Camouflage et déguisement : lutte contre les paparazzis du prototype

Transcription

Camouflage et déguisement : lutte contre les paparazzis du prototype
Le 11 avril 2008
Camouflage et déguisement : lutte contre les paparazzis du prototype
« Fishies », « Flimmies » et l’art de brouiller les pistes
Le camouflage et le déguisement sont importants lorsque de nouveaux prototypes de
modèles quittent pour la première fois les quartiers bien protégés du studio de design ou
de l’atelier pour se rendre sur la piste d’essai ou sur la route. Bien qu’une bonne partie des
essais de véhicules d’aujourd’hui puissent être réalisés préalablement par le biais de
simulations informatiques ou sur banc d’essai, il est inévitable de devoir valider un jour les
résultats d’essai et lâcher le véhicule dans son habitat naturel – la route.
Il y a deux ans, c’était au tour de l’Insignia, la nouvelle voiture de taille moyenne d’Opel qui
effectue son avant-première mondiale le 22 juillet. C’était son premier essai de conduite
sur le Nürburgring-Nordschleife – un jour que les experts en camouflage d’Opel
préparaient méticuleusement depuis des mois. Avec une ligne de carrosserie totalement
nouvelle et très séduisante ainsi qu’un design sculptural, la remplaçante de la Vectra est
destinée à faire sensation dans le segment des voitures de taille moyenne – mais les
surprises ne sont efficaces que si elles ne sont pas dévoilées par avance.
L’équipe responsable du camouflage des prototypes a commencé ses préparatifs pour la
phase d’essai alors que la nouvelle voiture n’en était encore qu’à quelques simulations
informatiques et modèles réduits en pâte à modeler. Avec les designers et ingénieurs en
chef, l’équipe a déterminé quelles lignes caractéristiques de la voiture devraient être
maintenues le plus longtemps cachées des paparazzis du prototype.
Ensemble, ils ont développé un « lifting » du modèle à venir qui déguiserait les prototypes
de la manière la plus optimale possible. L’une des variantes possédait par exemple une
section arrière d’une fluidité particulièrement élégante, de sorte qu’un béquet massif a été
General Motors Belgium S.A.
http://media.opel.be
General Motors Corporation
-2-
dessiné pour la masquer. Un modèle en bois a donc été fabriqué pour le moulage des
pièces de camouflage en plastique nécessaires aux près de 200 voitures d’essai devant
être déguisées depuis les prémices jusqu’à la production en série.
Des capots d’autres composants de carrosserie caractéristiques ont également été conçus
et fabriqués suivant le même procédé. Comme toujours, les premiers prototypes ont été
amenés dans un atelier, dans une zone particulièrement bien protégée de l’usine, en vue
d’y être déguisés en tant que premières voitures d’essai.
Le premier « lifting » devait rendre l’Insignia la plus affreuse possible
Pour cette partie de l’opération de camouflage, les experts utilisent un adhésif et un film
spéciaux, qui créent une surface lisse et demeurent souples et indéchirables à des
températures de – 40 à + 70 °C. Dans d’autres zones, le film est calé avec de la mousse
pour modifier les contours de la voiture. Le matériau adhésif est également utilisé pour
camoufler les lignes de vitres caractéristiques. La police allemande utilise ce type de film
pour marquer ses véhicules de patrouille – bien qu’en vert et bleu en Allemagne, pas en
noir « voiture d’essai ».
De petits capots très contrastants sont fixés pour occulter d’autres surfaces de la
carrosserie des prototypes. Pendant des années, la pratique chez Opel était d’utiliser un
motif d’échiquier noir et blanc, mais celui-ci est remplacé à présent par des « Fishies »,
des diamants arrondis en forme de poisson conçus pour perturber les objectifs des
appareils photo et les regards indiscrets. L’opération de déguisement sera bientôt encore
meilleure avec des Flimmies, un nouveau type de camouflage dont le motif crée un effet
de scintillement.
