Enquete CGE ENSAI 2015

Transcription

Enquete CGE ENSAI 2015
Dossier suivi par :
Véronique GUYON
Tel. : +33 (0)2 99 05 33 19
Fax : +33 (0)2 99 05 32 05
[email protected]
Objet
ENQUETE CGE 2015
RESULTATS DETAILLES POUR L’ENSAI
Bruz, le 22 juin 2015
Ensai : une forte expertise reconnue par les entreprises
•
•
•
Le taux net d’emploi de la promotion 2014 est très supérieur à la moyenne des
écoles d’ingénieurs : il atteint 98 % pour les nouveaux diplômés de l’Ensai contre
80 % pour l’ensemble des écoles d’ingénieurs.
Neuf diplômés de l’Ensai sur dix ont trouvé leur emploi moins de 2 mois après
l’obtention de leur diplôme et neuf sur dix bénéficient d’un CDI.
Un ingénieur sortant de l’Ensai perçoit un salaire brut annuel de 37 200 € en
moyenne (sans les primes), soit 13% de plus que la moyenne des écoles
d’ingénieurs.
Ces indicateurs d’insertion professionnelle de l’Ensai, 3 mois après la sortie de l’école, sont
très satisfaisants et même meilleurs que les résultats obtenus auprès des diplômés de
l’année 2013 interrogés cette année (leur taux d’emploi s’établit à 96 % contre 92,7 % pour
les écoles d’ingénieurs). A noter que 100 % des ingénieurs de l’Ensai sortis en 2012 sont en
emploi (et 1 sur 6 en thèse).
Activité des diplômés interrogés au cours du 1er trimestre 2015
Promotion 2014
Promotion 2013
Situation des diplômés
Ensai Ingénieurs
Ensai Ingénieurs
En activité professionnelle
En volontariat
Création d'entreprise (en projet)
En recherche d'emploi
En poursuite d'études (Hors thèse)
En thèse
Sans activité volontairement
Ensemble
78,7%
1,3%
0,0%
1,3%
4,0%
14,7%
0,0%
100,0%
63,4%
2,4%
0,7%
16,5%
8,6%
6,9%
1,6%
100,0%
80,0%
1,7%
0,0%
3,3%
3,3%
11,7%
0,0%
100,0%
76,9%
2,7%
0,5%
6,2%
4,0%
8,7%
1,0%
100,0%
Promotion 2012
Ensai
82,0%
0,0%
0,0%
0,0%
0,0%
16,4%
1,6%
100,0%
Enquête réalisée au 1er trimestre 2015
Source : Enquête CGE 2015 – Insertion des diplômés des grandes écoles
Campus de Ker Lann
rue Blaise Pascal BP37203
35172 BRUZ CEDEX
Tél : 33 (0)2 99 05 32 32
Fax : 33 (0)2 99 05 32 05
[email protected]
www.ensai.fr
1
La situation des Ensaiens vis-à-vis de l’emploi est plus enviable que celle de l’ensemble des
écoles d’ingénieurs : 1 % seulement des diplômés de la promotion 2014 est à la recherche
d’un emploi, contre 16,5 % dans l’ensemble des écoles d’ingénieurs.
Si la formation dispensée à l’Ensai conduit sans difficulté à un emploi, elle permet également
de s’orienter vers la recherche : 15 % des ingénieurs de la dernière promotion préparent une
thèse contre seulement 7 % pour l’ensemble des écoles d’ingénieurs. On retrouve, avec ces
nouveaux diplômés, le niveau de la promotion 2012 au sein de laquelle 16 % des jeunes
sont encore en thèse début 2015.
Des indicateurs d’insertion très favorables
Principaux indicateurs d'insertion des diplômés interrogés au cours du 1er trimestre 2015
Promotion 2014
Ensai
Taux net d'emploi
%CDI /Diplômés en emploi
%Cadre ou assimilé/Diplômés en emploi
% Emplois en moins de 2 mois/déjà travaillé
98,4%
88,7%
96,2%
93,7%
Ingénieurs
80,0%
72,9%
89,2%
76,3%
Promotion 2013
Ensai
96,1%
86,0%
92,7%
-
Ingénieurs
92,8%
81,4%
89,5%
-
Promotion 2012
Ensai
100,0%
97,7%
100,0%
-
Source : Enquête CGE 2015 – Insertion des diplômés des grandes écoles
Les indicateurs d’insertion des diplômés de l’Ensai sont tous supérieurs à ceux des autres
écoles d’ingénieurs. 93 % des nouveaux diplômés de l’Ensai ont trouvé un emploi moins de
2 mois après la sortie de l’école : trois sur quatre ont signé leur contrat de travail avant la fin
de leur formation et un sur cinq a trouvé un emploi moins de 2 mois après la sortie de
l’école. Les indicateurs sont un peu moins favorables à la promotion sortie en 2013. Mais
après un peu plus de 2 ans sur le marché du travail, les diplômés de l’Ensai travaillent
pratiquement tous en CDI et possèdent le statut de cadre.
