Dossier de Presse

Transcription

Dossier de Presse
Dossier de Presse
(Janvier 2011)
WWW.KINGTUTBRUSSELS.BE
TABLE DES MATIÈRES
Le Pharaon arrive à... Bruxelles
P.03
Principaux faits, chiffres et dates
P.05
Informations pratiques
P.06
Top 10 des pièces à voir
P.08
ESSAIS
De la découverte à l’exposition
par Bob Partridge, auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l’Égypte ancienne.
P.12
Il est aussi l’éditeur du magazine britannique Ancient Egypt.
Découvrez de vos propres yeux le tombeau de Toutankhamon
par le Dr. Martin von Falck, Egyptologue
P.15
La magie d’une représentation authentique
par le Prof. Wilfried Seipel, Egyptologue
P.16
Contacts
P.18
02
LE PHARAON ARRIVE À... BRUXELLES
Communiqué de presse
« TOUTANKHAMON, SON TOMBEAU ET SES TRÉSORS »
La spectaculaire reconstitution du tombeau et des trésors du Pharaon
Une exposition unique dédiée à l’une des plus grandes
sensations archéologiques de l’histoire !
20 avril – 6 novembre 2011 – Brussels Expo (Heysel - Palais 2)
Après un passage remarqué dans différentes villes européennes (Zurich, Budapest, Hambourg, Barcelone, Madrid,
Cologne, Manchester), l’exposition itinérante « TOUTANKHAMON, SON TOMBEAU ET SES TRÉSORS »
fera étape à BRUXELLES et s’installera pour six mois au Heysel (Palais 2), du 20 avril au 06 novembre 2011.
Co-produite par la société allemande Semmel Concerts et le BITC (Brussels International Tourism and Congress),
cette exposition destinée à un large public met en scène de manière originale et moderne l’une des plus grandes
sensations archéologiques de l’Histoire: la découverte par Howard Carter en 1922 de la tombe du mythique
Pharaon et des nombreux trésors qu’elle recelait. Présentant plus de 1.000 objets, répliques précises scientifiquement
approuvées, cette reconstitution unique, à la fois ludique et éducative, convie le visiteur à une authentique aventure
multisensorielle !
TOUTANKHAMON: un nom qui résonne et fascine les esprits ! Une figure emblématique qui nourrit l’imaginaire de tout un chacun
depuis des décennies. Un Pharaon qui symbolise à lui seul le rêve, la magie et entretient le mystère. Une « star » intemporelle qui
brille comme les nombreux trésors découverts dans son tombeau par HOWARD CARTER en 1922...
TOUTANKHAMON: un contexte aussi, une époque... celle de la sublime civilisation égyptienne et de ses nombreuses croyances
qui suscitent toujours autant l’admiration et cultivent les passions à travers le monde...
TOUTANKHAMON: un univers captivant, bientôt à la portée du public belge... invité à se replonger prochainement dans l’ambiance
de cette époque passionnante et à revivre l’une des plus importantes découvertes archéologiques de l’Histoire grâce à l’arrivée à
Bruxelles d’une exposition qualitative et unique en son genre: « TOUTANKHAMON, SON TOMBEAU ET SES TRÉSORS » !
03
Evénement sans précédent, « TOUTANKHAMON, SON TOMBEAU ET SES TRÉSORS » propose aux visiteurs une expérience
originale: revivre les étapes passionnantes des fouilles historiques et admirer les trésors du jeune Pharaon comme s’ils étaient sur
place, guidés par le regard du célèbre et déterminé archéologue Howard Carter. «TOUTANKHAMON, SON TOMBEAU ET SES
TRÉSORS » reconstitue sur plus de 4.000 m2 l’atmosphère et toute la beauté des trésors de l’époque. Trois chambres funéraires
du jeune Pharaon ont été reconstituées à l’identique, dans les mêmes dimensions (en recourant notamment aux croquis et aux
notes d’Howard Carter ainsi qu’aux clichés originaux pris par le photographe de l’expédition, Harry Burton), pour offrir au visiteur
l’impression authentique de l’espace. Ces trois chambres contiennent plus de 1.000 répliques des objets les plus marquants (bijoux,
objets de culte, amulettes, coffres, sièges, armes, char en or sensationnel, grandes chapelles dorées... et le fameux masque mortuaire),
soigneusement façonnées par les meilleurs artisans égyptiens sous le contrôle de scientifiques et d’égyptologues de renommée
internationale. Des présentations multimédias faisant appel aux plus récentes technologies font découvrir au visiteur le monde
culturel et religieux de l’époque: rites funéraires, mythologie, dynasties, hiéroglyphes… Quatre-vingt-neuf ans après sa découverte,
le tombeau de Toutankhamon s’ouvre à nouveau...
