PV Caen N°19 YD04.pub
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n° 19 Octobre 2012 Bulletin de Pharmacovigilance de Basse Normandie Centre Régional de Pharmacovigilance de Caen Responsable : Professeur Antoine Coquerel Service de Pharmacologie, Niveau 3 CHU — Avenue de la Côte de Nacre 14033 CAEN cedex Téléphone : 02 31 06 46 72 Télécopie : 02 31 06 46 73 Courriel : [email protected] Médecin : Brigitte Mosquet Pharmaciens : Jacqueline Lacotte, Virginie Philippe, Sophie Fedrizzi, MarieMarie-Lys Le Bellec, Reynald Le Boisselier Pharmacovigilance des essais cliniques : Laure Peyro Saint Paul Internes : AnneAnne-Laure Grignac, Marion Toromanoff Secrétariat : Yann David Le centre a pour mission de répondre à vos questions sur les médicaments : bon usage, effets indésirables, risques en rapport avec des modifications de posologie ou d’indications, interactions, avec l’usage pendant la grossesse, l’allaitement ou en présence d’autres terrains particuliers. Les notifications d’effets indésirables médicamenteux y sont reçues et analysées. La loi rend obligatoire la notification des effets indésirables graves ou nouveaux au Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV). Médicaments et phytothérapie : l’exemple d’un cas d’hépatite notifié au Centre Régional de Pharmacovigilance de Caen Sommaire : • Médicaments et phytothérapie : l’exemple d’un cas d’hépatite notifié au Centre Régional de Pharmacovigilance de Caen. • Evaluation des risques liés à l’utilisation de produits de santé à des fins d’amaigrissement. Une patiente de 60 ans, aux antécédents d’angor, de cholécystectomie et d’insomnies, est vue en consultation le 25/05/2012 pour nausées et diarrhées. La patiente présente ces symptômes depuis une dizaine de jours. Son traitement au long cours se compose de diltiazem (TILDIEM®) et d’alprazolam (spécialité non précisée). Le bilan hépatique réalisé le 12/04/2012 était normal. Depuis deux mois, elle prend, chaque matin, deux gélules de THE VERT GUARANA Juvamine pour l’aider à perdre du poids ; elle a arrêté la prise de ces gélules dès la survenue des troubles digestifs vers le 20/05/2012. chiffres du bilan hépatique se normalisent dans un délai d’un mois. La patiente n’a pas été hospitalisée, les recherches étiologiques sont incomplètes (recherches virales VHE, CMV, HSV et EBV, recherche d’autoanticorps non faites). Néanmoins, la responsabilité de la phytothérapie, dans ces manifestations hépatiques, est évoquée sur des arguments chronologiques et bibliographiques1-3 : le THE VERT GUARANA Juvamine est donc suspect. Une interaction du complément alimentaire récemment introduit avec le traitement au long cours n’a pas été retenue. Bibliographie : 1. Mazzanti G and al. Hepatotoxicity from green tea: a review of the literature and two unpublished cases. Eur J Clin Pharmacol. 2009 Apr;65(4):331-41. 2. Joshi D and al. Acute drug induced hepatitis secondary to a weight loss product purchased over the internet. Nutr J. 2007 Jun 27;6:13. 3. Kotzki S and al. Thé vert : étude rétrospective des L’échographie et le scanner abdominal réalisés le cas recensés dans les CAPTV entre 2000 et 2010. 04/06/2012 ne retrouvent pas d’obstacle intrin- Rapport du Comité de Coordination de Toxicovigiou extrinsèque sur les voies biliaires. lance. Septembre 2010. Le diltiazem et l’alprazolam sont continués. Les Le bilan biologique du 25/05/2012 montre une perturbation du bilan hépatique avec cytolyse et cholestase (ALAT 12N, ASAT 4N, Gamma GT 14N, PAL 3N), sans augmentation de la bilirubine. Les recherches virales (hépatites A, B et C) sont négatives, il n’y a pas de consommation d’alcool. Page 2 n°19 Evaluation des risques liés à l’utilisation de produits de santé à des fins d’amaigrissement Une étude individuelle nationale des consommations alimentaires réalisée par l’Agence Française de Sécurité Alimentaire en 2006-2007 (INCA 2)1 montrait que près de 50% des femmes de corpulence normale interrogées avaient suivi un « régime amaigrissant » pendant l’enquête ou l’année la précédant. Par ailleurs, d’après l’enquête INSERM-Roche ObEpi, le surpoids et l’obésité touchaient en 2009 respectivement 32% et 15% des personnes