2010

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2010
documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle
(aide à l'écriture)
résultats des commissions 2010
● commission du 21 décembre 2010
Situations d’Antoine d’Agata & Independencia
Contact Valentina Novati : [email protected]
Un homme sans attaches, rescapé d’un long périple, collecte des images ivres, morceaux épars d’une
identité aussi atomisée que les territoires qu’il parcourt. Il s’épuise dans l’étrangeté de signes, de lieux,
de langues insondables. Il n’y a pas de dieu ou d’indulgence dans ses nuits, mais la seule présence
de la chair.
Amavubi, une histoire du football en terre génocidaire de François-Xavier Destors
Contact : [email protected]
Au Rwanda, théâtre d’un génocide de proximité, le football est plus qu’un sport. En 1994 comme lors
des premiers pogroms des années 1960, les joueurs tutsi ont subi la violence de leurs coéquipiers et
supporters, recrutés pour former les milices. Aujourd’hui, les chants qui s’élèvent des stades
terrorisent encore certains survivants. En donnant la parole aux rescapés et à leurs bourreaux,
Amavubi s’immisce dans la mémoire d’un génocide populaire par le biais d’un sport populaire.
Ulica de Itvan Kebadian
Contact : [email protected]
Un film sur les graffeurs en Russie. Le graffiti est devenu une contestation en Russie : « on a pris
possession des rues, des gares, des trains… le jour nous n’étions personne, la nuit on devenait
quelqu’un ».
Homo/végétal de Christophe Loizillon
Contact : [email protected]
Le film est composé d’une suite de six plans-séquences durant lesquels l’homme et le végétal sont en
relation : une fougère et une automobile, deux tomates et une ouvrière, des mains et des fleurs, un
arbre flottant dans la nuit, des légumes et des mains, un arbre dans le vent.
● commission du 29 novembre 2010
Kamikaze de Jean-Charles Fitoussi
Contact : [email protected]
Le fantôme d’un kamikaze japonais semble avoir pris possession d’un acteur occidental parti se
documenter à son sujet – et revit à travers lui, dans le Japon contemporain, les jours qui précédèrent
son dernier vol.
André Robillard, la vie, l’Art brut de Henri-François Imbert & Libre Cours
Contact : [email protected]
En 1964, André Robillard s’est mis à fabriquer des fusils avec des matériaux de récupération
ramassés au hasard de ses promenades dans l’hôpital psychiatrique où il vivait.
Intrigué, son docteur envoya un de ces fusils à Jean Dubuffet, pour la collection d’Art brut que celui-ci
constituait en marge de la création artistique reconnue.
Aujourd’hui, à presque 80 ans, s’il est devenu un artiste internationalement reconnu, André Robillard
est aussi l’un des plus anciens patients de l’Hôpital Spécialisé en France. Il est entré à « l’asile »,
comme on disait alors, à l’âge de 8 ans, en 1939, et y a vécu depuis, pendant 70 ans, dans le même
endroit, où il fut témoin de toute l’histoire de la psychiatrie.
Un palmier sous la neige de Joseph Morder
Contact : [email protected]
Chronique de la journée du 15 mai 1962 à travers deux récits parallèles : celui des événements du
jour en France et celui de l’arrivée d’émigrants d’Amérique du Sud (ma famille).
Home sweet home de Nadine Naous & TS Production
Contact Céline Loiseau : [email protected]
Après plus de 40 ans de bons et loyaux services en tant que fondateur et directeur de « La colline
Libanaise » mon père, criblé de dettes, doit vendre son école et partir à la retraite.
Pour mon père, cette étape est forcément douloureuse.
Pour ma mère, c’est plutôt un soulagement.
Pour moi, la fermeture de l’école signifie la mort d’une époque.
Madame Plaza de Valérie Urrea & Mille et une productions
Contact : [email protected]
A la fois film de danse et documentaire, Madame Plaza ouvre les portes sur un univers inouï : les
femmes cheikhates, divas marocaines de cabaret, maîtresses du corps et de la parole.
