BREVET DES COLLÈGES Questions / 15 points (Éléments de
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BREVET DES COLLÈGES Questions / 15 points (Éléments de
BREVET DES COLLÈGES Questions / 15 points (Éléments de correction) 1- Récit écrit à la 1ère personne du singulier. Le point de vue est celui d’un narrateur interne. 2- Khalti racontait des contes issus du folklore populaire algérien à Fouroulou comme en témoignent les personnages (orphelin, princesse), la présence du registre merveilleux (l’Ogresse) et la présence d’une morale. 3- Deux expansions nominales : - « sages » ou « sanguinaire » : adjectif qualificatif, épithète du nom « répliques » ou « sultan » - « du sultan » : groupe nominal prépositionnel ; complément du nom « pièges » 4- La figure de style est une métaphore qui transforme l’oralité de l’histoire racontée en un élément liquide, comme si khalti buvait cette histoire qui devient un breuvage sacré et vital. 5- Khalti possède les talents d’une véritable conteuse : elle crée des mondes imaginaires fascinants (ligne 2), elle croit à ce qu’elle raconte (lignes 11 et 12) et elle s’émeut des histoires contées (ligne 12). 6- Les émotions éprouvées par Khalti sont les rires et les pleurs : « ma tante pouvait me faire rire ou pleurer » 7- Le temps verbal utilisé est le l’imparfait. C’est un imparfait itératif ou imparfait d’habitude. 8- Les contes constituent une initiation à la réflexion sur le monde à travers les aventures initiatiques des personnages et invitent à découvrir des mondes oniriques car empreints de merveilleux. 9- Le temps verbal utilisé est le présent. C’est un présent d’énonciation car il renvoie au présent de l’écriture du narrateur. Ce présent permet d’énoncer une réflexion du personnage adulte. 10- A) Le prix à payer pour avoir pénétré dans ce monde étant enfant est la peur : peur des morts et peur des bruits nocturnes. B) Mais Fouroulou ne regrette rien car ces histoires lui ont permis, enfant, de s’émouvoir, de rêver, de voyager dans des mondes inconnus, et adulte, de s’inventer des mondes qui lui conviennent et où il peut se retrouver seul et à l’abri. Réécriture « Mais quand, par hasard, elle mettait le nez dehors, elle sentait ses cheveux se dresser, elle avait la chair de poule, elle courait comme une folle ou bien elle était clouée sur place par la terreur » Dictée À la belle saison, on venait le soir à Kérétel pour regarder s’affronter les lutteurs, écouter chanter les griots musiciens, entendre des contes, des épopées et des poèmes. Si un jeune homme était en verve poétique, il venait chanter ses improvisations. On les retenait de mémoire, et, si elles étaient belles, dès le lendemain elles se répandaient à travers toute la ville. C’était là un aspect de cette grande école traditionnelle où l’éducation populaire se dispensait au fil des jours. Le plus souvent, je restais après le dîner chez mon père Tidjani pour assister aux veillées. Pour les enfants, ces veillées étaient une école vivante, car un maître conteur africain ne se limitait pas à narrer des contes, il était également capable d’enseigner sur de nombreuses autres matières. Amadou Hampâté Bâ, Amkoullel l’enfant peul, 1991.