The French Country Music Magazine

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ASTRA 19° EST : en mode analogique et numérique
3SAT sur le satellite
Samedi 24 Février 13h15
Country road sur la chaîne allemande
Carolina Rain - Get Outta My Way
Billy Ray Cyrus - Wanna Be Your Joe
Taylor Swift - Tim McGraw
Toby Keith - Crash Here Tonight
Eric Church - How 'Bout You?
Katrina Elam - Love Is
Steve Holy - Brand New Girlfriend
LeAnn Rimes - Some People
Old Crow Medicine Show - Down Home Girl
Craig Morgan - Little Bit Of Life
Montgomery Gentry - Didn't I
Blythe Nickia - Say Goodbye
The Wreckers - My Oh My
http://radiocountryclub.free.fr
Only Country ‘Flep’
Country Delight
Country Roots
Country Land
Fred’s Country
City Of Light
Big Cactus
Tous les lundi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le mardi de 11:00 à 12:00
Tous les mardi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le mercredi de 11:00 à 12:00
Tous les mercredi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le vendredi de 11:00 à 12:00
Tous les mercredi de 19:00 à 20:00
Rediffusion le samedi de 11:00 à 12:00
Tous les jeudi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le samedi de 12:00 à 13:00
Deux heures non stop (Blues & country) les jeudi de 21:30 à 23 :30
Tous les jeudi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le undi de 11:00 à 12:00
TOP 5 Country Web Bulletin
The French Country Music Magazine
Le mot : Comme annoncé précédemment l'album de Jackson McKay
sera proposé en mai prochain. Notre ami Gillou qui ne se lasse pas de
sa participation à votre CWB a rencontré longuement Jackson. Aussi
quatre pages de ce présent numéro sont consacrées à l'interview
accordée par l'artiste à notre collaborateur à cette occasion. Dans un
premier temps nous pensions faire paraître ce document sur deux
numéros du CWB mais au vu de l'actualité assez fournie pour ces
prochains mois, décision a été prise de vous présenter l'interview au
complet. Une autre interview méritait d'être reprise dans nos colonnes.
En effet Jean Agostini, qui était rédacteur en chef du magazine
consacré à la country ''Highway Fm Mag'', a rencontré, interviewé et
publié John Hiatt il y a quelques années. Aussi nous vous proposons
quelques extraits des travaux de Jean afin que la mémoire ne se perde
pas. D'ailleurs à ce sujet un lecteur m'a suggéré d'étudier la possibilité de
publier un recueil dans lequel on retrouverait l'ensemble de bios qui vous
ont été proposées jusqu'à maintenant. A voir....
@+ Eric ’Cactus’ Coste
2007
Février
N°39
By
Cactus
And
friends
Sommaire :
Biographie: Trent Willmon par Sylvie Donzeau
Hommage à : Justin Trevino par Alain Joris
Interview John Hiatt par Jean Agostini
Le coup de cœur de Max Cowper Vissia Sisters
Country En France Jackson Mackay interview par Gillou
Dans le texte ‘Good Horses To Ride’ Trent Willmon par Mireille Lafond
News, Brèves, TV Sat, radios etc… par Jean ‘’Charles’’ Smaine, Cactus, Rockin’Boy
Cd reviews: Dale Watson, Rich McCready, Chris Smither, Lantana, Vernon
Oxford, Rockincher, John White , Lone Star Radio Show, par Cactus,
‘’Rockin’Boy’’, Alain Joris, Jean ‘’Charles’’ Smaine.
Made in France : La chronique de l’actualité country française par Jacques Rockin’Boy
Dufour
La vie D’artiste par Ralph Marshal
Jeux Country : mots croisés par Marie Julie
Agenda par Jacques 'Rockin' Boy' Dufour
Un Séjour au Texas par Alan Nash
Contact CWB
[email protected]
Site WEB
http://countrybulletin.free.fr/
The French Country Music Magazine
TRENT WILLMON Par Sylvie Donzeau
TRENT WILLMON, ne lui dites pas qu’il est un cowboy
Cette fois-ci, pour revenir à une histoire moins « urbaine »,
c’est l’histoire d’un gars né le 6 mars 1973 à Amarillo au
Texas et qui passe son enfance dans un ranch proche
d’Afton, cette petite ville du Texas dont l’école ne comprend
qu’une centaine d’élèves répartis du niveau jardin d’enfants
jusqu’à la high-school.
Ouf, je respire…
S’il n’y avait pas de téléviseur au foyer des Willmon, en
contrepartie beaucoup de livres et de disques ont été pour
Trent la seule forme de distraction. Il reconnaît qu’avoir
appris à lire très tôt et grandi dans ce contexte lui a permis
de développer une grande créativité artistique.
Maintenant divorcés, ses parents lui ont offert chacun à leur
manière leur influence. Son père, Dean Willmon,
instituteur et propriétaire texan de bétail, est plutôt d’un
tempérament conservateur et rural, alors que sa mère,
Billie Willmon, qui vient de Houston, a fait des études et
est du genre « libéral à connotation hippie ». A mon avis le
mélange ne peut faire que des étincelles !!
Au Texas, entre la danse qui constitue un phénomène
social, les cowboys qui savent à la fois être poètes et
conteurs d’histoires, et un sacré héritage musical (Buddy
Holly, Waylon Jennings, George Strait, Don Williams..), je
vous laisse imaginer le contexte dans lequel grandit Trent.
A 10 ans, Trent connaît le two-step qui est une distraction
après le travail quotidien du ranch, et pratique aussi le calf
roping pendant son temps libre, mais sa première guitare,
cadeau de sa mère, lui sera offerte seulement à l’âge de 16
ans.
On croyait que les chanteurs country jouaient d’un
instrument dès le berceau, eh bien non.. pas Trent !!
Rien n’est simple à Afton et le pays est rude. Le ranch des
Willmon rencontre souvent des problèmes financiers et
quand du matériel casse, il faut se débrouiller pour le
réparer. Et parce que bien des cowboys sont estropiés et
vieux bien avant l’âge, Billie Willmon souhaite que son fils
se sorte de ce milieu ; Dean Willmon espère quant à lui
que son fils fasse des études d’agriculture.
Durant la première année de sa scolarité à South Plains
College, Texas, comme bien des « d’jeunes », Trent
dérape un peu et ses notes baissent. Pourtant déterminé à
poursuivre ses études, lors de la seconde année il rejoint la
section musicale de ce collège.
Après cette seconde année d’études, son unique souhait
est d’aller jouer dans un groupe et il rejoint The Karl Shifflet
Big Country Show.
Réalisant que le passage à Nashville est inévitable s’il veut
devenir compositeur, il rassemble toutes ses affaires dans
son vieux pick-up et par à Nashville en 1995.
Trent trouve tout d’abord du travail dans le ranch de Scott
Hendricks à Nashville. Le job consiste à entraîner des
chevaux de steeple-chase, et il acquiert là une monte
totalement différente.
Durant cette époque, Scott Hendricks aide Trent,
fraîchement débarqué du monde rural, à trouver des
contacts dans cette grande ville, et l’un d’eux sera d’ailleurs
le producteur Chris DuBois.
Après un an de ce type de travail en milieu hippique, Trent
se blesse à l’épaule lors d’une chute, mais la chance est là
puisque c’est à
cette époque
qu’on lui propose un contrat avec Sea Gayle Music
fondé par Chris DuBois, Brad Paisley et Frank Rogers.
En 1998, il sera le premier engagé par cette compagnie.
Comme son album le prouve, alors que certains aspects
du personnage de Trent consistent à savoir construire
un bateau en bois, souder un barbecue plus que mastoc
et à organiser la restauration de fêtes ou de rodéos, il
plonge profondément dans l’univers de la composition.
Mais cela ne fait pas tout, et pour pallier quelque peu
son manque de « présence », il monte le groupe Cow
Camp avec lequel il se produira dans un honky-tonk
appelé Big Jim Country dans la région de Lewinsburg,
Tennessee.
Cette expérience transforme Trent : sur scène il se
transforme en un artiste dynamique et sa voix lui permet
de faire passer toutes les émotions.
Mais la chance n’est pas toujours au rendez-vous : en
2003 le show case au Tootsie’s Orchid Lounge est un
véritable désastre avec un groupe qui n’est pas au top
et un son dégueu…. (sorry !)
Trent songe qu’il n’est pas fait pour chanter, mais
uniquement pour écrire des textes.
Heureusement pour nous les fans, un second show
case a lieu au Douglas Corner Cafe à Nashville, et alors
que quatre labels le repèrent, Trent rencontre John
Grady de Sony.
On peut sans doute dire que ce moment marque un
tournant et que Trent est « en route pour la gloire »
puisqu’en 2004 sort l’album éponyme « Trent
Willmon », où l’on retrouve le fameux titre « Dixie Rose
Deluxe's » titre que l’on peut poursuivre par « Honky
Tonk feed store gun shop Used car beer bait and bar-bque barber shop laundermat ». Ouf, je l’ai dit sans
respirer.. tout un programme rien qu’en un titre…..
L’année 2006 voit la sortie de « Little More Livin’ » où
Trent fait encore référence à sa passion et ses
souvenirs avec « Roping Pen » et « Good Horses to
Ride ».
Ceci étant pour la forme et le parcours de Trent.
Pour le fond et l’âme du personnage, même s’il continue
à pratiquer le team roping régulièrement, il ne faut
surtout pas dire à Trent qu’il est un cowboy.
Trent parle de ces cowboys qui ont toujours été ses
« héros », des gar qui à 65 ans passés continuent à
travailler pour 60 dollars par jour parce qu’ils n’ont pas
de pension de retraite.
Bon, mais si on ne peut l’appeler « cowboy », peut-être
le terme de « chef » pourrait lui être appliqué ?
Eh oui ! Pour la sortie de son album il avait préparé
l’intégralité du buffet. Sacré personnage ce Trent qui a
aussi gagné le championnat de chili du Tennessee !!
Oui, je sais, cela n’a rien à voir avec la musique, mais
cela fait partie du personnage et je peux vous dire que
lors de sa venue en France au festival de Craponne en
juillet prochain, j’en connais (*) qui feront des pieds et
des mains pour boire une bière avec lui car comme il le
dit « When I drink beer, everybody is my best friend ».
The French Country Music Magazine
Justin Trevino par Alain Joris
Comme tous styles musicaux, le honky tonk
possède ses figures légendaires et
emblématiques, de Ernest Tubb à Webb
Pierce, en passant par Hank Williams, suivi
par la
génération
ultra-douée
suivante:Johnny Bush, Darrell Mc Call, et
bien entendu le grand Ray Price.
