la baule + notre presqu`île 7 novembre 2014

Transcription

c e n t r e éq u e s t r e
Yves Métaireau va relancer une nouvelle
procédure de délégation de service public
pour le centre équestre
Page 4
éc o n o m i e
Consultim Service : l’agence spécialisée
dans les entreprises et les commerces
s’installe à l’entrée de La Baule
Page 8
automobile
Sebauto, réparateur agréé Citroën,
accueille la marque Mitsubishi Page 9
gastronomie
Nathalie et Fabrice de Carpa Bella : un
traiteur italien dont on parle Page 10
g éo s t r at ég i e
Le sociologue Jean-Claude Paye analyse la
stratégie du chaos mondial Pages 16 et 17
f ém i n i s m e
M ATTHIEU
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Le plaidoyer pour
l’altruisme et la
condition animale
du célèbre moine
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Véronique Coyon plaide pour la
parité de l’éducation Pages 18 et 19
politique
Dominique Labarrière publie une nouvelle
enquête : «La politique tue» Pages 20 et 21
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le festival du livre en bretagne de guérande
accueillera plus de 150 auteurs et 50 éditeurs et libraires
e 11ème Festival du Livre en Bretagne de Guérande se déroulera
du 20 au 23 novembre au centre
culturel Athanor. Michel Rivalland a pris
la succession de Per Loquet l’an dernier
à la présidence de l’association Gourenez
: «Lorsque Per Loquet, le fondateur du festival, a voulu passer la main, j'ai été élu pour
prendre sa succession. Je suis entouré d'une
équipe de personnes qui sont compétentes
dans l'édition, la communication et le patrimoine, ce qui facilite beaucoup les choses. Le
festival avait au début une volonté bretonne
très forte, il l’a toujours, mais sous une autre
forme, parce qu'il voulait montrer que Guérande est bien en Bretagne». L'identité bretonne restera toujours aussi vivace,
assure Michel Rivalland : «On peut aimer
la Bretagne de nombreuses façons. Cela ne se
limite pas à l'aspect linguistique, qui est une
nécessité parce qu'il faut transmettre l’oralité
et les écrits, mais il n'y a pas que cela. Tout
au long des années de ce festival, nous avons
reçu des auteurs qui venaient d'ailleurs mais
qui avaient un lien avec la Bretagne. Il y a
différentes façons d'aimer la Bretagne et les
pays celtes. Il y a un thème chaque année et,
cette année, ce sera «Eclat d’histoire», c'està-dire les bons et les mauvais côtés de l'histoire. Nous allons également marquer le
500ème anniversaire de la mort d'Anne de
Bretagne, commémorer 1914 et 1944, et le
président d'honneur, Jean Rouaud, qui est de
Campbon, a été marqué dans son enfance par
cette Loire dite inférieure à l'époque». Le
nom de la manifestation, Festival du
Livre en Bretagne de Guérande, porte la
revendication du rattachement de la
Loire-Atlantique à la région Bretagne.
Michel Rivalland l'assume : «Je maintiens
cette revendication, mais il n'y a pas que l'aspect politique. Nous sommes dans l'aspect
culturel et nous voulons montrer qu'il y a des
talents, y compris dans notre région». Un
autre objectif, à travers le thème de cette
année, vise à intéresser les jeunes à l'his-
toire : «Les jeunes générations qui vivent
d'une autre manière et qui peuvent être éloignées de l'écrit et des souvenirs peuvent être
transportées dans un autre monde, être
ailleurs, et il y a toute une richesse à découvrir pour la jeunesse». Au cours du festival, il y aura des tables rondes, des
échanges avec les auteurs, des rencontres
avec des éditeurs bretons et même des
entretiens en breton avec traduction simultanée. Le festival commencera le
jeudi 20 novembre à 18 heures avec une
conférence de François Caraes, «Le camp
d’internement de Guérande», organisée
par la Société des Amis de Guérande.
Vendredi 21 novembre, Gilles Servat sera
en spectacle et il fera partager au public
des contes spécialement écrits pour l'occasion. Ensuite, samedi 22 et dimanche
23 novembre, le festival se déroulera normalement au centre culturel Athanor. Le
programme complet est disponible à l’office de tourisme de Guérande.
la jeune génération sera à
l’honneur des moments
musicaux de l’Hermitage barrière
L
es Moments Musicaux de
l’Hermitage Barrière se dérouleront vendredi 7, samedi 8 et
dimanche 9 novembre 2014. Cette
année, René Martin, directeur artistique de la manifestation, a choisi de
rassembler les plus brillants représentants de la nouvelle génération, pour
trois jours placés sous le signe de la
complicité avec leurs professeurs. Ces
derniers sont des artistes très prestigieux : les membres du Trio Wanderer, Jean-Marc Phillips-Varjabédian,
Raphaël Pidoux et Vincent Coq, la
pianiste Claire Désert, le Trio Les Esprits, Mi-Sa Yang, Victor Julien-Laferrière,
Adam
Laloum…
Les
spectateurs pourront ainsi découvrir
les jeunes violonistes, altistes, violoncellistes, pianistes et instrumentistes à
vent qui seront l’élite de demain. Ce
week-end sera donc placé sous le
signe de la relation entre élève et professeur et l'entrée dans le monde de la
transmission. Par ailleurs, le public
aura le privilège d’écouter un nouvel
ensemble basé sur cette formidable
connivence, la Folle Journée Camerata, dont la création a eu lieu à
Tokyo. Ce sera aussi l’occasion de
présenter des œuvres très rarement
jouées en concert et qui n’ont jamais
été interprétées lors des Moments
Musicaux, comme le magnifique Octuor de Schubert ou le très rare Septuor de Beethoven, mais aussi
d’entendre les grands chefs-d’œuvre
du répertoire parmi lesquels les quintets de Dvorák ou les trios de
Brahms…
Le programme des Moments
Musicaux
Concerts ouverts au public :
Jeudi 6 novembre 2014 : Concert gratuit à 18h00 – La billetterie du concert
gratuit est ouverte à l’Office de Tourisme de La Baule.
Vendredi 7 novembre 2014 :
18h00 : concert
20h00 : concert
Les deux concerts suivis d’un cocktail :
40 euros.
22h00 : dîner avec les artistes : 53 euros.
Samedi 8 novembre 2014 :
11h00 : concert
12h00 : conférence
Le concert et la conférence : 21 euros.
13h00 : Déjeuner avec les artistes : 52
euros.
18h00 : Concert
19h30 : Concert
Les deux concerts suivis d’un cocktail :
41 euros.
22h00 : Dîner avec les artistes : 72 euros.
Dimanche 9 novembre 2014 :
12h00 : Déjeuner avec les artistes : 52
euros.
14h00 : Concert et cocktail : 35 euros.
18h30 : Concert : 20 euros.
21h00 : Dîner : 46 euros.
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novembre 2014
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En bref...
Restauration du
retable de la
chapelle de
Kervalet.
La ville de Batz-sur-Mer a lancé les travaux de restauration du tableau du retable, «Les Evangélistes ou la
Pentecôte», de la chapelle de Kervalet.
L'oeuvre est restaurée à La Roche-Bernard par Catherine Ruhel et Julia Becker pour un coût d'environ 6 000 euros.
Nouveaux comités de
quartier à Guérande.
Les élus de la ville de Guérande, Luc
Portet, adjoint au maire en charge de la
vie associative, de la vie des villages et
de la vie démocratique, et Chantal
Demy, conseillère subdéléguée aux
personnes âgées et à la proximité, ont
souhaité réviser le fonctionnement des
comités de quartier. Dorénavant, Guérande n’est plus «découpée» en six,
mais en cinq secteurs : secteur centre,
secteur nord-ouest, secteur nord-est,
secteur sud-est et secteur sud-ouest.
Par ailleurs, il a été décidé de mettre en
place des conseils des quartiers et des
villages (en remplacement des anciens
comités de quartier) avec, pour chaque
conseil, un président élu.
Réaménagement de
quartier à
Pornichet.
La municipalité de Pornichet étudie
actuellement le réaménagement du
secteur Mazy-Gare-De Gaulle. Pour
dynamiser le quartier et le rendre
plus attractif, la ville a confié aux cabinets Paysages de l’Ouest et GC Infrastructures
une
étude
de
réaménagement. Le début des travaux est prévu pour février 2015. Au
préalable, la Carène réalise actuellement des travaux de remplacement
des canalisations d’eau potable. La
circulation sera donc perturbée, mais
l’accès à la gare et aux commerces
sera maintenu pendant toute la
durée de ces travaux. Afin de limiter
les perturbations pour les fêtes de
fin d’année, il n’y aura pas de travaux entre le 6 décembre 2014 et le 4
janvier 2015.
Robin des Bois
contre le dragage du
port de Pornichet.
L’association Robin des Bois monte
au créneau contre le dragage du port
d’échouage de Pornichet. L’association de défense environnementale
dénonce le rejet des boues de dragage dans l’eau claire de la baie, à
seulement 750 mètres du rivage. Les
vases seraient contaminées par les
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eaux noires, les hydrocarbures et les
peintures antifouling.
Travaux au Croisic.
La municipalité du Croisic souhaite
poursuivre l’amélioration du cœur de
ville. Les façades des halles du marché
vont subir une profonde rénovation :
nettoyage des murs, passivation de
surfaces métalliques, reprise des éléments de béton détériorés, peinture
blanche résistante aux intempéries figurent au programme de ces travaux.
Des échafaudages sur la totalité des façades principales, rue Saint Yves et rue
des Cordiers, ont été installés. Les
quatre entrées situées latéralement sur
chaque façade seront condamnées. Les
travaux devraient se terminer avant
Noël.
Un point «i-mobile»
au Pouliguen.
Un point «i-mobile» vient d’être créé
au Pouliguen. Cette initiative des offices de tourisme de France et de la Fédération nationale des offices de
tourisme et syndicats d'initiative vise à
proposer aux touristes un lieu aménagé avec une connexion Wifi gratuite
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pour recharger les appareils mobiles.
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La Baule va relancer une nouvelle procédure de délégation de
service public pour le centre équestre
Yves métaireau : « Il est bien prévu dans ce contrat, et je
respecte les contrats que je signe, que la ville n'intervient
pas sur des questions de gestion interne. »
des états d'âme des uns et des
autres ou des intérêts personnels des uns ou des autres. Je
ne suis pas là pour prendre
parti pour telle ou telle personne qui se sent maltraitée
ou lésée, car il y a une justice
pour cela. Les tribunaux ont
tranché - pas sur tout,
d'ailleurs - et je suis respectueux des contrats que je
signe, comme des décisions
des tribunaux.
Yves Métaireau et Marie-Claude Maligne, maire adjointe aux sports et au quartier
d’Escoublac, lors de la conférence de presse sur le centre équestre.
L
a liquidation de la SARL
La Baule Équitation a été
prononcée mercredi 15
octobre par le tribunal de
commerce de Saint-Nazaire. Le
centre équestre a dû
interrompre son activité et les
quinze propriétaires de chevaux
ont été contraints de leur
trouver un hébergement.
L’exploitation du centre
équestre était gérée par une DSP
(Délégation de service public) et
Yves Métaireau, maire de La
Baule, a confirmé son intention
de mettre en place, le plus
rapidement possible, un nouveau
délégataire pour l’exploitation.
Cependant, le délai de la
procédure varie entre 7 et 10
mois et la municipalité espère
une réouverture pour l’été 2015.
Face à l’opposition qui souhaite
La Baule+ : On entendait dire
depuis quelques mois que la
situation était tendue au
centre équestre. Comment
avez-vous vécu cette période?
Auriez-vous pu intervenir
pour tenter de calmer les
choses ?
Yves Métaireau : Je suis partisan de la délégation de service public. Quand on fait un
contrat avec quelqu'un pour
l'autoriser à gérer un équipement, suivant ses propres
règles, ses propres compé-
la création d’une régie
municipale pour gérer le centre
équestre, Yves Métaireau insiste
sur le fait que seule une
délégation de service public
constitue un mode de gestion
adapté pour ce type d’activité :
«Cela se serait traduit par des
dépenses supplémentaires et une
charge additionnelle pour les
contribuables baulois,
inopportune au vu de la situation
économique actuelle». En
attendant, la ville de La Baule
précise que cette situation
n’aura pas d’impact sur
l’organisation de la prochaine
édition du Jumping International
de La Baule, qui se déroulera du
14 au 17 mai 2015. Yves
Métaireau revient sur cette
affaire dans l’entretien qu’il
nous a accordé.
tences, ses propres moyens et
avec son propre personnel, ce
n'est pas à la ville d'intervenir
toutes les cinq minutes pour
régler les crises internes qu'il
peut y avoir entre certains
propriétaires mécontents qui
ne manquent pas de s'étaler
sur la place publique, ou certains personnels qui ne sont
pas satisfaits de la manière
dont ils ont été traités par leur
employeur. Une ville qui délègue des équipements à des
gens compétents fait cela avec
un cahier des charges qui
comporte 47 articles. C'est un
contrat. Il est bien prévu dans
ce contrat, et je respecte les
contrats que je signe, que la
ville n'intervient pas sur des
questions de gestion interne,
pas plus que sur les rumeurs,
parce que si je commençais à
intervenir sur toutes les rumeurs qui traînent à La Baule,
je passerais mon temps dans
les rues à discuter avec les
uns et les autres... Je refuse de
faire cela, parce que la tâche
d'un maire est de gérer la
commune et non de s'occuper
Seule la
délégation de
service public
me paraît
adaptée
Pour quelles raisons souhaitez-vous continuer sous la
forme d'une délégation de service public ? Avez-vous envisagé d’en faire un centre
équestre municipal ?
Chaque fois que nous prenons une décision, nous
avons l'habitude de réfléchir,
et pas de lancer des projets en
l'air. J'ai vu dans la presse certains de mes opposants qui se
regroupent pour déclarer,
comme le Front national ou la
gauche, que la régie c'est formidable ! La régie, cela veut
dire que l'on trouve au sein
du Conseil municipal, ou au
sein des équipes du personnel municipal, des gens capables de faire des cours pour
les enfants, pour les handicapés ou de former des jeunes à
diriger des futurs centres
équestres. La ville, dans une
période qui est loin d'être
commode, rachèterait les chevaux, les poneys, la sellerie, le
foin et tout le matériel d'exploitation
d'un
centre
équestre. On nous demande,
notamment la Cour des
Comptes, de faire des économies parce que, justement, les
communes dépensent trop.
Demain, nous allons devoir
faire l'inverse de cela, à savoir
des économies. La régie municipale, si l'on n'est pas compétent pour la diriger, je ne
vois pas très bien où cela
nous mènerait. Nous avons
regardé aussi le bail rural.
C'est assez compliqué, parce
qu'il faut une durée minimale
de neuf années. Le statut du
bail rural prévoit l'impossibilité d'un droit de regard du
bailleur sur l'exploitation,
mais de manière totale, alors
que nous pouvons regarder la
tarification dans la DSP afin
qu'elle ne soit pas excessive.
Avec le bail rural, nous allons
nous retrouver dans une société d'exploitation agricole
avec des droits de préemption de la SAFER (Société
d'aménagement foncier et
d'établissement rural). Surtout, nous avons l'obligation
d'organiser chaque année, à
moins que l'on ne trouve que
cela n'est pas utile pour La
Baule, le Jumping international qui est le troisième
concours hippique au monde,
avec la nécessité de disposer
des boxes du centre équestre..
Donc, toutes ces formules,
qui sont de nature à essayer
de mettre en difficulté la majorité actuelle, ne me paraissent pas du tout adaptées.
Seule la délégation de service
public me paraît adaptée.
D'ailleurs, l'État me donne
raison puisque, sur la plage,
on nous demande de faire des
délégations de service public
pour des restaurants, des
clubs de plages ou des écoles
de voile !
Cette formule de la DSP vous
permet donc de faire appel à
des professionnels tout en
maintenant quelques exigences de service public, notamment sur l'accueil des
scolaires et la tarification…
Absolument. Le délégataire,
quand nous l'aurons trouvé,
dans six à huit mois, devra signer un contrat avec la ville et
c'est ce contrat qui reprendra
toutes les obligations des uns
et des autres. Pour la ville, les
travaux du propriétaire. Pour
le délégataire, les obligations
du fermier à l'égard de la
commune et des usagers. Il ne
faut pas dire que nous ne
nous sommes pas préoccupés
de ce qui s'est passé au centre
équestre. Simplement, nous
avons respecté la loi, les
règles, la jurisprudence et le
contrat. Tous ceux qui auraient voulu nous faire faire
autre chose auraient été dans
l'erreur, avec des abus de
droit et de pouvoir.
Vous allez lancer un appel à candidatures. Si tout se passe bien,
quand prévoyez-vous la réouverture du centre équestre ?
Il faut compter environ huit
mois avec l'appel à candidatures, les négociations avec
les candidats et les présentations au Conseil municipal.
J'espère pouvoir présenter un
nouveau candidat, intéressant et qui plaise à tout le
monde, ce qui sera évidemment très facile, mais qui aura
aussi une certaine notoriété et
qui répondra aux obligations
que nous avons dans notre
contrat et notre cahier des
charges. Donc, ce sera pour le
mois de juin prochain, je l'espère.
Propos recueillis par
Yannick Urrien.
la baule + humeur
train de mesure
novembre 2014
5
Le billet de Dominique Labarrière
L
e vieux Fontenelle disait: « On reconnaît les
bons conseils à ce que personne ne les suit et les mauvais à
ce que tout le monde les précède.»
On pourrait appliquer cette
saillie à la plupart des avis et
recommandations émis par la
Cour des comptes. Belle institution que certains n’hésiteraient pas à rebaptiser cour
des contes, tant les décideurs
mettent peu d’empressement
à faire ce qu’elle professe dans
la réalité.
On l’a vue voilà peu en première ligne sur le coût du statut des intermittents du
spectacle dont elle dénonçait
les dérives, on la retrouve aujourd’hui sur le sujet des TGV,
nos Trains à Grande Vitesse
dont le but initial de relier un
point à un autre dans le minimum de temps aurait été perverti par la multiplication
d’arrêts intermédiaires, de dessertes plus ou moins désertiques, imposés par les
potentats des terroirs. Cela en
ferait non plus des trains à
Grande Vitesse mais des trains
à Grande Vanité. Vanité d’élus
locaux, pour être précis. Cela
vu de la capitale, s’entend.
Parce que vu du pays réel, ou
si l’on préfère de la France profonde, le fait qu’un train desserve des gares ne paraît pas
désespérément absurde. Evidemment, si loin que nous
soyons de l’excellence parisienne, nous concevons très
bien qu’un train qui ne connaîtrait aucun arrêt entre son
point de départ et son point
d’arrivée gagnerait un temps
considérable. Oui, cela est clair,
même pour nous. La solution
serait alors de faire en sorte
que les passagers soient redistribués le long de la ligne à
partir du terminus, transfert
qui pourrait s’opérer, sans
doute, par cars, diligences, voitures à âne, bref tout moyen de
locomotion imaginable. Bien
entendu, les voyageurs des
destinations intermédiaires
mettraient un temps infiniment plus long qu’aujourd’hui
pour parvenir à bon port. Mais
le train, lui, serait parfaitement
dans les temps de la Grande
Vitesse. Est-ce que vous me
suivez ? En quelque sorte c’est
le train qui doit être à grande
vitesse, pas le passager. Ou aurais-je mal compris ?
Selon la Cour, la chose se
complique du fait que les
sous pour l’entretien du réseau vont manquer d’autant
plus cruellement que l’on
comptait, à cet effet, sur les revenus de l’écotaxe. Mais
d’écotaxe, plus question, a dit
Madame Royal. Dont acte.
Les sous, il faudra les trouver
ailleurs. (Là, le contribuable
qui sommeille en chacun de
nous en frémit d’avance...) Il
n’a sans doute pas tort. Aussi,
dans une sorte d’anticipation,
Madame Royal envisage-telle une compensation financière pour amadouer ledit
contribuable : la gratuité des
autoroutes le week-end. Encourager le déferlement de
pots d’échappement chaque
fin de semaine à travers
l’hexagone est probablement
une mesure que la ministre de
l’environnement juge des
plus pertinentes, mais il faut
bien reconnaître que cela ne
nous saute pas aux yeux, à
nous qui sommes, n’est-ce
pas, si loin de l’excellence parisienne et ministérielle. Laissons cela et autorisons-nous à
décrypter derrière cette suggestion un travers plus ou
moins conscient - mais très
démagogique - de nos politiques : la dictature du loisir.
La gratuité du week-end, c’est
une politique du loisir. Imaginer la gratuité un jour ouvrable par mois, par exemple,
destinée à tous ceux pour qui
l’autoroute est un outil de travail ne serait-ce pas participer, si peu que ce soit, à
améliorer la productivité des
entreprises concernées ? Et
donc contribuer à une politique, non plus du loisir, mais
du travail ? Et, incidemment,
de l’emploi ? Il y aurait là au
moins, une certaine logique,
une certaine cohérence avec
les buts affichés. Tenez, une
idée me vient tout soudain :
un ministère de la cohérence !
Pourquoi ne pas créer un ministère de la cohérence ? Resterait à trouver parmi le
personnel
politique
de
gauche, de droite, du centre,
celle ou celui qui serait apte à
en prendre la tête. Mais là,
voyez-vous, c’est pas gagné !
6
novembre 2014
la baule + politique
L’ancien ministre et député UMP des Yvelines relaie
la parole sarkozyste sur la presqu’île
david douillet : « Les classes moyennes, c’est cette partie de
la société française qui se lève tôt le matin et qui porte toute
la France sur elle. Or, on tape tout le temps sur elle ! »
David Douillet devant Athanor.
David Douillet, ancien ministre et député UMP des Yvelines, est venu à Guérande vendredi
24 octobre afin de soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidence de l’UMP. Il
répond à nos questions.
La Baule+ : Les relations
entre la France et la Commission européenne sont tendues
en raison de la polémique autour du budget. La France estelle en train de devenir la plus
mauvaise élève de l’Europe ?