● commission du 26 octobre 2010
Annem Ve Babam de Müret Isitmez & MIML production
Contact : [email protected]
Annem Ve Babam est un documentaire qui raconte l’histoire de vie de deux immigrés d’origine turque,
Gülperi et Hasan : un portrait croisé de deux êtres aux parcours extraordinaires.
Bienvenue la chance de Gaspard Hirschi & Emmanuel Duponchel
Contact : [email protected]
Martial est infirmier, marié, père de cinq enfants, propriétaire d’une maison, de deux voitures, et il est
criblé de dettes. C’est aussi un turfiste plein d’entrain qui hante les hippodromes. A première vue,
cette passion le conduit tout droit à la ruine ; Mais elle lui inspire aussi un espoir de salut : l’idée
d’acheter un cheval de course qui lui permettrait de gagner beaucoup d’argent et de rembourser tous
ses crédits.
Iranien de Mehran Tamadon & l’Atelier documentaire
Contact Raphaël Pillosio : [email protected]
Comment un iranien qui ne partage pas les valeurs islamiques peut-il participer au débat public en
Iran ? Existe-t-il la possibilité de définir un espace commun pour tous les citoyens ? En affrontant ces
questions dans un face à face avec des partisans de la République Islamique, le réalisateur donne à
voir la complexité de la réalité iranienne.
Patria Obscura de Stéphane Ragot
Contact : [email protected]
Qu'ai-je fait ? Photographe, épris de voyages et de rencontres, j'ai soudain tourné l'appareil photo vers
moi. J'ai rassemblé les traces d'un passé familial mal assumé. Le temps est venu de regarder, de voir
à nouveau les images qui me hantent. Patria obscura est l'histoire de ce regard. C'est une aventure du
visible qui raconte une histoire de France.
● commission du 23 septembre 2010
Bromberg de Szymon Zaleski & Aviso productions
Contact Richard Malbequi : 01 45 79 05 05
Un jour qu’il est à Varsovie, Szymon, qui pense sa vie comme un désastre, décide de partir par le
premier car venu. Ce véhicule en partance pour Vilnius va l’emmener vers une quête drôle et tragique,
celle de son grand-père Bromberg, victime en 1943 de la shoah par balles.
Le Challat de Tunis de Kaouther Ben Hania & Avenue B production
Contact Julie Paratian : [email protected]
Un homme sur une moto, une lame de rasoir à la main, rôde dans Tunis. Il s’est donné une mission :
balafrer les plus belles paires de fesses des femmes qui circulent dans les rues de la ville. On l'appelle
le Challat, et si tout le monde le connaît, personne ne l’a jamais vu... Mythe ou réalité, acte insensé ou
légende instrumentalisée, une réalisatrice part à la recherche de la vérité.
Conversations en temps de guerre de Dalia Fathallah & Les productions de l’œil sauvage
Contact Frédéric Féraud : 01 45 46 64 13
En juillet 2006, Israël attaque le Liban dans une guerre de 33 jours. Dans son salon, mon père reçoit
chaque jour des voisins, de milieux religieux différents et aux propos politiques souvent divergents, qui
viennent spontanément discuter de la guerre avec lui. J’ai tenu un journal filmé de ce microcosme
libanais au quotidien.
Aujourd’hui, en revisitant ces événements, j’interroge la menace constante d’une nouvelle guerre qui
hante, comme une inéluctable fatalité, les hommes et les femmes de ce pays.
Entre la joie de Nadja Harek
Contact : [email protected]
J’ai toujours su ce qu’aurait été ma vie si mes parents n’avaient pas quitté leur pays. Au fil du temps,
des séjours réguliers en Algérie pendant les vacances, en me construisant, en les voyant vieillir, je
mesure la distance qui sépare nos destins.
Il s’agit pourtant de raconter notre histoire commune, à ceux qui n’ont jamais quitté l’Algérie comme à
ceux qui n’y ont jamais mis les pieds et enferment ce pays dans des clichés. Le film montrera l’Algérie
de mes parents et celle de leurs enfants, ensemble et aujourd’hui.
