spécial adf - Le Fil Dentaire
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N°57 - novembre 2010 - www.lefildentaire.com Partageons Notre Savoir-Faire spécial adf Matériaux pour empreinte polyéthers : précieux et précis ! On les connaît depuis près de 50 ans et ils n’ont jamais cessé de se rendre indispensables… Aujourd’hui, dans le domaine de la prise d’empreinte, les matériaux polyéthers sont devenus incontournables. Incontournables par leur précision. Hydrocompatibilité intrinsèque, thixotropie unique, et aussi prise «snap set », c’est au cœur de la technologie des matériaux polyéthers que se trouvent les caractéristiques clés de cette chimie si précieuse qui a donné à 3M ESPE l’idée de développer une ligne de produits conçue autour de deux matériaux innovants. La réponse à vos besoins cliniques ! Les matériaux polyéthers de la ligne Impregum Soft pour couvrir un maximum d’indications, quelle que soit la technique que vous employez. Les matériaux polyéthers Impregum Penta Soft et Impregum Penta DuoSoft pour la réalisation d’empreintes de précision pour couronne, bridge, inlay, onlay, empreinte sur implant et empreinte de repositionnement. 3M ESPE Impregum™ Penta™ Soft pour la technique monophase Comme son aîné Impregum Penta, le matériau Impregum Penta Soft s’utilise en technique monophase. La thixotropie naturelle caractéristique des matériaux d’empreinte polyéthers (ils sont fluides sous la pression) permet de seringuer Impregum Penta Soft sur les préparations grâce à la seringue élastomère Penta qui est remplie directement à la sortie Impregum™ Penta™ Soft, pour la technique monophase : un seul produit pour la seringue et pour le porte-empreinte. du mélangeur automatique Pentamix™. Après avoir seringué autour des préparations, placez le porte-empreinte chargé en bouche pour une empreinte en technique monophase ultra précise. 3M ESPE Impregum™ Penta™ DuoSoft pour la technique double-mélange Impregum Penta DuoSoft s'utilise en technique double-mélange (1 temps/2 viscosités) avec Impregum Penta H DuoSoft, le matériau lourd, en combinaison avec le matériau fluide Impregum Penta L DuoSoft, disponible en version Penta (pour mélangeur automatique Pentamix) ou en version cartouche pour pistolet GarantTM. Les couleurs de ces produits - violet foncé et rose - se marient parfaitement et permettent une lecture facile de l’empreinte. Pour vous comme pour votre patient, cette génération Soft présente de nombreux avantages. Le porteempreinte est plus facile à désinsérer, Empreinte en technique monophase avec Impregum™ Penta™ Soft. Empreinte en technique double mélange avec Impregum™ Penta™ DuoSoft. le matériau a un goût menthe fraîche agréable et sa précision exceptionnelle fait gagner un temps précieux. Pour votre prothésiste aussi la désinsertion du modèle en plâtre sera plus facile et il appréciera la précision de l’adaptation. Gagner plus de temps et de confort Plus rapide encore, le nouveau Impregum™ Penta™ Soft Quick va vous permettre de gagner jusqu’à un tiers de temps tout en vous garantissant la même précision. Les matériaux d’empreinte de cette ligne Quick sont parfaits pour la restauration d’un ou deux éléments, pour une ou deux préparations. Grâce à des temps de travail et de prise plus courts des matériaux de cette ligne Quick, vous allez gagner du temps sur la prise d’empreinte. Une opportunité qui vous est donnée de traiter vos patients plus rapidement ou de compléter votre séance par un autre soin... Avec la quasi-certitude que grâce aux matériaux polyéthers de 3M ESPE, votre empreinte sera réussie du premier coup ! Travail bien fait, plus vite fait, économie, confort… Vous allez apprécier 3M ESPE Impregum™ Penta™ Soft Quick. Votre patient aussi. Réalisez vos empreintes en toute confiance ! • Un seul produit en technique monophase • Des empreintes de haute précision sans bulle • Pour toutes les indications, y compris la prothèse dentaire sur implant • D’excellentes propriétés de fluage même pendant le temps de travail • Une désinsertion plus aisée et le goût frais mentholé pour les matériaux Penta Soft Avec Impregum Penta™, vos empreintes sont excellentes dès la première prise : pour votre confort, celui de votre laboratoire de prothèse et la satisfaction de vos clients. nd 1L15 sta ADF 2010, Impregum™ matériaux d’empreinte polyéthers Pentamix™ 3 mélangeur automatique pour matériaux d’empreinte Des images réussies, du premier coup, à tous les coups. Capteur KODAK RVG 6500 : le premier capteur avec un système de positionnement intelligent (IPS) Adieu les erreurs de positionnement ! Avec le capteur RVG 6500 équipé de l’IPS, vous visualisez la position du capteur sur votre écran. Laissez-vous guider jusqu’à la position idéale. Le positionnement n’a jamais été aussi simple. Combiné à la qualité d’image la plus élevée du marché et à la liberté du sans-fil, vous avez tous les atouts en main pour réussir vos clichés du premier coup, à tous les coups. Visitez www.carestreamdental.com ou appelez le 00800 4567 7654. Nouvel emplacement ADF 2010 Stand 2P01 L’IPS est compatible avec la plupart des modèles de générateur. Produit sous licence 4< LE FIL DENTAIRE Carestream Dental ©Carestream Health, Inc. 2010. RVG est une marque de Carestream Health, Inc. La marque et l’habillage commercial Kodak sont utilisés sous licence de Kodak. < N°57 < Novembre 2010 edito Images de Marques Mobilisation générale Sur le Fil > 6 à 16 Actualités France et International Nouveaux produits – Revue de presse L a période de l’ADF est rituellement devenue celle des conflits sociaux. A croire que Novembre soit devenu le mois favori des opposants. Pour autant, les perturbations dans la fonction publique ou les transports, si menaçantes fussentelles, n’ont jamais affaibli la fréquentation du congrès ADF. Toutefois, les statistiques auront eu chaud face à la pénurie de carburant qui a touché l’hexagone ces dernières semaines. Contre vents et marées, il semble que la profession demeure motivée et déterminée à honorer ce que l’on peut nommer le plus grand rendez-vous de l’odontologie française. Les industriels, en quelque sorte hôtes de l’exposition, déploient tous les moyens pour accueillir leurs invités dans les meilleures conditions. Les conférenciers, respectueux de leur auditoire, peaufinent leurs interventions durant des mois et enfin, les visiteurs de ce congrès (praticiens, prothésistes, étudiants...) aménagent leur agenda, certains d’entre eux voyagent pour ne pas rater l’événement. Le Fil Dentaire, lui aussi, a souhaité participer à cette synergie et vous a concocté un numéro sympathique avec des articles de différents horizons, de l’esthétique à l’anesthésie en passant par l’implantologie. Un volet passionnant sur l’halitose et au coeur de ce numéro, circonstances obligent, un dossier dédié à l’ergonomie du cabinet. Un concentré de précieux conseils préalables à toute future installation ou à de nouveaux investissements. Vous n’arpenterez pas les allées de l’exposition avec les mêmes doutes, ni les mêmes certitudes. Lisez, vous êtes armés ! sommaire Patricia Levi Dossier Spécial A.D.F > 18 à 32 - Ergonomie du cabinet Clinic Focus > 34 à 41 - L’Halitose, fléau de santé publique, la diagnostiquer et la traiter Formation Implantologie > 42 à 44 - Évolution des connexions implants-prothèses Clinic Focus > 48 à 50 - Quatre implants pour réhabiliter une arcade Clinic Step by Step > 52 à 54 - Osons les facettes Step by Step Esthétique > 56 - L’éclaircissement au cabinet et/ ou ambulatoire Clinic Étude > 58 à 62 - Évolution des solutions anesthésiques Conseil Organisation > 64 et 65 - Conception architecturale générale d’un cabinet dentaire Conseil Éco > 66 et 67 - Projet de loi de finances 2011, impôts : ce qui change pour vous demain Au Fil du Temps > 68 à 72 - Agenda des manifestations Petites Annonces www.lefildentaire.com > 73 et 74 >5 ours A lire Revue mensuelle 95 rue de Boissy - 94370 Sucy-en-Brie. Tél. : 01 56 74 22 31 Fax. : 01 45 90 61 18 [email protected] Directrice de la publication : Patricia LEVI [email protected] Une publication de la société COLEL SARL de presse – RCS 451 459 580 ISSN 1774-9514 – Dépôt légal à parution Rédacteur en chef : Dr Norbert COHEN [email protected] Directrice commerciale : Patricia LEVI Direction artistique : [email protected] Rédaction : Dr Adriana AGACHI, Catherine BEL, Dr Charles BELVEZE, Dr Steve BENERO, Dr Edmond BINHAS, Georges BLANC, Dr M. CARAMAN, Alain CARNEL, Rodolphe COCHET, Dr Mithridade DAVARPANAH, Dr DEMANGEAT, Dr Antonio DOS SANTOS, Dr Stéphan FRAISIER, Dr Angela GILET, Dr Philippe PIRNAY, Yves ROUGEAUX, Dr S. SATER, Pr Serge SZMUKLER-MONCLER, Dr Alain VILLETTE Conseiller spécial : Dr Bernard TOUATI Civic Instinct Par Jean-Baptiste Seigneuric S i le phénomène des serial killers a fait évoluer l’investigation en sciences criminelles, il a aussi influencé la littérature policière et redéfini les contours d’un champ romanesque consacré à ces typologies d’homicides. Ce roman met en scène un tueur multirécidiviste, atypique, gouverné par le désir souverain de châtier la nuisance sociale et les manquements aux devoirs de civilité. « Je suis un combattant, un guerrier anonyme contre l’incivisme : un homme comme un autre, invisible. Mais j’ai toujours pressenti ma différence… ». Tout est dit dans cette profession de foi qui entraînera cet agresseur à passer à l’acte, sans retenue compassionnelle à l’égard de ses victimes, au nom de la règle majeure qu’il s’est imposée. Dans un style alerte et presque cinématographique, l’auteur fait pénétrer le lecteur dans plusieurs scènes de crime où le dynamisme descriptif le dispute à l’intensité des ambiances ressaisies entre les protagonistes. En contrepoint, le développement de l’enquête policière inscrit un fil rouge dans la narration qui aura pour conséquence une révélation aussi surprenante qu’inattendue. Cette livraison iconoclaste et captivante, où le suspense est maintenu de bout en bout, trouvera son acmé dans un achèvement inspiré de la tragédie antique. Ce roman est recommandé à ceux qui, au-delà de l’évasion que procure la littérature noire, souhaitent s’interroger sur les limites et le ressenti de notre rapport à l’autre dans nos modèles sociaux. u Les 2 encres 186 pages, 18 € www.les2encres.net Comité scientifique : Dr Fabrice Baudot (endodontie, parodontologie) Dr Eric Bonnet (radiologie numérique, blanchiment) Dr Alexandre Boukhors (chirurgie, santé publique) Dr Nicolas Cohen (microbiologie, endodontie, parodontologie) Dr François Duret (CFAO) De Georges Freedman (cosmétique) (Canada) Dr David Hoexter (implantologie, parodontologie) (USA) Dr Georges Khoury (greffes osseuses) Dr Alexandre Miara (blanchiment) Dr Hervé Peyraud (dentisterie pédiatrique et prophylaxie) Dr René Serfaty (dentisterie restauratrice) Dr Raphaël Serfaty (implantologie, parodontologie) Dr Stéphane Simon (endodontie) Dr Nicolas Tordjmann (orthodontie) Dr Christophe Wierzelewski (chirurgie, implantologie) Secrétaire de direction : Marie-Christine GELVÉ [email protected] Imprimerie : Savoy Offset : 4 rue des Bouvières, PAE Les Glaisins, B.P. 248, 74942 Annecy-Le-Vieux Couverture : © Piai - Fotolia.com Photos : DR, Fotolia Publicité : Patricia LEVI - 06 03 53 63 98 Annonceurs : 3M Espe - American Express - Anthogyr - Biotech International Bisico - Busch – Carestream Kodak - E-Motion - Ekler - Groupe Edmond Binhas - Foxy - Implant Discount - Itena – La Médicale de France - Melag - Paroconcept - Polydentia - Prodont Holliger Progress Dentaire - Protilab - Sun Dental - Sybron Implant Solutions Syfac - Tecalliage - Tekka -Vita Zahnfabrik - Voco GmbH Encarts : Axel Dentaire - Chéquier Publication Presse Communication SC Distribution 6< LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 par le Pr. Ronald Nossintchouk A lire Odontologie médico-légale : entre histoire et archéologie Par Xavier Riaud et Francis Janot L ’odontologie médico-légale est une science qui permet d’approcher l’histoire générale et l’histoire de l’odontologie, par l’étude du contexte où les événements se sont produits, la connaissance d’un savoir éprouvé et son application in situ. Ceci passe par la quête des éléments ante-mortem collectés auprès des praticiens traitants et des familles et des vestiges post-mortem récupérés sur les cadavres afin d’établir une identification comparative, qui est la meilleure technique scientifique avérée de certifier la reconnaissance d’un individu. Lors d’une investigation historique, il n’est pas toujours facile d’accéder à ces éléments ante-mortem. Aussi, les éléments post-mortem permettent-ils au moins le déterminisme de l’âge et du sexe. La méthode dentaire de Lamendin a permis de déterminer son âge au décès du roi égyptien Ramsès II : 80 ans (± 5 ans). Voici quels ont été les objectifs de cette journée de formation continue spinalienne : dresser un historique de l’odontologie médico-légale en détaillant ses finalités, ses techniques et ses acteurs, ce qui a été l’objectif premier des communications de Xavier Riaud, puis présenter la manière dont elle est employée sur le terrain à travers l’expérience personnelle, scientifique et archéologique de Francis Janot. u Éditions L’Harmattan Coll. Médecine à travers les siècles – 114 pages – Prix : 11,50 € www.librairieharmattan.com RiZ`^ p /DQRXYHOOHGLPHQVLRQ Z&RQQH[LRQVWDEOH Z,QWHUIDFHKHUP¬WLTXH Z3ODWIRUPVZLWFKLQJLQW¬JU¬ Z3URêOGÚ¬PHUJHQFHFRQVWDQW Z0RLJQRQ£PLVHHQSODFHG¬êQLWLYH Z3URWRFROHGÚHQIRXLVVHPHQWYDULDEOH Z&RPSDWLEOHDYHFOHV\VW«PHGHFKLUXUJLH DVVLVW¬H$17+2*<5*XLGLQJ6\VWHP DYHQXH$QGU¬/DVTXLQ6DOODQFKHV)5$1&( 7¬O)D[ ZZZDQWKRJ\UFRP 6WDELOLW¬WLVVXODLUH 0LQLLQYDVLYLW¬ 6LPSOLFLW¬ ([KDXVWLYLW¬ sur le fil SIRONA CEREC Connect inaugure l’ère de l’empreinte numérique L ancement en France d’un système innovant permettant de fabriquer des modèles et restaurations sur la base d’une empreinte numérique. Sirona Dental Systems lance un système de prise d’empreinte numérique d’avant-garde. La plate-forme Internet dentistes/prothésistes est accessible sous le lien www.cerec-connect.fr. La nouvelle unité CEREC AC Connect dédiée permet une prise d’empreinte numérique de la préparation, de l’antagoniste et de la situation occlusale. L’ordinateur convertit en modèle virtuel les données-images fournies par la CEREC Bluecam, caméra intraorale 3D. Le dentiste peut ainsi juger de la qualité de la reproduction et effectuer les corrections nécessaires pendant la séance avec son patient. Depuis sa présentation au salon IDS de Cologne en 2009, le logiciel nécessaire à ce processus a été nettement affiné et a gagné en performance. Le prothésiste n’a plus besoin de passer par les nombreuses étapes préparatoires qu’impose la réalisation d’un modèle classique. Il lui suffit de commander le modèle prothétique nécessaire au diagnostic fonctionnel et au cosmétique céramique. Ce modèle en plastique acrylique spécial est réalisé par stéréo-lithographie (STL), technologie de fabrication numérique. Les traits de scie du die sont pris en compte. Le modèle achevé est livré sur plaque-support. u LABORATOIRES GABA Prévenir et protéger contre l’érosion dentaire L ’érosion dentaire est irréversible. Seul le chirurgien-dentiste peut effectuer un diagnostic précis et intervenir en conséquence. Certaines mesures permettent néanmoins de limiter les risques ou d’éviter une aggravation. L’érosion dentaire a des conséquences sérieuses sur la santé bucco-dentaire et le quotidien. La dernière innovation des laboratoires Gaba propose désormais de protéger l’émail contre ce phénomène. La solution est une combinaison unique de chlorure d’étain (800 ppm de fluorure) qui génère la formation d’une couche riche en étain sur la surface dentaire et entraîne le stockage des ions étains dans l’émail. La couche ainsi formée renforce la résistance de l’émail face aux attaques acides érosives. Les études cliniques réalisées dans des conditions érosives extrêmes, ont démontré que la solution réduit de 67 % la perte d’émail et de 47 % la perte de dentine. u GABA www.gaba.fr sIRONA Tél. : 01 42 21 21 51 - fax : 01 42 21 03 05 [email protected] - www.sirona.fr Sur la toile IMPLANT DISCOUNT fait peau neuve ! L a dynamique entreprise Implant Discount, distributeur multimarques dont le leit motiv est « démocratiser l’implantologie », propose un site entièrement refondu. D’une qualité de lecture optimale et avec un graphisme beaucoup plus sobre que le précédent, Implant Discount.fr offre enfin un visuel qui tient la route ! De sensibles améliorations permettent de trouver plus rapidement les informations recherchées. Parmi les nouveautés : - des ventes flash - des produits phares parfaitement mis en avant - une liste des catégories restructurée beaucoup plus fonctionnelle et lisible - Une bibliothèque radiographique permettant de détecter la marque d’un implant à partir de la technique du portrait-robot - un achat facilité par un simple clic (règlement par CB, American Express, virement bancaire, et très prochainement le paiement en N fois) - Enfin une compatibilité étendue à une multitude de marques d’implants toujours à des prix ultra-raisonnables. 8< LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 D’autres fonctionnalités vous sont également offertes via de nouveaux onglets : à découvrir si vous êtes amateurs de bons plans ! L’accès au plan du site est aussi une des nouveautés de cette version. Une remarque importante : l’ouverture de la vente de produits ayant trait à d’autres domaines que l’implantologie élargit le champs d’action du distributeur Implant Discount. On ne les arrête plus ! Rendez-vous sur le site www.implantdiscount.fr sur le fil BIOTECH INTERNATIONAL Implant Kontact® : l’incontournable de l’implantologie orale B iotech, spécialiste français de l’implantologie orale depuis 1987, lance un implant d’exception : le « Kontact® ». Fruit d’une réflexion partagée entre des concepteurs-utilisateurs et des ingénieurs-développeurs, la gamme Kontact® est tout simplement l’association intelligente des innovations les plus récentes et les plus plébiscitées en implantologie orale : - le cône morse - la pose sous-crestale - la réduction du diamètre des cols des pièces prothétiques (Platform-switching). Un système innovant d’interface implant dentaire-pilier prothétique a été spécialement conçu : le ST-System (brevet déposé). Celui-ci permet un repositionnement précis et beaucoup plus aisé, une indexation précise et une herméticité totale de la connexion implant pilier. Cette connectique dispose au ni- veau de l’implant, d’une empreinte héxalobulaire spécifique associée à une géométrie de type Cône morse et ce sur une hauteur importante. La transmission de couple devient ainsi optimale et reste fiable lors de la mise en place de l’implant. L’encombrement a été minimisé de façon à ce que la connectique soit utilisable sur tous les diamètres d’implant Kontact® (3 – 3,6 – 4,2 – 4,8 - 5,4 mm). Il n’est désormais plus nécessaire de choisir ses éléments prothétiques en fonction du diamètre d’implant. Il en résulte une simplification de la gestion de ces pièces. De plus, l’indexation à trois sommets des piliers confère un repositionnement doux et précis, facilité par la réduction des zones de frottement et des risques d’interférence. La mise en place en bouche rend l’intervention du praticien intuitive, quelle que soit la localisation du site implantaire. u BRISTOL-MYERS SQUIBB BIOTECH INTERNATIONAL www.implantkontact.com. DAFALGAN®, une gamme désormais complète au service du prescripteur D afalgan® bénéficie déjà d’une image très médicale en antalgie auprès de ses prescripteurs. Dans le contexte des récentes recommandations de traitement de la douleur en paliers I et II, la gamme Dafalgan® élargie et désormais complète devient donc un outil décisif pour le prescripteur. Dafalgan® en prescription de palier I, paracétamol seul pour le traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère à modérée et/ou des états fébriles, est proposé sous 5 formes et dosages adaptés à l’adulte et 7 formes pédiatriques. Nouveau Dafalgan® 1g pelliculé : une innovation-clé. Destinée aux patients adultes et enfants de plus de 50 kg, la nouvelle innovation de la gamme Dafalgan® est un comprimé pelliculé à avaler plus petit de 10 % que l’ancienne formule grâce à la modification des excipients utilisés. La forme réduite et pelliculée permet une prise facilitée ; la présentation pelliculée masque l’amertume du paracétamol. Il permet d’optimiser la galénique en vue de l’observance, importante dans les prises régulières du palier I, en douleur chronique par exemple. Dafalgan®, en prescription de palier II, est une association de paracétamol et de codéine (500 mg + 30 mg) destinée au traitement symptomatique des douleurs d’intensité modérée ou intense ou ne répondant pas aux antalgiques périphériques utilisés seuls. Skenan® et ActiSkenan® en prescription de palier III. u Bristol-Myers Squibb division UPSA www.bmsfrance.fr 10 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 stand A DF 3M16 DENTAL DCP Les nouveautés Angelus à l’ADF 2010 D es nouveaux produits intéressants, avec DEFENSE CHROMA, un composite de scellement des puits et sillons thermochromique transparent, opacifiable temporairement et à volonté lors de la pose et des visites de contrôle, OPAK, une résine de masquage photo-polymérisable proposée en plusieurs teintes, un système de réparation de céramiques, et, certainement le plus innovant, MTA FILLAPEX, un ciment canalaire biocompatible à base de MTA, alliant les bio-avantages du ciment endodontique MTA et la facilité de manipulation d’un ciment canalaire en seringue double avec embout mélangeur. DENTALDCP présentera également plusieurs nouveaux profils d’inserts de détartrage qui viennent compléter et agrandir sa gamme. Ces inserts offrent de hautes performances tout en protégeant le détartreur, grâce à une technologie et une précision de fabrication qui font la réputation de l’horlogerie Suisse. u DENTAL DCP www.dentaldcp.com stand A DF 1M30 NUVATORE SARL Implant Accurator® : nouveau système pour la chirurgie implantaire guidée P rocédure de chirurgie guidée par tubes guides basée sur une analyse par logiciel. Le kit ACCURATOR® permet de planifier sur modèle en plâtre les axes de forage et les points d’émergence des futurs implants. La gouttière élaborée va servir dans un premier temps à la phase tomographique, puis les couloirs de forage et les points d’émergence sont analysés. Une simulation implantaire est faite. La rectification d’axe se fait ensuite sur le modèle à l’aide du kit Accurator® en utilisant le correcteur d’axe métallique. La gouttière est ainsi préparée pour la chirurgie. Ce procédé a été développé pour une utilisation rationnelle de tubes guides de forage en implantologie et pour une chirurgie guidée économiquement compatible avec toute pose d’implants (unitaires, sectoriels ou arcades complètes). Avec ACCURATOR®, la planification directe sur modèle est intégrée à une gouttière thermoformée ou en résine selon le cas (appui dentaire et/ou muqueux). Elle permet d’avoir la certitude d’un bon repositionnement lors de la phase chirurgicale : appuis dentaires, rebasage minutieux si appui strictement muqueux, clefs occlusales antagonistes si nécessaire. u NUVATORE SARL www.implant-accurator.com Avis favorable de la HAS pour le remboursement de traitements des agénésies dentaires multiples liées à une maladie rare chez l’adulte L es agénésies dentaires multiples (absence congénitale de dents) peuvent être associées à des maladies rares telles que les dysplasies ectodermiques. La réhabilitation buccale des patients atteints de ces affections à l’aide d’une prothèse amovible conventionnelle est souvent associée à un défaut de stabilisation de la prothèse et à une intolérance sur les plans fonctionnel, esthétique et psychologique. Le recours à une prothèse amovible stabilisée par des implants (supra-implantaire) va alors améliorer la rétention prothétique et la satisfaction des patients. Saisie par le ministère de la Santé et des Sports et par l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM), la HAS s’était déjà prononcée en faveur de l’inscription au remboursement d’actes liés à la pose d’implants pour stabiliser une prothèse amovible chez l’enfant à partir de 6 ans. L’avis de la HAS avait conduit à la prise en charge de ces actes par l’Assurance maladie pour les enfants de 6 à 18 ans. Toujours à la demande du ministère et de l’assurance maladie, une évaluation complémentaire vient d’être menée par la HAS pour étudier le bien fondé de la prise en charge des mêmes affections chez l’adulte. Dans ses conclusions, la HAS se prononce en faveur du remboursement d’un ensemble d’actes associés à la chirurgie pré-implantaire, à la pose d’implants et à la pose d’une prothèse amovible supra-implantaire. Cet avis de la HAS est transmis à l’UNCAM à qui revient la décision de prise en charge de ces actes par l’Assurance maladie. u sur le fil ANTHOGYR Le nouveau moteur Implanteo LED® : votre nouvel assistant chirurgical ! C ompact et ergonomique, il s’annonce comme le partenaire idéal des chirurgies implantaires. La simplicité d’utilisation et sa convivialité sont ses premiers atouts ; le large écran tactile couleur offre au praticien un confort de travail précieux. Les données importantes en chirurgie, vitesse et couple employé (N.cm) peuvent être suivies en temps réel pendant l’intervention et sauvegardées sur une clé USB pour une meilleure traçabilité du dossier patient. Puissant et pratique, il répond parfaitement aux dernières normes en vigueur pour l’entretien et la stérilisation. La lumière LED confère enfin le confort visuel en chirurgie que tous les praticiens attendent. Les points forts du nouveau moteur d’implantologie et de chirurgie : éclairage LED Technology, grand écran couleur tactile pour un confort de travail unique, performance et intelligence chirurgicale, traçabilité patient assurée, puissance et précision grâce à la fonction CAC - Contre-Angle Calibration. u Henry Schein Henry Schein fournit des produits de santé de secours après les inondations au Pakistan H enry Schein travaille avec ses organisations non gouvernementales partenaires (Direct Relief, International Medical Corps, Americares et Heart to Heart) pour offrir des fournitures de soins de santé aux victimes des inondations qui ont frappé le Pakistan. Cela concerne plus de 15 millions de personnes, avec plus de mille morts et environ 4 millions de sans abris. Pour faciliter une action immédiate aux situations d’urgences dans le monde entier, Henry Schein Cares s’associe à des organisations