Par son approche moderne et sa riche thématique, « TOUTANKHAMON, SON TOMBEAU ET SES TRÉSORS » s’adressera à
un large public, brassant toutes les générations. Familles, écoles, étudiants, enseignants (divers dossiers pédagogiques sont mis à
disposition des écoles et des enseignants), passionnés d’Histoire et d’Egyptologie, etc. y trouveront à coup sûr leur bonheur tant
l’exposition mêle habilement les dimensions culturelles, historiques et pédagogiques et jouit d’une solide crédibilité scientifique.
Plus de 300.000 visiteurs seront ainsi attendus au Heysel pour cet événement à vocation nationale qui constituera sans
conteste l’un des rendez-vous culturels majeurs de 2011.
Contact Presse:
Barbara Urlik – Stéphanie D’Heer / PR Style
T. +32(0)3/740 09 90
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Les photos et visuels de l’exposition sont disponibles à l’adresse suivante:
www.kingtutbrussels.be/kingtutpress
04
PRINCIPAUX FAITS, CHIFFRES ET DATES
• Toutankhamon régna comme roi (pharaon) de la 18e dynastie (Nouvel Empire) en Égypte ancienne de 1333 à 1323 av. J.-C.
• Son tombeau resta caché durant 3 300 ans.
• Au début du 20e siècle, certains scientifiques pensaient qu’il ne restait rien à découvrir dans la Vallée des Rois.
• Howard Carter (né le 9 mai 1874 à Kensington, Londres ; décédé le 2 mars 1939 à Londres) était un archéologue et égyptologue britannique.
• Lord Carnarvon était un égyptologue amateur passionné qui commença à financer en 1907 les fouilles d’Howard Carter dans la
Vallée des Rois près de Thèbes.
• Howard Carter découvre le tombeau de Toutankhamon le 4 novembre 1922, après sept années d’inlassables recherches.
• Le 23 novembre, Lord Carnarvon et Lady Evelyn arrivent à Louxor.
• Le 24 novembre, une volée entière de 16 marches menant à l’entrée du tombeau fut mise au jour.
• Le jour suivant, les sceaux imprimés furent copiés et enlevés. Les hommes se frayèrent un chemin dans les couloirs descendant au tombeau.
• Le 26 novembre allait devenir le jour J pour Carter. Après avoir déblayé le couloir et pratiqué une petite ouverture dans la seconde
porte scellée, Carter et son équipe utilisèrent une bougie pour regarder à l’intérieur et apercevoir des choses merveilleuses.
• Le 29 novembre, le tombeau fut officiellement ouvert en présence de Pierre Lacau, directeur général du Service des Antiquités,
de Mohamed Bey Fahmi, gouverneur de la province, et d’Arthur Merton, correspondant du Times de Londres, qui envoya ensuite
un télégramme annonçant la stupéfiante nouvelle à Londres.
• Le 30 novembre 1922, le Times annonce la découverte la plus spectaculaire du siècle à Louxor.
• Le 3 décembre, le tombeau fut scellé provisoirement et comblé avec des décombres.
• Lord Carnarvon décéda peu après, probablement d’une bactériémie suite à la morsure d’une mouche. Après la mort de Lord
Carnarvon, des journaux évoquèrent une prétendue malédiction associée à la chambre funéraire.
• Howard Carter décède 17 ans après.
• Ce qui rendait unique la tombe de Toutankhamon, c’est qu’elle était la seule dans la Vallée des Rois à n’avoir jamais été pillée.
L’exposition:
• Pour l’exposition Toutankhamon, le tombeau et ses trois chambres ont été recréés avec soin et constituent une réplique à
l’identique des originaux.
• Nulle part ailleurs, pas même en Égypte, il n’est possible de voir le tombeau et les chambres du trésor, ni la mise en scène de la
découverte comme cette exposition les montre.
• Plus de 1.000 répliques des principaux objets découverts sont exposées.
• Même le masque mondialement célèbre peut être admiré sous la forme d’une reproduction parfaite, dont l’original a fait le tour
du monde dans les années 1980.
• L’exposition s’étend sur une surface d’environ 4.000 m² et son coût s’élève approximativement à 5 millions d’euros.
05
INFOS PRATIQUES
20 avril 2011 – 06 novembre 2011
WWW.KINGTUTBRUSSELS.BE
Lieu:
Brussels Expo (Heysel) - Palais 2 - Place de Belgique1-1020 Bruxelles
Heures d’ouverture:
- Du lundi au dimanche, de 10 à 18h. (Dernière entrée: 17h)
- Nocturne, le mercredi jusqu’à 21h (Dernière entrée: 20h)
- Durée estimée de la visite: 1h30min.
Tarifs (Audio-Guide inclus) *:
Adultes:
Enfants: (5-16 ans)
Etudiants:
Seniors:
Pass Famille (4 personnes,max.2 adultes)
Ticket par enfant supplémentaire
Lundi
12 €
6€
10 €
10 €
32 €
4€
Du mardi
au vendredi
14 €
7€
12 €
12 €
38 €
5€
Week-ends
et jours fériés
16 €
8€
14 €
14 €
44 €
6€
* Aux tarifs indiqués, vous devez ajouter 1,5 € de frais de billetterie par ticket individuel.