Être là de Régis Sauder
Contact : [email protected]
Les uns écoutent, les autres parlent ou se taisent. Ailleurs, certains placent de petits fragments de
mosaïques de toutes les couleurs dans le blanc onctueux d’une colle à bois. D’autres remplissent des
piluliers bleus alignés sur le gris de leur bureau. Les gardiens ouvrent et referment les lourdes portes
des cellules, où attendent les patients.
Je suis avec eux, le temps d’une chronique. Ensemble nous délimitons l’espace du soin, un espace
unique, une enclave de liberté derrière les murs de la prison des Baumettes à Marseille.
Les funambules d’Ilan Klipper et Léa Todorov
Contact : [email protected] et [email protected]
Chloé, Nicolas, Michel mènent une vie ordinaire ; ils ont un métier, une famille, des amis. Mais de
temps en temps, ils ont une crise et se retrouvent en hôpital psychiatrique. Depuis le jour où leur
maladie s’est déclarée, ils font des allers-retours entre le monde normal et celui des fous.
Les invisibles de Denis Gheerbrant
Contact : [email protected]
Ce sont les nettoyeurs et les nettoyeuses de la Cité des Sciences et de l’Industrie. Ils travaillent tôt le
matin avant les autres, quand on ne les voit pas. Leur travail est invisible, ils sont invisibles. Mais ils
forment un peuple formé de tous les peuples qui développe des relations au travail, entre eux et à la
vie qui pourraient nous apprendre bien des choses.
Le journal d’Hélène Berr de Dominique Brard & Mélisande Films
Contact Sophie Faudel : 01 42 84 42 90
1942 : Hélène Berr parle de l’enfer, de l’intérieur. Elle parle d’une ville qu’elle aime, dont elle connaît le
ciel, la pierre, les quais, les arbres et le soleil, le Louvre comme un grand navire d’obscurité sur un ciel
plus clair, les boulevards surpeuplés avec un ciel si bas et si gris … le bruit des cataractes de pluie qui
déferlent des marches des tuileries, le ciel sombre, les éclairs roses, les arcades, le métro, et
l’histoire.
Elle serait restée des siècles ainsi…
Un an presque passe. Neuf mois sans écrire. Elle marche toujours dans Paris, mais la ville est pleine
de zones interdites et de trous noirs.
Est-ce assez d’un film pour interroger le silence d’hier et d’aujourd’hui ?
Car un écho résonne encore : C’est l’immense drame de notre époque. Personne ne sait rien des
gens qui souffrent.
Sa vie intime survit étrangement, dans la sombre folie qui méthodiquement s’impose.
La mort du Dieu serpent de Damien Froidevaux & entre2prises
Contact Xavier Pons : 01 42 87 73 06
Koumba a été expulsée de France à l’âge de 21 ans. Elle y était arrivée toute petite avec ses parents.
Fille des quartiers du 19ème arrondissement de Paris, Koumba se retrouve dans un petit village
sénégalais « sans hamburger ni pizza ». Immigration à rebours une génération après. Le destin de
Koumba renoue avec les tragédies classiques de l’exil. Koumba, qui ne rêve que de retour, a basculé
dans un monde où le voyage est sans cesse empêché.
● commission du 10 août 2010
Les « criminal doctors » à Auschwitz d’Emil Weiss
Contact : [email protected]
A Auschwitz, des équipes médicales structurées ont pratiqué méthodiquement sur les corps des
déportés diverses expérimentations biomédicales visant à élaborer des protocoles scientifiques en
vue de la destruction des « races inférieures » européennes.
Auschwitz est le seul camp d’extermination où ont été mises en œuvre des recherches biomédicales
conformes à la théorie raciale du IIIe Reich.
Ce film propose de mettre en scène des dépositions, procès-verbaux et lettres, textes strictement
contemporains au déroulement des faits – ceux des victimes comme ceux des bourreaux, et donner
ainsi une description minutieuse des meurtres médicalisés mis en œuvre par les « criminal doctors »
d’Auschwitz.
