de Rabat en septembre
à l’occasion de deux festivals : Jazz au Chellah du 11 au 15 septembre pour
la première et Tanjazz 2013 du 18 au 22 septembre pour la seconde.
C
e sera sur le site du Chellah que la capitale vibrera
au son de 10 groupes de
14 nationalités européennes. Cette 18e édition sera placée sous les signes du partage et
de l'interaction puisque cinq artistes
du «vieux continent» seront invités
à rencontrer leurs homologues marocains. Les deux organisateurs de
la soirée, Jean-Pierre Bissot et Majid
Bekkas, se félicitent du caractère
varié et pittoresque du jazz et de la
musique marocaine. «Cet univers
bigarré confère à l'événement de
l'authenticité et de l'originalité», soutient Majid Bekkas, le directeur artistique marocain. «Ce genre de coopération n'est pas seulement
artistique, elle est un levier dans le
processus de coopération entre le
Maroc et l’Union européenne», affirme Rupert Joy, l'ambassadeur de
l'Union Européenne au Maroc. Le
premier jour du festival sera assuré
par le jazz scandinave du groupe
suédois Naoko Sakata Trio, mené
par la pianiste d'origine japonaise
Naoko Sakata. Le groupe français
du Papanosh Quintet -en fusion
avec la chanteuse Oum- prendra la
relève. Suivra une ambiance tamisé
de «lupanar», pour la troisième soirée du Jazz au Chellah, avec le
Nuevo Tango Ensamble, un groupe
italien influencé par la musique la-
tine. Puis, ce sera au tour du jazz hybride de Tamara Obrovac Quartet,
inspiré de musiques folkloriques
croates et accompagné du Rachid
Zeroual, qui, ensemble, viendront
compléter la soirée. Les femmes seront à l'honneur lors de la quatrième
soirée avec le groupe grec Savina
Yannatou Salonico Quartet avec
lesquels jazz et folklore grec se
combineront. La violoncelliste Asja
Valcic et l’accordéoniste Klaus Paier
et festif. L'événement s'est forgé
une place de choix parmi les rendez-vous culturels de Tanger, pour
le plus grand plaisir des amateurs
de ce genre de musique. Ainsi
cette année, Le Tanjazz Club adoptera les couleurs de l’Europe de l’Est
avec le jazz balkanique, klezmer,
manouche, mais aussi du R'nB et
du Hip Hop. Le président du festival
Philippe Lorin se félicite de cette diversité et remarque que tous les
grands festivals de l'été
en Europe comme à
Newport présentent à
95% exactement les
mêmes artistes et des artistes très en vue. Tanjazz
fait toujours le pari de
l'exploration, de la découverte et de la surprise. À une ou deux exceptions près, aucun
artiste présent à Tanjazz ne sera vu
et entendu dans ces «grands» festivals ! Plus que de l'argent, cela demande de la patience, de la recherche et de la passion;» Les
artistes d'Europe centrale, de l'est
et d'Orient arrivent en grand nombre pour cette édition 2013. Ainsi
l’Égypte et la Tunisie seront représentés respectivement par Yehya
Khalil et Nabil Khemir, tandis que
David Helbock Trio et Petr Kroutil
Orchestra feront office de porte-
La capitale du nord
s’offre un festival de
jazz cosmopolite,
décontracté et festif.
prendront ensuite le relais avec leur
tango contemporain. Tous deux
joueront avec le joueur de Oud
Karim Kadiri. Enfin, Daniel Casares
et Gourmet Sextet clôtureront ce
festival épique.
Tanger passe à l'Est
Pour cette 14e édition, la «cité du
détroit» entraînera les aficionados
et les curieux dans son sillage noir
et blanc puis de toutes les couleurs
d'un jazz cosmopolite, décontracté
étendard de l'Autriche et de la République Tchèque. Tanjazz aura la
primeur des titres de Sofia Fusion
Quartet, un groupe de la capitale
bulgare. Comme leur nom l'indique
les Klezmaniacs joueront du klezmer, alors que le groupe Palinka
s’adonnera à la guitare manouche,
et que Dallas Quartet - issus pour la
plupart de cette communauté tentera une approche traditionnelle
et moderne du swing. Acclamée de
tous, Noam Vazana reviendra avec
son trombone et son clavier. Arun
Gosh, quant à lui, nous offrira avec
sa clarinette son héritage asiatique.