Pour le Pass Famille comptez 3 € de frais généraux de billetterie par Pass.
L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 5 ans accompagnés d’un adulte.
Les écoles et les groupes (de plus de 20 personnes) bénéficient de tarifs préférentiels.
Des fiches pédagogiques sont mises à disposition des enseignants.
Pour de plus amples informations: Aude Lémans: 02/551.54.83 - [email protected].
Réservations:
Les tickets sont en vente via le site de Sherpa.
Par téléphone: 070/25 20 20.
Sur place: Brussels Expo, Palais 2. Guichet ouvert de 10h à 18h pendant la durée de l’exposition.
06
Audio-Guide:
Compris dans le prix du ticket, un audio-guide vous accompagne tout au long de l’exposition. Il est disponible en Français – Néerlandais
– Anglais – Allemand – Espagnol.
Un audio-guide est également disponible pour les enfants.
Parking:
Brussels Expo dispose de plus de 12.000 places. Les parkings (5€) sont facilement accessibles et sont situés aux abords immédiats des
différents Palais. Sur présentation du ticket d’entrée, une réduction de 2 euros sera offerte aux visiteurs de l’exposition !
L’exposition est accessible aux personnes à mobilité réduite !
Site web:
www.kingtutbrussels.be
07
TOP 10 DES OBJETS À VOIR
Lit rituel à têtes de lionne
Le roi défunt dans le monde souterrain était tel le soleil la nuit et, dans le Nouvel Empire, il était virtuellement identifié au dieu des
morts, Osiris. La période passée allongé sur le catafalque encadré par les têtes de lionne correspondait à celle passée par le
dieu soleil dans le corps de la déesse du ciel de forme féline. L’utilisation de verre conférait un grand réalisme aux détails du visage
de la tête de lionne: le contour des yeux, le bout du nez et les conduits lacrymaux.
Trône
© Photographies d’Anne-Marie von Sarosdy pour Semmel
Le célèbre trône en or fut commandé lorsque Toutankhamon devint
roi à l’âge de 9 ans et qu’il s’appelait alors encore Toutankhaton.
La scène représentée sur le dossier montre comment Toutankhamon
avait coutume de se pencher en arrière de manière décontractée
tandis que son épouse, Ankhèsenamon, se tenait à ses côtés et frictionnait
son épaule avec des onguents.
08
Petite chapelle
La chapelle a la forme d’un sanctuaire de la Haute-Égypte et pourrait avoir abrité une statuette faite dans un métal précieux, bien
qu’il ne subsiste aujourd’hui qu’un support vide et le pilier dorsal. La surface extérieure de la chapelle est ornée de 18 scènes
dorées à la feuille, représentant la reine en train de réaliser différentes actions pour le roi. Bien qu’une certaine intimité semble
être montrée,Toutankhamon adopte ici le statut d’un mortel divin, de sorte que les actions de la reine dans plusieurs de ces scènes
évoquent par de nombreux aspects celles d’un rituel dans un temple. La petite chapelle constitue d’un point de vue artistique un
des points forts de ces trésors funéraires.
Première chapelle
La première chapelle extérieure en cèdre doré évoque le profil du pavillon dans lequel les rois égyptiens célèbrent un anniversaire.
Les panneaux extérieurs sont couverts d’un double motif incrusté en faïence bleue, deux amulettes dorées en forme de piliers
représentant la ‘longévité’ alternant régulièrement avec deux amulettes en forme de nœuds symbolisant la ‘protection’. Cet objet
est le plus volumineux de tout le trésor du tombeau; il mesure cinq mètres de long, 328 cm de large et 275 cm de haut.
Deuxième chapelle
La deuxième chapelle montre sur toute la surface de chacune de ses parois latérales un tableau avec trois bandes d’images.
Il s’agit d’un extrait d’un livre inconnu sur le monde souterrain. Les représentations sont difficiles à déchiffrer et comportent des
textes rédigés dans une sorte de code secret (cryptographie). Ces scènes représentent le dieu soleil donnant vie aux habitants
du monde souterrain. Les noms de Toutankhamon ont été redorés afin de les rendre de nouveau lisibles. À l’origine, l’ancien nom
‘Toutankhaton’ était clairement gravé dans cette chapelle, qui a donc été fabriquée au début de son règne. Parmi tous les objets
exposés, cette chapelle est sans conteste le plus énigmatique.
Char d’apparat
Le char richement décoré et doré à la feuille pourrait bien avoir été le char
d’apparat du roi. Le timon est constitué de bois recourbé, la caisse est en bois
laqué et doré, et la plate-forme est formée d’un treillis de lanières de cuir. Au
centre de la décoration intérieure raffinée, sous les quatre noms du roi, se
trouve le symbole de l’unification des deux terres avec, d’un côté, un prisonnier
attaché, et une frise de captifs agenouillés en-dessous, chacun d’entre eux
encadré par un sphinx royal.
