S O M M A I R E - Médias Suisses

Transcription

S O M M A I R E - Médias Suisses
 info 162
décembre 2009 S O M M A I R E 1 Presse romande 10 Presse suisse 13 Presse internationale 14 La Poste 15 Publicité 17 Autres médias 25 Droit 27 Statistiques Impressum
””””””””””””””””””””””””””””””””””””””””””
PRESSE SUISSE-Info :
Bulletin officiel de PRESSE SUISSE Association de la presse suisse romande
Av. de Florimont 1, 1006 Lausanne
Tél. : 021 343 40 90 - Fax : 021 343 40 99
Rédaction :
Daniel Hammer (rédacteur responsable)
Copyright :
Reproduction autorisée avec mention de la source
””””””””””””””””””””””””””””””””””””””””””
chef de rubrique. M. Devaux a même été rédacteur en chef adjoint des quotidiens neuchâtelois de 2007 à mars 2009. (ats) Impressum a une nouvelle secrétaire centrale PRESSE ROMANDE FRC magazine fête ses 50 ans P our célébrer cet anniversaire, l'organisation a joué la carte de l'autodérision et s’est offert un pastiche de magazine féminin. Intitulé « Karma Conso », ce cahier anniversaire était encarté dans le numéro du mois de juin de FRC Magazine. E
n août 2009, Dominique Diserens a été nommée secrétaire centrale du syndicat Impressum, qui défend les journalistes. Docteur en droit, Dominique Diserens remplace Clément Dubois. En compagnie d'un autre secrétaire central, Alexandre Curchod, elle s'occupe des membres, des rédactions et des sections de Suisse romande. (ats) Le journaliste Roger de Diesbach est décédé Dans les pages spéciales de son magazine, la FRC adresse un clin d'œil à l'esprit frondeur de ses fondatrices, brossant le portrait de la femme en écervelée victime de la pub et de la mode. Une image contre laquelle se sont battues les activistes de la première heure. (ats) Le Figaro sur les presses du Nouvelliste J
ournaliste d'investigation et ancien rédacteur en chef de La Liberté, Roger de Diesbach est décédé le 21 septembre. Le Fribourgeois a succombé à l'âge de 65 ans des suites d'une longue maladie supportée avec courage et discrétion. L es quelque 3500 exemplaires du quotidien français Le Figaro vendus en Suisse seront imprimés sur les presses du Nouvelliste à Sion dès novembre 2009. La collaboration pourra même s'étendre au tirage suisse de certains magazines du quotidien. Le journalisme de qualité aura été sa passion et le combat de sa vie. « Journaliste, il voulait être; journaliste, il devint », écrit un de ses prédécesseurs à la tête de La liberté, François Gross, dans la préface de l'ouvrage que Roger de Diesbach a signé en 2007 « Presse utile, presse futile ‐ Plaidoyer pour le journalisme ». Le Nouvelliste et la société ESH Management, propriété du Français Philippe Hersant, avaient conclu un contrat de collaboration il y a quelques mois. Le tirage du Figaro pour la Suisse est le premier résultat visible de cette coopération, a communiqué le Nouvelliste. Avec la mort de Roger de Diesbach, les journalistes, en particulier romands, perdent une figure emblématique. Ses anciens collaborateurs de La Liberté sont sous le choc. L'actuel rédacteur en chef du quotidien fribourgeois Louis Ruffieux salue l'héritage très important que laisse son prédécesseur. Les quotidiens suisses L'Express, l'Impartial et La Côte confieront aussi aux presses du Nouvelliste l'impression de leurs propres magazines dès 2010. Ces titres, ainsi que le Figaro, sont contrôlés par le groupe Hersant. ESH Management négocie encore d'autres mandats avec des partenaires français. (ats) Nouveau rédacteur en chef au Journal du Jura epuis le 1er octobre 2009, Stéphane Devaux est le nouveau rédacteur en chef du Journal du Jura. Anciennement responsable de la rubrique régionale de L'Impartial et L'Express, il a succédé à Beat Grossenbacher qui est devenu, lui, chef de la rédaction francophone de l'ATS. D Comme une lionne ses petits Homme d'une grande autorité, Roger de Diesbach avait une haute idée du journalisme et savait entraîner ses troupes dans son sillage. « Le seul et unique devoir du journaliste est d'informer. Sa seule justification est de recher‐
cher la vérité et les faits », leur disait‐il. « Il a toujours défendu son journal comme une lionne ses petits », a dit de son côté Madeleine Joye. Depuis peu à la retraite, cette journaliste a travaillé avec quatre rédacteurs en chef de La Liberté. Né à Lamboing, dans le Jura bernois, Stéphane Devaux a accompli toute sa carrière dans la presse neuchâteloise, où il est entré comme stagiaire en 1988. Onze ans plus tard, il devenait Administrateur‐délégué de l'Imprimerie Saint‐
Paul et éditeur de La Liberté, Albert Noth salue le rayonnement hors du commun de Roger de Diesbach: « un homme courageux, rigoureux, 3 bagarreur, s'il le fallait ». Selon lui, M. de Diesbach a redonné un élan au journal et l'a remis à « sa vraie place ». 173,6 millions de francs. Le résultat opérationnel est resté positif à 22,5 millions (‐14 millions), au prix de « très gros efforts sur les coûts ». Le prix de l'investigation Comme bon nombre de journalistes, il a fait ses premières armes à l'Agence Télégraphique Suisse (ATS) de 1969 à 1976 et a animé le service d'enquêtes et de reportages. Avoir diffusé contre la volonté de ses supérieurs un reportage sur la livraison d'hélicoptères de police de la Suisse au Chili du général Pinochet lui coûtera sa place. Edipresse avait annoncé en août 2008 un plan d'économie de 20 millions sur deux ans. Forte contraction Le chiffre d'affaires publié (sans les activités « abandonnées ») s'établit à 91,3 millions de francs, contre 173 millions au premier semestre 2008. Ces ventes incluent les revenus des activités magazine au niveau international (Europe de l'Est, Asie et Espagne) ainsi que celles du pôle luxe et Bilan. De 1976 à 1986, il œuvre comme correspondant parlementaire à la Tribune de Lausanne. Ensuite, il frappe un grand coup et fonde l'agence de reportages et d'investigation BRRI. Durant 7 ans, il publiera avec une poignée de confrères quelque 1500 enquêtes. Il devra mettre la clé sous le paillasson pour des raisons financières. La perte nette de ‐3,25 millions s'inscrit en regard d'un bénéfice net de 24 millions de francs au premier semestre 2008. Cette performance incluait toutefois un gain exceptionnel de 20 millions suite à la cession de la filiale portugaise. Dès 1994, il sera pour deux ans rédacteur en chef adjoint du Journal de Genève. Il tiendra ensuite la barre de La Liberté pendant huit ans, jusqu'en 2004. (ats) Edipresse : perte de 3,25 millions de francs au 1er semestre Rachat en cours Annoncé début mars, le rachat progressif des activités suisses d'Edipresse par Tamedia devrait être achevé début 2013. Le 1er janvier prochain, le groupe zurichois prendra une part de 49,9% de PPSR, la société regroupant les activités de presse suisses. L a chute des recettes publicitaires plonge Edipresse dans les chiffres rouges. Le groupe de presse vaudois inscrit une perte nette de 3,25 millions de francs au 1er semestre. Les comptes n'incluent déjà plus les activités suisses bientôt cédées au Zurichois Tamedia. Tamedia acquerra début 2011 les 0,2% qui lui assureront la majorité. Le solde passera en mains alémaniques à l'horizon de début 2013. Prudence Pour la fin de l'exercice et l'année prochaine, Edipresse ne se risque à aucune prévision. Le groupe n'entrevoit en tout cas pas encore d'amélioration des marchés publicitaires. Les normes comptables imposent de considérer dès maintenant comme « abandonnées » les activités dans la presse quotidienne suisse (24 Heures, Le Matin, Tribune de Genève et Le Temps), a expliqué Edipresse dans un communiqué en septembre 2009. Ces entités sont toutefois encore entièrement sous contrôle de l'éditeur en 2009. Avec la cession de ses activités suisses à Tamedia, Edipresse se redéploiera ces trois prochaines années. Les magazines devraient réaliser une marge opérationnelle positive dès 2010, pour autant que la conjoncture se stabilise. Edipresse entend aussi compléter ses parts de marché par des acquisitions ciblées en Europe de l'Est et en Asie, et développer sa présence sur internet. En intégrant les activités suisses, le chiffre d'affaires atteindrait 265 millions de francs, une somme en diminution de 120 millions sur un an. A périmètre et taux de change constants, les revenus auraient baissé de 19,2%, a précisé Edipresse. Cette contraction reflète principalement la chute des recettes publicitaires, qui pénalise lourdement tout le secteur en Suisse. L'éditeur lausannois ambitionne par ailleurs d'optimiser la cession de la dernière tranche de PPSR à Tamedia. La valeur de l'opération dépendra en effet des bénéfices opérationnels de ces activités. L'argent servira à rembourser l'ensemble des dettes et à disposer de liquidités. (ats) Gros efforts Les activités bientôt cédées à Tamedia affichent un chiffre d'affaires semestriel en recul de 18% à 4 est estimé à 1,25 milliards de francs. Avec douze quotidiens payants (tirages cumulés: 700'000 exemplaires), Tamedia sera le principal éditeur de Suisse. Il emploiera 3’700 personnes, dont 1’300 journalistes. (ats) Edipresse‐Tamedia : le gratuit fusionné s'appellera 20 minutes La Comco autorise la reprise des activités suisses d'Edipresse F usion des deux gratuits romands en 2009 La Commission de la concurrence (Comco) a donné son feu vert à la reprise des activités suisses du groupe lausannois Edipresse par son concurrent zurichois Tamedia. Raison principale: le marché des annonces romand est trop petit pour deux quotidiens gratuits. L
e journal issu de la fusion entre 20 minutes et le Matin bleu s'appellera 20 minutes. Le premier numéro nouvelle formule paraîtra en novembre. Edipresse et Tamedia fusionneront aussi rapidement leurs activités en ligne. Les pertes de plusieurs dizaines de millions de francs subies par les deux éditeurs depuis le lancement de 20 minutes et du Matin bleu justifient cette fusion, a estimé la Comco dans son communiqué du 17 septembre. L'enquête du gendarme des marchés a montré qu'il n'y a de place sur le marché de la publicité romand que pour un journal pour pendulaires. Edipresse et Tamedia ont précisé leurs intentions après le feu vert de la Commission de la concurrence (Comco) à la reprise des activités suisses de l'éditeur lausannois par le zurichois. Le Matin bleu a cessé de paraître le vendredi 25 septembre. Selon la Comco, la disparition du Matin bleu était inéluctable même sans le mariage Edipresse‐
Tamedia, en raison des importantes pertes engendrées par la bataille des deux gratuits. Aucun autre éditeur n'aurait d'ailleurs été prêt à le racheter. Comme annoncé début mars, Tristan Cerf (Matin Bleu) est rédacteur en chef et Philippe Favre (20 Minutes) rédacteur en chef du web. Joseph Crisci (20 Minutes) est le directeur, et Serge Reymond (directeur d'Edipresse Suisse) prend la présidence du conseil d'administration. La Comco constate en outre que l'éditeur du Tages‐Anzeiger ne gagne pratiquement aucune part de marché dans l'opération. A l'exception de 20 minutes, Tamedia est actif en Suisse alémanique uniquement alors qu'Edipresse (Le Matin, La Tribune de Genève, 24 Heures et Le Temps) ne couvre que la Suisse romande. Dix licenciements En raison des départs déjà survenus au sein des rédactions, le nombre de licenciements sera réduit à 10 personnes (9,3 postes), ont annoncé les éditeurs. Lors de l'annonce de la fusion, le nombre de 20 licenciements sur les 70 postes que comptaient les deux rédactions avait été évoqué. Editeurs satisfaits Dans un communiqué commun, les deux éditeurs ont salué cette décision, relevant que la Comco a approuvé sans condition leur projet rendu public en mars. Tamedia acquerra pour 226 millions de francs 49,9% des activités suisses d'Edipresse au 1er janvier prochain, puis 0,2% l'année suivante. Le reste sera acquis en 2013, à un prix qui dépendra du résultat opérationnel des activités cédées. La société lausannoise deviendra parallèlement actionnaire du groupe zurichois. Les activités internationales d'Edipresse ne sont pas concernées, ni le pôle luxe. Rentable, le magazine économique Bilan reste également dans le giron de l'éditeur romand. Combinaison publicitaire Le maintien du nom 20 minutes permet d'assurer la combinaison publicitaire avec 20 Minuten en Suisse alémanique, expliquent Tamedia et Edipresse. Le journal alémanique sera d'ailleurs aussi remanié et enrichi de certains éléments graphiques du Matin bleu. Les deux éditions régionales Genève et Vaud‐
