TRIBUNALE DI GENOVA
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TRIBUNALE DI GENOVA
Avvocato ANDREA TORAZZA I – 16121 Genova – Via Malta 4/7 Tel. +39.010.587716 – Fax +39.010.5306682 [email protected] BNA & FNG Claims conference 2008 Séminaire: le droit italien de la réparation du dommage à la lumière de l’indemnisation des sinistres corporels ****** DEUXIEME CAS – Solution judiciaire Le 20 Octobre 2007, à midi, M. Chapuisat, à la conduite de sa Golf GTI, immatriculée en Suisse, survenant du centre de Milan, roulait à vive allure vers Rue XX Septembre. A ce moment là, après avoir effectué un virage, il renversait deux passants, M. Bianchi et M. Caio, qui étaient en train de traverser la route sur le passage clouté. Sur le lieu de l’accident survenait la Police qui mettait une amende à M. Chapuisat pour violation de l’art. 191, 1° et 4° alinéa du Côde de la Route et envoyait le tout à la Procura della Repubblica pour les dispositions relatives. Les médecins de l’ambulance survenus constataient l’immédiat décès de M. Bianchi tandis que M. Caio a été transporté à l’Hôpital voisin, où, après quattre mois de coma, lui aussi décèdait. M. Bianchi, avant l’accident, cohabitait avec M.me Verdi sans liens de mariage; ses parents étaient encore vivants et il avait aussi deux soeurs. M. Caio, au contraire, était marié et il avait aussi une fille de huit ans, mais il n’avait plus de parents en ligne directe; sa femme, à cause des graves blessures de son mari et de son décès, tombait dans un état dépressif reconnu par des médecins specialistes. Avv. Andrea Torazza 30 ottobre 2008 1 Pagina 1 BNA & FNG Claims conference 2008 LISTE DES QUESTIONS – Solution judiciaire 1. Est–il possibile que les parents et les soeurs de M. Bianchi, même si non vivants sous le même toit, obtiennent l’indemnisation du “danno morale” (souffrances endurées) dans le procès civil devant le Tribunal de Milan contre M. Chapuisat et son assureur (UCI) ? Oui, ils ont droit, sans exceptions, à être indemnisés du « danno morale » (suffrances endurées) car il s’agit de subjects qui étaient unis au mort par un rapport de parenté très intime, rapport qui constituit le fondament de l’indemnisation. Ça signifie que même si le « parent proche » n’avait aucun rapport avec le mort, pour n’import quel motif, il aura droit également à être indemnisé. La doctrine a ètabli comme critère de distinction le degrè de parenté: père, mère, soeure, frère, fille, fils et « conjoint », sont les seuls qui ont droit à l’indemnisation des suffrances endurées quand il y a un accident mortel d’un des sujets susdits. Au contraire, si celui qui demand l’indemnisation ne rentre pas dans la catégorie qu’on a indiqué, par exemple un ami ou un oncle, il doit éprouver son rapport très intime et spécial avec le mort par témoins, mais c’est difficile qu’il obtien raison; il faudra sûrement assigner. Le gestionnaire, avant d’indemniser, doit aussi verifier si l’ayant droit vivait sous le même toit avec le mort; en ce cas le « parent proche » aura droit à une indemnisation plus grand, car il y a la présomption qu’il avait un rapport plus intime avec le mort. Même pour ce genre de dommage il n’y a pas un critère unique au niveau national. Chaque Tribunal applique son propre critére, même si la plus part des Tribunax suit Milano ou le Triveneto ou Rome. Avv. Andrea Torazza 30 ottobre 2008 2 Pagina 2 Par exemple le Tribunal de Milano indemnise à chaque «parent proche» pour la mort d’un fils, du père, de la mère, ou du conjoint, d’un minimum de € 106.376 au maximum de € 212.752; pour la mort d’un frère il reconnait d’un minimum de € 21.275 à un maximum de € 127.651. Le Triveneto au contraire reconnait pour la mort des parents entre € 43.470 et € 103,500; pour un seul parent (père ou mère) entre € 64.170 et € 153.180. Pour un fils entre € 32.085 et € 121.095. Pour le conjoint (femme ou mari) ou vivant sous le même toit entre € 49.680 et € 162.495. Pour chaque frère entre € 14.490 et € 34.155. 