ou la fureur de vivre - La Comédie de Valence

Transcription

ou la fureur de vivre - La Comédie de Valence
www.comediedevalence.com
direction : Richard Brunel
LES CONTROVERSES 2015-2016
Cross
ou la fureur de vivre
Julie Rossello • Lucie Rébéré • Cie La Maison
10 > 18 MARS, 18H – LA FABRIQUE
30 MARS > 14 AVRIL, 18H OU 20H – LA COMÉDIE ITINÉRANTE
20 AVRIL, 18H • 21 AVRIL 14H30 & 18H – LA FABRIQUE
CONTACT PRODUCTION
Isabelle Nougier: +33 4 75 78 41 71 / +33 6 12 81 23 87
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CONTACT COMMUNICATION/PRESSE
Coline Loger : +33 4 75 78 41 77 / +33 6 03 43 77 21
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CALENDRIER DE CRÉATION
RÉSIDENCE D’ÉCRITURE
25-29 janvier 2016
Collège des Deux Vallées, Le Cheylard (07)
RÉPÉTITIONS
25 février – 09 mars 2016
La Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme Ardèche
REPRÉSENTATIONS
Jeudi 10 > vendredi 18 mars, 18h – La Fabrique
Mercredi 30 & jeudi 31 mars, 18h – Valence, Fontbarlettes, Maison des Syndicats
Vendredi 01 avril, 20h – Upie, Salle des fêtes
Mardi 05 avril, 20h – La Chapelle-en-Vercors, Salle polyvalente
Mercredi 06 avril, 20h – St-Donat-sur-l'Herbasse, Espace des Collines
Jeudi 07 avril, 20h – Jaillans, Salle de l'ERA
Vendredi 08 avril, 20h – St-Désirat, Salle communale
Lundi 11 avril, 18h – Valence, Valensolles, Foyer Laïque
Mardi 12 avril, 20h – Vesseaux, Salle des fêtes
Jeudi 14 avril, 20h – Lus-la-Croix-Haute, Salle des fêtes
Mercredi 20 avril, 18h & jeudi 21 avril, 14h30 & 18h – La Fabrique
LES CONTROVERSES
Les Controverses sont des créations nées d’un double besoin de débat et de
transmission : chaque saison deux metteurs en scène passent commande à deux
auteurs d’une pièce sur une question qui agite la société. La pièce est répétée
dans un temps court par les comédiens qui interviennent dans les ateliers de
pratique artistique auprès des collégiens et lycéens.
Texte Julie Rossello
Mise en scène Lucie Rébéré
Scénographie Amandine Livet
Avec Pierre Cuq et Louka Petit-Taborelli
- A ton avis, c’est comment une répetition de théâtre ?
- C’est comme un entraînement, tous les jours, tous les jours ; comme le sport.
Après, soit ça passe, soit ça casse.
- Mais toi t’aurais peur de faire du théâtre ?
Production La Comédie de Valence, CDN Drôme-Ardèche
Coproduction Compagnie LA MAISON
avec la participation artistique de l’ENSATT
Un grand remerciement aux élèves de 6ème A et 6ème B du collège Les Deux Vallées au Cheylard.
Le spectacle a bénéficié d’une résidence d’une semaine en janvier 2016
et les élèves de ces deux classes ont participé au processus d’élaboration du spectacle
à la fois comme acteurs et équipe technique cinéma,
il leur doit beaucoup de leur sensibilité, de leurs souffles et de leur immense concentration.
-Non, si y a une bonne ambiance, une bonne équipe, ça passe tout seul !
Dimitri et Juliette, dans Tendretés, film de Juliette Navis.
TO CROSS / LA TRAVERSÉE
Traverser
Traverser nu de l’âge enfant à l’âge adulte
Naviguer en haute mer
S’élever si haut à arracher le soleil avec les dents
Puis tout à coup
Redescendre
Six mille lieues sous terre
Tout près du fleuve bouillonnant & noir
Tout le monde a été cet être exalté qui le lendemain en avait marre
Tout le monde a été ce Blake
Et chacun a gardé un bras ou une jambe ou une mèche de cheveux de ce Blake dans son estomac
Peut-être cela reviendrait-il à dire que chacun possède un poète en lui ?
Ou cet être enfoui dans les souvenirs capable de tout rêver
Une force de vie des adolescents
Disons que CROSS ce serait
Une fête.
La fête de la force de vie des adolescents, leur capacité à inventer l’avenir...
SYNOPSIS
CROSS, ou la fureur de vivre raconte l’histoire de Blake une collégienne dont un jour la vie bascule
en raison d’un clic sur Facebook. Blake vient d’entrer en 6ème, elle s’est rapidement fait un groupe
d’amis, et un soir elle demande à ses parents si elle peut avoir un compte Facebook, comme elle va
avoir 13 ans dans six mois, ils disent : oui. En cliquant de ci de là, elle tombe sur le statut d’une autre
élève, laquelle se réjouit d’une bonne partie de rigolade avec deux autres filles. Elles ne sont pas amies
sur Facebook, mais Blake clique J’AIME. Erreur. En réponse, elle reçoit ce message : « Dégage, t’as
rien à faire là, de toute façon je t’aime pas. » Le lendemain, sa boite de message déborde d’insultes,
elle reçoit des textos anonymes d’élèves de 5 ème qu’elle ne connait pas. Au collège, elle se fait maintenant
bousculer dans les couloirs, pincer, insulter. Elle a peur d’attendre le bus après les cours, finalement
Blake commence à être anxieuse tout le temps, elle essaye alors de se faire de plus en plus discrète,
si petite et transparente qu’elle ne parle presque plus et que les professeurs s’inquiètent. Elle, qui
était joyeuse et participait en cours, n’est désormais plus qu’une ombre. Le professeur principal
décide donc de convoquer l’adolescente et ses parents afin de faire un point ensemble et de comprendre
pourquoi elle a changé.
