The French Country Music Magazine
Transcription
The French Country Music Magazine
Le bulletin s’imprime sous un format A5 sur une feuille A4 tout simplement nous imprimerons 2 pages sur une feuille voici comment procéder 10) ouvrir fichier 11) imprimer 12) cliquez propriétés 13) couleur qualité : automatique 14) ok 15) pages par feuille : 2 pages par feuille 16) mettre àl’échelle du papier : A4 210 x 297 17) ok 18) à la 5ème feuille retournez ces dernières sur l’imprimante afin d’avoir un recto verso. ASTRA 19° EST : en mode analogique et numérique 3SAT sur le satellite Samedi 24 Février 13h15 Country road sur la chaîne allemande Carolina Rain - Get Outta My Way Billy Ray Cyrus - Wanna Be Your Joe Taylor Swift - Tim McGraw Toby Keith - Crash Here Tonight Eric Church - How 'Bout You? Katrina Elam - Love Is Steve Holy - Brand New Girlfriend LeAnn Rimes - Some People Old Crow Medicine Show - Down Home Girl Craig Morgan - Little Bit Of Life Montgomery Gentry - Didn't I Blythe Nickia - Say Goodbye The Wreckers - My Oh My http://radiocountryclub.free.fr Only Country ‘Flep’ Country Delight Country Roots Country Land Fred’s Country City Of Light Big Cactus Tous les lundi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le mardi de 11:00 à 12:00 Tous les mardi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le mercredi de 11:00 à 12:00 Tous les mercredi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le vendredi de 11:00 à 12:00 Tous les mercredi de 19:00 à 20:00 Rediffusion le samedi de 11:00 à 12:00 Tous les jeudi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le samedi de 12:00 à 13:00 Deux heures non stop (Blues & country) les jeudi de 21:30 à 23 :30 Tous les jeudi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le undi de 11:00 à 12:00 TOP 5 Country Web Bulletin The French Country Music Magazine Le mot : Comme annoncé précédemment l'album de Jackson McKay sera proposé en mai prochain. Notre ami Gillou qui ne se lasse pas de sa participation à votre CWB a rencontré longuement Jackson. Aussi quatre pages de ce présent numéro sont consacrées à l'interview accordée par l'artiste à notre collaborateur à cette occasion. Dans un premier temps nous pensions faire paraître ce document sur deux numéros du CWB mais au vu de l'actualité assez fournie pour ces prochains mois, décision a été prise de vous présenter l'interview au complet. Une autre interview méritait d'être reprise dans nos colonnes. En effet Jean Agostini, qui était rédacteur en chef du magazine consacré à la country ''Highway Fm Mag'', a rencontré, interviewé et publié John Hiatt il y a quelques années. Aussi nous vous proposons quelques extraits des travaux de Jean afin que la mémoire ne se perde pas. D'ailleurs à ce sujet un lecteur m'a suggéré d'étudier la possibilité de publier un recueil dans lequel on retrouverait l'ensemble de bios qui vous ont été proposées jusqu'à maintenant. A voir.... @+ Eric ’Cactus’ Coste 2007 Février N°39 By Cactus And friends Sommaire : Biographie: Trent Willmon par Sylvie Donzeau Hommage à : Justin Trevino par Alain Joris Interview John Hiatt par Jean Agostini Le coup de cœur de Max Cowper Vissia Sisters Country En France Jackson Mackay interview par Gillou Dans le texte ‘Good Horses To Ride’ Trent Willmon par Mireille Lafond News, Brèves, TV Sat, radios etc… par Jean ‘’Charles’’ Smaine, Cactus, Rockin’Boy Cd reviews: Dale Watson, Rich McCready, Chris Smither, Lantana, Vernon Oxford, Rockincher, John White , Lone Star Radio Show, par Cactus, ‘’Rockin’Boy’’, Alain Joris, Jean ‘’Charles’’ Smaine. Made in France : La chronique de l’actualité country française par Jacques Rockin’Boy Dufour La vie D’artiste par Ralph Marshal Jeux Country : mots croisés par Marie Julie Agenda par Jacques 'Rockin' Boy' Dufour Un Séjour au Texas par Alan Nash Contact CWB [email protected] Site WEB http://countrybulletin.free.fr/ The French Country Music Magazine TRENT WILLMON Par Sylvie Donzeau TRENT WILLMON, ne lui dites pas qu’il est un cowboy Cette fois-ci, pour revenir à une histoire moins « urbaine », c’est l’histoire d’un gars né le 6 mars 1973 à Amarillo au Texas et qui passe son enfance dans un ranch proche d’Afton, cette petite ville du Texas dont l’école ne comprend qu’une centaine d’élèves répartis du niveau jardin d’enfants jusqu’à la high-school. Ouf, je respire… S’il n’y avait pas de téléviseur au foyer des Willmon, en contrepartie beaucoup de livres et de disques ont été pour Trent la seule forme de distraction. Il reconnaît qu’avoir appris à lire très tôt et grandi dans ce contexte lui a permis de développer une grande créativité artistique. Maintenant divorcés, ses parents lui ont offert chacun à leur manière leur influence. Son père, Dean Willmon, instituteur et propriétaire texan de bétail, est plutôt d’un tempérament conservateur et rural, alors que sa mère, Billie Willmon, qui vient de Houston, a fait des études et est du genre « libéral à connotation hippie ». A mon avis le mélange ne peut faire que des étincelles !! Au Texas, entre la danse qui constitue un phénomène social, les cowboys qui savent à la fois être poètes et conteurs d’histoires, et un sacré héritage musical (Buddy Holly, Waylon Jennings, George Strait, Don Williams..), je vous laisse imaginer le contexte dans lequel grandit Trent. A 10 ans, Trent connaît le two-step qui est une distraction après le travail quotidien du ranch, et pratique aussi le calf roping pendant son temps libre, mais sa première guitare, cadeau de sa mère, lui sera offerte seulement à l’âge de 16 ans. On croyait que les chanteurs country jouaient d’un instrument dès le berceau, eh bien non.. pas Trent !! Rien n’est simple à Afton et le pays est rude. Le ranch des Willmon rencontre souvent des problèmes financiers et quand du matériel casse, il faut se débrouiller pour le réparer. Et parce que bien des cowboys sont estropiés et vieux bien avant l’âge, Billie Willmon souhaite que son fils se sorte de ce milieu ; Dean Willmon espère quant à lui que son fils fasse des études d’agriculture. Durant la première année de sa scolarité à South Plains College, Texas, comme bien des « d’jeunes », Trent dérape un peu et ses notes baissent. Pourtant déterminé à poursuivre ses études, lors de la seconde année il rejoint la section musicale de ce collège. Après cette seconde année d’études, son unique souhait est d’aller jouer dans un groupe et il rejoint The Karl Shifflet Big Country Show. Réalisant que le passage à Nashville est inévitable s’il veut devenir compositeur, il rassemble toutes ses affaires dans son vieux pick-up et par à Nashville en 1995. Trent trouve tout d’abord du travail dans le ranch de Scott Hendricks à Nashville. Le job consiste à entraîner des chevaux de steeple-chase, et il acquiert là une monte totalement différente. Durant cette époque, Scott Hendricks aide Trent, fraîchement débarqué du monde rural, à trouver des contacts dans cette grande ville, et l’un d’eux sera d’ailleurs le producteur Chris DuBois. Après un an de ce type de travail en milieu hippique, Trent se blesse à l’épaule lors d’une chute, mais la chance est là puisque c’est à cette époque qu’on lui propose un contrat avec Sea Gayle Music fondé par Chris DuBois, Brad Paisley et Frank Rogers. En 1998, il sera le premier engagé par cette compagnie. Comme son album le prouve, alors que certains aspects du personnage de Trent consistent à savoir construire un bateau en bois, souder un barbecue plus que mastoc et à organiser la restauration de fêtes ou de rodéos, il plonge profondément dans l’univers de la composition. Mais cela ne fait pas tout, et pour pallier quelque peu son manque de « présence », il monte le groupe Cow Camp avec lequel il se produira dans un honky-tonk appelé Big Jim Country dans la région de Lewinsburg, Tennessee. Cette expérience transforme Trent : sur scène il se transforme en un artiste dynamique et sa voix lui permet de faire passer toutes les émotions. Mais la chance n’est pas toujours au rendez-vous : en 2003 le show case au Tootsie’s Orchid Lounge est un véritable désastre avec un groupe qui n’est pas au top et un son dégueu…. (sorry !) Trent songe qu’il n’est pas fait pour chanter, mais uniquement pour écrire des textes. Heureusement pour nous les fans, un second show case a lieu au Douglas Corner Cafe à Nashville, et alors que quatre labels le repèrent, Trent rencontre John Grady de Sony. On peut sans doute dire que ce moment marque un tournant et que Trent est « en route pour la gloire » puisqu’en 2004 sort l’album éponyme « Trent Willmon », où l’on retrouve le fameux titre « Dixie Rose Deluxe's » titre que l’on peut poursuivre par « Honky Tonk feed store gun shop Used car beer bait and bar-bque barber shop laundermat ». Ouf, je l’ai dit sans respirer.. tout un programme rien qu’en un titre….. L’année 2006 voit la sortie de « Little More Livin’ » où Trent fait encore référence à sa passion et ses souvenirs avec « Roping Pen » et « Good Horses to Ride ». Ceci étant pour la forme et le parcours de Trent. Pour le fond et l’âme du personnage, même s’il continue à pratiquer le team roping régulièrement, il ne faut surtout pas dire à Trent qu’il est un cowboy. Trent parle de ces cowboys qui ont toujours été ses « héros », des gar qui à 65 ans passés continuent à travailler pour 60 dollars par jour parce qu’ils n’ont pas de pension de retraite. Bon, mais si on ne peut l’appeler « cowboy », peut-être le terme de « chef » pourrait lui être appliqué ? Eh oui ! Pour la sortie de son album il avait préparé l’intégralité du buffet. Sacré personnage ce Trent qui a aussi gagné le championnat de chili du Tennessee !! Oui, je sais, cela n’a rien à voir avec la musique, mais cela fait partie du personnage et je peux vous dire que lors de sa venue en France au festival de Craponne en juillet prochain, j’en connais (*) qui feront des pieds et des mains pour boire une bière avec lui