VMF Finistère De Jean-François Naquet
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VMF Finistère De Jean-François Naquet
VMF Finistère De Jean-François Naquet-Radiguet à Jean du Frout D’abord, une carrière assez mouvementée en France et de par le monde comme dirigeant dans de grands groupes de l’industrie alimentaire française, Lesieur, Gervais-Danone, et Martell, souvent à l’étranger comme patron de filiales : Etats-Unis, Maroc, Mexique et Amérique Latine. Puis une surprenante parenthèse de deux ans comme Directeur général du Tour de France, pour mondialiser le Tour : En 1988, l’année où Stephen Roche gagne et en 1989, l’année ou Laurent Fignon perd pour 8 secondes de retard sur Greg Lemond dans le contre la montre de la dernière étape ! Finalement très néophyte dans le monde plutôt clos du vélo, Jean-François Naquet-Radiguet faisait preuve de compétitivité et d’esprit sportif en décidant que la course durerait jusqu’au dernier coup de pédale de la dernière étape. C’était tout de même plus exaltant que la parade qu’est redevenue la dernière étape du Tour de France, où le vainqueur du Tour est connu avant le départ de l’étape. Métier passionnant mais intenable, en raison des problèmes bien connus par la suite mais qui existaient déjà ! A la retraite, Jean-François Naquet-Radiguet qui avait toujours écrit en amateur trouve enfin le temps de s’y mettre sérieusement. Il commence l’écriture quotidienne des fables sous le nom de Jean du Frout. Il voulait un nom de plume aquatique, dans le sillage du Maitre fabuliste insurpassable. Le nom du « Frout », tout petit ruisseau derrière sa maison de Keremma, en Bretagne, lui parut plus approprié que celui de la rivière voisine, « La Flèche », trop ambitieux. Le format court, la variété, la vivacité, la mise en scène et les dialogues alertes des fables lui conviennent fort bien : « Des fables ! Plus personne aujourd’hui n’en écrit. Le genre est dépassé, démodé, décati. Pourtant c’est commode d’avoir pour interprètes De charmants animaux qui ne sont pas si bêtes. Et de les faire parler plus sagement que nous Dans des moralités … pas morales du tout. » Très vite, l’idée du spectacle s’imposa : Deux douzaines de fables de Jean du Frout. Après chaque fable, des notes improvisées au piano sur un thème pertinent ou impertinent lié à la fable, avec la participation impromptue mais bien venue de la salle. En 2008, le spectacle « Notes Affables », fut joué plusieurs fois en Bretagne, avec un succès croissant. Ce spectacle fut donné deux fois à Paris en mai 2009 dans un Théâtre des Deux Ânes, plein et enthousiaste. L’été 2009, « Notes Affables » est joué à nouveau plusieurs fois en Bretagne. L’été 2010, le spectacle : « Fabuleux Récital », remanié et enrichi de fables nouvelles est joué en Bretagne. En particulier à Lampaul-Guimiliau avec la participation talentueuse d’acteurs de la troupe de théâtre locale. Le nouveau spectacle de Jean du Frout, « Fablerie », testé en Belgique en janvier 2011 lors de trois représentations mémorables à Louvain-la-Neuve et à Bruxelles, a été joué avec un grand succès du 24 au 27 mai 2011, à 20h30, au théâtre des Deux Ânes, à Paris. « Fablerie » : Une heure et demie pleine de fantaisie et d’humour, très loin du souvenir scolaire que l’on garde trop souvent des fables. Les fables de Jean du Frout sont actuelles ou de toujours. En un français pointu et foisonnant, inusité ou surprenant, elles font rire mais aussi réfléchir en souriant. Elles surprennent et enchantent jeunes et moins jeunes. Il est accompagné au piano par Claire Prevot. L’Edition Improbable a publié les trois premiers livres de fables de Jean du Frout, dont les deux premiers sont épuisés. Les Editions Fischbacher reprennent le flambeau en publiant « Fablerie », un recueil de fables illustrées par le grand Desclozeaux, en librairie à l’automne 2011. Un tirage de tête de « Fablerie », illustré par Desclozeaux, sera proposé à la fin des spectacles de l’été 2011. Les Editions Fischbacher éditent à nouveau, dans un format très agréable, les deux premiers livres de fables de Jean du Frout.