C’est au début de ce rendez-vous pédagogique que commence notre spectacle. Au plateau, deux
comédiens forment un narrateur à deux têtes et deux corps qui se dédoublent le temps de scènes
qui sont autant de moments du récit de la traversée de Blake. Ils sont les témoins empathiques, les
passeurs de son histoire. Par interludes rythmés, d’autres collégiens, d’autres tentatives à dire et à
montrer le collège, réel et quotidien, seront projetés par vidéo ou entendus, acoustiquement afin de
mettre en perspective notre fiction dans un territoire réel porteur d’une violence, d’une complexité
mais aussi de tendresses et de rires, véritable plateforme de passage de l’âge d’enfance à l’ère adulte. Le
documentaire et la fiction, vases communicants, se complèteront, s’accompagneront, s’approfondiront,
se densifieront afin de nettoyer les fenêtres de notre perception (William Blake) sur ce temps d’animal
en mue (Françoise Dolto) trop souvent étiqueté d’« ingrat ».
NOTRE POINT DE DÉPART
LE DÉCALOGUE / WILLIAM BLAKE
William BLAKE.
Songs of innocence and experience
(1789-1794)
GARDEN OF LOVE
JARDIN D’AMOUR
I went to the Garden of Love,
And saw what I never had seen:
A chapel was built in the midst
Where I used to play on the green.
J’allais dans le Jardin d’Amour
Et vis ce que jamais je n’avais vu :
Une chapelle était construite au milieu
Du gazon où je jouais toujours.
And the gates of this chapel were shut,
And THOU SHALT NOT1 write over the door;
So I turned to the Garden of Love,
That so many sweet flowers bore,
Et les grilles de cette chapelle étaient closes
Et sur la porte était écrit : « TU NE DOIS PAS »
Alors je me suis tourné vers le Jardin d’Amour
Qui a donné tant de fleurs sucrées.
And I saw it was filled with graves,
And tomb-stones where flowers should be –
And priests in black gowns were walking their rounds,
And binding with briars my joys and desires.
Là je vis qu’il était envahi de sépulcres ;
Des pierres tombales où auraient du être les fleurs
Et des prêtres en robes noires faisaient leurs rondes
Et ligotaient avec des ronces mes joies et mes désirs.
(1) Thou shalt not est la formule par laquelle s’ouvre l’énoncé des commandements de Dieu dans la
« Version Autorisée » de la Bible anglaise, par exemple : Thou shalt not kill, « Tu ne tueras point. »
(Deutéronome, 5, 17).
William Blake, né le 28 novembre 1757 à Londres et mort le 12 août 1827, est
un artiste peintre, graveur et poète pré-romantique britannique. Il affirmait
que, pour retrouver la joie que nous portons en nous, « il suffit de nettoyer les
fenêtres de la perception ».
Après avoir vu Dieu à huit ans, puis un arbre « rempli d’anges », il dessina,
peignit, grava, écrivit de longs poèmes prophétiques.
Anticlérical, antimonarchiste, pacifiste, révolté par la misère et l’injustice sociale,
il voulut changer l’homme et le monde. À l’argent-roi, il opposa l’esprit, c’està-dire la poésie et l’art. Rejeté par son époque, condamné à la solitude et à la
pauvreté, il n’en continua pas moins de poursuivre son chemin jusqu’à sa mort.
Bien que considéré comme peintre - il a peint quelques tableaux à l’huile,
préférant l’aquarelle et le dessin, voire la gravure et la lithographie -, il s’est
surtout consacré à la poésie.
TU NE DOIS PAS
CROSS
PREMIER COMMANDEMENT
DIX COMMANDEMENTS À LA FUREUR DE VIVRE
« Mais de toutes ces lois, la plus affreuse sans doute est celle qui condamne à la mort un homme
qui n’a fait que céder à des inspirations plus fortes que lui. »
D.A.F. de Sade. Aline et Valcour, 1789.
« TU NE DOIS PAS ».
Message inscrit sur la porte de la Chapelle construite
brutalement sur la pelouse où William Blake jouait,
venant mettre soudain un terme à l’enfance délicieuse ;
extraction du Jardin d’ Amour, un poème des Chants
d’expérience.
Ce recueil vient, en 1794, s’ajouter aux Chants d’innocence écrits en 1789 dans l’enthousiasme de la révolution française, alors que ces derniers sont inspirés de la
déception causée par les excès de violence, et la ruine
de son idéal révolutionnaire. Six ans de mue entre
deux recueils unis pour former un tout de lumière et
d’ombres : Songs of innocence and of experience.