car comme il le dit « When I drink beer, everybody is my best friend ». The French Country Music Magazine Justin Trevino par Alain Joris Comme tous styles musicaux, le honky tonk possède ses figures légendaires et emblématiques, de Ernest Tubb à Webb Pierce, en passant par Hank Williams, suivi par la génération ultra-douée suivante:Johnny Bush, Darrell Mc Call, et bien entendu le grand Ray Price. Même si ces derniers grands noms sont toujours bien présents dans le circuit, il faut, tôt ou tard, que la relève se fasse et soit assurée, et cette relève à surtout un nom, et une voix extraordinaire: Justin Trevino. Né en 1973,et résidant à Austin, Texas depuis l'âge de quatre ans, Justin fonde son premier groupe à l'âge de 13 ans "The Sunset Country Band", le band joue dans tous les honkytonks d' Austin, mais surtout au "Henry's Bar and Grill", dancehall favori,à l'époque,de gens tels que Don Walser et le Cornell Hurd band. Trois ans plus tard, Justin et son groupe se présentent au "Red Eye Saloon", son propriétaire Harry Weiss y organisait une "jam session" tous les dimanches après-midi. Et c'est là qu'il va rencontrer pour la première fois une de ses idoles: Johnny Bush. Tremblant mais sûr de lui, il entonne "Whiskey River"(une composition de Johnny Bush), et se fait remarquer par son idole, qui lui promet de lui donner un petit coup de main pour débuter sa carrière. La semaine suivante, il téléphone à Justin et lui demande s'il sait être présent au bar de Weiss pour faire la première partie de son concert. Johnny Bush le présenta comme ceci: "Mesdames et Messieurs, j'ai un gros rhume, et malheureusement je ne saurais chanter pour vous aujourd'hui, mais j'aimerais vous présenter un jeune homme de 16 ans qui connaît tout mon répertoire. Je vais donc m'asseoir, joué de la guitare et lui va chanter mes chansons. Vous pouvez me regarder, mais écoutez le". Trevino commence par "Undo the right" et pendant 45 minutes, il va enchaîner les classiques de son idole devant une assistance médusée. Sa carrière était lancée. A partir de 1992, il continua à se produire sur les scénes texanes, mais il rejoint également en tant que bassiste le renommé "Pure Texas Band" de Don Walser, qui après quelques années de "vie commune" lui dit:" Tu mérites mieux que de jouer de la basse dans mon groupe, vas-y, tente ta chance en solo". En 1998,il remet une démo à Watermelon Records, et avec le soutien du célèbre "Pavarotti des plaines" il enregistre son premier album "Texas Honky Tonk". "Loud Music and Strong Wine" (pour votre serviteur, un des meilleurs albums de l'histoire de la country music) avec l'aide des membres du "Pure Texas Band" et des "Bandoleros" de Johnny bush. Il devient également le bassiste attitré du Cornell Hurd Band (il y compose de nouveaux morceaux, et participe régulièrement aux nombreux duos qui parsèment la discographie du célèbre groupe, fierté du Sud D'Austin). L'année suivante Bush co-produit son troisième opus "Travelin' Singin' Man"(avec une formidable version du "All right, I'll sign the papers" de Ray Price)et dit de lui: "Justin est vraiment un bassiste très talentueux, mais aussi un grand songwriter. Qu'il chante ses propres compositions ou celles des autres (MelTillis,Justin Tubb), il le fait toujours avec le même talent". Beau compliment que celui-là, venant d'un des plus grands noms de l'histoire du honky tonk. Sur son album suivant "The scene of the cryin'", il ajoute à ses compositions, des reprises de Connie Smith, George Jones. On y trouve également un superbe duo avec Wanda Jackson. En 2004, il commence à produire pas mal de monde (Leona Williams, Darrell Mc Call, Pretty Miss Norma Jean),et sort fin de cette année là son 5ème album "Too many heartaches", dans lequel nous avons droit à des duos avec la famille Mc Call (Darrell et Mona), mais surtout à un des plus beaux morceaux de Justin "Tonight, she hits the honky tonks again". En 2005, re-sortie de "Loud Music and Strong Wine" (le tirage du cd était épuisé), agrémenté de 5 nouveaux enregistrements (dont un bien bel hommage à Kitty Wells), et il y a quelques mois, Justin sortait son premier album gospel, mais 100% honky tonk "Before you say amen", où il reprend pas mal de standards tels que "The old rugged cross" ou "Life's railway to heaven", mais s'y trouve également une composition personnelle appelée à devenir un classique "Heart that will never break again". Pas besoin de vous dire que tous les fans de real Texas honky tonk attendent toujours impatiemment le nouvel opus du grand Justin. L'été dernier, il était en tournée en Australie et en Suède avec Amber Digby (la nouvelle reine du honky tonk, je vous en reparle bientôt), reste plus qu'a espérer sa venue dans nos contrées très prochainement, et vous pourrez constater avec plaisir que la real country music n'est pas morte. Ha oui, une dernière chose, Justin Trévino est non-voyant depuis sa naissance.... The French Country Music Magazine CDs reviews Rockincher « Wildcasters » Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour Quand le nom d’Alan Jackson apparaît trois fois parmi les reprises sur un album vous savez que le public visé est celui des danseurs. Rockincher fait danser les amateurs de country dans tout le sud-ouest et tous les week-ends de l’année. Ce groupe originaire de la Haute Garonne est constitué de cinq solides musiciens qui se cachent derrière leurs instruments car seuls ces derniers trônent sur la pochette de l’album, et au bar ! La vue d’une rue la nuit avec une enseigne de club ou encore un pont couvert en bois sont les seules illustrations. Pour voir les cinq visages de Rockincher il vous faudra aller les rejoindre en concert. Les petits clichés à l’intérieur où ils apparaissent sont de la taille d’un timbre poste ! Pierre Narat est à la télécaster, Daniel Bruno à la Taka guitare et au chant, Pascal Morel à la basse, Manu Leblanc à la guitare esp et Jonathan Gandia est à la batterie. « Gone country – Livin’ on love – Who’s cheatin’ who » (trois succès d’Alan Jackson), « Beer for my horses » (Toby Keith/Willie Nelson) et « God bless Texas » vous sont bien connues. Elles sont complétées par « Watermelon crawl » de Tracy Byrd (1994) et , plus original, par un titre assez rock du sous-estimé Philip Claypool « Miles out of Memphis » et par un cajun sympa de Zachary Richard « Lacassine special ». Pour la touche de tendresse ils ont opté pour une valse lente, « Mission of love », signée Leslie Satcher/Larry Cordle/Travis Tritt et datée de 1999. Neuf titres. On en aurait aimé deux ou trois de plus. Ces messieurs ont du talent. De la reprise, certes, mais bien faite. [email protected] John White « Nobody knows it but me » Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour « Nobody knows it but me » ne regroupe peut-être pas les chansons préférées de John mais certainement celles qui plaisent le plus à ses fidèles supporters et danseurs qui le suivent depuis longtemps. Cet album, notre ami Lorrain l’a enregistré pour eux, en remerciement. Ce cd rassemble 15 reprises de titres de country moderne très connus des line-danseurs, un peu moins pour les autres, car il ne renferme aucun classique. Si vous vous intéressez à la country depuis la fin des années 80 vous retrouverez cependant de solides versions du « Seminole wind » de John Anderson (titre for prisé des groupes Français puisque les Mariotti Brothers, les Rockie Mountains, Blue Rose, Lonesome Day ou encore Phil Edwards l’ont gravé dans la cire), « What the cowgirls do » de Vince Gill, le splendide « If tomorrow never comes » de Garth Brooks, « Mercury blues » de l’inévitable Alan Jackson (également enregistré par CC Rider, les Hawkins, les Mariotti et Made in Country), et plus ancien, le légendaire « Desperado » des Eagles offert ici en bonus et en acoustique. Les autres chansons sont empruntées à Brooks & Dunn, Clay Walker, George Strait, Clint Black, Wade Hayes, Chad Brock ou encore les Mavericks et les Tractors. Que du beau linge, vous en conviendrez, et John leur rend tout à fait justice par son interprétation. L’album est bien équilibré entre les country médiums, les up-tempos (« It’s over my head » « Evangeline » - What the cowgirls do »), les balades (« If tomorrow never comes » - Nobody knows it but me »), les rocks (« Baby likes to rock it » - « Bring me down ») et même de la valse : « You look so good in love ». L’accompagnement est de qualité bien que les musiciens ne soient pas cités ( !). Production professionnelle, bon son. Et John est tellement mignon avec son stetson blanc ! Un album de classe qui devrait plaire à un grand nombre d’amateurs de country actuelle. The French Country Music Magazine CDs reviews The Lone Star Radio Show « A thousand miles from Jackson » Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour Il nous est indiqué que cet album a été enregistré en un seul après-midi de juin 2006 au Lembarzique Café de Lempras (24). On a du mal à le croire tant tout est en place tel le résultat de nombreuses séances de studio. The Lone Star Radio Show a un style et un son bien à part dans la country Française. Le vocal du chanteur et l’ambiance générale de cet album rappelle absolument Dwight Yoakam bien qu’aucune de ses compositions ne soient ici interprétées. La seule évidence de l’influence étant la reprise de « Little sister » qui doit forcément plus à la version de Dwight qu’à celle d’Elvis. La guitare est percutante, la batterie appuyée et la basse bien présente. J’aurais écrit que la seule douceur sur ce disque somme toute très country-rock est le « A soft place to fall » d’Alison Moorer, personnalisé et agréable, mais le disque se termine sur un long slow de Chris Knight « The band is playing too slow ». Les autres titres sont signés Wayne Hancock (« Thunderstorms and neon signs », fort réussi), Nancy Griffith, Heather Myles, Said Cleaves ou encore Hank Williams III. Nous trouvons