Le taux net d’emploi des nouveaux diplômés de l’Ensai, après un fléchissement pour la
promotion 2013, retrouve le niveau des promotions 2011 et 2012. Sur les six années
d’observation, il reste très nettement au-dessus de celui de l’ensemble des écoles
d’ingénieurs.
2
Un meilleur équilibre hommes-femmes
Principaux indicateurs d'insertion selon le sexe (enquête 2015)
Promotion 2014
Écoles d'ingénieurs
Hommes
Femmes
Ensai
Total
Hommes
Femmes
Total
Taux net d'emploi
81,4%
76,8%
80,0%
100,0%
96,0%
98,4%
% CDI /Diplômés en emploi
77,4%
62,8%
72,9%
87,5%
90,5%
88,7%
% Emplois en moins de 2 mois/déjà travaillé
76,8%
75,3%
76,3%
89,5%
100,0%
93,6%
% Cadre (emplois en France)
92,1%
82,7%
89,2%
100,0%
90,5%
96,2%
% Emplois en province
48,2%
52,6%
49,5%
5,6%
0,0%
3,4%
% Emplois en Île-de-France
36,4%
34,8%
35,9%
83,3%
91,3%
86,4%
% Emplois à l'étranger
15,4%
12,7%
14,6%
11,1%
8,7%
10,2%
Salaire brut annuel moyen Hors primes (France)
33 484 €
31 666 €
32 928 €
37 089 €
37 327 €
37 187 €
Salaire brut annuel moyen Avec primes (France)
36 321 €
33 816 €
35 556 €
40 014 €
38 909 €
39 559 €
Source : Enquête CGE 2015 – Insertion des diplômés des grandes écoles
Les indicateurs d’insertion déclinés par sexe révèlent que les femmes ingénieurs diplômées
de l’Ensai ont des situations plus favorables en moyenne que pour l’ensemble des écoles
d’ingénieurs : le taux net d’emploi, le taux de CDI, la part d’emplois de cadre sont supérieurs
aux résultats mesurés dans les autres écoles d’ingénieurs.
Les écarts de salaire entre hommes et femmes sont beaucoup moins marqués chez les
diplômés de l’Ensai que pour l’ensemble des écoles d’ingénieurs. Les écarts se situent
principalement au niveau des primes pour les ingénieurs de la dernière promotion. Si le
salaire moyen brut hors primes des femmes est équivalent à celui des hommes, avec les
primes, les hommes reçoivent en moyenne 1 100 € de plus que les femmes.
Pour compléter ce constat, la médiane des salaires déclarés par les hommes (38 000 €) est
plus élevée d’environ 2 000 € par rapport à la médiane des salaires des jeunes femmes.
Après 12-15 mois dans la vie active, l’écart de salaire brut hors primes en France des
Ensaiens est peu important entre les hommes et les femmes. Ce sont les primes qui font là
aussi la différence : plus 1 200 € en faveur des hommes. De même que pour la dernière
promotion sortie, la médiane des salaires déclarés par les hommes (38 000 €) est plus
élevée d’environ 1 800 € par rapport à la médiane des salaires des jeunes femmes.
Après 2 ans dans le milieu professionnel les différences s’accentuent un peu plus, là encore
au niveau des primes. Une explication pourrait être les domaines d’activité : les hommes
dans la banque-assurance et les activités informatiques (50%), les femmes dans des
secteurs plus variés, même si un quart d’entre elles travaille dans le secteur de la banqueassurance.
3
Des rémunérations supérieures à la moyenne des écoles d’ingénieurs
En début de carrière, avec 37 200 € brut par an en moyenne, les rémunérations perçues par
les diplômés de l’Ensai dépassent celles des ingénieurs des autres écoles de près de 13 %,
soit environ 4 300 € (sans les primes).
Rémunérations brutes moyennes annuelles en France en Euros courants
40 000 €
39 000 €
38 000 €
37 000 €
36 000 €
35 000 €
34 000 €
33 000 €
32 000 €
31 000 €
30 000 €
29 000 €
28 000 €
27 000 €
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Ingénieurs (en euros courants)
Ensai hors primes
Ingénieurs brut avec prime
Ensai avec primes
2013
2014
2015
Source : Enquêtes CGE - Insertion des diplômés des grandes écoles - Dernière promotion sortie
Pourquoi exclure les salaires à l’étranger ? Les salaires à l’étranger des diplômés sont plus élevés en moyenne,
mais l’hétérogénéité des situations (ONG en Afrique, ou banquier au Royaume-Uni) et des composantes salariales
(sécurité sociale, retraite, mutuelle…) rendent l’interprétation périlleuse.