Régions que le Matin bleu connaissait seront réintroduites début 2010. Le tirage du 20 minutes fusionné se situera autour de 210'000 exemplaires. Il sera imprimé au Centre d'impression Edipresse de Bussigny. Principal éditeur de Suisse Edipresse et Tamedia avaient annoncé début mars 2009 leur intention de créer un grand groupe de presse national capable de résister à la concurrence internationale. Son chiffre d'affaires Mariages en ligne Le regroupement des activités se fait aussi dans les activités en ligne. La fusion des sites d'emploi en ligne alpha.ch, jobwinner.ch (Tamedia) et jobup.ch (Edipresse) permettra la mise en place 5 De plus, Hersant est déjà présent en Suisse romande dans La Côte, L'Express et L'Impartial. Pour Jacques Lathion, l'entrée d'Hersant dans Le Nouvelliste est une hypothèse au même titre que l'entrée de tout autre groupe de presse. d'un réseau national d'offres d'emploi. Jobup.ch deviendra progressivement une marque nationale. La société JobUp, les participations dans le site immobilier Homegate.ch et celles dans le site de rencontres Swissfriends.ch seront intégrées dans une structure dédiée aux annonces classées dès le 1er janvier 2010. Celle‐ci sera dirigée par Urs Hügli (directeur de Homegate). Christoph Tonini (directeur Médias Suisse de Tamedia) assurera la présidence du conseil d'administration. (ats) Edipresse vend sa participation dans Rhône Média et Le Nouvelliste En Suisse romande, les partenaires potentiels ne sont pas légion. Dès lors, l'entreprise pourrait se tourner vers la Suisse alémanique. « Pour l'heure rien n'est décidé. Nous sommes en négociation avec plusieurs partenaires potentiels », a précisé Jacques Lathion. Depuis juin dernier, Jacques Lathion est président du Conseil d'administration des Editions du Nouvelliste SA. Jean‐Marie Fournier a quant à lui pris la présidence du conseil d'administration du groupe Rhône Média, poste qu'il avait abandonné en 2007. Nouvelle formule de 20 minutes Edipresse a vendu les actions qu'il détenait dans le groupe valaisan Rhône Média et sa filiale Editions Le Nouvelliste à Jacques Lathion. En acquérant 37,5 % du capital, ce dernier contrôle désormais plus de 75 % de Rhône Média. La transaction, dont le montant reste confidentiel, s'inscrit dans le cadre du rachat des activités suisses d'Edipresse par le groupe zurichois Tamedia. Un rachat « à dimension nationale » qui diminue l'importance stratégique de la participation détenue dans la société éditrice du Nouvelliste, a indiqué jeudi le groupe de presse lausannois. L
e quotidien gratuit 20 minutes a lancé sa nouvelle formule le 2 novembre. D'un graphisme légèrement remanié, le titre issu de la fusion avec le Matin bleu veut mettre la priorité sur l'actualité et l'immédiateté de l'information, tout en étoffant sa partie magazine. La nouvelle maquette a été élaborée par les rédactions fusionnées du Matin bleu et de 20 minutes depuis leur réunion le 28 septembre. Le journal compte aussi une page magazine supplémentaire. Pour Antonin Gross, administrateur de Rhône Média, l'opération est réjouissante car « elle dote le groupe d'un actionnariat fort et cohérent ». D'autres transactions ont eu lieu ces derniers mois au profit de Jacques Lathion, et toutes visent le même but : mettre un point final au conflit d'actionnaires qui mine Rhône Média depuis plusieurs années. Publié à 210'000 ex. contre 243'000 avant la fusion, le tabloïd qui paraît du lundi au vendredi se divise désormais en deux éditions: « Romandie » (125'000 ex.) et « Genève » (85'000 ex.). L'édition spécifiquement vaudoise a été supprimée pour des raisons d'économie. Le nombre de caissettes a lui passé de 1’600 à environ 1’400. Hersant sur toutes les lèvres « Aujourd'hui, il s'agit de passer à une phase de restructuration de l'entreprise afin de lui donner les moyens de faire face à la crise économique », a expliqué à l'ATS Jacques Lathion. Faire cavalier seul dans une telle conjoncture ne semble pas raisonnable au nouvel homme fort du Nouvelliste. Mois record Selon Edipresse, les statistiques de distribution laissent apparaître « un taux de prise en main record de 99,7% » après un mois. L'éditeur se réjouit également d'une progression de 43,9% du site Internet entre janvier et septembre. Une refonte complète de ce dernier interviendra début 2010. « Nous devons trouver les meilleures solutions avec les meilleurs partenaires possibles ». Un nom est dès lors sur toutes les lèvres en Valais: Hersant, qui n'a jamais caché son intérêt pour Le Nouvelliste. Le quotidien valaisan a signé un mandat d'assistance technique pour ses rotatives avec le groupe français, présent en Suisse via la société ESH Management. Au niveau publicitaire, le gratuit a connu un résultat record au mois d'octobre grâce à la récupération d'une partie des annonceurs du Matin bleu. Une progression du chiffre d'affaires 6 Constatant que la charge des deux fonctions ne lui permettait plus de les assumer pleinement, Jean‐Jacques Roth a lui même recommandé au Conseil d'administration de dissocier les deux postes. La nouvelle structure lui permettra de se recentrer sur le travail rédactionnel. de 50% a été constatée par rapport au même mois de l'année précédente. Fusion réussie Le gratuit 20 minutes compte actuellement 67 collaborateurs, dont deux journalistes de plus que dans l'ancienne rédaction. Le projet d'un gratuit unique pour la Suisse romande a suivi la validation de la fusion des éditeurs Tamedia et Edipresse par la Commission de la concurrence le 17 septembre. Jean‐Jacques Roth ne sait pas encore s'il restera au Temps une fois son successeur trouvé. Dans le communiqué, il explique avoir souhaité prendre du recul pour rentrer dans une nouvelle phase de sa vie professionnelle. Selon le directeur du titre, la fusion des deux équipes est réussie, grâce notamment à l'élaboration en commun de la nouvelle formule. Le quotidien romand basé à Genève est en pleine restructuration tant au niveau de son contenu que de ses supports, notamment numériques. Le Temps veut ainsi s'adapter aux nouvelles attentes des lecteurs. (ats) REMP MACH Basic 2009‐2 – Lectorat des journaux payants : la reprise Dans la foulée, le gratuit alémanique 20 Minuten a également adapté sa mise en page. Il a repris les nouveaux éléments graphiques de son équivalent romand. L'éditeur Tamedia indique avoir ainsi intégré « une dimension joueuse d'origine latine » dans 20 Minuten. (ats) Judith Mayencourt quitte la TSR pour la presse écrite M
algré la course en tête des gratuits, les quotidiens payants confirment leur reprise en Suisse romande. Avec 229'000 et 148'000 lecteurs, 24 Heures et Le Temps ont gagné en six mois respectivement 10'000 et 7'000 nouveaux adeptes. L a co‐présentatrice du « 12:45 » et du « 19:00 » Judith Mayencourt quitte la Télévision suisse romande (TSR) le 30 novembre 2009 pour rejoindre la presse écrite. La journaliste va diriger la rubrique suisse des quotidiens 24 Heures et Tribune de Genève, a annoncé la TSR. (ats) Le Temps : départ de Jean‐Jacques Roth La Tribune de Genève acquiert 5’000 nouveaux lecteurs. Ils sont désormais 159'000 à parcourir quotidiennement ses pages. Le Nouvelliste, L'Express et La Côte engrangent des gains identiques de 5’000 lecteurs, à respectivement 114'000, 60'000 et 28'000 adeptes. J ean‐Jacques Roth, directeur et rédacteur en chef du quotidien Le Temps, va abandonner ses fonctions. L'actuelle directrice adjointe Valérie Boagno, 44 ans, dirige l'entreprise depuis le 1er décembre et le journal est à la recherche d'un nouveau rédacteur en chef. Grand perdant, Le Matin ne parvient pas à freiner l'hémorragie et voit encore 20'000 fidèles lui tourner le dos. Avec 246'000 inconditionnels, le quotidien orange reste toutefois le plus populaire des journaux payants romands, même si son avance sur 24 Heures se réduit désormais à 17'000 lecteurs. Jean‐Jacques Roth, 53 ans, conservera son poste de rédacteur en chef jusqu'à la désignation de son successeur, a indiqué Le Temps dans un communiqué. Les gratuits cartonnent Cette désaffection semble profiter directement aux deux gratuits de Suisse romande. Le Matin Bleu caracolait toujours en tête des tabelles, avec un lectorat de 559'000 personnes, en hausse de 25'000. Cette restructuration sépare la direction de l'entreprise de la rédaction en chef, deux casquettes que portait Jean‐Jacques Roth depuis cinq ans. En deuxième position avec ses 526'000 fidèles, 20 Minutes a réduit l'écart en enregistrant la plus forte progression romande (+38'000), selon les chiffres de l'étude semestrielle publiée en septembre par l'Organisation de recherches et d'études des médias publicitaires (REMP). Valérie Boagno sera seule à la direction opérationnelle de l'entreprise. Elle assume déjà une partie de cette tâche en tant que directrice adjointe. 7 Jamais la « pénétration nette totale » n'a été aussi élevée: lors de la dernière étude, 92,4% des personnes interrogées ont déclaré lire au moins un journal plus ou moins régulièrement. A l'exception de La Liberté (94'000 lecteurs dont 7'000 en zone REMP alémanique) et du Journal du Jura (24'000 lecteurs dont 4'000 en zone REMP alémanique), qui perdent respectivement 1'000 et 2'000 fidèles, les autres titres romands s'inscrivent en légère hausse. Le Quotidien jurassien peut ainsi compter sur 46'000 lecteurs, L'Impartial sur 38'000, Le Courrier sur 24'000, le tri‐hebdomadaire La Gruyère sur 32'000 et L'Agefi sur 13'000. L'étude MACH Basic 2009‐2 de la REMP s'appuie sur un sondage mené auprès de 23'682 personnes de plus de 14 ans dans les trois régions linguistiques du pays, entre avril 2008 et mars 2009. (ats) Étude REMP MACH Basic 2009‐2 sur la presse écrite 20 Minuten explose les compteurs Les tendances sont identiques en Suisse alémanique. Avec 1'419'000 lecteurs, le gratuit 20 Minuten confirme son statut de journal le plus lu du pays et enregistre même la plus forte progression de la presse quotidienne (+53'000). Voici un comparatif du lectorat des principaux titres de la presse suisse basé sur les deux dernières études REMP MACH Basic. Dans la colonne 2009‐2 figurent les données de la période avril 2008 ‐ mars 2009 et dans la colonne 2009‐1, ceux de la période octobre 2007 ‐ septembre 2008. Le grand frère de 20 Minutes compte plus du double de lecteurs que son dauphin payant, le Blick (670'000). Comme Le Matin en Suisse romande, le Blick accuse une perte, certes bien moindre (‐2'000 lecteurs). Quotidiens romands Le Tages‐Anzeiger pointe à la troisième place avec 487'000 fidèles. Le quotidien zurichois gagne 8'000 nouveaux lecteurs en six mois. La bonne tenue des payants se confirme d'ailleurs d'une manière générale outre‐Sarine puisque la plupart des titres voient leur lectorat s'étoffer. La Mittelland Zeitung figure en 4e place du palmarès avec 421'000 lecteurs. Suivent la Berner Zeitung ‐ Bund inclus ‐ (395'000), la Neue Zürcher Zeitung (315'000) et la Neue Luzerner Zeitung (278'000). 559’000
534’000
20 Minutes
526’000
488’000
Le Matin
246’000
266’000
24 Heures
229’000
219’000
Tribune de Genève
159’000
154’000
137'000
(+11'000)
128'000
(+13'000)
Le Nouvelliste
114’000
109’000
La Liberté
(CH alémanique) 87'000
(+7'000)
86'000
(+9'000)
L'Express
60'000
55'000
Le Quotidien Jurassien
46’000
42’000
L'Impartial
38’000
36’000
La Côte
28’000
23’000
Le Courrier
24’000
21’000
20'000
(+4'000)
22'000
(+4'000)
13’000
11’000
Le Journal du Jura
(CH alémanique) L'Agefi
Progression aussi le dimanche A l'instar des quotidiens, la presse dominicale voit elle aussi son audience augmenter. Le Matin dimanche rassemble dorénavant 520'000 lecteurs (+3'000 en regard de mars 2009). Outre‐Sarine, le Sonntags Blick affiche 917'000 lecteurs (+21'000), la SonntagsZeitung 835'000 (+61'000), la NZZ am Sonntag 505'000 (+24'000) et la Südostschweiz am Sonntag 107'000 (+11'000). Lectorat 2009‐1 Le Matin Bleu
Le Temps
(CH alémanique) Avec 358'000 lecteurs, le Blick am Abend a fêté son apparition dans les tabelles. Le 2e gratuit de Suisse alémanique et seul quotidien du pays à paraître en fin de journée avait été lancé en juillet 2008. En Suisse italienne, le Corriere del Ticino domine toujours les débats, avec 126'000 lecteurs, devant les deux autres quotidiens, La Regione Ticino (109'000) et le Giornale del Popolo (53'000). Lectorat 2009‐2 (les chiffres entre parenthèses indiquent le lectorat additionnel relevé en zone REMP alémanique) Journal dominical romand Le Matin dimanche
520’000
517’000
Hebdomadaires et magazines romands Plus que jamais, les Suisses confirment leur statut d'amateurs de journaux, constate la REMP. 8 Migros Magazine
612’000
580’000
Coopération
547’000
523’000
Télé Top Matin
458’000
479’000
Femina
399’000
413’000
Bon à savoir
382’000
362’000
L'Illustré 353’000
341’000
Journaux dominicaux tessinois TV Guide 342’000
340’000
Il Caffè della domenica
TV 8 221’000
212’000
Il Mattino della domenica
Etude REMP – Le tirage des quotidiens payants baisse encore L'Hebdo 210’000
205’000
Tout compte fait 115’000
109’000
Bilan 113’000
105’000
87’000
90’000
20 Minuten (national) 1'419’000
1'366’000
Blick 649'000
(+21'000)
651'000
(+21'000)
Tages‐Anzeiger 487000
479’000
Mitteland Zeitung 421’000
415’000
Berner Zeitung (Bund inclus) 395’000
388’000
Blick am Abend 358’000
‐
News 334’000
‐
Neue Zürcher Zeitung 306’000
(+9'000)
294’000
(+7'000)
Neue Luzerner Zeitung 278’000
269’000
Südostschweiz 236’000
229’000
St. Galler Tagblatt 201’000
202’000
Zürcher Landzeitung 194’000
**212'000
Basler Zeitung 169’000
168’000
Terre et Nature Parmi les gagnants, on retrouve aussi la NZZ am Sonntag, qui passe de 126’371 unités à 128’516. Pour presque tous les autres titres, le nombre d’exemplaires était par contre plus bas à fin juin 2009 qu’une année auparavant. Les perdants Le Matin Dimanche a ainsi vu son tirage baisser de près de 6’500 exemplaires, à 193’601. Recul également pour le Sonntags‐Blick, premier journal dominical de Suisse, qui a tiré à 247’449 unités, contre 262’188 une année plus tôt. Les chiffres pris en compte sont ceux communiqués par les titres à l’institut REMP. Journaux dominicaux alémaniques SonntagsZeitung 835’000