également une reprise up-tempo du vieux classique « Please help me I’m falling » de Hank Locklin. Jamie Anderson, le chanteur de la formation, d’origine Britannique, a composé deux chansons dans l’esprit country-rock de cet album. L’équipe cosmopolite du TLSRS (3 nations pour 4 musiciens) comprend Pascal Colas à la guitare solo, Patrick Bourrier à la basse et le batteur Suisse Pierre Calame. The Lone Star Radio Show peine à remplir son carnet de concerts pour 2007 et on se demande vraiment pourquoi vu le succès rencontré par Dwight Yoakam cet été lors de son unique apparition Française. Ces musiciens Périgourdins de la région de Bergerac sont les mieux placés pour restituer le son du country-rock Californien. Un groupe à découvrir. http://thelonestarradioshow.com Dale Watson ‘’live@Newland’’ Par Alain Joris Chaque fois qu'il nous gratifie d'une tournée européenne, Dale Watson fait toujours une halte par le café/concert/restaurant/hôtel hollandais le "Newland". Il s'y plaît beaucoup, et ses fans le lui rendent bien, puisque chacune de ses venues attire toujours la grande foule. Ce fût encore le cas le 28 octobre 2005 (tout comme en novembre dernier, avec le grand James Hand en première partie), et à cette occasion, un dvd ainsi qu'un double cd fûrent enregistrés. Que du bon bien évidemment, avec des titres de son excellent dernier album studio "Heeahh" ("Whiskey or God, "No help wanted" ou " Tequila and teardrops"....),quelques-uns de ses classiques ("Luther","Wine, wine, wine","Exit 109",ou "Nashville rash"), comme d'habitude, quelques reprises du meilleur cru ("I take a lot of pride in what I am" de Merle Haggard, ainsi que "Made in Japan" de Buck Owens). Mais le meilleur est encore à venir, avec un inédit, écrit spécialement pour la tournée, "You pour salt in the wound", une balade dont Dale Watson a le secret, et qui est, comme on dit en wallonie "A braire". Et puis, ce qui est bien avec lui, c'est que chaque soir vous avez droit à un concert différent, en effet, plusieurs fois il demande aux fans ce qu'ils ont envie qu'il interprète, pas courant, vous l'avouerez. Signalons au passage que Dale Watson à changé tous ses "Lone Stars", et qu'après des pointures telles que Billy Dee Donahue, Ricky Davis ou Jason Roberts, il est accompagné de musiciens moins illustres, mais tous très bons (mention spéciale à Don Don Pawlak à la Steel). Ce double cd (25 morceaux)et le dvd qui en découle, sont, pour l'instant en tout cas, uniquement disponibles en Europe et distribués par Rounder Europe. The French Country Music Magazine Dans le Texte par Mireille Lafond Trent Willmon Trent Willmon De bons chevaux à monter Good Horses To Ride Tuck was a cowboy I knew years ago, Could put a stretch in a story like a forty foot row. Young an' wide-eyed, I believed every word, As he rambled through the canyons an' stampeded herds. Swore there were still Comanches in them breaks to the south: He'd seen good hands ride in there an' never rode out. Tuck était un cow-boy que j’ai connu il y a bien longtemps, Il pouvait rallonger une histoires à n’en plus finir. Jeune et les yeux écarquillés, je croyais tout ce qu’il racontait Pendant qu’il parcourait les canyons pour rameuter les troupeaux. Il jurait qu’il y avait encore des Comanches dans les failles du sud, Il avait vu de bons cavaliers y entrer et jamais en sortir. He had a horse he called Dollar that twice saved his life. He lost him to Jim Shoulders playin' poker one night. When I turned eighteen, I packed up an' left home: Tuck was pretty old back then an' by now he's long gone. Il avait un cheval qu’il appelait Dollar et qui lui avait par deux fois sauvé la vie. Il l’avait perdu auprès de Jim Shoulder en jouant au poker un soir. Quand j’ai eu dix-huit ans, j’ai fait ma valise et suis parti de chez moi Tuck était alors bien vieux et maintenant il a disparu depuis bien longtemps. But I've heard it said that ol' cowboys don't die: They get put out to pasture way up the sky. So if God's got a Heaven for old cowboy legends, I hope the grass is greener on the other side, An' he's got good horses to ride. Mais j’ai entendu dire que les vieux cow-boys ne meurent pas, On les met dans les verts pâturages là-haut dans les cieux. Donc si Dieu a un Paradis pour les vieux cow-boys de légende, J’espère que l’herbe est plus verte de l’autre côté Et qu’on lui donne de bons chevaux à monter. Now the folks back home would tell you Tuck was just crazy an' old. But I still believe in Conquistadore gold. An' those memories look like a mirage in the distance, Starin' out from this prison of urban existence. So I saddle up an' I go back now an' then, To remember who I was an' just forget where I am. Bon, les gens de chez nous vous diraient que Tuck n’était qu’un vieux fou. Mais je crois encore en l’or des Conquistadors Et ces souvenirs ressemblent à un mirage vu de loin Quand on les regarde du fond de la prison de sa vie urbaine. Donc de temps en temps je me remets en selle et je retourne làbas Pour me rappeler qui j’étais et oublier où je suis. Now the concrete an' steel, they spread out like a plague. Consumin' the rivers, the mountains and the plains. Then one of these days, it'll all be gone. But somewhere, that spirit will always live on. Maintenant le béton et l’acier, ils se répandent comme une lèpre, Rongeant les rivières, les montagnes et les plaines. Alors un des ces jours, tout aura disparu Mais quelque part, cet esprit vivra à jamais. 'Cause I've heard it said that ol' cowboys don't die: They get put out to pasture way up the sky. So if God's got a Heaven for old cowboy legends, I hope the grass is greener on the other side, An' he's got good horses to ride. Yeah, he's got good horses to ride. A few good horses to ride. A few good horses to ride. Car j’ai entendu dire que les vieux cow-boys ne meurent pas, On les met dans les verts pâturages là-haut dans les cieux. Donc si Dieu a un Paradis pour les vieux cow-boys de légende, J’espère que l’herbe est plus verte de l’autre côté Et qu’on lui donne de bons chevaux à monter. Oui, il monte de bons chevaux Il monte quelques bons chevaux Il monte quelques bons chevaux The French Country Music Magazine Interview de : John Hiatt réalisée par Jean Agostini (www.highwayfm.com) le 25 janvier 2002 à Paris. La formule est magique et associe trois noms renommés dans le cercle folk-rock. En tête, voici John Hiatt, puis son label Vanguard, et ensuite Vector Management, la compagnie de Ken Levitan, spécialisée en folk et alternative country. J'ai rencontré John Hiatt pour une interview ce vendredi 25 janvier et dans la mesure où l'artiste n'était de passage dans la Capitale que pour une journée, ses séances avec la presse et les photographes se sont succédées à l'allure d'un TGV. -Highway: Bonjour John, c'est un réel plaisir de te rencontrer, alors peux-tu nous expliquer les raisons de ta présence? -John Hiatt: Merci de me dire cela. Oui, c'est une visite rapide dont le but est la promotion de mon album, et il n'y a pas de concert. On pense peutêtre revenir cet été pour jouer. -HFM: Ton album "Crossing Muddy Waters" était très blues, alors que le nouveau (paru en septembre) "The tiki bar is open" incorpore des instruments liés à la country music. Pourquoi ce choix? -J H: Je ne veux pas faire des albums qui se ressemblent et c'est la raison de cette option par rapport à l'album précédent. De plus, cela m'a permis de reformer les Goners, le groupe qui m'accompagnait il y a longtemps. Ce sont des musiciens qui pour la plupart viennent de Louisiane. Sonny Landreth est aussi présent avec eux. - HFM: Quel est ton parolier favori? Et d'où viennent tes sources d'inspiration? - J H: Je suis un admirateur des textes de Bob Dylan, et d'ailleurs son dernier CD est teinté country. Il y en a d'autres bien sûr. Quant à mes chansons, je n'ai pas de techniques particulières pour les écrire, et très souvent j'évoque des thèmes ou des histoires de fiction. La vie de tous les jours apportent aussi la moelle de telle ou telle trame, mais je préfère l'imagination. - HFM: J'ai noté que tu as déjà joué avec des bluesmen de taille mondiale tels que Buddy Guy et B B King, ainsi que la chanteuse Jewel. Comment les as-tu rencontrés ? - J H: Eh John Jean bien, dans mon cas, le processus est souvent le même. Il m'arrive souvent de participer à des concerts réunissant plusieurs artistes, et ensuite nous nous revoyons pour des shows plus intimistes. - HFM: Ces rencontres n'ont jamais abouti sur des duos, avec un bluesman noir par exemple car ils ont des voix magnifiques, ou avec Jewel. - J H: Non, c'est exact, les circonstances ne s'y sont pas prétées mais l'idée est bonne. - HFM: Tu es sur un excellent label, Vanguard, basé en Californie. Est-ce que tu as des contraintes, artistiques par exemple? - J H: Ah, sur ce point, Vanguard me laisse une liberté artistique totale. C'est fantastique de pouvoir travailler dans de telles conditions. Je peux en effet inviter les amis que je veux et donner à l'album l'orientation qui me convient. De surcroit, je conserve la propriété des enregistrements. - HFM: Que penses-tu de la country music faite à Nashville? - J H: Ce que Nashville appelle la New Country ne m'intéresse pas vraiment. Il y a trop de pop, et lorsque tu évoques les restructurations des grandes compagnies et l'apparition de nombreux petits labels, je suis bien plus attiré par cette démarche. Vanguard Records est en Californie et j'habite le Tennessee depuis longtemps. l'un de mes meilleurs amis est Rodney Crowell. - HFM: Merci john pour ces instants, et j'espère te voir bientôt en concert à Paris - J H: C'est une possibilité pour l'été prochain. Merci à toi. - HFM: C'est moi qui te remercie. (Jean Agostini) The French Country Music Magazine Les Bons Mots par Julie Horizontal Vertical 3. Freddy Fender est allé en prison pour en avoir possédé. 4. Ils étaient à Mirande. 