Le collier est un bijou : objet de parure du cou remarquable par sa
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Le collier est un bijou : objet de parure du cou remarquable par sa
Bien choisir son collier! L'idéal est de se regarder dans un miroir, prendre un mètre ruban, et selon sa morphologie, choisir en conséquence la taille qui vous ira le mieux et qui mettra en valeur votre tenue. Il peut se porter à même la peau ou sur le vêtement, tour dépendra du col. Ras de cou : 30 à 35 cm : d'une très grande élégance, et particulièrement mis en valeur avec des cols en V, des cols bateau, et ceux dégageant les épaules Choker ou uniforme : 35 à 41 cm : vient de l'anglais "Choker" (collier) et de "to choke" "étrangler) : collier de perles de tailles quasi identiques (pas plus de 0,5 mm de différence). Chic mais aussi décontracté. Princesse : environ 46 cm : classique, s'adapte à toutes les tenues et met en valeur votre gorge. Sautoir ou Matinée : environ 55 cm : se dit d'un bijou dont le ruban ou la chaîne sont passés autour du cou et tombent en pointe sur la poitrine. Idéal sur un pull, avec un tailleur ou une robe. Il allonge le port de tête. Opéra : 70 à 90 cm : collier long qui allonge la silhouette et met en valeur les poitrines généreuses, il convient également aux soirées. Long ou Rope : plus de 90 cm : très porté par Coco Chanel dans les années 30. On peut le doubler en l'enroulant autour du cou. Le collier est un bijou : objet de parure du cou remarquable par sa délicatesse, par sa perfection, par le soin apporté aux détails de sa réalisation, constitué soit de pierres précieuses serties, soit de perles ou de menus objets enfilés, soit encore d'un cercle ou d'une chaîne de métal ou de cuir. Il peut se porter à même la peau ou sur un vêtement. Les premiers colliers, à l'ère préhistorique étaient formés de coquillages enfilés. Les gaulois portaient de lourds colliers faits de gros fils d'or ou d'argent appelés "torques" Au Moyen-âge, il servait, entre autres, d'insigne de pouvoir et de haute dignité dans les ordres de chevalerie (ordre de la Toison d'Or...) A l'époque baroque, les femmes se paraient de préférence de colliers de perles tandis qu'au XVIIIe s elles portaient des médaillons ornés de portraits miniatures portés en sautoir, à une ganse de couleur ou à un ruban noir. A l'époque du Premier Empire, les longues et délicates chaînes de cou étaient adaptées à la chevelure relevée en chignon et à la robe cintrée sous la poitrine. Au XIXe s, on préfèrera les colliers et les parures de diamants et de pierres précieuses. Ce n'est qu'à partir du XIXe s qu'apparaîtra une plus grande fantaisie dans les bijoux. La différence entre bijoux du soir et bijoux de jour commence à se marquer. Perles et diamants pour le soir, pierres de couleur pour le jour. Les femmes se parent de ras de cou. Pour les classes les plus modestes, les bijoutiers utilisent le strass et le cristal de roche. Après les années 30, la crise économique sera favorable au développement d'une bijouterie fantaisie utilisant des matériaux peu coûteux et accessibles au plus grand nombre. Au lendemain de la première guerre mondiale, le bijou de métal prime sur le bijou de diamant. Dans les années cinquante, les scandinaves, privilégient l'argent, l'acier et la pierre polie. Dix ans plus tard, c'est le "temps du plastique" et de la mode hippie. Les formes évoluent avec une égale liberté, qu'elles soient abstraites ou symboliques. Les grands joailliers restent néanmoins fidèles à des motifs d'inspiration classique.