La mode des “fundas”

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La mode des “fundas”
Semana_568 18/02/08 10:06 Page 1
(Film Noirfilm)
PRIX : 1,50 € - N° 568
LUNDI 18 FÉVRIER 2008
www.semana-grande.com
La mode des “fundas”
• Les cornes des toros ont
désormais leur habit d’hiver.
Depuis peu apparaît dans les prés
de certaines ganaderías la mode
des “fundas”, protections en résine
ou en plâtre qui protègent des
accidents de campagne les cornes
des toros les plus chers. Ces
protections sont généralement
posées dans les six derniers mois
de son existence, et enlevées une
semaine avant son embarquement
à destination des arènes.
TOMASITO
EN FINALE
DE LA
“OPORTUNIDAD”
JUAN BAUTISTA
GRACIE
UN TORO
EN FESTIVAL
LE CONCOURS
“PUERTA
GRANDE”
À ILLESCAS
• Ces protections ont pour principal objectif d’éviter deux types d’accidents dans
les ganaderías : d’une part, que les toros abîment eux-mêmes leurs défenses ; d’autre part,
qu’ils se blessent en se battant entre eux. En visitant les lots préparés pour 2007, on
pouvait estimer à vingt pour cent les ganaderías ayant adopté ce système de protection.
Un an après, on en voit plus de la moitié. Cette mode des “fundas” fut lancée par deux
ganaderos : Ricardo Gallardo, de Fuente Ymbro, et Victoriano del Río. Mais elle est loin
de faire l’unanimité chez les éleveurs de taureaux de combat. Certains mêmes, comme
Miura, Alcurrucén ou Victorino Martín, ne veulent pas en entendre parler. Les
inconvénients, en plus d’une perte de romantisme et de sauvagerie dans l’image du toro
au campo, ne manquent pas. On dit
que la corne respire mal. Que le toro
est manipulé sans grande utilité. Et
surtout, disparaît la grande excuse des
ganaderos lorsqu’ils présentent en piste
un fauve aux armures douteuses : celle
de dire que le toro s’est abîmé au
campo.
• Si le manège des “veedores”
est quelque peu perturbé avec des
armures ainsi déguisées - ce qui n’est
pas une mauvaise chose en soi - il
devient aussi difficile pour les photographes de parfaire la belle image du toro seigneur
sur ses terres. Mais ces techniques discutées ne doivent pas éloigner les ganaderos
d’autres combats urgents : la réforme d’une pique dévastatrice ; la modernisation des
corrales ; l’amélioration du confort dans le transport des toros ; la surveillance de leur
alimentation et l’exigence de contrôles et d’analyses post-mortem, qu’il s’agisse des
cornes ou des viscères. Car le toro, aussi bien emballé qu’il soit, on ne pourra jamais le
considérer comme une marchandise.
Marc LAVIE
(photos J.D.Lacroix)
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(Film Noirfilm)
SEMANA PASADA
EN ESPAGNE
. Illescas (Tolède)
. Dimanche 17 FÉVRIER. Arènes couvertes. Froid et
vent à l’extérieur, température agréable à l’intérieur.
4/5 entrée. Toros de Sotillo Gutiérrez, inégalement
présentés et nobles à divers degrés (le 1er excellent;
le 3e, brave, fut le plus complet; 2e bon mais faible;
4e mansote et vite éteint; 5e de charge brillante mais
durement choqué; 6e ter plus puissant, mobile et compliqué), pour Aníbal RUIZ, lie de vin et or (une oreille
et une oreille) Francisco Javier SÁNCHEZ VARA, gris
perle et or (une oreille et tour de piste) Valentín Rodríguez “RUFINCHI”, céleste et or (une oreille et une
oreille).
Président: Ricardo Morante. Aníbal Ruiz et Rufinchi
sont sortis en triomphe. Sánchez Vara a dédié le 5e
à Victor de la Serna (petit-fils de Victoriano de la Serna
et frère du critique Vicente Zabala de la Serna). Les
toros de Sotillo Gutiérrez (d’origine Domecq) remplaçaient ceux de La Gloria, refusés par les vétérinaires.
ANÍBAL FAIT LE PONT
Le premier toro de Sotillo Gutiérrez, massif, armé
court et sans pointes, s’avéra d’une parfaite
noblesse. Désormais conseillé par Luciano Núñez,
Aníbal Ruiz le toréa avec calme, lors d’une faena
classique, beaucoup plus patient et serein qu’avant,
et le tua au deuxième voyage d’une estocade desprendida, obtenant la première oreille du jour. Face
au quatrième, mobile et manso lors du premier tiers,
puis réservé après un châtiment fort appuyé, Aníbal commença la faena assis sur le marchepied de
la barrière, et mit plus de fibre dans son toreo. Il
termina son travail par un curieux desplante: à
genoux devant le toro, il se coucha en arrière, en
extension complète, parvenant à toucher le sol des
épaules, avec la souplesse d’un danseur antillais.
Le desplante du “pont d’Aníbal”, nouvellement
créé. Il tua son adversaire d’une entière d’effet
rapide et coupa une autre oreille en toute logique.
Il y eut discussion autour du “score” de Sánchez
Vara, avec lequel la présidence (à laquelle siège,
comme assesseur technique, le picador retiré Mejorcito) se montra inflexible. Il toréa avec la cape dans
son style explosif : largas à genoux, véroniques
endiablées, chicuelinas marchées... Il fut plus volontaire que brillant banderilles en main. Il lia à son
premier une faena courante, de bon professionnel,
et enfonça une bonne estocade. La présidence
concéda une oreille, le public en réclamait deux et
il y eut bronca sonore sous les projecteurs du
moderne cirque... Le cinquième, peu piqué, montra une charge brillante et vive au deuxième tiers.
Mais, sale habitude des cuadrillas, on le fit violemment taper contre le burladero et le pauvre animal s’en fut groggy au sol. Il chargea ensuite au
compte-gouttes. Sánchez Vara tira quelques passes
d’une amplitude remarquable pour des cites à la
courte distance. Il tua d’une épée basse et la présidence refusa l’oreille. Il fut le seul à quitter les
arènes à pied. Notons qu’un pasodoble fut étrenné
en ce jour en son honneur lors des banderilles du
deuxième.
Rufinchi fut sacré matador par Juan Bautista en
septembre dernier. C’est un torero sérieux, assez
lourd, un garçon qui a eu beaucoup d’ennuis de
santé mais qui persiste dans cette carrière avec une
ténacité digne d’éloges. Il tira en premier lieu le
toro le plus brave, le troisième, qu’il toréa correctement sans passer la vitesse supérieure. Il porta
une estocade bien placée et coupa l’oreille. Trois
toros sortirent en sixième. Le titulaire fut invalide
et remplacé alors qu’on lui avait déjà posé une
paire de banderilles. Le remplaçant se cassa la
corne droite dès son entrée en piste. Le deuxième
réserve, moins fin de silhouette, provoqua une chute
spectaculaire du picador, et s’avisa vite. Rufinchi
fut pris, sans mal apparent, par la cuisse gauche et
abrégea la faena. Mais c’était un bon jour pour les
matadors: il tua d’une demi lame efficace et reçut
un nouveau trophée.
C’était le sixième et dernier éliminatoire du
concours “Puerta Grande”. Six toreros vont être
retenus pour les demi-finales qui auront lieu le 24
février et le 2 mars.
RESEÑA des TOROS. 1. n° 64, negro (arrivé en retard, j’ai pas vu le
panneau). 2. “Vivaraz”, n° 66, castaño (né en décembre 03). 3.
“Navarro”, n° 78, negro (né en septembre 03). 4. “Despegado”,
n° 62, castaño (né en octobre 03). 5. “Solana”, n° 65, colorado
ojo de perdiz (né en décembre 03). 6ter. “Rufiano”, n° 76, negro
(né en octobre 03).
Aníbal Ruiz et Rufinchi “a hombros”.
Président : Fernando Ayela. Abel Valls est sorti en
triomphe.
Ouverture de la saison aux arènes d’Alicante, avec
une décevante novillada de Fuente Ymbro. Le novillero de Castellón Abel Valls profita du seul novillo
valable.
. Dimanche 17 FÉVRIER. 1/4 entrée. 4 novillos de
José Vázquez, mansos, et 2 de Fuente Ymbro (2e
bis et 6e bis), bons, pour Javier BERNAL (un avis avec
ovation et tour de piste) Octavio García “EL PAYO”
(deux avis avec silence et deux avis avec silence) Alejandro ESPLÁ (une oreille après un avis et une oreille).
Alejandro Esplá est sorti en triomphe.