S’il y a un logo Opel, ce n’est certainement pas une Opel
La fixation de faux emblèmes et marques d’identification sur des prototypes est un truc
populaire dans le secteur du camouflage. Par conséquent, une voiture d’essai avec un
logo de type Opel et des plaques minéralogiques GG (le code d’immatriculation pour GroßGerau et Rüsselsheim en Allemagne) n’est probablement pas une Opel.
-3-
Les phares et les blocs optiques arrière sont particulièrement difficiles à déguiser étant
donné que le service chargé d'accorder les licences stipule que le cône lumineux, les feux
de stop et toutes les autres fonctions extérieures de la voiture, même s’il s’agit d’un
prototype, doivent être conformes aux règlements juridiques. Malheureusement, les phares
et les blocs optiques arrière sont des moyens populaires pour les designers de faciliter la
reconnaissance de la marque de la voiture, et par conséquent, ils doivent être bien
déguisés. Pour ce faire, les experts en camouflage installent à l’arrière de simples blocs
optiques ronds venant d’un magasin d’accessoires et réalisent des composants spéciaux
pour les phares.
Un autre défi pour les experts en camouflage est que les éléments de déguisement doivent
être également amovibles. Pour certains essais, tels que l’acoustique et l’aérodynamique,
tous les éléments stylistiques de la carrosserie constituent une gêne, indépendamment de
la sécurité. C’est pourquoi certains fabricants automobiles favorisent les grands capots
enveloppants pouvant être fixés à la carrosserie avec des bandes Velcro et des sangles de
fixation. Opel a opté pour une approche différente, étant donné que de tels grands capots
peuvent se détacher à grande vitesse, endommager le camouflage et nuire à la sécurité
des autres usagers.
Le plus grand obstacle dans une opération de camouflage parfaite ? Les gens.
Le plus grand point faible de toutes les opérations de camouflage, ce sont les techniciens
en rapport avec la voiture d’essai. Chaque fois que des personnes sont impliquées, il y a
un risque d’erreur, et à la fin d’une longue et dure journée de labeur dans les ateliers, il y a
toujours une possibilité que le camouflage ne soit pas correctement fixé.
Pour éviter au mieux de tels dérapages par les pilotes d’essai ou les ingénieurs, Opel a
défini un ensemble de règles strictes concernant les prototypes. La règle 531 stipule
qu’aucune voiture d’essai camouflée ne peut être stationnée dans un lieu public, par
exemple, quand le conducteur s’arrête pour grignoter un morceau. Une bâche doit
également toujours être disponible à bord étant donné que même les Opel fiables peuvent
parfois tomber en panne durant leur phase d’essai et doivent alors être couvertes
rapidement. Afin de protéger les secrets de fabrication, les prototypes sont toujours
accompagnés par un second véhicule sur la voie publique, de sorte qu’une aide est
toujours disponible à portée de main. Sur de longues distances, les prototypes doivent être
-4-
transportés dans des camions fermés, comme pour les essais de conduite en Finlande.
Dans le passé, des photographes pleins de ressources ont trop souvent levé la bâche du
camion pour prendre des clichés, tandis que le chauffeur faisait une pause bien méritée.
Mais pourquoi tant d’efforts ? Pour faire court, l’industrie automobile ne vit que pour les
nouvelles voitures, et ceci est très important pour deux groupes particuliers : les
concurrents et les médias. Alors que les concurrents veulent réagir aux produits le plus
rapidement possible avec leurs propres innovations, pour les médias, l’actualité de
nouvelles innovations est un moyen précieux d’attirer des lecteurs ou des spectateurs.
L’une des principales caractéristiques d’une nouvelle voiture est son design extérieur.
C’est la première impression que les clients ont de la voiture, il définit l’apparence d’une
marque pour le public et il permet souvent de se faire une opinion des innovations
technologiques que peut abriter la carrosserie. C’est pourquoi le masquage des nouveaux
éléments stylistiques contre les regards indiscrets est devenu une forme d’art au sein des
départements de développement des constructeurs automobiles au cours des dernières
décennies.
