Rapport annuel 2013

Transcription

Rapport annuel 2013
Rapport
Annuel
2013
MOT DU PRÉSIDENT
L’activité économique de la sous-région est restée dynamique bien que
quelque peu atone par rapport à l’année précédente. La forte croissance
qu’elle a enregistrée a été portée par la croissance tout aussi forte notée dans
les pays dotés de ressources naturelles ainsi que le regain constaté en Côte
d’Ivoire et au Mali, deux pays sortant de conflits. La croissance régionale est
restée à 6,4 % en 2013 contre 6,6 % en 2012.
La complexité grandissante constatée à l’échelle mondiale et le léger repli de
la production régionale nécessitent des approches plus structurées afin de
faire face aux défis posés par la décélération de l’économie mondiale. Ceci nécessiterait, entre autres, un
ajustement des politiques économiques régionales en s’écartant de la dépendance à l’égard des
exportations de matières primaires pour des politiques axées sur l’industrialisation.
L’industrialisation des économies de la sous-région nécessite des investissements massifs dans les
infrastructures (routes, ports, télécommunications etc.) et j’ai espoir que la BIDC peut jouer un rôle central
dans cet effort. Il convient de noter que la diversification des économies de la sous-région n’aurait aucun
impact si l’on ne s’attaque au préalable aux difficultés du déficit infrastructurel qui a si longtemps entravé
les initiatives visant à sortir les économies de la dépendance à l’égard des exportations des matières
premières pour des économies modernes, diversifiées et créatrices d’emplois.
C’est la raison pour laquelle le Plan stratégique 2010 – 2014 de la Banque fait de l’intervention dans le
développement des infrastructures de la sous-région un de ses piliers cardinaux.
Au cours de la période considérée, la Banque a signé quinze accords de prêt d’un montant de 179,9
millions de $EU pour le financement de projets dans les Etats membres de la CEDEAO, ce qui s’est traduit
par une croissance de 9,8 % en engagements nets cumulés.
Avec ses engagements qui ne cessent d’augmenter, la Banque a intensifié ses initiatives de mobilisation
de ressources et renforcé sa coopération avec les partenaires au sein de la zone CEDEAO comme à
l’extérieur de celle-ci.
Concernant son total bilan, je note avec plaisir qu’au cours de l’exercice considéré, il s’est élargi de 12,3 %
à 403,6 millions d’UC à fin décembre contre 359,5 millions d’UC à décembre 2012. En dépit de cette
consolidation des activités, la Banque a enregistré une perte de 9,78 millions d’UC en raison des provisions
constituées sur certains prêts du secteur privé.
Enfin, je voudrais exprimer mes sincères remerciements à toutes les parties prenantes de la Banque,
notamment le Conseil des gouverneurs, le Conseil d’administration et à d’autres partenaires pour le
soutien permanent apporté à la Banque tout en les invitant à le poursuivre dans le positionnement de
notre institution en tant qu’acteur régional majeur dans le financement des projets de développement.
Bashir M. IFO
Président de la BIDC
i
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
TABLE DES MATIÈRES
MOT DU PRESIDENT
TABLE DES MATIÈRES
EQUIVALENCES MONETAIRES
SIGLES, ACRONYMES & ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
FICHE SIGNALETIQUE
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA BANQUE D’INVESTISSEMENT ET
DE DEVELOPPEMENT DE LA CEDEAO
1.1
CRÉATION
1.2
VISION
1.3
MISSION ET OBJECTIFS
1.4
STRUCTURE DU CAPITAL DE LA BANQUE AU 31/12/2013
1.5
INSTANCES DE DECISON
1.6
RESSOURCES HUMAINES
i
ii
iii
iv
v
vi
vii
1
1
1
2
2
3
4
CHAPITRE II : ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL ET REGIONAL
2.1.
ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL
2.2.