David Douillet : Oui et
comme d'habitude, il y a toujours un déni de réalité, c'est
ce qui marque cette moitié de
quinquennat de François Hollande. Pendant la campagne,
il ne parlait pas de la crise,
alors que nous avons vécu
une crise énorme. Mais lorsqu'il est arrivé aux manettes,
il a admis cela en disant : «Ce
n’est pas si facile !» Franchement, pour donner de l'envie
et du courage aux Français,
c'est tout-à-fait ce qu'il fallait
dire ! Maintenant, avec un
budget qui ne reflète pas le
bon sens, compte tenu du
manque de sincérité sur les
dépenses publiques, l'Europe
est en train de retoquer le
budget qui est en train d'être
discuté à l'Assemblée nationale ! Mais pour un président
normal, il est normal de continuer dans cette spirale descendante qui consiste à se
boucher les oreilles et se cacher les yeux en disant que
tout va bien...
Le budget présenté reflète une
non augmentation des dépenses prévues, toutefois le
gouvernement interprète cela
comme une réduction des dépenses…
Ce que dit le gouvernement
est faux, puisque les dépenses sont effectives. À cela
s'ajoute un rabotage des
niches fiscales qui ne sont
que des mesurettes et qui ne
pallient en rien le gouffre
abyssal des dépenses de
l'État. D'ailleurs, Nicolas Sarkozy propose de limiter
n'importe quel futur gouvernement à ne pas dépasser
50% du PIB, c'est-à-dire la
création de richesse annuelle,
en dépenses pour le pays. Ce
serait une nouvelle règle
d'or. Il s'agit d'inscrire une
fois pour toutes dans la
Constitution que l'on ne peut
pas dépenser plus que ce que
l'on gagne et c'est ce que fait
malheureusement ce gouvernement depuis deux ans et
demi. On assiste à un dérapage budgétaire de 87 milliards : c’est 4,4 milliards de
plus que prévu ! L'Europe
sait évidemment cela. On en
arrive à plus de 2 000 milliards de dettes cumulées. La
France produit chaque année
2 200 milliards de richesse
environ et, dès que nous atteindrons cette somme, je
peux vous assurer que ceux
qui nous prêtent de l'argent
vont augmenter leurs taux
d'intérêts,
puisque
la
confiance qu'ils accordent
aujourd'hui à la France ne
sera plus au rendez-vous.
Mécaniquement,
on
ne
pourra plus emprunter pour
payer nos fonctionnaires et
nos retraités. Ce scénario est
déjà arrivé dans d'autres
pays, notamment en Grèce.
Ce sont
toujours les
mêmes qui
trinquent !
La suppression de la première
tranche d'impôt sur le revenu
va avoir pour effet la concentration des prélèvements vers
les classes moyennes et les
classes moyennes supérieures.
Faut-il s'attendre à un grand
massacre dans les années qui
viennent ?
Mais c'est déjà le cas ! Les
classes moyennes, c’est cette
partie de la société française
qui se lève tôt le matin et qui
porte toute la France sur elle.
Or, on tape tout le temps sur
elle ! C'est la réalité. Elle était
déjà au maximum de son imposition et, encore une fois,
on en rajoute. Maintenant,
on vient de leur retirer le
quotient familial. Ce sont
toujours les mêmes qui trinquent ! Il faut comprendre
que pour obtenir l'union nationale dans l'effort, l'effort
doit être compris et partagé
par tous. Les mesures d'économies sont importantes.
C'est nécessaire. Mais pour
que l’injustice ne soit pas à
son firmament - parce que
c'est le cas aujourd'hui - il
faut que les efforts soient
partagés. Or, ce sont toujours
les mêmes qui paient. Ils en
ont assez, ils croulent sous
les impôts, ils ne peuvent
plus partir en vacances et ils
sont obligés d'emprunter
pour payer leurs impôts...
C'est la réalité de cette
tranche de la population qui
trime tous les jours pour une
autre partie de la population,
les plus démunis. Mais, quelquefois, ceux-là ne jouent
pas forcément le jeu. Je ne dis
pas tous, mais nous connais-
sons tous la nature humaine… L'effort, cela doit
être de respecter les règles,
cela doit être une affirmation
absolue de la lutte contre les
fraudes de toutes natures,
notamment les prestations
sociales ou ceux qui doivent
rechercher du travail et qui
n’en recherchent pas ! Aujourd'hui, il y a des gens qui
se saignent pour maintenir
ce pays à peu près au niveau,
mais il faut que tout le
monde joue le jeu. Pour cela,
il faut que le gouvernement
donne des règles strictes en
affirmant des positions extrêmement fortes. Si c’est fait, il
y aura un sentiment de justice qui va s'opérer et les
Français ne seront plus dans
cette espèce de fracture de
société.
Pourquoi devrait-on vous
croire maintenant, alors que
depuis 1986 les électeurs ont
été déçus chaque fois que la
droite est revenue au pouvoir ? Cela fait 30 ans que
les bonnes paroles des campagnes électorales ne se tra-
duisent jamais dans les
faits !
Cela fait 40 ans que cela dure
et je vais vous dire ce que je
pense réellement. C'est aussi
ce que pense Nicolas Sarkozy.
Cela fait 40 ans que les dirigeants politiques, dans tous
les partis, ne pensent qu'à eux
et à leur carrière. Je vise une
certaine catégorie d'élus qui
sont assez souvent issus
d'une certaine école, d'une
élite nationale : vous voyez ce
que je veux dire… Cela fait 40
ans qu'ils gèrent mal la
France et c'est parce qu'ils
pensent d'abord à leur carrière. Lorsque l'on pense à sa
carrière, on prend de mauvaises décisions pour la
France. On ne prend pas des
décisions de bon sens, c'est-àdire en bon père de famille.
On prend des décisions électoralistes pour se faire réélire
et c'est le problème. Il faut
que cela change maintenant.
Yannick Urrien.
pour renouer avec la croissance et
l’emploi, il faudrait d’abord baisser
les impôts des plus riches !
T
out le monde le sait, mais personne
n'ose le dire : avec la taxe à 75%, l’ISF
et l'augmentation de la fiscalité pour
les revenus des plus aisés, la France s'engouffre dans une spirale infernale qui a notamment pour effet d'entraîner la fermeture
de nombreuses entreprises et le chômage de
masse. Jeudi 23 octobre dernier, Yannick Urrien a reçu au micro de Kernews Elodie Rubini, chargée de mission à l’IREF (Institut de
recherches économiques et fiscales) pour évoquer le budget 2015. Selon cette spécialiste, le
gouvernement ne dit pas la vérité lorsqu’il affirme que les dépenses baissent : «Si l'on
écoute les médias, on a l'impression que l'on fait
un effort historique, de 50 milliards d'euros sur
trois ans, mais il faut quand même recadrer les
choses. En finances publiques, quand l'État parle
d'économies, ce n'est pas une réduction des dépenses, mais c'est en réalité un ralentissement de
la hausse naturelle des dépenses ! À législation
constante, si l'on ne fait aucune réforme, les dépenses gonflent naturellement. Donc, ce n'est pas
50 milliards d'économies, mais c'est 50 milliards
de réduction de hausse des dépenses». Par
ailleurs, en ce qui concerne la fiscalité, avec la
suppression de la première tranche d'impôt
sur le revenu, il faut s'attendre à une augmentation massive des impôts pour les classes
moyennes et supérieures au cours des prochaines années : «Trop d'impôt tue l'impôt et on
est en plein dedans aujourd'hui en France. Depuis
quatre ou cinq ans, on s'aperçoit qu'il y a moins
d'un foyer fiscal sur deux qui s'acquitte de l'impôt, et lorsque l'on fait le rapport des recettes face
aux foyers fiscaux, on s'aperçoit que le poids supporté par ceux qui paient l'impôt s'alourdit. On
est en moyenne à 3 800 euros par foyer fiscal, c'est
énorme ! La charge de l'impôt augmente». Elodie
Rubini déplore que le gouvernement se
trompe de stratégie : «Il vaudrait mieux baisser
les impôts des plus riches ! Les ménages qui ont
un peu plus de revenus ont tendance à s'exiler à
l'étranger. On vient d'apprendre que 17 milliards
d'euros en provenance de France étaient en Belgique ! Ce sont 17 milliards qui ne sont plus dans
l'économie française. Les entreprises, comme les
commerçants, qui sont en Belgique, créent de
l'emploi en Belgique et pas en France. Ceux que
l'on appelle les riches peuvent créer des emplois,
des entreprises et de la croissance. Or, nous avons
besoin de cette croissance. Donc, taxer les riches,
c'est les pousser dehors et c'est un véritable problème».
novembre 2014
7
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éation
privilégie la cr lerie
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et la Haute
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Français
51 av. du Général de Gaulle
LA BAULE 02 40 23 68 54 - www.alodra.fr
les rencontres du tourisme : cap atlantique organise un événement
majeur pour impulser de nouvelles dynamiques touristiques.
G
érants d’activités touristiques, offices de
tourisme et élus des
communes de la destination
Bretagne Plein Sud sont invités à venir réfléchir et agir
pour le développement touristique à l’occasion des Rencontres du Tourisme, le
mardi 18 novembre à Atlantia, à La Baule. Rassemblant
les acteurs de plusieurs communautés d’agglomération
voisines, cet événement inédit vise un double objectif
en direction des entreprises
et des organes et collectivités
touristiques. A l’aide des experts intervenants sélection-
nés, le contenu apportera aux
entreprises des idées, des
méthodes et des supports
pour développer leurs offres
en adéquation avec les nouvelles attentes de leurs
clients. Ces mêmes contenus
seront aussi le moyen pour
les élus et les professionnels
du tourisme de déterminer
des actions touristiques à la
fois plus singulières et innovantes pour le territoire. Les
thématiques abordées sont
les suivantes : les attentes des
touristes et le cycle du voyageur ; le produit, l’identité et
la marque ; l’offre par filières
(affaires, patrimoine, sport) ;
les outils numériques à disposition des clients ; l’observation
des
données
économiques ; les stratégies
touristiques ; le management
du changement. Par ailleurs,
la journée se divise en deux
temps. La matinée est dédiée
à la réflexion sur l’environnement touristique actuel et sur
la découverte des facteurs
clés de succès, à travers l’expertise de quatre conférenciers et une table ronde sur
les actions menées dans
d’autres territoires. L’aprèsmidi, réservée à l’action,
comporte deux sessions
d’ateliers (à choisir parmi six
thématiques disponibles) et
leur synthèse en restitution
plénière pour ne rien manquer.
I
nterrogé pour l’occasion,
Greg Nicholls, propriétaire d’Evo-Skate et de la
base nautique Glissevolution
à Pornichet, livre ses motivations pour participer à cette
journée : «C’est toujours intéressant d’écouter les intervenants pour apprendre aussi bien
d’une manière théorique que
d’une manière pratique. Je pense
qu’il y aura des enseignements
que je pourrai mettre en application dans mon entreprise. Et
l’autre point qui m’attire, c’est le
côté réseautage, puisqu’il y aura
sans doute 200 ou 300 chefs
d’entreprise du tourisme de la région : c’est l’occasion de faire des
rencontres ou de renouer des
liens». Les Rencontres du Tourisme sont une initiative de
Cap Atlantique pour l’ensemble de la destination Bretagne Plein Sud. À l’issue de
cette journée, la nouvelle
identité visuelle de la destination sera dévoilée. Sur participation gratuite, l’événement
est réservé aux entreprises
ayant ou lançant une activité
touristique : hébergement
(hôtellerie, hôtellerie de plein
air,
particuliers
avec
chambres d’hôtes…), restauration, commerce, lieu de visite, services, site de sport et
loisirs... Ces professionnels
doivent exercer leur activité
sur les territoires de Cap Atlantique, la Carène, la Brière,
le Pays de Pont-Château Saint-Gildas-des-Bois et la
commune de La Roche-Bernard. Pour découvrir le programme et s’inscrire en ligne
(les places sont limitées pour
les ateliers), il convient de
s’inscrire sur le site dédié :
www.rencontres-tourismebps.fr
8
novembre 2014
la baule + économie
L’agence spécialisée dans les entreprises et les commerces
s’installe à l’entrée de La Baule
christian bellanger, fondateur de consultim service :
« L'activité résiste, même bien, surtout quand on entend parler
de ce qui se passe à l'extérieur ! »
L
’agence Consultim
Service aide les
commerçants, les
artisans et les chefs
d’entreprise à s’implanter
sur la presqu’île. Après
plusieurs années
d’existence, elle occupe une
position majeure dans son
domaine. Elle a quitté ses
locaux de l’entrée de
Guérande pour s’installer à
l’entrée de La Baule. Le
nouveau bâtiment de
bureaux et de commerces,
face au Mc Donald’s et à la
concession Peugeot, abrite
notamment les locaux de
Consultim Service au 1er
étage. Christian Bellanger
souligne qu'il s'agit d'une
évolution importante pour
l’entreprise : «Nos locaux
La Baule+ : Pouvez-vous
nous rappeler les métiers de
Consultim Service ?
Christian Bellanger : Nous
ne faisons pas de l'immobilier
classique, puisque nous
sommes une agence exclusivement dédiée aux fonds de
commerce et aux entreprises.
Nous rayonnons sur l'ensemble de la presqu'île, le
bassin nazairien et le sud
Loire.
Quel premier bilan tirez-vous
en cette fin d'année 2014 ?
L'activité est très positive,
puisque nous avons connu
une croissance de 10% par
rapport à 2013. Au total, nous
étaient devenus exigus et il
fallait trouver une
nouvelle adresse afin
d’avoir plus d’espace et de
créer un endroit plus
confidentiel pour nos
clients. Nous souhaitions
rester entre La Baule et
Guérande, proches de la voie
express et de la Gare, pour
une facilité d’accès depuis
l’ensemble de la Presqu’île.
Christian Bellanger dresse
le bilan de son activité et de
la situation économique de
la presqu’île, qui continue
d’être attractive.
Consultim Service, 3655
route de La Baule – ZAC des
Salines, 44350, Guérande.
Tél. 02 40 66 98 47. Site :
www.consultim-service.com.
avons effectué une cinquantaine de transactions, toujours des fonds de commerce,
des cafés, des hôtels, des restaurants et des PME. Il y a
également eu des pas de
porte en centre-ville, des locaux commerciaux, des bureaux
et
des
locaux
d'activités. Cependant, tout le
monde sait que les affaires
sont plus difficiles à réaliser
aujourd'hui,
car
nous
sommes toujours dans une situation d'attentisme. Il est essentiel de bien connaître le
marché, le secteur, et d’avoir
une vraie proximité avec ses
clients. Comme nous sommes
dans une situation d'attentisme, il faut vraiment que les
affaires soient au bon prix,
afin de susciter l’intérêt des
repreneurs. Nous observons
une baisse sensible dans tout
ce qui est droit au bail, y
compris dans les emplacements numéro un. La baisse
est plus marquée dans les
emplacements numéro deux.
Il y a même des secteurs où il
n’y a plus que des loyers
purs. C'est un changement et
un resserrement de l'activité
dans les emplacements.
Qui sont vos clients ?
Exclusivement des professionnels, des artisans, des
commerçants et des entrepreneurs. L’activité de Consultim Service se passe plutôt
bien et, sur la cinquantaine
Depuis 30 ans Franck Cazeaux est le spécialiste
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Avec son équipe, il répond à des deȱ ȱ Ĵ¢ȱ ȱ ȱ ȱ ·véler complexes : comme une remise en
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au 06 18 16 24 68.
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de dossiers sur lesquels nous
avons travaillé cette année,
nous pouvons remercier nos
clients vendeurs car pour
80% d’entre eux ils nous
avaient confié leur bien à
vendre ou à louer en exclusivité ou en mandat de
confiance. Quant à nos repreneurs ou créateurs, nous
avons aussi des clients qui
nous font confiance et que
nous accompagnons de la recherche à la négociation, et ce
jusqu’à la transaction finale.
C'est une grande satisfaction
pour toute l’équipe, Corine
Chapus, Laëtitia Le Gentil,
Daniel Perais, Christian
Raimbault et Thierry Perraudeau.
La presqu'île résiste-t-elle
toujours sur le plan économique ?
Oui, on peut dire que l'activité résiste, même bien, surtout quand
on entend parler de ce qui se
passe à l'extérieur ! Tous les types
d'activités sont concernés. Nos
clients souhaitent rester sur le secteur. Quand ils vendent, c'est
pour retrouver une autre activité
sur la presqu'île. Nous avons toujours une demande de clients
professionnels et aussi d’enseignes qui viennent de la région
parisienne ou de tout le grand
Ouest pour créer une activité ou
reprendre un fonds sur la presqu'île. Dans mes rapports avec les
entreprises, j'observe que l'activité
a bien tenu en 2014.
damien pineau exposera la plus grande
tablette en chocolat de france au salon
du chocolat et des saveurs du croisic
C
omme chaque année,
l’association croisicaise Art et Animations organise le traditionnel
Salon du Chocolat et des Saveurs du Croisic à l’ancienne
criée. Christian Chapuis, président de l’association Art et
Animations, souligne que
«cette 7ème édition a été préparée avec un soin particulier.
Le succès de cet événement,
qui a un écho au-delà de notre
presqu’île, ne doit pas décevoir nos fidèles visiteurs. Si le
mot magique «chocolat» met
toutes les papilles en émoi et
si le public apprécie les produits présentés par les professionnels, le côté pédagogique
illustré par la présentation
des œuvres attire aussi les regards. Le vote du public, qui
est souvent confirmé par le
vote des professionnels, en est
la preuve. Le concours préparé par Bruno Baconnais et
soutenu par tous les profes-
sionnels et éducateurs exige
un travail très important. Les
sponsors, toujours fidèles, récompensent les lauréats avec
générosité». Par ailleurs, «les
exposants qui complètent ce
Marché avec des «saveurs»
présentent des produits artisanaux incontournables». Notons que Damien Pineau, de
la Route du Cacao au Croisic,
exposera à cette occasion la
plus grande tablette en chocolat de France. Cette tablette
géante en chocolat pur beurre
de cacao a été réalisée par ses
soins et elle fait 2,55 mètres de
hauteur pour 1,30 mètre de
largeur. Elle pèse plus de 130
kg et elle fait l'objet du titre de
«Record de France des artisans».
Pratique : 7ème Marché du
Chocolat et des Saveurs à
l’ancienne criée du Croisic.
Ouverture au public : samedi
8 novembre de 14h à 18h, dimanche 9, lundi 10 et mardi
11 novembre de 10h à 18h.
novembre 2014
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Sans rendez-vous
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sur les services
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du Group
pe Martine Billy
jusqu’au 6 décembr
embre 2014
sebauto, réparateur agréé citroën,
accueille la marque mitsubishi
T
rois ans après son installation
à La Baule, Sebauto, réparateur agréé Citroën, évolue en
devenant également réparateur
agréé Mitsubishi Motors. Ainsi, en
plus de l'activité Citroën, Sébastien
Cottot a décidé de se développer en
accueillant une nouvelle marque :
«C’est une activité complémentaire et
nous avons décidé de travailler avec
Mitsubishi parce que cette marque
n'était pas représentée, non seulement
sur La Baule, mais dans un rayon de 75
kilomètres. En plus, c'est une marque
qui ne rentre pas en concurrence avec
la gamme d'automobiles proposées par
Citroën». Comme c'est déjà le cas
avec Citroën, Sebauto propose tous
les services de la marque Mitsubishi, à savoir la vente de véhicules,
l’après-vente, l'entretien et la révision ainsi que toutes les réparations.
Sebauto travaille en partenariat
avec le concessionnaire nantais LG
Auto et Mitsubishi Motors France.
Les mécaniciens de Sebauto ont été
formés aux dernières technologies
Mitsubishi et Sébastien est fier d'accueillir cette marque sur la presqu'île: «C’est très complémentaire
puisque Mitsubishi est essentiellement
connu pour ses 4X4. Ce sont des véhicules à forte valeur ajoutée qui tirent
l'ensemble de la société vers le haut et
qui sont dans l'air du temps comme le
Outlander PHEV qui est un 4X4 hybride essence/électrique. C'est aussi une
marque synonyme de robustesse, de fiabilité et de qualité, sans jamais être ostentatoire, ce qui correspond bien à
l'esprit de la presqu’île.» Cette annonce intervient donc au moment
où Mitsubishi sort un véhicule révolutionnaire, le Outlander PHEV,
le premier 4X4 avec technologie hybride thermique et électrique ! Le
véhicule est doté d'un moteur thermique 2.0 essence, d'un pack de
batteries rechargeables sur secteur
et d'un système de récupération de
l'énergie. L'ensemble permet de
parcourir une quarantaine de kilomètres en mode électrique avec
zéro émission de CO2. Lorsque le
niveau de charge diminue, le moteur thermique s’enclenche et sert
alors de générateur. Cela permet de
recharger les batteries et de prolonger le parcours en hybride. Résultat:
le constructeur annonce une
consommation moyenne de seule-
offre non cumulable avec lees promotions en vigueur
ment 1,9 litre aux 100 kilomètres et
44 grammes de CO²/km. Autant
dire que l'on fait très rapidement
des économies ! Par ailleurs, le
bonus énergétique à l'achat du véhicule est de 4000 euros et le véhicule est également exempté de TVS
(Taxe sur les véhicules de société).
Mitsubishi a donc créé le premier
4X4 hybride qui peut de surcroît
tracter jusqu'à 1500 kilos. Sébastien
Cottot souligne que ce véhicule
s'adresse particulièrement «au chef
d'entreprise qui souhaite transmettre
une image positive, dynamique et écologique, tout en lui permettant de bénéficier d'une optimisation fiscale».
L'arrivée de la gamme Mitsubishi
est une annonce importante pour
Sebauto : «Trois ans après notre ouverture, l'activité de réparateur agréé Citroën se pérennise de jour en jour,
notamment grâce à la qualité du service
que nous proposons. Les perspectives de
croissance sont fortes sur les marques
Citroën et DS. En y ajoutant la gamme
Mitsubishi, nous pouvons ainsi toucher
une nouvelle clientèle». Le savoir-faire
et la compétence de l’équipe de Sebauto, ont permis à ce nouveau garage de s’implanter durablement
dans le paysage de la presqu’île,
dans une période pourtant difficile
pour le secteur de l’automobile.
