Communication, organisation, symboles Présentation des auteurs
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Communication, organisation, symboles Présentation des auteurs
Communication, organisation, symboles Présentation des auteurs HENRI ALEXIS, maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication, chercheur au Laboratoire I3M, dirige l’IUT de Nice–Côte d’Azur avec pour objectif de développer une vision tripartite entre l’innovation et la recherche, l’excellence de la formation et la pertinence économique des savoirs. Sa position transdisciplinaire l’amène à adopter, envers ses objets de recherche, une posture de spécialiste de la communication et d’anthropologue, à travers une approche culturelle et symbolique des organisations, enfin de gestionnaire dans l’étude des styles de management et de stratégies communicationnelles. CLAUDINE BATAZZI, maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’Université de Nice–Sophia-Antipolis, chercheure au Laboratoire I3M, inscrit ses travaux de recherche dans le champ de la communication des organisations. Ses réflexions déploient et repositionnent la communication interne des organisations à travers les discours et les actes des managers, l’appropriation des Technologies de l’information et de la communication (TIC), les mécanismes d’apprentissage organisationnel… Ses travaux parcourent différentes problématiques : l’éthique dans les organisations entre comportement opportuniste et portée humaniste, la culture d’entreprise partagée entre rites, valeurs et symboles, la confiance, l’utopie. FRANÇOISE BERNARD est professeure en Sciences de l’information et de la communication à l’Université de Provence, responsable du Master « Information–communication » et co-responsable de l’Institut de recherche en Sciences de l’information et de la communication (IRSIC). Elle est Présidente d’honneur de la Société française des Sciences de l’information et de la communication (SFSIC). Spécialisée en communication des organisations, elle est aussi responsable de projets de recherche financés consacrés à la communication engageante et instituante. Elle a publié de nombreux articles et chapitres d’ouvrages consacrés à ce paradigme appliqué à la santé, l’écoresponsabilité, l’écocitoyenneté, la sécurité au travail et le risque et l’innovation communicationnelle. VII Présentation des auteurs MIHAELA BONESCU est docteure en Sciences de l’information et de la communication de l’Université de Bourgogne et professeure au sein du Groupe ESC–Dijon. Sa thèse (2007) et ses prolongements concernent l’émergence et le déploiement de valeurs sensibles comme la convivialité et l’esthétisation des pratiques, thèmes d’un premier ouvrage, dans une perspective sémiotique et anthropologique. DANIEL BOUGNOUX, philosophe, professeur émérite à l’Université Stendhal de Grenoble, est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages, parmi lesquels Introduction aux sciences de l’information-communication (Paris, La Découverte), et dernièrement La crise de la représentation (Paris, La Découverte, 2006). Il a accompagné Régis Debray dans la publication des Cahiers de médiologie (1996-2004), et ensuite de la revue Médium. Il dirige également l’édition des œuvres romanesques complètes d’Aragon à la Bibliothèque de la Pléiade. JEAN-JACQUES BOUTAUD est professeur en Sciences de l’information et de la communication, à l’Université de Bourgogne. Il dirige le LIMSIC, équipe CIMEOS (ÉA 4177) qui développe des recherches sur le sensoriel (valorisation synesthésique) et le sensible (valorisation esthétique) en communication. Ses ouvrages concernent, tout particulièrement, l’imaginaire du goût : Le sens gourmand, 2005 ; et les relations entre sémiotique et communication : Sémiotique ouverte, avec E. Veron, 2007. MICHEL CALS, agrégé de lettres, a enseigné en France, en Afrique du Nord et dans l’Océan indien, et il est actuellement en poste à l’IUT de Nice–Sophia-Antipolis. Il mène des recherches sur l’écriture hypertextuelle au sein du laboratoire I3M. Nouvelliste (Les marquises, Éditions de l’âge d’homme, Prix Prométhée, 1989), il est aussi romancier, (Le glaive et la colombe, Loubatières, 1997 ; La porte des sables, Loubatières, 2008), auteur de poèmes (Le bestiaire des songes, Éditions UDIR), et critique. NATACHA CYRULNIK est docteure en Sciences de l’information et de la communication et chercheure au Laboratoire I3M. Elle travaille depuis 25 ans dans le théâtre et l’audiovisuel, comme comédienne, monteuse, productrice et scénographe (avec un 3e cycle en Architecture spécialisée en scénographie). Elle a obtenu le Trophée Louis-Jouvet, invention technique dans le monde du spectacle, avec sa Boîte à décors (Siel, Paris, 1998). Son travail de documentariste et de recherche met en avant la rencontre humaine et la relation qui s’établit entre le réalisateur, l’acteur et le spectateur. NICOLE D’ALMEIDA est professeure à l’Université de Paris IV (Sorbonne) et chercheure au CELSA. Elle est spécialiste de communication organisationnelle, institutionnelle et environnementale et