Mardi 4 Juin : nous partons pour la journée, d`abord vers QUIMPER

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Mardi 4 Juin : nous partons pour la journée, d`abord vers QUIMPER
Mardi 4 Juin : nous partons pour la journée, d’abord vers QUIMPER et sa vieille ville. Une marche matinale à la
suite de Lucie nous conduit à la cathédrale St Corentin, joyau gothique du XIIIe siècle, des
vitraux remarquables, une flèche de clocher qui s’élance vers le ciel à plus de 50 ms. Puis
de placettes en ruelles nous pouvons admirer les maisonnettes à colombage,
moyenâgeuse, parfois un peu bancales, mais toujours aussi coquettes et peintes de
couleur pastel. Midi approche et nous reprenons le car pour la campagne bretonne, ses
prairies verdoyantes de bocage, cernées de haies vives, ses petits villages aux toits bleus,
et au bout LOCRONAN, merveilleusement restauré dans son costume du Moyen
Age, ses bâtiments imposants, tel celui de la Compagnie des Indes et surtout
pour ce qui nous concerne la crêperie décorée de glycine qui court sur une
façade de granit, où nous est servi le repas breton à base de crêpes
naturellement et d’une bolée de cidre.
Après-midi, la visite du village se poursuit, église, ruelles, échoppes
d’artisans d’Art, dans un calme reposant et un cadre naturel préservé. Ce site est classé au titre des Monuments
Historiques en raison de ses qualités architecturales et il a servi beaucoup de
décor pour le cinéma. Nous partons ensuite pour CONCARNEAU, son port où
Richard nous dépose et que nous longeons pour atteindre la Ville Close, en fait
une ile reliée par un pont en chicane. Nous parcourons la rue principale bordée
de boutiques et d’artisans d’Art, puis librement nous faisons le tour de la cité, par
les remparts qui l’entourent, un œil sur les terrasses et les toits, un œil sur le
port, les bateaux, l’Océan. La journée est déjà bien écoulée, il est temps de
songer au retour, suivent dîner et logement.
Mercredi 5 Juin : Après un petit dej copieux et varié, une valse-hésitation devant le buffet nous partons pour
Quiberon et cette presqu’ile a de belles choses à nous montrer, plages, criques, côte sauvage, océan, vent du large et
sentier littoral. Ce bout de terre est relativement étroit, banc de sable, de
roches, de verdure aussi avec une petite route rectiligne bordée de maisons,
puis une autre, par laquelle nous reviendrons qui suit les contours de la côte
sauvage fouettée par des vagues vigoureuses. A l’entrée de Quiberon nous
visitons la Belle Iloise, une fabrique de conserves de sardines, à l’ancienne, visite
très intéressante. Notre parcours à l’étage nous permet de survoler les
différents postes de travail manuel où arrivent les sardines saumurées et cuites.
C’est la mise en boîte, une à une, vidée de leur colonne, alignées, bien rangée, travail répétitif, féminin surtout.
Quelques hommes s’affairent dans l’atelier, assurant l’approvisionnement, la maintenance des machines pour le
sertissage. Cette conserverie existe depuis 1932 et perpétue un savoir-faire de qualité, d’ailleurs après la vidéo d’un
voyage à travers le temps, les dégustations proposées, l’espace de vente directe a du succès. Après la visite un peu de
temps libre nous est laissé pour parcourir le quartier de Port Maria proche d’une belle plage de sable fin, avec à
l’Ouest le château Turpault. C’est de ce port que nous partons demain pour Belle Ile en Mer. Le retour pour midi au
village vacance se fait par la route côtière sur toute la façade Ouest et le plein océan sauvage et grandiose avec
criques, récifs, et grottes.
Après le repas, excellent, animé, convivial nous partons pour Vannes, cité des Vénètes et ses quartiers anciens, ses
jardins à la française, taillés et fleuris avec soin, au pied des remparts, promenade tranquille et agréable dans la
fraîcheur, en longeant la rivière. Ensuite, comme à Vannes nous retrouvons les maisons à colombage des quartiers
anciens. Puis pour terminer la journée nous partons pour un pèlerinage rapide à Ste Anne d’Auray, sa basilique avec
la statue de la sainte en granit noir au sommet du clocher. Cette basilique édifiée au XIXème
siècle reçoit de nombreux pèlerins, notamment des bretons. Nous poursuivons nos
dévotions en jetant un coup d’œil au monastère adjacent, puis à la Scala Santa qui se trouve
désormais dans l’enclos de pèlerinage, permet aux pèlerins de suivre les messes en plein air
et de gravir les marches de l’édifice à genoux, comme le veut la tradition. Pieusement et
recueillis, nous regagnons notre gite à Keravel et retrouvons notre couvert. Lucie nous quitte maintenant sur
un petit pas de danse bretonne. Nuit tranquille comme d’habitude.