Sebauto, ZA de Beslon, 3, allée du
Parc de Mesemena à La Baule. Tél.
02 40 66 06 00.
LA BAULE
Tél : 02 40 42 77 32
Première conférence du Club FEED :
faire émerger l’économie de demain.
L
’année dernière, dans le mensuel La Baule+ de novembre 2013, Laurent Benveniste annonçait le lancement du Fonds d’accompagnement pour l’innovation
en réseau (FAIR), dont le siège est à La Baule. L’objectif d’une telle structure vise
à permettre à des entrepreneurs de présenter leurs projets et de lever des fonds, mais
aussi d’être accompagnés par des professionnels de la mise en réseau et de la gestion
d’entreprise. En complément de cette activité de «business angels», Laurent Benveniste
souhaite, depuis La Baule, lancer le premier réseau d'entrepreneurs rayonnant sur le
Grand Ouest. FEED signifie « Faire émerger l’économie de demain ». Ainsi, «FEED a
pour vocation de détecter et d’accompagner les entrepreneurs qui font émerger l’économie de
demain. Ceux-ci vont fortement contribuer au renouvellement économique des prochaines années à travers la création de produits nouveaux répondant à de nouveaux usages». Les fondateurs de FEED, Laurent Benveniste, Peggy Drappier, Frédéric Ecolivet, Alain Granier
de Lilliac et Patrice Josnin, ont, dans la dernière période, fait émerger des start-ups
emblématiques. Ils ont pour principe d'entrer tôt, dans des conditions préférentielles,
dans le capital des entreprises, de renforcer l'écosystème des projets et de mobiliser
des ressources afin de limiter les freins au développement de l'entreprise. Tous ceux
qui s'intéressent au développement économique du territoire peuvent participer au
club FEED dont les objectifs sont les suivants : appréhender la vague d'innovations
qui arrivent, participer à des aventures entrepreneuriales exceptionnelles, contribuer
au développement de l'économie et de l'emploi dans nos territoires et, pour les investisseurs, être associé à de belles aventures entrepreneuriales et générer une rentabilité
plus élevée de son patrimoine. FEED organise sa première conférence le samedi 29
novembre 2014 à 17h30 sur le thème «Contribuer au développement régional et au
renforcement de son patrimoine en investissant dans des entreprises innovantes : Enjeux et méthodes » avec l’intervention de Rudy Aernoudt, économiste, écrivain ayant
occupé de nombreuses fonctions dans les instances européennes et avec les contributions de Thomas Derosne, président de « My New Start-Up » et Patrice Josnin, Associé
de FEED. La conférence de déroulera au restaurant 30° Sud au Pouliguen. Pour participer à cette conférence ou obtenir des renseignements sur FEED, vous pouvez
contacter Peggy Drappier : [email protected] ou 02 49 52 44 53.
10
novembre 2014
la baule + gastronomie
carpa bella fidélise les amoureux de la cuisine italienne,
même de très loin…
Un traiteur italien dont on parle…
C
ela fait déjà sept ans
que Nathalie et Fabrice ont ouvert une
épicerie fine traiteur italien
Carpa Bella à Pornichet. Ils
ont quitté le local qui se
trouvait face à l'église Notre
Dame des Dunes pour s'installer, le 15 juin dernier, sur
la place du marché. L’espace
est plus visible, la surface de
vente est doublée et la cuisine est beaucoup plus spacieuse. Ce déménagement
n'est pas vraiment une surprise lorsque l'on sait à quel
point ils ont du succès depuis des années ! C’est tellement bon que les clients
viennent de toute la presqu’île, de Saint-Nazaire, des
portes du Morbihan et les résidents secondaires repartent même à Paris avec les
Pannettone de chez Carpa
Bella ! Mais quel est leur secret ? Ce sont d'abord des
amoureux de la cuisine italienne. Fabrice est chef de
cuisine depuis l'âge de 19
ans, il a tenu un établissement étoilé pendant dix ans
et il est arrivé à La Baule
pour gérer les établissements
d’un grand groupe de La
Baule. Il a toujours été passionné par la cuisine italienne : «L’huile d’olive, le
vinaigre balsamique et le parmesan sont trois produits qui
m'ont toujours fait rêver, ce
sont des produits typiquement
italiens avec lesquels on peut
faire beaucoup de choses…»
Nathalie est au contact de la
clientèle, toujours avec le
sourire, elle identifie très
vite les habitués et tout le
monde reconnaît que c'est
toujours un plaisir d'entrer
dans cette boutique…
Des produits
locaux et des
ingrédients
en provenance
d’Italie
Pour s'approvisionner, il n'ont
pas hésité à faire de nombreux
voyages en Italie pour repérer
des petits producteurs qui font
de la qualité ou des maisons
renommées. Par exemple, les
Panettone sont achetés auprès
d'une grande maison italienne,
les chocolats ont aussi été sélectionnés chez des artisans renommés. Idem pour la
mozzarella et de nombreux
autres produits, comme la
charcuterie, qui vient aussi directement d'Italie. En revanche, pour les fruits, les
légumes, les poissons ou les
viandes, Fabrice s'approvisionne auprès de producteurs
locaux sur la presqu'île guérandaise. Il mélange donc dans
sa cuisine d'excellents produits
locaux avec des ingrédients de
qualité en provenance d’Italie.
Par exemple, on retrouve de la
viande française sélectionnée
par un excellent boucher de la
presqu’île dans l’Osso bucco
maison. La partie traiteur est
réalisée sur place, mais il y a
aussi un rayon épicerie où l'on
trouve des pâtes de la maison
Cornand, basée à SaintÉtienne, qui propose des
«pâtes haute couture » avec
des produits séchés : «C’est
toujours la qualité qui prime dans
nos choix !» Carpa Bella propose une sélection d'excellents
vins italiens, comme l’Amarone, un grand cru, ou le cé-
lèbre Prosecco. Vous pouvez
également venir vous approvisionner en huile d'olive ou en
vinaigre balsamique blanc et
noir avec votre propre pichet
en vous servant directement à
la fontaine… L’huile d’olive est
exceptionnelle : «C’est le jour et
la nuit comparé à l’huile d’olive
que l’on trouve dans les grandes
surfaces !» confie une cliente
ravie ! Carpa Bella est un traiteur traditionnel italien et l’enseigne se développe aussi en
proposant une sélection de
pizzas à emporter. Inutile de
préciser qu’elles sont évidemment excellentes ! Pour les
fêtes de fin d'année, Fabrice
prépare une carte vraiment
unique, on sait déjà qu’il y
aura au menu du foie gras
maison, des alcools italiens,
des lasagnes au homard breton et truffes fraîches et beaucoup d'autres surprises. C'est
vraiment une adresse à découvrir et, lorsque vous aurez
goûté les produits de chez
Carpa Bella, vous comprendrez pourquoi les fidèles viennent parfois de très loin…
Carpa Bella, 32 boulevard de
la République (sur la place du
marché) à Pornichet. Tél. 02
51 76 31 90. Site :
www.carpa-bella.fr.
Ouverture du mardi au samedi de 9h30 à 13h30 et de
16h à 20h. Le dimanche de
9h30 à 13h30.
la baule + immobilier
novembre 2014
11
12
novembre 2014
La g
La
gaastronomie
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matthieu ricard : « L'altruisme, c'est constamment
avoir à l'esprit le bien-être d'autrui. »
Le célèbre moine bouddhiste biologiste de passage à Guérande
Matthieu Ricard entouré par Stéphanie Phan Thanh, maire de Guérande, et Josick Lancien, président de la Société des Amis de Guérande. A droite, la famille de Matthieu Ricard qui habite
sur la presqu’île. A gauche, Valérie Duvert, conseillère municipale en charge de la communication qui offre un souvenir de la ville de Guérande à Matthieu Ricard.
M
ême s'il est prématuré de dresser le
bilan de l’année 2014, on sait déjà
que Matthieu Ricard est
incontestablement la personnalité la plus
importante qui sera venue sur la presqu’île.
Le moine bouddhiste s'est rendu à Guérande
à l’invitation de Josick Lancien, président de
la Société des Amis de Guérande, pour animer
une conférence sur l’altruisme et la
bienveillance à l’égard des animaux, thème
de son dernier livre. Record battu à Athanor
le 11 octobre dernier, puisque la salle était
pleine. Matthieu Ricard est aussi chez lui
sur la presqu’île puisqu’il y a passé son
enfance et sa tante habite à Pen-Bron.
Rappelons que Matthieu Ricard est moine
bouddhiste tibétain, docteur en génétique
cellulaire, auteur et photographe. Il est le
Yannick Urrien : Vous
connaissez la presqu’île
puisque vous y avez quelques
attaches…
Matthieu Ricard : J'y ai passé
toute mon enfance auprès de
mon cher oncle, feu JacquesYves Le Toumelin. J'ai grandi
au Croisic, ensuite à PenBron. Je suis né en Savoie,
donc je suis un breton des
montagnes, et cela s'est
confirmé puisque je passe la
plupart de ma vie dans l'Himalaya.
Y.U : Avez-vous quelques
souvenirs d'enfance sur la
presqu'île ?
M.R : J'en ai beaucoup ! Très
jeune, j'ai commencé à avoir
le goût de l'ornithologie, les
oiseaux des marais, puis la
navigation aussi… Je n'ai pas
tellement navigué sur le
Kurun de mon oncle, mais j'ai
navigué sur beaucoup de bateaux de ses amis. J’ai été
mousse sur ces bateaux et
nous avons été en Angleterre
et en Espagne.
on tue 60
milliards
d’animaux
terrestres
par an, il y a
un problème
éthique
Y.U : Vous venez de sortir
«Plaidoyer pour les animaux»,
dans la lignée de «Plaidoyer
pour l'altruisme», mais vous
fils du philosophe, essayiste, journaliste et
académicien Jean-François Revel (né JeanFrançois Ricard) et de l'artiste peintre
Yahne Le Toumelin. Il réside actuellement
au monastère de Shéchèn au Népal.
Il a publié de nombreux ouvrages dont
«Plaidoyer pour l’altruisme », l’an dernier,
et «Plaidoyer pour les animaux» qui vient de
sortir. Avant sa conférence,
Matthieu Ricard nous a accordé un entretien
exclusif en présence de Stéphanie Phan
Thanh, maire de Guérande, Valérie Duvert,
conseillère municipale en charge de la
communication, et Josick Lancien, président
de la Société des Amis de Guérande. Des
propos à bâtons rompus sur le thème de
l’altruisme et de la condition animale.
prenez davantage de précautions dans l'introduction de
l'ouvrage, en sachant que plus
de 90% de votre lectorat n'est
pas végétarien…
M.R : Ce n'est pas un livre destiné aux végétariens, c'est un
livre qui montre que nous
sommes une civilisation qui
progresse. Il y a 300 ans, on
torturait les gens sur la place
publique, on allait voir les pendaisons le dimanche aprèsmidi... Voltaire s'était insurgé
contre le supplice de la roue
que l'on avait infligé à un innocent. Il y a une ville dans les
Vosges qui n'avait pas eu de
condamné à mort pendant
quelques mois et ils ont fait
venir un condamné à mort
d'une autre ville, parce que
cela manquait le dimanche
après-midi... On a fait des
grands progrès de civilisation:
il y a eu les droits de l'homme,
maintenant on met l'accent sur
les droits de la femme et sur les
droits de l'enfant. Malgré tout,
il y a 1,6 million d’espèces animales qui sont nos concitoyens
sur cette terre et, curieusement, s'il est tout-à-fait légitime d'accorder un grand
respect à la vie humaine, la vie
de l'animal est considérée
comme étant nulle, sauf si elle
a une valeur commerciale ou
marchande. Il y a un hiatus en
matière de cohérence éthique
puisque les animaux sont des
êtres sensibles et, si l'on regarde le processus de l'évolution, on sait que nous avons
98,7% de notre héritage géné-
tique qui est identique à celui
des chimpanzés. Si on regarde
l'ancêtre commun des chimpanzés et de nous-mêmes, il
n'y a que des gradations minimes au fil du temps, donc il
n'y a pas de moment magique
où l'Homo sapiens est devenu
une espèce nouvelle. Sur le
plan éthique, on ne peut pas
instrumentaliser en masse les
animaux : on tue 60 milliards
d’animaux terrestres par an, il
y a un problème éthique. Il ne
s'agit
pas
d'animaliser
l'homme ou d’humaniser
l’animal, mais simplement de
reconnaître le fait que ce sont
des êtres sensibles et de les
traiter avec un peu plus de
bienveillance. Il y a beaucoup
de gens qui vous répondent :
«Oui, mais il y a tellement à faire
pour les êtres humains…» Mais
l’un n'exclut pas l'autre ! On ne
dit pas aux gens qui font du
jardinage, de la voile ou qui
collectionnent les timbres:
«Vous feriez mieux d’aller aider
les indigents ou les personnes
âgées…» Il ne s'agit nullement
de choisir entre aider les êtres
humains ou aider les animaux,
mais d'étendre aussi notre
bienveillance aux animaux, car
ce sont également des êtres
sensibles.
Y.U : Vous nous rappelez que
l'homme a commencé par le
cannibalisme. Certes, on a
bien évolué depuis… Cela si-
gnifie-t-il que dans quelques
siècles ou millénaires, il sera
inconcevable de manger des
animaux ?
M.R : Le cannibalisme a quand
même été une grande exception. J’ai cité un penseur éminent qui disait que, peut-être,
on considérera le fait de manger des animaux comme maintenant on considère le
cannibalisme. Par rapport à
l'histoire entre les hommes et
les animaux, ce qui est intéressant, c'est que les chasseurscueilleurs - il y en a encore
quelques-uns qui vivent dans
ce monde - n'ont jamais considéré les animaux comme étant
inférieurs, mais comme étant
différents. Il y avait l'esprit du
jaguar ou du caribou… Les
cultures qui ont domestiqué et
ensuite tué en masse les animaux ont trouvé une sorte de
moyen de se trouver un peu
plus à l'aise avec elles-mêmes.
Si l'on tue Blanchette, c'est un
petit meurtre à sa façon et,
pour être plus à l’aise avec cette
idée, on nous explique que les
animaux ne ressentent pas la
douleur, qu’ils n'ont pas d'âme
ou qu'ils ont été créés pour
nous. Il est intéressant de voir
comment les choses se sont
faites au fil de l'histoire. Je n'ai
pas essayé de condamner ou
de dicter un aspect normatif en
disant «Vous devez faire ceci ou
cela…». Je fais une humble re-
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matthieu ricard : « Il ne s'agit pas d'animaliser l'homme ou d’humaniser
l’animal, mais simplement de reconnaître le fait que ce sont des êtres sensibles
et de les traiter avec un peu plus de bienveillance. »
quête qui est de ne pas détourner le regard sur le fait que 80%
des Français pensent que les
méthodes d'abattage des animaux sont très cruelles. En revanche, 70% disent qu'en
aucun cas ils n'iraient voir ce
qui se passe. Je trouve cette attitude incohérente. On ne veut
surtout pas voir ! D'ailleurs, on
a montré aux États-Unis que
plus de la moitié des enfants
pensaient que la viande venait
du supermarché et, en amont,
de l’usine ! Ils ne font pas le
rapport avec des êtres vivants.
Il s'agit simplement d'avoir
plus de cohérence éthique. On
peut le faire petit à petit et c’est
ce que l'on appelle un progrès
de civilisation.
la solidarité,
la bonté, la
tendresse, la
qualité du lien
social sont des
causes
fondamentales
de bien-être
Y.U : Votre précédent livre sur
l'altruisme était une réponse
au livre de Ayn Rand, «La
vertu d’égoïsme», qui a été un
immense succès aux États-
Unis. Ayn Rand décrit les
êtres humains en les classant
entre les productifs et les improductifs…
M.R : Ayn Rand est une philosophe qui a eu beaucoup de
succès aux États-Unis. Elle
considère que l'altruisme est
immoral parce que cela fait de
vous une bête sacrificielle : par
exemple, selon elle, on ne devrait jamais payer des impôts
pour la sécurité sociale, les orphelins, les personnes âgées ou
les démunis, parce que c'est du
vol... On peut payer des impôts
pour la police ou pour les
routes, parce que c'est utile à
tout le monde... C'est donc un
point de vue strictement
égoïste. Elle dit : «Si vous êtes généreux, cela vous regarde, mais on
ne peut pas vous obliger à prélever
des impôts sur votre travail, ne serait-ce que 1% pour la société…»
Donc, c'est une vision totalement individualiste, qui a
connu un immense succès aux
États-Unis. C'est vrai, nous
sommes des animaux sociaux,
coopérer entre les êtres humains est une grande joie, la solidarité, la bonté, la tendresse, la
qualité du lien social sont des
causes fondamentales de bien-
être. Il y a une enquête de
l'OCDE dans le monde sur les
facteurs qui contribuent le plus
au bien-être. On évoque les revenus mais, en première position, arrive la qualité des
relations humaines. Donc, nous
ne sommes pas des entités isolées. De ce fait, la bonté, l'amour
altruiste, la compassion et la générosité sont, non seulement
des qualités que tout le monde
apprécie, mais c'est aussi ce qui
nous procure le plus de satisfaction. Donc, tout le monde est
gagnant ! C'est le point de vue
d’Ayn Rand sur l'égoïsme à
tout prix…
Y.U : C’est très Tea Party…
M.R : Oui, c'est une héroïne
des Tea Party. Mais tout le
monde est perdant, car mon
moi du matin au soir, cela
vous rend la vie misérable et
vous la rendez misérable à
tous ceux qui vous entourent...
Y.U : Que dites-vous à Stéphanie Phan Thanh, maire de
Guérande, qui est imprégnée
des notions d'altruisme et de
responsabilité, mais qui doit
en même temps compenser
cela sur une balance avec une
fiscalité modérée et la gestion
quotidienne d'un budget qui
n'est pas extensible ? Comment applique-t-on cela
concrètement ?
M.R : Il faut être réaliste : l'altruisme, ce n'est pas ouvrir
les portes de votre maison du
jour au lendemain pour que
tout le monde vienne la dévaliser en cinq minutes ! L'altruisme, c'est constamment
avoir à l'esprit le bien-être
d'autrui. Quand on prend
une décision, est-ce pour
maximiser mes intérêts personnels ou en prenant en
compte les intérêts d'autrui ?
Les intérêts d'autrui, est-ce
pour un tout petit nombre ou
pour le plus grand nombre ?
Enfin, est-ce pour le court ou
le long terme ? De manière
idéale, ce serait de maximiser
le bien-être de ceux qui nous
entourent sur le long terme et
pour le plus grand nombre.
Cela semble judicieux. Évidemment, on ne peut pas immédiatement réaliser le
souhait de rendre tout le
monde heureux, de sortir tout
le monde de la pauvreté, de
réduire les inégalités et de
s'occuper de tout le monde à
tout moment… Mais il peut y
avoir une direction dans ce
que l'on fait, pour aller dans
ce sens-là, plutôt que le
contraire. C'est vrai que ce
que l'on appelle l'économie
néoclassique vise uniquement et strictement à maximiser nos intérêts personnels.
C'est la définition de l'homo
economicus. Je pense qu'il y a
une autre vision de la société
et je suis tout-à-fait convaincu
que c'est ce que fait Madame
le maire de Guérande…
Stéphanie Phan Thanh : Je
n'ai pas l'ambition de pouvoir
rendre tout le monde heureux
du jour au lendemain, mais je
crois que nous avons tous un
rôle à jouer, chacun à notre
place, pour essayer de favoriser le bien-être du plus grand
nombre. C'est comme cela que
je perçois les choses. L'intérêt
général, ce n'est pas la somme
des intérêts particuliers, notre
fonction est de rester à
l'écoute, de donner du sens à
ce que l'on fait et mettre les habitants au cœur de nos projets.
C'est vraiment le sens de la démarche qui nous porte. Je partage cela avec l'ensemble de
l'équipe. Il s'agit aussi de créer
du lien pour favoriser la solidarité et montrer que nous ne
sommes pas la société individualiste et égoïste que l'on
peut nous vendre dans les
journaux. On entend à longueur de journée dans les médias que rien ne va et que
chacun se préoccupe uniquement de son sort. Je crois que
ce n'est pas vrai : il y a beaucoup de personnes qui se préoccupent des autres et il faut le
dire. Nous devons aussi faire
en sorte que ces personnes
puissent se rencontrer…
M.R : Se rencontrer, c’est essentiel ! Des études scientifiques et sociologiques ont
montré que la qualité du lien
social, à savoir qu'il y a des
gens sur lesquels on peut
compter, à qui l’on peut faire
confiance et se confier, un lien
social riche - car il ne s'agit pas
de connaître cinquante personnes dans son carnet
d'adresses - ces études ont
montré que les gens qui ont
un lien social fort vivent plus
longtemps, en meilleure santé
et souffrent moins de problèmes d'addiction.
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rencontre avec matthieu ricard
du monde ! Quand on m’interroge, je réponds simplement :
«Vous pouvez être l'homme le
plus heureux du monde ou la
femme la plus heureuse du
monde, il suffit de chercher le
bonheur au bon endroit…»
ceux qui
entrent dans
le champ de
notre
attention
méritent
notre
bienveillance
plutôt qu'une
sorte
d'ostracisme
« L'altruisme, ce n'est pas ouvrir les portes de votre maison du jour au lendemain pour que
tout le monde vienne la dévaliser en cinq minutes ! »
Être seul au milieu de la multitude,
c'est
poursuivre
quelque chose qui va être préjudiciable à votre santé et à
votre longévité.
pour de l'argent, je garde mon
sang !» Il faut savoir éveiller
chez les gens leur bonté naturelle et ne pas essayer de les gagner par des récompenses qui
ne vont pas très loin.
Y.U : Cette étude sur l'altruisme est validée par un
exemple que vous citez fréquemment, avec ces enfants
qui ont rencontré des personnes âgées. Un groupe d'enfants a reçu une récompense,
alors que l'autre groupe n'a pas
reçu de récompense à la suite
de cette rencontre. Or, quand
on leur a demandé s'ils avaient
envie de retourner voir ces personnes âgées, le taux de réponses positives était plus
important dans le groupe d'enfants qui n'avaient pas reçu de
récompense !