2. Dans le procès civil contre M. Chapuisat et son assureur, M.me Verdi, qui cohabitait mais n’était pas la femme de M. Bianchi, aurat-elle la même possibilité de la femme de M. Caio d’obtenir l’indemnisation du “danno morale” (souffrances endurées) et du “danno esistenziale” (préjudice d’agrèment) ? Théoriquement oui car les deux sujects sont « égalisés », mais en concret il faut supporter le tout par certificat anagrapfique, qui confirme que le deux vivaient ensemble, avec des témoignages et/ou avec d’autres documents (par exemple celui de la banque qui consentit un prêt pour acheter leur maison). M.me Verdi va donc recevoire par le Tribunal entre € 106.000,00 et € 212.000, comme indemnisation de ses suffrances endurées (danno morale) et rien de tout comme « danno esistenziale » (préjudice d’agrèement) puisque pour le moment le deuxième est compris dans le première. 3. La femme et la fille du M. Caio auront–elles des indemnisations différentes par rapport aux parents proches de M. Bianchi, attendu que M. Caio est mort après quattre mois de l’accident ? Oui. Les deux vont recevoire non seulement l’indemnisation du « danno morale » (suffrances endurées) mais aussi du « danno biologico » que m. Caio a subi pour la période pendant la quelle il a veçu avant de mourir comme conséquence de l’accident. Il s’agit d’un dommage personel du M. Caio que sa femme et sa fille vont recevoire jure ereditario, comme hèritiers de m. Caio. Avv. Andrea Torazza 30 ottobre 2008 3 Pagina 3 Pour l’indemnisation de ce dommage les Tribunaux vont décider selon équité. Il n’ y a pas, donc un critère unique. Par exemple le Tribunal de Marsala, en Sicile, a indemnisé comme « danno biologico » pour une jeune de 16 ans, qui avait veçu encore 4 mois après son accident, € 33.827,75, et le douple comme «danno morale» (suffrances endurées); à peu près un montant de € 100.000 qui a été partagé entre ses hèritiers !!! Au contraire le Tribunal de Torino a indemnisé pour seules 3 jours de survivance € 1.290,30 comme « danno biologico » et € 967,73 comme « danno morale » (suffrances endurées), selon un raisonement pas seulement très compliqué mais surtout presque impossible à expliquer, et sans estimer l’âge du mort. 4. La femme de M. Caio, à cause de son état dépressif en conséquence du décès de son mari, aurat–elle droit à une indemnisation comme “danno biologico” par le Tribunal ? Si à travers son rapport médical la femme de M. Caio peut éprouver que, par conséquence de la mort du mari, elle est tombée malade d’un état depressif grave, elle aura droit à l’indemnisation du «danno morale» (suffrances endurées) pour la mort de son mari et aussi de son propre «danno biologico». Le Médecin de l’assurance doit vérifier le tout et, surtout, le rapport logique entre la mort du mari et la suffrance de sa femme. L’indemnisation aura lieu avec les mêmes critères dont on a parlé jusqu’a ce moment pour l’indemnisation du «danno biologico». 5. Tous les parents proches, aussi bien de M. Bianchi que de M. Caio, peuvent–ils obtenir une indemnisation pour la perte patrimoniale consécutive au décès de celui qui était la seule source de gain pour les deux familles? Bien sûr que oui. La perte de la soule source de gain constituit le «danno patrimoniale» (dommage patrimonia) de la famille. Les «parents proches» du mort (femme, fils, parents, oncle et n’importe qui) doivent évidentement éprouver la perte patrimonial à travers les dèclarations des revenus du mari précédents l’accident. Après, il faudra avoire un rapport Avv. Andrea Torazza 30 ottobre 2008 4 Pagina 4 d’expertise d’un comptable qui confirme la perte patrimonial et qui calcule le montant du dommage, il s’agit d’un calcule très difficile à expliquer qui doit tenire compte de differents facteurs (l’âge du mort, l’activitè qu’il faisait, la longuer de la vie etc.). On va faire remarquer à tous que on a préféré une exposition très pratique mais évidemment synthétique des sujets qui étaient objects du workshop; c’est pour ça qu’on n’a pas pu parler de plusieurs thèmes soit de doctrine que juridiques liés aux susdits sujets. Avv. Andrea Torazza 30 ottobre 2008 5 Pagina 5