© Photographies d’Anne-Marie von Sarosdy pour Semmel
09
Cercueil intérieur en or
© Photographies d’Anne-Marie von Sarosdy pour Semmel
Le cercueil intérieur, en or massif et d’un poids de 110,4 kg, est l’objet le plus
spectaculaire du trésor du tombeau. Le cercueil est une représentation du roi
momifié vêtu d’une cape de plumes et portant une barbe divine, des sceptres
dans ses bras croisés et la coiffe royale. Les incrustations dans ses yeux entourés
d’un trait noir ont cependant été endommagées par les essences versées sur
le cercueil.
Le masque
Le masque, d’un poids de 11 kg, était pressé contre la tête de la momie emmaillotée.
On le considère généralement comme le chef d’œuvre du trésor. Le portrait
idéalisé du jeune roi en or massif évoque le style de la période amarnienne
tardive et témoigne d’une élégance incomparable. Les yeux, d’un grand réalisme,
sont constitués de quartz clair et d’incrustations d’obsidienne pour les pupilles.
© Photographies d’Anne-Marie von Sarosdy pour Semmel
10
Chapelle des canopes
La chapelle des canopes est surmontée d’un dais dont les montants gravés
s’élèvent sur la base d’un traîneau. Sur chacun des quatre côtés, une déesse
déploie ses bras en guise de protection. Les quatre déesses portent une coiffe
en forme de poche et les attributs qu’elles portent sur la tête les rendent aisément
identifiables : Isis devant, Selkis à droite, Neith à gauche et Nephthys à l’arrière.
La légère rotation de leur tête, une exception dans l’art égyptien plus coutumier
de la symétrie axiale, confère de la vie à ces figurines décoratives qui manifestent
une beauté intemporelle.
© Photographies d’Anne-Marie von Sarosdy pour Semmel
Statue du roi sur un coracle
Le roi est saisi chevauchant un petit coracle de papyrus et en train de lancer
un harpon. Le gibier n’est pas représenté mais il s’agit très probablement
d’un hippopotame, l’incarnation de la divinité maléfique Seth. Cette statue, qui
communique une impression de mouvement, est une des adorables représentations
du roi défunt.
© Photographies d’Anne-Marie von Sarosdy pour Semmel
11
De la découverte à l’exposition,
par Bob Partridge *
En novembre 1922, lorsque Howard Carter et Lord Carnarvon se préparent à pénétrer dans l’antichambre du tombeau de
Toutankhamon, ils ont derrière eux plusieurs mois de fouilles fastidieuses dans la Vallée des Rois.
Howard Carter est convaincu que le tombeau du célèbre pharaon est situé dans la Vallée, et il a donc bon espoir de le trouver
ici. Manifestement, le caveau dans lequel ils vont entrer a été pillé, car le monolithe qui en interdit l’entrée a été replâtré durant
l’antiquité. En tant qu’égyptologue chevronné, il sait que de très nombreux tombeaux scellés ne contiennent plus le moindre trésor,
mais il tremble néanmoins d’impatience et de curiosité lorsque la porte s’efface et lui donne accès au premier couloir.
Quelques instants plus tard, Howard Carter découvre les trésors qui ont émerveillé le monde en 1922 et qui continuent à fasciner
aujourd’hui. Carter et Carnavon n’avaient pas la moindre idée de ce qui se cachait sous ces tonnes de sable et de pierre.
Le tombeau de Toutankhamon a dépassé – et de loin – leurs espoirs les plus fous.
Howard Carter met dix ans à explorer le tombeau et à en inventorier les trésors. Sa méthode de travail est exemplaire, largement
en avance sur son temps. Chaque objet est répertorié par Carter et photographié par Harry Burton. Ces irremplaçables photos
en noir et blanc sont conservées au Griffith Institute d’Oxford et ont permis aux organisateurs de l’exposition de reconstituer
l’intérieur du tombeau tel qu’il se présentait après la mort du pharaon et lors de sa découverte par les deux archéologues britanniques.
La découverte et l’exploration du tombeau ont fait l’objet d’innombrables récits et comptes-rendus. Nombreux sont les livres,
les documentaires et les films à avoir reconstitué ce qui est probablement la plus grande découverte archéologique de tous les
temps. Pour ces médias, la difficulté a toujours consisté à rendre compte de la taille physique de la découverte. « Toutankhamon,
son Tombeau et ses Trésors » a donc recours à des répliques, totalement identiques aux originaux par la qualité de leur facture,
pour reconstituer le contenu du tombeau en trois dimensions à taille réelle. En entrant dans les chambres, le visiteur prend donc
conscience de la taille et de la texture des objets, sans les restrictions inhérentes aux vitres de protection et aux salles de musée.
