Cirque Arlette Gruss : les chiffres qui comptent

Cirque Arlette Gruss : les chiffres qui comptent
Mercredi, 21 Janvier 2015 06:15
Au delà de son show, dont les premières représentations ont lieu chaque année à
Bordeaux, le cirque Arlette Gruss est aussi une très grosse entreprise du spectacle.
Voici une visite guidée en chiffres du cirque qui est installé en ce moment sur
l’esplanade des Quinconces.
52 semi-remorques dans la caravane Arlette Gruss, pour une centaine de véhicules au total.
Quand le convoi se déplace c’est toute une logistique qui se met en place, entre les premiers
véhicules qui transportent la ménagerie, et le dernier qui est celui... du mécano prêt à intervenir
sur tout type de véhicule. Le montage des installations à l’arrivée à Bordeaux a pris deux jours
et demi. Outre les caravanes des artistes et les camions qui transportent le matériel, il y a aussi
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des véhicules très spéciaux : des remorques-couchettes qui abritent le personnel, les véhicules
des animaux, un semi-remorque regroupant douches, toilettes et buanderie pour toute la
troupe, un autre pour les bureaux ou la billetterie.
1800 sièges dans la «cathédrale», le chapiteau de 2700m2 sous lequel est donné le spectacle.
140 personnes de 14 nationalités différentes dans la tournée 2015 du cirque. La famille Gruss,
les artistes embauchés pour le spectacle des 30 ans (souvent originaires d’Europe de l’est ou
parfois d’Amérique du sud), les membres de l’orchestre, le personnel administratif et
technique... Ils vivent ensemble pendant les 11 mois de tournée. A Bordeaux, il faut y ajouter
l’équipe venue participer à la création du spectacle (120 costumes, les musiques, les
éclairages...)
70 animaux dans la ménagerie. Des fauves (lions et tigres), des chevaux dressés par Alexis
Gruss, des éléphants dont le chapiteau est en permanence chauffé (c’est le seul !) et divers
animaux (zèbre, lamas, chèvres et même autruches). Cette année une camionnette de plus
transporte des perroquets puisqu’un numéro leur est consacré.
10 élèves scolarisés dans l’école itinérante du cirque. Elle ne compte qu’une classe qui
regroupe tous les niveaux et des enfants de nationalités différentes. L’enseignant détaché par
l’Education Nationale s’appelle Thierry Grangeon, il suit le cirque depuis la rentrée 2012. Cette
année, il a installé sa classe dans une nouvelle remorque neuve, conçue spécialement.
25000 euros par jour en frais de fonctionnement, selon le calcul fait par le cirque Arlette Gruss.
Cela inclue des frais d’installation (électricité, eau, ligne ADSL et droits de place reversés à la
ville), de vie quotidienne et d’entretien : 2800€ d’achat de nourriture par semaine pour les
hommes, et chaque année 13 tonnes de viande pour les fauves, 110 tonnes de foin...
3,5 millions d’euros investis en 2014 dans de nouvelles installations pour le cirque, affirme
Gilbert Gruss. En particulier le nouvel éclairage du spectacle, trois nouvelles remorques
conçues sur mesure pour accueillir l’école, le réfectoire des employés et les toilettes pour le
public. Mais en 2014, les résultats du cirque n’ont pas été épargnés par la mauvaise
conjoncture et certaines dates ont moins fait le plein que d’habitude. Gilbert Gruss ne le cache
pas : le cirque ne peut pas se permettre une mauvaise saison 2015. A Bordeaux en tout cas
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tout s’annonce bien puisque les préventes étaient déjà très élevées avant même le lancement
du spectacle.•
Photo : Le cirque Arlette Gruss affiche des chiffres impressionnants, à l’image de son chapiteau
géant © cirque arlette gruss / DR
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