2014_11_11 Orchestre Philh de St Petersbourg
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2014_11_11 Orchestre Philh de St Petersbourg
Arsenal SYMPHONIQUE Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg Yuri Temirkanov Direction Andreï Korobeinikov Piano mardi 11 novembre 2014, 20h Vente de disques et de DVD à l’issue du concert Grande Salle 14–15 © DR 1h30 + entracte Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg Yuri Temirkanov Direction Andreï Korobeinikov Piano TCHAÏKOVSKI Concerto pour piano n°1 en si bémol mineur 35’ Entracte CHOSTAKOVITCH Symphonie n°10 en mi mineur 50’ En accord avec les Productions Internationales Albert Sarfati. 2 Violons I : Lev Klychkov Violon solo Pavel Popov Alexander Zolotarev Yury Ushchapovsky Valentin Lukin Sergey Teterin Olga Rybalchenko Natalia Sokolova Olga Pankova Yaroslav Zaboyarkin Vera Vasileva Nikolay Tkachenko Alexey Vasilyev Tatiana Makarova Grigory Sedukh Maria Irashina-Pimenova Mikhail Alexeev Violons 2 : Ilya Kozlov Violon solo Igor Zolotarev Tatiana Shmeleva Dmitrii Petrov Liubov Khatina Zhanna Proskurova Veronika Dygodyuk Dmitry Koryavko Irina Sukhova Ruslan Kozlov Elizaveta Petrova Nikolay Dygodyuk Konstantin Basok Yury Gorbachev Olga Kotlyarevskaya Altos : Andrey Dogadin Alto solo Yury Dmitriev Alexey Bogorad Denis Gonchear Dmitry Kosolapov Konstantin Bychkov Iosif Nurdaev Tatiana Gromova Aleksandr Chizhov Leonid Lobach Alexey Koptev Elena Panfilova Violoncelles : Dmitry Khrychev Violoncelle solo Nikolay Gimaletdinov Taras Trepel Sergey Chernyadyev Nikita Zubarev Alexander Kulibabin Mikhail Slavin Nikolay Matveev Stanislav Lyamin Evgenii Kogan Contrebasses : Artem Chirkov Contrebasse solo Rostislav Iakovlev Oleg Kirillov Nikita Makin Mikhail Glazachev Nikolay Chausov Alexey Ivanov Arseny Petrov Flûte : Marina Vorozhtsova Flûte solo Dmitry Terentyev Olesia Tertychnaia Flûte piccolo : Ksenia Kuelyar-Podgaynova Hautbois : Artsiom Isayeu Aleksandr Rogozin Artsiom Trafimenka Cor anglais : Mikhail Dymsky Clarinettes : Andrey Laukhin Clarinette solo Denis Sukhov Aleksandr Vasilev Contrebasson : Aleksei Siliutin Cors : Igor Karzov Stanislav Avik Anatoly Surzhok Nikolay Dubrovin Kirill Miron Vsevolod Mititello Trompettes : Igor Sharapov Trompette solo Vyacheslav Dmitrov Mikhail Romanov Alexey Belyaev Trombones : Maxim Ignatyev Trombone solo Dmitry Andreev Denis Nesterov Vitaly Gorlitsky Tuba : Valentin Avvakumov Percussions : Dmitry Klemenok Mikhail Lestov Ruben Ramazyan Alexander Mikhaylov Anton Nazarko Aleksandr Shalimov Piano & celesta : Maxim Pankov Documentaliste : Leonid Voronov Régisseur : Alexander Novikov Clarinette basse : Vitalii Rumiantcev Technicien : Alexander Vinogradov Bassons : Vasily Chernichka Mark Kreshchenskyi Anton Gutsevich Directeur Général : Ilya Teplyakov Directeur adjoint : Galina Logutenko 3 TCHAÏKOVSKI Concerto pour piano n°1 en si bémol mineur Le concerto pour piano n°1 de Tchaïkovski est un des seuls concertos du compositeur à s’être durablement imposé dans le répertoire. Il est devenu aujourd’hui une œuvre très appréciée, notamment par Yuri Temirkanov, et presque un passage obligé pour les virtuoses du clavier. Il offre un tableau vertigineux reprenant des éléments de folklore et de danse, partagé entre un dynamisme joyeux et un épanchement lyrique. Tchaïkovski compose cette pièce en 1874, alors qu’il est à l’aube d’une carrière et d’une