Même si ces derniers grands noms sont toujours
bien présents dans le circuit, il faut, tôt ou tard,
que la relève se fasse et soit assurée, et cette
relève à surtout un nom, et une voix
extraordinaire: Justin Trevino.
Né en 1973,et résidant à Austin, Texas depuis
l'âge de quatre ans, Justin fonde son premier
groupe à l'âge de 13 ans "The Sunset Country
Band", le band joue dans tous les honkytonks d'
Austin, mais surtout au "Henry's Bar and Grill",
dancehall favori,à l'époque,de gens tels que Don
Walser et le Cornell Hurd band.
Trois ans plus tard, Justin et son groupe se
présentent au "Red Eye Saloon", son propriétaire
Harry Weiss y organisait une "jam session" tous
les dimanches après-midi. Et c'est là qu'il va
rencontrer pour la première fois une de ses
idoles: Johnny Bush.
Tremblant mais sûr de lui, il entonne "Whiskey
River"(une composition de Johnny Bush), et se
fait remarquer par son idole, qui lui promet de lui
donner un petit coup de main pour débuter sa
carrière. La semaine suivante, il téléphone à
Justin et lui demande s'il sait être présent au bar
de Weiss pour faire la première partie de son
concert.
Johnny Bush le présenta comme ceci:
"Mesdames et Messieurs, j'ai un gros rhume, et
malheureusement je ne saurais chanter pour
vous aujourd'hui, mais j'aimerais vous présenter
un jeune homme de 16 ans qui connaît tout mon
répertoire. Je vais donc m'asseoir, joué de la
guitare et lui va chanter mes chansons. Vous
pouvez me regarder, mais écoutez le". Trevino
commence par "Undo the right" et pendant 45
minutes, il va enchaîner les classiques de son
idole devant une assistance médusée. Sa
carrière était lancée.
A partir de 1992, il continua à se produire sur les
scénes texanes, mais il rejoint également en tant
que bassiste le renommé "Pure Texas Band" de
Don Walser, qui après quelques années de "vie
commune" lui dit:" Tu mérites mieux que de jouer
de la basse dans mon groupe, vas-y, tente ta
chance en solo".
En 1998,il remet une démo à Watermelon
Records, et avec le soutien du célèbre "Pavarotti
des plaines" il enregistre son premier album
"Texas Honky Tonk".
"Loud Music and Strong
Wine"
(pour
votre
serviteur,
un
des
meilleurs
albums
de
l'histoire de la country
music) avec l'aide des
membres du "Pure Texas
Band" et des "Bandoleros" de Johnny bush. Il
devient également le bassiste attitré du Cornell
Hurd Band (il y compose de nouveaux morceaux,
et participe régulièrement aux nombreux duos qui
parsèment la discographie du célèbre groupe,
fierté du Sud D'Austin).
L'année suivante Bush co-produit son troisième
opus "Travelin' Singin' Man"(avec une formidable
version du "All right, I'll sign the papers" de Ray
Price)et dit de lui: "Justin est vraiment un bassiste
très talentueux, mais aussi un grand songwriter.
Qu'il chante ses propres compositions ou celles
des autres (MelTillis,Justin Tubb), il le fait
toujours avec le même talent". Beau compliment
que celui-là, venant d'un des plus grands noms
de l'histoire du honky tonk.
Sur son album suivant "The scene of the cryin'", il
ajoute à ses compositions, des reprises de
Connie Smith, George Jones. On y trouve
également un superbe duo avec Wanda Jackson.
En 2004, il commence à produire pas mal de
monde (Leona Williams, Darrell Mc Call, Pretty
Miss Norma Jean),et sort fin de cette année
là son 5ème album "Too many heartaches", dans
lequel nous avons droit à des duos avec la famille
Mc Call (Darrell et Mona), mais surtout à un des
plus beaux morceaux de Justin "Tonight, she hits
the honky tonks again".
En 2005, re-sortie de "Loud Music and Strong
Wine" (le tirage du cd était épuisé), agrémenté de
5 nouveaux enregistrements (dont un bien bel
hommage à Kitty Wells), et il y a quelques mois,
Justin sortait son premier album gospel, mais
100% honky tonk "Before you say amen", où il
reprend pas mal de standards tels que "The old
rugged cross" ou "Life's railway to heaven", mais
s'y
trouve également
une
composition personnelle appelée à devenir un
classique "Heart that will never break again".
Pas besoin de vous dire que tous les fans de real
Texas
honky
tonk
attendent
toujours impatiemment le nouvel opus du grand
Justin.
L'été dernier, il était en tournée en Australie et en
Suède avec Amber Digby (la nouvelle reine du
honky tonk, je vous en reparle bientôt), reste plus
qu'a espérer sa venue dans nos contrées très
prochainement, et vous pourrez constater avec
plaisir que la real country music n'est pas morte.
Ha oui, une dernière chose, Justin Trévino est
non-voyant depuis sa naissance....
The French Country Music Magazine
CDs reviews
Rockincher « Wildcasters »
Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour
Quand le nom d’Alan Jackson apparaît trois fois parmi les reprises sur un
album vous savez que le public visé est celui des danseurs. Rockincher fait
danser les amateurs de country dans tout le sud-ouest et tous les week-ends
de l’année. Ce groupe originaire de la Haute Garonne est constitué de cinq
solides musiciens qui se cachent derrière leurs instruments car seuls ces
derniers trônent sur la pochette de l’album, et au bar ! La vue d’une rue la nuit avec une enseigne
de club ou encore un pont couvert en bois sont les seules illustrations. Pour voir les cinq visages
de Rockincher il vous faudra aller les rejoindre en concert. Les petits clichés à l’intérieur où ils
apparaissent sont de la taille d’un timbre poste ! Pierre Narat est à la télécaster, Daniel Bruno à la
Taka guitare et au chant, Pascal Morel à la basse, Manu Leblanc à la guitare esp et Jonathan
Gandia est à la batterie. « Gone country – Livin’ on love – Who’s cheatin’ who » (trois succès
d’Alan Jackson), « Beer for my horses » (Toby Keith/Willie Nelson) et « God bless Texas » vous
sont bien connues. Elles sont complétées par « Watermelon crawl » de Tracy Byrd (1994) et ,
plus original, par un titre assez rock du sous-estimé Philip Claypool « Miles out of Memphis » et
par un cajun sympa de Zachary Richard « Lacassine special ». Pour la touche de tendresse ils
ont opté pour une valse lente, « Mission of love », signée Leslie Satcher/Larry Cordle/Travis Tritt
et datée de 1999. Neuf titres. On en aurait aimé deux ou trois de plus. Ces messieurs ont du
talent. De la reprise, certes, mais bien faite. [email protected]
John White « Nobody knows it but me »
Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour
« Nobody knows it but me » ne regroupe peut-être pas les chansons préférées
de John mais certainement celles qui plaisent le plus à ses fidèles supporters
et danseurs qui le suivent depuis longtemps. Cet album, notre ami Lorrain l’a
enregistré pour eux, en remerciement. Ce cd rassemble 15 reprises de titres
de country moderne très connus des line-danseurs, un peu moins pour les
autres, car il ne renferme aucun classique. Si vous vous intéressez à la country depuis la fin des
années 80 vous retrouverez cependant de solides versions du « Seminole wind » de John
Anderson (titre for prisé des groupes Français puisque les Mariotti Brothers, les Rockie
Mountains, Blue Rose, Lonesome Day ou encore Phil Edwards l’ont gravé dans la cire), « What
the cowgirls do » de Vince Gill, le splendide « If tomorrow never comes » de Garth Brooks,
« Mercury blues » de l’inévitable Alan Jackson (également enregistré par CC Rider, les Hawkins,
les Mariotti et Made in Country), et plus ancien, le légendaire « Desperado » des Eagles offert ici
en bonus et en acoustique. Les autres chansons sont empruntées à Brooks & Dunn, Clay Walker,
George Strait, Clint Black, Wade Hayes, Chad Brock ou encore les Mavericks et les Tractors. Que
du beau linge, vous en conviendrez, et John leur rend tout à fait justice par son interprétation.
L’album est bien équilibré entre les country médiums, les up-tempos (« It’s over my head » « Evangeline » - What the cowgirls do »), les balades (« If tomorrow never comes » - Nobody
knows it but me »), les rocks (« Baby likes to rock it » - « Bring me down ») et même de la valse :
« You look so good in love ». L’accompagnement est de qualité bien que les musiciens ne soient
pas cités ( !). Production professionnelle, bon son. Et John est tellement mignon avec son stetson
blanc ! Un album de classe qui devrait plaire à un grand nombre d’amateurs de country actuelle.
The French Country Music Magazine
CDs reviews
The
Lone Star Radio Show « A thousand miles from
Jackson »
Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour
Il nous est indiqué que cet album a été enregistré en un seul après-midi de
juin 2006 au Lembarzique Café de Lempras (24). On a du mal à le croire tant
tout est en place tel le résultat de nombreuses séances de studio. The Lone
Star Radio Show a un style et un son bien à part dans la country Française. Le vocal du chanteur
et l’ambiance générale de cet album rappelle absolument Dwight Yoakam bien qu’aucune de ses
compositions ne soient ici interprétées. La seule évidence de l’influence étant la reprise de « Little
sister » qui doit forcément plus à la version de Dwight qu’à celle d’Elvis. La guitare est percutante,
la batterie appuyée et la basse bien présente. J’aurais écrit que la seule douceur sur ce disque
somme toute très country-rock est le « A soft place to fall » d’Alison Moorer, personnalisé et
agréable, mais le disque se termine sur un long slow de Chris Knight « The band is playing too
slow ». Les autres titres sont signés Wayne Hancock (« Thunderstorms and neon signs », fort
réussi), Nancy Griffith, Heather Myles, Said Cleaves ou encore Hank Williams III. Nous trouvons
également une reprise up-tempo du vieux classique « Please help me I’m falling » de Hank
Locklin. Jamie Anderson, le chanteur de la formation, d’origine Britannique, a composé deux
chansons dans l’esprit country-rock de cet album. L’équipe cosmopolite du TLSRS (3 nations
pour 4 musiciens) comprend Pascal Colas à la guitare solo, Patrick Bourrier à la basse et le
batteur Suisse Pierre Calame. The Lone Star Radio Show peine à remplir son carnet de concerts
pour 2007 et on se demande vraiment pourquoi vu le succès rencontré par Dwight Yoakam cet
été lors de son unique apparition Française. Ces musiciens Périgourdins de la région de Bergerac
sont les mieux placés pour restituer le son du country-rock Californien. Un groupe à découvrir.
http://thelonestarradioshow.com
Dale Watson ‘’live@Newland’’
Par Alain Joris
Chaque fois qu'il nous gratifie d'une tournée européenne, Dale Watson fait
toujours une halte par le café/concert/restaurant/hôtel hollandais le
"Newland". Il s'y plaît beaucoup, et ses fans le lui rendent bien, puisque
chacune de ses venues attire toujours la grande foule. Ce fût encore le cas le
28 octobre 2005 (tout comme en novembre dernier, avec le grand James
Hand en première partie), et à cette occasion, un dvd ainsi qu'un double cd fûrent enregistrés.