. Madrid (Vista Alegre)
. Samedi 16 FÉVRIER. Arènes couvertes du Palacio
de Vista Alegre. Novillada non piquée. Première demifinale du concours de la Oportunidad. 1/4 entrée. 3
erales de Zalduendo (1er, 5e et 6e) et 3 de Daniel
Ruiz, de jeu inégal (1er, 3e et 4e étant les meilleurs),
pour Francisco Javier ORTIZ, vert pistache et or souligné de noir, de l’école taurine d’Espartinas (silence
et ovation) Ernesto Tapia “EL CALITA”, rouge et or,
mexicain de l’école taurine de Séville (ovation et
silence) Thomas Joubert “TOMASITO”, ivoire et or
souligné de noir, de l’école taurine d’Arles (un avis
avec ovation et une oreille).
Le banderillero Juan Pedro Alcantud fut spectaculairement pris par le 4e eral, souffrant d’un traumatisme
crânien avec commotion cérébrale. Il a été transporté
à la clinique du 12 octobre.
Le novillero français Tomasito a coupé la première
oreille de cette première demi-finale et se qualifie pour
la finale.
. Dimanche 17 FÉVRIER. Novillada non piquée.
Deuxième demi-finale du concours de la Oportunidad.
1/4 entrée. 3 erales de Zalduendo, 2 de Daniel Ruiz
(1er, 2e) et 1 de Montalvo (3e), nobles (tour de
piste au 4e), pour GÓMEZ del PILAR, de l’école de
Madrid (une oreille et tour de piste) Daniel SOTILLO,
de l’école d’Ecija (une oreille et silence) Tulio SALGUEIRO, de l’école de Badajoz (un avis avec silence
et un avis avec silence).
Gómez del Pilar s’est qualifié pour la finale.
. Játiva (Valencia)
Le “pont” d’Aníbal.
. Alicante
. Samedi 16 FÉVRIER. 1/3 entrée. Novillos de Fuente
Ymbro, bien présentés mais difficiles et donnant peu
de jeu sauf le 3e, “Agitador”, excellent, pour Eugenio PÉREZ, vermillon et or (ovation et tour de piste)
José Ramón García “CHECHU”, gris perle et argent
(silence et tour de piste) Abel VALLS, lilas et or (deux
oreilles et tour de piste).
2
. Samedi 16 FÉVRIER. Festival taurin avec picadors.
Arènes couvertes. Température froide. 1/4 entrée.
Toros et novillos de Murube, García Jiménez, Los
Chospes, Alcurrucén, José Luis Marca, Fernando Peña,
Lozano Hermanos et Marquis de Domecq, maniables
(le 5e, “Cacereño”, n° 26, negro bragado, de José
Luis Marca, a été gracié par Juan Bautista), pour Julio
APARICIO (une oreille) Francisco RIVERA ORDÓÑEZ
(une oreille) EL CALIFA (une oreille) Miguel ABELLÁN
(une oreille) JUAN BAUTISTA (deux oreilles et queue
symboliques) Serafín MARÍN (une oreille) Iván GARCÍA
(une oreille) le novillero Luis Miguel CASARES (une
oreille).
Festival au bénéfice de Vicente Ruiz “El Soro”, qui
doit subir une nouvelle opération chirurgicale, avec
très peu de monde.
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SEMANA PASADA
EN AMÉRIQUE
. Medellín (Colombie)
. Samedi 16 FÉVRIER. Cinquième corrida de feria.
Arènes couvertes, toit fermé, pluie à l’extérieur. 1/3
entrée. Toros d’El Encenillo, légers, nobles et décastés, pour José Gómez “DINASTÍA”, blanc et argent
(ovation et ovation) César JIMÉNEZ, aubergine et or
(silence et ovation) Miguel Angel PERERA, vert laitue
et or (ovation et une oreille).
Les toros de Dario Restrepo, fades et décastés, ont
ôté toute émotion à la course. Les toreros ont fait de
leur mieux.
. Bogotá (Colombie)
. Dimanche 10 FÉVRIER. 3/4 entrée. 5 toros d’El
Paraíso, lourds, nobles mais décastés, et 1 d’Achury
Viejo (5e bis) pour FINITO de CÓRDOBA (silence et
bronca) JOSÉ TOMÁS (une oreille et ovation) RAMSÉS (silence et une oreille).
Les banderilleros Jaime Mejía, au 2e, Ricardo Santana, au 3e, et Hernando Franco, au 6e, ont salué.
On attendait plus de monde et des toros moins lourds
et plus mobiles.
. Guadalajara (Mexique)
. Dimanche 10 FÉVRIER. Plaza Nuevo Progreso.
Temps froid. 1/2 entrée. 3 toros de Montecristo et
3 de La Venta del Refugio (2e, 3e et 4e), inégaux
en présentation et en jeu (les meilleurs furent les 3e
et 5e), pour Rodolfo Rodríguez “EL PANA”, bleu de
France et argent (sifflets et bronca) MORANTE de la
PUEBLA, tabac et argent (un avis avec ovation et trois
avis avec division) Joselito ADAME, lilas et or (silence
et une oreille).
Par la fraîcheur et la variété de son toreo, Joselito
Adame a sauvé la corrida avec une faena solide et
robuste au dernier, un toro difficile qu’il tua correctement.
Morante eut quelques beaux passages avec la muleta
mais fut catastrophique avec l’épée.
El Pana à la dérive complète, débordé par le premier
et ne voulant pas approcher le quatrième.
. Autres corridas
au Mexique
. RIO GRANDE (Zacatecas). 10 février. Temps froid,
avec pluie et vent. Quasi plein. 5 toros de Celia Barbabosa, de jeu inégal, pour Eloy Cavazos, groseille et
or (deux oreilles et tour de piste) Ricardo Medina
“Pasión Gitana”, rouge et noir (sifflets et deux oreilles)
Jorge Delijorge, noir et or (une oreille). La corrida fut
arrêtée à cause de la pluie et de l’état de la piste à
la mort du cinquième toro. Le rejoneador Miguel
Urquiza, qui était annoncé, ne put se produire suite à
un accident du camion qui transportait ses chevaux.
. VILLA DE ALVAREZ (Colima). 12 février. Plein. 8
toros de Cerro Viejo, bons (le 8e, “Pecas”, n° 35,
450 kg, fut gracié), pour Rafael Ortega (une oreille
et deux oreilles) El Conde (ovation et deux oreilles)
Leonardo Benítez (ovation et une oreille) José Luis
Angelino (silence et deux oreilles et queue symboliques).
CORRIDAS À CHEVAL
. Barajas de Melo
(Cuenca)
. Samedi 16 FÉVRIER. 1/2 entrée. Novillos d’Antonio Martín Tabernero, bons, pour Raúl MARTÍN BURGOS (deux oreilles et deux oreilles et queue) Javier
CANO (quatre oreilles).
. Au Mexique
. ACAPULCO. 10 février. 1/2 entrée. 2 toros de Bernaldo de Quirós et 2 de San Isidro pour Pablo Hermoso de Mendoza (silence et tour de piste) Gaston
Santos (tour de piste et deux oreilles). Hermoso de
Mendoza a souffert d’une lésion aux cervicales qui
l’empêchera de terminer sa campagne américaine.
. SAN LUIS POTOSÍ. 10 février. Plein. 4 toros de
Rancho Seco, bons, et 2 de Xajay, médiocres, pour
Rodrigo Santos (ovation, deux oreilles et ovation) Rui
Fernandes (une oreille, ovation et une oreille).
REPORTAGE
La foire mondiale
du toro à Séville
La semaine dernière s’est déroulée à Séville la foire mondiale
du toro, qui fêtait sa dixième édition et qui tente de montrer
au public les parties occultes de la Fiesta: travail du campo,
tientas, métiers de ganadero, mais aussi tout ce qui se fait ou
se publie dans de nombreux stands.
Pour cette dixième édition, Salvador Távora avait concocté un
spectacle d’une heure, “Diez años de emociones taurinas”,
fidèle à la marque de son auteur: chevaux dressés, tauromachie ancienne avec saut à la perche, jeux de feux et de flammes,
sur le fond musical de la musique des “Choristes” (ce qui
devrait plaire à l’ami Barratié), avec cette lumière particulière
des oeuvres de Távora, où l’on s’attend à tout moment de
voir Bartabas surgir en piste.
Voici quelques images des stands de la foire du toro.
El Juli à l’exposition du peintre Ramírez.
Des trophées remis à la présidente du club taurin
de New York, Rui Bento Vasques, Alejandro
Talavante, accompagnés par les journalistes
Juan Belmonte et Ignacio de Cossío.
Paco Dorado, Fernando Cuadri
et Manuel Angel Millares.
Curro Díaz signant des autographes...
... tout comme Miguel Abellán.
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(Film Noirfilm)
À L’AFFICHE
FÉVRIER
16. ALICANTE (17 h) (nov) 6 Fuente Ymbro. Eugenio
Pérez, Chechu, Abel Valls. 16. MADRID (Vista Alegre) (nov
ss pic) (17 h) Francisco Javier Ortiz, Calita, Tomasito. 16.
