ISABELLE BOULAY

Transcription

ISABELLE BOULAY

ISABELLE
BOULAY .
.
. BIOGRAPHIE .
.
. 1972
Le
6
juillet.
Isabelle
voit
le
jour
en
Gaspésie,
à
Sainte‐Félicité,
hameau
niché
sur
les
rives
du
Saint‐Laurent
entre
Petit‐Matane
et
Grosses‐Roches.
C’est
là
que,
en
1534,
lors
de
son
premier
voyage
au
Canada,
Jacques
Cartier
fit
ici
une
dernière
escale
avant
de
reprendre
la
longue
route
vers
la
France.
«
Quand
je
voyais
au
loin
les
lumières
de
la
Côte‐Nord,
je
croyais
que
c’étaient
celles
de
Paris,
la
Ville
lumière.
Vivre
là,
regarder
toujours
l’horizon
à
perte
de
vue
développent
l’imaginaire.
Pour
moi,
rien
n’était
impossible.
»
1975
À
deux
ans
et
demi,
la
petite
Isabelle
connaît
ses
premiers
frissons
d’interprète…
juchée
par
un
de
ses
oncles
sur
le
juke‐box
du
restaurant
de
ses
parents.
L'air
choisi
lui
sied
à
ravir
:
Une
rose
pour
Isabelle,
de
Roger
Whittaker
:
«
C'est
la
plus
belle,
c'est
une
rose/Une
rose
pour
Isabelle/Une
rose,
rose,
rose
au
jardin
de
mes
amours...
»
«
Ma
grand‐mère
me
chantait
tout
le
temps
une
chanson
western
qui
disait
:
“
C’est
l’histoire
d’une
jeune
fille/Qui
n’avait
que
ses
vingt
ans/Elle
partit
pour
la
grande
ville/Malgré
tous
ses
bons
parents…
”.
Elle
me
disait
:
“
Tu
vas
faire
une
actrice
ou
une
chanteuse“.»
1979
À
partir
de
7
ans
jusqu’à
ses
11
ans,
tous
les
week‐ends,
Isabelle
chante
dans
les
bars
avec
un
groupe.
1983
La
famille
Boulay
déménage
à
Matane,
une
bien
grande
ville
pour
une
petite
fille
déjà
vedette
dans
son
village.
L'acclimatation
est
difficile.
Isabelle,
alors
au
début
de
l’adolescence,
cesse
de
chanter
en
public.
«
Je
ne
voulais
pas
devenir
une
bête
de
foire.
J’ai
continué
à
chanter
dans
ma
chambre.
»
1988
Des
amis
qui
connaissent
et
apprécient
son
talent
l’inscrivent
sans
le
lui
dire
à
un
concours
à
Matane.
Isabelle
y
fait
la
rencontre
de
Josélito
Michaud,
membre
du
jury,
qui
deviendra
son
manager
en
1992.
Deux
ans
plus
tard,
ils
fonderont
les
Productions
Sidéral.
1989
Isabelle
part
pour
Québec
étudier
en
littérature.
«
Je
voulais
aller
chercher
ce
qui
manquait
à
ma
soif
d’apprendre.
Mes
professeurs
m’ont
fait
connaître
d’autres
chansons,
celles
de
Michel
Rivard
et
de
Dan
Bigras.
»
1990
Premier
trophée,
première
reconnaissance.
Au
Festival
en
chanson
de
Petite‐Vallée,
elle
obtient
les
prix
d’interprétation
et
du
public
avec
Les
gens
de
mon
pays
de
Gilles
Vigneault.
1991
Avec
Amsterdam
(de
Brel)
et
Naufrage
(de
Gilbert
Langevin
et
Dan
Bigras),
Isabelle
remporte
le
prix
de
la
meilleure
interprète
au
Festival
international
de
la
chanson
de
Granby.
La
voilà
lancée.
Elle
quitte
Québec
pour
Montréal,
devient
choriste
pour
Dan
Bigras.
«
Il
m’avait
vue
chanter
Naufrage
à
la
télé.
Il
n’en
revenait
pas
qu’une
fille
chante
ses
chansons.
»
1995
Année
déterminante.
