la police technique et scientifique

Transcription

la police technique et scientifique
LA POLICE TECHNIQUE ET
SCIENTIFIQUE
1
SRPJ DE TOULOUSE/ SRIJ
2
3
LES DIFFERENTES MISSIONS
1°) l’aide technique à l’enquête
2°) la recherche d’éléments probants
3°) la mémoire de la Police
4°) la diffusion de l’information
4
LA GESTION DE LA SCENE
D’INFRACTION
5
LA GESTION D’UNE SCENE
D’INFRACTION
• Première phase : la prise en compte de la
scène d’infraction
6
7
1°) la protection des lieux :
-évacuation
-sécurisation
-protection de l’intervenant
-protection des traces et indices
8
2°) compréhension :
- observation des lieux
- prises de renseignements
9
10
3°) mesures urgentes (si nécessaire)
- photos ou vidéos de sécurité
- prélèvements d’indices en péril
11
LA GESTION D’UNE SCENE
D’INFRACTION
• seconde et troisième phases :
• Recherche et matérialisation des traces et
indices
• Fixation des lieux
12
RECHERCHE ET
MATERIALISATION DES TRACES
ET INDICES
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DETERMINATION DE LA
METHODE DE TRAVAIL
• DEFINIR UNE METHODE RATIONNELLE
DE TRAVAIL ET S’Y TENIR
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LA RECHERCHE VISUELLE
• 2 méthodes :
– Recherche en lumière ambiante
– Recherche en lumière rasante avec la
longueur d’onde appropriée
15
LA LAMPE SCHOTT
Il s ’agit d ’une source
de lumière blanche à
laquelle est ajouté un
filtre d ’arrêt, vert par
exemple.
Des lunettes de
contraste sont
nécessaires pour
l ’observation.
16
LE CRIMESCOPE
Ce modèle est une
puissante boîte à
lumière permettant
d ’obtenir toutes les
radiations de 300 à
500 nanomètres.
17
LA PHOTOLUMINESCENCE
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20
21
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LA MATERIALISATION DES
INDICES
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LA FIXATION DES LIEUX
1 la photographie
2 le plan des lieux
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La photographie judiciaire
• Photographie objective
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LE PLAN DES LIEUX
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Le plan de
situation
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Le plan des
lieux
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LA GESTION D’UNE SCENE
D’INFRACTION
• 4 ème phase : les prélèvements
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DETERMINER L’ORDRE DES
PRELEVEMENTS
• Du plus urgent vers le moins urgent :
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LE PRELEVEMENT D’ODEURS
• - sur la scène d’infraction ou objets s’y
rapportant
• - sur personnes
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LES RESIDUS DE TIR
EN TIRANT L’ARME
DEPOSE DES RESIDUS
DE TIR SUR LA MAIN
DU TIREUR
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Pour prouver la présence de résidus de tir on
recherche la présence de plomb, antimoine,
baryum
40
LE KIT DE T.A.A.
41
LE KIT DE M.E.B.
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Un résidu de tir grossi par le MEB
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45
LA TRAJECTOIRE DU TIR
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impact
tireur
Le laser permet de positionner le tireur
lorsqu’on possède un point d’impact
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FACE AUX MUNITIONS
LES BALLES
LES DOUILLES
LES CARTOUCHES
LES BOURRES
50
LES BALLES
DETERMINATION :
DU CALIBRE
DU TYPE DE PROJECTILE
MARQUE DE LA MUNITION
51
LES DOUILLES
DETERMINATION :
DU CALIBRE
DU TYPE DE PROJECTILE
MARQUE DE LA
MUNITION
52
LES CARTOUCHES
DETERMINATION :
DU CALIBRE
DU TYPE DE
PROJECTILE
MARQUE DE LA
MUNITION
CATEGORIE DE LA
CARTOUCHE
53
Les différents diamètres de plomb
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LES BOURRES
DETERMINATION :
DU CALIBRE
DU TYPE DE PROJECTILE
MARQUE DE LA
MUNITION
CATEGORIE DE LA
CARTOUCHE
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REMONTAGE D’UN NUMERO
56
LES VEHICULES
RECONSTITUER LES
TRAJECTOIRES D’APRES
LES ORIFICES D’ENTREE
ET DE SORTIE
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LES CADAVRES
L’ORIFICE D’ENTREE DONNE UNE
INDICATION SUR L’ARME ET LA
POSITION DU TIREUR
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ANALYSE DES MUNITIONS
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LE COMPARATEUR SERT A METTRE EN PARALLELE LA
MUNITION DE COMPARAISON ET L’INCRIMINEE
60
LA COMPARAISON PERMET DE METTRE EN EVIDENCE LES
SIMILITUDES ENTRE LES DEUX BALLES
61
LES PRELEVEMENTS
BIOLOGIQUES
•
•
•
•
- ADN de contact
- sang
- sperme
- phanères
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L’ADN DE CONTACT
• Se prélève par écouvillon sur objet non
transportable;