Que du bon bien évidemment, avec des titres de son excellent dernier album studio "Heeahh"
("Whiskey or God, "No help wanted" ou " Tequila and teardrops"....),quelques-uns de ses
classiques ("Luther","Wine, wine, wine","Exit 109",ou "Nashville rash"), comme d'habitude,
quelques reprises du meilleur cru ("I take a lot of pride in what I am" de Merle Haggard, ainsi que
"Made in Japan" de Buck Owens). Mais le meilleur est encore à venir, avec un inédit, écrit
spécialement pour la tournée, "You pour salt in the wound", une balade dont Dale Watson a le
secret, et qui est, comme on dit en wallonie "A braire". Et puis, ce qui est bien avec lui, c'est que
chaque soir vous avez droit à un concert différent, en effet, plusieurs fois il demande aux fans ce
qu'ils ont envie qu'il interprète, pas courant, vous l'avouerez.
Signalons au passage que Dale Watson à changé tous ses "Lone Stars", et qu'après des
pointures telles que Billy Dee Donahue, Ricky Davis ou Jason Roberts, il est accompagné de
musiciens moins illustres, mais tous très bons (mention spéciale à Don Don Pawlak à la Steel).
Ce double cd (25 morceaux)et le dvd qui en découle, sont, pour l'instant en tout cas, uniquement
disponibles en Europe et distribués par Rounder Europe.
The French Country Music Magazine
Dans le Texte par Mireille Lafond
Trent Willmon
Trent Willmon
De bons chevaux à monter
Good Horses To Ride
Tuck was a cowboy I knew years ago,
Could put a stretch in a story like a forty foot row.
Young an' wide-eyed, I believed every word,
As he rambled through the canyons an' stampeded
herds.
Swore there were still Comanches in them breaks to
the south:
He'd seen good hands ride in there an' never rode
out.
Tuck était un cow-boy que j’ai connu il y a bien longtemps,
Il pouvait rallonger une histoires à n’en plus finir.
Jeune et les yeux écarquillés, je croyais tout ce qu’il racontait
Pendant qu’il parcourait les canyons pour rameuter les
troupeaux.
Il jurait qu’il y avait encore des Comanches dans les failles du
sud,
Il avait vu de bons cavaliers y entrer et jamais en sortir.
He had a horse he called Dollar that twice saved his
life.
He lost him to Jim Shoulders playin' poker one night.
When I turned eighteen, I packed up an' left home:
Tuck was pretty old back then an' by now he's long
gone.
Il avait un cheval qu’il appelait Dollar et qui lui avait par deux
fois sauvé la vie.
Il l’avait perdu auprès de Jim Shoulder en jouant au poker un
soir.
Quand j’ai eu dix-huit ans, j’ai fait ma valise et suis parti de chez
moi
Tuck était alors bien vieux et maintenant il a disparu depuis bien
longtemps.
But I've heard it said that ol' cowboys don't die:
They get put out to pasture way up the sky.
So if God's got a Heaven for old cowboy legends,
I hope the grass is greener on the other side,
An' he's got good horses to ride.
Mais j’ai entendu dire que les vieux cow-boys ne meurent pas,
On les met dans les verts pâturages là-haut dans les cieux.
Donc si Dieu a un Paradis pour les vieux cow-boys de légende,
J’espère que l’herbe est plus verte de l’autre côté
Et qu’on lui donne de bons chevaux à monter.
Now the folks back home would tell you Tuck was just
crazy an' old.
But I still believe in Conquistadore gold.
An' those memories look like a mirage in the distance,
Starin' out from this prison of urban existence.
So I saddle up an' I go back now an' then,
To remember who I was an' just forget where I am.
Bon, les gens de chez nous vous diraient que Tuck n’était qu’un
vieux fou.
Mais je crois encore en l’or des Conquistadors
Et ces souvenirs ressemblent à un mirage vu de loin
Quand on les regarde du fond de la prison de sa vie urbaine.
Donc de temps en temps je me remets en selle et je retourne làbas
Pour me rappeler qui j’étais et oublier où je suis.
Now the concrete an' steel, they spread out like a
plague.
Consumin' the rivers, the mountains and the plains.
Then one of these days, it'll all be gone.
But somewhere, that spirit will always live on.
Maintenant le béton et l’acier, ils se répandent comme une
lèpre,
Rongeant les rivières, les montagnes et les plaines.
Alors un des ces jours, tout aura disparu
Mais quelque part, cet esprit vivra à jamais.
'Cause I've heard it said that ol' cowboys don't die:
They get put out to pasture way up the sky.
So if God's got a Heaven for old cowboy legends,
I hope the grass is greener on the other side,
An' he's got good horses to ride.
Yeah, he's got good horses to ride.
A few good horses to ride.
A few good horses to ride.
Car j’ai entendu dire que les vieux cow-boys ne meurent pas,
On les met dans les verts pâturages là-haut dans les cieux.
Donc si Dieu a un Paradis pour les vieux cow-boys de légende,
J’espère que l’herbe est plus verte de l’autre côté
Et qu’on lui donne de bons chevaux à monter.
Oui, il monte de bons chevaux
Il monte quelques bons chevaux
Il monte quelques bons chevaux
The French Country Music Magazine
Interview de : John Hiatt
réalisée par Jean Agostini (www.highwayfm.com)
le 25 janvier 2002 à Paris.
La formule est magique et associe trois noms
renommés dans le cercle folk-rock. En tête, voici
John Hiatt, puis son label Vanguard, et ensuite
Vector Management, la compagnie de Ken
Levitan, spécialisée en folk et alternative country.
J'ai rencontré John Hiatt pour une interview ce
vendredi 25 janvier et dans la mesure où l'artiste
n'était de passage dans la Capitale que pour une
journée, ses séances avec la presse et les
photographes se sont succédées à l'allure d'un
TGV.
-Highway: Bonjour John, c'est un réel plaisir de
te rencontrer, alors peux-tu nous expliquer les
raisons de ta présence?
-John Hiatt: Merci de me dire cela. Oui, c'est une
visite rapide dont le but est la promotion de mon
album, et il n'y a pas de concert. On pense peutêtre revenir cet été pour jouer.
-HFM: Ton album "Crossing Muddy Waters" était
très blues, alors que le nouveau (paru en
septembre) "The tiki bar is open" incorpore des
instruments liés à la country music. Pourquoi ce
choix?
-J H: Je ne veux pas faire des albums qui se
ressemblent et c'est la raison de cette option par
rapport à l'album précédent. De plus, cela m'a
permis de reformer les Goners, le groupe qui
m'accompagnait il y a longtemps. Ce sont des
musiciens qui pour la plupart viennent de
Louisiane. Sonny Landreth est aussi présent
avec eux.
- HFM: Quel est ton parolier favori? Et d'où
viennent tes sources d'inspiration?
- J H: Je suis un admirateur des textes de Bob
Dylan, et d'ailleurs son dernier CD est teinté
country. Il y en a d'autres bien sûr. Quant à mes
chansons, je n'ai pas de techniques particulières
pour les écrire, et très souvent j'évoque des
thèmes ou des histoires de fiction. La vie de tous
les jours apportent aussi la moelle de telle ou
telle trame, mais je préfère l'imagination.
- HFM: J'ai noté que tu as déjà joué avec des
bluesmen de taille mondiale tels que Buddy Guy
et B B King, ainsi que la chanteuse Jewel.
Comment
les
as-tu
rencontrés
?
- J H: Eh
John
Jean
bien, dans
mon cas, le
processus est souvent le même. Il m'arrive
souvent de participer à des concerts réunissant
plusieurs artistes, et ensuite nous nous revoyons
pour des shows plus intimistes.
- HFM: Ces rencontres n'ont jamais abouti sur
des duos, avec un bluesman noir par exemple
car ils ont des voix magnifiques, ou avec Jewel.
- J H: Non, c'est exact, les circonstances ne s'y
sont pas prétées mais l'idée est bonne.
- HFM: Tu es sur un excellent label, Vanguard,
basé en Californie.
Est-ce que tu as des
contraintes, artistiques par exemple?
- J H: Ah, sur ce point, Vanguard me laisse une
liberté artistique totale. C'est fantastique de
pouvoir travailler dans de telles conditions. Je
peux en effet inviter les amis que je veux et
donner à l'album l'orientation qui me convient. De
surcroit, je conserve la propriété des
enregistrements.
- HFM: Que penses-tu de la country music faite à
Nashville?
- J H: Ce que Nashville appelle la New Country
ne m'intéresse pas vraiment. Il y a trop de pop, et
lorsque tu évoques les restructurations des
grandes compagnies et l'apparition de nombreux
petits labels, je suis bien plus attiré par cette
démarche. Vanguard Records est en Californie et
j'habite le Tennessee depuis longtemps. l'un de
mes meilleurs amis est Rodney Crowell.
- HFM: Merci john pour ces instants, et j'espère te
voir bientôt en concert à Paris
- J H: C'est une possibilité pour l'été prochain.
Merci à toi.
- HFM: C'est moi qui te remercie.
(Jean Agostini)
The French Country Music Magazine
Les Bons Mots par Julie
Horizontal
Vertical
3. Freddy Fender est allé en prison pour en avoir
possédé.
4. Ils étaient à Mirande.
10. Influence de Dan Galli.
12. Lee Ann Womack y a chanté avec le groupe"
Country Caravan".
13. a illustré le clip de Johnny Cash.
15. meilleure chanteuse de l'année 2005
17. Il est en compagnie de Tommy Lee Jones sur le
grand écran.
18. Il parle souvent d'artistes francophones
22. Elle était à St Etienne le 12 janvier 2007.
24. Elle a du gospel dans la voix.
26. "simple gars de la campagne".
