(Isotopies activités)

Liage des unités textuelles : la cohésion sémantique
1. Trouvez le sème mésogénérique commun : 'table', 'chaise', 'bureau'.
2. Trouvez le sème microgénérique commun : 'cigarette', 'cigare', 'pipe'.
3. Trouvez les sèmes macrogénériques communs : 'homme', 'renard', 'roche'.
4. Trouvez les sèmes macrogénériques communs : 'gloire', 'amitié', 'fraternité'.
5. Trouvez les sémèmes du taxème des //agrumes pour déjeuner//. Trouvez pour chacun un sème
spécifique le distinguant de tous les autres.
6. Trouvez une molécule sémique présente dans chacun des mots suivants : «Mourir, crevez,
parachever, fermer»
Voilà, on s'est bien amusés, mais tout a une fin.
J'ai longtemps pris plaisir à te toucher, te palper, te presser sous mes doigts, te mordiller parfois. Avoir ma bouche
autour de toi était un plaisir exquis. Sentir ta chaleur monter comme la sève, et tout avaler.
Mais aujourd'hui tout a changé. Ton corps est toujours aussi bien roulé mais je ne te désire plus. Si je te pompes
encore c'est parce que j'en ai besoin, peut-être aussi par simple habitude, mais quand je t'avale le plaisir n'y est
plus. Je ne peux plus te sentir.
Alors c'est décidé, je te dis adieu.
Aujourd'hui XXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Brèves (Adam p. 98)
Au faîte de la gare d’Enghein, un peintre a été électrocuté. On entendit claquer ses mâchoires et il
s’abattit sur la marquise.
PARIS, PRET-A-PORTER PRINTEMPS-ETE 2011
(Le Monde 6 octobre 2010)
Yves Saint Laurent « Parisienne à l’extrême »
A la rigueur d’un trench blanc ou d’un tailleur noir incisés pour dévoiler quelques
carrés de peau, succède la sensualité de robes de mousseline à volants, imprimées
d’empreintes de doigts. Les corsages et les robes s’enroulent autour du cou,
découvrant le dos, les hanches s’arrondissent sous les jupes ceinturées d’un trait de
métal ou sous les jodhpurs de soie encre. La femme d’Yves Saint Laurent dessinée par
Stefano Pilati un vestiaire réaliste et sexy, toujours élégant. C’est une « Parisienne à
l’extrême » comme le nom du nouveau parfum de la maison, « mystérieux et
érotique », disponible le 11 octobre.
Les Caractères de La Bruyère (1688)
L’on voit certains animaux farouches, des mâles et des
femelles répandus par la campagne, noirs, livides, tout
brûlés du Soleil, attachés à la terre qu’ils fouillent, qu’ils
remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une
voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils
montrent une face humaine, et en effet, ils sont des
hommes ; ils se retirent dans la nuit dans des tanières où ils
vivent de pain noir, d’eau, et de racine ; ils épargnent aux
autres hommes la peine de semer, de labourer et recueillir
pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain
qu’ils ont semé.