MEDELLÍN. 6 El Encenillo. Dinastía, César Jiménez, Miguel
Angel Perera. 17. ALICANTE (17 h) (nov) 6 José Vázquez.
Javier Bernal, El Payo, Alejandro Esplá. 17. BOGOTÁ. 6
Juan Bernardo Caicedo. El Juli, Miguel Angel Perera, Luis
Bolívar. 17. GUADALAJARA (Mexique). 3 Mimiahuapam
+ 3 Begoña. P. Hermoso de Mendoza (rej), César Rincón,
Joselito Adame. 17. ILLESCAS. (17 h 30) 6 La Gloria. Aníbal Ruiz, Sánchez Vara, Rufinchi. 17. MADRID (Vista Alegre)
(12 h) (nov ss pic) Gómez del Pilar, Daniel Sotillo, Tulio
Salgueiro. 22. MEDELLÍN. (festival) 6 Ernesto Gutiérrez.
Juan Rafael Restrepo (rej), César Rincón, Enrique Ponce,
César Jiménez, Miguel Angel Perera, Luis Bolívar. 23.
MEDELLÍN. 6 Agualuna. César Rincón, Enrique Ponce,
Ricardo Rivera. 23. MORÓN DE LA FRONTERA (Séville).
6 J.P.Domecq. Manuel Díaz, F. Rivera Ordóñez, El Fandi.
23. NAVALCARNERO (Madrid) (nov) 6 Montealto. Eugenio Pérez, Mario Aguilar, Pablo Lechuga. 24. BOGOTÁ. 6
Las Ventas del Espiritú Santo. César Rincón, Enrique Ponce
(mano a mano). 24. CASTELLÓN. 6 Manolo González.
Manuel Díaz, Francisco Rivera, El Fandi. 24. ILLESCAS.
(17 h 30) Corrida d’Alcurrucén. 25. CASTELLÓN. (rej) 6
Los Espartales. Andy Cartagena, Rui Fernandes, Álvaro
Montes, Sergio Galán, El Cartagenero, Leonardo Hernández. 26. CASTELLÓN. (nov) 6 Fuente Ymbro. Dámaso
González, Abel Valls, Diego Lleonart. 27. CASTELLÓN. 6
Fuente Ymbro. Pepín Liria, Juan Bautista, César Jiménez.
28. ANTEQUERA (Málaga) (nov) 6 Los Millares. Antonio
Colomo. Victor Abad, Alejandro Enríquez. 28. CASTELLÓN.
6 Jandilla. Luis Francisco Esplá, José Tomás, Matías Tejela.
28. ECIJA (Séville) (17 h) 6 J.P.Domecq. El Cid, Alejandro Talavante, Cayetano. 29. CASTELLÓN. 6 Zalduendo.
El Juli, Manzanares, Miguel Angel Perera. 29. MADRID
(Vista Alegre) (19 h) 6 Núñez del Cuvillo. El Pana, Morante
de la Puebla (mano a mano).
MARS
1. CASTELLÓN. 6 Joselito. El Cid, Alejandro Talavante, Cayetano. 1. ECIJA (Séville) (rej) (17 h) 6 Bohórquez. Fermín
Bohórquez, P. Hermoso de Mendoza, Diego Ventura. 1.
OLIVENZA (Badajoz). 6 Garcigrande. Enrique Ponce, Antonio Ferrera, Sébastien Castella. 2. CALAHORRA (Rioja). 6
Pedrés. Diego Urdiales, César Jiménez, Salvador Vega. 2.
CASTELLÓN. 6 Victorino Martín. Antonio Ferrera, Domingo
López-Chaves, Luis Bolívar. 2. MAGESCQ (Landes) (nov ss
pic) (16 h 30) 5 Santafé Martón. Mario Guirao, Tomasito,
Thomas Bournel, Cayetano Ortiz. 2. MORÓN DE LA FRONTERA (Séville) (rej) 6 Flores Tassara. Andy Cartagena,
Diego Ventura, Mariano Rojo. 2. OLIVENZA. (matin) 2
Bohórquez + 4 Torrealta. P. Hermoso de Mendoza (rej),
Alejandro Talavante, Cayetano. 2. OLIVENZA. (après-midi)
6 Zalduendo. El Juli, Manzanares, Miguel Angel Perera. 2.
TEPIC (Mexique) 6 San Marcos. Oscar San Román, El
Conde, Juan Antonio Adame. 2. VERGÈZE (Gard). (15 h)
6 Valverde. Guillermo Albán, Marc Serrano, Sergio Aguilar.
3. CALAHORRA. (nov) 6 Sotillo Gutiérrez. Juan Belda,
Pepe Moral, Fernando Tendero. 8. ANDUJAR (Jaén) 2
Bohórquez + 4 Núñez del Cuvillo. P. Hermoso de Mendoza
(rej), El Juli, Alejandro Talavante. 8. UBRIQUE (Cadix). 6
Sampedro. Enrique Ponce, El Cid, Cayetano. 8. VALENCIA.
6 Guardiola Fantoni. López-Chaves, Paco Ramos, Oscar
Sanz (alternative). 9. MADRID. (nov) 6 Alipio Pérez-Tabernero. Antonio Nazaré, Pedro Carrero, El Payo. 9. TEPIC
(Mexique) (rej) 6 El Grullo. Rodrigo Santos, Rui Fernandes,
Jorge Hernández. 9. VALENCIA (nov) 6 Los Chospes. Lumbrerita, Rubén Pinar, Juan Luis Rodríguez. 10. VALENCIA
(nov) 6 Fuente Ymbro. Cayetano García, Miguel Tendero,
José Manuel Mas. 11. VALENCIA. 6 Maria José Barral.
Javier Rodríguez, Uceda Leal, Serafín Marín. 12. VALENCIA. 6 Los Bayones. Curro Díaz, Miguel Abellán, Antón Cortés. 13. VALENCIA. 6 Núñez del Cuvillo. Vicente Barrera,
José Tomás, Tomás Sánchez. 14. VALENCIA. 6 Montalvo.
Pepín Liria, Juan Bautista, Matías Tejela. 15. FITERO
(Navarre) 6 Santa María. Julio Aparicio, Sánchez Vara,
Eduardo Gallo. 15. ROQUETAS DE MAR (Almería). 6 Torrealta. Finito de Córdoba, Pepín Liria, M.A.Perera. 15. TEXCOCO (Mexique) 7 Juan Flores. Talín, José Rubén Arroyo,
Christian Ortega, Manolo Lizardo, Reyes Ramón, Xavier
Ocampo, Jorge Delijorge. 15. VALENCIA. 6 Jandilla. F.
Rivera Ordóñez, El Juli, El Fandi. 15. VALENCIA. (matin)
(nov) 6 Barral. Dámaso González, Alejandro Esplá, Vicente
Marrero. 16. MONOVAR (Alicante). 6 J.L.Marca. Pepín
Liria, El Juli, César Jiménez. 16. TEPIC (Mexique) 6 Santa
Barbara. José María Luévano, Fernando Ochoa, Xavier
Ocampo. 16. VALENCIA. 6 Fuente Ymbro. El Califa, El Cid,
Miguel Angel Perera. 17. VALENCIA. 6 Las Ramblas. Enrique
Ponce, El Cid, César Jiménez. 18. VALENCIA. 6 Carmen
Lorenzo. El Capea, Alejandro Talavante, Cayetano. 19.
ONTUR (Albacete) 6 Eugenio Frias. Antón Cortés, Sánchez
Vara, López Díaz. 19. VALENCIA. 6 J.P.Domecq. Enrique
Ponce, Manzanares, David Esteve. 19. VALENCIA. (matin)
(rej) 6 Benítez Cubero. Javier San José, Andy Cartagena,
Sergio Galán, José Miguel Callejón, Iván Magro, Leonardo
Hernández. 20. ONTUR. (rej) 6 Luis Frias. Julie Calvière,
Andy Cartagena, Paulo Jorge Santos. 20. TEXCOCO
(Mexique) 6 Luis Felipe Ordaz. Leonardo Benítez, El Zapata,
Juan Antonio Adame. 21. ARLES. (16 h 30) 6 Samuel
Flores. Enrique Ponce, El Cid, Joselito Adame. 21. ARLES.
(11 h) (nov ss pic) 6 Laget. Damián Castaño, Cayetano
Ortiz, Fran González, Luis Miguel Casares, Juanito, Sofianito. 21. BENIDORM (Alicante) 6 Garcigrande. El Fandi,
Manzanares, Cayetano. 21. TEXCOCO. 6 San Martín. Rafael
Ortega, Humberto Flores, Sébastien Castella. 22. ARLES.