774’000
NZZ am Sonntag 492'000
(+13'000)
468'000
(+13'000)
107’000
96’000
Südostschweiz am Sonntag 24 heures, premier quotidien payant de Suisse romande, a annoncé un tirage de 81’566 exemplaires, contre 85’813 en 2008, soit une chute de plus de 4’000 unités. Une baisse, d’environ 2’500 exemplaires, a également été communiquée par Le Matin (58’849 contre 61’345) et La Tribune de Genève (56’333 contre 58’952). (les chiffres entre parenthèses indiquent le lectorat additionnel relevé en zones REMP romande et tessinoise)
Hebdomadaires et magazines alémaniques Coop‐Zeitung 2'670’000
2'605’000
Migros Magazin 2'344’000
2'292’000
Ktipp 1'002’000
979’000
Beobachter 933’000
910’000
Schweizer Illustrierte 917’000
918’000
Die Weltwoche 348’000
345’000
84’000
86’000
Corriere del Ticino 126’000
121’000
La Regione Ticino 109’000
100’000
53’000
58’000
Die Wochenzeitung Les gratuits gagnants Ces journaux sont les principales victimes des gratuits. Le Matin bleu, qui vient de fusionner avec son ex‐concurrent 20 minutes, a livré une belle copie pour sa dernière année d’existence autonome, passant de 230’873 à 231’701 exemplaires. Quotidiens tessinois Giornale del Popolo 83’000
L’Hebdo a ainsi vu son tirage passer à 46’010 exemplaires en 2009, contre 44’979 en 2008. Même constat positif pour La Liberté. Le quotidien fribourgeois tire à 38’850 exemplaires, contre 38’801 lors de la période précédente, selon les chiffres publiés en octobre par l’institut de Recherches et études des médias publicitaires (REMP). ** Chiffres pas comparables pour des raisons méthodologiques 871'000
(+25'000)
82’000
L
(les chiffres entre parenthèses indiquent le lectorat additionnel relevé en zones REMP romande et tessinoise) 891'000
(+26'000)
117’000
es journaux gratuits ont encore augmenté leur tirage entre juillet 2008 et juin 2009 au détriment surtout de la presse quotidienne traditionnelle. Quelques rares journaux et hebdomadaires romands payants tirent tout de même leur épingle du jeu, selon la dernière statistique de la REMP. Quotidiens alémaniques SonntagsBlick 120’000
9 Quant à 20 minutes, il progresse aussi avec 229’729 exemplaires en 2009 contre 221’560 en 2008. En Suisse alémanique également, 20 Minuten a vu son tirage considérablement augmenter : 536’473 contre 526’351. Presse quotidienne gratuite Le dernier venu des gratuits alémaniques, Blick am Abend, augmente aussi son tirage : 225’226 exemplaires en 2009 contre 210’692 un an plus tôt. Ce faisant, il dépasse l’édition classique du Blick, premier journal payant du pays, qui régresse de 231’235 unités vendues à 214’555. Blick am Abend
2008 2009 20 Minuten
526'351 536'473 Le Matin Bleu
230'873 231'701 20 minutes
221'560 229'729 210'692 Presse quotidienne régionale
Quant au gratuit News, il n’a pas encore été en mesure de livrer ses chiffres à la REMP. Dégâts limités Les grands journaux traditionnels alémaniques perdent tous des plumes, mais dans une mesure moindre que le Blick. Ainsi le Tages‐Anzeiger voit son tirage diminuer de 4’441 exemplaires, la Berner Zeitung ‐ dont les chiffres incluent le Bund ‐ de 3’954 exemplaires, la Mitteland Zeitung de 10’867 exemplaires ou la NZZ de 3’277 exemplaires. En Suisse romande, plusieurs quotidiens payants ont su résister aux gratuits et maintenir un tirage plus ou moins stable. Celui du Temps est ainsi passé de 45’883 à 45’506, celui du Nouvelliste de 42’614 à 42’299. Coop devant Migros Tous les autres journaux régionaux romands plus petits, tels que L’Express, Le Quotidien Jurassien, La Gruyère, L’Impartial, Le Journal du Jura, La Côte et Le Courrier ont vu leur tirage baisser. Ces diminutions ne sont toutefois jamais supérieures à 1’000 exemplaires. Dans la presse gratuite spécialisée, le journal du grand distributeur Coop est toujours numéro un avec un tirage en hausse, qui s’établit pour les trois langues nationales à 2,53 millions d’exemplaires en 2009 (contre 2,47 millions un an plus tôt). Il est suivi par l’hebdomadaire de la Migros, qui a par contre vu son tirage diminuer (2,18 millions contre 2,19 millions). (ats) Etude REMP ‐ Tirage des principaux titres de la presse suisse en 2008 et 2009 2008
2009
Blick
231'235 214'555 Tages Anzeiger
213'738 209'297 Berner Zeitung/Der Bund
212'648 208'694 Mittelland Zeitung
203'111 192'244 Neue Zürcher Zeitung
143'009 139'732 Neue Luzerner Zeitung
129'050 127'244 Südostschweiz
127'428 125'622 Zürcher Landzeitung
103'717 100'319 St. Galler Tagblatt
98'746 95'469 Basler Zeitung
93'762 88'187 24 Heures
85'813 81'566 Le Matin
61'345 58'849 Tribune de Genève
58'952 56'333 Le Temps
45'883 45'506 Le Nouvelliste
42'614 42'299 La Liberté
38'801 38'850 Il Corriere del Ticino
37'786 37'142 La Regione Ticino
33'042 32'555 L'Express
22'323 21'602 Le Quotidien Jurassien
21'004 20'016 Giornale del Popolo
16'896 16'497 La Gruyère
14'484 *14'405 L’Impartial
14’388
13’877
Journal du Jura
11'485 10'978 La Côte
9'911 9'358 Le Courrier
8’902
8’766
* tri‐hebdomadaire
Presse dominicale
2009
Le Matin Dimanche
200'030 193'601 SonntagsBlick
262'188 247'449 SonntagsZeitung
202'141 194'764 *190'107 178'613 126'371
128'516
2008
2009
Schweizer Illustrierte
209'121 204'856 Femina
201'036 194'116 Télé Top Matin
201'739 193'316 NZZ am Sonntag
Presse grand public,
financière et économique V 10 2008
Sonntag
oici un tableau comparatif des tirages des principaux titres suisses en 2008 et 2009. Les chiffres portent sur les périodes allant du 1er juillet 2007 au 30 juin 2008 et du 1er juillet 2008 au 30 juin 2009 225'226 L'Illustré 91'481 90'635 TV 8 82'978 84'087 L'Hebdo 44'479 46'010 Bilan 19'325 16'283 2008
2009
Presse Coop (f/d/i) 2'468'741 2'528'521
Migros Magazine (f/d/i) 2'190'999 2'175'686
Touring (f/d/i) 1'361'772 1'336'114
Presse gratuite spécialisée 2008
2009
Bauern‐Zeitung 33'003 32'424 Terre et nature 23'910 23'835 Gastro Journal 23'967 23'869
Presse professionnelle des difficultés insurmontables en 2010 », poursuivent les éditorialistes. Le quotidien sollicite ses adhérents pour trouver de nouveaux lecteurs. Les habitués peuvent par exemple faire découvrir Le Courrier gratuitement à une connaissance pendant deux semaines afin de faire connaître le titre. Cette opération a été appelée « Boomerang », du nom d'une nouvelle à suspense publiée pour l'occasion dans le journal. (ats) Christophe Passer quitte retourner sur le terrain L'illustré pour R
édacteur en chef de L'illustré depuis le 1er janvier 2004, Christophe Passer, 45 ans, a quitté ses fonctions au 1er octobre pour devenir grand reporter au service de L’Hebdo et de L'illustré. Il sera remplacé par le directeur de Ringier Romandie Daniel Pillard. NOTE: Pour les journaux payants, il s'agit du total du tirage vendu. Ne sont donc pas compris les journaux tirés gratuitement. NOTE 2: La certification des tirages est basée sur le principe de l'autodéclaration. Les chiffres indiqués sont donc considérés comme tirages définitifs certifiés, précise la REMP. Le Courrier lance un appel aux dons Cette décision a été prise d'un commun accord, a déclaré Daniel Pillard. Christophe Passer souhaitait revenir à l'écriture et Ringier Romandie poursuivre sa collaboration avec lui, tout en mettant en place une nouvelle dynamique pour le magazine. L e journal genevois Le Courrier a besoin de 150'000 francs d'ici à la fin du mois de décembre pour terminer l'année. Le quotidien indépendant a lancé fin septembre un appel aux dons afin de pouvoir passer le cap et « aborder l'année 2010 plus sereinement ». Ancien rédacteur en chef de L'illustré, Daniel Pillard aura pour mission de mettre en chantier la nouvelle formule du magazine d'ici le printemps 2010, tout en conservant ses actuelles fonctions de directeur. Il sera assisté dans sa tâche par Jean‐Luc Iseli, co‐rédacteur en chef. Daniel Pillard est également chargé de recruter le futur rédacteur en chef du magazine. La somme de 150'000 francs permettra d’éviter un accroissement significatif du déficit. Le quotidien genevois a fait appel régulièrement ces dernières années à la générosité de ses lecteurs pour améliorer sa situation financière. Il réitère l'opération. Les abonnements sont la principale source d'argent du Courrier. Ils représentent 75% des revenus du journal. La publicité, si importante pour d'autres titres, ne génère que 15% des recettes du quotidien, et les ventes au numéro à peine 2%. Quant au magazine TV8, également sous la responsabilité de Christophe Passer, Edouard Lin en prend les commandes en qualité de rédacteur en chef adjoint. (ats) Vigousse – Hebdomadaire satirique romand Par ailleurs, le nombre d'abonnés du journal est de nouveau en baisse. Il est passé sous la barre des 10'000, mettant en péril la survie du quotidien en 2010. Pour inverser la tendance, Le Courrier lance une nouvelle campagne d'abonnements. U
n hebdomadaire satirique romand paraîtra dès le 4 décembre. Intitulé « Vigousse, le petit satirique romand », il fera appel à différents humoristes et dessinateurs, parmi lesquels Barrigue, Patrick Nordmann, Laurent Flutsch, Ariane Ferrier, Mix et Remix, ou encore Plonk et Replonk. Les abonnés ne sont désormais plus que 9041, peut‐on lire dans l'éditorial de samedi. « Ce chiffre, trop faible, doit impérativement augmenter sous peine de nous retrouver dans Le premier numéro sera tiré spécialement à 100'000 exemplaires. Le journal coûtera trois francs et paraîtra chaque vendredi. (ats) 11 Télévision suisse romande (TSR). Cette distinction honore l'ensemble des enquêtes et des repor‐
tages diffusés par le magazine d'information depuis 40 ans. Jacques Pilet devient Chevalier L e journaliste romand Jacques Pilet a reçu en septembre la Légion d'honneur. Cet Européen convaincu de 65 ans s'est vu remettre le ruban au grade de Chevalier par Jean‐Pierre Jouyet, ex‐
secrétaire d'Etat aux affaires européennes, lors d'une cérémonie à l'ambassade de Suisse à Paris. Avec le célèbre Panorama de la BBC, Temps Présent fait figure de plus ancien magazine d'information en Europe. Le premier numéro de Temps Présent a été diffué le 18 avril 1969. L'émission fête ses 40 ans en 2009. Une centaine de personnes ont participé à l'événement. Le milieu français de l'édition et de la presse constituait l'essentiel de l'assistance. Ont aussi participé des proches de M. Pilet venus de Suisse parmi lesquels Marco Solari, président du Festival du film de Locarno. Le « Prix Jean Dumur », en hommage à l'ancien chef de l'information de la TSR décédé en 1986, est décerné chaque année par le comité « Les amis de Jean Dumur », qui réunit une dizaine de journalistes et rédacteurs en chef romands. Engagement européen récompensé Jacques Pilet est l'un des fondateurs de l'Hebdo et du Nouveau Quotidien, ancêtre du Temps. Il est aujourd'hui membre de la direction de Ringier. C'est en particulier pour son engagement européen que le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner a tenu à honorer M. Pilet. Leur premier lauréat, en 1987, fut Roger de Diesbach (BRRI). L'année dernière, la distinction a été remise à Sylvie Arsever (Le Temps). (ats) PRESSE SUISSE Avec cette distinction, il rejoint le club des quelque 400 Suisses à avoir reçu le fameux ruban. La plupart ont le grade de Chevalier, le plus distribué. Un autre journaliste, lui aussi très engagé dans la Francophonie et en faveur du rayonnement de la langue française, Jean‐Marie Vodoz, a directement été promu Officier de la Légion d'honneur. News se concentre sur la région zurichoise L
e journal gratuit alémanique News n’est plus distribué à Berne et Bâle depuis le 31 août. Seule l'édition zurichoise du quotidien est maintenue. La collaboration avec la plateforme Internet Newsnetz est renforcée. Aucun collaborateur n’a été licencié. Napoléon, Deiss et Hayek Peu d'autres Suisses arborent ce grade d'Officier de la plus haute distinction honorifique française, créée par Napoléon en 1802. Parmi les plus récents, on peut citer l'ancien ministre des Affaires étrangères Joseph Deiss ou l'homme d'affaires biennois Nicolas Hayek. Le tirage actuel de News dans la région zurichoise se monte à environ 100'000 exemplaires. A moyen terme, l'éditeur Tamedia souhaite que le journal soit lu par 150'000 à 200'000 lecteurs chaque jour. La Basler Zeitung et le groupe bernois Espace Media ont cédé leurs parts dans News à Tamedia. La Basler Zeitung pour des raisons d'économies, Espace Media car il édite déjà deux quotidiens à Berne. Ces deux maisons co‐éditaient News. (ats) Tamedia voit son bénéfice net s'effondrer au premier semestre Au grade de Chevalier figurent notamment le très francophile maire sortant de Zurich, Elmar Ledergerber, Jacques Chessex, Bruno Ganz, Henri Dunant, Pierre Aubert, Bertrand Piccard ou Ernesto Bertarelli. Rares sont en revanche les étrangers à obtenir un grade supérieur à ceux de Chevalier ou d'Officier. Il s'agit de Commandeur, Grand‐Officier et Grand‐Croix. (ats) Temps Présent récompensé par le « Prix Jean Dumur » T
