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Le MonDe Des retroUVeZ DAnS Ce nUMÉro toUte L'InforMAtIon De Votre CMA rtisans ÉDITION Gers transmettre son entreprise se prépare Bimestriel n°90 • septembre-octobre 2012 • 1 € rendez-vous le 26 novembre à la cMa du Gers FORMatiONs DU 2e seMestRe 2012 L’écoLe Des MétIers FaIt sa rentrée P. 8 aIDes À L’InVestIsseMent poUr Les artIsans P. 5 ET 12 Gers LMA90_32.indb 1 8/10/12 15:56:38 E PICK-UP L200 LINCREVABLE C L U B C A B 18 990 € HT soit 22 712 € à partir de ** TTC (1) sous conditions de reprise* TVA RÉCUPÉRABLE ¨ - PAS DE TVS - PAS DE MALUS www.mitsubishi-motors.fr (1) Prix du L200 Club Cab 2.5 DI-D 136 ch Inform à 22 712 € TTC reprise Argus™ + 2 388 €* déduite. *Reprise de votre ancien véhicule de cylindrée et puissance administrative inférieure ou équivalente, aux conditions Argus™ (valeur Argus™ au cours du jour, sous déduction de 15 % pour frais et charges professionnels, des frais de remise à l’état standard et du kilométrage excédentaire - au-delà de 15 000 km/an) plus 2 388 € TTC. **TVA récupérable pour les véhicules assujettis. Modèle présenté : L200 Club Cab 2.5 DI-D 178 ch Intense à 28 350 € TTC (peinture métallisée incluse 550 €) déduction faite de l’offre de reprise Argus™ + 3 000 €* sur votre ancien véhicule. Offre valable jusqu’au 30/06/2012 chez les concessionnaires participants. Tarifs Mitsubishi Motors maximum autorisés en vigueur en France métropolitaine au 15/03/2012 chez les distributeurs participants. M MOTORS AUTOMOBILES FRANCE SAS au capital de 10 000 000 € - RCS PONTOISE n° 428 635 056 - 1, avenue du Fief - 95067 Cergy Pontoise Cedex. Consommations mixtes gamme L200 Club Cab (normes CEE) : de 8,0 à 8,1 L/100 km. Émissions CO2 (normes Euro 5) : de 212 à 215 g/km. À DÉCOUVRIR ET ESSAYER CHEZ VOTRE CONCESSIONNAIRE. CONCESSION AABLM - RN- Téléphone 21 - Route D’Agen VILLE - RAISON SOCIALE 32000 AUCH - Tél : 05 62 60 21 11 L200_CLUB_CAB_260x185_AVRIL2012.indd 1 18/04/12 14:40 www.volkswagen-utilitaires.fr A toute épreuve. Quatre véhicules pour des possibilités infinies d’utilisations. 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P. 29 Les dernières notes du 35e festival résonnent encore à nos oreilles. Quel impact le festival Jazz In Marciac (JIM) a sur l’activité économique locale ? Quelle est la part des artisans dans la réussite de la première manifestation gersoise et régionale en Midi-Pyrénées ? P 4 ■ ÉVÉNEMENT 4 FESTIVAL : les artisans innovent pour Jazz in Marciac (JIM) ■ ACTUALITÉS 6 PER TERRA MAIR : portrait de trois entreprises aidées 8 TROPHÉES DES MOUSQUETAIRES de l’Innovation 2012 9 LE MEILLEUR APPRENTI régional en cuisine est gersois 12 FRANCK ET LAËTITIA LE DÉ : la boucherie se modernise 13 FRANÇOISE UGER : un tremplin pour les Artisanales de Chartres S TRATÉGIES Le recrutement d’un apprenti ne doit pas être laissé au hasard. Il est important de déterminer ce que vous recherchez et de multiplier les pistes. P 17 .fr ■ STYLE DE VIE 14 CES ARTISANS QUI ONT SU REBONDIR après un coup dur ■ ÉCLAIRAGE 16 TRANSMISSION-REPRISE d’entreprise : et si on n’attendait pas la reprise ? 17 APPRENTISSAGE : dénicher la perle rare 19 BIEN ACCUEILLIR votre apprenti 20 ACCOMPAGNER L’ÉVOLUTION de votre apprenti ■ 1 JOUR AVEC… 24 UN SERRURIER-CORDONNIER : l’artisan multicartes ■ CAS D'ENTREPRISE 26 STRATÉGIE COMMERCIALE : des animations et des dégustations affûtées Christian Olié Président de la CMA du Gers « Transmettre son savoirfaire, son affaire » 21% P RATIQUE De nombreux travailleurs handicapés peuvent occuper un emploi dans l’artisanat, y compris pour un travail manuel. Pensez-y car vous pourrez bénéficier, en outre, de plusieurs aides financières. P 35 ■ PRATIQUE 33 PLANNING DES FORMATIONS du 2e semestre 2012 ■ JURIDIQUE 34 RETRAITE : des rachats avantageux pour les artisans 35 PRATIQUE : embaucher un salarié handicapé ■ RÉPERTOIRE DES MÉTIERS 36 IMMATRICULATIONS et radiations ■ MÉTÉO 38 BRÈVES et tableau de bord ■ FORUM 40 LA COMPAGNIE DES MOUSQUETAIRES de l’artisanat gersois R EGARDS ■ PRESTIGE 42 XAVIER TORRE, précurseur du parfum 100 % naturel ■ INITIATIVES 44 OLYMPIADES DES MÉTIERS : les champions régionaux se préparent pour les finales nationales ■ OPINION 46 JEAN-PIERRE BRUN, spécialiste de l’activité artisanale et paysanne des artisans gersois ont 55 ans et plus. Il faut, en moyenne, cinq ans pour préparer la transmission de son entreprise. Trouver un repreneur et préparer la cession prennent du temps. La Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gers organise, pour eux, la matinée de la transmissionreprise le lundi 26 novembre. Cette matinée réunira tous les interlocuteurs de la transmission pour des rendez-vous individuels et confidentiels. Inscrivez-vous, dès à présent, à l’aide du bulletin page 16. Le temps de fort de septembre a été la rentrée à l’École des Métiers. 315 nouveaux apprentis ont découvert le centre de formation et l’apprentissage. Nous notons une baisse d’effectifs dans le second œuvre et la restauration. Les métiers alimentaires, de la maintenance et de l’énergie attirent toujours autant les jeunes. Enfin, il reste des places pour les sessions de formations. Artisans, salariés, conjoints collaborateurs profitez de cette fin d’année pour vous former. Acquérir de nouvelles compétences est un enjeu déterminant pour l’évolution de votre entreprise. Bonne lecture ! Ce numéro comprend des pages spécifiques entre les pages 1 à 16 et 33 à 48 pour les abonnés du Gers. Le Monde des artisans n°90 – Septembre-octobre 2012 – Édition du Gers – Président du comité de rédaction des pages locales : Christian Olié – Avec le concours rédactionnel de la chambre de métiers et de l’artisanat du Gers – Éditeur délégué : Stéphane Schmitt – Rédaction : ATC, rédactrice en chef : Charlotte de Saintignon, Tél. 01 40 05 23 12, port. 06 82 90 82 24, e-mail : [email protected] – Ont collaboré à ce numéro : Delphine Payan, Emmanuel Daniel, Guillaume Geneste, François Sabarly – Secrétariat de rédaction : M. Anthony, J. Clessienne, J. Neisse – Publicité : ATC, 137 quai de Valmy, 75010 Paris – Chef de publicité : Philippe Saint-Étienne, Tél. 01 40 05 23 18, e-mail : [email protected] – Publicité nationale : Directeur commercial Mathieu Tournier, Tél. 01 40 05 23 10, fax 01 40 05 23 24, e-mail : [email protected] – Publicités départementales sud-ouest : Thierry (Tél. 06 22 69 30 22) et Cédric Jonquières (Tél. 06 10 34 81 33), fax 05 61 59 40 07, e-mail : thierry.jonquieres@ wanadoo.fr – Publicités départementales nord et est : François Bederstorfer, Tél. 03 87 69 18 12, fax 03 87 69 18 14, e-mail : [email protected] – Photographies : Laurent Theeten, responsable image – Promotion diffusion : Shirley Elter, Tél. : 03 87 69 18 18. Tarif d’abonnement 1 an. France : 6 euros. Tarif au numéro : 1 euro. À l’étranger : nous consulter – Conception éditoriale et graphique : TEMA|presse, Tél. 03 87 69 18 01 – Fabrication : Pixel image, I. Marlin, J.-M. Tappert, Tél. 03 87 69 18 18 – Éditeur : ATC, 23 rue Dupont des Loges, 57000 METZ, Tél. 03 87 69 18 18, fax 03 87 69 18 14 – Directeur de la publication : François Grandidier – N° commission paritaire : 0316 T 86957 – ISSN : 1271-3074 – Dépôt légal : septembre 2012 – Impression : Groupe Socosprint, 36 route d’Archettes – 88000 Épinal. Crédit photos : CMA 32. Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ● 14:56:46 LMA90_32_02a03.indd 3 3 8/10/12 16:57:08 vénement Gers Les dernières notes du 35e festival résonnent encore à nos oreilles. Quel impact le festival Jazz In Marciac (JIM) a sur l’activité économique locale ? Quelle est la part des artisans dans la réussite de la première manifestation gersoise et régionale en Midi-Pyrénées ? Festival Les artisans innovent pour Ja Le festival bat son plein 4 ● Photos : CMA 32 M arciac, 1 300 habitants, connaît un déferlement de passionnés pendant le festival Jazz in Marciac. La vie de la petite bourgade doit s’adapter et répondre aux besoins des 240 000 visiteurs (chiffres 2011) pendant les 20 jours de festival. « JIM » est cité comme un exemple de mobilisation associative avec 750 bénévoles et un budget « modeste » de 3,5 millions dont 75 % de ressources propres (billetterie). L’artisanat bénéficie-til des retombées économiques d’un tel événement ? Jean-Louis Guillaumon, président fondateur de JIM, estime les retombées à 9 millions d’euros. Si les activités qui bénéficient le plus de la présence du public demeurent l’hébergement et la restauration, toutes les activités artisanales de service sont également concernées. Les artisans installés à Marciac et ses environs savent adapter leur activité, boostée pendant le festival. Certains profitent de cet événement pour étendre leur clientèle, d’autres testent de nouveaux produits. Coralie Saint-Hilaire (artisan conserveur La Maison SaintHilaire) est installée depuis 2008 sur la place du village avec un stand de restauration. JIM lui permet de proposer ses produits traditionnels à la dégustation ainsi que des produits de producteurs locaux à une clientèle nouvelle. Cette dernière se fidélise sur le festival, puis elle vient sur les salons lors de ses déplacements et commande pour les fêtes de fin d’année. Monsieur Jacomet, autre artisan conserveur (La Ferme de Riquet), se transforme en restaurateur. Il a investi un authentique verger pro- pice à la détente et aux plaisirs. « Les clients apprécient ce cadre car il permet de goûter en toute quiétude aux produits de qualité que nous confectionnons toute l’année. » Monsieur Abeilhe est artisan garage automobile à Marciac. Pendant le festival, il répond à une demande plus forte du simple fait du nom- « Les artisans installés à Marciac et ses environs savent adapter leur activité, boostée pendant le festival. Certains profitent de cet événement pour étendre leur clientèle, d’autres testent de nouveaux produits. » Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 LMA90_32.indb 4 8/10/12 15:57:18 Une vitrine flambant neuve. r Jazz in Marciac (JIM) bre d’automobilistes accueillis. Il a aussi pu mettre en place un partenariat avec le festival sous la forme de prêt gratuit de véhicules utilitaires. Par ailleurs, sa famille s’implique en tant que bénévole dans l’équipe sécurité durant tout le festival. Isabelle Arcay évoque la rencontre avec une « clientèle plus éloignée » (Toulouse, Bordeaux, Pau, Mont-de-Marsan). L’artisan tapissier d’ameublement (Positivement Charmé) remplit son carnet de commandes entre septembre et Pâques. Elle adapte son offre : « J’investis sur la présentation de mes tissus (décoration de ma vitrine et de ma boutique), je commande de nouvelles collections pour pouvoir présenter des nouveautés originales et la boutique reste ouverte tous les jours du festival de 11 h à 21 h ! » L’artisanat du bâtiment tire une large part de son activité de JIM ou de ses retombées plus ou moins directes. Jean-François Langlois (artisan menuisier alu PVC et fourniture gaz) a, pendant JIM, son plan de charge dédié aux activités miroiterie (réparations de casse) et fourniture gaz (restaurateurs et festival). Pendant l’année, les nouveaux arrivants qui investissent dans l’immobilier lui amènent des chantiers en menuiserie. Comment enfin ne pas évoquer les multiples dépannages informatiques qu’assure M. Van Helden (artisan services informatiques). Même en vacances à JIM, tout un chacun entend rester connecté. Ce tour d’horizon illustre bien les retombées économiques de cet événement sur l’artisanat. Ces professionnels savent chaque année se remettre en question en diversifiant leur offre initiale, en proposant des services ou produits nouveaux. Oui, Jazz In Marciac est un moteur de progrès. Comme le dit Mme SaintHilaire, cette clientèle est « fidèle, agréable et sélective », sans compter que l’on peut aussi faire des rencontres uniques avec des artistes exceptionnels ! ◼◼ L’info en plus Le ministère du Commerce, de l’Artisanat et des Services vient d’attribuer une première enveloppe d’aides pour la Modernisation des entreprises du Pays Val d’Adour. Les artisans qui ont un projet d’ici fin 2013 sont invités à se faire connaître auprès du service économique de la CMA : [email protected] ou 05 62 61 22 20. « Musicien » au marché de JIM. Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ● LMA90_32.indb 5 5 8/10/12 15:57:23 ctualités Gers ◼ Contacts ◼◼cMa Gers 1 avenue de la république 32550 Pavie [email protected] www.cma-gers.fr tél. : 05 62 61 22 22 fax : 05 62 05 17 57 Centre des formalités des entreprises (CFe) tél. : 05 62 61 22 51 service économique tél. : 05 62 61 22 20 service formation tél. : 05 62 61 22 53 école des Métiers tél. : 05 62 61 22 30 fax : 05 62 61 23 15 service apprentissage/CaD : orientation tél. : 05 62 61 22 36 service apprentissage/CaD tél. : 05 62 61 22 35 Bourse apprentissage tél. : 05 62 61 22 40 vie apprentissage tél. : 05 62 61 22 33 ◼◼rsI santé et retraite tél. : 05 62 63 52 64 fax : 05 62 63 54 61 Vous souhaitez publier une information, une annonce, contactez Laëtitia Collado à la CMA du Gers. tél. : 05 62 61 22 23, service-communication@ cma-gers.fr Dernier rappel Si vous projetez d’investir, nous vous invitons à présenter votre projet à la CMA qui vous accompagnera dans le montage de votre demande d’aide. Le dossier doit être déposé avant de réaliser les investissements avant le 30 octobre 2012. Per terrA MAIr portraIt De troIs entreprIses aIDées Du nouveau chez astarac patrimoine Innovation rémy Peres et Annie Poulin élargissent leur offre dans le domaine du chanvre. Déjà reconnus pour la fourniture d’écomatériaux et le conseil, ils investiront prochainement dans un combiné de maçonnerie et un coffre à chanvre afin de proposer à leurs clients la projection de chauxchanvre et d’enduits terre. Ils s’appuieront sur le savoir-faire d’artisans locaux. Cet investissement n’est qu’une première étape ! Astarac Patrimoine Innovation construit actuellement un atelier neuf et des bureaux dans un bâtiment à l’image de leur philosophie, entièrement éco-conçu avec des matériaux locaux. Vers un nouvel atelier de fabrication d’ossatures bois pour LD concept Bois La smecso perfectionne son activité de maintenance des équipements de chauffage Laurent Delporte s’est installé en 2007 à Gimont. Il bâtit des maisons en ossatures bois bioclimatiques avec charpente traditionnelle. Soucieux de l’environnement et la sécurité de ses salariés, il privilégie le sciage de bois local et suit des formations régulières. À l’étroit dans son atelier, il envisage d’en construire un plus grand et plus confortable. L’entreprise y concevra les murs en ossature bois avec isolation en fibre de bois. Équipé de matériel stationnaire plus performant et mieux sécurisé, LD Concept Bois compte améliorer la qualité de ses prestations et les conditions de travail des salariés. Par l’acquisition de caméras thermiques et d’analyseurs, l’entreprise Smecso compte faire la chasse aux déperditions d’énergie dans les installations de chauffage, d’eau chaude sanitaire et de climatisation. Cette entreprise de 49 salariés, créée sur Auch en 1989 par trois techniciens associés, est à la pointe de la qualité. L’obtention de l’aide de l’État terra Mair a été un élément décisif dans le choix de ces investissements. Gers six entreprises gersoises soutenues Le Per terra Mair, porté par le Conseil Général du Gers vise à : ■ Maintenir et développer, en la structurant, la filière professionnelle gersoise. ■ Diversifier, perfectionner l’offre artisanale, développer le potentiel de production d’écomatériaux réalisés à partir de ressources locales. ■ Maintenir, développer l’emploi en main-d’œuvre qualifiée. ■ Mettre en cohérence l’offre professionnelle locale avec la commande publique. ■ renforcer l’activité 6 ● économique locale. Six entreprises artisanales sont soutenues financièrement pour leurs investissements matériels grâce à près de 40 000 € d’aides accordées : ■ saRl astarac Patrimoine innovation - rémy Peres Montaut - mécanisation de l’application d’enduits chaux / chanvre ■ saRl lD Concept Bois Laurent Delporte - Gimont développement de l’outil de fabrication d’ossatures bois ■ saRl smecso - Guy Sorbadère - Auch - Équipement en matériel de contrôle de la performance des installations de chauffage ■ saRl les Bâtisseurs d’arcamont - Cédric Vercoutter roquelaure - développement de l’activité béton de chanvre ■ ets sigala - sébastien sigala - Plieux - optimisation de la mise en œuvre de systèmes constructifs bois ■ saRl tettis - Stéphane Maroquesne - ordan Larroque Développement de l’activité de diagnostic énergétique des installations de chauffage aux énergies renouvelables en service. Si vous aussi, vous avez l’intention d’acquérir du nouveau matériel pour améliorer votre offre dans le domaine de l’écoconstruction et de la performance énergétique, veuillez contacter votre CMA pour connaître les aides disponibles. R CoNtaCt Cma Perrine Crochet au 05 62 61 22 62 ou [email protected] R Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 LMA90_32.indb 6 8/10/12 15:57:26 PEUGE Votre métier est unique, Votre Peugeot aussi Gris aluminium Plancher cabine - Automobiles PEUGEOT 552 144 503 RCS Paris - Imp. en U.E. (cellule rapportée classe C 4m3) Partner confort HDi FaP au prix spécial de 9 900€ HT (1) sous condition de reprise(2) Rouge Ardent Consommation mixte (en l/100 km) : 5,2. Émissions de CO2 (en g/km) : 133. 