Blake, l’enfant qui s’écriait « Dieu a passé la tête à
la fenêtre ! », et qui dans les champs voyait un arbre
étoilé d’anges ou des anges marchant parmi les moissonneurs, se faisait battre par ses parents pour avoir
menti ; déjà adolescent, celui qui mariera le ciel et les
enfers, percevait les images qui se formaient à l’arrièreplan de sa conscience aussi nettement que les choses
du dehors.
Claudine Doury
Car Blake a plusieurs visages et autant d’images d’arrière-plan, il sait des paysages que le professeur et le parent
ignorent ; tout un répertoire de chants pour déserter d’entre les murs. Blake nous emporte vers sa propre
découverte ; sa sexualité, sa révolte, ses tentations de violence, de la drogue et de la dépression ; une traversée
vulnérable entre deux âges, le temps d’interroger les règles du règlement intérieur, de la maison, de la religion,
des lois sociales et de réaliser que « la liberté absolue de la créature humaine » est à la fois horrible et douce ;
ou cruelle comme la caresse du soleil.
William Blake, The Ghost of a Flea.
un point sur le harcèlement scolaire
et le cyber-harcèlement.
De quoi parle-t-on ?
Il faut beaucoup de chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse .
Ainsi parlait Zarathoustra F. Nietzsche, 1883-1885.
Le harcèlement scolaire se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique
ou psychologique au sein de l’établissement scolaire. Elle est le fait d’un ou de plusieurs
élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre.
Ses trois caractéristiques sont :
• l a violence : c’est un rapport de force et de domination entre un ou plusieurs élèves et une
ou plusieurs victimes.
• la répétitivité : il s’agit d’agressions qui se répètent régulièrement durant une longue période.
• l’isolement de la victime : la victime est souvent isolée, plus petite, faible physiquement, et
dans l’incapacité de se défendre.
Le harcèlement se fonde sur le rejet de la différence et sur la stigmatisation de certaines
caractéristiques comme par exemple l’apparence physique (poids, taille, couleur ou type de
cheveux)... Les risques de harcèlement sont plus grands en fin d’école primaire et au collège.
Enfin, ce phénomène se développe le plus souvent lorsque le climat scolaire de l’établissement
est dégradé ou quand les situations de harcèlement sont mal identifiées par l’équipe éducative.
Quelques chiffres
700 600 élèves français, de l’école au lycée, sont victimes de harcèlement
Parmi eux, 383 830 élèves sont victimes d’une forme sévère de harcèlement.
Plus précisément :
12% des écoliers (CE2, CM1, CM2) souffrent de harcèlement, soit 295 600 élèves sur 2 463 065.
Et 5 % des élèves subissent un harcèlement sévère, soit 123 000 écoliers de cycle 3. (Enquête réalisée
par l’Unicef et l’Observatoire)
10% des collégiens subissent un harcèlement, soit 332 000 élèves sur 3 332 000 collégiens. Et
7% des collégiens sont confrontés à un harcèlement sévère, soit 233 000 élèves. (Enquêtes de la
Depp 2011, 2013).
3,4% des lycéens souffrent de harcèlement, soit 73 000 lycéens sur 2 140 900. Et 1,3% des
lycéens de harcèlement sévère, soit 27 830 lycéens.
Ces chiffres montrent que les risques de harcèlement sont plus grands en fin d’école primaire
et au collège. Au lycée, ils diminuent fortement.
1 élève sur 5 est confronté au cyber-harcèlement
4,5 % des collégiens sont victimes du cyber-harcèlement. L’utilisation d’internet, des téléphones
portables ou encore des réseaux sociaux fait que le harcèlement entre élèves se poursuit en dehors
de l’enceinte des établissements scolaires.
*Chiffres, obtenus par les enquêtes et les recherches internationales,
projetés sur la population globale d’élèves.
Source / pour en savoir plus : http://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/
LE COLLÈGE COMME TERRAIN DE JEU / VIDÉO
À LA RENCONTRE DES LUCIOLES
«J’apprends qu’il y a toujours vivantes de part le monde, deux mille
espèces connues de ces petites bêtes. (…) Certes, comme le nommait
Pasolini, la pollution des eaux à la campagne les font dépérir, la pollution de l’air en ville aussi. On sait également que l’éclairage artificiel – les lampadaires, les projecteurs, - perturbe considérablement
la vie des lucioles comme de toutes les autres espèces nocturnes. Cela
entraîne quelquefois, cas extrêmes, des comportements suicidaires,
par exemple, lorsque des larves de lucioles montent sur des poteaux
électriques et se transforment en pupes-du mot latin pupa, la poupée,
et qui désigne le stade intermédiaire entre larve et imago, autrement
di la nymphe – dangereusement exposées aux prédateurs diurnes et
au soleil qui les dessèchent à mort. Il faut savoir que, malgré tout, des
lucioles ont formé ailleurs leurs belles communautés lumineuses (…)»
Georges Didi-Huberman, Survivance des Lucioles, 2009.
Gloria Friedman, Le cobaye, 2O14.
« La survivance des lucioles », Avignon 2014,
maison d’arrêt de Saint-Anne reconvertie en musée.
Blake, le personnage central de CROSS est tous les collégiens que nous rencontrerons lors d’une semaine en
immersion dans leur collège.