Détroit, mes fantômes de Steve Faigenbaum
Contact : [email protected]
Portrait de ma ville, Détroit, aujourd’hui en ruines…
Comment est-elle passée en soixante ans de l’incarnation du rêve américain au pire cauchemar du
pays ?
Ce film est ma quête pour trouver des réponses.
Permis de rien, envie de conduire de Négar Zoka
Mon parti-pris est de raconter à travers la vie quotidienne de l’auto-école Gandhi à Téhéran, ses
moniteurs, ses élèves, ce que c’est que d’être jeune aujourd’hui en Iran.
Finalement, ne sommes-nous pas, où que ce soit, confrontés aux mêmes questions : Comment
trouver sa place ? Quelles règles faut-il suivre ? Comment concilier besoin de liberté et besoin des
autres ? Faut-il marcher dans les clous ou en sortir ?
Portrait du père en temps de guerre de Timon Koulmasis
Contact : [email protected]
Mon père, fils d’immigrés grecs à Dresde, a vécu comme étranger la montée du nazisme en
Allemagne, a dû partir et s’est retrouvé, pendant la guerre, en poste à l’Institut Scientifique Allemand
d’Athènes, financé par l’Allemagne occupante mais en réalité refuge d’étudiants résistants.
Le fondateur de l’Institut, Rudolf Fahrner, était l’ami intime des frères Stauffenberg et l’un des rares
conjurés de la tentative d’assassinat contre Hitler en juillet 44 à avoir survécu à la répression qui
s’ensuivit.
Nelly A., réfugiée de Constantinople, étudiante en Beaux-arts, connaîtra mon père à l’Institut et
l’accompagnera à travers les épreuves de la guerre. Leur histoire d’amour connaîtra une fin
dramatique.
Basé sur leurs lettres et souvenirs, ce film raconte l’histoire de ces trois amis dans Athènes occupée
par les Allemands, puis dans l’Allemagne au bord du gouffre.
La route des Samouni de Stefano Savona
Contact : [email protected]
La Route al-Samouni se trouve à Zeitoun, le quartier méridional de la ville de Gaza City ; elle est
habitée par les membres de la famille élargie Samouni. Le film portera sur cette communauté de
paysans miraculeusement épargnée par 60 ans de guerre et d’occupation jusqu’en janvier 2009,
lorsque les soldats israéliens, pendant la phase initiale de l’offensive terrestre de l’opération « Plomb
Durci », tuent 29 membres de la famille Samouni dans des circonstances dramatiques. Le film suivra
les vicissitudes des survivants depuis le 19 janvier 2009 jusqu’à aujourd’hui.
● commission du 29 juin 2010
La clé de la chambre à lessive de Floriane Devigne
Contact : [email protected]
La clé de la chambre à lessive est une simple clef servant à ouvrir la porte d’une pièce consacrée à la
lessive dans les immeubles d’habitations suisses. C’est aussi « le symbole d’une mentalité
respectueuse de l’ordre et d’un comportement démocratique ». Qu’en est-il pour la population bigarrée
d’un immeuble à Lausanne, connu pour être un ghetto social ? La plupart de ses habitants partagent
la chambre à lessive installée dans le couloir, les sous-sols étant réservés à la prostitution.
A la frontière de François Lunel
Contact : [email protected]
Portrait de la Bosnie-Herzégovine d’aujourd’hui, à travers sept habitants de la frontière entre la
Fédération croato-musulmane, et la République serbe de Bosnie, à Sarajevo.
Passages d’Isabelle Thomas
Contact : [email protected]
Une traversée de quelques mois réunit marins et passagers sur un cargo marchand. Tous quittent un
univers et vont vers un autre, celui de la pleine mer.
Dans ce désert les souvenirs surgissent. Chacun se rappelle le monde qu’il a quitté, les pensées se
bousculent.
