Le lave-llnge - SEM Boutique

Transcription

Le lave-llnge - SEM Boutique
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Les fondamentaux
Le lave-llnge
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tu
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Energie
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Peu économe
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E
^:d!alna
l.vrg.
G:ph.ilr.
FAGOR
TBRANDT
A FACOR GROUP COilPANY
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
Formation technique
3
-
L'|NSTALLATION ET LA M|SE EN
3.2.-
-
3.3.
3.4.
4
-
SERV|CE......
..............9
transport.
.................
lavelinge..........
.............10
...........11
..........12
Enlèvement des cales et brides de
Mise sur roulettes et mise à niveau
Raccordement électrique d'un
FONCT1ONNEilENT.....................
PRfNC|PE DE
5.1.
5.2.
-
5.5.
-
Répartition de la dureté d'eau en
Mesure de la durcté de I'eau fTH)-...........
Les effets néfastes d'une eau
Les effets néfastes d'une eau
Le
6.2.
-
Mode d'adhérence des salissures
7.2.
7.3.
-
Les diférentes actions de la lessive
Composition du prduit de lavage
5.3.5.4.-
France
......
dure............-.....
douce...............
-
1213
-
...................1g
..........18
...........1g
...........19
............21
................
.................
...........22
.............29
Poids du linge et charge conseillée
I'avant
par{essus.
10 - LES COMPOSAITTTS MECAN1QUES..................
11 - LES COMPOSANTS ELECTRTQUES.
9.1.
9.2.
.............17
..................
...............
8.6. - Précautions pour éviter de détériorer le 1inge....................
8.7. - Les attentes du @nsommateur ........................
8.4.-
SOMMAIRE
Le favejinge FRONT à chargement par
Le lave.linge TOP à chargement
.............26
.....................26
..........26
.....................................27
............2g
...............29
..............................32
LES
LES CARTES
ELECTRON|QUES.........................
13.1.
13.2.
-
L'alimenta
L'alimenta
13.4.
-
Les contÉles de base à
efe
............38
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
SOMMAIRE
Formation technique
moteur........
applications...........
14.4. - Le moteur asynchrone monophasé .....
14.5.- Le moteur universel (à collecteur et stator bobinés)............
14.6. - Alimentation du moteur universel en altematif
14.7. - Alimentation du moteur universel en continu..
14.8. - La commutation statorique du moteur universe1................
14.1 .
14.2.
14.9.
-
15
-
-
Princioe de fonctionnement d'un
Les différents types de moteurs et leurs
PROGRAMiIE...
possibles........
16 - LES DTFFERENTES PROGRAilllATlONS...................
-
.'.."..... .. ..... .'42
'...'............M
...'........45
....'.....'.45
........'...'....'...46
Le moteur
LE DEROULEMENT D',UN
15.2.
... ... .. 4'l
..................41
Les options et les programmes
....................48
...........49
...............................50
16.1.
16.2.
16.3.
-
-
Principe de fonctionnent de la programmation ELECTROMËCANlQUE.......................................................50
...-......50
Principe de fonctionnent de la programmation
......................................51
Principe de fonctionnent de la programmation
17.2.
-
Le remplissage et I'enlèvement des
HYBRIDE............
ELECTRONIQUE
produits..
17.4.- La reconnaissance de charge (pesée automatique) ...................
17.5. - Autre dispositif de mesure du chargement de lave-1in9e.............
17.8.- Le chauffage et la gestion de la température.
18
...........58
...........61
............65
........................72
FONCT|ONNEMENT...............
..........72
18.1. - Programmation mécanique avec moteur 4synchrone..................
18.2. - Programmation mécanique avec moteur universel et inversions par le programmateur..................... ..........74
..........76
18.3. - Programmation mécanique avec moteur universel et inversions par la carte..........
-
ETUDE DE
18.5.
19
............53
-
Programm
SECHANT.............
19. f . - Le lavelinge séchant TOP à chargement par dessus..................
- DECOWERTE
19.3.
19.4.
-
LAVE-L|NGE
.............82
..........82
Exemple d'application : le fonctionnement du laveJinge séchant top L10.....................................................84
Exemple d'application : le fonctionnement du laveJinge séchant front INNOVATION ..................................87
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
Formation technique
1.
INTRODUCTION
INTRODUCTION
Les laveJinge étaient jusqu'à present < automatiques > gÉce à l'utilisation de très nombreux et nouveaux
composants, ils sont devenus < intelligents >.
Un appareil intelligent est un appareil qui est capable d'adapter seul son mode de fonctionnement en
prenant en compte de très nombreux paramètres extemes. ll adapte ses consommations d'eau, de
produits lessiviels, d'énergie et garantit à I'utilisateur un excellent résultat.
L'objectif est simple, il s'agit de rendre propre le linge sale. La quantité, la nature, le degré de salissure
du linge, la lessive utilisée ou le choix du consommateur peuvent contrarier le résultat aftendu.
Pour afteindre cet objectif et répondre aux attentes bien légitimes des consommateurs il faut mettre en
æuvre les actions suivantes :
L'action mécanique
L'action thermique
t
)
à
L'action chimique
Jusqu'à présent ces trois paramètres étaient laissés à l'appréciation du consommateur qui assumait
seul la responsabilité d'un mauvais lavage. Les lave-linge actuels prennent en compte tous ces
facteurs et l'électronique remplace peu à peu l'intervention humaine. L'utilisateur 'se laisse faire" mais
attend un résultat irréprochable.
Le nombre de pannes des laveJinge diminue et pourtant le nombre de sollicitations concemant cet
appareil ne baisse pas de la même façon- Le remplacement d'un composant défectueux constituait,
jusqu'à présent, I'essentiel de la maintenance d'un laveJinge. ll s'agit aujourd'hui de conseiller,
rassurer et aider le consommateur à tirer le meilleur parti de son appareil.
L'objectif est de satisfaire pleinement le consommateur en réparant son appareil de manière efficace
dés le premier passage. Le technicien doit donc pouvoir identifier la ou les causes à I'origine de la
plainte du consommateur. ll doit pour cela réaliser un diagnostic précis afin d'adopter la solution
appropriée au problème rencontré.
Nous identifierons donc les pré-requis indispensables et étudierons ensemble les différentes fonctions
et les composants utilisés, à savoir :
Le remplissage
La gestion des niveaux
La rotation du moteur
Le chauffage
La vidange
I
I
I
I
à
t...
Savoir interpréter les symptômes devient ainsi beaucoup plus facile et permet au technicien d'être plus
confiant sur la validité du diagnostic.
Assurer avec efficacité la maintenance de tous les lave.linge, c'est :
Augmenter le nombre d'interventions reussies dès le premier passage chez le consommateur.
Diminuer le nombre de composanb remplaés à tort.
Réduire les coûts d'intervention.
Garantir un très bon niveau de satisfaction du consommateur.
I
I
)
I
Une intervention Éussie dés le premier passage chez le consommateur encourage à coup sûr la fidélité de
I'utilisateur vis-à-vis du point de vente, de I'enseigne et de la marque concemés.
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
L'ETIQUETTE
ENERGETIQUE
Formation technique
2.
En
Energle
L'ETIQUETTE ENERGETIQUE
2.1.
-
MARQUE
Fabricant
Modèle
Ge
qu'il faut savoir
La consommation d'électricité d'un ménage français hors chauffage et
eau chaude est d'environ2700 kwh I an.
Les appareils électroménagers sont de plus en plus performants. Pour
80 % des français, leur consommation d'énergie est le second critère
de choix d'achat, après leur prix.
L'étiquette énergie, apparue en 1994 à I'initiative de la Commission
européenne, renseigne sur les consommations des différents modèles.
Elle est devenue un outil indispensable pour bien choisir
éq u ipement
un
électroménager.
t
"!',
ffi
ffi
Peu économe
Consommdion trénergie
kWhrcycle
(&rb ôsse dr rÉdad
Elle est obligatoire pour les réfrigérateurs, congélateurs, combinés,
lave-linge, sèche-linge, lave-linge séchant et lave-vaisselle mais aussi
pour les lampes, les fours électriques et les climatiseurs.
La classification de A (le plus économe) à G (le plus gourmand) permet
au consommateur de situer en un coup d'æil les différents modèles
présentés.
L'étiquette énergie sur la plupart des équipements audiovisuels
n'existe pas encore. Les téléviseurs devraient en disposer courant
o,Éûu Nr lo cl*
tr æT dr.|s ée ddtm dbssdrn'r#es,
L.æGilihil.f d&rÉ
EficaciÉ de larage
1
,19
eÉrtr
Aecoerc
Etrcacité dessonge
Æfaû5
efb.flÈL
Yb.d.Gor{: (lrhr)
Aecoere
A:rf|.abJ.
1400
Capacité (coton) kg
7
50
Consonmtftnd'eau
Bruit
plYl
(dB{A}repl
rc
lr{3
Erûong.
xx
xx
Urlcbdfuoî
ffitndrËbÈ@dnn
ki
2011.
Exemple d'étiquette obligatoire
sur les modèles exposés
Certains appareils électroménagers restent en veille et consomment de
l'électricité, alors qu'ils ne sont pas en fonction.
Une directive européenne applicable depuis janvier 20'10 limite la consommation en veille à lW.
D
Niveau de consommation des principaux appareils
Le prix du kWh : La consommation qu'elle soit en gaz ou en électricité est mesuée en kilowatVheure
(kwh). Le prix du kWh d'électricité peut varier suivant les abonnements et les heures de la joumée, mais
en moyenne, il est en heure pleine à 0,10€ contre 0,05€ le kwh de gaz. Un mètre cube (m3) de Gaz
Naturel est égal à environ
1
1kWh.
Sèche-linge à évacuation lrso cyctes)
Plaque de cuisson fonte
Lave-vaisselle (220 cyctes)
Congélateur coffre
Four électrique
Lave-linge (2oo cyctes) E
Réfrigérateur une porte
Téléviseur 70cm
Four à micro-ondes B00W
Fer à repasser
Aspirateur
K
:n
:
I
I
* Source E.D.F.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
L'ETIQUETTE
ENERGETIQUE
-
2.2.
Formation technique
L'étiquette Energétique
Energie
Energie
Les appareils de lavage sont susceptibles
facture
d'électricité si I'on choisit des modèles mal
classés sur le plan énergétique.
de peser notablement sur la
Depuis quelques années, les fabricants ont
porté leurs efforts sur la consommation
d'eau, ce qui a une incidence directe sur la
consommation électrique nécessaire au
moment du chauffage.
lnitié par la communauté européenne, cet
étiquetage est désormais obligatoire en
France pour
la
plupart des appareils
Efficacité de
,l9ttéhd
lavaç
G:ptrâtao
Aecoerc
r300
électroménagers.
Capacité (coton) kg sn læagp
LAVE-LINGE SEGHANT
LAVE.LINGE
La consommation électrique en kWh par cycle apparaft également en clair, ainsi que la vitesse
d'essorage maximale, la capacité du tambour en Kg de linge sec, la consommation d'eau et le niveau
sonore. Ces valeurs sont mesurées sur des essais normalisés : programme Coton sans option à 60'C
avec 6 kg ou I Kg de linge sec et à essorage maxi.
Pour les lave-linge, une indication supplémentaire concemant I'efficacité de lavage et d'essorage
complète I'information concernant l'énergie consommée.
Dans le cas particulier d'un lave-linge séchant, deux consommations sont indiquées :
Pour un lavage de 6 Kg de Coton à 60"C plus deux séchages forts (capacité en séchage : 4 Kg)
Pour un lavage de 6 Kg de Coton à 60'C uniquement
o
.
La lettre d'information essoEge n'est pas obligatoire.
Les niveaux de consommation d'eau et d'énergie sont définis pour un cycle avec deux séchages forb.
2.3.
-
Evolution étiquette
Selon une enquête menée en 2006 par la TNS Sofres à la demande du GIFAM, I
Français sur 10 connaissent cette étiquette mais 23% ne savent pas à quoi elle
correspond exactement. Pour être plus lisible, les nouvelles étiquettes énergie qui
entreront en vigueur en 2011 remplaceront les 3 niveaux de performance
A par des mentions explicites. Soit: A40o/o (qui
A++) A-60% et A-80%, le pourcentage correspond à
classe
correspondant à I'actuel
par
rapport à la classe A.
l'économie d'énergie effectuée
supérieurs
à la
classe
Les programmes << basse température > ou "Eco" ainsi que I'utilisation du départ
différé et des tarifs heures creuses permettent aussi de faire des économies.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
INSTALLATION ET
MISE EN SERVICE
Formation technique
3
.
L'INSTALLATION ET LA MISE EN SERVICE
3.1.
-
ldentification
L'identification d'un lave-linge est la première étape d'une intervention réussie. La référence
commerciale ne permet pas de connaitre les spécificités techniques d'un lave-linge. Seule la plaque
signalétique obligatoire comporte I'ensemble des éléments qui permettent d'identifier précisément le
type de lave-linge à réparer.
3.1,1. - Exemple d'application : ldentification de la référence et du
linge top Ll0
r
La plaque signalétique est située en bas à I'arrière du châssis plastique.
Type :LlS€
sû
09 11 12345
llffiilIrFrË[tHËËff$ffi##
-6UlLBTFFA
091112345-
CODE CHASSIS
- Exemple d'application : ldentification de la référence et du numéro de série lavelinge top MALICE
3.1.2.
La plaque signalétique est très souvent collée à I'arrière
du châssis pour les lave-linge top.
Marque
Vpe
I wfc1os1Fp/p I
2
Année (2 ou
nurnero
41
00035
r+\Seniaine
O2l
-N"
d'ordre
INSTALLATION ET
MISE EN SERVICE
3.2.
-
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
Formation technique
Enlèvement des cales et brides de transport
Avant la première utilisation, les éléments de bridage (traverses, vis, cales ...) qui immobilisent le bloc
laveur pendant le transport doivent être impérativement enlevés. Un départ en lavage ou en essorage
sans enlever ces éléments endommagerait fortement le laveJinge eUou son environnement.
Les éléments de bridage doivent être conservés par I'utilisateur. lls seront nécessaires et
indispensables à tout transport du lave-linge.
3.2.1. - Exemple d'application : Enlèvement des cales et brides de transport du lavelinge MAXITOP
-
Retirez
le
lave-linge du
socle.
- Vérifiez I'absence de la cale
(A) de maintien du moteur.
- Enlevez les 4 vis (B) de la
traverse avec un torx de 20.
- Déposez aa traverse (C), la
bride (D) en ôtant les 3 vis
(E) avec une clé de 10 ou 13
selon le modèle (vérifier que
les 2 entretoises plastiques
sont bien retirées en même
temps que la traverse).
- Remettre les 4 vis (B) en
place.
ATTENTION : Obstruez les 3
trous avec les caches (F et
G) fournis pour éviter les
bruits.
Ces pièces immobilisent
la
cuve lors du transport. Si elles
ne sont pas déposées, cela
peut causer des bruits
importants et des dommages.
Par contre il est important de
conserver la bride et la
traverse dans le cas d'un
éventuel transport.
- Retirez les cales (H et l) du
dessus et du tambour.
- Enlevez les 3 colliers support
tuyaux (J) et obstruez les
trous avec les caches (K)
fournis pour éviter les bruits.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
Formation technique
INSTALLATION ET
MISE EN SERVICE
-
Mise sur roulettes et mise à niveau
Le lave-linge peut être équipé de roulettes
escamotables. ll ne doit pas reposer sur
3.3.
celles-ci lors du fonctionnement.
La machine est posée sur 4 pieds réglables.
Le sol doit être horizontal avec un écart
maximum d'1 cm sur la largeur de la machine
et d'1,5 cm sur sa profondeur. Un mauvais
réglage provoque des bruits et d'importantes
vibrations (basculer la machine légèrement
sur I'arrière pour visser ou dévisser les pieds
la remettez machine sur ceux-ci pour vérifier
sa stabilité).
Les machines sont posées sur des pieds
réglables.
Un mauvais réglage provoque des bruits et
d'i
mportantes vibrations.
Le sol doit être horizontal avec un écart
maximum d'1 cm sur la largeur de la machine
et d'1,5 cm sur sa profondeur.
Si le un sol est couvert de moquette veillez à
ce que I'air circule librement sous la machine.
Si la machine est à côté d'un autre appareil
ou d'un meuble, laisser un espace entre eux
pour faciliter la circulation de I'air.
l.Lave linge pas à niveau.
2.Lave linge mis à niveau
mais débloqué.
3.Lave linge mis à niveau.
Fonctionnement correct-
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
RACCORDEMENT
ELECTRIQUE
3,4.
-
Formation technique
Raccordement électrique d'un laveJinge
3.4.1. - La distribution d'électricité
La disfibution est assurée gÉce au Éseau public basse tension.
En triphasé : 230 / tOO Volts
.
.
En monophasé : 230 Volts
La situation du neutre par rapport à la terre permet de définir le régime de neutre, appelé encore
schéma de liaison dans la norme UTE NF C15-100.
Lorcque le neutre est distribué, il permet de disposer de tension simple (tension entre phase et neutre),
en plus des tensions composées (tension entre phases).
Tension simple
Tension composée
400 V enhe phase
230
Phase
V
enhe phase et neuhe
I
Phase 2
Phase 3
Neutre
3.4.2. - Les différents régimes de neutre
Les trois régimes de neutre appelé encore sdréma de liaison à la tene ésultent de textes églementaires et
normatifs. Chaque schéma est reçÉé par deux letbes.
La première lettre symbolise la situation du neutre par rapport à la terre.
.
.
La deuxième symbolise la situation des masses de I'installation.
Dans la grande majorité des cas, EDF livre le courant altematif aux particuliers grâce à deux fils
Un fil de phase : c'est celui qui amène le courant.
Un fil de neutre : c'est qui permet le retour du courant au transformateur.
.
.
;
Les particuliers sont donc reliés selon un régime de neutre TT.
3.4.3. - L'installation domestique
Les installations domestiques doivent être
conformes à la norme NF C 15-100.Cette
norme édicte des règles pour la réalisation
des installations électriques dans les
bâtiments neufs et pour la réalisation
d'installation neuve dans des bâtiments
anciens.
Le diamètre des conducteurs est fonction de
la puissance nécessaire au fonctionnement
de I'appareil.
Pour une alimentation à partir d'une tension
de 230 V-, la section des conducteurs est
précisée dans le tableau ci-contre.
2,2kW
1,5 mm2 en cuivre
3,5 kW
2,5 mm2 en cuivre
4,4 kW
4,0 mm2 en cuivre
7,0 kw
6,0 mm2 en cuivre
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
RACCORDEMENT
ELECTRIQUE
Formation technique
En outre dans le cadre de la sécurité des
utilisateurs d'appareils électriques, il est
obligatoire que la masse soit reliée à une prise de
terre.
