Morbidité et mortalité néonatales au service de pédiatrie

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Morbidité et mortalité néonatales au service de pédiatrie
Morbidité et mortalité néonatales au service de pédiatrie du CHU de Bouaké
Extrait du SARANF
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Morbidité et mortalité
néonatales au service de
pédiatrie du CHU de Bouaké
- R.A.M.U.R - Tome 18 n°2 - 2013 -
Date de mise en ligne : mercredi 1er octobre 2014
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Morbidité et mortalité néonatales au service de pédiatrie du CHU de Bouaké
Auteur corespondant : Yénan John Patrick. 21 BP 2246 Abidjan 21. Email : johnyenan
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Résumé
Objectif : Le retour des médecins universitaires de pédiatrie en décembre 2011 au CHU de Bouaké, suite à la crise
militaro-politique, a permis d'établir un bilan d'activités de l'unité des nouveau-nés. L'étude visait à améliorer le pronostic des
nouveau-nés par une prise en charge efficiente et adéquate.
Patients et méthode : L'étude rétrospective a porté sur 1888 dossiers de nouveau-nés hospitalisés de 2010 à 2011. Les
paramètres étudiés étaient : le terme, le sexe, le PN, la provenance, l'Apgar, la gémellité, les motifs d'admission, le diagnostic et
l'évolution.
Résultats : Mille cent trois (1103) garçons (58,42%) et 785 filles(41,55) dont 1153(61%) provenaient de la maternité du CHU.
865 nouveau-nés de PN= 2500g ; 586 nouveau-nés de PN (1500 à 2400g) ; 279 nouveau-nés de PN<1500g.131 paires de
jumeaux ont été identifiées. Les principales causes d'hospitalisation étaient l'infection néonatale(568), la souffrance cérébrale
(429) et la prématurité (425). Mille trois cent cinq (69,12%) nouveau-nés sont sortis guéris et 377 décès ont été enregistrés soit
un taux de 19 ,97%. La prématurité, l'infection néonatale et la souffrance cérébrale représentaient 80% des décès.
Conclusion : La mortalité néonatale reste élevée dans notre service. L'amélioration du pronostic des nouveau-nés nécessitera
une connaissance parfaite des pathologies néonatales et la mise en oeuvre d'une politique de prévention pré et périnatale.
Mots clés : nouveau-né, infection, souffrance cérébrale, prématurés, évolution
Summary
Objective : The return of academic physicians of Pediatrics in December 2011 at the University Hospital of Bouake after the
military-political crisis, has established a record of activities of the unity of newborns. The study aimed to improve the prognosis
of newborns with a support efficient and appropriate.
Patients and methods : A retrospective study included 1888 cases of newborns hospitalized from 2010 to 2011. The parameters
studied were : the term sex, PN, provenance, Apgar, the twins, the reasons for admission, diagnosis and evolution.
Results : One thousand one hundred and three (1103) boys (58.42%) and 785 girls (41.55) with 1153 (61%) came from the
maternity hospital. 865 newborns PN = 2500g, 586 newborns PN (1500 to 2400g) 279 newborns PN <1500g.131 twin pairs were
identified. The leading causes of hospitalization were neonatal infection (568), the brain damage (429) and prematurity (425).
Thousand three hundred five (69.12%) neonates were released healed and 377 deaths were recorded with a rate of 19, 97%.
Prematurity, neonatal infection and brain damage accounted for 80% of deaths
Conclusion : Neonatal mortality remains high in our service. The improved prognosis of newborns require a perfect knowledge
of neonatal diseases and the implementation of a policy of pre-and perinatal prevention.