a publié plusieurs ouvrages sur ce sujet, parmi lesquels Les promesses de la communication, (Paris, Presses universitaires de France, 2001, 2006), La société du jugement, (Paris, Armand Colin, 2007) et L’opinion publique (Paris, CNRS Éditions, 2009). VIII MEI, nº 29 (« Communication, organisation, symboles »), 2008 GINO GRAMACCIA est professeur en Sciences de l’information et de la communication et chercheur au GREC/O-CEMIC à l’Université de Bordeaux. Ses travaux de recherche portent sur la communication des organisations et en particulier sur les actes de langage dans les organisations par projet. Il est président honoraire de la Société française des Sciences de l’information et de la communication (SFSIC). PASCAL LARDELLIER est professeur en Sciences de l’information et de la communication à l’Université de Bourgogne, et chercheur au CIMEOS/LIMSIC. Il donne chaque année une série de cours à l’Université Koryo de Séoul. Il a publié une quinzaine d’ouvrages, dont Théorie du lien rituel (Paris, L’Harmattan, 2003), Le cœur Net. Célibat et amours sur le Web, (Paris, Belin, 2004), Le pouce et la souris. Enquête sur la culture numérique des ados (Paris, Fayard, 2006) et Arrêtez de décoder. Pour en finir avec les gourous de la communication (Paris, L’Hèbe, 2008). MICHEL MAFFESOLI est professeur de sociologie à l’Université Paris DescartesSorbonne. Il a reçu le Prix de l’essai André-Gautier, en 1990, pour l’ouvrage Aux creux des apparences, et le Grand prix des sciences humaines de l’Académie française, en 1992, pour La transfiguration du politique. Il dirige la revue internationale des sciences humaines et sociales Sociétés (Éditions DeBoeck, Louvain) et les Cahiers européens de l’imaginaire (CNRS Éditions). Il est directeur du Centre d’études sur l’actuel et le quotidien (CÉAQ), laboratoire de recherches sociologiques en Sorbonne, et du Centre de recherche sur l’imaginaire à la Maison des Sciences de l’Homme (MSH). Il a publié de nombreux ouvrages, sur les thèmes de la violence, de la domination, de la sociologie du quotidien, comme La violence totalitaire (1979, 1999, Paris, Desclée de Brouwer), ou La conquête du présent. Sociologie de la vie quotidienne (1979, 1999, Desclée de Brouwer), Les essais sur la violence banale et fondatrice (Paris, Méridiens Klincksieck, 1984 ; CNRS Éditions, 2009), Le temps des tribus. Le déclin de l’individualisme dans les sociétés de masse (1988, 2000, La table ronde), jusqu’à son dernier ouvrage, Apocalypse (CNRS Éditions, 2009). ANNE-SARAH LE MEUR, après avoir enseigné les arts numériques à l’Université Bauhaus–Weimar, est maître de conférences à l’Université Paris I (« Panthéon–Sorbonne »), sur le site Saint-Charles. Sa recherche, théorique et pratique, concerne l’influence, manifestée dans les œuvres, du processus informatique sur l’imaginaire, et notamment la transformation éventuelle du rapport au corps. Ses images–animations (Aforme. Un peu de peau s’étale encore, 1990 ; Horgest, 1991-1993 ; Êtres-en-tr…, 1994 et Là où cela veut poindre, 2001), explorent une image de synthèse inhabituelle, abstraite, organique, voire sensuelle. Cf. http://aslemeur.free.fr IX Présentation des auteurs CHRISTIAN LE MOËNNE est professeur en Sciences de l’information et de la communication à l’Université européenne de Bretagne–Rennes II, responsable du programme « Entre formes et normes » de l’équipe PREFICS (ÉA 3207, UMR 8143). Il collabore régulièrement à plusieurs revues scientifiques notamment Sciences de la société et Communication et organisations. Il travaille actuellement à créer une collection aux Éditions de l’EHESP sur l’axe « Communication, organisation et risques ». CÉLINE MASONI LACROIX est docteure en philosophie, chercheure au Laboratoire I3M. Elle s’intéresse à la question des représentations et des usages et à leur intérêt cognitif et communicationnel. Elle interroge les processus de connaissance, de « reconnaissance » et de mise en visibilité, leur organisation, leur « composition » formelle et normative, leur fonctionnement mimétique. Elle a co-dirigé des ouvrages collectifs dont, en 2008, chez L’Harmattan, Les intermittents du spectacle. De la culture aux médias et Réseaux d’innovation, enjeux de la communication au sein d’une technopole, le cas Sophia-Antipolis. LOUISE MERZEAU est maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, et membre du CRIS (Centre de recherche en information spécialisée et médiation des savoirs). Ses travaux, conduits pour la plupart dans le cadre des recherches en médiologie, portent sur les interactions entre technique et culture, et plus particulièrement sur les rapports entre mémoire collective et technologies de l’information, sur lesquels elle a publié de nombreux articles. Ancienne rédactrice en chef des Cahiers de médiologie, elle est aujourd’hui membre du comité de rédaction de la revue Médium. Elle pilote par ailleurs plusieurs projets de recherche du CNRS sur la traçabilité numérique. Elle a récemment coordonné un numéro de la revue Hermès, avec M. Arnaud, « Traçabilité sur les réseaux », à paraître en 2009. X