Lors des quelques escales, le retour au pays des hommes se pose comme un possible miroir de leur
vie.
● commission du 1er juin 2010
Dames blanches et esprits noirs de Miléna Bochet & Perspective Films
Contact Isabelle Mathy : 01 43 40 56 91
A travers le portrait de quatre femmes, on découvrira des histoires réelles et imaginaires, de rêves et
de douleurs, des chemins traversés par des esprits comme par des êtres de chair, des routes où très
haut plane le chant des ancêtres…
Quand chez soi… devient l’Enfer de Dalila Ennadre
Contact : 06 68 60 78 89
Ce film est un voyage dans le monde des femmes de l’ancienne médina de Casablanca. Un voyage
au cœur des rêves d’une population qui cherche son avenir.
Paris-Pakistan de Luc victot
Contact : 0041 79 654 15 49 - [email protected]
En décembre 2001, jeune délégué de la Croix-Rouge, je suis envoyé en mission dans la prison de
Shibergan, en Afghanistan.
Parmi les 3 500 prisonniers talibans, trois hommes vont me bouleverser.
Huit ans plus tard, où en sommes-nous ?
Sonny d’Alain Beigel
Contact : 06 07 50 06 95
Sonny a 24 ans et vit à la rue.
Quel est son quotidien ?
Comment fait-il pour s’en sortir ?
Pour seulement même « vouloir » s’en sortir ?
La caméra au poing, le film veut transcender la réalité.
● commission du 4 mai 2010
Les ayants droits de Marie Bonnard
Contact : 06 13 23 75 51
Vingt ans après la fermeture des mines de charbon dans la région Nord-Pas-de-Calais, Samate
Abdellah, mineur marocain, mène son dernier combat : un procès contre l’Etat.
Femme natale ? de Mara Canobbio & Avenue B Productions
Contact Julie Paratian : 01 48 00 02 35
Une femme, Javotte, devient mère. En regard, huit femmes évoquent leur rapport à la maternité.
Chacune de son époque, toutes différentes et pourtant toutes liées l’une à l’autre par une condition
biologique et des questionnements communs intimes et politiques sur le désir d’enfant.
La montagne magique de Andrei Schtakleff et Jonathan Le Fourn
Contact : 06 27 76 59 91
En Bolivie, la vieille mine de Potosi, ancienne capitale du monde, semble vivre ses derniers jours alors
qu’au Sud du pays, un désert de sel s’apprête à devenir le nouvel Eldorado. Entre les deux, la vie se
réorganise.
● commission du 24 mars 2010
A qui donnes-tu raison de Bojena Horackeva
Contact : 06 16 14 23 79
Ma sœur qui est médecin est atteinte d’une maladie incurable au cerveau. Selon le professeur Benes,
neurologue à Prague, l’intervention chirurgicale est la seule solution. Cela peut réussir, mais aussi être
mortel car la tumeur se trouve au croisement de plusieurs nerfs. Comment vivre quand l’avenir rétrécit
?
L’autoroute de Jérôme Colin
Contact : 06 82 87 52 91
En inversant le point de vue habituel des films animaliers, ce projet satirique se sert de l’humour pour
nous faire réfléchir sur les enjeux du tourisme de masse sur les sites dits naturels et les zones
protégées. Pour une fois, c’est le promeneur qui est traqué, observé, étudié, comme une bête
curieuse.
Casting (Annemarie Schwarzenbach, 1908-1942) de Véronique Aubouy
Contact : 06 12 25 51 50
Une réalisatrice dresse, à travers le travail de casting et de préparation d’un film ayant pour
personnage principal Annemarie Schwarzenbach, le portrait sensible de cette romancière suisse,
morte très jeune, fragile témoin de l’époque trouble des années 30-40.
De chair et de sang de Jérémie Reichenbach
Contact : 06 62 08 76 78
A Bahia Blanca, en Argentine, un abattoir est autogéré par ses travailleurs. Chaque matin à l’aube,
entre cent et deux cents vaches y sont tuées et dépecées. Tato, Willy Gordo, Pachaca, Enrique et
Claudia font partie des soixante et onze personnes qui y travaillent sans chef ni patron.