10. Influence de Dan Galli. 12. Lee Ann Womack y a chanté avec le groupe" Country Caravan". 13. a illustré le clip de Johnny Cash. 15. meilleure chanteuse de l'année 2005 17. Il est en compagnie de Tommy Lee Jones sur le grand écran. 18. Il parle souvent d'artistes francophones 22. Elle était à St Etienne le 12 janvier 2007. 24. Elle a du gospel dans la voix. 26. "simple gars de la campagne". 27. Rodney Atkins y est né. 1. 2. 5. 6. 7. 8. 9. 11. 14. 16. 19. 20. 21. 23. 25. Né le 4 juin 1937. Lieu du premier concert de The Drifin' Boys et Dan Galli. Il a assuré 2h15 de show non-stop. Freddy Fender a stoppé la sienne temporairement. Elle a assuré 158 concerts en 2006!! Encore inconnue il y a quelques mois. Auteur de" Beer For My Horses" constitué de sept membres. Elle est de Jimmy Buffett. Authentique chanteur de country. Son album" Live" se classe 17e. Elu au " Musician Hall Fame". On lui doit" Redneck Woman". " That How They Do In The Dixie" est de lui. Il a 25 ans. The French Country Music Magazine CDs reviews Rich McCready "2005’’ Par Cactus Franck Fara le boss de chez Comstock est fier de nous présenter son nouveau poulain Rich McCready. Très traditionnel dans sa musique et ses textes, Rich a été inspiré par tous ceux du genre. Son album "2005' reprend l'ensemble de sa carrière et il nous propose pas moins de 25 titres (vingt cinq), tous de sa main, mis à part certains titres qui sont tombés dans le domaine public. Des ballades, du swing et aussi un peu de jazz "What's comin' over me", un peu funky comme 'Find that feeling again', suivie d’une ballade d'un style beaucoup plus pur avec fiddle en avant "Wish I was in Wishita". Ambiance western avec Robert Redford dans un court vocal ‘’Bar Scène" l'histoire d'une femme de bar dans l'ouest américain. L'un des titres phares (parmi tant d'autres) 'Fought for their country", est assez moderne et tout en rythme, un peu à la 45 South pour ceux qui les ont vu à Craponne. Rich McCready est aussi fortement influencé par le western swing comme en démontre la dixième piste 'Used to Houston'. Ses chansons sont travaillées au plus près avec l'aide de gens plutôt compétents en la matière Tony Ramey ou Brian Maher. Il est un artiste complet qui saurait faire la joie d'un organisateur de spectacle, très dynamique et entertainer Cet album est un excellent condensé et je le recommande tout particulièrement à ceux qui voudrait faire tourner sur leur platine de la bonne country sans pour autant changer de cd toutes les vingt minutes. Chris Smither ’’Leave the light on" Par Cactus Blues, country, voix cassée, Boston, arrangements musicaux,. Voici les mots clés qui peuvent définir cet artiste de grand talent qui vient de sortir, en plus de 20 ans de carrière, son douzième album. Chris Smither nous propose un album très acoustique avec un son emprunté à la scène blues de Boston des année 60. Renforcé pour l'occasion par le musicien multi-instrumentiste Tim O'Brien, vu à Craponne, qui agrémente 6 morceaux avec fiddle, mandoline ou mandocello, et même sa voix qui vient, plus rarement, en plus de celle de Smither s'ajouter au lead vocal. Les coeurs sont assurés 'par: Flona McBlain et Amy Helm pour les voix féminine et Tony Leone, Byron Isaac coté homme, tout ce petit monde faisant parti de Ollabelle, formation qui est plus tournée vers le gospel. Bluegrass teinte de jazz manouche "Origin of species", western-swing 'Open up' tout teinté de bluegrass, rock rythmé par des drums 'Diplomacy', voilà une formule qui est assez peu présente dans les standards de la country habituelle. D'ailleurs nous retrouvons ces fameux drums sur uniquement 3 ou 4 morceaux sur les 12 que comporte cet album.. Mais peut-on vraiment classer cet artiste dans un style bien affiché de country dit ‘américana' ? Pas évident car les artistes qui répondent à cette étiquette sont le plus souvent influencés par la Texas music que par une musique qui arrive du nord, bien que Chris Smither soit originaire de la New Orleans (Lo). Quelques morceaux traditionnels réarrangés pour l'occasion nous font profiter de la grande dextérité de Chris Smither à la guitare 12 cordes. Une version de 'Visions of Johanna' de Bob Dylan nous est offerte avec brio. Nous retrouvons quelques autres reprises, tout autant réarrangées : 'Cold trail blues' de Peter Case, "Blues in the bottle' et 'John Hardy' de Lightnin' Hopkins. Cet album nous propose aussi de nombreuses compositions de la main de l'artiste. Un album qui a du mal à quitter ma platine. Distribution Harnonia Mundi. The French Country Music Magazine CD review Lantana ‘’Unbridled’’ Par Alain Joris Non, sous ce doux nom ne se cache pas une nouvelle marque de serviettes hygiéniques, mais plutôt celui d'un nouveau trio féminin produit par Bill Green (qui a sorti un excellent album honky tonk il y a quelques années). Un peu de Shania, beaucoup de Gretchen, et un zeste de rock, vous mélangez le tout et obtenez donc Lantana!!! Bon, il y en une qui chante bien, une pas mal sans plus, et la troisième mal (on ne sait pas qui chante quoi), mais ce n'est qu'un détail, car elles sont belles comme le jour (surtout, enfin je trouve, Karol Ann Delong, qui est une superbe créature, venue sur terre uniquement pour faire rager tous les hommes qui n'ont jamais été et ne seront jamais "l'ombre de son ombre, l'ombre de sa main, l'ombre de son chien", mais qui malgré tout, voudraient bien la connaître Delong en large. Ben, oui, elle est mariée.). Quelques morceaux sortent du lot: le single "Country as a city girl can be", "Savin'it up for Saturday night", ou le très remuant "Feel like rockin'", le reste plaira sans aucun doute aux fans de chanteuses from Music City. Petit détail, c'est enregistré à San Antonio, Texas, et sur cet album Bobby Flores joue de la guitare, de la mandoline et bien entendu du fiddle, mais qui, bizarrement, n'a pas le même son que sur le dernier cd d'Amber Digby; Vernon Oxford 'sings Gospel,Country and Bluegrass' Par Jean Charles Smaine En dépit des ... apparences (?), à âge quasiment égal, cet autre septuagénaire, figure emblématique des 'rednecks' du Tennessee, s'il n'a jamais flirté le moins du monde avec le Rock païen du Pelvis, réalise ici son (ultime?) album co-produit par son vieux compère Everett Corbin. Sobrement intitulé, c'est un véritable ravissement de le ressentir pleinement aussi à l'aise dans le créneau Bluegrass pour la première fois,que dans les pièces plus Gospel où il se complait depuis les lointaines années '60 chez 'RCA' et bien entendu dans le répertoire 100% 'real thing'.Parmi tous les titres signés Corbin,on retiendra surtout 'Brothers of the bible,soldier of the cross','The flag has disappeared','This terrible thing called sin' et son vibrant hommage de 'The last days of New Orleans' Toujours méprisé par Nashville,gageons qu'avec 1'opus concerné, cette institution vivante va encore se payer nombre de charts FM tout autour de la planète et sans nul doute quelques festivals majeurs (souvenez vous de Pantin,du 'New Morning' ou de Gstaad!) ... TOP 20 des ventes d'albums aux USA 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9) 10) Carrie Underwood Some Hearts Rascal Flatts Me and my gang Keith Urban Love, Pain & The Whole Crazy Thing Rodney Atkins If You're Going Through Hell Brad Paisley Time Well Wasted Taylor Swift Taylor Swift Sugarland Enjoy The Ride Kellie Pickler Small Town Girl Josh Turner Your Man BO Broken Bridges 11) Tim McGraw Greatest Hits Vol 2: Reflected 12) George Strait It Just Comes Natural 13) Brooks and Dunn Hillbilly DeLuxe 14) The Wreckers Stand Still, Look Pretty 15) Johnny Cash The Legend Of Johnny Cash 16) Trace Adkins Dangerous Man 17) Jason Aldean Jason Aldean 18) Alan Jackson Precious Memories 19) Little Big Town The Road To Here 20) Dierks Bentley Long Trip Alone The French Country Music Magazine JACKSON MACKAY l’interview 1 C’est toujours un plaisir de rencontrer Jackson. Un caractère fort, une qualité musicale puissante, une voix caressante. L’artiste est chaleureux, l’homme est en plus amical, ouvert et attentionné. Allez le voir à l’issue d’un concert, vous serez conquis par sa gentillesse et sa disponibilité. Allons ensemble à sa découverte … GB : Artiste country reconnu et récompensé, comment perçois-tu cette forme de reconnaissance ? JM : Cela fut un grand plaisir de se voir attribuer ces distinctions et je remercie vivement les personnes qui se sont lancées dans ces initiatives jalousées qui, aujourd’hui, me servent plus à l’étranger qu’en France ! Mais surtout, ces prix récompensaient un travail de plusieurs années tourné vers la qualité et l’authenticité de la musique présentée sur scène et la création. Un certain temps les distinctions me “boostaient” ensuite, l’enthousiasme est retombé et le bilant reste mitigé. Certainement par le manque de “support” des acteurs forts de la scène country française... mais cela est un autre sujet. Les Awards de toutes sortes n’ont, semble-t-il, pas créé de courant fort ni d’unité artistique. Il me semble même que le courant s’essouffle. C’est dommage, car il y avait beaucoup de bonnes volontés. Pour finir, c’est de l’étranger que j’ai reçu le plus de félicitations et me vaudra en 2007 une belle tournée dans un pays assez lointain... mystère ! GB : Les acteurs forts de la scène country nous aident aussi à connaître des artistes d'autres horizons. Penses-tu qu'il s'agisse d'une erreur ? JM : Bien au contraire ! Surtout s’ils ne tiennent pas compte de la mode et proposent, avant tout, des artistes de qualité. Ce qui est, heureusement, souvent le cas. Par contre, je n’apprécie guère les artistes, imposés, de série Z qui n’ont que l’avantage d’avoir un passeport nord américain ! GB: Nombreux sont les responsables qui font leur possible pour ouvrir les scènes aux artistes français, quand même? JM : C’est juste dans un certain sens et j’affirme que la plupart du temps, l’accueil, la