internationales de secours, en s’assurant que ces organisations aient en permanence dans leurs entrepôts des produits prêts a être expédiés lors de catastrophes. L’entreprise a créé un fonds de secours aux victimes des inondations au Pakistan par le biais de la fondation Henry Schein Cares. Tous les dons faits par les TSM et les recettes sont affectées directement et intégralement aux efforts de secours. Toute personne désireuse de verser sa contribution à ce fonds devra établir un chèque à l’ordre de «Henry Schein Cares Foundation», en inscrivant la mention «Pakistan Flood Relief Fund» sur le chèque, puis l’envoyer à Alan Cohen à l’adresse Henry Schein, Inc., 135 Duryea Road, Melville, NY 11747. Le programme «Global Product Donation» de la fondation apporte également un large éventail de produits et de fournitures de santé à une centaine d’organisations médicales, dentaires et vétérinaires aux États-Unis. u henryschein www.henryschein.com La nouvelle gamme Mont Blanc® : les partenaires incontournables de votre chirurgie ! L e contre-angle multiplicateur 1:3 et la pièce à main de chirurgie Mont Blanc® sont des instruments spécifiques conçus pour le milieu chirurgical et parfaitement adaptés aux contraintes de cet environnement. La gamme de chirurgie Mont Blanc® bénéficie des derniers progrès technologiques et du savoir-faire Anthogyr reconnu dans le monde entier ; elle se distingue par sa haute technologie, la qualité de sa fabrication et son design séduisant procurant une ergonomie sans précédent. Les points forts du contre-angle 1:3 et de la pièce à main de chirurgie Mont Blanc®: - puissance et fiabilité : absence de vibrations pour un travail en bouche précis et agréable ; un couple important peut être déployé, tout en conservant un geste souple pour un confort d’utilisation total - la technologie LED pour un éclairage identique à la lumière du jour ainsi qu’une résistance et une durabilité accrues, avec le nouveau moteur d’implantologie et de chirurgie Implanteo® LED* - le traitement de surface Coat® procure un grip de rugosité 12 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 idéal pour une sensation très confortable : moins de contraintes et de fatigue en main, même lors des actes les plus longs - le démontage sans outil : l’assurance d’un entretien irréprochable et d’un gain de temps significatif - le spray d’irrigation externe amovible pour un refroidissement précis et efficace de l’outil de coupe - ergonomie optimale grâce à un design profilé qui offre au praticien un confort de travail idéal et évite toute crispation et sensation de fatigue. u * Contre-angle et pièce à main également disponibles en version non lumière. anthogyr www.anthogyr.com stand A DF 3M18 MEDICAL UNIVERSAL Le format « comfort occlusale™ 4C » S OREDEX présente de nouvelles fonctionnalités pour le système d’imagerie numérique intra-buccale DIGORA® Optime et propose le format « comfort occlusale™ 4C » en plus des formats 0, 1, 2 et 3. Le concept Opticlean™ définit une nouvelle norme en matière d’hygiène en radiologie dentaire. Il intègre un système de désinfection intelligent automatisé par ultraviolet qui élimine 99,9 % des virus et des bactéries. Cette fonctionnalité garantit une sécurité optimale et offre un flux de travail hygiénique sans contrainte grâce à l’opération « touchless » et les protections Optibag™ améliorées. Grâce au DIGORA® Optime UV, il n’est jamais nécessaire de toucher l’ERLM durant la procédure de prise de cliché. Des améliorations supplémentaires : le guide intuitif visuel sur l’écran du Digora, l’indication du nom du patient et du poste de destination du cliché (multipostes), la détection automatique de proximité lorsque l’on approche un capteur du développeur et la désinfection automatisée du système. Le format « Comfort occlusale™ 4C » permet la réalisation facile et rapide de projections occlusales. La taille et la forme du mordu occlusal permettent un positionnement facile et protègent les ERLM d’usure ou de dommages. u MEDICAL UNIVERSAL Tél. : 04 78 69 94 06 - www.m-u.fr Implant de 5 mm de longueur par 5 mm de diamètre Un concentré de technologie pour des résultats à long terme Pour tout renseignement et connaître nos offres spéciales, veuillez contacter : Sybron Implant Solutions France 12, rue du Sergent Bobillot - 93100 Montreuil Tél. +33 149 88 60 60 - Fax +33 149 88 60 86 www.sybronimplants.com - [email protected] THOMMEN MEDICAL FRANCE Base en titane pour CAD/CAM L a base en titane des solutions CAD/CAM permet la fabrication d’abutments en céramique de confection individuelle sur des implants Thommen. Grâce à cette base en titane et à la superstructure individualisée, il est possible d’obtenir un contour anatomique optimal de la couronne et une coloration esthétiquement parfaite au niveau du collet. La base en titane est usinée avec la plus haute précision. Avantages : compatible avec les systèmes CAD/CAM les plus divers, profil d’émergence individualisé à l’anatomie parfaite, transition gencive couronne impeccable, confection entière de la superstructure en céramique en interne au labo ou possibilité d’une confection partielle/entière à l’extérieur. Indications : base de scellement pour la confection d’abutments individualisés en dioxyde de zirconium, restauration unitaire vissée : superstructure CAD/CAM en dioxyde de zirconium à incrustation directe collée sur la base en titane, restauration unitaire scellée : superstructure CAD/CAM en dioxyde de zirconium avec base en titane collée et couronne tout céramique scellée dessus, bridges scellés : superstructure CAD/CAM en dioxyde de zirconium avec base en titane collée et armature de bridge cimentée dessus. u THOMMEN MEDICAL FRANCE www.thommenmedical.fr - [email protected] sur le fil VOCO Grandio®SO, le nouveau composite pour les exigences les plus élevées G randio®SO, le nouveau matériau d’obturation nanohybride et universel pour toutes les classes de cavités répond aux exigences les plus élevées pour les restaurations dans les secteurs antérieurs et postérieurs. Il est apte pour les obturations des classes I à V, la restauration des dents antérieures présentant des lésions d’origine traumatique, la fixation et la contention de dents déchaussées, la correction des formes et des teintes à but esthétique, les reconstitutions de moignons sous couronnes et la fabrication d’inlays en composite. Grandio®SO se distingue par ses paramètres physiques qui le définissent comme le matériau de restauration le plus proche de la dent au monde. Ce nouveau composite permet de réaliser des restaurations durables et esthétiques grâce à un cahier des charges particulièrement ambitieux : taux de charges très élevé (89 % en masse), rétraction faible (1,61 %), résistances à la compression et à la flexion élevées (439 MPa et 187 MPa), module-e (16,65 GPa) et comportement dilatométrique (α = 27,3 x [10-6 x K-1]) similaires à la dentine, dureté de surface très élevée (210,9 MHV), faible abrasion (18 µm, ACTA avec 200.000 cycles), adaptation idéale de la translucidité et de l’opacité. Il peut être facilement poli et en raison de son excellente résistance à l’abrasion le brillant de la restauration est durable. Les 16 teintes désormais disponibles couvrent complètement le spectre de teintes importantes en odontologie. Grandio®SO convainc également par ses propriétés de manipulation idéales : grâce à sa consistance souple, il est facilement condensable et modelable, sans coller à l’instrument. De plus, il réunit une résistance à la lumière ambiante rallongée avec des temps de prise très courts lors de la polymérisation : un durcissement d’un incrément de 2 mm se fait en 10 secondes. Grandio®SO est disponible en seringues ergonomiques, ainsi qu’en Caps particulièrement économiques. u Grandio®SO Heavy Flow BUSCH & CO le composite Flow universel à viscosité élevée E n comparaison avec des composites Flow habituels, Grandio®SO Heavy Flow, le nouveau matériau d’obturation nanohybride, fluide et universel à viscosité élevée, dispose d’un taux de charges très élevé (83 % en masse) et d’une stabilité extraordinaire. Il est recommandé pour les cas où ces paramètres sont exigés, comme pour les cavités de la classe V, les obturations dans le maxillaire supérieur et la contention de dents en orthodontie, en parodontologie et en traumatologie. En cas de restaurations en composite modelées directement en bouche, la viscosité plus élevée permet une mise en place plus facile et sans stress des couches, avec, en plus, des propriétés de mouillabilité excellentes. Il est indiqué pour les obturations d’invasion minimale de tout type, obturations de petites cavités de la classe I et de scellements étendus de fissures, obturations des classes II à V incluant des défauts cunéiformes et la carie cervicale, le comblement de contre-dépouilles, les réparations d’obturations et des facettes, scellement de prothèses translucides (par ex. couronnes céramo-céramiques), la fixation et contention de dents à l’aide de bandes en fibres de verre, comme GrandTEC®, et l’utilisation comme matériau de base en combinaison avec bandes en fibres de verre pour la fabrication de couronnes et bridges semi-permanents. La rétraction de polymérisation de Grandio®SO Heavy Flow (2,96 %) est nettement inférieure à celle des matériaux Flow conventionnels et il présente des résistances à la compression et à la flexion élevées (417 MPa et 159 MPa), un module-e particulièrement élevé pour un matériau Flow (11,85 GPa), une dureté de surface élevée (175 MHV) ainsi qu’une faible abrasion (40 µm, ACTA avec 200 000 cycles). D’une part, le praticien a plus de temps pour insérer et distribuer le matériau dans une cavité avant qu’il ne faille le polymériser. D’autre part, l’enlèvement d’excédents éventuels se fait plus vite. Grâce à sa fluidité réduite, Grandio®SO est parfaitement apte pour toutes les cavités où un modelage laborieux n’est pas nécessaire ou désiré. Grandio®SO Heavy Flow est le complément idéal au nouveau composite VOCO Grandio®SO et disponible en seringue NDT® évitant toute coulée de produit en 10 teintes, et en Caps en 5 teintes. u VOCO GmbH www.voco.de stand A DF 1N18 Une abrasion brillante, avec un minimum de vibrations C hez le dentiste, toute méthode permettant de soigner les dents avec un minimum de gêne pour le patient est la bienvenue. Les COOL DIAMANT de BUSCH sont dotés de nombreux champs de meulage en forme de losanges disposés en diagonale, qui interrompent le meulage jusqu’à 7 fois par rotation, ce qui favorise l’évacuation des copeaux et permet en même temps de réaliser une abrasion brillante, avec un minimum de vibrations. Leurs autres atouts : la performance élevée d’abrasion et la grande longévité de l’instrument, qui résulte du fait que ses rainures sont également diamantées. Plus de 94 variantes différentes permettent de toujours disposer de l’instrument adéquat pour chaque préparation. Les COOL DIAMANT existent désormais non seulement en version à grain moyen, mais aussi à grain fin et à gros gain. u BUSCH & CO [email protected] - www.busch.eu Vos patients souffrent-ils de Bruxisme, Mâchoires douloureuses, Dents sensibles, Fatigue musculaire, Nuque raide, Sommeil non réparateur,...? Vous pouvez les aider ! Venez nous rendre visite pour en savoir plus sur le stand 1T38 lors de l’ADF ! Je souhaite en savoir plus… A retourner sous enveloppe affranchie à : e-motion – BP116 – Villebon 91944 Courtaboeuf Cedex ou par fax au 01 72 72 93 94 Cachet du cabinet Docteur ................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................ Adresse ................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................. CP – Ville.......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... Tél. .................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... E-mail ....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... www.e-motion.eu.com [email protected] FD 10/10 Je souhaite recevoir un dossier d’information sur le système NTI-tss Je souhaite être contacté par téléphone par un conseiller Je souhaite participer à une soirée d’information, contactez moi pour les détails 01 60 92 41 62 Fax 01 72 72 93 94 sur le fil ITENA PURE SNOW : LUXITE : L P gamme d’éclaircissement dentaire professionnel a gamme Pure Snow est un système complet comprenant 2 formules ambulatoires, 1 formule fauteuil, un diffuseur thermique, des réassorts de maintien, des accessoires et des outils de communication vers les patients. La formule est originale et unique. Elle contient du nitrate de potassium et des fluorures de sodium. Elle prévient efficacement une sensibilité éventuelle et reminéralise les cristaux d’émail. De plus, elle renforce la dent contre les agressions externes type carie. On note encore une augmentation de la luminosité et de la fluorescence de la dent. La haute viscosité du gel permet une tenue parfaite sur la surface dentaire et une imprégnation prolongée. Le pH neutre facilite la libération complète du peroxyde et garantit un confort optimal au patient. Le goût mentholé est aussi très apprécié. Le système est très simple à utiliser pour le praticien. Le choix est aisé, car il n’y a pas de multiplication des taux proposés et qu’un coffret est la juste quantité pour un patient. Le protocole imagé est travaillé et clair. Le coffret ambulatoire est de même très simple d’utilisation pour le patient et aussi très élégant. Il contient tout le nécessaire, y compris un protocole illustré et un dentifrice blancheur. Les seringues comportent un système de graduation bien pratique. Le diffuseur thermique Pure Boost permet d’optimiser les résultats de la formule fauteuil. Cette technique est basée sur plus de 20 ans de recherches fondamentales montrant l’efficacité de la chaleur sur la potentialisation du gel de blanchiment (mais aussi l’inefficacité et la dangerosité de la lumière) (International Association of DentalResearch - IADR). La scission et la démultiplication des molécules oxydantes se font sous l’action de la chaleur. Le diffuseur est compact, léger et silencieux. Portatif, le patient peut bouger et même aller en salle de repos. u nouvelle lampe à photo-polymériser résentée par le laboratoire français ITENA, LUXITE procure une puissance maximale de 1 600 mW/cm². Elle comporte 6 modes de programmation, de types pleine puissance, progressif ou pulsé, vous permettant d’atteindre une polymérisation optimale quel que soit le matériau. Sa longueur d’ondes comprise entre 420 et 490 nm lui permet de polymériser tous les composites dentaires, même les composites ortho et tous les adhésifs. Son écran LCD couleur présente 2 modes d’affichage, graphique et textuel. Le bloc de batterie est interchangeable. Une 2e batterie peut même être placée seule en charge sur le socle. LUXITE est très ergonomique. Sans fil et légère, 175 g, elle permet une très bonne prise en main. Sa longue autonomie (250 cycles de 5 s en mode Turbo) vous laissera travailler en toute tranquillité. La fibre optique est recouverte d’un film noir pour éviter toute dispersion et éblouissement. Elle est orientable et interchangeable. 3 tailles sont disponibles, turbo Ø 8 mm (déjà incluse), large Ø11 mm, fin Ø3 mm. u itena www.itena-clinical.com n° vert 0800 300 314 TBR Succès de l’inauguration de la nouvelle usine de production d’implants L e Groupe TBR, leader français de l’implantologie dentaire, avait mis les petits plats dans les grands pour inaugurer sa nouvelle usine « TBR Industries » de 2 000 m², le jeudi 14 octobre dernier. Les quelques 350 praticiens venus des quatre coins du globe ont pu visiter intégralement la nouvelle usine et découvrir la fabrication d’un implant dentaire, de la barre de titane jusqu’à l’implant conditionné en salle blanche. L’usinage à 5 microns s’est matérialisé par le balai des outils de coupe calibrés par le responsable d’atelier. Les praticiens ont découvert le département de contrôle qualité puis la technologie d’état de surface TBR avant de rejoindre les salles blanches de plus de 200 m² dans lesquelles est conditionné l’ensemble des étages prothétiques et ancillaires de chirurgie. Après un discours captivant et teinté d’émotion du Dr André Benhamou, fondateur du Groupe TBR en 1986, Julien Benhamou, PDG, ne cacha pas sa fierté de faire du « Made in 16 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 France ». Il est important de rappeler que le Groupe TBR commercialise le seul implant assurant la combinaison idéale de matériaux nécessaires à la paro-intégration : intégration osseuse grâce à l’état de surface titane sablé et mordancé à l’acide fluorhydrique et intégration gingivale grâce à l’émergence trans-gingivale en zircone. Les implants hybrides brevetés zircone-titane ont reçu le prestigieux prix Frost & Sullivan 2007 de l’innovation technologique. u TBR www.tbr-group.com dossier ergo spécial pratic adf Ergonomie du cabinet E Georges BLANC n Foxy études & développement n www.foxy-ed.fr © Apple 2 18 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 1 © EUROTEC / A-DEC n cette période d’ADF, le Matériel Dentaire est à la fête. Ce congrès historique qui comporte une très grande partie « exposition » est le plus grand salon de présentation de matériel de notre pays. C’est pour nombre de fabricants et de distributeurs une vitrine incontournable. C’est l’occasion pour les professionnels de présenter les nouveautés en matière d’équipements, d’instrumentation, d’imagerie, de solutions d’hygiène-stérilisation, de CFAO, d’informatique, etc. et de dispenser bon nombre de conseils en tous genres (Fig. 1). Le visiteur que vous pouvez être en ressort généralement les jambes et la tête lourdes, ne sachant plus trop dans quelle voie se diriger et souvent plus perdu qu’avant la visite des stands. Chaque exposant développant les énormes apports de sa technologie face à la concurrence et mettant en avant ses points forts et comme tout être humain, rarement ses points faibles. Nous allons dans cet article, passer en revue « les Fondamentaux » liés à l’ergonomie générale du cabinet. L’ergonomie ne se limite pas uniquement au travail « au fauteuil », où elle est certes importante mais pas suffisante. Pour un exercice serein, c’est l’ensemble des locaux, matériels et logiciels qui doit être le plus ergonomique possible. On nomme Ergonomie « l’étude scientifique de la relation entre l’homme et ses moyens, méthodes et milieux de travail » et l’application de ces connaissances à la conception de systèmes « qui puissent être utilisés avec le maximum de confort, de sécurité et d’efficacité par le plus grand nombre ». Telle est la définition de l’ergonomie détaillée dans l’encyclopédie en ligne Wikipédia. À titre d’exemple, avant d’aborder le domaine qui nous est cher : Apple qui n’avait jamais produit le moindre téléphone, est arrivé sur le marché des Smartphones avec un appareil révolutionnaire par rapport à la ribambelle de poids lourds qui régnait sur ce marché (Nokia, Motorola, Sony-Ericsson, LG,...). Aujourd’hui, l’iPhone est le Smartphone le plus vendu sur la planète. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que cette firme s’est préoccupée de l’ergonomie de l’interface « Homme/Machine ». Domaine que les géants de la téléphonie avaient totalement négligé et les résultats sont là ! (Fig. 2) Il ne m’a pas fallu plus de dix minutes pour mettre au placard mon Blackberry et le troquer contre un iPhone, car toutes les opérations possibles sur ce dernier se réalisent avec une facilité et une esthétique remarquables, bien qu’il ne soit pas encore parfait. À la lumière de ce qui vient d’être dit, il va de soi que la conception de votre cabinet dentaire et des matériels ou logiciels que vous y installerez, devront répondre à des critères ergonomiques destinés à vous faciliter la vie et à vous aider à ne pas perdre du temps, à cause de manipulations inutiles. Travailler dans un environnement inadapté, c’est « se saper rapidement le moral ». Nous allons en premier lieu, parler des lieux ! Si vous êtes déjà installé dans vos murs et que la distribution et l’agencement des pièces de consultation, de bureau, de stérilisation, de radiologie... ne sont pas optimales, les modifications ne sont peut-être pas évidentes, mais valent toujours la peine d’être étudiées. Travailler dans un environnement inadapté, c’est se saper rapidement le moral. Accepteriez-vous de porter des habits ou des chaussures qui ne seraient pas à votre taille ? Alors pourquoi accepter de travailler pendant des années dans des locaux « mal fichus » ? C’est vous le Patron, oui ou non ? Casser une cloison ou permuter deux pièces, causent certes des désagréments, mais si cela vous permet de travailler des années dans des locaux plus fonctionnels, le jeu en vaut certainement la chandelle. Les travaux, comme les plaies, finissent par cicatriser. Ce remue-ménage vous permettra de retrouver la motivation et améliorera le confort de vos patients, de votre personnel et certainement le vôtre aussi. Quels sont les critères fondamentaux de conception d’un cabinet dentaire agréable et fonctionnel ? Imaginons que nous soyons à la recherche du local idéal pour y établir un cabinet dentaire. Si ce choix doit se faire en ville, il est préférable de trouver un « rez-de-chaussée », cela aura 3 avantages non négligeables : - de pouvoir utiliser une cave pour y installer le compresseur et le moteur d’aspiration (anneau d’air de préférence / LFD N° 9). Solution qui libère de la place dans le local professionnel et qui en éloigne le bruit. Si la cave attribuée n’est pas juste au-dessous de l’appartement, inutile de renoncer, il est souvent possible de la troquer avec celle du dessous, moyennant quelques dédommagements à son propriétaire. - d’être de « plain-pied » cela arrange les patients. Le soir ou l’hiver, votre éclairage « lumière du jour » vous fera remarquer, sans faire de pub. - d’éviter les multiples et incontournables problèmes avec la copropriété et l’inévitable copropriétaire grincheux à la retraite, qui rabâche à propos de tous ces gens qui utilisent (et bien entendu, qui cassent) l’ascenseur, qui salissent couloirs et escaliers... La situation en rez-de-chaussée, limite ce risque au maximum. En ce qui concerne l’appartement (une maison ou un pavillon de banlieue), essayer d’en trouver un où la cuisine, les toilettes et la/les salle(s) de bains ne soient pas toutes situées en première partie de la surface, dès l’entrée. Il faut penser que dans un cabinet dentaire, cette première partie de surface est plutôt destinée à l’implantation d’un accueil, d’une salle d’attente, des toilettes et éventuellement d’un bureau. La seconde partie de surface servira à l’implantation des salles de soins et de la salle de stérilisation et de ce fait, on devra disposer d’évacuation des eaux usées. Rien n’est plus préjudiciable au bon fonctionnement et à la fiabilité des installations que les vidanges se situant à des « kilomètres » des pièces de soins. Les patients et visiteurs, ne doivent jamais avoir à se retrouver seuls dans la zone clinique. Cette manière de procéder permet de travailler plus sereinement et de mettre l’accent sur la clarté irréprochable de cette zone et son côté strictement médical (Fig. 3). Nous allons passer en revue de détail cette première zone. Zone 1 Tout d’abord, l’entrée elle même. On l’oublie trop 3 souvent, c’est de l’autre côté de la porte qu’arrivent les patients ! Cette porte doit donc être bien signalée : une plaque jolie et sobre, un éclairage au-dessus de cette porte, indépendant de celui du hall de l’immeuble, éclairage à leds si possible (moderne, durable et qui ne consomme rien). Une sonnette mélodieuse donnera une première perception agréable à vos visiteurs. Une fois cette porte ouverte, le patient ne devrait pas se retrouver seul au milieu de votre hall. L’idéal est de le recevoir via une secrétaire faisant aussi fonction d’hôtesse, installée derrière sa banque d’accueil. Dès ce premier pas, nous constatons que cela implique d’avoir du 4 personnel ! Le cabinet d’aujourd’hui et plus encore celui de demain, n’a plus rien à voir avec le cabinet des « 30 glorieuses » où le « dentiste » était l’homme-orchestre, donnant les rendez-vous, répondant au téléphone, faisant sa stérilisation lui-même au Poupinel, passant ses commandes et remplissant ses feuilles de soins. Aujourd’hui, il devient impensable de travailler sans assistante, ne serait-ce que pour des raisons d’hygiène et de stérilisation, mais aussi de concentration sur la qualité du travail réalisé, qui ne doit souffrir d’aucun dérangement externe. D’autre part, nous le verrons plus loin, le plateau technique d’un cabinet contemporain s’est considérablement étoffé et son coût a beaucoup augmenté au fil des ans. Et ce n’est qu’un début ! Les exigences et normes en tous genres qui vont en s’accroissant, nécessitent des investissements de plus en plus lourds, qu’il est préférable de « mutualiser » avec des structures multi-utilisateurs, voire multi-disciplinaires (Omnipratique, Paro, Implanto, Pédo...). Ayant revu notre copie de départ et repartant sur une structure multi-praticiens, nous disposons donc de cette secrétaire qui accueillera vos patients avec le sourire, pour leur donner un rendez-vous ou les inviter à passer en salle d’attente. (Éviter le personnel coincé, qui porte la misère sur les épaules chaque matin, c’est mieux et ça ne coûte pas plus cher) (Fig. 4). La banque d’accueil, cela paraît évident (et pourtant !), doit être accueillante. Moderne, elle sera bien éclairée et directement visible depuis l’entrée. Bien entendu, il ne doit pas y avoir de désordre derrière, c’est la première vue que les patients auront en entrant. Et c’est bien connu « La première impression est souvent la bonne ». Pas de © Paul Hill- Fotolia www.lefildentaire.com > 19 dossier ergo spécial pratic adf © 3D 5 © 3D carnet de rendez-vous tout griffonné aux yeux des patients (Fig. 5). La salle d’attente, se doit d’être aérée et relaxante. Éviter la sempiternelle table basse où les magazines rangés le matin, forment un dépotoir à 10 h 30. Décorer sobrement les murs de teintes pastels et pas trop froides (ce n’est pas une zone clinique). Le sol sera de préférence un plancher, éviter le carrelage (trop froid) et la moquette (trop salissante). Penser que les gens qui arrivent de l’extérieur peuvent avoir les chaussures encore mouillées par la pluie ou la neige. Vos magazines devront eux aussi être bien choisis. Le magazine de la ville ou les anciens programmes télé n’ont rien à y faire. Proposer des revues comme « Géo » « L’Esprit Villages », « Détours en France » et