Les lave{inge sont généralement livrés avec un
cordon d'alimentation à 3 conducteurs (dont 1
verUjaune pour la tene).
Ces conducteurc doivent être branchés sur
le
réseau par I'intermédiaire d'une prise de courant ou
d'une prise spécifique protégée par un fusible 16 ou
32A selon I'appareil.
Les fils doivent être branchés sur I'installation en
respectant les couleurs des fils (voir schéma cicontre) et en sachant que communément les prises
murales sont raccordées de la façon suivante :
Terre
Phase (L)
Neutre (N)
Aucune prise de courant ne doit se situer au-dessus d'un évier
ou au-dessus d'une table de cuisson.
La prise doit
êfe facilement aæssible et hors de portee des enfanb.
ll ne doit pas être fait usage de rallonge, de prise multiple ou de programmateur électrique difiéé.
ll est fortement déconseillé d'installer la machine dans une pièce humide, mal aérée, là où elle pourrait
être soumise à des projections d'eau (salle de bains). La machine doit être à plus de 60 cm des points
d'eau et son installation doit être conforme à la norme PROMOTELEC.
En cas d'utilisation d'un appareil qui ne serait pas relié à la terre ou comportant une prise de terre
défectueuse, la responsabilité du constructeur ne saurait être engagée en cas d'incidents et de
leurs conséquences éventuelles.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
RACCORDEMENT
ELECTRIQUE
Formation technique
- La prise de terre
La terre est un élément important de
3,4.4.
l'
installation électrique.
Par les fils verts et jaunes, elle assure
liaison entre la masse du sol naturel et
la
la
ffie+
*-.\A?r.
carcasse métallique de l'appareil.
Elle permet ainsi d'écouler les courants de
ffiNr
fuites directement à la terre.
Un courant de fuite est provoqué par la mise à
la masse d'un composant électrique ou d'un
conducteur sous tension présentant un défaut
d'isolation.
Une bonne prise de terre doit avoir une valeur
\w
I ftrc
-. xf<ri,fl
Sans prise de terre
ohmique déterminée en fonction de la
sensibilité du dispositif différentiel de
I'installation de la maison. Avec un disjoncteur
différentiel EDF de 500mA, la résistance
maximale de la prise de terre doit être de 100
ohms. Cette résistance déPend des
dimensions de la prise de terre (piquet), de sa
forme et de la résistivité du terrain, sachant
que cette résistivité varie suivant la
profondeur, le taux d'humidité et la
température.
3.4.5. - Le disjoncteur différentiel
Ce dispositif n'est pas destiné à assurer la
protection des installations et des matériels
mais bien
à assurer la
protection des
RESEAU
Ph
Bouton rÉarmement
personnes.
La norme NF C 15-100 rend obligatoire
l'utilisation d'une protection différentielle
haute sensibilité (< 30 mA) sur tous les
circuits depuis juin 2003.
En cas de défaut (mise à la masse d'un élément
sous tension), c'est lui qui déclenche en premier.
Le dispositif différentiel comporte un circuit
magnétique en forme de tore sur lequel est
bobiné le circuit de phase et celui du neutre.
Pôles
Le courant résiduel déséquilibre les flux dans
les bobines de phase et de neutre. Un flux
magnétique apparaît dans le tore et la bobine
de détection génère une force électromotrice
qui alimente un petit électro-aimant
provoquant le déverrouillage du disjoncteur et
l'ouverture
du circuit La sensibilité de
la
protection différentielle doit être adaptée à la
résistance de Ia prise de terre.
ptixipatx
Dédencfpment
magnétothemQue
électeaimant
de déte<iion
Toæ magnélique
Bobine de Phase
Les flux produits par les bobines s'annulent
et il ne se passe rien.
*
Bobine de Neute
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
Formation technique
3.4.6. - Gontrôle de sécurité électrique d'un lave-linge
Utiliser un ohmmètre et placer une pointe de
la carrosserie de l'appareil et
l'autre pointe de touche sur la borne de terre
du cordon secteur.
La masse de la machine doit être reliée à la
terre.
touche sur
L'OHMMETRE DOIT INDIQUER O O.
masse
Placer une pointe de touche de I'ohmmètre
sur une des fiches et l'autre pointe de touche
sur la borne de terre du cordon secteur.
Répéter cette mesure sur I'autre fiche du
cordon secteur.
La phase et le neutre doivent
complètement isolés de la terre.
L'OHMMETRE DOIT INDIQUER UNE
VALEUR INFINIE.
être
RACCORDEMENT
ELECTRIQUE
RACCORDEMENT
HYDRAULIQUE
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
Formation technique
3.5. - Raccordement hydraulique
3.5.1. - Arrivée d'eau
Débit du robinet : 6 litres / minute minimum
branchement sur robinet auto-perceur possible si
ATTENTION :
le diamètre d'ouverture est de 6 mm minimum et
le débit suffisant.
fileté :20127
raccord
du
Diamètre
Pression : de 0,5 à 10 bars
Raccordement eau chaude : Possible selon modèle (41lmn)
Tuyau simple
:
3.5.2. - Évacuation des eaux usées
Le tuyau de vidange doit être attaché afin d'éviter que la crosse ne se dégage en cours de vidange.
Si l'installation n'est pas équipée d'un siphon ventilé, le raccordement ne doit pas être étanche.
ll faut laisser libre le passage de I'air entre le tuyau de vidange et le conduit d'évacuation.
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
Formation technique
4.
PRINCIPE DE
FONCTIONNEMENT
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Les salissures adhèrent aux fibres textiles avec une certaine énergie qu'il faut vaincre pour les en
débanasser. ll faut donc mettre en æuvre les paramètres suivants
4.1.
-
L'action mécanique
L'action mécanique a pour rôle de faire circuler I'eau chargée de
produit lessiviel entre les fibres du linge afin de permettre le
décrochage et I'entraînement des salissures. Elle dépend de la durée
de I'agitation, de la cadence et la vitesse de rotation (de 35 à 50
tours/min) et du niveau d'eau dans la cuve.
4.2.
-
L'action thermique
Certaines fibres doivent être lavées à des températures maximates qu'il
ne faut pas dépasser si I'on désire obtenir des bons résultats.
De plus I'action des différents composants des produits détergents varie
en fonction de la température. Pour cela le bain de lavage sera chauffé
progressivement afin que chacun de ces composants soit plus efficace.
4.3.
-
L'action chimique
A
l'énergie mécanique et thermique de la machine s'ajoutent les
actions physico-chimiques et biologiques du détergent. La nature des
salissures est tres variée. Chacune de ces salissures s'élimine d'une
façon qui lui est propre. C'est pourquoi les lessives contiennent de 8 à
15 composants différents ll convient donc d'agir sur les conditions de
lavage afin de faciliter I'enlèvement rapide des diverses matières.
4.4.
-
La durée.
Tout n'est pas si simple. Si nous détaillons I'opération nous remarquons qu'il manque un élément
essentiel : l'eau.
En effet sans eau pas de lavage. L'eau est essentielle, elle va, avec le soutien des principes actifs de
la lessive, pénétrer au cæur du linge pour détruire, extirper, dissoudre, émulsionner les salissures
présentes sur et au sein de celui-ci. Elle le fera d'autant mieux que la machine brassera le linge et
chauffera I'eau. Le résultat de lavage dépend donc simultanément de 4 facteurs :
o
.
.
.
La lessive
L'eau
La température
La mécanique
Ces facteurs sont liés. Si I'on diminue la dose de lessive, il faudra augmenter soit le brassage (action
mécanique), soit la température, soit le volume d'eau. Un bon résultat de lavage ne peut donc être
obtenu que si toutes ces conditions soient respectées.
Le tambour a pour rôle de faire circuler (action mécanique) I'eau chargée de produit
lessiviel (action chimique) et chauffée progressivement (action thermique) entre les
fibres du linge afin de permettre le décrochage et l'entraînement des salissures.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
Formation technique
< à 15"F
5.
de 15"F à 25"F
> à 25'F
L'EAU
-
5.1.
Répartition de la dureté d'eau en France
La dureté de I'eau s'exprime en
degré
hydrotimétrique (TH).
1 degré F (TH) français correspond à 1Omg
de Co3Ca (carbonate de calcium) par litre
d'eau
La moyenne française est de 31"TH.
On estime que 12% de la population
française est alimentée en eau douce
(inférieur à 15'TH).
-
5.2.
Mesure de la dureté de I'eau ("TH)
Des coffrets de mesure permettent
de
prés
la dureté de I'eau
déterminer au degré
(dureté carbonatée qui provoque le tartre).
GOFFRET 31X4037
lls sont utiles pour une analyse précise de
I'eau.
Pour doser correctement la quantité de
lessive,
il est important de connaître la
dureté du réseau. Pour cela les bandelettes
de mesure suffisent largement car elles
donnent une fourchette de dureté.
Cette valeur s'exprime en 'TH ou oF, en
"DH ou encore en oe.
1'DH (allemand) = 1,78 "TH (français)
1'e (anglais) = 1,43 "TH (français)
5.3.
-
iii:,,iii
t;,îTi.,ii,T!!!i
t"îiffi
:!ffi 'ffiÉ, | 0 à B"rH
9 à 17"TH
18 à 26'TH
27 à 35"TH
I ffi ffi
Ë il ilffi'ffi
lliit:#'ij:lil
136à44"rH
l>à4s'rH
1 OO BANDELETTES 43X9782
3 BANDELETTES 43X9783
Les effets néfastes d'une eau dure
L'eau contient des traces de minéraux (calcaire principalement, magnésium, fer...) provenant du sol.
Plus leur teneur est élevée, plus elle est dure. L'élévation de la température dans la cuve précipite les
sels de calcium et de magnésium sous forme de calcaire (tartre). Le savon lui, se combine avec ces
minéraux (surtout avec le calcaire) pour former des substances qui ne se dissoudront plus et qui
peuvent se déposer sur le linge et partout dans la cuve.
Ces dépôts calcaires renforcent I'accrochage des saletés aux fibres du tissu, diminuent l'efficacité du
produit de lavage et sont difficiles à enlever lors des rinçages. De plus ils rendent le linge rêche, font
grisailler le blanc, ternissent les couleurs et accélèrent I'usure du linge. C'est pour cela que la lessive
contient beaucoup d'agents anticalcaires (phosphate ou zéolite) et qu'il faut correctement la doser.
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
L'EAU
Formation technique
5.4.
-
Les effets néfastes d'une eau douce
Une eau trop douce réduit également l'efficacité de lavage surtout s'il y a un surdosage en lessive
(réduction de I'action mécanique) qui risque de provoquer des débordements de mousse, des fuites et
d'accélérer le vieillissement de I'appareil.
5.5.
-
Le pH (potentiel d'hydrogène)
Vous avez peut-être déjà remarqué sur les étiquettes de produits d'entretien ou de boissons
l'indication pH suivie d'un nombre. Vous savez peut-être que le pH est lié à I'acidité d'une solution,
vérifiable parfois, par son goût. Si vous goûtez successivement du jus de citron, du café et de l'eau
vous pourez sans aucun mal classer ces trois liquides par importiance d'acidité.
V*rt
o>
+4.
(.ro=.o
q
=.
-ct
c
o
rg g
E
ôdI
gs
$*
ilE
88
ÉF
5
Le papier pH permet une détermination approchée, simple et rapide, du pH d'une solution. Ce papier
qui ne permet pas une détermination exacte d'une valeur de pH, donne plutôt une idée du domaine de
pH de la solution, à savoir :
o
.
.
acide pour un pH inférieur à 7
neutre pour un pH égal à 7
basique ou alcalin pour un pH supérieur à 7
L'eau minéralisée ou pas a un pH très proche de 7.
5.5.1. - Quelques acides
o vinaigre (acide acétique)
. aspirine (acide acétylsalicylique)
o jus de citron (acide citrique)
o
.
café
vitamine C (acide ascorbique)
5.5.2.
.
.
.
.
.
- Quelques bases
nettoyants ménagers (ammoniaques)
savon (hydroxyde de potassium)
eau de javel concentrée
débouche évier (hydroxyde de sodium)
produit de lavage
ROULEAU PAPIER pH 31X9379
5.5.3. - Mesure du pH
L'origine d'une tache sur une pièce de linge pourra facilement être identifiée en appliquant un moroeau
de papier pH sur la trace préalablement humidifiée.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
LES SALISSURES
6.
6.1.
Formation technique
LES SALISSURES
-
Laver, c'est éliminer
!
Les salissures proviennent du corps, de I'atmosphère, de la nourriture et du
métier. Elles peuvent être classées en quatre grandes familles
:
La salissure est sous la forme de particules, en général petites, voir microscopiques et insolubles.
Ces particules vont se déposer sur le linge, ce qui n'est pas trop gênant, et dans le linge, c'est à dire
entre les fibres textiles, d'où il sera plus difficile de les extirper.
)
Salissures
r blanchissables r
ll s'agit de taches colorées d'origine végétale et principalement alimentaire. Les colorants naturels
contenus dans les aliments sont sensibles à l'orydation et seront donc détruits par I'apport d'une
quantité nécessaire et suffisante d'orygène actif au cours du lavage. Ces colorants solubles peuvent
cependant pénétrer profondément dans les fibres (coton, lin). ll ne faut donc pas attendre trop
longtemps avant de laver sinon le détachage ne sera pas complet.
D
Salissures grasses
Les huiles et graisses peuvent se glisser au cæur des fibres naturelles et synthétiques. Elles seront
facilement extincer des fibres naturelles (laine, coton, lin, soie) mais beaucoup plus difficilement des
synthétiques (polyester, acrylique). ll faut donc éviter de laisser vieillir les taches, favorisant ainsi la
pénétration de la salissure gmsse au sein de la fibre.
F
Salissuresprotéiniques
Les protéines ont tendance à polymériser sur les fibres, c'est à dire à se fixer, à former une colle
lorsqu'on les chauffe.
tÈ .$ i$*.ur
.t-=
protéiniques
Cellules de la peau,
Poussière, Suie, Terre,
Sable, Détritus végétaux,
Pollen ...
Café, Thé, Vin, Bière,
Fruits, Légumes, Herbe
Sang, CEufs,
Viandes,
Poissons
Huiles alimentaires ou
industrielles, Beurre,
Margarine, Saindoux,
Mayonnaise, Graisses
animales ou humaines
Ces groupes de salissures peuvent évidemment se retrouver en même temps sur les textiles ; un bleu
de travail ou une chemise peuvent être salis conjointement par du cambouis, de la sueur, de la tene
ou de la boue, des taches de sang et de café, ce qui met en évidence toute la complexité du lavage.
Les taches ou salissures sont toujours plus faciles à éliminer fraîches que lorsqu'elles sont séchées et
incrustées dans le textile.
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
Formation technique
6.2.
-
LES SALISSURES
Mode d'adhérence des salissures
CHARGES NEGATIVES
Effet de colle : les salissures se collent au support par I'intermédiaire de corps gras.
Liaison électrostatique : toutes les surfaces et les salissures présentent une charge électrique
trop faible pour que l'être humain ne la ressente, mais cependant, suffisante pour entretenir
l'adhérence.
Liaison dite de Vau de Waals : ce type de liaison se forme toujours lorsque deux corps différents
ou de même nature sont à quelques angstrôms l'un de I'autre (quelques dix millièmes de micron).
Liaison par agent intermédiaire ou cationique : les salissures et les supports absorbent des
ions provenant soit de I'eau soit de I'air. En général, la surface des salissures et du linge se charge
négativement et la liaison se fait par les ions calcium ou magnésium.
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
LES LESSIVES
7
-
Formation technique
LES LESSIVES
Contrairement à bien des idées reçues, les lessives ne sont pas toutes identiques. Elles contiennent
des ingrédients spécifiques. Ainsi chaque type de lessive possède ses propres caractéristiques et sera
particulièrement adaptée à tel ou tel type de lavage ou de textile.
7.1.
-
Comment choisir la lessive ?
jr,i'ffiËûÈ'ffi;,1
-iiË$fË*Ë= êHft
,..
.;i.!';i.;;..;i.;;.i;1f1nu
90"c-60"c
40"c
Poudre concentrée
ou micro
60"c
40"c
Pastille
60"c
40"c
Poudre classique
Liquide
40"c
-
30"c
30"c
Lessives spécialisées
7.2.
ffi1i.sàlê',i.;;iii1i
Les différentes actions de la lessive
Les lessives modernes mettent en æuvre un certain nombre de mécanismes très complexes.
Le nettoyage du linge dépend directement des pouvoirs suivants
D
:
Pouvoir mouillant
L'eau a une grande difficulté à entrer en contact avec les surfaces solides, surtout si elles sont
gmsses. L'eau mouille difficilement. Le contact intime de l'eau avec le linge à nettoyer est nécessaire
pour aniver à séparer la salissure de la fibre textile. La lessive doit avoir un pouvoir mouillant élevé.
F
Pouvoir émulsionnant
Les salissures grasses retenues par les fibres, une fois détachées, seront émulsionnées et divisées en
éléments microscopiques par des agents tensio-actifs. Le pouvoir émulsionnant du produit lessiviel
complète I'action mécanique du lave-linge.
>
Pouvoiranti-redéposition
Les salissures détachées des fibres doivent être maintenues en suspension dans le bain de lavage
sans se redéposer sur le linge
F Pouvoir détachant
. &Lq$Atlon : Beaucoup de taches sont colorées, la lessive pour les faire disparaître doit les
décolorer
. b_hydlsly9g-: De nombreuses taches alimentaires ou corporelles sont composées de protéines.
L'eau ne peut les décomposer seule. Mais en pésence de catalyseurs, I'eau devient capable de
décomposer les molécules protéiniques.
D
Le pouvoir anticalcaire
L'eau parfaitement pure n'existe pas à l'état naturel. En passant dans I'atmosphère et en s'infiltrant
dans les sols, I'eau de pluie se chaçe de minéraux. Plus I'eau contient de sels de calcium (calcaire)
plus elle est dure. Le calcaire diminue I'efficacité de la lessive en neutralisant les pouvoirs décrits
ci-dessus.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
LES LESSIVES
Formation technique
7.3. - Gomposition du produit de lavage
INGREDIEITITS
LES AGENTS TENSIO.ACTIFS
LES AGENTS ANTICALCAIRE
LES AGENTS ANTI.REDEPOSITION
LES AGENTS ANTI.MOUSSE
FONCTtOtllS
lls facilitent I'imprégnation de I'eau dans les textiles. lls
décollent les taches et la saleté.
lls agissent contre les effets néfastes de la dureté de
I'eau
lls empêchent la redéposition de la saleté en suspension
sur le linge.
lls
contrôlent
le
niveau
de mousse pour éviter les
débordements
LES AGENTS ALCALINS
lls améliorent la performance de lavage du produit
LES AGENTS DE BLANCHIMENT
lls éliminent les taches colorées par oxydation
LES AGENTS BIOLOGIQUES
Chaque type d'enzyme est spécialisé sur une catégorie
de tache. lls enlèvent les taches d'origine
animale,
(lipase, protéase, amylase)
végétale.