Fin janvier 2016, lors d’une première étape de travail, l’équipe dans sa totalité posera ses valises au collège
du Chaylard, en Ardèche. L’occasion pour les collégiens, pour nous, de construire une première étape de
création, une première matière vidéo, techniquement très simple : les adolescents s’empareront de la caméra,
comme ils s’emparent de leur téléphone, pour filmer et raconter leur jungle, leur fureur à travers les couloirs
de leur collège mais aussi pour écrire à partir de question posées par l’équipe : leurs confessions à se lever de
leur sièges, à envahir la scène ; à livrer leurs poèmes rockés, rapés ou slamés, leurs rêveries de sortie de crise
à l’attention des futurs spectateurs.
Cette matière vidéo, construite par les collégiens eux-mêmes sera la parole de Blake et intégrée à l’écriture
dramaturgique. ; l’adolescent aux multiples facettes, dans son environnement, la première écriture. L’idée
est de projeter au plateau, sous différentes formes, en live ou en rediffuion cette matière brute et de fêter
ensemble ce qui pousse les jeunes à se réunir autour d’un projet de vie et d’un idéal esthétique commun,
souvent en marge. Électrique.
L’ÉQUIPE
Julie Rossello-Rochet - Autrice et dramaturge
Amandine Livet / Scénographe et plasticienne
Julie-Rossello Rochet a écrit une dizaine de textes pour comédien(ne)s
et marionnettes dont DU0, lorsqu’un oiseau se pose sur une toile blanche
(éditions l’Entretemps, «ligne de corps», 2014) et ELEONORA. Elle est
dramaturge au sein de la compagnie MuFuThe (Suisse romande).
Après des études de droit, d’espagnol et de lettres modernes, elle est
diplômée en 2012 du département écriture de l’ENSATT, elle poursuit
actuellement ses recherches en doctorat à l’ENS de Lyon. Elle est
intervenue dans plusieurs écoles (HETSR-la Manufacture (Suisse) ;
ENSATT ; STA (Chine),…) et a animé des ateliers d’écriture (TNP ; Maison
George Sand…). En 2014, elle a créé la compagnie LA MAISON avec Lucie
Rébéré. Elle va écrire CROSS ou la fureur de vivre, chants d’expériences
pour des collégiens de Drôme-Ardèche (CDN-Valence, saison 2015-16).
Amandine Livet, scénographe-plasticienne, est formée en BTS Arts Appliqués section Design d’espace à l’ESAA Duperré à Paris. En 2009, elle obtient
une Licence à l’Académie des Beaux-Arts de Vilnius en Lituanie. En 2012, elle
est diplômée du département scénographie de l’École Nationale Supérieure
des Arts et Techniques du Théâtre à Lyon (ENSATT). En 2014, elle obtient
un Master 2, Arts de la scène, sous la direction d’Olivier Neveux à l’Université
Lyon 2. En 2010, elle crée le décor de Zone, pièce commandée par la Région
Rhône-Alpes, pour l’Exposition Universelle de Shanghaï. En 2012, elle dessine et réalise l’enseigne du CDN de Montluçon, Le Fracas, dirigé par Johanny
Bert avec qui elle collabore sur Le Goret, De Passage et comme scénographe et
assistante metteur en scène sur la prochaine création fin 2015 Peer Gynt. Elle
travaille régulièrement comme scénographe avec plusieurs metteurs en scène :
Sarah Blamont, Sylvain Delcourt, Natacha Dubois, Guillaume Fulconis, Marie-Christine Mazzola, Lucie Rébéré, ou d’autres de manière ponctuelle avec
Nicolas Struve ou encore Fröde Bjornstad. Aujourd’hui elle réalise une scénographie pour la prochaine petite forme d’Olivier Letellier, Je ne veux plus.
De plus, elle conçoit des scénographies pour des festivals ou des événements
comme la Nuit européenne des chercheurs pour l’Université de Lyon. Enfin,
elle accompagne les élèves d’écoles de théâtre lors de workshops à Shanghaï
(Chine) et à Rabat (Maroc).
Lucie Rébéré / Metteure en scène
Elle commence son parcours théâtral en hypokhâgne-khâgne avec la dramaturge Catherine Nicolas puis au cours Myriade en tant qu’élève comédienne
avant d’y être professeure assistante sous la direction de Georges Montillier.
Elle intègre en 2009 le conservatoire du 5e arrondissement de Paris dirigé par
Bruno Wacrenier qui lui confie la mise en scène des Acteurs de Bonne foi de
Marivaux. En 2011, elle met en scène Valse, un texte de Julie Rossello, avec
qui elle collabore depuis de nombreuses années. En 2011 elle intègre la classe
d’interprétation de Sandy Ouvrier au CNSAD en tant que stagiaire metteure
en scène et s’associe en 2012 à Guillaume Fulconis et au Ring théâtre. Elle met
en scène deux nouvelles pièces de Julie Rossello : Duo (Pina Bausch et Merce
Cunningham), avec le soutien du Centre National de la Danse de Paris, texte
qui reçoit l’aide à la création 2012 du CNT ainsi que Du Sang sur les Roses,
spectacle finaliste Paris Jeunes Talents 2013 et qui jouera à l’Espace 44 scène
découverte, au Théâtre Kantor puis au Théâtre Confluences à Paris. En 2014,
elle fonde la compagnie LA MAISON avec Julie Rossello. Parallèlement, elle
joue au théâtre, notamment dans Edouard II mis en scène par Guillaume
Fulconis, ainsi que dans plusieurs films pour le cinéma et la télévision.