notoriété naissante. Pourtant, comme il n’est pas concertiste, il soumet la partition à son mentor Rubinstein et encourt de violentes critiques de sa part. Furieux, Tchaïkovski offre alors la dédicace au fameux chef et pianiste Hans von Bülow, qui crée l’œuvre au Music-Hall de Boston en 1875, sous la direction de Benjamin Johnson Lang. L’œuvre connaît un vif succès et est également louée à Saint-Pétersbourg. Rubinstein revient alors sur son précédent jugement et devient même le meilleur interprète de l’œuvre qu’il joue notamment lors de l’Exposition Universelle de 1878 à Paris. Le concerto séduit par sa fraicheur mélodique et sa richesse d’invention. C’est son introduction qui l’a rendue célèbre : grandiose, celle-ci s’ouvre avec les cuivres, suivis par une entrée en escalier du piano, qui poursuit peu à peu une cadence tumultueuse, mettant en valeur son registre aigu. Entre intimité et exubérance, éléments vifs et calmes, le jeu ne cesse d’alterner aussi entre l’orchestre et le piano, placés sur un pied d’égalité, dans une densité sonore digne d’une symphonie. Piotr Ilitch Tchaïkovski © DR (1840 – 1893) Né à Votkinsk en 1840 dans une famille de la bonne bourgeoisie, Tchaïkovski se lance d’abord dans des études de droit. Il entre au Conservatoire en 1862 où il fut l’élève de Rubinstein et de Zaremba. 4 Il enseigne de 1866 à 1878 au Conservatoire de Moscou, tout en composant abondamment et en exerçant des activités de critique musical. À partir de 1877, une riche admiratrice, Mme Nadejda von Meck, avec laquelle il entretient une relation épistolaire et platonique, lui verse une pension qui lui permet de se consacrer exclusivement à la composition. Contemporain du Groupe des Cinq, Tchaïkovski représente une tendance différente, cosmopolite, unissant dans son œuvre éléments nationaux et étrangers. Compositeur éclectique, il pratique à peu près tous les genres existants. Autant que dans certains de ses ouvrages lyriques (Eugène Onéguine, La Dame de Pique), c’est dans ses œuvres symphoniques qu’il a donné le meilleur de lui-même. Tchaïkovski se révèle le seul romantique russe : d’une sensibilité exacerbée, c’est un homme déchiré qui peint en miniaturiste une société traversée de contradictions mais où dominent tout à la fois le goût de la pureté et du lyrisme et le culte de l’ennui et de la névrose. Personnage complexe et ambigu, il a apporté à la musique une richesse inépuisable dans son invention mélodique. — Entracte — CHOSTAKOVITCH Symphonie n°10 en mi mineur Huit années après sa neuvième symphonie jugée trop « légère », l’arrivée de la dixième symphonie de Chostakovitch est accueillie comme un événement majeur lors de sa création en 1953 à Leningrad sous la direction d’Evgueny Mavrinsky, par celui qui s’appelait encore Orchestre Philharmonique de Leningrad. Œuvre sombre et désabusée, elle intervient quelques mois seulement après la mort de Staline. Le premier mouvement moderato débute par des cordes graves et obscures. Des solos de clarinette et de flûte apportent ensuite une poésie énigmatique. La dernière partie vient alléger l’atmosphère sur un rythme de valse. C’est dans ce violent et épique allegro qu’il faut sans doute rechercher l’évocation du « petit père des peuples », dans le volontarisme inhumain, implacable du mouvement. L’allegretto donne un peu de repos au spectateur, mais une valse acharnée revient le surprendre. Finalement, dans l’andante – allegro, le hautbois, la flûte et le basson tracent d’abord de longues volutes plaintives et méditatives avant qu’une flûte effrontée vienne emporter l’orchestre dans une fête populaire menant à l’apothéose. 