amedia a subi de plein fouet la récession économique. Le groupe de presse zurichois a vu son bénéfice net tomber à 800'000 francs au premier semestre 2009, contre 59,4 millions il y a un an. L e 22e « Prix Jean Dumur » a été décerné le 27 août à l'émission Temps Présent de la 12 Media en 2001 pour concurrencer la Solothurner Zeitung. Le chiffre d'affaires a pour sa part reculé de 15,9% pour s'établir à 389 millions de francs. « Ce résultat est insatisfaisant », a admis le directeur général de Tamedia Martin Kall. Les comptes semestriels sont caractérisés par la sévère récession et par le fléchissement des investissements publicitaires. Le groupe zurichois reste pessimiste sur l'évolution de ses affaires à court terme. « Nous nous attendons à ce que les effets de la crise continuent à entraîner des pertes pour 2009 et 2010 », prévient Martin Kall. A plus long terme, le président du conseil d'administration Pietro Supino entrevoit en revanche une reprise et des « perspectives favorables » car le groupe est « bien structuré ». (ats) La NZZ fête ses 230 ans Au niveau opérationnel, le résultat (EBIT) a chuté de 95,2% par rapport au premier semestre 2008 pour s'inscrire à 3,5 millions de francs. La marge EBIT a perdu 14,6 points pour dégringoler à 0,9%. L'effondrement des dépenses publicitaires, un phénomène en cours depuis juin 2008, s'est par exemple traduit par un décrochage de 47,4% des annonces d'emploi dans les quotidiens du groupe. Et le recul devrait se prolonger jusqu'à la fin de l'an prochain au moins. L
a Neue Zürcher Zeitung (NZZ) fait sa révolution. Âgé de 230 ans, le prestigieux quotidien zurichois s'est présenté le 23 septembre à ses lecteurs sous un aspect plus aéré et davantage illustré. Le journal entend élargir son lectorat à un public plus jeune. Même 20 Minuten Véritable poule aux œufs d'or de Tamedia jusqu'à présent, même le journal gratuit alémanique 20 Minuten affiche un résultat nettement en dessous de l'année dernière. Son frère romand 20 minutes n'échappe pas non plus à la tendance négative. Le recul est également marqué pour la SonntagsZeitung et Finanz und Wirtschaft. Réputée pour son sérieux et son austérité, la NZZ a toujours été réticente face aux changements rapides dans sa présentation. La nouvelle mue complète du journal constitue d'ailleurs la première de cette ampleur depuis 1946, écrit le rédacteur en chef Markus Spillmann. Les secteurs télévisuel et radiophonique n'ont pas meilleure mine, à l'exception de « Radio 24 ». Seul le secteur online, objet d'importants investissements, est florissant. La NZZ se compose désormais de trois cahiers au lieu de six. Le premier réunit l'actualité internationale, suisse et zurichoise. Le second est consacré à l'économie et au sport. La culture et la science se trouvent elles dans le troisième. Le nombre et la taille des photos ont par ailleurs augmenté. (ats) La Comco autorise l'accord entre La Poste, la NZZ et Tamedia Pour faire face à la conjoncture défavorable, l'entreprise a pris des mesures d'économies à hauteur de 47,8 millions de francs au premier semestre. Elle a supprimé 80 postes au Tages‐
Anzeiger et au Bund. La fin de l'intégration du groupe bernois Espace Media apportera encore son lot d'économies, a déclaré Martin Kall. Il en va de même de la fusion entre 20 minutes et Le Matin bleu, liée à l'acquisition d'Edipresse Suisse d'ici à 2013, ou de la reprise par La Poste de la distribution des journaux. L
a Commission de la concurrence (Comco) autorise la fusion des activités de distribution matinale de La Poste, du Groupe NZZ et de Tamedia. Elle exige toutefois que les éditeurs ne participent pas à la nouvelle entité qui devra être gérée exclusivement par le géant jaune. La fin du Solothurner Tagblatt Nouvelle mesure annoncée par Tamedia, le Solothurner Tagblatt, dans le rouge depuis longtemps, a cessé de paraître à fin septembre. La décision a laissé 17 personnes sur le carreau. Ces employés ont bénéficié d'un plan social. La Comco a estimé que, sous la forme initialement prévue, la nouvelle organisation disposerait d'une position dominante dans presque toute la Suisse alémanique. Un autre distributeur ne pourrait en effet guère s'établir sur le marché de distribution matinale des journaux sans les clients du Groupe NZZ et de Tamedia, écrit la Comco dans un communiqué du 25 septembre. C'est pourquoi elle ne veut pas Edition régionale de la Berner Zeitung, le quotidien soleurois avait été lancé par Espace 13 certaine façon effrayant », a déclaré Andrea Voellmin, archiviste cantonale. Tous ces documents seront triés au cours des cinq prochaines années. que les éditeurs aient des parts dans la nouvelle société. Pour l'heure, les deux éditeurs alémaniques distribuent leurs titres via différentes sociétés qui leur appartiennent partiellement. Désirant se concentrer sur leur propre métier, ils ont annoncé en octobre qu'ils souhaitaient céder cette activité à une société gérée par La Poste. Le canton d'Argovie a libéré un crédit de 900'000 francs pour les travaux d'archivage. Ringier participe aussi aux frais. Le conseiller d'Etat argovien Alex Hürzeler a qualifié l'accord entre Ringier et le canton de « solution réussie ». Cette réorganisation ne devrait rien changer pour les clients actuels. La Poste entend garder les deux réseaux existants avec les mêmes effectifs. Mais des suppressions d'emplois ne sont pas exclues en cas de doublons. Ringier a été fondé il y a plus de 175 ans à Zofingue (AG), créant ainsi un lien étroit avec le canton d'Argovie. Le groupe avait aussi examiné l'éventualité de céder ses archives au Musée national ou à la Bibliothèque nationale. (ats) Le Blick a 50 ans Si La Poste et les deux éditeurs regrettent les conditions posées par la Comco, ils ne prévoient pas de recourir. La nouvelle organisation devrait entrer en service le plus rapidement possible. D
écrié lors de son lancement en 1959, le Blick est devenu l'un des plus importants quotidiens suisses. Après avoir été longtemps le titre le plus tiré du pays, il affronte depuis une bonne décennie la rude concurrence des gratuits et d'Internet. Saisie simultanément d'un autre dossier, la Comco a également autorisé la vente de la majorité du portail internet search.ch de La Poste à Tamedia. Elle a conclu que le contrôle commun de cet instrument de services en ligne était admissible. (ats) Ringier fait don de ses archives photos au canton d'Argovie Inspiré du quotidien allemand Bild fondé lui en 1952, le Blick a été le premier journal de boulevard publié en Suisse. En le lançant, l'éditeur zurichois Ringier a réagi aux évolutions sociales des années cinquante, soit à l'apparition de la société de consommation et de la télévision. L e groupe de presse Ringier fait don de ses archives photos au canton d'Argovie. Avec plus de 7 millions de photographies analogiques datant de 1930 à 1999, ce sont les plus importantes archives du genre en Suisse. Le premier numéro paru le 14 octobre 1959 présente en « une » un fait divers titré: « Le serviteur n'est pas le meurtrier ». A ses débuts, le journal met l'accent sur les accidents, les crimes, le sport et le divertissement, puis petit à petit sur l'érotisme. La publication est la première à transférer le langage visuel de la télévision dans le journalisme écrit. Selon Marc Walder, directeur de Ringier Suisse, il est nécessaire que ces photos soient conservées et à disposition du public et des chercheurs. Ces archives sont « un trésor culturel et historique unique » et « la mémoire visuelle de la Suisse ». Boycotté et brûlé C'est pourquoi le Blick est vivement critiqué, boycotté et même parfois brûlé sur la place publique, par exemple lorsqu'il annonce ‐ trop tôt ‐ la mort du pape Jean XXIII en 1963. Sans concurrence, il conquiert toutefois un public toujours plus large et l'avis du Blick devient de plus en plus important. Ringier se sépare de ses archives photos analogiques car les journaux du groupe ne travaillent qu'avec des images digitalisées depuis 2000. Ringier et les photographes gardent leurs droits sur ces documents. Supports et thèmes Les archives contiennent des tirages papier, des diapositives, des négatifs et des plaques de verre. Les thèmes traités vont de la vie quotidienne à la politique suisse et internationale, en passant par le sport et la culture. Au milieu des années quatre‐vingt, le titre atteint un tirage de 380'000 exemplaires. Pour beaucoup de lecteurs, le Blick était un journal complémentaire, qu'ils lisaient à côté d'un autre quotidien. Tout ce matériel a déjà été transféré de Zurich à Aarau. Le volume de ces archives est « d'une 14 En 1969, une version dominicale arrive sur le marché, le Sonntags‐Blick, et connaît aussi le succès. En revanche, les versions régionales lancées à Zurich et Bâle échouent. la couverture d'événements à l'étranger ou des sujets financiers et économiques. Les deux titres ont une rédaction commune au Palais fédéral dirigée par le Bund. Détrôné par 20 Minuten L'évolution du paysage médiatique des années nonante a raison de la domination du Blick. Son tirage n'a cessé de baisser depuis, jusqu'à 215'000 exemplaires aujourd'hui. Depuis 2003, le journal le plus lu du pays est le gratuit 20 Minuten. La survie de ce titre qui a 159 ans a longtemps paru incertaine. Pour réduire les coûts, le groupe de presse zurichois Tamedia a exploré deux scénarios: la fusion avec la Berner Zeitung ou la collaboration aujourd'hui effective avec le Tages Anzeiger. La population bernoise s'était fortement mobilisée pour sauver son journal. (ats) Basler Zeitung Medien : perte de plus de 12 millions Le Blick réagit d'abord en 2004 en devenant un tabloïd et en misant davantage sur la politique et la culture afin d'attirer un nouveau public. Le tirage continue toutefois à reculer. B
asler Zeitung Medien (BZM) est dans les chiffres rouges. Le groupe de presse bâlois a bouclé en juin l'exercice 2008/2009 avec une perte de 12,2 millions de francs. Le chiffre d'affaires s'inscrit à 263 millions, soit 18,6 millions de moins qu'en 2007/2008. Ses éditeurs ont donc décidé maintenant de faire machine arrière et de miser à nouveau sur ce qui a fait la gloire du journal : son grand format et un boulevard classique. Il revient en outre à une division en deux cahiers, le second étant consacré au sport. Le nouveau concept rédactionnel du Blick mise par ailleurs sur l'interaction avec le public. Il propose une page « débat » consacrée à l'échange d'opinions controversées des lecteurs. Il offre aussi davantage de liens vers des pages en ligne contenant des compléments d'information, des sondages et des conseils aux consommateurs. Après une série de restructurations, le groupe compte terminer l'exercice 2009/ 2010 dans les chiffres noirs, a indiqué BZM en octobre dernier. En 2007/2008, Basler Medien Zeitung avait dégagé un bénéfice de 7 millions de francs. Le groupe a été durement touché par la crise et la baisse des annonces publicitaires. Il a déjà pris des mesures depuis le début de l'année pour économiser environ 18 millions de francs. Enfin, la traditionnelle jeune femme dénudée (Blick‐Girl) effectue un retour remarqué en « une » du journal. (ats) Nouvelle formule du quotidien bernois Bund En janvier, BZM a annoncé la suppression de 22 emplois à la Basler Zeitung. En mars, c'était au tour de Bazonline et du journal gratuit Baslerstab de voir leurs effectifs réduits. BZM a aussi vendu la radio locale Basel 1 et s'est retiré du journal gratuit News. (ats) A près la NZZ, le Tages‐Anzeiger et le Blick, c'est au tour du quotidien bernois Bund d'apparaître sous son nouveau visage. Sa formule a été adaptée sur celle du Tages‐Anzeiger pour mieux illustrer le rapprochement entre les deux titres. PRESSE INTERNATIONALE Le quotidien bernois conserve néanmoins certaines spécificités qui le distinguent de l'autre titre du groupe de presse Tamedia. Ainsi, le Bund conserve sa traditionnelle coloration bleue. Les titres et la structure des pages sont différents. Il s'agit de souligner l'autonomie des deux partenaires, a expliqué le rédacteur en chef du Bund, Arthur K. Vogel. Edipresse Polska : vente du magazine d'information Przekroj E
