L`antenne - 15 janvier
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L`antenne - 15 janvier
Entreprises l’antenne - Vendredi 15 janvier 2016 - 3 Modal Ouest Réorganisation Le groupe aéronautique canadien Bombardier, en profonde restructuration, a mis fin mercredi 13 janvier à son partenariat avec TAG Aeronautics, chargé depuis 1977 de commercialiser ses avions d’affaires au MoyenOrient, gérant désormais lui-même la vente de ses appareils dans cette région. Sans en préciser le nombre, Bombardier a indiqué que la résiliation d’ententes commerciales, telles que celle avec TAG, allait entraîner “l’annulation de 24 commandes fermes d’une valeur totale de 1,75 milliard de dollars américains (1,61 milliard d’euros) au prix affiché de 2015”. Multimodal Nouveau service entre Niort, Perpignan et Marseille Initialement prévu le 15 dé- trois jours et correspondance cembre, le lancement de la dans la cité phocéenne, ainsi navette ferroviaire combinée que vers Lyon et Nancy. En paropérée par Modal Ouest s’est tenariat avec Naviland Cargo, déroulé le 11 janvier. Au départ l’opérateur anticipe même l’ande la plateforme multimodale de née 2017 avec des liaisons entre Niort-Saint-Florent, elle propose Niort, Bordeaux, Saint-Jory et deux rotations hebdomadaires Le Havre. avec Perpignan-Saint-Charles, Créé l’an passé, Modal Ouest Marseille et Fos. Tractées par comprend pour l’heure vingt-cinq Régiorail Provence et acceptant actionnaires : dix-neuf transpordes caisses mobiles ainsi que teurs, déménageurs et stockistes, des conteneurs, trois chargeurs, deux les rames quittent carrossiers indusNiort les lundis et et deux grou“Modal Ouest triels jeudis pour arriver pements de transcomprend les mardis et venport. Ouvert à dredis à Perpignan d’autres partenaires, pour l’heure et à Fos, les merson offre s’adresse à vingt-cinq credis et les lundis tous les maillons de à Marseille. Dans actionnaires” la chaîne logistique le sens retour vers dont les chargeurs, les Deux-Sèvres, les organisateurs de les départs sont programmés les transports multimodaux et les vendredis et mardis à Marseille, compagnies maritimes. Dans les Fos et Perpignan pour une arri- Deux-Sèvres, elle s’appuie sur vée à Niort les lundis et jeudis. le nouveau chantier multimodal Courant 2016, Modal Ouest pré- de Niort-Saint-Florent, exploité voit l’extension de ce schéma à par Niort Terminal. Inauguré le Parme et Novarra, en Italie, avec 30 octobre 2015, le site a été améun transit-time depuis Niort de nagé pour 6,4 millions d’euros © Niort Terminal À raison de deux rotations par semaine, la navette ferroviaire Modal Ouest relie Niort à Perpignan, Marseille et Fos. Dans le courant de l’année, l’opérateur annonce l’extension du service vers l’Italie. Le lancement de la navette ferroviaire combinée opérée par Modal Ouest s’est déroulé le 11 janvier sur un terrain ferroviaire de 19 hectares accessible par route et autoroute. Équipée de trois voies ferrées de 270 à 750 mètres, sa cour de chargement et de déchargement s’étend sur 15.000 m2. Nouvelles installations Clos et sécurisé, le chantier dispose pour ses manutentions d’un reach-stacker. Sous la forme d’un syndicat mixte ouvert, Niort Terminal rassemble la Chambre de commerce et d’industrie des Deux-Sèvres, la Communauté d’agglomération du Niortais et la Communauté de communes du Haut-Val-de-Sèvre. Chacun a mis à la disposition du gestionnaire son patrimoine ferroviaire composé du nouveau chantier Niort Terminal ainsi que plusieurs sites régionaux embranchés, dont ceux de La Crèche et Prahecq. Ce patrimoine propose une capacité foncière de plus de 100 hectares. Érick Demangeon Industrie Énergie Recapitalisation avec une très forte décote Le groupe français CGG, spécialisé dans le secteur en crise de l’extraction pétrolière, a détaillé son augmentation de capital d’un montant d’environ 350 millions d’euros, qui va s’opérer avec une énorme décote par rapport à son cours de Bourse. CGG lance sa recapitalisation, avec une très forte décote. La souscription à cette recapitalisation a démarré hier et se terminera le 27 janvier. Cette augmentation de fonds propres ira à la restructuration du groupe lancée fin 2013 dans un secteur touché par l’effondrement des cours du pétrole. Les actionnaires bénéficient d’un droit préférentiel de souscription, à raison de trois actions nouvelles pour une action existante. Le prix de souscription est de 0,66 euro par action, a détaillé mercredi 13 janvier CGG, ce qui “fait apparaître une décote de 71,55 % par rapport au cours de clôture (2,32 euros) de l’action CGG du 11 janvier”, et de 38,6 % par rapport à la valeur théorique de l’action CGG hors droit de souscription. Bpifrance (7,04 % du capital) et IFP Énergies Nouvelles (3,58 %) se sont engagés à participer à cette augmentation