SITUATION ÉCONOMIQUE REGIONALE DE LA CEDEAO
5
5
10
CHAPITRE III : ACTIVITES DE LA BANQUE D’INVESTISSEMENT ET
DE DEVELOPPEMENT DE LA CEDEAO
3.1
ACTIVITÉS DES INSTANCES DE DÉCISION
3.2
ACTIVITÉS ADMINISTRATIVES ET DE MODERNISATION DE LA BANQUE
3.3
ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES
3.4
ACTIVITÉS DE COOPÉRATION ET DE MOBILISATION DE RESSOURCES
13
13
14
17
26
CHAPITRE IV : SITUATION FINANCIERE DE LA BIDC AU 31 DECEMBRE 2013
4.1.
BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2013
4.2.
COMPTE DE RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2013
4.3.
ANALYSE DES RATIOS FINANCIERS ET PRUDENTIELS
28
28
29
30
CHAPITRE V : PERSPECTIVES DE LA BANQUE
5.1.
CHANTIERS MAJEURS POUR L’ANNEE 2014
5.2.
CONCLUSION
32
32
34
ANNEXES
35
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
ii
ÉQUIVALENCES MONÉTAIRES
PÉRIODE DU RAPPORT
1er janvier – 31 décembre 2013
ÉQUIVALENCES MONÉTAIRES
Moyennes du 4ème trimestre
1 Unité de
Compte (UC)
1 UC =
1 UC =
1 UC =
1 UC =
1 UC =
1 UC =
1 UC =
1 UC =
1 UC =
1 UC =
1 UC =
1 UC =
iii
=
1,515172
0,977029
1,573027
1,143418
750,032999
235,094915
3,021351
126,154508
50,418060
10420,431970
6558,506242
118,589826
1
DTS du FMI
Dollars US
Livre Sterling
Dollars Canadiens
Euro
Francs CFA
Naira
Ghana Cedis
Escudo
Dalasi
Francs Guinéen
Léone
Dollars Libérien
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
SIGLES, ACRONYMES & ABREVIATIONS
AIB
AIF
BAD
BEI
BIDC
BM
BRIC
CEB
CEDEAO
CNUCED
DEG
DTS
ECOMARINE
EEEO
ETI
EXIMBANK Inde
EXIMBANK USA
FABER
FGIC
FMI
FRDC
FST
NEPA
NEPAD
NTIC
OCDE
OMD
ONU
PEM
UEMOA
African Investment Bank
Agence Intergouvernementale de la Francophonie
Banque Africaine de Développement
Banque Européenne d’Investissement
Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO
Banque Mondiale
Banque Régionale d'Investissement de la CEDEAO
Communauté Electrique du Bénin
Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest
Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement
Société Allemande de Développement
Droit de Tirage Spécial
West and Central African Shipping Company
Système d'Echanges d'Energie Ouest-Africain
Ecobank Transnational Incorporated
Banque Import-Export d’Inde
Banque Import-Export des Etats-Unis d’Amérique
Fonds Africain des Biocarburants et des Energies Renouvelables
Fonds de Garanties des Industries Culturelles
Fonds Monétaire International
Fonds Régional de Développement de la CEDEAO
Fond Spécial des Télécommunications
National Electric Power Authority (Nigeria)
Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique
Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
Organisation de Coopération et de Développement Economiques
Objectifs du Millénaire pour le Développement
Organisation des Nations Unies
Perspectives Economiques Mondiales
Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
iv
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 1: Structure Du Capital Autorise De La Bidc Au 31/12/2012 (En Millions D’uc)
2
TABLEAU 2: Effectif Du Personnel De La Bidc Au 31 Decembre 2013
4
TABLEAU 3: Evolution Du Taux De Croissance Du Pib Mondial De 2010 et 2013
6
TABLEAU 4: Evolution Du Taux De Croissance En Afrique Subsaharienne de 2010 à 2013