LES AGENTS FLUORESCENTS (AZURANTS
oPTTQUES)
lls agissent contre le jaunissement et ravivent l'éclat du
blanc. lls rendent le blanc plus lumineux.
LES AGENTS PROTECTEURS DE COULEURS
Présents surtout dans les lessives spécialisées, ils
limitent les risques de palissement et transfert de
couleurs
LE PARFUM
7.4.
-
ll donne au linge une odeur de propre et de frais
Les additifs
7,4.1. - .L'assouplissant
C'est un produit prêt à I'emplci ou concenté qui peut êûe utilisé prre ou dilué. Cet additif de confort (pas
d'influence sur I'effcacité de hvage) est distibué lors demier rinçage. ll permet dbbtenir un linge doux, sot.rple et
empêcfie la production d'électicihé statique. ll "lubrifie" les fibres et leur permet de glisser les unes sur les autres
sans s acqocfpr. De dus, à I'essot"age, I'eau glisse plus facilement et plus rapidement sur le linge ce qui réduit
le bmps de sâ:hage. Les fibres sont également moins cassantes et le repassage est facilié,
7.4.2.
- .Le chlore s Cl r (eau de javel)
C'est un açnt blancfiissant et désinfuctant qui doit ête utilisé awc précautims, ser.rl, dilué. et uniquement avec
le coton blanc ou la couleur grand bint ll es{ distribue lors du premier rinçage pour êûre parhibment éliminé au
cours des rinçages suivant.
7.4.3. - .Les produits anti+alcaire
ll est important de séquesûer le calcairc pour améliorer le resultat de lavage et oonserver le larrelinge en bon
éht de marrche. Ces produib (poudres ou pastilles), utilises à ctnque lavage et en complément de la lessive,
aident à mainbnir la souplesse du linge, l'édd du blanc et des couleurs. lls emÉchent aussi au lave.lirge de
s
entarber.
7.4.4. - .Les produits détachants
lls sont composes dagenb de Hanchiment oxygénés et d'enrymes. lls sont commercialisés sous plusieurs
fonnes, pas{ille, ç1, spray et même lingetb.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
LE LINGE
8.
Formation technique
LE LINGE
-
8.1.
Les différentes fibres
Le linge est aujourd'hui constitué d'une très grande variété de fibres textiles dont chacune exige un
lavage approprié réagissant différemment à I'eau, à la température mais aussi à I'action mécanique.
FTERES NAT.T,REI-LEE
Animales Laine et Soie
Viscose
Polyamide Nylon et Perlon
Végétales Goton, Lin et Jute
Acétate de cellulose
Polyester Tergal, Dacron
Minérales Amiante
Triacétate de cellulose
Polyacrylique Gourtelle, Dralon
Ghlorofibre Rholyl
Elastomère Lycra
Polypropylène Méraklon
8.2.
-
La sensibilité des fibres
La fragilité est plus liée à l'ennoblissement qu'à la matière.
Teinture
lmpression
Finissage
Fibres naturelles absorbantes pouvant retenir les colorants naturels
(café, vin, thé, fruits,...) persistance des taches si lavées trop froid. Se
froisse et jaunit à la lumière
Fibres naturelles fragiles, difficiles à teindre, sensibles aux orydants,
aux alcalins et au froftement (feutrage, rétrécissement pour la laine)
VISCOSE; RAYOITINE, AGETATE
. . .,.,. ...,.... . ' , ,:,,
p$È#Ës*Ë#rHôËffiËË
.
......;.,..:.....
,.
.:..
Fibres artificielles cellulosiques plus fragiles que le coton avec les
mêmes défauts
Fibres synthétiques résistantes mais sensibles aux taches grasses
]:::;:i:::iij::::.:].:.:::::i:i:::]::i:i:::i::l
Fibres synthétiques très sensibles à la chaleur. Ne pas dépasser 40oG
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
LE LINGE
Formation technique
8.3. - Symboles de lavage
ll est nécessaire de trier le linge et de respecter la charge pour obtenir les meilleurs résultats et le laver en
toute sécurité. ll faut pour cela lire les étiqueftes qui donnent toutes les informations nécessaires à
l'entretien des textiles.
LE COFREET*
LAVAGE A TËMPERATURE MAXIMALE DE
LAVÂ#f;
95"C
A
TRAITEMENT
À L,EAU
DE JAVEL
#HL*ffiÂffiH
P1ï
{-s
g.tq
N
TAM**UA
MH$A#Tfi
200"c
ffiËpÀ$sÂsr
,n
fpl
[rl
\*"*/
ruETT*YASH
 ss*
ô
o
^
v\1
-tt
ffi
TffiAIT*MËT{T
rNTgftsrT
o
TOUS
SOLVANTS
USUELS
tttl
.FIF
PAS DE
I-AVAGE
* Marque déposée
PAS DE
CHLORAGE
-
a
FoRr
REGLAGE FORT
30"c
CHLORAGË DILUÉ
FT A FROID
sÉcHAGË
k--l
E
$ilf;i-{e#m
æ
40.c
40"c
60"C
Lavage
à la main
seulement
température
40'C maxi.
:
SECHAGE
DOUX
_l
(v
150"C
REGLAGE MOYEN
â
PERCHLONÉTHYGTVE
ESSENCE MINÉRALË
r-----zl
r--_r.\.
ttal
7T
o
110.c
REGLAGE DOUX
ESSENCE MINÉRALE
ET SOLVANT
FLUORÉ Fl13
x)<
)<J
tvl
1
PAS DE
RFPASSAGE
(PAS DE
VAPEUR)
PAS DE NETTOYAGE A
SEC NI DË
DÉTACHAGE AU
SOLVANT
tl
^l
I}rx
F-r+
PAS DE
SÉCHAGE EN
TAMBOUR
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
Formation technique
-
8.4.
Poids du linge et charge conseillée
ll faut éviter
.
o
:
De laver en même temps les textiles légers et ceux qui sont en coton épais, car le poids de ces
derniers froisse et abîme les textiles plus légers.
De surcharger le tambour, ce qui augmente le risque de mauvais lavage.
Poids moyen de quelques pièces
de linge sec ( peu épais
Poids moyen de quelques Pièces
de linge sec ( épais
>>
>>
Blue-jean adulte
Grande serviette éponge.
Housse de couette...
Pantalon jogging adulte.
Peignoir de bain.
Petite serviette éponge.
Pyjama éponge enfant..
Sweat-shirt..
-
8.5.
....8009/1kg
......7009
....15009
. . .....3509
.12009
..3009
.1009
......2509
L'usure du linge
.2Og
Chaussette...
..
...1
509
Chemise de nuit légère.
........2009
Chemise homme.
......40015009
Drap 1 place.
......8009
Drap 2 places
....50g
Lingerie délicate.
..50g
Lainage synthétique enfant......
..1 009
Nappe...
........5009
Pantalon toile adulte.
...1209
Pantalon toile enfant.
.1 509
Pyjama adulte..
....2009
Taie d'oreiller
...1 309
Torchon vaisselle
..1509
T-shirt coton grande taille..
L'usure d'un vêtement vient à 7o%du fait de le porter, 2oo/o sont dus au lavage et 10% au séchage en
machine.
8.6.
-
Précautions pour éviter de détériorer le linge
c)
\)w
o@
textiles à décoration rapportée
8.7.
-
.
o
.
.
.
Les attentes du consommateur
Un résultat de lavage irréprochable.
Un blanc éclatant.
Le respect des textiles.
Des temps de programme réduits.
Un fonctionnement silencieux.
à,.
M
ÆfXJ
Wffi%
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
Formation technique
9.
DECOUVERTE
DECOUVERTELAVE.LINGE
C'est la place disponible et les habitudes qui conditionnent le choix entre un lave-linge à chargement
par le dessus ou "top" et un laveJinge à hublot ou ',front".
9.1.
-
Le laveJinge FRONT à chargement par I'avant
DECOUVERTE
Le lave-linge TOP à chargement par-dessus
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
Formation technique
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
COMPOSANTS
MECANIQUES
Formation technique
10
.
LES COMPOSANTS MECANIQUES
La cuve est généralement démontable et
contient le tambour.
A sa partie supérieure, se trouvent les
points d'ancrage des ressorts de
suspension et à sa partie inférieure, les
points de fixation de la motorisation et
d'appui des amortisseurs.
Sur la cuve sont fixées des masses
d'équilibrage qui contribuent à stabiliser le
bloc laveur, notamment pendant
.
.
.
.
Tôle émaillée
Polypropylène structuré (fibre de
verre)
Polyténax (résine de synthèse).
Acier inoxydable
I'essorage.
Le bloc laveur doit supporter toutes les
contraintes mécaniques générées lors
d'un cycle de lavage.
TAMBOUR
Le tambour, de forme cylindrique, est
composé;
trous pour permeftre la circulation de
Le tambour d'un lave-linge à chargement
par le dessus a une porte de chargement,
une trappe de visite et deux axes latéraux
I'eau.
ENSEMBLE PALIERS
Le tambour d'un lave-linge frontal n'a
qu'un axe de forte section et n'a pas de
omégas) fixées sur la virole sont
chargées de brasser le linge pour mener trappe de visite.
à bien I'action mécanique. Elles sont
formées dans le tambour ou rapportées.
. Acier inoxydable 18/8 (18% de
Afin de corriger le déséquilibre généré par
chrome et 8% de nickel) magnétique
le poids de I'ensemble portillons du
(composition ferrite) ou amagnétique
tambour d'un lave-linge à chargement par
(austénitique)
dessus les aubes sont lestées.
. Volume : de 40 à 80 litres selon la
capacité du lave-linge (5 à 8 kg).
modèles de tambours ont également les
flancs perforés.
Les paliers (souvent appelés roulements),
sont des pièces mécaniques. ll s'agit
Sur les lave-linge à chargement par le
simplement de billes enfermées dans
dessus, les paliers peuvent être
deux cages cylindriques. Ce montage
permet au tambour de tourner sur son (ou emboutis dans des traverses rapportées
ou moulés dans la cuve en
ses) axe (s). Les paliers comportent un
polypropylène.
ou deux roulements à bille protégés par
Le diamètre des roulements dépend de la
des joints qui assurent l'étanchéité de
vitesse d'essorage. En général ;
I'ensemble.
. Pour 1200 tours/min Roulements No
Sur les laveJinge à chargement par
6205 I 6206
I'avant, I'unique palier est placé sur un
o Pour1400 tours/min Roulements No
croisillon, dont l'étanchéité est assurée
6305 / 6306
par un joint à double lèvres.
Un croisillon en alliage d'aluminium est
fixé sur le bord du tamborrr
AMORTISSEUR
Le bloc laveur n'est pas directement
solidaire de la carrosserie, mais
suspendu par des ressorts et porté par
des amortisseurs afin de réduire les
vibrations transmises à la carrosserie en
petite vitesse et de neutraliser les
débattements générés par I'essorage.
Le système de suspension est adapté à
la forme et au poids du bloc laveur, à la
vitesse d'essorage et au mode de
chargement.
Les ressorts de suspension sont
accrochés à la partie supérieure de la
carrosserie.
Les pieds amortisseurs absorbent le
déplacement du bloc laveur.
L'équilibrage du bloc laveur est assuré
grâce à la présence de plusieurs lests.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
COMPOSANTS
MECANIQUES
Formation technique
12-LES COMPOSANTS MECANIQUES (SUITE)
POULIE COURROIE
o
.
La longueur d'une courroie dépend de
:
Les principaux paramètres sont reportés
sur la courroie.
CHAMBRE DE COMPRESSION
Marque de la courroie
Type caractérisé par une ou deux
lettres, H, J, K, PH, PJ, etc. Ces lettres
déterminent certaines caractéristiques
techniques de la courroie
. Nombre de dents (4,5,6 ou 8)
. Longueur en millimètres, elle
correspond à la longueur totale de la
courroie dépliée.
.
o
.
Caoutchouc (couleur noire)
Plastique (couleur blanche ou jaune)
Degré d'élasticité
.
.
Caoutchouc
Traitement fongicide
La chambre de compression est
constituée d'une < boite > qui emprisonne
une bulle d'air. Cette < boite > peut faire
partie du couvercle ou de la cuve ellemême.
Elle peut aussi être rapportée sur la cuve.
w$
Lorsque I'eau monte dans la cuve, elle
monte également dans la chambre de
compression en comprimant I'air qui s'y
trouve. Cet air, qui monte par une fine
durite vers le pressostat, pousse une
membrane caoutchouc qui actionne des
contacts électriques.
La manchette
) Assure l'étanchéité entre le bloc laveur
et I'habillage (carrosserie).
F Permet I'introduction du linge dans le
tambour
transfert des vibrations du bloc laveur
à I'habillage.
Assurer la jonction et l'étanchéité entre
les différents composants du lave-linge
(cuve, pompe, boite à produit, etc.).
Réalisé en caoutchouc très souple, elles
peuvent prendre différentes formes en
fonction du fabricant. Elles sont souvent
dotées d'un soufflet en accordéon qui
permet de désolidariser le bloc laveur,
l'habillage et les autres composants.
Certaines durites de vidange possèdent
un clapet ou une < boule > qui permet de
limiter les pertes lessivielles à moins de
1%.
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
Formation technique
12-LES COMPOSANTS MECANTQUES (SUtrE)
COMPOSANTS
MECANIQUES
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
COMPOSANTS
ELECTRIQUES
11
.
Formation technique
LES COMPOSANTS ELECTRIQUES
VERROU
A DEVERROUILLAGE INSTANTANE
Empêche la mise en marche du lave-linge
porte ouverte et interdit I'ouverture lors de
son fonctionnement.
La porte est verrouillée après 30" de
commande du verrou et pendant toute la
durée du cycle, sauf pendant la période
d'attente d'un départ différé ou lors d'une
mise en << Pause >>.
Le verrouillage de la porte est assuré par
un système thermique. Le déverrouillage
de la porte n'est possible que 2 minutes
après la coupure de I'alimentation.
o
o
.
.
Empêche la mise en marche du lave-linge
hublot ouvert.
Possibilité d'ouverture instantanée.
Le verrouillage de la porte est assuré
manuellement à I'aide d'un système
c
.
.
o
2201240V1KCl
à 2O"C
CTP ou PTC
Déverrouillageaprèsrefroidissement
|
llpTCl
ôôô
.#a
220 - 240 VBobine (solénoide) : environ 100 o
CTP ou PTC : environ 60 O à20"C
Entre 3 et4:environ 160Oà 20"C
mécanique. Ouverture instantanée par
I'alimentation d'une bobine qui va libérer
le mécanisme. Pour ouvrir le hublot en
cours de cycle, il faut mettre I'appareil sur
<< Pause >.
L'ouverture du hublot n'est possible que
s'il n'y a plus d'information du tachymètre
(rotation tambour).
C'est un robinet électromagnétique qui
commandé par le programmateur
autorise I'arrivée d'eau. Le pressostat,
lorsque le niveau requis est atteint coupe
son alimentation électrique.
Permet le remplissage du lave-linge et
I'enlèvement des produits.
ll existe :
) Electrovanne 1 voie (sortie)
} Electrovanne 2,3 ou 4 voies (sorties)
pour un lave-linge séchant par exemple.
) Electrovanne eau chaude
ll est actionné par de l'air sous pression.
L'eau, en remplissant la cuve, comprime
I'air. A un certain niveau de compression,
le pressostat coupe I'alimentation
électrique l'électrovanne.
Le pressostat
.
4KO
.
Moins de 6 litres / minute pour eau
chaude.
est vide d'eau (niveau 0).
I'alimentation électrique de l'électrovanne
et alimente la pompe de vidange
1,2,3ou4voies.
De 0,3 litre / minute (Lave-linge
séchant) à 10 litres / minute
(prélavage ou lavage).
Nombre de niveaux selon le composant
.
1i"'niveau
- Niveau bas:11112
- Niveau haut : 11113 ou 11114
.
est pleine (niveau 1).
2201240V-
o
o
.
2no
niveau
- Niveau bas:21122
- Niveau haut : 21123 ou 21124
. Niveau de sécurité (OVERFLOW)
- 1'1114 ou 11116
:
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
COMPOSANTS
ELECTRIQUES
Formation technique
13- LES COMPOSANTS ELECTRTQUES(SU|TE)
iiiilt
rli
PRESSOSTAT ANALOGIQUE
THERMOPLONGEUR
THERMOPLONGEUR + GTN
CTN
SONDE DE TEMPERATURE CTN
ll est utilisé dans les lave-linge où I'on
cherche à atteindre des consommations
d'eau optimales. ll est malheureusement
impossible de le tester sans un outillage
spécifique. ll est toujours couplé à
l'électronique qui affichera un code erreur
en cas de panne. Le principe repose sur
la mobilité d'un aimant (en contact avec la
membrane). Celui-ci vient perturber un
courant électrique passant dans une
bobine. Attention car contrairement au
pressostat classique il ne faut pas
< souffler >> dedans, sous peine de
I'endommager.
C'est une résistance blindée qui assure le
chauffage du bain lessiviel pendant les
séquences de lavage et de prélavage.
Le thermoplongeur est constitué d'un
élément tubulaire en acier inox à
I'intérieur duquel se trouve une résistance
enroulée en spirale imbibée d'un matériau
isolant.
ll est maintenu en fond de cuve par une
220t240Vbride ou un support en acier inoxydable
25e)
de façon à rester toujours immergé,
De 1800 à 2500W
L'étanchéité entre le trou de la cuve est
Fusible thermique 150"C
assurée grâce à un joint qui s'élargit lors
Sonde de température CTN
du serrage de l'écrou de la bride de
fixation.
cas de remplacement, il est impératif
Pour se prémunir contre la < chauffe à
d'utiliser un élément chauffant avec
sec )), on utilise deux systèmes de
les mêmes caractéristiques.
coupure différents :
Lorsque le thermoplongeur est monté sur
la cuve, et s'il n'est pas horizontal, le
I'intérieur de l'élément chauffant le met,
en cas de surchauffe, définitivement hors fusible se trouve généralement sur la
partie la plus surélevée (celle qui risque
service.
de ne pas rester immergée).
La position du thermo fusible est repérée
avec une perle de couleur eUou le
symbole suivant : -FF
.Certains
éléments chauffants peuvent comporter
deux fusibles thermiques.
électriquement en série avec la
résistance empêche la surchauffe. Ce
microcontact fixé sur un axe est activé
Cette sonde est utilisée sur les lave-linge
à programmation < hybrides > ou < tout
électronique
>.
La valeur ohmique de cet élément
diminue lorsque la température
augmente. La diminution de la valeur
ohmique est détectée par la carte
électronique qui, une fois la température
atteinte, interrompt I'alimentation
électrique de l'élément chauffant.