Valérie Duvert : Vous avez
été élu «l'Homme le plus heureux du monde»… J'aurais bien
aimé avoir quelques explications…
M.R : Oui, parce que, quand ils
pensent à aider à nouveau les
personnes âgées, cela devient
une motivation intrinsèque. Ils
veulent aller les aider, pour les
aider. Si on les motive de façon
extrinsèque, en leur donnant
une récompense pécuniaire, ils
se disent : «Pour 3 euros, cela
m’ennuie d'aller passer mon
après-midi à aller aider des personnes…» Donc, ils ne sont pas
motivés par l'argent, mais ils
sont davantage motivés à l'idée
d'aller aider quelqu'un. Il y a
une étude similaire qui a été
faite en Angleterre chez les
donneurs de sang. À un moment donné, il n'y avait pas
assez de donneurs de sang. On
a donc décidé de les rétribuer.
Et cela a baissé de 30% ! Tout
simplement parce que les gens
allaient donner du sang par générosité. Ils se sont dit : «Si c’est
M.R : Vous aurez plutôt un
démenti amusé... Je n'ai pas
été élu et aucun scientifique
n'aurait la stupidité de dire
une chose pareille ! Comment
voulez-vous savoir, parmi
sept milliards d’êtres humains, qui est le plus heureux
au monde ? En fait, voici ce
qui s'est passé. Depuis quatorze ans, moi-même et bien
d'autres méditants, qui ont
consacré entre 10 000 et 50 000
heures à la méditation, ont collaboré avec des neuroscientifiques et des psychologues
pour étudier les effets de l'entraînement de l'esprit. Cela
peut être aussi bien la compassion, l'attention focalisée et
différents types de méditation.
Chacune a une signature différente dans le cerveau. Il s'est
trouvé que nous avons commencé par une méditation sur
On peut
enseigner la
bienveillance,
la gratitude
et la
coopération,
ce sont des
choses
extrêmement
souhaitables
l'amour altruiste, parce que
c'est quelque chose d'utile à la
société et qui peut être enseigné de façon purement laïque
dans les écoles. On peut enseigner la bienveillance, la gratitude et la coopération, ce sont
des choses extrêmement souhaitables. Il s'est avéré que les
méditants expérimentés, lorsqu'ils s'engageaient dans la
méditation sur l'amour altruiste, avaient des activations
dans certaines aires du cerveau et dans certaines fréquences d'activité cérébrale
qui étaient d'une magnitude
qui n’avait jamais été enregistrée précédemment en neurosciences. Je n'étais pas seul
puisqu'une vingtaine de méditants ont eu à peu près les
mêmes résultats. C'était très
significatif par rapport à des
personnes non entraînées.
Cela montre que c'est le résultat
d'un
entraînement,
puisque vous aviez une Française de la Rochelle, un berger
bhoutanais, un docteur anglais ou un Tibétain… La seule
chose qu'ils avaient en commun, c'est d'avoir passé un
certain nombre d'heures et
d'années à s'entraîner à
l'amour altruiste. C'est ce qui
est réconfortant, puisque ce
n'est pas lié aux personnes
mais à l'entraînement luimême. Pour la petite histoire,
un journaliste anglais ayant eu
vent de cela a titré «l’Homme le
plus heureux du monde», mais
c'est quelque chose qui a été
totalement hors de contrôle. À
la fin, je trouve cela plutôt
amusant, c'est mieux que
d'être considéré comme
l'homme le plus malheureux
Y.U : Quand on parle de l'altruisme, on parle évidemment
de l'altruisme étendu et non
de l'altruisme naturel…
M.R : L'altruisme naturel,
c'est celui qui nous a été
donné par l'évolution. C'est
l'amour parental et c'est aussi
prendre soin des êtres vulnérables dans notre communauté. Il s'agit également
d'être bien disposé à l'égard
de ceux qui nous ont traités
de bonne façon. C'est quelque
chose que nous avons naturellement, puisque c'est logique de s'occuper de ses
enfants et de ceux qui sont
faibles. Mais c'est forcément
limité. En réfléchissant au fait
que personne ne souhaite
souffrir, on aspire tous à un
mieux-être et, si nous accordons de la valeur à cette aspiration pour nous et nos
proches, pourquoi ne pas en
accorder aux autres ? Évidemment, on ne peut pas
s'occuper du bonheur de
toute la planète, mais ceux
qui entrent dans le champ de
notre attention méritent notre
bienveillance plutôt qu'une
sorte d'ostracisme : «Ils ne font
pas partie de mon groupe, donc
ils ne m'intéressent pas…»
Josick Lancien : Quand je
vous ai contacté il y a trois
ans et demi pour organiser
cette rencontre, j'avais osé un
parallèle entre votre cheminement et celui de votre oncle,
Jacques-Yves Le Toumelin,
qui a tout quitté pour faire le
tour du monde, en quête
d'absolu et de spiritualité.
Vous a-t-il influencé ?
M.R : Oui, il m'a influencé et
j'ai énormément d'affection
pour lui. Mais ce n'est pas
parce qu'il a fait le tour du
monde que j'ai décidé d'aller
dans l'Himalaya… Ce n'était
pas pour l’imiter, car je n'ai
pas fait un lien immédiat
entre le fait qu'il ait fait cette
grande aventure et ce que j'ai
fait. Peut-être, la façon d'influencer ou d'inspirer, c'est
d'avoir un esprit ouvert. Si
l'on a un grand souhait d'accomplir certaines choses, il ne
faut pas dire que c'est impossible à faire… Son aventure
est inspirante, car si l'on a
vraiment envie de faire
quelque chose, c'est possible.
L'impossible est seulement
quelque chose qui ne prend
pas plus de temps.
Y.U : Que pensez-vous des
études sur la vie après la
mort indiquant qu'il y a une
sorte de conscience qui se
poursuit lorsque le corps est
cliniquement mort ? Jean
Guitton avait expliqué il y a
quelques années que la recherche scientifique conduisait naturellement à des
interrogations d’ordre spirituel sur le mystère de la vie.
Les études que vous menez
démontrent également que
nous naissons avec de l’inné,
ce qui induit de nombreux
mystères…
M.R : On peut transcender la
raison dans la contemplation,
mais pas aller contre la raison. C’est différent. Aller audelà de la pensée discursive,
c'est une chose mais, contre la
raison, ce n'est pas bon signe.
Vous évoquez ce chirurgien
américain qui a eu une expérience de mort imminente.
Mais c'est très complexe, car
il se passe tellement de choses
dans le cerveau au moment
de la mort... ll y a des neurotransmetteurs en masse et,
quand on revient, on se rappelle certaines choses. Je ne
crois pas que cela soit telle-
ment fiable. En gros, le
monde des sciences, pour
l’instant, considère que la
conscience, c'est le cerveau.
Évidemment, le bouddhisme
et d'autres traditions spirituelles ont d'autres idées.
Tout cela revient à réfléchir
sur la nature de la conscience.
Les scientifiques ont beau
dire à une vaste majorité que
pour eux c'est uniquement le
cerveau, cela n'a pas force de
preuve. J'ai eu des dialogues
répétés avec des neuroscientifiques. J'en connais beaucoup, ils sont très ouverts à ce
débat mais, pour l'instant, on
a simplement examiné quels
seraient les faits qui, s’ils
s’avéraient exacts, remettraient en cause le paradigme
actuel des neurosciences.
L'expérience de mort imminente, c'est trop confus et la
question reste ouverte. Je
pense que ce qui est intéressant, c'est qu'il y ait un vrai
débat. Il y a aussi des philosophes - je pense à Michel Bitbol - qui disent : «En ce qui
concerne la conscience, comme le
projet du cerveau qui se fait à
Genève et aux États-Unis, il faudrait décrire les 100 milliards de
neurones exactement un par un
et, chaque fois que l'on aurait
une pensée, on verrait ce qui se
passe». Bien que cela soit incroyablement difficile techniquement, cette corrélation est
assez facile. Le problème le
plus difficile du point de vue
des philosophes, c'est que
vous pouvez parler de n'importe quoi, la conscience précède tout cela. Pour parler du
cerveau, il faut déjà être
conscient. La conscience est
un phénomène premier. La
question de la conscience
reste extrêmement ouverte
sur le plan philosophique,
scientifique et spirituel. C'est
certainement l'une des questions les plus fascinantes de
notre époque.
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Des travaux d'assainissement
se déroulent actuellement à
Saint-Molf. En effet, au cours
du deuxième semestre 2012,
les études de révision du zonage d’assainissement, en
novembre 2014
lien avec la révision du PLU,
ont démontré l’opportunité
de desservir le village de Kermolier avec le raccordement
des villages de Pennemont,
Mohonna et Le Binguet vers
la station d'épuration de La
Turballe. Ces travaux auront
lieu jusqu'au 19 décembre.
15
L’accès aux propriétés, ainsi
qu'aux activités agricoles,
sera maintenu dans la mesure
du possible. Par ailleurs, les
services publics seront maintenus également pour le
transport scolaire, la distribution du courrier et la collecte
des ordures ménagères.
16
novembre 2014
la baule + géostratégie
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à partir du 15 novembre
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Jean-claude paye : « Il ne s'agit plus d'orienter les gens à
croire quelque chose ou à faire quelque chose, mais de les
placer dans une impossibilité de penser. »
Chaos mondial : la stratégie secrète de nos dirigeants
L
e dossier sur le
conspirationnisme,
publié dans le
précédent numéro de La
Baule+, a passionné les
lecteurs. La stratégie du
chaos mondial volontaire
suscite de nombreuses
interrogations. Le
sociologue belge JeanClaude Paye étudie
depuis plusieurs années
les questions sensibles
inhérentes à la
désinformation. Il est
notamment connu pour un
grand nombre d'articles,
publiés dans des revues
internationales et des
La Baule+ : Les informations
se multiplient et se contredisent, comme s’il s’agissait
d’empêcher toute réflexion
profonde sur les grands sujets
d’actualité. Est-ce le fond de
votre discours ?
Jean-Claude Paye : Nous
avons voulu réfléchir sur la
notion de propagande. L'information est présentée
comme une propagande.
C'est quelque chose qui
cherche à nous manipuler, à
nous faire croire certaines
choses et à orienter notre opinion vers un point déterminé.
Nous pensons que nous
sommes allés plus loin aujourd'hui. On nous ment
mais, en même temps, on
nous montre que l'on nous
ment... Ce mensonge est
quelque chose de nouveau : il
n'a plus pour but de nous
quotidiens francophones,
portant sur le
bouleversement du droit
pénal induit par la
«lutte antiterroriste».
Ses ouvrages ont été
traduits dans le monde
entier. Son dernier livre,
«L’Emprise de l’Image»,
aborde le sujet pointu du
langage au profit du
règne de l’image. JeanClaude Paye apporte un
éclairage original sur
ces thèmes afin de nous
inciter à réfléchir sur
ce que nous distillent
les médias
institutionnels.
tromper, mais de nous placer
dans une position d'incapacité à prendre une décision.
L'affaire de la Syrie est exemplaire. Ceux qui sont considérés comme les djihadistes, des
personnes dangereuses actuellement, étaient considérés, il n'y a pas longtemps,
comme des combattants de la
liberté. Donc, ils sont à la fois
des combattants de la liberté
et des dangereux terroristes
qu'il faut combattre. La personne qui reçoit l'information
doit choisir l'une ou l'autre
acceptation, sans jamais refuser aucune des deux.
On nous rend
incapables de
poser un
jugement
Vous utilisez le terme de propagande. Or, il peut induire
Le mot chaos cérébral est très
intéressant puisqu'il fait référence au chaos réel qui existe.
Nous avons appelé cela autrement : c'est une procédure
de double langage, de double
pensée, qui était déjà analysée
par la psychanalyse à travers
la notion de clivage. Le moi
est partagé entre deux propositions qui sont considérées
chacune
comme
autant
vraies, mais qui sont contradictoires entre elles. C'est une
procédure qui existe depuis
un certain nombre d'années.
quelque chose de grossier,
comme le chef d'État qui fait
mettre sa photo partout et
dont la télévision nationale
consacre des heures à son
quotidien en expliquant que
c'est le sauveur du pays… Le
mot de propagande n'a pas la
connotation plus raffinée que
vous utilisez pour illustrer
cette emprise de l'image…
La notion de propagande a
surtout pour but d'essayer de
nous mobiliser dans un sens
déterminé. Actuellement, l'information qui est donnée n'a
pas pour but de mobiliser,
mais plutôt d'empêcher toute
mobilisation et, plus généralement, d'empêcher toute
forme de conscience. On nous
rend incapables de poser un
jugement ou d'avoir une information que l'on puisse vérifier. L'exemple de l'État
islamiste est assez éclairant :
il n'y a pas d'État, il y a des
parties de pays occupées,
mais cela ne confère pas automatiquement l'existence d’un
État, puisque ce sont
quelques dizaines de milliers
de mercenaires. Donc, la
structure impériale a produit
son propre ennemi, puisqu'ils
ont été financés, armés et formés par les Américains et,
maintenant, ils sont combattus par ces mêmes forces qui
les ont organisés.
On voit circuler sur Internet des
vidéos de John McCain, chef de
file des républicains aux ÉtatsUnis, qui a rencontré l’année
dernière Abu Bakr Al Bagdadi,
actuel chef de l’État islamique.
Tout cela devient très confus.
Est-ce une stratégie visant à organiser une sorte de chaos cérébral dans nos esprits ?
Le chaos, ou la technique du fil de fer,
une stratégie inventée par le KGB…
L
a stratégie du chaos mental,
comme la décrit parfaitement
Jean-Claude Paye, vise à placer
les citoyens dans l’impossibilité de réfléchir ou de réagir. Ce procédé implacable, dit du fil de fer, a été élaboré par
le KGB et expliqué par Vladimir Volkoff dans ses ouvrages. Pour briser un
fil de fer, il faut le tordre alternativement, un coup vers la droite, un coup
vers la gauche. En vertu de cette
constatation, les marxistes ont mis au
point une technique similaire de manipulation de l'opinion, dans le seul
but d'organiser le chaos mental. Dans
ce cas précis, il s’agit d’une procédure
de double langage impliquant des
propositions qui sont considérées
comme étant fondées, mais qui se
contredisent. L'objectif est ici de briser
la capacité de penser et de réagir.
Aussi, une fois que le désinformateur,
via ses multiples contradictions, a induit le doute, voire l'impossibilité de
réfléchir, il est alors plus facile pour
lui d'imposer sa solution... Aujourd’hui, cette technique est utilisée par
les journalistes afin de neutraliser
toute réaction au sein de la population, qui serait sidérée de constater le
niveau réel, de plus en plus rapide, de
la décomposition de l'Etat. Cette technique du fil de fer est enseignée à tous
les dirigeants de rédactions qui atteignent de hauts niveaux de responsabilité.
étaient des combattants de la
liberté, mais ce sont aussi des
dangereux terroristes lorsqu'ils reviennent en France :
donc, il faut créer une nouvelle loi antiterroriste pour
restreindre les libertés de circuler, de quitter le territoire,
contrôler l'Internet, supprimer des sites djihadistes ou
qui donnent une information
contraire à la volonté du gouvernement.
Mais cette stratégie du chaos
cérébral n'a jamais existé. Il
y a toujours eu le camp du
vainqueur, qui se proclamait
le camp du bien, face au camp
du vaincu, présenté comme le
camp du mal… L’histoire de
l'humanité a toujours fonctionné de cette manière. Pourquoi choisir le chaos ?
Imaginons que tout cela existait en pleine guerre froide :
on nous expliquait que le
camp du mal était celui de
l'Union soviétique et qu'il
fallait lutter contre le communisme en votant des lois
sécuritaires pour empêcher
que les communistes ne s'emparent d'informations sensibles. Au moins, les choses
étaient claires puisque l'on a
amené l'opinion publique à
soutenir la nécessité de se
protéger… Mais pourquoi
avoir besoin de créer ce «
chaos cérébral » alors qu'il
était plus simple de poursuivre cette stratégie ?
Auparavant, la notion de propagande avait pour but de
créer une fausse conscience.
Actuellement, ce que l'on
veut, ce n'est pas créer une
fausse conscience, c'est supprimer toute possibilité de
forme de conscience. On est
dans la dissolution de la
conscience existante. Par
exemple, l'Irak a été attaqué
sous prétexte qu'il y avait des
armes de destruction massive. Or, on a reconnu que ces
armes n'existaient pas, mais
que l'on avait quand même
bien fait d'attaquer l'Irak !
Tony Blair a fait régulièrement cette déclaration : «Il n’y
avait pas d'armes de destruction
massive, mais on a quand même
bien fait d'attaquer l'Irak parce
que Saddam Hussein était un
dictateur…» On vous a menti,
mais, si l'on vous a menti,
c'est pour votre bien et pour
vous protéger ! C'est une procédure que l'on observe actuellement. On nous a
expliqué que les djihadistes
Il ne s'agit plus d'orienter les
gens à croire quelque chose
ou à faire quelque chose, mais
de les placer dans une impossibilité de penser. C'est-à-dire
que toute action du gouvernement est automatiquement
bonne, même si elle est
contradictoire avec l'acte qu'il
a posé deux jours avant. C'est
ce que la psychanalyse appelle la psychose : on se retrouve dans un état dans
lequel on n'a plus aucune capacité de conscience et de réaction. On a beaucoup
travaillé sur l’affaire Merah,
le discours était fermé et on
nous a montré des choses
tout-à-fait incroyables. Donc,
l'invraisemblable devient un
critère de vérité : le pouvoir a
raison, parce qu'il est capable
à tout moment de produire
de l’invraisemblable que l'on
est obligé de croire. Cela va
plus loin que la désinformation, puisque l'on nous place
dans une situation où l'on
doit accepter n'importe quoi.
supprimer
toute
possibilité de
forme de
conscience
la baule + géostratégie
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En France, on vit cela dans un
autre domaine. Les chefs
d'entreprise se plaignent de
l'excès de paperasserie, de
taxes et d'impôts. Le lundi, le
gouvernement explique qu'il
va faire baisser le niveau de
paperasserie, le mardi, il annonce une réduction des
charges, mais il crée le mercredi une nouvelle obligation
législative et il lance une
nouvelle taxe le jeudi… À
cette autre échelle, c'est un
peu la même chose…
On peut faire ce parallèle
avec l'inflation des lois antiterroristes. On n'a jamais autant
produit
de
lois
antiterroristes que maintenant ! Il y a la loi de programmation militaire de 2013 qui
permet une surveillance des
contenus des internautes. Le
nouveau projet de loi a pour
but de bloquer des sites Internet. Chaque mois, il y a une
nouvelle proposition de loi
antiterroriste et cela a pour
but de nous placer dans un
état de tension permanente,
un état d'effroi permanent.
L'effroi est actuellement le
mode dominant de gouvernance en Occident. Ce n'est
pas la panique, parce que la
panique produit un mouvement corporel de fuite, alors
que l'effroi fait que l'on reste
figé. Souvent, on fait passer
des lois qui ont des contenus
quasiment identiques et que
l'on nous présente comme
des lois nouvelles : par
exemple, la loi de contrôle de
l'Internet, ou la possibilité de
saisir des données de
connexion. Or, tout cela existe
depuis dix ans ! À chaque
fois, on nous explique que
c’est une nouvelle loi. Donc,
l'essentiel n'est pas d'avoir
accès aux données de
connexion, mais de nous répéter en permanence que
l'œil du pouvoir nous regarde. On est sous surveillance permanente et le
pouvoir
nous
rappelle
constamment qu'il a l'œil sur
nous.
Mais tout cela n'a-t-il pas
pour objectif de protéger les
gens ?
Non, le gouvernement ne
protège pas les gens, il est en
guerre un peu partout dans le
monde, en Libye récemment… Au niveau mondial,
l'agressivité
permanente
place la France dans une situation d'instabilité. Donc, ce
n'est pas moins de liberté
pour avoir plus de sécurité :
c'est moins de liberté et moins
de sécurité. Il s'agit de nous
placer en permanence dans ce
que l'on appelle l'effroi, c'està-dire l’insécurité à tous les
niveaux, au niveau extérieur,
comme au niveau juridique.
Toute action devient légitime.
Par exemple, il est légitime
pour la France d'aller bom-
Ouvert
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pendant les vacances scolaires et week-end
week-end inclus
66, av. du Général de Gaulle (face optique Taillandier) - LA BAULE
Jean-claude paye : « L'effroi est actuellement le mode
dominant de gouvernance en Occident.»
On est placé dans la sidération, c'est-à-dire dans une incapacité de réaction par
rapport à ce qui se passe.
17
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Tél./Fax : 02
novembre 2014
barder la Syrie et toute opposition à cet acte légitime pourrait être désignée comme
terroriste par le gouvernement français. C'est toujours
le pouvoir qui définit ce
qu'est le terrorisme et ce qui
n'est pas le terrorisme. Dans
la dernière loi, il y a une pénalisation de l'apologie du
terrorisme. Mais qu'est-ce que
cela signifie ? Cela peut être
des gens qui pensent que les
Palestiniens doivent se défendre en lançant des roquettes contre Israël en
riposte à l'attaque militaire.
Or, l'apologie du terrorisme
permettrait à la France de
couper des sites terroristes
sur lesquels de telles opinions
seraient exprimées.
Vous travaillez beaucoup sur
la Syrie et là, on est dans la
confusion la plus totale…
C'est clair depuis le début :
l'État islamique a été créé par
les Américains et il est combattu actuellement par les
Américains, parce que cela
leur donne un prétexte pour
aller bombarder la Syrie. Ils
interviennent directement
dans le conflit pour bombarder les installations pétrolières syriennes, ce qui leur
permet de ruiner le pays. Cela
permettra également aux
troupes turques d'entrer dans
le pays. C'est encore plus clair
qu'au début du conflit. On a
diabolisé Assad en le présentant comme un dictateur, à
partir d'une soi-disant oppo-
sition qui n'existait quasiment
pas, et l'agression étrangère a
même fait que le régime
Assad a rassemblé autour de
lui la plupart de ses opposants dans une espèce d'unité
nationale face à l'agression
extérieure. Le problème, c'est
la façon dont l'information est
diffusée. On évoque quelques
centaines de combattants islamistes, ensuite plusieurs dizaines de milliers, avec des
gens qui sortent d'on ne sait
où et qui occupent une partie
importante du territoire. Ces
groupes de mercenaires deviennent un État… On est
dans une confusion permanente et entretenue, qui empêche toute formation de
conscience et toute capacité
de fonder un point de vue objectif sur ce qui se passe.