(16 h 30) 6 Domingo Hernández. El Juli, Juan Bautista,
Manzanares. 22. ARLES. (11 h) (nov) 6 Gallon. Pepe
Moral, Oliva Soto, José Manuel Mas. 22. JADRAQUE (Guadalajara). 6 Soto de la Fuente. J.J.Padilla, Sánchez Vara,
Joselito Adame. 22. TEXCOCO (Mexique). 6 Vicky de la
Mora. Zotoluco, Ignacio Garibay, Sébastien Castella. 23.
AIGNAN (Gers) (16 h 30) 6 Antonio San Román. El Fundi,
Javier Valverde, Julien Lescarret. 23. AIGNAN. (11 h) (nov
ss pic) 4 Meynadier. Tomasito, Thomas Dufau. 23. ARLES.
(16 h 30) 6 Adelaída Rodríguez. Uceda Leal, Antonio Ferrera, Mehdi Savalli. 23. ARLES. (11 h) (nov) 6 Antonio
Palla. Rubén Pinar, Marco Leal, Román Pérez. 23. MADRID.
6 Núñez del Cuvillo. Julio Aparicio, Morante de la Puebla,
Miguel Angel Perera. 23. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Zalduendo.
Enrique Ponce, El Cid, Alejandro Talavante. 23. TEXCOCO.
6 La Guadalupana. Rui Fernandes (rej), Leopoldo Casasola, Guillermo Martínez. 24. ARLES. (16 h 30) 6 Miura.
El Fundi, Rafaelillo, Sánchez Vara. 24. ARLES. (11 h) (rej)
6 Carmen Lorenzo. Luis Rouxinol, P. Hermoso de Mendoza,
Diego Ventura. 24. MUGRON (Landes) (16 h 30) (nov)
6 Torrealta. Antonio Nazaré, Rubén Pinar, Juan Carlos
Cabello. 24. MUGRON (Landes) (11 h) (nov ss pic) 3
Ana Corera. Mario Guirao, Mathieu Guillon, Tomasito. 28.
4
SÉVILLE. (18 h 30) (nov) 6 Torrealta. Antonio Nazaré,
Oliva Soto, Juan Luis Rodríguez. 29. POMAREZ (Landes)
(nov ss pic) Tulio Salgueiro, Mathieu Guillon, Sergio Flores.
29. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Palha. El Fundi, Jesulí de Torrecera, Luis Bolívar. 29. TEXCOCO (Mexique) 6 Fernando
de la Mora. Eloy Cavazos, Zotoluco, Rafael Ortega. 30.
APIZACO (Mexique) 6 San Felipe Torres Mochas. Alberto
Ortega, Humberto Flores, Jerónimo. 30. MADRID. (nov)
6 Domínguez Camacho. Alberto Lamelas, Pepe Moral, Julio
Parejo. 30. SÉVILLE. (18 h 30) (rej) 6 Bohórquez. Fermín
Bohórquez, P. Hermoso de Mendoza, Diego Ventura. 30.
TEXCOCO. 8 El Vergel. Mari Paz Vega, Israel Tellez, Victor
Mora, X. 31. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Cuadri. Sánchez Vara,
Iván García, Fernando Cruz.
AVRIL
1. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Cebada Gago. Domingo LópezChaves, Luis Vilches, César Girón. 2. SÉVILLE. (18 h 30)
6 Valdefresno. Antonio Barrera, Matías Tejela, El Capea. 3.
SÉVILLE. (18 h 30) 6 Victorino Martín. Pepín Liria, Antonio Ferrera, El Cid. 4. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Torrealta.
Javier Conde, Sébastien Castella, Alejandro Talavante. 5.
ALMENDRALEJO (Badajoz) (rej) 6 Benítez Cubero. P. Hermoso de Mendoza, Sergio Galán, Luis Miguel Correa (alternative). 5. SÉVILLE. (18 h 30) 6 El Ventorrillo. El Juli,
Manzanares, Miguel Angel Perera. 6. ALMENDRALEJO. 6
Garcigrande. Antonio Ferrera, El Cid, Miguel Angel Perera.
6. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Parladé. Finito de Córdoba,
Morante de la Puebla, Salvador Cortés. 7. SÉVILLE. (18 h
30) 6 J.P.Domecq. Enrique Ponce, Sébastien Castella, Manzanares. 8. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Puerto de San Lorenzo.
Juan Bautista, El Cid, Alejandro Talavante. 9. SÉVILLE. (18
h 30) 6 Zalduendo. Morante de la Puebla, El Juli, Manzanares. 10. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Alcurrucén. Salvador
Vega, Salvador Cortés, Daniel Luque. 11. SÉVILLE. (18 h
30) 6 J.P.Domecq. Curro Díaz, El Cid, Miguel Angel Perera.
12. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Torrestrella. Manuel Díaz, F.
Rivera Ordóñez, El Fandi. 13. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Miura.
El Fundi, J.J.Padilla, Fernando Cruz. 20. ELDA (Alicante)
6 J.L.Pereda. F. Rivera Ordóñez, El Cid, F.J.Palazón. 20.
SÉVILLE. (18 h 30) (nov) 6 Guadaira. Pepe Moral, Miguel
Angel Delgado, Salvador Barberán. 23. SARAGOSSE. (rej)
6 Passanha. Fermín Bohórquez, Diego Ventura, Leonardo
Hernández. 26. SARAGOSSE. Concours (Concha y Sierra,
Palha, Prieto de la Cal, Cuadri, Adolfo Martín, Fuente
Ymbro). L.M.Encabo, Jesús Millán, Serafín Marín. 27. SARAGOSSE. (nov) 6 Prieto de la Cal. Enrique Guillén, Pérez
Valcarcel, Juan Belda. 27. SÉVILLE. (18 h 30) (nov) 6
Guardiola. Agustín de Espartinas, Fernando del Toro, Abel
Valls.
MAI
4. SÉVILLE. (18 h 30) (nov) 6 Peralta. Rubén Pinar,
José Carlos Venegas, X. 10. VALENCIA. 6 Salvador
Domecq. Ruiz Manuel, Fernando Cruz, Juan Ávila. 11.
VALENCIA. (nov) 6 Torres Gallego. José Carlos Venegas,
Pedro Marín, Juan Francisco Prados. 18. SARAGOSSE.
(nov) 6 El Cortijillo. Pepe Moral, Rubén Pinar, José Manuel
Mas. 18. SÉVILLE. (18 h 30) (nov) 6 El Torreón. Pedro
Carrero, El Calita, X. 22. SÉVILLE. 6 Gerardo Ortega.
Curro Díaz, Salvador Vega, Oliva Soto (alternative). 25.
SARAGOSSE. (nov) 6 Domingo Martín-Peñato. Pedro
Carrero, José García “Josete”, Alejandro Lalana. 25.
SÉVILLE. (18 h 30) (nov) 6 Macandro. Eliseo Gallardo,
José Manuel Mas, X.
Semana_568 18/02/08 10:06 Page 5
(Film Noirfilm)
PRATIQUE
Tout ce qu’on peut
voir à la télé en 2008
Tout ce qu’on peut voir avec deux cornes, quatre pattes et une
muleta sur un petit écran, cela fait partie des préoccupations,
légitimes, d’une grande partie de nos lecteurs. Nous publions
régulièrement ce dossier, mais le nombre important de courriers et d’appels réclamant à nouveau des éclaircissements
nous incite à le publier à nouveau aujourd’hui. Avec toutes nos
excuses pour tous ceux qui trouveront des redites dans l’article suivant. Ces préoccupations sont des plus légitimes car la
télévision, par la multiplication des chaînes, nous apporte, dans
nos foyers respectifs, des spectacles à notre goût et nous permettent de vivre notre passion en exil.
Légitime aussi, car Semana Grande est l’un des seuls médias
à donner, dans ses colonnes, une large place à tout ce que
peuvent voir les aficionados sur le petit écran. La corrida est
un spectacle cher et nombreux parmi vous, chers lecteurs, sont
ceux qui par manque de moyens, par contraintes physiques
ou par éloignement géographique, ne peuvent avoir le privilège de fréquenter régulièrement les arènes. La télévision est
souvent ce qui vous permet de garder le contact le plus sûr,
le plus direct avec le spectacle que vous aimez, envers et contre
toutes les modes.
Quel spectacle, en effet, que de voir les forcados portugais
arrêter à mains nues des toros de Prieto de la Cal sur Andalucía TV!
Faisons donc le point régulièrement dans nos colonnes sur tout
ce qu’on peut voir comme corridas à la télévision, car, même
dans les arènes les plus modestes, on y apprend toujours
quelque chose...
générales, ligue des Champions... Manolo Molés espère que
les “fallas” seront au programme de Digital Plus en 2009.
C’est une véritable aubaine pour l’aficionado, pouvant profiter dans son fauteuil des meilleures places à Las Ventas, la
Maestranza ou la San Fermín. C’est souvent un canal de télévision de la plate-forme qui est entièrement destiné à ces
retransmissions, rediffusées dans la soirée pour ceux - dont
nous sommes souvent... - qui n’ont pas terminé leur journée
de travail à 18 heures ou qui désirent dîner en famille. Pour
cela, aucun problème: fermer son téléphone, se boucher les
oreilles, éviter de consulter Internet et se mettre devant sa
télé, vers 22 heures, pour vivre dans les conditions du direct
la corrida de l’après-midi.