4
Rémunération brute annuelle moyenne
Promotion
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
( en France, hors primes)
Après 3 mois Après 12-15 mois Après 24-27 mois
Prime moyenne en 2015 (à ajouter)
34 000 €
34 700 €
36 500 €
34 300 €
36 500 €
39 200 €
35 600 €
36 800 €
39 400 €
35 900 €
37 300 €
39 300 €
36 000 €
36 700 €
39 800 €
35 700 €
36 400 €
37 200 €
2 400 €
2 400 €
4 900 €
Les valeurs sont arrondies à la centaine d'euros la plus proche.
Source : Enquêtes CGE – Insertion des diplômés des grandes écoles
Note : le montant des primes est donné à titre indicatif. Il est assez mal connu, tout particulièrement
3 mois après la sortie de l’école. Par ailleurs, les déclarations observées d’une année sur l’autre ne
sont pas toujours cohérentes.
Après un peu plus de 2 ans d’expérience professionnelle (promotion 2012, un peu plus de 2
ans après la sortie de l’école), la rémunération annuelle des ingénieurs de l’Ensai progresse
nettement et augmente en moyenne de près de 7 % par rapport au début de carrière, soit
environ 2 600 € annuel, auxquels s’ajoutent des primes confortables.
Des compétences multisectorielles, réparties dans toute l’économie
Les jeunes ingénieurs de l’Ensai
commencent
leur
carrière
principalement sur des postes de
chargé d’études. La concentration
géographique sur Paris est forte : près
de neuf Ensaiens sur dix ont trouvé
leur emploi en Île de France et un sur
dix travaille à l’étranger, principalement
dans un pays de l’UE.
Les PME (moins de 250 salariés) représentent près de la moitié des recrutements. On
retrouve, parmi les entreprises de moins de 50 salariés, les sociétés de conseil. Un jeune
diplômé sur cinq travaille dans une grande entreprise (5 000 salariés ou plus) et un tiers de
nos nouveaux diplômés sont employés dans une entreprise de taille intermédiaire (250 à
4999 salariés).
4 Ensaiens sur 10 de la promotion 2014 ont été recrutés par des sociétés de conseil qui
interviennent dans de nombreux secteurs d’activité (industrie automobile, pharmaceutique,
banque-assurance, informatique...). Ce phénomène témoigne de l’externalisation des études
par les entreprises utilisatrices.
Le secteur « banque-assurance » emploie directement un quart de nos diplômés. En dehors
de la banque-assurance, secteur le plus rémunérateur, 8 % ont trouvé un emploi dans
l’industrie pharmaceutique et 7 % dans l’informatique. La R&D scientifique a attiré 5 % des
diplômés 2014, les autres emplois étant dispersés dans des secteurs d’activité très divers.
5
Source : Enquête CGE 2015 – Insertion des diplômés des grandes écoles
L’enquête d’insertion des jeunes diplômés : une référence
Pour tous ceux qui s’intéressent à l’avenir professionnel des jeunes formés dans les grandes
écoles, l’enquête de la Conférence des Grandes Ecoles fournit un ensemble d’indicateurs
permettant d’évaluer l’adéquation des formations délivrées avec le marché du travail. Elle
est réalisée chaque année par les écoles elles-mêmes, l’enquête étant coordonnée et
supervisée par l’Ensai pour le compte de la CGE.
L’enquête est réalisée au cours du premier trimestre de chaque année depuis 1993. Elle
décrit l’insertion professionnelle des deux dernières promotions. En 2015, 173 écoles, dont
137 écoles d’ingénieurs, y ont participé. Les taux de réponse de l’Ensai dépassent 90 %
(100 % pour la dernière promotion sortie) et témoignent de la fidélité des anciens élèves à
l’école qui les a formés.
L’Ensai est une école d’ingénieurs, c’est par rapport à ce sous-ensemble qu’elle cherche à
se situer. Les écoles d’ingénieurs présentent les meilleurs taux d’insertion en France, que ce
soit au niveau des rémunérations ou de l’accès à l’emploi. Se mesurer à la moyenne de ces
écoles est un bon baromètre : faire mieux que la moyenne des écoles d’ingénieurs, c’est
situer la formation de l’Ensai à un niveau de pertinence (elle répond à un besoin) et de
reconnaissance extrêmement élevé que ce soit de la part des professionnels ou de
l’enseignement supérieur et de la recherche.
6
Publication des résultats : le Communiqué N°56 de l’Ensai
7