La CTN : informe le microprocesseur de
la carte électronique.
.
o
.
Quelques
kÇ) à 2O"C
Livrée montée sur le thermoplongeur
Intégré avec le thermostat de sécurité
dans le même boitier.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
COMPOSANTS
ELECTRIQUES
Formation technique
I 3- LES COMPOSANTS ELECTRIQUES(SUIrE)
THERMOSTAT BI METALLIQUE
ll existe plusieurs types de thermostats
avec un ou deux contacts normalement
fermés ou ouverts.
Le thermostat assure :
.
.
.
.
En contact avec la cuve
Coupure ou ouverture si température
de consigne atteinte
Ré-enclenchement automatique
Ré-enclenchement manuel. Après
s'être déclenché suite à cause d'une
surchauffe, il faut agir manuellement
sur le bouton rouge.
.
.
Réglable de froid à 90"C
Thermostat à bulbe en contact avec
température de I'eau de lavage
température de I'air de séchage
anormale en lavage ou en séchage
THERMOSTAT REGLABLE
Ce thermostat a pour fonction de régler et
contrôler la température de I'eau de
lavage. ll fonctionne selon le principe de
dilatation du liquide
Quand le bulbe est chauffé, le liquide se
dilate dans le tube capillaire, déforme une
membrane qui actionne I'ouverture ou la
fermeture de contacts.
POMPE DE VIDANGE
ENSEMBLE POMPE VIDANGE ET
POMPE DE REGIRCULATION
Evacuer les eaux usées. La pompe
synchrone peuttoumerdans le sens horaire
ou antihoraire. La vitesse de rotiation n (en
tours/s) de ce type de moteur est égale à la
fâluence de la tension d'alimentation F (en
Hertz) dMsé par le nombre de paire de poles
de I'aimant (p).Un moteur synchrone ne
démane pas tout seul. ll lui faut donc un
artifice de démanage. Une pompe de
vidange synchrone démane par oscillation
grâce au jeu de la turbine sur I'axe. Elle
démane toujours dans le sens qui oppose le
moins de résistance à la rotation.
La vitesse de synchronisme est atteinte très
facilement en charge (avec de I'eau), le
démanage à vide est luitrès irÉgulier (le
sens de rotation peut s'inverser plusieurs
la cuve
o
o
.
.
.
o
2201240V200C)
24W
16litres/minute
Synchrone
Protecteur thermique
La recirculation, présente sur certains
lave-linge, permet:
)
F
)
F
d'améliorer le mouillage du linge
d'améliorer I'action mécanique
d'améliorer la qualité des rinçages
de diminuer les pertes de produit
lessiviel
Elle contribue à faire baisser la
consommation d'eau et donc de faire des
économies d'énergie.
L'eau est aspirée sous la cuve par le filtre
de vidange puis renvoyée, à travers la
cuve ou la manchette, au cæur du linge.
.
.
o
.
.
o
22O1240V200C)
30W
20litres/minute
Synchrone
Protecteur thermique
Un ensemble peut être livré complet avec
les 2 pompes et le corps de filtre.
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
COMPOSANTS
ELECTRIQUES
Formation technique
1
3- LES COMPOSANTS ELECTRTQUES(SUITE)
ffiil,j!ïlr1tii
iiiiirilii.t:!;!)!1
t::tii.tii::,1.i:t:1ti!.
PROGRAMMATEUR
ELEGTROMECANIQUE
Un micromoteur de type synchrone
entraîne des cames qui ouvrent et ferment
des contacts électriques pour alimenter
différents éléments (moteur, électrovanne,
élément chauffant, pompe de vidange, ...)
ll possède deux jeux de cames :
220t240V-
Tl(r)
Moteur synchrone
temporisation)
VARIATEUR DE VITESSE
ll gère I'alimentation, les sécurités, les
cadences et inversions moteur grâce aux
codes fournis par programmateur
pendant le déroulement du cycle.
PROGRAMMATEUR HYBRIDE
,*''*Æ.
PROGRAM MATEU R ELECTRONIQUE
Le programmateur hybride est composé
d'une carte électronique et d'un
programmateur électromécanique.
Les différents programmes sont placés
dans la mémoire de la carte électronique.
Le programmateur par I'intermédiaire de
contacts signale à la carte électronique
son positionnement. A chaque position
(pas) du programmateur correspond un
code qui signale à la carte électronique la
fonction à exécuter.
Toutes les fonctions remplissage,
chauffage, vidange, verrouillage de porte,
etc. sont commandées par le
programmateur. L'électronique gère la
durée et commande I'alimentation du
programmateur. Les rotations du moteur
sont gérées par l'électronique.
ll gère :
cadences de rotation du moteur.
puissance
Les cartes sont équipées de plusieurs
composants. Des relais pour commander
les éléments de puissance et des triacs
pour commander les autres éléments.
.
.
2201240V50Hz
.
.
.
2201240V50Hz
Moteur synchrone
Un programmateur électronique est
constitué de 2 parties
. Une interface utilisateur ou
électronique de commande
. Une électronique de puissance
.
.
2201240V50Hz
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
GOMPOSANTS
ELECTRIQUES
Formation technique
I 3- LES COMPOSANTS ELECTRIQUES(SUIrE)
MOTEUR UNIVERSEL
ll entraîne le tambour en lavage et en
essorage par I'intermédiaire d'une poulie
et d'une courroie Poly V.
.
.
Rotor (M) : 1,7c) à 2,3ç>
Tachymètre (G): 90O
1,2V-11000 tours
Moteur < à 1000 tours/min.
Stator unique '. 1,7çr, à 2,8O
Moteur > à 1000 tours/min.
Stator 1 (S1) :environ 1C)
Stator 2 (52): environ 1C)
Vitesses :
. 35 ou 50 tours/min. en lavage
. jusqu'à 1300 tours/min. en essorage
Le diamètre de la poulie moteur définit le
rapport de transmission du lave-linge.
.
.
.
Uniquement sur la programmation
mécanique, il entraîne le tambour à 50
tours/min. pour le lavage et à
500 tours/min. pour I'essorage par
I'intermédiaire d'une poulie et d'une
counoie Poly V.
.
r
.
.
MOTEUR ASYNCHRONE MONOPHASE
MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE
2201240V50Hz
2112,2/14 ou 2/16 pôles
Démarrage par condensateur
d'environ 10 à 15pF.
Le moteur asynchrone triphasé est
constitué d'un
Les trois enroulements du stiator sont
couplés en triangle, et sont de même
valeur ohmique.
> ROTOR : la partie tournante du moteur.
ll est du type à cage d'écureuil.
Les différentes vitesses sont obtenues par
la variation de la fréquence de 5 à 350H2.
La vitesse du moteur est contrôlée à I'aide
du signal généré par le tachymètre.
PLATINE DE COMMANDE MOTEUR
Pour faire varier la vitesse d'un moteur triphasé, il faut faire varier la fréquence et la
tension d'alimentation.
Une platine alimentée par une tension monophasée de 230V 50hz génère une
tension triphasée nécessaire à I'alimentation du moteur (environ 310V)
ll s'agit d'un convertisseur de fréquence (INVERTER).
La platine redresse tout d'abord le courant puis un onduleur fabrique, à partir de
l'étage continu, trois phases décalées de 120 ".
Ce convertisseur détermine la tension et la fréquence de pilotage du moteur grâce à
la combinaison de fermetures et d'ouvertures d'interrupteurs IGBT (pilotés par le
microprocesseur).
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
GOMPOSANTS
ELECTRIQUES
Formation technique
12.
LES PRINCIPAUX CAPTEURS
ri+i+#
SONDE DE CONDUCTIVITE
Elle permet de déterminer
:
ll en résultera une modification de la
consommation d'eau en rinçage.
CAPTEUR DE PRESSION
Le capteur de pression qui est placé en
dérivation sur le tuyau de pressostat.
Lorsque le niveau d'eau monte dans la
cuve, la pression agit sur la membrane du
capteur et fait monter I'aimant sur son axe
vertical. L'aimant (champ magnétique) se
déplace à travers un enroulement de fil
de cuivre (bobine) et génère tension
(différence de potentiel) aux bornes de
cette bobine (lnduction
TENSION AUX BORNES DU CAPTEUR
Entre GND et 5V (1 et 3) à 5 Volts Entre GND et OUT (1 et2) ) de 0,5
à 3,5 Volts - en fonction du niveau
d'eau dans la cuve,
Cette tension est proportionnelle à la
pression exercée par la membrane du
capteur, elle est mesurable aux bornes de
ce circuit.
.
o
électromagnétique).
LE DEBITMETRE
Une hélice équipée de deux aimants est
placée dans le conduit de l'électrovanne.
Cette hélice tourne lors de chaque prise
d'eau. L'interrupteur à lame souple (lLS)
fixé sur l'électrovanne se ferme à chaque
passage des aimants. Ces impulsions
sont envoyées à la carte électronique qui
peut mesurer très précisément la quantité
d'eau entrée dans la cuve.
AIMANTS
LE TACHYMETRE
(
DEUX FILS
D
LE TACHYMETRE A EFFET HALL
( TROIS FILS E.
Le moteur entraine un tachymètre qui est
en fait une génératrice synchrone. Elle
est constituée d'un aimant collé sur I'axe
qui, lorsqu'il est entraîné en rotation par le
moteur, induit une f.e.m. dans un
. Enroulement: environ 100 Oenroulement fixe.
o Tension délivrée : 1,2V- pour 1000
Elle délivre à la carte une faible tension
tours/min du moteur.
alternative dont la fréquence et
Le tachymètre peut être détaillé ou non
I'amplitude augmentent avec la vitesse.
et faire partie du moteur.
Cette tension est analysée par le
microprocesseur qui décale les
impulsions de gâchette pour modifier la
tension d'alimentation du moteur et
corriger ainsi sa vitesse.
Contrairement aux tachymètres à deux fils qui fonctionnent comme une dynamo, et
qui génèrent une tension proportionnelle à la vitesse de rotation, les tachymètres a
effet hall (trois fils) fournissent en sortie une tension fixe (+5V) dont les impulsions
sont par contre proportionnelles à la vitesse. On en déduit que la relation impulsions
par rapport à la vitesse se modifie, ce qui revient à dire que si durant une seconde les
impulsions ont augmenté, la fréquence du signal a augmenté.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
LES CARTES
ELECTRONIQUES
13.
Formation technique
LES CARTES ELECTRONIQUES
Une carte électronique a besoin pour son fonctionnement d'une source de tension continue, filtrée ou
stabilisée selon les besoins, mais surtout antiparasité. Une alimentation (de Basse Tension Continue)
se oompose d'une tension réseau abaissée à une tension alternative de 8 ou 15V. Cette tension est
ensuite redressée généralement par un pont de diodes suivi d'un condensateur chimique de filtrage.
Les principaux éléments qui fonctionnent en basse tension sont: CTN, CTP, capteurs à effet Hall,
signalisations LED ou Display, bobines relais, débitmètre, capteur de pesée, de pression, de position,
pressostat analogique, etc.
Certains composants électroniques et en particulier les microprocesseuns sont très sensibles aux
décharges électrostatiques. lls n'apprécient pas plus les parasites.
Le branchement des apparcils électroménagerc doit être conforme à la norme NF G l5-100 en
ce qui concerne le diamètre des conducteurs, la longueur du câble et le branchement sur une
prise électrique avec terre.
Le bon fonctionnement de la carte électronique d'un appareil électroménager dépend du respect du
branchement de la phase (L) et du neutre (N) et de la qualité de la liaison à la tene.
Nous pouvons rencontrer trois types d'alimentations différents.
13.1.
- L'alimentation sans transformateur.
Les cartes électroniques sans transformateur, sont directement reliées au secteur via un condensateur
et une résistance série. Elles sont également très exposées aux surtensions car généralement
dépourvues de fusible sur I'alimentation (carte) elle même.
Leur utilisation est idéale pour des consommations faibles ou peu exigeantes en intensité, ce qui limite
leur usage. En effet elles ne permettent pas de disposer de couranb permettant d'alimenter un grand
nombre de relais ou même un afficheur.
Ce type d'alimentation est tnàs souvent présent sur les cartes de réfrigérateur, et plus rarement sur les
cartes de laveJinge, sècheJinge ou lave-vaisselle.
Ce type d'alimentation est satisfaisant s'il ne s'agit que de commander un ou plusieurs Triacs.
13.1.1. - Exemple d'application : I'alimentation de la carte électronique MR116 du
laveJinge top MALIGE
PH.
A partir du secteur, on effectue un redressement mono-alternance par I'intermédiaire de D1, limitation
de courant par
la résistance
R1
et
filtrage
par le condensateur C1.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
Formation technique
13.2.
LES CARTES
ELECTRONIQUES
- L'alimentation avec transformateur.
Le transformateur peut être moulé et directement soudé sur le circuit imprimé. ll peut également être
placé à proximité du circuit imprimé si le poids ou encombrement I'impose. La taille, dépend de la
puissance utilisée. ll est fréquent de voir un fusible sous verre protéger le primaire du transformateur.
Nous retrouvons à proximité un pont de diodes et des condensateurs.
13.3.
- L'alimentation à découpage
De plus en plus les modules éleclroniques sont dotés d'alimentiations à découpage (basse tension). Leur
faible consommation en fait des concepts électroniques les plus économiques.
Leur lôle est de protéger le module contre les surconsommatons intemes de tous les éléments travaillant
en basse tension.
Les microprocesseurs travaillent quasi exclusivement en 5V continu mais pour les autres composants
comme les relais, les tensions sont un peu plus élevées.
La carte électonique privée partiellement voire totalement de la tension continue indispensable à son
fonctionnement se protège contre toute surconsommation inteme qui pounait la détériorcr.
Dans ce cas, généralement aucun voyant LED ou DISPLAY ne s'allume, ou tnès faiblement ou encore
qu'une fraction de seconde, malgré la pÉsence du secteur 230V sur I'entée de la carte électronique. C'est
la mise en autoprotection qui se traduit par le blocage des fonc{ions mais dans oe cas sans aucune
détérioration du module. Une fois le défaut disparu, l'éleclronique fonctionne à nouveau.
13.4.
-
F
F
Les contrôles de base à effectuer
Le bon fonctionnement de la carte électronique d'un appareil électroménager dépend du
respect du branchement de la phase (L) et du neutre (N) et de la qualité de la liaison à la tene.
La mise à la terre est à contrôler en priorité, si elle est inexistante ou mauvaise il faut le
signaler à l'utilisateur et le préciser par écrit sur le rapport d'intervention, c'est une obligation.
Attention : Le technicien engage sa responsabilité, c'est lui le professionnel...
Vérifier la présence du secteur 230V sur l'entrée de la carte électronique. A la mise sous tension
I'afficheur eUou une LED doivent être allumés. Si ce n'est pas le cas, il y a anomalie. Néanmoins, la
carte électronique n'est pas forcément en cause. ll s'agit vraisemblablement d'une mise en
autoprotection.
ll faut observer avec attention le circuit imprimé, et chercher d'éventuelles traces visibles de
détérioration ou de court circuit qui pounait justifier le problème. Dans ce cas on peut considérer la
carte électronique comme bonne, du moins pour I'instant.
S'il s'agit d'une mise en autoprotection. La mise en autoprotection est probablement causée par
un court circuit ou une mise à la masse d'un élément fonctionnant en basse tension.
La méthode par élimination est la plus simple et la plus rapide et il suffit de déconnecter les
éléments un à un jusqu'au déblocage de la carte électronique. Les principaux éléments qui
fonctionnent en basse tension sont : CTN, CTP, capteurs à effet Hall, signalisations LED ou
Display, bobines relais, débitmètre, capteur de pesée, de pression, de position, pressostat
analogique, etc. Le fait de déconnecter le circuit en cause (élément et câblage) permet de rétablir
immédiatement la basse tension et la signalisation.
Vérifier les éléments de puissance fonctionnant en 230V qui eux peuvent, contrairement aux
éléments basse tension, en cas de court-circuit causer la détérioration de carte électronique.
ll ne faut jamais remplacer une carte électronique sans avoir identifié au préalable
I'origine de sa destruction.
La remplacer simplement sans avoir recherché la cause est inutile et pas très sérieux.
LES CARTES
ELECTRONIQUES
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
Formation technique
Si carte électronique est détruite il faut impérativement localiser le circuit et l'élément en cause avant
tout échange.
ll faut localiser I'endroit où le composant est détérioé (ou pistes brûlées) et suiwe le câblage jusqu'à
l'élément incriminé. Le câblage (usure de fil) ou un court circuit indirect causé par une fuite d'eau peut être
à I'origine du défaut.
En cas d'impossibilité de suiwe le câblage, il faut consulter la documentation technique afin de vérifier
I'affec'tation des triac ou relais avec les éléments de puissance.
Attention un triac fendu ou fissuré ne sera
visible à I'oeil nu mais avec une loupe.
En cas de surbnsion, les degâb se limibnt en géneral aux composanb de I'alimentation de la carte
élecfonQue. Ceux+i sont æsez facilement reconnaissables. ll y a bujours une VDR en enflee du sec-teur sur
la carte. Son rôle es{ d'absorber les surtensions de courtes durées (Quelques miqo, voire millisecondes).
Lorigine est donc obligatoiæment o<térieure à l'appareil. Cela peut êbe dû à un problème EDF, à I'ins'tallation
ell+même, ou encore à un orage. L appareil n'y est pour rien.
En règle générale, une carte électronique sans défaut visuel apparent n'a aucune raison d'être
remplacée.
Le programme d'aide au diagnostic doit permettre au technicien de contrôler les différents
rs et I'ensemble des fonctions de I'appareil.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
LES MOTEURS
Formation technique
14.
LESMOTEURS
14.1. - Principe de fonctionnement d'un moteur
Les moteurs répondent de manière simple à une loi élémentaire concernant le magnétisme (la loi de
Laplace).
celle-ci s'appelle la loi des << 3 G r : Ghemin, champ, Gourant qui veut que lorsqu'on applique un
champ magnétique à un conducteur, un courant s'y trouve induit et une force perpendiculaire
s'applique sur celui-ci.
14.2.
-
Les différents types de moteurs et leurs applications
.1"##ffi
L11tri1lt...''.,..1,.1ir.rr'1;.1|.t.i
iïi,,rir;1.1,:;;
1.l
M
icromoteu r programmateu r
Pompe de vidange, de
recirculation, etc.
Pompe de vidange,
Moto ventilateur
Moteur entraînement tambour
Moteu r entraînement tambou r
Moteu r entraînement tambou r
14.3.