Cependant, il serait réducteur de
parler uniquement de ce «passage
vers l'Est». Les performances vocales requièrent également beaucoup d'attention. Des artistes
comme Élisabeth Kontomanou ou
Samy Thiebault font partie des attentes de ce festival. Concernant le
chorus, les artistes ne manquent
pas. Il y en aura pour tout le monde
avec Magic Tarbouch, Sylvia Howard & The Black Label Swingtet,
King Pleasure & the Biscuit Boys,
Kind of Cai, Valerio Vantaggio 4 et
Jazz Connection, Champian Fulton,
Circular Time, Gan San, Art District,
Gnawa Express, Batunga, Ben Prestage, Roger Cactus.
●
PAR DORIAN LANIER
(stagiaire)
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Portrait
CARLA
BRUNI SARKOZY
Chanteuse, auteur-compositeur
La nouvelle «Diva»
de Bulgari
● Elle a été choisie par Bulgari pour être l’égérie de la marque et de
sa nouvelle campagne, «Diva». Le choix s’est naturellement porté
sur la chanteuse et ex-première dame de France, tant pour son élégance et sa beauté que pour ses origines italiennes. Carla ressemble à Bulgari. L'occasion de revenir sur un parcours exceptionnel…
E
lle est raffinée et élégante, mais
cela n’a rien à voir avec le fait
qu’elle ait été première dame
de France. Carla Bruni a la
grâce du mannequin et le côté écorché
vif de l’artiste, et n'est pas qu'un simple
corps qui fait rêver. Carla Bruni-Tedeschi est née à Turin, en Italie, le 23 décembre 1967. Elle est la fille de la pianiste concertiste Marisa Borini et de
l’industriel et compositeur d’opéra Alberto Bruni-Tedeschi. Son frère Virginio, graphiste et photographe, est décédé en juillet 2006. Sa sœur Valeria
est une comédienne et réalisatrice de renom. En 1973,
la famille déménage à Paris
pour fuir les menaces d’enlèvement des Brigades
rouges. Carla grandit et est
scolarisée à Paris. Après le
lycée, elle étudie l’art et l’architecture, puis elle interrompt ses études à l’âge de
19 ans pour devenir mannequin. Elle travaille alors pour les stylistes les plus prestigieux, aussi bien sur
les podiums que dans des campagnes
publicitaires. Elle apparaît en couverture de nombreux magazines à travers
le monde tels que Vogue, Elle ou MarieClaire, travaille avec les photographes
les plus en vue et accède, dans les années 1990, au rang de top-modèle. En
1997, elle met fin à sa carrière de mannequin pour se consacrer à la musique.
En 1999, elle écrit les paroles de sept
chansons de l’album de Julien Clerc «Si
j’étais elle». En juin 2001, elle met au
monde Aurélien, dont le père n'est
autre que le philosophe Raphaël Enthoven. En 2002, elle sort son premier
album, «Quelqu’un m’a dit», paru sous
le label indépendant Naïve et produit
par Louis Bertignac. Le disque est un
véritable succès et s’écoule à plus de 2
millions d’exemplaires. Carla est récompensée dans la catégorie «Artiste-interprète féminine de l’année» aux Victoires de la Musique. En 2006, elle
enregistre «Those Little Things», une
traduction anglaise de la chanson de
Serge Gainsbourg, «Ces petits riens», à
Le bijou appartient
au monde des
sentiments, il touche
aux choses de l’âme.
l’occasion de la sortie d’un disque hommage intitulé «Monsieur Gainsbourg revisited». Son deuxième album, «No
Promise», qui propose des mises en
musique de poèmes de W. B. Yeats,
Emily Dickinson, W. H. Auden, Dorothy
Parker, Walter de la Mare et Christina
Rossetti, sort en janvier 2007. Le 2 février 2008, Carla épouse le président
français Nicolas Sarkozy. La nouvelle
première dame de France n’abandonne
pas pour autant sa carrière musicale. En
juillet 2008, elle sort son troisième
album, «Comme si de rien n’était», dont
●●●
Son album
«Quelqu’un m’a
dit» a été vendu
à 2 millions
d’exemplaires.
les droits d’auteur seront reversés à la
«Fondation de France», l’une des principales organisations à but non lucratif
du pays consacrées à la lutte contre les
problèmes sociaux et éducationnels liés
à la pauvreté. En décembre 2008, Carla
est nommée ambassadrice mondiale
pour la protection des mères et des enfants contre le sida par Onusida, l’Unicef et le Fonds mondial de lutte contre
le sida, la tuberculose et le paludisme.