5 Dmitri Chostakovitch © DR (1906-1975) Dmitri Chostakovitch est né à Saint-Pétersbourg en 1906 dans une famille au passé révolutionnaire, appartenant à l’intelligentsia russe. Il débute ses études musicales au sein du Conservatoire de sa ville natale avec comme professeur Nikolaiev au piano et Steinberg en composition. Ayant une enfance marquée par les bouleversements politiques de son pays, il compose à l’âge de onze ans son premier Hymne à la liberté. En 1926, il crée sa première symphonie qui lui donne une renommée internationale. Puis, poursuivant ses créations, il adopte une tendance avant-gardiste qui lui vaut des rappels à l’ordre du régime socialiste. Pour s’amender, il compose alors une série d’œuvres à tendance sociale héroïque qui illustrent tant le devenir de l’Homme soviétique (Symphonie n°5) que des batailles, avec notamment sa septième symphonie dite Leningrad qui le consacre dans le monde entier comme le plus grand symphoniste soviétique. Il est soumis à des pressions et contraint de montrer un double visage, mais une libéralisation progressive lui permet tout de même de s’exprimer artistiquement comme il l’entend. Il utilise une « pensée polyphonique » marquée davantage par l’importance des motifs que par des thèmes ou la mélodie. Ces procédés d’orchestration volumineux rappellent Tchaïkovski tandis que son attrait pour les grandes fresques marque son admiration envers Mahler. Personnage ambigu, Chostakovitch a fait don de son art au régime soviétique. Il n’en reste pas moins que sa musique ne se juge pas à sa couleur politique mais à sa valeur humaine : le compositeur s’est mis tout entier dans son œuvre, avec ses doutes, ses angoisses et ses victoires. 6 Andreï Korobeinikov Piano © Irène Zandel « Comme Evgeny Kissin il y a quelques années, Andreï Korobeinikov est un ovni, un musicien hors norme doublé d’un grand intellectuel » Judith Chaine, Télérama Sortir, janvier 2010 Né à Moscou en 1986, ce jeune pianiste se produit dans plus de 20 pays et remporte plus de 20 concours nationaux et internationaux. Nous retiendrons notamment le concours international Scriabine en 2004, ainsi que celui de Rachmaninov de Los Angeles en 2005 pour lequel il reçoit également le Prix du public. Il sort du Conservatoire de Moscou à seulement 19 ans avec la distinction spéciale du « Meilleur musicien de la décennie ». En 2005, Andreï Korobeinikov poursuit ses études au London Royal College of Music, grâce à une bourse de G. & J. Simmonds Scholarship. Il est aujourd’hui régulièrement invité à travers le monde et se produit avec de prestigieuses formations telles que Philharmonique de St-Pétersbourg, Tchaikovsky Symphony Orchestra of Moscow, Moscow City Symphony « Russian Philharmonic », Philharmonia Orchestra, Konzerthausorchester Berlin, NHK Symphony Orchestra, NDR Sinfonierorchester Hamburg, Budapest Festival Orchestra, Orchestre National de France, Orchestre de Chambre de Paris, Orchestre de Bordeaux, Lahti Symphony Orchestra… sous la direction de Yuri Temirkanov, Ivan Fisher, Vladimir Fedoseyev, Vladimir Ashkenazy, Okko Kamu, Antoni Wit, Alain Altinoglu… Parallèlement, Andreï Korobeinikov se produit en