éventuellement « Match » pour l’actualité. Présenter des magazines de golf, de bateaux ou de gestion patrimoniale, risque de laisser penser à vos patients que vous « vivez bien » grâce à leur présence. Une recherche d’éclairages en teintes chaudes et bien placés sera également nécessaire. Diffuser une musique de fond, discrète et relaxante, sera bienvenu. (La Sacem propose des forfaits de 100 à 200 €, en fonction du nombre de praticiens). Vous pouvez également installer un écran de communication et d’information, à condition de ne pas employer de son et encore moins d’y 6 passer des émissions de télé ! J’ai souvent conseillé à certains chirurgiensdentistes de venir un matin par trimestre, une demi-heure en avance dans leur cabinet et de passer cette demi-heure en salle d’attente, assis dans un des fauteuils (en constatant au passage le confort ou l’inconfort), comme si ce n’était pas chez eux ! Et de jeter un regard critique : « Est ce que je m’y sens bien ? Quelle est ma première impression de ce cabinet ? ». Pour tous ces points concernant la salle d’attente, vous pouvez consulter le numéro 50 de cette revue (en ligne si vous ne l’avez plus), un article était consacré à l’image de marque du cabinet. Notre zone 1 doit aussi comporter les toilettes, ce lieu intime doit être réalisé avec soins. Cuvette suspendue pour dégager le sol, chasse d’eau encastrée dans la cloison, carrelage sur toute la hauteur, éclairage halogène. Cet endroit doit disposer d’une ventilation (VMC) et d’un lavabo si possible avec un miroir de bonnes dimensions. Attention extrême, proposer des brosses à dents à usage unique avec le dentifrice intégré dans les poils de la brosse, ça ne coûte pas trop cher et donne une excellente image. Autre aménagement très utile dans cette zone 1, la salle de radiologie panoramique et/ou Cone Beam. En effet, un nouveau patient ou un patient devant se faire radiographier, devra pouvoir l’être sans entrer dans la zone clinique, dès son arrivée, avant de se rendre en salle d’attente (prévoir une chaise dans le hall d’accueil ou devant la partie bureau de la banque d’accueil). Le patient pourra être radiographié et ensuite se rendre en salle d’attente dans l’attente de son rendez-vous (Fig. 6). Pour cette salle de radiographie, prévoir en dehors des dispositions légales de protection, un bon éclairage (si possible avec des appliques murales, un spot au dessus de la Pano, ne servant pas à grand chose). Disposant bien entendu de radiologie numérique, un écran de bonne qualité et esthétique (genre Neovo ou Apple) sera installé sur une tablette stable au design moderne ou proprement fixé au mur, sans câble apparent, permettant de contrôler le résultat et d’impressionner positivement le patient. L’ordinateur sera quant à lui bien installé dans un meuble aéré ou dans la pièce voisine. Une tablette, avec plateau permettra aux patients de déposer leurs boucles d’oreilles, colliers, chaînes, lunettes, etc. qu’il faut enlever avant un examen. Une glace au-dessus leur permettra de les remettre et de les réajuster. Penser également à mettre la housse de protection ou la pièce à mordre (sortie d’un sachet à usage unique), devant votre patient, jamais avant son arrivée. Il doit constater de lui-même cette attention. En fin de cette zone d’accueil et accessible par une double entrée (zone 1 / zone 2) un bureau de réception des patients sera le bienvenu. Vous pourrez y parler des plans de traitement ou des questions financières en toute discrétion. Ce n’est pas à l’accueil qu’il faut aborder ces sujets. DÉCOUVREZ LA RÉVOLUTION EN ENDODONTIE Se déforme dans tous les plans de l’espace et reste en contact avec les parois Se compresse Ne peut pas se fracturer dans le canal Irrigation continue Nettoyage et désinfection sans pareils débouche les canaux latéraux TP avec film Inscription 01 45 91 61 30 Nous en avons fini de la Zone 1, passons dans la partie Clinique. Annonce_SAF_210x148,5_BAT.indd 1 Zone 2 Tout comme la première partie de votre structure professionnelle, cette deuxième partie devra être étudiée avec beaucoup d’attention. Tant pour la réception des patients, que pour vous-même et votre personnel. En premier lieu il faut éviter les croisements intempestifs. Passer sous le nez d’un patient qui arrive, avec un plateau souillé contenant une seringue d’anesthésie et des cotons salivaires sanguinolents, ne va pas le décontracter ! Tout comme pour l’aménagement d’une ville, il va falloir penser à un plan de circulation (sans feux tricolores, tout de même). D’autant plus si vous êtes plusieurs praticiens à exercer dans le même espace. Par exemple : 3 praticiens, plus 3 assistantes qui accompagnent 3 patients : un total de 9 personnes susceptibles de se croiser dans le couloir, sans compter les personnes accompagnantes, cela commence à faire du monde (Fig. 7). Dans cet exemple de cabinet pour 3 praticiens exerçant sur 2 fauteuils chacun (ce qui est nettement plus confortable, rentable et sécurisant tant pour le praticien que pour les patients), la répartition des pièces se fait avec 2 accès d’entrée/sortie pour répartir les flux de circulation. Chaque groupe de 2 cabinets étant équipé d’une porte de communication en interne. Une observation qui a une très grande importance, au passage, lors de la définition de groupes de 2 cabinets. Chaque groupe doit disposer de son aspiration chirurgicale. Je vous déconseille très fortement l’usi- 25/10/10 18:02:13 7 © Georges Blanc Stand 1N08 www.lefildentaire.com > 21 dossier ergo spécial pratic adf même les plus inattendus. Dans notre exemple de cabinet à 3 praticiens, chacun souhaitera pouvoir appeler son assistante à l’aide d’une sonnette ad-hoc. Mauvais choix ! Car dans ce cas, il faut au minimum 3 sonnettes distinctes (voire 6, si chacun dispose de 2 assistantes). Plus la sonnette de la porte d’entrée et celle du téléphone : cela risque d’être pire qu’à la gare Montparnasse ! L’idéal, dans ce cas, est d’utiliser des beepers que chaque assistante aura en poche et qui les préviendront discrètement du besoin de leur présence au fauteuil. © Georges Blanc 8 La Salle de Stérilisation ne à gaz centralisée, où tout le monde est en « rade » en même temps dès qu’un problème survient. Vous ne devez en aucun cas être pénalisé dans votre travail parce que votre confrère ou son assistante néglige l’entretien de l’aspiration commune. 70 % des pannes en cabinets proviennent de l’aspiration ! De quoi réfléchir avant de partager un matériel. Dans notre recherche du cabinet ergonomique et agréable à vivre, les couloirs seront bien éclairés, d’une largeur minimale de 1,10 m, pour s’y croiser avec aisance. Tous les revêtements de sol de la zone 2, la partie clinique du cabinet, seront soit en sol plastique très dur (pour éviter que les roulettes des tabourets ne s’y enfoncent), soit en carrelage avec des joints à minima, toujours pour les tabourets, afin que vous puissiez vous déplacer avec aisance et que les joints ne cassent pas les roulettes à force de recevoir des chocs. Et oui, l’ergonomie c’est le confort à tous les niveaux, © Georges Blanc 9 22 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 C’est un élément essentiel de tout cabinet dentaire digne de ce nom. Elle ne doit en aucun cas être négligée. Mieux vaut investir dans des fauteuils moins clinquants, plutôt que de bâcler cette pièce vitale (Fig. 8). En dehors de son rôle premier, c’est aussi un outil marketing de premier plan. Elle doit être vitrée, spacieuse, fonctionnelle et visible par les patients et leurs accompagnants. Cette salle doit comporter une partie « humide » et une partie « sèche ». L’idéal serait même de disposer de 2 pièces contiguës spécifiques. La zone humide sera celle qui comporte tout ce qui est nécessaire à la réception des plateaux souillés : poubelles et containers spécialisés, bacs de trempage-décontamination, dispositifs de lavage et de séchage des instruments. Si vous disposez de place, vous pouvez l’aménager avec des bacs et cuves à ultrasons de chez Gamasonic. Sinon vous pouvez y faire installer un automate compact (Déconta-Lavage-Séchage), disponible également chez Gamasonic ou chez HMCE. Le principal avantage de ces systèmes est qu’ils traitent les instruments en une seule manipulation pour l’assistante. Cela vous permettra de bénéficier un peu plus de son aide, au fauteuil. Si comme dans notre exemple, vous êtes plusieurs à travailler sur le même plateau technique, il est préférable de repérer ses propres instruments avec des bagues de couleurs pour éviter de vous retrouver avec les instruments de vos confrères et leur laisser les super instruments que vous veniez tout juste d’acheter. Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-contre, vous pouvez mettre en parallèle les 2 systèmes décrits plus haut. Ici, on aperçoit un CleanOne de HMCE cohabiter avec des cuves de décontamination et d’ultrasons de chez Gamasonic. Cette solution vous apportera confort et sécurité, permettant également de mettre en batterie les 2 dispositifs en cas de besoin, ou de continuer de travailler en cas de panne (Fig. 9). VITA Easyshade® Compact – OFFRE SPÉCIALE ADF 3384_3F L po a nou ur la velle me su géné re nu ratio mé n d riq ' ue appa de r s t eils ein tes Valeur Easyshade Compact 1.793 € TTC Valeur loupe binoculaire HEINE 383 € TTC + Pour le prix de 1.793 € TTC au lieu de 2.176 € TTC C 2.3 Numérique, sans fil, léger et portable - de bonnes raisons VITA SYSTEM 3D-MASTER et pour les teintes VITA d'utiliser le VITA Easyshade Compact. Avec la nouvelle classical A–D. Cet appareil High Tech emploie la tech- génération d'appareils de mesure numérique, vous définissez nique du spectrophotomètre ce qui explique la grande pré- et contrôlez les teintes de dent en une seconde. Le VITA cision avec laquelle il mesure les teintes. Jugez vous-même. Easyshade Compact est conçu pour toutes les teintes du Pour de plus amples informations: www.vita-zahnfabrik.com. dossier ergo spécial pratic adf Il est également intéressant d’installer en salle de stérilisation une soufflette à air comprimé, toujours utile pour sécher rapidement un instrument spécifique. Les meubles de cette salle devront comporter beaucoup de rangements. Pour les éléments bas, prévoir des meubles « pleine hauteur » avec un maximum de tiroirs, et de gros tiroirs. Il est en effet plus aisé de ranger et de chercher des objets dans un tiroir bas de bonnes dimensions, plutôt qu’à quatre pattes sous une étagère. Ces meubles devront avoir une profondeur de 60 cm au moins, voire 65 cm, si des tuyaux longent le mur de derrière en partie basse. Le plan de travail sera de préférence en résine, Corian® ou assimilé. Préférez aussi les coloris pigmentés plutôt qu’unis, c’est nettement moins salissant et les rayures y sont à peine visibles. Des placards hauts seront aussi les bienvenus pour y ranger les stocks nécessaires au bon fonctionnement de l’activité hygiène-stérilisation. Sous ces placards, prévoir de la lumière. Si possible des rampes d’éclairage à LED, cela durera longtemps et réchauffera un peu moins cette pièce déjà surchauffée. Pour les poubelles, l’idéal est la porte abattante, commandée avec le genou. Elle laisse les mains libres, ce qui est appréciable quand on arrive de la salle de soins, les mains chargées du plateau d’examen et des résidus de soins. En ce qui concerne l’évier, le plus classique est le bac Inox, à la fois durable, peu fragile et facile à nettoyer. Les résines peuvent se tacher à la longue et la céramique s’ébrécher. Le mitigeur sera un modèle mono-commande chromé avec douchette intégrée, sur flexible. Une commande au pied, par déclencheur dans la plinthe du meuble sera bien pratique, les robinets à cellule infrarouge ne sont pas les bienvenus en salle de stérilisation à cause de leurs déclenchements intempestifs, même quand ils ne sont pas désirés. Au moins avec la pédale, vous avez les mains libres et c’est vous qui décidez quand vous souhaitez avoir de l’eau. Nous en avons terminé avec la zone humide, passons à la zone sèche. Cette seconde partie de la salle de stérilisation est celle où se retrouve tout ce qui est propre (et sec !) (Fig. 10). 10 © Georges Blanc 24 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 Elle nécessitera de disposer de surface de travail non encombrée, pour que l’assistante puisse y préparer le tri et la mise sous sachets des instruments avant leur stérilisation. Elle servira aussi à la préparation des plateaux d’examen, des cassettes d’instruments, voire la « réappro » des Tubs, pour ceux qui auront opté pour cette technique organisationnelle. Ce côté sera également agencé avec des meubles pleine hauteur, munis de gros tiroirs et de plus petits en partie haute. Des placards muraux, avec portes vitrées-sablées seront du meilleur effet pour y ranger les stocks de plateaux d’examen ou de cassettes emballées. Bien entendu, également avec éclairage en dessous pour donner de la lumière sur le plan de travail et de la luminosité d’ambiance dans cette pièce à double vocation. Pour ma part, j’opterais pour une soudeuse de sachets en continu, genre Hygopack de Dürr-Dental ou plus moderne, la Speedyseal 12 de Unident (vendue aussi sous d’autres marques), cette dernière assure une triple soudure ainsi que le marquage de vos sachets de stérilisation. Elle imprimera la date de stérilisation, celle de péremption, le numéro de lot et le nom de l’utilisateur sur les sachets. Idéal pour la traçabilité. Les sachets adhésifs, risquant de ne plus être les bienvenus le jour où les normes tomberont dans les cabinets libéraux. Nous en arrivons à l’autoclave. Ou plutôt, devraisje dire « les autoclaves ». Tout cabinet d’au moins 2 praticiens travaillant simultanément, devrait posséder deux exemplaires de ce matériel. D’une part, pour être à l’abri de tout problème technique. Et sur les autoclaves, il y en a ! Et d’autre part, pour des raisons de flux de travail et/ou de capacité. L’autoclave est le matériel le plus maudit par les techniciens de SAV. Il faut savoir que la panne d’un autoclave n’est pas toujours évidente à résoudre en clientèle, c’est-à-dire chez vous. Si l’autoclave se trouve sur une tablette, il y a souvent de gros risques à la tirer complètement, car certains fabricants de meubles en bois ne se donnent pas la peine de fixer correctement les rails de coulisses, qui se limitent à 2 malheureuses vis à panneaux de particules de chaque côté. Un autoclave pèse entre 40 et 80 kilos, voire plus pour certains. Quand il tombe sur les pieds, (ce qui est déjà arrivé) cela fait très mal. Ensuite, l’accessibilité de ce matériel n’est pas toujours aisé, contre un mur, en hauteur, inclus dans une niche inaccessible, etc. Sans compter que pour le dépanner, en raison de la grande chaleur, il faut attendre qu’il refroidisse. Une fois réparé, il faut le tester et de ce fait, lancer un cycle, ce qui nécessite beaucoup de temps. Si le COOL_210x148_F.indd 1 13.10.10 10:33 11 © Georges Blanc résultat n’est pas au rendez-vous, il faut recommencer tout ce protocole. D’où l’intérêt d’acheter une bonne marque, réputée pour sa fiabilité, et je le pense sincèrement, de prendre une option de contrat de maintenance par l’intermédiaire de votre dépôt dentaire ou directement avec un fabricant. Donc 2 autoclaves, ce n’est pas assimilable au grand luxe, mais à la sécurité. Autant celle de votre exercice (pas de stérilisation = pas de travail en bouche = pas de chiffre d’affaire), que celle des patients, qui ne paieront pas une impasse éventuelle par cette étape. Les autoclaves sont également soumis à des contrôles externes de validation. Tout ce qui vient d’être dit à propos de la salle de stérilisation est directement lié à l’ergonomie générale du cabinet. Les bons appareils, judicieusement implantés dans cette pièce, participent activement à l’efficacité de l’exercice et au bien être du personnel. Si tout est bien organisé dans cette pièce, que vos assistantes sont bien rodées, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais si demain, l’une d’entre elles n’est plus là, le niveau de stress des praticiens va fortement grimper sur l’échelle de l’angoisse. Pour limiter au maximum les problèmes qu’induit un changement de personnel, rien n’est plus efficace que les protocoles. À la condition incontournable que les dits protocoles soient clairement exposés par écrit et si besoin appuyés par des photographies (Fig. 11). Il doit exister un protocole bien identifié par son titre, pour chaque étape des manipulations des instruments, des matériels et de l’utilisation des différents produits de décontamination et d’entretien utilisés dans le contexte de l’hygiène et de la stérilisation. Pour terminer sur le chapitre de la salle de stérilisawww.lefildentaire.com > 25 dossier ergo spécial pratic adf © 3D 12 tion, comme son nom l’indique, c’est une salle de stérilisation. On ne devrait jamais y trouver de tasses à café, de gâteaux et autres objets de ce genre, qui a priori ne participent pas aux protocoles d’hygiène et de stérilisation. Dernier détail et non des moindres, on trouve souvent sous l’évier (à cause du point d’évacuation des eaux usées), le ou les moteur(s) d’aspiration. Outre le fait que ces matériels seraient mieux ailleurs du fait du bruit et de la chaleur déjà omniprésents dans cette pièce, j’ai très souvent constaté que le rejet d’air vicié, c’est-à-dire d’air « contaminé » et « malodorant » était tout bonnement rejeté dans le placard même. Comment peut-on ensuite prétendre y faire de la stérilisation ? Il est donc impératif d’évacuer cet air vicié à l’extérieur du cabinet et si ce n’est pas possible, faire installer des filtres bactériologiques de rejet (à changer tous les ans). Pas de plan de travail encombré, de tuyaux et pédales dans tous les coins. Ce n’est pas un labo d’électronique. Avant même de choisir son équipement, il faut déjà se concentrer sur l’ergonomie de cette pièce. Rien ne sert d’être installé comme un robot à qui tout tombe dans les mains d’un simple clignement des yeux, si à chaque fois que vous avez besoin de quelque chose, vous ou votre assistante, devez faire le 100 mètres avec votre tabouret. Il faut en premier lieu, penser à la circulation des personnes dans cette pièce. Vous y serez en général à trois ou quatre. Vous-même, l’assistante, le patient et éventuellement l’accompagnant(e). Bien que cette dernière personne soit plutôt « indésirable » dans cet espace. Cette circulation des personnes doit être pensée en fonction des locaux, bien entendu, mais surtout pour éviter ou limiter tout croisement indésirable et gênant dans cette pièce. Le choix de l’implantation du mobilier et de l’équipement sera crucial pour créer un véritable espace de travail ergonomique. Si vous avez la chance de disposer de beaucoup de mètres carrés, un bureau attenant à une ou deux salles de soins vous permettra d’accueillir les patients afin qu’ils y déposent leurs veste, manteau, sacs, etc. S’y asseoir quelques minutes pour le petit briefing avant de passer au « fauteuil ». 13 C’est en général la pièce noble de la plupart des cabinets dentaires. Celle qui renvoie l’image du praticien à ses patients. C’est du moins ce que pense une majorité de chirurgiens-dentistes ! Ce n’est bien évidemment pas le cas dans la vraie vie. Les patients ne connaissent rien en matériel dentaire et un superbe fauteuil avec unit qui dit « papa, maman », tout informatisé et automatisé, ne fera pas plus d’effet au patient lambda, qu’un autre équipement moins sophistiqué. La sophistication du matériel n’apportant en général du confort, qu’au praticien dans son exercice quotidien. Comme le montre la figure 12, une salle de soins se doit d’être « clean » et sobre. 26 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 © Georges Blanc La Salle de Soins AVANCE RAPIDE Composite de collage auto-adhésif à durcissement dual • Adhésion sûre aux tissus dentaires et à la restauration • Sans mordançage, sans bonding • Odeur neutre, faible épaisseur de film (5-10 μm) • Également compatible avec le zirconium • Des embouts endo additionnels dans chaque coffret, pour une application précise également dans les canaux radiculaires • Pour couronnes, bridges, inlays, onlays et pivots ASSOCIATION DENTAIRE FRANÇAISE Rendez-nous visite ADF· Paris · Stand : 1N18 23.11.-27.11.2010 VOCO GmbH · P.O. Box 767 · 27457 Cuxhaven · Allemagne · Tél. +49 (0) 4721 719-0 · Fax +49 (0) 4721 719-140 · www.voco.com dossier ergo spécial pratic adf © Georges Blanc 14 L’avantage de la formule étant que la salle de soins ne soit pas encombrée d’effets personnels. De plus, le bureau servant de sas d’accueil, pourra être décoré et éclairé avec des teintes chaudes, alors que la salle de soins aura une ambiance beaucoup plus froide, ne serait-ce que par la lumière nécessaire à l’activité. Je constate que chez les coiffeurs, la question du vêtement à été résolue de longue date. Les meubles présents dans cette salle doivent être l’objet de toutes les attentions (Fig. 13). C’est leur choix et leur implantation qui va déterminer l’ergonomie générale de cette salle. Ainsi qu’il a déjà été dit, l’équipement n’en déterminera qu’une petite partie. Comme le montre le plan d’implantation de la figure 13, nous constatons au premier regard que la circulation des différents intervenants dans la salle de soins se fera sans encombre pour chacun. La disposition des entrées/sorties dans la pièce, étant quasi-individuelle. Le praticien aussi bien que son assistante n’auront pas à faire de grands trajets du matin au soir. Une optimisation de cette salle à été réalisée, donc nous l’avons rendue ergonomique. 28 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 Bien entendu, on trouvera souvent des contraintes purement liées à la construction de l’appartement ou de la maison dans laquelle doit être installé notre futur cabinet, mais il faut dans tous les cas réaliser de multiples essais en tenant compte de la fonction de chaque pièce et de la disposition du matériel, pour tenter de se rapprocher de ce schéma. Les années d’exercice dans ces lieux permettront de l’apprécier ensuite chaque jour. N’hésitez pas non plus à demander conseil à votre revendeur de matériel. La plupart ayant des années d’expérience en implantation de cabinets, ils sauront vous faire éviter les pièges que chaque projet engendre plus ou moins systématiquement. Un petit mot encore sur les meubles. Les implantations de meubles en « L » sont de moins en moins conseillées. Elles « emprisonnent » praticien et assistante dans un espace réduit et de plus demande beaucoup plus de place qu’un projet de meubles droits. Les meubles « pleine hauteur » ont également tendance à régresser pour deux raisons : 1. d’hygiène : le nettoyage du sol étant impossible en dessous. Et l’on constate au fil des ans que les socles de ces meubles deviennent de véritables bergeries, où la poussière est reine. 2. de méthode de travail. La tendance étant de préparer en amont, les instruments et produits nécessaires aux actes qui devront être pratiqués sur le patient que l’on va recevoir. C’est la méthode « Tubs & Trays » mise au point dans les années 70, qui a fait ses preuves aux États-Unis et qui revient en force. Avec cette technique organisationnelle de son travail, le chirurgien-dentiste gagnera énormément de temps, favorisera la limitation de la contamination croisée, n’ayant pas à utiliser ses tiroirs à longueur de journée. Pour résumer, moins de gymnastique polluante et plus de concentration clinique. Cette technique de travail permet également de réduire le nombre d’éléments de meubles, puisque les Tubs (plateaux), sont stockés et réapprovisionnés en salle de stérilisation. Et un Tray (cassette) arrive également de la salle de stérilisation pour chaque patient. Figure 14, une variante d’implantation permettant d’installer un équipement du type « garage ». Nous allons voir plus loin quels en sont les avantages. L’Équipement C’est le couple fauteuil + unit que l’on baptise « équipement ». Cette précision étant dite, voyons comment choisir ce dernier. Pour commencer, disons qu’il existe 2 écoles dif- Conception : www.atypik-design.com Touch Me! Pour en savoir + Tél. : +33 1 30 76 03 01/02 - Email : [email protected] www. melagfrance.fr dossier ergo spécial pratic adf férentes, les units à fouets et les units à cordons pendants. Chacune ayant ses farouches partenaires, campés sur leurs certitudes. Pour résumer, disons que les Américains et les Germaniques (Allemands et Autrichiens en tête), sont des adeptes du concept à cordons pendants. Les autres Européens, plutôt Latins, sont des partisans des units à fouets. Pourquoi ? Simplement parce qu’à l’origine, les équipements étaient tous à cordons pendants. C’est dans les années 70 qu’un fabricant italien (IDEM) à conçu un équipement avec des fouets. Le célèbre Colibri, avec ses grosses poulies montées sur un genre de « sapin de Noël » tout bringuebalant. Une horreur esthétique, tout aluminium et tuyaux annelés en tous genres. Alors pourquoi tant de succès ? Tout d’abord, un Américain du nom de Harold Killepatrick s’est penché sur ce qu’il appelait l’ergonomie. Il en a même fait un ouvrage qui a longtemps servi de référence à de nombreux praticiens et industriels. Mon analyse sur ce manuel (que j’avais pris la peine de lire avec attention à l’époque), est tout autre. Il est plein d’enseignements, mais aussi de non-sens. Ce praticien a fait chronométré et analysé chacun de ses gestes par un observateur spécialisé, qui a ensuite dressé des tableaux de temps : pour attraper un instrument, ajuster son éclairage, préparer une séquence de travail, mais aussi le temps passé par les patients, pour s’asseoir, cracher, etc. Au passage de ces riches enseignements, notons qu’il en ressort qu’un dentiste disposant d’un équipement avec crachoir, passe 2 années de sa carrière à regarder cracher ses patients ! Reste que le Docteur A. Killepatrick à découvert que le Colibri (inconnu de toute la planète à l’époque), allait lui faire gagner beaucoup de temps dans la préhension et la « repose » des instruments disposés sur ces fouets à roulettes. Je dis « reposer » avec des guillemets, car l’instrument en question était rejeté plutôt que reposé. La généreuse longueur de cordon de 30 cm que délivrait cet équipement le permettait. Évidemment, le patient avait un peu la tablette dans le nez, mais le souci premier de notre praticien analyste était tout ailleurs. Le confort des patients à cette époque était secondaire. La société IFKER, en pointe de ce qui se faisait aux USA, a donc importé ce concept et conjointement avec le fabricant, a assuré une très belle carrière à cet équipement. Ce succès a interpellé les fabricants européens de l’époque et tous se sont engouffrés sur ce marché (sauf les Allemands imités en cela par les Américains). 