L`itw de Snakeyes - Atelier

Transcription

L`itw de Snakeyes - Atelier
Snakeyes & Dj Monik, en 1ère partie du Peuple de
L’herbe,
Le bois aux dames, le 20/12/2014.
C’est du rap reblochon !
-Ame Son : Comment s’est passé votre concert au El Barrio hier au soir ?
B.E.M : ça va, ça s’est bien passé, même si y’avait pas grand monde, grand monde.
- AS : Comment et pourquoi avez-vous commencé à rapper et quel message voulez-vous faire
passer ?
Stiako : Alors le message… y’en a pas tellement, à part faire la fête, et s’amuser. On délire plus
qu’autre chose, on n’a pas vraiment de message à faire passer.
DJ Monik : C’est du rap reblochon !
B.E.M : Tant que notre rap sent le fromage, on est content (rires !). Et comment on a commencé à
rapper… ? Comme çà, à l’arrache, parce qu’en fait, Stiako avait acheté un micro et un logiciel. Au
début, on était une dizaine et finalement, on n’a été que deux à continuer.
Stiako : J’ai de la famille musicienne et voilà, on a commencé à rapper dans ma chambre. Au début,
on a acheté un micro tout pourri et on s’enregistrait dans ma piaule.
-AS : Y a-t-il des personnes qui vous ont inspirés, ou influencés et pourquoi ?
Stiako : Alors, il y a Mireille Mathieu…
DJ Monik : Moi c’est Annie Cordy, pour tout ce qui est scratch.
B.E.M : Non, moi j’aime bien les textes à Passe Partout (rires !)
Stiako : Sérieusement, dans le rap, moi je dirais plutôt les Svinkels, Kassem : tous les raps délires,
pas trop gangsters, on va dire.
B.E.M : Oui, voila.
-AS : Quels sont ceux de vos morceaux qui vous ont le plus marqués ?
Stiako : Forcément, « This is my ghetto », même si on n’en peut plus, mais bon elle a cartonné…
B.E.M: On la déteste !
Stiako : Après y a pas vraiment d’autres morceaux qui nous ont marqués, à part peut-être celui
pour ta mère… ?
B.E.M : Oui, celui-là aussi, et puis quand y sortent, on les teste avant car on en a marre de les
réécouter. Et puis bien sûr, celui avec Saï, on était content de le faire.
-AS : Pourquoi avez-vous choisi Snakeyes comme patronyme, quelle est l’origine du nom de votre
groupe ?
B.E.M : Alors Snakeyes, ça vient de « H » la série, y’a un épisode où Aimé s’la raconte et dit :
« Snakeyes of the tiger wood. »
Stiako : C’est Aimé qui fait toujours des phrases anglaises à la con, qui ne veulent rien dire. Du coup
on s’est dit qu’on allait garder ça, on n’a pas vraiment réfléchi en fait.
-AS : Yannick peux-tu nous dire comment tu as trouvé ton nom de scène ?
B.E.M : Alors çà, c’est quand je travaillais aux Becchis, ( le centre de vacances de Samoëns), les
gens m’appelaient toujours Bonhomme En Mousse (B.E.M) car j’avais toujours un bonnet sur la
tête en plein été et du coup le nom est resté !
-AS : Vous êtes-vous fait aider pour mettre du patois dans vos textes ou le parlez-vous ?
B.E.M : Ah, pas du tout ! C’est naturel : « ça c’est d’chez nous ça, mon pauvre ! » (Rires !)
Stiako : Ce n’est même pas vraiment du patois, on ne sait pas trop en fait : on délire sur cet accent
et ces phrases de paysans.
B.E.M : Voila, ce sont des phrases qu’on a entendu à gauche et à droite, parce qu’en fait, quand on
a écrit mon couplet, il était un petit peu trop court et fallait combler les trous ; on a entendu ça sur
la TV8 Mont-Blanc avec les gars de la Lambic et y nous ont bien inspirés, voilà (rires !)
-AS : Comptez-vous faire d’autres sons sur nos « patelins » ou au contraire innover sur d’autres
sujets ?
Stiako : Dans tous les cas, dans tous nos textes, soit on met un truc d’ici, soit on dit 7-4 ou
Haute-Savoie. Après un son comme This is my ghetto peut-être ? On ne sait pas encore…
-As : Comment avez-vous pris contact avec Laurent Jamet pour votre premier clip ?
Stiako : En fait, il était en train de réaliser un film de ski qui s’appelle Invincibles, et c’est mon frère
qui a fait toutes les intrus, sauf quelques- unes, où c’est moi et un autre gars. Il a demandé à mon
frère de faire toute la bande son, et en contre- partie, il devait nous faire un clip gratuit.
-AS : Avez-vous déjà pensé à vous produire à l’Atelier ?
B .E.M : Oui, ça nous a effleuré l’esprit cet été, parce qu’on cherchait une salle pour tourner une
partie de notre clip « HATERS » et avant d’arriver au Bois aux Dames, on a galéré. On a appelé
l’Atelier et ils étaient chauds, donc si on veut, on peut.
-AS : Quelles sont vos activités en dehors de la musique ?
Stiako : Alors moi je suis skiman, on fait surtout des boulots de saisonniers. DJ Monik est skiman
aussi. B.E.M lui est plongeur. Après nos « hobbies », on va dire que pour moi, c’est surtout la
musique.
B.E.M : Moi, c’est la longboard.
DJ Monik: Moi c’est beaucoup la musique et le dessin du style graff, pas en illégal bien sur ! (rires)
-AS : Racontez - nous en quelques mots une journée qui a marqué votre vie.
B.E.M et Stiako : L’enregistrement et la soirée avec Saï, et la sortie du clip au Red Rock.
-AS : Quels sont vos futurs projets ?
Stiako : Dans la zic c’est de faire quelques scènes dans le coin.
B.E.M : C’est de s’acheter une sono entière et de se financer un album, là pour l’instant on essaie
surtout de récolter un peu de sous.
DJ Monik : Oui, un CD ça serait bien, pour que les gens puissent garder un souvenir.
Merci aux Snakeyes et à Dj Monik de nous avoir consacré un peu de leur temps pour que nous
puissions réaliser cette interview.
Anaïs Barbier et Florentin Moenne-Loccoz

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