gentillesse et les conditions forcent au respect. Par contre tes mots , “ils font leur possible” me gênent. Les festivals devraient se voir imposer un quota minimum de groupes de l’hexagone qui n’a rien à voir avec des questions pécuniaires. La Sacem, tant décriée, a imposé ce type de quota dans les programmes de radio. Cela a eu pour effet de “booster” les productions françaises. De ce fait,, notre industrie de la musique ne se porte pas trop mal. GB : Quand saura-t-on dans quel pays lointain tu feras ta tournée 2007 ? Une indication ? JM : Très bientôt, j’attends les confirmations. Cela devait déjà se faire en fin année 2006,mais c’était trop précipité et j’étais submergé de travail à ce moment-là. Vers le Sud extrême ! GB : Tes débuts en musique ? As-tu plongé immédiatement dans la musique country ou bien as-tu d'abord effectué un parcours différent ? JM : Très tôt, je marchais à peine. J’ai un parcours qui commence très jeune. À force de travail, j’ai pu me tourner vers une carrière professionnelle dès l’âge de 20 ans. La musique est toujours mon métier. Très tôt, j’ai étudié la composition et l’arrangement, les claviers et la basse. La chance m’a permis de travailler avec des artistes talentueux qui m’ont fait partager leur connaissance, leur sensibilité et une approche sans concession de la création musicale. Puis, je suis parti en tournées plusieurs années, dans différents pays accompagnant des vedettes internationales. Cela est la partie “Live” de mon parcours. Dans le même temps, j’ai développé une carrière de producteur, principalement en Allemagne et en Alsace. Avec le temps et le perfectionnement des technologies d’enregistrements, j’ai installé un studio chez moi ce qui me permet d’être très réactif dans l’urgence de certaines commandes soit de prendre mon temps. J’écoutais de la musique Country dans les années 70 et 80. L’appel venait de loin pour se préciser début 90 par la formation de mon premier groupe. Puis un jour, le vrai déclic : un voyage en Australie, la découverte de la musique du bush, sa vie, ses gens. Tout me plaisait et sonnait juste. À mon retour en Alsace, Je m’en suis inspiré pour la suite de mon projet de musique Country. GB : On peut parler de ton premier groupe ? Celui des années 70 ? JM : Rock’n’Roll pur, Elvis, Gene Vincent, Vince Taylor, etc... Puis un petit passage un peu Pink Floyd. Imagine 4 frères sur la route pour des concerts ou soirées... C’est fou ce que nous avons ri à cette époque. Aujourd’hui, nous travaillons toujours ensemble. Nous avons produit des albums dans un genre très différent de la country. J’ai aussi eu la chance d’avoir mon petit frère batteur avec moi sur quelques festivals. Un vrai régal car il joue comme un Américain. Du groove pur ! The French Country Music Magazine JACKSON MACKAY l’interview suite 2 GB : Ta guitare te colle aux doigts, mais affectionnes-tu d'autres instruments de musique ? JM : Mon instrument de base est la basse ! Je joue des claviers, de la guitare, pratique le chant et d’autres instruments pour les enregistrements et productions. Je suis un passionné de guitare et en possède quelques-unes. Deux marque me font confiance pour la promotion de leurs produits : les guitares Blade et Duesenberg. GB : Quelle sorte d'élan musical t'a été donné par cette découverte des sonorités du bush australien ? Des rencontres particulières avec des artistes ? JM : Le bush ou outback est un autre monde, un autre rythme. Beau et violent. La vie et la mort se côtoient sur fond de paysages d’une grande beauté. Dans cette nature hostile des hommes blancs se sont installés pour y créer un nouvel un art de vivre. Des images de feux de bois qui pétillent et de barbecues me reviennent en mémoire. Nous étions assis sous le ciel étoilé, les yeux perdus dans les flammes. De l’horizon, du fond du bush, les pickups arrivaient soulevant une traînée de poussière dans leur sillage Des hommes heureux en descendaient, un sixpack à la main, prêt à passer un bon moment en toute simplicité. Les blagues fusaient, nous faisions connaissance, puis suivirent quelques chansons concluent sur des accords de guitares. C’est près de Mont Isa, au cœur du Queensland, que j’ai découvert la musique qui me plaisait. Cette musique racontait tout simplement la vie de ces hommes et femmes, perdus aux frontières de la civilisation, qui vivaient simplement leur rêve. Les rêves, on aime quand ils durent et qu’ils sont beaux. Ainsi est cette musique country australienne : belle, simple et jouée avec humanité. GB : Jackson MacKay et ses compositions personnelles auprès du grand public ? Un CD en préparation ? JM : Oui, un CD ou album concept est en préparation. Les maquettes sont faites. Mon but est de le finir pour fin avril... Ce sera une surprise... de nouveaux horizons s’ouvrent. Le ton de l’album sera très libre, aérien... Proche de l’histoire et de la vie des gens. GB : Y aura-t-il des compos en français ? JM : Non mais la question de la langue reste toujours en suspend. Par exemple, le français n’est pas ma langue maternelle, je l’ai appris à l’école. J’ai pour habitude de penser en plusieurs langues et l’Alsacien et l’Allemand sont fréquents quand je cherche mes mots ou quand je réalise quelque chose. C’est une histoire d’instant qui est souvent tributaire de l’endroit auquel je me trouve. GB : Penses-tu qu'il soit préférable de coller aux origines et d'utiliser la langue anglaise de préférence ? JM : La langue anglaise sonne bien dans la country et fait partie de l’histoire de cette musique. De fait elle s’impose. Elle raconte les histoires des grands espaces et la vie des pionniers qui ont forgé les mentalités des habitants actuels des nouveaux continents “civilisés et évangélisé”... Il est difficile de parler du bush ou d’autres horizons sans y vivre. Mais il faut aussi, pour s’approprier le style, avoir des racines communes aux anglo-saxons d’aujourd’hui qui sont, tous de descendance européenne, et en particulier allemandes et celtes pour remonter vraiment très loin. Aujourd’hui, les seuls musiciens, en Europe, vraiment capable de comprendre ce style et cet esprit country profond sont : les Alsaciens. Vaste sujet qui va en faire grincer des dents. Nous naviguons à cheval sur la frontière entre gag et certitude ! Ce que j’avance, avec un sourire malicieux et narquois, est le fruit d’une longue réflexion. Après mûre analyse de "qui" nous sommes, le constat est : Pas français car nous sommes aux antipodes ce cette culture et de sa langue, pas Allemand suite aux affres de l’histoire, pas Suisse car plus improvisateur, moins ordonné et certainement moins délateur mais Alsacien tous simplement! Un personnage ouvert, voyageur, musicien, aimant la culture la rhétorique et qui affectionne les horizons nouveaux. Un pionnier qui a su s’adapter. Aujourd’hui, c’est dans notre région que se trouve une des plus forte concentration de groupes ou associations à caractère country. Ce n’est pas un hasard ! ...À ce moment, on se marre ou l’on reste sérieux... au choix ! GB : Avec ton band tu te produis beaucoup en concerts ou festivals, peu en soirées ? Une volonté de procurer un plaisir aux "oreilles musicales" de préférence aux Line dancers dans leurs soirées ? JM : Je fais de la musique à écouter avec des textes qui racontent des histoires bien précises. J’aime nommer mon style Soft-Country... Si en concert des gens veulent danser... qu’ils dansent. C’est un des but de la musique... mais, j’affectionne particulièrement les petites salles et un public attentif. Je prépare, actuellement, un futur tour de chant auquel je souhaite donner une couleur plus intimiste avec un brin d’humour. GB : Cette proximité avec le public n'est pas nouvelle ! Tu as toujours captivé ton auditoire et pourtant tu restes discret et accessible. C'est inné chez toi cette manière de captiver le public, rendant l'ensemble très intimiste ? JM : La première grande émotion due à un vrais échange avec le public, je l'ai connue en Allemagne lorsque j’accompagnais une très grande vedette qui est aussi un artiste fantastique. Nous avions, avec d’autres musiciens, le sentiment de vivre à chaque représentation un beau moment d’échange et de partage. L’artiste donnait, le public lui rendait. C’était formidable et simple, pas de blabla. D’autres m’ont appris des ficelles du métier, mais j’ai compris avec le temps que le public n’était pas dupe et qu’il ne réagissait que positivement aux artistes qui sont sincères. The French Country Music Magazine JACKSON MACKAY suite 3 JM : Les premières grandes émotions due à un vrais échange avec le public était en Allemagne lorsque j’accompagnais une très grande vedette qui est aussi un artiste fantastique. Nous avions, avec d’autres musiciens, le sentiment de vivre à chaque représentation un grand moment d’échange et de partage. L’artiste donnait, le public le lui rendait. C’était formidable et simple, pas de blabla. D’autres m’ont appris des ficelle du métier mais j’ai appris avec le temps que le public n’est pas dupe et qu’il ne réagit que positivement aux artistes qui sont sincères. GB : Tu accompagne plusieurs artistes étrangers lors de leurs tournées en Europe. Un choix de ta part ou une demande des artistes ? Qui ? JM : C’est un choix personnel et qui répond à une demande des agents ou programmateur de concert. C’est très instructif ! Entre les rêves du public, les attentes d’un organisateur, mes agitations il y a de quoi faire et se poser des questions. J’ai, avec mon groupe, fait plusieurs expériences d’accompagnements. Certains artistes ont été ou sont adorable et humainement très respectable. Par exemple : John Permenter qui n’hésite pas à faire 700 kilomètres pour passer une soirée à la maison et prendre tu temps avec les enfants... C’est rare ! GB : Je crois que John Permenter et toi avez en commun ce respect sincère du public. Tu accompagnes d'autres artistes encore, peut-on