Dans
une
télésérie
sur
Alys
Robi,
la
première
Québécoise
à
avoir
connu
une
carrière
internationale
avec
des
rythmes
latins
dans
les
années
40
et
50,
Isabelle
double
la
comédienne
qui
joue
Alys
et
interprète
fabuleusement
Tico
Tico,
Amor
Amor,
Brésil...
Pour
la
première
fois,
le
Québec
entend
la
native
de
Sainte‐Félicité…
mais
sans
la
voir.
«
On
a
enregistré
les
chansons
en
4
jours,
puis
le
réalisateur
est
parti
à
Buenos
Aires
pour
mixer
ma
voix
et
les
musiques
de
base
avec
un
orchestre.
Quand
j’ai
écouté
le
résultat,
j’étais
médusée,
je
trouvais
ça
grandiose.
D’ailleurs,
j’ai
toujours
gardé
le
désir
de
refaire
un
album
avec
cet
orchestre...
»
Puis
il
y
a
cette
rencontre
importante
avec
Luc
Plamondon.
«
Elle
est
venue
chez
moi
pour
auditionner
avec
mon
pianiste,
raconte
le
célèbre
parolier.
Elle
a
chanté
les
chansons
de
Marie‐Jeanne.
C'était
tellement
beau
!
Elle
m'a
dit
sur
la
galerie,
en
sortant
:
"Donne‐moi
le
rôle,
je
vais
le
faire,
je
vais
être
bonne."
Je
lui
ai
fait
confiance.
»
Isabelle
devient
alors
la
serveuse
automate
de
Starmania.
Jusqu'en
1998,
elle
interprétera
350
fois
«
Stone,
le
monde
est
stone...
»
sur
diverses
scènes
européennes.
«
Quand
j'ai
commencé
dans
Starmania,
je
ressemblais
beaucoup
à
cette
Marie‐Jeanne
qui
n'est
pas
encore
tout
à
fait
femme...
»
1996
Premier
album,
Fallait
pas,
entièrement
écrit
et
composé
par
Daniel
DeShaimes.
Premier
tube
aussi
:
Et
mon
cœur
en
prend
plein
la
gueule.
«
Mes
draps
collent
à
moi
comme
un
linceul/Je
suis
comme
un
oiseau
emprisonné/Et
mon
cœur
en
prend
plein
la
gueule....
»
1998
«J'écoutais
Cap
Enragé,
de
Zachary
Richard,
et
j'aimais
beaucoup
la
réalisation,
signée
Olivier
Bloch‐Lainé.
On
lui
a
donc
demandé
de
réaliser
États
d'amour.
»
Le
résultat
:
un
album
remarquable,
«
rien
de
moins
qu'exceptionnel
»
selon
Sylvain
Cormier
du
journal
Le
Devoir,
et
très
remarqué.
Autant
au
Québec
(240
000
disques
vendus
et
prix
Félix
pour
l'interprète
féminine
de
l'année)
qu'en
Europe,
où
États
d'amour
devient
le
sésame
qui
ouvre
les
portes.
Fruit
de
la
collaboration
Cocciante‐Plamondon,
Je
t'oublierai,
je
t'oublierai
tourne
partout.
Une
année
inoubliable,
et
significative,
pour
Isabelle.
M.
Thierry
Chassagne,
pdg
de
V2
Music
(France)
à
l’époque,
a
fait
le
voyage
expressément
pour
voir
Isabelle
dans
États
d’amour,
son
spectacle
donné
à
la
Cinquième
Salle
de
la
Place
des
Arts.
Il
tombe
sous
le
charme
et
décide
de
mettre
la
chanteuse
sous
contrat.
Les
albums
qui
suivront
seront
donc
sous
étiquette
V2
Music.
À
la
même
époque,
elle
fait
une
autre
rencontre
déterminante,
celle
de
Jean‐Valère
Albertini,
alors
directeur
artistique
de
la
maison
de
disques
française,
qui
est
depuis
son
conseiller
artistique
européen.
1999
Elle
brise
la
glace
de
la
scène
parisienne
au
Théâtre
de
Jazet,
«
là
où
Ferré
se
sentait
comme
chez
lui
».