Yannick Urrien.
18
novembre 2014
la baule + féminisme
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La Gilardière - Chemin du Plessis - 44250 SAINT-BREVIN-LES-PINS - Tél. 02 40 27 07 84 - Grand parking privé
Après le débat sur la théorie du genre, une pouliguennaise
plaide pour la parité de l’éducation
véronique coyon : « La femme n'est pas fragile, c'est une
donnée induite depuis toujours pour que l'homme puisse
garder son rôle de protecteur et d'homme fort. »
V
éronique Coyon habite au
Pouliguen et elle vient de
publier un livre intitulé «La
parité de l’éducation». Cette ancienne
enseignante entend lutter contre les
stéréotypes de genre qui constituent
selon elle des facteurs d'inégalités.
Cet ouvrage sort alors que les
cendres du débat sur la théorie du
genre ne sont pas encore refroidies.
Dans ce livre, elle analyse les
racines du sexisme et elle livre
quelques conseils en matière
d'éducation. Elle s'adresse aux
parents, mais aussi aux enseignants
afin qu'ils soient convaincus de la
La Baule+ : Pourquoi vous
êtes-vous intéressée à ce
débat sur la parité ?
Véronique Coyon : J'ai été
enseignante pendant une
vingtaine d'années, en étant
confrontée aussi bien à des
adolescents qu’à des enfants.
J'ai vu le comportement des
jeunes et des parents. Autour
de moi, j'ai aussi entendu
beaucoup de choses : par
exemple, ma fille vient
d'avoir un enfant, or je pensais l'avoir élevée avec moins
de soumission et j'ai été surprise parfois par ses réactions
ou celles de son mari...
Est-ce un livre engagé sur le
plan féministe ?
Nous n'accordons pas tous le
même sens au mot féministe.
Ce n'est pas un gros mot ou
une insulte de dire que quelqu'un est féministe. Pour moi,
la seule notion importante,
c'est l'égalité entre les hommes
et les femmes. Il n'y a aucune
notion de supériorité, dans un
sens ou dans l'autre. Je demande juste que les hommes
et les femmes soient traités à
égalité, ce qui n'est pas le cas.
Donc, un engagement féministe, oui. Et si, un jour, j'ai une
petite-fille, j'aimerais qu'elle
soit un peu plus égale que son
petit frère...
L'égalité entre les hommes et
les femmes est un sujet par-
nécessité de lutter contre les
discriminations. Or, elle démontre à
quel point, dans notre vie quotidienne,
à travers certains stéréotypes, nous
entretenons des discriminations sans
même en être conscients.
«La parité de l’éducation» est édité
par Véronique Coyon et ce livre est
distribué dans certaines librairies de
la presqu'île, notamment à la
librairie du Pouliguen ou à la
librairie du Casino de La Baule. Il est
également possible de commander
l'ouvrage en écrivant directement à
Véronique Coyon :
[email protected].
tagé par tous lorsqu'il s'agit
du travail ou du salaire. En
revanche, pour le rôle de la
femme ou la séduction, on
voit apparaître un courant de
contestation aux mouvements féministes. Certaines
jeunes femmes vont à l'encontre de ce que vous défendez en disant : «Nous voulons
être des femmes et être traitées comme des femmes !»
Que leur dites-vous ?
L'égalité pour le travail, effectivement, tout le monde est
pour. Pour autant, alors que
les lois en matière d'égalité
salariale existent depuis plus
de trente ans, il y a toujours
27% d'écart entre les deux.
Mais, sur le principe, tout le
monde est pour. Il y a dans de
nombreux domaines des cas
où l'homme et la femme ne
réalisent pas que l'égalité
n'existe pas. Les femmes subissent cette situation sans en
avoir conscience. Comme
elles vivent cela sans s'en
rendre compte, elles ne vont
pas lutter et elles vont transmettre ces inégalités à leurs
enfants : par exemple, à
l'école maternelle, on va donner des consignes différentes
aux filles et aux garçons, on
va donner des orientations
scolaires différentes et la
femme se défendra beaucoup
moins en se disant qu'elle est
une femme et qu'elle va avoir
des enfants… Pour répondre
à votre question, pour moi,
C'est ce que l'on peut lire dans
la presse féminine… On
semble revenir vers ces stéréotypes…
Les femmes sont souvent les
meilleures avocates du machisme. Pour elles, la virilité,
c'est l'homme qui s'impose.
On ne va pas pousser l'extrême jusqu'à l'homme musclé, mais cela reste quand
même l'homme qui doit s'imposer. Il faut bien qu'elles se
mettent en tête que si c'est
l'homme qui s'impose, cela signifie forcément qu'elles vont
être soumises ! Cela fonctionne dans les deux sens. On
peut aussi essayer de mettre
les choses au clair dans la
construction du couple, en sachant ce que l'une veut et ce
que l'autre veut. Un couple,
cela ne se construit pas à la
va-vite en cinq minutes. Il
faut réfléchir, se parler et savoir si l'on est en phase. Si
l'on n’est pas en phase, ce
n'est pas un couple.
Vous avez été enseignante.
Naturellement, si vous demandez de transporter un
objet lourd, je vais m'adresser
à un garçon. Mais si l'on doit
nettoyer quelque chose, je
vais m'adresser à une fille…
Tout votre travail vise à déconstruire ce stéréotype de
genre…
Je suis malheureusement
d'accord avec votre constat et
ce qu’a voulu
faire Najat
VallaudBelkacem
était
extrêmement
pertinent et
intéressant
Avez-vous conscience que
votre livre sort à un moment
sensible, avec toute cette polémique sur la théorie du
genre ?
votre réaction. Le but de mon
livre consiste aussi à rappeler
que nous ne sommes pas très
différents. On veut toujours
nous faire croire que la
femme est très différente de
l'homme et, en faisant cela,
on ouvre la porte à beaucoup
d'inégalités. C'est de cette
manière que le système patriarcal s'est construit, avec
des bases extrêmement ancrées dans les mentalités.
Pour autant, tout ce qui est
force physique, on est d'accord, c'est pour les hommes.
Maintenant, pour tous les
schémas que l'on va induire
dans la tête des élèves, il est
certain que l'on ne demande
pas la même chose à un garçon ou une fille. Ainsi, on va
facilement dire à une fille
dans une cour de récréation :
«Ne cours pas trop vite…» En
revanche, on va dire au garçon : «Fonce !» La fille peut
pourtant courir aussi bien
que le garçon et battre des records. La femme n'est pas
fragile, c'est une donnée induite depuis toujours pour
que l'homme puisse garder
son rôle de protecteur et
d'homme fort. On avait la
soumise fragile qu'il fallait
protéger et l'homme qui était
le héros… Tous ces messages
visent à faire passer l'homme
comme notre sauveur et
notre protecteur. Non, aujourd'hui les femmes travaillent
et
elles
sont
complètement émancipées...
C'est le hasard. J'avais commencé à écrire mon livre bien
avant la polémique sur la
théorie du genre. J'estime que
ce qu’a voulu faire Najat Vallaud-Belkacem était extrêmement pertinent et intéressant.
Mais tout cela a été manipulé
par les médias. Et le gouvernement, de façon anti-pédagogique, a laissé cette brèche
complètement ouverte. En
fait, ce qu'elle voulait, c'était
faire réfléchir sur l'égalité
hommes femmes. On filmait
une cour de récréation, on regardait la vidéo le soir et l'on
essayait de voir quels était les
comportements sexistes. On
s'apercevait, par exemple,
que tel professeur avait fait
une réflexion très sexiste…
Ainsi, on en faisait prendre
conscience aux professeurs et
aux élèves, et l'on essayait de
réfléchir sur tout cela. Mais
tout cela a été un fiasco total.
C'est très dommage, parce
que je constate tout le temps
ce sexisme. Les gens disent
des choses, souvent sans s'en
rendre compte, en véhiculant
des messages auprès de leurs
enfants, et il est nécessaire de
réfléchir à tout cela. Sinon, il
y aura des victimes, d'un côté
comme de l'autre : parce que
les filles se rebelleront et que
les garçons subiront.
Il y a cette éducation à
l'école, mais ils voient des
films avec des caricatures
d’Aldo Maccione et des clips
qui présentent les femmes
comme des objets…
la baule + féminisme
novembre 2014
MARINE
BOUTIQUE
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Fondée en 1979
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C'est pour cette raison qu'il
faut bien se rendre compte
que le féminisme n'est pas du
tout quelque chose destiné
aux femmes, c'est l'égalité
entre les hommes et les
femmes. Le féminisme a besoin des hommes, car l'on ne
construira rien sans les
hommes. Les hommes ne
sont pas nos ennemis. C'est
aussi à nous de décoder les
messages.
je préfère
être
catholique
que
musulmane,
parce que j'ai
quand même
beaucoup plus
de liberté !
Par ailleurs, dans votre livre,
toutes les religions en prennent pour leur grade, avec
l'islam en tête du podium...
Oui, c'est toujours pareil, c'est
l'interprétation
que
les
hommes ont faite de l'islam.
Force est de constater qu'aujourd'hui, je préfère être catholique que musulmane,
parce que j'ai quand même
beaucoup plus de liberté !
Vous concluez en soulignant
que le féminisme n'a jamais
tué personne, alors que le machisme tue tous les jours…
Oui, il y a 75 000 viols par an.
C'est dans notre inconscient.
On est tous contre le viol,
mais on véhicule aussi cette
culture du viol. Le machisme
tue tous les jours à travers la
supériorité de l'homme
quand il frappe, quand il harcèle ou quand il viole…
On entend encore dire à propos d'une jeune fille qui se
promenait avec une petite
robe et qui a été violée : «Elle
l’a quand même un peu cherché…»
Bien sûr, cela fait partie de la
culture du viol : cela veut dire
que l'on va transformer la victime d'un crime en coupable et
cela permet d'innocenter le
vrai coupable. Le violeur sera
moins responsable, puisque
c'est la fille qui l’aura aguiché.
Donc, on retourne complètement les rôles. Non seulement
la fille a été violée, mais en
plus elle va avoir honte, donc
elle ne va pas oser aller porter
plainte et elle n'osera même
pas en parler à quelqu'un. Elle
va vivre avec ce fardeau toute
sa vie, parce qu'elle aura
honte. C'est un comble !
Alors, au nom de la parité et de
l'égalité, les hommes ne devraient plus inviter les femmes
au restaurant, ni ouvrir la portière de la voiture, ni protéger
les femmes avec leur parapluie
en cas de pluie ?
On fait cela au nom de la galanterie, mais il ne faut pas
mélanger courtoisie et galanterie. D'ailleurs, la galanterie
ne marche que dans un sens,
c'est la protection de l'homme
vers la femme, donc la galanterie est une position machiste. J'aime beaucoup les
hommes courtois, mais je ne
suis pas fragile et je n'ai pas
besoin que l'on ouvre ma portière. La galanterie, cela attend un retour. Si mon mari
est courtois avec moi, je retirerai le mot galant, parce que
c'est notre fonctionnement de
couple et il est simplement
courtois, gentil et prévenant.
Mais le gars qui essaie de draguer une fille en lui offrant le
restaurant et en lui ouvrant la
portière de la voiture, une fois
qu'il est marié, il oublie ces
gestes de galanterie. Donc, il
attendait un retour... Sinon, la
galanterie, cela peut durer
toute la vie.
Yannick Urrien.
UN MAQUILLAGE QUI NE COULE JAMAIS les jours, il doit donc rester très naturel.
ET QUI RESTE IMPECCABLE ! UN RÊVE ? Selon le type de peau et sa couleur, un
maquillage semi-permanent a une durée
de vie qui varie de 1 à 4 ans, il s’attéQXH QDWXUHOOHPHQW DX ÀO GHV DQQpHV ª
Venez la rencontrer
les 8 & 9
novembre au salon absolument
féminin à l’hippodrome de Pornichet.
Vive le maquillage semi-permanent !
Frédérique Cally est une dermographe
passionnée par son métier. Installée à
Pornichet, elle redessine et galbe vos
lèvres, restructure vos sourcils, souligne votre regard avec un eye-liner et elle
peut même ajouter un grain de beauté,
« je travaille uniquement avec des pigments bio minéraux colorés et je suis
également très rigoureuse sur l’hygiène,
tout mon matériel est à usage unique ».
Avant
EYE-LINER
Après
Avant
LÈVRES
Après
Avant
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Quand la politique tue : la nouvelle enquête de l’écrivain baulois
dominique labarrière : « Je ne m'interroge plus sur
Pierre Bérégovoy, ou de moins en moins... »
Dominique Labarrière présente son dernier livre à la Librairie du Casino de La Baule.
L
e nouveau livre de
Dominique Labarrière
vient de sortir, avec un
titre choc : «Quand la politique
tue». Dans cet ouvrage,
l’écrivain revient sur le destin
tragique de neuf personnalités :
Sadi Carnot, Jean Jaurès, Paul
Doumer, Roger Salengro, Jean de
Broglie, Joseph Fontanet, Pierre
Boulin, Pierre Bérégovoy et
François de Grossouvre. Il ouvre
à nouveau ces dossiers en
mettant en lumière certains
mystères et en apportant des
éléments encore peu connus du
public. Dominique Labarrière, qui
La Baule+ : Vous revenez sur
ces grandes affaires de morts
mystérieuses dans le monde
politique. Pourquoi ce regain
d'intérêt ?
Dominique Labarrière : Parce
que ce sont des destinées tragiques. Il y en a neuf, dans une
époque relativement contemporaine : il y a Carnot, Jaurès,
habite à La Baule, est l’auteur
de plusieurs dizaines de livres,
avec des succès comme «Mes vies»,
avec Christophe Rocancourt, «La
mort de Pierre Bérégovoy : vingt
ans de questions sans réponses»,
«Cet homme a été assassiné», «La
diabolique affaire des
Templiers», «Corps et âme :
miracles au quotidien dans un
grand hôpital», «Marie Stuart :
Sainte ou putain ?» et «Contre
enquête : l’affaire Viguier».
«Quand la politique tue», de
Dominique Labarrière, est publié
aux Éditions La Table Ronde.
Doumer, Salengro, de Broglie,
Fontanet, Boulin, Bérégovoy et
Grossouvre. Ils sont morts de
manière dramatique et ils
étaient extrêmement impliqués dans la politique. On
peut dire que la politique les a
amenés à ce destin tragique. Il
y en a trois qui sont morts
pour l'honneur : Salengro, Bérégovoy et Boulin. Ils sont
morts après avoir subi une
campagne de presse tout-à-fait
diffamante et très préjudiciable à leur image.
En ce qui concerne Robert Boulin, vous semblez vous orienter
vers la thèse du suicide…
C'est l'affaire la plus complexe.
Le but du livre n'est pas sim-
plement de faire une contreenquête,
mais
d'essayer
d'éclairer les choses sous
l'angle de la politique et des
destinées humaines. J'apporte
une vision assez nouvelle de
l'affaire Boulin. Le travail de la
famille a beaucoup contribué à
obscurcir le cas Boulin. Il ne
faut pas oublier qu'un an après
la mort de Robert Boulin, son
fils Bertrand a écrit un livre
dans lequel il expose la thèse
du suicide. Il a pris le temps de
la réflexion, de relire son livre
et de recouper les faits. Après,
la fille de Robert Boulin, Fabienne, est revenue sur cet avis
lorsqu'elle a vu les photos de
son père avec le visage tuméfié. Photos que lui avait fournies Badinter, qui était à
l'époque l'avocat de la famille
et qui continuait de penser que
c'était un suicide. C'est pour
cette raison qu'ils l'ont débarqué... C'est donc une affaire
assez embrouillée. Mais quand
on examine les faits, on arrive
à une solution qui est parfaitement cohérente. Il y a un certain nombre de mystères,
notamment la lettre annonçant
son suicide, qui est dupliquée
à une quinzaine d'exemplaires.
Or, je ne vois pas pourquoi on
dupliquerait une lettre quand
on veut se suicider... J'analyse
tous les éléments de cette affaire…
mort de Robert Boulin. Mais
au début, ce n'est pas du tout
ce que l'on a dit.
Il y a aussi le témoignage du
gendarme qui explique que le
corps a forcément été traîné…
Vous rappelez qu'il voulait
écrire un livre. À qui sa disparition a-t-elle profité ?
Oui, une fois que l'on découvre le corps, il y a un certain
nombre
de
manipulations qui vont créer
la thèse de l'assassinat. Il y a
eu effectivement une intervention de barbouzes dans la
Le silence profite toujours à des
gens qui ont des choses à cacher. Et des gens qui ont des
choses à cacher, il y en a beaucoup dans le monde politique,
on le vérifie tous les jours... À
Nevers, il y a eu des choses très
Vous ne prenez pas trop de
risques en concluant ainsi :
«Trois décennies plus tard,
beaucoup d'ombres planent encore sur la mort de Robert
Boulin…»
Oui, je dis qu'il y a encore des
ombres...
Il y a donc moins de certitudes que pour Pierre Bérégovoy, puisque vous ne vous
interrogez plus sur son cas…
Non, je ne m'interroge plus
sur Pierre Bérégovoy, ou de
moins en moins... Les gens
commencent à parler. Les gens
qui étaient à l'hôpital de Nevers en 1993 sont maintenant
à la retraite. J'ai appris certaines choses. La mort est effective à 19h20 à l'hôpital de
Nevers : le médecin urgentiste
qui pratique l'examen annonce le décès à la belle-sœur
de Pierre Bérégovoy, qui était
pharmacienne. Alors, pourquoi corriger cela en disant
qu'il n'est pas tout-à-fait mort
et le transporter au Val-deGrâce ? De plus en plus, je suis
persuadé que l'on a transformé la mort de Pierre Bérégovoy pour en faire une fable.
intéressantes sur le plan financier pour certaines personnes.
Il ne faut pas oublier que le circuit de Magny-Cours, qui ne
sert strictement à rien, a été
construit sur des terres agricoles qui, par l'opération du
Saint-Esprit, se sont retrouvées
terrains constructibles pour
aménager un circuit automobile. Ces terres ont changé de
propriétaire en multipliant les
prix jusqu'à 25! Il y a eu des
bruits qui ont circulé. Le gendarme qui a mené cette enquête a même été retrouvé
suicidé…
Vous évoquez aussi l'affaire
Jean de Broglie : lorsque l'on
voit les sommes en cause et le
fond de l'affaire, ce n'était pas
vraiment spectaculaire comparé à ce qui se passe aujourd'hui…
Oui, vous avez raison, aujourd'hui on brasse des sommes
absolument considérables.
Pour Jean de Broglie, on parlait de 15 millions de francs.
C'est une affaire exemplaire,
parce qu'il y a tout un faisceau de corruption. Il trempe
dans de nombreuses affaires,
le trafic d'armes, le financement de l'Opus Dei via une
firme espagnole et il y a surtout une énigme troublante :
dès le mois de septembre,
trois mois avant son assassinat le matin de Noël, la police
reçoit une information écrite
selon laquelle il y aurait un
contrat sur sa tête. Et personne ne bouge pour le prévenir et pour avertir le
ministre de l'Intérieur de
l'époque ! Il y a eu une grande
effervescence après sa mort,
mais l'affaire a vite été étouffée. Michel Poniatowski, alors
la baule + littérature
novembre 2014
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la nouvelle enquête de dominique labarrière : «quand la politique tue »
ministre de l'Intérieur, déclare
: «On a trouvé tout le monde,
les gens sont sous les verrous,
l'affaire est résolue, circulez il
n’y a rien à voir !» Ce n'est
qu'au moment du procès que
l’on va découvrir ce rapport
de police indiquant qu'il y
avait un contrat sur la tête de
Jean de Broglie. C'est une
grande énigme. Le président
du tribunal va parler de Watergate français, c'est-à-dire
qu'il y a eu désinformation
jusqu'au plus haut niveau.
Décidément, les années Giscard ont été très meurtrières
pour les politiciens !
Oui, l’affaire Joseph Fontanet
m'a aussi beaucoup ému.
C'est un homme politique intègre, très effacé. En analysant les faits, on voit bien que
c'est la malchance. Il s'est retrouvé au mauvais moment
au mauvais endroit. C'est une
histoire de fou ! On a eu beau
chercher du côté du Casino
d’Annecy ou du financement
de J’informe, on n'a rien
trouvé. En revanche, on a
trouvé une bande de paumés,
des drogués de la Goutte
d’Or, qui s’amusaient à faire
des cartons sur les voitures la
nuit dans Paris. Ils ont tiré un
coup de feu qui a tué Joseph
Fontanet, qui redescendait de
son
appartement
pour
prendre quelque chose dans
le coffre de sa Renault 5 !
Après, il y a eu deux lettres
indiquant que celui qui avait
tiré s’était vanté d'avoir tué
Fontanet et l'on n'a pas tenu
compte de cela. L'auteur du
meurtre s'est suicidé trois ans
plus tard en prison. En 1986,
il y a eu à nouveau une lettre,
mais on n’a pas rouvert le
dossier. C'est un destin tragique.
Ensuite, il y a les années Mitterrand avec Pierre Bérégovoy et aussi François de
Grossouvre. C'est sans doute
celui qui a le moins sa place
dans cet ouvrage, puisqu'il
n'avait pas une carrière publique…
Oui, mais il avait une carrière
éminemment
politique.
C'était l'un des fondateurs
d’Urba-Gracco qui finançait
le Parti socialiste. Il a financé
les premières campagnes de
François Mitterrand. Un
conseiller de l'Élysée disait
très bien : «François de Grossouvre est le ministre de la vie
privée de François Mitterrand.»
Grossouvre :
Il finance
toute la vie
de François
Mitterrand !
Avant que Paris Match ne
parle de Mazarine, le direc-
teur de l'hebdomadaire Minute s’apprêtait à révéler
l'existence de cette jeune fille.