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Téchené SAS Route de Toulouse 32000 AUCH Tél : 05 62 60 10 30 www.auch.peugeot.fr LMA90_32.indb PEUGEOT_té ché7 né_A4_0412.indd 1 Votre spécialiste : Frédéric BONAT Tél : 06 71 69 93 02 8/10/12 15:57:29 09012025 12:36:42 Erratum ctualités Gers Une erreur s’est glissée dans le précédent numéro, article Grands Prix de l’Apprentissage 2012. Il fallait lire que Sophie Godefroy (récompensée comme « anciens apprentis ») a effectué son Bac Pro en apprentissage chez Sfr à Auch, et qu’elle occupe, aujourd’hui, un poste à responsabilités au magasin orange de Lourdes et non un poste de responsable. reConnAISSAnCe tropHées Des MoUsQUetaIres De L’InnoVatIon 2012 Deux entreprises artisanales ont été récompensées par le jury des trophées, composé de chefs d’entreprises et personnalités du monde économique du Gers : Glosek Gourmet et Bleu de lectoure. p rès de 40 entreprises avaient été sélectionnées en amont par la CCI et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gers. Le palmarès des trophées des Mousquetaires de l’Innovation 2012 compte six entreprises : ■ Trophée Catégorie Produit : Glosek Gourmet, recherche et développement de desserts en conserve. Michel Glosek a mis au point le Carat de Melon de Lectoure. ■ Trophée Catégorie Services : Topo d’Oc, ingénierie et topographie dans le domaine de la création et de la transformation de l’information géographique technique ou thématique. ■ Trophée Catégorie Marketing : Cyclelab, société de services liés à la distribution de vélos. ■ Trophée Catégorie Solidarité et territoire : AG2I, AG2I favorise l’insertion sociale et professionnelle de personnes en situation de précarité ■ Coups de cœur du jury : Bleu de Lectoure (catégorie produit) - innovation produit avec l’extraction moderne du pigment de pastel et Odost (catégorie marketing) - laboratoire de création et de fabrication de produits pharmaceutiques. Ce trophée a été initié par les cabinets Sygnatures à Toulouse et Sygnatures-Bourdil à Auch, en partenariat avec la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées et avec la participation de la CMA et la CCI. À travers cette manifestation inédite, les organisateurs ont voulu valoriser les innovations remarquables d’entreprises gersoises. Les apprentis font leur rentrée à l’école des Métiers 315 apprentis ont découvert leur centre de formation (CFa) à Pavie, le mardi 25 septembre. ils sont venus en famille ou accompagnés de leur maître d’apprentissage. Ce moment est charnière puisqu’en signant un contrat d’apprentissage, ils sont devenus des salariés. L’École des Métiers du Gers (eDM) accueille les apprentis de première année dans les diplômes CAP, BP, Bac Pro et BtS. tout le personnel enseignant et administratif se met à la disposition de l’apprenti pour faciliter ce passage de la vie scolaire à la vie professionnelle. Difficile de comprendre toutes les obligations de ce nouveau statut. « Une mère nous a demandé si son fils aurait des vacances à Noël, nous raconte la responsable du service Apprentissage CAD. Nous devons expliquer à l’apprenti et à ses parents qu’il est rentré dans le monde du 8 ● travail. Les congés se négocient avec le chef d’entreprise. » La semaine de rentrée est donc banalisée et consacrée à la découverte de l’alternance CfA / entreprise et de l’établissement. La rentrée dans la vie active suppose de nouvelles responsabilités et contraintes. L’équipe pédagogique de l’eDM les abordera lors de conférences et d’échanges. L’objectif est de favo- riser la prise d’autonomie de l’apprenti. Les effectifs sont stables pour cette nouvelle année. Le directeur, M. Vilotte, nous précise : « L’apprentissage est lié à la vie économique. Nous devons nous adapter et anticiper les évolutions des secteurs d’activité. Le nombre de jeunes formés correspond aux besoins en main-d’œuvre de demain. » L’École des Métiers du Gers forme 830 apprentis dans près de 30 métiers et prépare à 35 diplômes : CAP, Mention complémentaire, Brevet Professionnel, Bac Pro et BtS. Deux filières sont la spécialité de l’eDM : le génie climatique et génie frigorifique et la maintenance de matériels (matériel agricole, engins de travaux publics et de manutention et matériel de parcs et jardins). Ces deux filières proposent les diplômes du CAP au BtS. L’École des Métiers répond aux besoins des entreprises en qualification et compétences. Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 LMA90_32.indb 8 8/10/12 15:57:31 Geoffroy Senat le Meilleur apprenti régional en cuisine est gersois Geoffroy Senat, ancien apprenti à l’École des Métiers, a reçu la médaille d’or régionale du Concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » 2011. Il a réalisé son apprentissage en cuisine à La Table des Cordeliers à Condom, sous la responsabilité d’Éric Sampiétro. G eoffroy a surpris ses parents le jour où il a dit : « Je veux me lancer dans la cuisine. » Il arrête sa Première S et se lance dans l’apprentissage. Il choisit son maître d’apprentissage Éric Sampiétro, chef étoilé de La Table des Cordeliers à Condom. Une relation complice s’instaure entre eux. Geoffroy a les cartes en mains pour devenir un bon professionnel de la cuisine. Geoffroy Senat a suivi son apprentissage à l’École des Métiers de 2009 à 2011. Rigoureux, passionné, Geoffroy Senat a toujours donné satisfaction à ses professeurs de cuisine. Jeune homme motivé, il n’a pas ménagé ses efforts pour être le meilleur. Son niveau professionnel lui permet de comprendre et d’intégrer la technologie et la pratique. L’École des Métiers l’a présenté aux Grands Prix de l’apprentissage du Conseil Régional Midi-Pyrénées en Geoffroy entouré du Président Olié, des MOF, de ses professeurs et de Mme Carté du Conseil Régional 2011. Geoffroy a obtenu le prix. Ensuite, il a participé au concours « Un des Meilleurs Apprentis de France ». Il nous raconte : « Ce concours note les compétences professionnelles. La préparation a été intense, mais j’ai été épaulé par mes professeurs et mon maître d’apprentissage. » Il obtient la première place régionale 2011 et une qualification pour le concours national. La médaille d’or lui a été remise le 6 septembre dernier. Geoffroy « s’éclate dans son métier ». Et il vit sa passion à cent à l’heure. Le CAP en poche, il s’envole pour la Nouvelle Zélande, « envie de voir autre chose ». Ses motivations sont diverses : progresser en anglais, découvrir de nouvelles techniques culinaires. Ce séjour au pays des All Blacks a permis à Geoffroy de vivre en direct la Coupe de Monde de rugby (le ballon ovale étant sa seconde passion). Geoffroy a été embauché dans un restaurant en tant que chef de cuisine. Il a été surpris de l’accueil : « Les Français sont véritablement reconnus pour leur savoirfaire. Le "made in France" est prisé. Arrivant avec un CAP en poche, je ne recherchais pas un job à responsabilité, mais j’ai été promu chef de cuisine dans le restaurant. » Aujourd’hui, Geoffroy est de retour en France pour se lancer dans une nouvelle aventure culinaire. Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ● LMA90_32.indb 9 9 8/10/12 15:57:32 [lmYdal k ;]ll]]pgf jYlagfh]f% \YflmfYf\][glakYlagfk kg[aYd]khgmjlgml] ]eZYm[`]\]b]mf]k \]egafk\]*.Yfk\Yfk mf]]flj]hjak]\]egafk \])(kYdYja kYmjYal Z f Õ[a 0((((b]mf]k& K]dgfHd]]ehdga$ dYhdmhYjlYmjYal l ]eZYm[` ]]f;<< \]egafk\ÌmfYf ]l\Yfkhdmk\]kap[Yk kmj\ap$\Yfkd]kk][l]mjk \]dÌ`l]dd]ja]%j]klYmjY% lagf$d][gee]j[]$ d]kljYfkhgjlk ]ldY[gfkljm[lagf& Hgmj\ Zml*()+$ d]eafaklj]\mLjYnYad$ Ea[`]dKYhaf$Yhjgeak d]dYf[]e]fl\m[gfljYl \]_ f jYlagfhgmjaf[a% l]jd]k]flj]hjak]k ]eZYm[`]j kYfk[`Yj% _]!\]kb]mf]kimak]jgfl ^gje khYj\]kkYdYja k k]fagjk& ;j ]r j]hj]f]r\Yfk dÌYjlakYfYl DYK]eYaf]fYlagfYd] \]dY[j Ylagfj]hjak] \Ì]flj]hjak]kYjlakYfYd]k YmjYda]m\m).Ym *+fgn]eZj]*()*& Kgfl`e]hjaf[ahYd2 dÌ=flj]hjak]af\ana\m]dd] j]khgfkYZadal daeal ]& J]f\]r%ngmk\Yfk d]k[`YeZj]k\]e la]jk$ []ll]k]eYaf]af^gje] kmjdY[j Ylagf\Ì]flj]hja% k]$d]khgkkaZadal k \]j]hjak]]ld]kegq]fk \gflh]mn]fl\akhgk]j d]k^mlmjk[j Yl]mjk gmj]hj]f]mjk& )( KGEE=LKG;A9D =FLJ=K9LAK>9;LAGF=L9LL=FL= D e sommet social des 9 et 10 juillet qui réunissait membres du gouvernement et organisations professionnelles fut le théâtre du « compromis positif » souhaité par François Hollande. Au sortir des deux jours de débats, les différents interlocuteurs semblaient satisfaits, tout en gardant une certaine prudence. « Beaucoup de travail préparatoire avait été réalisé en amont. Sur la méthode, la concertation, et sur la manière dont ca c’est déroulé ainsi que ce qui en est sorti, tout va bien. On a fixé des sujets, la méthode et un calendrier. Mais le travail de fond commence. Tout reste à faire ! », déclare Pierre Burban, secrétairegénéral de l’UPA. Une question retient néanmoins l’attention de la première organisation syndicale artisanale : le coût du travail. Surtout depuis que Pierre Moscovici, ministre de l’Économie, a déclaré que ce n’était « pas le principal problème ». « Je m’étonne de ce propos. J’ai peur que ce qui s’est passé avec PSA en juillet ait brouillé les travaux de la conférence. Il ressort très clairement du sommet que le coût du travail est un sujet qui doit être traité. Le Haut conseil pour le financement de la pro- DY\ d _Ylagf\]dÌMH9dÌakkm]\mkgee]lkg[aYd \]_Ym[`]\jgal]!2HYlja[cDa Zmk$hj ka\]fl\]dY ;Yh]Z$B]YfDYj\af$hj ka\]fl\]dÌMH9$9dYaf?jak]l$ hj ka\]fl\]dÌ9H;E9]lHa]jj]EYjlaf$ hj ka\]fl\]dY;F9EK& tection sociale doit rendre un rapport à la fin de l’année », précise-t-il. Et, s’il considère que la préparation du sommet était nécessaire et fructueuse, le temps est maintenant à l’action. « Depuis le 2e trimestre, la situation économique s’aggrave, ça justifie des réformes rapides, en particulier sur le coût du travail ». L’UPA appelle de ce fait à une réforme du financement de la protection sociale. @]mj]kkmhÌ2d]kh]lal]k]flj]hjak]k ]f[gj]]pgf j ]k D][gmh\]jYZglkmjd]k]pgf % jYlagfk\][`Yj_]kkmjd]k`]m% j]kkmhhd e]flYaj]k hYj_f] d]kh]lal]k]flj]hjak]k\] egafk\]naf_lkYdYja k& 9afka$\Yfk[]k]flj]hjak]k$ dÌ]ehdgq]mj$]ldmak]md$[gfla% fm]jYZ f ^a[a]j\]dY\ \m[% lagf^gj^YalYaj]\][`Yj_]k hYljgfYd]k^ap ]Y[lm]dd]e]fl )$-(hYj`]mj]&=fj]nYf[`]$ d]k]pgf jYlagfk^ak[Yd]kima [gf[]jfYa]fld]kkYdYja kkgfl kmhhjae ]k$im]dd]im]kgaldY lYadd]\]dÌ]flj]hjak]&DÌMfagf hjg^]kkagff]dd]YjlakYfYd] f][Y[`]hYkkYkYlak^Y[lagf2 D]egf\]\]kYjlakYfkMk]hl]eZj]%g[lgZj]*()* M MH9 >af\m ¾r jg[`Yj_] b]mf]kLH=¿ d])/bmadd]l \]jfa]j ¾=fYll]f\Yflmf]j ^gje] \Ì]fk]eZd]\meg\]\]^afYf% []e]fl\]dYhjgl][lagfkg[aY% d]$d]k]pgf jYlagfk\][`Yj_]k kg[aYd]k[gfljaZm]flmlad]% e]flj \maj]d][gl_dgZYd \]dYeYaf%\ÌÆmnj]hgmj dÌ]flj]hjak]ima]^^][lm]\]k `]mj]kkmhhd e]flYaj]k¿& Gmladaf\akh]fkYZd]hgmjd]k h]lal]k]flj]hjak]kk]dgfdÌgj% _YfakYlagfhYljgfYd]$-. \]k]ehdgq]mjk\]dÌYjlakYfYl ]l\m[gee]j[]\]hjgpaeal gfl]mj][gmjkYmp`]mj]kkmh% hd e]flYaj]kYm[gmjk\m )]jk]e]klj]*()*$[gflj]-- ]f*())]l,)]f*()(& ¾Hgmj[]kh]lal]k]flj]hjak]k ima]ehdga]fl]fegq]ff] imYlj]kYdYja k$hjg[ \]jmf] ]eZYm[`]j]na]flY[[jglj] dÌ]^^][la^kYdYja \]*-$mf ]^^gjlimaf]h]mllj][gfk]f% laim]\Yfkd][Yk\Ìmf]Ym_% e]flYlagf^gjl]]l\mjYZd]\] dÌY[lanal \]dÌ]flj]hjak]¿$kgm% da_f]dÌgj_YfakYlagf&KYfk[]ll] []jlalm\]kmjdÌYn]faj$]lhgmj ^Yaj]^Y[]mfkmj[jgl\][ge% eYf\]k$dÌ]flj]hjak]\galhgm% ngajeg\md]jd]l]ehk\]ljY% nYad\]kkYdYja k]fj][gmjYfl Ymp`]mj]kkmhhd e]flYaj]k& Indépendants, confiez votre protection sociale à des experts… idéographic Paris - (14305) - Mutuelle soumise aux dispositions du Livre II du Code de la Mutualité et immatriculée au RNM sous le numéro 391 399227 www.mnra.fr RETRAITE, SANTÉ, PRÉVOYANCE # %%(%%%$ "& "%%% ! artisans en mouvement ! ctualités Rendez-vous gersois : faire la part belle aux artisans qui innovent, créent, entreprennent, et se battent. Ces artisans, que nous avons choisi d’honorer, montrent la voie, cherchent des idées nouvelles avec la foi du premier jour et l’assurance qu’avec un savoir-faire on peut avancer. Gers frAnCK et LAËtItIA Le DÉ La BoUcHerIe se MoDernIse Franck et laëtitia le Dé sont fiers de nous présenter leur nouvel outil de travail. ils ont investi dans l’établissement familial qu’il a repris en 2004. L a Maison Le Dé, artisan charcutier traiteur a été fondée en 1969, dans le centre de Gimont, à proximité de la Halle. Elle bénéficie d’une nouvelle jeunesse en 2012. Franck Le Dé n’est pas un homme à se reposer sur ses lauriers. Il n’a cessé de moderniser l’entreprise par des actions diverses. Le laboratoire a subi des transformations dans l’optique d’améliorer la qualité des fabrications et les conditions de travail, notamment l’installation de vestiaires pour le personnel, la réfection des peintures des murs, l’achat d’une centrale de nettoyage… Ce nouveau projet d’investissement 2012 concerne la boutique et le laboratoire : ■ agrandissement de la boutique (surface doublée) : changement du mobilier, acquisition de vitrines réfrigérées, aménagement pour l’accessibilité des personnes à mobilité réduite ; ■ modernisation du laboratoire : réfection d’une chambre froide et aménagement des flux. Au vu de la conjoncture actuelle, il est nécessaire de faire évoluer l’entreprise. On ne peut pas rester sur des acquis. C’est pourquoi Franck Le Dé a repensé sa boutique, avec l’appui d’un cabinet d’architectes : nouvelle ambiance intérieure et extérieure, mise en avant des produits + Info Mme et M. Ledé dans leur nouvelle boutique. par de nouveaux matériels. L’entreprise a travaillé son identité. Les couleurs du logo se déclinent dans la boutique. Son positionnement est qualitatif. Ce nouvel aménagement a aussi permis de rendre le point de vente accessible à tout type de public en respectant la nouvelle réglementation sur l’accessibilité du point de vente (qui entrera en vigueur le 1er janvier 2015). Second volet de l’investissement : le laboratoire. Les locaux ont été réorganisés pour optimiser le principe de marche en avant et la réfection de la chambre froide a permis de réaliser des économies d’énergie. approvisionnements locaux M. Le Dé a consenti cet investissement afin de développer son activité, d’amé- Filière viande gersoise : soutien aux projets artisanaux Un pôle d’excellence rurale « développement des viandes de qualité du Gers » a été labellisé par l’État. Ce programme, porté par Interbovi Gers, concerne la filière bovine et ovine : • Modernisation des abattoirs, des salles de découpe • Soutien à la filière « viande de gibiers » • Pour l’artisanat, soutien à la modernisation et au développement des boucheries charcuteries et à l’aménagement de camions boutique. R CoNtaCt Cma : Perrine Crochet, conseillère Hygiène sécurité environnement au 05 62 61 22 62 12 ● liorer la prise en compte de l’environnement dans l’entreprise, et de pérenniser ses filières d’approvisionnement local. C’est à ce titre que l’investissement de près de 200 000 € entre dans le cadre des aides de l’État, au titre du FMM (Fonds Ministériel de Mutualisation), éligible au PER « Développement des viandes de qualité du Gers ». Un des atouts de l’entreprise Le Dé est son activité de fabrication et de préparation de viandes maison. L’entreprise artisanale est spécialisée dans la charcuterie et la vente de plats cuisinés. Tous les produits sont estampillés « fabriqués maison » : salaisons, conserves et terrines, plats cuisinés… un véritable savoirfaire transmis de père en fils. L’artisan charcutier-traiteur s’approvisionne auprès des éleveurs locaux. De ce fait, il peut vérifier la qualité de la viande achetée et sa clientèle locale de particuliers est captive. À noter que quelques comités d’entreprises de la région toulousaine sont également clients. L’entreprise propose toute une gamme de fromages locaux et fabrique des conserves pour les revendre à des commerces locaux. Pour cette dernière activité, elle bénéficie d’une dérogation d’agrément. appel à témoins en lisant la rubrique, vous vous dites pourquoi pas moi ? Par mail, expliqueznous en quelques lignes en quoi vous êtes un artisan en mouvement. et vous serez peut-être dans le prochain LMA à partager votre expérience ! R CoNtaCt Laëtitia collado, chargée de communication, au 05 62 61 22 23 ou [email protected] Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 LMA90_32.indb 12 8/10/12 15:57:35 De styles en aiguilles Françoise Uger : un tremplin pour les artisanales de chartres Depuis sept ans, l’opération « tremplins de l’artisanat » met en valeur de jeunes entreprises venues des quatre coins de la France. Cette année, vingt entreprises ont été sélectionnées et elles seront regroupées dans une véritable pépinière d’entreprises autour de la MNRa, organisatrice du tremplin. Parmi ces entreprises, le Gers comptera une représentante : françoise Uger, installée en 2010 à Mirande en tant que couturière, tapissière d’ameublement. elle a obtenu un chèque de 1 800 € de la MnrA, correspondant au stand équipé de 9 m² qu’elle occupera lors de la manifestation. À l’approche d’un licenciement annoncé, cette quinquagénaire pétillante a pris un virage à 180°. Secrétaire de direction de formation, elle décide de se reconvertir dans son domaine de prédilection : la couture. elle se rappelle : « J’ai confectionné ma première robe à l’âge de 12 ans, un modèle Courrège jaune et vert. » ne souhaitant pas passer pour une dilettante, malgré ses compétences avérées, elle suivra une formation en tapisserie d’ameublement et elle obtiendra un diplôme de couturière d’ameublement. Ces formations seront complétées par de nombreux stages en entreprise dont un stage à l’opéra de Bordeaux (confection d’un pouf de 1,5 m de diamètre en mousse pour un spectacle). elle se lance dans l’entrepreneuriat en 2010. Pour le moment son atelier est à son domicile à Mirande. Son activité comprend la décoration intérieure, la couture et tapisserie d’ameublement. elle crée des coussins, sacs, abat-jour, objets décoratifs. elle rénove des fauteuils. tous ses ouvrages sont réalisés à partir d’étoffes élégantes et chics. Une des spécialités de françoise Uger est le coussin en point de treillage, une technique entièrement manuelle qui demande de nombreuses heures de travail. Mais le résultat en trompe- MM. olié et teyssèdre félicitent Mme Uger. l’œil est à la hauteur du temps passé ! À la conquête de nouveaux clients françoise Uger a demandé et obtenu la qualité d’Artisan d’Art en 2011 (elle est la première artisane gersoise à l’obtenir). Pour développer sa clientèle, elle participe à de nombreuses expositions. elle travaille avec des particuliers ou des entreprises pour tout projet de décoration. Un de ses objectifs : travailler avec des propriétaires de belles demeures pour pouvoir y exercer son talent. elle pense aussi à la clientèle étrangère. elle a participé aux rencontres franco-russes organisées par la Chambre régionale des Métiers et de l’Artisanat de MidiPyrénées. elle a pu présenter son travail à plusieurs entreprises russes spécialisées dans la décoration de luxe. « J’ai eu des contacts intéressants. Mon travail a capté leur attention. Maintenant, je dois les relancer. J’ai envoyé un devis pour une tête de lit en point de treillage à une des entreprises rencontrées. Je vais même confectionner un coussin au point de treillage que je vais offrir à une décoratrice russe. Il faut savoir donner pour recevoir ! » La participation aux Artisanales de Chartres est donc une réelle opportunité pour notre artisan qui va pouvoir confronter ses produits à une clientèle de connaisseurs. elle précise : « Je vais aussi tester de nouveaux produits. » elle fourmille d’idées de création. elle nous confie avoir toujours sur elle un calepin où elle note précieusement ses inspirations… QUALItÉ D’ArtISAn D’Art penseZ-Y ! L a qualité d’artisan d’art est reconnue de droit par le Président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat aux personnes physiques y compris les dirigeants sociaux des personnes morales qui exercent les métiers de l’artisanat d’art dont la liste a été fixée par l’arrêté du 12 décembre 2003. Les intéressés doivent justifier : ■ soit d’un certificat d’aptitude professionnelle, d’un diplôme ou d’un titre de niveau équivalent ou supérieur délivré pour le métier considéré, ■ soit d’une durée d’immatriculation au répertoire des métiers de six ans dans le métier d’artisanat d’art considéré. Si vous remplissez ces critères, faites votre demande à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Vous aussi, jouez la différence et affichez vos qualifications ! Renseignez-vous pour savoir si vous remplissez les critères d’obtention des qualités d’artisan et de maître artisan et faites votre demande à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. R CoNtaCtS Cma • anne Marie aurensan au 05 62 61 22 51 •laëtitia Collado au 05 62 61 22 23 [email protected] Les tremplins de l’artisanat en pratique ■ 20 lauréats choisis sur dossier déposé dans leurs chambres de métiers et de l’artisanat. ■ Tous les secteurs de l’artisanat sont représentés. ■ 9 m² d’espace d’exposition offerts par la MNRA à chaque lauréat à hauteur de 1 800 €. ■ Désignation d’un Super Tremplin qui reçoit une bourse de 1 500 euros. Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ● LMA90_32.indb 13 13 8/10/12 15:57:37 KLQD= \]na] Adkgfl[gffmd]^]m$d]kafgf\Ylagfkgmd]nYf\Ydake]À DÌY[lanal hjg^]kkagff]dd]\ÌmfYjlakYf]klkgmeak] mf[]jlYaffgeZj]\]jakim]k\]kim]dkad[gfna]fl \]k]hj emfaj&;]jlYafk[gfljYlkh]mn]fld]k[gmnjaj$ q[gehjak]f[Yk\][YlYkljgh`]kfYlmj]dd]k$ ]ld]kYjlakYfkh]mn]flYmkkahYj^gakZ f ^a[a]j \ÌYa\]kkh [a^aim]k]f[Yk\][gmh\mj& ;]kYjlakYfkimagflkm j]Zgf\ajYhjkmf[gmh\mj ; ’était le 22 février dernier, les émeutiers ont vandalisé cinq magasins, dont le nôtre, se souvient avec amertume Gérard Tamaya, bijoutier à Sainte-Clotilde, à La Réunion. Entre les vitrines cassées, le matériel endommagé et le vol, les pertes s’élèvent à 120 000 E. » Heureusement, très rapidement, la chambre de métiers et de l’artisanat est venue en aide à l’artisan en lui donnant un chèque de 2 000 E. « Cette aide nous a permis de faire des avances pour les travaux. Le Club des Artisans Qualité, qui compte 105 artisans labellisés à la Réunion, nous a donné un coup de main et permis d’échelonner les paiements. Des confrères nous ont aussi apporté leur soutien. Et les clients ne nous ont pas oubliés : lors de la réouverture du magasin, qui était toujours en travaux, j’ai fait passer le message par voie de presse afin de faire revenir les clients. » Pendant les trois mois de rénovation, le bijoutier n’a pu faire que de la réparation, ce qui représen- ¾ ? jYfl2<]fakHdgimaf 9[lanal 2?YjY_] Dg[YdakYlagf2 <]mp%Knj]k <Yl]\][j Ylagf2 )10( D=;GFLJ9LHJzNGQ9F;= ;GMHK<MJK Kh [a^aim]e]fl[gfmhgmjd]k[`]^k \Ì]flj]hjak]\]dÌYjlakYfYl$[][gfljYl hjghgk hYjdYEFJ9Yhhdaim]mf lYja^mfaim]$im]dd]im]kgaldY hjg^]kkagf]p]j[ ]&<]hdmk$adkÌafk[jal \Yfkd][Y\j]\]dY^ak[Ydal \]dYDga EY\]daf$]lh]je]lYafka\]\ \maj] d]k[glakYlagfk\]kj]n]fmk hjg^]kkagff]dkaehgkYZd]k$ \Yfkd]kdaeal]k^ap ]khYjdYdga& ?YjYfla]k2d]jakim]\Ìaf[YhY[al l]ehgjYaj]%Yjjl\]ljYnYadhgmj [Ymk]\]eYdY\a]]l'gmY[[a\]fl3 d]jakim]\ÌafnYda\al & EgflYfl\]k_YjYfla]k2 #af\]efal kbgmjfYdaj]k21$1. )-+$//hYjbgmj #afnYda\al 20fan]Ymp\]j]fl] e]fkm]dd]]flj]-,.$0-]l*)0.$)* te 30 % de son chiffre d’affaires. Concernant les assurances, les experts sont encore en train d’analyser le dossier. « Cela prend un peu plus de temps car, en cas d’émeutes, c’est directement l’État qui est responsable. Mais mon contrat devrait couvrir la perte de matériels et les meubles. J’espère que nous serons rapidement indemnisés car les charges n’ont pas arrêté de tomber, même si nous avons bénéficié d’une largesse de notre banque qui nous octroie un fonds de roulement pour assurer la trésorerie. » En attendant, Gérard Tamaya a dû relancer la production des bijoux, pour reconstituer son stock. En effet, il fabrique luimême 90 % de ses bijoux. Dans les contrats d’assurance des artisans ou commerçants, la garantie vandalisme est souvent accordée avec la garantie vol. Néanmoins, le vandalisme peut également être couvert en toutes circonstances, c’est-à-dire sans qu’il y ait vol ou tentative de vol. Thierry Galian, gérant de l’entreprise de fabrication de carrosseries et remorques Vans du Sud, à Roquebrune-sur-Argens dans le Var, a subi les deux inondations de 2010 et 2011. La première année, il a reçu 1 500 € du conseil général et, cette année, 10 000 € du RSI. « Comme le sinistre est passé en catastrophe naturelle, la franchise ¾ ¾FgmkYngfkhmYe dagj]jd]k[gf\alagfk\]ljYnYad \]fgkkYdYja k¿ \ ¾ ¾;Ì lYald])1bYfna]j*())&Â*+`]mj]k$mfngakafeÌYhj n]fmim]d]k\]mpla]jk\]dÌYl]da]j\] egf_YjY_]\]Hjakk %dY%;`Yjjaj]$[gehlYfl*0(e*$ lYa]flhYjlak]f^me ]&Mf]]fiml]\] _ _]f\Yje]ja]Yhm\ l]jeaf]jdÌgja_af]\]dÌaf[]f\a]2mf[gmjl%[aj[mal\Yfkmfn `a[md]&Egf YkkmjYf[]Y^Yaln]faj\]k]ph]jlk$\kd]d]f\]eYaf\mkafaklj]&Adkk]kgflg[[mh k\]lgml$\]k Y \ \gkka]jk$\]dYhYh]jYkk]ja]]l$d]*)bYfna]j$b]j][]nYak)-(((&DYEmlm]dd]]kl _Yd]e]fl afl]jn]fm] afl]jn]fm]Ymhjk\]dY[geemf]]l$\]mpegakhdmklYj\$fgmkYnagfkkgf^]mn]jlhgmjj][gfkljmaj]mf_YjY_]f]m^$ Ymhjk \] dY Y[`]l]j\]dÌgmladdY_]]l imah]jd]lgml\Ìmf]Zgff]akgdYlagf]l\]hgjl]k d][ljaim]k$[]imaYe dagj]dYj_]e]fld]k[gf\alagfk\]ljYnYad \]kkYdYja k&)-((((fgmkgfl l n]jk khYjdÌYkkmjYf[]_j[]Ym[gfljYl¾NYd]mj\]j][gfkljm[lagfdÌa\]flaim]¿&D]kljYnYmpgfl\mj mfYf$]lfgmkYngfkhmgmnjajmf_YjY_]hdmk_jYf\&;Ì]klZ]Ym[gmhea]mpim][]im]dÌgfYnYalYnYfl$ee]ka[]dYj]hj k]fl]mf afn]klakk]e]fl\]+(((((E&HYjYadd]mjk$fgmkYngfkj]mmf]Ya\]\]dY;Yakk]\Ì9kkmjYf[]J]ljYal]]l\]dYKYfl YmLjYnYad ;YjkYl!\] )*(((]lfgmkYll]f\gfkYmkkamf]af\]efakYlagf\m;gfk]adfYlagfYd\]khjg^]kkagfk\]dÌYmlgegZad]$Yafkaim]d]egflYflimafgmk k]jYY[[gj\ hYjdY_YjYfla]H]jl]\Ì]phdgalYlagf&¿ ), D]egf\]\]kYjlakYfkMk]hl]eZj]%g[lgZj]*()* M ;E9\mNYj de l’assurance a été réduite à 10 %, indique l’artisan. J’ai reçu 77 000 E de mon assurance pour un montant total de pertes de 200 000 €. » Aujourd’hui, l’artisan n’a toujours pas fini de moderniser son outil de travail. « La cabine de peinture représente à elle seule 80 000 €. L’expert a estimé le dédommagement pour la cabine à 2 000 €. » Thierry Galian a dû attendre 14 mois pour être indemnisé la première année mais 7 000 € sont toujours bloqués. « Pour être aux normes, il nous faudrait encore 200 000 €… », estime t-il. En général, ce sont les contrats de location ou de crédit-bail qui fixent les conditions d’assurance. Soit la société propriétaire du matériel laisse à votre charge l’assurance contre la plupart des risques (incendie, tempête, explosion, risque électrique, acte de terrorisme, vol, bris, vandalisme…), soit elle souscrit elle-même l’assurance pour compte commun. L’inventaire des biens professionnels doit prendre en compte tous ceux utilisés pour votre activité, c’est-àdire non seulement ceux qui vous appartiennent, mais aussi ceux qui vous sont confiés par les clients ou que vous détenez en qualité de locataire. Les biens immobiliers sont les bâtiments ou parties de bâtiments, dépendances et garages destinés à l’exercice de votre profession, les installations qui y sont rattachées (électriques, sanitaires, de chauffage…) ainsi que les revêtements de sols, plafonds et murs. Vos biens professionnels sont couverts au titre des catastrophes naturelles dès lors qu’ils le sont pour les dommages d’incendie ou tout autre dommage aux biens. Pour que cette garantie joue, il faut qu’un arrêté interministériel constate l’état de catastrophe naturelle. Une franchise, dont le montant est fixé par la loi, reste à votre charge : 10 % du montant des dommages matériels directs. « Lors des inondations du 15 juin 2010, à Draguignan, nous avons perdu notre fournil, qui est notre outil de travail, mais le magasin a pu être épargné, se souvient Julien Oudard, boulanger-pâtissier dans le Var. Nous avons réagi immédiatement pour lancer les procédures d’indemnisation. Il a fallu participer à des réunions, monter des dossiers… Mais finalement, nous avons touché des aides rapidement : 1 500 € tout de suite du RSI, 15 000 E de la Région, 105 000 € HT de notre assurance (avec un contrat garantie perte d’exploitation et matériel) et 15 000 E d’aides reçues par la chambre de métiers. » En revanche, les banques n’ont pas suivi l’artisan dans sa démarche de reconstruction. Avec ses salariés, au chômage technique pendant cinq mois, ils ont tous mis la main à la pâte pour travailler à nouveau. Pour autant, se faire indemniser est un combat de tous les jours. Stéphane Digani, gérant des sociétés Auto Bilan Fréjus, CTA, Auto bilan Digani, à Fréjus (Var), en sait quelque chose : « Nous avons reçu l’aide du Fisac, d’un montant de 15 000 E, pour les inondations de 2010 qui ont touché trois de mes sociétés. En revanche, en 2011, nous n’avons eu droit à rien, même pas de l’aide du conseil général », regrette-t-il. La raison ? Stéphane Digani est à la tête d’un groupement de six entreprises indépendantes mais il a été considéré qu’il ne s’agissait que d’une seule structure, et que donc l’artisan n’avait pas droit aux aides. Pourtant, les pertes s’élèvent à 300 000 E à chaque fois. « J’ai touché 1 500 € du RSI et c’est tout. Nous avons donc dû nous débrouiller, mon personnel et moi, pour assurer le nettoyage. Certains de nos équipementiers ont mis du matériel gracieusement à notre disposition le temps qu’on se refasse. » Si la mairie se bat pour faire avancer les choses et réhabiliter la zone de la Palud, la plus sinistrée, Stéphane Digani conclut en affirmant que s’il doit « subir une troisième inondation, je mets la clé sous la porte. » D 9?9J9FLA=H=JL=<Ì=PHDGAL9LAGF DÌYkkmjYf[]¾emdlajakim]¿$f []kkYaj]hgmjhjgl _]jd]kdg[Ymphjg^]kkagff]dk]ldÌgmlad \]ljYnYad[gflj]mfaf[]f\a]$mf\ _l\]k]Ympgmmf]l]ehl]$h]je]l\]j][gfklalm]j$ Yhjkmfkafaklj]$d]hYljaegaf]hjg^]kkagff]d_YjYfla&=fj]nYf[`]$dÌYjjlhdmkgmegafk hjgdgf_ \]dÌY[lanal h]mlYngajmf]af[a\]f[]kmjd]k[`Yj_]k^ap]k\]dÌ]flj]hjak]$ngaj] kmjkYkmjna]&DYhjak]]f[`Yj_]\][]¾eYfim]_Y_f]j¿f]j]dn]hYk\]k_YjYfla]k \]dÌYkkmjYf[]¾emdlajakim]¿]lf []kkal]dYkgmk[jahlagf\Ìmf]YkkmjYf[]¾h]jl]k \Ì]phdgalYlagf¿&MfYm\al_ f jYd\]k [mjal \]dÌ]flj]hjak]h]mlkÌYn j]jmlad]hgmj nYdm]jd]kjakim]k&D]k[jalj]k%[d k\Yfkd][`gap\Ìmf]hgda[]\ÌYkkmjYf[]7DY\mj ] \]dÌaf\]efakYlagf]ld]egflYfl\]dY^jYf[`ak]&DYh]jl]\Ì]phdgalYlagf]kl\ ^afa] ljY\alagff]dd]e]fl[gee]dYh]jl]\][`a^^j]\ÌY^^Yaj]k$\ ^afalan]]lajj n]jkaZd]$ \aeafm ]\]k[glknYjaYZd]khgmjj Ydak]j[]ee][`a^^j]\ÌY^^Yaj]k&D]khgda[]k \ÌYkkmjYf[][gmnj]fl]fl` gja]d]k[`Yj_]k^ap]k]ldYeYj_]&<]knYd]mjkimanYja]fl ]f^gf[lagf\]dÌ ngdmlagf\]dÌ]flj]hjak]&D]k[gfljYlk\gan]fl\gf[lj]Y[lmYdak k& )- D]egf\]\]kYjlakYfkMk]hl]eZj]%g[lgZj]*()*M Des appuis pour céder son entreprise É clairage Gers Une matinée pour transmettre ou reprendre une entreprise artisanale, le lundi 26 novembre de 9 heures à 13 heures, parce qu’il ne suffit pas de claquer des doigts pour qu’une reprise se produise… La CMA propose aux cédants une offre de services à destination des artisans souhaitant céder leur affaire (diagnostics, évaluation). Consultez-nous pour préparer ce moment délicat. Contact : Service économique au 05 62 61 22 20 TRANSMISSION-REPRISE D’ENTREPRISE Et si on n’attendait pas la reprise ? P as moins de 60 000 entrepreneurs préfèrent reprendre que créer chaque année. Dans le Gers, ils sont une cinquantaine à racheter un fonds de commerce, des équipements de travail ou des parts sociales ! Dans les 10 prochaines années, 500 000 entreprises artisanales seront sur le marché de la transmission d’entreprise. Dans le Gers, ce seront 700 entreprises dans tous les métiers qui seront à reprendre ! Parce qu’elle ne tombera pas toute cuite La Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gers vous propose de préparer votre transmission d’entreprise. Au cours de cette matinée, vous pourrez faire le point des mesures facilitant le passage de relais : mise en ordre de l’entreprise, recherche d’un repreneur, stratégie de négociation, fiscalité de la cession. Bref, un check-up complet de votre projet de transmission. Avec les experts, nos partenaires quotidiens, vous bénéficierez de conseils personnalisés dans le cadre d’entretiens programmés. Pour en bénéficier, vous devez vous inscrire la semaine précédente au plus tard. Vous serez reçus en rendez-vous gratuits par les spécialistes de la gestion, du juridique, de la fiscalité, de l’organisation de l’entreprise. Parce qu’il n’y aura pas de repreneur sans recherche L’expérience montre que le repreneur de votre entreprise sera un professionnel du secteur d’activité, comme vous. Ce dernier dispose d’un bagage technique et souhaite prendre les rênes d’une affaire pour la développer, proposer des prestations nouvelles à partir du potentiel que représente l’entreprise aujourd’hui. Plus souvent qu’on ne le pense, le cédant connaît son futur repreneur, mais il ne sait pas comment en discuter. Venez mettre au point votre stratégie de cession : les conseillers consulaires et leurs experts vous transmettront les méthodes utilisées le plus fréquemment. Vous êtes engagé dans une démarche de transmission, venez à la Matinée de la transmission-reprise avec le candidat à la reprise de votre entreprise. Il trouvera les outils pour vous racheter l’entreprise en rencontrant conseillers financiers, banquiers et prêteurs à taux zéro. Parce que votre calendrier n’est pas celui de la relance économique Même si le contexte n’est pas favorable, vous pouvez profiter de cette période de mutations pour réorienter l’activité, dessiner de nouvelles perspectives pour l’entreprise. Elle dispose de savoir-faire, d’équipements et de clients. Sur ces bases, un repreneur pourra être accroché et séduit pour développer son projet. Profitez d’un éventuel ralentissement d’activité pour réaliser les mises à niveau techniques et réglementaires, pour assainir la situation avant de céder l’entreprise à un candidat à potentiel. La Matinée de la transmission-reprise, ce sont des rendez-vous personnalisés avec un expert-comptable, un notaire ou un avocat, un conseiller consulaire spécialisé, un banquier, le conseiller RSI. Ces entretiens de 30 minutes vous permettront d’obtenir des réponses précises à vos questions et des conseils adaptés. Accueil à partir de 8h30 et jusqu’à 13 h. Conférence sur l’actualité de la transmission-reprise de 9 h 30 à 10 h 30. Contactez-nous pour réserver vos rendez-vous avec nos experts ! Coupon-réponse ✂ Réservez vos rendez-vous avec nos experts pour la matinée du 26 novembre ! Coupon à retourner par courrier à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gers - 1 avenue de la République - 32550 Pavie ; par mail à [email protected] ou par fax au 05 62 05 17 57. NOM/Prénom : .......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... Entreprise : ..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... Tél. : .............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................. ❒ J’ai un projet de transmission de mon entreprise mais je ne serai pas présent à la Matinée de la Transmission Reprise ❒ Je serai présent à la Matinée de la transmission-reprise ❒ Je souhaite un rendez-vous avec : ❒ un conseiller CMA ❒ un expert-comptable ❒ un fiscaliste ❒ un conseiller RSI ❒ un banquier ❒ un notaire ou un avocat ❒ un conseiller Hygiène Sécurité Environnement Accessibilité LMA90_32_16.indd 16 8/10/12 17:03:05 z [dYajY_] [ Yj >&E d `Y hg mj dÌ9H ;E9':H 9HHJ=FLAKK9?