Pierre CUQ / Comédien
Après avoir été formé au Conservatoire National de Région à Rennes, sous la direction de Daniel Dupont, Pierre Cuq intègre la 72ème promotion de l’ENSATT
(Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre). Durant sa formation, il travaille avec Frank Vercruyssen (tgSTAN), Guillaume Lévêque, Philippe
Delaigue, Ariane Mnouchkine, Agnès Dewitte, Eloi Recoing, Enzo Cormann, Marie Payen, Olivier Maurin, Pierre-Alain Chapuis, André Markowicz. A l’ENSATT
il joue Lance Fredricksen pour Anne Théron dans la pièce de Christophe Pellet
Loin de Corpus Christi, puis le procureur Edward Carson pour Frank Vercruyssen
dans Indécences, d’après Oscar Wilde et Moïsès Kaufman, et enfin pour Philippe
Delaigue dans Le Grand Ensemble, création itinérante de 16 pièces sur la crise et la
ville. Au théâtre, il joue et chante sous la direction de Daniel Dupont (La Trahison
Orale, de Mauricio Kagel, La Décision, de Berthold Brecht, Opéra de Rennes),
Vladimir Moràvek (Cirkus Havel, festival Villeneuve en Scène), Claire Lasne-Darceuil (Pour le Meilleur, festival Les Nuits de l’Enclave) et Philippe Baronnet (Le
Monstre du Couloir, Le Préau, Vire) .
Au cinéma, il tourne pour Jérémy Tran (Artificial Landscapes), mais aussi Orso
Miret (Tous les chats sont gris, Arte), Vania Leturcq (L’Année Prochaine, Offshore)
ou encore Robert Guédiguian (Une Histoire de Fou, Rouge Production). Il met
également en scène Le(s) Joueur(s) d’après Nikolaï Gogol en 2010, L’Enfant Froid
de Marius Von Mayenburg en 2012, et K d’après les rêves de Franz Kafka en 2014.
Pierre Cuq jouera Larry dans Le Monstre du Couloir, mise en scène de Philippe Baronnet (Théâtre de l’Opprimé, octobre 2015), dans Les Piliers de la Société mise en
scène collective de la Compagnie la Grande Tablée (Théâtre de Mazade, novembre
2015) et participera aux performances du collectif bim pour la saison 2015/2016.
Louka Petit-Taborelli / Comédien
Après avoir suivi un double cursus au Conservatoire de Lyon en Musiques actuelles,
et en Cycle 3 Théâtre, il intègre la 72 ème promotion de l’Ecole Nationale Supérieur
des Arts et Techniques du Théatre (ENSATT) à Lyon. Tout au long de sa formation, il travaille avec Frank Vercruyssen (tg STAN), Guillaume Lévêque, Philippe
Delaigue, Ariane Mnouchkine, Agnès Dewitte, Eloi Recoing, Enzo Corman, Olivier Maurin,Frederic Fonteyne, Claire Lasne­Darcueil... En dernière année de cursus, il joue la figure de Bertolt Brecht sous la direction d’Anne Théron dans Loin de
Corpus Christi de Christophe Pellet ou encore Sir Edward Clarke dans Indécences,
d’après Oscar Wilde et Moïsès Kaufman sous la direction de Frank Vercruyssen.
Depuis deux ans il travaille régulièrement avec Mathieu Bertholet, autour de C­F.
Ramuz, Berthollet et Derborence . Il travaille avec différents metteurs en scène
lyonnais, s’essaie au cinéma et à la télévision. En mai 2014, il fonde la compagnie La Grande Tablée avec Noé Mercier, et crée Les Piliers de la Société, d’Henrik
Ibsen, dans une mise en scène collective.
« Dégage ! » - Critiques - mouvement.net
http://www.mouvement.net/critiques/critiques/-degage
(/)
Cross ou la fureur de vivre de Julie Rossello-Rochet et Lucie Rébéré, © Amandine Livet.
Critiques Théâtre (/critiques/critiques)
« Dégage ! »
Julie Rossello-Rochet / Lucie Rébéré
Blake, 12 ans et demi, prend de plein fouet le cyber-harcèlement, une inquiétante forme de
violence scolaire. À la Comédie de Valence, Julie Rossello-Rochet et Lucie Rébéré en font un
spectacle plus que remarquable.