Au
printemps,
premiers
pas
sur
la
scène
de
l'Oympia
de
Paris,
à
titre
d'invitée
de
Serge
Lama.
À
l'été,
l’album
Scènes
d'amour,
bouquet
de
duos
avec
Lama,
Francis
Cabrel,
Michel
Rivard,
Claude
Léveillé,
Éric
Lapointe...
est
enregistré
devant
public
aux
Francofolies
de
Montréal.
2000
L'année
de
tous
les
bonheurs.
De
retour
en
France,
Isabelle
assure
la
première
partie
de
Francis
Cabrel
dans
tout
l'Hexagone,
puis
en
mars
à
l'Olympia.
En
mai,
elle
participe
au
spectacle
de
Patrick
Bruel
au
Zénith.
«
Et
le
4
décembre,
ce
fut
mon
premier
Olympia
à
moi
toute
seule.
»
Entre‐temps,
en
août,
elle
met
au
monde
Mieux
qu'ici‐bas
réalisé
par
Benjamin
Biolay.
C'est
la
consécration.
Son
zénith
à
elle
toute
seule.
Isabelle
est
désormais
une
artiste
de
premier
plan.
Sa
voix
unique
et
son
style
inimitable
sont
appréciés
et
reconnus
dans
toute
la
francophonie.
Depuis,
Mieux
qu'ici‐bas
s'est
écoulé
à
près
de
deux
millions
d'exemplaires.
2001
Portée
par
le
raz‐de‐marée
créé
par
l'album
Mieux
qu'ici‐bas,
Isabelle
surfe
de
récompenses
en
triomphes
:
deux
Victoires
de
la
Musique
(Album
Découverte
et
Artiste
Découverte
de
l'année),
des
prestations
à
l'Olympia
et
au
Zénith,
des
détours
par
la
Suisse
et
la
Belgique...
Au
Québec,
elle
enchaîne
les
spectacles
(une
centaine),
s'arrêtant
au
passage
au
Gala
de
l'Adisq
pour
accepter
deux
nouveaux
prix
Félix
:
Meilleur
album
de
l'année
et
Meilleur
spectacle
interprète
de
l'année.
2002
Isabelle
grave
deux
albums,
Ses
plus
belles
histoires
(une
compilation)
et
surtout
Au
moment
d'être
à
vous,
beau
mariage
de
reprises
de
ses
propres
succès
et
d'immortelles
de
la
chanson
française
(La
Mamma,
Non,
je
ne
regrette
rien...)
enregistrées
en
concert
avec
l'Orchestre
symphonique
de
Montréal.
«
Cet
album
est
un
miracle.
Je
revenais
d'une
grande
tournée
en
France,
on
a
eu
en
tout
et
pour
tout
deux
fois
six
heures
de
répétitions
et,
le
premier
bloc
de
six
heures,
je
n'ai
pas
chanté
car
je
descendais
à
peine
de
l'avion.
Ce
qui
a
été
fabuleux,
c'est
la
rencontre
avec
le
chef
d'orchestre,
Simon
Leclerc.
Nous
marchions
sur
un
fil
de
fer.
»
Réussite
miraculeuse,
Au
moment
d'être
à
vous
remporte
un
succès
gigantesque
pour
un
album
live
:
plus
de
600
000
exemplaires
vendus
en
France.
Au
sommet
de
l'Olympe,
la
petite
fille
de
Sainte‐Félicité
décide
de
s'accorder
une
pause,
le
temps
de
faire
le
point.
«
Pour,
comme
je
dis
souvent,
laisser
l'eau
remonter
dans
le
puits.
»
L'année
2002
marque
aussi
la
fin
de
l'association
professionnelle
d'Isabelle
et
de
son
gérant,
Josélito
Michaud.
2003
Paris,
début
2003.
Quatre
soirs
à
l'Olympia,
en
version
symphonique.
«
Claude
Bouillon,
qui
est
l'ami
de
Johnny
Hallyday,
l'a
amené
à
l'Olympia.
Quand
j'ai
vu
Johnny
dans
la
corbeille,
c'était
comme
une
apparition,
comme
si
j'avais
vu
la
Sainte
Vierge.