Les 5.000 artefacts originaux mis au jour en 1922 sont désormais exposés au Musée d’Égypte du Caire. En raison de leur fragilité,
la plupart d’entre eux ne sont plus jamais prêtés. Hormis quelques objets de petite taille visibles lors d’expositions itinérantes, il
n’est plus possible de voir les trésors de Toutankhamon qu’en Égypte.
Après être passé par une antichambre truffée d’informations captivantes sur l’Égypte en général, le visiteur se voit proposer deux
films: une présentation succincte mais passionnante de l’histoire, du siècle et de la dynastie de Toutânkhamon, ainsi que du travail
de Carter et Carnavon jusqu’à la découverte du tombeau.
L’histoire de Carter et de Carnavon est contée avec justesse, en mettant l’accent sur leur collaboration avant la découverte de la
sépulture du grand pharaon. On y découvre que Lord Carnavon était bien davantage qu’un riche mécène, et qu’il n’hésitait pas à
participer concrètement aux fouilles. L’œuvre des deux archéologues est présentée parallèlement au cheminement de l’exposition
avec, en point d’orgue, les documents d’époque retraçant le travail de Howard Carter et sa collaboration avec Lord Carnavon.
Diverses archives et copies des superbes peintures de Carter attestent de sa compétence comme archéologue et de son talent
d’artiste. Ces deux atouts ont été d’une importance cruciale pendant et après la mise au jour du tombeau de Toutânkhamon.
12
Après la projection des films, aucune lumière ne revient, pour permettre au visiteur de s’accoutumer à l’obscurité. Le contenu de
la première chambre funéraire lui est alors révélé progressivement à la lumière d’une bougie, comme il le fut à Carter et Carnavon.
Deux autres chambres sont reconstituées à l’identique. Les archives en noir et blanc se transforment ainsi en espaces et objets en
couleurs et en trois dimensions, avec « de l’or… partout, le scintillement de l’or » comme le décrit Howard Carter avec émotion.
À mesure que la première chambre révèle son contenu et ses dimensions, le visiteur prend conscience de l’énormité de la découverte.
Empilés les uns sur les autres, la plupart des trésors sont très fragiles. Ils doivent donc être soigneusement prélevés et répertoriés,
souvent après un travail préalable de conservation. Archéologue émérite, Howard Carter s’est acquitté de cet inventaire avec une
efficacité maximale. Sur de nombreux autres sites, les fouilles ont permis de mettre au jour des objets tout aussi précieux, mais
l’absence de précaution dans leurs manipulations ultérieure(s) s’est traduite par de nombreuses détériorations, au point que seuls
certains fragments de ces objets sont encore visibles dans les musées.
L’antichambre et la chambre du trésor contiennent toutes deux des objets fascinants et des coffres emplis de merveilles. Howard
Carter et son équipe ont travaillé dans des espaces très restreints, et il suffit de pénétrer dans ces répliques des salles originales
pour ressentir la stupéfaction qui a dû être celle de tous les privilégiés qui ont découvert le site alors qu’il était encore intact. Ces
chambres littéralement remplies d’objets donnent également une idée de l’ampleur de la tâche et des responsabilités assumées par
Howard Carter en 1922.
Ces responsabilités apparaissent de manière encore plus évidente dans l’époustouflante reconstitution de la chambre funéraire,
figée à l’instant même où Carter retire le cercueil du sarcophage. Cette opération s’est faite au moyen d’un système de levage
impressionnant, capable de soulever le lourd cercueil extérieur du sarcophage. Dans cet espace exigu, la tâche de Howard Carter
et de son équipe a en outre été compliquée par la chaleur étouffante et par la poussière omniprésente.
Dans la suite de l’exposition, nombre d’objets trouvés dans les tombeaux sont présentés comme dans un musée, mais un par un,
sans vitre protectrice et presque à portée de main.
Les répliques ont été réalisées en Égypte par les meilleurs artisans, au moyen des méthodes et techniques de leurs ancêtres. Elles
sont donc de remarquables reproductions des artefacts originaux, ce qui est indispensable pour garantir l’intérêt et le succès de
l’exposition. Si certains objets sont réalisés en matériaux d’aujourd’hui, de nombreux autres ont été fabriqués à partir des matières
originales, par des fondeurs, ébénistes ou tailleurs de pierre.
Les musées ne disposent généralement pas d’un espace suffisant pour exposer toutes leurs pièces. C’est tout l’inverse avec
« Toutankhamon, son Tombeau et ses Trésors ». Les objets peuvent être observés sous toutes leurs faces, tandis que toutes les informations
voulues sont dispensées au visiteur par les panneaux didactiques et par le guide audio. Même les passionnés d’égyptologie découvriront des
informations inédites.
L’or est omniprésent dans le tombeau de Toutankhamon et d’innombrables objets scintillent sous l’éclairage soigné. Certains objets
se distinguent plus particulièrement par leur taille, comme les quatre chapelles qui remplissent la chambre funéraire et qui contiennent
le sarcophage et les cercueils du pharaon.