30 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 Les facultés de nombreux pays ont adopté ce type d’équipements. La quasi-totalité de votre profession a fait ses armes sur des équipements à fouets, vos collaborations et remplacements aussi et voilà pourquoi plus de 60 % des units en France sont à fouets. À titre purement personnel, je pense que l’ergonomie traitée de cette manière s’apparente plus au taylorisme de productivité, qu’au confort des patients et des praticiens. Ces derniers étant positionnés en « robots » qui doivent bouger le moins possible. Sympathique programme pour s’ankyloser. Les patients ayant sous le nez, et à hauteur de vue des instruments qui ne participent pas à leur détente (Lentulos, inserts de détartreur, fraises diamantées bien pointues...). Le choix ergonomique de votre équipement, à la lumière historique de ce qui vient d’être dit, va donc vous faire réfléchir, avant de signer votre future machine à l’ADF. Vous inviter à la réflexion de fond est le but de cet article. Si malgré tout, vous optez pour un unit à fouets, assurez-vous déjà que les perches ne soient pas trop longues, pour éviter de cogner systématiquement sur votre éclairage opératoire. Que la longueur de cordon délivrée vous permette quel que soit l’instrument saisi, d’avoir de l’aisance dans vos mouvements, sans être obligé de bouger la position du porte-instruments à tout bout de champ. Ensuite, imaginez vos mouvements de préhension sur la tablette solidaire du porte-instruments. Dans la mesure du possible, essayez de la laisser chez le revendeur, elle alourdit l’ensemble et reste rarement dans le temps bien horizontale. De plus, la préhension d’instruments ou de produits à la hauteur où la tablette se trouve, n’est pas des plus aisée. À propos, ne manipulez jamais un équipement sans une personne faisant office de patient. En le testant sur un fauteuil vide, même le pire des équipements paraîtra sympathique. Simulez aussi l’entrée et la sortie des patients, voyez les mouvements inutiles que chaque « école » d’équipement nécessitent. Les équipements à cordons pendants de l’école américano-germanique, apportent beaucoup d’avantages par rapport aux équipements à fouets. (Bien entendu, Américains et Allemands proposent aussi des units à fouets, pour ne pas se couper d’une tranche importante de clients, mais leurs best-sellers restent à cordons pendants). Toujours à titre personnel, je diviserais en deux la famille des équipements à cordons pendants : ceux qui sont solidaires d’un bras trans-thoracique et ceux qui sont installés sur le côté du fauteuil, aussi bien sur un rail le long du fauteuil que ceux qui sont installés latéralement dans un meuble. La première de ces catégories présente beaucoup dossier ergo spécial pratic adf © LT Concept 15 AGRÉÉ F O R M AT I O N C O N T I N U E CNFCO Lundi 6 décembre 2010 - 18h30 Espace Georges V - 28 avenue Georges V - 75008 PARIS L’évènement de la rentrée : Nos deux associations s’unissent et organisent pour une œuvre caritative un évènement scientifique exceptionnel dans un cadre prestigieux L’intégralité des bénéfices sera versée à l’association « Mazone, les restos du cœur » Jean-Pierre ATTAL Gil TIRLET Présentent en hommage au Pr. Michel DEGRANGE une conférence interactive ESTHÉTIQUE ET GRADIENT THÉRAPEUTIQUE Une nouvelle approche des traitements esthétiques du moins invasif au plus invasif A travers l’analyse d’une multitude de cas cliniques, les deux conférenciers présenteront des propositions de traitement résolument innovantes, et exposeront la mutation sans précédent qui touche le cœur même des nos indications thérapeutiques Inscriptions : Dr : Adresse : Tel. : Membres à jour de cotisation 2010 Alpha Omega Paris et COEFI Non membres Fax : Coupon à retourner obligatoirement aux : Dr Laurence ADDI : 47, rue du point du jour - 92100 Boulogne Billancourt Tél. : 01 41 41 07 37 - Mail : [email protected] 80,00 euros 110,00 euros E-mail : Dr. Gilles Cattan : 40 rue de la république 92190 Meudon Tél. : 01 45 34 14 00 - mail : [email protected] de défauts, à commencer par le bras lui-même, qui enserre le patient. La seconde version de la famille est plus sympathique (Fig. 15). Elle permet en premier lieu d’accueillir les patients de façon plus sereine, rien n’est posé sous leur nez et à leur vue quand ils sont allongés en position de soins. Ensuite, les instruments dans la main du praticien disposent de beaucoup de longueur de cordon, les instruments de dernière génération étant bien moins lourds et encombrants que ceux des units en place dans les cabinets d’aujourd’hui. Voyez chez tous les constructeurs les programmes de micro-moteurs à induction et de contre-angles courts. De plus, avec ces units, vous disposerez de tablette stable et à hauteur de main et de vue. Le nettoyage et la décontamination de la tablette et de ses cordons se fera aussi plus aisément. Ce type d’unit présente un seul inconvénient : il est nécessaire de bien regarder où l’on doit reposer les instruments dynamiques et la seringue, au moment où ils ne sont plus utiles. Au regard des multiples avantages, qui vont au-delà de ceux que je viens d’évoquer, c’est un peu mineur. Si vous n’êtes pas sûr de vous, il suffit de prévoir un sol plastique plutôt que du carrelage, afin d’éviter d’endommager un instrument qui serait mal engagé dans son support. Toujours au niveau ergonomique, cette solution vous assure une grande liberté de positionnement et de manipulation de votre éclairage opératoire, sans conflit avec quoi que ce soit. Quant à la mise en place d’un éclairage lumière du jour avec écran multimédia incorporé (Ekler ou Zenium), cette solution apporte une réelle vision aux patients. Ces éclairages qui deviennent tendance aujourd’hui, participent à la décontraction de patients, pendant les séances de soins. À condition bien entendu, de savoir judicieusement choisir ce qui y sera diffusé, de bannir les émissions de télévision et même le son d’accompagnement (totalement improductif dans ce lieu). Il est temps de nous quitter, je vous laisse à vos réflexions, qui je l’espère vous permettront d’améliorer et d’optimiser votre confort au cabinet. u clinic focus L’Halitose, fléau de santé publique, la diagnostiquer et la traiter Dr Mithridade Davarpanah n Chef du service d’Odonto-stomatologie de l’Hôpital Américain de Paris n Membre de l’académie nationale de chirurgie Pr Serge Szmukler-Moncler n Professeur-Associé Université Paris VI, n Visiting-Professor, Istituto Ortopedico Galeazzi, Milan Dr S. Sater n Docteur en Chirurgie dentaire n Master en Sciences Dentaires L’halitose, de son diagnostic à son traitement, est un aspect peu développé dans l’exercice quotidien du chirurgien-dentiste. Elle est pourtant bien plus commune qu’on ne le croit. L’halitose peut toucher tout le monde, à une occasion précise ou à un moment particulier de la journée. Les étiologies possibles sont variées. Les causes d’origine dentaire représentent au moins 85 % des cas. Les autres étiologies impliquées sont : O.R.L., gastro-intestinale, pulmonaire, respiratoire, métabolique, hormonale, comportementale, psychologique ou liée à la prise de médicaments. L’halitose signe souvent une affection bénigne. Cependant, elle permet de révéler et de diagnostiquer des maladies plus graves telles que tumeurs malignes, insuffisance rénale ou diabète. De ce fait, cette pathologie aux causes multiples ne doit en aucun cas être traitée à la légère. L’halitose, un fléau social Dans notre monde aseptisé, le marketing de notre civilisation occidentale de ce début du 21e siècle a réussi à nous convaincre que l’être humain, l’homme, la femme, est un être jeune ou éternellement rempli de jeunesse, beau, dynamique, en pleine possession de ses moyens. Son sourire est éclatant, il dégage le bonheur de vivre. Il embrasse goulûment la vie et la vie lui sourit. L’espace dans lequel il vit sent la rose, la lavande, le muguet ou le jasmin. Cet humain se doit de sentir bon. Il s’asperge régulièrement de lotions parfumées acquises au mieux dans de luxueuses parfumeries géantes, au pire dans des supermarchés du quartier entre shampoing, dentifrice et mousse à raser. Quand le tout esthétique règne en maître absolu, quand le credo consiste à plaire à tous et le plus longtemps possible, avoir une mauvaise haleine devient un handicap majeur de la vie en société. Dans ce monde de grande promiscuité, exhaler de mauvaises odeurs devient, sans faire de jeux de mots douteux, une affaire de mauvais goût, comme une inaptitude au bonheur. Le temps où le roy Henri IV pouvait écrire à son amante : « cessez de vous laver, ma mie, j’arrive » est révolu. Le fléau étend ses tentacules jusqu’au bout du monde car 25-40 % de la population mondiale en est atteinte de manière chronique sans distinction de position sociale ou autre (Fig. 1). Chacun d’entre nous est touché à un quelconque moment de la journée, plus particulièrement au lever ou entre les repas trop espacés. C’est ce qui explique un marché de plusieurs milliards d’euros de chif- fre d’affaires que se partagent 1 les marchands de cache-misère de la mauvaise haleine, entre chewing-gum parfumés, bains de bouche et autres liquides ainsi que de petits appareils de détection de mauvaise haleine, fort en vogue au Japon. Une recherche avec le mot-clé « mauvaise haleine » sur Internet mène à 251 000 résultats. Voici quelques uns des cris de désespoir poussés par la communauté des homFig 1 : l’halitose peut toucher tout un chacun, sans mes et des femmes atteints de distinction… de distinction ou de niveau social. plein fouet par cette maladie qui, socialement, tue à petit feu (Fig. 2). Le terme « halitose » est un mot créé vers 1930. Cet hybride est formé de la combinaison d’un élément latin et d’un élément grec. Halitus en latin signifie haleine ou souffle, ôsis [-ose] est un suffixe grec désignant un trouble, plus précisément des maladies non inflammatoires ou/et des états chroniques. Si le mot « halitose » est relativement récent, les maux qu’il recouvre datent depuis les temps les plus reculés de l’humanité. Le Cantique des Cantiques attribué au roi Salomon de Jérusalem, dans une poésie d’amour vieille de 3 000 ans, vante les saveurs suaves de lait et de miel émanant de la bouche de la bien-aimée. La fiancée de la poésie est épargnée par l’halitose, alors qu’aujourd’hui, 2a 2b Fig. 2 : cris de désespoir que l’on peut trouver sur Internet. 2a : le désarroi et le déni des médecins face au problème perçu par les patients. 2b : le désarroi des patients qui ne savent comment sortir de cet enfer. Dr M. Caraman n Docteur en Chirurgie dentaire n DUICP, Paris 7 n Praticien à l’Hôpital Américain de Paris 34 < LE FIL DENTAIRE sur Internet et dans les cabinets dentaires, les amoureux crient leur désespoir de ne pouvoir approcher l’être aimé par crainte d’être repoussés (Fig. 2a, 2b). Le fléau ne date pas d’hier car on lui retrouve des traces depuis l’Antiquité. Dans le monde de la littérature grecque, trois hommes, Theodorus, Diodorus et Mentorides, sont célèbres pour leur mauvaise haleine. Mentorides se fait interpeller par le poète qui lui demande : « Qui serait donc celui qui a déplacé ton postérieur là où avant se trouvait ta bouche ? ». Le trait d’humour touche droit au but, il fait sourire le spectateur, mais imaginez la douleur de celui qui reçoit la flèche. Ce mal pénètre toutes les sphères, de l’amour au politique en passant par le droit. En amour, une ancienne plaisanterie grecque met en scène un homme affligé par ce trouble. L’homme demande à sa femme : « Chérie, quel est le motif de ta distance envers moi ? » et la femme de lui répondre : « C’est parce que tu m’aimes et m’embrasses ! ». Sous d’autres latitudes, le protocole de la cour impériale de la Chine ancienne s’en est trouvé affecté. Les empereurs exigeaient de leurs visiteurs de mâcher des clous de girofle avant de venir s’entretenir avec eux. Depuis toujours, des remèdes ont été proposés à ce mal fort répandu. Le Papyrus Ebers (vers 1700 av. J.-C.) cite une médication en usage dans l’Égypte ancienne afin d’adoucir l’haleine : « Prends de l’encens, de la myrrhe, de la cannelle, de l’écorce et d’autres plantes odorantes. Fais les bouillir avec du miel et fais-en des pastilles. » Hippocrate (460-377 av. J.-C.) nous livre un remède quelque peu exotique destiné aux femmes souffrant de mauvaise haleine. Il leur recommande de se brosser les dents avec de la poudre de marbre mélangée à de la cendre issue des têtes d’un lièvre et de trois souris. Chaque pays, comme chaque époque, possède ses remèdes traditionnels à base de plantes : le persil à Rome, le clou de girofle en Mésopotamie, les feuilles de goyave verte en Thaïlande, la coquille d’œuf pilée en Chine. Au Moyen Âge, entre 700 et 1 000 après J.-C., le métal argent a connu son heure de gloire thérapeutique au Moyen-Orient. Des remèdes à base d’argent étaient censés contrôler la mauvaise haleine et purifier les sangs. En 1755, Julien Botot met au point une lotion dentaire à base de badiane, de girofle, de cannelle, d’essence de menthe et d’alcool. Elle doit donner à l’haleine une odeur suave, fortifier les gencives et entretenir la blancheur des dents. Plus proche de nous, le premier texte totalement dévolu à la mauvaise haleine est publié en 1898 aux États-Unis par J.W. Howe. Dans les années trente, le sujet revient dans les préoccupations du moment. En 1939, Brening met au point l’omoscope, le premier instrument de mesure de la mauvaise odeur. Curieusement, il faut attendre les années soixante et Tonzetich, un biologiste de l’université de Vancouver, pour que des scientifiques s’attellent à ce fléau mondial. En 1993, le premier atelier international sur l’halitose a lieu à Tel Aviv sous l’impulsion de Mel Rosenberg, un autre microbiologiste ayant travaillé sur le sujet. Cette initiative se tra- duit en 1996 par la création de la Société internationale pour la recherche sur l’halitose avec la présence, enfin, d’odontologistes et de biologistes. Des consultations spécialisées existent en Europe, en Amérique du Nord, en Extrême-Orient et en Israël. A en croire Internet, la consultation de l’Hôpital Américain à Paris est une partie prenante reconnue de ce groupe. Evaluation de la mauvaise haleine L’examen clinique repose sur les éléments classiques de toute consultation : - une anamnèse et un interrogatoire sur les habitudes du sujet : - le mode de vie : alcool, café, régime riche en protéine, tabagisme - les allergies - les antécédents médicaux : dépression, diabète… - le traitement en cours - un examen exobuccal - un examen endobuccal : examen dentaire et de la muqueuse buccale, mesure de différents indices (de plaque, gingival, parodontaux), mesure de la profondeur des poches - des examens complémentaires (examens radiographiques, halimètre…). L’évaluation de la mauvaise haleine se fait par 2 méthodes, une subjective et une autre objective. Le patient doit s’abstenir de toute prise alimentaire (surtout des aliments à fortes émanations tels que l’ail, les oignons, etc., et toute prise de boisson alcoolisée), de soins d’hygiène buccodentaire, de soins cosmétiques odorants (parfums, shampooings, crème de visage…) et de fumer quatre heures avant toute mesure. Méthodes subjectives Les méthodes subjectives ou organoleptiques sont très pratiques mais ne permettent pas une évaluation précise de la mauvaise haleine. Elles reposent sur l’appréciation de l’odeur dégagée dans : - l’air expiré par la bouche ou par le nez du patient ; - la salive du patient ; - la plaque dentaire existant au niveau des dents ou des espaces interdentaires ; - l’enduit de la partie postérieure de la langue. L’échelle de référence pour les différentes mauvaises odeurs est la suivante : 0 = absence d’odeur désagréable ; 1 = mauvaise odeur à peine perceptible ; 2 = mauvaise odeur légèrement perceptible ; 3 = mauvaise odeur d’intensité moyenne ; 4 = mauvaise odeur forte ; 5 = mauvaise odeur très puissante. Le test organoleptique peut être réalisé par : - le praticien qui doit s’assurer que lui-même ne présente pas de troubles olfactifs afin de ne pas compromettre les résultats ; - le patient lui-même ; www.lefildentaire.com > 35 clinic focus - une personne de confiance présente dans l’entourage du patient. Test organoleptique réalisé par le praticien : Le test est réalisé au fauteuil (Fig. 3). Chaque étape du test doit être précédée par une période de 1-2 minutes pendant laquelle le patient reste bouche fermée afin de favoriser l’accumulation des composants malodorants : le patient ouvre la bouche sans expirer. Une mauvaise haleine dans ce cas met en cause les différents éléments de la cavité buccale. - le patient maintient sa bouche fermée et expire l’air par la narine gauche (la narine droite est obturée à l’aide de son doigt). Puis, la même manœuvre a lieu pour la narine droite. L’air expiré a comme origine, dans ce cas, la sphère ORL. - le patient ouvre la bouche et expire légèrement l’air qui, dans ce cas, a comme origine la cavité buccale ou la partie supérieure des bronches. - le patient ouvre la bouche et réalise une expiration forcée. Une odeur désagréable peut avoir comme étiologie une pathologie broncho-pulmonaire. - le patient doit compter de 1 à 20 à haute voix ; ce qui favorise un dessèchement de la muqueuse et la libération de composants volatils malodorants présents au niveau de la cavité buccale. Pour chaque étape, un score (selon la classification de Rosenberg) est accordé pour l’air émanant de la bouche ou du nez. De même, les dépôts de plaque présents au niveau des surfaces dentaires ou interdentaires ainsi que l’enduit lingual et la salive sont sentis et évalués selon le score de Rosenberg. Test organoleptique réalisé par le patient Le patient va évaluer : - le fil dentaire après l’avoir passé dans les espaces interdentaires ; - le gratte-langue (ou une petite cuillère) après nettoyage de la face dorsale de la langue ; - la salive après l’avoir déposée dans une petite cuillère ; - le dos de la main après l’avoir léché avec la zone la plus postérieure de la langue. Test organoleptique réalisé par une personne de l’entourage du patient Il est très difficile au patient lui-même de sentir sa propre haleine car les récepteurs olfactifs s’adaptent 3 Fig. 3 : les méthodes subjectives reposent sur l’appréciation, par le praticien de l’odeur dégagée. Fig 4 : halimètre pour mesurer les composés sulfurés volatils exhalés par la cavité buccale. 4 rapidement à une certaine odeur. Une personne de son entourage peut lui faire remarquer qu’il a une mauvaise haleine et lui indiquer les différents moments de la journée durant lesquels elle se manifeste. Méthodes objectives Les méthodes objectives de mesure de la mauvaise haleine mesurent les composés volatils à la source de l’halitose. Ces derniers sont détectés : - par une méthode électrochimique (halimètre) qui détecte une partie des composés sulfurés volatils (CSV) ; - par un procédé de chromatographie en phase gazeuse, plus précis mais bien plus coûteux. Halimètre La méthode d’évaluation avec l’halimètre (Fig. 4) ne révèle que la composante sulfurée ou CSV de la mauvaise haleine. Les composés sulfurés de la mauvaise haleine proviennent de la décomposition des acides aminés soufrés (cystéine, cystine, méthionine) présents dans les substances organiques de la salive, les débris alimentaires, les cellules épithéliales exfoliées par les bactéries anaérobies Gram-négatif. Ils contiennent des groupements thiols (S-H) à l’odeur caractéristique d’œuf pourri. Plusieurs composés sulfurés simples sont obtenus. Il s’agit du : - sulfure d’hydrogène (H2S), le gaz nauséabond des « boules puantes ». Son seuil de détection est très faible ; il est de 0,5 ppb (partie par billion c’est-à-dire par milliard) alors que des concentrations de 80 ppb sont considérées comme normales et ne causent pas de mauvaises odeurs ; - méthyl mercaptan (CH3-SH), un gaz ayant une odeur de chou putréfié, il est produit naturellement dans certains aliments comme le fromage ; son seuil de détection est 1,1 ppb ; - sulfure de diméthyle (CH3-S-CH3), un gaz évoquant l’odeur de légumes pourris ; son seuil de détection est 1 ppb. Ces composés sont toujours présents dans la bouche, cependant l’odeur n’est perceptible qu’au-delà d’une certaine concentration. L’halimètre est composé d’un boîtier électronique qui contient la cellule électrochimique. Il donne une mesure en ppb. Un ordinateur est raccordé afin de visualiser le tracé obtenu. Le tracé montre un diagramme en fonction du temps, trois pics de concentration dont la moyenne donne la mesure finale. Les données peuvent être stockées électroniquement afin de suivre l’évolution de la présence des composés volatils sulfurés (CSV) au cours du temps. La précision de la mesure est de 5 ppb. La mesure est effectuée dans un air exhalé successivement : - de la cavité buccale ; - des fosses nasales ; - des poumons. Ces trois séries de mesure permettent de comparer les concentrations de composés sulfurés contenues dans la bouche, le nez et les poumons et donc de mieux déterminer l’origine de l’halitose. Fig. 5a : spectre caractéristique d’une légère halitose. La moyenne des trois mesures donne le score final. Mesure des composés sulfurés dans la cavité buccale La bouche est fermée, les lèvres sont closes durant trois minutes avant d’effectuer la mesure. Des pailles sont préparées. La mise à zéro est effectuée sur l’appareil avant chaque mesure. Le sujet prend une profonde inspiration par le nez et la retient durant dix à quinze secondes. C’est durant cet intervalle qu’a lieu la mesure. Un pic est enregistré dans les secondes suivant la mesure. La paille est retirée de la bouche du patient au bout de dix à quinze secondes. La mesure est répétée trois fois, le score final retenu est la moyenne des trois mesures. L’halitose est : - légère, quand les mesures des composés sulfurés varient entre 200-300 ppb (Fig. 5a) ; - modérée, quand les mesures des composés sulfurés varient entre 300-500 ppb (Fig. 5b) ; - sévère, quand les mesures des composés sulfurés sont supérieures à 500 ppb. deux minutes. Une paille en plastique est introduite dans une des narines. Le patient retient sa respiration durant 10 à 15 secondes. Dans les secondes qui suivent, un pic est enregistré comme précédemment décrit. La mesure est triplée et la moyenne des mesures est calculée. Mesure des composés sulfurés dans la cavité nasale Le patient se bouche le nez et respire par la bouche durant Mesure des composés sulfurés dans les poumons Le patient respire normalement par la bouche durant Fig. 5b : spectre caractéristique d’une halitose modérée. clinic focus trente secondes. À la fin d’une expiration, il lui est demandé de retenir sa respiration. Une paille en plastique est introduite dans la bouche. Le patient complète son expiration en chassant le reste de l’air contenu dans ses poumons. Dans les secondes qui suivent, un pic est enregistré comme précédemment décrit. La mesure est triplée et la moyenne des mesures est calculée. Chromatographie en phase gazeuse Contrairement à l’halimètre, la chromatographie en phase gazeuse ne se restreint pas aux composés soufrés. La méthode permet de séparer, d’identifier et de doser différents composants gazeux présents dans l’air expiré au travers de la bouche. Tous les composants volatils de la mauvaise haleine sont mis en évidence. Ce type d’analyse est cependant coûteux et sophistiqué. Courant en laboratoire, il ne peut se faire en routine au cabinet car il exige la présence d’un opérateur hautement qualifié. La méthode consiste à tester un échantillon prélevé lors d’une expiration exécutée dans un sac en plastique. Comme précédemment pour l’halimètre, la mesure est effectuée dans un air exhalé successivement : - de la cavité buccale ; - des fosses nasales ; - des poumons. Les quantités de produits nécessaires à la réalisation d’une mesure sont très faibles, de l’ordre de 2 à 3 microlitres. Des concentrations inférieures au ppb (ng) peuvent être détectées. Les gaz suivants sont typiquement identifiés : - indole, un composé organique aromatique hétérocyclique (benzénique et pyrrole) C8H7N ; - skatole, un indole méthylé, le 3-methylindole C9H9N ; - polyamines (cadaverine NH2(CH2)5NH2 ; putrescine NH2(CH2)4NH2) ; - dérivés azotés (méthylamine CH3NH2 ; diphénylamine (C6H5)2NH ; ammoniaque NH4OH ; urée CO(NH2)2) ; - des acides gras à courte chaîne (acide butyrique CH3CH2CH2-COOH ; acide valérique CH3(CH2)3COOH) ; - des alcools (dodécanol CH3(CH2)11 ; tétradécanol C14H29OH). OralChroma Cet appareil portable, léger et de faible encombrement, utilise la chromatographie en phase gazeuse pour détecter les gaz sulfurés malodorants. La machine a été simplifiée dans le but de permettre une plus large diffusion dans les cabinets dentaires ou dans les centres de soins spécialisés dans l’halitose. La technologie classique de la colonne a été remplacée par des senseurs semi-conducteurs capables de détecter les gaz sulfurés. Cela simplifie les différents organes de l’appareillage et réduit l’encombrement, le poids et le coût de fabrication. La détection a été limitée aux trois CSV les plus courants précédemment cités car ils sont les plus représentatifs de l’halitose. L’avantage par rapport à l’halimètre est de pouvoir doser la concentration de chacun des trois composés détectés avec, de surcroît, une plus grande précision. Le 38 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 ou les gaz à incriminer dans la mauvaise haleine sont mieux identifiés et le diagnostic peut éventuellement être affiné. L’usage de l’appareil ne nécessite pas de grande compétence technique, son prix est abordable dans le cadre d’une consultation spécialisée. Test BANA Le test utilise un peptide, le N-benzoyl-DL-arginine2-naphthylamide ou BANA. Seules les trois bactéries les plus pathogènes de la plaque, Treponema denticola, Porphyromonas gingivalis et Bacteroïdes forsythus sur les quelques soixante autres espèces présentes dans la plaque dentaire, possèdent une enzyme capable d’hydrolyser le BANA. Cette méthode biochimique effectue une mesure indirecte de l’halitose. Elle permet de révéler la présence dans la cavité buccale de certaines bactéries anaérobies capables d’hydrolyser le BANA. Ces espèces, particulièrement pathogènes, sont présentes dans environ 90 % des cas de mauvaise haleine. Le test (PerioscanTM, Oral B, Redwood City, California, USA) consiste