8
TABLEAU 5: Evolution De L’inflation Entre 2012 Et 2013
8
TABLEAU 6: Evolution Des Cours Moyens Des Matieres Premieres Entre 2012 et 2013
9
TABLEAU 7: Evolution Des Principales Places Boursieres REGIONALES ENTRE 2012 eT 2013
TABLEAU 8: Évolution Des Taux De Change Moyens Des Devises De La Sous-region Par
Rapport A L’unite De Compte Entre 2012 et 2013
12
12
TABLEAU 9: Effectif Du Personnel De La Bidc Au 31 Decembre 2013
14
TABLEAU 10: Evolution Des Projets Evalues Par Secteur D’operation Entre 2012 et 2013
17
TABLEAU 11: Évolution Des Approbations Par Mode D’intervention Entre 2012 et 2013
18
TABLEAU 12: Evolution des engagements par mode d’intervention entre 2012 et 2013
TABLEAU 13: Evolution des engagements nets cumulés par mode d’intervention
19
entre 2012 et 2013
TABLEAU 14: Evolution Sectorielle Des Engagements Nets Cumules De La Bidc Entre
19
2012 Et 2013
21
TABLEAU 15: Repartition Sectorielle Des Engagements Nets Cumules Au 31/12/2013
TABLEAU 16: Repartition Et Evolution Des Engagements Nets Cumules Par Pays
Entre 2012 Et 2013 (en UC)
21
23
TABLEAU 17: Situation De L’encours De Prets Par Pays Au 31/12/2013 (en UC)
24
TABLEAU 18: Bilan Au 31 Decembre 2013 (En Milliers D’uc)
28
TABLEAU 19: Compte De Resultat Au 31 Decembre 2013 (En Milliers D’uc)
TABLEAU 20: Evolutions De Quelques Agregats Significatifs Entre 2012 et 2013
29
(En Millions D’uc)
30
TABLEAU 21: Evolution De Quelques Ratios Financiers Entre 2012 et 2013
31
TABLEAU 22: Situation Des Ratios Prudentiels Au 31 Decembre 2013
31
v
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
LISTE DES FIGURES
FIGURE 1: Repartition Du Capital Souscrit De La Bidc
3
FIGURE 2: Evolution Du Taux De Croissance Du Pib Mondial De 2010 A 2013 (%)
FIGURE 3: Evolution Du Taux De Croissance Reel Des Economies De La
5
Sous-region Entre 2011 et 2013
FIGURE 4: Evolution Du Taux D’inflation (En Moyenne Annuelle) Entre 2012 et 2013
FIGURE 5: Evolution Du Solde Du Compte Courant Des Economies De La Sous-region
Entre 2012 et 2013
11
11
12
FIGURE 6: Évolution Des Approbations Entre 2012 Et 2013
FIGURE 7: Evolution De La Structure Des Modes D’intervention De La Bidc Entre
18
2012 et 2013
FIGURE 8: Évolution Des Engagements Nets Cumules De La Bidc
20
De 2004 A 2013 (Millions D’uc)
FIGURE 9: Evolution De La Repartition Des Engagements Nets Cumules Par Secteur
20
D’operation Entre 2012 Et 2013 (Millions D’uc)
FIGURE 10: Repartition Des Engagements Nets Cumules De La Bidc
22
Par Pays Au 31/12/2013 (%)
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
22
vi
FICHE SIGNALETIQUE
Date de création
28 mai 1975 création du Fonds de Coopération, de Compensation et de
Développement de la CEDEAO, devenu opérationnel en 1979.
Actionnaires
15 États membres de la CEDEAO : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie,
Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo.
Vision
Être la première institution régionale de financement de l’investissement et du
développement en Afrique de l’Ouest et un instrument efficace de lutte contre la
pauvreté, de création de richesse et de promotion de l’emploi en vue du bien-être
des populations de la région.