13
La plupart des artefacts contenus dans le tombeau de Toutankhamon avaient pour but d’accompagner le pharaon dans son dangereux
voyage vers l’au-delà. Cette vocation explique l’imagerie religieuse, les textes magiques et les symboles protecteurs, comme
l’expliquent les panneaux didactiques de l’exposition.
Les deux pièces marquantes du tombeau de Toutankhamon – et donc de l’exposition – sont sans conteste le sarcophage intérieur
doré et le masque d’or.
Grâce aux répliques, ce masque d’or est présenté en deux exemplaires. Le premier est disposé tel qu’il s’est révélé aux yeux de
Howard Carter, c’est-à-dire sur la momie du pharaon et accompagné d’autres objets, comme des bijoux et les attributs du pouvoir
que sont la crosse et le fléau. Le second est présenté seul, tel qu’exposé au Musée du Caire. La différence est frappante. Le premier
est un artefact dans un contexte archéologique, le second une œuvre d’art d’une bouleversante beauté.
Les autres objets trouvés dans le tombeau ont également été fabriqués spécialement pour Toutankhamon, mais dans le but d’être
utilisés pendant sa vie sur terre. Ils proviennent généralement de ses palais. Citons plusieurs trônes, des coffres, une superbe réplique
d’un de ses chariots (il en possédait six), ses armes et les magnifiques flacons à parfums et onguents.
Les artisans égyptiens qui ont réalisé les répliques n’ont rien à envier à leurs ancêtres, de sorte que chaque artefact peut être examiné
de très près. Les inscriptions couvrent toute la surface des pièces et les détails sont soit sculptés, soit incrustés de pierres semi-précieuses,
de verre coloré, d’ivoire et d’ébène.
Un des objets les plus émouvants de toute l’exposition – et dont la symbolique n’est pas toujours évidente à la lecture des livres
et illustrations consacrés à Toutankhamon – est un petit siège incrusté d’ébène et d’ivoire. Fabriqué pour un garçon de neuf ans,
il rappelle que Toutankhamon n’était encore qu’un enfant quand il a accédé au trône. Du jour au lendemain, il est devenu un des
personnages les plus puissants de l’antiquité. Le contraste entre cette puissance et la petitesse du siège est poignant.
« Toutankhamon, son Tombeau et ses Trésors » est une exposition hors du commun. Les répliques exposées sont d’une facture
exceptionnelle, à tel point que j’ai découvert sur certaines d’entre elles des détails que je n’avais jamais remarqués sur les artefacts
originaux (pourtant observés à de multiples occasions). Cette exposition, avec sa profusion d’informations et sa mise en scène
visuellement époustouflante, est la plus fidèle reconstitution des conditions réelles dans lesquelles Howard Carter et Lord Carnavon ont
découvert le fabuleux tombeau de Toutankhamon.
* Bob Partridge est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l’Égypte ancienne. Il est aussi l’éditeur du magazine britannique
Ancient Egypt. www.ancientegyptmagazine.com
14
DÉCOUVREZ DE VOS PROPRES YEUX
LE TOMBEAU DE TOUTANKHAMON !
par le Dr. Martin von Falck, égyptologue
Découvrir le tombeau de Toutankhamon à travers les yeux d’Howard Carter – voilà l’expérience que cette exposition souhaite
faire vivre à chacun de ses visiteurs. Il n’a pas été possible de recréer le tombeau original avec tous ses trésors pour des raisons
liées au travail de restauration, les objets ayant été jetés dans la tombe de manière très peu méthodique et certains ayant même été
démontés. Au cours de l’opération de dégagement initiale, de nombreux objets furent soumis au processus de conservation et ne
sont de ce fait accessibles à aucune exposition publique. La meilleure solution est de proposer une reproduction des trésors sous
la forme de répliques de grande qualité. Contrairement à des documents photographiques, une reconstitution en 3D garantit une
expérience réellement passionnante pour tous les sens puisque vous découvrez véritablement l’objet in situ.
Les conseillers scientifiques ont indiqué aux organisateurs de l’exposition que la première vision de Carter et de ses collègues
avait été celle de chapelles, caisses et autres récipients. L’objectif de l’exposition était à priori d’offrir une reconstitution totalement
fidèle de la situation à laquelle furent confrontés les explorateurs au moment d’entrer la première fois dans la tombe. Dans le cas de
la chambre funéraire toutefois, le moment choisi pour l’exposition fut celui où le sarcophage central fut ouvert. En d’autres termes,
la chambre funéraire n’est pas montrée dans l’état où elle fut découverte, remplie presque intégralement par une chapelle géante,
mais donne plutôt au visiteur un aperçu bien plus détaillé de son véritable contenu.