savoir qui ? JM : Nous travaillons avec Bonnie Jeanne Taylor depuis pas mal d’années. L’ambiance est toujours sympa avec elle. Nous avions travaillé avec RB Stone, tout d’abord en Allemagne, qui est un très bon compositeur et un parolier, un type bourru et rude, qui cache une grande sensibilité. Bien sur il y en a eu d’autres et nous avons formé, en plus de dix ans, une sorte de petite famille à laquelle sont associé les musiciens qui m’accompagne sur scène. Nous sommes très amis et la joie de nous retrouver pour jouer est véritable. GB : Tu es toujours d'un calme et très posé, toujours pro, mais en même temps on ressent un côté impulsif, quand il s'agit de parler musique et de défendre la qualité musicale. Une impression ou la réalité ? JM : J’essaie de me calmer. Avec l’âge et le temps, j’ai pris de l’expérience... j’ai appris qu’il valait mieux se taire et agir avec cœur. Mais tu as raison, la qualité musicale devrait primer et motiver le choix des “acheteurs”. Je comprends leurs motivations mais cela ne devrait pas se faire au détriment de la qualité. Nous assistons actuellement à une baisse terrible de la qualité musicale...dans tous les domaines. Pour finir sur ce sujet sensible et glissant, je constate que les quelques rares artistes, Country talentueux français, ne se produisent que trop rarement ! GB : Il est exact que certains artistes ne se produisent que trop rarement ! Mais penses-tu vraiment qu'il y ait une baisse de qualité, ou ne s'agirait-il pas plutôt d'une défection d'un public qui se tourne plus vers des artistes qui jouent des "standards", répondant ainsi à une attente plus spécifique ? La danse par exemple ? JM : Non, j’en suis sur, la qualité baisse et on accepte aujourd’hui des groupes qui ne connaissent même pas le style. La scène country attire des musiciens qui y voient une façon facile de gagner de l’argent. Il ne suffit pas de mettre un chapeau ! Cela est un problème qui aura des répercutions désastreuses à très court terme et nous en voyons déjà les premiers stigmates. La même chose s’est passée en Allemagne et en Suisse. Nous devrions, peut être dissocier la “line dance” des “festivals de musique country” tout simplement. Il peut y avoir des manifestations pour la danse et d’autres pour le plaisir des oreilles. La faute vient du fait ce certains organisateurs essaient de toucher les deux publics pour une et même manifestations d’ou certains désaccords. GB : Dans ton répertoire, des reprises ? Un choix fondé sur l'artiste ou la musique, voir les deux ? JM : Les reprises que je joue sur scène sont en général des titres qui me plaisent par leur son, écriture et texte. GB : Crois-tu qu'il y ait un manque de communication en France concernant les artistes "country" français ? ! Nombreux sont ceux qui participent bénévolement pour aider des "nobles causes" et pourtant, on en parle presque pas ... JM : Oui, et c’est normal...C’est bien français, comme d’habitude... Mais entre-nous, les nobles causes ce n’est ni au public ni aux artistes de s’en occuper. Nous avons un gouvernement qui perçoit des impôts je crois... où va l’argent ? Payer des amende, à l’Europe, qui se chiffrent en millions d’euros car on glande sur des sujets comme les OMG et de devoir payer une astreinte de centaine de milliers d’euros par jour ? Cet argent, extorqué au peuple endormis et qui courbe l’échine, par exemple, pourrait être utilisé pour les nobles causes ou mieux encore l’éducation. Nous connaissons bien, chez nous, le laxisme français... Ce n’est pas tout d’avoir la grande gueule, il faut aussi assurer ! Pour les conneries ils sont des “leader”... Et on chante : Douce France...lalalalala The French Country Music Magazine JACKSON MACKAY suite 4 GB : Personne ne semble se soucier des artistes country en France, au niveau des autorités en tous cas, ira-t-on un jour vers une forme de reconnaissance artistique ? JM : Si personne ne s’en soucie nous avons au moins le luxe d’avoir la paix et de cultiver, à notre manière, notre jardin secret. Là, je suis sur que de nombreuses personnes seront d’accord avec moi, si ce n’est que pour sauvegarder leurs intérêts ! Par contre, heu...je ne comprend pas bien ce que tu veux dire “les autorités”...la gendarmerie ?...mais non je rigole...allez repos ! Bon je me lance : Commençons déjà à donner les opportunités aux artistes country de développer une attitude artistique. Ils pourront ainsi se tourner vers la création et l’élaboration d’un style qui sera évidemment européen. Les conditions dans lesquelles nous exerçons notre art n’est pas ce qu’il y a de plus facile car la notion de résultat est omniprésente et ne permet ni l’éducation du public ni les errements artistiques. Dans “notion de résultat” sont sous entendu les fameux mots: il faut faire l’ambiance ! Phrase, oh combien de fois, entendue lors d’un festival et qui ne rime à rien sinon à déstabiliser les groupes et les inciter à faire n’importe quoi... Il n’y a qu’à écouter. GB : Comment se porte ton label ? JM : Koonda Music se porte bien. Nous avons travaillé sur la promotion de nouveaux artistes avec les “Country Talents Vol 1 & 2 », édité un album en collaboration avec la Facm pour les Awards 2004, avec un beau résultat, et distribué quelques artistes de l’hexagone. Mais force est de constater que ce que le public entend sur scène ne se vend pas obligatoirement en magasin. Nous sommes, heureusement, spécialisé depuis de nombreuse années dans la musique de relaxation et New-Age et j’ai produit, à ce jour, 7 albums et 1 Dvd de ce style de musique avec pas mal de succès en France et à l’étranger. Figure toi que j’apparaissais dans les top 20 de nombreux états aux US puis j’ai vendu beaucoup en Asie. Cette musique m’est très chère car, de nature calme et posé, j’aime à flâner de part le monde, les montagnes et les forêts et d’en ramener des impressions que je traduits en musique. GB : Des projets de production ? JM : En ce moment, je termine un double album de chansons française pour un artiste qui s’en va tourner de part le monde...jusqu’au Japon ! J’enchaîne avec un album de musique country pour une artiste allemande puis j’écrirais un conte et spectacle de Noël que m’a commandé une société de production...et en plus il faut que j’aille en vacance... GB : Tu collabores aussi avec « Lonestar Production » le label géré par André Kohler ? JM : André est une personne que j’aime bien et qui a sa vision de la “chose”. Il sait répondre, parfaitement, aux demandes d’une partie du public country. Il a le mérite de faire vivre et travailler une équipe et croyez moi, j’en sais quelque chose, ce n’est pas facile. Lonestar propose mes services pour tout organisateur intéressé. André est un gars qui va de l’avant. Il voit loin mais il sait être un homme de la terre qui comprend mes soucis quand le renard vient manger mes poules...il rigole et compatit. C’est un plaisir de s’asseoir, à table, avec lui pour une bonne choucroute...il n’y a pas de chauvinisme à ça...c’est juste trop bon ! GB : Jackson, je te remercie d’avoir accepté cet entretien, je rappelle tes coordonnées si quelqu’un souhaite te contacter : Jackson Mackay - Koonda Music / Star Track Studio - Téléphone : ++33 (0)389 38 89 31 - Adresse : 7 rue de la montagne, F - 68700 UFFHOLTZ - Email : [email protected] - http://www.music-country.net JM : Je te remercie vivement pour cet échange et te souhaite ainsi qu’aux futur lecteur de cet interview une belle année 2007. Amicalement, Jackson. Contacter Jackson Mackay - Koonda Music / Star Track Studio - Téléphone : ++33 (0)389 38 89 31 - Adresse : 7 rue de la montagne, F - 68700 UFFHOLTZ - Email : [email protected] - http://www.music-country.net The French Country Music Magazine News USA Carrie Underwood dément les propos de certains médias. Non elle ne sort pas avec le footballeur (américain) Tony Romo des Dallas Cowboys . Elle déclare qu'elle aime bien le foot (américain) au même titre que d'autres sports et qu'elle bien rencontrer les athlètes. Encore, Carrie Underwood. Elle est très contente car deux singles "Don't forget to remember me "et " Before he cheats" se sont classés numéros 1 dans les charts. Ces deux titres sont tirés de son album "Some Heart" qui lui même a reçu 5 disques de platines En envoyant des courriels à tout le monde disant qu’il n'avait pas besoin de Spider Wilson,71 ans, le directeur de 'WSM Music', Steve Gibson a provoqué le départ définitif du guitariste héros du 'Grand Ole Opry' depuis 53 ans, déjà coupé de la portion télévisée – Le célèbre auteur Chet Flippo a déclaré que Troy Gentry était la honte de la Country Music: ce dernier a en effet écopé d'une amende de $ 15.000 pour avoir illégalement tué un ours déjà en captivité Dans une 'interview' pour Dave Nicholson, le producteur Gary S. Paxton affirme affirme qu'en 1980 Vern Gosdin a essayé de le tuer en tirant à quatre reprises sur lui --Little Jimmy Dickens a participé à Nashville à un 'show' en l'honneur du styliste Manuel connu pour ses fameux costumes 1rhinestones' Nouveau regain espagnol en faveur de la Country Music avec notamment trois mini festivals en route pour 2007 et une chanteuse galloise résidente, Jenna McNeill Nouvelle encyclopédie de la Country Music illustrée éditée par 'Flame Tree' GB et réalisée par le célèbre Tony Byworth Le chanteur/ 'disc jockey' vétéran Bryan Chalker a réalisé un 'single' avec le 'Little boxes' de Pete Seeger dans le cadre d'une campagne de réhabilitation de logements qu'il a lui même organisée! - afin de monter ces maisons. La question : combien de temps tiendront elles debout ? Wynnona a une préférence pour les animaux puisque avec Trace Adkins elle a donné un concert de gala pour une SPA de St Louis (IVIS) Paul Mateki se désabonne de votre CWIB. Il n'a pas été satisfait de la chronique de son dernier cd rédigée par votre serviteur( pas assez bonne). Je rappelle que nous ne tenons pas compte des caprices des stars aussi filantes qu'elles puissent être. A peine sorti de sa cure pour lutter contre certaines addictions, Keith Urban a décider d'entreprendre une tournée internationale. Il devrait se produire prochainement sur les scènes allemandes et anglaises, avant de retourner faire un tour au pays des kangourous. L'Amérique est le pays des blondes c'est bien connu. Car après C Underwood c'est la jeune Taylor Swift qui fait parler d'elle dans les milieux country et dans les charts. Taylor Swift avec son album éponyme sur 'Big Machine' est l'une des dernières 'mignonette de la scène Country US. Beau début!! Don Williams a (définitivement?) arrêté la scène à l'issue d'un concert d'adieu au 'Cannon Center' de Memphis, Tennessee en Novembre dernier DIERKS BENTLEY a vendu son bateau sur lequel il vivait. Il n’a plus de domicile fixe car il vit désormais entre son bus de tournée et les hôtels. 