Croisement « Belles-de-nuit » Il s`agit, à partir de cette étude de

Croisement « Belles-de-nuit »
Il s'agit, à partir de cette étude de donner une explication aux résultats des croisements réalisés.
Hypothèses :
1) Chaque fleur possède un caractère : sa couleur.
2) A ce caractère correspond trois états de caractères : les couleurs blanche, rose et rouge.
3) A un caractère correspond un gène et à chaque état de caractère correspond un allèle :
– allèle « couleur rouge » : (R)
– allèle « couleur blanche » : (b)
– allèle « couleur rose » : (r)
Expérience :
Lors d'un premier croisement P, on croise une fleur de couleur rouge ainsi qu'une fleur de couleur
blanche, et donc respectivement des fleurs aux génotypes (R/R) et (b/b), et donc de phénotypes [R]
et [b].
On peut représenter ce croisement à l'aide de l'échiquier de croisement suivant :
gamètes
(b)
(R)
(R/b) càd. [r]
La fleur obtenue de génération F1 est rose, de phénotype [r], mais de génotype (R/b). Comme cette
fleur n'est ni rouge, ni blanche, mais rose, on peut dire que les allèles (R) et (b) sont co-dominants.
Il n'existe donc pas d'allèle (r), cette partie de l'hypothèse est donc fausse.
On croise ensuite deux fleurs de cette génération F1 et donc de génotypes (R/b) et de phénotypes
[r]. On peut représenter ce croisement à l'aide de l'échiquier de croisement suivant :
gamètes
(R)
(b)
(R)
(R/R) = [R]
(R/b) = [r]
(b)
(b/R) = [r]
(b/b) = [b]
D'après ce tableau, on obtient 50% de fleurs avec le phénotype [r], 25% de fleurs avec le phénotype
[R] et 25% avec le phénotype [b].
Ces résultats concordent bien avec les résultats qui ont été obtenus pendant l'expérience.
Conclusion :
Les allèles (R) et (b) respectivement des fleurs rouges et blanches sont co-dominants. Ensemble, ils
donnent un génotype (R/b) qui donne une fleur rose de phénotype [r].