récital et en musique de chambre avec des musiciens de renom tels que Vadim Repin, Alexandre Kniazev, Henri Demarquette et Dmitri Makhtin, dans les plus prestigieuses salles et festivals : Théâtre des Champs-Élysées, Festival Radio France de Montpellier, Festival International de Piano de La Roque d’Anthéron, Festival de la Folle Journée de Nantes et Tokyo, Auditorium du Louvre, Wigmore Hall de Londres, Festival de Gstaadt, Conservatoire de Moscou, Washington Performing Arts Center, Tokyo Suntory Hall, Philharmonie de Saint-Pétersbourg, Konzerthaus de Berlin, Tonhalle de Zurich… En 2013, le pianiste a fait une tournée triomphale aux États-Unis et en Russie avec et sur invitation de Vadim Repin. En outre, son talent exceptionnel s’exprime dans plusieurs domaines. À dixsept ans, il obtient un diplôme d’avocat de l’Université Européenne de droit de Moscou avec les félicitations du jury et publie plusieurs ouvrages juridiques, notamment sur le droit de la propriété intellectuelle. Ces dernières années, il a développé une vraie passion pour la composition et a présenté ses œuvres dans plusieurs de ses récitals. Andreï Korobeinikov enregistre pour Mirare. En 2008, son premier disque consacré à Scriabine remporte un très grand succès et est distingué par la presse spécialisée (Diapason Découverte / Diapason d’Or de l’Année / Choc de 77 Classica). Un disque dédié aux Sonates et Bagatelles de Beethoven est également sorti, puis, le pianiste enregistre les Préludes op.34 et les deux Concertos pour piano de Chostakovich avec l’Orchestre Symphonique de Lahti/Okko Kamu. Son interprétation sera acclamée (Diapason d’or…). Pour le prochain CD, Andreï Korobeinikov revient à son exploration du répertoire de Scriabine avec l’intégrale des Études, enregistrées au Bayerisch Rundfunk, et encensé par la critique internationale. Ses futurs engagements comportent, entre autres, une tournée avec l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg / Yuri Temirkanov, des concerts avec Budapest Philharmonic Orchestra / Pinchas Steinberg, Ural Philharmonic Orchestra / Dmitri Liss, Tchaikovsky Symphony Orchestra of Moscow / Vladimir Fedoseyev, NHK Philharmonic Orchestra / Vladimir Fedoseyev, des récitals à travers le monde (Paris Théâtre des Champs-Élysées, Taipei National Concert Hall…) et deux tournées (Japon et Canada) avec le violoniste Vadim Repin. Yuri Temirkanov Direction © DR Depuis 1988, Yuri Temirkanov est directeur musical et chef d’orchestre de lʼOrchestre Philharmonique de SaintPétersbourg, avec qui il crée de nombreux enregistrements et effectue d’importantes tournées internationales. Distingué lors de la prestigieuse compétition All-Soviet National Conducting en 1966, il est invité par Kirill Kondrashin en tournée en Europe et aux États-Unis avec le célèbre violoniste David Oistrakh et lʼOrchestre Philharmonique de Moscou. Yuri Temirkanov débute sa carrière en 1967 avec lʼOrchestre Philharmonique de Leningrad, devenu lʼOrchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg. Il est nommé chef principal en 1968 de l'Orchestre Symphonique de Leningrad jusqu’en 1976, date à laquelle il devient directeur musical de lʼOpéra Ballet de Kirov, aujourd’hui Théâtre Mariinsky. Il quittera lʼOpéra en 1988. Ses productions dʼEugène Onéguine et La Dame de Pique resteront des références dans l’histoire de l’opéra. Sa carrière lʼa amené à diriger les plus