de plus de 18 ans en France. La quête croissante d’amaigrissement repose souvent sur des régimes amaigrissants, la prise de médicaments ou de compléments alimentaires sans justification ni suivi médical2. C’est dans ce cadre que l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) vient de publier un rapport détaillé sur l’évaluation des risques liés à l’utilisation de produits de santé à des fins d’amaigrissement et de transmettre quelques messages essentiels à destination du public et des professionnels de santé3. Le rapport bénéfice/risque des rares médicaments encore autorisés dans le traitement de l’obésité ou du surpoids est modeste Depuis une quinzaine d’années, de nombreux médicaments qui avaient obtenu une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) dans ces indications ont été retirés du marché en raison d’effets indésirables graves sur le système nerveux central ou le système cardiovasculaire déterminant une balance bénéfice/risque défavorable (anorexigènes amphétaminiques, rimonabant ACOMPLIA®, sibutramine SIBUTRAL®). Seul l’orlistat orlistat, orlistat qui limite l’absorption digestive des graisses, conserve cette indication chez l’adulte. l’adulte Il s’agit de XENICAL® 120 mg, soumis à prescription médicale pour l’obésité et le surpoids, et de ALLI® 60 mg, en vente libre pour une durée maximale de traitement de 6 mois du surpoids (IMC ≥28 kg/m²). Cette dernière spécialité fait l’objet d’un mésusage important (36% d’après une enquête de 2010) malgré la mise en place de mesures de minimisation du risque. Les effets indésirables rapportés à la pharmacovigilance sont majoritairement d’ordre digestif (selles graisseuses, flatulence). Les effets graves ont été des pancréatites aiguës d’évolution favorable, et des interactions avec l’absorption de certains médicaments à l’origine notamment de crises épileptiques et de grossesses non désirées. Par ailleurs, plusieurs cas d’atteintes hépatiques graves, dont certains ont conduit à une transplantation hépatique voire au décès du patient, ont été rapportés. En l’absence de preuve solide d’un lien de causalité entre l’administration d’orlistat et ces atteintes hépatiques, l’Agence Européenne du Médicament a considéré que le rapport bénéfice/risque restait favorable, sous réserve d’informer les patients des symptômes évocateurs d’une toxicité hépatique qui imposent arrêt immédiat du traitement et avis médical. D’une manière générale, la survenue d’une hépatotoxicité peut être favorisée dans un contexte de régime alimentaire strict et de dénutrition, à l’origine d’une diminution de molécules de détoxification (glutathion). En cas de suspicion, la notification à la pharmacovigilance de tels effets graves reste indispensable. - sous la forme de spécialités pharmaceutiques contenant une ou plusieurs plantes qui ont obtenu une AMM dans les conditions d’utilisation définies, répondent à des exigences de qualité et d’information, et font l’objet de contrôles de qualité réguliers. Néanmoins, le suivi de pharmacovigilance peut détecter des effets graves inattendus, comme ce fut le cas pour la spécialité EXOLISE® (extraits hydro-alcooliques forts de thé vert), suspendue du marché en 2003 en raison de cas d’atteintes hépatiques rares mais graves4. - ou dans des préparations magistrales (PM). Des décisions de police sanitaire interdisent toutefois l’intégration de certaines plantes dans ces PM. D’autres médicaments sont traditionnellement utilisés en complément de régimes amaigrissants. amaigrissants. L’AMM de ces médicaments repose sur leur utilisation traditionnelle dans cette indication ; leur efficacité n’a pas fait l’objet d’études réalisées selon les standards actuels. Ils sont utilisés soit pour leurs propriétés modératrices de l’appétit, (par exemple, les mucilages confèrent une sensation de satiété en gonflant dans l’estomac), soit pour leurs propriétés diurétiques, ou bien encore pour des propriétés sur les réserves adipeuses. Il s’agit de : - Mucilages : alginate de sodium, Agar-Agar, gélose (BIOFAGAN®, PSEUDOPHAGE®). - Médicaments homéopathiques : COMPLEXES HOMEOPATHIQUES LEHNING®, comprimés FUCUS complexe n° 