Une autre conséquence des circonstances de cette découverte (nombreuses chapelles scellées, objets attachés les uns aux autres,
pièces de mobilier entassées et caisses fermées) motiva la décision d’ouvrir les cercueils, sarcophages et chapelles abritant la momie
avec le célèbre masque en or et de présenter les objets individuellement. Les visiteurs ont ainsi l’occasion de voir quelque chose
qui n’a jamais pu être fait auparavant. Les trois immenses chapelles extérieures, le sarcophage resté dans la tombe et chacun des
trois cercueils peuvent maintenant être contemplés ensemble, en même temps, dans toute leur gloire. N’oubliez pas que ces objets
n’ont jamais quitté l’Égypte, ne sortiront jamais du pays et qu’ils sont dispersés dans plusieurs lieux, à savoir au Musée égyptien du
Caire et dans le tombeau de Toutankhamon dans la Vallée des Rois. Nos visiteurs peuvent admirer une superbe reproduction du
magnifique masque en or, dont l’original ne voyage plus depuis les années 1980 et ne devrait en effet plus jamais voyager.
Pour ne pas dissimuler au public tous les précieux objets habituellement cachés dans des récipients, certains ont été sélectionnés
afin de refléter le spectre entier du trésor et sont donc présentés individuellement. Cela permet une exposition unique d’objets
d’art, dont la portée excède tout simplement celle de toutes les précédentes expositions sur Toutankhamon organisées hors
d’Égypte. Des objets n’ayant jamais été prêtés sont représentés : le char, le lit rituel à têtes de lionne et les cercueils de ses enfants
mort-nés ainsi que des groupes indépendants d’objets comme toutes les statuettes rituelles du roi dans les chapelles scellées et des
divinités impliquées dans son passage dans l’au-delà. Les textes détaillés décrivant les pièces exposées permettent à chaque visiteur
d’en apprendre plus sur tout objet l’intéressant.
15
La magie d’une représentation authentique
par le Prof.. Wilfried Seipel, égyptologue et ancien directeur général
du Musée de l’histoire de l’art à Vienne
Les trésors trouvés dans le tombeau de Toutankhamon constituent une des découvertes les plus considérables de l’archéologie.
Depuis 1922, l’année où Howard Carter – au terme d’une quête longue et difficile – découvrit le tombeau, jamais n’a faibli la fascination
qu’exercent les milliers de présents du tombeau, les cercueils en or et les chapelles, les masques et les bijoux du roi.
Des expositions spéciales sur les trésors de Toutankhamon, organisées depuis les années 1960 en Europe et aux États-Unis, ont
attiré des millions de personnes. En 2008, d’innombrables visiteurs ont manifesté la même fascination lors de deux nouvelles expositions
d’importance sur Toutankhamon à Londres et Vienne. Ils ont fait la queue par milliers pendant des heures pour acheter des billets
avec une durée limitée pour les expositions et pour une visite restreinte du tombeau du pharaon égyptien. Au Musée égyptien du
Caire, la clameur des visites guidées suivies simultanément par des douzaines de groupes est écrasante, et le célèbre masque en or
du jeune roi suscite un attroupement permanent.
Les répliques, une solution à de nombreux problèmes
Il est vrai que les expositions ne peuvent jamais présenter qu’une partie de la vaste étendue des trésors trouvés dans ce tombeau,
un grand nombre d’objets étant trop fragiles, trop précieux ou trop lourds pour résister aux exigences d’un voyage. Les peintures
semblables à des fresques figurant dans la chambre funéraire de Toutankhamon dans la Vallée des Rois sont menacées par l’humidité
engendrée par les hordes de visiteurs, de sorte qu’il est maintenant absolument essentiel que leur nombre soit limité.
Au bout du compte, la principale préoccupation doit être la préservation de ces trésors, créés il y a plusieurs millénaires, pour les
léguer aux générations futures. La solution – du moins en ce qui concerne un accès sans restriction à ces trésors pour le public –
réside dans des reproductions détaillées réalisées sous supervision scientifique. De nombreuses années durant, les copies de sites
tels que la grotte de Lascaux ou divers tombeaux privés égyptiens comme ceux de Sennefer ou de Senedjem ont été présentées au
public. La reproduction de l’armée d’argile du mausolée de l’empereur Qin a été et continue d’être admirée par un grand nombre
de visiteurs dans des expositions en Europe et transmet parfaitement la diversité, la majesté et le grand talent dont témoignent
les tombes impériales chinoises. Il n’est désormais plus possible de voir les pièces originales que de manière exceptionnelle. De
plus, elles sont généralement présentées aux côtés de répliques dans des vitrines mixtes, comme au British Museum à Londres par
exemple. C’est justement la pléthore de répliques mêlées aux originaux qui permet de susciter la véritable impression de richesse
dégagée par les tombeaux impériaux chinois !