à mettre en culture un prélèvement buccal en présence de la chaîne peptidique BANA. Les bactéries anaéorobies pathologiques, par l’intermédiaire de leurs enzymes, hydrolysent la BANA en β-naphthylamide. Sur un réactif papier, cette dernière donne une couleur bleue. Le test, quand il est BANApositif, signe par une couleur bleue la présence de ces organismes pathogènes. L’intensité du bleu varie en fonction de la concentration de ces bactéries. Le test est fort simple à utiliser. Un prélèvement est fait sur le dos de la langue ou dans les poches parodontales à l’aide d’un coton. Il est appliqué sur des bandelettes imbibées d’enzymes BANA et du réactif coloré. Une coloration signe la présence de ces bactéries pathogènes. Le test est aussi sensible que les tests ADN car il révèle déjà la présence de cent colonies de bactéries, de plus, il est très spécifique. Le résultat peut être accessible dans les cinq minutes, il est donc rapide. Pathologies bucco-dentaires en rapport avec l’halitose 85-90 % des cas d’halitose ont une origine buccale. Les différentes étiologies buccales incriminées dans la mauvaise haleine sont : - principalement la langue, - les maladies parodontales, - les lésions carieuses profondes, - la pulpe nécrosée à contenu purulent, - l’alvéolite, - les couronnes ou bridges mal adaptés avec mauvais points de contact, - les prothèses amovibles à surface rugueuses ou mal entretenues, - certaines pathologies de la muqueuse buccale, - les troubles salivaires en terme de qualité et de quantité de la salive secrétée. Les bactéries responsables de maladies parodontales ont une implication dans la dégradation des acides aminés à une application topique fluorée peut être d’un grand bél’origine des composés volatils dont la concentration est néfice pour la prévention des caries abondantes dans les proportionnelle à l’indice de saignement, à la profondeur syndromes de sécheresse buccale. L’hygiène et le brossage jouent un rôle prépondérant et au nombre de poches parodontales. Du fait de sa morphologie, la langue constitue un réser- dans le contrôle de la plaque et des mauvaises odeurs voir pour les pathogènes parodontaux et joue un rôle buccales. Un brossage dentaire et lingual adéquat est essentiel dans le dégagement des mauvaises odeurs qui nécessaire. L’utilisation des produits et instruments complémentaires au brossage (fil dentaire, brossette…) perémanent de la bouche. Toute atteinte de la muqueuse buccale qui dure dans le met un meilleur contrôle de l’hygiène et de l’halitose. temps, peut être responsable d’halitose par des mécanismes de surinfection, de nécrose tissulaire ou des difficul- Etiologies extra-buccales tés d’hygiène. de la mauvaise haleine La salive est importante dans le maintien de l’équilibre de la flore buccale. Toute altération salivaire est suscepti- Dans le cadre du bilan étiologique du patient consultant ble de provoquer une mauvaise haleine. pour une mauvaise haleine, la consultation d’ORL doit Le traitement concernant la cavité buccale consiste à éli- être envisagée à la recherche des causes extra-orales de miner la cause de la mauvaise haleine sans juste chercher l’halitose. La fréquence des causes extra-orales est variaà la masquer : ble. Selon les études, elle concerne entre 7 et 15 % du total - soin des caries ; des patients atteints d’une halitose pathologique. Parmi - reconstitution des dents délabrées ; ces causes extra-orales, les pathologies ORL constituent - réajustement des prothèses mal adaptées, ou nécessité la seconde cause d’halitose, elles sont plus fréquentes de les faire à nouveau ; que les facteurs d’origine métabolique ou gastro-intes- assainissement des muqueuses et du parodonte ; tinale. Les pathologies de la sphère ORL susceptibles de - administration de stimulants salivaires (chewing-gums, générer une halitose ont comme dénominateur commun citron, médicaments) en cas d’hyposialie ou asialie. la présence des composés sulfurés volatils (CSV) véhiL’utilisation de salives artificielles permet d’assurer une culés par la respiration oro-nasale. Ces composés confèhydratation Un traitement adjuvant11:59 comprenant 210 x 148.5 adf 2010 filbuccale. dantaire_Layout 1 20.09.2010 Pagina 1 rent le caractère malodorant à la respiration. Ces CSV Qualité et innovation Suisse au service des dentistes Visitez-nous au niveau 1 stand T52 www.polydentia.com I [email protected] New! Maximat Plus & The Wedge Système de serrage de matrices ergonomique & coins flexibles Vista-Tec ultra light Visières de protection ultralegères F-Splint-Aid Bande en fibre de verre pour attelles, impregnée dans l’adhésif dentaire Quickmat Deluxe Système idéal de matrices sectionnelles Pince Quickmatrix Positionnement précis et déplacement facile de matrices sectionnelles clinic focus sont produits soit par les bactéries impliquées dans un processus infectieux de la sphère ORL, soit par la dégradation des protéines de nature endogène (processus de nécrose tissulaire) ou exogène (processus de putréfaction des détritus alimentaires). Voici une liste des pathologies infectieuses les plus fréquentes : Pathologies naso-sinusiennes : - les rhinites chroniques croûteuses (formes ozéneuses ou non) sont des infections diffuses de la muqueuse des fosses nasales, elles se traduisent par une fétidité importante. Le traitement repose essentiellement sur une antibiothérapie accompagnée d’un lavage des fosses nasales au sérum physiologique. - la sinusite purulente chronique unilatérale d’origine dentaire est la plus fréquente. Il s’agit d’une inflammation chronique de la muqueuse du sinus maxillaire à partir d’un foyer dentaire. Les signes se manifestent par un écoulement postérieur, parfois un mouchage épais unilatéral, avec une cacosmie et une halitose. Le scanner montre une opacité du sinus maxillaire. - la sinusite mycosique non invasive est localisée essentiellement au niveau du sinus maxillaire. Les signes cliniques consistent en une sensation d’écoulement postérieur, une halitose et une sensation de pesanteur faciale. Le traitement est exclusivement chirurgical. - les rhinolithes sont des corps étrangers dans les fosses nasales produisant une inflammation de la muqueuse. Elle se révéle secondairement par une halitose ou par un écoulement nasal purulent. Le traitement consiste en l’ablation de ces corps étrangers. - l’imperforation choanale unilatérale est une anomalie congénitale se traduisant par un écoulement unilatéral épais et une halitose due à une fermeture postérieure de l’une des fosses nasales. Le traitement est chirurgical. Les pathologies amygdaliennes : - l’amygdalite chronique infectante est caractérisée par une colonisation bactérienne latente des amygdales palatines. Le diagnostic est évoqué lorsque la pression sur le pilier antérieur de l’amygdale fait apparaître des sécrétions louches au niveau des cryptes amygdaliennes. Le traitement est chirurgical lorsque le patient présente un terrain à risque. - l’amygdalite chronique caséeuse consiste en une production continue de leucocytes qui migrent de la profondeur du parenchyme glandulaire vers les cryptes. Elle s’élimine sous la forme de concrétions blanc-jaunâtre riches en CSV responsables de l’halitose. Des séances de photothérapie au 6 Fig. 6 : diverticule de Zenker. Il est le lieu de fermentation et putréfaction des aliments ingérés laser et des gargarismes peuvent être proposés. Les pathologies tumorales malignes : - le point de départ de ces pathologies se trouve souvent au niveau de la muqueuse des voies aéro-digestives supérieures ; - les localisations au niveau de l’épiglotte et du carrefour pharyngolaryngé peuvent s’associer fréquemment avec l’halitose ; - les tumeurs à évolution ulcérative ou végétante se combinent généralement à des phénomènes de nécrose tissulaire en surface. Elles conduisent à une production importante de CSV à l’origine d’une halitose pathologique. Les diverticules pharyngo-œsophagiens : - le diverticule de Zenker (Fig. 6) est la forme la plus fréquente. Il se forme par une hernie de la muqueuse à travers une zone de faiblesse à la jonction entre le pharynx et l’œsophage. - les diverticules peuvent atteindre des dimensions importantes et la stagnation des aliments à l’intérieur engendre des phénomènes de fermentation et putréfaction provoquant une halitose qui peut révéler la pathologie. Pathologies médicales générales de l’halitose En l’absence d’une étiologie bucco-dentaire, le chirurgien-dentiste doit collaborer avec les autres professionnels en considérant qu’elle peut être l’expression d’une pathologie plus générale. L’ensemble des causes d’halitose lié aux pathologies médicales générales est représenté par : Les pathologies pulmonaires et respiratoires - des voies aériennes supérieures (infections, inflammations, corps étrangers, soins dentaires) - des voies aériennes inférieures (bronchite chronique, bronchectasie, cancers pulmonaires, inhalation de corps étrangers ou du contenu gastrique, tuberculose pulmonaire). Les pathologies gastro-intestinales - reflux gastro-œsophagien (Fig. 7) ; - achalasie ; - cancer de l’œsophage ; - ulcère gastroduodénal ; - sténose du pylore. Les pathologies fonctionnelles et syndromes de malabsorption - les causes métaboliques : - insuffisance hépatocellulaire ; - insuffisance rénale ; - diabète ; - cétose du jeûne ; - triméthylaminurie. 7 Fig. 7 : reflux gastrooesophagien (RGO). Il est souvent la cause des halitoses d’origine gastrique. Les troubles sensoriels et psychologiques Lors des plaintes d’halitose non objectivées par l’examen clinique, et une fois les causes organiques et fonctionnelles écartées, on peut évoquer une pathologie psychiatrique. Les cas les plus fréquemment rencontrés sont : - convictions, plus ou moins « délirantes » ; - certaines psychoses et dysmorphophobies ; - certaines mélancolies délirantes, avec l’existence d’un syndrome de Cotard ; - de véritables halitoses secondaires à des pathologies psychiatriques. FRXURQQH FRXOpHjOD =LUFRQH3OHLQH 'HOD ,!,4%2.!4)6%#/./-)15%%4 %34(4)15%¦,!#/52/..%#/5,% La prise de médicaments - traitements aux corticostéroïdes par inhalation ; - traitements à base d’antidépresseurs. Conclusion L’halitose est un fléau planétaire car son mode chronique atteint 25 à 40 % de la population mondiale. Elle devrait davantage intéresser la santé publique car les répercussions sociales peuvent être extrêmement handicapantes. Cette maladie continue à être perçue comme honteuse car les personnes qui en sont atteintes n’en parlent pas et se replient sur elles-mêmes. Elle doit être prise à bras le corps par les chirurgiens-dentistes. Les professions dont la santé de la cavité buccale est l’objet sont les plus qualifiées pour aborder de front le problème avec leurs patients ; ils seront mieux écoutés que l’environnement amical ou familial. Les causes évidentes seront rapidement identifiées par un examen attentif du contenu de la cavité buccale, dents, parodonte et fond de la gorge qui devraient cerner 85 à 90 % des cas. Si aucune cause particulière n’est identifiée pour les 10-15 % des cas, le chirurgien-dentiste orientera son patient soit vers une consultation spécialisée en halitose soit vers un ORL pour une première approche. C’est en procédant par élimination que le corps médical trouvera la cause de l’halitose et offrira la solution recherchée au patient souffrant et désorienté. u =,5&21,$3/(,1( 5HFRPPDQGpSRXUOHVFRXURQQHVHW EULGJHVSRVWpULHXUHVLGpDOSRXUOHV SDWLHQWVVRXIIUDQWGHEUX[LVPH 3ANSSTRATIkCATION 2ESISTANCEINGAL %XCELLENTAJUSTEMENT 0ASDEPRPARATION SPCIQUE ǁ &285211( Ce texte est dédié à la mémoire du Dr Michel Rugina, ORL à l’Hôpital Américain qui a si soudainement quitté les siens, bien avant l’heure. Bibliographie 1.Davarpanah M, de Corbière S, Caraman M, Sater S et al. L’halitose. Une approche pluridisciplinaire. Editions CdP, Paris, 2006 2. D avarpanah M, Cymes M. Soyez sur de votre haleine. Marabout Poche, Paris, 2004. 3. Van Steenberghe D. Breath malodor, a step by step approach. Quintessence books, Kopenhagen, 2004. 4. R eingewirtz Y. Halitose et parodontite : Revue de littérature. Journal de Parodontologie et Implantologie orale. 1999 ;18 :27-35. $SSHOH]QRXVGHVDXMRXUG·KXLSRXUXQUDPDVVDJH WWWSUNDENTALLABSCOM $') 6WDQG7 formation implantologie évolution des connexions implants-prothèses L a pose d’implants endo-osseux n’est qu’une étape chirurgicale d’une réhabilitation prothétique, d’où l’importance de la connexion implants-prothèse. Cette connexion a évolué en parallèle de la recherche en implantologie et des dogmes qui, c’est bien connu, sont faits pour être « dé-dogmatisés ». En implantologie nous pouvons considérer qu’il y a deux périodes : l’avant et l’après Brånemark. Période pré Brånemark Dr Charles BELVEZE n Docteur en chirurgie dentaire n DU implantologie n DU occlusodontie 1 Les praticiens pratiquaient à cette époque une implantologie très empirique essentiellement basée sur trois types d’implants : - Les implants aiguilles en tantale du Dr Sciallom (Fig. 1 et 2). Les photos montrent une connexion qui ne peut se faire qu’avec de la résine, sans contrôle de finition, polissage, gestion de la plaque dentaire. Leur mise en charge est immédiate. C’est aujourd’hui une technique obsolète. - Les implants juxta osseux ou sous périostés (Fig. 3) A l’origine en stellite, ensuite parfois en titane et par2 42 < 5 LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 Période post Brånemark La publication des résultats des recherches du professeur Brånemark a révolutionné la pratique de l’implantologie par deux principes de base qui sont une ostéotomie très précise et une période d’attente d’ostéointégration avant leur mise en charge ce qui nécessite la pose d’un moignon implantaire sur l’implant au moment de la mise sous prothèse des implants. 3 4 fois recouverts d’hydroxyapatite. La connexion se fait par des moignons coulés avec l’implant et nécessitant une mise en charge immédiate. C’est aujourd’hui une technique obsolète. - Les implants lames (Fig. 4 et 5) Ce type d’implants a inspiré de nombreux praticiens dont principalement le Docteur Linkow. Fabriquées en titane ces lames étaient des implants monoblocs proposés dans une grande variété de formes et de tailles selon le site implantaire considéré. La chirurgie de pose se faisait à la turbine avec des fraises du type 700XXL et donc une ostéotomie non calibrée. Ces implants nécessitaient une mise en charge immédiate Aujourd’hui le Docteur F. Poulmaire a fait évoluer le concept avec une ostéotomie calibrée et un moignon implantaire pouvant se visser sur la lame. Dans la période avant Brånemark on peut citer pour mémoire l’implant T3D du Professeur Cherchève d’une pièce avec mise en charge immédiate et ancêtre du Diskimplant de G. Scortecci. Le taux de réussite des implants posés à cette période était faible. Les grandes dates des recherches 1958 : Mise en évidence de l’Ostéointégration, terme créé par Brånemark, et début des expérimentations animales en 1961 (durée d’observation : 2 à 10 ans). 1981 : Première publication mondiale de la technique avec un recul de 15 ans. 1984 : Les premiers implants dentaires de ce type sont posés en France par le Docteur Jean-François Tulasne. 1985 : Le système Brånemark est agréé par le bureau des standards de l’American Dental Association de Chicago. 2006 : Publication avec 20 ans de recul dans le traitement d’édentement partiel avec un taux de succès de 91 %. 6 7 10 8 9 11 12 13 Fig. 12 : implant leone L’implant de Brånemark Selon les dogmes de l’école suédoise de l’époque, la notion de connexion anti-rotationnelle n’existait pas, les réhabilitations unitaires n’étant pas admises (Fig. 6). L’hexagone externe n’avait qu’une fonction d’entraînement lors du vissage de l’implant dans le site d’ostéotomie. Par la suite la notion de restauration unitaire est acceptée et donc apparition de la notion d’antirotationnel. A partir de cela, la majorité des fabricants ont copié l’hexagone externe suédois comme système antirotationnel avec plus ou moins de rigueur dans les tolérances d’usinage. Cette période qui dure encore a été la grande période des dévissages et des fractures de vis. Binon et coll démontrèrent que cela était lié au micro jeu en rotation de la pièce prothétique sur l’implant, et que les forces latérales sur la pièce prothétique n’étaient subies que par la vis prothétique. Cela créait l’ouverture du plan de joint et des dévissages (Fig. 7). Pour régler le problème, les fabricants cherchèrent à augmenter la résistance des vis et leur couple de serrage. Les premières connexions internes apparaissent, tel l’hexagone interne du ScrewVent 1ère génération. A ce moment apparut la notion de connexion passive et active. La connexion active permet à la pièce prothétique de s’insérer en force sur l’implant, supprimant ainsi tout micro-jeu en rotation. Les connexions internes Connexions passives : polyédriques, tubes in tubes, comme l’implant FRIALIT®-2 (Fig. 8 et 9) ou à 14 créneaux tube in tube comme le Camlog® (Fig. 10 et 11). Ces deux types de connexions passives sont la référence aujourd’hui. Les connexions internes actives Ce sont essentiellement des connexions de type coniques souvent appelées à tort « cône morse », le cône morse ne dépassant pas 3° de cônicité. Les seuls cônes morses vrais étant les implants LEONE et BICON qui sont auto bloquants et dont les pièces prothétiques se positionnent par impaction, sans vis de serrage (Fig. 12). Le but de ces connexions internes est de répartir le long de l’implant les forces transversales imposées à la connexion lors de la mastication (Fig. 13 et 14). Un des premiers à avoir adopté ce type de connexion fut l’implant ANKYLOS® dont la conicité est de 5,2°. La résistance de cette connexion est réalisée par la friction, et crée ainsi une étanchéité de bonne qualité. Bien que les études de K. Nelson au Synchrotron montrent l’ouverture d’un micro gap sous les forces de mastication. Ce micro gap est un refuge bactérien dont l’action des toxines peut entraîner une résorption osseuse au niveau du col de l’implant. Afin de répondre aux données actuelles, en terme de préservation tissulaire (osseuse et gingivale) autour du col de l’implant et en terme d’esthétique (papilles) il a été mis sur le marché une technique de réduction du diamètre des piliers par rapport au diamètre de l’implant dite Platform Switching (Fig. 15a et 15b). www.lefildentaire.com > 43 formation implantologie 15a 15b 16 17 20 18 19 La figure 15 montre la possibilité d’un pilier classique à gauche et d’un pilier Platform switching plus étroit pour un même implant (implant Camlog). Indexation La connexion anti-rotationnelle conique active par friction ne permet pas le report des pièces de la bouche au modèle de laboratoire et retour en bouche. Il a fallu adjoindre un système de repositionnement qui peut être polygonal ou à créneaux. Critères d’une connexion d’aujourd’hui - Résistance - Anti-rotationnel - Etanchéité - Platform-switching - Indexation Pour l’étude de ces différents paramètres un nouvel implant : BIO-XELLENT de la société DRIVE (Fig. 16 à 19). Résistance : Anti-rotationel : cône dans cône, à friction, conicité de 12,5°. Etanchéité : système à friction qui réduit les espaces entre la pièce prothétique et l’implant, la répartition des forces sur la paroi interne de l’implant réduit l’ouverture du micro gap. Platform-switching : le diamètre du moignon implantaire est inferieur au diamètre de l’implant. 44 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 Indexation : réalisée par un hexagone passif en continuité du cône actif. Il faut noter l’importance volumétrique de cet hexagone qui évitera des déformations lors de l’insertion de l’implant dans le site d’ostéotomie. Récapitulatif des différentes connexions sur le marché implantaire (Fig. 20) Chronologie 1952 : Etudes microscopiques in vivo de la moelle osseuse du lapin grâce à une vis creuse en titane aménagée en chambre optique. 1958 : Mise en évidence de l’Ostéointégration, terme créé par Brånemark, et début des expérimentations animales en 1961 (durée d’observation : 2 à 10 ans). 1965 : Application de la méthode chez des patients totalement édentés. 1968 : Application à des cas d’édentation partielle. 1977 : Début des enseignements théoriques et pratiques aux équipes suédoises. 1979 : Début des mêmes cours aux équipes étrangères. 1981 : Application à des cas unitaires. 1981 : Première publication mondiale de la technique avec un recul de 15 ans. 1984 : Les premiers implants dentaires de ce type sont posés en France par le Docteur Jean-François Tulasne. 1985 : Le système Brånemark est agréé par le bureau des standards de l’American Dental Association de Chicago. 2002 : 110 000 implants placés en France, 419 000 en Allemagne. 2006 : Publication avec 20 ans de recul dans le traitement d’édentement partiel avec un taux de succès de 91 %. Une nouvelle ère a commencé... Pour en savoir plus: www.implantkontact.com ou Stand 3M16 - ADF 2010 La réussite de l'esthétique antérieure est un défi majeur pour de nombreux cliniciens. La clé réside dans la capacité à gérer correctement les tissus mous autour des implants dentaires. Programme Incisions Types de lambeaux : épaisseur totale, partielle Techniques de sutures Augmentation de la gencive kératinisée Reconstruction des papilles péri-implantaires Greffes gingivales libres et vestibuloplasties Techniques de tunnellisation Techniques de sutures Facteurs de croissance et PRF Complications et tentatives de compromis Gestion du “design” des piliers Dîner de Gala avec les Conférenciers à Monaco Attention : nombre de places limité clinic focus Quatre implants pour réhabiliter une arcade Le traitement de l’édenté total est un des premiers défis de l’implantologie. Il est cependant remarquable d’observer l’impressionnant développement de la dentisterie implantaire ces 15 dernières années. Nous sommes aujourd’hui capables de réhabiliter quasiment tous les patients. L’insertion d’implants dans les régions postérieures pose souvent le problème de volume et de qualité osseuse insuffisante. De nombreuses techniques de greffes permettent d’y pallier. Elles sont fiables et parfaitement documentées. Cependant elles sont coûteuses pour le patient, physiquement et pécuniairement. Elles demandent du temps. Le patient doit attendre une période de cicatrisation avant d’avoir sa prothèse avec des phases provisoires peu confortables. Le consensus de MacGill (2002) décrit la réhabilitation de l’édenté total mandibulaire par une prothèse ajointe soutenue par 2 implants avec attachements. U Dr Stéphan Fraisier n D.U de Réhabilitation Chirurgicale Maxillofaciale n DU de chirurgie pré et péri implantaire ne technique nous permet de faire mieux avec quatre implants. Sans greffe, avec un volume osseux moyen (et même faible), et des suites opératoires raisonnables, des patients handicapés (ou futurs handicapés) dans leur vie quotidienne bénéficient d’une réhabilitation fixe et immédiate. Ce protocole a été développé, étudié et amélioré par le Dr Paulo Malo depuis 1993. Il est appliqué en mise en charge immédiate, et parfois en extraction-implantation-mise en charge immédiate. Il est parfaitement documenté depuis longtemps. L’objectif de cet article est de présenter cette technique afin d’en faire bénéficier un grand nombre de nos patients. La mise en place du concept En 1995, P-I Brånemark publie une étude sur 156 patients, portant sur des réhabilitations implanto-portées fixes sur 4 à 6 implants. Le volume osseux réduit représentait la raison majeure limitant le nombre d’implants à 4. Le recul est de 10 ans (ce qui porte le début des reconstitutions à 1985 !). Les implants (à surface lisse) mesurent entre 10 à 7 mm, la mise en charge est différée, comme à l’époque, à quelques mois. Le taux de survie était excellent. La conclusion mérite d’être citée : « la tendance actuelle de certains cliniciens à installer autant d’implants que possible chez les édentés complets devrait donc être sérieusement remise en question ». Les principes de la mise en charge immédiate datent de Pilliar (1991), Brunsky (1992) et SzmuklerMoncler (1998). Désormais, nous avons de nouveaux designs d’implants qui accentuent la stabilité primaire. Les états de surfaces favorisent une ostéointégration rapide par rapport aux surfaces lisses tout en augmentant le contact os-implant. La stabilité primaire des implants (évaluée par le couple de serrage) est un pré-requis à la réussite du traitement. La première semaine, la stabilité est assurée par le torque mécanique qui a permis de visser les implants. Puis, au-delà, l’ostéoclasie rend les im- 48 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 plants individuellement mobiles du fait du renouvellement du tissu nécrosé lors du forage et du vissage. Cette faiblesse est alors compensée par l’appareil en résine qui est assez rigide pour servir de fixateur externe. Les implants sont maintenus stables dans leur logement. Pendant cette phase critique, (60 à 90 jours nécessaires à l’ostéointégration) le patient suit le régime masticatoire recommandé. Des contrôles post-opératoires sont assurés à 10 jours, un mois, 3 mois puis tous les ans. Les implants distaux sont inclinés à 45° pour éviter les zones postérieures généralement déficientes en volume osseux du fait de la résorption qui accompagne la perte de ces dents. Pour de nombreux auteurs, cela représente une alternative fiable aux greffes osseuses. Le fait d’incliner les implants distaux rend possible des longueurs importantes. Au maxillaire supérieur, cela permet d’aller chercher l’os dense de la région sous nasale et du pilier canin afin d’éviter le sinus. A la mandibule, le passage au dessus du trou mentonnier est favorisé par cette orientation. Dans les 2 cas, la sortie distale peut se faire au niveau de la 2e prémolaire et l’extension distale autorisée au niveau de la 1ère molaire. Les résultats de récentes publications indiquent un très bon comportement des implants inclinés avec une mise en charge immédiate. La cicatrisation de tissus mous est excellente, le niveau osseux marginal autour des implants ne varie pas (Fig. 11) et les résultats esthétiques sont probants immédiatement. Présentation par un cas clinique Un patient âgé de 69 ans, en bonne santé générale, se présente en consultation pour un motif principal : améliorer la stabilité de sa prothèse amovible mandibulaire. Après l’examen clinique (empreintes d’études et photographies, Fig. 1) et l’examen radiographique (panoramique et clichés avec des faisceaux cone beam, Fig. 2), nous lui proposons une solution thérapeutique 