-
:',-i"titiir|'.'l ..F,,ff
Aucun couple de démarrage
Al imentation alternative
Couple de démarrage très faible
i mentation alternative
Al
Couple de démarrage très fort
Alimentation alternative ou continue
Couple bien plus important qu'un moteur
asynchrone monophasé
Al imentation alternative
Le moteur synchrone
Ce moteur à courant alternatif est constitué d'un stator bobiné. Au centre de ce bobinage on trouve le
rotor qui est en fait une association d'aimants permanents. Une fois le rotor alimenté, un champ
magnétique toumant attire et repousse l'aimant du rotor qui a du mal à s'y accrocher. Ce type de
moteur n'a donc pas de sens de rotation préférentiel et doit également être soumis à une force pour
démarrer. En cas de blocage, son sens de rotation s'inverse pour rester accroché au champ tournant.
La vitesse de rotation n (en tours/s) de ce type de moteur est égale à la fréquence de la [tension d'alimentation F(en Hertz) divisé parle nombre de paire de pôles de i'aimant (p). I n = F,
I
_-ll-,l-lp
Un moteur synchrone ne démarre pas tout seul. ll lui faut donc un artifice de démarrage. Le plus
couramment utilisé en électroménager étant le démarrage oscillant.
Une pompe de vidange synchrone démarre par oscillation grâce au jeu de la turbine sur I'axe. Elle
démarre toujours dans le sens qui oppose le moins de résistance à la rotation.
IîDANËI
"*
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j:i :l T i
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I
.ij.i i;
ffi
En électroménager, on utilise ces moteurs à vitesse constante et
économiques (peu de cuivre et consommation faible) lorsqu'il n'est
pas nécessaire d'avoir un sens de rotation déterminé ni un couple à
programmateur
(mécaniquement bloqué dans un sens) et les pompes de vidange
sont des moteurs synchrones très répandus en électroménager.
fournir important. Le micromoteur d'un
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
LES MOTEURS
14.4.
-
Formation technique
Le moteur asynchrone monophasé
Le moteur asynchrone est moteur à courant alternatif sans
connexion entre le stator et le rotor. Le terme asynchrone vient du
fait que sa vitesse n'est pas forcément proportionnelle à la
fréquence des courants qui I'alimentent.
Lorsqu'il est alimenté en 230V 50H2, il est difficile de faire varier sa
vitesse. Au démarrage, le couple est faible et le courant appelé est
très élevé. Grâce à l'électronique de puissance, I'alimentation par un
onduleur à fréquence variable, permet de le démarrer facilement et
de faire varier sa vitesse.
Le moteur ASYNCHRONE monophasé est constitué d'un
-
Un enroulement à 2 pôles assure la vitesse d'essorage, ou grande vitesse.
Un enroulement à plusieurs pôles 12:/16 ou 18 assure la vitesse de lavage, ou petite
vitesse.
F
ROTOR généralement en court+ircuit appelé * cage d'écureuil
induction.
r.
ll reçoit un courant par
Le champ magnétique crée dans le stator induit un courant dans le rotor qui provoque à son tour un
champ magnétique. Ces champs magnétiques s'interférent et il en résulte une force qui fuit toumer le
rotor. Par contre il tourne moins vite que le champ du stator. ll y a ce que l'on appelle un glissement
(g).
Les moteurs asynchrones équipant les lave-linge sont des moteurs à deux vitesses; ils ont deux
stators bobinés I'un sur I'autre. ll y a des enroulements petite vitesse pour le lavage dont deux
enroulements qui définissent le sens de rotation. Un autre jeu d'enroulements est utilisé pour la grande
vitesse d'essorage.
Le moteur asynchrone monophasé n'a aucun couple de démanage. ll nécessite un artifice de
démanage- Lorsqu'il est "lancé" dans un sens le moteur "monophasé accroche" un des champs, mais
l'autre champ tourne a une vitesse double vis à vis du rotor occasionnant des couples résistants et des
pertes fer très importantes.
14,4.1. - Vitesse de rotation
La vitesse de rotation de ces moteurs s'exprime par la formule avec un glissement de 5%. On admet
que la vitesse du rotor est inférieure de 5% à celle du champ tournant. Cette réduction de vitesse est
déterminée par le glissement (G).
lrl=(Fx60/P)x0.95
N = vitesse en tours/min
F = fréquence du courant
P = nombre de paire de pôles
La vitesse de rotation dépend très peu de la charge mécanique sur I'arbre. En effet si l'on augmente le
couple résistant, le glissement a tendance à augmenter, ce qui élève I'intensité des courantrs induits
dans le rotor, donc le couple du moteur.
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
Formation technique
LES MOTEURS
14.4.2. - Démarrage inductif
Les moteurs à bagues ou spire de Frager, sont réservés à des faibles puissances jusqu'à 100W
environ : pompes de vidange, moto ventilateur de refroidissement, etc.
Le stator est constitué par un noyau magnétique
feuilleté portant un bobinage. Le noyau magnétique est
fendu à chaque extrémité pour loger des bagues en
cuivre nommées bagues de déphasage (ou spires de
le démarrage du
moteur et déterminent par leur position géographique le
sens de rotation du moteur. Elles produisent le même
effet qu'un circuit déphaseur.
Frager). Ces bagues permettent
Le rotor est un rotor à cage d'écureuil en court-circuit.
Le sens de rotation est déterminé par constitution et
toujours dirigé de la partie non baguée vers la partie
baguée du pôle.
14.4,3. - Démarrage capacitif
Un moteur asynchrone alimenté en courant
alternatif monophasé ne peut démarrer seul. Pour le
faire tourner, il faut soit le lancer à la main ou utiliser
un circuit déphaseur.
Le stator comporte en plus de I'enroulement
principal un enroulement secondaire qui est chargé
de créer un champ magnétique déphasé par rapport
au premier. Un couple de démarrage est engendré.
Le déphasage est obtenu grâce à la présence d'un
condensateur en série avec I'enroulement auxiliaire.
Le champ toumant obtenu es{ suffisant pour faire toumer nombre moteurs asynchrones brancftés en
monophasé : Moteur entraînement tambour LL et SL, pompe de circulation LV, etc.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
LES MOTEURS
Formation technique
14.5. - Le moteur universel (à collecteur et stator bobinés)
Le moteur universel est à la base un moteur à courant continu qui suit la
loi des ( 3 C > (Chemin, Champ, Qourant).
Facile à réguler en vitesse, doté d'un couple de démarrage
important, peu volumineux, ayant un bon rendement, les
moteurs à courant continu impliquent la mise en æuvre d'un
collecteur et de balais en graphite dont l'usure est
relativement importante. Cet ensemble collecteur / balais
permet d'inverser le sens du courant dans le bobinage
induit lors de chaque demi rotation. Sur l'illustration cicontre le courant du rotor s'éloigne sur la moitié gauche et
approche sur la moitié droite.
F
Le moteur
r série r
Un moteur est constitué d'un stator inducteur (bobinage créant le champ magnétique) et d'un rotor
induit (conducteur recevant le champ magnétique). Les deux bobinages étant montés en série, le
courant est le même.
Si on alimente un moteur série en courant continu :
Le rapport chemin - champ - courant est stable. ll est possible d'inverser le sens de rotation en
inversant le sens du courant dans I'un des deux conducteurs.
Si on alimente un moteur en altematif basse fÉquence :
On inverse plusieurs fois par seconde le courant gbnq lgglCur bqbinsggs.
Le rapport chemin - champ - courant reste inchangé.
On voit cependant apparaître une impédance (celle de l'inducteur) qui n'existait pas en courant continu
et des pertes dans le circuit magnétique du stiator.
ll s'appelle ( UNIVERSEL > car il peut aussi bien fonctionner en courant continu qu'en altematif, la
ftéquence devant toutefois rester faible (60H2 maximum en général).
F
Le moteur univesel
Le moteur universel est un moteur à courant continu dont on â amélioré le rendement
o
Le stator est feuilleté :
Comme sur les transformateurs, ce qui
permet de limiter les pertes magnétiques
par courant de Foucault.
.
Le bobinage stator est réduit :
Afin de limiter la valeur de I'impédance.
o
Le bobinage rotor est augmenté :
Ceci permet de compenser la réduction de
flux au niveau du stator.
:
: ll est facile à commander
depuis une source secteur à I'aide d'un triac.
Ses inconvénients : Lors du fonctionnement
en alternatif, le bruit de commutation au niveau
des balais est plus important et un ronronnement se fait entendre au niveau du circuit magnétique (lié
à la fréquence du secteur).
Ses avantages
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
Formation technique
LES MOTEURS
Un moteur universel (ou à courant continu) fonctionne en respectant un certain
nombre de règles physiques et mathématiques. ll existe ainsi une équation de
fonctionnement reliant vitesse, tension et flux magnétique.
E est la tension (aussi appelée fém), O le flux magnétique et O la vitesse moteur.
k est une valeur constante spécifique à chaque moteur.
On constate que :
. Plus la tension est élevée, plus la vitesse est grande.
. A tension constante, plus le flux est faible, plus la vitesse augmente.
14.6.
f; = k.{p"f,}
- Alimentation du moteur universel en alternatif
Dans I'exemple ci-contre et la courbe ci-dessous, le secteur 230V (en
pointillé) est découpé par un triac. La gâchette "G" du triac est
pilotée par le microprocesseur d'une carte électronique (le
vula
signal envoyé par le microprocesseur est d'abord amplifié 'havant d'arriver à la gâchette).
u max =
230V2
lTli'::X:
Tension
Selon le décalage dans le temps des impulsions de gâchefte, qui rend le triac passant, le moteur reçoit
une partie plus ou moins importante du secteur (trait plein). La valeur effcace de la tension appliquée
aux bornes du moteur universel série varie ce qui fait donc varier sa vitesse. C'est pour supprimer les
bruits de commutation et de ronronnement que le moteur est alimenté en courant redressé.
14,7.
- Alimentation du moteur univetsel en continu
Pour supprimer les bruits de commutation du courant entle les balais (charbons) et le collecteur du rotor,
et pour limiter les vibrations liées au 50Hz de la tension d'alimentation, le moteur peut être alimenté en
courant "continu". Le secteur altematif, découpé par un triac, est redressé par un pont de diodes.
CARTE DE PUISSANCE
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
LES MOTEURS
Formation technique
14,8. - La commutation statorique du moteur univercel
L'essorage permet d'évacuer au maximum I'eau du linge. Pour cela il faut faire toumer le tambour à
grande vitesse (centrifugation). C'est la phase qui sollicite le plus les pièces mécaniques du laveJinge.
Les contraintes sont très importantes du fait de la masse du linge en mouvement (énergie cinétique).
Pour démaner correctement, un moteur série doit générer un flux magnétique important pour avoir un
couple optimum. En fuisant varier la tension avec un triac il est possible d'atteindre des vitesses
élevées mais n'atteignant jamais plus de 1200 tours/min au niveau du tambour.
Pour obtenir des vitesses d'essorage importantes, il faut tenir compte de la relation cidessous :
E: la tension (fém ou force électro motrice),
Ë
O : le flux magnétique,
sffi
O : la vitesse du moteur,
k"#
k : la constante propre à chaque moteur.
La tension étant maximum, il faudra réduire le flux en réduisant le nombre de spires de I'inducteur.
C'est ce qu'on appelle la commutation statorique qui est largement utilisée sur les laveJinge actuels.
-
blgq$.,,:,.'.,,.,,
,.,,,,..,,.,,,,,,
oFf&,,:r€${{ltgêdèl
Rp$-
!--+ !
ffis
lrr',ç.**'d
L-J
Le moteur doit donc avoir un double stator. Ses deux enroulements sont mis en série en lavage et au
début de I'essorage. Un relais supplémentaire permet de supprimer une partie du stator lorsque le
moteur a atteint une vitesse suffisante et n'a olus besoin d'un couple élevé.
En général, au-dessus de 1000 tours/min le moteur a deux stators avec un point commun (bome 7),
Au cours du cycle ou au début du démarrage de
I'essorage les deux stators sont en série (5 et 6) pour
avoir un couple important. A 1000 tours/min. environ, un
relais coupe le stator entre 5 et 7 pour diminuer le couple
et augmenter la vitesse jusqu'à 1600 tours/min.
C'est ce qu'on appelle la commutation
largement utilisée sur les lave-linge actuels.
statorique
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
LES MOTEURS
Formation technique
{4.9.
-
Le moteur asynchrone Triphasé
Le moteur asynchrone triphasé est constitué d'un
STATOR : la partie fixe du moteur.
:
>
Les trois enroulemenb du stator sont couplés en triangle, et sont de même
valeur.
d'un
I'arbre,
constitué
À l'intérieur du stator, on trouve un rotor (partie tournante du moteur) solidaire de
il
est
car
empilement de tôles magnétiques qui comprend un circuit dénommé à cage d'écureuil,
constitué d'une série de banes disposées de façon à former un cylindre entre deux anneaux.
>
ROTOR : la partie tournante du moteur. ll est du type à cage d'écureuil
Le moteur asynchrone sans balai a donc une durée de vie plus longue et génère lors de son
fonctionnement beaucoup moins de bruit. Cette technologie consiste à faire varier la vitesse de
rotation d'un moteur asynchrone afin d'obtenir des vitesses d'essorage plus élevées.
LE TRIPHASE est le meilleur compromis au sens électrique pur dans le rapport entre une puissance
maximale, couple maximal, et encombrement qui va de paire avec poids, de plus le courant est
inférieur par rapport à une version monophasé. Les couples des moteurs sont donc plus importants
pour un poids inférieur.
EN MONO P=U x
EN TRIPHASE P=U x
I
Secteur
230V
Programmation et sélection
des fonc'tions de I'appareil
lx{3 ({S=t ,7321
Une platine de commande moteur alimentée
par une tension monophasée de 230V 50hz
génère électroniquement la troisième phase.
Le découpage angulaire entre phases est
assuré par la même électronique, qui pour le
reste assure les mêmes fonctions
Entrée Mono
230V 50Hz
Electronique
moteur universel qui pouvait posséder un
cinquième en cas de double stator (Au-delà
toteur:
de 12O0tours/min)
Sortie triphasée
Gestion de la ûtesse par la fréquenct
-
ii
r,
iiT4
3 phases
II
1
II'- sr*
I
tachy.
,irl,
I
ÈT
ll+--.,
1---{>*J
de
régulation de vitesse grâce au signal généré
par le tachymètre.
Nous avons plus que 3 fils au lieu de 4 sur un
La tension triphasée nécessaire
/::x'\
'
generareur
tachymétrique
\ta 1
t".*."...*--*---...--.-.......,---.....-.......-,"@fu--.,,,^."*-**-***----
à
l'alimentation du moteur (environ 310V) est
produite par un convertisseur qui, au moyen
de la combinaison des fermetures' et
ouvertures des interrupteurs IGBT (pilotés par
le microprocesseur) déterminent la tension et
la fréquence de pilotage du moteur.
Les diflérentes vitesses sont obtenues par la
variation de la fréquence de 5 à 350H2. La
vitesse du moteur est contrôlée à I'aide du
signal généré par le tachymètre.
LE DEROULEMENT
D'UN PROGRAMME
15
-
15.1.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
Formation technique
LE DEROULEMENT D'UN PROGRAMME
- Déroulement d'un cycle de base
+st.t
---*Ê
Prélavage
NlYeau d'eau : Fïï,L--ill
T "ff : *s#6s*
\"+":g*gg* ; ****-*-*
tlll
tI
9
r$J
**.Ç rnaxi
&******
f
t\
I
*
6
I
i.tf * tr+i-! i * i r.o:
tI
i
f
final+
ft
iT
--|{-----
.ff***g
É6*
fh
f-*
S***r:aç*:
i
x Rinçages -----><- Essorage
Lavage
$î\
Refraidissement
{*ir" < 6c"c}
I
+
I
T
Froid
NO
6
Autant de fois qu'ily a de rinçages
o
a
a
a
a
a
a
a
a
Prélavage
Remplissage et distribution de la lessive du bac I
Brassage à cadence lente
Chauffage à 40'C maxi ou à froid selon le type de linge choisi et la température sélectionnée
Vidange et Essorage intermédiaire
Lavage
Remplissage et distribution de la lessive du bac ll
Brassage à cadence lente puis normale
Chauffage selon le type de linge choisi et la température sélectionnée
Refroidissement (prise d'eau) selon le type de linge choisi et la température sélectionnée
Vidange et Essorage intermédiaire
Premier rinçage
a
a
a
Remplissage et distribution du produit chloré (si présent)
Brassage à cadence normale
Vidange et Essorage intermédiaire
Autres rinçages
a
a
a
Remplissage
Brassage à cadence normale
Vidange et Essorage intermédiaire
Délicat
FrrÊlavage
I
*lntenslf
Rinçage + (si sélectionné ou déclenché)
Dernier rinçage
a
a
o
a
o
Remplissage et distribution du produit assouplissant
Brassage à cadence normale
Vidange et Essorage intermédiaire
Essorage final et Défoulage
Vidange avec montée en vitesse selon le type de linge choisi et la vitesse sélectionnée
Brassage à cadence lente pour "décoller" le linge du tambour.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
LE DEROULEMENT
D'UN PROGRAMME
Formation technique
15.2.
.
- Les options et les programmes possibles
Prélavage
Avec de la lessive dans le bac l, cette fonction est utile pour du linge
très sale. Elle ne peut être utilisée qu'avec les programmes "Coton"
ou "Synthétique" et n'a aucun effet sur "Délicats" et "Laine".
.
Intensif
Permet d'allonger
le temps de lavage (action mécanique)
lntensif
Rinçage +
en
réduisant parfois la température (action thermique).
. Demi-Gharge
Réduit la consommation d'eau en supprimant un rinçage ou en
effectuant les rinçages en niveau bas (moins de linge nécessite
moins de lessive et moins d'eau pour rincer).
.
Frèlav*ge
Lavage "Express", "Gourt" ou "Rapide"
Plus adaptées aux faibles quantités de linge peu sale ou peu porté,
ces fonctions réduisent sensiblement la durée du temps de lavage.
Frryramrne Çourt
Repassrye facile
ffi
ffi
(ffi
ffi
Trempage
Anêt çuve pleine
(@:}
#'
.
Rinçage Plus
Rajout d'un rinçage supplémentaire. C'est une solution idéale pour les peaux sensibles aux lessives.
ll peut être déclenché automatiquement lors d'une déteciion de mousse par le pressostat (trop de
lessive).
ArÉt cuve pleine (A.C.P)
Utile pour des textiles que l'on ne souhaite pas essorer ou si I'on prevoit une absence prolongée à la
fin du lavage (pas de possibilité de retirer le linge dés la fin du programme). Le cycle est interrompu
avant I'essorage final, ce qui permet au linge de flotter dans l'eau (et I'assouplissant) et ainsi d'éviter le
froissage.
Vidange seule ou égouttage
Le linge sera simplement égoutte (vidange sans rotation du tambour ou à 1'10 tours/min environ).
o
.
.
Essorage seul
Accompagné d'une vidange, il peut se faire à la vitesse maximum.
F
.
