Dossier Pédagogique L`intrépide soldat de plomb Cie Stefan Wey

Transcription

Dossier Pédagogique L`intrépide soldat de plomb Cie Stefan Wey
Dossier Pédagogique
L’intrépide
soldat de plomb
Cie Stefan Wey (Allemagne)
www.polejeunepublic.com
Renseignements
Ce spectacle est accessible à partir de 7 ans.
Conte et Marionnettes
Date des représentations scolaires:
Ce spectacle sera joué en séance scolaire le Jeudi 16 et Vendredi 17 octobre à 10h et 14h30
Durée du spectacle : 50 min
Tarifs :
Bénéficiez du tarif scolaire : 5€ / élève avec la carte Enseignant PôleJeunePublic : 15€/ enseignant, valable sur l’année scolaire 2014/2015.
L’enseignant et les accompagnateurs, dans la limite de l’encadrement légal, sont invités.
Groupe (+de 10 personnes) : 8€ / personne si les détenteurs de la carte adhésion ou saison PJP.
Pour tous renseignements, veuillez contacter:
Cyrille Elslander, Aurélie Aloy ou Camille Ramon au 04.94.98.12.10
Ou par mail [email protected] / [email protected] / [email protected]
Lieu du spectacle :
PôleJeunePublic, le Revest-les-Eaux
2
L’équipe
Idée et jeu : Stefan Wey
Danseuse : Nancy Donat
Mise En Scène : Tobias J. Lehman
Scénographie : Ingo Mewes et Thomas Klemm
Lumière : Gerd Weidig
Technique, effets spéciaux : Sven Huerdler et Jörg Schuchardt
Compagnie Stefan Wey
D’après un conte de Hans Christian Andersen
3
Présentation
Comme une bulle de rêves, une immense toile de parachute se gonfle et submerge le public. Au rythme d’une ritournelle échappée d’une boîte à musique,
Andersen, lui-même, apparaît sur scène.
Il était une fois vingt-cinq soldats identiques, tous frères. Un seul était différent, il n’avait qu’une jambe. Contraint par la vie mais téméraire, notre héros
entreprend son voyage initiatique. Poétique, ce récit est une métaphore sur l’altérité et la volonté de ne jamais perdre l’équilibre malgré l’ironie des
évènements.
La Cie Stefan Wey respecte parfaitement les mécanismes du conte d’Andersen. Avec ce spectacle, on résiste aux difficultés de la vie, on tombe amoureux,
on tombe dans le vide, on tangue, on chavire, on brûle, on s’embrase. L’uniforme s’écaille mais le cœur reste intrépide.
Lien vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=13-NbMzxuM4&list=PLim8bm2Qm_xGYEE75pbdZSgb0G0r1sH0k&index=25
4
Le spectacle
Un espace blanc, en réalité, une gigantesque toile de parachute dégonflée… Sur scène se dessine une apparence de formes sous des étoffes blanches. En
costume blanc, un étrange et élégant dandy se présente… c’est Andersen lui-même… Il semble tellement fatigué. Il se parle à lui-même. Vouloir dormir,
méditer, rêver. Une petite musique lancinante monte lentement en puissance. Peu à peu, elle devient obsédante. Vouloir s’allonger, se coucher, s’endormir.
La toile se gonfle sous les gigantesques draps blancs. Il réapparaît et nous invite à le suivre.
L’envers du décor. Nous nous glissons sous les pans de toile comme nous pénétrons dans ses rêves. De petits bancs nous attendent, l’espace scénique se
métamorphose en lanterne géante… les images et les ombres sont projetées au-dessus et autour de nous. Au rythme d’une ritournelle échappée d’une
boîte à musique, le petit soldat affronte une suite vertigineuse d’obstacles au bonheur. Malgré son handicap, il sait gagner l’affection d’un petit garçon,
l’amour d’une ballerine, mail il tombe par la fenêtre et tout bascule. Une énigmatique puissance maléfique se déchaine : la rue, le caniveau, le canal, le
poisson, les courants d’air et le feu du poêle. Les mécanismes cruels du conte d’Andersen sont magnifiquement respectés. Des images rougeâtres se
découpent sur les parois de la toile et nous sommes engloutis dans le ventre du poisson…tout le spectacle suit cette ingénieuse poésie…
5
Note d’intention
Comme beaucoup d’autres contes de Hans Christian Andersen, L’intrépide soldat de plomb est lui aussi un conte sur un personnage à part, sur un solitaire.