Keywords : newborn, infection, brain damage, premature development
Introduction
Les pathologies néonatales restent un problème majeur de santé publique dans les pays en développement, en
particulier dans les régions tropicales [1]. Elles sont responsables de 40% des décès des enfants de moins de 5 ans
[2]. Selon l'Organisation Mondiale se la Santé (OMS), sur les 130 millions de naissances chaque année, 4 millions
meurent durant les quatre premières semaines de vie et majoritairement (99%) dans les pays les pays les plus
pauvres ou en cours de développement pour des causes dont la plupart sont connues [3]. Les objectifs de
développement et de santé visant à réduire des deux tiers la mortalité des enfants au dessous de cinq ans ne
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peuvent pas être atteints sans réduire au moins de moitié la mortalité néonatale, ce qui nécessitera de privilégier des
mesures économiques et confirmées pour la vie des nouveau-nés [4]. Le défi à relever est particulièrement important
chez nous en Côte d'Ivoire où la mortalité néonatale demeure élevée avec un taux de 41 %° naissances vivantes en
2010 [5]. C'est pourquoi, à notre retour, après la crise militaro-politique, au service de pédiatrie du CHU de Bouaké
en décembre 2011, et dans notre souci d'améliorer le pronostic des nouveau-nés, il nous est paru opportun d'établir
un bilan d'activité en vue d'identifier les difficultés inhérentes au service de néonatalogie.
Patients et méthode
Nous avons réalisé une étude rétrospective à visée descriptive sur une période de 2 ans allant de janvier 2010 à
décembre 2011 dans l'unité de néonatalogie du CHU de Bouaké. Cette unité disposait de trois incubateurs, une
lampe chauffante, un aspirateur, un appareil de photothérapie, quatre barboteurs d'oxygène. Il avait en son sein cinq
sages femmes dont une assurait chaque jour la permanence et une autre la garde aidée chacune dans sa tâche par
une aide soignante. La visite en néonatalogie était effectuée tous les jours par un médecin. Un seul médecin assurait
à la fois la garde en néonatalogie et aux urgences pédiatriques. Nous avons inclus tous les nouveau-nés de 0 à 28
jours hospitalisés dans ledit service durant la période d'étude. Les paramètres étudiés étaient : le terme, le sexe, le
PN, la provenance, le score d'Apgar, la gémellité, les motifs d'admission, le diagnostic et l'évolution. Les données ont
été collectées à l'aide d'un questionnaire puis codifiées en numérique afin de permettre leur exploitation sur un
micro-ordinateur à partir des logiciels EPI INFO, EXCEL et WORD. Les comparaisons des variables ont été rendues
possibles grâce au test de Khi 2 au seuil de significativité de 5%.
Résultats
Nous avons recensé 1888 nouveau-nés pendant la période d'étude, dont 1103 et 785 étaient respectivement de
sexes masculin et féminin ; le sex-ratio était de 1,40. Les nouveau-nés provenaient de la salle d'accouchement du
CHU de Bouaké, des formations sanitaires périphériques, des villes et villages environnants (Tableau I )
Le poids moyen à la naissance était de 2494g avec les extrêmes variant de 556 g à 4950 g. Les petits poids
représentaient 1023 soit 54,18% de l'effectif (Tableau II).
Nous dénombrions 262 jumeaux (13,88%). Les principales causes d'hospitalisation enregistrées étaient les
infections néonatales (30,01%), la prématurité (22,51%) et la souffrance cérébrale (22,72%) (Tableau III).
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Les décès survenaient dans 19,97% des cas dont les 77,72% s'observaient dans les 6 premiers jours et les 48%
dans les 24 premières heures (Tableau IV et figure 1).
Plus de 60% des nouveau-nés décédés avaient un petit poids de naissance et plus de 55% étaient de sexe
masculin. Près de 25% des jumeaux décédaient. Les principales causes de décès étaient la prématurité (33,95%),
l'infection néonatale (25,73%), la souffrance cérébrale (19,69%) et la détresse respiratoire (10,34%) (Tableau III). La
durée moyenne d'hospitalisation se chiffrait à 3,45 jours avec des extrêmes allant de 0 à 29 jours
Discussions
Nous avons connu quelques difficultés au cours de notre travail. En effet le recueil des données n'a pas été exhaustif
du fait des informations manquantes dans certains dossiers de nos patients. Néanmoins nous avons pu faire
quelques constats que nous essaieront de commenter.