J'ai
arrêté
de
chanter,
j'ai
zappé
deux
phrases
de
la
chanson
Au
moment
d'être
à
vous.
Après
le
spectacle,
Johnny
est
venu
dans
ma
loge,
son
manteau
replié
sur
les
bras,
et
m'a
dit
:
“J’aimerais
vous
demander
si
vous
voudriez
chanter
avec
moi
pour
mon
soixantième
anniversaire
au
Parc
des
Princes
au
mois
de
juin
”.
Je
n'aurais
jamais
pensé
qu’une
telle
chose
m'arriverait.
Ensuite,
Johnny
m'a
demandé
de
faire
la
tournée
des
stades
avec
lui.
Et
comme
j'étais
en
année
sabbatique,
à
chaque
soir
j'allais
le
rejoindre
pour
chanter
avec
lui
J'oublierai
ton
nom.
Pour
moi,
Johnny
est
de
la
même
étoffe
que
Piaf.
»
2004
Septième
album,
Tout
un
jour.
Écrites
entre
autres
par
Francis
Cabrel,
Zachary
Richard
et
Daniel
Bélanger,
les
chansons
portent
des
titres
révélateurs
:
J'irai
jusqu'au
bout,
Telle
que
je
suis,
Je
voudrais...
«
Un
album
très
personnel
et
important
pour
moi,
qui
représente
l'aube
d'une
nouvelle
ère.
Tout
ce
que
j'ai
traversé
et
vécu
est
dans
Tout
un
jour.
»
Grande
tournée
dans
la
vaste
francophonie
jusqu'en
2006,
avec
même
une
escale
africaine
:
«
À
Carthage,
en
Tunisie,
11
000
personnes
entassées
dans
un
amphithéâtre
romain
qui
connaissaient
mes
chansons,
j'étais
très
émue
et
impressionnée.
»
2006
Sortie
de
Du
temps
pour
toi,
album
live
qui
immortalise
la
tournée
Tout
un
jour.
Sortie
aussi
du
premier
DVD
du
même
spectacle.
À
l'automne,
Sidéral
devient
Chic
Musique.
À
ses
côtés,
deux
collaborateurs
qui
ont
toute
la
confiance
de
la
chanteuse
:
Marc‐André
Chicoine,
manager
et
producteur,
et
Louis
St‐André,
directeur
général.
«
J'aime
que
les
choses
aient
de
l'envergure,
mais
j'aime
aussi
travailler
de
façon
artisanale
».
Isabelle
signe
également
avec
Audiogram
une
entente
de
distribution
de
ses
disques,
en
licence.
Désormais,
c'est
elle
qui
tient
les
rênes
de
sa
carrière
et
les
dés
de
sa
destinée.
Comme
elle
l'explique
alors
au
Journal
de
Montréal
:
«
J'ai
aujourd'hui
davantage
besoin
d'être
conseillée
que
guidée
».
2007
Février
:
lancement
au
Québec
d'un
nouvel
album,
le
bien
nommé
De
retour
à
la
source.
Un
disque
qu'elle
portait
en
elle
depuis
longtemps,
depuis
toujours.
Un
son
country
qui
fait
écho
aux
musiques
qui
l'ont
bercée,
des
textes
qui
narrent
sa
vie,
racontent
son
coin
de
pays
(Entre
Matane
et
Baton
Rouge),
son
enfance
(Un
monde
à
refaire),
une
tante
adorée
(Adrienne)...
Le
disque
que
son
public
québécois
attendait
et
que
la
critique
a
porté
aux
nues
plus
que
tout
autre
album
avant
lui.
À
l'évidence,
Isabelle
a
bouclé
la
boucle.
Elle
a
retrouvé
ses
racines,
intactes,
enfouies
là‐bas,
en
Gaspésie.
Elle
n'en
revient
que
plus
forte.
2008
Mars
:
Nos
lendemains.
Une
réalisation
de
Dominique
Blanc‐Francard
(complice
de
Camille,
Raphaël,
Françoise
Hardy,
Eicher...).
Des
chansons
composées
par
Julien
Clerc,
Maxime
Le
Forestier,
Jean‐Louis
Murat,
Benjamin
Biolay,
Jacques
Veneruso.