dipresse Polska vend son magazine d'information Przekroj à un homme d'affaire polonais, Grzegorz Hajdarowicz. La société entend se concentrer sur le marché des magazines féminins, a indiqué début septembre un communiqué du groupe Edipresse à Lausanne. Cette nouvelle formule compte cinq cahiers. Le quotidien Bund reprendra de son frère zurichois 15 Eric Valette, directeur du quotidien, conteste l'appréciation portée par les juges administratifs fédéraux. « On se joue de finesse », déclare‐t‐il. Car l'Agefi a « un champ plus large et aborde des thèmes de politique nationale et internationale ». La publication, qui avait été achetée en 2001, figure parmi les dix magazines les mieux vendus en Pologne. Edipresse Polska publie plus de 20 magazines et sites internet dans ce pays. (ats) Espagne : Edipresse vend sa participation dans RBA Edipresse Autre victime des nouveaux critères de sélection, l'Agri doit lui aussi renoncer à bénéficier de l'aide indirecte. La décision du TAF « remet en question l'équilibre financier du titre », déplore son rédacteur en chef, Christian Pidoux. Le Groupe Edipresse a vendu à son partenaire et coactionnaire RBA Holding la participation de 33% qu'il détenait dans la société espagnole d'édition de magazines RBA Edipresse. La transaction doit encore recevoir l'aval des autorités espagnoles de la concurrence. Recours possible Il relève que l'Agri, journal des agriculteurs romands, a « une mission éditoriale foncièrement associative ». Il devrait selon lui bénéficier de l'aide fédérale mais sa forme juridique, celle de la société à responsabilité limitée (Sarl), l'en empêche. RBA Holding devient ainsi propriétaire de RBA Edipresse à 100%. Le montant de la vente n'a pas été dévoilé. Ce mouvement s'inscrit dans le cadre de la stratégie du groupe de se désinvestir dans le marché ibérique et des actifs dont il ne détient pas le contrôle. Edipresse restera néanmoins présent sur le marché espagnol à travers sa filiale Focus Ediciones SL et sa participation dans l'imprimerie commerciale Rivadeneyra. Contre ce verdict, un recours au Tribunal fédéral (TF) est envisageable. Une décision ne sera toutefois prise qu'après une analyse complète de la situation, a précisé Christian Pidoux. Dans la foulée, le TAF a également débouté l'Association du Journal de la Construction de la Suisse romande, qui édite le titre Bâtir. Selon les juges administratifs fédéraux, le journal ne peut bénéficier de l'aide à la presse associative. Le Groupe Edipresse est une société internationale active dans les médias et la communication basée en Suisse. Editeur de journaux, de magazines et de médias électroniques, le groupe emploie 2800 personnes dans le monde. Il détient un portefeuille de 180 titres et sites web répartis dans 15 pays et territoires. Car même s'il compte plus de 5500 abonnés, il n'a que sept membres. Une telle disproportion entre le nombre d'associés et d'abonnés exclut le caractère de « presse associative ». L'aide accordée précédemment au journal La Nation tombe elle aussi. En effet, les abonnés à ce titre ne peuvent être considérés comme des membres d'une association. LA POSTE Enveloppe réduite Fixée auparavant à 80 millions de francs par année, l'enveloppe accordée La Poste pour l'acheminement des journaux a été réduite à 30 millions. Une baisse qui a amené le géant jaune à revoir ses critères de sélection et à réserver l'aide aux titres régionaux et locaux ainsi qu'à la presse associative. Aide à la presse : quatre titres romands déboutés par le TAF L a liste des journaux privés de rabais postal s'allonge. Le Tribunal administratif fédéral (TAF) a confirmé le veto opposé à quatre titres romands, dont le quotidien l'Agefi, l'hebdomadaire Agri et le journal La Nation. Ecartés, plusieurs titres ont recouru. Après les quatre recours rejetés par le TAF dans des arrêts diffusés en juillet, il n'y a plus de cas en suspens selon Nathalie Salamin, porte‐parole de La Poste. (ats) Pour le TAF, l'Agefi a une « orientation économique et financière marquée ». Il ne fait pas partie de la presse « généraliste », qui peut encore prétendre à une part des trente millions destinés par la Confédération à soutenir l'acheminement des journaux par La Poste. 16 contrat de régie. L'éditeur argovien AZ Medien, qui coiffe notamment l'Aargauer Zeitung et Sonntag, a décidé de gérer lui‐même la publicité pour ses titres. Les éditeurs combattent la hausse des tarifs de La Poste L es éditeurs suisses se battent contre la hausse prévue par La Poste des tarifs pour la distribution des journaux. Ils demandent une rapide libéralisation du marché postal, dont ils attendent des prix adaptés au marché. AZ Medien a résilié à fin 2008 pour la fin de cette année les contrats de régie qui le liaient à Publicitas, la filiale de PubliGroupe. L'éditeur a également renoncé à prolonger les contrats de régie pour plusieurs titres gratuits. La Poste entend augmenter les tarifs de distribution d'un centime par exemplaire pour les médias imprimés. Cette hausse signifie une rentrée de 10 millions de francs pour La Poste. Le contrat de régie exclusif pour l'Aargauer Zeitung reste par contre toujours en vigueur jusqu'à fin 2012, a précisé pour sa part Publicitas. A cela s'ajoute que La Poste veut une hausse supplémentaire de 2% due au renchérissement ainsi que la suppression des tarifs préférentiels pour les titres soumis à l'aide indirecte à la presse. Les deux partenaires cherchent à trouver une nouvelle base de collaboration d'ici à l'été 2010 sur la base du nouveau modèle d'affaires de Publicitas. Suppressions d'emplois Pour Publicitas, la décision aura des conséquences sur l'emploi: des suppressions de postes et des fermetures de succursales ne sont pas exclues. Le groupe présentera la réorganisation de ses activités régionales au plus tard à fin septembre 2009. PRESSE SUISSE rappelle que lors du débat sur l'aide indirecte à la presse, le conseiller fédéral Moritz Leuenberger avait promis que les tarifs de distribution ne seraient pas touchés, mis à part le renchérissement. Les éditeurs veulent s'engager pour le maintien de l'aide indirecte à la presse. Actuellement, quelque 160 titres profitent des 20 millions de francs versés par la Confédération à La Poste pour la distribution des journaux. Cette année, Edipresse, puis l'éditeur biennois Gassmann ont annoncé la rupture de leur contrat avec Publicitas. Le départ du groupe vaudois a entraîné la suppression de 89 postes, dont 70 licenciements. Les discussions sont en voie de finalisation avec Gassmann. (ats) PubliGroupe : perte de 8,5 millions au 1er semestre Cette aide indirecte, déjà divisée par deux ces dernières années, échoit à la fin 2014. Alors que les milieux politiques veulent la supprimer totalement, les éditeurs souhaitent une augmentation à 30 millions. P
ubliGroupe a essuyé une perte de 8,5 millions de francs au 1er semestre 2009, contre un bénéfice de 43,9 millions un an plus tôt. Le groupe multimédia vaudois a été frappé « par la crise la plus sévère » depuis cinquante ans et le recul du marché publicitaire. A peine un 5e couvert La Poste répond qu'elle ne se décharge que d'une petite partie du déficit imputé par la distribution des journaux sur les éditeurs. Avec la hausse des tarifs prévue en 2010, elle ne couvre qu'à peine un 5e du déficit de 100 millions de francs, a‐t‐elle expliqué à l'ATS. Elle dit comprendre la situation difficile des éditeurs et c'est pourquoi elle prend à sa charge les 80 millions restants. (ats) « Les changements structurels s'accélèrent », a indiqué PubliGroupe dans un communiqué fin août. L'impact le plus fort a affecté les activités de Media Sales, « en profonde transformation », qui a ralenti « momentanément » les autres secteurs. PUBLICITÉ Le chiffre d'affaires consolidé a chuté de 28% à 798,4 millions. La marge brute a reculé de 22,6% à 164,8 millions en baisse de 48,1 millions. La perte d'exploitation (EBIT) a atteint 3,5 millions contre un bénéfice de 61,9 millions un an auparavant. PubliGroupe perd un nouveau client C oup dur pour PubliGroupe. Après Edipresse, le groupe lausannois perd un nouveau 17 marchés publicitaires, souligne PubliGroupe. « Les résultats pour 2009 refléteront cette situation, à l'image du 1er semestre ». Réductions de coûts Les réductions de coûts au sein de Media Sales‐
Publicitas ont cependant permis d'atténuer les effets négatifs de la récession. Les 23 millions d'économies réalisés par rapport au 1er semestre 2008 sont encore jugés « insuffisants » pour combler la baisse de la marge brute. En termes d'activités, tous les secteurs ont été touchés par la crise. Mais Media Sales est « la principale cause des baisses ». En un an, son chiffre d'affaires a reculé de 28,8% à 658,3 millions de francs. Media Sales a revu son modèle d'affaires qui repose sur une offre de services flexible et un système de rémunération à la prestation. PubliGroupe annonce « d'autres mesures » dont un programme de préretraites qui permettra encore de réduire les coûts jusqu'en 2010, voire au‐delà. Search & Find va développer ses services online. Enfin, Digital & Marketing Services entend confirmer « sa contribution importante » aux résultats du groupe. (ats) Goldbach Media augmente ses ventes de 20% au 1er semestre Très dépendant de la presse, le secteur a subi de plein fouet le recul du marché publicitaire et la perte de parts de marché des quotidiens. Il est aussi affecté par des changements structurels, qui ont conduit PubliGroupe à mettre en œuvre « une transformation fondamentale de son modèle d'affaires ». G
oldbach Media a fait bondir son chiffre d'affaires de 20,2% au premier semestre à 139,4 millions de francs. Le groupe zurichois de publicité a vu le bénéfice des activités poursuivies s'améliorer de 44,6% sur un an à 8 millions de francs. Le chiffre d'affaires a reculé de 26% en Suisse. La baisse a atteint 39% au niveau international, à cause de la chute des secteurs de la finance, du tourisme et du luxe. Tous les secteurs « touchés » Les autres activités, Search & Find et Digital Marketing Services, ont également pâti de la mauvaise conjoncture mais profitent encore de la croissance des services online. Le recul des ventes est de 8,7% à 42,9 millions pour Search & Find, avec l'arrêt des publications non rentables. Le résultat d'exploitation (EBIT) a pour sa part crû de 10,5% à 6,1 millions de francs, a indiqué l'entreprise dans un communiqué publié en août. Le bénéfice attribuable aux actionnaires a en revanche baissé de 52,5% à 1,6 million de francs. Goldbach Media a gagné des parts de marchés en Suisse et en Autriche dans l'online (commercialisation de publicité sur Internet), son principal secteur. Pour sa part, Digital & Marketing Services a enregistré une baisse de 31,9% du chiffre d'affaires à 83,6 millions. Custom Publishing a aussi connu un recul des revenus de 12,4% à 12,7 millions. Sa présence sur les marchés d'Europe de l'Est a aussi été étendue. Mais la crise se ressent. En République tchèque, le chiffre d'affaires a stagné, tandis qu'il reculait en Roumanie et en Croatie. Quant au résultat financier du groupe, il a été « grevé à hauteur de 4,8 millions » par un ajustement de valeur découlant d'une nouvelle baisse de la valeur boursière de la participation de 19,9% dans Edipresse. A l'inverse, le cours de l'action de sa participation de 1,4% dans Tamedia est resté stable. Pour l'exercice en cours, Goldbach Media s'attend à un taux de croissance à deux chiffres. En raison d'effets de change, le résultat opérationnel ne devrait toutefois croître que de quelques points. (ats) Volume des annonces en recul de plus d'un quart en octobre Par ailleurs, le groupe souligne qu'il a réduit son endettement à 153,4 millions (contre 185 millions au 1er semestre 2008 et 199,8 millions au 31 décembre dernier). Les fonds propres, représentant 42,8% du bilan, sont en recul de 2,9 millions à 428,4 millions de francs. L
a presse suisse continue à souffrir de la baisse drastique des volumes d'annonces publicitaires. Les recettes ont chuté de plus d'un quart en octobre (‐25,5%) pour tomber à 143 Perspectives encore difficiles Pour le reste de l'exercice en cours, les perspectives demeurent « difficiles » pour les 18 millions de francs. La contraction n'avait pas excédé 12,8% en septembre. publics suisses ne seront pas discriminés par rapport aux chaînes étrangères. Ce sont les annonces d'emplois, crise et montée du chômage obligent, qui affichent les diminutions les plus prononcées, a indiqué jeudi l'Institut de recherches et études des médias publicitaires (REMP). La presse quotidienne et régionale hebdomadaire en pâtit le plus (‐39,7% à 14,4 millions de francs). Ces dernières devraient en effet de toute façon pouvoir diffuser des réclames pour de l'alcool dans leurs fenêtres publicitaires suisses, puisqu'elles seront certainement soumises à l'avenir à la législation de leur pays d'origine. Telesuisse, l'association des télévisions et radios privées, se réjouit elle aussi de la décision du Conseil des Etats. Adapter la loi suisse aux pratiques étrangères est « logique », selon le conseiller aux Etats PDC tessinois Filippo Lombardi, président de Telesuisse. Les annonces commerciales, part majeure du gâteau publicitaire de la presse, ont pour leur part subi une contraction de 22,5% en octobre à 113,8 millions de francs. Les annonces immobilières ont accusé une diminution du même ordre de grandeur (‐22,7%) pour dégager des recettes de 5,8 millions. Car « près de 80% des programmes TV consommés par les jeunes sont étrangers », selon M. Lombardi. Il était donc « illusoire » de s'en tenir à une politique de prévention et de protection de la jeunesse. (ats) Les suppléments encartés présentent un recul plus marqué, avec une contraction de 34,4% par rapport au même mois de l'an passé, à 9 millions de francs. Selon la REMP, la presse ne souffre pas seulement des effets de la crise économique sur les annonces, mais aussi de la migration de la publicité vers Internet. (ats) Pub pour l'alcool à la TV AUTRES MÉDIAS Les problèmes économiques de la branche se répercutent sur l'ATS L
a décision du Conseil des Etats d'autoriser toutes les TV suisses, y compris la SSR, à diffuser de la pub pour la bière et le vin déçoit les milieux de la prévention. « Cela va à l'encontre de la politique de santé publique et de prévention » estime Corine Kibora, de l'ISPA. L