Jeudi 6 Juin : Ce matin nous retournons à Quiberon et nous embarquons à Port Maria sur un ferry pour une journée
à Belle Ile en Mer. Mer calme à peu agitée, soleil radieux toujours, sur le pont supérieur nous apprécions tous cette
traversée de 45 minutes. Le Palais, port et capitale, au centre de la côte Est a été
bien choisi comme site protégé par le relief et une citadelle haut perchée. Aussitôt
débarqués nous sommes pris en charge par les Cars Bleus, qui vont nous faire visiter
l’Ile, ses paysages magnifiques et divers, par les commentaires avisés du chauffeurguide. Nous commençons par les aiguilles de Port Coton, sur la côte Ouest aux
rochers sombres déchiquetés par des eaux agitées, passant d’un vert émeraude à
une blancheur bouillonnante. Ces rochers ont beaucoup inspiré le peintre Claude
Monet. Nous prenons ensuite la petite route champêtre de Sauzon et comme midi approche, les Cars Bleus nous
conduisent tout naturellement vers le Café Bleu pour le déjeuner, mafia ou solidarité ilienne ? Le choix ne nous
déçoit pas en fait, la salle est immense avec vue sur l’Océan, le service est rapide, le menu alléchant, les assiettes
bien garnies, les verres bien pleins de vin blanc, rosé ou rouge au choix. Après le café le car nous reprend pour nous
déposer quelques minutes plus tard près du port de Sauzon, une vallée profonde convertie en port tout en
méandres, avec ses maisons peintes de couleurs pastel. Quel joli port qui s’étire sur
une rive seulement, alors que l’autre côté est naturellement préservé avec ses
bosquets et sa végétation sauvage buissons et taillis, plants d’anis, genêts aux fleurs
d’or en cette belle journée de Juin. Nous cheminons tout le long du port, à l’autre
bout, le car nous attend pour la suite des visites prévues. L’ile n’est pas très vaste et
peu de kilomètres nous séparent de la grotte de l’Apothicaire, grotte creusée par la
force des flots au pied des falaises impressionnantes. Quelques marches taillées
dans le roc subsistent, menant à l’entrée mais l’accès est aujourd’hui interdit, trop d’accidents mortels se sont
produits sur ces marches glissantes. A la suite nous visitons la pointe des Poulains,
pointe Nord-Ouest avec Musée, Fort et phare. La balade nous entraîne sur les traces
de Sarah Bernhardt. Elle aimait venir chaque année sur cette ile pittoresque
« goûter tout le charme de sa beauté sauvage et grandiose » Elle avait fait
l’acquisition du fortin et l’avait aménagé selon ses goûts excentriques et exigeants.
Elle y viendra trente années durant se reposer et fuir la vie mondaine. On repasse devant le phare de Bangor sous
une nuée d’oiseaux de mer pour regagner Le Palais où nous embarquons pour Quiberon. Une belle journée vient de
s’écouler et une soirée animée nous attend au village. En effet Keravel a bien
fait les choses ! Un buffet de Fruits de mer, digne d’un étal de poissonnier
breton, trône à l’entrée de la salle à manger, crabes, huitres, gambas, crevettes,
langoustines, etc. et détrône un buffet charcuterie, néanmoins aussi bien garni
en jambon cru, saucisson, andouillette mais plus classique pour nous. Le
directeur en animateur hors pair, présente les artistes du prochain spectacle,
plaisante, fait chanter le public et se moque….gentiment en mimant les
chansons dans le dos des chanteurs, pendant que nous savourons l’apéritif servi
à table et les amuse-gueules qui l’accompagnent, avant de se battre en duel avec les pinces.
Vendredi 7 Juin : Dernier petit déjeuner à Keravel et le séjour breton est terminé. Quelques gouttes de pluie
chagrine viennent saluer notre départ mais nous courrons plus vite que le mauvais temps qui aborde la Bretagne et
notre retour se déroule sous un chaud soleil, suite logique d’une semaine formidable.
Le repas de midi nous réunit encore au restaurant de La Chapelle sous Ursin. Se sont succédés les paysages
verdoyants des maraîchers Nantais, la douceur Angevine, la Sologne du braconnier Raboliot, la Touraine, les vignes
de Saumur et Clermont-Ferrand. Là un bouchon dû à un accident nous retarde d’une bonne heure, laissant le temps
à quelques averses de nous rattraper. L’arrivée au Puy et le retour dans nos foyers va s’échelonner entre 20 et 21 H.

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