= < fa[`]jdYh]jd]jYj] ;gee]hgmjlgml]]eZYm[`]$d]j][jml]e]fl\ÌmfYhhj]flaf]\galhYklj]dYakk Ym`YkYj\&9^afim][]dma%[akgalj mkka$ad]klaehgjlYfl\]\ l]jeaf]j[]im]ngmk j][`]j[`]r]l\]emdlahda]jd]khakl]k& E aîtres d’apprentissage, ne vous trompez pas ! L’apprenti que vous choisirez sera à vos côtés pour deux ans, voire plus selon le parcours choisi. Certes, par définition, un apprenti est là pour apprendre. Il ne faut donc pas s’attendre à recruter un ouvrier formé. Néanmoins, il vous est possible d’éviter les erreurs de casting. Pour commencer, « il faut être sûr de ce que l’on attend d’un apprenti », rappelle Rachel Malsang, psychologue et responsable du Centre d’aide à la décision du CFA du Val-de-Marne. Ils peuvent avoir entre 15 et 26 ans. Et il ne faut pas juste regarder le salaire qui varie selon l’âge, mais aussi la maturité. En effet, ils n’auront pas la même expérience à 15 qu’à 20 ans ». Patrice Houlbert, artisan boulanger à Dieppe (Seine-Maritime) prend par exemple « des apprentis avec un CAP ou niveau CAP, des jeunes qui ont déjà travaillé, qui savent ce qu’est le travail. Même s’ils ont échoué dans leurs études, ils savent ce que c’est de se lever le matin. Le terrain est déjà débroussaillé, je n’ai plus qu’à leur apprendre le métier », expliquet-il. D’autres à l’inverse préfèrent les apprentis plus jeunes pour pouvoir les modeler et les former à leurs méthodes de travail. À vous donc de choisir le type d’apprenti qui vous ressemble, selon vos desiderata. Pour vous y aider, l’idéal est d’établir un guide d’entretien afin de déterminer les tâches que l’on attribuera à l’apprenti. « Mais comme ils ont souvent la tête dans le guidon, peu d’artisans prennent le temps de le faire », regrette Rachel Malsang. Une fois l’annonce rédigée, il vous reste à la diffuser pour que les jeu- nes sachent que vous cherchez à embaucher un apprenti. Là encore, plusieurs écoles. La méthode la plus courante consiste à se rapprocher de la CMA de votre région, et du CFA le plus proche formant des apprentis dans votre secteur. Certains établissements proposent même des bourses de l’apprentissage mettant en relation employeurs et apprentis. Les sites de petites annonces et les réseaux sociaux sont également un moyen efficace de relayer votre offre. Le bouche-à-oreille permet parfois de recruter son apprenti. « C’est rare que je prenne quelqu’un que je ne connais pas ou que l’on ne m’a pas recommandé, observe Patrice Houlbert. Généralement, je contacte le CFA et les professeurs m’envoient les jeunes qui seront capables de s’adapter à mon niveau d’exigen- )/ D]egf\]\]kYjlakYfkMk]hl]eZj]%g[lgZj]*()*M z [dYajY_]EYlj]k\ÌYhhj]flakkY_] ®®® ce ». Mais peu importe le moyen choisi, « il ne faut pas négliger les entretiens d’embauche, conseille Rachel Malsang. Même si dans certains secteurs comme le BTP, le recrutement se fait surtout par bouche-à-oreille, il ne faut pas hésiter à voir le maximum de candidats ». Elle suggère également de « rencontrer la famille avant l’embauche afin que tout le monde soit d’accord et entende les mêmes choses ». Guy Burggraeve, boulanger à Croix (Nord), préconise de commencer le processus de sélection en avance, histoire de ne pas être pris au dépourvu. « J’essaye de recruter au mois de mai les apprentis qui commencent en septembre. Dans nos métiers, beau- # Af^g )0 ¾Hgmj\]n]fajeYlj]\ÌYhhj]flakkY_]$d]k[jalj]kkgfl\ ^afakhYj[gjhgjYlagf& Mf]^gakim]dÌYjlakYfYdÌ`YZadalYlagf$adfÌqYhYk\]k d][lagf¿$]phdaim]<Yfl];]ljY$ na[]%hj ka\]fl\m;>9\]KljYkZgmj_&F Yfegafk$d]k[geh l]f[]k\meYlj] \ÌYhhj]flakkY_]kgflYll]kl ]khYjmf]]ph ja]f[]]lmf\ahde]&Ad^Ymlkgal-Yfk \ÌY[lanal hjg^]kkagff]dd]\YfkdYee]imYda^a[Ylagfim][]dd]nak ]hYjd]b]mf]$ kgalmflalj]gmmf\ahde]\]dYkh [aYdal Ymegafk imanYd]fldYimYda^a[Ylagf hj hYj ]hYjd]b]mf]]l+Yfk\ÌY[lanal hjg^]kkagff]dd]]fj]dYlagfYn][[]ll] imYda^a[Ylagf&DYeakkagf\meYlj]\ÌYhhj]flakkY_]h]mllj]hYjlY_ ]]flj] hdmka]mjkkYdYja k$[gfklalmYflmf] imah]lmlgjYd]Ymk]af\]dYim]dd]]kl\ ka_f mfeYlj]\ÌYhhj]flakkY_]j ^ j]fl&NYd ja]<]Zjq]$j]khgfkYZd]hd]Yhhj]flakkY_] dY;E9\]dÌGak]$Ybgml]imÌ]fhdmk\]¾dÌ]ph ja]f[]ima]klf []kkYaj]hgmj^gje]j mfb]mf]$ad^Ymlim]dYh]jkgff]imahj]ff]]f[`Yj_]dÌYhhj]flaYal\ml]ehkdma [gfkY[j]j¿&=`gma$dÌYhhj]fla]kldhgmjYhhj]f\j]]lYmjYZ]kgaf\]ngmk& 9megafkYm\ Zml& coup de jeunes viennent parce qu’il n’y a plus rien d’autre. Je leur fais faire un essai pendant leur stage de découverte de fin de collège voir s’ils aiment ça car c’est un métier difficile. J’essaye de les accueillir deux fois en stage d’une semaine entre février et juin pour qu’ils puissent sentir l’odeur de l’entreprise. Je veux être sûr qu’ils aient envie de faire ce travail et qu’ils ne partent pas au bout de quelques semaines de contrat car à ce moment-là, c’est plus compliqué de trouver un remplaçant. Je leur explique que l’on travaille le dimanche et pendant que les autres s’amusent ». Rachel Malsang précise néanmoins que « ces stages n’ont pas vocation à être des périodes d’essai, mais bien des stages d’observation ». Mais, avec ou sans stage, le plus important est de mettre toutes les chances de votre côté pour que l’apprenti aille au bout de son contrat. Et pour Valérie Debrye, responsable pôle apprentissage à la CMA de l’Oise, « Le critère principal, c’est la motivation du jeune. Ce sont ceux qui posent des questions, qui s’intéressent ». Malgré tout, le facteur humain n’est pas à occulter car le recrutement, c’est d’abord une question de feeling. Emmanuel Daniel D]k]f_Y_]e]flk\meYlj]\ÌYhhj]flakkY_] 9^afim]dYh jag\]\ÌYhhj]flakkY_]h]je]llj]j ]dd]e]fl Ymb]mf]\ÌY[im jaj\]k[gffYakkYf[]khjghj]kYme la]j imÌadkgm`Yal]]p]j[]j$d]eYlj]\ÌYhhj]flakkY_]\gal2 #Dma[gf^a]j\]keakkagfk]fj]dYlagf\aj][l]Yn][dÌgZb][la^ \m\ahde]nak hYjd][gfljYl #>Yaj]]fkgjl]im]dÌ ngdmlagf\]kgfYhhj]flakkY_] [gjj]khgf\]Ym_ma\]\]^gjeYlagfhj nmhYjd];>9 #Dmah]je]llj]\Ì ngdm]j\Yfk\]k[gf\alagfk\]ljYnYad \ []fl]k$]fj]kh][l\]kj_d]k d e]flYaj]k\Ì`q_af] ]l\]k [mjal #N]add]j[]imÌadkgalhj k]flh]f\Yflk]kh jag\]k D]egf\]\]kYjlakYfkMk]hl]eZj]%g[lgZj]*()* M ;gee]fl\]na]fl%gfeYlj]\ÌYhhj]flakkY_]7 \]^gjeYlagf #K]j]f\j]\akhgfaZd]$\YfkdYe]kmj]\mhgkkaZd]$ hgmjhYjla[ah]jYmpj mfagfkYn][d];>9Y^af\ÌYkkmj]j mf][ggj\afYlagfghlaeYd]\]dY^gjeYlagf #>Yaj]]fkgjl]im]dÌYhhj]flakgal]f[Y\j h]f\Yfl d]l]ehkhYkk ]f]flj]hjak] #HYjlY_]jYn][dmad]kYngaj%^Yaj]]ldY[mdlmj] \]dÌ]flj]hjak] #KÌYkkmj]jim]h]f\YfldYh jag\]\ÌYhhj]flakkY_]$ d]b]mf]]f_jYf_]\]k[geh l]f[]k]fj]dYlagfYn][ dYimYda^a[Ylagfj][`]j[` ]]lYmlalj]gm\ahde]hj hYj & z [dYajY_] :a]fY[[m]addaj nglj]Yhhj]fla NgmkngmkYhhjl]rY[[m]addajhgmj \]mpYfkmfYhhj]fla\Yfknglj]]flj]hjak]& Hgmjim]dÌ]ph ja]f[]k]\ jgmd]d]ea]mp hgkkaZd]$ad^Yml$\kd]\ hYjl$lj][dYaj kmj[]im]ngmkYll]f\]r\]dma]lkmj[] im]ngmk[gehl]rdmaYhhj]f\j]& N ous venez de recruter un apprenti ? Mieux vaut préparer au mieux son arrivée pour que les deux années se passent bien. Avant le début du contrat, vous devez réfléchir à ce que vous comptez lui transmettre et à la façon dont vous souhaitez le faire. Pour cela, il est conseillé de hiérarchiser les enseignements que vous comptez dispenser. Le plus simple est de vous remémorer vos débuts dans le métier. Gardez également bien à l’esprit que le jeune que vous accueillez n’est pas forcément familiarisé avec l’univers de l’entreprise, ses règles, ses codes. Lors de son premier jour, prenez du temps pour lui expliquer ce que vous attendez de lui. « Il faut lui remettre le règlement intérieur, lui faire visiter les locaux et lui présenter ses collègues, ainsi que prendre 1 à 2 heures pour lui expliquer comment les journées sont organisées », explique Valérie Debrye, responsable du pôle apprentissage à la CMA de l’Oise. Pour Rachel Malsang, psychologue et responsable du Centre d’aide à la décision du centre de formation des apprentis du Val-deMarne, tout doit être fait pour éviter que les apprentis se sentent perdus. « Parfois, ils ne savent pas à qui se référer, qui est leur maître d’apprentissa- ge. Il faut, dès le départ, veiller au respect de la réglementation d’une part comme de l’autre, en établissant un cadre pour chacun, en termes d’horaires, de salaire, de vacances… ». Les collaborateurs doivent également être prévenus de l’arrivée du jeune, de surcroît s’ils sont amenés à travailler avec lui. Michel Hubert, artisan boulanger en Seine-Maritime, profite de la première journée pour motiver son apprenti en faisant preuve de pédagogie : « Je lui dis de ne pas considérer qu’il travaille pour moi, mais pour lui. Une fois son CAP en poche, il ne sera pas encore totalement autonome, il sera apte à exercer un métier mais aura encore des choses à apprendre. Je lui conseille donc d’assimiler un maximum de choses pendant qu’il est dans mon entreprise ». Il est également important de clarifier les rapports hiérarchiques dès le départ. Il faut bien cadrer les jeunes en leur exposant ce que vous attendez d’eux. Guy Burggraeve, boulanger à Croix (Nord), prend, lui, le taureau par les cornes en rencontrant systématiquement les parents. « Je les reçois avant que le jeune ne commence son contrat, c’est important. Je leur explique les détails pour que tout soit clair et je les invite à rentrer en contact avec moi en cas de problème. » )1 D]egf\]\]kYjlakYfkMk]hl]eZj]%g[lgZj]*()*M z [dYajY_] Hgmjim]nglj]Yhhj]flahjg_j]kk] nal]$mfkmana]klf []kkYaj]&?j[] mfY[[gehY_f]e]fl\]imYdal $ adk]jY]^^a[Y[]jYha\]e]fl]lYmjY lgml]kd]k[`Yf[]k\]\ [jg[`]j kgf\ahde]& 9[[gehY_f]jdÌ ngdmlagf \]nglj]Yhhj]fla M ne fois recruté, mon but est que l’apprenti soit rentable le plus vite possible », lance Guy Burggraeve, artisan boulanger à Croix (Nord). Il faut leur faire confiance et leur laisser rapidement faire des tâches de plus en plus complexes. Comme ça l’élève obtient son CAP sans problème et nous on dispose d’un salarié efficace ». Et pour que la progression soit la plus rapide possible, il préconise de laisser une certaine liberté d’action à ses jeunes. « Je leur laisse le maximum de possibilités. » Le succès de l’apprentissage réside donc dans la confiance mais aussi dans la diversité des tâches attribuées à l’apprenti. Il doit toucher aux différents aspects du métier. C’est ce qu’explique Patrice Houlbert, boucher à Dieppe (Seine-Maritime) : « Je fais aussi bien la plonge ou le nettoyage que le foie gras. Donc je ¾ 9hhj]fla2 9d]pYf\j]KYafl%KY]fk 9[lanal 2:gm[`]ja] Dg[YdakYlagf2<a]hh] K]af]%EYjalae]! <Yl]\][j Ylagf2)1/. 9 9d]pYf\j]KYafl%KY]fkY l kY[j E]add]mj Yhhj]fla\]>jYf[] E9>!]f*())$)1Yfk& Y ¾EgfeYlj]\ÌYhhj]flakkY_]$HYlja[]@gmdZ]jl$eÌYhj k]fl d][gf[gmjk& Hgmjega$[Ì lYaldÌg[[Ykagf\]e][gf^jgfl]jYmpYmlj]k&Gf lYalhYjlahgmj_Y_f]j$ \gf[dYhj hYjYlagf lYalafl]fk]$YmkkaZa]fYn][egfeYlj]\ÌYhhj]flakkY_] imÌYn][egfhjg^]kk]mjYm;>9&BÌYaj]f[gflj \]kh]jkgff]k\ÌYmlj]kj _agfk$Y gmnj]dÌ]khjal&GfYhhj]f\dYja_m]mj$dYjYha\al ]lljYnYadd]jhjghj]e]fl&Ad^YddYal j mfajlgmk[]k[jalj]kkmj\]mpbgmjkhgmjdÌ]ehgjl]j&=leYd_j eYna[lgaj]$adqY lgmbgmjkim]dim][`gk]Yhhjg^gf\aj&B]fÌYahYk\]hgafl^YaZd]]fhYjla[mda]j$eYak bÌ]fYhhj]f\klgmkd]kbgmjk&Lgmle]hdYl$imYf\b]ljYnYadd]$b]d]^YakYn][d][Æmj&B] [gehl]^Yaj]egf:Ha[a$b]hYjlajYahdmklYj\&Db]kmakZa]f$]fhdmk[Ì]kleYnadd] fYlYd]&B]fÌYahYk]f[gj]\]hYj[gmjkljY[ eYakimYf\gfeÌgmnj]mf]hgjl]$b] j]flj]]lbÌ]khj]ngd]j\]e]khjghj]kYad]k&=flgml[Yk$bÌ]f[gmjY_][]mpimafÌgfl hYk]f[gj]^jYf[`ad]hYkk]dYf[]j\YfkdÌYhhj]flakkY_]]l^Yaj]\]k[gf[gmjk&¿ les pousse à faire la même chose. Au départ, je ne leur donne pas de poste attitré, on fait tout ensemble. C’est notre rôle de les accompagner. Et suivant leurs compétences je leur donne plus d’autonomie. Certains sont plus aptes que d’autres à tra- ¾;Ì]klfglj]jd]\ÌY[[gehY_f]jd]k Yhhj]flak&=lkmanYfld]mjk[geh l]f[]k b]d]mj\gff]hdmk\ÌYmlgfgea]¿ HYlja[]@gmdZ]jl$Zgm[`]j]fK]af]%EYjalae] *( D]egf\]\]kYjlakYfkMk]hl]eZj]%g[lgZj]*()* M ¾ ¾BÌ]f[gmjY_]d]kb]mf]k k]dYf[]j\Yfk ddÌYhhj]flakkY_]]l ^Yaj]\]k[gf[gmjk¿ vailler par eux-mêmes rapidement. Mais le but est qu’ils touchent à tout. S’ils font des erreurs, on essaye de les réparer. » Michel Hubert, boulanger-pâtissier en Seine-Maritime fait lui aussi avancer les apprentis progressivement. « Je les fais démarrer par des pesées, du vernissage de tarte et ils commencent vite à pétrir les pâtes. Évidemment, on ne leur fait pas faire une pièce montée dès le début, on avance progressivement. Il est révolu le temps où ils faisaient la plonge. Ils sont tout de suite actifs ». 7053&4*5&&/-*(/&&/26&-26&4$-*$4 7PVTTPVIBJUF[DSÏFSMFTJUF8FCEFWPUSFFOUSFQSJTFç .Z8FCTJUFFTUGBJUQPVSWPVTç/PTFYQFSUTPOU UPVUQSÏWVVOFNVMUJUVEFEFEFTJHOTBJOTJRVFEFT UFYUFTFUEFTJNBHFTTQÏDJBMFNFOUBEBQUÏTËWPUSF BDUJWJUÏ0CUFOF[FORVFMRVFTNJOVUFTTFVMFNFOUVO TJUFRVJWPVTSFTTFNCMFFOUJÒSFNFOUQFSTPOOBMJTBCMF .:8*5& 10631-64%&4&$5&634 130'&44*0//&-4 $POUBDUF[OPVTBVOPOTVSUBYÏ PVDPOTVMUF[OPUSFTJUF8FC XXXBOEGS z [dYajY_]EYlj]k\ÌYhhj]flakkY_] ®®® Et pour que le message passe bien, Rachel Malsang, psychologue et responsable du Centre d’aide à la décision du CFA du Valde-Marne, insiste sur la nécessité pour le maître d’apprentissage d’être pédagogue. « Le maître d’apprentissage doit veiller à décomposer ses actions et à bien les expliquer pour éviter tout malentendu. S’il croit que l’apprenti sait ou comprend alors que ce n’est pas le cas, on risque une détérioration des relations. Un apprenti ne présuppose pas, il faut lui expliquer, même quand cela paraît évident », conseille-t-elle. Mais le rythme professionnel ne permet pas d’être derrière son apprenti en permanence. « Il y a des moments où l’on peut prendre plus de temps pour leur apprendre et d’autres ou l’on doit aller vite », confirme Guy Burggraeve. Il faut donc anticiper les périodes de rush et se réserver un créneau avec le jeune pour lui montrer ce que l’on attend de lui. Mais le bon déroulement de l’apprentissage ne se limite pas à ce qui se passe dans l’entreprise. Pour qu’il se déroule le mieux possible, il est recommandé de rester en contact avec les divers interlocuteurs qui gravitent autour du jeune. « Les professeurs doivent être des inter- ¾D]kYhhj]flakmladak k[gee]h]lal]k eYafk$[Ì]klmfeYmnYak[Yd[md¿ <Yfl];]ljY$\aj][l]mjY\bgafl\m;>9\]KljYkZgmj_ ¾D]kYhhj]flakmladak k[gee]h]lal]keYafk$Y]pakl]\Yfklgmkd]k e la]jk&EYak[Ì]klmfeYmnYak[Yd[md&=fhj]eaj]Yff ]\ÌYhhj]flakkY_]$ d][gl\mb]mf]]klhjYlaim]e]flfmdkadÌgfe]l]fZYdYf[]d]kkYdYaj]k n]jk k[gehYj kYmpYa\]k^afYf[aj]k&D]k]md[glhgmjd]eYlj] \ÌYhhj]flakkY_]]kld]l]ehkhYkk &EYakkadÌ]flj]hjak]^gje]eYdd]b]mf]$ ]f\]mpae]Yff ]$[]k]jYlgmbgmjkmf]h]lal]eYafYdgjkimÌad[gl]jYhdmk[`]j dÌ]flj]hjak]&Kad][`]^\Ì]flj]hjak]YnYalhjakdYh]af]\]Za]fd]^gje]j]l\]dma^Yaj] j Ydak]j\a^^ j]fl]kl[`]k$adk]jYalZa]fhdmkmlad]dÌ]flj]hjak]&<Yfkd][gfljYl$ ad^Ymlim]lgmkd]khYjl]fYaj]kkÌqj]ljgmn]fl&Ka[Ì]kld][Yk$[]dYf]h]ml\ Zgm[`]j im]kmjmfkm[[k&¿ locuteurs privilégiés. Il ne faut pas attendre les conflits. On joue parfois les pompiers alors qu’il ne faudrait pas attendre la déclaration de guerre pour faire quelque chose », note Rachel Malsang, qui regrette le manque de disponibilité de certains maîtres d’apprentissage. Pour que la relation de travail entre l’entreprise et le centre de formation soit utile, un document de liaison, le livret d’apprentissage, a été établi. À chaque fois qu’il retourne à l’école, l’apprenti doit indiquer ce qu’il a fait pendant son temps en entreprise. Un document qui tient un double rôle : « Il sert à montrer au jeune sa progression et ce vers quoi il doit tendre. Les professeurs peuvent se référer à ce livret pour suivre les progrès de l’élève », ? jYfl2H`adahh]:]q]j 9[lanal 2Hlakk]ja] [`g[gdYl]ja] Dg[YdakYlagf2Jgm]f K]af]%EYjalae]! <Yl]\][j Ylagf2)10+ ¾ ¾D]kZgfkeYlj]k \ÌYhhj]flakkY_]k] \ kkgmna]ff]flimÌadk gfl]mp%ee]k l Yhhj]flak¿ ¾ImYf\bÌ lYakh]lalgmnja]j Ljgq]k$egfhYljgfe]\akYal2lgml[]im]lmYhhj]f\kYnYml\]dÌgj$]lYna]fl kÌYbgml]j\YfklgfkYdYaj]&EYh`adgkgh`a]]f[]ima[gf[]jf]dÌYhhj]flakkY_]$ [Ì]kld]ljaYf_d]\Ìgj2d]khYj]flk$dÌ [gd]]lega&KadÌmf\Ì]mpf]bgm]hYkd]b]m$ Y[Yhgl]&KangmkYn]r\]kZgfkhYj]flk$[]dYk]hYkk]lgmlk]md&BÌYal]dd]e]fl^gje \ÌYhhj]flakim]b]d]k[gfka\j][gee]e]k_Yeafk&<ÌYadd]mjk$adkj]na]ff]fllgmk& EYakd]khj]ea]jkfÌgflhYk]mdY[`Yf[]\]k\]jfa]jk$[Yjb][gffYakkYakegafk d]e la]j&B]d]k^Yak^YZjaim]j.(/(\ml]ehk&DÌYhhj]flakkY_]$[Ì]kl\]k lm\]k$ ad^YmlYhhj]f\j]&EYakb][gffYak\]kYhhj]flakimafÌYhhj]ff]flja]f&BÌYa`gjj]mj \]khYljgfkimak]k]jn]fl\Ì]mp]flYflim]eYaf%\ÌÆmnj]ZgfeYj[` &ÂdY^af\] dÌYhhj]flakkY_]$b]d]mj[gfk]add]\]hYjlajYmlj]hYjl$\]f]hYkYngajh]mj\]^Yaj] d]k;gehY_fgfk\m<]ngaj&D]ZmlfÌ]klhYk\]d]k]eZYm[`]j$[Ì]kl\]d]mjljgmn]j \mljYnYad&<ÌYadd]mjk$adkgfllgmk\mZgmdglimYf\adkkgjl]fl$[Yjb]d]mj^Yakhjg^al]j \]e]k[gflY[lk&Hgmjj kme]j$d]kZgfkeYlj]k\ÌYhhj]flakkY_]$[]kgfl\]k_]fk imaYae]fld]mje la]j]lim]dÌgfj]kh][l]$ee]kÌadkkgfl\mjk&Ad^YmlimÌadkk] kgmna]ff]flimÌadkgfl]mp%ee]k l Yhhj]flak]limÌadkgfl]mp%ee]k^Yal \]kZlak]k&HgmjeYhYjl$b]hYkk]eYna]\aj]im]b]f]kmakimÌmfYhhj]fla&¿ ** D]egf\]\]kYjlakYfkMk]hl]eZj]%g[lgZj]*()* M explique Rachel Malsang. Dante Cetra, directeur adjoint du CFA de Strasbourg, explique que ce document de liaison sert également aux entreprises. « Elles peuvent savoir qu’à la fin du semestre, l’apprenti doit être capable de faire telle ou telle chose, de maîtriser telles techniques. Mais, très peu d’entreprises l’utilisent régulièrement », juget-il. Et les professeurs ne sont pas les seuls acteurs importants. Les parents jouent également un rôle dans la formation. « J’aime être au courant quand il n’a pas été à l’école et savoir quand il fait la tête. Si les parents et moi allons dans le même sens, on arrive au CAP. Et les parents suivent, généralement », fait remarquer Guy Burggraeve. Si le contact avec les interlocuteurs est essentiel, il faut également veiller à ce que la communication avec l’apprenti reste bonne. Il est important de faire des entretiens fréquents pour parler des points positifs, et de ce qu’il reste à améliorer. « L’idéal serait de le faire à la réception du bulletin trimestriel ou semestriel. Grâce à ces éléments objectivés, quantifiables, le maître d’apprentissage pourrait avoir un échange intéressant et constructif », conseille Rachel Malsang. Mais peu importe la capacité d’adaptation d’un apprenti, il faut bien garder en tête qu’il est là pour apprendre. Cela, Guy Burggraeve l’a bien compris : « Je les traite de la même façon que mes salariés. Mais quand ils font des bêtises, je suis derrière eux. Ils sont là pour cela, c’est en faisant des erreurs que l’on apprend ». 