Le plomb d’une cuillère n’a suffi que pour couler vingt-quatre petits soldats identiques, il manque une jambe au vingt cinquième. Bien que ce dernier se
montre aussi intrépide sur son unique jambe que les autres, cette imperfection notoire lui vaut un destin, une trajectoire de vie, différents.
Tout commence le jour où il est enlevé de la boîte où sont couchés les vingt-quatre autres soldats. Resté dehors, il aperçoit une danseuse, qui parce qu’elle
danse, semble ne tenir que sur une seule jambe. Il en tombe amoureux. Elle le regarde, il la regarde. Peut-être est-il le premier à la remarquer, car son
handicap exacerbe sa sensibilité. Il voit mieux, il entend mieux, il ressent plus profondément, il rêve plus fort. Mais, pour que ni la danseuse, ni les autres
soldats ne remarquent ses faiblesses, il se montre stoïque et fier comme un soldat et en toutes choses il reste intrépide. Pour surmonter physiquement et
psychiquement les blessures que lui réserve le monde extérieur, il a fait de l’intrépide sa devise de survie.
Détourné comme « bloqueur de fenêtre », il est balayé dans le vide par un coup de vent. Deux garçons le trouvent, le retirent de la boue des pavés du
trottoir, mais à cause de son infirmité ne l’emportent pas chez eux. Au contraire, ils s’amusent à l’installer dans un bateau en papier, dont le naufrage est
programmé. Le bateau vire, tangue et tourbillonne mais le petit soldat lui, reste toujours vaillant. Jamais il ne se crispe son visage, jamais il n’appelle à l’aide
et sa passivité le conduit même à entrer en conflit avec l’ordre établi, la loi, qui est symbolisée par le rat.
Ainsi se trouve-t-il bientôt happé par un courant qui l’emporte dans les profondeurs aquatiques où, incapable de renoncer au « devoir se tenir toujours
droit », il se fait manger.
Cette attitude lui demande beaucoup d’énergie, aussi, lorsqu’il retrouve enfin le lieu de sa naissance, est-il fatigué et a-t-il perdu de ses couleurs. Mais tout
est encore là et l’amour aussi. Pourtant ni le soldat, ni la danseuse ne peuvent s’avouer la vérité à force de stoïcisme (et d’effort pour se maintenir) en
équilibre sur une seule jambe. Elle doit danser et résister, il doit avoir l’air d’un soldat et résister.
Lui seul aurait pu sortir du rang, de la norme et s’affranchir de la violence, qui définit le comportement d’un soldat de plomb, parce qu’il n’en était pas
vraiment un. Son corps, son invalidité, sa volonté de compenser cette invalidité par un comportement encore plus exemplaire, exigent de lui tellement de
temps, que, toute sa vie, la danseuse qu’il aime lui manquera.
Personne ne peut aider personne, parce que la pression sociale exerce plus d’influence sur notre éducation que les raisons du cœur. La peur d’être rejeté
par la société est plus forte que celle de perdre une personne. Mais le pouvoir de l’amour se révèle finalement plus fort que les pressions sociales. Le vernis,
l’éclat, l’uniforme s’écaillent, fondent et s’anéantissent mais le cœur, lui, reste. (Ce dont l’on convient toujours trop tard !)
6
Le petit soldat de plomb est une histoire de cœur et de raison, sur l’être et le paraître et est en même temps une merveilleuse métaphore sur l’altérité,
l’incapacité de sortir du rang et la volonté de ne jamais perdre l’équilibre, que ce soit physiquement ou psychiquement.
De quel courage font preuve les personnes qui, pour une raison ou une autre, ne sont pas comme tout le monde, pour vivre à côté de nous, dans la société ?
Pourquoi alors ne rien risquer, pourquoi ne plutôt oser se détruire soi-même ? Peut-être est-ce la peur de sortir du rang, la véritable destruction de soi.
Tobias J. Lehmann, metteur en scène.