Ajoutons que les jours de corrida, ces retransmissions en direct
sont agrémentées de nombreux reportages: entretiens avec
les plus grandes figures du toreo (“figuras y maestros”, documentaires d’une heure par lesquels sont passés, notamment,
l’année dernière, des personnages comme Jaime Ostos, Angel
Luis Bienvenida, Pepe Luis Vázquez, Juan Posada, El Cordobés, Gregorio Sánchez, Roberto Domínguez, etc.) ; documentaires hauts en couleur sur les ganaderías (“Por las rutas
del toro”, déjà plus de trente ganaderías en ont fait l’objet)
ou sur des faits historiques (Belmonte, Manolete, la dynastie
Bienvenida,...).
Voir et revoir “Face au toril”
On ne se lasse pas de voir certaines images de “Face au toril”,
l’excellente émission de Michel Dumas et de Joël Jacobi. Et
nouveauté en 2008: il n’est pas indispensable d’habiter entre
Garonne et Rhône pour pouvoir la capter. Le bouquet Canalsatellite, sur son canal 281, permet à tout téléspectateur européen de retrouver “Face au toril”.
Si vous avez manqué les derniers numéros de ce magazine,
vous pouvez le visionner sur Internet à l’adresse suivante:
http://sud.france3.fr/toros
Revoir ou voir “Tercios”
Le magazine “Tercios”, de notre excellent confrère Jean-Michel
Mariou et auquel participe l’ami Zocato, est diffusé un samedi
sur deux sur France 3 Aquitaine à 11 h 05, même si sa diffusion est actuellement perturbée par la campagne des élections municipales.
Là aussi, point n’est indispensable d’habiter en Aquitaine pour
pouvoir profiter de cette émission en 2008: le bouquet Canalsatellite l’offre sur son canal 272.
Ceux qui n’ont pas la chance d’être à cette heure-là devant la
télé peuvent le voir sur la toile à l’adresse suivante:
http://aquitaine.france3.fr, dans la rubrique “Tercios”.
Les grandes ferias sur Digital Plus
La plateforme numérique espagnole Digital Plus proposera l’intégralité des plus grandes ferias espagnoles en 2008: la feria
d’avril de Séville, du 28 mars au 13 avril. Puis les novilladas
de la Comunidad à Madrid autour du 1er mai. Ensuite, la feria
de San Isidro, du 8 au 31 mai. Enfin, la feria de Pamplona,
du 5 au 14 juillet. Normalement, la feria de Saragosse sera
également télévisée en octobre et une autre grande feria pourrait être ajoutée au programme de cette année.
Digital Plus avait l’intention de téléviser les “fallas” de Valencia mais ce projet semble aujourd’hui à l’abandon, car le calendrier colle pratiquement Valencia à Séville (une seule semaine
les sépare) et la période des “fallas” coïncident avec beaucoup d’événements en Espagne: Semaine Sainte, élections
Le conseil supérieur de Digital Plus :
Muñoz, Molés et Chenel.
Digital plus, pour les privilégiés
Comme rien n’est simple et que tout se mérite, pour être
abonné à Digital Plus et voir toutes les ces grandes corridas
en direct, il faut cependant remplir trois conditions non négligeables:
- avoir une adresse en Espagne
- avoir un compte bancaire en Espagne
- payer un abonnement mensuel de 55 euros
Ajoutons qu’il faut payer un supplément pour les ferias de
Séville, Pampelune et Saragosse.
Ajoutons aussi que ceux qui sont aussi amateurs de ballon
rond y trouvent leur compte: retransmission de la plupart des
matchs de la Ligue des Champions, d’un match de la Liga
chaque journée (le dimanche soir, sur Canal Plus) et de nombreux matchs des championnats étrangers (dont le championnat de France). Les amateurs de cinéma ont également
un choix varié, avec même une chaîne spécialement consacrée aux vieux films espagnols (où les toreros jouent parfois
la vedette) (canal 49).
Enfin, seuls les abonnés de Digital Plus peuvent capter Galavisión (canal 152), qui retransmet avec une semaine de différé toutes les corridas de Mexico.
Les corridas en clair sur satellite
Par contre, afin de détruire un lieu commun souvent entendu,
nul n’est besoin d’être abonné à un bouquet numérique payant
(TPS, Canalsat ou autre) pour recevoir certaines chaînes espagnoles qui émettent en clair sur Astra et sur Hispasat.
Avec une parabole orientée sur l’un de ces deux satellites et
un démodulateur numérique simple (le tout vendu à moins
de cent euros en supermarché – vu même à 35 euros le tout
lors d’une récente braderie), le téléspectateur peut capter, sans
payer d’abonnement:
5
- Andalucía TV, Telemadrid, Canal Valencia (RTVV), TVC (Televisión Internacional de Catalunya), Euskadi TV, TV Galicia,
Canal Canarias, Extremadura TV, Aragón TV, TVE Internacional, notamment...
Federico Arnas présente “Tendido Cero” sur TVE.
L’idéal pour avoir toutes les précédentes est de pointer sur
Astra. En effet, TVE Internacional ou Extramedura ne sont plus
émises en clair sur Hispasat.
Hormis les émissions taurines hebdomadaires diffusées sur ces
chaînes (“Toros para todos sur Andalucía, “Tierra de toros” sur
Extremadura TV ou “Espaí taurí” sur Canal Valencia, ou “Tendido Cero” sur TVE Internacional), les téléspectateurs ayant ainsi
orienté leur parabole et installé leur démodulateur peuvent voir
un grand nombre de corridas en direct ou en différé.
Ainsi, en 2007, ceux qui avaient ce matériel de base ont pu
voir 58 corridas ainsi réparties:
- 29 sur Andalucía TV (Almería, Atarfe, Antequera, Morón de
la Frontera, Jerez, Estepona, Granada, Cabra, Huelva, Baeza,
Málaga, Tarifa, Villaluenga del Rosario, Espartinas, Ubrique,
Vera, Montoro, Fuengirola et cinq de Séville), plus une grande
quantité de novilladas non piquées.
- 9 sur Canal Valencia (Castellón, Alicante, Vinaroz et Játiva)
- 14 sur Telemadrid (huit depuis Madrid, mais aussi Valdemorillo, Collado Villalba, El Escorial, Cenicientos, Colmenar
Viejo, San Sebastián de los Reyes et Pozuelo de Alarcón).
- 6 sur Aragón Televisión (Saragosse, Teruel, Huesca, Tarazona
de Aragón, Egea de los Caballeros et Barbastro)
plus tous les encierros de Pamplona en direct sur TVE Internacional (sauf l’arrivée aux arènes qui est désormais sur la
Cuatro, chaîne diffusée sur Digital Plus).
Ceux qu’on ne peut pas voir sur le satellite :
Castilla La Mancha Televisión...
Les habitués de l’ordinateur peuvent même capter directement
sur leur machine les retransmissions par satellite, grâce aux
cartes PCSAT (je recommande en particulier la Skystar2, qui
vaut environ 50 euros, et le programme Progdvb, gratuit,
lequel fait office de démodulateur et de graveur), à condition
d’avoir un processeur et une carte graphique puissantes. On
peut même, avec une parabole pointé sur Astra et un petit
logiciel miraculeux, capter sur son ordi toutes les chaînes de
la télévision numérique terrestre espagnole...
Tout cela peut vous paraître compliqué, nous restons à votre
disposition pour toute question à notre adresse ou par courrier électronique. Entre aficionados, on peut s’entraider...
M.L.
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(Film Noirfilm)
REPORTAGE - LES ANNÉES CINQUANTE
LES ANNÉES CINQUANTE
1954 : CHICUELO SEGUNDO !
Chicuelo II étonne les publics en cette année 1954.
Jacques Durand retrace ainsi l’ambiance nîmoise de ces années
cinquante (1):
“À cette époque, Picasso mangeait de la brandade à l’hôtel
du Cheval blanc. Le maître d’hôtel lui demandait: “Combien
serez-vous pour manger?” Réponse: Un Picasso, vingt piqueassiette.
“À cette époque, Joseph Le Sourd grattait la guitare au Gitan,
le fino était inconnu, le pastis remplissait les verres. Nîmes
Olympique, le stade Jean-Bouin. Et Manuel Jiménez Chicuelo
II, les arènes.
On jouait La Marseillaise avant le paseo et M. Artignan, professeur de latin, entre Ovide, la Guerre des Gaules et l’ablatif
absolu, traquait également le solécisme taurins de ses élèves
du lycée Daudet: “Votre Chicuelo, M. Silvant, ce n’est qu’un
torero de village!”