à hauteur de leurs participations existantes. Total s’est par ailleurs engagé à participer en dernier ressort si des actions demeuraient non souscrites “dans la limite d’un montant maximum de 35 millions d’euros de souscription”. CGG, spécialisée dans les études et les équipements sismiques pour la prospection pétrolière, subit les réductions drastiques des budgets d’exploration des grands groupes pétroliers face à la dégringolade des cours du brut. Le groupe a multiplié par neuf sa perte nette à 1,07 milliard de dollars au troisième trimestre 2015 et a vu son cours de Bourse réduit de moitié l’an dernier. “Nous traversons probablement la crise la plus profonde et la plus longue de cette industrie”, avait déclaré le directeur général, Jean-Georges Malcor, lors d’une assemblée générale des actionnaires qui ont approuvé l’augmentation de capital lundi 11 janvier. Vente d’une raffinerie de bitume à Dunkerque La société Colas, filiale du groupe Bouygues, va vendre une raffinerie de bitume à Dunkerque et mettre en place un plan social pour ses 111 salariés. Colas met en vente une raffinerie de bitume à Dunkerque. La société de la raffinerie de Dunkerque (SRD) avait été rachetée en 2010 à ExxonMobil France et à Total Lubrifiants. Elle n’a pas de lien avec la raffinerie des Flandres de Total, elle aussi installée près de Dunkerque, mais qui est spécialisée dans la production de carburants et dont le groupe pétrolier avait décidé la fermeture en 2010. La SRD “génère depuis plusieurs années des pertes importantes et croissantes”, justifie la filiale de Bouygues, en notant que les pertes opérationnelles courantes devraient s’élever à 75 millions d’euros pour l’an dernier. “Fin 2014, pour tenter de sauvegarder le site de production de SRD, il avait été décidé de supprimer les lignes de production d’huiles de base et de recentrer l’outil industriel sur la production de bitume. L’objectif était d’atteindre progressivement l’équilibre opérationnel en 2016 et 2017 dans un marché où, à l’époque, le prix du brut était encore supérieur à 100 dollars le baril”, ajoute Colas. La chute du La police financière norvégienne a renoncé mercredi 13 janvier à poursuivre la société américaine de forage pétrolier Transocean, mettant fin à une saga judiciaire de onze ans. Une enquête avait été lancée en 2005 sur des ventes d’actifs entre différentes entités de Transocean, censées être effectuées au prix du marché mais qui auraient pu être manipulées à des fins d’optimisation fiscale. En première instance, l’État norvégien avait réclamé 1,8 milliard de couronnes (188 millions d’euros au cours actuel) de dommages et intérêts au groupe. Bilan Colas CGG Poursuites prix du baril de pétrole depuis, désormais proche de 30 dollars, entraîne “mécaniquement une baisse du prix de vente des produits raffinés, aggravée par la baisse de la demande française et européenne de bitume liée à la forte contraction des marchés routiers”, relève l’entreprise. SRD emploie 111 personnes Parallèlement, le prix d’achat de la matière première nécessaire au processus de production, appelée le résidu sous vide, “n’a pas baissé dans les mêmes proportions”. “Les pertes prévisionnelles conduisent à arrêter cette activité de production et de vente de produits raffinés et à chercher un repreneur de la société SRD”, justifie Colas. “Un plan social sera négocié pour trouver les meilleures solutions pour les collaborateurs de SRD, qui emploie 111 personnes”, ajoute l’entreprise. Le groupe va aussi passer une charge de l’ordre de 80 millions d’euros dans ses comptes 2015 en raison de cette restructuration. L’avionneur européen Airbus s’est imposé comme le numéro un des commandes d’avions en 2015 devant son concurrent américain Boeing, mais reste numéro deux des livraisons d’appareils, après la publication des bilans commerciaux des deux géants de l’aviation. Il a également enregistré deux commandes nettes de son vaisseau amiral l’A380, une “bonne nouvelle” pour le constructeur après deux années de vaches maigres. Airbus a annoncé mardi 12 janvier avoir enregistré 1.036 commandes nettes d’avions pour une valeur de 137 milliards de dollars en 2015, et livré un nombre “record” de 635 appareils. Livraison Amazon envisage de développer en Allemagne son propre réseau de livraison de paquets, notamment pour livrer plus de paquets le jour même de la commande. “Amazon veut gagner en flexibilité, proposer de nouveaux services tels que la livraison le jour même. Notre propre offre de livraison aiderait à cela”, a expliqué le directeur d’Amazon Logistics, Bernd Schwenger. Un premier centre de tri est en test depuis mi-octobre à Olching, près de Munich. “Ensuite nous regarderons d’autres grandes villes et ouvrirons des centres de tri à proximité des villes”, a développé Bernd Schwenger.