161.590 personnes se sont déplacées pour la FAN FAIR 2006 sur les 4 jours de la manifestation country de la CMA. Wade Hayes a été déclaré vainqueur de la course de tracteurs des célébrités sponsorisée par New Holland et animée par Michael Peterson. Parmi les pilotes figuraient Tanya Tucker, Diamond Rio, Darryl Singletary, Rhett Akins et Deborah Allen. Encore une preuve supplémentaire de l’origine rurale de cette musique ! Reba McEntire vient au secours des mal-logés en Arizona. Avec l'aide financière d'une grosse société multinationale et de l' ANG 'Habitat for Humanity' ce sont 9 pavillons qui seront construits prochainement dans les environs de Phoenix. En 5 jours, seulement, 300 bénévoles se relaieront The French Country Music Magazine Made In France par Jacques « Rockin’Boy » Dufour Plusieurs groupes déjà nous ont fait part de leur amertume face à l’indifférence manifestée par un certain nombre d’organisateurs, associations ou gens des médias après l’envoi de courriers ou d’albums. Un cd autoproduit coûte très cher à un groupe et ne doit pas être traité comme une pub dans une boîte aux lettres. Apparemment nous sommes tous là , à des degrés divers, pour promouvoir une musique que nous aimons, que nous soyons organisateurs, responsables d’assoc de danse, gens de radios ou de magazines. N’oublions pas que ce sont les groupes qui font la musique Il est bien évident qu’un responsable de festival ne peut engager 25 groupes mais cela ne dispense pas d’un petit message de courtoisie : internet facilite à présent grandement la correspondance et une petite réponse ne prend que quelques secondes… A propos d’albums, justement, beaucoup sont déjà parus, nous continuons à en recevoir et il y en a encore un certain nombre d’annoncés. Nous continuerons à vous les présenter tous dans le Bulletin. Soyez patients. Vous pouvez consulter sur le site du CWB (dans la page Cds du site du CWB!) la liste des cd’s Français chroniqués (62 jusqu’à janvier !) ainsi que les bios.(page bio/portraits) ORVILLE GRANT remet le couvert après son excellent album 2006 de reprises (CWB de janvier). D’ici la fin du printemps sortira une nouvelle galette constituée cette fois uniquement de compos inspirées du courant Eagles, Poco, America, James Taylor , Lynyrd Skynyrd et JJ Cale. Une démarche donc assez unique dans le paysage country Français. La tradition de Jimmie Rogers et de la Carter Family sera quand même représentée. Donc à suivre… Vu dans le CWB de janvier : WILD HORSES, encouragé par le succès de leur maquette 5 titres, nous promet un album complet pour bientôt. Un lieu destiné a rassemblé tous les amateurs de country music de Normandie vient d’ouvrir à 15 km de Rouen : le NORMANDY SALOON ». Vous vous y réunirez dans une ambiance western dès ce mois-ci pour danser, manger, boire et écouter des groupes. La première soirée aura lieu le 17 février pour un stage de danses cajuns. La capacité d’accueil est cependant assez faible : 80 personnes. Il est donc prudent de téléphoner avant de vous déplacer : 02 32 48 07 55. Ce saloon est situé dans la région de l’Andelle et accueillera également les cavaliers. NICK MANLEY, Anglais fixé dans le Limousin, prépare un album pour 2007. Il joue de la country et du bluegrass avec le trio Sweetheart et du skiffle avec les Incontinentals. En 2006 il est allé se produire dans son pays. Autre Britannique établi en France, ADRIAN SIMMONDS a joué pendant 25 ans dans diverses formations au Royaume Uni. Dans la Sarthe depuis 2001 il se spécialise dans le répertoire d’Alan Jackson (une vingtaine de reprises) mais interprète aussi Brad Paisley, Brooks & Dunn, Garth Brooks, Tim Mc Graw, Toby Keith. Adrian se produit en solo. [email protected] Jack (guitare et mandoline) et Danielle (guitare et chant) ont judicieusement constitué le JACK DANIELLE’S STRING BAND. Accompagnés de Jonathan à la contrebasse, Richard au banjo et Nico à la batterie ils parcourent les Côtes d’Armor depuis 5 ans aux sonorités de leur Bluegrass, ragtime, blues et jazz acoustique. [email protected] 02 96 29 80 10 LOS GALLOS est très certainement le seul groupe tex-mex de France. Influencé notamment par Flaco Jimenez et Ry Cooder il se compose de Manolo Gonzales (chant et bajo sexto), Oswaldo Nieto (chant et slide guitare), Thierry Carpentier (accordéon diato et 2ème voix), David Rolland (chant et basse) et Fred Kolinski (batterie et 2ème voix). Un premier cd « Bailando » est sorti en 2006. [email protected] Trois des membres de Los Gallos (Thierry, Manolo et Fred) se retrouvent au sein de PARIS TEXAS pour la reprise des grands standards du westernswing, du bluegrass et du country-rock. Percy Copley assure le chant. Le groupe est fixé en Seine et Marne. www.thierrycarpentier.com/losgallos AFTERFIELDS est un duo Toulousain qui se produit souvent avec le groupe Rockincher. Il est constitué de Michel Rivals (chant, guitare, basse, harmonica) et Thierry Poirier (batterie). www.adanc.com The French Country Music Magazine Made In France par Jacques « Rockin’Boy » Dufour Les oncles à Lilly sont Lillois. Ce n’est pas un exercice de diction mais une formation de 6 musiciens originaire de la métropole Nordique : LILLY’ UNCLES. Leur vrai début remonte en 2006 mais 5 d’entre eux pratiquaient la musique dans le rock, le jazz, le blues ou la variété. Leur style c’est le country-rock d’Alabama, Brooks & Dunn, Little Texas ou Clapton sans négliger Dolly Parton ou Shania Twain car c’est une fille, Laurence Hot, qui assure le lead vocal. Elle est entourée de Sébastien Guilbert (lead guitare), Sébastien Debruille (claviers, chant), Jérôme Debruille (basse, contrebasse), Fabrice Deneu (batterie) et Frédo (guitare, mandoline). www.orchestreattitude.free.fr La grande chanteuse Belge LIVIANA JONES fera son premier concert en région Lyonnaise le 17 mars à Villette d’Anthon. www.western-pleasure.fr Les RANCHMEN de Lyon ont assuré 40 prestations sur 2006 et 2007 démarre avec la sortie d’un album spécial line-dance intitulé « Riding ». Annie Muru et Dan assurent toujours le vocal, Mirco est toujours à la guitare, Sam à la basse et Pierre à la batterie. [email protected] AGENDA IAN SCOTT a effectué une tournée de 7 dates en Finlande. Le premier album de GLWADYS ANN (CWB octobre) obtient un joli succès chez les disquaires. Il faut dire que la chanteuse Normande a été invitée sur plusieurs chaînes de TV, nationales ou régionales. ARMADILLO s’est vu offrir une résidence artistique du 14 au 23 février à la Luciole d’Alençon (Orne) en vue de l’enregistrement de son premier album constitué de compositions originales. Changement au sein des WESTFARMERS : Tony le lead guitariste est remplacé par Michel. Sortie imminente d’une démo. Rectificatif au site du groupe Pallois CANYON. Il faut lire www.canyonsong.free.fr HAMAC est un trio country originaire du Loiret (45). Son chanteur, Philippe Lazorre qui a vécu aux Etats Unis, s’exprime également dans la chanson Française, la comédie et… la cascade ! Country classique et new-country. www.philippelazorre.com Envoyez vos dates à [email protected] CHILI JELLY-10/02 Herstal (B).COUNTRY RIDERS (Alan Nash)-10/02 Casino de Bandol (83), 16/02 El Rancho du Pontet (84), 17/02 La Croix Valmer (83), 24/02 St Aygulf (83). CONNIVING-03/02 Montluel (01).DESTINATION-16/02 au Snowhall d’Amnéville (57). EDDY RAY COOPER-01/02 au Pélican de Nîmes (30), 24/01 Bar en Biais d’Antibes (06). The GANG- 10/02 Romillé (35), 17/02 Salle G.Philippe de Noisy le Grand (93).GLWADYS ANN-03/02 St Georges des Groseilliers, 10/02 Deauville (14), 23/02 Billy Bop’s Disney, 24/02 Deauville (14). IAN SCOTT-17/02 Vif (38), 03/03 Givrand (85). KICK RIDERS- 17/02 St Genis les Ollières (69) LIANE EDWARDS-02-03/02 Ludres (54), 17/02 Yverdon les Bains (CH), 24/02 St Simeux (16), 03/03 Laveyron (26). LONE STAR RADIO SHOW-03/02 pub Le Bureau à Villeneuve sur Lot (47),17/02 au Rocksanne de Bergerac (24).MADE IN COUNTRY-09/02 Courchevel 1800 (73), 17/02 Pont de Claix (38).MARIE DAZZLER & COWBOYS DE LUXE-10/02 Mions (69). MATTHIEU BORE-24/02 Die (26) Fats Domino Spirit. MIDWAY STATION-10/02 St Romain le Puy (42) PAT WINTHER & THE BUNCH-09/02 Petit Journal Montparnasse à Paris (75).NASHVILLE CATS-16-17/02 au Capricorne de Sète (34), 23/02 Tierra Madre à Narbonne (11).PRAIRIE DOGS-03/02 Wimereux (59), 09/02 au Calling Card de Cambrai (59). RANCHMEN-09/02 Savigneux (01), 17/02 au Père Chatel à Aiton (73), 23/02 Salle J.Couty à Lyon 9è (69). RICK CAVAN-17/02 au Cul de Sac de Waziers (59), 24/02 Frais Marais (59). ROCKIE MOUNTAINS-03/03 Brindas (69). STATE SONS- 10/02 Mions (69). THIERRY LECOCQ-09/02 Versailles (78), 17/02 Grenoble (38). TEXAS SIDE STEP-03/02 Dorlisheim (67), 10-11/02 Ittenheim (67), 17/02 Epfig (67), 23-24/02 Vaudry (14), 03/03 Mordelles (35).TRUCK STOP-10/02 au Capricorne de Sète (34). WESTERNERS-10/02 Fontainebleau. 10/02 West Rennes Country invite RICK TREVINO (USA) Salle du Pré Vert à Romillé (35) près de Rennes. The GANG en 1ère partie. 