Options et programmes spécifiques
Trempage
Permet d'optimiser I'efficacité de la lessive avant de commencer le lavage pour venir plus facilement à
bout des taches les plus difficiles.
.
Antifroissage ou repassage facile
Limite les mouvemenb du tambour, augmente le niveau d'eau et diminue I'essorage pour ne pas froisser.
.
optiA
Cycles optimisés en temps avec une température limitée pour une laver une faible charge coton ou de
linge mixte.
Chemise
Programme idéal pour traiter rapidement quelques chemises tout en limitant le froissage
r
.
Dessus / Dessous
Cycle doux et à froid pour laver une faible charge de linge particulièrement délicat (soie, élasthanne,
dentelle, lingerie, ...).
o
Polaire
Pour laver ce type de vêtement à basse température.
.
Textiles techniques
Réservé aux vêtements composés de textiles déperlants, imperméables, imper-respirant, utilisés pour
des activités de loisir et d'extérieur.
.
Stretch
Cycle de lavage conçu pour les textiles comprenant de l'élasthanne.
Ghaussures de sport Cycle réservé aux chaussures avec I'utilisation de brosses de lavage.
LES DIFFERENTES
PROGRAMMATIONS
16
-
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
Formation technique
LES DIFFERENTES PROGRAMMATIONS
16.1. - Principe de fonctionnent de la programmation ELEGTROMECANIQUE
Le déroulement d'un cycle de lavage est géré par un programmateur mécanique. Le programmateur
est en fait une "horloge" entrainée par un micromoteur qui est alimenté par le secteur 230V-.
L'utilisateur doit tourner le programmateur dans le sens horaire pour le positionner sur le départ du
programme choisi. Le micromoteur de type synchrone est bloqué par un cliquet interne qui empêche le
programmateur de tourner dans le mauvais sens. Le micromoteur entraine plusieurs disques (cames)
par I'intermédiaire d'un système démultiplié composé de roues dentées. Des crans situés sur la
périphérie des cames modifient la position de lamelles de cuivre et actionnent les différents contacts.
< L'horloge > est composée de 60 pas qui ont des durées très variables (quelque secondes à quelques
minutes). A chaque passage de pas les cames ( lentes > du programmateur actionnent des contacts
électriques de puissance. Ces contacts permeftent d'alimenter les différents éléments du lave-linge:
électrovanne, pompe de vidange, thermoplongeur .. .
D'aufes cames ( rapides > qui toument plus vite que les cames lenbs permetent d'inverser le sens de
rotation du moteur en lavage. Le programmateur avanæ ainsi jusqu'à un cran stop qui marque la fin du cycle.
SECURITE DE PORTE
230V-
PROGRAMMATEUR
POMPE DE VIDANGE
- Principe
de fonctionnent de la programmation HYBRIDE
Ce type de programmation utilise un programmateur pour le déroulement du cycle et l'alimentation des
différents éléments sauf le moteur. En effet, une carte électronique reçoit des codes via des contacts
actionnés par les cames rapides du programmateur.
En fonction de I'avancement du programmateur dans le cycle, les codes changent. La carte alimente
alors le moteur pour avoir une certaine vitesse de rotation.
Selon les machines, la carte peut gérer les inversions de sens de rotation ou non. Si c'est le cas il y a
2 relais sur celle-ci. Pour d'aubes produits, la carte peut aussi contôler le déroulement du cycle en
16.2.
alimentant le programmateur. Et dans certains cas elle peut aussi rccevoir une information d'une sonde de
température (CTN) et faire passer le pas de chauffage du programmateur. Cette gestion de la tempérafure
plus pÉcise qu'avec un thermostat permet d'obtenir une classification énergétique plus économe.
M/A
zgOV-
*/
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
Formation technique
LES DIFFERENTES
PROGRAMMATIONS
de fonctionnent de la programmation ELEGTRONIQUE
Le réseau électrique délivre une alimentation de puissance à l'électronique et elle crée une tension
continue pour ses composants. Avec l'information des capteurs (CTN, pressostat, tachymètre, contact
de sécurité de porte ...), elle gère le déroulement des cycles selon les choix de I'utilisateur puis
I'informe sur les étapes du cycle, signale la présence des défauts et gère les sécurités. Elle gère aussi
I'alimentation du moteur en pilotant un triac pour réguler la vitesse du tambour (en lavage et en
essorage) avec l'information du tachymètre. Les inversions du sens de rotation sont réalisées avec
deux relais. Electrovannes, moteur, verrou, pompes, sont alimentés par des triacs (triac mobur plus gros
et monté sur un rdiabur). Le trermoplorgeur est alimenb par un relais et la bmÉrafure contôlée par b C.T.N.
Quelle que soit les machines, mécaniques ou électroniques, à chargement par le dessus ou par
l'avant, de telle ou telle marque, il y a toujourc un tronc commun. En effet, lorsqu'on lance un
programme, plusieurs étapes vont être effectuées : le prélâvage, le lavage, les rinçages et un
essôrage final. Lors de ces étapes, plusieurs fonctions seront mises en ceuvre et celle-ci utiliseront
plusieurs composants souvent identiques. La partie commande peut être séparée ou non de la carte
de puissance et les programmes mémorisés dans l'une ou I'autre.
16.3.
- Principe
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
17
-
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
Formation technique
DIFFERENTES FONCTIONS
17.1. - Le verrouillage
Avant de démaner un programme, la porte doit être impérativement venouillée pour garantir la
sécurité du consommateur. La première fonction mise en æuvre est donc le verrouillage qui est réalisé
grâce à une sécurité de porte.
Levier
ouverture
t
I Levier de
manuelle
r vêrrouillage O
17.1.1, - Exemple d'application : la
I
sécurité de porte ( ouverture
instantanée n du lave-linge front
CRONOS
Cette fonction permet d'ouvrir le hublot
moment.
L'ensemble est constitué d'un levier,
Verrou O
Boitier de
verrouillage O
du lave-linge à tout
d'un verrou @, et d'un boitier g où SE
trouve le mécanisme de verrouillage et de
déverrou i lage électriq ue.
I
Fonctionnement : Lorsque la porte est
fermée, le doigt de verrouillage entre dans le
logement du verrou.
Le verrou @ fait basculer le levier de
verrouillage O qui bloque mécaniquement
I'ensemble et ferme un contact situé dans le
boitier de venouillage g. La porte est alors
verrouillée.
Porte verrouillée : La porte est fermée, le
levier de verrouillage O est bloqué par une
came @.Cette came est elle même bloquée
par un crochet @.
Déverrouillage instantané : Un appui sur la
touche < Ouverture instantanée ,, @ génère
I'alimentation de la bobine G) et de la CTP O
placées en série. La CTP est chargée de
limiter le courant dans la bobine si le triac
était en court circuit.
Le noyau de la bobine, attiré par le champ
électromagnétique de la bobine, se déplace
de bas en haut et pousse le levier 6.
Le levier 6 fait tourner la came () et libère
le levier de verrouillage O qui libère alors le
verrou @ et autorise l'ouverture du hublot.
Le levier de verrouillage O actionne
également le levier < info contact >> @ qui
ouvre le contact 9.
Pour réaliser cette opération il faut que
I'appareil soit sur ( pause >, sans aucune
rotation de tambour (pas d'information
envoyée par le tachymètre).
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
Formation technique
17,2. - Le remplissage et I'enlèyement des produits
Cefte fonction permet le remplissage en eau du tambour par l'intermédiaire d'un tuyau d'alimentation.
Une ou plusieurs électrovannes permettent le remplissage de la cuve. L'enlèvement des produits est
réalisé, pour certains lave-linge, grâce à un distributeur.
17.2.1. - Exemple d'application : le
remplissage du lave-linge front
GRAND SOIN
Une buse rotative (actionnée par une came
entraînée par le programmateur, un levier, et
une tringle) envoie I'eau dans la boite à
produit. Le réglage du distributeur d'eau
rotatif est possible.
Une rotation sur la gauche de I'index B fait
pivoter le levier A à droite. Inversement, une
rotation sur la droite de I'index B fait pivoter le
levier A à gauche. Cela permet d'orienter le
distributeur face à I'entrée de la boite
prélavage.
17.2,2. - Exemple d'application : le
remplissage du lave-linge top MALICE
La distribution de I'eau est assurée par une
buse rotative actionnée par une came et un
câble ou une tringle plastique.
La came peut être entraînée par
o Un programmateur
o Un micromoteur (RS30) pour
prog rammations <tout électroniq
les
ue>>.
Le distributeur entraîné par
un
programmateur impose un réglage de la
tension du câble lors d'un démontage. Ce
réglage n'existe pas sur les commandes du
distributeur par le RS30 et la tringle plastique.
COMMANDE PAR CABLE
Une came utilisée avec le RS30 a un profil
particulier (différent de celle de distribution.
Elle permet d'ouvrir et de fermer un contact
de positionnement. Les temps d'ouverture et
de fermeture de ce contact permettent à la
carte électronique de connaître la position
exacte de la came de distribution. Elle peut
donc couper I'alimentation du micromoteur
lorsque le distributeur est face au bon bac.
DISTRIBUTEUR ET
RS30
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
Formation technique
17.2.3. - Exemple d'application : le remplissage du lave-linge front CRONOS
Le lave-linge est équipé d'une arrivée d'eau
froide et d'une arrivée d'eau chaude. Le débit
de l'électrovanne eau froide est de 6,7
litres/minute et le débit de l'électrovanne
d'eau chaude est de 4 litres/minute. Le lavelinge fonctionne avec I'arrivée d'eau chaude
t-E"t'é'
I l-E"t'é.
I
eau chaude
eau froide
I
uniquement lorsque la température du
programme sélectionné est supérieure à
40"C. Les autres programmes fonctionnent
avec I'arrivée d'eau froide.
Les deux électrovannes sont
alimentées
(EV3 + EV2 ou EV1) jusqu'à obtention de la
température sélectionnée. Si la température
n'est pas atteinte (info CTN), la résistance est
alimentée.
| |
YxÆ
TW
YW
I
lr
I
I
eectrovanne
simpre
ll
ll
ffiX
I
l-l
|
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P
R
E
i u.l
V
A
G
E
I
oouore
I
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
Formation technique
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
17.2.4. - Exemple d'application : la distribution automatique de lessive liquide
du lave -linge MAXITOP
Le réservoir, monté à l'arrière du panneau avant de la machine,
a une capacité de 4.5 litres de lessive liquide (concentrée ou
non). Elle assure une autonomie de 40 à 50 cycles environ. Une
trappe permet de remplir le réservoir de lessive par l'avant de la
machine. La trappe est liée au réservoir par une durite.
Une pompe hydraulique (actionnée par une électrovanne) aspire
la lessive du réservoir et I'injecte dans la cuve.
Le dosage de la quantité de lessive sera réalisé par multiple de
1Sml en fonction de la dureté de I'eau, du programme
sélectionné, de la charge, du degré de salissure du linge et du
niveau de concentration de la lessive.
En début de cycle, la détection de la présence de lessive (selon
modèle) est réalisée grâce au capteur de conductivité.
Le dosage est réalisé par une pompe qui aspire la lessive d'un
réservoir et l'injecte dans la cuve.
DISTRIBUTEUR
ELECTROVANNÉ
CAPTEUR DE CONDUCTIVITE
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
17.3.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
Formation technique
- La gestion des niveaux
La détection du niveau d'eau se fait grâce à
un pressostat et une chambre
de
compression.
17.3.1. - Le pressostat
<<
classique
>
ll s'agit d'un contact électrique qui change
d'état sous la pression. Le contrôle de niveau
d'eau par pressostat est assuré grâce à une
chambre de compression Le tout est relié au
bloc laveur. Ces deux composants sont reliés
ensemble par une durite de faible diamètre
appelée tuyau de pressostat. Ce dispositif
pour être opérationnel doit être, parfaitement
étanche et capable d'emprisonner I'air
nécessaire au bon fonctionnement du
pressostat.
Le lave-linge ne fonctionne pas, la cuve est
vide.
Dès la mise sous tension,
électrique
I'alimentation
de l'électrovanne est réalisée
grâce aux contacts 1 1 et 12 du pressostat. Le
niveau d'eau monte dans la cuve, la pression
de l'air dans la chambre de compression
augmente. Cet air emprisonné exerce une
pression
sur la
membrane flexible
du
pressostat.
Le niveau d'eau monte dans la cuve, la
pression de l'air dans la chambre de
compression augmente. La membrane qui
est soumise à une pression suffisante peut
maintenant appuyer sur le pointeau et faire
basculer le contact en 11- 12 en 11-13. Le
basculement du contact génère un léger
déclic. L'alimentation électrique
de
Le
remplissage s'arrête. L'information de niveau
haut est donnée à la programmation
(mécanique, hybride ou électronique) par le
contact 13. La cuve est pleine, le chauffage
est maintenant autorisé.
l'électrovanne
est alors interrompue.
MEMBRANE
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
Formation technique
17.3.2. - Le pressostat analogique
Bien que fonctionnant avec la pression de I'air,
le pressostat analogique permet une plus
grande précision dans la mesure du niveau
d'eau.
Alors qu'un pressostat classique ne peut
détecter qu'une information concernant
l'atteinte ou non d'un niveau, le pressostat
analogique permet d'apprécier très finement
des niveaux intermédiaires.
Lorsque le niveau d'eau monte dans la cuve,
la pression de I'air dans la chambre de
compression augmente. Cet air emprisonné
exerce une pression sur la membrane flexible
du pressostat qui déplace un aimant. Celui-ci
vient perturber un courant électrique passant
dans la bobine de fil de cuivre.
26,00
25,æ
25,00
24,ffi
e4,00
23,n
23,00
?2,fi
n,0t
21.fi
17.3.3.
- Le débitmètre
ll permet une très grande précision qui est
garantie dans le temps car il est monté juste
derrière l'électrovanne d'eau. En cas de
baisse de pression du réseau, l'électronique
sera à même d'adapter la durée
du
remplissage.
L'eau fait tourner une turbine qui entraine un
aimant. Un lnterrupteur à Lame Souple
change d'état à la même fréquence que les
pôles de I'aimant. ll génère suivant le débit
d'eau, un train d'impulsions lues par la carte
électronique.
MEMBRANE
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
-
17.4.
)
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
Formation technique
La reconnaissance de charge (pesée automatique)
Pour les cycles 'COTON' généralement
Gette reconnaissance est réalisée avant le chauffage par la mesure des temps de remplissage et du
nombre de rappels d'eau pour maintenir le niveau haut du pressostat. La durée du remplissage
dépend du type (plus ou moins absorbant) et de la quantité de linge.
Les résultats obtenus comparés avec les données intégrées dans la programmation électronique
permeftent de déterminer plusieurs niveaux de charges différents et de lancer la recefte de lavage la
plus adaptée.
cvl
PETITE CHARGE
cvz
cv3
CV4
DEMI.CHARGE CHARGE USUELLE PLEINE CHARGE
l
Okg 1.5k9
l
i:il?.:.j:.i
ii,fr,
rritiH
2kg
2.5k9
3kg
3.5k9 4kg 4.5k9
En fonction de la charge les points suivants pourront être modifiés
. Durée de brassage après avoir atteint la température choisie
. Quantité d'eau prise lors des rinçages
. Nombre de rinçages
. Vitesse et durée de I'essorage final
. Autorisation de séchage enchainé pour un lave-linge séchant
Skg
:
17.4.1. - Exemple d'application : le déroulement de la pesée lave-linge top MALICE
Temps
Phase I
Phase 2
Phase 3
Phase 4
Remplissage statique et chronométrique pendant 7 1 secondes
Mouillage dynamique et chronométrique pendant 30 secondes
Brassage avec complément d'eau jusqu'au niveau haut (N1) et mesure de Q2 (la durée de
cette phase détermine la quantité d'eau absorbée par le linge et donc s'il s'agit d'une
charge peu ou très absorbante).
Après un brassage et un complément d'eau pour maintenir le niveau haut, l'électronique
calcule la quantité totale d'eau prise pendant cette pesée (Ot).
Cette mesure très précise des temps de remplissage nécessite I'utilisation d'une électrovanne avec
des tolérances de débit très serrées et un pressostat très précis (+/- 3 mm au lieu de +/- 7 mm).
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
Formation technique
17.4.2. - Exemple d'application : la reconnaissance de charge du lave'linge top L10
programmation E4+
Pour les cvcles coton uniquement.
Les asservissements au cours du cycle s'effectuent sur les phases suivantes
F
r
.
o
o
:
Durée de brassage après température
Quantité d'eau en rinçage
Nombre de rinçages
Séchage enchainé autorisé ou non
La reconnaissance est éalisée avant le chauffage grâce à la durée du remplissage et du nombre de
rappels d'eau pour maintenir le niveau haut du pressostat. Elle dépend donc du type et de la quântité
de linge.
) Les différentes phases de la pesée sont les suivantes
1. Remplissage chronométrique de 45 secondes.
2. Brassage du linge pendant 2 minutes, sans reprise d'eau (mouillage).
3. Complément d'eau jusqu'au niveau haut (mesure du temps nécessaire).
4. Brassage pendant 12 minutes avec rappels d'eau possibles (mesure du nombre de prises).
Phase
I
u*
Phase
u*
2
Phase
træ
3
Phase 4
12 minutes
"4**.*.....W.Æ
?:
'E
Niveau d'eau
Niveau d'eau 1
j
Niveau d'eau
f
Niveau d'eau
f
F
Quatre différents niveaux de charge
La comparaison des mesures avec les essais usine, permet à la carte de déterminer quatre niveaux de
charges différents pour le lavelinge (CV1 - CV2 - CV3 - CV4) et trois pour le lave-linge séchant (CV1
- cv2 - cv3).
'ii;ili:i:
okg
1.5k9
4kg
2kg
3kg
3,5k9
2kg
3kg
3,5k9 4kg
Lave - Linge
,'ii.:ilii
,ilti.li
littl
4,5k9
5kg
6kg
cvl
Lave - Linge séchant
Okg
1.5k9
6kg
Dans le cas d'une détection de charge de type CV3, le séchage enchainé ne sera pas possible.
La machine fera son cycle de lavage puis elle s'arrêtera à la fin de l'essorage avec le chiffre 4
clignotant dans l'afficheur de vitesse d'essorage.
tî,
f*f
L'utilisateur devra alors enlever une partie de la charge et programmer un séchage seul avec un temps
de séchage adapté.
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
Formation technique
17.4.9. - Exemple d'application : la détection de charge automatique du laveJinge
cRoNos
front
Ce laveJinge est conçu pour fonctionner en mode Manuel, mais aussi en mode Automatique ICS
(lntelligent Gontrol System).