Par Selim El Atrache
publié le 18 mars 2016
Ce soir-là, au vu des réactions des élèves de primaire (dès 9 ans) comme d’adolescent-e-s plus âgé-e-s,
les un-e-s parfois rieurs, mais toutes et tous concentré-e-s de bout en bout, pas de doute : voilà un sujet
qui les concerne de près, et dont le traitement ici proposé, sous la forme d’un spectacle de théâtre, touche
au plus juste. Dans le cadre des Controverses de la Comédie de Valence
(http://www.comediedevalence.com/comedie), qui se proclame « indispensable fabrique
citoyenne », Julie Rossello-Rochet, auteure, et Lucie Rébéré, metteure en scène, qui dirigent ensemble
une toute jeune compagnie, La Maison, ont jeté leur dévolu sur une forme de harcèlement qui a proliféré
sur les réseaux sociaux. Du commentaire désobligeant à l’insulte brutale, des menaces proférées à
l’exercice réel de la violence (morale, mais aussi parfois physique), les réseaux sociaux et leurs affluents
(messageries électroniques, SMS) sont apparemment propices à bien des désinhibitions et ouvrent un
territoire où tous les coups (bas) sont permis. On exagère à peine, et même pas du tout : selon des
enquêtes récentes de la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance au ministère de
l’Éducation nationale, reprises par l’Observatoire international de la violence à l’école, 700 600 élèves
français, de l’école au lycée, sont victimes de harcèlement, et parmi eux, 383 830 élèves sont victimes
d’une forme sévère de harcèlement. Dernier chiffre : 1 élève sur 5 est confronté au cyber-harcèlement…
Et alors, se dit-on, face à un tel « problème de société », que peut le théâtre ? On ne saurait donner ici
une réponse unique, définitive, bien-pensante. Avec Cross, ou la fureur de vivre, Julie Rossello-Rochet et
Lucie Rébéré offrent la leur, passionnante et fichtrement intelligente. Avant de passer à l’écriture puis au
plateau, les deux jeunes femmes ont pris le temps de se documenter, et pas seulement dans les livres et
les rapports officiels. Fin janvier, elles ont notamment séjourné au collège du Cheylard, en Ardèche,
invitant les élèves à filmer leur quotidien scolaire, à écrire leurs poèmes et à livrer leurs rêveries. Dans le
spectacle lui-même, il reste peu de chose, si ce n’est quelques portraits vidéo bienvenus, de tout ce travail
d’immersion. Mais sans doute a-t-il fait lever, comme une pâte pâtissière, une vérité de chaque instant.
Un profil Facebook qui tourne vinaigre
Cross raconte l’histoire d’une jeune fille de 12 ans et demi, Blake, dont le premier clic, au moment où elle
crée son profil Facebook (en trichant légèrement sur son âge), se voit retourner une bordée d’injures, à
commencer par celle-ci, venant d’une camarade d’école quelle demande comme « amie » : « Dégage, t’as
rien à faire là, de toute façon, je t’aime pas. » Bref, ça tourne vinaigre ! Coup d’envoi de mails insultants,
de textos anonymes, qui vont crescendo et qui pourrissent la vie de la jeune Blake, au point qu’elle
s’étiole, en classe comme à la maison, qu’elle redoute de prendre le bus et qu’elle s’enfonce dans
l’anxiété. Blake, à vrai dire, on ne la voit pas. A plusieurs reprises, on entend sa voix enregistrée (avec un
net accent anglais), le « décor » est celui d’une chambre bleue de jeune fille de son âge (belle
scénographie d’Amandine Livet), mais son histoire est portée par deux jeunes comédiens, Pierre Cuq et
Louka Petit-Taborelli, dont la qualité de jeu impressionne. S’ils sont avant tout narrateurs de l’histoire de
Blake, ils « deviennent » aussi bien, en grande fluidité, Blake elle-même, ses parents, certains professeurs
du collège (notamment un désopilant prof de SVT, plus vrai que nature), le proviseur, etc.
Le texte de Julie Rossello-Rochet est loin d’être cousu de fil blanc. Jamais simplificateur, soigneusement
pesé dans les mots, ce « récit » sait faire la part belle à la poésie fragile de l’adolescence, et n’hésite pas à
accrocher à la locomotive du harcèlement quelques wagons bien venus, comme ce moment où Blake,
fuyant « la bande de Mylène » qui la pourchasse pour de vrai, trouve refuge au beau milieu d’un
campement de migrants, à même la boue.
Ces « petites touches », très habilement reliées par la mise en scène de Lucie Rébéré, font de Cross un
véritable projet esthétique qui ne relève pas du seul « théâtre documentaire », et parvient à s’adresser
avec une égale acuité, à différentes tranches d’âges : c’est assez rare pour être souligné. À la fin du
spectacle, on apprend que le prénom de Blake est un hommage parental au grand peintre et poète
pré-romantique britannique William Blake, qui écrivait que, pour retrouver la joie que nous portons en
nous, « il suffit de nettoyer les fenêtres de la perception. » Ça va sans dire, mais encore mieux en le
disant…
Avis aux amateurs : après une première série de représentations à la Comédie de Valence dans la petite
salle de la Fabrique, et avant d’y revenir pour deux ultimes sets, les 20 et 21 avril, Cross part en
promenade en Drôme et Ardèche du 30 mars au 14 avril dans le cadre de la Comédie itinérante. Et je me
dis, face à un tel « objet » qui condense tant de qualités, d’écriture et de plateau, mais aussi de vertus
« pédagogiques » (le spectacle est d’ailleurs accompagné de nombreux ateliers en milieu scolaire) et au
fond, « citoyennes » : si que j’étais à la place de Madame Najat Vallaud-Belkacem, dont je rappelle à qui
l’aurait oublié qu’elle est ministre de l’Education nationale, je dépêcherais fissa quelque missi dominici,
voire mieux : j’aménagerais mon emploi du temps pour m’autoriser dans la foulée une petite escapade
drôme-ardéchoise pour constater de visu, et nul doute que j’engagerais dans la foulée, en complément
des campagnes officielles sur le sujet des violences scolaires et du cyber-harcèlement (un numéro vert, le
3020, a notamment été mis en place), une large diffusion de Cross, ou la fureur de vivre. Mon petit doigt
me dit que, sans ruiner l’Education nationale, le bénéfice à retirer d’une telle initiative (qui aurait de
surcroît l’avantage de conforter l’existence d’une jeune compagnie qui, bien que fort prometteuse, ne
bénéficie encore d’aucune subvention) serait inquantifiable. Comme l’écrit dans une note d’intention Julie
Rossello-Rochet : « une jeunesse éclairée (…) ne sera pas de trop. Un programme audacieux qui demande
des décisions politiques et des moyens tout aussi téméraires pour les lieux d’enseignement – et non pas
seulement pour la police et la sécurité dans le métro – car rien n’est véritablement plus hardi que d’être
véritablement libre si cela consiste « non seulement à se débarrasser de ses chaînes mais aussi à vivre
d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres » (Nelson Mandela, 1994). » Chiche ?