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Fig. 1 : situation initiale Fig. 2 : radiographie panoramique pré-opératoire Fig. 3 : ostéotomie préparatoire Fig. 4 : contrôle de l’axe par rapport à la sortie du pédicule mentonnier Fig. 5 : mise en place des piliers intermédiaires Fig. 6 : mise en place des transferts Fig. 7 : essayage avant l’empreinte Fig. 8 : empreinte à l’impregum sous pression et engrainement occlusal Fig. 9 : le bridge résine prêt pour la pose, vue occlusale Fig. 10 : le bridge transvissé, le lendemain, en occlusion Fig. 11 : contrôle panoramique à 2 ans avec la réhabilitation supérieure, décidée par le patient à la suite de la satisfaction procurée par la réalisation mandibulaire déjà éprouvée : la réalisation d’un appareil résine immédiatement transvissé sur quatre implants. Un appareil résine complet est préparé : il servira pour guider la pose des implants dans le couloir prothétique, de porte-empreinte individuel et d’élément de référence pour l’enregistrement de la relation inter-maxillaire. Une prémédication est prescrite (antibiotiques, corticoïdes, antalgiques, bain de bouche, spray cicatrisant et homéopathie complémentaire). Les dents sont extraites. Le champ opératoire est dégagé par un lambeau large de pleine épaisseur qui permet de réaliser l’ostéotomie crestale (Fig. 3) ainsi que la visualisation des trous mentonniers (Fig. 4). Les implants (Tekka Progress 4x15 mm pour les 2 plus distaux et 4x11,5 mm pour les 2 centraux) sont harmonieusement répartis dans le périmètre autorisé entre les trous mentonniers. Ils sont bloqués avec un couple final de serrage de 35 N au minimum. Les piliers prothétiques spécialement conçus par le fabricant sont installés (Fig. 5). Les 2 implants distaux sont inclinés afin de permettre une sortie prothétique au niveau des 2e prémolaires. Cela favorise l’extension d’une dent (ou d’une demi-dent) pour la 1ère molaire. Des études récentes ont montré qu’une inclinaison allant jusqu’à 45° ne fragilisait ni l’implant, ni le pilier prothétique (10). Les transferts sont placés sur les piliers (Fig 6). Ils sont raccourcis afin de permettre la prise d’empreinte et l’enregistrement de la relation inter-maxillaire, dans le même temps, sous pression occlusale. L’insertion du « P.E.I-appareil » et la mise en occlusion sont simulées plusieurs fois à vide (Fig. 7). L’empreinte est prise à l’Impregum sous pression masticatoire (Fig.8). L’appareil transformé (Fig. 9) est transvissé le soir même (ou le lendemain) sur la gencive cicatricielle (Fig. 10). Une crème ou un spray anesthésique de contact peut s’avérer utile. L’adaptation des gaines titane sur les piliers est contrôlée par radio sur chaque implant. Les vis de prothèse sont serrées manuellement. Des contrôles réguliers sont effectués en retirant l’appareil (à 10 jours, 1 mois, 3 mois). Les conseils d’hygiène avec le fil Super-floss ou du fil Gum « implant + » sont prodigués. A 3 mois, l’ostéointégration étant validée, les vis sont bloquées au couple de serrage recommandé par le fabricant (20 N.cm) avec une clé dynamométrique. Le niveau osseux autour des implants est stable, signe d’un bon fonctionnement mécanique comme le montrent les radiographies prises à 2 ans (Fig. 11). En fonction du degré de cicatrisation de la gencive et/ ou du viellissement de la résine, une nouvelle structure avec armature en chrome-cobalt peut-être envisagée. www.lefildentaire.com > 49 clinic focus Discussion Le même procédé peut-être appliqué au maxillaire supérieur, avec parfois 6 implants en fonction de l’antagoniste, du volume osseux utilisable et/ou de la distance entre les sinus. La présence de six implants au maxillaire supérieur nous paraît rassurante mais d’après l’étude de Naconecy et l’expérience de la Malo Clinic, quatre implants sont suffisants. Un ou deux implants supplémentaires sont inutiles, les forces de mastication et leurs impacts les plus distaux s’exerçant principalement sur les deux derniers implants (pas au-delà). Enfin, la stabilité est assurée et les dévissages inexistants. L’entretien est plus facile (il y a seulement 3 pontiques). Si le protocole est souhaité pour les 2 maxillaires, il est préférable de les réaliser séparément et de commencer par le maxillaire supérieur. En effet, la puissance masticatoire développée par cette prothèse est nettement supérieure à celle des dents naturelles. Par conséquent, mieux vaut réhabiliter et ostéointégrer le maxillaire le plus faible. L’inverse est plus risqué. On peut également proposer cette technique en conservant certaines dents naturelles (Fig. 12). Il convient de ne pas oublier le courage et la motivation qu’il faut à nos patients pour nous suivre dans ces plans de traitement. Et ce d’autant plus si l’on doit extraire des dents pour les remplacer par un appareil résine fixé sur des implants. La chirurgie est impressionnante pour eux et le changement énorme. Cependant, la capacité d’adaptation des patients est surprenante, même pour des personnes âgées. Elle est à la hauteur de leur satisfaction qui est aussi immédiate que la mise en charge. Les prévisions démographiques prévoient une nette augmentation des plus de 65 ans et avec elle la demande de prothèses implanto-portées. Avec cette technique, nous sommes prêts à répondre aux besoins de cette population qui ne demande qu’à vieillir sereinement dans le confort quotidien d’une mastication qui leur assure du plaisir. Conclusion Cette technique de réhabilitation par 4 implants (dont les 2 distaux sont inclinés) avec une mise en fonction immédiate est applicable dans tous les cas. Des 12 évolutions dans le positionnement des implants sont utilisées pour des états de maxillaires extrêmement résorbés. Les résultats sont publiés (11). Les 4 objectifs sont : - fonction et esthétique - hygiène et maintenance - position correcte des sorties d’implants - occlusion. Les avantages sont : - l’absence de greffe osseuse - le haut pourcentage de succès (mandibule 99,86 % ; maxillaire 98,50 %) - la fonction immédiate et l’esthétique. Les résultats et les statistiques de ces réhabilitations sont tous positifs et très élevés quelle que soit la marque de l’implant (ancrage et surface modifiée). L’esthétique obtenue est très satisfaisante et le niveau d’os marginal reste stable. Les patients sont réhabilités en moins de 24 heures. La dentisterie implantaire est une discipline formidable qui permet à notre profession de rendre de grands services à nos patients. Elle est en développement permanent ce qui la rend encore plus passionnante. u Bibliographie 1. Degidi M, Nardi D, Piatelli A. Prospective study with a 2-year follow-up immediate implant loading in the edentulous mandible with a definitive restoration using intra-oral welding. Clin. Oral Impl. Res. 21, 2010; 379-385. 2. Cruz M, Wassal T, Magalhaes Toledo E, Paulo da Silva Barra L, Cruz S. Finite element stress analysis of dental protheses supported by straight and angled implants.Int J Oral Maxillofac Implants, 24(3), 2009; 391-403. 3. Bellini C, Romeo D, Galbusera F, Taschieri S, Raimondi M.T, Zampelis A, Francetti L. Comparison of tilted versus nontilted implant supported prosthetic design for the restoration of the edentulous mandible: a biomechanical study. Int J Oral Maxillofac Implants, 24(3), 2009; 511-517. 4. Morbach T, Kunkel M, Nölken R, Wagner W. Implantation im Alter. Implantologie, 15, 2007; 115-122. (traduction par Jérôme Ferry dans Titane Mars 2009) 5. Carotte D, Delorme F. Le système Quattro: une alternative aux greffes osseuses. Implant, 2010 ; 16 : 31-38. 6. Branemark P-I, Svensson B, van Steenberghe D. Ten year survival rates of fixed prostheses on four or six implants ad modum Branemark in full edentulism. Clin. Oral Impl. Res, 6, 1995; 227-231. 7. Aparicio C, Perales P, Rangert B. Tilted implants as an alternative to maxillary sinus grafting: a clinical, radiologic, and periotest study. Clin Implant Dent Relat Res, 6, 2004; 121-129. 8. Calandriello R, Tomasis M. Simplified treatment of the atrophic posterior maxilla via immediate/early function and tilted implants: a propective 1 year clinical study. Clin Implant Dent Relat Res, 7(suppl 1), 2005; 1-12. 9. Malo P, de Araujo Nobre M, Petersson U, Wigren S. A pilot study of complete edentelous rehabilitation with immediate function using a new implant design ; case serie. Clin Implant Dent Relat Res, 8, 2006; 223- 232. 10. Francetti L, Agliardi E, Testori T, Romeo D, Taschieri S, Del Fabbro M. Immediate rehabilitation of the mandible with fixed full prosthesis supported by axial and tilted implant : interim results of a single cohort prospective study. Clin Implant Dent Relat Res, 8, 2008; 255-263. 11. Malo P, Nobre Mde A, Lopes I. A new approach to rehabilitate the severely atrophic maxilla using extramaxillary anchored implants in immediate function: a pilot study. J Prosthet Dent, 100(5), 2008; 354-366. Fig. 12 : option thérapeutique avec conservation de dents naturelles 50 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 12. Bedrossian E, Sullivan RM, Fortin Y, Malo P, Indresano T. Fixed-prosthetic implant restoration of the edentulous maxilla: a systematic pre-treatment evaluation method. J Oral Maxillofac Surg, 66(1), 2008; 112-122. De la complexité… nous z e v u Retro .D.F. à l’A 3M47 6 4 M 3 Stand ... à l’essentiel te ka Universal System® Le Condensing Thread devient le let unique de la gamme implantaire te ka Universal System®. Design de dernière génération, il assure une condensation osseuse progressive, une répartition idéale des efforts dans les tissus et une ostéointégration optimale. Associés à une trousse de chirurgie unique, nos concepts implantaires Bone Level - In-Kone®Universal, et Tissue Level - TwinKon®Universal, deviennent complémentaires. Les avantages de chaque philosophie seront ainsi exploités sans compromis, en fonction des cas cliniques, indications thérapeutiques et exigences esthétiques. www. t e k k a . c o m te ka - ZI de Sacuny - BP 82 - 118 avenue Marcel Mérieux - 69530 Brignais - FRANCE - tél. +33 (0)4 78 56 97 00 - fax +33 (0)4 78 56 01 63 - [email protected] clinic step by step Osons les facettes E ncore bon nombre de praticiens manquent de proposer ce que l’on considère certainement de plus performant dans le domaine des restaurations antérieures, à savoir les facettes. Exigeante, précise, rigoureuse, la technique n’est pourtant plus destinée à une élite mais repose aujourd’hui, plus que jamais, sur une démarche parfaitement établie et éprouvée (1). 2-3 Projet esthétique (4) : selon la méthode de son choix ; ici, ajout de résine. Indications, avantages et inconvénients 5-6-7 Préparations. Employées à leurs débuts pour traiter divers types de colorations dentaires (2), les facettes se sont désormais plus largement étendues aux modifications de forme, de volume et de position également, et ce, Dr Romain Demangeat tout en répondant au principe biomimétique (3). n Ancien attaché à la La préservaton tissulaire, l’excellente réponse parodontafaculté de Strasbourg le et l’esthétique sont autant d’avantages. Pour inconvén Responsable ONFOC nients : la rigueur protocolaire et le coût pour le patient. Strasbourg Choix de la céramique Laboratoire Jacques ROUAH, Strasbourg La biomécanique repose essentiellement sur le collage. Ainsi le choix doit préférentiellement se porter sur des céramiques aptes au collage. Par définition, les zircones et céramiques alumineuses ne comportent pas de phase vitreuse et ne sont ainsi pas attaquables à l’acide fluorhydrique. Les zircones sont donc peu aptes au collage. Les céramiques alumineuses (type InCeram ou Procéra Alumina) nécessitent un traitement à la silice préalable. Les céramiques vitreuses (feldspathique, ou renforcée type Empress ou e.max) sont quant à elles naturellement mordançables. Notre choix s’est porté sur l’e.max (Ivoclar Vivadent) ; céramique vitreuse enrichie en disilicate de lithium, donc plus résistante à la flexion (400 MPa) que la feldspathique en cas de parafonction. Cas clinique Jeune patiente victime d’un trauma des 11, 21 (et 13) à l’enfance. Parafonction modérée. Son sourire (inversé : cf pointillés) lui déplaît. Motivation majeure. Proposition de plan de traitement Eclaircissement des deux arcades, composite sur 13, facettes sur 11 et 21 après validation par un mockup. Port d’un night-guard définitif en raison de la parafonction. La patiente occulte néanmoins l’atteinte de la 13. 1. Situation initiale : sourire inversé suite à un trauma des 11 et 21. Il suffirait de leur restituer leur longueur. 52 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 4 Validation puis empreinte de laquelle découlent des clés en silicone pour la suite du travail (préparations et temporisation). Eclaircissement des 2 arcades. Attente de 2 mois pour stabilisation de la teinte. 5 Préparation, fil en place, par pénétration contrôlée ménageant précisément l’épaisseur nécessaire à la future facette. Vérifications par diverses clés. Epaisseurs requises pour l’e.max : 3/10e pour une simple facette maquillée en surface (sur dent non dyschromiée), 6 à 8/10e pour une stratification par cut-back du bord libre uniquement (faible dyschromie), 10/10e pour une stratification complète sur une fine armature pressée (en cas de forte dyschromie) : plus le céramiste aura de place et plus il pourra exprimer son talent. 6 Léger slice proximal pour une bonne lecture de séparation des éléments préparés au labo. 7 Finitions : surface douce et angles arrondis. 8 Hybridation (5), fil en place : étape consistant en un mordançage et l’application d’un adhésif sur les préparations (notamment dentinaires) fraîchement taillées. Son but est double : protection du complexe dentino-pulpaire avec conséquemment une absence de sensibilité post-opératoire ; une augmentation du pouvoir d’adhésion finale (jusqu’à 3 fois supérieur). 9 Empreinte. 10 Réalisation des provisoires : selon la méthode de son choix. L’absence d’irritation gingivale étant un facteur déterminant, la méthode s’est tournée vers des facettes extemporanées en résine peu exothermique (toujours à partir d’une clé en silicone ; résine Enamel Plus de Bisico), parfaitement détourées, puis colorées et lustrées. Il est à ce stade vivement recommandé d’employer un ciment transparent (Temp Bond Clear de Kerr). 11 Temporisation à 10 jours. Les facettes provisoires doivent tendre vers le résultat final escompté ce qui permet encore au patient de nous confirmer son acceptation de forme dans les premiers jours. Noter le respect parodontal. 1 2 3 4a 4b 4c 4d 5a 5b 5c 5d 5e 6 7 8 10a 10b 10d 10e 11a 11b 9 10c 11c clinic step by step 12 13 15a 14 15b 12 Dépose et nettoyage des surfaces. 13 Essayage avec pâtes d’essai ad hoc afin de tester également le choix de teinte de la colle. 14 Assemblage des facettes une à une, fil en place. Phase capitale et déterminante. Dent : attaque de la couche hybride à la micro-sableuse. Mordançage 15 à 30 s (acide orthophosphorique à 37 %). Application d’un adhésif, très finement étalé puis polymérisé. Facette : mordançage 1 à 4 min (selon les indications du fabricant ! acide fluorhydrique). Silane 1 min, puis séchage chaud (ex. : au sèche-cheveux). Application d’un adhésif dual non polymérisé. Assemblage par un composite de collage (Variolink II d’Ivoclar Vivadent en l’occurrence). Retrait des excès, polymérisation flash. Retrait des derniers résidus de colle. Polymérisation lente, 40 s au minimum par face. 54 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 16 15-16 Résultat : noter la parfaite intégration parodontale et l’aboutissement prothétique (forme, teinte et état de surface). Night-guard. u Bibliographie 1. P redictable, precise, and repeatable tooth preparation for porcelain laminate veneers. Gürel G. Pract Proced Aesthet Dent. 2003 Jan-Feb;15(1):17-24; quiz 26 2. A ceramic restoration bonded by etched enamel and resin for fractured incisors. Rochette AL. J Prosthet Dent. 1975 Mar;33(3):287-93. 3. C eramic laminate veneers: continuous evolution of indications. Belser UC, Magne P, Magne M. J Esthet Dent. 1997;9(4):197-207. 4. Diagnostic mock-ups as an objective tool for predictable outcomes with porcelain laminate veneers in esthetically demanding patients: a clinical report. Reshad M, Cascione D, Magne P. J Prosthet Dent. 2008 May;99(5):333-9. 5. I mmediate dentin sealing: a fundamental procedure for indirect bonded restorations. Magne P. J Esthet Restor Dent. 2005;17(3):144-54; discussion 155. Romain Demangeat 15 septembre 2009 20:02 LUMINEERS ® PORCELAIN VENEERS Restauration sans douleur et Blanchiment définitif du Sourire de vos Patients ! LUMINEERS BY CERINATE est une facette céramique qui peut être réalisée aussi fine qu’une lentille de contact et qui est posée sur les dents existantes, sans destruction de la structure sensible de la dent. Recul clinique de plus de 20 ans. “Je suis devenu un adepte LUMINEERS. J’étais convaincu que cela était irréalisable. J’ai participé au séminaire et depuis, ma pratique a changé. J’ai arrêté les facettes traditionnelles.” JAMES WALTON, DDS SÉMINAIRES LE SOURIRE EST RETROUVÉ SANS ANESTHÉSIE NI DÉTÉRIORATION DE LA STRUCTURE SENSIBLE DES DENTS. AVANT TRAITEMENT AVEC TRAVAUX PRATIQUES PARIS RENNES MONTPELLIER BORDEAUX PARIS STRASBOURG LILLE APRÈS TRAITEMENT 09 20 10 17 07 12 23 décembre 2010 janvier 2011 février 2011 mars 2011 avril 2011 mai 2011 juin 2011 VEZ-NO U SA 10 TECALLIAGE - Tél. : 02 32 50 69 96 Fax : 02 32 50 76 13 [email protected] 20 STAND 1M25 AU MÉDIAC O M/ MALTIER OU S RET R RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS LON ADF TECALLIAGE 10 RUE GUSTAVE ROUANET 75018 PARIS Tél. 01 42 54 69 98 Fax 01 42 62 70 72 www.tecalliage.fr [email protected] step by step esthétique Les fiches de Stéphanie Pineau L’éclaircissement au cabinet et/ou ambulatoire Par le Dr Antonio Dos Santos groupe Symbiose Fondamentaux La demande d’eclaircissement dentaire dans nos cabinets est en constante augmentation. Nous devons y faire face de manière simple et efficace. Il consiste à oxyder les molécules chromatigènes. Plusieurs méthodes se présentent à nous. Nous avons choisi de présenter ici une méthode d’éclaircissement au fauteuil sans photoactivation utilisant du peroxyde d’hydrogène à 35 %, qui peut être complétée et améliorée en ambulatoire, utilisant du peroxyde de carbamide à 10 %. Il est fondamental de ne pas réaliser d’éclaircissement sur des patients fumeurs ou ayant des dehiscences parodontales trop importantes. Préalable Eclaircissement au fauteuil 1. Bilan bucco dentaire : soins conservateurs des lésions ca- 1. Mise en place d’une digue liquide pour protéger les tissus rieuses, détartrage, empreintes à l’alginate maxillaire et mandibulaire (écarteurs labiaux, cotons) 2. Clichés photographiques Appareil photo numérique reflex et flash annulaire 3. Prise de teinte OPAL DAM® Ultradent 2. Application du gel de peroxyde d’hydrogène EASY-SHADE Vita BIS WHITE® Bisico (35 %) Teintier 3D Masterpan Vita Eclaircissement ambulatoire Conseils 1. Réalisation de logettes réser- 2. Réalisation d’une gouttière thervoir sur le modèle en plâtre moformée de 1 mm d’épaisseur Sof-tray Sheets 0,9 mm Ultradent Eclaircissement au fauteuil : l Réaliser trois applications de 15 minutes chacune, aspirer et rincer abondamment entre chaque séance à renouveler si nécessaire lors d’une seconde séance l Fluoration par gel incolore type GC Tooth Mouss Ultradent LC Block out Resin 3. Application du gel dans la Eclaircissement ambulatoire : gouttière après brossage dentaire l Si des douleurs apparaissent, arrêter le traitement un Astuces & tours de main Eclaircissement au fauteuil : Eclaircissement ambulatoire : En cas de débordement de peroxyde d’hydrogène sur une muqueuse, appliquer du BICARBONATE DE SODIUM dilué au sérum physiologique au pinceau pour neutraliser Ne pas réaliser l’éclaircissement des 2 arcades en même temps pour garder une référence de teinte ou deux jours et reprendre l Après avoir déposé la gouttière, se brosser les dents à l’eau et effectuer une fluoration par bain de bouche incolore l Eviter les aliments colorants pendant le traitement (café, betterave, curry) Testez vous 1. Le blanchiment dentaire peut s’effectuer : l A. sans aucune précaution préalable l B. après détartrage et prophylaxie préventive l C. en cas d’hypersensibilité dentaire 2. Après un blanchiment dentaire : l A. la consommation d’aliments colorés n’affecte pas le traitement l B. un brossage délicat est nécessaire l C. une application topique de fluor est nécessaire 3. Afin de visualiser la réussite du blanchiment dentaire : l A. on traite les arcades séparément l B. la source lumineuse doit avoir une température de couleur de 5 500°K l C. la prise de photos est souhaitable A 1 B 2 BC 3 ABC ILLUMINE(10 ou15) Densply® OPALESCENCE PF Ultradent® (peroxyde de carbamide 10 ou 15 %) clinic étude évolution des solutions anesthésiques L’usage des « vasoconstricteurs » dans les solutions anesthésiques utilisées en dentisterie est connu depuis le début du XXe siècle. Il est pratiquement systématique actuellement, mais les « vasoconstricteurs », s’ils présentent de nombreux avantages, ont aussi quelques inconvénients. Le but de notre étude était de déterminer s’il était possible de substituer aux « vasoconstricteurs » contenus dans les solutions anesthésiques une substance permettant de conserver les effets positifs de ceux-ci et d’en éliminer les inconvénients. Rôle des « vasoconstricteurs » en anesthésie dentaire Dr Alain VILLETTE n DCD / DSO L’appellation « vasoconstricteur » concernant l’adrénaline et la noradrénaline est en fait inappropriée et ne met en valeur qu’une facette de l’activité de ces deux produits. Ces deux molécules sont des catécholamines endogènes qui agissent sur le système nerveux autonome qui régit particulièrement le cœur et les vaisseaux. Elles ont une action ambivalente, vasodilatatrice centrale et vasoconstrictrice périphérique, ceci à des niveaux différents. Ceci est un raccourci extrême de l’action sympathomimétique de ces deux produits. On devrait donc les qualifier de « vasoactifs » pour ne pas oublier cette vasodilatation centrale prépondérante dans l’action de ces produits, particulièrement l’adrénaline. L’adrénaline est utilisée en anesthésie dentaire depuis plus d’un siècle. Dès les débuts de l’« Anesthésie » on s’était rendu compte que l’adrénaline était indispensable, tout d’abord, pour sa fonction de vasoconstriction : « la fonction vasoconstrictive a pour corollaire la fonction hémostatique. En effet, une hémorragie, même abondante, est presque toujours instantanément arrêtée par une application d’adrénaline » (1). Cette fonction hémostatique est particulièrement intéressante en chirurgie parodontale lorsque l’on intervient sur des territoires étendus, et devient indispensable dans la chirurgie des lésions apicales et dans les interventions de longue durée. Les autres actions de l’adrénaline étaient déjà clairement 1 énoncées il y a un siècle : « On peut donc conclure de l’observation des faits que l’adrénaline augmente le pouvoir anesthésique de la cocaïne et permet en tissus sains ou enflammés de diminuer en proportion marquée la dose de ce médicament. Elle rend l’anesthésie plus intense et plus prolongée. Enfin l’adrénaline posséderait encore la précieuse propriété d’empêcher l’action toxique de la cocaïne » (1). Pour résumer, on peut dire que l’adrénaline, qui est le vasoactif de référence, renforce et prolonge l’anesthésie en permettant de diminuer les quantités injectées tout en améliorant le confort chirurgical du praticien. À cette époque, le principe de diffusion de l’anesthésique, qui a pour conséquence une dilution du principe actif, et donc une diminution de la puissance, n’était pas clairement exprimé. Cependant il était déjà suggéré dans cette réflexion du Dr Léon Granjon « je pense que si la cocaïne n’agit pas sur les tissus enflammés, c’est qu’elle est, à peine injectée, entraînée dans la circulation générale par les vaisseaux dilatés à l’excès » (1). Depuis le principe de dilution a été clairement explicité. On sait que, par exemple, la concentration de 4 % d’articaïne qui se trouve à la sortie de l’aiguille baisse de façon exponentielle en fonction de l’éloignement à partir de son extrémité. Cette baisse de concentration en principe actif est due à une dilution dans les liquides tissulaires. Cette dilution se fait dans toutes les directions et est fonction de la « charge en eau » du tissu. Chaque élément participant à cette dilution ou s’y opposant a été analysé (2) (Fig. 1 et 2). Pour oublier le côté un peu abstrait de la formule mathématique et pour ne pas oublier que la dilution se fait dans les trois plans de l’espace et suit donc une courbe exponentielle, on pourrait uniquement se souvenir d’une formule plus imagée, en donnant la parole à l’anesthésique : « en m’éloignant un peu de l’aiguille, je perds énormément de ma puissance ». Pour que l’anesthésie fonctionne, sur des tissus sains ou enflammés, il faut faire en sorte que la dilution inéluctable, due à la diffusion du produit, n’abaisse pas la concentration de celui-ci en dessous du seuil minimal actif. D’où l’utilisation d’un « vasoconstricteur », qui diminuant le diamètre des capillaires au niveau et à la périphérie du point d’injection, ralentit et diminue la diffusion de l’anesthésique et donc la dilution de son principe actif. 