es difficultés économiques que traversent les médias suisses se répercutent sur l'agence nationale d'information. L'ATS prévoit un recul considérable de ses recettes et un déficit en 2010. Conséquence de cette détérioration, l'Agence télégraphique suisse (ATS) doit revoir son mandat de prestation et s'adapter aux nouvelles réalités du marché. Sa direction a reçu mandat du conseil d'administration d'opérer ces ajustements avant la fin 2011. « Nous n'avons jamais voulu nous positionner contre l'accord MEDIA », poursuit la porte‐parole de l'Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies (ISPA). « Mais il ne fallait pas le mettre en balance avec les efforts de prévention envers les jeunes ». Vers des années difficiles L'environnement de l'ATS est en forte détérioration avec la disparition de plusieurs quotidiens gratuits, la baisse continue du tirage des journaux traditionnels, les problèmes rencontrés par la SSR et le mouvement de concentration que connaît la branche des médias. L'agence pense boucler 2009 sur un résultat encore satisfaisant. Les perspectives pour les prochaines années sont en revanche nettement plus sombres. L'ISPA restera attentif quand il s'agira de définir les modalités d'application des nouvelles règles. « Nous espérons au moins obtenir des restrictions sur les tranches horaires au cours desquels la publicité sera autorisée », a indiqué Mme Kibora. TV satisfaites Tout autre son de cloche du côté de la SSR qui salue le pas franchi vers l'entrée en vigueur de l'accord MEDIA, « ce qui renforcera la création audiovisuelle helvétique », selon le porte‐parole Max Gurtner. Et d'ajouter qu'avec le changement de la loi radio‐TV arrêté jeudi, les diffuseurs Pour garantir le bon fonctionnement de l'entreprise et, partant, de l'agence nationale sur le long terme, l'ATS ne peut échapper au 19 réexamen de son mandat de prestation et de ses produits. La nouvelle structure de l'agence et de ses services devra mieux refléter les différences entre les différents marchés en Suisse. la presque totalité de sa carrière professionnelle à la Télévision suisse romande (TSR). Jacques Huwiler avait notamment travaillé entre 1978 et 1984 pour l'émission « La Course autour du monde », dans laquelle des jeunes gens parcouraient la planète et réalisaient des reportages de télévision sur des sujets de leur choix. M. Huwiler sélectionnait et parrainait les concurrents de la TSR, qui ont toujours brillé. Gel des effectifs et des salaires L'ajustement des structures de l'ATS ne sera pas sans effet sur le personnel. Le nombre d'emplois qui devront être supprimés en 2010 doit être encore défini. Pour préserver la situation en 2009, la direction a déjà pris des mesures immédiates et prononcé notamment un gel des effectifs et des salaires. La direction a pris langue avec la commission du personnel afin de définir la meilleure manière de mettre en œuvre les mesures à moyen terme. Le but est de permettre à l'ATS de conserver son fondement d'agence nationale ancrée dans les régions et offrant un service complet. Il avait également co‐animé « Les Jeux sans Frontières », présenté l'émission sportive « Sport Club » ainsi que participé aux magazines « Table Ouverte », « Tell Quel », « Télescope » et « Magellan ». Il avait aussi collaboré à « Racines » et à l'émission enfantine « Les Couche‐Tôt ». En février 2000, Jacques Huwiler avait succédé à Anne Carrard à la présentation du magazine de musique populaire « De Si De La ». Le journaliste était entré au Département de l'information de la TSR en 1974, après un stage à Radio Suisse internationale. Il avait pris sa retraite en septembre 2004. (ats) Décès de l'ami des bêtes Pierre Lang Même fondé sur ces prémisses, le nouveau mandat de prestation de l'ATS devra se différencier de l'actuel au niveau de l'équilibre des services linguistiques et l'ampleur de la couverture de l'information. En dépit de ce climat difficile, le conseil d'administration de l'ATS a confirmé les options stratégiques déjà prises avec, à la clé, le lancement rapide de nouvelles prestations. (ats) Décès de Jean‐Pierre Allenbach N
é au Havre (F) en 1921, l'homme de télévision et ami des bêtes Pierre Lang est décédé le 30 septembre à l'âge de 88 ans. D'abord homme de radio à Europe 1 puis à Radio Lausanne, il entre à la TSR en 1965. Il a animé pendant près de 18 ans « Rendez‐vous » puis « Escapades », deux émissions de la Télévision suisse romande (TSR) consacrées au monde animal et à la nature. L' ancien animateur et producteur de la Radio suisse romande (RSR) Jean‐Pierre Allenbach est mort le 31 août à Genève à l'âge de 88 ans. Entré à la RSR au bout du lac en 1956, il figurera par la suite parmi ses animateurs les plus populaires. En 1976, Pierre Lang est désigné présentateur le plus populaire de la TV romande par « L'Illustré ». L'Université de Genève lui décerne en 1988 le prix de vulgarisation scientifique. Président de la Société genevoise pour la protection des animaux dès 1978, il est aussi l'auteur d'ouvrages consacrés à la vie animale, notamment « Animalement vôtre » (1988). (ats) Musique sur téléphone mobile : la SUISA veut une taxe Né à Besançon (F) en 1922, Jean‐Pierre Allenbach était licencié en droit et diplômé en piano. A la RSR, il a notamment animé les émissions « Super Parade », « La puce à l'oreille » et « Faite pencher la balance! », qui déplaçait les foules des villes romandes dans les années 1960. A la suite d'un pari perdu dans le cadre de cette émission, il a mis sa tête dans la gueule d'un lion du cirque Knie. (ats) Décès du journaliste et producteur de la TSR Jacques Huwiler U
n cinquième des utilisateurs de téléphones mobiles écoutent de la musique sur leur appareil. Chez les moins de 35 ans, ils sont même 37 % à le faire. Forte de ce constat, la SUISA veut introduire un droit d'auteur. J acques Huwiler s'est éteint le 14 octobre à Alès (F), à l'âge de 65 ans. Né à Fribourg, l'ancien journaliste et producteur avait effectué 20 fédéral (TAF). La haute cour a cassé une décision de l'Institut fédéral de la protection intellectuelle (IPI) et lui enjoint de protéger ce nom en l'inscrivant au registre des marques. Martin Wüthrich, porte‐parole de la Coopérative des auteurs et éditeurs de musique (SUISA), a fait cette annonce lundi dans l'émission « 10 vor 10 » de la télévision alémanique. Une taxe destinée à indemniser les artistes serait introduite sur le modèle de celle existant pour les lecteurs MP3. La Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR) en avait fait la demande auprès de l'IPI en 2006. Elle souhaitait déposer l'appellation « Radio suisse romande » pour divers produits et services. Mais l'IPI ne l'a pas entendu de cette oreille, estimant que l'expression relevait du domaine public. La décision finale appartient à la Commission arbitrale fédérale pour la gestion de droits d'auteur et de droits voisins. (ats) Armin Walpen : retraite pour fin 2010 L e directeur général de SRG SSR idée Suisse, Armin Walpen, prendra sa retraite à fin 2010. Au départ de celui qui dirige le groupe depuis 1996 s'ajoutera, dans la foulée, celui du directeur général adjoint, Daniel Eckmann, annoncé pour la fin janvier 2011. Selon l'Institut fédéral de la protection individuelle, ces termes devaient rester à la libre disposition sur le marché suisse pour tous les diffuseurs qui entendaient offrir ces produits et services en Suisse romande par le biais d'une radio. La SSR a fait recours et a obtenu gain de cause. Armin Walpen, 61 ans, explique l'annonce anticipée de son départ à la retraite par son souci de transparence et sa volonté de réduire les spéculations à néant. « J'avais déjà pris la décision en novembre 2007, d'un commun accord avec ma femme », a‐t‐il déclaré. Les juges bernois ont estimé que « Radio suisse romande » s'est imposée comme une marque auprès du public. Pour les Romands, ce nom fait référence à une entreprise déterminée, soit la radio de service public qui émet sur les ondes romandes depuis 1922. L'IPI peut encore fait recours contre cette décision auprès du Tribunal fédéral. (ats) SSR : nouveaux statuts Le patron de la SSR a confirmé cette dernière le 20 mai dans un courrier adressé au président du conseil d'administration. Il y annonce sa décision de ne pas prolonger son mandat au‐delà de l'âge normal de la retraite prévu par sa fonction et de partir au 31 décembre 2010. Ce faisant, il a voulu donner le temps au conseil « de planifier soigneusement et tranquillement » sa succession. L
a réforme des structures de la SSR, avec à la clé une haute direction unique, est définitivement entérinée. Le Département fédéral des transports et de la communication (DETEC) a approuvé les nouveaux statuts concrétisant les vœux d'adaptation du Conseil fédéral. Son adjoint Daniel Eckmann avait déjà annoncé il y a quelque temps son départ à fin janvier 2011 « pour motifs personnels », rappelle SRG SSR dans un communiqué. Selon celui‐ci, le conseil d'administration de la SSR commencera à régler la succession des deux postes clés dès l'automne 2009. Lors de l'octroi de la nouvelle concession en 2007, le gouvernement avait demandé à la SSR d'examiner si ses structures répondaient aux exigences actuelles en matière d'efficacité et de gouvernance d'entreprise. C'est désormais chose faite avec les règles qui entreront en vigueur le 1er janvier 2010. La SSR produira, à l'avenir également, des services « indispensables ». Avec les change‐
ments en cours dans le paysage médiatique se manifeste aussi un besoin accru d'informations hiérarchisées et crédibles. La SSR compte ainsi accroître encore sa présence et son offre sur Internet. (ats) Radio suisse romande : une marque, selon le TAF L'entreprise est dorénavant placée sous la direction stratégique exclusive du conseil d'administration SSR SRG et sous la conduite opérationnelle du directeur général. Les structures ont été simplifiées et les doublons éliminés. R adio suisse romande est bel et bien une marque, a tranché le Tribunal administratif A l'avenir, les directeurs radio/TV seront subordonnés exclusivement au directeur général 21 au parrainage pour son offre en ligne. La liste des exceptions serait étendue au sport et au divertissement. et non plus, de surcroît, aux directions régionales. Le directeur général ne sera plus membre de ces comités. Ceux‐ci pourront détenir des droits de participation, mais n'auront plus de responsabilité opérationnelle propre. Parallèlement, le projet en consultation propose de revoir d'autres règles pour supprimer les difficultés pratiques déjà rencontrées. Les petits diffuseurs ne devraient ainsi plus être soumis au versement d'une taxe compensatoire pour la promotion du cinéma ou être obligés d'adapter leurs émissions pour les malentendants et les malvoyants. L'ordonnance ne porte en revanche pas sur un éventuel assouplissement de la réglementation concernant les réclames pour l'alcool. Les présidents des sociétés régionales de la SSR continueront aussi à siéger au conseil d'administration. Le Conseil fédéral a levé en juin l'interdiction inscrite dans la concession. Cette décision faisait suite à l'adoption des nouvelles structures par l'assemblée des délégués de la société. (ats) Modification de l’ORTV pour assouplir les règles de diffusion de la publicité (ats) Volée de bois vert contre la modification de l'ORTV L es radios et télévisions suisses au bénéfice d'une concession devraient pouvoir diffuser davantage de publicité. Une modification de l’Ordonnance fédérale sur la radio et la télévision a été mise en consultation jusqu'au 23 octobre. S
ynthèse procédure de consultation La modification de l'ordonnance sur la publicité radio/TV visant à s'aligner sur la réglementation européenne suscite un tollé. Dégradation du service public, distorsion de la concurrence, monopole de la SSR, redevance inchangée, les critiques fusent. But : s'aligner sur la réglementation européenne pour ne pas pénaliser les chaînes helvétiques. La règle des 20 minutes d'émission entre deux blocs de réclames pourrait disparaître en Suisse, a indiqué le 24 août le Département fédéral de la communication. Pendant un film, une émission d'information ou destinée aux enfants, au moins 30 minutes devraient toutefois s'écouler entre chaque bloc. Les émissions religieuses ne pourront pas être interrompues. La limite du temps de pub devrait être uniquement de 12 minutes par heure et 15% du temps d'émission quotidien. A l'échéance de cette procédure de consultation le 23 octobre, l'UDC rejette catégoriquement le projet qui cimenterait encore plus la position quasi monopolistique de la SSR. Cette dernière se retrouverait pratiquement à égalité sur le plan publicitaire avec les diffuseurs privés, alors qu'elle touche 1,2 milliard de francs de redevance par année, écrit le parti. En outre, avec le doublement prévu du temps de publicité à la SSR ‐ qui passerait de 8% à 15% ‐, la population serait « submergée » d'interruptions publicitaires. L'UDC demande par conséquent que l'on renonce à cette révision « nuisible pour la concurrence et dommageable pour l'économie ». Deux variantes pour la SSR La SSR resterait soumise à des règles plus strictes. Deux variantes sont proposées. Dans les deux cas, le temps de publicité serait relevé de 8 à 15% du temps d'émission quotidien. Dans la première option, la SSR pourrait dorénavant diffuser des spots une fois par tranche programmée de 45 minutes, sauf pour les émissions religieuses et celles destinées aux enfants. Deniers publics PRESSE SUISSE demande que l'interdiction de toute publicité sur les portails Internet de la SSR ne soit pas supprimée. L'entrée des médias de service public dans ce créneau provoquerait des « distorsions de concurrence particulièrement graves » car ils réutilisent en ligne des contenus créés pour la radio et la télévision, et donc financés par les deniers publics. Avec la seconde, la SSR pourrait couper ses émissions avec de la pub toutes les 30 minutes entre 23h00 et 20h00 et toutes les 90 minutes entre 20h00 et 23h00. Dans ce cas aussi, l'interdiction prévaudrait pour les services religieux et les programmes pour les plus petits. L'ordonnance prévoit aussi d'assouplir l'interdiction faite à la SSR de recourir à la pub et 22 parallèlement à l'actuel format standard jusqu'en 2015. Même écho chez les organisations de protection des consommateurs. Dans un communiqué com‐