4ÏMFDUJPOOF[WPUSFTFDUFVSEBDUJWJUÏJOEJRVF[WPTDPPSEPOOÏFTFUDIPJTJTTF[VOF DPVMFVSEPNJOBOUF$FTUUFSNJOÏ7PUSFTJUFFTUHÏOÏSÏFUDPOUJFOUEÏKËEFTUFYUFT FUJNBHFTBEBQUÏTËWPUSFFOUSFQSJTF 7PVTQPVWF[FOTVJUFNPEJmFSFUQFSTPOOBMJTFSWPUSFTJUFËUPVUNPNFOU4FVMFVOF DPOOFYJPO*OUFSOFUTVGmU"WFD.Z8FCTJUFDFTUBVTTJTJNQMFRVFDFMB *ODMVTWPUSFBESFTTF*OUFSOFUQFSTPOOBMJTÏF .:8*5& &44"* (3"56*5 NPJTEFTTBJHSBUVJU QVJTËQBSUJSEFĻ)5NPJT KUBE ARCHITECTURE est une entreprise familiale fondée en 1987. Nous réalisons tous vos projets de construction, de la maison %FOPVWFMMFTJEÏFT "EBQUF[WPTUFYUFT FOVODMJOEJM 5PVUMFNPOEFQFVU WPVTUSPVWFSGBDJMFNFOU TVSMFTNPUFVSTEF SFDIFSDIF %FTJNBHFTQFSTPOOFMMFT ËBKPVUFS &ORVFMRVFTDMJDT *OUÏHSF['BDFCPPL FU5XJUUFSWPTWJTJUFVST QPVSSPOUSFDPNNBOEFS WPUSFTJUF &OWJFEVOFBVUSFDPVMFVS 6OKFVEFOGBOU $POUBDUF[OPVTBVOPOTVSUBYÏ PVDPOTVMUF[OPUSFTJUF8FC XXXBOEGS 1FOEBOUMFNPJTEFTTBJHSBUVJUSÏTJMJBUJPOQPTTJCMFËUPVUNPNFOUTBOTGSBJT"MJTTVFEFDFUUFQÏSJPEFEFTTBJHSBUVJUMBEVSÏFNJOJNVNEFOHBHFNFOUFTUEFNPJT .Z8FCTJUFFTUBMPSTBVQSJYIBCJUVFMËQBSUJSEFĻ)5NPJTĻ55$NPJT WBSJBOUFOGPODUJPOEVQBDLDIPJTJ$POEJUJPOTEÏUBJMMÏFTTVSBOEGS ) bgmjf ] Yn][À À MFK=JJMJA=J%;GJ<GFFA=J DÌYjlakYfemdla[Y ©Emmanuel Daniel/Pixel Image D9;9N=JF=<Ì9DA:9:9 ÂNGLJ=K=;GMJK MF9JLAK9F<=HJGPAEALz ImYf\gf`YZal]]f YhhYjl]e]fl$ad]kl j][geeYf\ \ÌYngajd]fme jg \]Qgmja&=f]^^]l$imaf]kÌ]kl bYeYakj]ljgmn \]nYflkY hgjl]kYfkhgmngajdÌgmnjaj YhjkYngajh]j\mkY[d gm dÌYngajdYakk ]dÌafl ja]mj7 H]maehgjl]d]hjgZde]$Qgmja 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Il faut dire que Dany et Christian Moncouyoux s’échinent à en faire l’endroit incontournable du centre-ville de Palaiseau (Essonne). « Chez nous, il se passe toujours quelque chose », confirme Dany, salariée de la boucherie. Les trophées s’accumulent sur les murs de la boutique depuis son ouverture en 1986 : Papilles d’Or en 2006 (qui récompensent les meilleurs métiers de bouche), Compagnon du Goût (confrérie visant à défendre la tradition bouchère), prix d’excellence des « 24 h chez mon artisan boucher », Mercure d’Or en 2007 – couronnant au niveau national les meilleurs commerçants de l’année en se basant sur les derniers résultats financiers et sur la capacité d’innover –. Et, pourtant, les deux artisans reviennent de loin. < ^]fk]]lkgmla]f \]dÌYjlakYfYlYdkY[a]f En 1995, la crise de la vache folle aurait pu leur coûter cher. Pour éviter le sinistre, le couple mise sur la diversification. « Il fallait réagir, sinon, on était mort. » En bonne strasbourgeoise, Dany Moncouyoux met en place un corner alsacien, nouant des partenariats *. D]egf\]\]kYjlakYfkMk]hl]eZj]%g[lgZj]*()* M DYZgm[`]ja]Y l ]flaj]e]flj fgn ]adqYk]hlYfkYmp[gmd]mjk\]dÌ9dkY[] hgmjlj]]f`Yjegfa]Yn][d]khjg\malkn]f\mk& avec de célèbres maisons alsaciennes et proposant des spécialités de là-bas dans sa boutique. « Nous avons commencé par des plats alsaciens traditionnels que nous fabriquions sur place, puis de la charcuterie alsacienne. » Quatre fois au cours de l’année, les époux font des séjours en Alsace pour prospecter, rencontrer fabricants et artisans locaux et référencer leurs produits. Des bretzels en passant par les tartes flambées (les fameuses flammeküeches), le fois gras ou la choucroute, selon la saison. Baeckoffe (potée alsacienne), saucisse blanche de Nuremberg, petit salé, porcs bio « cul noir » à l’ancienne de Val de Villé qui est « nourri les dernières semaines avec du petit-lait et du chou » deviennent rapidement les produits phares de la boutique. Pari réussi. En trois ans, le chiffre d’affaires double et cette activité au départ complémentaire représente désormais la moitié du CA. Il faut dire que les époux ont également totalement repensé la # Af^g ADKGFLKM #H]jh lm]jmfkYngaj%^Yaj]\]hmakimYlj]_ f jYlagfk]lZa]fll [afi[Yjd]Õdk\];`jaklaYfj]hj]f\jYkYfk\gml]d]ÖYeZ]Ym& #JYkkmj]jd]mjk[gfkgeeYl]mjkYhjkdY[jak]\]dYnY[`]^gdd] ]fk d][lagffYflja_gmj]mk]e]fld]mjknaYf\]k]ld]mjk^gmjfak% k]mjk]l]f\an]jkaÕYfld]mjY[lanal \]Zgm[`]ja]ljY\alagff]dd] Yn][\]kkh [aYdal k_Ykljgfgeaim]kYdkY[a]ff]k]l\]kY[[]kkga% j]k\ÌYjl\]dYlYZd]& #KÌY\Yhl]jYmpZ]kgafk\]kY[da]fld]]l\]k]k[`YdYf\k ]lj fgn]jkYZgmlaim]hgmjdYj]f\j]hdmk[`Yd]mj]mk] ]lhdmkY[[m]addYfl]]l\ [gj ]Ymp[gmd]mjk\]dÌ9dkY[]& #Eak]jkmjdÌYfaeYlagf]fgj_YfakYfl\]k n f]e]flk ]l\ _mklYlagfk& présentation de leurs produits, rénovant entièrement leur magasin pour le rendre plus chaleureux et plus accueillant. Ils diversifient même la décoration en fonction des animations et des thèmes proposés. « On s’est donné les moyens de réussir. » Aujourd’hui, ils espèrent s’agrandir pour avoir une boutique en phase avec leur développement fulgurant. L` ljYdakYlagf\ÌmfkYngaj%^Yaj] Une croissance qui s’explique par les nombreux efforts déployés en termes d’animation par Dany, chargée de la communication et du marketing. « On est allé vers les gens, on s’est rapproché de la clientèle en proposant des dégustations et en organisant de petits événements. Dès lors, certains clients font parfois jusqu’à 80 km pour de la choucroute ou pour un bretzel ! » Dès qu’ils le peuvent, Dany, Christian et leur équipe investissent la rue pour faire la promo de leurs produits. Et participent à toutes les manifestations organisées par la ville. Tout est prétexte pour organiser quelque chose : l’apéro du boucher, des portes ouvertes lors des « 24 h chez mon artisan boucher », des dégustations de produits alsaciens pendant la Fête de l’Alsace, les marchés de Noël ou la Semaine du Goût… Le samedi, la boucherie fait déguster à ses clients ses produits régionaux et explique leur fabrication, prodiguant conseils et recettes. Pour faire la promotion de ces mini-événements, Dany n’hésite pas à coller des affiches, à envoyer des invitations et à distribuer des flyers à ses clients en boutique et dans les boîtes aux lettres. 10 000 flyers ont par exemple été imprimés pour faire la promotion de la dernière Fête de l’Alsace. Une manifestation haute en saveurs qui voit défiler plus de 1 000 personnes durant ce week-end de novembre, séduites par les dégustations des spécialités gastronomiques alsaciennes et de vin chaud aux épices. Une qualité de produits reconnue par tous les clients qui permet de se démarquer de la concurrence. Il faut dire que Christian nourrit une vraie passion pour son métier depuis trente ans. Son dynamisme ne lui fait jamais défaut. Trois fois par semaine, dès cinq heures du matin, il se rend à Rungis dans les pavillons des produits carnés pour choisir ses produits. Pas question pour lui de passer commande par téléphone : « Il faut que je vois, que je sente, que je touche ». Cet « acheteur pointilleux » travaille avec quatre fournisseurs de toujours, « des amis fidèles en qui j’ai confiance » qui lui vendent AfklYdd k\]hmak)10.hjk\]dY_Yj] \]HYdYak]Ym$\YfkdYjm]dYhdmk [gee]jYfl]\]dYnadd]$d]k hgmp Egf[gmqgmpfÌ` kal]flhYkafn]klaj dYjm]hgmj^Yaj]\]k\ _mklYlagfk& les races à viande qu’il affectionne : la Limousine et la Blonde d’Aquitaine. Le maître artisan est passé maître dans le tri et la sélection de la carcasse. Une passion qui anime la famille depuis quatre générations. Et bientôt cinq, quand son fils reprendra la boucherie. Charlotte de Saintignon ; GEE=FL:A=FL=FAJMFKL9F<<Ì9FAE9LAGF #Mettez en scène vos produits :ngmkf]hgmn]r hYklgmlegflj]jkmjmf klYf\<ÌYmlYflimÌmf nakal]mjf]hYkk]hYkhdmk\] \]mpk][gf\]k\ l]jeaf]j kÌad\galkÌYjjl]jgmfgf& Nglj]Y[lanal \gal\gf[ qlj]aee \aYl]e]fl [gehjak]&Hjanad _a]rd]k fgmn]Yml k]ldaeal]r%ngmk k]hlhjg\malk& #Ayez une propreté irréprochable : nglj]]khY[] \Ì]phgkalagf\]njYlj] <YfqEgf[gmqgmpf]jYl]hYkmf]g[[Ykagf\]^Yaj] hjghj]]l]fgj\j]&Ngmk \ _mkl]jk]khjg\malkYdkY[a]fk]fYfaeYflmfklYf\& Ykkmj]j]rYafkamf]aeY_] hgkalan]]l\qfYeaim]\] nglj]]flj]hjak]&Nglj]klYf\]klnglj]naljaf][gee]j[aYd]& #;`Yf_]r[]jlYafkhjg\malk\]hdY[]kÌadkfÌgflhYkd]km[[kim]ngmkYll]f\a]r$ e]ll]r%d]k]fnYd]mj\a^^ j]ee]flhgmjj]\gff]j\]dÌ f]j_a]dÌ]khY[]]l[geZd]j d]kna\]k2j][]flj]rd]khjg\malkimangmkj]kl]flhgmjf]hYk\gff]jdÌaeY_]\Ìmf klYf\dÌYZYf\gf& #Ne monopolisez pas l’espace \Ì]phgkalagfhgmjdYakk]jngkhjg\malknakaZd]k& AfklYdd]r%ngmkkmjd]k[l k\]kgjl]im]nglj]klYf\kgalY[[]kkaZd]&D]n]r%ngmk hgmjY[[m]addajd] nakal]mj]ld]kYdm]j&DYakk]r%d]\ÌYZgj\j]_Yj\]jnglj]klYf\ ljYfimadd]e]flhmakYZgj\]r%d]hgmjfgm]jd]\aYdg_m] 3hYjd]r%d]mj\]nglj]e la]j$ \]nglj] kYngaj%^Yaj]& #Disposez vos cartes de visite dans plusieurs endroits&J k]jn]rnglj]\ hdaYfl gmmfYmlj]\g[me]fl\]hj k]flYlagf!\]knakal]mjkhYjla[mdaj]e]flafl j]kk k& */ D]egf\]\]kYjlakYfkMk]hl]eZj]%g[lgZj]*()*M PONSABILIT ES R À LE EL U ID IV D IN E IS R EP ENTR É LIMITÉE Pour bien entreprendre, choses... parkeretparker.fr - Février 2012 - Crédits photographiques : Getty - Fotolia apprenez à faire la part des Entreprendre intelligemment ? Préserver votre patrimoine ? Pour cela, il existe des solutions. L’EIRL en fait partie. Prenez conseil auprès d’un expert Gestélia, et vous avancerez serein. RETROUVEZ-NOUS SUR gestelia.fr OU AU 0 820 090 191 =AJD MfklYlml imangmkhjgl_] ;j \ Zml*())$dÌ=flj]hj]f]mjaf\ana\m]dj]khgfkYZadal daeal ] =AJD!^Yalg^^a[]\]j ngdmlagfbmja\aim]&Adh]je]l YmpYjlakYfk\]k hYj]jd]hYljaegaf]h]jkgff]d\] d]mjhYljaegaf]hjg^]kkagff]dlgml]fd]mjh]je]llYfl \]k][gfklalm]jmf]j k]jn]\ÌYmlg^afYf[]e]fl& << < < gkka]j=AJD Mf]j ngdmlagf bmja\aim] 9 vant, nombre d’artisans étaient obligés de créer une « fausse » société pour éviter de se retrouver sur la paille en cas de faillite de leur entreprise. C’est pour éviter ce type de situations désastreuses que l’EIRL a été créé. « Ce statut a été institué pour offrir une protection patrimoniale aux entrepreneurs individuels. Il est espéré qu’il suscite de nouvelles vocations de chef d’entreprise », estime Stéphane Rapelli, économiste et auteur d’une étude sur l’EIRL. « L’objectif de l’EIRL est d’assurer une étanchéité parfaite entre les patrimoines personnel et professionnel de l’entrepreneur et d’éviter que les banques ne prennent de garanties sur le patrimoine de ce dernier », explique-t-on à l’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat (APCMA). Francis Lefebvre ayant contribué à l’ouvrage sur ce nouveau statut* : « C’est une révolution juridique. Jusque-là, l’unicité de patrimoine était ancrée dans le droit civil », soutient la juriste des éditions. +( ¾Bmkim]%d$dÌmfa[al \]hYljaegaf] lYalYf[j ] \Yfkd]\jgal[anad¿ ;gee]flYeYj[`]7 Lors de la création d’une EIRL, les artisans doivent remplir une déclaration d’affectation afin de déterminer les biens qui constitueront le gage des créanciers professionnels ou du banquier pour obtenir un prêt nécessaire au développement de l’entreprise (voir encadré). L’objectif du statut est de faire bénéficier à des entrepreneurs individuels (EI) des avantages accordés aux sociétés, tout en les préservant des lourdeurs administratives et ? jYfl2QYffa[cKl]ffa]j 9[lanal 2H]aflj]]f Zlae]fl Dg[YdakYlagf29q EYjf]! <Yl]\][j Ylagf29gl*()) D]egf\]\]kYjlakYfkMk]hl]eZj]%g[lgZj]*()* M financières propres à ces structures. Et, au-delà de la protection des biens personnels, qui représente une réelle avancée, les artisans peuvent également choisir leur régime fiscal. Ils ont le choix entre l’impôt sur le revenu (IR), auquel sont soumis les EI classiques, mais peuvent également opter pour l’impôt sur les sociétés. Cela leur permet de percevoir une partie de leurs revenus sous forme de dividendes, sur lesquels les cotisations sont moins importantes que sur les Loapp'>glgdaY&[ge HYbWcZ[fk_iZ[iWdd[ifWhb[i_dijWdY[ih[fhi[djWj_l[iZ[iWhj_iWdi" b½;?HBWjYh[d`Wdl_[h(&''$:[fk_i"b½7F9C7[jb[hi[WkZ[iY^WcXh[i Z[cj_[hi[jZ[b½Whj_iWdWjedj}Y·khZ[i[di_X_b_i[hb[iWhj_iWdi WknWlWdjW][ie\\[hjifWhY[ijWjkj$ bénéfices. Cependant, ces dividendes doivent se limiter à 10 % de leur patrimoine affecté (ou 10 % de leur CA s’il est supérieur). Au-delà de ce plafond, les dividendes supportent des charges sociales de manière classique. Néanmoins, seules les entreprises dégageant un bénéfice conséquent ont intérêt à choisir l’IS. Bernard Stalter, président de la Société de caution mutuelle de l’artisanat et des activités de proximité (Siagi), conseille aux artisans d’opter sans retenue pour l’EIRL. ¾D]k\a^^ j]fl]k\ eYj[`]k gfl l Ykk]rjYha\]k¿ ¾9hjkhdmk\]*(Yfk\Yfkd]e la]j$ b]ngmdYak[gee]f[]jegfY[lanal \]h]aflj]egf[gehl]]fYmlg%]flj]hj]f]mj&EYakegf [gehlYZd]]ldY;E9eÌY[gfk]add \Ìghl]jhgmjdÌ=AJD Ymnm\]dY[da]fld]]l\m[`a^^j]\ÌY^^Yaj]k]k[gehl k&=f]^^]l$ bÌYmjYak\ hYkk d]hdY^gf\]fmfja]f\]l]ehknmim]bÌYnYak\ bmf][da]fld][gfklalm ]&Mf] ^gakim]dÌgfeÌY]phdaim d]kYnYflY_]k\mklYlml$b]fÌYahYk[`]j[` ea\a),`]mj]k$bÌYa[`gaka dÌ=AJDhgmjhjgl _]je]kZa]fk&=f[Yk\]hjgZde]$dYZYfim]f]h]mlja]flgm[`]j\]e]k Za]fkh]jkgff]dk&=lhmakd]k\a^^ j]fl]k\ eYj[`]kgfl l Ykk]rnal]&DY\ [dYjYlagf \ÌY^^][lYlagf^mlegafk[gehdaim ]j]ehdajim][]im]b]h]fkYak[Yj]flYflim]h]aflj]$ bÌYnYakZ]kgaf\]h]m\]eYl ja]d&BÌYakaehd]e]fl\^Yaj]mfhjlhgmjegf[Yeagf&;]dYY ]eZl eYZYfim][Yj$[gee][Ì]kl\]dYh]aflmj]$adf]^YmlhYk_jYf\%[`gk]]ldÌ=AJDfÌ]klhYk afl j]kkYflhgmjd]kZYfim]k&EgfZYfima]jk]\]eYf\Yalee]hgmjimga[]klYlml]paklYal& EYakeYafl]fYflim]b]kmakdYf[ $[Ì]klafl j]kkYflhgmjdma&¿ < [dYjYlagf \ÌY^^][lYlagf D]hYljaegaf]Y^^][l \galgZda_Ylgaj]e]flafl _j]j d]k d e]flkf []kkYaj]k dÌY[lanal ^gf\k\][gee]j[]$ d]eYl ja]d]ldÌgmladdY_]$d] \jgalYmZYad!eYakh]mlYmkka [gfl]faj\]kZa]fkmlad]k$ fglYee]fl\]kZa]fkeapl]k n `a[md]^YeadaYdimak]jl hgf[lm]dd]e]fl\]k \ hdY[]e]flkhjg^]kkagff]dk!& =fj]nYf[`]$d]hYljaegaf]fgf f []kkYaj]]lafmlad]dÌY[lanal f]h]mlhYklj]Y^^][l & ]p2 j ka\]f[]k][gf\Yaj]! J_d]k\ [dYjYlan]k2 #KadY\ [dYjYlagf\ÌY^^][lYlagf ]klkaemdlYf ]dY\]eYf\] \ÌaeeYlja[mdYlagfYm j h]jlgaj]\]ke la]jk$ dY^gjeYdal \]\ hl]kl _jYlmal]&=dd]]kl\]--$1/ hgmjd]k]flj]hj]f]mjk \akh]fk k\ÌaeeYlja[mdYlagf ]ld]khjg^]kkagfkdaZ jYd]k& Kad]kYjlakYfk\ [a\]fl \Ìghl]jhgmjd]klYlmlYdgjk im]d]mj]flj]hjak]]pakl] \ b$add]mj]f[gl]jY,*& « À court terme, plus aucune entreprise ne devrait s’installer en entreprise individuelle mais en EIRL, qui est adapté à toute profession, à toute activité. Il n’y a plus aucun frein à l’adopter. Si l’artisan travaille seul ou si l’entreprise a un effectif faible, il doit passer en EIRL. Un artisan qui se porte bien, en vue de préparer une transmission, une reprise, doit adopter ce statut », assure-t-il. Pourtant, l’EIRL connaît un démarrage difficile. Eu effet au peu de communication engagée pour promouvoir le statut et au décalage entre sa création et la parution de ses divers décrets d’application. Si 6 040 entreprises ont adopté le nouveau statut en 2011 selon l’Insee, on est loin des 200 000 créations attendues pour fin 2012. Sa méconnaissance était notamment mise en cause. Pourtant, l’APCMA rappelle que « la création d’une EIRL consiste en un simple dépôt d’une déclaration d’affectation de patrimoine. Un modèle type de déclaration peut d’ailleurs être remis gratuitement par les Centres de formalités des entreprises ou les greffes des tribunaux de commerce. Le statut de l’EIRL est donc moins complexe que la création d’une société de type EURL ou SARL. » Pour l’économiste Stéphane Rapelli, le choix de l’EIRL relève d’un arbitrage entre « l’aversion au risque et l’aversion au formalisme administratif » des artisans. Il précise aussi qu’il faut « prendre en compte la surface économique de l’entre- prise et la stratégie entrepreneuriale poursuivie ». Ce que confirme Bernard Stalter. Pour lui, « la réflexion doit être posée si l’artisan prévoit de se développer vraiment. Dans ce cas, il aurait davantage intérêt à opter pour une SARL. Tout dépend du développement de l’entreprise. » Néanmoins, le but affiché par l’APCMA est clair : « L’objectif est que l’EIRL devienne le statut le plus utilisé par les artisans en dix années. » " ¾ =AJD D]k [d k hgmj Y\ghl]j [] fgmn]Ym klYlml ¿$ z\alagfk >jYf[ak D]^]Znj]$*()) #DÌY^^][lYlagf\Ìmfaee]mZd] ]lkgf nYdmYlagf\gan]fl lj]]^^][lm ]khYjmf fglYaj] [gl\]ZYk])+1$1+ af[dmYfld]k^gjeYdal k\] hmZda[al YmZmj]Ym\]k `qhgl`im]k! #KamfZa]fe]mZd]Ymf] nYd]mjkmh ja]mj]+(((($ kgf nYdmYlagf\gallj] j Ydak ]hYjmf[geeakkYaj] Ym[gehl]$mf]ph]jl% [gehlYZd]gmmf] Ykkg[aYlagf\]_]klagfY_j ]3 #KamfZa]faf\anakgm[geemf ]klY^^][l $ad^Ymlim] dÌY[[gj\]phjk\]k [gf\anakYaj]kgm\m[gfbgafl kgal^gjemd \YfkmfY[l]ima k]jY\ hgk YmJEYn][dY \ [dYjYlagf\ÌY^^][lYlagf \]hYljaegaf]& GZda_Ylagfkda ]k[`Yim]klYlml =A =AJD =MJD ;gehl]ZYf[Yaj]\ \a 9hhda[Ylagf\]kj_d]k[gehlYZd]k\]\jgal[geemf < hlYffm]d\]k[gehl]k < hlYffm]d\]dÌafn]flYaj] L]fm]\Ìmfj]_aklj]kh [aYd\]k\ [akagfk zlYZdakk]e]fl\ÌmfjYhhgjl\]_]klagf <glYlagfdYj k]jn]d _Yd] Kgmj[]2Kl h`Yf]JYh]dda +) D]egf\]\]kYjlakYfkMk]hl]eZj]%g[lgZj]*()*M < gkka]j=AJD ;Jz<AL:9F;9AJ= DYim]klagf\m^afYf[]e]fl  ces débuts, l’EIRL a connu quelq u e s b a lbuti e ments, notamment sur la question du financement. Un « faux procès » intenté aux banquiers selon Franck Oniga, directeur du marché des Professionnels, Entreprises et Institutionnels Banque Populaire, qui assure que « les clients sont venus nous voir au moment de la création du statut et on ne savait pas leur répondre car les modalités d’application n’avaient pas encore été arrêtées. » Pour Pierre Bocquet, directeur Banque de détail et Banque à distance de la Fédération bancaire française (FBF), l’EIRL n’a que peu d’incidence sur l’octroi d’un prêt : « Les banques sont indifférentes au statut juridique. Elles regardent le projet, comment il est structuré, les fonds propres de l’entre- preneur et ses espérances de réussite », pour fonder une décision de crédit. L’assiette de sûreté demandée par les établissements bancaires, EIRL ou pas EIRL, reste une problématique mais c’est la viabilité économique et financière du projet qui est pris en compte. La FBF s’est engagée, par la voix de son président François Pérol, à examiner « les demandes de financement présentées par des EIRL comme les demandes d’autres professionnels, notamment en se fondant sur leur solvabilité. Elles s’engagent à ne pas exiger de garanties hors du patrimoine affecté ». La loi prévoit tout de même que « l’EIRL est responsable sur l’ensemble de ses patrimoines, en cas de fraude et de manquements graves aux règles d’affectation », rappelle-t-on à l’APCMA. K]j_]bC`Y[caemddaf'>glgdaY :[ic[ikh[iedjjfh_i[ifekh\WY_b_j[hb½WYYiWkYhZ_jXWdYW_h[WknWhj_iWdigk_iek^W_j[dji½_dijWbb[h [d;?HB$DejWcc[dj]h~Y[Wkioijc[Z[]WhWdj_[fhefeifWhb[iieY_jiZ[YWkj_edd[c[djckjk[b± S’il existe de réelles prises de risque, si des garanties complémentaires sont nécessaires, des systèmes de caution existent. En effet, la Siagi (Société de caution mutuelle ¾Gf^Yal\mjakim][]jf ¿ :]jfYj\KlYdl]j$hj ka\]fl\]dYKaY_a @YZalm]dd]e]fl$[Ì]kldYZYfim]imahj]f\dÌafalaYlan]\]hj k]fl]j d]\gkka]j]f_YjYfla]Ymhjk\]dYKaY_a&EYakea]mpnYmlYdd]jngaj dYkg[a l \][Ymlagfemlm]dd]YnYfl\ÌYdd]jngajkYZYfim]&Gfh]ml YafkaljYnYadd]jd]\gkka]j]fYegfl]l$\][]^Yal$dYZYfim]f]h]ml ja]faehgk]j&=fkmal]$adh]mlYdd]jngajk]khYjl]fYaj]kZYf[Yaj]k Yn][mf]hjghgkalagf]feYaf&HYkk]jYnYflhYjdYKaY_ah]je]l ]fgmlj]\ÌgZl]fajhdmkjYha\]e]flmf]\ [akagf\]dYZYfim]& DYKaY_aklYlm]]f[afibgmjk\Yfkmf]\]k]k,(Yfl]ff]k\ hYjl]e]flYd]k&=fnajgfmf\gkka]j kmj\]mp]kl [Yjl &¾FgmkfÌYngfkhYk\]_jadd]\ÌYfYdqk]klYf\Yj\$[Ì]kl\m[YkhYj[Yk$gf^Yal \mjakim][]jf &Fgmk]ph]jlakgfk]l[YdaZjgfkd]kZ]kgafk\]k]flj]hj]f]mjk&DÌ lm\]\m\gkka]j hYkk]hYjmf\aY_fgkla[\]dÌ]flj]hjak]2gfj]_Yj\]d]kYngaj%^Yaj]\m\aja_]Yfl$kY^YakYZadal ]lkgf\]n]faj&DYnYd]mj\]kY[la^k]kl _Yd]e]flhjak]]f[gehl]$mfhdYf\]^afYf[]e]fl ]kl[]l]^^]lf []kkYaj]$af[dmYfldYj]flYZadal $dÌYegjlakk]e]flÀ;gf[jl]e]fl$ d]kafn]klakk]e]flk$d]kZYk\]ZadYfk\gan]fllj][gmn]jlkhYjmfeYl]dYk\]k [mjal [gfklalm hYj]p]ehd]hYj\]k^gf\khjghj]kkm^^akYflk&¿ +* D]egf\]\]kYjlakYfkMk]hl]eZj]%g[lgZj]*()* M de l’artisanat et des activités de proximité), en collaboration avec d’autres acteurs publics, comme Oséo, ou encore les Sociétés de caution mutuelle artisanale (Socama), cautionnent les prêts des artisans. La caution est apportée contre une cotisation au fonds mutuel de garantie et un commissionnement, de l’ordre de 3,50 % à 4,80 % en fonction du pourcentage de garantie accepté par la société de cautionnement (ici la Siagi), de l’objet du crédit (création, reprise, développement…) et de la maturité professionnelle du dirigeant (a-til une expérience ou non dans le même secteur d’activité, était-il préalablement gérant ou salarié ?...). Mais tous les dossiers ne sont pas acceptés. Néanmoins, « un dossier accepté en garantie par la Siagi, c’est un dossier expertisé par elle, ce qui est très rassurant pour le banquier », ajoute Sylvie Boudet, directrice des engagements et partenariats à la Siagi. Mais pour convaincre son banquier, en EIRL comme avec les autres statuts, le plus important reste de monter un dossier solide. Et de mettre les capitaux nécessaires en gage : « le patrimoine affecté doit être considéré comme le capital social d’une EIRL, comme ses capitaux propres. Il faut donc y mettre des actifs », conclut Franck Oniga. R P ratique Gers Contact Service Formation au 05 62 61 22 53 ou [email protected] Planning des formations du 2e semestre 2012 ◼◼Nouvelle formation ! Acquérir de nouvelles compétences est un enjeu déterminant pour l’évolution de votre entreprise. Inscrivez-vous à nos formations ! Nombre de jours Jour Calculez vos prix de revient et vos prix de vente 1 vendredi 26 octobre 2012 Prévenez le risque d’impayés 1 mercredi 17 octobre 2012 Dates prévisionnelles Perfectionnez-vous à Batigest Entrepreneur 2 vendredi 9 et 16 novembre 2012 Perfectionnez-vous à Batigest Entrepreneur 2 vendredi 30 nov. et 7 décembre 2012 Pack Bureautique (Word, Excel et Powerpoint 2010) sur Windows 7 5 jeudi Préparez la création de votre site « vitrine » sur Internet 5 vendredi Répondez efficacement aux appels d’offres des marchés publics 2 mercredi et vendredi 17 et 26 octobre 2012 Mettez en place les bonnes pratiques d’hygiène et la démarche HACCP 2 lundi 15 et 22 octobre 2012 Kit instruit 12 8, 15, 22 et 29 novembre et 6 décembre 2012 23 et 30 novembre et 7, 14 et 21 décembre 2012 6, 8, 13, 16, 20, 23, 27 et 30 nov. et 4, 7, 11 et 18 décembre ◼◼ BRÈVES JURIDIQUES Extinction des enseignes lumineuses des commerces Depuis le 1er juillet 2012, les artisans commerçants doivent éteindre leurs publicités et enseignes lumineuses entre 1 heure et 6 heures du matin, si leur commerce est fermé. Par dérogation, les commerces en activité entre minuit et 7 heures du matin peuvent allumer leur enseigne une heure avant l’ouverture et la laisser allumée jusqu’à une heure après la fermeture. Par ailleurs, toute publicité lumineuse est interdite : sur les véhicules terrestres, dans les villes de moins de 10 000 habitants, sauf si elles appartiennent à une unité urbaine de plus de 100 000 habitants, sur une clôture ou un garde-corps de balcon. Les enseignes clignotantes sont interdites, sauf pour les pharmacies ou tout autre service d’urgence. La publicité sur les bâches est spécifiquement réglementée. Les bâches de chantier pourront comporter de la publicité sur la moitié de leur surface. Les bâches publicitaires devront respecter une règle de densité. Les règlements locaux de publicité, adaptations communales des règles nationales, ne pourront dorénavant qu’être plus restrictifs que la règle nationale. Ils seront élaborés, révisés et modifiés selon les règles applicables aux plans locaux d’urbanisme. KIT INSTRUIT : familiarisez-vous avec l’outil informatique Cette formation permet aux stagiaires de se familiariser avec l’outil informatique et de maîtriser les fonctions principales des logiciels proposés avec un bon degré d’autonomie. • Public : chefs d’entreprises artisans ou leurs conjoints et salariés suivant conventions. • Module : - Windows 7 pour débutant : découvrir le fonctionnement d’un ordinateur et son utilisation - Protéger son ordinateur - Internet : utiliser les ressources d’Internet et faciliter ses recherches et approfondir ses connaissances des services Internet - Messagerie : configurer, envoyer et recevoir des messages électroniques - Traitement de texte : réaliser un courrier ou tout autre document illustré - Tableur : réaliser un tableau de calcul avec un graphique - Scribus : créer une affiche, un dépliant ou une carte de visite • Support pédagogique : un ordinateur portable • Coût : 175 €/12 jours de formation soit 14€50 par jour de formation (repas du midi offert) La prochaine formation débute le 6 novembre. Il reste des places ! ◼◼Consultations juridiques gratuites Articles R581-34 à R581-41 du code de l’environnement Décret n° 2012-118 du 30 janvier 2012 relatif à la publicité extérieure, aux enseignes et aux préenseignes Dernière consultation juridique de l’année : le mercredi 19 décembre. Vos demandes Bulletin officiel des finances publiques de consultation doivent être déposées quinze jours avant la date de la permanence. L’Administration fiscale, depuis le 12 septembre 2012, a mis à disposition des usagers une nouvelle base documentaire, dénommée « Bulletin officiel des finances publiques – Impôts ». Elle est accessible à partir du portail « impots.gouv.fr » et directement à l’adresse suivante http://bofip.impots.gouv.fr. Elle permet d’accéder à l’ensemble des commentaires des dispositions fiscales relevant de la compétence de la direction générale des finances publiques. R Contact CMA ichelle Fueyo M au 05 62 61 22 20 ou [email protected] Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ● LMA90_32.indb 33 33 8/10/12 15:57:38 B mja\aim] J]ljYal] NGLJ=9?=F<9 K=HL=E:J=% G;LG:J=*()* >ak[Yd #9jlakYfk]fkg[a l 2n]jk]e]flYmk]jna[]\]k aehlk$ hgmj d] )-k]hl]eZj]$ \] dÌY[gehl] \Ìaehlkmjd]kkg[a l kn]fm]k [` Yf[]d] *(Ygl& #Hgmjd]k[gfljaZmYZd]kfgfe]fkmYdak k$hYa]% e]fl\mljgakae]la]jk\]dÌaehlkmjd]j]n]fm dYh]j[]hlagfd])-k]hl]eZj]YmhdmklYj\$ kgmkh]af]\]eYbgjYlagf\])(& <]kjY[`YlkYnYflY_]mp hgmjd]kYjlakYfk BmkimÌYm+(\ []eZj]*()+$d]kYjlakYfk$[gee]d]k [gee]jYflk$h]mn]fl\]eYf\]jd]mj[Yakk]\]j]ljYal] jY[`]l]jbmkimÌk]hlljae]klj]k\mj _ae]\]ZYk]&Hdmk \]*(((((hjg^]kkagff]dkkgflhgl]fla]dd]e]fl[gf[]jf k& D Ìobjet de ce nouveau rachat mis en place par un décret paru au mois d’avril dernier (1) est de compléter les années de cotisations ayant donné lieu à l’attribution de moins de quatre trimestres, par exemple lorsque ces années ont été incomplètes. Il s’agit donc, avec ces rachats, de pouvoir augmenter sa pension de retraite. Kg[aYd N]jk]e]fla\]flaim]$\Yfklgmkd]k[Yk$hgmjd]k ]ehdgq]mjk\]hdmk\]1kYdYja k& #Hgmjlgmkd]kljYnYadd]mjkaf\ h]f\Yflk$hYa]% e]fl\]k[glakYlagfkkg[aYd]khgmjd]-g[lgZj] ]f[Yk\Ìghlagfhgmjmfhj dn]e]fle]fkm]d []ll]\Yl] kafgf$hgmjd]*(g[lgZj]!& #Hgmjd]k]ehdgq]mjkfÌYqYflhYkhdmk\]1 kYdYja k$n]jk]e]flhgmjd])-g[lgZj]\]k[gla% kYlagfk dÌMjkkY^ ]l Ym Hd] =ehdga kmj d]k kYdYaj]k\m+]ljae]klj]gmkmjd]kkYdYaj]k\] k]hl]eZj]$k]dgfdYh jag\a[al \]hYa]e]fl [`gaka]& Hgmjd]k]ehdgq]mjk\]hdmk\]1kYdYja k$n]jk]% e]flhgmjd])-g[lgZj]\]k[glakYlagfkkmjd]k kYdYaj]k\]k]hl]eZj]\Yfklgmkd]k[Yk& # Hgmj lgmk d]k ljYnYadd]mjk af\ h]f\Yflk 2 ghlagfhgmjd]hYa]e]flljae]klja]d$]f*()+$ \]k[glakYlagfk\ÌYkkmjYf[]eYdY\a]%eYl]jfal $ \ÌYddg[Ylagfk^YeadaYd]k$\]dY;K?]l\m;J<K ]^^][lm]jYnYfld]+)g[lgZj]& M M Il est ainsi possible de racheter des trimestres de retraite au régime de base pour les années – calculées par périodes d’affiliation de cinq ans – pendant lesquelles quatre trimestres n’ont pas été validés. Mais le nom- MfYjlakYf$f ]f)1-*$Y\ Zml kY[Yjjaj]]f)1/1&AdY l YjlakYf h]f\Yfl),Yfk$hmak[gee]jYfl hYjlaj\]*(() kgalh]f\Yfl ))Yfk!&Kgf[gehl]^Yal YhhYjYlj]ljgakljae]klj]k eYfimYflk2 #\]mpYmlalj]\]dÌYff ])1003 #mfYmlalj]\]dÌYff ]*()(& Ad\]eYf\]d]kjY[`]l]j ]fbmadd]l*()*& ;]lYjlakYfhgmjjYal hgl]fla]dd]e]fljY[`]l]j[afi ljae]klj]k *-Yff ]k\ÌY[lanal ' -Yff ]k\ÌY^^adaYlagf!$eYakadf] h]mlZa]f]fl]f\mjY[`]l]jim] d]k\]mpljae]klj]k\]dÌYff ] )100eYfimYflk$Yafkaim]d] ljae]klj]\]dÌYff ]*()(& Hgmj[]kljgakljae]klj]k$d][gl ]kl\])1(0 .+.p+!& bre de trimestres rachetables, proportionnel à la durée d’affiliation aux régimes de retraite des indépendants, est limité à sept. Le coût est avantageux, puisqu’il est égal à deux fois le montant de la cotisation minimale minim de la retraite de base. Pour mini le rachat d’un trimestre, ce coût est racc doncc actuellement de 636 €. Les personnes intéressées doivent déposer leur demande de rachat avant le 31 décembre 2013. Aucun formalisme n’est exigé : il suffit de contacter la caisse de retraite pour effectuer la demande. Pour en savoir plus sur ce dispositif, on peut également consulter le portail : www.rsi.fr/rachat-retraite )! < [j]l*()*%-(+\m).&,&*()*$BG\m)0$hj nm < [[ hYjdY hYjdYdga\]K [mjal kg[aYd]hgmj*((1& hYj Y +, D]egf\]\]kYjlakYfk k]hl]eZj]%g[lgZj]*()* En pratique, le dispositif concerne les artisans nés avant le 1er janvier 1960 et qui ont cotisé au moins quinze ans au régime d’assurance vieillesse de base (AVA, puis RSI). Les artisans en société ayant perçu un revenu supérieur au plafond de la Sécurité sociale (36 372 € en 2012), en sont toutefois exclus. E&Klm\ag'>glgdaY&[ge #Hgmjlgmkd]kljYnYadd]mjkaf\ h]f\Yflk$hYa]% e]fl\]k[glakYlagfkkg[aYd]khgmjd]-k]hl]e% Zj]]f[Yk\Ìghlagfhgmjmfhj dn]e]fle]f% km]d[]ll]\Yl] kafgf$hgmjd]*(k]hl]eZj]!& #Hgmjd]kYjlakYfkfÌYqYflhYkhdmk\]1kYdYja k ]lhYqYfld]k[glakYlagfke]fkm]dd]e]fl2n]jk]% e]fl$ hgmj d] )-k]hl]eZj]$ \]k [glakYlagfk kg[aYd]k dÌMjkkY^ ]l Ym Hd] =ehdga kmj d]k kYdYaj]k\ÌYgl& =p]ehd]\]jY[`Yl JmZjaim]j Ydak ]hYj>jYfgakKYZYjdq B mja\aim] HJ9LAIM= =PGFzJ9LAGF >AK;9D= >AK;9D = =FR FR> >M =E:9M;@=JMFK9D9JAz @9F<A;9Hz <]fgeZj]mpljYnYadd]mjk`Yf\a[Yh kh]mn]flg[[mh]jmf]ehdga \YfkdÌYjlakYfYl$q[gehjakhgmjmfljYnYadeYfm]d&H]fk]r%q[Yj ngmkhgmjj]rZ f ^a[a]j$]fgmlj]$\]hdmka]mjkYa\]k^afYf[aj]k& D <]kYa\]kdÌafk]jlagf Vous pouvez percevoir une prime d’insertion si vous signez un contrat à durée indéterminée ou à durée déterminée, d’au moins 12 mois avec un minimum de 16 heures par semaine, avec une personne de 45 ans au moins qui sort d’un établissement protégé. Le montant de l’aide est de 2 000 € pour un contrat de travail à temps plein et de 1 000 € pour un contrat à temps partiel d’une durée minimum de 16 heures. D’autre part, l’embauche d’un travailleur handicapé peut nécessiter certains aménagements dans l’entreprise. Le poste de travail, les machines ou les équipements personnels doivent parfois être adaptés au handicap du salarié. Pour étudier les aménagements éventuels, vous pouvez solliciter l’aide à l’aménagement des situations de travail de l’Agefiph. Cette aide peut financer aussi des charges supplémentaires d’encadrement du salarié handicapé. D]kYa\]kdY^gjeYlagf ]fYdl]jfYf[] Lorsque l’embauche du salarié handicapé est effectuée dans le cadre d’un contrat en alternance, vous avez droit à des mesures spécifiques. Vous pouvez ainsi percevoir une prime d’apprentissage handicapé pour un salarié de 45 ans et plus. Cette prime s’élève à 1 000 € par an pour un contrat Ka_mj[Yeh'>glgdaY&[ge es travailleurs handicapés sont souvent très motivés et compétents, avec un handicap qui n’est pas nécessairement invalidant. Pour embaucher et insérer une personne handicapée, il faut s’adresser à l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph). Cet organisme vous fait profiter de plusieurs financements selon le type d’embauche réalisée. Le surcoût éventuel lié au handicap est ainsi pris en charge. d’apprentissage de 6 à 12 mois ou à 2 000 € par an pour un contrat d’apprentissage compris entre 12 mois et 36 mois. Dans le cas d’une année scolaire incomplète, l’aide est de 1 000 € par semestre commencé. La personne handicapée en contrat d’apprentissage perçoit également une aide : 2 000 € pour un contrat d’une durée de 12 mois et plus. Le principe est le même si vous embauchez un salarié handicapé de 45 ans au moins en contrat de professionnalisation. Pour l’employeur, l’aide est ici de 1 000 € pour un contrat de 6 à 12 mois ou de 2 000 € pour un contrat de 12 mois à 24 mois. Dans le cas d’une année incomplète, l’aide est de 1 000 € par semestre commencé. Enfin, le montant est de 4 000 € pour un contrat de professionnalisation à durée indéterminée (CDI). Dans tous les cas, la personne handicapée perçoit aussi une aide : 2 000 € pour un contrat de professionnalisation de 12 mois et plus. En complément des avantages liés au contrat d’apprentissage et au contrat de professionnalisation, l’Agefiph peut vous attribuer une subvention complémentaire si vous embauchez définitivement des salariés handicapés via ces deux contrats. 3 HGMJ=FK9NGAJHDMK2 ooo&Y_]^ah`&^j ooo&hgd]%]ehdga&^j ooo&Yfh]&^j ooo&mjkkY^&^j Hgmjlj]]pgf j \Ìaehlkmj Hgmjlj]]pgf j \Ìaehlkmj d]kZ f Õ[]k$mfYjlakYfafklYd%% d]kZ f Õ[]k$mfYjlakYfafklYd d ]frgf]^jYf[`]mjZYaf] R>M!\]hmakd])]j bYfna]j*()* ]l]ehdgqYflYmegafkmf ]l]ehdgqYflYmegafkmf kYdYja \galj]ehdajd]k[gf\a%% kYdYja \galj]ehdajd]k[gf\a lagfkhgmjlj] _Yd]e]fl]pg%% lagfkhgmjlj] _Yd]e]fl]pg f j \][glakYlagfkkg[aYd]k f j \][glakYlagfkkg[aYd]k hYljgfYd]k&DÌ]pgf jYlagf hYljgfYd]k&DÌ]pgf jYlagf \Ìaehl]klYhhda[YZd]]flglY%% \Ìaehl]klYhhda[YZd]]flglY dal $ee]dgjkim]dÌ]pgf jY%% dal $ee]dgjkim]dÌ]pgf jY lagf\][glakYlagfkkg[aYd]kf] lagf\][glakYlagfkkg[aYd]kf] [gf[]jf]imÌmf]hYjla]\]k [gf[]jf]imÌmf]hYjla]\]k kYdYja k&=fj]nYf[`]$kadÌ]f%% kYdYja k&=fj]nYf[`]$kadÌ]f lj]hjak]f]Z f Õ[a]\]dÌ]pg%% lj]hjak]f]Z f Õ[a]\]dÌ]pg f jYlagfkg[aYd]im]hgmjmf] f jYlagfkg[aYd]im]hgmjmf] hYjla]\]dÌ]p]j[a[]$dÌ]pgf jY%% hYjla]\]dÌ]p]j[a[]$dÌ]pgf jY lagf\Ìaehlkmjd]kZ f Õ[]k \gallj]j \mal]hjgjYlYl]e%% \gallj]j \mal]hjgjYlYl]e hgjak afkljm[lagf\m)/&,&*()*$ afkljm[lagf\m)/&,&*()*$ ,9%/%)*!& K9D9JAz K9D9JAz E9D9<=H=F<9FL K=K;GF?z ;GF?zK =f>jYf[]$mfkYdYja ima =f>jYf[]$mfkYdYja ima lgeZ]eYdY\] h]f\Yflk]k lgeZ]eYdY\]h]f\Yflk]k [gf_ khYq kf]h]mlhYk ]pa_]jd]j]hgjl\m[gf_ \gfl ]pa_]jd]j]hgjl\m[gf_ \gfl adfÌYhmZ f Õ[a]j\m^Yal\] adfÌYhmZ f Õ[a]j\m^Yal\] kYeYdY\a]&AdfÌ]kl\gf[hYk ^gf\ gZl]fajmffgmn]Ym [gf_ $ee]fgfj emf j & KÌad]kl_m jaYnYfldYÕf\] KÌad]kl_m jaYnYfldYÕf\] kgf[gf_ $ad\galj]hj]f\j] kgf[gf_ $ad\galj]hj]f\j] kgfljYnYaddY\Yl]afalaYd]%% kgfljYnYaddY\Yl]afalaYd] e]flhj nm]&K]dgfdY;gmj\] e]flhj nm]&K]dgfdY;gmj\] Bmkla[]\]dÌMfagf]mjgh ]ff]$ Bmkla[]\]dÌMfagf]mjgh ]ff]$ []ll]bmjakhjm\]f[]\]dY;gmj \][YkkYlagffÌ]klhYk[gf%% \][YkkYlagffÌ]klhYk[gf ^gje]Ym\jgal[geemfYm%% ^gje]Ym\jgal[geemfYm lYaj]&=dd]YYafkabm_ imÌmf lYaj]&=dd]YYafkabm_ imÌmf kYdYja lgeZYfleYdY\]Ydgjk kYdYja lgeZYfleYdY\]Ydgjk imÌad]kl]f[gf_ khYq kh]ml j]hgjl]jd]kbgmjk\][gf_ k \gfladfÌYhmZ f Õ[a]j\m^Yal \gfladfÌYhmZ f Õ[a]j\m^Yal \][]ll]eYdY\a]&DY;gmj\] \][]ll]eYdY\a]&DY;gmj\] [YkkYlagf\]njY\gf[e]llj] [YkkYlagf\]njY\gf[e]llj] kYbmjakhjm\]f[]]f[gf^gjea%% kYbmjakhjm\]f[]]f[gf^gjea l Yn][[]dd]\]kbm_]k[geem%% l Yn][[]dd]\]kbm_]k[geem fYmlYaj]k ;BM=$*)&.&*()*$ ;BM=$*)&.&*()*$ Y^^&;&/0'))!& +- D]egf\]\]kYjlakYfkMk]hl]eZj]%g[lgZj]*()*M R épertoire des Métiers Gers Erratum EURL GONZALO SÉBASTIEN a pour activité le carrelage à Aignan. Immatriculations et radiations du 1er juin 2012 au 31 août 2012 Immatriculations entreprises CANTON D’AUCH NORD-OUEST ■■LEDENT Ursula Coiffure à domicile à CASTIN ■■CRASSOUS Franck EURL LA BONBONNIÈRE Plats à emporter à STE CHRISTIE CANTON D’AUCH SUD-EST ■■DOMS Danièle et GONCALVES Antonio - SARL SAVEURS DES VIANDES Découpe de viandes à SEISSAN CANTON D’AUCH SUD-OUEST ■■MERCIER Christophe Peinture décoration à BARRAN ■■BOTTALICO Anthony et LESCOURGUES Julien SARL BOTTALICO ESPACES VERTS Réparation motoculture à LASSEUBE-PROPRE ■■CARRERE Aurore et Rudy SARL CARRERE ENTREPRISE GÉNÉRALE GERSOISE DU BÂTIMENT Démolition maçonnerie à LASSEUBE-PROPRE ■■LAGRANGE Alain, SARL SERRURERIE ALAIN LAGRANGE Serrurerie ferronnerie à PAVIE ■■BASIAUX Martial SAS SAVEURS DU MONDE Construction bâtiment à ST JEAN LE COMTAL CANTON D ‘AUCH-VILLE ■■DJARDI Adrien - SARL PRO-TECK COVERING Traitement de toutes surfaces à AUCH ■■DUMAS David Maintenance hélicoptères à AUCH ■■GIL Géraldine Coiffure mixte à AUCH ■■LEHRMANN Franck SARL BOLDO PRODUCTION Fabrication de denrées à AUCH ■■LISSAK Billel Boucherie charcuterie à AUCH ■■MALLET Christian Nettoyage véhicules à AUCH ■■MARTIN Brice - SARL AU SHOP. Impression marquage sur tissus à AUCH ■■MONDOLONI Céline et PEDRADA Anthony SARL PROTHÈSE AUSCITAINE Prothésiste dentaire à AUCH ■■ROBERT Brice Ferraillage ossatures métalliques à AUCH ■■ZERKAN Lofty Revêtements murs sols à AUCH pe - SARL FM PAVAGE Dallage à CONDOM ■■BELOU Christophe Fabrication menuiseries à CONDOM ■■DEROCH Guy Maçonnerie plaques de plâtre à CONDOM ■■MOST Sabine Peinture décoration à CONDOM ■■LOOSE Patrick Maçonnerie menuiserie à LA ROMIEU CANTON D’EAUZE ■■BONNET Didier Électricité plomberie à EAUZE ■■KONIG Christian - EURL KONIG Carrosserie tôlerie à EAUZE ■■DAUGAS Laurence Services administratifs à LANNEPAX ■■RAMELET Thomas Rénovation sols sportifs à LANNEPAX CANTON DE FLEURANCE ■■BOLZONELLA Michèle Fabrication pizzas à BRIGNENS ■■FARGIALLA Jean Claude et SCHAAN Thierry SARL LE FLEURANCE Plats cuisinés à emporter à FLEURANCE ■■LERDA Sandrine Coiffure à FLEURANCE ■■MIGNON Romuald SARL RM MENUISERIES Menuiserie à FLEURANCE ■■MESSAOUD Fathi Électricité bâtiment à MONTESTRUC SUR GERS CANTON DE GIMONT ■■GIAVARINI Cédric - SARL LA FOCCACIA Boulangerie-pâtisserie à ESCORNEBOEUF ■■DE GINESTE Philippe SARM O PHIL 2 LO Restauration rapide à GIMONT ■■DESTOMBES Stéphane SARL ORDI32 Assistance informatique à GIMONT ■■GILLOT Alain - SARL PANACHE DISTRIBUTION Restauration rapide plats à emporter à GIMONT ■■MIRADA Héloïse Esthétique à GIMONT ■■GORRE Samuel Maçonnerie plâtrerie à JUILLES CANTON DE JEGUN ■■BRIAULT Franck Boucherie charcuterie à JEGUN CANTON DE CAZAUBON ■■DAL’MASO Chantal Soins esthétiques à CAZAUBON CANTON DE COLOGNE ■■CHARDELIN Roger Petite maçonnerie à ARDIZAS ■■CANO CARMONA Rose-Marie Esthétique à COLOGNE ■■SLAMKA Isabelle Coiffure à COLOGNE ■■FERRE Franck Carrelage mosaïque à ENCAUSSE ■■PAULUS Cédric Maçonnerie à ST GERMIER ■■CASTIN Jean Démolition à TOUGET ■■KALUZA Catherine Taxi à TOUGET CANTON DE CONDOM ■■AZEVEDO MONTEIO ADAO Fili- 36 ● CANTON DE LECTOURE ■■BELKACEMI Franck-Malik - SARL GASCOGNE FACADES Façades enduits à LECTOURE ■■BAZIAT Karine Services administratifs à LECTOURE ■■DERBOUZ DRAOUA Fatima Fabrication gâteaux secs à LECTOURE ■■MOUTARD Pascal Entretien véhicules à LECTOURE CANTON DE L’ISLE JOURDAIN ■■GIMBERT Jocelyn - EURL JOCELYN GIMBERT Électricité à AURADE ■■WILKINS Simon Menuiserie à AURADE ■■MAILLET Marie-Pierre Maquillage de fêtes, body-painting à ENDOUFIELLE ■■DURAND Christelle Menuiserie à BERDOUES Sciage bois de chauffage à FREGOUVILLE ■■MADSEN Caroline Pose