Chicuelo II fait ses débuts à Nîmes le 26 août. Torero d’Albacete à l’héroïsme têtu, il coupe deux oreilles d’un toro d’Urquijo et devient une véritable coqueluche pour le public nîmois.
Sa peña, installée au café Le Lion sous les micocouliers du
boulevard Victor-Hugo, animera pendant des années la feria
nîmoise aux cris de “Chi-cue-lo” avant de devenir l’orchestre
officiel des arènes.
Le 5 septembre à Bayonne, son courage monstreux devant
un toro imposant de Bohórquez impressionne le public de
Lachepaillet. Son effrayant numéro lui vaut les oreilles et la
queue, ainsi qu’un triomphe mémorable.
Jusqu’en 1959, Chicuelo II viendra chaque année ranimer son
culte. Mais dans le triste hiver suivant, il trouvera la mort en
avion, dans la baie de Montago, en Jamaïque, alors qu’il allait
s’acheter à New York un carburateur pour sa Cadillac.
Cependant, Chicuelo Segundo n’est pas de taille à lutter avec
un artiste de la trempe d’Antonio Ordóñez, comme cela sautera aux yeux lors du “mano a mano” entre ces deux toreros, le 29 août à Dax, face à des toros d’Antonio Pérez.
Le 13 mars, à l’initiative de Paul Barrière, sont inaugurées à
nouveau les arènes d’ Oran (Algérie Française), rénovées,
avec des toros de Manuel González pour Domingo Ortega,
Rafael Ortega et Dámaso Gómez. Le lendemain, une autre
corrida a lieu avec des exemplaires d’Antonio Pérez pour
Domingo Ortega, Antonio Bienvenida et Pablo Lozano.
Ville plus espagnole qu’arabe, Oran avait été fondée par les
Andalous en 903. La seconde occupation espagnole datait de
1774 et même après la conquête française, Oran gardait un
cachet indiscutablement espagnol. Dans ces années cinquante,
la grande majorité des pieds noirs oranais est d’origine espagnole. Il s’agit parfois de réfugiés politiques ayant fui le nou-
veau régime espagnol en place depuis la fin de la guerre civile,
mais la plupart sont là depuis plusieurs générations. Il n’est
donc pas étonnant de retrouver ces arènes à Eckmühl, dans
le faubourg sud d’Oran.
Le 4 avril, toujours à Oran, Chicuelo II remporte l’Oreille d’Or.
Curiosité de ces arènes d’Oran: en guise de trophées, les toreros y reçoivent des oreilles en carton, inventées par un commerçant local nommé Bouayad, chose qui n’a pas eu une
approbation unanime dans le public.
Dans ces mêmes arènes oranaises, le 24 octobre, dix jours
avant la “Toussaint rouge” qui sera le début d’événements
beaucoup plus meurtriers que les corridas - débutera un jeune
novillero de quinze ans, Miguel Mateo “Miguelín”, qui fera
ensuite parler de lui. Ce jour-là, Miguel affronte des taurillons
d’Etienne Pouly. Miguelín débutera avec picadors dans ces
mêmes arènes d’Oran l’année suivante.
La guerre d’indépendance en termina avec la tradition taurine
en Algérie et les arènes d’Oran furent définitivement fermées
en 1960.
Les arènes d’Oran avec le groupe à la mode :
Les Platters.
La réouverture des arènes d’Oran coïncide avec la réapparition de Domingo Ortega qui revient au toréo à 47 ans. En
Métropole, celui qui est surnommé le “diamant de Borox” ne
participera qu’à une seule corrida, le 19 avril à Arles, avec
Juan Montero et Dámaso Gómez. Face au quatrième exemplaire de Carlos Núñez, le vieux maestro, visage buriné et chevelure entièrement blanche, donne un véritable cours de toréo
et coupe deux oreilles.
Autre réapparu: le Mexicain Armillita Chico, dans sa dernière
saison, dont on aperçoit l’ombre le 20 juin à Arles entre Pablo
Lozano, Antonio Ordóñez et Angel Peralta. Habile mais prudent, on ne reconnaît pas le grand maestro que fut le Mexicain. Lors du débarquement des toros de cette corrida, portant
le fer de Piedad Figueroa (ancien élevage du duc de Tovar),
le directeur des arènes, Pierre Pouly, est gravement blessé.
Le 4 juillet, dans les corrales des arènes de Nîmes, situés alors
au boulevard Natoire, à l’emplacement actuel de la gare routière, le torero retiré Teodoro Ruiz “Macareno”, représentant
en Espagne de Ferdinand Aymé et de Paul Barrière, est tué
par le novillo “Bonastardes”, n° 15, negro, d’Emilio Infante
Da Cámara. Sa fonction sera désormais occupée par Rafael
García, qui débutera dans cette tâche lors de la novillada du
14 juillet à Oran. Ancien banderillero, Macareno était né le 4
juillet 1902 à San Vicente de Tamayo.
Les débarquements ne portent pas chance. Quelques jours
auparavant, le 17 juin, le directeur des arènes d’Arles, Pierre
Pouly, fut surpris par le toro “Rosito”, de Piedad Figueroa, qui
cassa d’un coup de tête la porte du chiquero et pénétra dans
le couloir où se trouvait le responsable des arènes arlésiennes.
Pierre Pouly reçut plusieurs coups de corne, dont un grave à
la cuisse gauche, mais fut sauvé.
Le 12 septembre, Carcassonne célèbre sa dernière corrida des
années cinquante, avec Llorente, Pimentel, Joselillo de Colombia et la cavalière Ana Beatriz Cuchet. Pendant l’hiver, les
arènes, installées sur un sol trop meuble, seront démontées
6
et transférées vers Marseille, où elles seront améliorées au
point d’atteindre une capacité supérieure à sept mille places.
La tradition taurine reprendra en ce début de vingt-et-unième
siècle.
Après la lourde parenthèse de l’Occupation, qui associera désormais le nom de cette ville au gouvernement de la collaboration, Vichy a retrouvé le calme et la douceur de vivre. Après
avoir quitté la place du Marché, où elles étaient provisoirement installées avant la guerre, les arènes y sont désormais
installées au parc du Concours Hippique. Le 1er août, on y voit
Pepote Bienvenida, Luis Briones et Jaime Malaver affronter
des toros de Piedad Figueroa. Claude Popelin décrit ainsi l’ambiance de cette corrida dans la cité thermale:
“L’effort méritoire du Club Taurin de Vichy ne va pas sans
quelques concessions à ce que l’on appelle aujourd’hui l’esprit de public-relations. Ainsi, à la mi-corrida, un entracte est
prévu pour que le public se rafraîchisse au buffet de l’hippodrome et les toreros, dans leur costume de lumières, poussiéreux, éclaboussés de sang et en sueur, viennent se mêler
à la foule qui les assaillent de demandes d’autographes. J’avais
vu, à Madrid, Daniel Gélin singer les matadors devant l’objectif de la caméra. À Vichy, il m’appartenait de voir les matadors jouer les Daniel Gélin dans une atmosphère de pesage!”
C’est cette année-là que sort sur les écrans français le film
“Sang et lumières”, adaptation cinématographique du roman
de l’écrivain béarnais Joseph Peyré, roman qui lui valut le prix
Goncourt. Dans le film, le rôle principal, celui du matador
Ricardo, est interprété par Daniel Gélin, qui est entouré, notamment, par la magnifique Zaza Gabor ou encore Vilbert qui
campe parfaitement l’apoderado.
Le 25 juillet à Châteaurenard, le novillero Pedro Romero, arlésien d’adoption, dédie à l’acteur Gérard Philippe la mort d’un
novillo de Denise Puget. Gérard Philippe est l’acteur emblématique du festival d’Avignon, qui en est à ses débuts avec
le T.N.P. de Jean Vilar. Cette novillada de Châteaurenard était
organisée par le fournisseur de cavalerie Louis Heyral, qui avait
également monté une autre novillada (sans picadors) le 30
mai à Calvisson (Gard) avec du bétail de Raoux pour Rubichi,
le novillero catalan José María Clavel et deux en simulacre
pour Lolo Raoux. Mais y laissant quelques tunes, Loulou renoncera à poursuivre une carrière d’empresa d’arènes pour se
consacrer pleinement, et de son mieux, à celle d’empresa de
caballos.
Quant à Pedro Romero, il vient de connaître un début de saison accidenté: dès le 3 janvier, en se produisant à Marseille,
aux arènes installées au Grand Palais, il est blessé à la fesse
par un novillo de Yonnet, une blessure qui nécessite pas moins
de 44 points de suture.
Pedro Romero et Gérard Philippe.
