Le B2i niveau Collège

Mission TICE – Rectorat d’Académie de BESANCON
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Le B2i niveau Collège
Pourquoi le B2i ?
Les premiers textes officiels relatifs au B2i sont parus au BO en novembre 2000. Ils encouragent le
développement des usages des TICE, aussi bien à l’école qu’au collège.
En 2004, une nouvelle impulsion est donnée au B2i. Le niveau 3 est expérimenté au lycée, le C2i
niveau 2 "enseignant" est mis en place dans plusieurs IUFM. De plus, le B2i sera nécessaire pour
l’obtention du brevet des collèges dès la session 2007. Il est donc nécessaire de se préparer à sa
mise en oeuvre dès aujourd’hui.
Le BO n°34 du 22 septembre 2005 réaffirme la volonté gouvernementale de dispenser à chaque
citoyen une formation qui lui permettra de faire une utilisation raisonnée des TICE. Toutes les
disciplines sont concernées pour garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l'acquisition d'un
socle commun. C’est au cours des enseignements dispensés que les élèves sont amenés à utiliser
l'outil informatique dans des situations diversifiées. C'est à ces occasions que les compétences sont
validées. La validation du B2i s'effectue tout au long des cycles de formation. Il est recommandé de
désigner un coordonnateur pour la validation du B2i dans chaque établissement.
Les dénominations des 3 niveaux sont revues. L'attestation est délivrée à tout élève pour lequel au
moins 80% des items ont été validés, à condition qu'ils soient répartis dans chacun des domaines de
compétences, par au moins deux disciplines différentes.
L'utilisation d'un outil de suivi et de gestion numérique facilitera la transmission des dossiers
entre établissements. Tout doit être mis en oeuvre au niveau académique pour encourager la
formation continue des enseignants.
Qu’apporte-t-il ?
Il représente une avancée originale, consistant à valider des compétences acquises en dehors de
programmes spécifiques, et sans s’appuyer sur des épreuves, des contrôles ou des examens. C’est
une forme d’évaluation originale, initiée par l’élève qui peut demander lui-même la validation
d'une ou plusieurs compétences si il estime les avoir acquises.
Quels sont les objectifs du B2i ?
-
construire un socle de compétences de référence nationale ;
donner aux futurs citoyens la maîtrise des outils de communication ;
mettre les richesses du multimédia au service de la modernisation pédagogique ;
acquérir les compétences au fil d’activités conduites dans les contextes disciplinaires ;
évaluer la progression en continu par l’élève lui-même et par les enseignants ;
former des utilisateurs avertis (élèves et professeurs), capables d’autonomie et de
créativité ;
mettre en place une articulation naturelle entre la formation initiale et la formation tout au
long de la vie ;
développer le travail interdisciplinaire des enseignants.
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Ce que ne doit pas être le B2i.
Les dérives.
Conduire les élèves à
des compétences
manipulatoires ou à de
simples savoir-faire
décontextualisés.
Un examen final.
L’apanage d’un seul
professeur ou d’une
seule matière.
Les conséquences
Ramener l’informatique à une
discipline.
Voir le risque de confier cette tâche à
des aides-éducateurs.
Une automatisation des apprentissages
avec des tests formatés et décontextualisés.
Des cours de « B2i » !...
Une succession de simples QCM.
Créer une caste de « spécialistes » et
déposséder les autres enseignants de
l’intégration des TICE dans leur
discipline.
Les remèdes
Intégrer l’apprentissage de l’informatique dans l’enseignement de
toutes les disciplines déjà existantes. L’informatique est à la fois outil,
instrument et objet d’apprentissage.
Mettre en place un contrôle continu
où l’élève entre à part entière dans
les demandes de validation.
Les compétences doivent être
validées (ou même dévalidées) par
des professeurs différents.
Le service B2i dans l’ENT Académique.
Ce service, disponible dans l’offre académique des ENT (Ét@blissement Numérique), assure
le suivi et la gestion du B2i pour tous les élèves d’un établissement.
Plusieurs fonctions sont proposées :
- la validation des compétences par un ou plusieurs enseignants ;
- la demande de validation par un élève ;
- l’impression du carnet de l’élève ;
- l’impression des attestations ;
- l’édition de statistiques ;
- l’importation ou l’exportation d’un carnet vers d’autres établissements.
Souple et simple d’utilisation au quotidien, il génère un dossier numérique facilement
transportable. Il permet ainsi la transmission des données de l’école vers le collège et du collège
vers le lycée.
Les 12 clés de la réussite.
1. le chef d’établissement s’implique fortement dans le dispositif ;
2. les TIC et le B2i sont clairement affichés dans le projet d’établissement ;
3. le chef d’établissement et les équipes pédagogiques sont assurés d’un accompagnement solide
lors de sa mise en place ;
4. elle est étalée dans le temps avec des objectifs raisonnables, en fonction des moyens
disponibles ; un calendrier est élaboré.
5. le chef d’établissement nomme un coordonnateur B2i ; il constitue une équipe de suivi.
6. le chef d’établissement accorde des temps de concertation pour la mise en place du dispositif ;
7. le travail en commun des enseignants et la pluridisciplinarité sont vivement encouragés ; pour
cela, toutes les disciplines présentes dans l’établissement sont impliquées ;
8. une équipe pédagogique motivée est constituée : en général, _ des collègues d’une équipe est
nécessaire au démarrage ; la présence du documentaliste est un atout, celle du professeur de
technologie est plus que nécessaire ;
9. la volonté de se former existe auprès de tous les enseignants ;
10. les élèves sont véritablement acteurs de leur formation ; leur implication dans le suivi et la
gestion de leur feuille de position est une entrée prépondérante ;
11. l’articulation école/collège et collège/lycée est effective, notamment à travers la transmission
des feuilles de position, sous forme papier ou, mieux, sous forme numérique ;
12. l’environnement matériel est récent et performant.
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