27. Rodney Atkins y est né.
1.
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21.
23.
25.
Né le 4 juin 1937.
Lieu du premier concert de The Drifin' Boys et
Dan Galli.
Il a assuré 2h15 de show non-stop.
Freddy
Fender
a
stoppé
la
sienne
temporairement.
Elle a assuré 158 concerts en 2006!!
Encore inconnue il y a quelques mois.
Auteur de" Beer For My Horses"
constitué de sept membres.
Elle est de Jimmy Buffett.
Authentique chanteur de country.
Son album" Live" se classe 17e.
Elu au " Musician Hall Fame".
On lui doit" Redneck Woman".
" That How They Do In The Dixie" est de lui.
Il a 25 ans.
The French Country Music Magazine
CDs reviews
Rich McCready "2005’’
Par Cactus
Franck Fara le boss de chez Comstock est fier de nous présenter son
nouveau poulain Rich McCready. Très traditionnel dans sa musique et ses
textes, Rich a été inspiré par tous ceux du genre. Son album "2005' reprend
l'ensemble de sa carrière et il nous propose pas moins de 25 titres (vingt
cinq), tous de sa main, mis à part certains titres qui sont tombés dans le domaine public. Des
ballades, du swing et aussi un peu de jazz "What's comin' over me", un peu funky comme 'Find
that feeling again', suivie d’une ballade d'un style beaucoup plus pur avec fiddle en avant "Wish I
was in Wishita". Ambiance western avec Robert Redford dans un court vocal ‘’Bar Scène"
l'histoire d'une femme de bar dans l'ouest américain. L'un des titres phares (parmi tant d'autres)
'Fought for their country", est assez moderne et tout en rythme, un peu à la 45 South pour ceux
qui les ont vu à Craponne. Rich McCready est aussi fortement influencé par le western swing
comme en démontre la dixième piste 'Used to Houston'. Ses chansons sont travaillées au plus
près avec l'aide de gens plutôt compétents en la matière Tony Ramey ou Brian Maher. Il est un
artiste complet qui saurait faire la joie d'un organisateur de spectacle, très dynamique et
entertainer Cet album est un excellent condensé et je le recommande tout particulièrement à ceux
qui voudrait faire tourner sur leur platine de la bonne country sans pour autant changer de cd
toutes les vingt minutes.
Chris Smither ’’Leave the light on"
Par Cactus
Blues, country, voix cassée, Boston, arrangements musicaux,. Voici les mots
clés qui peuvent définir cet artiste de grand talent qui vient de sortir, en plus de
20 ans de carrière, son douzième album. Chris Smither nous propose un
album très acoustique avec un son emprunté à la scène blues de Boston des année 60. Renforcé
pour l'occasion par le musicien multi-instrumentiste Tim O'Brien, vu à Craponne, qui agrémente 6
morceaux avec fiddle, mandoline ou mandocello, et même sa voix qui vient, plus rarement, en
plus de celle de Smither s'ajouter au lead vocal. Les coeurs sont assurés 'par: Flona McBlain et
Amy Helm pour les voix féminine et Tony Leone, Byron Isaac coté homme, tout ce petit monde
faisant parti de Ollabelle, formation qui est plus tournée vers le gospel. Bluegrass teinte de jazz
manouche "Origin of species", western-swing 'Open up' tout teinté de bluegrass, rock rythmé par
des drums 'Diplomacy', voilà une formule qui est assez peu présente dans les standards de la
country habituelle. D'ailleurs nous retrouvons ces fameux drums sur uniquement 3 ou 4 morceaux
sur les 12 que comporte cet album.. Mais peut-on vraiment classer cet artiste dans un style bien
affiché de country dit ‘américana' ? Pas évident car les artistes qui répondent à cette étiquette
sont le plus souvent influencés par la Texas music que par une musique qui arrive du nord, bien
que Chris Smither soit originaire de la New Orleans (Lo). Quelques morceaux traditionnels
réarrangés pour l'occasion nous font profiter de la grande dextérité de Chris Smither à la guitare
12 cordes. Une version de 'Visions of Johanna' de Bob Dylan nous est offerte avec brio. Nous
retrouvons quelques autres reprises, tout autant réarrangées : 'Cold trail blues' de Peter Case,
"Blues in the bottle' et 'John Hardy' de Lightnin' Hopkins. Cet album nous propose aussi de
nombreuses compositions de la main de l'artiste. Un album qui a du mal à quitter ma platine.
Distribution Harnonia Mundi.
The French Country Music Magazine
CD review
Lantana ‘’Unbridled’’
Par Alain Joris
Non, sous ce doux nom ne se cache pas une nouvelle marque de serviettes
hygiéniques, mais plutôt celui d'un nouveau trio féminin produit par Bill Green (qui a
sorti un excellent album honky tonk il y a quelques années). Un peu de Shania,
beaucoup de Gretchen, et un zeste de rock, vous mélangez le tout et obtenez donc
Lantana!!! Bon, il y en une qui chante bien, une pas mal sans plus, et la troisième
mal (on ne sait pas qui chante quoi), mais ce n'est qu'un détail, car elles sont belles
comme le jour (surtout, enfin je trouve, Karol Ann Delong, qui est une superbe créature, venue sur
terre uniquement pour faire rager tous les hommes qui n'ont jamais été et ne seront jamais "l'ombre de son
ombre, l'ombre de sa main, l'ombre de son chien", mais qui malgré tout, voudraient bien la connaître
Delong en large. Ben, oui, elle est mariée.). Quelques morceaux sortent du lot: le single "Country as a city
girl can be", "Savin'it up for Saturday night", ou le très remuant "Feel like rockin'", le reste plaira sans aucun
doute aux fans de chanteuses from Music City. Petit détail, c'est enregistré à San Antonio, Texas, et sur
cet album Bobby Flores joue de la guitare, de la mandoline et bien entendu du fiddle, mais qui,
bizarrement, n'a pas le même son que sur le dernier cd d'Amber Digby;
Vernon Oxford 'sings Gospel,Country and Bluegrass'
Par Jean Charles Smaine
En dépit des ... apparences (?), à âge quasiment égal, cet autre septuagénaire, figure
emblématique des 'rednecks' du Tennessee, s'il n'a jamais flirté le moins du monde
avec le Rock païen du Pelvis, réalise ici son (ultime?) album co-produit par son vieux
compère Everett Corbin. Sobrement intitulé, c'est un véritable ravissement de le
ressentir pleinement aussi à l'aise dans le créneau Bluegrass pour la première
fois,que dans les pièces plus Gospel où il se complait depuis les lointaines années '60 chez 'RCA' et bien
entendu dans le répertoire 100% 'real thing'.Parmi tous les titres signés Corbin,on retiendra surtout
'Brothers of the bible,soldier of the cross','The flag has disappeared','This terrible thing called sin' et son
vibrant hommage de 'The last days of New Orleans' Toujours méprisé par Nashville,gageons qu'avec
1'opus concerné, cette institution vivante va encore se payer nombre de charts FM tout autour de la
planète et sans nul doute quelques festivals majeurs (souvenez vous de Pantin,du 'New Morning' ou de
Gstaad!) ...
TOP 20 des ventes d'albums aux USA
1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
8)
9)
10)
Carrie Underwood Some Hearts
Rascal Flatts Me and my gang
Keith Urban Love, Pain & The Whole Crazy Thing
Rodney Atkins If You're Going Through Hell
Brad Paisley Time Well Wasted
Taylor Swift Taylor Swift
Sugarland Enjoy The Ride
Kellie Pickler Small Town Girl
Josh Turner Your Man
BO Broken Bridges
11) Tim McGraw Greatest Hits Vol 2: Reflected
12) George Strait It Just Comes Natural
13) Brooks and Dunn Hillbilly DeLuxe
14) The Wreckers Stand Still, Look Pretty
15) Johnny Cash The Legend Of Johnny Cash
16) Trace Adkins Dangerous Man
17) Jason Aldean Jason Aldean
18) Alan Jackson Precious Memories
19) Little Big Town The Road To Here
20) Dierks Bentley Long Trip Alone
The French Country Music Magazine
JACKSON MACKAY
l’interview
1
C’est toujours un plaisir de rencontrer Jackson. Un caractère fort, une qualité musicale
puissante, une voix caressante. L’artiste est chaleureux, l’homme est en plus amical,
ouvert et attentionné. Allez le voir à l’issue d’un concert, vous serez conquis par sa
gentillesse et sa disponibilité. Allons ensemble à sa découverte …
GB : Artiste country reconnu et récompensé, comment perçois-tu cette forme de
reconnaissance ?
JM : Cela fut un grand plaisir de se voir attribuer ces distinctions et je remercie vivement
les personnes qui se sont lancées dans ces initiatives jalousées qui, aujourd’hui, me
servent plus à l’étranger qu’en France ! Mais surtout, ces prix récompensaient un travail
de plusieurs années tourné vers la qualité et l’authenticité de la musique présentée sur
scène et la création. Un certain temps les distinctions me “boostaient” ensuite,
l’enthousiasme est retombé et le bilant reste mitigé. Certainement par le manque de “support” des acteurs forts de la
scène country française... mais cela est un autre sujet. Les Awards de toutes sortes n’ont, semble-t-il, pas créé de
courant fort ni d’unité artistique. Il me semble même que le courant s’essouffle. C’est dommage, car il y avait
beaucoup de bonnes volontés. Pour finir, c’est de l’étranger que j’ai reçu le plus de félicitations et me vaudra en 2007
une belle tournée dans un pays assez lointain... mystère !
GB : Les acteurs forts de la scène country nous aident aussi à connaître des artistes d'autres horizons. Penses-tu
qu'il s'agisse d'une erreur ?
JM : Bien au contraire ! Surtout s’ils ne tiennent pas compte de la mode et proposent, avant tout, des artistes de
qualité. Ce qui est, heureusement, souvent le cas. Par contre, je n’apprécie guère les artistes, imposés, de série Z qui
n’ont que l’avantage d’avoir un passeport nord américain !
GB: Nombreux sont les responsables qui font leur possible pour ouvrir les scènes aux artistes français, quand
même?
JM : C’est juste dans un certain sens et j’affirme que la plupart du temps, l’accueil, la gentillesse et les conditions
forcent au respect. Par contre tes mots , “ils font leur possible” me gênent. Les festivals devraient se voir imposer un
quota minimum de groupes de l’hexagone qui n’a rien à voir avec des questions pécuniaires. La Sacem, tant décriée,
a imposé ce type de quota dans les programmes de radio. Cela a eu pour effet de “booster” les productions
françaises. De ce fait,, notre industrie de la musique ne se porte pas trop mal.