2 La vasoconstriction locale du vasoactif : - augmente la concentration du produit anesthésique sur place, donc le rend plus puissant ; - est proportionnelle à sa concentration, pour sa puissance et sa durée. C’est pourquoi, plus un tissu est inflammatoire (dent en pulpite, dent infectée), plus on devra augmenter la proportion du vasoconstricteur. Dans ce cas de figure, se contenter d’une concentration minimale à 1/200 000e est purement symbolique et parfaitement inopérant. Pourquoi vouloir supprimer les vasoconstricteurs ? Nous venons de voir le volet positif de l’action des vasoactifs en anesthésie locale. Il est particulièrement intéressant, mais cette vasoconstriction tellement nécessaire a, hélas, une contrepartie, qui se situe à deux niveaux. Au niveau local, une vasoconstriction puissante qui se prolonge dans le temps entraînera inéluctablement une souffrance tissulaire qui peut aboutir à une nécrose, préférentiellement dans les tissus denses, peu irrigués et (ou) en circulation terminale, c’est-à-dire la papille inter dentaire, le ligament, la fibro muqueuse palatine, enfin le sommet du septum osseux, plus dense que l’os trabéculaire sous-jacent. Il faut ajouter à cette vasoconstriction chimique, une vasoconstriction « mécanique », jamais décrite dans les livres d’anesthésie. Certainement aussi nocive que la vasoconstriction chimique, elle consiste tout simplement dans le fait que l’injection d’un liquide dans un tissu indéformable - fibro muqueuse- se fait en chassant et en remplaçant les liquides physiologiques cellulaires et extracellulaires (le sang) présents, par une solution anesthésique ayant un pH compris entre 3,5 et 5,5. On peut facilement comprendre que la vasoconstriction mécanique ajoutée à la vasoconstriction chimique, le tout couronné par un abaissement du pH tissulaire de 3 points environ, pourront avoir des conséquences néfastes sur les tissus concernés. Cette mise en lumière des éléments pouvant être à l’origine des nécroses ne met pas en cause la réalisation d’une technique particulièrement. Elle suggère tout simplement une utilisation inappropriée, quant à la quantité et au lieu d’injection, d’un produit potentiellement dangereux. Au niveau général, l’action du vasoactif, matérialisée par une action vasodilatatrice, hypotensive ou hypertensive et chronotrope, est perçue comme beaucoup plus floue, beaucoup moins précise, donc plus angoissante (Fig. 3). Ceci est dû au fait que l’adrénaline et la noradrénaline agissent directement sur des récepteurs dont la concentration et la répartition sont très variables selon les patients, et varient dans le temps. Ces catécholamines ont des effets physiologiques très divers. Les récepteurs adrénergiques sont de deux types, alpha et bêta, très différents quant à leur action. On obtient des effets cardiaques, vasculaires, pulmonai- res, oculaires, métaboliques et périphériques. Nous ne rentrerons pas dans les détails. La somme de toutes ces actions est étendue et complexe et inquiète la plupart du temps le dentiste qui n’est pas familier de ce genre d’action. Ce qu’il faut retenir, c’est que la réceptivité vis-à-vis de l’adrénaline et de la noradrénaline est très différente d’un patient à l’autre. Ce qui ne permet pas de systématiser les effets, pour une même quantité injectée. Un autre problème est posé lorsque nous avons affaire à des patients ayant des pathologies associées, pouvant contre-indiquer la présence d’un vasoactif ou nécessiter une utilisation mûrement réfléchie, où le principe de précaution doit toujours être présent à l’esprit. Notre propos n’est pas de donner un guide d’utilisation des vasoactifs. Il se trouve dans tous les livres d’anesthésiologie. Le mode d’action de ces catécholamines étant local et général, divers et complexe, rend leur utilisation angoissante pour une majorité de praticiens. D’autre part, la présence d’un vasoactif dans une solution, nécessite, obligatoirement, l’addition de conservateurs et d’antioxydants, qui abaissent le pH et sont susceptibles de générer des phénomènes allergiques non négligeables. L’action de ces vasoactifs peut se manifester, de façon totalement imprévisible et variable selon le patient par : - une sensation de jambes « molles ». - une tachycardie - une hypotension, suivie d’une hypertension - une hyperpnée. Tous ces effets sont la manifestation visible de l’action métabolique des catécholamines. Tous ces symptômes variables et inconstants, font que beaucoup de praticiens, bien souvent, se limitent dans la pratique de l’anesthésie ou dans l’utilisation des vasoactifs, ce qui rend les anesthésies stressantes pour le praticien et inopérantes pour le patient. À travers l’angoisse résultant de l’utilisation des vasoactifs sur le plan général et les conséquences locales potentiellement néfastes, la suppression et le remplacement des vasoactifs seraient une bonne chose. Comment et par quoi les remplacer ? Si l’on veut remplacer les vasoactifs, c’est pour en garder le volet positif : renforcement et prolongation de l’anesthésie ; leur suppression vise à éliminer tous les côtés négatifs que les praticiens maîtrisent mal. Si l’on retient l’idée qu’il faut maintenir au maximum sur place la molécule anesthésique, on sait à quel niveau il faudra agir. www.lefildentaire.com > 59 clinic étude Il existe une possibilité « mécanique » de ralentir la diffusion d’un liquide : un liquide visqueux s’écoule moins vite et se répand moins loin qu’une solution ayant la viscosité de l’eau. Notre hypothèse de travail de départ est donc : « Est-ce que le remplacement du vasoactif par un gel rendant la solution plus visqueuse peut permettre de ralentir la diffusion et d’obtenir des résultats identiques à ceux obtenus avec les solutions contenant un vasoactif ? » Nous avons donc enlevé, de la solution anesthésique classique, le vasoactif et ses collatéraux (conservateur et antioxydants) et nous les avons remplacés par un gel biologique, constituant principal de la matrice extracellulaire du tissu conjonctif. Il est métabolisé par les enzymes hépatiques et plasmatiques. Il est utilisé sous forme injectable en chirurgie oculaire, en rhumatologie et en dermatologie. Il est donc parfaitement biocompatible et anallergique. Pour résumer : nous avons retiré d’une cartouche d’anesthésique tout ce qui pouvait poser problème et nous l’avons remplacé par un gélifiant, sans aucun autre adjuvant. Ce gel n’a qu’une action mécanique sans aucune activité biologique. Pour que la solution anesthésique ainsi conçue soit utilisable dans toutes les techniques anesthésiques dentaires, il faut qu’elle réponde à certains critères ; il faut que : 1. le gel soit totalement résorbable, dans des délais acceptables. 2. la solution gélifiée ne crée ni douleur ni inflammation. 3. le gel n’empêche pas le passage de la molécule anesthésique à travers la corticale osseuse. 4. la durée d’action, à quantité égale, soit identique aux solutions classiques. 5. les suites post anesthésiques soient confortables. 6. l’injection ne soit pas douloureuse, quelle que soit la technique anesthésique utilisée. Avertissement Pour répondre à tous ces critères, nous avons d’abord réalisé des tests que l’on peut qualifier d’études préliminaires, pour vérifier qu’il n’y a pas d’impossibilité initiale majeure qui rendrait l’hypothèse caduque. Autrement dit, chaque test, bien que partiel et incomplet, 3 nous autorise à aller un peu plus loin pour nous permettre finalement « d’esquisser » un résultat. Tests Première partie Vérification des points 1 et 2 cités plus haut. Le premier test a été réalisé par l’injection, en sous-cutané, au niveau de l’avant-bras gauche, d’un quart de cartouche d’articaïne à 4 % gélifiée. La zone infiltrée par le gel était parfaitement visible, légèrement plus blanche (vasoconstriction mécanique) et en légère surélévation. La sensibilité existait à 2 mm autour de la zone infiltrée. Deux heures après l’injection du gel, la zone n’était pas plus étendue. On a obtenu plus de 2h30 d’anesthésie. Le lendemain, la zone n’était pas sensible, était sans surélévation, simplement un tout petit peu plus rouge. Les tests suivants ont consisté à injecter, sur quatre personnes, en sous-cutané, au niveau des avant-bras, d’un côté, un quart de cartouche d’une solution d’articaïne à 4 % et 1/200 000e d’adrénaline et de l’autre côté, un quart de cartouche d’articaïne à 4 % gélifiée. Il n’a été relevé, pendant les injections, réalisées avec une aiguille (30/100 de mm de diamètre et 21 mm de long), en rétro traçant, aucune différence significative dans les perceptions. Il apparaît globalement que : - la diffusion de la solution gélifiée était moins étendue que celle obtenue avec la solution contenant le vasoactif, - la perception de gonflement dû au gel a disparu en même temps que l’anesthésie. - l’anesthésie est partie un peu plus rapidement du côté où le gel a été injecté. Pour l’ensemble des participants, les anesthésies ont duré au minimum quatre heures, avec une légère prolongation de l’anesthésie pour la solution d’articaïne à 1/200 000e d’adrénaline. Les zones injectées n’étaient plus visibles cinq heures, environ, après injection. À ce stade des premiers tests, on peut dire que : - la solution gélifiée occupe, à quantité égale, une zone moins étendue. - il n’y a pas de réaction immédiate douloureuse ou inflammatoire. - la résorption du gel se fait assez rapidement, environ quatre heures. - la durée de l’anesthésie est légèrement moindre avec la solution gélifiée. Deuxième partie Vérification des points 3, 4, 5. La suite des tests a consisté à : - enregistrer à l’aide d’un pulp-tester, avant injection, les niveaux de référence de sensibilité des dents concernées (en général, au niveau des prémolaires supérieures à droite et à gauche). - réaliser ensuite deux injections para apicales, d’une solution gélifiée d’un côté et d’une solution classique* de l’autre côté. LA FORMATION EN PARODONTIE MEDICALE Au service des praticiens depuis plus de 20 ans Dr Jacques CHARON Quels bénéfices à être formé en Parodontie : 1. Comprendre et traiter vous-même les cas difficiles 2. Savoir prendre la bonne décision, quand extraire ou non 3. Augmenter votre confort en prothèses et pérenniser vos travaux 4. Assurer la prévention de vos patients à haut risque parodontal Parodontiste exclusif depuis 30 ans, Conférencier international, forme les praticiens à la 0ARODONTIE-ÏDICALE LES JOURNEES D’INFORMATION : Venez découvrir un protocole de diagnostic, de traitement et de prévention, actuel et efficace 5. Faire respecter vos prescriptions à long terme 6. La possibilité de vous engager enfin sur les résultats s4/5,/53% s2%..%3 s.!.#9 s,9/. LE*EUDI*ANVIER LE*EUDI-ARS LE*EUDI*UIN LE*EUDI.OVEMBRE Contactez-nous pour assister aux JOURNÉES DÉCOUVERTES DE LA PARODONTIE MÉDICALE 0RIXDELAJOURNÏEE, pauses et repas compris Les séminaires 2011: Stage complet de 5 jours DUAU*UIN DUAU-ARS DUAU3EPTEMBRE DUAU$ÏCEMBRE !RCACHON !IXEN0ROVENCE ,ILLE 0ARIS !CHAQUESTAGEVOUSPARTICIPEREZÌDES4RAVAUXPRATIQUES sDE-ICROBIOLOGIE sDE#OMMUNICATIONETD/RGANISATION Pour vous inscrire, Contacter Nicolas au 03 E mail : [email protected] Site web : www.paroconcept.com 20 34 04 47 Venez nous rencontrer sur le stand ADF 1T45 stage, A la suite de votre des continuum sont organisés au cabinet !2/. DU$R*ACQUES#( clinic étude Les injections ont été faites, légèrement au-dessus des apex (2 à 3 mm), au contact osseux, en utilisant des molécules différentes - articaïne, lidocaïne, mépivacaïne. Immédiatement après l’injection, nous avons mesuré le temps d’installation de l’anesthésie qui est obtenue lorsque le pulp-tester monte à 80, sans aucune réaction du patient. Enfin, par des mesures successives, nous avons appréhendé le moment de la disparition de l’anesthésie, dès que le patient percevait les impulsions électriques et que le pulptester indiquait une valeur légèrement inférieure à 80 et que cette valeur décroissait progressivement ensuite. De ces tests réalisés sur cinq personnes et répétés plusieurs fois, on a pu, sans entrer dans les détails, tirer les observations suivantes : - la solution gélifiée passe la barrière de la corticale osseuse dans des délais identiques à ceux obtenus avec les solutions classiques*, soit environ trois à quatre minutes. - la perception d’anesthésie des tissus mous est nettement améliorée avec la solution gélifiée (presque une sensation de confort). - on obtient une durée d’anesthésie supérieure d’environ un quart d’heure entre la solution gélifiée et les mêmes solutions sans vasoactif. - on obtient une très grande distorsion, pour le moment imprévisible, dans les durées d’anesthésie, pour une même quantité injectée. Informations complémentaires obtenues lors de ces tests - il n’y a aucune perception de tachycardie, ou sensation de malaise avec la solution gélifiée. - on ne peut pas dépasser une certaine viscosité, sous peine d’entraîner une persistance un peu accrue de la voussure due à la présence du gel, ce qui entraîne un inconfort pour le patient. - il n’y a pas de suite post-anesthésique. - le pH des solutions gélifiées est relevé de 2 points environ, par rapport aux solutions classiques, ce qui ne peut que diminuer la cytotoxicité de ces solutions. Troisième partie Vérification du point 6 cité plus haut. Nous pensions au départ qu’un ligament - tissu dense, indéformable - aurait du mal à accepter, sans douleur, une viscosité « élevée », celle utilisée en injection para apicale et qui laisse une sensation inconfortable persistante de présence du gel pendant deux à trois heures. Nous avons donc commencé des tests avec une viscosité inférieure, ce qui ne provoquait aucune douleur. Et nous avons augmenté progressivement la viscosité pour constater que les anesthésies intra ligamentaires et les anesthésies diploïques autorisaient l’utilisation d’une viscosité plus élevée que celle acceptée en anesthésie para apicale. Nous avons pu constater, aussi, que la présence de gel dans les solutions injectées en intraligamentaire permettait de visualiser les fuites de la solution anesthésique, qui sont le facteur majeur d’échec des anesthésies intra liga- 62 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 mentaires : ces fuites semblent beaucoup plus fréquentes que nous ne le pensions, ce qui pourrait remettre en question les conclusions des études réalisées jusqu’à ce jour sur les anesthésies intraligamentaires. Quatrième partie Cette partie concerne les anesthésies tronculaires. Nous avons réalisé 20 anesthésies tronculaires : - 10 injections d’une demi-cartouche de solution avec gel d’un côté - 10 injections d’une demi-cartouche d’une solution de mépivacaïne sans « vasoconstricteur », ou d’articaïne à 1/200 000e, de l’autre côté. La durée d’installation et le temps de persistance de l’anesthésie ont été mesurés, comme pour les anesthésies para apicales, avec le pulp-tester sur les dents n°35 et 45. Globalement on peut dire que : - les temps de prise sont identiques, environ entre 5 et 10 minutes. - en anesthésie tronculaire, on peut injecter une viscosité plus élevée qu’en anesthésie para apicale, sans générer d’inconfort. - l’anesthésie tronculaire réalisée avec gel dure deux à trois fois plus longtemps (entre deux et trois heures) que celle réalisée sans vasoactif - mépivacaïne - ou celle réalisée avec l’articaïne adrénalinée à 1/200 000e (environ une heure). Conclusion Dans les limites de cette étude, telles qu’elles ont été précisées, il nous semble possible de maintenir l’hypothèse formulée, et qu’on puisse remplacer les substances vasoactives contenues dans les solutions anesthésiques d’usage dentaire, par un gel biocompatible et résorbable. On obtient, si on ne dépasse pas une certaine viscosité, une injection indolore, sans suite postopératoire, dont le délai d’installation et la durée d’action sont similaires, voire améliorés. Une fois ces critères de base acquis et validés, nous avons programmé des études en « bouche partagée » (split mouth) et en double aveugle, pour comparer l’action des produits gélifiés avec les mêmes molécules anesthésiques avec ou sans « vasoconstricteur » : notre but est de détailler les protocoles d’utilisation, obtenir des conclusions précises, objectives, permettant de placer exactement les solutions gélifiées par rapport aux solutions actuellement utilisées. u *à 1/100000e et 1/200000e d’adrénaline, d’articaïne et de lidocaïne Je tiens à remercier ma femme, mon assistante, mon fils, mes confrères et amis sans qui ce travail n’aurait pas vu le jour. Bibliographie 1. Gaillard et Nogué « Anesthésie », traité de stomatologie, J.B. Baillères et fils 1912 2.Villette A. « Y a-t-il des fondamentaux en anesthésie ? » , Anesthésie : évolution et perspectives. 2010 : Le fil dentaire n° 43. VEZ-NO U SA 20 AU STAND 1M25 10 S RET R OU LON ADF Technologie haut de gamme pour instruments de chirurgie et d’odontologie Nouvelle génération de ciseaux Concept le plus simple et économique pour embellir le sourire de vos patients ! vible Bridge amo partiel complet ou xible en résine fle Pinces pour l’endotontie et l’implantologie, avec ou sans verrouillage • Esthétique, économique et sans préparation R ROUVEZET NO STA 1M2ND 5 ON Contactez votre distributeur T. 01 42 54 69 98 F. 01 42 62 70 72 www.tecalliage.fr [email protected] US Fabriqués à partir d’un alliage extrêmement résistant, souple et ultra léger, les instruments LASCHAL se plient à toutes vos exigences. 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En effet, c’est autour de ces fonctions que devra s’élaborer le projet architectural et NON l’inverse. D’autre part, la réalisation proprement dite des actes dentaires s’effectue dans la salle opératoire (SO). Cette pièce, qui inclut des formes et des types variables d’équipement dentaire fixe et/ou mobile, sera donc la considération primaire dans cette conception. Par ailleurs, la philosophie de traitement et les préférences personnelles du praticien doivent être l’arrière-plan de la planification architecturale. Celles-ci varient de façon parfois très importante d’un praticien à un autre. Un choix qui sera idéal pour l’un peut s’avérer complètement frustrant et non fonctionnel pour d’autres. En tout état de cause, afin d’offrir un service de qualité aux patients sur de nombreuses années, le praticien et son équipe doivent être à l’aise et décontractés dans leur environnement quotidien. En un mot, le cabinet doit être le reflet de la vision du praticien. Aussi est-il important qu’il y ait peu de compromis dans la conception de l’aire de travail. N’oublions pas que notre cabinet est l’endroit où beaucoup d’entre nous passent la plus grande partie de leur temps. Par ailleurs, pour les patients (même s’ils ne sont que des visiteurs occasionnels) la façon dont ils se sentent dans le cabinet est aussi importante que les traitements reçus. Si le cabinet projette une image tout à la fois professionnelle et chaleureuse, voire confortable, il est très probable que les patients motivés le recommanderont aux personnes de leur entourage. L’étape suivante est de considérer, objectivement, la surface nécessaire pour le futur cabinet. < N°57 < Novembre 2010 Savoir s’entourer de professionnels De même qu’il est difficile pour un patient d’établir un diagnostic précis sans l’aide d’un expert dentaire, il est difficile pour un chirurgien-dentiste de se passer de l’aide d’un expert spécialisé dans l’aménagement d’un cabinet dentaire. La plupart des praticiens font appel à un expert-comptable, un banquier, un fournisseur dentaire, un conseiller d’assurance voire désormais à un consultant en organisation. De même, afin d’obtenir une prestation professionnelle, ils doivent faire appel à des spécialistes de la conception et de la planification architecturale. De façon exhaustive, les partenaires les plus importants sont l’architecte, l’ingénieur, le décorateur d’intérieur, le distributeur dentaire et le chef de chantier. Un architecte professionnel, par sa formation et son expérience, peut vous aider à prendre les premières décisions, à élaborer les plans, assurer le suivi de chantier et livrer le cabinet terminé. Il est en outre formé pour aménager votre cabinet de façon esthétique. Ainsi, vous aurez l’assurance que votre projet sera assuré avec une plus grande sécurité, une meilleure efficacité et dans le respect des normes. R. ANEZIN, architecte DPLG, spécialisé dans les cabinets médicaux et dentaires, nous décrira les étapes rationnelles à respecter lors de ce type de projet. La salle opératoire La réalisation d’un cabinet doit être l’aboutissement d’une réflexion profonde sur le type d’exercice souhaité. Il ne s’agit pas simplement de réaliser une belle décoration mais bien plus de montrer en quoi ces évolutions du cadre de travail sont au service d’un projet professionnel. L’objectif est de montrer qu’il est possible d’exercer dans des conditions confortables et conformes aux exigences actuelles et de réaliser des cabinets dignes d’une dentisterie moderne. Au cours de cette présenta- tion, F. Bellaiche, omnipraticien exerçant dans une petite ville nous fera partager son expérience et décrira plus particulièrement l’organisation de sa salle de soins. Dans un cabinet organisé, l’organisation optimale de la salle de soins doit permettre de résoudre de nombreux problèmes : n réduction des temps morts entre chaque patient, n traitement rapide de deux patients pour de petites interventions (retouches de prothèse, attente d’anesthésie, etc.), n traitement rapide des urgences, n réorganisation sereine de la salle opératoire par l’assistante entre chaque patient. Remarque : Prévoir les besoins actuels et futurs en personnel est une décision importante lors de la conception d’un cabinet. Il est critique de tenir compte de ce critère pour éviter de nouvelles dépenses importantes dans le futur. Le secrétariat et la zone d’accueil : nœuds de la communication au cabinet D. Tigrid nous montrera l’importance d’une zone d’accueil rationnelle et conçue pour communiquer correctement avec le patient. Bien que l’activité du secrétariat puisse être très importante, nous classons celui-ci dans la zone semi-active. En effet, la pression subie ici est malgré tout moins importante qu’en salle opératoire. Cependant, le secrétariat, trop souvent négligé, occupe la partie centrale de la zone administrative et d’accueil. C’est la véritable « tour de contrôle » de la partie administrative. Il ne peut exister de schéma stéréotypé pour cette zone. Un soin particulier doit y être apporté sur le plan de l’aménagement et de la décoration en fonction des goûts de chacun. Quelques règles sont toutefois à respecter. Son emplacement central doit permettre le contrôle des déplacements du patient. Il doit aussi autoriser la communication de celui-ci avec la réceptionniste. D’autre part, si l’assistante est également réceptionniste comme c’est souvent le cas, le contrôle peut être réalisé à l’aide d’un discret système vidéo, avec écran dans la SO. Le secrétariat joue un rôle central dans le système de communication de tout le cabinet. C’est là que se collectent, s’élaborent et se transmettent toutes les informations cliniques, para-cliniques et extra-cliniques. D’ailleurs, si les systèmes de communication interne et externe (interphones, systèmes visuels et acoustiques, etc.) sont bien conçus, les déplacements et les interruptions du travail dans le cabinet pourront être réduits de façon très significative. Enfin le secrétariat doit être un modèle d’efficacité et de fonctionnalité afin de réduire les pertes de temps. Sur le plan architectural, il doit être situé le plus centralement possible dans la zone administrative et d’accueil, voire dans tout le cabinet. C’est en effet vers lui que convergent tous les trajets obligatoires. La salle d’attente doit être prévue à proximité immédiate de l’entrée, bien en vue du secrétariat. Les opinions divergent sur le propos de savoir si la salle d’attente doit être séparée ou non du secrétariat. Les exigences sont contradictoires : la communication entre le patient et la réceptionniste doit être possible pour que le premier se sente rassuré, mais, en sens inverse, il est souhaitable que le patient ne puisse pas entendre les conversations entre la réceptionniste et les autres patients ou les représentants. A chacun donc, ici aussi, en fonction de ses propres affinités de faire son choix. Les zones fonctionnelles seront choisies par tentatives successives en tenant compte des entrées et de la distribution générale du plan de base. Conclusion Un cabinet dentaire, conçu dans le respect des règles ergonomiques est organisé autour des personnes qui y travaillent quotidiennement aussi bien qu’autour des patients qui s’y rendent. S’il est réalisé de façon fonctionnelle, esthétique et confortable, le cabinet dentaire engendre un exercice productif et des patients satisfaits. Un cabinet ergonomique permet aux personnes de se déplacer sans obstacle, avec un accès facile aux différents équipements et matériels. Cela encourage toute l’équipe à travailler dans une atmosphère propice à l’épanouissement de chacun. N’oublions jamais que c’est dans le cabinet que nous passons la majeure partie de notre temps. La plus grande rigueur dans la planification, la conception et la réalisation d’un cabinet dentaire n’est donc pas un luxe : c’est, tout simplement, une étape essentielle dans la réussite de votre cabinet. u Conférence A2 Le cabinet dentaire idéal Mardi 23 novembre 2010, 9h00- 11h30 Responsable scientifique : E. BINHAS (Marseille) Objectifs : définir les étapes clés dans l’élaboration d’un projet (création ou réaménagement) architectural, prendre en compte l’accueil et le ressenti du patient. Mots clés : concept architectural, agencement, ergonomie. Organisation et contraintes dans l’agencement des zones clinique et para-clinique d’un cabinet dentaire F. BELLAICHE (Boissy L’Aillerie) Comment agencer les zones d’accueil et administrative du cabinet pour un impact optimal sur le patient. D. TIGRID (Choisy le Roi) Rôle de l’organisation dans l’élaboration d’un projet architectural. R. ANEZIN (Paris) CONTACT Groupe Edmond Binhas Claudette 5 rue de Copenhague, BP 20057, 13742 Vitrolles Cedex Tél. : 04 42 108 108 - Email : [email protected] www.lefildentaire.com > 65 conseil éco Projet de loi de finances 2011 impôts : ce qui change pour vous demain C oncrètement, la France a un déficit. Pour le réduire, le Gouvernement a décidé d’augmenter certains impôts et de diminuer ou de supprimer certains avantages fiscaux. La note à payer sera donc plus lourde à compter de 2011. Toutefois, rien ne vous empêche encore d’anticiper certaines décisions sur 2010 pour différer l’effet désagréable de ces mesures … Suppression d’avantages fiscaux Résidence principale : crédit d’impôt supprimé Le crédit d’impôt relatif aux intérêts d’emprunt contracté pour l’acquisition de la résidence principale serait supprimé pour les opérations pour lesquelles l’offre de prêt (ou au moins l’une des offres s’il y en a plusieurs) est émise à compter du 1er janvier 2011 ou pour lesquelles les offres de prêt sont émises avant cette date mais lorsque l’acquisition du logement ou la déclaration d’ouverture de chantier intervient après le 30/9/2011. En contrepartie, il n’y aurait plus de condition de ressources pour l’octroi du nouveau prêt à taux zéro mais il ne concernerait que les primo-accédants (pas d’acquisition de résidence principale durant les deux ans précédant l’émission de l’offre de prêt). Changement de situation matrimoniale en cours d’année A compter du 1er janvier 2011, les époux ou partenaires d’un Pacs seraient désormais soumis à une seule déclaration commune (au lieu de 3 actuellement) avec bien entendu deux parts. Toutefois, ils disposeraient d’une autre option, et pourraient alors faire 2 déclarations distinctes (au lieu de 3). En cas de séparation, de divorce, ou de rupture de Pacs, les époux ou partenaires feraient deux déclarations distinctes (au lieu de 3). Suppression du seuil de taxation des plus-values de cession de valeurs mobilières Il serait supprimé à compter du 1er janvier 2011 et les plus-values seraient taxables dès le 1er euro. Mais les moins-values seraient imputables aussi dès le 1er euro. Actuellement, rappelons qu’en-decà de ce seuil de 25 830 €, les cessions ne déclenchent aucune imposition. Suppression du crédit d’impôt sur les dividendes Celui-ci aussi serait supprimé à compter du 1er janvier 2011. Mais rappelons qu’il était limité à 115 € pour une personne seule et 230 € pour un couple ! 