111, DIABENE®, DIACURE®, SLIMUM®. - Eléments minéraux : zinc-nickel-cobalt (OLIGOSOL®, OLIGOGRANUL®, OLIGOSTIM®) utilisés comme modificateurs du terrain, en particulier en cas de régime amaigrissant. - Médicaments de phytothérapie : fucus, thé vert, guarana, maté, orthosiphon, frêne, prêle. Leur sécurité d’emploi est généralement favorable, sous réserve pour les plantes, du contrôle, du respect de la qualité décrite dans le dossier d’enregistrement et d’un suivi de pharmacovigilance. D’autres produits de phytothérapie à visée amaigrissante sont enregistrés comme compléments alimentaires mais répondent en réalité à la définition du médicament du fait de l’activité pharmacologique de leurs composants. L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire des aliments (ANSES) assure depuis 2010 la nutrivigilance de ces compléments alimentaires. Une collaboration systématique et active s’est établie entre la pharmacovigilance et la nutrivigilance pour l’analyse d’imputabilité des cas d’effets indésirables notifiés, lorsqu’un ou plusieurs compléments alimentaires sont associés à un ou plusieurs médicaments suspects. Enfin, d’autres plantes utilisées à visée amaigrissante, qui ne possèdent ni l’un ni l’autre de ces statuts, sont conditionnées et vendues avec des contrôles moins systématisés, par exemple en herboristerie. herboristerie Les produits à base de plantes « hors médicaments » ont montré, à l’occasion de contrôles, que : - leur composition peut varier tant sur le plan de la nature que sur celui de la concentration en constituants actifs ; - la qualité des produits n’est pas assurée : présence inattendue de métaux lourds, d’espèces végétales mal identifiées, substitution d’ingrédients ou de substances actives chimiques ; Produits de phytothérapie à vi- - leur emballage et étiquetage, s’il existe, ne répond pas à un cadre réglementaire. Cersée amaigrissante : des risques tains composants peuvent ne pas être lispour la santé ? tés, et généralement, l’information destinée à l’utilisateur ne mentionne ni les risques Les produits à base de plantes, souvent d’effets indésirables, ni ceux d’interaction perçus comme une approche naturelle, ne médicamenteuse ou alimentaire. sont pas tous dépourvus de risques. Des médicaments de phytothérapie ont été reti- Outre l’EXOLISE® citée plus haut, certaines rés du marché à la suite de notifications plantes contenues dans des produits revend’effets graves à la pharmacovigilance. diquant un effet amaigrissant et à l’origine d’effets indésirables graves, ont fait l’objet Certaines plantes destinées à l’amaigrisse- de décisions de police sanitaire interdisant en phar- leur prescription, y compris dans des PM ou ment ne peuvent être délivrées qu’en macie (monopole pharmaceutique) : des préparations homéopathiques5,6 : Page 3 n°19 - En 2001, les plantes de la famille des Aristolochiacées ou autres contenant des acides aristolochiques ou des aristolactames, et les plantes chinoises Mutong ou Fangji qui peuvent être substituées par des espèces contenant des acides aristolochiques du fait de leur dénomination voisine. Elles présentent des risques cancérogènes, néphrotoxiques, et une action génotoxique in vitro et in vivo. - En 2003, l’Ephedra ou Ma huang qui a présenté des effets indésirables graves majoritairement cardiovasculaires et neuropsychiatriques liés à la présence d’éphédrine. - En mai 2012 : • le Citrus aurantium dont le fruit immature contient de la synéphrine, agoniste alphaadrénergique apparenté à l’éphédrine, et de l’octopamine aux activités adrénergique et dopaminergique. Ses risques sont liés aux effets vasoconstricteurs artériels, bronchodilatateurs, inotropes positifs et à une psychostimulation de type amphétaminique. Des infarctus du myocarde et AVC ischémiques liés à la prise de compléments alimentaires ont été rapportés dans la littérature avec la synéphrine. Il pourrait également être à l’origine d’interactions par inhibition du CYP3A47. • le Garcinia cambogia, dont la substance active est l’acide hydroxycitrique aux propriétés hypoglycémiantes et hypolipémiantes, et qui est suspecté dans des effets graves à type d’hépatites, d’atteintes musculaires et de