Le journal sortait le mercredi
et il était imprimé le mardi
soir. Le mardi après-midi, il a
reçu un coup de téléphone de
François de Grossouvre lui
demandant de le rejoindre au
Crillon de toute urgence à
propos du numéro du lendemain. François de Grossouvre
était venu avec une mallette
et lui avait dit : «Le président
Mitterrand est très affecté par
l’information que vous allez
sortir. On vous propose le
remboursement des frais
d’impression pour réimprimer
le journal et nous vous fournissons un dossier prêt à publier contre le Président
Mitterrand ou contre la majorité pour que vous ayez un
scoop en une. Mais oubliez
Mazarine…» Finalement, Minute a quand même révélé la
filiation de Mazarine…
C’était exactement son rôle.
On l'a beaucoup diminué
après sa mort en expliquant
qu'il était simplement le responsable des chasses présidentielles. Mais c'est faux.
C'est quelqu'un qui avait des
liens privilégiés avec le
Moyen-Orient et l'Afrique,
qui connaissait parfaitement
les milieux de la finance et
c'était surtout un très grand
ami de François Mitterrand,
qu'il avait rencontré en 1959,
après l'affaire de l'Observatoire. A cette époque, Mitterrand était un homme fini !
François de Grossouvre
trouve un homme à sa mesure et il va être celui qui va
l'aider. Il finance toute la vie
de François Mitterrand ! Il a
quand même été l'actionnaire
des journaux du Centre, dont
les journaux de la Nièvre, qui
soutenaient François Mitterrand. Il a mis beaucoup d'argent dans la politique.
Grossouvre :
il faisait
partie de
cette droite
catholique.
François de Grossouvre serait
catalogué aujourd'hui comme
d'extrême droite…
Il y a une vraie connivence
entre François Mitterrand et
François de Grossouvre. Regardez leur parcours. En
1943, au moment où ils entrent en résistance, ils ont des
parcours extrêmement similaires, très à droite : l'Action
Française pour Grossouvre et
la Cagoule pour Mitterrand !
Mais Grossouvre a une histoire complexe et même attachante. Jusqu'à l'Élysée, il
était brancardier à Lourdes
tous les étés. Il faisait partie
de cette droite catholique.
Personne ne
peut me
soupçonner
d’être un
sympathisant
politique de
Jaurès, mais
c’est d'un
niveau
intellectuel
incroyable !
Chez toutes ces personnes, il y
avait une véritable vie intellectuelle. Aujourd'hui, lorsque
l'on observe l'entourage de
ceux qui nous gouvernent ou
qui veulent nous gouverner,
c'est pathétique… Vous avez
des Thomas Thévenoud à
gauche et des Geoffroy Didier
à droite ! On ne peut rien dire
sur eux, on ne peut même pas
les critiquer, c’est le néant…
Oui, on est dans le néant ! Je
traite par exemple de la mort
de Jaurès. J'ai lu ses discours et
c'est d'un niveau incroyablement élevé. Personne ne peut
me soupçonner d’être un sympathisant politique de Jaurès,
mais c’est d'un niveau intellectuel incroyable ! D'ailleurs, sa
mort a été un soulagement, y
compris pour la gauche. Ils
ont tous été abandonnés par
leur famille politique. Lorsque
Jaurès meurt, c'est aussi le
soulagement des forces de
gauche qui veulent la guerre.
Le niveau intellectuel des interventions de Jaurès à l'Assemblée
nationale
est
insoupçonnable aujourd'hui.
Carnot est assassiné par un
boulanger italien. Mais il faut
voir ce que son assassin d'extrême gauche dit à son procès,
on est à un niveau d'analyse
politique qui ferait pâlir Mélenchon ! Et ce gosse est un
boulanger italien de vingt ans
! J’ai relu le débat parlementaire intervenu quelques jours
avant le suicide de Salengro et
les interventions sont d'un niveau que nous n'avons plus
aujourd'hui. Salengro était accusé d’avoir déserté en 1915.
L'intervention de Léon Blum,
qui ne défend pas très bien Salengro, parce qu'il ne comprend pas très bien l'enjeu
humain, est néanmoins remarquable. Salengro a été mal défendu à l'Assemblée nationale:
preuve en est, il se suicide
quelque jours plus tard, il ne
se sent donc pas du tout rétabli dans son honneur.
Yannick Urrien.
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Hélène de fougerolles : « Le Château des Tourelles
est un petit coin de paradis que je découvre. »
La comédienne est ravie de son séjour au Château des Tourelles...
coin de paradis que je découvre. Je suis bretonne, donc
je connais quand même le climat de la région.
Comment avez-vous connu
Le Château des Tourelles ?
O
n présente souvent
Hélène de Fougerolles
comme un rayon de soleil
dans le milieu du cinéma. La
comédienne nous a donné rendezvous au Relais Thalasso Baie de
La Baule à Pornichet, où elle
est venue passer une semaine de
vacances au début du mois
d'octobre. Hélène de
Fougerolles obtient son premier
rôle au cinéma en 1993 dans «Le
Mari de Léon», de Jean-Pierre
Mocky. Elle enchaîne ensuite des
rôles dans plusieurs films
aujourd'hui cultes, comme son
apparition en 1994 dans «La
Reine Margot» de Patrice
Chéreau. La même année, on peut
la voir dans «La Cité de la Peur»,
puis elle interprète une
lycéenne dans l'un des films les
La Baule+ : C’est la première
fois que vous venez en vacances à Pornichet et à La
plus connus de Cédric Klapisch,
«Le Péril jeune». Après d'autres
films, elle joue son premier
grand rôle dans «Que la lumière
soit !» d'Arthur Joffé. Elle se
fait remarquer lorsqu'elle est
retenue pour un petit rôle dans
«La Plage», en 1999, avec
Leonardo DiCaprio. On la
retrouve notamment dans le film
de Jacques Rivette, «Va savoir»,
pour lequel elle reçoit le prix
Romy-Schneider en 2001, ainsi
que dans «Fanfan la Tulipe» de
Gérard Krawczyk en 2003. Par
ailleurs, elle incarne Madame de
Pompadour dans une série
télévisée en 2006. Elle a
également joué au théâtre
jusqu'à l'an dernier dans la pièce
«Occupe toi d'Amélie»de Feydeau.
Baule…
Hélène de Fougerolles : Oui
et je suis très heureuse car j’ai
eu un temps de rêve ! Le Château des Tourelles est un petit
J'ai un ami commun avec
Anne Phélippeau-Korb et il
m'a parlé de cette thalasso extraordinaire ! Comme je dois
partir dans un véritable tunnel de travail pendant
quelques mois à Paris, j'avais
envie de revoir une amie qui
habite à l’Ile de Ré et nous
avons décidé de venir passer
quelques jours ici. Anne est
une femme extraordinaire,
elle a une énergie formidable
et cet endroit est merveilleux
parce qu'ils ont réussi à garder le château avec son authenticité. Il y a de la lumière
partout et il y a aussi des
points de modernité. C'est
vraiment très agréable.
vous êtes engagée en faveur de la
protection animale à travers Planet’s Soldiers. Pouvez-vous nous
parler de cette association ?
Je n'en parle pas beaucoup
mais en tant que citoyenne, je
trouve qu'il y a des choses
qu'il faut faire bouger. Je suis
devenue végétarienne il y a
un an, parce que je ne veux
pas cautionner la façon dont
on élève les animaux. On leur
donne des espèces d'hormones et des choses atroces,
que l'on nous fait ingurgiter
après. C'est un cri d'alarme
pour montrer que l'on devrait
davantage s'intéresser à ce
que l'on nous fait manger.
on commence à
prendre
conscience
que ce que
l'on nous fait
manger n'est
pas normal
Vous étiez plutôt discrète au
cours de ces derniers mois.
Que faisiez-vous ?
Il commence à y avoir une
prise de conscience sur ce
sujet…
J'ai fait du théâtre pendant un
an et demi et c'est ce qui explique pourquoi l'on ne m'a
pas vue sur les écrans. C'est
une grande aventure que je
viens de terminer. Le théâtre
est quelque chose qui prend
beaucoup de temps : on n'a
donc pas le temps de faire
autre chose, c'est une parenthèse. Mais quand la pièce
dure aussi longtemps, cela
veut aussi dire que l'on a du
succès !
Heureusement, on commence
à s'en rendre compte. Malheureusement, l'argent passe
avant la qualité et l'on commence à prendre conscience
que ce que l'on nous fait manger n'est pas normal : je pense
aux poulets élevés dans des
batteries, c'est quelque chose
d'ignoble ! On leur fait ingurgiter des choses que, forcément, nous ingurgitons après.
Je ne comprends pas l'absence
de réactions face à cela. Je ne
suis pas du tout contre l'idée
de manger de la viande mais,
dans les restaurants, on ne sait
jamais ce que l'on a dans notre
assiette. La moindre des
choses serait de nous indiquer
Vous avez surtout joué des
comédies au cinéma. Est-ce ce
qui vous plaît le plus ?
Oui, on m’a souvent proposé
des rôles un peu drôles ou pétillants. Mais j'ai aussi fait des
films de genre et j'ai eu la
chance de recevoir des propositions assez différentes. J'ai
tourné avec Jean-Pierre
Mocky, Jean-Jacques Beinex,
Jacques Rivette... J'ai pu évoluer dans des registres très
différents. Cela fait longtemps que je fais ce métier, j'ai
donc eu la chance de pouvoir
varier les plaisirs.
Il n’y a pas très longtemps, vous
la provenance de la viande ou
du poulet sur un menu.
Comment avez-vous eu cette
prise de conscience ?
Je n'ai pas de chien et je n'ai
pas de chat, mais je trouve
tout-à-fait normal de traiter
les animaux comme des êtres
vivants et non pas simplement comme des objets ou
des accessoires. Je ne porte
pas de fourrure. Il ne s’agit
pas d’humaniser les animaux,
mais simplement de respecter
la vie. Un jour, j'ai vu un film
sur la manière dont on élevait
les animaux et comment ils
étaient tués, et j'ai décidé d'arrêter de manger de la viande.
Mais c'est une démarche citoyenne que je fais à une
toute petite échelle.
Que faites-vous en ce moment ?
J'ai un téléfilm, une série prestige pour France 2, qui va sortir l'année prochaine. J'ai
accepté de faire une tournée
en province pour une pièce
de théâtre qui s'appelle « Un
temps de chien » avec MarieAnne Chazel. Je me suis aussi
mise à l'écriture, puisque
j'écris un long métrage. Je
dois maintenant trouver les
financements pour pouvoir le
réaliser. Cela a mis trois ans,
mais aujourd'hui j'ai un scénario pour pouvoir faire un
long métrage. Cela va encore
demander un peu de temps.
C'est une comédie dramatique autour de la maternité :
je vais parler des mamans
d'une manière générale.
Yannick Urrien.
« J'ai un ami commun avec Anne Phélippeau-Korb et il m'a
parlé de cette thalasso extraordinaire ! »
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novembre 2014
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le rapport qualité-prix, mais
vous bénéficiez également des
avantages d’un magasin de
proximité, géré par des indépendants, qui connaissent
parfaitement les attentes de
leurs clients. Cette démarche
de proximité a toujours été essentielle pour Marc et Maryse
Garnier : «Nous sommes sur un
bassin géographique à taille humaine et il a toujours été important pour nous de nous impliquer
dans le tissu social». Cela se
concrétise par une attention
forte portée à la clientèle, notamment en termes de services et de conseils, mais aussi
par la mise en place d'animations régulières. Pour terminer
l'année, Villaverde propose
deux rendez-vous importants:
une soirée Ladies Night, avec
de nombreuses animations exclusivement dédiées aux
femmes, et le traditionnel
marché de Noël.
Une soirée
100% dédiée
aux femmes…
Le premier rendez-vous aura
lieu jeudi 13 novembre à partir
de 19h30 pour la soirée Ladies
Night. Le magasin sera ouvert
en nocturne et l'accès sera exclusivement réservé aux
femmes ! Pour cet événement
plusieurs manifestations sont
organisées. Une styliste de
Pornic présentera un défilé de
mode avec des robes de mariées, des robes pour cocktails
et cérémonies, des sportswears, des robes en voiles de
bateaux et une collection de
prêt-à-porter pour femmes. À
noter également, la présence
d'un coach rencontres, les
conseils d'une esthéticienne,
un atelier de relooking de
vieux vêtements et un atelier
découverte sur les bienfaits de
l’Aloé Vera. Le magasin accueillera plusieurs stands : Espace zen (shiatsu, réflexologie
plantaire, soins aux huiles essentielles), découverte des
vins, dégustation de chocolats
et découverte de thés, espace
soin et beauté, atelier de remise en forme avec cours de
Zumba et atelier massage avec
coach personnalisé… Une soirée organisée en collaboration
avec le Women’s Garden Executive Club.
Les animaux
à l’honneur
de la Féerie
de Noël
Enfin, pour terminer l'année en
beauté, Marc et Maryse Garnier
vont dédier un large espace du
magasin à la traditionnelle féerie de Noël. Ce n'est pas simplement un marché de Noël, mais
une véritable mise en ambiance,
avec des automates et différents
tableaux, créés autour d'un
thème. Cette année, les animaux sont à l'honneur car eux
aussi fêtent Noël ! Marc Garnier
s'inspire généralement de l'univers du cinéma pour réaliser les
différentes scènes mais, cette
année, il s'est plongé dans ses
souvenirs d'enfance et dans des
livres pour enfants : «J’ai voulu
faire rêver les enfants en créant des
tableaux avec des animaux de toute
la planète, tout cela en lien avec
Noël…» C'est un véritable spectacle qu’il nous propose chaque
année, cela demande plusieurs
mois de préparation, et, cette
année encore, les visiteurs seront enchantés. D’ailleurs, certaines familles viennent d'assez
loin pour visiter le magasin en
cette période… Ainsi, même si
l’objectif reste évidemment
d’attirer des visiteurs et de
vendre, Marc Garnier souhaite
aussi montrer que Noël est
d’abord une fête familiale :
«Même lorsque des visiteurs viennent visiter la féérie de Noël sans
acheter, je suis heureux lorsqu’ils
repartent après ce moment de bonheur partagé en famille…» C'est
aussi une belle manière de
montrer l'implication du magasin Villaverdé dans l’animation
de la presqu’île.
Villaverde se trouve dans la
zone de Villejames à Guérande. Tél. 02 51 73 06 30. Horaires d’ouverture : Du lundi
au vendredi : 9h30-12h30 et
14h-19h. Samedi : 9h30-19h.
Dimanche : 9h30-12h30 et
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simplifié : les travaux concernés bénéficient d'un taux
MJR Design se positionne
comme un véritable centre
d’expertise dédié aux cheminées et aux poêles. La demande est importante sur la
presqu'île car tout le monde a
bien compris que si les étés
sont de plus en plus chauds,
les hivers seront maintenant
des vrais hivers ! Marie et
Jean-Romain Leroy ont sélectionné des fabricants et des
modèles qui proposent des
appareils élégants tout en
étant efficaces et économes en
énergie : «Le projet d'une cheminée est quelque chose d'important. C'est à la fois un élément
décoratif majeur dans une maison - on remarque toujours la
cheminée quand on entre dans
une pièce - c'est un élément de
confort et c'est aussi une source
d'économies d'énergie». L’offre
des
Cheminées
Godin
s’adresse à une clientèle très
large : «On part du poêle, pour
les premiers budgets, jusqu’aux
cheminées haut-de-gamme et sur
mesure». Des produits très
complémentaires, qui s'adaptent à chaque demande. Le
poêle demeure évidemment
un moyen de chauffage écologique car il permet de diminuer considérablement sa
facture d'électricité. Quant à
la cheminée, outre son aspect
esthétique et sa fonction de
chauffage, elle apporte une
réelle valeur à une maison.
Dans ce domaine, l’évolution
technologique est impressionnante. Par exemple, MJR
Design propose les foyers M
Design qui sont fabriqués en
Belgique. Ils sont aux nouvelles normes BBC et la vitre
est si propre et transparente
que l’on a l’impression
d’avoir un foyer ouvert, alors
qu'il s'agit en réalité d'un
foyer fermé. L’enseigne commercialise également des
marques recherchées comme
Ruegg, une référence en matière de design et de qualité
suisse, ou les poêles Storch,
une marque allemande qui
propose un limitateur de vitesse de fumée : le poêle
consomme moins et l’accumulateur permet de maintenir l’efficacité du chauffage
jusqu’à dix heures après l’extinction du feu. Vous trouverez également de nombreuses
nouvelles marques de poêles
et de cheminées, comme des
poêles à granulés, ou des
poêles Skia Design, fabriqués
en Belgique, qui ont la particularité de s’autoréguler et
d’être
très
silencieux.
L'équipe du magasin s'occupe évidemment de toute la
conception du projet, du
début à la fin, et les poseurs
sont spécialisés dans ce domaine : «Nous avons mis en
place un protocole pointu afin de
garantir la sécurité de l’installation dans le respect le plus strict
des normes en vigueur». Pour
aider les clients à faire leur
choix, MJR Design propose
un dessin en 3D qui permet
de situer exactement la cheminée dans la maison, avec
son volume précis, afin de ne
pas avoir de mauvaises surprises à l’arrivée. MJR Design
travaille avec de nombreux
architectes de la région qui
savent que c’est un installateur fiable. Un service de dépannage dédié aux clients a
également été mis en place.
MJR Design sera présent au
salon «J’aime ma maison» du
7 au 9 novembre à Atlantia à
La Baule et, à cette occasion,
des conditions exceptionnelles seront proposées.
MJR Design, 4, rue de la Briquerie, Parc de Villejames,
44350, Guérande (proche de
Jardiland). Tél. 02 40 66 70 90.
Ouverture le lundi de 14h à
19h et du mardi au samedi
10h à 12h et de 14h à 19h.
MJR Design, 10, rue des Aigrettes, Zone de Savine,
44570. Trignac. Tél. 02 40 22
20 40. Ouverture du mardi au
samedi 10h à 12h et de 14h à
19h.
novembre 2014
25
pichon et fils : un professionnel reconnu, du dépannage
de serrurerie à la rénovation complète…
L
a société Pichon et Fils intervient
sur tous les projets de rénovation
en tant que serrurier et métallier.
L'entreprise fêtera ses vingt ans d'existence en 2016. Dix ans après sa création,
elle a pris un virage stratégique en s'installant en 2006 dans la zone de Pornichet Atlantique où elle dispose d’un
show-room et d'un gigantesque atelier.
Certains pensent que le métier de serrurier se limite à la pose de serrures… En
réalité, l'univers de la serrurerie englobe celui de la métallerie, c'est-à-dire
la pose des garde-corps, des portes de
garage, des portes métalliques, des
rampes d'escalier ou des huisseries,
mais aussi la pose de menuiseries. C'est
pour cette raison que l'activité rénovation s'est beaucoup développée au
cours de ces dernières années avec une
clientèle qui connaît l'entreprise grâce
au bouche-à-oreille positif. En effet, le
serrurier, dans sa formation première,
est habitué à travailler au millimètre
près et, dans un chantier de rénovation,
même avec de la menuiserie, ce savoirfaire s'avère être très précieux puisque
les finitions sont toujours impeccables.
Concrètement, Pichon et Fils s'occupe
de tout : du devis à la pause finale. Pour
un chantier de rénovation, le technicien
prend le temps d'analyser les demandes
du client, de le conseiller en fonction de
son environnement et même de l'accompagner sur le plan juridique. L'entreprise familiale veille à satisfaire
chaque client, qu'il s'agisse de poser
une simple serrure, jusqu'à un portail,
de la menuiserie ou une rénovation
complète… D'ailleurs, si l'on peut souvent apercevoir sur le remblai de La
Baule les camionnettes Pichon et Fils, ce
n'est pas vraiment étonnant, quand on
sait à quel point cette entreprise a une
excellente réputation.
Pichon et Fils, Parc Atlantique de Pornichet, BP 27, avenue du Gulf Stream,
44380, Pornichet. Tél. 02 40 23 71 72. Site:
www.pichonetfils.com
novembre 2014
la baule + courrier des lecteurs
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26
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La Baule+ au CSIO de Barcelone.
Fidèles lecteurs de La Baule+, nous n’avons pas manqué d’emmener votre précieux journal à
Barcelone. Après avoir assisté à la première étape de la Coupe des Nations de saut d’obstacles
à La Baule, en mai dernier, nous sommes allés en voir la finale internationale à Barcelone la semaine passée. La France n’a pas brillé à la finale, mais Pénélope Leprévost nous a fait bénéficier
d’une Marseillaise en gagnant le prix du journal El Periodico . Au surplus, globalement elle a
fait de bons parcours dans les autres épreuves en accédant plusieurs fois au podium. Entre deux
épreuves, comme le montre la photo ci-jointe, La Baule + était à l’honneur. Bravo encore pour
le contenu très diversifié de votre journal que nous attendons tous les mois fébrilement ! Bien
cordialement.
M. et Mme Lavollée (La Baule)
La Baule+ à Budapest…
Sous un soleil radieux, à Budapest, j'ai pu relire La Baule+ et assister au départ du marathon !
Louis-Michel Lussault.
Merci et nous espérons que vous avez pu largement découvrir la perle du Danube qui est l’une des plus
capitales européennes.
Merci pour cette pensée amicale et pour votre compte rendu de la finale de la Coupe des Nations à Barcelone qui est aussi un superbe CSIO 5*, comme celui de La Baule. La photo prise à l’entrée nous fait vraiment plaisir.
Fermeture du centre
équestre de La Baule.
Ayant constaté avec stupéfaction samedi dernier, premier
jour des vacances de la Toussaint, la fermeture brutale du
centre équestre de La Baule,
j'ai donc écrit au maire de la
ville pour lui faire part de
mon mécontentement de
cette décision qui va avoir des
conséquences néfastes pour
la station et le prier de tout
mettre en oeuvre pour rouvrir ce centre au plus vite. En
effet, la ville étant propriétaire des installations remarquables de ce dernier, c'est
elle qui choisit d'en confier la
gérance à qui elle veut. Pour
avoir inscrit à de multiples reprises l’une de nos petites
filles à des stages dans ce
centre, je suis bien placé pour
regretter le départ des gérants
qui avaient su créer une excellente ambiance et recruter
des moniteurs très compétents. Il est regrettable que la
cause de cette fermeture brutale soit la conséquence de
plaintes d'ex-salariés qui ne
voulaient sans doute pas que
du bien à leur patron et du
même coup mettent onze personnes au chômage. Bravo.