Une
chanson
country
de
Ron
Sexsmith,
adaptée
en
français,
donne
le
titre
à
l'album.
Une
reprise
d'un
grand
classique,
Coucouroucoucou
Paloma...
Pour
Isabelle
Boulay,
rien
de
moins
que
des
lendemains
qui
chantent.
Isabelle
effectue
sa
rentrée
montréalaise
au
Théâtre
St‐Denis
avec
un
spectacle
baptisé
«Ta
route
est
ma
route».
Au
menu
:
matériel
inédit
et
grands
succès.
L'Europe
la
réclame.
En
mars,
Isabelle
donne
rendez‐vous
à
ses
fans
boulevard
de
Capucine,
pour
des
retrouvailles
à
l'Olympia
de
Paris
après
presque
3
ans
d'absence.
De
belles
surprises
attendent
les
spectateurs,
notamment
la
participation
amicale
de
Julien
Clerc
et
Benjamin
Biolay.
Puis,
c'est
une
virée
dans
toute
la
France,
en
Suisse,
en
Belgique
et
au
Luxembourg.
Un
mois
seulement
après
son
arrivée
sur
le
marché
français,
Nos
lendemains
est
certifié
or.
Or,
ce
qu'on
ne
sait
pas
encore,
c'est
qu'Isabelle
a
un
petit
secret
qui
l'émerveille,
qui
pousse
et
donne
des
coups...
En
juillet,
au
cours
d'une
entrevue
à
la
télé
bordelaise,
la
chanteuse
confirme
:
elle
sera
bientôt
maman.
Le
20
octobre,
Marcus
voit
le
jour.
Cerise
sur
le
gâteau
dans
une
année
fertile
en
bonheurs
:
le
2
novembre,
Isabelle
reçoit
deux
Félix
au
Gala
de
l'ADISQ
:
interprète
féminine
et
spectacle
de
l'année
(interprète)!
2009
Sur
scène,
c'est
toujours
la
même
chanteuse
intense
à
la
crinière
de
feu,
mais
quelque
chose
a
changé.
Pour
le
mieux.
«Sur
scène,
je
sens
que
j'ai
plus
de
joie,
plus
d'espièglerie
aussi,
confie‐t‐elle
au
Journal
de
Montréal.
Et
j'ai
maintenant
une
façon
plus
directe
d'aborder
mon
métier.
Je
n'ai
plus
envie
d'hésitation.
Je
veux
aller
droit
au
but.»
Au
Québec,
c'est
à
Sherbrooke,
le
21
février,
qu'elle
offre
un
dernier
tour
de
chant
dans
la
province,
avant
de
conclure
la
tournée
en
Europe,
à
l'Olympia
entre
autres
salles,
puis
de
s'arrêter.
Question
de
préparer
un
prochain
retour
sur
disque.
Elle
explique
:
«Je
voulais
faire
un
album
de
répertoire
intemporel.»
14
décembre
2009
:
sortie
de
Chansons
pour
les
mois
d'hiver.
2010
Isabelle
Boulay
récolte
4
nominations
à
l'ADISQ
dans
les
catégories
suivantes
:
Interprète
féminine
de
l'année,
Chanson
populaire
de
l'année
(Chanson
pour
les
mois
d'hiver),
Album
de
l'année
‐
Meilleur
vendeur
et
Album
de
l'année
‐
Reprises.
L'interprète
est
de
retour
sur
scène
au
Québec
avec
les
grands
succès
de
la
tournée
Comme
ça
me
chante.
Le
spectacle
mis
en
scène
par
Yves
Desgagnés
est
encensé
par
la
critique.
2011
Isabelle
nous
revient
avec
l'album
de
ses
rêves;
«
Les
Grands
Espaces
».
L'opus
aux
accents
folk‐country,
réalisé
par
Benjamin
Biolay,
comprend
en
autres,
un
duo
avec
Dolly
Parton.
Le
1er
Décembre,
au
Casino
de
Paris,
coup
d'envoi
de
la
tournée
internationale
«
Les
Grands
Espaces
».


Documents pareils