grandes formations : citons lʼOrchestre 88 Philharmonique de Berlin et lʼOrchestre Philharmonique de Vienne, la Staatskapelle de Dresde, le London Philharmonic, le London Symphony, le Royal Concertgebouw Orchestra, les orchestres de Santa Cecilia de Rome et de La Scala de Milan. Après ses débuts à Londres avec le Royal Philharmonic Orchestra en 1977, il est nommé principal chef invité, puis chef principal de 1992 jusqu’en 1998. Durant cette période, il est également nommé chef principal invité de l’orchestre Philharmonique de Dresde, et de 1998 à 2008, chef principal invité de lʼOrchestre symphonique national de la Radio danoise. Sollicité régulièrement aux ÉtatsUnis, il dirige de nombreux orchestres tels que ceux de Boston, Philadelphie, Chicago, Cleveland, San Francisco, et Los Angeles. Il a été directeur musical de lʼOrchestre Symphonique de Baltimore de 2000 à 2006, et principal chef invité du Bolshoï jusquʼen 2009. Il était de plus directeur musical du Teatro Regio di Parma de 2010 à 2012. Yuri Temirkanov a réalisé de nombreux enregistrements, collaborant avec lʼOrchestre Philharmonique de SaintPétersbourg, lʼOrchestre Philharmonique de New-York, lʼOrchestre symphonique national de la Radio danoise, et le Royal Philharmonic, avec qui il a enregistré l’intégrale des ballets de Stravinsky et le cycle complet des symphonies de Tchaïkovski. Maestro Temirkanov présente tous les ans lʼInternational Winter Festival Arts Square à Saint-Pétersbourg en Russie. Concept unique, ce festival rassemble les artistes les plus renommés. Lʼévénement marquant de la 14e édition du festival est la célébration du 75e anniversaire de Yuri Temirkanov et le 25e anniversaire de sa direction à lʼOrchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg. Lʼouverture, sous la baguette de Mariss Jansons et Nikolai Alexeev, rendra hommage à Yuri Temirkanov, avec en concert de gala des artistes de renoms tels que Yuri Bashmet, Paata Burchuladze, Elisso Virsaladze, Natalia Gutman, Denis Matsuev, Vadim Repin, Sayaka Shoji et Viktoria Yastrebova. Yuri Temirkanov a reçu de nombreuses récompenses. Il a obtenu la plus haute distinction de lʼordre du mérite en Russie en 1998, 2003, 2008 et 2013. Il reçoit en 2003 et 2007 le prix Abbiati du meilleur chef dʼorchestre, et en 2003 il est nommé chef dʼorchestre de lʼannée en Italie. En 2012, il a été distingué « Commandeur de lʼOrdre de lʼÉtoile de la Solidarité Italienne » et en 2014 obtient le Prix Arturo Benedetti Michelangeli. 9 9 L’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg © DR Le premier orchestre symphonique de Russie a été fondé en 1882 sous le règne d’Alexandre III, nommé Chœur Musical de la Cour. Au début du XXe siècle, l’ensemble interprétait le poème symphonique Ein Heldenleben, et Ainsi Parlait Zarathoustra de Richard Strauss, la première symphonie de Mahler, la neuvième symphonie de Bruckner, le Poème de l’extase de Scriabine, et la première symphonie de Stravinsky pour la première fois en Russie. L’orchestre était alors dirigé par Arthur Nikisch, Richard Strauss, Alexandre Glazounov et Serge Koussevitsky. En 1921, l’orchestre réside au grand Hall de l’Assemblée de la Noblesse, avant l’ouverture de la première Philharmonie du pays. De nombreux chefs tels que Bruno Walter, Felix Weingartner, Hermann Abendroth, Oskar Fried, Erich Kleiber, Pierre Monteux, et Otto Klemperer, ainsi que les solistes