Mode manuel : Le consommateur sélectionne un progEmme. Dans ce cas le lave-linge fonctionne
comme un laveJinge classique.
l5l
Mode Automatique
: Le consommateur sélectionne te type de linge, Blanc ou couleur et le
niveau de salissure du linge, peu sale, sale ou très sale. Le lave-linge exéiutera automatiquement le
programme optimal en exploitant les informations foumies par un débitmètre et un capteur de pression.
Principe de fonctionnement
.
o
Un débitmètre mesure précisément la quantité d'eau introduite dans le laveJinge.
Un capteur de pression placé en dérivation sur tuyau de pressostat mesure le niveau d'eau dans
la cuve.
Ces informations sont transmises à la carte électronique qui peut, après analyse, identifier la nature et
la quantité de linge plaé dans la machine et déterminer :
a
a
a
a
a
Le type et la durée du meilleur programme
Le déroulement du programme
La quantité d'eau
Le nombre de rinçages et la vitesse de I'essorage
Etc.
P=0à30mbar
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
Formation technique
17.5.
- Autre dispositif de mesure du chargement de lave-linge
Le capteur de déplacement mesure l'abaissement
du tambour pendant le chargement du lave-linge,
et sa déviation axiale pendant l'essorage. Grâce
au principe inductif de mesure, le capteur fournit
une valeur de position absolue aussi bien
statique que dynamique. Le principe du capteur
permet l'intégration du capteur dans un
amortisseur à friction compact. ll en résulte les
avantages supplémentaires suivants: La mesure
du poids de chargement permet d'optimiser
I'utilisation et le résultat du lavage. Le capteur de
déplacement fournit un signal de sortie
proportionnel au poids de linge. Le signal du
capteur est converti par l'électronique, qui affiche
un diagramme à barres visible pour I'utilisateur.
L'état de chargement actuel est donc visualisé en
continu et permet ainsi un chargement optimal et
maximal du tambour de lessive. Parallèlement, le
système calcule et affiche la quantité de produit
de lessive requise en fonction du chargement. La
mesure du balourd permet d'adapter la vitesse de
rotation pendant I'essorage. ll améliore ainsi le
fonctionnement de la machine et I'efficacité de
I'essorage, et augmente la durée de vie du lavelinge.
Le capteur forme un composant à paramètres
électromagnétiques répartis (R, L, C). ll est
composé d'une bobine de mesure à2
raccords, d'une couche intermédiaire et d'une
électrode. La cible (anneau de mesure)
encapsule la bobine et se déplace sans
contact le long de celle-ci. Le signal de mesure
est prélevé par l'électrode et exploité à I'aide
d'un amplificateur d'opération, le signal de
sortie étant proportionnel à la position X de la
cible. Ceci permet d'obtenir un rapport optimisé
entre la longueur du capteur et la plage de
mesure, et le capteur peut être intégré dans le
système ressort-amortisseur à friction.
Prineipe
amûfirsssur.....
à frictisn
I
ç
,q
Ë
F
c
g
*hmsftl du câDteur
Hohlne
d rnesgrs
U
f;ecur rflaËr?Êtlquc
sur
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
17,6.
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
Formation technique
- Le brassage
CHUTE DE LINGE
L'action mécanique dans un lave-linge est
assurée grâce à la rotation du tambour et au
niveau d'eau dans la cuve. En tournant, le
tambour force le linge à frapper la surface de
I'eau chargée de lessive pour la faire circuler
à travers les fibres. Cela permet
de
décrocher les salissures pour faciliter leur
élimination,
L'invesion du sens de rotafron du tambour permet d'éviter que le linge se mette en boule. Les laveJirge
proposent différentes cadences de brassage. Le c*rcrix de l'une ou de I'aute de ces cadences dépendra du type
et du niveau de salissure du linge. ll faut que la cadence seledionnée soit assez énergique porr êhe efféèe
mais également res@uzuse du linge à larær.
:r
lt*#
i;iiiiiiil
|i++i+=##
à 1 seconde de marche
à9
.1.=tri+ti=j
t3
secondes d'anêt
secondes de marcfre
secondes d'anêt
Défoulage
secondes de rnarcfre
secondes d'anêt
Laine / Synhétique
)57
)5
à13
;iit;t:il:it:itt:itlliiltill
!i;i!:i!l rli:ili'
ji!i!;ili:i!:
t.:t :a:tt i it aili |t 1!t
t
l
':i:ial:ii:iilll:!i!! liillii
i::;iiit iiii'ilirr:ri::;r llilri
)
10 secondes de marche
à8 secondæ d'anêt
)14 seændes de marche
t4
seændes d'anêt
t55
ir;:i1'+rr+1
F
)5
Laine
secondes de marcfre
secondes d'anêt
Coton
Coton Résistant
Séchage
La vitesse de rotation
Lâ vibsse de rotatbn du tambour dâermine la haubur de cfrub du linge pour un meilleur respect du linge et un
ésultat de lavage optimal.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
Formation technique
17.6,1. - Exemple d'application : les cadences de tambourdu lave-lingefront Gronos
tours/min
3
Cadence Très délicate
:
55
35
61
6
Cadence Délicate
0
Cadence Normale
Cadence Extra
:
:
Cadence Super
:
55
Cadence Semi délicate
:
5
Cadence d'A.C.P.
7
:
:
20
+
- Pic de vitesse sur coton uniquement
- Pas de détection du niveau de débordement
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
17.7.
- La recirculation de I'eau
L'utilisation d'une pompe de recirculation sur
certains lave-linge permet d'améliorer le
mouillage du linge et de diminuer, voire
éliminer, les pertes de produits lessiviels.
Ceci contribue à augmenter les performances
de lavage.
L'eau est pompée, filtrée (le filtre de pompe
est utilisé à la fois pour la vidange et la
recirculation) et projetée sur le linge au
travers de la cuve et du tambour.
La recirculation est utilisée au début du cycle
(pendant le brassage à froid) pour faciliter la
pénétration de l'eau chargée de produit
lessiviel au cæur du linge, après le chauffage
pour améliorer les performances de lavage et
enfin lors des rinçages.
Ce dispositif permet au linge de bénéficier du
passage d'environ 700 litres d'eau alors que
la consommation totale du lave-linge ne
dépasse pas les 50 litres d'eau.
o
.
o
.
.
Homogénéité de la température
Augmentation de l'action mécanique.
Amélioration I'efficacité des rinçages.
Débit de la pompe d'environ 20
litres/min.
Jet d'environ 10 litres/min. qui arrose la
charge
D'autres dispositifs permettent d'améliorer
l'efficacité du lavage tout en réduisant les
consommations d'eau et d'énergie.
Les aubes remontent le bain lessiviel et le
laisse retomber sur le linge. Cela permet
d'augmenter I'action mécanique.
Clapet dans la durite de vidange qui permet
de limiter les pertes lessivielles (< 1To).
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
Formation technique
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
Formation technique
17.8.
-
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
Le chauffage et la gestion de la température
Dés que le niveau haut à été détecté le contact du pressostat bascule et autorise le chaufiage.
L'action thermique à pour but d'élever progressivement la température du bain lessiviel afin de faire
réagir les agents chimiques contenus dans la lessive. L'eau est chauffée grâce une résistance aussi
appelée thermoplongeur.
La gestion de la température des laveJinge programmation électronique ou hybride est réalisée par
I'intèrmédiaire d'une sonde de type C.T.N. Les laveJinge à programmation mécanique utilisent un
thermostat.
F
Le chauffage chronométrique
La durée d'alimentation électrique du thennoplongeur est fixée pour chaque programme. Le lave-linge
ne propose qu'une seule température par programme. La température atteinte peut être différente de
celle sélectionnée, en effet la température de I'eau qui arrive dans la machine varie suivant les
saisons.
La durée d'alimentation électrique du thermoptongeur dépendra de la température sélectionnée et
d'entrée d'eau dans la machine. Plusieurs températures sont proposées pour chaque programme. On
peut ainsi choisir un programme long associé à une basse température.
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
17.9.
-
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
Formation technique
La vidange
ll est nécessaire d'évacuer I'eau usée et de la renouveler entre les difiérentes étapes du ryde de
lavage. Cette fonction est assurée par une pompe et contrôlée par le pressostat. La pompe pèut être
alimentée directement par un contact progrâmmateur ou un triac ou encore par I'intermédiaire du
pressostat en cas de détection d'un niveau de débordement (OVERFLOW).
F
Gas particulier de la pompe de vidange en série avec l'électrovanne :
Phmse
${**lr*
U,
VOYANT POSITION NEMENT TAMBOUR
PROGRAMMATEUR
2A
.
.J
-
CONTACT
VERROU
.I
U^ = 9-5
Contact I
d'alimentation L
directe l\
de la nomne | 5-
POMPE
I = 0.063,o
| = 0.063
20(x)w
ê
ÏHERfiffiTAT
THERMOPLONGEUR
+ Thermofr.rsible
s, = 220,5
REGI.ABLE
fr: f,-
ffi #"T-ffi
#b.e
Ë\$
V-
N àï
Lors d'une phase de remplissage, le circuit d'alimentation de l'électrovanne passe par le niveau bas du
pressostat et par la pompe de vidange. Dans ce cas seule l'électrovanne fonctionne.
En effet, si on applique la loi d'ohm : U = R x I avec U en volts (V), R en
ohms (O) et I en ampères (A) et que I'on a :
- une étectrovanne de résistance R* = 3500 O,
- une pompe de résistance R, = 150 O,
alors la résistance totale Rt = 3650 O.
Avec une tension secteur Ur = 230 V-, on peut calculer I'intensité qui traverse
la pompe et l'électrovanne : I = Ut / Rr = 230 t 3650 = 0,063 A (63 mA).
Avec cette intensité et la résistance de chacun des éléments en série, on peut
calculer la chute de tension aux bornes de ces éléments, et on trouve :
U" = R" x | = 150 x 0,063 = 9,5 Volts
Tension insuffisante pour faire tourner la pompe.
U* = R* x | = 3500 x 0,063 = 220,5 Volts Tension suffisante pour l'électrovanne.
Ur = U" * U." = 9,5+220,5=23OYCe mode de câblage permet de ne pas remplir la cuve si la pompe de vidange est coupée.
Donc dans le cas du symptôme suivant: <<... ne prend pas d'eau ...>, il faut penser à vérifier si la
pompe de vidange fonctionne.
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
Formation technique
17.10. - L'essorage
17.10.1.
-
L'efficacité
L'efficacité de I'essorage ne dépend pas uniquement
de la vitesse de rotation du tambour. Le diamètre
du tambour joue un rôle important dans
I'accétération donnée au linge. ll faut huit fois
moins d'énergie pour retirer de I'eau par
centrifugation que par séchage dans un tambour.
La vitesse d'essorage est donc un élément
essentiel au séchage.
Le coefficient d'essorage est égal au rapport de la
masse de linge essoré sur la tâtt" de'linge sec.
1600
1400
",oo
10oo
Boo
600
I
\
\\
\
\
\
\
\
400
200
I
0
-l
coEFFtclENr
MASSE DE LINGE ESSORE
COEFFICIENT D'ESSORAGE =
MASSE DE LINGE SEG
17.10.2.
-
La détection du balourd
Le lave-linge est soumis, lors de l'essorage, à d'énormes contraintes mécaniques dues principalement à
la masse mis en mouvement.
L'éneçie cinétique développée par une charge de Skg de linge à 1000 tours/min. exeroe une pression
d'environ 500 kg dans le tambour. Lorsque la charge de linge n'est pas conectement répartie sur la
périphérie du tambour, il y a déséquilibre (balourd). ll est donc indispensable de répartir le plus
correctement possible la charge de linge dans le tambour. Dans le cas contraire, ce phénomène peut
alors engendrer des vibrations importantes qui pounont même, en plus du bruit généré, entrainer le
déplacement du laveJinge.
La cuve du laveJinge doit être vide, le départ en essorage est donc conditionné au passage au niveau
bas de pressostat, Un laveJinge à programmation électromécanique et un moteur asynchrone
monophasé n'a que cette unique information pour autoriser l'essorage. Heureusement la vitesse
d'essorage de ce type de lave-linge est limitée à 500 tours par minute.
Seule une carte électronique qui gère I'alimentation du moteur d'entrainement du tambour peut détecter
la présence d'un balourd. La présence d'un balourd est détectée grâce aux variations du signal généré
par le tachymètre.
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
F
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
Formation technique
Le tachymètre e deux fils
r (génératrice)
Le moteur entraine un tachymètre qui est en fait une génératrice synchrone. Elle est constituée d'un
aimant collé sur l'axe qui, lorsqu'il est entraîné en rotation par le moteur, induit une f.e.m. dans un
enroulement fixe. Elle délivre à la carte électronique une faible tension alternative dont la fréquence et
I'amplitude augmentent avec la vitesse. Cefte tension est analysée par le microprocesseur qui peut
alors modifier la tension d'alimentation du moteur et coniger ainsi sa vitesse,
F
Le tachymètre a effet hall e trois fils
r.
Contrairement aux tachymètres à deux fils qui fonctionnent comme une dynamo, et qui génèrent une
tension proportionnelle à la vitesse de rotation, les tachymètres a effet hall (trois llls) fournissent en
sortie une tension fixe (+5V) dont les impulsions sont par contre proportionnelles à la vitesse. On en
déduit que la relation impulsions par rapport à la vitesse se modifie, ce qui revient à dire que si durant
une seconde les impulsions ont augmenté, la fréquence du signal a augmenté.
T*lrrsâq:r't
SIGNAL d'un tachynrÈtre HALL
&**,&â,*rætemm
Wmt"
*t"s* rx *ffi resl
#v at
ffi
+S Vdc
O
Volt
T*mrg:s
r** nr:tætf;t:n
Inrpulsitrns ërT tensi*n
Tæn"ep*s
Au départ de l'essorage la carte analyse I'information du
tachymètre et cherche le balourd minimum (vitesse la
plus stable) sur un premier palier à 80 tours/min. Si elle
I'obtient, une recherche plus fine est réalisée sur le palier
à 1 10 tours/min avant de poursuivre I'essorage. Un
temps suffisant (variable selon le profil d'essorage)
permet de faire plusieurs tentatives avant de trouver le
balourd minimum qui permet de monter en vitesse. Si un
balourd important ne peut être éliminé, un essorage
limité en vitesse (différent selon le programme choisi et
le balourd mesuré), est néanmoins effectué (450
tours/min. dans le pire des cas).
'Tærcnçss
wffiLâ%æ
dæ r*tmLawn
trtnpulsinns err tensinn
800
700
600
500
300
200
100
0
-100
ll anive quelques fois que l'essorage final ne se fasse pas ou mal. Ceci est lié à une détection anti
baloud. Ce système contrôle la bonne répartition du linge à l'essorage, si celui+i est mal réparti, le
système ralentit l'essorage, rectifie l'équilibrage de la charge. Le linge ainsi bien réparti peut alors être
conectement essoré. Par conte, si le balourd est trop important, I'essorage sera limité voir annulé.
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
Formation technique
17.10.3.
-
Exemple d'application : les profils d'essorage du lave-linge top L10
Profil SP1
700
14æ
600
12û
Profil SPiBis
I
500
1000
400
800
300
600
200
400
100
200
0
0
I
z7o
....]
-100
FIN
FIN
FIN
FIN
DE
DE
DE
DE
PRELAVAGE
RINÇAGE+
LAVAGE ( SYNTHETIQUE D ET ( FLASH3O
RINçAGE1 ET 2 ( SYNTHETIQUE D
f
I
F
T"J
hr'
f
i
i
I
,
l-'g
FIN DE LAVAGE
240
( COTON
280
320
360
)>
D
ProfilSP3
Profil SP2
1400
-200
r
1600
1400
1200
12W
1000
1frn
800
800
600
600
400
400
200
N
0
0
-200
-200
FtN DE R|NçAGE1 ET 2'GOTON'
.ANTIFROISSAGE'
ESSORAGE FINAL .COTON' +
(
ESSORAGE FINAL
COTON
E
Profil SP4
1200
700
6m
1000
500
800
400
600
300
400
2to
200
100
0
300
100
0
z!00
-1 00
-2ffi
ESSORAGE FINAL
ESSORAGE FINAL
( SYNTHETIQUE D
( FLASH3O >
Profil SP6
ESSORAGE FINAL ( LAVAGE MAIN
ESSORAGES INTERMEDIAIRES
( LAINE D
TOUS LES ESSORAGES ( DELICAT
D
Profil SP7
900
1600
800
1400
700
1200
600
1000
500
D
800
æ0
ô00
300
200
100
400
200
0
0
-100
-200
ESSORAGE FINAL'LAINE'
ESSORAGE FINAL ,SYNTHE' + .ANTIFROISSAGE'
' '.l''r
100
PROGRAMME
PROGRAMME
200
300
( ESSORAGE ))
( RINçAGE - ESSORAGE D
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
17
.11.
17
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
Formation technique
- Les Autres fonctions
.11.1.
-
Détection de mousse
La détection de mousse est validée si un niveau haut du pressostat est lu pendant les montées en
vitesse et les pics des essorages intermédiaires. ll n'y a pas de détection lors de I'essorage final. Dès
qu'il y a une détection de mousse, le moteur n'est plus alimenté et I'essorage est annulé. La phase
destinée à I'essorage se termine en cadence 5" de marche / 10" d'anêt à s0 tours/mrn.
Le < Rinçage + > s'effectue alors systématiquement après le deuxième rinçage et les profils
d'essorage qui suivent sont modifiés.
17
.11.2.
-
La mesure de la conductivité du bain
Sur certaines programmations électroniques, un capteur constitué de 2 lamelles métalliques traverse
le thermoplongeur pour être en contact avec le bain de lavage. La carte délivre un courani altematif qui
circule entre les lamelles permettant ainsi à l'électronique de connaître la concentration en ions
(conductivité) du bain.
Comme la concenhation en ions du bain de lavage dépend de la quantité et du type de lessive utilisée,
ce système permet de reconnaftre les trois familles de détergent (liquide - poudre - pastille) et
éventuellement un surdosage en poudre.
Cette mesure est effectuée sur les trois premières minutes du cycle coton et lors des rinçages.
Associée à la reconnaissance de charge elle permettra d'adapter la durée et la consommation-dÈau
des rinçages.
17
F
.'11.3.
-
La fonction vapeur
Le lavage
Le larcJinç à vapeur est un modèle de laraeJirçe assez récent qui est equipe d'une to.rb nouvelle bcfnologie
la vapeur utilisée pour laver le lirge. À l'interieur de la machine, un générabur de vapeur fansficrme l'eau èn
vapeur. Celle-ci est mélangée à I'eau de lavage des les premiàes minutes du cyde et permet de la faire
chaufier beaucoup plus raçlidement qu'un sysême dassique.
l-es principaux avantages du læe.{inge à vapeur
L.e laveJinge à vapeur est un laveJinç â:onomique et écologique : il utilise moins d'eau et moins d'élecûicité
(20% d'electicib en moins par rapport à un lave.linge dassique de dæse A). En fai! grâce à la création de
vapeur, la temFÉ€furc de I'eau monb
desinfecbr le linge.