convulsions. Cette plante a été retrouvée dans la gamme de compléments alimentaires HYDROXYCUT®, non commercialisée en France, dont l’arrêt de commercialisation a été recommandé aux Etats-Unis et au Canada. • Enfin, la plante Hoodia gordonii, coupefaim retiré en mai 2009 des marchés nordaméricain et canadien. Le public et les professionnels de santé ont été mis en garde par les Autorités Sanitaires Nationales contre : - Les produits revendiquant un effet amaigrissant et vendus en dehors du circuit officinal, officinal en particulier en herboristerie et sur Internet, malgré l’interdiction de ce procédé en France. En effet, ces produits ne sont pas contrôlés par les autorités sanitaires (possibilité de contrefaçon, composition et qualité non garanties, altération ou péremption liées au stockage ou au transport). Certains produits sont présentés comme compléments alimentaires mais répondent en fait à la définition du médicament puisqu’ils contiennent une ou plusieurs substances actives. Des substances interdites et non mentionnées sur l’étiquetage ont été retrouvées dans plusieurs cas de pharmacovigilance (par exemple : sibutramine, Ephedra). Parfois, des médicaments retirés en France du fait de leurs effets indésirables sur le système nerveux central, sont encore proposés sur certains sites. - L’usage détourné de certains médicaments : • vendus en pharmacie sans ordonnance (laxatifs, diurétiques), • ou prescrits hors AMM alors qu’ils n’ont pas d’indication dans le surpoids. En particulier, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire a été informée pour le topiramate (EPITOMAX®), médicament indiqué dans l’épilepsie et en traitement de fond de la migraine, d’un usage détourné à visée amaigrissante. En août 2011, un courrier adressé aux prescripteurs a rappelé les risques potentiels associés à ce mésusage : troubles rénaux, oculaires ou métaboliques, diminution de l’efficacité d’une contraception orale, malformations fœtales8. Le topiramate, outre ses effets inhibiteurs sur les canaux ioniques et le GABA justifiant ses indications comme antiépileptique et antimigraineux, se comporte aussi comme un inhibiteur de l’anhydrase carbonique. Ce mécanisme d’action provoque une diurèse aqueuse (recherchée dans le détournement dans l’obésité) et explique les effets indésirables au niveau des organes où se trouve l’anhydrase carbonique, notamment tubules rénaux, œil, plexus choroïdes et appareil digestif9. - La prescription de préparations magistrales dans la recherche de perte de poids qui n’est pas justifiée. justifiée. Une enquête réalisée en 2006-2007 dans plus de 200 pharmacies retrouvait la prescription, dans des préparations magistrales d’antidiabétiques, de diurétiques, de psychotropes et d’hormones thyroïdiennes. La loi Talon interdit depuis 1980, dans une même préparation, des substances vénéneuses figurant sur une liste et appartenant à des groupes thérapeutiques différents. De nombreuses substances actives détournées de leur AMM dans le but d’obtenir une perte de poids ont été interdites dans les préparations à visée amaigrissante, y compris homéopathiques5,6 : • De 1995 à 2007 : anorexigènes, phénylpropanolamine, éphédrine, hormones thyroïdiennes ou dérivés, tiratricol, extraits de thyroïde, rimonabant, sibutramine. • En mai 2012 ont été ajoutées à cette liste 26 substances actives sans efficacité prouvée dans ces préparations et pouvant présenter des risques pour la santé : orlistat ; exénatide, liraglutide, metformine (antidiabétiques) ; clenbutérol (anabolisant) ; synéphrine ; chlordiazépoxide, clonazépam, clorazépate, diazépam, méprobamate (anxiolytiques) ; furosémide, hydrochlorothiazide, spironolactone (diurétiques) ; bupropion, duloxétine, fluoxétine, imipramine, paroxétine, venlafaxine (antidépresseurs) ; topiramate (antiépileptique) ; almitrine, méthylphénidate, naltrexone, pirfénidone et roflumilast. Néanmoins, l’utilisation de certaines de ces substances reste possible dans des PM dans les indications autorisées pour certains patients pour lesquels les spécialités disponibles ne sont pas adaptées (exemples : enfants <12 ans, adultes avec troubles de déglutition). - La perception