En avril 2009, la Fondation Carla
Bruni-Sarkozy est créée sous l’égide de
la Fondation de France, et devient opérationnelle en septembre de la même
année. Elle a pour mission de combattre
l’illettrisme, fournir un soutien pédagogique à la jeunesse défavorisée par le
biais de tutorats et de programmes scolaires et vaincre l’exclusion sociale
grâce à des activités culturelles et artistiques. En 2010, elle enregistre le titre
«Absolute Beginners» pour le disque
produit en hommage à David Bowie et
dont les recettes seront reversées à l’association «Warchild». En novembre
2011, elle donne naissance à sa fille
Giulia. En avril 2013, elle sort son 4e
album, «Little French Songs». Aujourd’hui, Carla Bruni revient à ses premières amours, la mode! Elle est l’égérie
de la grande marque Bulgari. Plus
qu’un contrat publicitaire, c’est l’histoire d’une passion. «Un bijou n’est pas
un objet comme les autres. C’est un objet
plus intime que tout autre. Intime physiquement bien-sûr, car il pare le corps, à
même la peau, souvent là où le cœur bat,
comme une goutte de parfum au creux
d’un poignet, sous l’oreille, à la base du
cou. Mais plus intime encore car il a un
sens, une signification qui le dépasse. Le
bijou appartient au monde des sentiments, il touche aux choses de l’âme. Il
déclare une passion, prouve un amour,
transmet un souvenir, symbolise une
croyance, scelle un engagement, décerne
un honneur, protège du malheur... Du
plus simple des anneaux au collier le plus
sophistiqué, le bijou raconte toujours une
histoire personnelle. Cette idée me plaît.
J’aime quand les choses ont une histoire»,
raconte l’artiste qui a une histoire avec
la marque. «Bulgari est pour moi le symbole de la passion et de cette gaité romaine, vivante et colorée. Colorée…
comme les pierres de ce bracelet des années 1970 que portait ma tante lorsque
j’étais enfant. J’adorais ce bracelet. J’aimais sa joie, sa fantaisie. Je rêvais de posséder pareille merveille un jour! On
m’avait dit que, comme moi, il était arrivé
d’Italie à Paris. Peut-être que je l’aimais
un peu pour cela aussi. Je sus plus tard
que le trésor tant convoité venait de chez
Bulgari… Est-ce le hasard ou ce bracelet
qui nous a réunis?». Les prochains mois
●
nous le diront…
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Zoom
Vincent Cassel et Monica
Belluci, clap final !
● Non ce n’est pas du cinéma. Ce n’est pas le titre d’un film qui réunirait les deux acteurs mais bel et bien une
réalité qui les sépare. Monica Belluci a officiellement annoncé son divorce ce lundi. Retour sur un couple qui a
fait rêver, à la vie comme à l’écran, pendant 17 ans.
● Après 17 ans d’union, Monica Belluci et Vincent Cassel prennent des chemins de gloire séparés.
I
ls vécurent heureux et eurent deux
enfants…(en) 17 ans! 17 ans que la
sublime actrice-mannequin et l'acteur français étaient mariés. Chacun de leur passage était attendu par les
paparazzi. Ils s’étaient rencontrés sur
un tournage et sont devenus, en
quelques années, un des couples de
stars les plus glamours. Ils s’étaient mariés en 1999 après s’être rencontrés sur
le tournage de «l’Appartement» en
1995. Dans le drame de Gilles Mimoumi, sorti en 1996, Max, incarné par
Cassel, est rattrapé par un souvenir.