Mission
Aider à la création des conditions permettant l’éclosion d’une Afrique de l’Ouest
économiquement forte, industrialisée, prospère et parfaitement intégrée tant au plan
interne que par rapport au système économique mondial, afin de profiter des
opportunités et des perspectives offertes par la mondialisation
Mutations
Décembre 1999 : décision des Chefs d’État et de Gouvernement de transformer le
Fonds de Coopération, de Compensation et de Développement de la CEDEAO en une
Banque sous la forme d’une holding (BIDC) avec deux filiales (FRDC et BRIC).
Janvier 2004 : la Banque en tant que Groupe est devenue opérationnelle.
Juin 2006 : décision des Chefs d’État et de Gouvernement de réorganiser le Groupe de
la BIDC en une seule entité.
Janvier 2007 : la BIDC, entité unique dotée de deux guichets, l’un chargé du secteur
privé et l’autre du secteur public est devenue opérationnelle.
Octobre 2011 : décision du Conseil des Gouverneurs de porter le capital de la Banque
de 603 millions à 1 milliard d’Unités de Compte (UC1 )
Capital au 31/12/2013
Autorisé :
Souscrit :
Appelé :
Libéré :
1000,0 millions d'UC
700,0 millions d'UC
392,7 millions d'UC
162,3 millions d'UC
Effectif au 31/12/2013 145 agents dont 2 dirigeants, 98 permanents et 45 contractuels
Approbations
Engagements
Projets approuvés en 2013
: 21 projets pour 152,8 millions d'UC
ou 231,5 millions de dollars EU.
Cumul 1979-2013 :
:223 projets pour 1,3 milliard d'UC ou
1,9 milliard de dollars EU
Nouveaux engagements en 20132
:15 projets pour 118,7 millions d'UC
ou 179,9 millions de dollars EU
Encours au 31/12/2013
: 764,5 millions d’UC pour 122 projets
ou 1158,4 millions de dollars EU
: 996,8 millions d’UC pour 181 projets
ou 1510,3 millions de dollars EU
Total bilan au 31/12/2013 403,6 millions d’UC (611,5 millions de dollars EU)
vii
1 1UC (unité de compte) = 1 DTS (Droit de Tirage Spécial) du Fonds Monétaire International (FMI)
2Accords de financement signés au cours de l’année 2013
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
CHAPITRE 1
PRÉSENTATION DE LA BANQUE
D’INVESTISSEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT
DE LA CEDEAO
La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) est une institution
financière internationale. Bras financier de la CEDEAO, elle est dotée de deux guichets dont l’un
destiné au secteur privé et l’autre au secteur public.
1.1 CRÉATION
La BIDC est née de la décision des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, en décembre
1999, de transformer l’ancien Fonds de la CEDEAO créé en 1975 en même temps que le Secrétariat
Exécutif (aujourd’hui Commission) de la CEDEAO. Elle était organisée en une société holding
(BIDC holding) et deux filiales spécialisées :
• le Fonds Régional de Développement de la CEDEAO (FRDC) dédié au financement
du secteur public ;
• la Banque Régionale d’Investissement de la CEDEAO (BRIC) dédiée au financement
du secteur privé.
Le protocole instituant la Banque est entré en vigueur en juillet 2003 et la Banque a démarré ses
activités opérationnelles le 1er janvier 2004.
Par Décision A/DEC.3/06/06 en date du 16 juin 2006, les Chefs d’Etats et de Gouvernement de la
CEDEAO ont décidé de la réorganisation du Groupe de la BIDC en une seule entité dotée de deux
guichets, l’un chargé du secteur privé et l’autre du secteur public. Le groupe est dirigé par un
président assisté de deux vice-présidents, l’un responsable des finances et services
institutionnels et l’autre des opérations. La mission, la vision et les objectifs initiaux de la Banque
ont été maintenus. La Banque fonctionne sous cette nouvelle forme depuis janvier 2007.