Une classe de lavage gagnée
o
.
o
r
e
o
o
o
tes vite. Le lavage à la vapeur élimine les acariens et pemet de
I
Amélioration performance de lavage
Diminution du temps de lavage pour une même performance
Diminution de la température pour une même performance
Antibactérien
Vapeur associée à intensif : taches tenaces
Ac{ion de la vapeur sur taches spécifiques et réputées difficiles : maquillage/herbe/Fruits rouges/
Rouille
Action de la vapeur sur la performance de rinçage
Anti-odeur : tabac / cuisine (odeur venant de I'extérieur)
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
Formation technique
D
LES DIFFERENTES
FONCTIONS
Le défroissage Yapeur
Ces hvelinge possèdent aussi une bndion < défrcrissage vapeur > : il s'agit d'un cyde de 20 minubs qui se
déroule apres le hvage, qui détend le linge et facilite airsi le repassage. Pour certains types de \êtemenb), le
repassage ne sera plus nécessaire.
Certains lave.linge écfunt sont â1uipés d'une nowelle fondion < Vapeur > qui ofre de noweaux programmes
et options comme le défroissage vapeur. Ce programme permet de défroisser le linge (lavé et séctÉ) avant de
le ranger ou de le repasser. L'action de la vapeur assouplit les fibres, doucit le linge et fæiliûe son repassage.
Pour béneficier pleinement de I'efiet vapeur, il est preferaUe d'efiecfirer ce prcgmmme juste avant le pliage ou
le rcpassage du linge. Atbntion à la temFÉraturc du linge à la fin d'un déftoissage vapeur.
F
Exemple d'application ; principe de tonctionnemênt de la fonction défroissage du lave-linge
séchant L10
L'électrovanne EVs (0,5 litre/minute) est commandée par la carte. L'eau du robinet est envoyée dans
un pot à résine afin d'être adoucie. Le volume du pot permet d'adoucir l'eau pendant 10 ans à raison
de deux cycles de défroissage par semaine (pour une dureté supérieure à 35"TH).
L'eau adoucie ressort du pot pour aller dans une boite 'amortisseuf qui sert également de mise à I'air libre.
L'eau anive ensuite dans le générateur de vapeur (2x 500W) protégé par deux thermostats de sécurité
(TS1 à 180"C et TS2 à 298"C) avant d'être injectée sous forme de vapeur au cæur du linge.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
ETUDE DE
FONCTIONNEMENT
18
.
18.1.
Formation technique
ETUDE DE FONGTIONNEMENT
- Programmation électromécanique avec moteur asynchrone
PH1
PH2
CONTACT VERROU
THERMOPLONGEUR 2OOOW
+ SECURITE
.-.FROID
-
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THERMOSTAT
REGLABLE
PRESSOSTAT
PROGRAMMATEUR
X
ELECTROVANNE
112 CHARGE
POMPE
EGOUTTAGE
6
I 6pF
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
Formation technique
:
:+
ETUDE DE
FONCTIONNEMENT
Sans cadence
Cad.lente
Cad. normale
Esso inter 3"
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CAMES LENTES
CAMES MPIDES
6"
1Tl90sec
Ootion % charqe
:
La pompe de vidange est alimentée par le contact programmateur 44A dés la fin du
deuxième rinçage (pas n' 26). Si la touche </" charge > est enfoncée, le circuit
d'alimentation de la pompe est coupé. Par conséquent le niveau resté haut ne permet
pas un nouveau remplissage pour le rinçage n"3. Celui-ci se fait alors avec le bain
orécédent.
Cette option supprime donc un rinçage (le n"3). En effet le choix de cette option est
motivé par une charge moins importante et peu sale à laver avec une quantité de
lessive adaptée et par conséquent un besoin en eau lors du rinçage moins important.
An€t cuve oleine
:
Sur les pas n'35 et 55 des programmes coton / synthétique et délicat, le contact
d'alimentation géné'all 2-2A est ouvert- L'alimentation du programmateur est encore
possible par le biais du contact 23-23A (contact de la came rapide du programmateur
fermé 14,6 secondes sur 1 tour) à condition que la touche d'option ne soit pas
enfoncée.
ETUDE DE
FONCTIONNEMENT
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
Formation technique
18.2. - Programmation électromécanique avec moteur universel et inversions par le
programmateur
SECTEUR 23OV
THERMOPLONGEUR
PRESSOSTAT
+ SEGURITE
N1
1-B
ELECTROVANNE
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LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
Formation technique
ETUDE DE
FONCTIONNEMENT
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DOUBLE BEC / CAMES 1-5 AVEC VERROU
CAME
DISTRIBUTION
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T
ETUDE DE
FONCTIONNEMENT
18.3.
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
Formation technique
- Programmation électromécanique
avec moteur universel et invercions par la carte
SECTEUR 23OV
VOYANT POSITIONNEMENT TAMBOUR
PROGRAMMATEUR
POSITIONNEMENT
TAMBOUR
On peut voir sur ce schéma que la carte gère I'alimentation du moteur ainsi que les inversions de son sens de
rotation. Elle sera donc équipée de 2 relais contrairement à la carte du scfiéma pécâient qui n'en n'a pas.
On constate aussi que la pompe de vidange est l'électrovanne sont câblées en série.
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
Formation technique
ETUDE DE
FONCTIONNEMENT
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LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
DIAGNOSTIC
Formation technique
Exemple de logique de fonctionnement et de commande de ce type de module électronique :
Dans ce cas spécifique, le programmateur transmet un "code" au module en positionnant deux
contacts qui alimentent les deux entrées A et B. Ces codes permeftent au module de gérer plusieurs
cadences et vitesses de rotation du moteur. La commutation des deux relais d'inversion se fait quand
le moteur est à l'arrâ (triac non commandé, I noe,, = 0 A et tension tachy nulle).
Gadence Lente (3" Marche / 12" Anêt à 35 et 50 trs/min) I
lorsque le contact programmateur est sur la position CL et I'option laine n'est pas sélectionnée.
Gadence Pendulaire (1" Marche / 9" Arrêt pendant 1/3 de tour) :
lorsque le contact programmateur est sur la position CL et I'option laine est sélectionnée.
Cadence Normale (12" Marche / 3" Arrêt à 35 et 50 trs/min) :
lorsque le contact programmateur est sur la position CN.
.
.
o
.
Arrêt lloteur
:
lorsque le contact programmateur est sur la position intermédiaire.
Position CL ou GP
Touche laine
L'essorage final et certains intermédiaires sont commandés par le code donné avec les contacts
4-44 et 6-6A fermés. Le temps d'essorage et donc la vitesse atteinte dépendent de la durée des pas
du programmateur (3, 6, 12 minutes). La durée étant figée, l'essorage est parficis écourtée en cas de
balourd ou si le temps de décélération du tambour est trop élevé (surcharge de linge).
1220
820
Anét moteur
11n
80
50
et posistop
0
Essorage Intermédiaire = 3 min
ETUDE DE
FONCTIONNEMENT
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
Formation technique
18.4.
- Programmation hybride
F
Le programmateur est utilisé pour alimenter ou non les différents éléments du lave-linge hormis le
moteur.- A l'aide de contacts de codage, il informe aussi une carte sur sa position dans le
programme en oour:i. La carte déclenche son avance dés que l'opération en cours doit être
terminée selon le programme mémorisé.
Le programmateur :
La carte qère :
- Alimente les éléments de puissance.
- Le déroulement des programmes.
- Informe la carte sur sa position dans le cycle.
- L'avance du programmateur.
- Le contrôle de la température.
- L'information de niveau d'eau
- L'inversion, la vitesse
et les cadences de rotation du moteur..
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THERMOPLONGEUR
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Vitesse
Sélecteur
Température
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ETUDE DE
FONCTIONNEMENT
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
Formation technique
TABLE DES CODES DISPONIBLES
DIAGRAI'ME DES CONTACTS PROGRAMMATEUR
0 : Pas de signal
I
: Signal
X:
A.
lndifiérsrt
B : Pæiûon des contads
F
z.
P: Attente Niveau 1 ou 2 du plessostat
t
: Temps d'attente détermine par la carte en
U'
2
J
fundkm des conbds 5 et 6 du programmateur
: Atente jusquâ ce que la températræ de I'eau [Ia) $it égab à la températue selec{ionnée
VC : 3 minute d'attente après que le pessosbt quitte le niveau 1
0.1 - 2.5 - 5 : Temps de passagp de pas de programmateur en minutes
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Ts : Température sélec'tionnée
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LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
SECHAGE
Formation technique
18.5.
- Programmation tout électronique
F
Des triacs alimentent les différents éléments de puissance (le triac moteur, plus important, est
monté sur un radiateur). Le thermoplongeur, consommateur de courant, est alimenté grâce à un
relais.
Dans I'exemple ci{essous le moteur universel est alimenté en courant redressé à travers un pont de
diodes et le pressostat est de type analogique.
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Flotteur anti-fuite
Pompe de
recirculation
Prélavage
Lavage
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P.o.mpe de
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Thermoplongeur
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LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
LE LAVE-LINGE
SECHANT
19
.
19.1.
Formation technique
DECOUVERTE LAVE-LINGE SECHANT
- Le lave-linge séchant
TOP à chargement par dessus
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
LE LAVE.LINGE
SECHANT
Formation technique
19.2.
- Les composants spécifiques
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i1i.|ffi.fr,
rt+!;i:t::i!ti:iti+X?!ni+iijiitii:t
ELECTROVANNE 4 VOIES
Permet le remplissage de la machine et la
prise des produits.
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.
220 - 24OV-
3,7 kÇ)
4 voies pour le lave-linge séchant
(3 voies pour le lave-linge)
EV1 (marron) : Prélavage - 7
litres/min.
EV2 (vert) : Lavage - 7 litres/min.
EV3 (bleu) : Assouplissant - 7
litres/min.
o EV4 (gris) : Séchage - 0,35 litre/min.
o Pression d'anivée d'eau : 1 à 10 bars
.
.
RESISTANCE DE SECHAGE
o
.
.
Cette résistance, située dans un tunnel
chauffant fixé sur la cuve, est dédiée
entièrement au séchage.
2201240V-
36O
Puissance totale: 1500W
L'élément chauffant est composé de deux
résistances montées en parallèle.
Ne pas démonter le cache inox vissé et
collé (pour l'étanchéité) sur le tunnel de
chauffe.
THERMOSTATS DE SECURITE
SECHAGE
Deux thermostats permettent de réguler
l'élément chauffant en cas de surchauffe.
C'est-à-dire en cas d'arrêt de la
ventilation ou de filtre bouché par
exemple.
o
.
.
.
/2 pouce
En contact avec le boîtier de chauffe
Un thermostat à réarmement
automatique : coupure à 115"C
Un thermostat à réarmement manuel
coupure à 140'C
THERMISTANCE GTN SEGHAGE
Informe le microprocesseur de la carte
électronique sur la température de I'air
chauffé.
Sa valeur ohmique diminue lorsque la
température augmente.
.
o
100 KQ à 2O"C
Montée sur le boîtier de chauffe
VENTILATEUR DE SECHAGE
ll assure
F I'aspiration de I'air à travers ou non
d'un filtre de séchage
F le refoulement de I'air vers le tunnel
chauffant.
ll fonctionne pendant toute la durée du
séchage.
.
.
.
.
o
.
.
.
2201240VMoteur Asynchrone 2 pôles
Enroulement principal :495 O
Enroulement auxiliaire : 455 O
45W
6o mt / heure
Condensateur : 1pF
Protecteur thermique
:
LE LAVE-LINGE
SECHANT
19.3.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
Formation technique
- Exemple d'application : le fonctionnement du laveJinge séchant top L10
Le séchage ventilé assure un excellent résultat de séchage. L'air chauffé dans un boîtier de chauffe
situé sur le coté droit de la machine est renvoyé dans le tambour au milieu du linge. L'air chargé
d'humidité est aspiré par une turbine située à l'arrière de la cuve. ll est condensé sur la tôle de cuve
refroidie par un filet d'eau froide et repart dans le boîtier de chauffe.
Th réarmable 140"C
Double résistance
1500w (2x750W)
19.3.1. - Gestion du séchage
Deux consignes de séchage sont proposées : Séchage fort ou Séchage doux.
La mesure de la température de séchage est assurée gÉce à une thermistance en contact avec I'air
circulant dans le boftier de chauffe.
Sur le boitier de chauffe il y a 2 thermostats de sécurité. Un thermostat auto-réarmable qui coupe à
115"C et un thermostat à réarmement manuel qui coupe à 140'C en cas de surchauffe importante.
Deux ouvertures sur le haut du filtre assurent un minimum de circulation d'air dans le cas ou celui-ci
serait complètement saturé. Cela évite de passer en sécurité de manière trop fréquente.
Dans le cas d'un séchage seul, il faut sélectionner un temps de séchage.
Le départ différé n'est pas possible avec ce type de séchage.
Dans le cas d'un séchage enchainé (à la suite du lavage), la détection de fin de séchage est
automatique. Pour cela il faut dans un premier temps que la détection de charge (pesée) autorise le
séchage(charge<4Kg).
Avant de choisir un progmmme avec séchage enchainé ou non, il faut s'assurer que le linge sera
suffisamment essoré (1000 tours/minute minimum) et que le robinet sera bien ouvert en séchage
(fonctionnement du condenseur).
Après un cycle de séchage, il est impératif de neftoyer le filtre.
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE-LINGE
LE LAVE.LINGE
SECHANT
Formation technique
19.3.2. - Le cycle de séchage
Préchauffage : La vanne de séchage et la pompe de vidange ne sont pas alimentées. L'élément
chauffant et le ventilateur fonctionnent en permanence.
Rotation moteur : 30 secondes de marche à 65 tours/min et 3 secondes d'arrêt.
Régulation : La vanne de séchage et la pompe de vidange ont une alimentation fractionnée.
L'élément chauffant est régulé par séquences de 41 secondes. La ventilation est permanente.
Rotation moteur : 30 secondes de marche à 65 tours/min et 3 secondes d'arrêt.
. Refroidissement : La vanne de séchâge et la pompe de vidange ont une alimentation
fractionnée. La ventilation est toujours permanente.
Rotation moteur : 30 secondes de marche à 65 tours/min et 3 secondes d'arrêt.
. Défoulage : Phase automatiquement exécutée si l'option antifoissage est sélectionnée.
Durée maximum de 2 heures.
Rotation moteur : 3 secondes de marche à 35 tours/min et 15 secondes d'anêt.
Gonsigne
Transition préchauffage - régulation
T" nnesurée > Consigne de T"-'15"C
ûu
Durée préchauffag€
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EV4
Pompe
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Elément
chauffant
41"
41"
Alimentation de l'élément chauffant en rapport cyclique variable sur période de 41 sec
LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
LE LAVE-LINGE
SECHANT
Formation technique
19.3.3. - Schéma de principe du lave-linge séchant top L10 E4+
e
SECTEUR
o't t
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Piéce de la macfiine
: Composant de la carte
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LES FONDAMENTAUX : LE LAVE.LINGE
LE LAVE.LINGE
SECHANT
Formation technique
19.4.
- Exemple d'application
: le fonctionnement du lave-linge séchant front INNOVATION
Résistance de séchage
RESI + REs2 (Éa90W)
Thermostat simple 85"C
Motoventilateur
Thermostat double 17O"C sécurité
95"C régulation
Air chaud
Cuve
Tam bou r
Arrivée
d'eau froide,/t
Zone de
condensation
--.-
Pompe de vidange
19.4.1. - Gestion du séchage
La quantité maximale normalisée de linge à sécher équivaut à 3 kg de linge sec (lavé et essoré) dans
le cas de textile résistant et 1,5 kg pour du linge fragile.
Cela implique que lors d'une programmation d'un séchage enchaîné après un lavage résistant, il faut
réduire la charge à laver à 3 kg maximum. De la même façon, après le lavage d'une charge complète
(6 kg), il faudra faire 2 séchages.
Le temps nécessaire au séchage (réglable de 20 à 180 minutes) dépend du textile, de ses dimensions,
de la charge et de la vitesse d'essorageSur le sélecteur de programme, il existe deux niveaux de séchage possibles
.
.
séchage délicat : une seule ésistance est alimentée (RESI - 700 W)
séchage normal : les deux résistances de séchage sont alimentées (1tO0 VU
Le séchage (enchaîné ou non) est réglable de 20 à 180 minutes et il est suivi d'un défoulage d'une
heure (cadence : 6" de marche - 11" d'arrêt - vitesse tambour : 35 tours/min.). Un refroidissement de
10' est intégré à la durée totale programmée.
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE-LINGE
LE LAVE-LINGE
SECHANT
Formation technique
19.4.2. - Le cycle de séchage
T"
Régulation
1
F^
Phase 2
Phase 3
Phase 4
Ëà
r=o
ô9,
H€
*b
=o
g
Temps
(20 à 180'l
EV4
Pompe
Le séchage se décompose en 5 phases:
.
o
.
.
o
PHASE 1 : Remplissaqe durite
- Alimentation EV1 (électrovanne de prélavage) pendant 3" (Remplissage de la durite boite/cuve
afin d'éviter la sortie de vapeur)
PHASE 2: Préchaufiaqe
- Alimentation de la ou des résistances de séchage RES1 et RES2 pendant 20 minutes
- Alimentation du ventilateur
- Alimentation du moteur (cadence : 57" de marche - 3" d'anêt avec inversions)
PHASE 3:Séchaqe
- Alimentation de la ou des résistances de séchage et régulation de la température
- Alimentation du ventilateur
- Alimentation de la vanne de séchage EV4 (0,35 litre/min.)
- Alimentation de la pompe de vidange (fractionnement : 5" de marche - 55" d'arrêt)
- Alimentation du moteur (cadence : 1' de marche - 5" d'anêt avec inversions)
PHASE4:@!
- Anêt de la chauffe (refroidissement intégré 10 minute avant la fin du séchage)
- Alimentation du ventilateur
- Alimentation de la vanne de séchage EV4 (0,35 litre/min.)
- Alimentation de la pompe de vidange (fractionnement : 5" de marche - 55" d'anêt)
- Alimentation du moteur
PHASE 5: Défoulaqe
- Alimentation du moteur oendant t heure
(cadence : 6" de marche - 11" d'arrêt - vitesse tambour : 35 tourc/min.)
LES FONDAMENTAUX: LE LAVE.LINGE
LE LAVE-LINGE
SECHANT
Formation technique
19.4.3. - Schéma de principe du lave-linge séchant front INNOVATION
Résistance
Chauffage
normale
EVS Séchage
EV3
Assouplissant
CTN
Ventilateur
Moteur
Vérrouillage
de porte
Filtre
antiparasites
N
230V
L
Thermoplongeur
-

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