Croyant reconnaître la voix de Lisa (Bellucci), qu'il a aimée quelques années
auparavant, il part à sa recherche. Cela
bouleversera la vie de cinq personnages
engagés dans cette aventure. Depuis,
les deux acteurs ne se sont plus séparés. Le couple a deux filles, Deva et Leonie, âgées respectivement de sept et
trois ans. Tout cela n’empêchera pas le
couple de se séparer, une séparation
que les proches sentaient venir puisque
le couple vit dans deux appartements
depuis quelque temps. Les disputes
étaient devenues trop fréquentes. Le
mannequin a cependant déclaré que
Vincent Cassel et elle seront toujours là
l’un pour l’autre. Le couple avait tourné
en tout et pour tout cinq films. Les
époux poursuivent leur expérience cinématographique commune sous l'objectif de Jan Kounen en 1997 puis de
Gaspar Noé en 2002. Deux cinéastes
sulfureux, deux longs-métrages interdits aux moins de 16 ans. «Dobermann», le premier, suit Cassel et son
gang de criminels qui enchaînent les
braquages de banques, de postes et autres fourgons. Face à eux, un flic véreux
minutes, était tout simplement insoutenable. En 2004, Cassel et Bellucci campent les «Agents secrets» de Frédéric
Schoendoerffer. Le capitaine Georges
Brisseau et sa coéquipière Lisa sont envoyés au Maroc pour faire sauter l'Anita
Hans, le navire affrété par l'homme
d'affaires mafieux Lipovsky. Le colonel
Grasset, directeur de la DGSE, leur affecte un ange gardien assez particulier
du nom de Tony. L'actrice
italienne retrouve son comédien de mari une dernière fois dans Sheitan
(2006), sous la direction de
Kim Chapiron. Bellucci y interprète un vampire tandis
que Cassel incarne Joseph,
l'étrange gardien de la maison de campagne. Malgré
cette séparation, l’actrice ne
s'apitoie pas sur son sort.
Elle est en tournage en Bosnie pour le dernier film d’Emir Kusurica
dont elle est l’héroïne. Le film, «Na mlijecnom putu» («Sur la Voie lactée», sera
une trilogie qui a pour point de départ
un court-métrage que le réalisateur, né
en Bosnie, avait fait il y a deux ans dans
le cadre d'un omnibus et dans lequel
lui-même interprète le rôle d'un moine
chrétien orthodoxe. Il va également in-
Le couple s’était
rencontré lors
du tournage
de «L’appartement»,
en 1995.
fait de leur arrestation une affaire personnelle. «Irréversible», le second, raconte le viol d'une jeune femme (Alex)
par un inconnu dans un tunnel, ainsi
que la vendetta orchestrée par son compagnon Marcus et son ex-petit ami
Pierre. Le film avait fait créé le malaise
à Cannes lorsqu‘il était en compétition:
la scène du crime, d'une durée de vingt
●●●
«Malgré la
séparation,
nous serons
toujours là,
l’un pour
l’autre»,
a déclaré
l’actrice
italienne.
terpréter le rôle masculin principal
dans son nouveau film. Il s’agit d’une
histoire d’amour en temps de guerre à
la dimension mythologique, selon le
réalisateur fou, à coup sûr un futur
chef-d’œuvre, comme le grand Emir sait
si bien les faire. Pendant ce temps-là,
Vincent Cassel continue son chemin
hollywoodien puisqu’il vient d’être engagé pour tenir le premier rôle dans le
film d'Ariel Kleiman, campant le leader
d'une communauté aux pratiques douteuses. Après son rôle très marquant
dans Black Swan aux côtés de Natalie
Portman, Vincent Cassel s'est imposé
comme une figure incontournable du
7ème Art. Il sera donc à l'affiche de Partisan, le premier film du réalisateur
Ariel Kleiman. Il hérite du rôle qui devait initialement être interprété par
Oscar Isaac, un homme charismatique.
Gregori gère une communauté dans un
environnement luxueux. Ses pratiques
de «chef de clan» sont observées à travers les yeux d'Alexander, onze ans, qui
commence à remettre en question les
habitudes mafieuses de Gregori. Le
tournage commencera en octobre en
Australie. Les deux carrières sont loin
d'être finies. Les deux acteurs continuent sur le chemin de la gloire, mais
séparément…
●
LES ÉCO WEEK-END - VENDREDI 30 AOÛT 2013
25
Cinéma
Les coulisses de la
Maison-Blanche
● Un film réunissant le grand Forest Whitaker, la star de la télévision la plus
appréciée au monde, Oprah Winfrey, et la diva des années 1990 Mariah Carey ?
C’est possible dans «Le Majordome», en salles le 11 septembre prochain.