Fragments sur La Borde de Charlotte Szlovak & AMIP
Contact Xavier Carniaux : 01 48 87 45 13
Ce film documentaire est un retour à la clinique psychiatrique de La Borde, dans le Loir-et-Cher, à
partir de bandes tournées dans les années 74/75, au cours d’un atelier vidéo que j’animais. Ces
bandes arrachées à l’oubli serviront de déclencheur pour faire ressurgir le passé de cette institution
hors norme, interroger les derniers témoins autour du suicide d’un jeune poète qui y était soigné,
raviver le souvenir de Félix Guattari, mais aussi questionner l’avenir avec le Dr Oury, qui dirige cette
clinique depuis bientôt 57 ans.
Je vends ma terre de Reine Mitri
Contact : [email protected]
En novembre 2008, j’ai décidé de vendre ma terre, la terre que j’ai héritée de mon père dans mon
village d’origine au Sud du Liban. Moi, athée, je vends une terre chrétienne à un musulman dans une
région Chrétienne que s’approprient progressivement des musulmans. Par cet acte, je me retrouve au
milieu d’un conflit communautaire, en pleine guerre sur l’identité de la terre.
Ouaga, c’est pas forcé ! de Violaine Baraduc
Contact : 06 38 71 28 40
Zara, jeune villageoise burkinabé, est venue « faire fortune » à Ouagadougou où elle travaille comme
bonne. Forte du soutien de son amie Fifi, elle est parvenue en 2006 à faire échouer le mariage auquel
ses parents voulaient la contraindre. Aujourd’hui, après quatre ans sans retourner au village de peur
d’être séquestrée, Zara rend visite à ses parents en héroïne du film.
Poétique des ruines de Thomas Mauceri
Contact: 06 14 64 62 93
Quelques jours avant le 11 septembre 2001, le chanteur Gil Scott-Heron était condamné par la justice
de New York.
Après 7 ans de disparition totale, il effectuait son retour sur scène quelques heures après l’investiture
de Barak Obama.
Quelles sont les interactions entre une vie et une ville, une œuvre et l’Histoire ?
Le testament du docteur Forster (le cas Hitler) de Michel Van Zele
Contact : 04 75 26 25 79
L’énigme du dossier médical d’Hitler, traité pour cécité hystérique en novembre 1918 par le
neuropsychiatre Edmund Forster, va être levée par ce documentaire thérapeutique qui s’appuie sur
une enquête fouillée et des révélations inédites.
● commission du 12 février 2010
Molkalé mienne d’Eglal Errera
Contact : 01 43 54 96 59
Mino et sa femme Molké se sont rencontrés en 1911 à Alexandrie : il avait huit ans et elle quatre. Un
an après la mort de Molké, à Tel-Aviv où ils ont émigré, Mino lui adresse un journal intime, où il
rappelle les souvenirs de l’amour fou et sensuel qui les a lié pendant sept décennies.
Sheket ! d’Anat Even & Rouge Productions
Contact Jean Bigot : 01 44 75 70 52
Sheket ! est un récit qui combine trois cheminements de la conscience sur l’axe du temps et de la
mémoire. Il relate les récits de femmes, très personnels, se déroulant à Tel-Aviv, ma ville. Le texte,
une polyphonie de voix féminines, décrit nos points aveugles, ce que nous ne voyons pas, ne voulons
pas voir, perdus dans le train-train quotidien. Les articulations entre le visible et l’occulté, dévoileront
des zones de réalité niées, oubliées, refoulées.
Les 43 tirailleurs de Mireille Hannon
Contact : 06 89 12 44 28
En juin 1940, à Clamecy dans la Nièvre en Bourgogne, les Allemands fusillent 43 tirailleurs sénégalais
qu’ils détiennent comme prisonniers de guerre. Les tirailleurs de Clamecy n’ont pas été les seuls à
avoir été passés par les armes. Bien que protégés par la convention de Genève, de très nombreux
soldats africains ont subi le même sort. Le film propose de reprendre le fil de l’histoire de ces crimes
racistes.