7
Quelques pistes à explorer...
En amont, il existe deux types de préparation à la représentation : la première dépendant de l'expérience du théâtre des élèves en général (les
lieux, les métiers, le comportement à adopter lorsqu'on voit un spectacle, etc) et la deuxième plus spécifique portant sur le spectacle luimême. Aussi, quelques pistes d’activités proposées ci-dessous vont pouvoir vous aider à préparer l' « avant » spectacle.
Juste avant la représentation, l’enseignant peut rappeler les codes de vision d’un spectacle et les règles à suivre. Il peut attirer l’attention des
élèves sur certains points du spectacle (les décors, la lumière, la musique, le jeu des personnages).
L’histoire intégrale
Il y avait une fois vingt-cinq soldats de plomb, tous frères, car ils étaient nés d’une vieille cuiller de plomb. L’arme au bras, l’œil fixe, l’uniforme rouge
et bleu, quelle fière mine ils avaient tous ! La première chose qu’ils entendirent en ce monde, quand fut enlevé le couvercle de la boîte qui les
renfermait, ce fut ce cri : “ Des soldats de plomb ! ” que poussait un petit garçon en battant des mains. On les lui avait donnés en cadeau pour sa fête,
et il s’amusait à les ranger sur la table. Tous les soldats se ressemblaient parfaitement, à l’exception d’un seul, qui n’avait qu’une jambe : on l’avait
jeté dans le moule le dernier, et il ne restait pas assez de plomb. Cependant il se tenait aussi ferme sur cette jambe que les autres sur deux, et c’est
lui précisément qu’il nous importe de connaître.
Sur la table où étaient rangés nos soldats, il se trouvait beaucoup d’autres joujoux ; mais ce qu’il y avait de plus curieux, c’était un charmant château
de papier. À travers les petites fenêtres, on pouvait voir jusque dans les salons. Au dehors se dressaient de petits arbres autour d’un petit miroir
imitant un petit lac ; des cygnes en cire y nageaient et s’y reflétaient. Tout cela était bien gentil ; mais ce qu’il y avait de bien plus gentil encore, c’était
une petite demoiselle debout à la porte ouverte du château. Elle aussi était de papier ; mais elle portait un jupon de linon transparent et très-léger, et
au-dessus de l’épaule, en guise d’écharpe, un petit ruban bleu, étroit, au milieu duquel étincelait une paillette aussi grande que sa figure. La petite
demoiselle tenait ses deux bras étendus, car c’était une danseuse, et elle levait une jambe si haut dans l’air, que le petit soldat de plomb ne put la
découvrir, et s’imagina que la demoiselle n’avait comme lui qu’une jambe.
« Voilà une femme qui me conviendrait, pensa-t-il, mais elle est trop grande dame. Elle habite un château, moi une boîte, en compagnie de vingtquatre camarades, et je n’y trouverais pas même une place pour elle. Cependant il faut que je fasse sa connaissance. »
Et, ce disant, il s’étendit derrière une tabatière. Là, il pouvait à son aise regarder l’élégante petite dame, qui toujours se tenait sur une jambe, sans
perdre l’équilibre.
8
Le soir, tous les autres soldats furent remis dans leur boîte, et les gens de la maison allèrent se coucher. Aussitôt les joujoux commencèrent à
s’amuser tout seuls : d’abord ils jouèrent à colin-maillard, puis ils se firent la guerre, enfin ils donnèrent un bal. Les soldats de plomb s’agitaient dans
leur boîte, car ils auraient bien voulu en être ; mais comment soulever le couvercle ? Le casse-noisette fit des culbutes, et le crayon traça mille folies
sur son ardoise. Le bruit devint si fort que le serin se réveilla et se mit à chanter. Les seuls qui ne bougeassent pas étaient le soldat de plomb et la
petite danseuse. Elle se tenait toujours sur la pointe du pied, les bras étendus ; lui intrépidement sur son unique jambe, et sans cesser de l’épier.
Minuit sonna, et crac ! Voilà le couvercle de la tabatière qui saute ; mais, au lieu de tabac, il y avait un petit sorcier noir. C’était un jouet à surprise.
« Soldat de plomb, dit le sorcier, tâche de porter ailleurs tes regards ! »
Mais le soldat fit semblant de ne pas entendre.