Paparazzi du prototype : la vengeance des experts en camouflage
Les principaux adversaires des experts en camouflage sont les photographes spécialisés
appelés chasseurs de prototypes, ou simplement espions photographes. Les paparazzis
du prototype savent très bien où se situent dans le monde les circuits d’essai de
prédilection de l’industrie automobile.
Ces photographes sont confrontés à une concurrence croissante des amateurs qui
parviennent à prendre des photos d’une voiture inconnue avec leur téléphone. Mais ici
aussi, peut-être pas si inconnue, étant donné que certaines photos arrivant sur le bureau
de rédacteurs en chef sont celles de modèles de production en série, inhabituels
uniquement parce qu’ils ne sont pas commercialisés dans le pays du photographe, et
semblent donc exotiques ou mystérieux.
D’un autre côté, les photographes professionnels peuvent empocher des montants à cinq
chiffres, en fonction de la marque, du moment et de la qualité d’image, et ils sont le
principal revenu d’un petit groupe, extrêmement spécialisé, connu sous le nom de
-5-
« Photoshoppers ». Dans le passé, des designers professionnels ont adapté
artistiquement des photos de voitures camouflées avec des pastels et de l’encre de Chine
pour créer des images souvent très précises des dernières innovations. Aujourd’hui, ce
sont les artistes de la retouche Photoshop qui essaient de créer des images réalistes de
ces nouveaux modèles. Pour les aider, ils disposent de photographes de prototypes et de
design de concept cars, que les constructeurs automobiles utilisent pour tester la réaction
du public dans les salons automobiles, et également pour provoquer une anticipation des
futurs véhicules de production en série.
Les protecteurs des prototypes voudraient bien camoufler ces concept cars également,
mais on ne le leur permet pas…
-6-
Interview
Le « Déguiseur »
Sa carte de visite indique « Camouflage Cross carline » : Monsieur M. est responsable du
camouflage des prototypes d’Opel depuis plus de 20 ans.
Question : Monsieur M., pourriez-vous nous donner votre vrai nom ?
M : J’aimerais mieux pas. La protection sûre des prototypes est également liée au
comportement raisonnable du personnel. Et cela commence par la préférence pour les
actes dans l’ombre, plutôt que la recherche des feux de la rampe.
Question : Vous êtes donc une espèce de marchand de mystère ?
M : Pas en privé. Mais au travail, je mets tout en œuvre pour empêcher la concurrence de
découvrir ce que nous planifions.
Question : La meilleure chose à faire ne serait-elle pas d’essayer simplement les
prototypes sur un terrain isolé ?
M : Selon moi, oui. Mais malheureusement, ce n’est pas possible dans le monde réel. À un
certain point du processus de développement, les voitures doivent se rendre sur la route –
où nos clients vont les conduire par la suite. Et il n’est pas concevable de réaliser les
essais uniquement de nuit, car nous perdrions deux tiers du temps de développement,
suivant la saison.
Question : La confidentialité est probablement à son comble durant les premières étapes
du développement ?
M : En général, oui. Mais, c’est en fait assez simple au début parce que les innovations
technologiques sont d’abord testées sur un modèle précédent. Et ces voitures ne révèlent
-7-
pas grand-chose. Le test réel vient lorsque les premiers prototypes avec la nouvelle
carrosserie sont prêts.
Question : Comment décidez-vous de la façon dont ces voitures seront camouflées ?
M : Très tôt, je rencontre le designer du nouveau modèle et nous discutons des éléments
stylistiques spécifiques de la nouvelle voiture. Ensuite, je fais des suggestions quant à la
meilleure façon de camoufler ces éléments.
Question : Ce qui signifie coller un maximum de pièces en plastique dessus pour la rendre
la plus horrible possible ?
M : Malheureusement, ce n’est pas aussi simple, parce que bien que nous voulions rendre
les voitures le moins reconnaissable possible, les ingénieurs des groupes d’essai doivent
être également capables de travailler avec elles. Et ces voitures doivent être approuvées
par la TÜV (l’agence de contrôle technique allemande).
Question : Par la TÜV ?