• S’extrait directement d’un objet si celui-ci
est transportable
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PRELEVEMENT DE SANG
• Sang séché
• Sang liquide
64
SANG SEC
65
SANG LIQUIDE
66
LE SPERME
• Peut être détecté grâce aux UV
• Est prélevé avec écouvillon si support non
transportable
• Est prélevé avec son support si
transportable
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Prélèvement du préservatif
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MISE EN EVIDENCE DE L’ENZYME
PHOSPHATASE DANS LE LIQUIDE SEMINAL
69
70
LES PHANERES
• CHEVEUX
• POILS
• ONGLES
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Prélèvement de cheveux ou poils
72
LES PRELEVEMENTS SOUS LES
ONGLES
• En général réalisés par le médecin légiste
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Le prélèvement de mégot et de chewing-gum
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Conditionnement en pochette cristal
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PRELEVEMENTS
D’HYDROCARBURE
• Sur les personnes
• Sur les lieux
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PRELEVEMENTS D’EXPLOSIFS ET DE
SYSTEMES DE MISE A FEU
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LES PEINTURES
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80
LES FIBRES
Fibre
synthétique
81
Fibre végétale
82
Fibre animale
83
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LE GAZ LACRYMOGENE
85
LES VERRES
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Verre de lunettes
vitre
87
LES FILAMENTS D’AMPOULES
88
LA TERRE ET LES POLLENS
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L’ENTOMOLOGIE
ADULTE
OEUFS
NYMPHE
(chrysalide)
LARVE
(chenille)
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LES DIATOMEES
Les diatomées étant des algues microscopiques
vivant dans l’eau, elles sont présentes dans
l’organisme des noyés.
Leur étude détaillée permet de révéler plusieurs
paramètres des circonstances de la noyade
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LES DIATOMÉES ET LA MÉDECINE
LÉGALE
Le diagnostic de mort par noyade est toujours difficile à mettre
en évidence pour la médecine légale.
Les diatomées, entraînées par l’eau à l’intérieur de l’organisme,
gagnent le système sanguin, les poumons, la moelle, etc.
L’étude de la présence de ces algues dans ces différents tissus
permet d’affiner le diagnostic.
Elle permet également de montrer s’il y a eu déplacement ou
non du corps.
92
DIATOMÉES
93
DIATOMÉES
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DIATOMÉES (sur une pierre)
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LES TRACES DIVERSES
• Les traces de pas
• Les traces de pneumatiques
• Les traces de sang
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Les traces de pas
• De pas ou plutôt de semelles
• Présence systématique et recherche
utile
• Définition de l ’I.A.I (Association
internationale d ’identification)
• On peut retrouver deux types de
traces:
ÖLes traces superficielles
ÖLes traces en creux
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Les traces de pas superficielles
• Ces traces peuvent être visibles ou invisibles
(source lumineuse).
• Ces traces peuvent être découvertes sur deux
types de support :
• les supports secs
• les supports humides.
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Les traces superficielles
• Les prélèvements sur les
supports secs
– si la trace est visible elle pourra
être photographiée directement .
– elle pourra être transférée comme
une empreinte digitale (transfert).
– feuille carbone.
– Dustmark (électricité statique).
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Les traces superficielles
• Les prélèvements sur les supports humides.
• Surfaces non poreuses:
– utilisation de poudre pour contraster la trace.
• Surfaces poreuses:
semelles humides)
(traces apposées par des
– Usage possible de cristaux d ’iode (marron clair)
100
LES TRACES DE PAS EN CREUX
• Ce type de trace
comporte, en plus de la
longueur et de la largeur,
une troisième dimension :
La profondeur.
• Les prélèvements:
– avant toute autre
chose il faut des prises
de vues.
• Ce type de trace nécessite
un prélèvement
spécifique :
Le
moulage.
101
Le moulage au plâtre
• D ’usage facile, le plâtre
reste encore le matériau
le plus utilisé pour la
réalisation d ’un
moulage d ’une trace en
creux.
102
Le Moulage à la pâte élastomère
• Technique dont la mise en
œuvre est aisée, permettant
d ’obtenir des moulages
résistants et d ’une grande
finesse.
• Pâte composée d ’une base
réactive et d ’un catalyseur
qui se polymérise à
température ambiante.
103
Le moulage de traces dans la
neige
• Cas particuliers :
• Le moulage au soufre.
• Le moulage à la paraffine.