Reconstitution d’ensembles originaux
Régulièrement resurgit la question de savoir si les expositions présentant des répliques ou des copies sont moins intéressantes que
celles exclusivement constituées d’originaux. Mais en quoi consiste concrètement la différence pour l’observateur ? Certes, il est
vrai qu’une œuvre d’art originale, que ce soit une peinture, une sculpture ou un relief, s’avère irremplaçable lorsque le but est de
déceler le talent individuel de l’artiste ou de l’artisan, de rencontrer sa signature particulière et son besoin de créer une expression
artistique. La conscience de se trouver face à quelque chose d’unique, de caractéristique et d’authentique exerce sur l’observateur
un effet qu’il convient de ne pas sous-estimer. Cela est dû à ce que les visiteurs ont d’une certaine manière l’impression de baigner
dans l’aura artistique de l’œuvre exposée. La copie d’une peinture de Raphaël ou de Titien ne saurait avoir le même impact que l’original.
16
Néanmoins, dans de nombreux cas, l’effet produit par des objets dépend moins de leur caractère original que du contexte dans
lequel ils sont vus, aux côtés de centaines d’autres objets dont l’association crée une impression d’ensemble. Cela est particulièrement
vrai lorsque seules la quantité et la variété considérables peuvent communiquer l’impact original.
Ici, l’accent n’est pas tant mis sur l’objet individuel que sur le contexte. Le réseau historique, culturel et religieux produit par la diversité
de la collection et la reconstitution de l’ensemble original crée un contexte qui relègue au second plan la question de l’originalité
des objets.
Les pièces de nouveau visibles dans leur disposition originale
Il serait virtuellement impossible, et hautement irresponsable, de reconstituer les trésors du tombeau de Toutankhamon dans
leur intégralité, et qui plus est dans leur configuration originale, telle qu’Howard Carter l’a découverte. Cette exposition montre
cependant combien il peut être fascinant de reproduire, avec l’aide de répliques elles-mêmes fabriquées avec le plus grand soin,
l’impression dégagée par quelque chose dont, jusqu’à maintenant, on ne pouvait faire l’expérience que par l’intermédiaire
de photographies ou de peintures.
Le problème ici n’est pas tant celui de l’originalité et de l’authenticité des objets mais bien plus celui de la préservation de l’intégrité
du contexte et de la documentation physique d’un ensemble de trésors confectionnés il y a plusieurs millénaires, et que les
personnes responsables du dégagement du site ont décomposé en éléments constituants, pour les inventorier et les stocker dans
une multitude de dépôts, vitrines et présentoirs.
Redécouvrir ce sentiment de cohérence était un des défis fascinants que l’exposition s’était lancée et qu’elle avait relevés avec succès.
Le fait qu’il soit également possible, grâce à ces « doubles originaux », de dégager une nette impression du magnifique travail
d’artiste, de l’opulence et de la majesté de l’intérieur de ce tombeau est ce qui rend cette exposition à ce point exaltante.
Pour la toute première fois depuis la découverte du tombeau de Toutankhamon en 1922, il est aujourd’hui possible de retrouver les
trésors dans leur configuration d’origine dans les diverses chambres du tombeau. En outre, ces répliques d’objets individuels, cette
documentation physique, donnent au visiteur l’occasion d’apprécier personnellement le fascinant héritage de l’Égypte ancienne.
Cette exposition sur Toutankhamon recrée ainsi de manière exceptionnelle la portée, la fascination et le mystère de l’art et de la
culture pharaoniques, et les rend accessibles à un vaste public.
Pr Dr Wilfried Seipel, directeur général du Musée de l’histoire de l’art à Vienne de 1990 à 2008, où une exposition sur le thème de Toutankhamon a été présentée du 9 mars
au 28 septembre 2008. Le texte ci-dessus est extrait du catalogue officiel de l’exposition.
17
CONTACTS
« TOUTANKHAMON, SON TOMBEAU ET SES TRÉSORS » : une co-production
Semmel Concerts
Veranstaltungsservice GmbH
Am Mühlgraben
70 95445 Bayreuth
T. 0049 (0) 921 746 00 – 0
www.semmel.de
BITC
(Brussels International Tourism & Congress)
Grand-Place 14
1000 Bruxelles
T. +32(0)2/551 54 83
www.brusselsinternational.be
EQUIPE:
- Philippe Close: président de l’Office du Tourisme BITC.
- Olivier Mees: Directeur du BGE / Bureau des Grands Evénements / Département BITC
Producteur délégué
Mario Iacampo
T. +32(0)2/552 00 06
[email protected]
Billetterie
Aude Lémans
T. +32(0)2/551 54 83
[email protected]
Assistante de production
Nina Estelles
T. +32(0)2/552 00 07
[email protected]
Coordination volet
pédagogique
Stéphanie Urbain
T. +32(0)2/552 00 08
[email protected]
Coordination
communication/marketing
Olivier Peeters
T. +32(0)2/552 00 05
[email protected]
Presse
Barbara Urlik –
Stéphanie D’Heer / PR Style
T. +32(0)3/740 09 90
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Sponsoring
Katia Serres
T. +32(0)2/548 50 30
[email protected]
18

Documents pareils