La majorité (61,07%) des nouveau-nés provenaient de la salle d'accouchement du CHU de Bouaké. Cela pourrait
s'expliquer par le fait que la salle d'accouchement du CHU, en tant que seul établissement hospitalier de la ville de
Bouaké, accueille toutes les grossesses supposées à risque et par conséquent réfère nécessairement les
nouveau-nés issus de ces accouchements à l'unité de néonatalogie. Le sexe masculin était dominant avec un
sex-ratio de 1,40. Nagalo, de juin 1999 à juin 2009, à la clinique El Fateh-Suka (ouagadougou), trouvait des résultats
similaires avec un sex-ratio de 1,2 [6]. Les petits poids de naissance représentaient plus de la moitié (54,18%) de la
population. Notre chiffre aurait été influencé par un désavantage socioéconomique des parents, une mauvaise santé
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des mères, la prématurité (22,51%) et/ou la multiplicité (les jumeaux représentaient 13,88%). Rabesandratana aux
urgences médicales en néonatalogie en 2009 à Mahajanga Madagascar enregistrait un taux plus bas, 42% de petit
poids de naissance pouvant être liés à la malnutrition [7]. Les infections néonatales constituaient le principal motif
d'hospitalisation. Elles gardent pratiquement le même rang bien qu'à des taux différents dans les études effectués en
zone tropicale. Ceci a été prouvé par Fla Kouéta à l'hôpital Charles de Gaulle de Ouagadougou dans les années
2002 à 2006 [8] et Rabesandratana à Madagascar [7] et Nagalo à ouagadougou [6]. Dans notre série les infections
étaient suivies de la souffrance cérébrale et de la prématurité. Rabesandratana notait les mêmes états morbides
mais dans un ordre différent [7]. Fla kouéta faisait des observations différentes ; chez lui les malformations
congénitales représentaient la deuxième cause d'hospitalisation. Cela était en grande partie due au fait que son
hôpital était le seul à abriter un service de chirurgie pédiatrique au Burkina Faso [8]. Ces principales causes de
morbidité rendaient le séjour dans notre unité parfois long. En effet la durée d'hospitalisation se chiffrait à 3,45 avec
des extrêmes allant de 0 à 29 jours. Par ailleurs on dénombrait 197 nouveau-nés soit 10,43% sortis contre avis
médical. Ceci s'expliquerait par plusieurs facteurs qui sont entre autres les problèmes financiers, la durée
d'hospitalisation jugée trop longue par les parents des malades, une sensibilisation peu suffisante des parents ne
favorisant par leur acceptation et adhésion à la prise en charge des différentes pathologies des nouveau-nés. Le
manque de coopération des parents pourrait être à l'origine des retards de diagnostic et de traitement occasionnant
quelques fois les décès des nouveau-nés comme observés dans notre service. La mortalité restait élevée dans notre
étude. En effet, sur 1888 nouveau-nés 377 décès ont été enregistrés soit un taux de mortalité de 19,97%. Ce taux
était plus bas que les 28,24% trouvés par Amon-Tanoh au service de néonatalogie du CHU de Yopougon en 2006
[9] et plus élevée que les 15,3% observés par Fla Kouéta [8]. Il ressortait de son étude que l'âge moyen à l'admission
était de 9 ± 8 jours et que les nouveau-nés en détresse vitales étaient orientés d'emblée vers les structures
sanitaires disposant d'une unité de néonatalogie [8]. Ces différents taux constatés ci-dessus restaient supérieurs à
celui rapporté par Cheick au CHU de Dakar en 1995 qui était de 12,9% justifié par un élargissement des indications
de césarienne et de la formation du personnel pour une meilleure application des règles d'hygiène [10]. Parmi ces
décès, environ trois quarts survenaient au cours de la première semaine de vie [11]. Au cours de cette période
néonatale précoce nous avons enregistré 77,2% de décès, Amon-Tanoh notait 86,9% et Bezzaoucha au CHU
de Bilda en Algérie de 1999 à 2006 plus de 80% [9,12]. Pour Lawn, la mortalité néonatale obéit à « la règle des deux
tiers » : deux tiers des décès des nourrissons surviennent pendant le premier mois ; parmi ces décès, plus des deux
tiers surviennent pendant la première semaine ; parmi ces derniers, deux tiers surviennent pendant les 24 heures
suivant la naissance [13]. Ces différentes observations témoignaient des difficultés rencontrées chez les
nouveau-nés en détresse vitale qui pourraient être dues à la sévérité du tableau clinique, à la qualité de surveillance
(48% des décès survenaient dans les 24 premières heures dans notre étude), la qualité du plateau technique et le
retard de prise en charge. Ces décès étaient influencés par plusieurs facteurs qui sont entre autres l'âge
gestationnel, le poids de naissance et certaines affections. Il ressort des estimations au niveau mondial que la
plupart des décès néonatals sont imputables aux infections (36%), à la prématurité (28%), à l'asphyxie néonatale
(23%) [3]. Nous avons constaté les mêmes causes, mais dans un ordre différent et surtout avec des proportions
différentes. En effet la prématurité représentait la principale cause de décès (33,95%) dans notre série, suivie de
l'infection néonatale (25,73%), de la souffrance néonatale (19,69%) et la détresse respiratoire (10,34%). Par ailleurs
30% des prématurés décédaient contrairement aux nouveau-nés à terme chez qui nous enregistrions 17% de décès.