Sderot, seconde classe d’Osvalde Lewat & AMIP
Contact Xavier Carniaux : 01 48 87 45 13
L’école de cinéma de Sderot. A 2 km de la frontière de la frontière avec Gaza. Une école qui se veut
un modèle d’intégration et de cohabitation des communautés qui vivent en Israël.
Un espace clos, où la vie quotidienne entre juifs, musulmans, chrétiens, palestiniens, israéliens,
radicaux de gauche, colons ultranationalistes, sans être un long fleuve tranquille, réussit tant bien que
mal à se contruire…
Le centre et la périphérie de Dominique Marchais & Zadig Production
Contact : 06 28 04 51 82
Le centre et la périphérie est un film sur le territoire national. Territoire géographique, territoire comme
paysage en mouvement, mais aussi territoires politiques : qui décide quoi ? quelles sont les forces en
présence, quelle représentation politique pour les citoyens qui veulent agir sur leur espace de vie ?
Soit une enquête sur l’écheveau institutionnel français et une immersion dans le concret territorial en
suivant quelques uns des nouveaux arpenteurs du territoire (paysagiste, urbaniste, maire…).
Les deux moutons de Mamadou Konté d’Eric Pittard
Contact : 06 62 56 70 81
Voici l’étonnant voyage de Mamadou Konté. Il fut balayeur à Paris, OS dans la métallurgie, leader
d’une longue grève dans les foyers d’immigrés, militant révolutionnaire, créatuer d’Africa Fête,
manageur d’artistes tels que Youssou N’Dour ou Salif Keita… Toute sa vie, il a rêvé de relier les rives
du fleuve Niger à celles dela Seine et les côtes africaines à celles du nord de la Méditerrannée. «
j’aime bien la musique parce que ça donne du son à la géographie et à l’histoire aussi ! ».
Les secondes noces de Madame Khang de Joseph Tran Tien Duc & Ana films
Contact : 06 71 29 40 95
Vietnam. Kham déterre le corps de son père pour qu’il puisse reposer auprès de sa mère. En
effectuant ce geste, en réunissant ses parents, il renoue un dialogue avec son passé et peut le faire
partager à ses propres enfants.
A travers ce portrait intimiste d’une famille, c’est aussi le portrait d’HoChiMinhVille qui est tracé, entre
tradition et modernité, entre poids du passé et avenir.
Comment nous avons construit le métro de Moscou de Xavier Villetard
Contact: 01 47 36 90 27
Au début des années 30, les ouvriers du métro, chapeautés par des brigades d’écrivains, sont
chargés d’écrire en temps réel « l’histoire du métro de Moscou ».
Sur la base de ces écrits inédits, le film raconte la construction des premières lignes à la lumière de
cette « grande utopie littéraire » laminé par les purges des années 1937-38.
Comme des lions de pierre à l’entrée de la nuit d’Olivier Zuchuat & AMIP
Contact Xavier Carniaux : 01 48 87 45 13
Entre 1947 et 1951 le gouvernement grec a interné sur l’île déserte de Makronissos près de 80 000
soldats et civils. Ils avaient participé à la résistance contre l’occupation nazie et étaient suspectés
d’appartenir ou appartenaient au Parti Communiste Grec. Ils devaient y effectuer des activités de «
rééducation » destinées à leur faire signer des « repentances idéologiques » pour réintégrer « le droit
chemin » tracé par les idéologues de l’extrême droite nationaliste du Roi Paul. Beaucoup s’y
refusèrent et subirent des tortures, souvent fatales. Parmi eux, de nombreux artistes dont le poète
Yannis Ritsos qui s’est astreint à écrire chaque jour – sur des paquets de cigarettes ou des morceaux
de cartons – des poèmes qu’il enterrait et qui ont pu être sauvés.

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