« Attends jusqu’à demain, et tu verras ! » reprit le sorcier.
Le lendemain, lorsque les enfants furent levés, ils placèrent le soldat de plomb sur la fenêtre ; mais tout à coup, enlevé par le sorcier ou par le vent, il
s’envola du troisième étage, et tomba la tête la première sur le pavé. Quelle terrible chute ! Il se trouva la jambe en l’air, tout son corps portant son
shako, et la baïonnette enfoncée entre deux pavés.
La servante et le petit garçon descendirent pour le chercher, mais ils faillirent l’écraser sans le voir. Si le soldat eût crié : « Prenez garde ! » ils
l’auraient bien trouvé ; mais il jugea que ce serait déshonorer l’uniforme.
La pluie commença à tomber, les gouttes se suivirent bientôt sans intervalle ; ce fut alors un vrai déluge. Après l’orage, deux gamins vinrent à passer :
« Ohé ! dit l’un, par ici ! Voilà un soldat de plomb, faisons-le naviguer. »
Ils construisirent un bateau avec un vieux journal, mirent dedans le soldat de plomb, et lui firent descendre le ruisseau. Les deux gamins couraient à
côté et battaient des mains. Quels flots, grand Dieu ! Dans ce ruisseau ! Que le courant y était fort ! Mais aussi il avait plu à verse. Le bateau de papier
était étrangement balloté, mais, malgré tout ce fracas, le soldat de plomb restait impassible, le regard fixe et l’arme au bras.
Tout à coup le bateau fut poussé dans un petit canal où il faisait aussi noir que dans la boîte aux soldats.
9
« Où vais-je maintenant ? pensa-t-il. Oui, oui, c’est le sorcier qui me fait tout ce mal. Cependant si la petite demoiselle était dans le bateau avec moi,
l’obscurité fût-elle deux fois plus profonde, cela ne me ferait rien. »
Bientôt un gros rat d’eau se présenta ; c’était un habitant du canal :
« Voyons ton passe-port, ton passe-port ! »
Mais le soldat de plomb garda le silence et serra son fusil. La barque continua sa route, et le rat la poursuivit. Ouf ! il grinçait des dents, et criait aux
pailles et aux petits bâtons : « Arrêtez-le, arrêtez-le ! il n’a pas payé son droit de passage, il n’a pas montré son passe-port. »
Mais le courant devenait plus fort, toujours plus fort ; déjà le soldat apercevait le jour, mais il entendait en même temps un murmure capable
d’effrayer l’homme le plus intrépide. Il y avait au bout du canal une chute d’eau, aussi dangereuse pour lui que l’est pour nous une cataracte. Il en
était déjà si près qu’il ne pouvait plus s’arrêter. La barque s’y lança : le pauvre soldat s’y tenait aussi roide que possible, et personne n’eût osé dire
qu’il clignait seulement des yeux. La barque, après avoir tournoyé plusieurs fois sur elle-même, s’était remplie d’eau ; elle allait s’engloutir. L’eau
montait jusqu’au cou du soldat, la barque s’enfonçait de plus en plus. Le papier se déplia, et l’eau se referma tout à coup sur la tête de notre homme.
Alors il pensa à la gentille petite danseuse qu’il ne reverrait jamais, et crut entendre une voix qui chantait :
Soldat, le péril est grand ;
Voici la mort qui t’attend !
Le papier se déchira, et le soldat passa au travers. Au même instant il fut dévoré par un grand poisson.
C’est alors qu’il faisait noir pour le malheureux ! C’était pis encore que dans le canal. Et puis comme il y était serré ! Mais toujours intrépide, le soldat
de plomb s’étendit de tout son long, l’arme au bras.