GB : Quand saura-t-on dans quel pays lointain tu feras ta tournée 2007 ? Une indication ?
JM : Très bientôt, j’attends les confirmations. Cela devait déjà se faire en fin année 2006,mais c’était trop précipité et
j’étais submergé de travail à ce moment-là. Vers le Sud extrême !
GB : Tes débuts en musique ? As-tu plongé immédiatement dans la musique country ou bien as-tu d'abord effectué
un parcours différent ?
JM : Très tôt, je marchais à peine. J’ai un parcours qui commence très jeune. À force de travail, j’ai pu me tourner
vers une carrière professionnelle dès l’âge de 20 ans. La musique est toujours mon métier. Très tôt, j’ai étudié la
composition et l’arrangement, les claviers et la basse. La chance m’a permis de travailler avec des artistes talentueux
qui m’ont fait partager leur connaissance, leur sensibilité et une approche sans concession de la création musicale.
Puis, je suis parti en tournées plusieurs années, dans différents pays accompagnant des vedettes internationales.
Cela est la partie “Live” de mon parcours. Dans le même temps, j’ai développé une carrière de producteur,
principalement en Allemagne et en Alsace. Avec le temps et le perfectionnement des technologies d’enregistrements,
j’ai installé un studio chez moi ce qui me permet d’être très réactif dans l’urgence de certaines commandes soit de
prendre mon temps. J’écoutais de la musique Country dans les années 70 et 80. L’appel venait de loin pour se
préciser début 90 par la formation de mon premier groupe. Puis un jour, le vrai déclic : un voyage en Australie, la
découverte de la musique du bush, sa vie, ses gens. Tout me plaisait et sonnait juste. À mon retour en Alsace, Je
m’en suis inspiré pour la suite de mon projet de musique Country.
GB : On peut parler de ton premier groupe ? Celui des années 70 ?
JM : Rock’n’Roll pur, Elvis, Gene Vincent, Vince Taylor, etc... Puis un petit passage un peu Pink Floyd. Imagine 4
frères sur la route pour des concerts ou soirées... C’est fou ce que nous avons ri à cette époque. Aujourd’hui, nous
travaillons toujours ensemble. Nous avons produit des albums dans un genre très différent de la country. J’ai aussi
eu la chance d’avoir mon petit frère batteur avec moi sur quelques festivals. Un vrai régal car il joue comme un
Américain. Du groove pur !
The French Country Music Magazine
JACKSON MACKAY l’interview suite
2
GB : Ta guitare te colle aux doigts, mais affectionnes-tu d'autres instruments de musique ?
JM : Mon instrument de base est la basse ! Je joue des claviers, de la guitare, pratique le chant et
d’autres instruments pour les enregistrements et productions. Je suis un passionné de guitare et en
possède quelques-unes. Deux marque me font confiance pour la promotion de leurs produits : les
guitares Blade et Duesenberg.
GB : Quelle sorte d'élan musical t'a été donné par cette découverte des sonorités du bush australien ? Des
rencontres particulières avec des artistes ?
JM : Le bush ou outback est un autre monde, un autre rythme. Beau et violent. La vie et la mort se côtoient sur fond
de paysages d’une grande beauté. Dans cette nature hostile des hommes blancs se sont installés pour y créer un
nouvel un art de vivre. Des images de feux de bois qui pétillent et de barbecues me reviennent en mémoire. Nous
étions assis sous le ciel étoilé, les yeux perdus dans les flammes. De l’horizon, du fond du bush, les pickups
arrivaient soulevant une traînée de poussière dans leur sillage Des hommes heureux en descendaient, un sixpack à
la main, prêt à passer un bon moment en toute simplicité. Les blagues fusaient, nous faisions connaissance, puis
suivirent quelques chansons concluent sur des accords de guitares. C’est près de Mont Isa, au cœur du Queensland,
que j’ai découvert la musique qui me plaisait. Cette musique racontait tout simplement la vie de ces hommes et
femmes, perdus aux frontières de la civilisation, qui vivaient simplement leur rêve. Les rêves, on aime quand ils
durent et qu’ils sont beaux. Ainsi est cette musique country australienne : belle, simple et jouée avec humanité.
GB : Jackson MacKay et ses compositions personnelles auprès du grand public ? Un CD en préparation ?
JM : Oui, un CD ou album concept est en préparation. Les maquettes sont faites. Mon but est de le finir pour fin
avril... Ce sera une surprise... de nouveaux horizons s’ouvrent. Le ton de l’album sera très libre, aérien... Proche de
l’histoire et de la vie des gens.
GB : Y aura-t-il des compos en français ?
JM : Non mais la question de la langue reste toujours en suspend. Par exemple, le français n’est pas ma langue
maternelle, je l’ai appris à l’école. J’ai pour habitude de penser en plusieurs langues et l’Alsacien et l’Allemand sont
fréquents quand je cherche mes mots ou quand je réalise quelque chose. C’est une histoire d’instant qui est souvent
tributaire de l’endroit auquel je me trouve.
GB : Penses-tu qu'il soit préférable de coller aux origines et d'utiliser la langue anglaise de préférence ?
JM : La langue anglaise sonne bien dans la country et fait partie de l’histoire de cette musique. De fait elle s’impose.
Elle raconte les histoires des grands espaces et la vie des pionniers qui ont forgé les mentalités des habitants actuels
des nouveaux continents “civilisés et évangélisé”... Il est difficile de parler du bush ou d’autres horizons sans y vivre.
Mais il faut aussi, pour s’approprier le style, avoir des racines communes aux anglo-saxons d’aujourd’hui qui sont,
tous de descendance européenne, et en particulier allemandes et celtes pour remonter vraiment très loin.
Aujourd’hui, les seuls musiciens, en Europe, vraiment capable de comprendre ce style et cet esprit country profond
sont : les Alsaciens. Vaste sujet qui va en faire grincer des dents. Nous naviguons à cheval sur la frontière entre gag
et certitude ! Ce que j’avance, avec un sourire malicieux et narquois, est le fruit d’une longue réflexion. Après mûre
analyse de "qui" nous sommes, le constat est : Pas français car nous sommes aux antipodes ce cette culture et de sa
langue, pas Allemand suite aux affres de l’histoire, pas Suisse car plus improvisateur, moins ordonné et certainement
moins délateur mais Alsacien tous simplement! Un personnage ouvert, voyageur, musicien, aimant la culture la
rhétorique et qui affectionne les horizons nouveaux. Un pionnier qui a su s’adapter. Aujourd’hui, c’est dans notre
région que se trouve une des plus forte concentration de groupes ou associations à caractère country. Ce n’est pas
un hasard ! ...À ce moment, on se marre ou l’on reste sérieux... au choix !
GB : Avec ton band tu te produis beaucoup en concerts ou festivals, peu en soirées ? Une volonté de procurer un
plaisir aux "oreilles musicales" de préférence aux Line dancers dans leurs soirées ?
JM : Je fais de la musique à écouter avec des textes qui racontent des histoires bien précises. J’aime nommer mon
style Soft-Country... Si en concert des gens veulent danser... qu’ils dansent. C’est un des but de la musique... mais,
j’affectionne particulièrement les petites salles et un public attentif. Je prépare, actuellement, un futur tour de chant
auquel je souhaite donner une couleur plus intimiste avec un brin d’humour.
GB : Cette proximité avec le public n'est pas nouvelle ! Tu as toujours captivé ton auditoire et pourtant tu restes
discret et accessible. C'est inné chez toi cette manière de captiver le public, rendant l'ensemble très intimiste ?
JM : La première grande émotion due à un vrais échange avec le public, je l'ai connue en Allemagne lorsque
j’accompagnais une très grande vedette qui est aussi un artiste fantastique. Nous avions, avec d’autres musiciens, le
sentiment de vivre à chaque représentation un beau moment d’échange et de partage. L’artiste donnait, le public lui
rendait. C’était formidable et simple, pas de blabla. D’autres m’ont appris des ficelles du métier, mais j’ai compris
avec le temps que le public n’était pas dupe et qu’il ne réagissait que positivement aux artistes qui sont sincères.
The French Country Music Magazine
JACKSON MACKAY suite
3
JM : Les premières grandes émotions due à un vrais échange avec le public était en Allemagne
lorsque j’accompagnais une très grande vedette qui est aussi un artiste fantastique. Nous avions, avec
d’autres musiciens, le sentiment de vivre à chaque représentation un grand moment d’échange et de
partage. L’artiste donnait, le public le lui rendait. C’était formidable et simple, pas de blabla. D’autres
m’ont appris des ficelle du métier mais j’ai appris avec le temps que le public n’est pas dupe et qu’il ne
réagit que positivement aux artistes qui sont sincères.
GB : Tu accompagne plusieurs artistes étrangers lors de leurs tournées en Europe. Un choix de ta
part ou une demande des artistes ? Qui ?
JM : C’est un choix personnel et qui répond à une demande des agents ou programmateur de concert. C’est très
instructif ! Entre les rêves du public, les attentes d’un organisateur, mes agitations il y a de quoi faire et se poser des
questions. J’ai, avec mon groupe, fait plusieurs expériences d’accompagnements. Certains artistes ont été ou sont
adorable et humainement très respectable. Par exemple : John Permenter qui n’hésite pas à faire 700 kilomètres
pour passer une soirée à la maison et prendre tu temps avec les enfants... C’est rare !
GB : Je crois que John Permenter et toi avez en commun ce respect sincère du public. Tu accompagnes d'autres
artistes encore, peut-on savoir qui ?
JM : Nous travaillons avec Bonnie Jeanne Taylor depuis pas mal d’années. L’ambiance est toujours sympa avec elle.
Nous avions travaillé avec RB Stone, tout d’abord en Allemagne, qui est un très bon compositeur et un parolier, un
type bourru et rude, qui cache une grande sensibilité. Bien sur il y en a eu d’autres et nous avons formé, en plus de
dix ans, une sorte de petite famille à laquelle sont associé les musiciens qui m’accompagne sur scène. Nous sommes
très amis et la joie de nous retrouver pour jouer est véritable.
GB : Tu es toujours d'un calme et très posé, toujours pro, mais en même temps on ressent un côté impulsif, quand il
s'agit de parler musique et de défendre la qualité musicale. Une impression ou la réalité ?