66 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 Fin de l’absence de prélèvements sociaux sur le fonds euro dans le multisupports A compter du 1er mai 2011, les intérêts du fonds euro seraient soumis aux prélèvements sociaux dès leur inscription en compte. Ce n’est pas la fin de l’assurancevie. Simplement, et c’est dommage, l’alignement du régime du fonds euro dans le contrat d’assurance-vie multisupports sur celui du fonds euro monosupport. Suppression de la réduction d’impôt et de la déduction fiscale pour les investissements outre-mer concernant les installations photovoltaïques Elle concernerait les investissements réalisés dans le cadre d’une entreprise relevant de l’impôt sur le revenu et ceux réalisés par des entreprises passibles de l’impôt sur les sociétés. Ces mesures s’appliqueraient à compter du 29 septembre 2010, sous réserve de certaines mesures transitoires. Suppression des réductions d’impôt sur le revenu et d’ISF pour les souscriptions au capital de sociétés produisant de l’électricité grâce à l’énergie solaire, et ce à compter du 29/9/2010, sous réserve de certaines mesures transitoires. Diminution de certains avantages fiscaux Rabot de 10 % de certaines niches fiscales Un certain nombre de réductions ou de crédits d’impôt, ainsi que leurs plafonds, seraient réduits de 10 %. Seraient notamment concernés les crédits d’impôt pour la résidence principale au titre des équipements en faveur du développement durable et au titre des intérêts d’emprunt pour l’acquisition, les réductions d’impôt pour les investissements dans les résidences de tourisme, les investissements outre-mer, les souscriptions au capital de PME, FCPI ou FIP, les souscriptions au capital des SOFICA ou des SOFIPECHE, les investissements dans le cadre de la loi Malraux. Seraient également concernés les investissements locatifs dans les résidences meublées (étudiantes, EHPAD, …) pour lesquelles le taux de réduction d’impôt qui est en 2010 de 25 % passerait à 13 %, au lieu de 15 % prévu ! Il en va de même pour les investissements locatifs en loi Scellier (non BBC), pour lesquels le taux est actuellement de 25 %. Il passerait à 13 % en 2011, au lieu de 15 % prévu ! Pour les investissements en BBC, le taux qui est actuellement de 25 % passerait à 22 % en 2011, au lieu de 25 % prévu ! A titre indicatif sur le montant maximum de l’investissement, aujourd’hui, soit 300 000 €, la différence est tout de même de 9 000 €, l’équivalent des frais d’acquisition ! Diminution du taux de réduction ISF pour tous les supports d’investissement Le projet de loi de finances prévoit un alignement du taux de réduction ISF à 50 % pour toutes les formes d’investissements, en direct, via une holding, ou via des FCP/FIP ; cette mesure est d’application au 13 octobre 2010. Ainsi depuis cette date, il n’est plus possible pour un souscripteur de bénéficier de 75 % de réduction d’ISF au titre d’un investissement direct au capital d’une PME ou d’un holding. Diminution des aides fiscales accordées pour les installations photovoltaïques Le crédit d’impôt accordé pour les dépenses d’équipement dans la résidence principale pour favoriser les économies d’énergie ou pour le développement durable passerait de 50 % à 25 % des dépenses payées à compter du 7 septembre 2010. Toutefois cela ne concernerait pas les personnes ayant accepté un devis et payé un acompte avant cette date. Augmentation d’un certain nombre de taux d’imposition Création d’une nouvelle tranche d’imposition La dernière tranche du barème d’imposition serait désormais fixée à 41 % contre actuellement 40 %. Revenus et plus-values des valeurs mobilières et immobilier C’est le cas notamment des taux de prélèvement libératoire appliqués aux dividendes d’actions et produits de placement à revenus fixes qui passeraient de 18 à 19 % avant CSG/CRDS. Suivent le même sort, les taux d’imposition des plus-values de cession de valeurs mobilières et de droits sociaux qui passeraient de 18 à 19 %. Enfin, les taux d’imposition des plus-values immobilières passeraient de 16 à 19 %, toujours avant prélèvements sociaux. Notre conseil Dans certains cas, vous pouvez encore agir, alors profitez-en ! C’est le cas dans l’immobilier locatif. Vous voulez, par exemple, réaliser un investissement Scellier (BBC ou non). Pourquoi attendre alors que vous pouvez encore bénéficier d’une réduction d’impôt à 25 % au lieu de 22 %, si vous signez l’acte avant le 31 décembre 2010. D’autant qu’à compter de 2011, il sera souvent difficile de pratiquer la formule la plus défiscalisante du Scellier intermédiaire. En effet, passée presque inaperçue, la sérieuse baisse des plafonds de loyers Scellier intermédiaire (26 % en région parisienne), pour les achats à compter du 1er janvier 2011, rendra souvent difficile l’investissement en Scellier intermédiaire car pas suf- © Csaba Peterdi - Fotolia.com fisamment rentable. BBC ou non ? C’est l’opportunité qui décidera pour vous, et notamment la qualité de l’emplacement et le prix ! Vous voulez investir dans une EHPAD ou une résidence étudiante, c’est maintenant car aujourd’hui c’est 25 % de réduction sur 300 000 € soit 75 000 € et à compter du 1er janvier 2011, ce ne sera plus que 35 100 € ! Une opportunité à saisir immédiatement, d’autant qu’il arrive parfois, très exceptionnellement, qu’elles soient livrées immédiatement. Enfin, il vous reste quelques plus-values dans votre portefeuille, alors n’hésitez pas, cédez pour moins de 25 830 €, elles ne seront pas imposables. D’autant que si vous avez des plus-values imposables l’an prochain, elles seront taxées à 19 % hors CSG/CRDS au lieu de 18 % actuellement ! Vous avez des moins-values, alors dépassez le seuil de cession pour les réaliser. A vos calculettes et préservez votre avenir fiscal et donc financier ! u AUTEUR Catherine BEL Patrimoine Premier CIF réf.sous n°A043000 par la CIP assoc. agréée par l’AMF 32 av. de Friedland, 75008 Paris Tél. : 01 45 74 01 05 - Fax : 01 45 74 01 15 Email : [email protected] www.lefildentaire.com > 67 Au fil du temps Tous vos rendez-vous parodontologie implantologie 26 novembre 2010 à Louvain en Belgique Facilitate™ software training Frais d’inscription : 295 € HT 29 et 30 novembre 2010 à Mölndal en Suède Facilitate™ computer guided implant treatment Frais d’inscription : 12 500 seK (environ 1 300 €) HT ASTRA TECH Élodie MOSSERI - 7 rue Eugène et Armand Peugeot 92563 Rueil-Malmaison cedex Tél : 01 41 39 22 30 Email : [email protected] Site Internet : www.astratechdental.com/ ____ 30 novembre 2010 à Lyon Cabinet Dr Patrick EXBRAYAT FORMATION PRATIQUE DE PROTHÈSE IMPLANTAIRE Dr Patrick EXBRAYAT Frais d’inscription : 250 € STUDY CLUB DENTAIRE ET IMPLANTAIRE ET ZIMMER DENTAL 68, avenue des Frères Lumière - 69008 Lyon Tél : 04 72 78 58 64 - Fax : 04 72 78 58 66 Email : [email protected] Site Internet : www.scdi.asso.fr/ ____ 1er et 2 décembre 2010 à Versailles FORMATION PROTHÈSE IMPLANTAIRE - 2 JOURS Dr Jean-Michel PONS-MOUREOU GÉNÉRATION IMPLANT 134 av. des arènes de Cimiez - 06000 Nice Tél : 0820 620 017 Site Internet : www.generation-implant.com/ ____ 2 décembre 2010 à Cassis ANATOMIE ET IMAGERIE MÉDICALE Drs Philippe CHANAVAZ, Luc JEANNENOT, Emmanuel DABERNAT, Cyril NEIRYNCK, ... Frais d’inscription : 170 € INSTITUT OROFACE Clinique La Casamance - 33 bd des farigoules 13400 Aubagne Tél : 06 16 35 13 02 Email : [email protected] Site Internet : www.institutoroface.com/ ____ 2 et 3 déc. 2010 à Vigneux de Bretagne Tél : 04 67 92 87 78 ou 04 67 92 55 38 Email : [email protected] ____ 3 et 4 décembre 2010 à Châteaurenard 16 et 17 décembre 2010 à Lille 13 et 14 janvier 2011 à Lyon 19 et 20 janvier 2011 à Nîmes 89 rue Roland - 59000 Lille Tél : 03 20 34 04 47 Email : [email protected] Site Internet : www.paroconcept.com/ ____ 8 décembre 2010 à Rennes FORMATION ASSISTANTE PHYSIOLOGIE ET PATHOGÉNIE DU SINUS MAXILLAIRE Mme JAQUART GÉNÉRATION IMPLANT Tél : 0820 620 017 Site Internet : www.generation-implant.com/ ____ 6 et 7 décembre 2010 à Londres Dr SÉNÉ SFPIO-Bretagne Tél : 02 99 31 67 82 ____ 9 décembre 2010 à Sallanches Anthogyr ASTRA TECH Élodie MOSSERI - 7 rue Eugène et Armand Peugeot 92563 Rueil-Malmaison cedex Tél : 01 41 39 22 30 Email : [email protected] Site Internet : www.astratechdental.com/ ____ 6 et 7 décembre 2010 à Bordeaux Dr DURIF Frais d’inscription : 280 € ANTHOGYR 2237 avenue André Lasquin - 74700 Sallanches Tél : 04 50 58 02 37 Email : [email protected] Site Internet : www.anthogyr.com/ ____ 9 décembre 2010 à Nancy Implant treatment in difficult cases RÉGÉNÉRATION OSSEUSE ALVÉOLAIRE SOUS SINUSALE Frais d’inscription : 13 400 seK (environ 1 350 €) HT FORMATION IMPLANTOLOGIE SUR SIMULATEUR ET SUR PIÈCES ANATOMIQUES-Cycle 3X2 jours Dr Bernard PELTIER GÉNÉRATION IMPLANT 134 av. des arènes de Cimiez - 06000 Nice Tél : 0820 620 017 Email : [email protected] Site Internet : www.generation-implant.com/ ____ 6 et 7 décembre 2010, 24 et 25 janvier 2011 à Chateaurenard Dr 0livier HENRY-SAVAJOL 9 et 10 décembre 2010 à Fontainebleau Dr Jean-François RUSSON 9 et 10 déc. 2010, 19 et 20 janv. 2011 à Nîmes Drs Stéphane ALBARET, Jean-luc JAFFRENOU 9 et 10 décembre 2010 à Nantes Drs Cyril JOSSET, Guillaume FOUGERAIS 13 et 14 décembre 2010 à Paris Dr Georges KHOURY 13 et 14 décembre 2010, 31 janvier et 1er février 2011 à Metz-Nancy Dr Laurent CLAUDE 16 et 17 décembre 2010 à Lyon Drs Marc BERDUGO, Roch DE VALBRAY Formation assistante dentaire en implantologie «de façon raisonnable et raisonnée» LE-CIEL Dr PESIN - 2 place du Monument 54710 Fléville-devant-Nancy Tél : 03 83 26 32 91 Email : [email protected] Site Internet : www.le-ciel.fr/ ____ 9 et 10 déc. 2010 à Chessy-Marne la Vallée Centre de formation ITI LES GREFFES OSSEUSES AUTOGÈNES. LA PRÉSERVATION DES VOLUMES OSSEUX EN EXTRACTION-IMPLANTATION IMMÉDIATE: APPORT DE LA PIEZOCHIRURGIE D. GLEZ, S. HOURDIN, P. ROUSSEAU CAMPUS ITI Tél : 01 64 17 30 16 Email : [email protected] Site Internet : www.campusitifrance.org/ ____ 9 au 11 décembre 2010 à Cannes Le Cannet FORMATION ÉDENTÉ TOTAL Frais d’inscription : 2 500 € FIDE 28 bd Gambetta- Azur Eden - 06110 Canne Le Cannet Tél : 04 93 99 72 81 - Fax : 04 92 98 82 33 Email : [email protected] Site Internet : www.fide.fr/ ____ 10 et 11 décembre 2010 à St Etienne 28 et 29 janvier 2011 à St Etienne Université Jean Monnet IntÉgrer la parodontie à votre exercice d’omnipratique FORMATION IMPLANTOLOGIE SUR SIMULATEUR Dr François FURIC Frais d’inscription : 510 € AOBO 16 rue Beethoven - 44300 Nantes Tél : 02 51 89 02 28 - Fax : 02 51 89 02 28 Email : [email protected] - Site Internet : aobo.fr ____ 2 au 4 décembre 2010 à Montpellier GÉNÉRATION IMPLANT 134 av. des arènes de Cimiez 06000 Nice Tél : 0820 620 017 Email : [email protected] Site Internet : www.generation-implant.com/ DIPLÔME D’UNIVERSITÉ: ANATOMIE ____ APPLIQUÉE A L’IMPLANTOLOGIE 6 au 10 décembre 2010 à Paris Prs J.M. PRADES, A. MORIN, R. GAUTHIER, PARODONTIE MÉDICALE J. DARGAUD, T. JUERY, M. MAGGIONI, Dr Jacques CHARON P. CREMONA, R. CONTE, G. SCORTECCI, Drs G. BOYÉ, J.R. SERCKI Frais d’inscription : 3 150 € PARO CONCEPT FACULTÉ DE MÉDECINE Stage de formation en chirurgie osseuse Frais d’inscription : 630 € SFPIO Languedoc-Roussillon Dr Olivier JAME - 26 allée Jules Milhau - 34080 Montpellier 68 < LE FIL DENTAIRE < N°57 < Novembre 2010 15 rue Ambroise Paré - 42023 St Etienne cedex 2 Tél : 04 77 42 14 69 - Fax : 04 77 42 14 31 ____ 13 et 14 décembre 2010 à Aix-Avignon FORMATION IMPLANTOLOGIE Dr Olivier SAVAJOL GÉNÉRATION IMPLANT 134 avenue des Arènes de Cimiez - 06000 Nice Tél : 0820 620 017 Email : [email protected] Site Internet : www.generation-implant.com/ ____ 16 décembre 2010 à Paris Implantologie et occlusion : un couple de raison Pr Paul MARIANI Frais d’inscription : Mb : gratuit - Non mb : 75 € Assistante, étudiant : 40 € CFLIP 32 avenue Pierre 1er de Serbie - 75008 Paris Tél : 01 40 70 16 22 - Fax : 01 47 20 08 49 Email : [email protected] ____ 16 décembre 2010 à Paris Implantologie et esthétique Dr Thierry DEGORCE Frais d’inscription : 70 € COEFI 3 avenue Alphand - 75116 Paris Tél : 06 09 04 65 06 - Fax : 01 42 35 26 57 Site Internet : www.coefi.fr/ ____ 16 et 17 décembre 2010 à Nice Dr Antoine DISS 21 et 22 janvier 2011 à Strasbourg Dr Simine HASSANEYN FORMATION PARODONTOLOGIE GÉNÉRATION IMPLANT 134 av. des arènes de Cimiez - 06000 Nice Tél : 0820 620 017 Site Internet : www.generation-implant.com/ ____ 16 et 17 décembre 2010 à Lille Formation Implantologie Dr David PIERRE GÉNÉRATION IMPLANT 134 avenue des Arènes de Cimiez - 06000 Nice Tél : 0820 620 017 Email : [email protected] Site Internet : www.generation-implant.com/ ____ 16 et 17 décembre 2010 à Paris CYCLE PROTHÈSE IMPLANTO-PORTÉE2Jours Richard ABULIUS INSTITUT EUROPÉEN DE FORMATION DENTAIRE Tél : 01 45 05 06 00 Email : [email protected] ____ 13 au 15 janvier 2011 à Lyon FORMATION CLINIQUE DE CHIRURGIE IMPLANTAIRE Drs P. EXBRAYAT, B. DELCOMBEL, F. TRIOLLIER Au fil du temps Frais d’inscription : 900 € 18 janvier 2011 à Lyon FORMATION PRATIQUE DE PROTHESE IMPLANTAIRE Dr Patrick EXBRAYAT Frais d’inscription : 250 € Cabinet Dr Patrick EXBRAYAT Lyon STUDY CLUB DENTAIRE ET IMPLANTAIRE ET ZIMMER DENTAL 68, avenue des Frères Lumière - 69008 Lyon Tél : 04 72 78 58 64 - Fax : 04 72 78 58 66 Email : [email protected] Site Internet : www.scdi.asso.fr/ ____ ESTHÉTIQUE 2 et 3 décembre 2010 à Bordeaux 10 à 12 janvier 2011 à Bordeaux RÉHABILITATION ESTHÉTIQUE DENTISTERIE ESTHETIQUE ET FONCTIONNELLE Dr Cyril GAILLARD, Christophe HUE G.A.D. 231 rue Saint Honoré - 7501 Paris Email : [email protected] ____ 9 décembre 2010 à Paris Cycle d’Initiation à l’EsthÉtique : « MAITRISER LES ÉCLAIRCISSEMENTS ET LA STRATIFICATION DES COMPOSITES » 10 décembre 2010 à Paris Cycle de Perfectionnent en EsthÉtique : « ESTHÉTIQUE ET ÉDENTEMENT UNITAIRE ANTÉRIEUR » Drs Gil TIRLET, Jean-Pierre ATTAL GROUPE RAPHAËL FORMATION 4 rue Boileau - 92120 Montrouge Tél : 01 49 85 95 54 Email : [email protected] Site Internet : www.formationgrf.com/ ____ 9 et 10 décembre 2010 à Nice FORMATION DENTISTERIE ESTHÉTIQUE Dr David GERDOLLE, Samuel SCHWAB GÉNÉRATION IMPLANT 134 av. des arènes de Cimiez - 06000 Nice Tél : 0820 620 017 Site Internet : www.generation-implant.com/ ENDODONTIE 4 décembre 2010 à Bordeaux T.P. D’ENDODONTIE : LES CLÉS DU SUCCÈS AU QUOTIDIEN, 1Ère PARTIE : LA PRÉPARATION CANALAIRE 15 janvier 2011 à Bordeaux T.P. D’ENDODONTIE : LES CLÉS DU SUCCÈS AU QUOTIDIEN, 2Éme PARTIE: L’OBTURATION CANALAIRE UFR D’ODONTOLOGIE 16 crs de la Marne - 33076 Bordeaux cedex Tél : 05 57 57 30 01 Email : [email protected] ____ 13 janvier 2011 à Paris L’ENDODONTIE SUR UN PLATEAU S. DAHAN, J. AMOR, F. BRONNEC, S. SIMON Frais d’inscription : Membres : 230 ou 280 € Non Membres : 310 ou 360 € SOCIETE ODONTOLOGIQUE DE PARIS 6 rue Jean Hugues - 75116 Paris 70 < LE FIL DENTAIRE FACULTÉ DE MÉDECINE 371 avenue du Doyen Gaston Giraud 34295 Montpellier cedex Tél : 04 67 66 05 38 - Fax : 04 67 66 46 53 omnipratique Email : [email protected] 29 nov. au 1er déc. 2010 à Marseille ____ FORMATION SUR L’URGENCE EN 16 décembre 2010 à Paris Tél : 01 42 09 29 13 - Fax : 01 42 09 29 08 Email : [email protected] Site Internet : www.sop.asso.fr/ CABINET DENTAIRE RÉANIMATION URGENCES SFPIOSE Dr RAVERA - 68 avenue de St Julien - 13012 Marseille Tél : 04 91 49 38 20 Email : [email protected] Site Internet : www.sfpiose.blogspot.com/ ____ 2 décembre 2010 à Montrouge AFOS Tél : 06 10 25 54 02 Email : [email protected] Site Internet : www.lafos.fr ____ 16 décembre 2010 à Montpellier Jean-Pierre ATTAL, Gil TIRLET Frais d’inscription : 30 € AMICALE ODONTOLOGIQUE DE MONTROUGE Tél : 01 58 07 67 25 - Fax : 01 58 07 68 99 Email : [email protected] ____ 2 décembre 2010 à Wittelsheim 9 décembre 2010 à Joué-les-Tours F.F.C.D. 2 chemin de la Pépinière - 31270 Villeneuve-Tolosane Tél : 02 38 92 35 70 ou 06 82 11 47 82 Email : [email protected] ____ 16 décembre 2010 à Marseille HygiÈne - Asepsie - TraçabilitÉ SOIRÉE HOMMAGE A MICHEL DEGRANGE G. PROSÉ, P.-E. DEMACÉDO, S. RATIER TP RESTAURATIONS CÉRAMO-CÉRAMIQUES : DE LA PRÉPARATION AU COLLAGE FORMATION EN ANESTHÉSIE OSTÉOCENTRALE AFPAD 66 avenue des Marronniers - BP 20521 - 49300 Cholet cedex Tél : 02 41 56 05 53 - Fax : 02 41 56 41 25 Site Internet : www.afpad.com/ ____ 27 janvier 2011 à Montrouge Dr Olivier ETIENNE IVOCLAR-VIVADENT 219 route de la Chapelle du Puy - 74410 Saint-Jorioz Tél : 04 50 88 64 00 - Fax : 04 50 68 91 52 « CONE BEAM » : L’IMAGERIE VOLUMIQUE Email : [email protected] AU CABINET DENTAIRE Site Internet : www.ivoclarvivadent.fr/ ____ Dominique LE DENMAT, Benjamin SALMON 2 et 3 & 17 et 18 décembre 2010 à Paris Frais d’inscription : 40 € Formation à la Personne AMICALE ODONTOLOGIQUE DE MONTROUGE compÉtente en Radioprotection Tél : 01 58 07 67 25 - Fax : 01 58 07 68 99 PCR cabinet dentaire Email : [email protected] ____ Dr Philippe ROCHER à Pont-à-Mousson Frais d’inscription : 1800 € (1500 € pour les adhérents) 27 janvier 2011 DE LA PRISE DE RENDEZ-VOUS A UFSBD L’EXPLICATION DU PLAN DE TRAITEMENT 7 rue Mariotte - 75017 Paris Tél : 01 44 90 93 94 - Fax : 01 44 90 97 82 Drs J. BITTON, L. TISSERAND, Mme K. DENYS Email : [email protected] SOSNE Site Internet : www.dentistepro.fr/ ____ 14 rue Lafontaine - 54630 Richardménil 9 décembre 2010 à Clermont-Ferrand Tél : 06 30 27 26 38 Email : [email protected] RÉussir sa radiologie dentaire Site Internet : www.sosne.fr/ ____ Dr F. DELTOUR 27 au 29 janvier 2011 à Villetrun (41) Frais d’inscription : 250 € initiation à l’ostÉopathie au UFR D’ODONTOLOGIE 11 boulevard Charles de Gaulle - 63000 Clermont-Ferrand cabinet dentaire Tél : 04 73 17 73 35 - Fax : 04 73 17 73 79 Dr Paule LEMOINE Email : [email protected] Site Internet : http//webodonto.u-clermont1.fr - Rubrique Professionel Frais d’inscription : membre: 550 €; non membre 600 € ____ ODENTH 9 décembre 2010 à Nice 205 avenue de Versailles - 75016 Paris Tél : 01 46 51 43 59 ou 06 22 70 64 23 QUEL MODE D’ASSEMBLAGE CHOISIR ? Email : [email protected] Dr Christian MOUSSALLY Site Internet : odenth.com/public/odenthosteopathie.php Frais d’inscription : 75 € OCCLUSODONTIE CEDSCA 2 et 3 décembre 2010 à Toulouse 9 bd Albert 1er - 06600 Antibes DÉCISIONS THÉRAPEUTIQUES ET Tél : 04 93 34 33 94 TRAITEMENTS Email : [email protected] Site Internet : www.cercledentaire.fr/ Dr Jean-Claude COMBADAZOU ____ Frais d’inscription : 890 € 15 au 17 décembre 2010, FORMATION SANTÉ 26 au 28 janvier 2011 à Montpellier 34 rue de Metz - 31000 Toulouse DIPLÔME D’UNIVERSITÉ D’EXPERTISE Tél : 05 61 52 63 69 - Fax : 05 61 73 49 95 MAXILLO-FACIALE ET BUCCO-DENTAIRE Email : [email protected] Pr Bernard GUERRIER, Dr Patrick JAMMET Site Internet : www.fsante.fre/ < N°57 < Novembre 2010 9 au 12 décembre 2010 Orthoposturodontie : sÉminaire 1er degrÉ à Perpignan Dr Michel CLAUZADE, Jean-Luc OUHIOUN Frais d’inscription : 1 000 € SOOF 19 espace Méditerranée - 66000 Perpignan Tél : 04 68 51 22 23 - Fax : 04 68 51 22 62 Email : [email protected] orthodontie 2 décembre 2010 à Paris 3 et 4 décembre 2010 à Paris LE SYSTÈME DAMON A PORTÉE DE MAIN! LE SYSTÈME DAMON A PORTÉE DE MAIN COURS NIVEAU 3 Drs P. Van Steenberghe, G. Kratzenberg Frais d’inscription : voir brochure ORMODENT 12, rue du Sergent Bobillot - 93100 Montreuil Tél : 01 49 88 60 60 - Fax : 01 49 88 60 88 Email : [email protected] Site Internet : www.ormodent.com/ ____ 3 au 5 décembre 2010 à Paris LES DYSFONCTIONS CRÂNIOMANDIBULO-POSTURALES - STAGE 3 Dr PATTI CISCO 1 rue de Grasse - 29200 Brest Tél : 02 98 44 56 83 - Fax : 02 98 44 81 66 Email : [email protected] ____ 5 au 6 décembre 2010 à Aix-en-Provence INTÉGRATION DU SYSTÈME DAMON AU CABINET : LES APPORTS AU QUOTIDIEN Dr Christophe DUNGLAS Frais d’inscription : 650 € et 625 € (pour les étudiants) ORMODENT 12, rue du Sergent Bobillot - 93100 Montreuil Tél : 01 49 88 60 60 - Fax : 01 49 88 60 88 Email : [email protected] Site Internet : www.ormodent.com/ ____ 6 décembre 2010 à Colomiers TUTORIAL IN OFFICE : ORTHODONTIE LINGUALE ET MINI-VIS Drs Pascal BARON, Christophe GUALANO SMILE CENTER Tél : 04 78 87 56 78 ____ 6 et 7 décembre 2010 à Paris A.T.M. Drs DURAND, JEANTET Frais d’inscription : 890 € RMO EUROPE Rue geiler de kaysersberg - 67400 Illkirch Tél : 03 88 40 67 40 - Fax : 03 88 67 96 95 Email : [email protected] Site Internet : www.rmoeurope.com/ ____ 8 et 9 Décembre 2010 à Paris Hôtel Novotel Les Halles ATELIER N°3 : DIAGNOSTIC AVANCÉ ET SYNTHÈSE STRATÉGIQUE Drs J. FLOUR, J.-P. JAGUT, J.-P. RINGARD Frais d’inscription : 850 € CETO 11 rue Contrescarpe - 44000 Nantes Tél : 02 40 75 12 87 UPE G RO OND E DM AS B I N H EZ PLUS , VIV IEUX EZ M AILL TRAV G ROUPE E DMOND B INHAS TRAVAILLEZ MIEUX, VIVEZ PLUS Au fil du temps Email : [email protected] Site Internet : www.ceto-europe.com/ ____ 13 décembre 2010 à Marseille Pullman Palm Beach L’ORTHODONTIE FONDÉE SUR LES FAITS : UN BON GUIDE, UN MAUVAIS MAÎTRE Philippe AMAT SBR - STÉ BIOPROGRESSIVE RICKETTS 18 avenue des Champs Élysées - 75008 Paris Tél : 01 44 71 36 63 - Fax : 01 42 66 15 60 Email : [email protected] Site Internet : www.bioprog.com/ 2 décembre 2010 9 décembre 2010 Frais d’inscription : 250 € 9 décembre 2010 à Tours à La Rochelle BIEN PRATIQUER LA COMMUNICATION à Lille ORGANISATION AU CABINET DENTAIRE Stéphanie ONILLON AB SURGERY 10 rue de la Paix - 75002 Paris Tél : 06 31 94 40 68 Email : [email protected] Site Internet : www.absurgery.fr ____ 2 et 3 décembre 2010 à Paris ET LA COORDINATION AVEC LABORATOIRE DE PROTHÈSE Frais d’inscription : 300 € Stéphanie ONILLON AB SURGERY 10 rue de la Paix - 75002 Paris Tél : 06 31 94 40 68 Email : [email protected] Site Internet : www.absurgery.fr ____ 9 décembre 2010 à Cassis LA FLÉXI-GESTION® EN ORTHODONTIE, UNE APPROCHE ÉTHIQUE ET EFFICACE POUR LES PROFESSIONNELS DE DEMAIN COMMUNICATION PATIENT - PRATICIEN ergonomie 4 décembre 2010 Hôtel Palladia ORGANISATION à Toulouse TRAVAILLER A 4 MAINS ET A 2 TÊTES Drs FABIE, BELVEZE, CHOUKROUN, Mme DENYS GEISO 32 route de Toulouse - 31830 Plaisance du Touch Tél : 05 62 13 96 99 Site Internet : www.geiso.fr/ ____ 9 décembre 2010 à Marseille FORMATION BACS ET CASSETTES / TRAVAIL A 4 MAINS Dr E. BINHAS, Corinne Salomon GROUPE EDMOND BINHAS ZI Les Estroublans - 5 rue de Copenhague - BP 20057 13742 Vitrolles Cedex Tél : 04 42 108 108 Email : [email protected] Dr Pierre-Michel LE PRADO Frais d’inscription : 170 € INSTITUT OROFACE Clinique la Casamance, 33 bd des Farigoules - 13400 Aubagne Tél : 06 16 35 13 02 Email : [email protected] MANAGEMENT Site Internet : www.institutoroface.com/ 8 et 9 décembre 2010 à Lyon ____ FORMATION MANAGEMENT - CYCLE 2 JOURS 9 et 10 décembre 2010 à Tours Stéphane HUET RELATION FEMME CHIRURGIENGÉNÉRATION IMPLANT DENTISTE ET ASSISTANTE DENTAIRE Tél : 0820 620 017 Marie-José AUSSONNE, Sylvie RATIER Site Internet : www.generation-implant.com/ F.F.C.D. COMMUNICATION 2 chemin de la Pépinière 2 décembre 2010 à Lille 31270 Villeneuve-Tolosane BIEN PRATIQUER L’ACCUEIL ET LA Tél : 02 38 92 35 70 ou 06 82 11 47 82 Email : [email protected] GESTION DES PATIENTS Dr E. BINHAS GROUPE EDMOND BINHAS ZI Les Estroublans - 5 rue de Copenhague - BP 20057 13742 Vitrolles cedex Tél : 04 42 108 108 Email : [email protected] divers 26 novembre 2010 Novotel Paris Vaugirard Montparnasse à Paris 3Éme journÉe «dÉcouverte de la mÉdecine dentaire alternative» Drs A. AKNIN, D. DUMONTEIL, R. HECKLER, J.- P. MEUNIER, J.-P. PAULET, C. PEREZ, A. POZZO, Mme P. LEMOINE Frais d’inscription : membre Odenth:140€, non membre:160€, étudiant : 80€ ODENTH 2bis bd d’Arcole 31000 Toulouse Tél : 01 46 51 43 59 Email : [email protected] Site Internet : www.odenth.com/ ____ 2 décembre 2010 à Périgueux 16 décembre 2010 à La Rochelle ONCOLOGIE ET MÉDECINE BUCCO-DENTAIRE Jean-Christophe FRICAIN LABOPHARE FORMATION 17 avenue Gustave Eiffel -BP 30216 - 33708 Mérignac cedex Tél : 05 56 34 93 22 - Fax : 05 56 34 92 92 Site Internet : www.labophare-formation.fr/ ____ 8 décembre 2010 à Paris L’ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE FACE AUX ÉVOLUTIONS SOCIÉTALES Drs J.P. FORTIER, P. SAMAKH COSS 22 rue Robert Legros - 93100 Montreuil Fax : 01 43 88 78 75 Site Internet : www.coss.ass.fr/ UNE RENCONTRE EXCEPTIONNELLE Jeudi 25 Novembre 2010 de 11h30 à 14h - salle 351 Avec cocktail déjeunatoire offert aux participants Découvrez le s nouve Anthogyr autés sur le stand ADF 3M18 Le traitement des zones édentées : la réponse par l’implantologie Conférence du Professeur Jean-Pierre Bernard Responsable de l’Implantologie chirurgicale au sein de la Division de Stomatologie de l’Ecole de Médecine Dentaire de Genève (Suisse). « L’implantologie est aujourd’hui devenue le moyen habituel de remplacer les dents absentes. Les systèmes implantaires doivent de ce fait répondre au plus grand nombre de situations cliniques de part les formats d’implants disponibles : la longueur, le diamètre, la géométrie, les connexions prothétiques évoluent Les cas de volume osseux réduit ne sont pas rares. Les évolutions des systèmes et des techniques permettent aujourd’hui de simplifier leur prise en charge. Différentes situations cliniques seront illustrées, des implants courts au diamètre réduit ... Mais jusqu’où peut-on aller ? Des réponses seront apportées notamAnthogyr et de ses ment au travers du concept dernières nouveautés ». Pr Jean-Pierre BERNARD Inscriptions sur : www.anthogyr.com Novembre 2010 Cabinet Dentaire Ventes 06 - CANNES Vends cabinet dentaire cause retraite fin 2010. Conditions au Tél. : 06 19 48 17 41 N°10/57/CA/1051 06 - NICE OUEST Cause retraite 2011 cède cabinet tenu 35 ans. Prix 65K€. Tél. : 04 93 83 01 97 N°10/57/CA/1074 13 - MARSEILLE 4è Vends cabinet. Tél. : 06 65 59 05 58 ou 06 13 45 37 73 N°10/57/CA/1081 22 - CÔTES D’ARMOR à 10km de la mer. Ville en forte expansion. Vends cabinet tenu 40 ans. Patientèle fidèle, très agréable. 2 fauteuils. Totalement équipé. Omnipratique. Paro. Implanto. Prothèse. CA élevé. 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