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(Film Noirfilm)
Parmi les curiosités, le 16 mai à Langon (Gironde) est célébrée une capea sans mise à mort avec du bétail de Lescot pour
le rejoneador Christian Lescot et les novilleros Pedro Romero et
Joaquín Salas. Le célèbre boxeur français Georges Carpentier
assiste au spectacle. Le 14 novembre à Saint-Gilles, une Bretonne née à Paris, Pierrette le Bourdiec, participe à sa première
mise à mort, alternant avec le novillero “Morenito de Zaragoza”. Une novillada est annoncée le 9 mai à Manosque mais
la Société Protectrice des Animaux fait interdire les picadors.
Les novillos d’Etienne Pouly sont donc combattus sans être
piqués. À Méjanes se présente un novillero originaire de Valencia, Joselito Peiris, qui se fait annoncer “Pepe de Montijo” et
qui fixe sa résidence en France. Il vivra à Nîmes, participera
comme banderillero à de nombreuses cuadrillas avant d’enseigner son art au sein du Centre Français de Tauromachie.
Parmi les novilleros remarqués, il y a le Mexicain Miguel Angel,
belle promesse, qui se présente à Nîmes le 25 avril et triomphe
à Roquefort le 15 août en décrochant trois oreilles à des novillos de Duarte de Atalaya. Malheureusement, une grave blessure l’année suivante à Séville fera disparaître les illusions qu’il
avait suscitées.
STATISTIQUES: 38 corridas, dont une mixte, et 25 novilladas
avec picadors ont été au menu de la temporada en France.
Dix de ces corridas ont été célébrées dans des arènes d’Afrique
du Nord, à Oran (13 mars, 14 mars, 11 avril, 13 juin, 19
septembre, 17 octobre, 7 novembre) et à Casablanca (7 mars,
14 avril, 3 octobre).
Pour les novilladas également, 21 ont été célébrées en Métropole et 4 en Afrique du Nord (deux à Oran, deux à Casa).
Les matadors les plus souvent engagés ont été Antoñete et
César Girón avec dix contrats chacun, suivis par Chicuelo II et
Antonio Ordóñez (9), puis Pedrés (7), Antonio Bienvenida,
Julio Aparicio (6), Damaso Gómez, Carlos Corpas (5), Pablo
Lozano (4), Rafael Ortega, Domingo Ortega, Juan Silveti,
Juan Montero, Jeronimo Pimentel (3), Jesús Córdoba, Rafael
Llorente, Manolo Vázquez, Pepe Bienvenida, Luis Briones,
Jaime Malaver, Joselillo de Colombia, Pepe Ordóñez (2), Armillita Chico, Calerito, Antonio dos Santos, Paco Mendes, Miguel
Angel, Cayetano Ordóñez, Miguel Ortas, Alfredo Leal et Antonio Vázquez (1).
Les novilleros le plus vus ont été Paco Corpas et Ramón Solano
“Solanito” (6 contrats chacun), devant Manolo Sevilla (5) et
Francisco Barrios “El Turia” (4).
Parmi les rejoneadors, Angel Peralta est paru cinq fois, devant
Charles Fidani (2) et Ana Beatriz Cuchet (1).
L’élevage à avoir fourni le plus grand nombre a été celui d’Infante da Cámara, avec 24 exemplaires.
(1) : Libération, 29 mai 1993.
ÉCHOS DU CALLEJÓN
. Castella,
triomphateur de Mexico
L’une des plus presgitieuses associations d’aficionados de
Mexico, la Unión de Bibliófilos, a désigné Sébastien
Castella comme triomphateur de la “temporada grande”.
Le palmarès des bibliophiles mexicains est le suivant.
Triomphateur: Sébastien Castella
Meilleur toro: “Pitito”, de Barralva, gracié le 27 janvier par
Antonio Bricio
Meilleur lot de toros: Barralva, combattu le 27 janvier.
Meilleures véroniques: José Tomás (le 4 novembre)
Meilleur quite: Alejandro Talavante (par gaoneras au toro
“Cedacero”, de San José, le 11 novembre)
Meilleure pique: Francisco de Borja, de la cuadrilla de José
Tomás (au toro “Bailador”, de Xajay, le 5 février)
Meilleure paire de banderilles de matador: El Pana (le 6
janvier au toro “Consejero” de Los Ebanos)
Meilleure paire de banderilles de subalterne: Christian
Sánchez (le 5 février au toro “Cubetero” de Los Encinos)
Meilleure faena: Sébastien Castella (le 5 février au toro
“Cincuentón” de Teófilo Gómez)
Meilleure estocade: José Tomás (au toro “Purito” de
Barralva, le 4 novembre)
Les prix au meilleur rejoneador et à la révélation de la
temporada n’ont pas été attribués.
. Cartels d’Istres
Bernard Marsella a présenté les cartels de la feria d’Istres,
qui aura lieu du 20 au 22 juin, avec deux corridas, une
corrida portugaise, une novillada avec picadors et une
novillada non piquée.
Le vendredi 20 juin en nocturne, corrida portugaise avec du
bétail de Fano pour trois rejoneadors dont Thomas Baqué
et les forcados de Chamusca.
Le samedi 21 juin au matin, novillada non piquée avec du
bétail de Colombeau.
Le samedi 21 juin en après-midi, toros de Cruz Madruga
pour Antonio Ferrera, Marc Serrano et Joselito Adame.
Le dimanche 22 juin au matin, novillada piquée avec des
novillos de Hoyo de la Gitana pour Daniel Martín, Román
Pérez et Octavio García “El Payo”.
Le dimanche 22 juin en après-midi, dernière corrida de
feria avec des toros de José Escolar Gil pour El Fundi,
Rafaelillo et Julien Lescarret.
La temporada à Istres sera complétée par une novillada le
3 août, avec du bétail de Patrick Laugier, et un festival en
octobre.
Cortijillo; Contreras pour Martín-Peñato; Santa Coloma pour
Rehuelga, élevage de la famille Buendía; et Pedrajas pour
Yerbabuena.
. Le PP met la corrida
dans son programme
. Le début de la temporada
à Madrid
Dans la perspective des élections générales qui sont
prévues en Espagne le 9 mars, le Partido Popular
(actuellement, principal parti d’opposition) a mis la
défense de la corrida dans son programme électoral. C’est
la première fois que la corrida est sujette à une surenchère
politique. Le parti socialiste espagnol, qui gouverne
actuellement le royaume, n’a pas encore surenchéri sur la
question.
La temporada à Madrid s’ouvrira le dimanche 9 mars par
une novillada avec du bétail d’Alipio Pérez-Tabernero pour
Antonio Nazaré, Octavio García “El Payo” et Pedro Carrero.
Le 16 mars aura lieu la corrida des Rameaux. Il est
question d’un cartel avec Uceda Leal, Abellán et Juan
Bautista, mais ce dernier ne serait pas très chaud pour y
participer.
Le 23 mars, on connaît depuis plusieurs semaines le cartel
du dimanche de Pâques: toros de Núñez del Cuvillo pour
Julio Aparicio, Morante de la Puebla et Miguel Angel
Perera.
Le 30 mars, novillada avec du bétail de Domínguez
Camacho pour Alberto Lamelas, Pepe Moral et Julio Parejo.
Le reste du printemps aux arènes de Madrid peut se définir
ainsi:
- novilladas ou corridas les dimanches d’avril
- feria de la Comunidad du 1er au 4 mai, avec novilladas
les 1 et 3; corrida goyesca (cartel envisagé: Uceda Leal, El
Cid et Sébastien Castella ou Juan Bautista) le 2 mai et
corrida le 4 mai
- feria de San Isidro du 8 au 31 mai
- le 1er juin, corrida à cheval avec Pablo Hermoso de
Mendoza, qui sera proposée en “pay per view” par Digital
Plus
- le 3 juin, corrida de bienfaisance, avec comme cartel
probable: des toros de Núñez del Cuvillo pour Morante de
la Puebla, Manzanares et la confirmation d’alternative de
Cayetano
- du 5 au 8 juin, corridas de l’anniversaire, avec cartels de
vedettes les 5 et 6, cartel plus modeste le 7 et corrida à
cheval le 8. Cette année, les corridas de l’anniversaire
devraient être retransmises par Digital Plus.
Reste les négociations avec José Tomás, qui sont loin d’être
terminées. Si elles aboutissent, il pourrait toréer le 4 juin et
peut-être à une autre date. L’empresa laisse la date du 15
juin libre. Mais tout cela est au conditionnel, quand on
connaît les caprices du torero de Galapagar.
. Temporada à Saragosse
Ignacio Zorita a présenté les cartels de la première partie
de la saison à Saragosse, avec les affiches suivantes.
Le mercredi 23 avril (jour de la Saint-Georges, patron
d’Aragón), corrida à cheval avec des toros portugais de
Passanha pour Fermín Bohórquez, Diego Ventura et
Leonardo Hernández.
Le samedi 26 avril, corrida concours avec des toros de
Concha y Sierra, Palha, Prieto de la Cal, Celestino Cuadri,
Adolfo Martín et Fuente Ymbro pour Luis Miguel Encabo,
Jesús Millán et Serafín Marín.