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L’identification des empreintes de chaussures
• L ’identification s ’effectue par comparaison entre les
caractéristiques directement observées ou mesurées
sur la trace incriminée et celles de semelles de
comparaison.
• Ces caractéristiques peuvent être de deux types :
– Les caractéristiques originelles
– Les caractéristiques accidentelles.
105
L’identification des empreintes de chaussures
• Les caractéristiques originelles
– La taille (pointure)
– La forme
– Le style (Circulaire. PTS/IRCG)
– Le dessin
– Les défauts de fabrication (série)
• Les caractéristiques accidentelles
– Les coupures
– Les déchirures
– Les marques d ’usures
– Les défauts de fabrication (unique).
106
L’identification des empreintes de
chaussures
• L ’identification commence par
la concordance des
caractéristiques originelles,
puis des caractéristiques
accidentelles. Pour ces
dernières il peut y avoir des
différences dues à des corps
étrangers ou à l ’usure du
temps.
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Les traces de pneumatiques
• L ’anatomie du pneu :
• c La bande de roulement
• les nervures sont constituées par
des sculptures situées
parallèlement sur la circonférence
du pneu.
• Les rainures sont les sillons qui
séparent les nervures.
108
L ’identification des traces de
pneumatiques
• Les empreintes de comparaison
• Hypothèse de la découverte d ’un véhicule
suspect
• Photographier et relever les
caractéristiques du pneu
• repérer les indicateurs d ’usure et marquer
leur emplacement (secteurs numérotés)
• relever l ’empreinte ( encre, graisse...)
• Importance du relevé des traces de pas et
de pneus lors des constatations.
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Les traces de pneumatiques
• Le relevé des traces
• Comme pour
chaussures.
• Après avoir préservé
les lieux, des
photographies seront
prises avant de
procéder au(x)
moulage(s) dont la
longueur ne peut être
inférieure à 60 - 65 cm.
110
Les traces de pneumatiques
• Dimensions des traces: Certaines
mesures peuvent servir à
l ’identification:
–
–
–
–
L ’empattement
l ’écartement
la largeur de la bande de Roulement
L ’épaisseur de la bande de
Roulement
– La circonférence du pneu
– le diamètre du pneu
111
L ’identification des traces de
pneumatiques
• Comme pour les chaussures,
l ’identification des empreintes de
pneumatiques s ’effectue par
comparaison entre caractéristiques
originelles et accidentelles.
• Les caractéristiques originelles
–
–
–
–
–
–
La sculpture à pas variable
La forme des éléments
le nombre des nervures
la forme et profondeur des rainures
l ’aspect des stries
les indicateurs d ’usure
112
L ’identification des traces de
pneumatiques
• Les caractéristiques accidentelles
• Après localisation, examiner les parties
usées (stries, rainures, nervures,
sillons...)
• Puis rechercher sur la bande de
roulement les traces d ’altération
accidentelles:
– Entailles
– Déchirures
– Élément endommagé
– Rétention d ’objet ou résidus.
113
LES TRACES DE SANG
114
Projection de sang artériel, causée par une arme
blanche
115
Autre effusion artérielle
116
Épanchement caractéristique d’un impact
par projectile rapide
117
Effusion par écrasement causé par objet
contondant
118
Effusion due à un objet contondant
119
120
Indique un mouvement
après la lésion
121
Transfert de sang par
apposition de main
122
Transfert par semelle
123
Les tâches sur le pantalon de l’auteur
indiquent sa position par rapport à
la victime
124
PRELEVEMENT MIXTE
• Prélèvement ADN et trace papillaire par
exemple
125
Zone préservée
Zone de
recherche de
traces
papillaires
126
LES TECHNIQUES DE REVELATION DES
TRACES PAPILLAIRES
Révélation d ’une trace papillaire digitale sur une soucoupe
127
LES TECHNIQUES DE
REVELATION
• 1°) pulvérulentes
• 2°) physico-chimiques
128
LES REVELATIONS
PULVERULENTES
• 1°) sur support non poreux
• 2°) sur support propre
• 3°) pour trace récente
129
Quelques exemples
130
LES REVELATIONS PHYSICOCHIMIQUES
• 1°) principe d’action
• 2°) les différents supports
131
LE PRINCIPE D’ACTION
• Chaque produit agit sur un élément bien
précis de la transpiration : acides aminés,
sebum, urée, chlorures etc.
132
LA NINHYDRINE
La ninhydrine est utilisée comme révélateur des acides
aminés qui sont colorés en pourpre de Ruhemann (λ =
570nm),
133
DFO
134
LE STICKY SIDE
Le sticky side sert
à révéler les
traces sur les
adhésifs
135
136
LE CYANOACRILATE
137
Browning Safari 300 Win
138
Lumiére blanche
Après renfort
139
Méthode informatisée
La Borne
Prenez la pose !