P-L. Garnier (Guérande)
Tourisme à La Baule :
propositions.
Il y a quelques semaines,
l’une de vos lectrices s’est fait
l’écho des difficultés rencontrées par les professionnels
du tourisme après une saison
touristique maussade. Résidant secondaire à La Baule de
longue date, et expert conseil
en tourisme fraîchement à la
retraite, j’essaierai ici d’apporter ma modeste contribution à ce débat, et de remettre
à l’occasion les pendules à
l’heure en rappelant quelques
vérités premières sur le développement touristique de La
Baule. Depuis un siècle environ, le développement touristique de La Baule s’est
appuyé, à une écrasante majorité, sur l’expansion de la
résidence secondaire, d’abord
avec les villas héritées de la
bourgeoisie et transmises de
génération en génération, ensuite avec le bétonnage du
remblai par les résidences en
copropriété. Les différentes
équipes qui se sont succédées
à la tête de la mairie n’ont
guère remise en cause ce
schéma, et pour cause : le résident secondaire a en effet le
bon goût de générer de l’activité dans le bâtiment, de produire des ressources fiscales
(taxe d’habitation, taxe foncière …) non négligeables, et
– cerise sur le gâteau – de ne
pas voter aux élections municipales ! Pas étonnant dans
ces conditions que le tourisme commercial (les hôtels,
les restaurants, les résidences
de tourisme, les campings …
) ait été relégué au second
plan, et réduit à la portion
congrue. La mairie s’est mise
en tête récemment de redynamiser le tourisme de congrès,
avec Atlantia, de sorte que le
tourisme commercial se
trouve cantonné dans une
sorte de triangle d’or, balisé
par l’avenue de Gaulle, le Casino et la plage Benoît et Atlantia, et la bénédiction du
groupe Lucien Barrière, premier employeur privé de la
ville. En dehors de cette zone,
le reste des équipements touristiques est voué à vivoter ou
à disparaître progressivement. Comme si cela ne suffisait pas, la municipalité s’est
lancée dans la rénovation du
centre-ville, sous la forme,
une fois de plus, d’immeubles
en copropriété ! On imagine
les embarras de circulation,
déjà difficile en centre-ville en
saison, et la pénurie de parkings occasionnée par ces
nouvelles implantations. Que
faire ? A ce stade de l’analyse,
on est réduit à émettre des
hypothèses qui doivent être
validées par des études prospectives plus poussées :
Réintroduire les établissements touristiques délaissés
dans le circuit de promotion
de La Baule en s’efforçant de
valoriser l’avant-saison (juin)
et
l’arrière-saison
(septembre).
Rajeunir l’image de la station,
en remettant à leur vraie
place des manifestations très
compassées et un peu dépassées, comme le sempiternel
concours d’élégance automobile, au profit d’une saison
théâtrale et musicale moderne, à l’image de celle développée
autrefois
par
Jean-Claude Brialy et la compagnie Guichard. Rappelons
à ce sujet qu’une ville comme
Deauville, avec une image au
départ analogue à celle de La
Baule, a acquis une audience
internationale avec des manifestations comme le festival
du film américain ou le salon
du tourisme et des voyages.
Rien de tel à La Baule qui ne
peut se prévaloir d’aucune
manifestation de renommée
nationale.
Cesser de placer La Baule au
nombril du monde pour
concevoir et promouvoir un
tourisme de la presqu’île guérandaise en coordonnant l’action de La Baule avec
Guérande, Pornichet, Le Pouliguen et Le Croisic, qui développent des animations
La Baule+ à Monastir
La Baule+ partout dans le monde et ici à Monastir en Tunisie !
Alain Plissonneau (La Baule)
Merci, Alain pour cette photo. Nous espérons que vous avez passé d'agréables vacances en Tunisie.
la baule + courrier des lecteurs
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novembre 2014
27
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suite du courrier des lecteurs
intéressantes (Les Rencarts,
les manifestations médiévales
à Guérande, le festival du cinéma au Croisic). Une telle
démarche n’aurait pas, contre
toute attente, pour résultat de
diluer le tourisme baulois
dans un ensemble trop vaste,
mais d’en faire ressortir le
spécificité.
D’autres idées, qu’on n’a pas
la place de développer ici,
pourraient être évoquées.
Toutes doivent être discutées
avec les professionnels, avec
les élus aussi qui ont un rôle
majeur à jouer, ne serait-ce
que pour inoculer aux autres
municipalités l’envie de coopérer.
Courriel : [email protected]
Propreté de la promenade
Benoît.
Résidant pour les mois d'été, et
particulièrement en septembre
où il y a moins de monde, au
Pouliguen, je suis obligé de regarder où mettre les pieds en me
promenant allée Benoît, qui
longe la plage, entre le port du
Pouliguen et L’Hermitage. En
effet, il y a des crottes de chiens,
et pas de petits chiens vus la
grosseur de ces crottes, et il serait
bon que les propriétaires de
chiens ramassent les excréments
de leurs animaux. De plus, malgré un panneau indiquant
«vélos tenus à la main», nombre
de personnes prennent cette promenade pour piétons pour une
piste cyclable. Il serait bon que la
police municipale intervienne. Je
constate également cette année la
présence d'algues vertes sur la
plage de La Baule.
Gérard Guillard (Le Pouliguen)
Hemelryck et pratique du
judaïsme à La Baule.
Je vous écris pour deux raisons.
Je suis tout à fait d'accord avec
Monsieur J-C Dolivet concernant l’interview de David Van
Hemelryck dans le numéro de
septembre, donnant trop d'importance à un personnage mal
élevé et sans intérêt. Je suis très
surpris, Baulois depuis le début
de l’année, qu'il n'y ait pas un
lieu de culte pour les Baulois
de confession juive afin de
pouvoir prier lors des fêtes
juives (idem pour les gens de
Michel Retailleau
confession musulmane). Imaginez-vous si les gens ne pouvaient pas aller à la messe les
jours de la Toussaint, Noël ou
Pâques…
Michel Korn (La Baule)
Merci pour votre message. Nous
avons répondu sur David Van
Hemelryck dans le précédent numéro. Nous vous communiquons
séparément le numéro de téléphone du responsable de la communauté juive de la presqu'île,
qui pourra vous indiquer les horaires d'ouverture de la synagogue
de
La
Baule.
L'organisation du culte relevant
des responsables des religions
concernées, nous ne sommes pas
en mesure de vous répondre.
(Suite page 28)
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mercredi/vendredi/samedi : 10h/19h
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Ouvert du lundi au samedi 9h30 - 20h
28
novembre 2014
JOURS
Samedi 01
Dimanche 02
Lundi 03
Mardi 04
Mercredi 05
Jeudi 06
Vendredi 07
Samedi 08
Dimanche 09
Lundi 10
Mardi 11
Mercredi 12
Jeudi 13
Vendredi 14
Samedi 15
Dimanche 16
Lundi 17
Mardi 18
Mercredi 19
Jeudi 20
Vendredi 21
Samedi 22
Dimanche 23
Lundi 24
Mardi 25
Mercredi 26
Jeudi 27
Vendredi 28
Samedi 29
Dimanche 30
Horaires des marées
matin
12 12
00 52
01 49
02 35
03 11
03 42
04 14
04 48
05 24
05 59
06 34
07 11
07 52
08 45
10 11
00 30
01 16
01 51
02 22
02 53
03 26
04 00
04 35
05 11
05 50
06 32
07 20
08 19
10 00
11 43
HAUTE MER
haut.m coeff.
soir
4,90
51
-- -4,85
54
13 17
5,10
65
14 11
5,40
78
14 54
5,60
90
15 30
5,80
98
16 03
5,90
101
16 36
5,90
100
17 11
5,85
95
17 45
5,70
86
18 19
5,45
75
18 55
5,15
62
19 33
4,85
50
20 21
4,60
40
21 45
4,40
35
-- -4,40
35
12 44
4,55
39
13 33
4,80
48
14 09
5,05
59
14 41
5,35
69
15 13
5,55
79
15 47
5,75
86
16 21
5,85
91
16 56
5,90
93
17 33
5,85
91
18 12
5,70
86
18 55
5,45
78
19 45
5,20
69
20 53
5,00
61
23 14
5,00
57
-- --
haut.m
-- -5,20
5,45
5,70
5,90
6,00
6,00
5,90
5,75
5,45
5,15
4,80
4,50
4,25
-- -4,50
4,65
4,90
5,10
5,35
5,55
5,70
5,75
5,75
5,60
5,40
5,10
4,85
4,75
-- --
Coeff
-59
72
84
94
100
101
98
90
80
68
56
45
37
-36
43
53
64
74
83
89
92
93
89
83
74
65
59
--
matin
05 00
06 16
07 28
08 30
09 25
10 15
11 02
11 46
00 01
00 42
01 23
02 05
02 50
03 40
04 38
05 42
06 45
07 43
08 33
09 17
09 57
10 37
11 17
11 58
00 18
01 01
01 49
02 41
03 40
04 46
BASSE
haut.m
2,10
1,95
1,65
1,30
0,95
0,70
0,65
0,70
0,90
1,15
1,45
1,80
2,10
2,35
2,55
2,55
2,45
2,20
1,95
1,65
1,40
1,15
1,00
0,90
1,00
1,10
1,30
1,55
1,75
1,85
MER
soir
17 42
18 55
20 00
20 57
21 47
22 34
23 18
-- -12 29
13 10
13 51
14 34
15 21
16 16
17 20
18 28
19 30
20 21
21 04
21 43
22 20
22 58
23 36
-- -12 42
13 28
14 18
15 13
16 14
17 21
laurence leconte nous fait revisiter la presqu’île autrement…
L
aurence Leconte est
écrivain. Installée à
Guérande depuis de
nombreuses années, elle est
également connue comme
biographe et éditrice. Elle
vient de publier le premier
carnet de voyage insolite sur
la Brière, la presqu'île et SaintNazaire. L'ouvrage s'intitule
«Alentours, balades et ren-
contres insolites» et il
s'adresse à tous ceux qui souhaitent trouver des idées de
visites, attendues ou inattendues, mais aussi découvrir
des lieux méconnus : «Je ne
pensais pas que la presqu'île
avait autant de richesses. Évidemment, elle est très attractive,
mais il y a surtout beaucoup de
talents et de passions. J'essaie
aussi de raconter dans ce livre
toutes les belles rencontres que
j'ai pu faire». Il ne s'agit pas
d'un énième guide touristique, puisque Laurence Leconte propose des reportages
sur chaque lieu visité : «Je n'ai
pas voulu m'intéresser exclusivement aux touristes, car c'est
d'abord un guide pour les locaux, pour ceux qui habitent sur
la presqu'île et qui ont envie
d'être surpris. C'est un guide de
redécouverte de la région, toute
l'année et sous tous les temps».
Sa démarche est originale : «Il
n'y a pas tellement de guides de
la presqu'île. Il y a des guides sur
les balades, mais il faut aller dans
chaque commune pour trouver
son compte. Je voulais aussi rassembler toutes les communes, et
pas seulement les plus connues,
car il y a des petits villages de
Brière qui ont parfois des ri-
David Van Hemelryck.
Bravo pour avoir donné la parole au courageux David Van
Hemelryck. Vous avez parfaitement répondu à Monsieur
Dolivet de Carquefou. Nous
sommes à La Baule et nous en
sommes fiers et je ne vois pas
en quoi les gens de Carquefou
viennent dicter aux Baulois ce
qu’ils doivent penser !
Lorsque ce Monsieur parle de
haine, de révolte et de nonrespect, il devrait balayer devant sa porte car c’est
François Hollande qui sème
la haine des riches en France,
qui est à l’origine de la révolte
des Français et qui ne respecte
personne, même pas les
femmes d’ailleurs… Salutations.
J-P. Mahé (La Baule)
Nous avons préféré ne pas reproduire une partie de votre courriel
qui était plus virulente à l’encontre de ce lecteur. Nous respectons tous les lecteurs de La
Baule+, qu’ils soient de la presqu’île ou simplement de passage.
Nous sommes un journal libre et
indépendant, ouvert à tous et,
bien entendu aussi, à ceux qui ne
partageraient pas l’opinion des
personnalités interrogées. C’est
chesses insoupçonnées. Au
début, je ne soupçonnais pas
toute cette richesse et c'est ce qui
fait l'intérêt de ce guide. Il y en
a pour tous les âges, pour tous
les goûts et dans toutes les thématiques». Laurence Leconte a
souhaité traiter équitablement toutes les communes :
«Souvent, les grandes communes ont les moyens de mettre
en avant leurs lieux de visites incontournables et les petites communes sont naturellement moins
visitées, parce qu'elles ont moins
de moyens. Les gens de passage
viennent surtout pour la Côte,
c'est l'attraction de la mer, après
il y a les marais salants et j'observe que la Brière est moins visitée. Quant à Saint-Nazaire, les
gens méconnaissent cette ville,
alors que je suis tombée sous son
charme !» Nous lui avons évidemment demandé quels
étaient ses coups de cœur : «Il
y a le jardin des sensations à La
Baule, il n'est pas encore terminé, il y a encore du travail,
mais c'est déjà magnifique. Il y a
le salon du barbier en Brière, un
lieu où l'on peut se faire tailler la
barbe à l'ancienne. Le
Closlieu, à Guérande,
qui est un espace dédié
à la peinture qui permet
de lâcher tout ce que
l'on a en soi et s'exprimer librement. Il y a
évidemment les légumes oubliés de Ghislaine Guy, mais c'est
déjà plus connu…»
«Alentours, balades
et rencontres insolites» de Laurence Leconte est distribué
dans toutes les librairies de la presqu'île.
Laurence
Leconte dédicacera son guide
lors de la soirée Ladies Night
le 13 novembre à Villaverde
Guérande, au Festival du
Livre en Bretagne de Guérande et au marché de Noël de
Saint-Molf.
suite du courrier des lecteurs
la règle de la liberté et du débat
d’idées. Y. Urrien.
Blue Beam et Google…
Votre dernier numéro de La
Baule+ est vraiment un collector ! Cette histoire de Blue
Beam est terrifiante et je viens
de lire dans une revue informatique que Google travaillerait sur un projet de réalité
virtuelle afin de transformer
la vision du monde réel. Ils
vont arriver à faire apparaître
des hommes ou des animaux,
grâce à une sorte de projection, pour transformer la réalité. Impressionnant sur le
plan technique et diabolique
pour manipuler les masses
humaines. Je découvre cela
après avoir lu votre dernier
journal. Ce serait bien de faire
partager cette information
aux lecteurs de La Baule+.
Christophe V. (Courriel)
Merci, Christophe, pour votre
éclairage. C’est une coïncidence,
en effet, puisque Google a annoncé mi-octobre un investissement majeur de 542 millions de
dollars dans Magic Leap. La
firme américaine aurait mis au
point un système étonnant de
projection, avec des sensations
physiques, visant à créer des illusions. Par exemple, Magic Leap
présente des images de synthèse
avec un dragon qui vole dans le
ciel dans une illusion de réalité
parfaite. Mais cela va plus loin,
puisque la projection est associée
à des impressions physiques :
ainsi, si l'on projette la vision
que vous tenez un animal dans
vos mains, vous pourrez même
en ressentir la peau et le poids...
Effectivement, nous approchons
à grands pas de Blue Beam !
Démission de Benoît XVI.
Bravo pour le dernier La
Baule+. Vous abordez des sujets passionnants, l’interview
de Laurent Glauzy est excellente, mais vous n’évoquez pas
les informations qui circulent
sur les raisons de la démission
de Benoît XVI… Avez-vous entendu parler des déclarations
de Toos Nijenhuis ?
N. Oger (Courriel)
Merci pour votre message. L’objectif de cette enquête était simplement de présenter les théories
conspirationnistes qui circulent
chez les internautes à une grande
échelle mondiale. Cependant,
même si avons eu ce dossier sur
Toos Nijenhuis, nous ne pouvions
pas franchir certaines lignes.
Gagner moins en
travaillant plus…
Quelle est donc cette secte qui
s’oppose toujours aux grands
projets, comme Notre-Damedes-Landes et bien d’autres ?
Le plus grave, c’est que ce n’est
qu’une minorité de Français
qui agissent avec des méthodes
terroristes (détruire, casser, imposer et surtout faire peur). On
retrouve de l’affichage sauvage, destruction de biens et
même des personnes qui se
font tabasser ! La dérive se rapproche un peu de ce qui se
passe ailleurs en rapport à une
religion. Notre système est déjà
assez morose et mensonger par
ce gouvernement qui essaie de
renflouer les caisses de l’Etat
avec nos petits salaires et les
petites retraites et, contrairement au précédent, gagner
plus en travaillant plus, maintenant c’est gagner moins en
travaillant plus ! PS : Votre journal est très intéressant.
Mme Quoger (La Baule)
Ecrivez-nous : 8, avenue du
Bois d’Amour, 44500, La
Baule.
Courriel :
[email protected]
la baule + la recette du mois
novembre 2014
POÊLES - FOYERS - INSERTS
CHEMINÉES POLYFLAM - CUISINIÈRES À BOIS
ESPRIT
FLAMMES
30 % de crédit d’impôts
Proxi
mité
de la du Golf
Baule
Créateur de confort
de vie
(en application depuis le 1/09/14)
Zone de Brais - 27, rue Jacques Daguerre - SAINT-NAZAIRE
29
Z.A des Pédras - « Les Ecotais!» - 1bis, rue des Menos - 44117 – St André des Eaux -!
Tél : 06 71 20 47 28 E-mail : www.presquilestockage.fr Site : [email protected]
7pOZZZHVSULWÁDPPHVIU
frédéric lehuédé, chef du restaurant carpe diem,
présente la recette du filet de truite farcie, servi froid,
sauce émulsionnée aux agrumes
la recette du mois
F
Sohal, apprenti en cuisine, et Frédéric Lehuédé.
rédéric Lehuédé s'approvisionne essentiellement
auprès
de
producteurs locaux qu’il
connaît depuis longtemps. Sa
cuisine évolue en fonction
des saisons, selon le marché
du jour et les arrivages. Le
terroir est toujours à l'honneur dans ses assiettes, avec
des produits frais de grande
qualité. Il a d’ailleurs obtenu
le titre de Maître Restaurateur, preuve de son engagement. Sohal, apprenti en
cuisine au restaurant Carpe
Diem, d’origine bangladaise,
est un exemple de volontarisme et de courage : il a ainsi
appris en trois ans à lire et à
écrire le français, tout en obtenant un CAP de cuisine, son
Le plat préparé et réalisé par Sohal lors de la final du MAF 2014.
permis de conduire et trouvé
le nouvel établissement qui
pourrait le faire progresser.
La rencontre avec Frédéric
Lehuédé, patron du Carpe
Diem, a été un véritable déclencheur
pour
Sohal.
Constatant la volonté de ce
dernier d’aller de l’avant, le
chef cuisinier l'a pris sous son
aile en août dernier. L'apprenti s'est alors lancé avec le
chef du Carpe Diem dans la
préparation du concours «Un
des Meilleurs Apprentis de
France», cela malgré l'intensité du travail en pleine saison
estivale.
Frédéric
Lehuédé indique : «Pour le
concours du MAF, il fallait préparer un filet de truite farcie,
servi froid, avec sa sauce émulsionnée aux agrumes, et une
tarte poire-chocolat accompagnée
d’une sauce au café.» A l’occasion de cette compétition, Céline et Frédéric Lehuédé ont
fermé le Carpe Diem pendant
trois jours pour faire le déplacement à Paris avec toute
l'équipe du restaurant, afin
d’encourager Sohal. Fort de
ce soutien, de l’engagement
de son chef et de son travail,
l'intéressé a décroché une
note supérieure à 17 sur 20, le
hissant parmi les cinq
meilleurs
apprentis
de
France. Une magnifique
consécration !
Le Carpe Diem se trouve
Route du Golf de La Baule,
après l’église d’Escoublac, au
29 avenue Jean Boutroux. Téléphone : 02 40 24 13 14.
www.le-carpediem.fr.
Filet de
truite farcie,
servi froid,
sauce
émulsionnée
aux agrumes
(4 personnes)
Farce de poisson
300 g de chair
6 g de sel
2 g de poivre
1 œuf
150 g de crème crue
30 g de beurre pommade
Mixer la chair avec le sel et le
poivre, incorporer le beurre
pommade, ajouter l'œuf et
finir avec la crème. Réaliser
une brunoise de légumes et la
cuire avec de l'huile d'olive et
du thym. Fileter la truite, étaler la farce avec la brunoise,
rouler le tout et cuire à 45° à
coeur.
Quinoa
100 g de quinoa
15 g de fumet de poisson
250 g d'eau
4 g de cerfeuil ciselé
4 g de ciboulette ciselée
20 g de poivron rouge en dés
15 g de jus de citron vert +
zestes
2 g de sel
2 tours de moulin de poivre
10 g d'huile d'olive
Cuire le quinoa avec l'eau et
le fumet (15 minutes) et incorporer le reste comme un taboulé.
Sauce émulsionnée :
50 g de pulpe d'échalote
40 g de segments de pamplemousse
12 g de jus de pamplemousse
10 g d'huile d'olive
10 g d'huile de noix
8 g de jus de citron vert
Sel et poivre
Mélanger le tout, mixer et
passer. Ajouter quelques
zestes.
30
novembre 2014
la baule + pratique
Où vous procurer La Baule+ chaque mois ?
La Baule
L’Avenue
Crêperie La Petite Bauloise
Résidence du Golfe
9,allée desTamaris.Tél.02 40 60 10 59
Lounge Restaurant Pizzeria Sushis
20 bis avenue Pavie -Tél.02 40 23 00 00
Avenue de la Plage.
8 A Huit
21Avenue Henri Bertho.
Tél.02 40 42 03 26 Ouvert tous les jours à 7H
Le Pavillon Rose
Bar Brasserie Salon deThé
44 avenue de Gaulle -Tél 02 40 23 24 25
La Poste
Place du 18 Juin 1940
Tel :02 40 11 33 81
Résidence de Vacances
Les Sylphes
48 avenue Lajarrige -Tel :02 40 11 99 00
28 avenue du Marché. Tél 02 40 88 04 09
Catherine Coiffure
Le Jazz Volant
Aérodrome de La Baule.