M : Absolument. Chaque voiture circulant sur les routes allemandes doit porter un cachet
TÜV officiel. Cela signifie par exemple que l’éclairage doit être conforme à la
réglementation et que la voiture ne peut pas avoir de composants comportant des arrêtes
vives. Et toutes les pièces qui sont utilisées spécialement pour le camouflage doivent être
solidement fixées à la voiture.
Question : Et que représentent les exigences des ingénieurs pour votre travail ?
M : Laissez-moi vous donner quelques exemples. Les ingénieurs moteur insistent pour que
l’acheminement de l’air de refroidissement soit exactement le même que celui du véhicule
produit en série. Les gars de la carrosserie veulent être capables d’ouvrir toutes les portes
et le capot. Quant aux acousticiens et aux experts de l’éclairage et de la visibilité, ils
préféraient qu’il n’y ait pas du tout de camouflage.
Question : Cela ne vous laisse pas beaucoup de latitude dans votre travail.
-8-
M : C’est un véritable défi. D’une certaine façon, nous refaisons des pièces de la
carrosserie. Les pièces en plastique que nous utilisons pour déguiser les contours de la
carrosserie en vue de décevoir les paparazzis des prototypes sont fabriquées avec des
outils spéciaux. Puis viennent les motifs que nous appliquons sur les voitures pour rendre
les carrosseries le moins reconnaissable possible.
Question : Quels sont les véhicules les plus difficiles à camoufler ?
M : Sans hésitation, les breaks et les SUV. Ces carrosseries offrent des possibilités de
déguisement très restreintes. Par contraste, un véhicule tricorps, par exemple, peut être
doté d’un béquet arrière bien placé pour donner une impression totalement fausse de son
apparence réelle.
-9-
Spotlight
L'habit fait l'homme : du camouflage au look militaire
Très souvent, les vêtements sont une forme de déguisement, un type de camouflage. La
mode oscille entre le monde de l’exhibitionnisme et celui du déguisement, ce qui en fait un
phénomène psychosociologique complexe. Le compte de Hans Christian Andersen « Les
Habits neufs de l'Empereur » (1837) traitait du thème de l’égoïsme et de l’illusion de la
perception quand il est question de vêtements. Aujourd’hui, les hommes et les femmes
veulent également détourner l’attention de leurs zones posant problème avec de petites
astuces vestimentaires : une ceinture pour cacher les courbes rebondies de la taille, des
rayures verticales pour amincir le look, une casquette pour cacher un front dégarni, …
Néanmoins, porter le look militaire actuel à la Lara Croft n’a fondamentalement qu’un seul
but : attirer l’attention. La tenue inspirée des militaires créée pour la jungle urbaine n’a rien
de nouveau. Dans les années 70, de nombreux étudiants et jeunes gens s’affirmaient avec
des parkas et des foulards, en les portant pour se démarquer des symboles de la société
bourgeoise.
Les matériaux de camouflage sont des itérations de motifs mouchetés militaires. En 1935,
Johann Georg Otto Schick fut chargé par les militaires allemands de créer un dessin avec
des taches et des points de couleurs répartis sur une couleur de base. Les motifs
allemands « platane », « 44 points » et « feuille de chêne » sont encore aujourd’hui les
styles de camouflage les plus populaires au monde. Alors que dans le monde animal, il y a
le changement de couleur de pelage saisonnier, pour les militaires, c’est le changement
d’uniformes, clair pour le printemps/l’été et sombre pour l’automne/l’hiver. L’objectif est
toujours comme le chantait Stan Ridgeway dans son succès de 1985 « Camouflage » :
« Things are never quite the way they seem » (Les choses ne sont jamais vraiment ce
qu’elles paraissent).
Lorsque le motif moucheté allemand a été créé pour la première fois, l’impression
industrielle en cinq ou six couleurs du textile constituait un véritable défi. Avec l’ère de
- 10 -
l’informatique établie depuis longtemps, les motifs mouchetés d’aujourd’hui, tels que le
DCamC (Dessin de Camouflage Canadien) de l’Armée canadienne et le MARPAT (Marine
Pattern) du Corps des Marines des États-Unis, sont créés au moyen de fractales générées
numériquement.