JM : J’essaie de me calmer. Avec l’âge et le temps, j’ai pris de l’expérience... j’ai appris qu’il valait mieux se taire et
agir avec cœur. Mais tu as raison, la qualité musicale devrait primer et motiver le choix des “acheteurs”. Je
comprends leurs motivations mais cela ne devrait pas se faire au détriment de la qualité. Nous assistons actuellement
à une baisse terrible de la qualité musicale...dans tous les domaines. Pour finir sur ce sujet sensible et glissant, je
constate que les quelques rares artistes, Country talentueux français, ne se produisent que trop rarement !
GB : Il est exact que certains artistes ne se produisent que trop rarement ! Mais penses-tu vraiment qu'il y ait une
baisse de qualité, ou ne s'agirait-il pas plutôt d'une défection d'un public qui se tourne plus vers des artistes qui jouent
des "standards", répondant ainsi à une attente plus spécifique ? La danse par exemple ?
JM : Non, j’en suis sur, la qualité baisse et on accepte aujourd’hui des groupes qui ne connaissent même pas le style.
La scène country attire des musiciens qui y voient une façon facile de gagner de l’argent. Il ne suffit pas de mettre un
chapeau ! Cela est un problème qui aura des répercutions désastreuses à très court terme et nous en voyons déjà
les premiers stigmates. La même chose s’est passée en Allemagne et en Suisse. Nous devrions, peut être dissocier
la “line dance” des “festivals de musique country” tout simplement. Il peut y avoir des manifestations pour la danse et
d’autres pour le plaisir des oreilles. La faute vient du fait ce certains organisateurs essaient de toucher les deux
publics pour une et même manifestations d’ou certains désaccords.
GB : Dans ton répertoire, des reprises ? Un choix fondé sur l'artiste ou la musique, voir les deux ?
JM : Les reprises que je joue sur scène sont en général des titres qui me plaisent par leur son, écriture et texte.
GB : Crois-tu qu'il y ait un manque de communication en France concernant les artistes "country" français ? !
Nombreux sont ceux qui participent bénévolement pour aider des "nobles causes" et pourtant, on en parle presque
pas ...
JM : Oui, et c’est normal...C’est bien français, comme d’habitude... Mais entre-nous, les nobles causes ce n’est ni au
public ni aux artistes de s’en occuper. Nous avons un gouvernement qui perçoit des impôts je crois... où va l’argent ?
Payer des amende, à l’Europe, qui se chiffrent en millions d’euros car on glande sur des sujets comme les OMG et de
devoir payer une astreinte de centaine de milliers d’euros par jour ? Cet argent, extorqué au peuple endormis et qui
courbe l’échine, par exemple, pourrait être utilisé pour les nobles causes ou mieux encore l’éducation. Nous
connaissons bien, chez nous, le laxisme français... Ce n’est pas tout d’avoir la grande gueule, il faut aussi assurer !
Pour les conneries ils sont des “leader”... Et on chante : Douce France...lalalalala
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JACKSON MACKAY suite
4
GB : Personne ne semble se soucier des artistes country en France, au niveau des autorités en tous
cas, ira-t-on un jour vers une forme de reconnaissance artistique ?
JM : Si personne ne s’en soucie nous avons au moins le luxe d’avoir la paix et de cultiver, à notre
manière, notre jardin secret. Là, je suis sur que de nombreuses personnes seront d’accord avec moi,
si ce n’est que pour sauvegarder leurs intérêts ! Par contre, heu...je ne comprend pas bien ce que tu
veux dire “les autorités”...la gendarmerie ?...mais non je rigole...allez repos ! Bon je me lance :
Commençons déjà à donner les opportunités aux artistes country de développer une attitude
artistique. Ils pourront ainsi se tourner vers la création et l’élaboration d’un style qui sera évidemment
européen. Les conditions dans lesquelles nous exerçons notre art n’est pas ce qu’il y a de plus facile
car la notion de résultat est omniprésente et ne permet ni l’éducation du public ni les errements artistiques. Dans
“notion de résultat” sont sous entendu les fameux mots: il faut faire l’ambiance ! Phrase, oh combien de fois,
entendue lors d’un festival et qui ne rime à rien sinon à déstabiliser les groupes et les inciter à faire n’importe quoi... Il
n’y a qu’à écouter.
GB : Comment se porte ton label ?
JM : Koonda Music se porte bien. Nous avons travaillé sur la promotion de nouveaux artistes avec les “Country
Talents Vol 1 & 2 », édité un album en collaboration avec la Facm pour les Awards 2004, avec un beau résultat, et
distribué quelques artistes de l’hexagone. Mais force est de constater que ce que le public entend sur scène ne se
vend pas obligatoirement en magasin. Nous sommes, heureusement, spécialisé depuis de nombreuse années dans
la musique de relaxation et New-Age et j’ai produit, à ce jour, 7 albums et 1 Dvd de ce style de musique avec pas mal
de succès en France et à l’étranger. Figure toi que j’apparaissais dans les top 20 de nombreux états aux US puis j’ai
vendu beaucoup en Asie. Cette musique m’est très chère car, de nature calme et posé, j’aime à flâner de part le
monde, les montagnes et les forêts et d’en ramener des impressions que je traduits en musique.
GB : Des projets de production ?
JM : En ce moment, je termine un double album de chansons française pour un artiste qui s’en va tourner de part le
monde...jusqu’au Japon ! J’enchaîne avec un album de musique country pour une artiste allemande puis j’écrirais un
conte et spectacle de Noël que m’a commandé une société de production...et en plus il faut que j’aille en vacance...
GB : Tu collabores aussi avec « Lonestar Production » le label géré par André Kohler ?
JM : André est une personne que j’aime bien et qui a sa vision de la “chose”. Il sait répondre, parfaitement, aux
demandes d’une partie du public country. Il a le mérite de faire vivre et travailler une équipe et croyez moi, j’en sais
quelque chose, ce n’est pas facile. Lonestar propose mes services pour tout organisateur intéressé. André est un
gars qui va de l’avant. Il voit loin mais il sait être un homme de la terre qui comprend mes soucis quand le renard
vient manger mes poules...il rigole et compatit. C’est un plaisir de s’asseoir, à table, avec lui pour une bonne
choucroute...il n’y a pas de chauvinisme à ça...c’est juste trop bon !
GB : Jackson, je te remercie d’avoir accepté cet entretien, je rappelle tes coordonnées si quelqu’un souhaite te
contacter : Jackson Mackay - Koonda Music / Star Track Studio - Téléphone : ++33 (0)389 38 89 31 - Adresse : 7 rue
de la montagne, F - 68700 UFFHOLTZ - Email : [email protected] - http://www.music-country.net
JM : Je te remercie vivement pour cet échange et te souhaite ainsi qu’aux futur lecteur de cet interview une belle
année 2007. Amicalement, Jackson.
Contacter Jackson Mackay - Koonda Music / Star Track Studio - Téléphone : ++33 (0)389 38 89 31 - Adresse : 7 rue
de la montagne, F - 68700 UFFHOLTZ - Email : [email protected] - http://www.music-country.net
The French Country Music Magazine
News USA
Carrie Underwood dément les propos de
certains médias. Non elle ne sort pas avec le
footballeur (américain) Tony Romo des Dallas
Cowboys . Elle déclare qu'elle aime bien le foot
(américain) au même titre que d'autres sports et
qu'elle bien rencontrer les athlètes.
Encore, Carrie Underwood. Elle est très
contente car deux singles "Don't forget to
remember me "et " Before he cheats" se sont
classés numéros 1 dans les charts. Ces deux
titres sont tirés de son album "Some Heart" qui lui
même a reçu 5 disques de platines
En envoyant des courriels à tout le monde disant
qu’il n'avait pas besoin de Spider Wilson,71 ans,
le directeur de 'WSM Music', Steve Gibson a
provoqué le départ définitif du guitariste héros du
'Grand Ole Opry' depuis 53 ans, déjà coupé de la
portion télévisée –
Le célèbre auteur Chet Flippo a déclaré que Troy
Gentry était la honte de la Country Music: ce
dernier a en effet écopé d'une amende de $
15.000 pour avoir illégalement tué un ours déjà
en captivité
Dans une 'interview' pour Dave Nicholson, le
producteur Gary S. Paxton affirme affirme
qu'en 1980 Vern Gosdin a essayé de le tuer
en tirant à quatre reprises sur lui --Little Jimmy Dickens a participé à Nashville à
un 'show' en l'honneur du styliste Manuel connu
pour ses fameux costumes 1rhinestones'
Nouveau regain espagnol en faveur de la Country
Music avec notamment trois mini festivals en
route pour 2007 et une chanteuse galloise
résidente, Jenna McNeill
Nouvelle encyclopédie de la Country Music
illustrée éditée par 'Flame Tree' GB et
réalisée par le célèbre Tony Byworth
Le chanteur/ 'disc jockey' vétéran Bryan Chalker
a réalisé un 'single' avec le 'Little boxes' de Pete
Seeger dans le cadre d'une campagne de
réhabilitation de logements qu'il a lui même
organisée! -
afin de monter ces maisons. La question :
combien de temps tiendront elles debout ?
Wynnona a une préférence pour les animaux
puisque avec Trace Adkins elle a donné un
concert de gala pour une SPA de St Louis (IVIS)
Paul Mateki se désabonne de votre CWIB. Il n'a
pas été satisfait de la chronique de son dernier cd
rédigée par votre serviteur( pas assez bonne). Je
rappelle que nous ne tenons pas compte des
caprices des stars aussi filantes qu'elles puissent
être.
A peine sorti de sa cure pour lutter contre
certaines addictions, Keith Urban a décider
d'entreprendre une tournée internationale. Il
devrait se produire prochainement sur les scènes
allemandes et anglaises, avant de retourner faire
un tour au pays des kangourous.
L'Amérique est le pays des blondes c'est bien
connu. Car après C Underwood c'est la jeune
Taylor Swift qui fait parler d'elle dans les milieux
country et dans les charts. Taylor Swift avec son
album éponyme sur 'Big Machine' est l'une des
dernières 'mignonette de la scène Country US.
Beau début!!
Don Williams a (définitivement?) arrêté la scène
à l'issue d'un concert d'adieu au 'Cannon Center'
de Memphis, Tennessee en Novembre dernier
DIERKS BENTLEY a vendu son bateau sur
lequel il vivait. Il n’a plus de domicile fixe car il vit
désormais entre son bus de tournée et les hôtels.