d’innocuité des préparations à base de plantes, plantes souvent considérées comme une approche « naturelle », dépourvue de risques, ne nécessitant pas de prise en charge médicale. Concernant certains médicaments de phytothérapie, des contrôles ont pourtant montré que la composition, la qualité et l’information disponible sur l’emballage devaient être améliorées. Certaines plantes ont été interdites dans les préparations magistrales : celles contenant des acides aristolochiques ou aristolactames, l’Ephedra ou Ma huang, le Citrus aurantium, le Garcinia cambogia et le Hoodia gordonii. Une demande d’AMM a été rejetée par l’Agence Européenne du Médicament pour un nouveau médicament de l’obésité associant du topiramate et de la phentermine10,11 Le topiramate, topiramate qui fait l’objet d’un usage détourné en vue d’obtenir un amaigrissement, est interdit dans les préparations magistrales depuis mai 2012. La phentermine, phentermine anorexigène amphétaminique, est l’anorexigène le plus vendu au monde depuis les années 2000. En France, son incorporation dans les PM est interdite depuis 1995, et en 2012, il n’est présent dans aucun médicament autorisé (la spécialité LINYL® à base de phentermine a cessé d’être commercialisée à la fin des années 1980). Les risques liés à l’utilisation de la phentermine sont ceux des autres amphétaminiques anorexigènes : neuropsychiques, cardiovasculaires, et plus rarement hypertensions artérielles pulmonaires et valvulopathies. La FDA a rendu, en juillet 2012, un avis favorable à la commercialisation de cette association dans la spécialité QSYMIA® aux Etats-Unis. L’EMA, préoccupée notamment par les risques à long terme des effets cardiovasculaires et psychiques, vient de rejeter, le 18 octobre 2012, la demande d’AMM sur son territoire11. Page 4 n°19 Bibliographie : 1- INCA 2. Etude individuelle Nationale sur les Consommations Alimentaires 2006-2007. http://www.anses.fr/Documents/PASER-SyINCA2.pdf 2 - ObEpi Roche 2009. Enquête épidémiologique nationale sur le surpoids et l’obésité. http://www.roche.fr/fmfiles/re7199006/cms2_ cahiers_obesite/AttachedFile_10160.pdf 3- Evaluation des risques liés à l’utilisation de produits de santé à des fins d’amaigrissement. ANSM. Rapport d’expertise 17 juillet 2012.http://ansm.sante.fr/var/ansmsite/storag e/original/application/b8f161a334c90198fbe 48827e71b34d6.pdf 4- Gloro R, Hourmand-Ollivier I, Mosquet B, Mosquet L, Rousselot P, Salamé E, Piquet MA, Dao T. Fulminant hepatitis during selfmedication with hydroalcoholic extract of green tea. Eur J Gastroenterol Hepatol 2005; 17(10):1135-7. 5- Les préparations magistrales à visée amaigrissante : historique des dispositions réglementaires et décisions de police sanitaire. ANSM 10 mai 2012. 6- L’ANSM interdit l’utilisation de 3 plantes et de 26 substances actives dans les préparations à visée amaigrissante réalisées en pharmacie. ANSM, Communiqué de presse 10 mai 2012. 7- Durrieu G. Risques de l’utilisation du citrus aurantium (oranger amer) dans les régimes amaigrissants. BIP. 2005;12(3):1317. 8- Mise en garde de l’Afssaps sur le détournement de l’usage du topiramate (Epitomax®) en dehors des indications autorisées pour perdre du poids. Lettre aux pro- fessionnels de santé, Afssaps 25 août 2011. 9- Montastruc JL. Détournement d’usage du topiramate. Revue Prescrire. 2012;32(343):394. 10- Phentermine : un amphétaminique anorexigène classé comme stupéfiant en France. Revue Prescrire mai 2012;32(343):344. 11- Rejet de la demande d’autorisation de mise sur le marché de Qsiva® (phentermine/topiramate). Décision de l’Agence Européenne du médicament. Communiqué ANSM du 18/10/2012. http://www.ansm.sante.fr/Sinformer/Actualite/Rejet-de-la-demande-dautorisation-de-mise-sur-le-marche-deQsiva-phentermine-topiramate-Decision-del-Agence-europeenne-desmedicaments Téléchargement de la fiche CERFA 10011-2 Via le site Internet de l’ANSM : http://www.ansm.sante.fr/ Retrouvez les informations et nos derniers bulletins de phamacovigilance Via le site Internet du CHU de Caen : http://www.chu-caen.fr/service-37.html Lien vers le site de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) http://www.ansm.sante.fr/