Un autre type de vêtements de camouflage est la tenue caméléon (Ghillie), dont la
structure est plus importante que la coloration. La tenue de camouflage portée souvent par
les snipers est constituée d’un filet ou d’un tissu couvert de bandes flottantes de tissu ou
de ficelle. La tenue « ghillie » masque les contours du corps humain et lui permet de se
fondre dans le décor. Elle est donc aussi idéale pour les paparazzis du prototype qui se
planquent dans les buissons.
- 11 -
Spotlight
Camouflage et déguisement – Les astuces du monde animal
C’est le plus adapté qui survit – un camouflage efficace est une question de vie ou de mort
pour de nombreux animaux. Les prédateurs se déguisent lorsqu’ils traquent leur proie. Et
les proies tentent de se faire remarquer le moins possible pour ne pas attirer l’attention des
prédateurs. Lorsque la forme, la couleur et le comportement s’adaptent au décor et que le
corps de l’animal se fond dans l’environnement, le camouflage est réussi. Ce n’est pas une
coïncidence si les bandes de film adhésif utilisées par les constructeurs automobiles pour
masquer le design et le style de leurs prototypes font penser aux rayures du zèbre. Les
constructeurs essaient également d’envoyer sur une fausse piste les paparazzis du
prototype planqué dans le coin, avec des logos d’autres marques – biologiquement, un
authentique cas de mimétisme.
Les techniques de camouflage du monde animal sont imaginatives et incroyablement
variées :
•
Motifs : Les chats sauvages tels que le lynx, le léopard et le tigre – mais également
leurs proies telles que les zèbres et les marcassins – possèdent des taches ou des
rayures sur leur pelage. Ces dernières fondent les contours de l’animal dans son
habitat naturel
•
Changement de couleur : La plupart des reptiles et des amphibiens possèdent des
couleurs de camouflage. Nombre d’entre eux peuvent modifier leur apparence et se
fondre dans leur environnement. Il n’y a pas que le célèbre caméléon qui utilise ce truc
– de nombreux autres sauriens, ainsi que des grenouilles, crapauds et poissons
peuvent modifier leur apparence pour apparaître plus clairs ou plus foncés en fonction
de l’environnement dans lequel ils évoluent
•
Changement de couleur 2 : Certains animaux changent de couleur en fonction de la
saison. Le pelage du lièvre arctique généralement gris brun devient blanc en hiver, ce
qui le rend virtuellement invisible pendant la saison
- 12 -
•
Mimétisme : Ce terme réfère à des animaux qui copient d’autres animaux. De
nombreux insectes généralement sans défense, tels que le syrphe par exemple,
copient les couleurs jaune et noir ostentatoires de la guêpe. Ainsi, les clients qui
commandent un OPC Line Pack avec béquet pour leur discrète Opel Astra, font
preuve, en termes de biologie, de mimétisme
•
Mimésis : Certains animaux copient des objets immobiles dans leur environnement et
prennent l’apparence de parties de plantes, épines, bourgeons ou feuilles. Parmi les
maîtres du déguisement, citons la phyllie, la limace terrestre et le gecko à queue plate
Textes et photos téléchargeables à partir du site Internet http://media.opel.be.
Rédacteurs : Pour de plus amples informations, prière de s’adresser à :
Nathalie Van Impe
Manager External Communications
Tél. +32 (0)3/450 63 63
GSM +32 (0)495/38 90 31
Fax +32 (03)/450 64 82
[email protected]
General Motors Belgium S.A., Public Affairs, Noorderlaan 401, Haven 500, B-2030 Anvers
Tél. +32 (0)3/540 48 06, Fax +32 (0)3/540 48 52
Product Communications, Prins Boudewijnlaan 24 A – Gebouw B, B-2550 Kontich
Tél. +32 (0)3/450 63 63 - 450 63 64, Fax +32 (0)3/450 64 82