L
e jeune Cecil Gaines, en quête d'un avenir meilleur,
fuit en 1926 le Sud des États-Unis, alors en proie à la
tyrannie ségrégationniste. Tout en devenant un
homme, il acquiert les compétences inestimables
qui lui permettront d’atteindre une fonction très convoitée:
majordome de la Maison-Blanche. C'est là que Cecil devient,
pendant sept présidences, un témoin privilégié de son
temps et des tractations qui ont lieu au sein du Bureau
Ovale. À la maison, sa femme Gloria élève leurs deux fils, et
la famille jouit d'une existence confortable grâce au poste
de Cecil. Pourtant, son engagement suscite des tensions
dans son couple: Gloria s'éloigne de lui et les disputes avec
l'un de ses fils, particulièrement anticonformiste, sont incessantes. À travers le regard de Cecil Gaines, le film retrace
l'évolution de la vie politique américaine et des relations
entre les communautés. De l'assassinat du président Kennedy et de Martin Luther King au mouvement des «Black
Panthers», de la guerre du Vietnam au scandale du Watergate, Cecil vit ces événements de l'intérieur, mais aussi en
père de famille… C'est à partir d'entretiens réalisés par le journaliste Will Haygood du Washington Post que le scénariste
Danny Stronga écrit l'histoire du majordome. À l'approche
des élections présidentielles auxquelles Barack Obama était
candidat, Haygood avait recherché un Afro-Américain ayant
travaillé à la Maison Blanche pour témoigner de la période
des mouvements des droits civiques aux États-Unis. Il est
alors tombé sur Eugene Allen, majordome de huit présidents entre les années 1950 et 1980, qui a servi de base au
personnage de Cecil Gaines interprété par Forest Whitaker.
Le film signe le grand retour de la star de la télévision au cinéma. Depuis 1998, Oprah Winfrey n’a pas joué au cinéma
d'autre rôle que le sien. Elle partageait alors l’affiche du film
d’horreur de Jonathan Demme, Beloved, avec Danny Glover. Elle change cette fois de registre avec «Le Majordome »
dans lequel elle interprète Gloria Gaines, l’épouse de Cecil.
La productrice milliardaire a débuté sa carrière d’actrice en
1985 dans La Couleur pourpre de Steven Spielberg, rôle qui
lui a valu une nomination aux Oscars.
●
Le «Grand départ» de Pio Marmai
● «Grand départ» est le premier long métrage de Nicolas Mercier. Une comédie
dont le sujet n’est pas forcément drôle. Sortie le 4 septembre.
E
ntre la figure écrasante
d’un frère cyclothymique,
et celle d’un père atteint
d’une folie neurodégénérative aussi drôle qu’inquiétante,
Romain ne peut plus se contenter
d’être celui qu’il a toujours été : le
garçon qui fait ce qu’on attend de
lui sans broncher. À l’aube de la
trentaine, il est grand temps qu’il affronte enfin son père cinglé, son
frère cynique et ses propres tendances à refouler ses émotions et sa sensibilité, pour réussir
à assumer pleinement sa normalité... Le point de départ du
film du réalisateur Nicolas Mercier est autobiographique. En
effet, son père a été atteint d'une maladie neurodégénérative tout comme le personnage d'Eddy Mitchell. Le metteur
en scène précise : «Raconter ce que nous avions vécu tous
les trois de mon point de vue ne m’intéressait pas. Ce qui me
passionnait était d’observer comment cette maladie avait été
l’occasion pour mon jeune frère de se réapproprier sa rela-
tion avec notre père. La maladie n’est pas le sujet, elle ne sert
que de fil rouge au récit.»
«Grand départ» est la première
réalisation de Nicolas Mercier.
Il a déjà écrit pour la télévision,
quelques épisodes de «Sous
le soleil» (1996) et a créé la série
«Clara Sheller» (2004). Il a également été scénariste/dialoguiste pour «Mon pire cauchemar» (2011) d'Anne Fontaine.
C'est elle qui l'a d'ailleurs poussé à réaliser son premier film.
D’ailleurs Pio Marmaï enchaîne les premières réalisations :
«Grand départ» de Nicolas Mercier, «Alyah» (2011) d'Elie Wajeman et «La loi de Murphy» (2009) de Christophe Campos.
Le comédien explique : «Je reste sensible aux premiers longs
métrages : ce sont de belles aventures, un moment où les
metteurs en scène s’investissent énormément. Ils savent
qu’ils ne doivent pas rater le coche, ils mettent toutes leurs
tripes dans leur scénario.»
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DANS LES SALLES
Lone Ranger,
Naissance
d'un héros
Durée : 2h29 min
Genre : Aventure, Western
Avec : Johnny Depp, Armie
Hammer, Tom Wilkinson...