Le poisson s’agitait en tous sens et faisait d’affreux mouvements ; enfin il s’arrêta, et un éclair parut le transpercer. Le jour se laissa voir, et quelqu’un
s’écria : « Un soldat de plomb ! » Le poisson avait été pris, exposé au marché, vendu, porté dans la cuisine, et la cuisinière l’avait ouvert avec un
grand couteau. Elle prit avec deux doigts le soldat de plomb par le milieu du corps, et l’apporta dans la chambre, où tout le monde voulut contempler
cet homme remarquable qui avait voyagé dans le ventre d’un poisson. Cependant le soldat n’en était pas fier. On le plaça sur la table, et là — comme
il arrive parfois des choses bizarres dans le monde ! — il se trouva dans la même chambre d’où il était tombé par la fenêtre. Il reconnut les enfants et
les jouets qui étaient sur la table, le charmant château avec la gentille petite danseuse ; elle tenait toujours une jambe en l’air, elle aussi était
10
intrépide. Le soldat de plomb fut tellement touché qu’il aurait voulu pleurer du plomb, mais cela n’était pas convenable. Il la regarda, elle le regarda
aussi, mais ils ne se dirent pas un mot.
Tout à coup un petit garçon le prit, et le jeta au feu sans la moindre raison ; c’était sans doute le sorcier de la tabatière qui en était la cause.
Le soldat de plomb était là debout, éclairé d’une vive lumière, éprouvant une chaleur horrible. Toutes ses couleurs avaient disparu ; personne ne
pouvait dire si c’étaient les suites du voyage ou le chagrin. Il regardait toujours la petite demoiselle, et elle aussi le regardait. Il se sentait fondre ;
mais, toujours intrépide, il tenait l’arme au bras. Soudain s’ouvrit une porte, le vent enleva la danseuse, et, pareille à une sylphide, elle vola sur le feu
près du soldat, et disparut en flammes. Le soldat de plomb était devenu une petite masse.
Le lendemain, lorsque la servante vint enlever les cendres, elle trouva un objet qui avait la forme d’un petit cœur de plomb ; tout ce qui était resté de
la danseuse, c’était une paillette, que le feu avait rendue toute noire.
11
Compréhension du texte
Coche les bonnes réponses :
Quelle est la forme littéraire de ce texte ?
Une poésie.
Un conte.
Un roman.
De quoi sont nés les soldats de plomb ?
D’une même cuillère en argent.
De plusieurs cuillères en plomb.
D’une même cuillère en plomb.
Combien de soldat y avait-il dans la boîte ?
35 soldats.
25 soldats.
15 soldats.
A quelle occasion le petit garçon a-t-il reçu ces soldats de plomb ?
Pour son anniversaire.
Pour Noël.
Parce qu’il avait bien travaillé à l’école.
Comment étaient ces soldats ?
Ils étaient tous identiques, dans leur uniforme rouge et bleu.
Ils étaient tous identiques, sauf un à qui il manquait un bras.
Ils étaient tous identiques, sauf un à qui il manquait une jambe.
12
La petite demoiselle est :
Une danseuse de papier.
Une poupée qui danse.
La sœur du petit garçon.
Pourquoi le petit soldat pense-t-il que c’est une femme pour lui ?
Parce qu’elle n’a qu’une jambe, comme lui.
Parce qu’elle est aveugle et qu’elle ne remarquera pas sa jambe manquante.
Parce qu’il croit qu’elle n’a qu’une jambe, ne remarquant pas que la danseuse la levait.
Vrai ou Faux
Lorsque le petit soldat tomba dans la rue, il pleuvait.
Un garçon le retrouva et l’emmena chez lui.
Deux gamins le placèrent sur un bateau confectionné dans du papier journal.
Balloté par les vagues du ruisseau, le petit soldat tremblait de peur.
Le bateau, emmené par le ruisseau tumultueux, passa ensuite sous une planche.
Le petit soldat de plomb aurait bien aimé que la petite danseuse soit avec lui.
Sous la planche, il fut attaqué par une bande de rats d’égouts.
Un rat lui demanda de présenté sa carte d’identité.
Réponds aux questions suivantes :
Que se passa-t-il lorsque le papier du bateau se
déchira ?..................................................................................................................................................................................
Quelle dernière mésaventure arrive-t-il au petit
soldat ?...................................................................................................................................................................................
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Que retrouva la servante en vidant les cendres de la poubelle ? ………………………………………………………………………………………………………………………
13
Découverte thématique : le conte
Andersen lisait personnellement ses contes aux enfants et faisait d’ailleurs de même avec les adultes au cours de soirées-lecture dans la haute société
danoise. Ses textes sont donc écrits pour être contés oralement, au contraire des contes de Perrault ou de Grimm qui, quoiqu’issus de la tradition orale,
sont écrits pour être lus !