de faux ongles à GISCARO ■■ DOSTES Stéphanie SARL STEFORCA Coiffure à L’ISLE JOURDAIN ■■MATUSZAK Romain SARL AVENIR ORTHOPÉDIE Orthopédie à L’ISLE JOURDAIN ■■HUANT Boris Pose de cuisines à MONFERRAN SAVES ■■MARIANI Dario Installation de cuisines à SEGOUFIELLE ■■POULET Eugénia SARL EVO-TECH Entretien réparation véhicules à SEGOUFIELLE ■■BUCHARD Christophe - CANTON DE LOMBEZ ■■GARNIER Marie-Christine Coiffure à LOMBEZ ■■MORLAND Paul Maçonnerie à LOMBEZ ■■BENITA Nathalie Sellerie tapisserie à MONTAMAT ■■DAMAS Anne-Marie et Bruno - SARL ANKATA Plâtrerie peinture à SABAILLAN ■■JACOBS Daniel SARL BTP CONCEPT Construction maisons écologiques à SIMORRE ■■KOVAR Romana Nettoyage courant des bâtiments à SIMORRE CANTON DE MARCIAC ■■NUYTTEN Hélène - SARL MARCIAC VISION Optique à MARCIAC ■■SERRES Marie-Odile Soins esthétiques à MARCIAC CANTON DE MASSEUBE ■■VIVET Frédéric - SARL VIVET FRéDéRIC Maçonnerie carrelage à BELLEGARDE ■■MOREAUX David Maçonnerie carrelage à CHELAN ■■CHAPELLE Damien Plomberie chauffage à LABRIHE ■■GILET Alexandre Fabrication de pizzas à MASSEUBE ■■LACOSTE Aurore Coiffure à domicile à MASSEUBE ■■BERGE Matthias SARL BERGE MATTHIAS Maçonnerie carrelage à MAUVEZIN ■■ROSTAING Thomas SAS LABORATOIRE ALTHO Fabrication conditionnement produits phytothérapie à MONFORT ■■SABATHE Jérémy Électricité à MONFORT ■■VAN DUYSE Philippe et Marie-José Ferronnerie à MONFORT CANTON DE MIELAN ■■PUJOS Morgane Coiffure à domicile à MONTEGUT ARROS CANTON DE MIRADOUX ■■BRASSEUR Claire et SALMON Laurent - SARL BRASSERIE DU VAILLANT FOURQUET Brasserie à MIRADOUX ■■GONZALEZ Bruno Fabrication de pizzas à MIRADOUX ■■MORET Guillaume Carrelage petite maçonnerie à STE MÈRE CANTON DE MIRANDE ■■CAZAYOUS Pierre SARL STRUCTURES MONTAGES MéTALLIQUES BARDAGES Montage couverture bardage à MIRAMONT D’ASTARAC ■■CARLIER Sylvain Mécanique auto moto motoculture à MIRANDE ■■DE LAVALETTE Priscille Couture à MIRANDE ■■GARANDEL Thomas, Virginie, PIROVANO Josiane et Thierry SAS MIRANDE OPTIQUE ALVT Optique à MIRANDE ■■GILLET Annie - SARL SAVEURS SANS FRONTIÈRES Plats à emporter à MIRANDE ■■LE MORVAN Soheila Plats cuisinés à MIRANDE ■■MIRANDI Vincent Maçonnerie à MIRANDE ■■WEBB David Travaux du bâtiment à MIRANDE ■■SPEICHER Marianne Fabrication de crêpes à ST ELIX THEUX CANTON DE MONTREAL ■■LAZARTIGUES Denis Plomberie à CASTELNAU D’AUZAN ■■BEGUE Véronique Fabrication de gaufres à FOURCES ■■SICHER Alexia Fabrication produits alimentaires à emporter à FOURCES ■■LEGRUX Philippe Boucherie charcuterie à GONDRIN ■■BUSNEL Agnès Création objets décoratifs à LAGRAULET DU GERS ■■DESMOULES Agnès Fabrication tartiflettes à LAGRAULET DU GERS ■■COLOME Sébastien Chauffage à MONTREAL CANTON DE NOGARO ■■GARNIER Fabien Menuiserie à LANNE SOUBIRAN ■■GAYE Adrien Mécanique auto carrosserie à MANCIET ■■MEUTGEERT Jan et NOWAK Jean Pascal - SARL NOGAERO Fabrication engins volants à NOGARO ■■WALTER Kareen Fabrication de bijoux à NOGARO ■■ MONDON René - SAS THE MARKET Rôtisserie à PERCHEDE ■■DUCROCQ Richard Maçonnerie à STE CHRISTIE D’ARMAGNAC CANTON DE PLAISANCE ■■GABARD Claudie et PELDZIAK Nicolas - SARL BOIS DEBOUT Charpente à JU BELLOC CANTON DE RISCLE ■■HARDUYA Hervé, PAYSSE Didier et SALEY Amélie - SARL D.H.A Électroménager à RISCLE ■■MARIETTE Michel Pizzas à ST MONT ■■MUNTONI Marcello Zinguerie couverture à BERNEDE CANTON DE ST CLAR ■■BRIERE Benoît Ébénisterie à ST LEONARD ■■LE RAZER François Ébénisterie à ESTRAMIAC CANTON DE SAMATAN ■■EMONET Julie Restauration rapide à POMPIAC CANTON DE SARAMON ■■POUYADOU David Installations thermiques sanitaires à SARAMON CANTON DE VALENCESUR-BAISE ■■LIMBOUR Sylvain Électricité plomberie à BEAUCAIRE ■■PRIEUX Stéphanie Badigeon à la chaux à BEZOLLES ■■MASSARDIER Anne-Charlotte Fabrication objets de décoration à LARROQUE ST SERNIN ■■CASALE Sabrina Coiffure bio à MAIGNAUT TAUZIA ■■DULOUT Vincent Boulangerie-pâtisserie à VALENCE SUR BAISE ■■GUERIN Jean Marc SARL SOCIÉTÉ GUERIN Pizzas à VALENCE SUR BAISE CANTON DE VIC FEZENSAC ■■ANTONELLO Antoine Maçonnerie charpente à BELMONT ■■BOUNET Angélique Toilettage canin à MARAMBAT ■■FAJARDO Windjy Nettoyage locaux à VIC FEZENSAC ■■GUNN Thomas Terrassement à ROQUEBRUNE ■■JACQUET Stéphane Fabrication plats cuisinés à VIC FEZENSAC ■■ROVER Vincent - SARL ELEC VR Électricité plomberie à MARAMBAT Radiations entreprises CANTON D’AIGNAN ■■RAMIREZ Lætitia et Thierry - SARL DOMAINE DU TAILHURGAT Restauration rapide terrassement à SARRAGACHIES CANTON D’AUCH SUD-EST ■■DURIGON Bruno Motoculture à LASSEUBE PROPRE CANTON D’AUCH-VILLE ■■BAJOLLE Dominique Électricité bâtiment à AUCH ■■LAFFARGUE Jonathan Maçonnerie carrelage à AUCH ■■PEBEREL Alain Prothésiste dentaire à AUCH ■■SABATHIER Annie Coiffure dames à AUCH ■■TOSIN Jessica Coiffure à domicile à AUCH ■■YASSINE Ilias Fabrication de kebabs à AUCH CANTON DE CAZAUBON ■■IMART Bruno - SARL SE DES HOTELS DU MIDI Plats cuisinés à CAZAUBON ■■MONGE Sylvie Coiffure à domicile à CAZAUBON CANTON DE COLOGNE ■■LABORDE René Charpente couverture à ARDIZAS ■■CAPERAN Claude et COULAT Dominique SARL LES MERVEILLES Boulangerie à COLOGNE CANTON DE CONDOM ■■HALIMI Jean Marc ■■DELBROUQUE Mickaël Pizzas à emporter à SAMATAN Ramonage plomberie à CONDOM Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 LMA90_32.indb 36 8/10/12 15:57:39 ■ leCHOPieR DaNiel - eURl leCHOPieR restauration bâtiment à ConDoM ■ MaZOyeR JUlieN Maçonnerie carrelage à LArreSSInGLe ■ RiCaRD JÉRÔMe fabrication de chapeaux à ConDoM ■ stOCCO NOël Boucherie charcuterie à ConDoM CaNtON D’eaUZe ■ CaRBONNieR FaBRiCe Électricité à BretAGne D’ArMAGnAC ■ tOsiN JessiCa Coiffure à domicile à CASteLnAU D’ArBIeU ■ vaN DeN BOsCH DaviD Maçonnerie charpente à DeMU ■ DelsaUX sÉveRiNe Application de résine à eAUZe ■ MOtHe JeaN-FRaNçOis Électricité à eAUZe ■ OUaNNassi el HOUssiNe Peinture ravalement à LAnnePAX CaNtON De FleURaNCe ■ BORtOlONi FRÉDÉRiCk - saRl UNiWateR Installation de piscines à fLeUrAnCe ■ GaliNieR MaRie-FRaNçOise Coiffure dames à fLeUrAnCe ■ PalaCiN CatHeRiNe saRl MaRs et veNUs BeaUtÉ esthétique à fLeUrAnCe ■ taBaa kHallil Charpente métallique à fLeUrAnCe ■ OlivieR aNNe-CHRistiNe restauration de tableaux à PAUILHAC CaNtON De GiMONt ■ JaMMet sUZaNNe esthétique à GIMont CaNtON De JeGUN ■ DaUssiN MaRyse - saRl Bati-BOis Construction restauration bâtiment à JeGUn ■ laRROUDe GÉRaRD Boucherie charcuterie à JeGUn ■ RiCHaRD DiDieR rôtisserie à JeGUn ■ veRDieR JaCQUes eURl veRDeCO Peinture intérieure à JeGUn CaNtON De l’isle JOURDaiN ■ DaNaCi aHMet Maçonnerie générale à L’ISLe JoUrDAIn ■ FORNONi seRGe Menuiserie à SeGoUfIeLLe CaNtON De lOMBeZ ■ CaRReRe ClaRa Coiffure à LoMBeZ ■ ZaNette JOël Carrelage enduits à LoMBeZ ■ FaBRe sylvaiN Petits bricolages à SABAILLAn CaNtON De MaRCiaC ■ MaJOR FRaNCk Sonorisation éclairage à MArCIAC CaNtON De MasseUBe ■ vivet FRÉDÉRiC Maçonnerie à BeLLeGArDe ■ leROy keviN fabrication de pizzas à MASSeUBe ■ BRUNet MiCHel Maçonnerie à MonBArDon ■ JaCOBs DaNiel Charpente bois à MontIeS ■ NÈGRe DiDieR Maçonnerie à MASSeUBe CaNtON De MaUveZiN ■ Da COsta CaRlOs Peinture intérieure à MAUVeZIn ■ FeRRaRi DOMiNiQUe Menuiserie agencement à Monfort CaNtON De MielaN ■ GUiBeRt DiDieR Carrelage à HAGet ■ MaRCHaND aleXaNDRe Électricité générale à MonteGUt ArroS ■ MalMOUstieR FaBRiCe Peinture bâtiment à VILLeCoMtAL/ ArroS CaNtON De MiRaDOUX ■ GOMeZ JeaN ramonage à GIMBreDe ■ COUBaRD PatRiCk Plats cuisinés à emporter à Ste MÈre CaNtON De MiRaNDe ■ CaCHeZ ÉRiC - saRl les PRODUits D’aUGUsta Conserves à MIrAnDe CaNtON De MONtesQUiOU ■ GeNtieR-MatHe aURÉlieN - eURl eQUi DistRiB Sellerie à L’ISLe De noe ■ sCellOs JÉRÔMe Assistance informatique à L’ISLe De noe ■ MOReNO MaRie Coiffure à domicile à MonteSQUIoU ■ CaPDeCOMMe CHRistOPHe saRl CaP veRs le BiO transformation viande à St CHrIStAUD CaNtON De MONtReal ■ laFFaRGUe JONatHaN Maçonnerie carrelage à CASteLnAU D’AUZAn ■ PeFFaU MiCHÈle Couture à CASteLnAU D’AUZAn ■ RayNaUD FaBRiCe fabrication de tartiflettes à LAGrAULet DU GerS petItes annonces À reprenDre aliMeNtaiRe ■ À veNDRe CHaRCUteRie, tRaiteUR et CRÉMeRie (CaUse RetRaite). Magasin situé dans une rue commerçante d’une souspréfecture. Agrément pour l’activité de boucherie. contact : patrick serreboubée au 05 62 61 22 27 ■ À veNDRe BOUCHeRie, CHaRCUteRie, vOlailles, Plats CUisiNÉs et RÔtisseRie. entreprise située dans une rue principale d’une ville thermale à fort potentiel touristique. très bonne clientèle locale. contact : patrick serreboubée au 05 62 61 22 27 ■ À veNDRe FONDs De COMMeRCe BOUCHeRie sUR aUCH. Accès facile. Loyer de 605 €/mois Libre fin septembre. contact : séverine soumassière au 05 62 61 22 68 seRviCes ■ À veNDRe salON De COiFFURe (CaUse RetRaite), sitUÉ DaNs l’est DU DÉPaRteMeNt. Prix du fonds à débattre. Loyer : 500 à 550 € par mois. contact : David Martinelli au 05 62 61 22 24 ■ À veNDRe, CaUse RetRaite, FONDs De COMMeRCe, MURs et teRRaiNs D’UNe eNtRePRise De veNte et RÉPaRatiON De MaCHiNes aGRiCOles et De PlUMeUses. Secteur est du département. Prix du fonds : 60 000 €. Prix des murs et terrains : 120 000 €. contact : David Martinelli au 05 62 61 22 24 ■ À RePReNDRe salON De COiFFURe MiXte, CaUse RetRaite. Salon situé en centre-ville d’un chef-lieu (est du département). contact : David Martinelli au 05 62 61 22 24 ■ À RePReNDRe iNstitUt De BeaUtÉ DaNs le CeNtRe D’aUCH. Proche de tout commerce. Possibilité de développement importante. contact : séverine soumassière au 05 62 61 22 68 ■ a veNDRe salON De COiFFURe. Centre-ville d’Auch. contact : séverine soumassière au 05 62 61 22 68 LocaUX ■ À veNDRe OU lOUeR sUR aUCH, eNseMBle OU sÉPaRÉMeNt, DeUX lOCaUX PROFessiONNels (82 M² et 27 M²). Situé en plein centre-ville. Stationnement (deux places) et parking 90 places à proximité. Libre pour toutes activités salubres. contact : M. Moulin au 06 26 33 10 94 ■ À lOUeR OU veNDRe À GONDRiN UN MaGasiN De 100 M². Libre de bail et sans pas-de-porte, ce magasin a une dépendance de 40 m² au sol et un appartement de 100 m² à l’étage. contact : 06 42 05 25 48 ■ À veNDRe OU lOUeR À laRRessiNGle, UNe MaisON D’HaBitatiON DONt le ReZ-De-CHaUssÉe PeUt CONveNiR COMMe atelieR et salle D’eXPOsitiON. À l’entrée, un jardin privatif est clos (36 m²). Maison à l’intérieur de l’enceinte fortifiée. contact : 06 42 05 25 48 ■ À lOUeR lOCal De 200 M², ÉQUiPÉ D’UNe FOsse POiDs lOURD. Local situé dans le sud-est du département. Possibilité de louer un studio à proximité. contact : M. Bagneris au 06 85 33 37 31 ■ À veNDRe FONDs De COMMeRCe À aUCH. Idéalement situé pour un commerce de proximité (zone piétonne et commerçante). contact : séverine soumassière au 05 62 61 22 68 ■ À lOUeR lOCal (aNCieNNe les aPPels D’OFFRes De la CMa DU GeRs (annonces marchés publics, achats de fournitures…) sur notre site : www.cma-gers.fr, rubrique infos pratiques. aCtivitÉ De BOUCHeRie). PRiX DU lOyeR : 500 €/MOis. contact : Mme Labruche au 05 62 29 16 47 MatérIeL ■ À veNDRe OUtillaGe De CaR- ROsseRie, COMPResseUR D’aiR, kaRCHeR®, POste De sOUDURe. contact : M. Bagneris au 06 85 33 37 31 ■ À veNDRe CaMiON RÔtisseRie et eMPlaCeMeNts De MaRCHÉ DaNs le GeRs. Camion de 2003, équipé d’une rôtissoire, d’un évier, d’un frigo et d’un plan de travail. Prix de vente : 5 000 €. contact : séverine soumassière au 05 62 61 22 68 ■ À veNDRe, CaUse RetRaite, BÉtONNiÈRe iMeR, tRaCtOPelle ÉQUiPÉ Case tyPe 580F, CaMiON iveCO, DÉCOUPeUse tHeRMiQUe laHO, sCie DÉCOUPaGe PieRRe DisQUe DiaMaNt. contact : 05 62 29 40 83 / 06 19 01 20 30 ■ À veNDRe MaCHiNe À tORRÉFieR PlUs BROyeUR. Idéal pour professionnel qui souhaite développer son activité (salon de thé, pâtisserie, épicerie fine, cave). Prix 5 000 €. contact : 06 79 46 81 14 ■ À veNDRe 6 taBles aMÉRiCaiNes sleNDeR yOU. Petit PRiX. contact : 06 73 31 46 90 eMpLoI ■ ReCHeRCHe CHaUFFeURs De taXi POUR ReMPlaCeMeNt aveC POssiBilitÉ De CDi. contact entreprise esther riu : 05 62 68 82 06 ■ ReCHeRCHe PeiNtRe eN BÂtiMeNt QUaliFiÉ, aveC eXPÉRieNCe NOtaMMeNt DaNs la RÉNOvatiON. Poste à pourvoir de suite en CDI, secteur Plaisance du Gers. contact : roland Musset au 06 80 73 64 34 CaNtON De NOGaRO ■ ODDONe FRÉDÉRiC Construction de piscines à ArBLADe Le HAUt ■ CORReia aFONsO ROGeRiO Maçonnerie plomberie à MAnCIet ■ HOFFMaNN MiCHel Électricité à noGAro ■ OCaNa MiCHel Mécanique auto à SIon CaNtON De RisCle ■ laveRNy ClaUDe ramonage à BArCeLonne DU GerS ■ DUNOUaU ÉtieNNe Boucherie charcuterie à rISCLe ■ HeNON JOël Dépannage électroménager à rISCLe ■ GeRvOise MaRie laURe Prothèse ongulaire à VIeLLA CaNtON De saiNt-ClaR ■ MaRCHaND aleXaNDRe Électricité du bâtiment à St CLAr ■ QUeval JeaN Maçonnerie à toUrneCoUPe CaNtON De valeNCesUR-Baise ■ MaystRe BeRNaRD Boulangerie-pâtisserie à VALenCe SUr BAISe ■ saiNZ JeaN PieRRe Plomberie à VALenCe SUr BAISe CaNtON De viC FeZeNsaC ■ FeRRaND aNNe-MaRie et GÉRaRD - saRl see FeRRaND Boucherie charcuterie à VIC feZenSAC ■ PeBeRel alaiN Prothèse dentaire à VIC feZenSAC Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ● LMA90_32.indb 37 37 8/10/12 15:57:40 E l g !9HJàKDÌ9EzDAGJ9LAGF$DÌAFIMAzLM<= !D=K:9FIM=K=FKGMLA=F<=KLH='HE= DÌ]fiml]j Ydak ]hYjdÌMH9Yj]d]n mf]¾afn]jkagf\]l]f\Yf[]¿ \YfkdÌY[lanal \]kYjlakYfk]l[gee]jYflk\]hjgpaeal &=f]^^]l$ YhjkYngajhjg_j]kk \Ì)Ym)]jljae]klj]$d]mj[`a^^j]\ÌY^^Yaj]k YZYakk \]($-Ym*]&EYd_j lgml$d]k]flj]hjak]kYjlakYfYd]k ]l\]hjgpaeal gfl]eZYm[` ¾Ykk]r^gjl]e]fl¿$ Yn][**\Ì]eZYm[`]kYm)]jk]e]klj]$kgal)$.kYdYja kmhhd e]flYaj] hYj]flj]hjak]&¾AdkÌY_ald\Ìmfj][gj\\]hmak*((/¿$fgl]dÌMH9& EYak[]ll]l]f\Yf[]f]\]njYalhYkk][gf^aje]jYm*]ljae]klj]& ¾=fj Ydal d]k]flj]hjak]k\]dÌYjlakYfYl]l\m[gee]j[]\]hjgpaeal kgflkljm[lmj]dd]e]fl]fkgmk%]^^][la^]lhjg^al]fl\][`Yim] ]eZ]dda][gfbgf[lmj]dd]hgmjj][jml]j$[gee][]^mld][Yk]f\ Zml \ÌYff ]¿$af\aim]dÌMH9&=ldÌgj_YfakYlagfhjg^]kkagff]dd]\ÌYbgml]j2 ¾dÌ]eZYm[`]\]njYallj]egafk^YngjYZd]kmjdY\]mpae]hYjla] \]dÌYff ]¿&=f]^^]l$k]mdk)+\]k]ehdgq]mjk\]dÌYjlakYfYl]l\m [gee]j[]\]hjgpaeal ]fnakY_]fl\]j][jml]jYm[gmjk\mk][gf\ k]e]klj]& =fiml]MH9'A#;$*-bmadd]l*()* <ÌYhjkd]k\]jfa]jk[`a^^j]k\]dY> \ jYlagfZYf[Yaj]^jYfYak] >:>!$ d]kZYfim]kgfl[gflafm \ÌY[[gehY_f]jd]kZ]kgafk\]k]flj]hjak]k$ lYfl]fafn]klakk]e]flimÌ]flj kgj]ja]&HgmjYhhmq]jd]mjhjghgk$ adkYffgf[]flim]0LH=kmj)(gflnmd]mj\]eYf\]\][j \alY[[m]adda] hgkalan]e]fl&=fngdme]$d]k[j \alkY[[gj\ kYmp]flj]hjak]kgfl Yafkahjg_j]kk \],$1hYjjYhhgjl*()($hgmjmfegflYfllglYd \])0-$,eaddaYj\k\Ì]mjgk$\gfl/1Y[[gj\ kYmpLH=&D]klYmp \Ìafl jlkgflj]kl kmffan]YmY[[]hlYZd]2+$*/[gflj],$,/hgmj dYrgf]]mjg$[]imahdY[]dY>jYf[]kgmkdYegq]ff]]mjgh ]ff]& D]hYjl]fYjaYlYn][dYe \aYlagf\m[j \alY l hjgdgf_ bmkimÌ]f *()*$eYd_j mf^dmpe]fkm]d\]kYakaf]]fZYakk]2+((]f*()) [gflj].((]f*()(&Gfh]ml\ÌYadd]mjkfgl]jim]\]kkgdmlagfkgfl l Yhhgjl ]khgmj*]flj]hjak]kkmj+& >:>$bmaf*()* L9:D=9M<=:GJ< !D=<zN=DGHH=E=FL<MJ9:D==LD=KLH==LHE= KG;A9D HgmjdYhj]eaj]^gak$dY;?HE=kÌ]klafl j]kk ]\YfkmfjYhhgjl\ \a dYim]klagf\m\ n]dghh]e]fl\mjYZd]\Yfkd]kLH='HE=&DÌ lm\] dakl]\a^^ j]fl]khjghgkalagfk\]klafYlagf\][]k]flj]hjak]kY^af imÌ]dd]khmakk]flkÌ]f_Y_]j\Yfk[]ll]nga]&=dd]egflj]im][]ll] hjgZd eYlaim]fÌ]klhYk]f[gj]Ykk]r[gfka\ j ]Ymk]af \]k]flj]hjak]keYd_j k]kYnYflY_]k[]jlYafk&=f]^^]l$dÌ lm\]fgmk Yhhj]f\imÌY[lagff]jd]kd]na]jk\m\ n]dghh]e]fl\mjYZd]h]je]l \]^a\ dak]j]l\]kYlak^Yaj]dY[da]fld]&EYd`]mj]mk]e]fl$?maddYme] \]:g\Yj\$hj ka\]fl\]dY[geeakkagf< n]dghh]e]fl\mjYZd] dY;?HE=$kgmda_f]im]d]kLH=]lHE=f]kYn]flhYklgmbgmjk gljgmn]jd]kaf^gjeYlagfkf []kkYaj]kdYeak]]fhdY[]\]hjYlaim]k j]kh][lm]mk]k\]dÌ]fnajgff]e]fl$l]dd]kim]d]lja\]k\ [`]lk gmdÌY^^a[`Y_]]fnajgff]e]flYd&HgmjlYfl$/-\]k]flj]hj]f]mjk afl]jjg_ kk]\ak]flk]fkaZd]kdYeYljak]\]k[glk\]k\ [`]lk& ;?HE=$eYa*()* Kea[Ym)]jbmadd]l*()*21$,(E'`]mj]kgal ),*-$./E'egak )-)$./`\]ljYnYad! 