Diaprint,artisan de la photographie
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Diaprint,artisan de la photographie
LA LIBERTÉ A LUNDI 21 MAI 2007 INF S le de LIND Il su que form tion logi Gen de l te i com diag cha des son info gén Elle qui mal «Pour nous, c’est important de garder un état d’esprit familial», explique Emmanuel Gavillet (premier plan, centre), qui a repris les rênes de Diaprint vendredi. Diaprint,artisan de la photographie MARLY • L’équipe de Diaprint jongle entre savoir-faire traditionnel et maîtrise des outils informatiques pour développer les pellicules des photographes professionnels. LINDA BOURGET «J’ai toujours aimé le côté technique de la photo. Alors l’importance qu’a pris cet aspect ces dernières années m’a passionné». En 24 ans de développement d’images aux commandes de Diaprint, Joseph Julmy a fait de son laboratoire une référence pour les photographes professionnels. Ceux-ci viennent de toute la Suisse pour déposer leurs pellicules dans les locaux de l’entreprise de Marly. S’adapter au changement Une entreprise aux allures modestes, située dans le sous-sol de la maison du couple Julmy. «Pour nous, c’est important de garder un état d’esprit familial», sourit Emmanuel Gavillet. Le photographe a repris officiellement les rênes de l’entreprise vendredi, à l’occasion d’une journée portes ouvertes. Le passage de témoin permet à Gabrielle et Joseph Julmy de partir en retraite l’esprit tranquille. «Ça fait dix ans que nous préparons cette transition», confie le directeur sortant. Depuis sa création, Diaprint a dû s’adapter aux bouleversements du milieu de la photographie. L’arrivée en force des appareils numériques l’a bien sûr métamorphosé. Mais pas seulement: le perfectionnement de l’impression jet d’encre, qui concurrence le développement chimique (sur papier photosensible), et la forte réduction des tirages de clichés ont également chamboulé le travail des photographes de laboratoire. La société de Marly n’a pourtant pas tourné le dos aux méthodes de développement traditionnelles (agrandisseur); elle les a simplement doublées d’installations pour le traitement numérique de l’image. «Nous avons d’une part des clients inconditionnels du travail manuel et de l’autre, une majorité de photographes qui ont adopté le numérique», explique Emmanuel Gavillet. Dans le laboratoire de 250 mètres carrés, l’équipe de Diaprint s’affaire autour des différentes chaînes de production. Une fois développés, une petite partie des négatifs et diapositives s’en vont sous la loupe de l’agrandisseur, pour être directement projetés sur du papier photosensible. Mais la grande majorité des rubans de pellicules finissent sous le couvercle de scanners. Les images y sont numérisées, puis retravaillées une à une sur ordinateur. Séduire les professionnels C’est là que s’exerce tout l’art des photographes marlinois. Balance des couleurs, température des lumières, homogénéité des tons sur toute la surface de l’image... rien n’échappe à l’œil des experts. «Il ne s’agit pas de transformer la photo!», avertit cependant Emmanuel Gavillet. «Nous voulons simplement l’exploiter au maximum, pour coller au plus près à ce que souhaite l’auteur». Reste ensuite à poser l’image sur le papier. Là encore, Diaprint opte pour la diversité du choix. Certains clichés sont encore, parfois, plongés manuellement dans les bacs de révélateur et de fixateur. D’autres sont imprimés, sur des machines jets d’encre de haute précision. Tandis que l’essentiel des images est exposé sur papier à l’aide d’une machine «lambda». Les lasers de ce grand cube gris projettent l’image enregistrée numériquement sur du papier photosensible. Un processus qui permet d’allier la qualité d’une photographie travaillée sur ordinateur à celle d’un développement chimique. A l’heure où la demande de tirage d’amateurs est en chute libre, Diaprint a su se recentrer sur un public de professionnels et de passionnés. «C’est une clientèle très exigeante. Elle sait exactement ce qu’elle se veut. Mais le travail n’en est que plus intéressant», se réjouit Emmanuel Gavillet. I niqu gno lent de l perm entr lité ladi effe Audue tisti qu’e pos con men résu de vau née deu l’au gie) plan spé Esth esp vea esse hos leur nati pro tuts tur, de m fait deu se e son