Pour la photo.
Les doigts
Et la paume
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CES EMPREINTES FIGURENT-ELLES DANS LA BASE?
Saisie des
images des
empreintes
Contrôle qualité des
relevés
Résultat négatif = nouvelle fiche dans la
base
141
Résultat positif = identité vérifiée
LA DACTYLOSCOPIE
du grec dactulos : doigt et
skopein: examiner)
SRPJ TOULOUSE SRIJ 2008
142
LE FICHIER AUTOMATISÉ
DES EMPREINTES
DIGITALES
• Identification des
personnes
• Détection des emprunts
d’identité
• Identification des traces
relevées sur les lieux
d ’infraction
143
LE FAED EN 2008
• 2,8 MILLIONS DE PERSONNES
• 15 000 traces identifiées
144
Un relevé d’empreintes digitales
Une trace papillaire digitale
145
LE DESSIN ÉPIDERMIQUE
CARACTÉRISTIQUES
A
IN
E
E
M
Ê
XT R
É
T
L
I
B
RA
É
T
LI
TÉ
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I
R
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UAB
ILIT
É
146
LE DESSIN PAPILLAIRE
DIGITAL
LES ZONES
ZONE
DISTALE
ZONES
MARGINALES
ZONE
CENTRALE
ZONE
BASALE
147
LE DESSIN PAPILLAIRE
DIGITAL
LES FORMES DE LA ZONE CENTRALE
ARC
TENTE PURE
VERTICILLE EN
CERCLE OU EN OVALE
DOUBLE VERTICILLE
EN Z OU EN S
BOUCLE
BOUCLES
VERTICILLE EN SPIRALE
A GAUCHE OU A DROITE
VERTICILLE
EN BESACE
COMPOSITE
148
LA DEMONSTRATION
D’IDENTITE
EMPREINTE DE COMPARAISON X5
TRACE INCRIMINÉE X5
1
1
2
2
3
3
12
12
4
11
11
4
5
5
LÉGENDE
:
Arrêt de ligne
Bifurcation
: 1 ; 3 ; 4 ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 12
: 2 ; 5 ; 8 ; 11
6
6
7
8
9
7
8
9
10
10
149
LES STUPEFIANTS ET LA
TOXICOLOGIE MEDICO-LEGALE
150
151
DROGUES DE SYNTHESES
Drogues obtenues par voie de synthèse à
partir de précurseurs chimiques
Mode de consommation : ingéré
Classification : STIMULANT
Effets : entactogène et hallucinogène
EXEMPLES DE SAISIE D’AMPHETAMINE ET
DERIVES
« ICE »
La MDMA (ecstasy) et l’amphétamine sont les plus
fréquentes.
Autres dérivés : MDA, MDEA (Eve), MBDB,
métamphétamine (ice), Nexus, ...
152
CANNABIS
Drogue naturelle obtenue à partir du cannabis
Mode de consommation : fumé sous forme d’herbe ou de résine
Classification : PERTURBATEUR
Effets : perturbation de la perception de l’environnement et de la
réalité pouvant modifier durablement la personnalité du
consommateur
Cannabis sativa
variété indica
EXEMPLES DE SAISIE DE CANNABIS
153
COCAINE
Drogue naturelle obtenue à partir du
cocaier
Mode de consommation : sniffé
Classification : STIMULANT
Effets : excitation, euphorie, insomnie
suivie d’un état de dépression et
d’épuisement
Dépendance psychique
Erythroxylum
coca
EXEMPLES DE SAISIE DE COCAINE
154
HEROINE
Drogue d ’hémisynthèse obtenue à partir
du pavot et par synthèse
Mode de consommation : injecté ou sniffé
Classification : DEPRESSEUR
Effets : sensation de rêve, de détente et
perte d ’inhibition
Dépendance physique
EXEMPLES DE SAISIE D’HEROINE
155
L’INFORMATIQUE ET LES
NOUVELLES TECHNOLOGIES
•
•
•
•
•
1 L’informatique et la cybercriminalité
2 Les cartes à puce
3 Les téléphones portables
4 La vidéo
5 L’audio
156
LA TELEPHONIE MOBILE
157
DANS LE TELEPHONE MOBILE
•
•
•
•
•
•
•
Le N° international d’immatriculation
Le répertoire téléphonique
Horloge/Alarme
Liste des derniers appels
Compteur d’appel
Agenda-bloc notes
Messages courts mémorisés
158
DANS LA CARTE SIM
•
•
•
•
•
Le numéro de série
L’opérateur
Le répertoire téléphonique
Les derniers numéros émis
Les messages courts mémorisés
159
LES DOCUMENTS
160
LA PREUVE PAR ASSEMBLAGE
161
162