02 99 36 12 87 Grande soirée country 23/02 à l’Espace 2000 de Savigneux (01) près de Lyon avec MATIS , CANYON BAND, RANCHMEN et JAY RYAN. 04 78 51 31 20 The French Country Music Magazine Un séjour au Texas par Alan Nash Ayant beaucoup aimé l’endroit lors du précédent voyage au Texas, nous sommes retournés à Bandera à l’occasion du festival « Spring Fling » où, durant trois jours en avril, des groupes locaux se produisent un peu partout dans le village. Ainsi, nous avons réellement apprécié le groupe « Almost Patsy Cline » qui jouait en plein air, très agréable à écouter, avec de très belles voix. Leur CD « Love at first dance » a d’ailleurs trouvé sa place dans nos bagages du retour. Au « Cow-boy bar » : groupes non stop du matin au soir (Rusty Nails, Howard Hobson), avec en fond sonore le brouhaha des motos des innombrables bikers venus pour l’occasion, dont certains d’assez loin. Au « Cabaret dance hall » : Jim Raby Les amis qui nous hébergeaient m’ayant prêté une guitare, j’ai eu l’opportunité de faire un bœuf au « Arkey blue’s silver dollar bar », avec des musiciens du coin. Ce fut un moment émouvant car j’avais à l’esprit qu’Ernest Tubb avait joué dans ce lieu si pittoresque. Cet établissement datant des années 30 a été acquis en 1968 par Arkey, chanteur et musicien lui-même, et a été baptisé ainsi après que ce dernier ait gagné 1 dollar en argent lors d’une partie de poker. Arkey était bien connu à l’époque pour ses imitations réalistes de Hank Williams, dont il connaissait toutes ces chansons depuis son plus jeune âge, lorsqu’il les fredonnait sur le chemin de l’école, accompagné de sa guitare. Arkey continue d’ailleurs à se produire régulièrement dans son pub avec son groupe, dans un syle honky tonk traditionnel. A peine franchie la porte du Arkey’s qui donne dans la rue principale, on emprunte les vieilles marches en bois qui mènent au bar, en contrebas, et aussitôt, une sensation de retour dans le passé nous envahit : sciure de bois par terre, ambiance authentique, ce lieu a d’ailleur été souvent utilisé pour des films publicitaires, dont pour le jeans Wrangler. Conclusion : Arkey blue’s silver dollar bar, un lieu a ne pas rater si vous passer par Bandera . Le coup de cœur de Max Cowper Vissia Sisters Hello everybody ! Mais comment fait-on à ne pas tomber amoureux de la musique country, quand on assiste à de véritables petits miracles de talent comme le sont, sans l’ombre d’un doute, les trois soeurettes Alexandra, Aleisha et Andrea Vissia, soit les magiques fées du trio Vissia Sisters ? Nées respectivement en 1989, 1990 et 1993, ces trois jeunes dames orginaires de l’exceptionnelle province canadienne de l’Alberta, sont en train de prendre le petit monde country et bluegrass au sein d’un maëlstrom de douceur et d’énergie, avec leur deuxième album en date, déjà, soit la petite perle cinq titres intitulée « Bend In The Road ». Il s’agit de l’un de ces disques laser enchanteurs qui ne réussissent à quitter votre lecteur CD qu’avec d’immenses difficultés, tellement qu’il est beau. Car les Vissia Sisters ne composent pas seulement les titres qu’elles nous proposent – pensez donc, à cet âge déjà – mais, en plus, elles les exécutent avec une bravoure hors pair, à la guitare, à la mandoline et au banjo, voire au violon. Et comme si cela ne suffisait pas, ces jeunes dames nous chantent ces chansons avec de magnifiques harmonies à trois voix, comme dans la meilleure tradition bluegrass, cette tradition magique à laquelle elles appartiennent clairement, tout en nous offrant un large spectre de styles, entre country et folk également. La liste de concerts donnés par les Vissia Sisters ressemble à celle des stars, avec notamment le Merritt Mountain Festival ou encore le Big Valley Jamboree à leur tableau de chasse, de véritables scènes de référence au Canada. Ne ratez pas les soeurettes Vissia, l’avenir ne vous le pardonnerait pas ! Retrouvez les Vissia Sisters à l’adresse : www.vissiasisters.com. The French Country Music Magazine La vie d’artiste country Par Ralph MARSHAL Choisir la bonne chanson. Vous voici arrivés à un tournant décisif de votre projet. Durant des semaines et des mois, vous avez travaillé votre voix d’une manière professionnelle et totalement contrôlée. A présent l’heure est au choix des chansons, communément appelées « le Matériel ». Cette étape est à mon humble avis la phase la plus importante de votre succès. Vous allez devoir concocter une série de 8 à 12 titres (selon vos possibilités), réunir plusieurs mélodies assorties à votre personnalité, à vos textes et à la manière dont vous interprèterez les différents airs, mais également à votre tessiture vocale originelle. Le choix parait sans doute facile mais l’alternative sera beaucoup moins aisée. Voyons voir de quelle manière s’y prendre. Le titre fort. Tout d’abord, vous devrez mettre en première place sur votre disque : le titre fort. Celui qui possèdera la résolution maximale en matière d’accroche et de commercialité. Il devra se définir par une intro courte, un couplet des plus mémorisables et un refrain explosif qui possèdera l’alchimie nécessaire à favoriser l’accroche des milieux Country mais également dans les milieux populaires. Autrement dit l’approbation d’une majorité de personnes, tous âges confondus. Le tout en un temps radiophonique aparté, se résumant à une minute maxi pour convaincre. Autant dire qu’en une minute vous devrez avoir « vendu » votre affaire par la vulgarisation d’un couplet et d’un refrain. Le choix de l’arrangement. Le titre en question pourra s’interpréter de plusieurs façons. Soit sur un tempo lent, un tempo medium ou bien un tempo rapide. Sachez que la majorité des titres diffusés sur les antennes, possèdent généralement et selon les saisons, un tempo Medium. Certes le slow est très porteur. Malheureusement il y en a énormément, ce qui forcément complique quelque peu la donne chez les responsables de programmes Radiophoniques. Concernant les tempos Medium, ils sont plus faciles à insérer dans la multitude proposée sur les antennes. Par contre les Tempos rapides sont les plus difficiles à convaincre et à diffuser. Parfois, une bonne dose de courage assortie d’un titre extrêmement fort suffisent à franchir l’obstacle et de ce fait à marquer d’une manière intensive le grand public, qui soit dit entre nous, appréciera davantage ce dynamisme cruellement absent en journée sur nos ondes. Quelques éléments accrocheurs : - De l’humour (Un créneau extrêmement porteur). - Une voix nouvelle (Une interprétation originale et unique). - Un texte dans lequel des millions de personnes se reconnaissent et s’identifient. - Une fiction qui garantisse l’attention des enfants. Les parents sont très sensibles. - Une petite histoire qui fasse rêver et oublier le quotidien. - De beaux arrangements musicaux et des sonorités superbes. - Une excellente balance au mixage entre la voix et les instruments - Le cadrage. Lorsque vous préparerez votre disque, vous aurez intérêt à proposer une série d’au moins quatre titres forts. Ce précepte essentiel contribuera d’une part à garantir une suite logique d’exploitation médiatique dans le cas ou vous vous retrouviez dans les dix premiers du Top 50. D’autre part, il confortera l’intérêt que votre Label portera sur vos capacités réelles en matière de gérance de carrière, et de ce fait vous facilitera toute collaboration dans le développement financier de votre oeuvre. Ne l’oubliez jamais. Ceci inclut le renouvellement de votre Répertoire aux dates butoir fixées par le contrat, mais également le vote de budgets plus importants, le financement d’une campagne Promo à plus grande échelle, le subventionnement de tournées, les passages en télévision, les avances sur Royalties servant à vous conforter des contraintes vitales durant votre cycle artistique. Une fois vos quatre titres forts prêts pour l’exploitation, vous devrez cadrer, d’une manière habile et ingénieuse, le listage (emplacement) des titres sur votre disque. Celui-ci devra comporter des titres diversifiés avec des tempos différents. A chaque nouvelle chanson, une agréable découverte pour l’auditeur. Ce qu’il faut éviter. Par exemple un CD contenant des suites de titres basés sur le même tempo, finit trop rapidement par lasser son auditoire (à ne pas confondre avec des CD de danse). Tout comme une série de plusieurs slows à la suite n’apporte que lassitude et « zappings ». Il y a également les successions de chansons interprétées dans la même tonalité et dans la même trame mélodique. Sans le vouloir, l’Artiste finit par lasser. Aussi, n’hésitez pas à prendre plus de distance, à travailler plus intensément votre disque et à vous exprimer dans d’autres configurations afin d’offrir la diversité remarquable. Sachez enfin, que les titres dits « d’Album » sont généralement là pour séduire et non pas pour « bourrer du sillon ». Ne commettez pas l’erreur comme tant Artistes de berner votre clientèle avec un CD à 20 €ne contenant qu’une ou deux chansons bien produites, le reste tout juste bon à jeter à la poubelle. Plus vous serez intègres avec vous-mêmes et honnêtes avec votre public, plus vous aurez des chances de réussir. Si aujourd’hui nous traversons une crise dans les milieux du disque, c’est également par la faute de ces Artistes scandaleux. A présent que vous êtes parés pour le choix et le cadrage de vos chansons, je vous invite à passer au cycle suivant que nous retrouverons sur le prochain Bulletin, et qui s’intitulera : Les Musiciens de studio. Ralph MARSHAL NOTE : Que faire si vous n’êtes ni compositeur, ni auteur ? A l’aide d’une simple maquette en studio enregistrée par exemple sur une musique de Karaoke, démarchez auprès des éditeurs, des sites Internet dédiés aux Artistes débutants ou confirmés, passez des petites annonces, allez dans les magasins fréquentés par des musiciens, contactez des auteurs connus… Bonne chance The French Country Music Magazine