Tél.02 40 60 41 80
Le Coralli
Bar - Brasserie - Hôtel - Restaurant.2,ave.
Pierre 1er de Serbie.Tél.02 40 60 29 82.
Boulanger
Pâtissier
Chocolatier Tradition créative.3 adresses.102,avenue
de Gaulle.Tél:02 40 60 24 26.Galerie du
Casino de La Baule.Tél:02 40 60 92 81.38,
ave Lajarrige.Tél:02 40 60 24 26
Hôtel Mona Lisa
72 avenue de Lyon
Chez Eugène
La Baule Auction
Alimentation.130 avenue de Lattre de
Tassigny.Tél.02 40 11 33 10.
Antiquités - Brocante,8 bis,ave de Lattre
deTassigny.Tél.02 40 11 95 53
31,place Leclerc.Tél:02 40 60 73 00.Un
choix important de carpaccios et de
tartares,une note asiatique avec sushis et
woks,également huîtres et poissons...
Jade,42,avenue Lajarrige.Tél.02 40 17 65
14.L’adresse sportswear chic.Vêtements
pour femmes,parfums,cadeaux...
Marques:Majestic,Polo US,J& Co,
Hartford,Crossways.
La Croisette
La Mie Câline
123 ave.de Gaulle.Tél.02 40 00 63 54
Hôtel Astrolabe
HôtelAstrolabe (2*), 106,avenue de
Lattre deTassigny.Tél:02 40 60 21 75.A
200 mètres de la plage.EquipementADSL.
La Baule Tennis Club
31 courts,dont 22 en terre battue.
Le Sporting,45 av.de L’Etoile.
Tél.02 40 60 28 73
Le Garden,2,av.Gabrielle.
Tél.02 40 60 21 00
Christophe Roussel
Christophe Roussel,artisan,chocolatier,
pâtissier.6,allée des Camélias.
Tél.02 40 60 65 04
Garage Blanchard
Station service :7 jours sur 7 - Mécanique
toutes marques.14 ave de Lattre de
Tassigny.Tél.02 40 60 07 33
Les Dolmens
Boulangerie bretonne,35,ave Henri
Bertho (Escoublac).Tél.02 40 60 28 14.
Pain de tradition,pâtisseries,produits
régionaux...
Traiteur - Place du marché
44 ave des Ibis.Tél.02 40 60
48 09
31,ave des Ibis.Petite
restauration,sandwicherie,
friterie.
Chez L’Ecailleur
L’Ecailleur,bar à huîtres,avenue des Ibis
(près du marché).Tél:02 40 60 87 94.Le
plateau d’huîtres ou de fruits de mer
devant un verre de vin blanc est devenu
un passage obligé à La Baule.
Le Café Latin de Sylvie
Restaurant et Formule petit déjeuner Crêpes - Gaufres et Glaces - Salon deThé
- Soirées àThème - Galerie du Casino au
1er étage -Tél.02 40 23 05 63
Britanny Hôtel
Hôtel 3* - 7,ave des Impairs.
Tél.02 40 60 30 25
Hôtel Les Tennis Men
1 avenue de Lyon -Tel :02 40 60 24 04
Cordonnerie,
clés minute,
gravure,tampons,affûtage,plastification,
imprimerie,immatriculation...Galerie
marchande Champion - Route de
Guérande.Tél.02 40 24 43 15
Pizza’ Nini
Vente à emporter.23,ave Lajarrige.
Commandes au 02 40 60 83 24.
L’Oli Fleurs
Fleuriste – Créateur d’Ambiance –
Décoration d’intérieur - Ouvert 7j/7.
123 av Ondines -Tél.02 40 15 33 40
42,avenue G.Clémenceau.
Tél :02 40 60 21 33
Epicerie de la Forêt
Le Gulf Stream
Un distributeur à journaux sont à votre
disposition dans l’enceinte du cinéma Le
Gulf Stream.
Jade
Aquabaule
Rue Honoré de BalzacTél:02 40 11 09 00
Cucina des Evens
14 Bld Hennecart -Tel :02 40 15 43 56
Place de laVictoire.
Ouvert 7 jours sur 7.
Au Plaisir du Pain
Produits de la Gamme Banette cuisson au
four à bois - 199 ave de Lattre deTassigny Tél 02 40 60 27 28
Mairie de La Baule
La Baule+ est disponible à la mairie de La
Baule et la mairie annexe d’Escoublac
La Baule+ est disponible
sur l’esplanade de la
gare SNCF
Hôtel Villa Cap d’Ail
145,ave De lattre deTassigny.
Tél.02 40 60 29 30.
Le Havane
Le Havane.4,esplanade FrançoisAndré.
Tél:02 40 11 93 78.Cadeaux.Le Havane
est une carterie qui se trouve dans la
galerie du Casino.Ouverture:8h-13h 14h30-19h30.
Le Billot
Le Pouliguen
Restaurant,3 rue du Pavé de Beaulieu
Tel :02 40 19 38 54
Lingerie - Corseterie.9,rue du Général
Leclerc.Tél.02 40 62 56 96.
11,rue de Bréhany.Parc d’Activités de
Villejames.Tél.02 40 22 44 33.
21,qui Jules SandeauTél :02 40 42 14 15
Le Q Salé
Ambiance & Styles
Le Cosy
19 rue St Michel -Tél .02 40 42 98 96
Crêperie – Restaurant – Bar – Glacier
Espace Culturel
La Baule + à l’entrée de l’Espace Culturel
E.Leclerc
Mairie
Un distributeur se trouve à l’entrée de la
mairie de Guérande
A La Boule de Pain
10,bd du Midi.Tél.02 40 24 88 81.
Tél.02 40 62 11 71
Au Pain Doré
3,rue Saint-Michel.Tél:02 40 24 93 82.La
boulangerie où l’on peut trouver la
fameuse Banette !
La Paludière
2,place duVieux-Marché.
Tél:02 40 42 97 46.L’équipe de La
Paludière vous accueille toute l’année
dans son patio d’hiver,terrasse l’été.
Restaurant traditionnel.
Le Vieux Logis
Guérande intra muros.1,place de la
Psalette.Tél.02 40 62 09 73.
La Pincée de Sel
Grill - Rôtisserie - Place du marché.
Tél.02 40 60 00 00.
Foncia Transaction
16 Art
Bar à Huitres - bistro-dégustation :194
avenue de Lattre deTassigny.
Tél.02 40 60 23 02
Crêperie La Sarrazine
66 avenue du Général de Gaulle.
Tél.02 40 60 72 01
Hôtel Restaurant
Le Saint Christophe
1 avenue desAlcyons. Tél.02 40 62 40 00
HOA
Bar Restaurant - Leniphen SailléTél.02 40 88 78 24
Bureau Vallée
Papeterie - Mobilier - Bureautique.
ZAC deVillejames Route de StAndré des
EauxTél :02 40 887 881
Restaurant Da Etto
Le Nossy Be
159,ave Général De Gaulle.
Tel :02 40 60 09 89
Artisan boulanger pâtissier.21 bis,Bd
Général de Gaulle.Tél.09 53 48 07 24
Le Grenier à Sel
La Turballe
Route de Saillé -Tel :02 40 15 00 30
Boulangerie Pâtisserie Delestre :Pain de
tradition Française issu de farine «Label
Rouge»,«La Bagatelle» Chocolats et
glaces maison.Spécialités bretonnes.
1,place de la Psalette -Tel :02 40 42 96 46
Nicolas
Caviste Nicolas,21 ave des Pétrels.
Tél.02 40 60 51 09
Restaurant Indochine
Restaurant gastronomiqueVietnamien.
65,av Marcel Rigaud.Tél.02 40 23 44 28
Season’S
Restaurant sur le sable de la plage Benoît.
Avenue du Jardin Public.
Tél.02 40 60 71 68.
Grenier à Pain
303,ave.du Maréchal de Lattre deTassigny.
Tél.02 40 60 28 82.
La Régence
Cadeaux -Articles pour fumeurs.313,ave
de Lattre deTassigny.Tél.02 40 24 23 70.
www.laregence.fr
Maison Visentin
Biscuiterie des Marais
Boulangerie Delestre
La Taverne des Pêcheurs
Restaurant,cuisine entre terre et mer...2,
rue du Maréchal Leclerc.
Tél.02 40 60 44 44.
2,rue des Pins.
Tél.02 40 11 88 30.
Asserac
Boulangerie Thierry Caba
Boulangerie – PâtisserieThierry Caba,rue
de la Poste.Spécialités:Far breton,Kouign
Amann,baguette à l’ancienne…
Ouverture tous les jours.
Tél.02 40 01 71 04.
Crêperie - Dégustation.6,quai Jules
Sandeau.Tél.02 40 42 31 52
Pizzeria Le Logis
Ciné Presqu’île
4,avenueAnne de Bretagne.
Tél.02 40 00 60 60.
8 grande rue -Tél 02 40 42 31 41
Boulangerie Airaud
Brasserie,7 Bld des Océanides
Tél :02 40 00 91 91
L’AP’Airaud
La Sarthoise
Boucherie - Charcuterie.Champion de
France 2011 «Meilleur plat deTripes».9,
rue de l’Eglise au Pouliguen.
Tél.02 40 42 31 76
Le Nectar
Restaurant Bar à vins.3 place des halles.
Tél.02 28 55 82 08.
Au Bonheur des Chiens
4 bd Gal de Gaulle.Tél.02 40 42 37 48 Toilettage et accessoires pour chiens
Coiffure Au 8
8 rue de la plage.Tél.02 40 42 31 87
L’Atelier
20/24 avenue du Général de Gaulle.
Tél.02 40 17 05 53.
Nina à la Plage
L’Atelier de Vanessa
Forum des Océanes -Bld des Océanides
Tél.02 40 61 59 12 - Ouvert tous les jours
Casino Shop
Place du Dauphin (près de la gare SNCF).
Tél.02 40 61 10 34
La Signature du Sunset
Sur la plage,face au 138 bd des Océanides.
Tél.02 40 61 29 29.
Cavavin
Caviste - «Le Bon Conseil» - 156,ave du
Général de Gaulle.Tél.02 40 01 02 93
Agence Guy Hoquet
Intermarché
Agence immobilière - 12 bd des
Océanides.Tél.02 40 61 18 50
Biscuiterie des Marais
152 avenue Général De Gaulle
Tél :02 40 15 23 45
Huit à 8
Station Total
7,rue de la Gare.Tél.02 40 23 48 15
Bouquinerie Café
Dans la zone de PradVelin,au cœur des
marais salants.Tél:02 40 23 80 03. Grand
choix de livres d’occasions.
Café de la Tour
Restaurant - Bar - PMU - 4,place du
Garnal.Tél.02 40 23 83 06
La Roche-Mathieu
Restaurant :28 r Golf – côte Sauvage -Tél.
02 40 23 92 12.Fruits de mer- poissons
viandes - Superbes vue panoramique
terrasse & salle - Possibilité groupe.
Au Fournil de Batz
56,rue Jean XXIII.Tél.02 40 23 92 00
Essence - Gas oil - LavageVoitures - Shop
1 boulevard de la RépubliqueTéléphone
02 40 61 00 36
Herbignac
Centre commercial Super U.
Tél.02 40 88 91 66
St André des Eaux
Boulangerie Dora
Maison Le Dortz
Saint-Lyphard
Rue duVigonnet (en face de la salle Sainte
Anne).Tél.02 40 91 41 02
Votre horoscope de novembre avec Théma
Place du Lehn.Tél.02 40 60 81 64
Boulangerie Dora
Centre Bourg.Tél.02 61 93 13.
St Molf
Au Bon Pain Mendulphin
Boulangerie - 15,rue DuchesseAnne Saint Molf.Tél.02 40 53 98 08
BELIER : Un mois où vous aurez du
mal à être en phase, à cause de Mercure (les embrouilles, la mauvaise
foi), votre état d'esprit sera confus.
Vous réagirez de façon pulsionnelle,
de façon irréfléchie, soyez vigilant.
Vous ne tiendrez pas en place ; expliquez-vous sans hausser le ton.
TAUREAU : Vénus en opposition : le
courant passera mal, évitez de ruminer, vous aurez besoin de prendre du
recul. Votre moral peut être variable,
gare aux coups de fatigue, aux coups
de blues. Vous devez subir de fortes
dissonances planétaires ce mois de
novembre.
GEMEAUX : L'autoroute est dégagée
pour vous, quoiqu'il arrive ; Jupiter
CANCER : L'amour sera au rendezvous ce mois de novembre: Vénus en
scorpion (signe ami) vous prépare
une belle surprise, vous serez disponible à cent pour cent. Côté finances :
affaire ou placement, vous aurez
l'oeil, vous saurez entreprendre et
réagir rapidement.
LION : Un mois d'excès surtout dans
le domaine de vos finances ; vous
avez un côté flambeur et le passage
de Jupiter dans votre signe accentuera
vos goûts de luxe. En amour: quelqu'un pourrait vous plaire et se montrer très réceptif à votre charme.
VIERGE : Vous passerez à la vitesse
supérieure, grâce aux bons influx
planétaires en provenance du scorpion, vous aurez de l'énergie, plus de
confiance en vous. Votre ciel de novembre vous apportera plus d'argent,
des amis et des appuis solides.
BALANCE : Les planètes seront nombreuses à vous agresser, vous aurez
du mal à faire des choix. Des conflits
qui toucheront votre couple, vous
vous enliserez dans une relation qui
arrive à son terme. La bonne nouvelle
: votre patrimoine va s'accroître
(dons, legs …)
SCORPION : Votre maison est bien
remplie : Saturne (l'utile, le concret)
Vénus (la passion) Mercure (l'optimisme, la jeunesse)et le soleil (l'égo)
l'ambiance sera légère, à la fête, la
bonne humeur. Vous serez le maître
de cérémonie. Vous construirez sur
du long terme.
SAGITTAIRE : La chance sera au
rendez-vous ; des possibilités d'évoluer dans votre carrière, de mettre en
place des projets avec des partenaires.
De belles émotions amoureuses vous
attendent. Vous vivrez dans un climat
de séduction qui fera bien des jaloux.
Délices et Déco
Port de Plaisance,2 quai Hervé Rielle Torréfaction – thé – café – déco tendance
– cadeaux -Tél.02 40 23 64 30.
Galerie Intermarché
Boulangerie de l’Aiguillon
Valérie et Stanislas Levilly.Baguette «La
Parisse» - Pains Spéciaux – Spécialités
bretonnes:Armoricain- Far- Kouign
Amann - Face au grand parking Tél :02 40 23 00 10
Boulangerie Stéphane
Boucher
Boulangerie - Pâtisserie Stéphane
Boucher,prés de La Poste du Croisic.Tél.
02 40 23 02 06.Ouverture:7h-19h30
Au Fournil des Salorges
57 avenue Henri Becquerel.
Tél.02 40 23 18 34
Océarium du Croisic
Avenue Saint-GoustanTél:02 40 23 02 44
Mesquer - Quimiac
Coccinelle express
31,rue Hoëdic.Tél.02 40 70 32 69.
Le Skipper Café
La Cabane à huîtres
Pontchâteau
Auberge du Calvaire
Logis,6,route de la Brière,Le Calvaire.Tél.
02 40 01 61 65
Rennes
Chez Edgar
Restaurant – Bistrot – Brasserie – 1 cours
de laVilaine – Place de l’Eglise - Cesson
Sévigné -Tél 02 99 83 11 21 –
www.chezedgar.fr
Paris
Café de Flore
172,bd Saint Germain,75006,Paris.
Tél.01 45 48 55 26
Orvault
143,avenueVictor Hugo,75116,Paris.
Tél.01 45 53 02 68.
Boulangerie Pâtisserie
Amandy
368,route deVannes,44700,Orvault.
Tél.02 40 16 76 43.
CAPRICORNE : Mars (le feu, la
flamme) dans votre signe vous apportera de l'action, de l'énergie. Vous passerez à la vitesse supérieure, vous ne
serez plus dans la retenue. Côté cœur
: vous la jouerez enflammé, à la bélier,
sans aucune retenue.
VERSEAU : L'argent vous filera entre
les doigts avec Jupiter (les excès) en
opposition. Ne voyez pas trop grand
si vous avez un projet d'investissement ou des travaux d'aménagement
à effectuer. Vous n'aimez pas que l'on
vous résiste, désaccords et critiques
risquent de compliquer certaines relations.
POISSONS : Des planètes puissantes
dans le signe ami le scorpion vous redonneront confiance. Pas de prises de
tête dans votre foyer, l'ambiance sera
plutôt bohème. La chance sera au rendez-vous, mais vous saurez la provoquer au moment opportun.
Thérèse Legendre
Commerçants, artisans : vos contacts pour votre publicité sur La Baule+ et Kernews
La Baule+ : Fabienne Brasseur au 06 08 80 39 55 ou [email protected]
Kernews : Christine Jouan au 06 88 93 85 95 ou [email protected]
Le Skipper
Bar brasserie avec panorama sur le port
de plaisance.Petits déjeuners - Frites Sandwiches.1,quai Hervé Rielle.
Tél.02 40 62 91 89
Agence Immobilière - 33 rue de la
DuchesseAnne -Tél.02 40 61 67 21
« Cabinet d’astrologie » 172, avenue de Lattre de Tassigny 44500 La Baule. Tél. 02 40 11 08 85
Ouvert tous les jours www.astrologie-thema.com
(la loi, la chance) sera là pour vous accompagner dans vos choix, dans vos
démarches. Aussi : vous jouirez d'une
belle aisance relationnelle.
4,place Boston
Tél:02 40 53 78 51
62,rue duTraict (face à la gare SNCF )
Tél :02 40 60 52 71
Bar Tabac
9,place de l’Eglise.Tél:02 40 91 77 37.
Fermé le mercredi – Horaires 7H3013H15/15H30-19H00
Rêve Immobilier
Vogue Coiffure
La Route du Cacao
Port de Kercabellec.Tél.02 40 91 37 83 Huîtres,Poissons,Moules frites,Fruits de
mer
Piriac sur Mer
Supérette.Ouverture:8h-19h30,sauf
dimanche après-midi.
Tél.02 40 61 92 23.
Boulangerie Y. Monnier
3,place de la Croix deVille
Tel :02 40 42 83 74
Boulangerie Pâtisserie
Au Fournil de La Tour
Votre Marché
L’Atelier de Valérie
23,rue du Croisic.Tél.02 40 23 59 83.
Le Croisic
La Bigoudine
Place de l’Hôtel (face à la mairie).
Tél:02 40 42 54 39.Le Skipper Café est un
bar situé au bourg de Mesquer.Une
adresse à retenir car des sessions
irlandaises sont organisées à partir de
21h30 le second vendredi de chaque
mois.
La Madeleine
Parc d’Activités de Careil.
Tél.02 40 23 58 00
4,rue de la Chapelle.Tél.02 51 10 67 88
Régent - Grain de Folie
20 bd de l’Atlantique.Tél.02 40 66 38 34
46 bd de la Brière (à côté de Netto).
Tél.02 51 76 90 35
Guy Hoquet
12 boulevard de la République
Tél:02 40 15 22 21
Hôtel Restaurant - 150 bd Océanides Tél.02 40 61 04 04
4 bis boulevard de l’Abreuvoir.
Tél.0805 055 056
Restaurant Hot Wok
Cabinet Hemon Immobilier
BoulangerieAiraud.7,rue du Bois.Tél:02
40 42 31 56.Boulangerie Patisserie
Chocolatier Glacier.Les spécialités sont
La Pascalette et L’Armoricain.Horaires:
6h45-19h30.
2330 route de la Baule à Guérande.
Téléphone:02 40 23 79 38.
Ston’Art
52 Bd des Océanides (face à laThalasso
Daniel Jouvance) Tel :02 40 42 77 62
3 bd Océanides,44380,Pornichet.
Tél.02 40 61 05 48.
Boulangerie – Pâtisserie chezYves et
Dédée,ouverture tous les jours de 7h à
19h30.Pain au levain,pain Saunier,pain des
trois rivières...4,rue Saint Cyr.
Tél.02 40 88 93 91.
Restaurant Chez Fernand
Restaurant Pizzéria
L’Amaretto
Casino de Pornichet
Spar Marché
Batz-sur-Mer
19,avenue des Pétrels.Tél.02 40 60 19 37
Crêperie,1 avenue Pierre 1er de Serbie
(Près de la gare SNCF).Tél.02 40 24 14 92
Le Bateau Ivre
Zac deVillejames place Kerhillier.
Tél.02 40 70 95 10
Hôtel Alcyon
Restaurant sur la plage de La Baule.
Tél.02 40 60 42 25.
Crêperie Les Korrigans
Rue de Cornen,44510 Le Pouliguen
Téléphone :02 40 42 10 46
6,avenueAnne de Bretagne,à côté du
Ciné Presqu’île de Guérande (face à La
Poste)Tél.02 40 24 40 40.
The Salisbury
Dessous Dessus
Restaurant Pizzéria Place Kerhilliers
Zone deVillejames Tel :02 40 62 09 89
Les Chais St François
9 Esplanade FrançoisAndré.
Tél.02 40 60 02 89
Pornichet
Guérande
Au Petit Victor Hugo
Café Bouillu
9,rue de l’Ecole de Médecine,75006,Paris.
Tél. 01 46 34 19 41.
La Baule + est édité par la
SARL La Baule Plus
8, avenue du Bois d’Amour,
44500, La Baule.
Téléphone : 02 40 60 77 41
Courriel :
[email protected]
Sarl au capital de 2.000,00 €
RCS ST NAZAIRE :
452 575 285 - APE : 221E
Imprimé par
Presses de Bretagne
(Rennes)
Tirage : 35 000
exemplaires.
Directrice de la publication :
Fabienne Brasseur
Rédacteur en chef :
Yannick Urrien
ISSN : 1767-6150
Depôt légal à parution.
Publicité : Fabienne Brasseur
au 02 40 60 77 41 ou
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la baule + notre presqu`île 7 novembre 2014

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