Vladimir Horowitz, Jascha Heifetz, Dmitri Chostakovitch, et Serge Prokofiev ont travaillé avec l’orchestre. En 1934, l’orchestre, premier dans le pays, a été honoré du titre d’Orchestre de la République. En 1938 débute la période Mavrinsky, marquant la seconde moitié de ce siècle, qui a permis de donner à l’orchestre sa place parmi les plus grandes formations. Depuis 1946 débuta les tournées de l’orchestre, aujourd’hui invité dans le monde entier. Evgueny Mavrinsky entretient une collaboration étroite avec Dmitri Chostakovitch, à qui le compositeur dédicace sa 8e symphonie. Il collabore 10 10 également avec Kurt Sanderling, Arvid Jansons, Mariss Jansons. Durant cette période, l’orchestre joue avec de nombreux grands chefs et solistes, parmi eux Kirill Kondrachin, Evgueny Svetlanov, Igor Markevitch, Zubin Mehta, Lorin Maazel, Charles Munch, Charles Bruck, ou encore Glen Gould, Van Cliburn, Sviatoslav Richter, Emil Gilels, David Oistrakh, Leonid Kogan, Isaac Stern et Yehudi Menuhin. Depuis 1988, l’orchestre est dirigé par Yuri Temirkanov, et a été récemment élevé au rang des 20 meilleurs orchestres mondiaux (selon le magazine Gramophone). L’orchestre a effectué des tournées en Asie, en Europe, en Amérique, et a participé aux prestigieux festivals de musique de Lucerne, MiTo, Verbier et Annecy. Impliqué dans la création contemporaine, l’orchestre crée au Grand Hall les œuvres de Penderecki, Nono, Tishchenko, Slonimsky, Segerstam, Obukhov, Korngold, Rota et Desyatnikov. Sous la direction musicale de Yuri Temirkanov, des chefs prestigieux sont invités auprès de l’orchestre. On peut citer entre autres Carlo Maria Giulini, Georg Solti, Guennadi Rozhdestvenski, Mariss Jansons, Kent Nagano, Antoni Wit, Ion Marin, Vladimir Jurowski, Vassily Sinaisky, Ingo Metzmacher, Jean-Claude Casadesus, Michel Tabachnik, et Emmanuel Krivine. Les solistes accompagnant l’orchestre sont tout aussi prestigieux : Isaac Perlman, Yo-Yo Ma, Elisso Virsaladze, Elisabeth Leonskaia, Evgeny Kissin, Denis Matsuev, Nikolai Lugansky, Vladimir Feltsman, Hélène Grimaud, Boris Berezovsky, Gidon Kremer, Vadim Repin, Natalia Gutman, Mischa Maisky, David Geringas, Evelyn Glennie et Alexandre Kniazev. 11 11 Bientôt à l’Arsenal Ven. 07 – Mar. 18.11.14 Festival « Je t’aime… Ich auch nicht » Les artistes et la guerre Mer. 19.11.14 ° 20h Piano Alexandros Markéas Piano Caméléon Sam. 22.11.14 ° 20h Musique de chambre Quatuor Cambini-Paris Mozart : Six quatuors dédiés à Haydn – 1 Dim. 23.11.14 ° 16h Musique de chambre Quatuor Cambini-Paris Mozart : Six quatuors dédiés à Haydn – 2 Mer. 26.11.14 ° 20h Musiques du monde Kamilya Jubran Sarah Murcia Nhaoul’ Mar. 09.12.14 ° 20h Piano Aline Piboule Prokofiev – Debussy – Greif Jeu. 27.11.14 ° 20h Laärsen Cie Inouïe / T. Balasse Jean Jaurès, le monde sensible Mer. 10.12.14 ° 20h Jazz Ibrahim Maalouf Illusions Jeu. 04.12.14 ° 20h Ven. 05.12.14 ° 20h Danse les ballets C de la B tauberbach Ven. 05.12.14 ° 19h Laärsen Pascal Contet & Miguel Chevalier Concert Lumière Ven. 12.12.14 ° 20h Baroque Orfeo 55 & Nathalie Stutzmann Haendel : Le Messie + Exposition Jusqu’au dim. 11.01.15 Arnal/Geslin Vue d’artiste/ Vie d’atelier Toute la saison sur www.arsenal-metz.fr Arsenal Metz en Scènes Direction Générale : Jean-François Ramon Déléguée Artistique : Michèle Paradon 3 avenue Ney, F-57000 Metz T. bill. : +33 (0)3 87 74 16 16 T. adm. : +33 (0)3 87 39 92 00 12