Les prématurés sont donc des « êtres fragiles » ; laquelle fragilité est liée à l'immaturité de nombreuses fonctions
vitales pouvant être à l'origine de complications fatales surtout dans notre établissement où les ressources humaines
et matérielles sont limitées. Soixante pourcent des décès étaient observés chez les petits poids de naissance. Ces
chiffres s'accordaient avec la conclusion de Bobossi-Serengbe au complexe pédiatrique de Bangui en 1996 qui
révélait une relation entre le faible poids de naissance et la mortalité. Pour lui, plus le poids de naissance est faible
plus la mortalité est élevée. Ce qui pourrait s'expliquer par le fait que le faible poids de naissance était en général
constaté chez les prématurés [14]. Un jumeau sur quatre décédait dans notre population. Ce constat serait en
rapport avec les facteurs cités ci-dessus à savoir la prématurité et le petit poids de naissance propres aux jumeaux.
Amon-Tanoh abondait dans le même sens ; elle précisait que 95% des jumeaux étaient nés avant terme et 78% de
petit poids de naissance [9]. Blondel concluait que le risque de mortalité était particulièrement élevé parmi les enfants
issus de grossesses multiples [15]. L'existence de la surmortalité masculine dès la naissance [15], authentifiée par
plusieurs travaux [8, 9,16], n'a pas été constatée dans notre étude. Certes, le sexe masculin représentait 55% des
décès, cependant la proportion des décès était inversement proportionnelle à celle de l'effectif dans chacune des
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populations. En effet nous enregistrions 58,42% de garçons et 41,58% de filles avec des décès respectifs de 54,11%
et 45,89%, donc une surmortalité féminine dans notre étude. Cela pourrait être l'effet du hasard.
Ces chiffres constatés dans notre étude révèlent l'ampleur des défis soulevés par l'objectif du millénaire en ce qui
concerne la survie des enfants qui passera nécessairement par la réduction de la mortalité néonatale. En effet, les
décès néonatals sont attribués à des causes dont la plupart sont connues [3] et en grande partie évitables ou
accessibles à un traitement [17,18]. La réduction de la mortalité néonatale apparait donc comme une priorité dans
les pays en développement et précisément en Côte d'ivoire. Pour réduire la morbidité et la mortalité néonatales, les
interventions devront débuter avant la grossesse, se poursuivre pendant celle-ci, au cours de la naissance, de la
période néonatale et au-delà. Une coordination tout au long de cette chaîne de soins est indispensable [17, 19,20].
Conclusion
Les pathologies néonatales demeurent une préoccupation dans notre service. Un nouveau-né hospitalisé sur 5
décède dont plus des trois quarts dans la première semaine de vie. Les infections, la prématurité et la souffrance
cérébrale, comme identifiées dans la littérature, demeurent les principales causes de morbidité et de mortalité. Cette
mortalité était également influencée par l'insuffisance de logistiques humaines et matérielles. Les politiques et les
programmes devront accorder une attention particulière au couple mère enfant et surtout à la santé néonatale. Cela
consistera à l'éducation des femmes en âge de procréer, à la formation continue de personnel qualifié et la
mobilisation des ressources humaines et financières visant à renforcer les plateaux techniques, mais surtout à la
mise en place d'un système de santé assurant une continuité des soins tout au long de la grossesse, des soins
qualifiés à la naissance et dans le postnatal.
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