1.2 VISION
La vision de la BIDC est d’être la première institution régionale de financement de
l’investissement et du développement en Afrique de l’Ouest et un instrument efficace de lutte
contre la pauvreté, de création de richesse et de promotion de l’emploi en vue du bien-être des
populations de la région.
1.3 Mission et Objectifs
La Banque s’est assignée pour mission d’aider à la création des conditions permettant l’éclosion
d’une Afrique de l’Ouest économiquement forte, industrialisée, prospère et parfaitement
intégrée tant au plan interne que par rapport au système économique mondial, afin de profiter
des opportunités et des perspectives offertes par la mondialisation.
Conformément à l’article 2 de son Protocole, la Banque vise à :
- contribuer à la réalisation des objectifs de la Communauté en accompagnant les projets
de création d’infrastructures d’intégration régionale ou tous autres projets de
développement dans les secteurs public et privé ;
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
1
- aider au développement de la Communauté par le financement
de programmes spéciaux.
1.4 STRUCTURE DU CAPITAL DE LA BANQUE AU 31/12/2013
Le capital autorisé3 de la BIDC est de 1 000 millions d’unités de compte (UC). Ce capital est détenu
à 70% par les États membres de la CEDEAO alors que les 30% restant sont ouverts à la souscription
des membres non régionaux.
Comme l’indique le tableau ci-après, le capital sujet à appel ressort à 307,3 millions d’UC alors que
celui appelé s’élève à 392,7 millions d’UC dont 162,3 millions effectivement libéré à fin décembre
2013, représentant 41,3% du capital appelé et 16,2% du capital autorisé.
Tableau 1: Structure du capital autorisé de la BIDC au 31/12/2013
Rubriques
Montant
(en millions d’UC)
Part
(en % du capital autorisé)
1 000,0
700,0
392,7
162,3
230,4
307,3
100,0
70,0
39,3
16,2
23,0
30,7
Capital autorisé
Capital souscrit
Capital appelé
Capital libéré
Capital restant à libérer
Capital sujet à appel
Source : Département Finance et Comptabilité (DFC)
3 Ce capital a été porté de 603 millions à 1 milliard d’UC, à l’issue de la sixième session extraordinaire
du Conseil des gouverneurs, tenue à Accra le 10 octobre 2011.
2
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
Au 31 décembre 2013, seuls les membres régionaux ont souscrit au capital de la Banque, dont la
répartition se présente comme suit :
Figure 1 : Répartition du capital souscrit de la BIDC
Source: Département Finance et Comptabilité (DFC)
1.5 INSTANCES DE DÉCISION
La BIDC est dotée d’un Conseil des gouverneurs et d’un Conseil d’administration. Actuellement,
seuls les Etats membres de la CEDEAO sont représentés aux deux Conseils.
1.5.1 LE CONSEIL DES GOUVERNEURS
Conformément aux Statuts qui régissent la BIDC, le Conseil des gouverneurs est l’instance
suprême de prise de décision. Il détient tous les pouvoirs de contrôle en matière de gestion, de
fonctionnement et d’administration. Chaque actionnaire y est représenté par un gouverneur
titulaire et un suppléant. Le gouverneur titulaire est le ministre en charge des finances de l’Etat
Membre.
Le Conseil des gouverneurs élit un Conseil d’administration auquel il délègue ses pouvoirs, à
l’exception de ceux qui lui sont expressément réservés.
1.5.2 LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
Le Conseil d’administration se compose de neuf (9) membres qui ne sont, ni des gouverneurs ni
leurs suppléants, auxquels s’ajoute le Président de la BIDC qui en assure la présidence. Ils sont élus
par le Conseil des gouverneurs. La durée du mandat des administrateurs est de deux (2) ans
renouvelable une (1) seule fois.
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
3
Les listes des membres des Conseils des gouverneurs et d’administration au 31 décembre 2013
sont présentées à l’annexe 1.