Cross, ou la fureur de vivre, de Julie Rossello-Rochet, mise en scène de Lucie Rébéré, a été créé à la Comédie de
Valence, du 10 au 18 mars, du 30 mars au 14 avril en Drôme et Ardèche (Comédie itinérante) ; les 20 et 21 avril à La
Fabrique, Valence.
> JEANNE CANDEL ● BRUNDIBÁR Hans Krása /Karine Locatelli/
Jeanne Candel - 1 > 4 mars 2016 – La Comédie de Valence / 25 mars >
3 avril 2016 - Opéra de Lyon au Théâtre de la Croix-Rousse ● LE GOÛT
DU FAUX ET AUTRES CHANSONS 14 > 24 avr. 2016 - Théâtre de la Cité
Internationale, Paris / 4 mai 2016- Théâtre de Nîmes / 10 > 12 mai
2016 - Théâtre national de Bordeaux-Aquitaine
UN CENTRE DRAMATIQUE
NATIONAL PARTAGÉ
2015/2016
9 artistes dans le Collectif artistique
16 créations et premières en France
231 représentations de 10 productions
LE COLLECTIF ARTISTIQUE
Aux côtés de Richard Brunel : Samuel Achache,
Catherine Ailloud-Nicolas, Mathurin Bolze,
Jeanne Candel, Éric Massé, Caroline Guiela Nguyen,
Norah Krief, Lancelot Hamelin.
> RICHARD BRUNEL ● ROBERTO ZUCCO Bernard Marie Koltès |
Richard Brunel - 12 > 19 nov. 2015 – La Comédie de Valence / 26 & 27
nov. 2015 – Domaine d'O, Montpellier / 06 & 07 janv. 2016 – Le
Théâtre de Lorient / 13 > 16 janv. 2016 – Théâtre National de Toulouse
/ 29 janv. > 20 févr. 2016 – Théâtre Gérard Philipe, Saint-Denis / 02 >
04 mars 2016 – Théâtre de Caen / 10 > 12 mars 2016 – Centre
dramatique national Orléans-Loiret-Centre / 17 & 18 mars 2016 – La
Comédie de Clermont-Ferrand, Scène nationale ● AVANT QUE
J’OUBLIE Vanessa Van Durme / Richard Brunel – 05 & 06 nov. 2015 –
Le Fracas, CDN Montluçon-Région Auvergne / 23 > 30 nov. 2015 – Le
Poche, Genève / 04 déc. 2015 – MA scène nationale - Pays de
Montbéliard / 05 > 08 janv. 2016 – La Comédie de Clermont-Ferrand,
Scène nationale / 17 > 19 févr. 2016 – Théâtre 140, Bruxelles ●
L’EMPEREUR D’ATLANTIS Viktor Ullmann / Pietr Kien / Vincent Renaud
/ Richard Brunel – 9 & 10 fév. 2016 - La Comédie de Valence - 17 > 24
mars 2016 - TNP Villeurbanne
> CAROLINE GUIELA NGUYEN ● MON GRAND AMOUR Les Hommes
Approximatifs / Caroline Guiela Nguyen – 23 mai > 27 mai 2016 – La
Comédie de Valence ● LE CHAGRIN Les Hommes Approximatifs /
Caroline Guiela Nguyen – 13 & 14 oct. 2015 – Nouveau Théâtre
d’Angers - CDN Pays de la Loire, Angers / 03 > 05 nov. 2015 – La
Comédie de Valence / 01 > 05 déc. 2015 – MC2: Grenoble / 10 & 11
déc. 2015 – SortieOuest – Domaine de Bayssan, Béziers / 05 > 07
janv. 2016 – CDN Besançon Franche-Comté / 12 > 14 janv. 2016 –
Comédie de Béthune / 19 & 20 janv. 2016 – Le Parvis, Scène
nationale de Tarbes / 02 & 03 févr. 2016 – Théâtre d'Arles / 09 > 13
févr. 2016 – Théâtre de la Croix-Rousse, Lyon
> SAMUEL ACHACHE ● FUGUE – 15 > 22 juil. 2015 – Festival
d'Avignon, 69e édition / 05 > 24 janv. 2016 – Théâtre des Bouffes du
Nord, Paris / 29 & 30 janv. 2016 – Romans Scènes, Romans-sur-Isère /
02 > 06 févr. 2016 – Théâtre de la Croix-Rousse, Lyon / 09 févr. 2016
– Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône / 12 > 20 févr.