mun, la Fédération romande des consommateurs (FRC), la SKS alémanique et l'ACSI tessinoise disent « résolument non ». Augmenter la part de publicité équivaut à réduire les prestations, il est donc indispensable de discuter également du montant de la redevance perçue par Billag, soulignent‐elles. Près de 150'000 foyers suisses seraient actuellement en mesure de capter la TV HD, précise SSR SRG idée suisse jeudi dans un communiqué. En 2012, près de 20% des foyers devraient être équipés pour la réception haute définition. Afin d'être prêts pour la télévision numérique de demain, mieux vaut donc opter pour un appareil compatible HD. (ats) La Télé et Léman Bleu : nouvelle émission politique et satirique le dimanche soir En outre, il faut des mesures pour protéger les enfants de la publicité. Par exemple interdire entre 06h00 et 21h00 celle pour les denrées alimentaires trop grasses, trop salées ou trop sucrées, comme l'avaient demandé des organisations de consommateurs ce printemps. L
a Télé et Léman Bleu s'associent pour une émission politique et satirique diffusée le dimanche soir. Le premier invité de Fathi Derder et Pascal Décaillet sera Pascal Couchepin. Le Valaisan devra réagir aussi aux piques des « Bouffons de la Confédération ». Commercialisation inacceptable L'Association pour un usage critique des médias (ARBUS) juge que la révision de cette ordonnance va produire un service public commercialisé de manière inacceptable. Dans l'offre online de la SSR, elle demande que seule une publicité « limitée et ordonnée » soit autorisée et qu'un concept ad hoc soit élaboré. « Une grande première, une journée historique », a déclaré Christophe Rasch directeur de La Télé (Vaud‐Fribourg) en présentant la future émission d'une heure, « Le grand oral », diffusée la première fois le 13 septembre à 19h45. Aucun chiffre n'a été articulé sur le coût du projet. Seule Publicité Romande se dit satisfaite de ce développement qui « augmente l'offre publici‐
taire et apporte une simplification bienvenue dans différents domaines », même si elle aurait souhaité une plus large libéralisation. L'organe faîtier salue notamment l'introduction de la publicité et du sponsoring dans l'offre en ligne de la SSR pour les contenus de sport et de divertissement. Répartir les frais « C'est un gros budget pour Léman Bleu (Genève) », a souligné toutefois son directeur Antoni Mayer. Il n'a pas caché que des collaborations avec d'autres médias privés seraient les bienvenues pour couvrir les frais de l'émission « Les bouffons de la Confédération » qui se base sur « les Guignols de l'info » de Canal+. « Plus on est de fous, moins on paie », a‐t‐il lancé. Pour sa part, la SSR indique qu'elle publiera sa position. Le PDC renonce à se prononcer sur cet objet. Le PLR et le PS n'ont pas encore pris position. Le quart d'heure de satire dont le ton devrait aller « loin » est l'œuvre d'une société de production indépendante, avec la collaboration des humo‐
ristes Yann Lambiel et Thierry Meury. L'objectif est d'adapter l'ordonnance sur la radio et la télévision (ORTV) à la réglementation européenne pour ne pas pénaliser les chaînes helvétiques. Pour la SSR, deux variantes sont proposées. Dans les deux cas, le temps de publicité est relevé de 8 à 15% du temps d'émission quotidien. (ats) Télévision numérique Du temps pour creuser Les deux journalistes Pascal Décaillet et Fathi Derder ont insisté sur leur bonne entente et la nécessité de combler un manque dans le paysage médiatique romand. Après les émissions courtes lancées il y a une dizaine d'années, un rendez‐
vous plus long permettant d'approfondir les sujets s'imposait. D ès 2012, SSR SRG idée suisse diffusera six de ses chaînes de télévision par satellite en qualité haute définition (TV HD). TSR 1 et TSR 2 font partie du lot. La diffusion se fera Un premier quart d'heure sera consacré à l'actualité, suivi du quart d'heure laissé aux bouffons. L'entretien devrait durer une trentaine 23 Contrats renouvelés? Avec la suppression de certaines émissions, la RSI doit trouver des nouvelles occupations pour le personnel concerné, a précisé Dino Balestra à l'ATS. Un groupe de travail a été constitué à cet effet. Il s'agit de collaborateurs talentueux dont la RSI ne veut pas se séparer, a‐t‐il ajouté. de minutes, avec une « tonalité qui devrait nous singulariser », a affirmé Pascal Décaillet. Interviews serrées « Le grand oral » sera « sans concessions », avec la volonté de « tirer des infos » des personnes mises sur le gril. « C'est un défi assez gonflé », a renchéri Fathi Derder selon qui il était obligatoire de traiter l'actualité fédérale. Les employés qui disposent d'un contrat à durée indéterminée resteront à la RSI. Le sort de certains collaborateurs, dont le contrat se termine au mois de juin 2010, reste cependant incertain. Il est encore trop tôt pour spéculer, a déclaré M. Balestra. (ats) Mandat de concession pas respecté, selon le gouvernement « La Télévision suisse romande va devoir s'habituer à ce que les petites sœurs grandissent », a relevé Antoni Mayer, interrogé sur la con‐
currence entre le public et le privé. « On doit s'attaquer au dimanche soir » et « ramasser le maximum de parts d'audience » a poursuivi Christophe Rasch en se réjouissant « d'une certaine force de frappe » grâce à l'alliance de La Télé et de Léman Bleu. (ats) Télévision : Rouge TV L
a Radio‐Télévision de la Suisse italienne (RTSI) ne respecte pas son mandat de concession dans les Grisons, estime le gouvernement cantonal. La couverture des Grisons en langue italienne n'est pas suffisante. R ouge TV prépare sa première rentrée. Depuis le 31 août, la chaîne de divertissement propose chaque semaine un talk‐
show avec Ivan Frésard et Anne Carrard, ainsi qu'une recette de cuisine d'Annick Jeanmairet. L'exécutif cantonal a fait part de ses griefs à l'Office fédéral de la communication et a déposé une plainte, a indiqué Luca Tenchio, l'avocat qui défend les intérêts du canton. Nouveau rendez‐vous : l'émission « Maxidance » propose de décortiquer les chorégraphies des clips vidéo. Rouge TV est disponible sur Cablecom, Naxoo et sur la TNT de plus de 70 communes vaudoises, dont Lausanne. (ats) La RSI prend des mesures d'économies Les italophones des Grisons, contrairement aux Romanches, ne disposent pas de leur propre journal. Il est donc important qu'ils puissent être informés sur ce qui se passe dans tout le canton et pas seulement dans les vallées italophones. Le gouvernement estime que les italophones des Grisons sont actuellement discriminés par rapport aux Tessinois. L'exécutif avait déjà demandé en 2005 et en 2007 à la RTSI de faire des efforts. (ats) RSR‐TSR : l'offre et la qualité des programmes doivent être maintenues L e déficit de la Radio‐Télévision de la Suisse italienne (RSI) est plus sévère que prévu. Dix millions de francs devront être économisés sur le budget de l'année prochaine. La RSI prévoit d'examiner l'avenir de seize postes. A partir du 1er janvier 2010, l'émission de divertissement « LaTele » sera supprimée, a indiqué la RSI. La RSI réduira ses dépenses pour la production de films et de séries. Ces mesures devraient permettre d'économiser 6 millions de francs. Des économies seront aussi réalisées sur les programmes spéciaux et les décors des studios. L
a réunion de la radio et de la télévision en une seule unité dans le cadre du processus de convergence ne doit pas se résumer à un programme d'économies. Le Conseil du public de la Radio‐Télévision Suisse romande (RTSR) demande que l'offre et la qualité des programmes soient maintenues. Il n'y aura pas de licenciements massifs, a indiqué le directeur de la RSI Dino Balestra, cité sur le site Internet. Mais des discussions auront lieu au sujet des futures fonctions de certains employés. Seize postes seront examinés. S'il peut comprendre le besoin de mise en commun des ressources de la Radio suisse romande (RSR) et de la Télévision suisse romande (TSR), le Conseil du public appelle toutefois les responsables du projet à garantir certains 24 TSR, selon Gilles Marchand, directeur de la TSR et chef du projet de rapprochement entre la RSR et la TSR. « Nous sommes déterminés à mettre en œuvre la convergence dans tous les domaines radio et télévision », a‐ t‐il précisé. La décision a été communiquée en interne mercredi 14 octobre. principes. La diversité des médias et la pluralité des opinions exprimées doivent notamment être impérativement garanties, écrit‐il mardi dans un communiqué. Le Conseil du public demande que, même réunies en une seule entité, la radio et la télévision gardent chacune leurs spécificités quant au contenu des programmes: il s'agit de deux métiers différents et chaque média a son langage propre. Les équipes seront appelées à travailler en réseau, ce qui peut se faire de manière efficace, a souligné le directeur de la TSR. L'abandon du « Centre‐News » s'explique par la volonté de la direction d'investir plutôt dans les programmes que dans les infrastructures. Pluralité des opinions La convergence ne doit pas se résumer à un programme d'économies, poursuit le communiqué. La future entreprise ne devra pas proposer une offre de programmes réduite par rapport à ce qui est actuellement fait par la RSR et la TSR. Pour le Conseil du public, il est aussi primordial que la réunion de la TSR et de la RSR ne participe pas à l'uniformisation du paysage médiatique romand. L'installation de ce centre aurait effectivement nécessité la construction d'installations à Genève ou à Lausanne. Outre ces coûts jugés « inacceptable » par la Communauté TSR, qui représente les journalistes et les réalisateurs, cette dernière dénonçait la « fin de la diversité de l'audiovisuel public ». La Communauté TSR se réjouit donc de cet abandon. (ats) Dès 2010, une nouvelle entité dirigée par Gilles Marchand L'entreprise devra informer le public, garantir la bonne tenue du débat public et permettre l'expression d'opinions diverses et plurielles. Finalement, l'organe souhaite que le service public ne se replie pas sur lui‐ même. Il doit continuer à être présent dans toutes les régions, afin de couvrir l'actualité de la Suisse romande comme celle du pays et de refléter les différentes sensibilités cantonales. D
ès janvier, la Radio suisse romande (RSR) et la Télévision suisse romande (TSR) ne formeront plus qu'une seule entité : la RTS ‐ Radio Télévision Suisse. Sur le terrain, le processus de fusion prendra cinq ans. Une trentaine de postes, sur un total de 1600, pourraient disparaître. Dès 2010 La convergence doit mener à la réunion de la TSR et de la RSR en une seule entreprise dès le 1er janvier 2010. Elle est actuellement en cours d'élaboration. « Ce projet est un pari sur l'avenir », a expliqué à la presse Gilles Marchand, actuel patron de la TSR et futur directeur de la nouvelle entreprise régionale. « Pour maintenir un service public fort et de qualité, nous devons adapter nos structures ». Le Conseil du public est l'organe consultatif institutionnel de la RTSR. Il est chargé de représenter les auditeurs et téléspectateurs auprès de la RSR et de la TSR et de faire une analyse critique des émissions diffusées en Suisse romande. (ats) RSR‐TSR : il n'y aura pas de rédaction commune regroupée sur un seul site A l'avenir, la RTS sera organisée autour des domaines d'activité et non plus autour des vecteurs radio et télévision. Les chaînes subsisteront, mais pas les « marques » RSR et TSR. Un directeur chapeautera le volet « Actualité », un autre celui des « Programmes ». L'équipe de direction devrait être constituée pour la fin 2009. L es journalistes de la Télévision suisse romande (TSR) à Genève et de la Radio suisse romande (RSR) à Lausanne ne seront pas regroupés en une seule rédaction. Le projet de « Centre‐News » qui visait à centraliser ces équipes en un seul lieu a été abandonné. La coopération entre la radio et la télévision se fera progressivement d'ici à fin 2014. « Car cela ne se décrète pas, cela s'expérimente », a souligné M. Marchand. La localisation des équipes n'est pas fixée. « Nous maintiendrons Cette décision ne remet absolument pas en question le projet général de convergence RSR‐