Tonto, le guerrier indien,
raconte comment John Reid,
un ancien défenseur de la loi,
est devenu un justicier légendaire. Ces deux héros à
part vont devoir apprendre à faire équipe pour
affronter le pire de la cupidité et de la corruption. Le
tandem fait des étincelles et entraîne le public dans un
tourbillon de surprises et d’humour.
Tous les jours 14h15, 17h, 19h45, 22h30.
Conjuring : Les
dossiers warren
Durée : 1h52 min
Genre : Épouvante, horreur
Avec : Vera Farmiga, Patrick
Wilson, Ron Livingston...
Avant Amityville, il y avait
Harrisville... THE CONJURING
raconte l'histoire horrible, mais
vraie, d'Ed et Lorraine Warren,
enquêteurs paranormaux réputés dans le monde
entier, venus en aide à une famille terrorisée par une
présence inquiétante dans leur ferme isolée.
Contraints d'affronter une créature démoniaque d'une
force redoutable, les Warren se retrouvent face à
l'affaire la plus terrifiante de leur carrière...
Tous les jours 14h15, 17h, 19h45, 22h30.
Chennai
Express
Durée : 2h20 min
Genre : Action , Comédie ,
Romance
Avec : Shahrukh Khan, Deepika
Padukone, Rani Mukerji...
Rahul, célibataire de 40 ans,
entreprend un voyage vers le
sud de l'Inde au sein du
«Chennai Express» pour
réaliser le dernier ? vux de son père défunt. Mais il ne
savait pas que ce voyage allait se transformer en une
aventure rocambolesque pleine de surprises ...
mauvaise et bonne !
Tous les jours 14h15, 17h, 19h45, 22h30.
KICK ASS 2
Durée : 1h43 min
Genre : Action
Avec : Aaron Taylor-Johson,
Chloë Grace Moretz,
Christopher Mintz-plasse,...
Kick-Ass, Hit Girl et Red Mist
sont de retour pour un KICKASS 2 ! L'audace insensée de
Kick-Ass a inspiré une pléthore
de
vengeurs
masqués
autodidactes, le Colonel Stars & Stripes en tête,
auxquels notre héros va s'allier pour patrouiller les rues
de la ville et assurer la sécurité générale. Mais quand Red
Mist, réincarné en Mother F%&*^r, décide de s'attaquer
à ces super-héros amateurs, seuls les sabres acérés de
Hit Girl sauront les sauver de la destruction.
Tous les jours 14h15, 17h, 19h45, 22h30.
LES ÉCO WEEK-END - VENDREDI 30 AOÛT 2013
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Tendances
RENDEZ-VOUS
La révolution
Boost d’Adidas
Parce que les femmes
sont des «diva»...
● Parfait équilibre entre fonctionnalité et esthétique, le sac-mallette Diva rappelle
les sacs des années 1950, portés à la main et tenus près du corps, ils s’imposaient
comme le prolongement naturel de la tenue, révélant une gestuelle gracieuse
et résolument féminine. Un must have !
L
a tendance de la rentrée est le sac
porté à la main et le sac «Diva» en
est le parfait exemple. Plébiscités
par la jet set à l’époque de la Dolce
Vita, ces sacs étaient déclinés en modèles de
jour ou du soir et rehaussaient la silhouette
d’une élégance absolue. Bulgari s’est donc
inspiré du glamour des nombreuses stars
du cinéma, qui ont porté les bijoux de la
marque pour signer un modèle imprégné
de l’atmosphère magique de ces années,
tout en le relevant d’une touche de modernité. Dans cette collection de pièces
uniques, l’excellence légendaire des accessoires Bulgari est à son apogée. Les créations haut de gamme, toutes également proposées en petit modèle, sont réalisées en
crocodile précieux décliné en bleu topaze,
vert émeraude, rose thé et rose framboise,
sans oublier un délicat vert d’eau. Dans la
plus pure tradition de Bulgari, la ligne
«Diva» est elle aussi rehaussée d’un élément décoratif distinctif : le célèbre motif
Serpenti des collections de joaillerie, déjà à
l’honneur dans la collection d’accessoires
qui lui est dédiée, est évoqué par un reptile
sinueux qui ondule à la surface du sac. Dans
un jeu de superpositions, le sac «Diva» est
orné d’une tête de reptile sous laquelle est
dissimulé le fermoir, ajoutant une part de
mystère à ce véritable «joyau de maroquinerie». L’esthétique particulièrement soignée des écailles et de la tête est le fruit
d’une technique ancestrale dite de la cire
perdue, encore utilisée aujourd’hui pour les
créations de haute joaillerie Bulgari. Très répandu à l’époque classique et redécouvert
ensuite à la Renaissance, ce procédé complexe s’est révélé utile en joaillerie puisqu’il
permet de produire des éléments d’une
qualité incomparable, notamment ceux de
très petite taille et de forme élaborée comme
les écailles du serpent. La fabrication de ces
créations uniques exige des compétences
artisanales non négligeables. Chaque sac
est réalisé sur une «forme», selon une tech-
nique qui rappelle la confection d’un vêtement sur mesure. Le sac est ainsi assemblé
en appliquant la peau sur une sculpture en
bois qui sert de modèle, garantissant le parfait équilibre des volumes. Le travail des
peaux n’est pas en reste : le processus élaboré de l’agatatura, auquel est soumise la
peau de crocodile, rend ce dernier particulièrement lisse et lumineux, à l’instar d’une
pierre précieuse. En outre, la rondeur des
écailles est soulignée, évoquant la taille cabochon, un classique de la joaillerie Bulgari.