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POUR DÉSIGNER VOS REPRÉSENTANTS AU RSI, VOTEZ ! ÉLECTIONS DES ADMINISTRATEURS RSI DU 8 AU 22 OCTOBRE 2012 VOUS ÊTES INDÉPENDANT VOTRE PROTECTION SOCIALE SE DÉCIDE AVEC VOUS. M aison de l’Artisan - UDAG Gers La coMpaGnIe Des MoUsQUetaIres De L’artIsanat GersoIs les artisans ont tous un savoir-faire reconnu. cet été, certains d’entre eux ont porté haut, dans la presse, sur les salons et foires, ce dernier. De gauche à droite, pascal transmet son savoir-faire à eily, Julien sourbes, amoureux des pierres, Joya Dabos, charpentier couvreur, et patrick teixeira. T son fils cadet est actuellement sur les routes et qu’il accueille, lui-même en ce moment, la jeune Eily qui est en formation à l’Institut Européen des Compagnons du Jura. En compagnie de Pascal Mirade, on trouve Julien Sourbes, maçon, tailleur de pierres, amoureux des belles pierres, amour qu’il compte transmettre à l’un de ses jumeaux. Quant à Bernard Dabos, charpentier couvreur, spécialisé dans les vieilles demeures, il a trouvé en sa fille Joya, un digne successeur. Ensuite, les mousquetaires sont parfois issus des Cadets de Gascogne, ce out d’abord les mousquetaires sont des « compagnons » d’armes, ce qui nous mène entre autre à Pascal Mirade. Ce dernier a été mis en avant cet été avec Julien Sourbes et Bernard et Joya Dabos dans le numéro 8 de la revue Plaisirs du Gers. L’article consacré à l’artisan de Saint-Clar nous indique que chez les Mirade, on est compagnon et plâtrier de père en fils. Le spécialiste dans la décoration et le staff confirme, dans cette interview, que le Tour de France est le meilleur parcours pour se former. Il rajoute que qui nous conduit à Auch (ancienne capitale de cette province) et à la Foireexposition des 31 août, 1er et 2 septembre derniers. Pour cette première manifestation économique du genre, sur les allées d’Etigny, des artisans adhérents à la Fédération Nationale de l’Automobile et de la Capeb ont répondu présents. Le beau temps ayant été au rendez-vous, l’affluence des visiteurs a dépassé les attentes des organisateurs. Enfin, le plus célèbre des mousquetaires est sûrement le CapitaineLieutenant d’Artagnan, ce qui nous dirige vers Patrick Teixera. Ce dernier, tapissier-décorateur à Vic Fezensac, a participé à la fête des 400 ans de l’homme de confiance de Louis XIV, qui a eu lieu le 12 août dernier à Lupiac. Comme les 300 habitants du village natal de d’Artagnan, il s’est costumé (voir photographie) et a mis à l’honneur dans l’atmosphère de l’époque, son métier. En conclusion, les artisans gersois, tout comme les personnages du roman historique d’Alexandre Dumas, ont affiché cet été un véritable goût pour l’action. pour passer votre publicité dans Le MonDe Des artIsans, contactez : rtisans rtisans le monD e Des de le mOn des ers sir dans Créer, les méti Créer, réus ndre et entrePrenD re et réuss ir Dans entrepre les métier s le moNde deS rtisans Créer, entrepr endre et réussir dans THIERRY JONQUIÈRES DIRECTEUR DE PUBLICITÉ TÉL : 06 22 69 30 22 les métiers CÉDRIC JONQUIÈRES Assises de l’artisan at Gilles Dr entrepr ut a créé la mill ise artis anale P. ionième 4-5 de la Hausse ensent Qu’en p ans ? P.4 les artis Vendre sAVOir P. 17 40 ● Dossier Accessib ilité P. 29 Ils travaille des lieux nt dans insolites P.1 4 sAnTé lA s de lA ce qUe peNSe e leS Nt lisTTe 46 aNS de l’élec P.artIS , spéciA epr e FraN ise de tIoN TOrrès d’enTr repris çoIS Holla s OliVier Nde P. 4 igeAnT des dir opinion dossier PrésiDen entie tiell lles es le pro GrA Des cAn mme DiDA DAts P. DAts 6 es des charg baisse TVA et Serge NIcol de l’UNIoN e, préSIdeNt deS métIe NatIoNale rS d’art P. 46 CHEF DE PUBLICITÉ TÉL : 06 10 34 81 33 Le monde des artisans ● juillet-août 2012 LMA90_32.indb 40 8/10/12 15:57:57 30/11/2012 30/11/2012 30/11/2012 Vous conseiller pour mieux vous accompagner et vous protéger Vous donner accès aux services MAAF à tout moment Vous écouter toujours plus pour mieux vous satisfaire Reconnaître votre confiance et votre fidélité Vous simplifier les démarches au quotidien POUR EN SAVOIR PLUS En tant que client MAAF, vous pouvez bénéficier, en fonction du ou des contrat(s) MAAF souscrit(s), de tout ou partie des engagements présentés au titre du Pacte, selon les modalités correspondant au service présenté ou selon les conditions du ou des contrat(s) concerné(s) pour les garanties présentées. Pour connaître les modalités d’accès et les conditions de chaque engagement, vous pouvez les consulter sur www.maaf.fr. LMA90_32.indb 41 Contactez votre Conseiller MAAF PRO au Connectez-vous sur www.maafpro.fr du lundi au vendredi de 8h30 à 18h30 et le samedi de 9h à 12h (appel non surtaxé + coût selon opérateur) MAAF ASSURANCES SA - RCS NIORT 542 073 580 - 07/12 - Crédits photos : Shutterstock - Création : MAAF PRO S’ENGAGE 8/10/12 15:57:59 Prestige artisan parfumeur Xavier Torre © DR Laurent Theeten/Pixel Image Je mets toute la beauté de la nature dans mes parfums Ci-dessus : Xavier Torre utilise une faucille comme pour faucher le blé pour faire la cueillette de sa matière première. Ici l’Immortelle (2 à 3 tonnes récoltées par an), une fleur sauvage dans un site classé par le conservatoire du littoral corse. Ci-contre : Pendant la phase de test, Xavier Torre sent, évente ses créations. Toutes ses fragrances ont des persistances olfactives plus ou moins longues. + Retrouvez les secrets du métier de parfumeur sur www.youtube.com/user/ lemondedesartisans vidéo Précurseur du parfum 100 % naturel C’est en 2008 que Xavier Torre lance sa marque de parfums Testa Maura. Une ligne 100 % naturelle issue des herbes et des fleurs du maquis corse. Aujourd’hui, cette maison de luxe vend dans plusieurs pays à travers le monde et espère révolutionner l’univers de la parfumerie. 42 ● Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 LMA90_NL.indb 42 4/09/12 16:19:51 Ci-contre : Artiste contemporain accompli, Xavier Torre a souhaité bousculé la parfumerie du luxe en créant un parfum 100% naturel. Ci-dessus : La marque Testa Maura contient une collection Bucolica avec cinq eaux de parfum vendues à 113€ l’unité. Ci-contre : Dans son atelier au milieu des montagnes corses, l’artisan parfumeur mélange, pèse et dose savamment les différents arômes avant de les mettre en bouteille. Ci-dessous : Extraction de la matière brute à la distillerie. Xavier travaille avec trois distillateurs en Corse pour distiller au plus près de son lieu de cueillette dans une démarche de développement durable. P récurseur d’une nouvelle parfumerie artistique et créative, Xavier Torre a imaginé un « nouveau parfum, le concevant d’une manière différente, innovante, en le dépouillant de ses artifices. » En 2008, avec Testa Maura, il crée en Corse la première marque de parfum 100 % naturel, l’ôtant de tout conservateur et fixateur. À la différence des plus grandes maisons de luxe, qui utilisent près de 50 % de matière de synthèse dans leurs fragrances, leur conférant des écritures sensorielles confuses et des images très « mass market », Xavier Torre revient aux origines de la parfumerie en proposant des matières nobles et naturelles. Attaché viscéralement à sa terre de naissance, il profite des couleurs et des beautés de son île natale pour ses créations olfactives. Pour lui, « tout part de la matière brute ». Engagé dans une politique de développement durable, il se rend plusieurs fois par an à la source, dans le maquis corse, à la recherche des notes qui ont bercé son enfance et son imaginaire. Des matières nouvelles, modernes, aux notes envoûtantes, épicées, boisées, ambrées, d’agrumes. Xavier Torre utilise près de 200 fleurs sauvages et plantes aromatiques pour ses bougies parfumées et ses eaux de parfum. L’Immortelle, le lentisque, le myrte, le ciste, la Népita sont distillés dans les règles de l’art et mis en bouteille dans des flacons noir laqué au design sobre et épuré. C’est dans son atelier situé au cœur des montagnes corses de Castaniccia qu’il fabrique son parfum et réalise toute la chaîne de production, de la formulation à l’étiquetage. Imitant le savoir-faire des maisons de luxe des siècles derniers, Xavier Torre réalise tout lui-même, avec l’aide de saisonniers, de partenaires et de filières (agriculteurs, bergers). « J’ai été obligé de construire tout le processus de production. » Ses créations, il les a pensées pour être produites artisanalement : « Pour avoir la maîtrise de son développement et de son atelier, il faut faire des choix stratégiques », sourit l’artisan. Pour l’heure, Xavier Torre s’est lancé comme défi de produire au moindre coût et de miser sur le développement commercial en faisant connaître sa marque aux quatre coins du monde. Il est vrai qu’il a donné à ses produits une distribution digne d’une multinationale, maîtrisant parfaitement l’anglais et l’italien, participant à tous les salons professionnels de la planète et parcourant le monde à la recherche de concept stores et de corners de luxe. « Les artisans peuvent rivaliser avec les grandes marques », assuret-il. Aujourd’hui, la sienne a déjà acquis une renommée internationale puisqu’il vend à 80 % à l’export, à New York, Los Angeles, Londres, Florence, Milan, Tokyo, Hong Kong. Et prospecte encore aux ÉtatsUnis et au Moyen-Orient. Cet esthète, amateur du beau et de l’émotion, n’a pas fini de nous envoûter avec les senteurs enivrantes de son île natale. R Contact www.testamaura.com Charlotte de Saintignon 2008 2009 2010 2012 Création de la marque Testa Maura et lancement à Paris, Ajaccio et New York de la ligne de bougies parfumées Lancement commercial de toute la gamme de parfums (deux collections) Reconnaissance de la marque en Italie, dans les grands magasins parisiens Déploiement des moyens de production nécessaires selon le développement de la marque Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ● LMA90_NL.indb 43 43 4/09/12 16:20:06 I nitiatives 42e édition des Olympiades des Métiers Sélections régionales Les champions régionaux se préparent pour les finales nationales © Daniel Le Stanc / WorldSkills France Après avoir passé avec succès l’étape essentielle des épreuves régionales, les participants aux Olympiades des Métiers doivent maintenant se préparer pour gravir un échelon supplémentaire. Objectif : les finales nationales à Clermont-Ferrand en novembre prochain puis la compétition internationale à Leipzig en Allemagne en juillet 2013. Un jeune candidat dans la catégorie maçonnerie lors des Finales nationales des 40es Olympiades des Métiers à Lille en 2009. C ’est reparti pour un tour. Les étapes régionales qualificatives pour la finale nationale des Olympiades des Métiers ont eu lieu entre janvier et juin 2012. Cette année, 7 300 jeunes professionnels de moins de 23 ans, exerçant dans plus de 50 métiers, se sont affrontés pour décrocher une place pour les finales nationales. Au terme de ces épreuves, c’est 832 jeunes professionnels en devenir qui ont tiré leur épingle du jeu et qui se retrouveront à Clermont-Ferrand pour tenter de décrocher une médaille nationale. Soit 15 % de plus par rapport à la dernière édition. En attendant, l’heure est à la préparation. Les candidats, issus des 26 régions de France et d’Outre-Mer, participeront à des stages techniques afin de préparer la finale. Ceci afin d’être prêt pour le grand rendez-vous fixé entre le 22 et le 24 novembre prochain. Cette année, pour la 42e édition, quelques nouveautés sont à noter dans le déroulement des Olympiades, et notamment l’apparition de nouveaux métiers. Ainsi, les spectateurs pourront découvrir les cycles et motocycles, la robotique mobile, le câblage des réseaux très haut débit, le toilettage canin et la boucherie. Ces quatre derniers étant uniquement en démonstration à Clermont-Ferrand. Mais nouveauté ou pas, les gagnants régionaux devront redoubler d’efforts pour tirer leur épingle du jeu au niveau national. Que les meilleurs gagnent… + Chiffres Les sélections régionales • 81 % d’hommes et 19 % de femmes ont participé aux 42es sélections régionales • 68 % des candidats ont entre 18 et 20 ans, 6 % ont moins de 18 ans et 26 % plus de 20 ans • 56 % des participants sont issus de l’alternance et de l’apprentissage • 36 % sont issus de Lycée/Université • 5 % sont déjà en entreprise • 3 % sont issus d’autres formations « La 1re place est plus qu’un rêve, c’est un but à accomplir » Mathilde Noël, 18 ans, titulaire d’un BP de fleuriste à la recherche d’un emploi • Comment vous êtes-vous préparée pour la compétition régionale ? « Dans ma classe du CFA Eiffel d’Arras, nous étions trois à participer. C’est notre professeur de pratique qui nous a préparés et inscrits à ces Olympiades. • À l’issue de l’épreuve régionale, quels sont les points faibles que vous devez travailler ? Le point faible qui me joue parfois, même souvent, des tours, c’est que je manque de confiance en moi. J’ai un peu peur également des « grands décors », de me lancer dans de grandes choses 44 ● et au final ne pas avoir atteint le but, le résultat que j’imaginais. • Comment vous préparezvous physiquement et mentalement ? Récemment, j’ai participé à un stage physique et mental avec l’équipe du Nord-Pas-de-Calais (tous corps de métiers). J’en ai un autre fin septembre. Le coach nous fait travailler notre confiance en soi, nous aide à gérer le stress avec des exercices de respiration, et nous fait garder la forme avec des exercices sportifs. Il nous demande de continuer ces exercices pour être au niveau en septembre. Il teste aussi nos capacités à nous dépasser physiquement, voir jusqu’où nous sommes capables d’aller. C’est un stage complet. • Et d’un point de vue technique ? J’ai des stages pratiques avec ma coach professionnelle qui se déroulent en Belgique avec les gagnants belges des EuroSkills. Un des stages avait pour thème le mariage d’une des candidates. Cela m’a beaucoup appris sur les techniques et ça m’a permis de voir aussi comment travaillent les Belges. • Quelle est votre ambition pour la finale ? Il est sûr que tout participant rêve de la médaille d’or en national et en international. Le fait d’être passionnée par notre métier me donne encore plus la volonté de finir première. Donner tout ce que j’ai dans le ventre, le cœur, pour y parvenir. Ça n’est pas un concours facile, il faut s’accrocher. La 1re place est plus qu’un rêve, c’est un but à accomplir. » Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 LMA90_NL.indb 44 4/09/12 16:20:13 Face à un avenir incertain, notre métier est de vous accompagner dans la gestion globale de votre entreprise. EXPERTISE COMPTABLE 3 rue Marguerite Duras CS10075 - 32000 AUCH Cedex Aide au pilotage Accompagnement social Comptabilité - Fiscalité Juridique Tableau de bord Suivi de prix de revient Elaboration de plans d’actions Economies de charges Paye et ressources humaines Statut du dirigeant Bilans et tenue comptable Optimisation fiscale Conseil juridique A UCH CON D O M GI MO N T T . 05 62 61 90 30 / [email protected] www.sygnatures-bourdil.com 32-032012-190x130.ai 05/03/2012 10:57:48 Artisans, commerçants, chefs d'entreprise... une mutuelle s’engage à vos côtés Spécialiste de la protection sociale des travailleurs indépendants Régime obligatoire Organisme conventionné du RSI. Mutuelle santé C J CM MJ CJ Des garanties au choix pour vous et vos salariés. 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Les artisans qui se sont élevés dans la hiérarchie sociale avaient eu la possibilité de vendre et pas seulement produire Jean-Pierre Brun Archéologue et spécialiste de l’activité artisanale et agricole Quels constats tirez-vous de vos recherches sur l’artisanat dans l’Antiquité ? Dès les premiers dégagements de Pompéi, des vestiges d’artisanats urbains ont été mis au jour. Les plus évidentes étaient les boulangeries, caractérisées par leur four et de grands moulins mais, au fur et à mesure de la progression des fouilles, sortaient de terre des ateliers de bronziers, de forgerons, de teinturiers, de foulons, etc. Les artisanats qui utilisent des matériaux périssables sont les parents pauvres de la recherche archéologique. Les tisserands, les teinturiers, les tanneurs, les menuisiers, charpentiers, vanniers brillent donc par leur absence quand les potiers et les métallurgistes occupent toute la place grâce aux traces qu’ils ont laissées derrière eux avec les fours, céramiques, foyers et scories. Je tente donc de redonner leur place à ces pans de la vie économique condamnés à l’ombre. Comment décrivez-vous la place de l’artisanat dans l’Antiquité ? Il n’y avait pas à proprement parler de zone artisanale spécialisée : les boutiques s’égrenaient le long des rues en désordre. Géographiquement, les artisans « polluants » étaient regroupés à la périphérie des villes. Je pense par exemple aux potiers, produisant d’abondants déchets et d’épaisses fumées ou aux tanneurs, avec les nuisances qu’implique leur métier. Concernant la transmission des savoir-faire, elle était déjà monnaie courante, avec une relation très forte qui unissait les maîtres aux esclaves et un savoir-faire qui se transmettait de manière héréditaire. Ils avaient à cœur de s’apprendre mutuellement leur métier et de croiser leurs expériences. 46 ● Quel rôle a joué l’artisanat dans le développement économique des villes ? Certains chercheurs ont imaginé une production excédentaire en vue de la vente dans un cadre régional ; d’autres se sont attachés à démontrer que rien ne prouvait que la production des artisans de Pompéi, pour exemple, n’était pas totalement absorbée par la population locale. La question ne se pose guère pour les artisans du bâtiment, maçons, peintres, plombiers ou de la filière alimentaire. Pour ces artisans, la fonction de centre de production des villes antiques ne peut pas être séparée de celle de marché. Mais elle est débattue pour l’artisanat du textile ou du cuir dont les productions, reconnues, s’exportaient à l’extérieur de la ville. Nombre de cités avait leurs spécialités : la verrerie en Rhénanie, le textile et le cuir pour Padoue et Canossa, la céramique dans les villes d’Afrique du Nord… La production artisanale pourrait donc en partie expliquer le fleurissement et l’enrichissement de certaines cités. Comment étaient perçus les artisans dans la société ? Les artisans n’ont pas chassé les riches propriétaires fonciers : les deux mondes ont cohabité. Les élites leur louaient des ateliers ou des boutiques. En outre, ces + BIO dernières avaient un besoin impérieux d’entretenir des rapports étroits avec les artisans qui formaient ses agents électoraux lors des élections aux magistratures. Les artisans répondaient à une économie de la demande, celle des élites. Le monde de l’artisanat ne s’opposait donc pas à l’aristocratie foncière. Malgré cette promiscuité et cette interdépendance, l’artisanat était l’objet parfois du mépris des classes supérieures. Leur pensée est résumée par ces deux phrases lapidaires de Cicéron : « L’atelier n’est en rien conciliable avec la condition d’homme libre » et « Tous les artisans pratiquent un métier bas ». Mais les artisans n’étaient pas du tout méprisés par la plèbe car ils étaient le symbole d’une forme d’enrichissement possible s’ils combinaient la production et le commerce. Les plus riches d’entre eux faisaient même graver des épitaphes sur leurs tombeaux, affichant leur fierté d’avoir été artisans. Quelles leçons tirez-vous de tout cela ? Les artisans qui se sont élevés dans la hiérarchie sociale ont eu la possibilité de vendre et pas seulement produire. C’est surtout le commerce qui a permis l’enrichissement de certains affranchis, le plus souvent grâce à des aides de leurs anciens maîtres, sous forme de prêts. Quant aux techniques utilisées, aucune ne s’est perdue. Certaines sont simplement entrées en sommeil, d’autres ont été transformées. Propos recueillis par Charlotte de Saintignon 2001 : Directeur de recherche au CNRS 2004 : Lauréat de la médaille d’argent du CNRS 2005 : Directeur du programme sur l’artisanat à Pompéi 2012 : Professeur au Collège de France Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 LMA90_NL.indb 46 4/09/12 16:20:21 Le nouvel utilitaire urbain de Mercedes-Benz RÉSERVEZ VOTRE ESSAI Hamecher-Agen LE PASSAGE - 05www.hamecher.mercedes.fr 53 77 28 30 WIN_AFFICHE_TEASER_800x600_au demi_QUAD.indd LMA90_32.indb 47 HAMECHER_210x297_1012.indd 1 1 07/09/12 10:10 8/10/12 15:58:11 09012027 12:14:21 Prêt Express SOCAMA sans caution personnelle Avec le Prêt Express, équipez votre entreprise sans engager votre patrimoine personnel. Vous souhaitez moderniser votre entreprise, agrandir votre magasin ou acheter un véhicule ? Financez vos projets avec le Prêt Express SOCAMA sans caution personnelle : un prêt garanti jusqu’à 30 000 €*. 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