1.6 RESSOURCES HUMAINES
Au 31 décembre 2013, l’effectif du personnel de la Banque ressort à 145 agents dont 38 femmes,
soit 26,2% de l’effectif total.
Tableau 2 : Effectif du personnel de la BIDC au 31 décembre 2013
HOMMES
FEMMES
2
0
2
1,4
Directeurs (D)
10
1
11
7,6
Professionnels (P)
31
6
37
25,5
Personnel des services
25
13
38
26,2
11
1
12
8,3
Personnel contractuel
3
0
3
2,1
Personnel externalisé
25
17
42
29,0
TOTAL
107
38
145
100,0
Proportion (%)
73,8%
26,2%
Beakdown of Staff
Categories
Dirigeants
TOTAL
Proportion
(%)
généraux (G)
Personnel auxiliaire
100,0%
Source: Département de l’Administration et des Services Généraux
L’organigramme de la Banque est joint en Annexe 2.
TOTAL
4
107
38
145
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
100.0
CHAPITRE 2
ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE
INTERNATIONAL ET RÉGIONAL
2.1 ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL
En 2013, l’économie mondiale a poursuivi la décélération observée depuis 2010, mais à un rythme
plus faible que les années précédentes, en raison de la dissipation progressive des incertitudes
relatives aux difficultés économiques et financières prévalant surtout dans les pays avancés.
Selon le Fonds Monétaire International (FMI), la croissance mondiale est faible, les moteurs de
l'activité changent et les risques de dégradation persistent". L’économie mondiale aura été
caractérisée par un certain rééquilibrage de la croissance mondiale avec une amélioration des
perspectives de croissance dans les pays développés et une faiblesse persistante des grands pays
émergents.
L'activité économique des pays émergents évolue désormais à des rythmes moindres
qu'auparavant. Cependant, ces derniers continuent de représenter la majeure partie de la
croissance mondiale.
Globalement, le taux de croissance mondiale est ressorti à 3,0% en 2013, contre 3,2%, une année
plutôt, en liaison avec la perte d’intensité des facteurs qui étaient à l’origine de la faiblesse de
l’activité mondiale.
Figure 2 : Évolution du taux de croissance du PIB mondial de 2010 à 2013 (%)
8,0
7,4
7,0
6,0
5,0
4,0
6,2
5,1
4,9
3,8
3,2
3,0
3,0
1,0
0,0
PIB Mondial
4,9
3,0
1,6
2,0
4,7
5,3 5,1
4,9
1,5 1,3
PIB Pays avancés
2010
2011
PIB Pays émergents et
en développement
2012
PIB Afrique
subsaharienne
2013
Source : FMI, Perspectives de l’économie mondiale - Janvier 2014
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
5
2.1.1 SITUATION DES ÉCONOMIES AVANCÉES
Le redémarrage des économies développées a été fortement lié à l’expansionnisme des
politiques monétaires qui a permis la reprise du secteur des services et de la construction et dans
une moindre mesure celle du secteur manufacturier. Ainsi, les économies des pays avancés qui
s’affermissent progressivement, ont connu une croissance de 1,3% en 2013, contre 1,5% en 2012.
Toutefois, la situation reste contrastée d’un pays à l’autre. La croissance de la zone euro est
freinée par la récession qui persiste en Italie, au Portugal, en Espagne et en Grèce. La reprise est
plus nette aux Etats-Unis, au Japon, et au Royaume Uni avec des taux de croissance supérieurs à
1%.
Aux États-Unis, la croissance s’est poursuivie à un rythme modéré en raison de vastes mesures
d’assainissement budgétaire. Le PIB a progressé à un rythme annuel d’environ 1,9% seulement en
2013 contre 2,8% en 2012, sous l’effet négatif de la falaise budgétaire (coupes dans les dépenses
et hausses d’impôts). Le déficit public est ainsi passé de 6,7% en 2012 à 4,1% en 2013. Toutefois,
l’économie américaine a montré une grande résilience face au choc fiscal grâce à la politique
monétaire menée par la Fédérale réserve (Fed).