Que penses-tu de l’attitude du petit soldat de plomb ? Pourquoi ? Stoïque, courageux, téméraire, vaillant, brave, valeureux,….
Peux- tu citer d’autres contes écrits par Hans Christian Andersen ?
• Le vilain petit canard
• La petite sirène
• Les cygnes sauvages
• La reine des neiges
• La petite fille aux allumettes
• Le rossignol
• …..
14
Expérience
Dessiner l’ombre d’un objet sur une feuille, comment l’ombre évolue-t-elle si on change la source lumineuse ?
Ce qu’il vous faut :
- du papier-calque
- un crayon
- une règle
- du carton fort
- du papier à dessin
- des ciseaux
- du papier cristal
- de la colle
- du carton pour photo noir
- des brochettes
- du papier collant
- une lampe de bureau ou une torche électrique
- de la pâte à modeler
15
1) Reportez le cadre pour le jeu d’ombres, deux fois sur le carton fort et une seule fois sur
le papier à dessin. Ensuite, découpez les différents éléments.
2) Le papier cristal servira de toile de projection. Prévoyez un morceau de 30 x 35 cm et
collez-le entre les deux cadres en carton fort. Collez le papier à dessin sur l’endroit du cadre.
3) Découpez deux bandes de carton fort de 3,5 cm x 36 cm, pliez-les et collez-les sur
l’envers du cadre pour le soutenir.
4) Décalquez les personnages, reportez-les sur du carton pour photos noir et découpezles. Le château-fort et les arbres peuvent être découpés dans du papier à dessin de couleur.
5) Prenez une torche électrique ou une lampe de bureau à bonne distance de la toile de
projection pour assurer l’éclairage.
Piquez les décors et les personnages que vous n’utilisez pas au moment même dans une boule de pâte à modeler. Ainsi, vous garderez les deux
mains libres pour animer vos marionnettes.
16
Décrypter le spectacle
Observer et décrire :
Quels sont les personnages présents sur scène ?
Observez les décors et les couleurs …
Quelles sont les différentes sources de lumière ? Comment créer de l’ombre avec de la lumière ?
17
Bibliographie
LES PLUS BEAUX CONTES D’ANDERSEN
Auteur : Andersen Photographie : Michel Maiofiss ; textes réunis par Albine Novarino Editeur : Omnibus 2005
CONTES ET HISTOIRES
Librairie Générale Française, collection « La pochothèque » paru en 2005
18
Pourquoi un dossier pédagogique ?
Le dossier pédagogique est un outil que nous mettons à votre disposition pour vous donner des éléments pertinents sur le spectacle et la
compagnie qui l’a créé.
Nous vous proposons des pistes pédagogiques sous formes d’ateliers, d’exercices ou d’expériences à réaliser avec votre classe. Nous vous
suggérons également une courte bibliographie qui vous permet d’aller plus loin sur les thèmes ou les sujets abordés par le spectacle.
Nous vous laissons le soin de vous emparer de ces éléments pour sensibiliser les enfants avant le spectacle ou encore pour prolonger
l’expérience après la représentation.
Parce que votre parole est essentielle
Nous souhaitons avoir votre avis, connaitre votre ressenti sur les spectacles que vous êtes venus voir. De plus, le regard que vous portez sur les
propositions artistiques est essentiel. L’équipe du PôleJeunePublic vous invite à partager vos réflexions sur les spectacles.
Vos avis et vos témoignages seront étudiés avec une grande attention.
Afin d’entretenir avec vous une relation toujours plus proche en vue de partager nos idées, nous nous tenons à votre disposition après chaque
spectacle en allant à la rencontre de vos élèves dans les établissements scolaires afin d’échanger vos impressions, répondre à vos
interrogations et engager ensemble de nouvelles perspectives.
www.polejeunepublic.com
Pour tous renseignements, veuillez contacter :
Cyrille Elslander, Aurélie Aloy ou Camille Ramon au 04.94.98.12.10
Ou par mail : [email protected] / [email protected] / [email protected]
19

Documents pareils