25 promettent un « impact social mesuré » : une petite trentaine de postes à temps plein (ETP) devraient disparaître, sur un total de plus de 1600 ETP. des activités audiovisuelles substantielles tant à Lausanne qu'à Genève », a‐t‐il assuré. Perte de diversité Cette fusion n'implique pas une réduction de la diversité des programmes ni de l'information, a ajouté le futur patron de la RTS, répondant aux craintes émises par certains élus politiques. « Nous voulons régénérer les rédactions par le dialogue et l'échange ». Ces économies structurelles seront réallouées aux programmes. Le projet, mené au pas de charge, a été préparé à l'interne par plus de 200 personnes, a dit Gérard Tschopp. Le directeur de la RSR quittera ses fonctions le 31 décembre. Il deviendra l'adjoint du directeur général de la SSR, Armin Walpen. Il sera responsable du projet national « Convergence des médias et efficience ». (ats) Emetteur de Beromünster Ces propos rassurants n'ont pas convaincu. « Il reste beaucoup d'inconnues », a dit à l'ATS Pascal Broulis. Le président du Conseil d'Etat vaudois craint que la radio ne soit subordonnée à la télévision et que les deux médias ne perdent leurs identités propres. Au détriment de l'équilibre et de la diversité de l'information. L
a grande antenne de l'ancien émetteur de Beromünster (LU) doit être classée monument historique, a indiqué le canton de Lucerne. Elle a été construite en 1931, comme l'émetteur de Sottens. Elle mesure 215 m de haut. Elle a cessé d'émettre le 28 décembre 2008, sonnant ainsi le glas des ondes moyennes en Suisse. Son utilisation future n’est pas encore déterminée. Le Syndicat suisse des mass media (SSM) a invité la SSR à retarder la mise en œuvre du projet romand « car les conditions de départ sont trop défavorables ». Le syndicat ne croit pas à la faisabilité du modèle de convergence retenu. La Communauté TSR estime pour sa part que l'indépendance entre les deux médias n'est pas garantie. L'installation a connu son heure de gloire pendant la Deuxième guerre mondiale. A l'étranger, « Radio Beromünster » était considérée comme une source d'information indépendante. En Suisse, elle était perçue comme le symbole de la défense spirituelle du pays. Sur les ondes de la RSR, le conseiller fédéral Moritz Leuenberger a jugé cette décision « raisonnable ». Elle respecte « la diversité culturelle » avec les deux centres de Lausanne et Genève qui sont maintenus. « On peut écono‐
miser, pas avec le personnel mais avec les locaux », a déclaré le ministre interrogé sur l'impact social de la fusion. Les bâtiments annexes ne méritent par contre pas d'être classés. Tout le matériel technique a été transféré au Musée de la communication à Berne où il bénéficie d'une bonne protection, explique encore le canton. (ats) L'allemand ProSiebenSat1 veut se lancer dans la télévision à péage Une chance L'ensemble des entités de la SSR sont appelées à revoir leur organisation. « Après les Grisons et le Tessin, c'est au tour de la Suisse romande de franchir le pas », a expliqué Jean‐François Roth, président du conseil d'admi‐
nistration de la RTSR. Côté alémanique, le projet se réalisera avec un an de décalage, a‐t‐ il précisé. L
« C'est une chance pour la Suisse romande d'avoir pu agir rapidement. Elle ne sert pas de cobaye. Elle joue un rôle de pionnier en élaborant ses propres solutions », a ajouté M. Roth. e groupe de télévision allemand ProSiebenSat1 veut faire payer les téléspectateurs pour recevoir ses chaînes, afin de réduire sa dépendance au marché publicitaire. Concrètement, le groupe pourrait faire payer l'accès à ses chaînes allemandes Pro7, Sat1 et Kabel 1. Trente postes supprimés La nouvelle organisation devrait permettre de dégager environ 10% d'économies sur les supports et les infrastructures, soit environ 5 à 6 millions de francs par an. Les dirigeants « Pour nous la direction est claire : nous devons devenir plus indépendants du marché publici‐
taire », a déclaré le patron du groupe Thomas Ebeling dans un entretien publié fin octobre au Handelsblatt. A cette fin, « il est très important 26 que nous développions des relations au client, par exemple par le biais d'une télévision à péage, de vidéo à la demande ou autres modèles », a‐t‐ il ajouté. du sport et des divertissements. Les éditeurs sont clairement contre ce genre de tentatives. « Financée par des deniers publics, la SSR doit s'en abstenir », estime M. Lebrument. A l'horizon 2014, ProSiebenSat1 voudrait que la publicité ne représente plus que 70% de ses recettes, contre 85% à l'heure actuelle. L'Allemagne est toutefois un marché difficile pour la télévision payante, tant l'offre de chaînes en accès libre est large et diversifiée. Le Conseil fédéral décide Le directeur général de la SSR Armin Walpen, présent à Interlaken, renvoie au Conseil fédéral, qui aura le dernier mot. C'est le gouvernement qui décidera du futur financement de la SSR. La SSR doit certes être présente sur Internet, admettent les éditeurs. Mais cette présence doit se limiter aux propres émissions radio‐télévisées. « La publicité est absolument exclue », a martelé Pietro Supino, président du conseil d'administration de Tamedia. (ats) Ex‐journaliste de la RSI indemnisée pour discrimination salariale La seule chaîne payante du pays, Premiere, passée aux mains de News Corp et rebaptisée depuis Sky Deutschland, en a fait la dure expérience ces dernières années. (ats) DROIT U
ne ex‐journaliste de la Radiotélévision de la Suisse italienne (RSI) a obtenu une indemnisation de 342'000 francs pour discrimination salariale. Au terme de dix ans de bataille judiciaire, le tribunal d'appel tessinois lui a donné raison. Les éditeurs veulent une meilleure protection du droit d’auteur L es éditeurs veulent s'engager auprès des milieux politiques pour mieux protéger les contenus journalistiques sur Internet. Des directives en ce sens doivent être inscrites dans la loi. Entrée au service de la RSI (alors TSI) comme stagiaire en 1976, la journaliste a entrepris, dès 1997, une bataille légale pour obtenir le même salaire annuel que ses collègues masculins. Le droit d’auteur est très important pour les éditeurs, a rappelé Michael Ringier le 16 septembre à Interlaken (BE), au 2e jour du congrès annuel de SCHWEIZER PRESSE, l'association des éditeurs alémaniques. « N'importe quel faux sac Vuitton est saisi à la douane. En revanche, les contenus journalistiques ne sont toujours pas protégés ». Egalement responsable de la régie de films et documentation, la journaliste a constaté, au fil des ans, qu'elle était nettement moins payée que les hommes pour le même travail. En 1997, après une énième discrimination, elle s'adresse au tribunal de district de Lugano. Le problème ne se résoudra pas en Suisse, il faut des accords internationaux, a précisé Michael Ringier. Le président du conseil d'administration du plus grand éditeur de Suisse appelle ainsi les éditeurs à s'activer au‐delà des frontières. La femme indique qu'elle gagne 115'000 francs brut par année contre 150'000 francs annuels versés à ses collègues masculins. Elle demande une indemnisation pour discrimination de 297'000 francs soit une moyenne de 30'000 francs par année. Publicité en ligne La publicité sur Internet prend de plus en plus d'importance pour les éditeurs. A l'avenir aussi, elle doit rester aux mains des éditeurs, a dit leur président Hanspeter Lebrument. Selon lui, le Conseil fédéral aurait confirmé cette position dans une première réaction. Recours accepté En 2003, le tribunal de district condamne la TSI à verser 148'000 francs à la plaignante. La chaîne recourt auprès du Tribunal cantonal qui lui donne raison. Mais la journaliste ne cède pas et s'adresse au Tribunal fédéral qui, en octobre 2005, annule la décision du tribunal tessinois. Or, la nouvelle ORTV pourrait permettre à la SSR de faire de la publicité en ligne dans le domaine Enfin, en décembre 2007, la seconde Chambre civile du Tribunal d'appel condamne la RSI à 27 verser 342'000 francs à son ancienne employée, à la retraite anticipée depuis fin 2008. ordinateur. On trouve des images trop distinctes en masse. » La sentence a été publiée dans le numéro d'août du mensuel des consommateurs Spendere meglio et a été reprise par le quotidien LaRegioneTicino. Interrogé à ce propos par l'ATS, un porte‐parole de la RSI a indiqué que la chaîne « a accepté le verdict et défrayé son ancienne employée ». Il a ajouté qu'il s'agit là « d'un cas unique et particulier » et que « la RSI n'a jamais été accusée de discrimination salariale ». (ats) Google Street View Google défend la position que son système d'anonymisation est suffisant, a poursuivi M. Thür. L'entreprise allègue que le programme de floutage utilisé masque 99% des visages et des plaques d'immatriculation. Mais une étude interne de Google montre que ce taux se situe autour des 89%, a‐t‐il indiqué. Mais même si les données transmises par Google de 99% d'anonymisation sont exactes, ce n'est pas assez, souligne M. Thür. Cela signifie que les visages sont reconnaissables sur 400'000 des 20 millions de photos de la Suisse exposées sur Street View. L e Tribunal administratif appelé à trancher Le préposé fédéral à la protection des données porte le litige avec Google Street View devant le Tribunal administratif fédéral (TAF). Hanspeter Thür estime inadmissible que la société ait refusé d'appliquer la plupart des mesures qu'il a préconisées. Informations incomplètes Dans le collimateur du préposé figure également la possibilité de zoomer sur les personnes ou d'agrandir leur image. Il s'insurge aussi contre la hauteur des caméras montées sur les véhicules de Google. Trop hautes, elles permettent de voir « par‐dessus les haies et les jardins privés bien mieux qu'un passant ordinaire ne le pourrait depuis la rue. La sphère privée n'est plus garantie » dans ces endroits. Hanspeter Thür avait émis une recommandation le 11 septembre dernier, dans laquelle il demandait à Google de prendre plusieurs mesures pour améliorer la protection de la sphère privée dans Street View. Un mois plus tard, le 14 octobre, « Google a rejeté en grande partie les exigences du préposé fédéral ». Hanspeter Thür reproche également à Google de lui avoir fourni des informations incomplètes. Google avait en particulier annoncé à l'origine que ses prises de vue concernaient les centre‐
ville. Mais il s'avère que bien des villes sont montrées dans toute leur étendue. Dans sa plainte, le préposé fédéral exige que Google ne mette pas de nouvelles images en ligne sur Street View avant le jugement a‐t‐il déclaré mi‐novembre. Une décision du tribunal sur ce point devrait tomber dans les semaines à venir. Mais le temps ne presse pas car Google ne prévoit pas de mettre de nouvelles images sur le site avant la fin de l'année. Google « très déçu » Google a réagi en se déclarant « très déçu » de la décision du préposé fédéral à la protection des données de porter l'affaire devant le juge. L'entreprise juge cette mesure « inutile » et estime que Google Street View est tout à fait légal. 400'000 photos en cause Pour Hanspeter Thür, il est clair que Google dépasse les limites de la législation suisse sur la protection de la personnalité. En ligne depuis la mi‐août 2009, le service Street View laisse trop à voir. Visages et plaques d'immatriculation ne sont pas assez floutées; des personnes sont montrées dans des « environnements sensibles », par exemple devant un hôpital, une prison ou une école. « Nous avons discuté avec Hanspeter Thür avant et après le lancement du programme », rappelle Peter Fleischer, le responsable de la protection des données chez Google, dans une déclaration écrite. Google a proposé des mesures afin d'améliorer la protection de la sphère privée là où cela était demandé. Pour la procédure auprès du TAF, le préposé fédéral et ses collaborateurs ont rassemblé bien assez de preuves, ce qui n'a pas été difficile, raconte‐t‐il. « Tout un chacun peut le constater en ne passant rien qu'une demi‐heure devant son « La décision montre que M. Thür n'est pas disposé à entrer en matière sur les solutions que nous avons suggérées », a déclaré M. Fleischer. Et d'ajouter que Google « combattra toute procédure ». (ats) 28 STATISTIQUES Ebauche de tassement de la baisse des offres d’emploi A près avoir profité des annonces politiques en septembre, l’indice Publicitas enregistre une baisse plus prononcée pour le mois d’octobre. On observe néanmoins un début de ralentissement de la baisse des offres d’emploi. Avec un nombre d’éditions identique à celui de l’année précédente, l’indice passe de 75,7 à 74,3 points, ce qui correspond à un recul de 1,4 points. Souffrant surtout de la réduction des investissements des annonceurs nationaux tels que les grands distributeurs et les importateurs d'automobiles, le nombre d'annonces commerciales et d'encarts diminue toujours de manière importante. En matière d'offres d'emploi, après plusieurs mois de diminution massive et constante, on commence à distinguer les premiers signes, certes encore modestes, d'un tassement de cette chute. Les annonces immobilières affichent par contre toujours une baisse régulière depuis maintenant 2 ans. Bien que pénalisées par le manque d'annonces politiques et d'avis financiers, les annonces occasionnelles profitent d'une hausse des avis officiels. 29 Le sous‐indice offres d'emploi passe de 117,0 à 112,1 points, ce qui représente un recul, moins marqué que ces derniers mois, de 4,9 points. Le sous‐indice immobilier passe de 58,5 à 57,5 points, ce qui correspond à une régression de 1 point. 30