161.590 personnes se sont déplacées pour la
FAN FAIR 2006 sur les 4 jours de la
manifestation country de la CMA. Wade Hayes a
été déclaré vainqueur de la course de tracteurs
des célébrités sponsorisée par New Holland et
animée par Michael Peterson. Parmi les pilotes
figuraient Tanya Tucker, Diamond Rio, Darryl
Singletary, Rhett Akins et Deborah Allen. Encore
une preuve supplémentaire de l’origine rurale de
cette musique !
Reba McEntire vient au secours des mal-logés
en Arizona. Avec l'aide financière d'une grosse
société multinationale et de l' ANG 'Habitat for
Humanity' ce sont 9 pavillons qui seront construits
prochainement dans les environs de Phoenix. En
5 jours, seulement, 300 bénévoles se relaieront
The French Country Music Magazine
Made In France par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
Plusieurs groupes déjà nous ont fait part de leur
amertume face à l’indifférence manifestée par un
certain nombre d’organisateurs, associations ou
gens des médias après l’envoi de courriers ou
d’albums. Un cd autoproduit coûte très cher à un
groupe et ne doit pas être traité comme une pub
dans une boîte aux lettres. Apparemment nous
sommes tous là , à des degrés divers, pour
promouvoir une musique que nous aimons, que
nous soyons organisateurs, responsables d’assoc
de danse, gens de radios ou de magazines.
N’oublions pas que ce sont les groupes qui font la
musique Il est bien évident qu’un responsable de
festival ne peut engager 25 groupes mais cela ne
dispense pas d’un petit message de courtoisie :
internet facilite à présent grandement la
correspondance et une petite réponse ne prend que
quelques secondes…
A propos d’albums, justement, beaucoup sont déjà
parus, nous continuons à en recevoir et il y en a
encore un certain nombre d’annoncés.
Nous
continuerons à vous les présenter tous dans le
Bulletin. Soyez patients. Vous pouvez consulter sur
le site du CWB (dans la page Cds du site du CWB!)
la liste des cd’s Français chroniqués (62 jusqu’à
janvier !) ainsi que les bios.(page bio/portraits)
ORVILLE GRANT remet le couvert après son
excellent album 2006 de reprises (CWB de janvier).
D’ici la fin du printemps sortira une nouvelle galette
constituée cette fois uniquement de compos
inspirées du courant Eagles, Poco, America, James
Taylor , Lynyrd Skynyrd et JJ Cale. Une démarche
donc assez unique dans le paysage country
Français. La tradition de Jimmie Rogers et de la
Carter Family sera quand même représentée. Donc
à suivre…
Vu dans le CWB de janvier : WILD HORSES,
encouragé par le succès de leur maquette 5 titres,
nous promet un album complet pour bientôt.
Un lieu destiné a rassemblé tous les amateurs de
country music de Normandie vient d’ouvrir à 15 km
de Rouen : le NORMANDY SALOON ». Vous vous
y réunirez dans une ambiance western dès ce
mois-ci pour danser, manger, boire et écouter des
groupes. La première soirée aura lieu le 17 février
pour un stage de danses cajuns. La capacité
d’accueil est cependant assez faible : 80
personnes. Il est donc prudent de téléphoner avant
de vous déplacer : 02 32 48 07 55. Ce saloon est
situé dans la région de l’Andelle et accueillera
également les cavaliers.
NICK MANLEY, Anglais fixé dans le Limousin,
prépare un album pour 2007. Il joue de la country et
du bluegrass avec le trio Sweetheart et du skiffle
avec les Incontinentals. En 2006 il est allé se
produire dans son pays.
Autre Britannique établi en France, ADRIAN
SIMMONDS a joué pendant 25 ans dans diverses
formations au Royaume Uni. Dans la Sarthe depuis
2001 il se spécialise dans le répertoire d’Alan
Jackson (une vingtaine de reprises) mais interprète
aussi Brad Paisley, Brooks & Dunn, Garth Brooks,
Tim Mc Graw, Toby Keith. Adrian se produit en solo.
[email protected]
Jack (guitare et mandoline) et Danielle (guitare et
chant) ont judicieusement constitué le JACK
DANIELLE’S STRING BAND. Accompagnés de
Jonathan à la contrebasse, Richard au banjo et Nico
à la batterie ils parcourent les Côtes d’Armor depuis
5 ans aux sonorités de leur Bluegrass, ragtime,
blues et jazz acoustique. [email protected] 02
96 29 80 10
LOS GALLOS est très certainement le seul groupe
tex-mex de France. Influencé notamment par Flaco
Jimenez et Ry Cooder il se compose de Manolo
Gonzales (chant et bajo sexto), Oswaldo Nieto
(chant et slide guitare), Thierry Carpentier
(accordéon diato et 2ème voix), David Rolland (chant
et basse) et Fred Kolinski (batterie et 2ème voix). Un
premier cd « Bailando » est sorti en 2006.
[email protected]
Trois des membres de Los Gallos (Thierry, Manolo
et Fred) se retrouvent au sein de PARIS TEXAS
pour la reprise des grands standards du westernswing, du bluegrass et du country-rock. Percy
Copley assure le chant. Le groupe est fixé en Seine
et Marne. www.thierrycarpentier.com/losgallos
AFTERFIELDS est un duo Toulousain qui se produit
souvent avec le groupe Rockincher. Il est constitué
de Michel Rivals (chant, guitare, basse, harmonica)
et Thierry Poirier (batterie). www.adanc.com
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Made In France par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
Les oncles à Lilly sont Lillois. Ce n’est pas un
exercice de diction mais une formation de 6
musiciens originaire de la métropole Nordique :
LILLY’ UNCLES. Leur vrai début remonte en 2006
mais 5 d’entre eux pratiquaient la musique dans le
rock, le jazz, le blues ou la variété. Leur style c’est le
country-rock d’Alabama, Brooks & Dunn, Little Texas
ou Clapton sans négliger Dolly Parton ou Shania
Twain car c’est une fille, Laurence Hot, qui assure le
lead vocal. Elle est entourée de Sébastien Guilbert
(lead guitare), Sébastien Debruille (claviers, chant),
Jérôme Debruille (basse, contrebasse), Fabrice
Deneu (batterie) et Frédo (guitare, mandoline).
www.orchestreattitude.free.fr
La grande chanteuse Belge LIVIANA JONES fera
son premier concert en région Lyonnaise le 17 mars
à Villette d’Anthon. www.western-pleasure.fr
Les RANCHMEN de Lyon ont assuré 40 prestations
sur 2006 et 2007 démarre avec la sortie d’un album
spécial line-dance intitulé « Riding ». Annie Muru et
Dan assurent toujours le vocal, Mirco est toujours à
la guitare, Sam à la basse et Pierre à la batterie.
[email protected]
AGENDA
IAN SCOTT a effectué une tournée de 7 dates en
Finlande.
Le premier album de GLWADYS ANN (CWB
octobre) obtient un joli succès chez les disquaires. Il
faut dire que la chanteuse Normande a été invitée sur
plusieurs chaînes de TV, nationales ou régionales.
ARMADILLO s’est vu offrir une résidence artistique
du 14 au 23 février à la Luciole d’Alençon (Orne) en
vue de l’enregistrement de son premier album
constitué de compositions originales.
Changement au sein des WESTFARMERS : Tony le
lead guitariste est remplacé par Michel. Sortie
imminente d’une démo.
Rectificatif au site du groupe Pallois CANYON. Il faut
lire www.canyonsong.free.fr
HAMAC est un trio country originaire du Loiret (45).
Son chanteur, Philippe Lazorre qui a vécu aux Etats
Unis, s’exprime également dans la chanson
Française, la comédie et… la cascade ! Country
classique et new-country. www.philippelazorre.com
Envoyez vos dates à
[email protected]
CHILI JELLY-10/02 Herstal (B).COUNTRY RIDERS (Alan Nash)-10/02 Casino de Bandol (83), 16/02 El
Rancho du Pontet (84), 17/02 La Croix Valmer (83), 24/02 St Aygulf (83). CONNIVING-03/02 Montluel
(01).DESTINATION-16/02 au Snowhall d’Amnéville (57). EDDY RAY COOPER-01/02 au Pélican de
Nîmes (30), 24/01 Bar en Biais d’Antibes (06). The GANG- 10/02 Romillé (35), 17/02 Salle G.Philippe de
Noisy le Grand (93).GLWADYS ANN-03/02 St Georges des Groseilliers, 10/02 Deauville (14), 23/02 Billy
Bop’s Disney, 24/02 Deauville (14). IAN SCOTT-17/02 Vif (38), 03/03 Givrand (85). KICK RIDERS- 17/02
St Genis les Ollières (69) LIANE EDWARDS-02-03/02 Ludres (54), 17/02 Yverdon les Bains (CH), 24/02
St Simeux (16), 03/03 Laveyron (26). LONE STAR RADIO SHOW-03/02 pub Le Bureau à Villeneuve sur
Lot (47),17/02 au Rocksanne de Bergerac (24).MADE IN COUNTRY-09/02 Courchevel 1800 (73), 17/02
Pont de Claix (38).MARIE DAZZLER & COWBOYS DE LUXE-10/02 Mions (69). MATTHIEU BORE-24/02
Die (26) Fats Domino Spirit. MIDWAY STATION-10/02 St Romain le Puy (42) PAT WINTHER & THE
BUNCH-09/02 Petit Journal Montparnasse à Paris (75).NASHVILLE CATS-16-17/02 au Capricorne de
Sète (34), 23/02 Tierra Madre à Narbonne (11).PRAIRIE DOGS-03/02 Wimereux (59), 09/02 au Calling
Card de Cambrai (59). RANCHMEN-09/02 Savigneux (01), 17/02 au Père Chatel à Aiton (73), 23/02 Salle
J.Couty à Lyon 9è (69). RICK CAVAN-17/02 au Cul de Sac de Waziers (59), 24/02 Frais Marais (59).
ROCKIE MOUNTAINS-03/03 Brindas (69). STATE SONS- 10/02 Mions (69). THIERRY LECOCQ-09/02
Versailles (78), 17/02 Grenoble (38). TEXAS SIDE STEP-03/02 Dorlisheim (67), 10-11/02 Ittenheim (67),
17/02 Epfig (67), 23-24/02 Vaudry (14), 03/03 Mordelles (35).TRUCK STOP-10/02 au Capricorne de Sète
(34). WESTERNERS-10/02 Fontainebleau. 10/02 West Rennes Country invite RICK TREVINO (USA)
Salle du Pré Vert à Romillé (35) près de Rennes. The GANG en 1ère partie. 02 99 36 12 87 Grande soirée
country 23/02 à l’Espace 2000 de Savigneux (01) près de Lyon avec MATIS , CANYON BAND,
RANCHMEN et JAY RYAN. 04 78 51 31 20
The French Country Music Magazine
Un séjour au Texas par Alan Nash
Ayant beaucoup aimé l’endroit lors du précédent
voyage au Texas, nous sommes retournés à
Bandera à l’occasion du festival « Spring Fling »
où, durant trois jours en avril, des groupes locaux
se produisent un peu partout dans le village.