2016 – Théâtre Garonne, Scène européenne Toulouse / 23 > 25 févr.
2016 – Le Trident, Scène nationale Cherbourg-Octeville / 8 mars 2016
– Théâtre de Vanves / 14 > 16 mars 2016 – La Comédie de Valence
> ÉRIC MASSÉ ● MALENTENDUS, UN HÉRITAGE - Bertrand Leclair /
Éric Massé – 19 > 20 janv. 2016 - La Halle aux Grains, Scène
Nationale Blois / 23 janv. 2016- L'Echappé, Centre Culturel de
Sorbiers / 26 janv. > 4 févr. 2016- La Comédie de Valence / 9 > 12
févr. 2016- Théâtre de la Renaissance, Oullins / 14 févr.2016 - Théâtre
de L'Atrium , Tassin la Demi-Lune / 1 mars 2016 -Théâtre d'Annonay
/ 12 mars 2016 - Espace Paul Jargot, Crolles / 25 > 26 mars 2016 Théâtre National de Nice ● FEMME VERTICALE – 05 nov. 2015 –
Scènes du Jura, Saint-Amour / 8 mai 2016 – Théâtre Jean Marais,
Saint-Fons
> NORAH KRIEF ● LES SONNETS DE SHAKESPEARE William
Shakespeare / Pascal Collin / Frédéric Fresson / Norah Krief / Richard
Brunel – · 16 sept. 2015 – Festival Les musiques de Beauregard, SaintGenis-Laval / 21 sept. > 09 oct. 2015 – Théâtre de la Bastille, Paris / 17
& 18 nov. 2015 – Les Théâtres de la Ville de Luxembourg / 04 & 25
nov. 2015 – Théâtre Sorano Jules Julien, Toulouse / 01 déc. 2015 – La
Comédie de Valence / 04 & 05 déc. 2015 – sortieOuest – Domaine de
Bayssan, Béziers / 08 > 10 déc. 2015 – Comédie de Béthune
> MATHURIN BOLZE ● FENÊTRES / BARONS PERCHÉS – 1 > 04 déc.
2015 - Bonlieu, Annecy / 03 > 05 mars 2016 - Cirque Théâtre Elbeuf,
PNAC Haute-Normandie / 12 > 27 mars 2016 - Le Monfort, Paris / 12 >
14 mai 2016 - Espace Malraux, Chambéry / 02 > 10 juin 2016 - Festival
utoPistes, Lyon / 02 & 03 juill. 2016 - Festival des 7 Collines, SaintÉtienne ● SOMNIUM Mathurin Bolze et Séverine Chavrier / Juan
Ignacio Tula & Stefan Kinsman - 26> 28 nov. 2015 - La Comédie de
Valence / 26 janv. 2016 - L’Agora, PNAC Aquitaine, Boulazac / 5 fév.
2016 - Théâtre Louis Aragon, Tremblay-en-France / 12 > 20 mars 2016
- Le Monfort ● ICI OU LÀ, MAINTENANT OU JAMAIS Mathurin Bolze &
Cheptel Aleikoum - 10 & 11 mai 2016 - Espace Malraux / 28 mai 2016 Festival Ambivalence(s), La Comédie de Valence /
08 > 11 juin 2016 - Célestins, Théâtre de Lyon
LES CONTROVERSES CRÉATIONS JEUNE PUBLIC
> SAMIRA SEDIRA / JULIE BINOT ● TU HONORERAS TON PÈRE ET TA
MÈRE / TU NE TUERAS PAS - 18 janv. > 03. fév. 2016 - La Comédie de
Valence
> JULIE ROSSELLO / LUCIE RÉBÉRÉ ● CROSS OU LA FUREUR DE
VIVRE - Julie Rossello / Lucie Rébéré 10 > 18 mars 2016 - La Comédie
de Valence / 30 mars > 21 avr. 2016 - La Comédie de Valence,
Comédie itinérante
> LANCELOT HAMELIN / MAÏANNE BARTHÈS ● UNE ABEILLE
D’ARMÉNIE – 8 oct. > 13 nov. 2015 – La Comédie itinérante
LES PREMIÈRES EN FRANCE
> LA VRAIE DANSE ! ● Pere Faura - 9 > 24 sept. 2015
> WERTHER ! (version bilingue) ● Johann Wolfgang von Goethe,
Nicolas Stemann
LES COLLECTIFS À LA COMÉDIE
La Vie Brève - Théâtre Pôle Nord - Collectif In Vitro - Les Hommes
Approximatifs – Cie Vous êtes ici – Cie Théâtre déplié
LE FESTIVAL AMBIVALENCE(S) 2016
Samuel Achache, Richard Brunel, Jeanne Candel, Caroline Guiela
Nguyen, Eric Massé, Tiago Rodrigues, Christian Lucas, Cheptel
Aleïkoum, Mathurin Bolze, Ontroerend Goed, et leurs invités

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