Si le charme d’une femme possède d’innombrables facettes, le sac «Diva» réserve
lui aussi quelques surprises. Fidèle aux audacieuses combinaisons chromatiques de
Bulgari, la doublure du sac est déclinée
dans un coloris contrastant, tandis qu’une
petite poche dissimule un élégant petit miroir rond au manche gainé de cuir. Une
touche supplémentaire de séduction féminine, pour faire ressortir la «diva» qui sommeille en vous…
●
Depuis son lancement international à
New York début 2013, la chaussure
Energy Boost a révolutionné le monde
du running. Grâce à la technologie
Boost, qui fournit le plus grand retour
d’énergie de l’industrie du running
grâce à ses milliers de capsules en
mousse, cette chaussure est aujourd'hui une nouvelle référence parmi
les chaussures de course adidas. Elle a
remporté le prix World’s Runner 2013
ainsi que le marathon de Tokyo, à l’occasion de sa première
apparition sur cette compétition. Et ce n’est qu’un
début…Aujourd’hui, cette
technologie est intégrée
à plusieurs produits adidas. Disponible en quatre
coloris pour homme et
femme, Boost est également utilisée dans les
chaussures de course adistar et adizero. D’ici 2015, la
mousse Boost remplacera
la traditionnelle Eva dans toutes les
chaussures de course adidas. Le secret de la technologie Boost réside
dans ses milliers de petites capsules
d'énergies injectées dans une semelle
intercalaire, ce qui révolutionne l'expérience de la course. Ainsi, ces capsules
conservent et libèrent de l’énergie plus
efficacement à chaque foulée. Elles offrent une performance optimale encore jamais vue. En outre, la mousse
permet de maintenir un niveau de performance dans toutes les conditions, à
des niveaux différents et pendant des
centaines de kilomètres.La nouvelle
collection Energy Boost sera disponible dans les boutiques adidas Sport
Performance et chez certains détaillants à partir du 1er septembre.
●
Le sac d’hiver selon Marie Claire
FASHION
Comme un sac à dos !
En toute liberté
De main ferme !
La dernière tendance remarquée lors des défilés Chanel
et Versace, porter son sac sur
l’épaule et le laisser pendre
dans le haut du dos ! C’est
pour celles qui n’ont pas succombé à la tendance «sac à
dos» de la saison dernière,
mais qui veulent quand même en être !
Un sac à main, c’est justement
par la main qu’il se tient ! Pour
l’hiver 2013 les créateurs sont
unanimes ! Chloé, Mulberry,
Bottega Veneta, Prada… se
mettent d’accord pour dire
que son sac, on le tient par la
anse très old school et si c’est un doctor's bag,
ça insuffle un esprit vintage à la silhouette.
Là encore, c’est Burberry qui nous
montre la marche à suivre mais
Chanel, Victoria Beckham, Louis
Vuitton ou encore Hermès ne
sont pas en reste ! L’idée ? Pourquoi s’encombrer d’une anse
quand on peut dire «vite mon
sac, j’ai un train à prendre !». Tant
pis si cette attitude désacralise le it bag !