Ainsi, nous avons
réellement apprécié
le groupe « Almost
Patsy Cline » qui
jouait en plein air,
très agréable à
écouter, avec de
très belles voix.
Leur CD « Love at
first
dance »
a
d’ailleurs trouvé sa place dans nos bagages du
retour.
Au « Cow-boy bar » : groupes non stop du matin
au soir (Rusty Nails, Howard Hobson), avec en
fond sonore le brouhaha des motos des
innombrables bikers venus pour l’occasion, dont
certains d’assez loin.
Au « Cabaret dance hall » : Jim Raby
Les amis qui nous hébergeaient m’ayant prêté
une guitare, j’ai eu l’opportunité de faire un bœuf
au « Arkey blue’s silver dollar bar », avec des
musiciens du coin. Ce fut un moment émouvant
car
j’avais
à
l’esprit qu’Ernest
Tubb avait joué
dans ce lieu si
pittoresque. Cet
établissement
datant
des
années 30 a été acquis en 1968 par Arkey,
chanteur et musicien lui-même, et a été baptisé
ainsi après que ce dernier ait gagné 1 dollar en
argent lors d’une partie de poker. Arkey était bien
connu à l’époque pour ses imitations réalistes de
Hank Williams, dont il connaissait toutes ces
chansons depuis son plus jeune âge, lorsqu’il les
fredonnait sur le chemin de l’école, accompagné
de sa guitare. Arkey continue d’ailleurs à se
produire régulièrement dans son pub avec son
groupe, dans un syle honky tonk traditionnel.
A peine franchie la porte du Arkey’s qui donne
dans la rue principale, on emprunte les vieilles
marches en bois qui mènent au bar, en
contrebas, et aussitôt, une sensation de retour
dans le passé nous envahit : sciure de bois par
terre, ambiance authentique, ce lieu a d’ailleur
été souvent utilisé pour des films publicitaires,
dont pour le jeans Wrangler.
Conclusion : Arkey blue’s silver dollar bar, un
lieu a ne pas rater si vous passer par Bandera .
Le coup de cœur de Max Cowper
Vissia Sisters
Hello everybody !
Mais comment fait-on à ne pas tomber amoureux
de la musique country, quand on assiste à de
véritables petits miracles de talent comme le sont,
sans l’ombre d’un doute, les trois soeurettes
Alexandra, Aleisha et Andrea Vissia, soit les
magiques fées du trio Vissia Sisters ? Nées
respectivement en 1989, 1990 et 1993, ces trois
jeunes dames orginaires de l’exceptionnelle
province canadienne de l’Alberta, sont en train de
prendre le petit monde country et bluegrass au sein
d’un maëlstrom de douceur et d’énergie, avec leur
deuxième album en date, déjà, soit la petite perle
cinq titres intitulée « Bend In The Road ». Il s’agit de
l’un de ces disques laser enchanteurs qui ne
réussissent à quitter votre lecteur CD qu’avec
d’immenses difficultés, tellement qu’il est beau. Car
les Vissia Sisters ne composent pas seulement les
titres qu’elles nous proposent – pensez donc, à cet
âge déjà – mais, en plus, elles les exécutent avec
une bravoure hors pair, à la guitare, à la mandoline
et au banjo, voire au violon. Et
comme si cela ne suffisait pas,
ces
jeunes
dames
nous
chantent ces chansons avec de
magnifiques harmonies à trois
voix, comme dans la meilleure
tradition
bluegrass,
cette
tradition magique à laquelle
elles appartiennent clairement,
tout en nous offrant un large
spectre de styles, entre country
et folk également. La liste de concerts donnés par les
Vissia Sisters ressemble à celle des stars, avec
notamment le Merritt Mountain Festival ou encore le
Big Valley Jamboree à leur tableau de chasse, de
véritables scènes de référence au Canada. Ne ratez
pas les soeurettes Vissia, l’avenir ne vous le
pardonnerait pas !
Retrouvez les Vissia Sisters
à l’adresse :
www.vissiasisters.com.
The French Country Music Magazine
La vie d’artiste country Par Ralph MARSHAL
Choisir la bonne chanson.
Vous voici arrivés à un tournant décisif de votre projet.
Durant des semaines et des mois, vous avez travaillé votre
voix d’une manière professionnelle et totalement contrôlée.
A présent l’heure est au choix des chansons,
communément appelées « le Matériel ». Cette étape est à
mon humble avis la phase la plus importante de votre
succès. Vous allez devoir concocter une série de 8 à 12
titres (selon vos possibilités), réunir plusieurs mélodies
assorties à votre personnalité, à vos textes et à la manière
dont vous interprèterez les différents airs, mais également
à votre tessiture vocale originelle. Le choix parait sans
doute facile mais l’alternative sera beaucoup moins aisée.
Voyons voir de quelle manière s’y prendre.
Le titre fort.
Tout d’abord, vous devrez mettre en première place sur
votre disque : le titre fort. Celui qui possèdera la résolution
maximale en matière d’accroche et de commercialité. Il
devra se définir par une intro courte, un couplet des plus
mémorisables et un refrain explosif qui possèdera l’alchimie
nécessaire à favoriser l’accroche des milieux Country mais
également dans les milieux populaires. Autrement dit
l’approbation d’une majorité de personnes, tous âges
confondus. Le tout en un temps radiophonique aparté, se
résumant à une minute maxi pour convaincre. Autant dire
qu’en une minute vous devrez avoir « vendu » votre affaire
par la vulgarisation
d’un couplet et d’un refrain.
Le choix de l’arrangement.
Le titre en question pourra s’interpréter de plusieurs façons.
Soit sur un tempo lent, un tempo medium ou bien un tempo
rapide. Sachez que la majorité des titres diffusés sur les
antennes, possèdent généralement et selon les saisons, un
tempo Medium. Certes le slow est très porteur.
Malheureusement il y en a énormément, ce qui forcément
complique quelque peu la donne chez les responsables de
programmes Radiophoniques. Concernant les tempos
Medium, ils sont plus faciles à insérer dans la multitude
proposée sur les antennes. Par contre les Tempos rapides
sont les plus difficiles à convaincre et à diffuser. Parfois,
une bonne dose de courage assortie d’un titre extrêmement
fort suffisent à franchir l’obstacle et de ce fait à marquer
d’une manière intensive le grand public, qui soit dit entre
nous, appréciera davantage ce dynamisme cruellement
absent en journée sur nos ondes.
Quelques éléments accrocheurs :
- De l’humour (Un créneau extrêmement porteur).
- Une voix nouvelle (Une interprétation originale et unique).
- Un texte dans lequel des millions de personnes se
reconnaissent et s’identifient.
- Une fiction qui garantisse l’attention des enfants. Les
parents sont très sensibles.
- Une petite histoire qui fasse rêver et oublier le quotidien.
- De beaux arrangements musicaux et des sonorités
superbes.
- Une excellente balance au mixage entre la voix et
les instruments
- Le cadrage.
Lorsque vous préparerez votre disque,
vous aurez intérêt à proposer une série
d’au moins quatre titres forts. Ce
précepte essentiel contribuera d’une part
à
garantir
une
suite
logique
d’exploitation médiatique dans le cas ou vous vous
retrouviez dans les dix premiers du Top 50. D’autre part, il
confortera l’intérêt que votre Label portera sur vos
capacités réelles en matière de gérance de carrière, et de
ce fait vous facilitera toute collaboration dans le
développement financier de votre oeuvre. Ne l’oubliez
jamais. Ceci inclut le renouvellement de votre Répertoire
aux dates butoir fixées par le contrat, mais également le
vote de budgets plus importants, le financement d’une
campagne Promo à plus grande échelle, le
subventionnement de tournées, les passages en
télévision, les avances sur Royalties servant à vous
conforter des contraintes vitales durant votre cycle
artistique. Une fois vos quatre titres forts prêts pour
l’exploitation, vous devrez cadrer, d’une manière habile et
ingénieuse, le listage (emplacement) des titres sur votre
disque. Celui-ci devra comporter des titres diversifiés avec
des tempos différents. A chaque nouvelle chanson, une
agréable découverte pour l’auditeur.
Ce qu’il faut éviter.
Par exemple un CD contenant des suites de titres basés
sur le même tempo, finit trop rapidement par lasser son
auditoire (à ne pas confondre avec des CD de danse).
Tout comme une série de plusieurs slows à la suite
n’apporte que lassitude et « zappings ». Il y a également
les successions de chansons interprétées dans la même
tonalité et dans la même trame mélodique. Sans le vouloir,
l’Artiste finit par lasser. Aussi, n’hésitez pas à prendre plus
de distance, à travailler plus intensément votre disque et à
vous exprimer dans d’autres configurations afin d’offrir la
diversité remarquable. Sachez enfin, que les titres dits «
d’Album » sont généralement là pour séduire et non pas
pour « bourrer du sillon ». Ne commettez pas l’erreur
comme tant Artistes de berner votre clientèle avec un CD à
20 €ne contenant qu’une ou deux chansons bien
produites, le reste tout juste bon à jeter à la poubelle. Plus
vous serez intègres avec vous-mêmes et honnêtes avec
votre public, plus vous aurez des chances de réussir. Si
aujourd’hui nous traversons une crise dans les milieux du
disque, c’est également par la faute de ces Artistes
scandaleux. A présent que vous êtes parés pour le choix
et le cadrage de vos chansons, je vous invite à passer au
cycle suivant que nous retrouverons sur le prochain
Bulletin, et qui s’intitulera :
Les Musiciens de studio.
Ralph MARSHAL
NOTE : Que faire si vous n’êtes ni compositeur, ni auteur ?
A l’aide d’une simple maquette en studio enregistrée par
exemple sur une musique de Karaoke, démarchez auprès
des éditeurs, des sites Internet dédiés aux Artistes
débutants ou confirmés, passez des petites annonces,
allez dans les magasins fréquentés par des musiciens,
contactez des auteurs connus…
Bonne chance
The French Country Music Magazine

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