Le dimanche 27 avril, novillos de Prieto de la Cal pour
Enrique Guillén, Pérez Valcarcel et Juan Belda.
Le 18 mai, novillos d’El Cortijillo (propriété des frères
Lozano) pour Pepe Moral, Rubén Pinar et José Manuel
Mas.
Le 25 mai, novillos de Martín-Peñato pour Pedro Carrero,
José García “Josete” et Alejandro Lalana, ce dernier
débutant avec picadors.
Le 1er juin, novillos de Rehuelga pour Alberto Lamelas,
Fernando Tendero et Diego Lleonart.
Le 8 juin, novillos de Yerbabuena pour Dámaso González,
Miguel Angel Delgado et Román Pérez.
Le 28 juin, corrida goyesca avec des toros de Vellosino
pour Julio Aparicio, Morante de la Puebla et Salvador Vega.
L’empresa propose aux aficionados “toristas” une
programmation variée: corrida concours avec six encastes
différents le 26 avril, et novilladas également d’encastes
différents: Veragua pour Prieto de la Cal; Núñez pour El
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Semana_568 18/02/08 10:06 Page 8
(Film Noirfilm)
ÉCHOS DU CALLEJÓN
. Castella engagé trois fois
à Madrid
Selon les déclarations de l’imprésario de Madrid au
quotidien ABC, Sébastien Castella aurait signé trois contrats
à Madrid: le 2 mai; le 27 mai avec Enrique Ponce face à
des toros d’Alcurrucén; et le 5 ou 6 juin, avec Julio Aparicio
et Miguel Angel Perera face à des toros de Garcigrande.
. Dans l’attente de la carte verte
Victorino Martín devrait avoir, dans quelques jours, les
résultats d’un dernier assainissement sanitaire. S’il s’avère
positif comme les précédents, il devrait récupérer la carte
verte. Cela serait purement anecdotique si plusieurs arènes
n’attendaient cette confirmation pour boucler les lots de
leur feria. Car s’il est autorisé à rentrer sur le sol français,
Victorino pourrait fournir une corrida à Mont-de-Marsan feria pour laquelle ont été vus également des toros de
Miura, La Quinta, Torrestrella et El Ventorrillo entre autres et un toro à la corrida concours de Vic-Fezensac, ainsi que
d’autres lots possibles.
Pour Vic, rien n’est encore officiel, mais des lots ont été
vus de près chez Escolar Gil, Fuente Ymbro, Adelaída
Rodríguez, Robert Margé et Fidel San Román (ex-Guardiola
Domínguez). La novillada devrait provenir de chez Pérez
de la Concha.
Gonzalo Montoya.
Le 16 mars, corrida à cheval avec Álvaro Montes, Sergio
Domínguez et João Salgueiro.
Pour le Zapato de Plata (soulier d’argent), c’est le public
qui, par un vote, désignera le vainqueur à l’issue des deux
novilladas, grâce à une urne disposée à l’extérieur des
arènes. Rappelons que le prix consiste à un engagement
pour la feria de novilladas de septembre, face à l’élevage
que choisit le vainqueur.
. Castella, vedette de la feria
de Texcoco
. Corrida à Benidorm
Sébastien Castella sera la principale vedette de la feria
mexicaine de Texcoco, où il se produira les 21 et 22 avril,
pendant la feria française d’Arles. Voici les cartels de
Texcoco.
Le 15 mars, toros de Juan Flores pour sept toreros
mexicains qui tueront un toro chacun: Arturo Velázquez
“Talín”, José Rubén Arroyo, Christian Ortega, Manolo
Lizardo, Reyes Ramón, Xavier Ocampo, Jorge Delijorge.
Le 16 mars, toros “jaboneros” de La Joya pour des toreros
à désigner.
Le 20 mars, toros de Luis Felipe Ordaz pour Leonardo
Benítez, El Zapata et Juan Antonio Adame.
Le 21 mars, toros de San Martín pour Rafael Ortega,
Humberto Flores et Sébastien Castella.
Le 22 mars, toros de Vicky de la Mora pour Zotoluco,
Ignacio Garibay et Sébastien Castella.
Le 23 mars, toros de La Guadalupana pour le rejoneador
Rui Fernandes et les matadors Leopoldo Casasola et
Guillermo Martínez.
Le 29 mars, toros de Fernando de la Mora pour Eloy
Cavazos, Zotoluco et Rafael Ortega.
Le 30 mars, huit toros d’El Vergel pour Mari Paz Vega,
Israel Tellez, Victor Mora et le triomphateur de la corrida du
15 mars.
Le vendredi 21 mars à Benidorm (Alicante), toros de
Garcigrande pour El Fandi, Manzanares et Cayetano.
. Novilladas non piquées
des “trois nations”
. Cartels à Arnedo
du Zapato de Plata
Trois novilladas non piquées auront lieu le 8 mars à
Moralzarzal (province de Madrid), le 29 mars à Pomarez
(Landes) et en avril à Juriquilla (Mexique), avec les trois
mêmes novilleros: Tulio Salgueiro, de l’école taurine de
Badajoz; le français Mathieu Guillon; et le mexicain Sergio
Flores.
. Vente de l’élevage de Bucaré
L’élevage de Bucaré a été vendu par Javier Buendía au
matador retiré Carlos Aragón Cancela, qui entend maintenir
son origine Buendía-Santa Coloma.
. Corrida à Fitero
Pour les fêtes de la San Raimundo aura lieu une corrida
le 15 mars à Fitero (Navarre), avec des toros portugais de
Santa María pour Julio Aparicio, Sánchez Vara et Eduardo
Gallo.
Le Zapato de Plata se déroulera à Arnedo du 14 au 16
mars avec les six novilleros finalistes retenus à l’issue des
tientas de sélection.
Le 14 mars, novillada non piquée avec trois erales de La
Quinta et trois de Collado Ruiz pour Antonio Espaliú (de
Coria del Rio), Ernesto Tapia “Calita” (de l’école de Séville)
et Adrián de Tormes (de Linares).
Le 15 mars, novillada non piquée avec trois erales de La
Quinta et trois de Collado Ruiz pour Damián Castaño (de
Salamanque), Ricardo Maldonado (de Salamanque) et
SEMANA GRANDE
N° 568 - LUNDI 18 FÉVRIER 2008
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Aucun service d’abonnement n’est pris par téléphone
. Nouvel apoderado pour
Morenito de Aranda
Après avoir rompu à l’automne dernier avec Carlos Zuñiga,
qui le dirigeait depuis ses débuts, Morenito de Aranda a
choisi le ganadero Manuel Hurtado comme nouvel
apoderado.
. Alicante devra indemniser
La ville d’Alicante devra indemniser l’imprésario Angel
Bernal pour des irrégularités survenues lors de l’appel
d’offres pour la direction des arènes en 2002. Cet appel
d’offres avait été remporté par la société de Pedro
Manzanares.
. Soirée du club taurin
de Rieumes
Le club taurin de Rieumes organise une grande soirée le
samedi 23 février avec le ganadero Javier Sánchez-Arjona
et le matador Stéphane Fernandez Meca. Renseignements
au 05.62.14.66.13 ou 06 11 14 22 25
. Soirée à Aignan
Ce vendredi 22 février à Aignan (Gers), à la salle
polyvalente, grande soirée avec repas, tertulia et
présentation de la corrida de Pâques. Renseignements au
05.62.09.22.57.
. Vingtième prix
Mariano Zumel
Cette année, le thème du prix littéraire Mariano Zumel (prix
en langue espagnole) est: “los apoderados, ayer y hoy”.
Le premier prix est doté de 4 500 euros,
le deuxième de 1 500 euros.
Les travaux doivent être envoyés avant le 6 juin à;
Isabel Andrés
Calle Goya, 47 - 4°C
28001 Madrid (Espagne)
. Le sommaire sur notre site
Sur notre site Internet (www.semana-grande.com),
vous pouvez retrouver tous les lundis le sommaire
du numéro de la semaine. Et seulement le sommaire,
car le contenu demeure réservé à vous seuls, chers
abonnés.
. Les “municipales”
dans Semana Grande
Semana Grande a envoyé aux principaux candidats aux
élections municipales dans cinq grandes villes taurines
françaises (Arles, Bayonne, Dax, Mont-de-Marsan et Nîmes)
un questionnaire sur leurs projets en matière de
tauromachie et leur position face aux anticorridas.
Certains nous ont déjà répondu et nous les en remercions.
Nous publierons les réponses qui nous seront parvenues la
semaine prochaine, dans un numéro qui paraîtra une
dizaine de jours avant le premier tour, afin que les électeurs
aficionados sachent à quelle sauce ils peuvent être mangés.
Nous n’avons pas évoqué Béziers, où les arènes sont
privées et où la politique tauromachique échappe à la
mairie.
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