Dans la zone euro, la croissance commence à repartir, mais elle est encore très anémique.
L’amélioration de l’environnement financier de la zone euro s’est poursuivie en 2013. La situation
économique s’est également sensiblement améliorée avec la sortie de la phase de récession de
l’économie européenne vers la moitié de l’année 2013 et les avancées sur l’union bancaire.
Toutefois les taux d’endettement publics restent très élevés dans de nombreux pays de la zone
euro où les banques demeurent encore fragiles. Le PIB de la zone euro aura encore baissé de
0,4% en 2013 en moyenne (après -0,6% en 2012) mais avec un profil plus favorable.
Tableau 3 : Évolution du taux de croissance du PIB Mondial de 2010 et 2013
Pays/ Zone
PIB Mondial
Taux de croissance réel(%)
2010
2011
2012
2013
5,1
3,8
3,2
3,0
3
1,6
1,5
1,3
Etats-Unis
2,4
1,8
2,8
1,9
Zone Euro
2,0
1,4
-0,6
-0,4
Japan
4,5
-0,8
1,4
1,7
Royaune-Uni
1,8
0,8
0,2
1,7
PIB Pays émergents et en développement
7,4
6,2
4,9
4,7
Asie
9,5
7,8
6,5
6,5
Chine
10,4
9,2
7,7
7,7
Inde
10,1
6,8
3,2
4,4
5,3
5,1
4,9
4,9
PIB Pays avancés
PIB Afrique subsaharienne
Source: FMI, Perspectives économiques mondiales –Janvier 2014
6
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
Selon le FMI, un appui supplémentaire à court terme sera nécessaire pour raffermir la croissance
dans la zone. Il y a lieu d’assouplir encore la politique monétaire, et notamment de réduire à
nouveau les taux directeurs, de continuer d’utiliser les orientations prospectives pour ancrer les
anticipations de taux d’intérêt et d’autres mesures non conventionnelles de politique monétaire
pour réduire la fragmentation financière et améliorer l’accès au crédit, surtout pour les petites et
moyennes entreprises.
Au Royaume-Uni, les données macroéconomiques ont récemment montré des signes salutaires
d’amélioration avec une croissance d’environ 1,7% en 2013 contre 0,2 % en 2012. La croissance a
été soutenue par différentes mesures de politiques économiques, notamment des programmes
de soutien aux infrastructures et au marché immobilier mais aussi avec une politique monétaire
expansionniste et ses effets richesses induits.
Au Japon, la croissance s’est affichée à 1,7 % en 2013 contre 1,4% en 2012, dynamisée par des
mesures budgétaires de stimulation de l’économie et un assouplissement monétaire visant à
soutenir la consommation privée et l’investissement.
2.1.2 SITUATION DES PAYS ÉMERGENTS ET EN DÉVELOPPEMENT
Les pays émergents et en développement continuent d’afficher une croissance vigoureuse, mais
moins élevée que celle qui a caractérisé la phase d’expansion d’avant la crise. L’activité
économique devrait connaître une progression de 4,7% en 2013 contre 4,9% en 2012. En dépit de
ce repli, ils ont continué de stimuler l’économie mondiale. Quant aux pays en développement, ils
afficheraient une croissance de 6,3%, au-dessus de la moyenne de ce groupe impulsé par
l’économie chinoise.
La Chine, deuxième économie mondiale progresse d'un peu plus de 7% par an après avoir connu
des taux supérieurs à 10% dans les années 1990 et 2000. Sa croissance devrait ralentir légèrement
pour s’établir à 7,7 en 2013 comme en 2012. Ce ralentissement de l’économie chinoise pèsera sur
de nombreux autres pays, notamment les pays émergents et les pays en développement qui
exportent des produits de base.
L’Afrique subsaharienne a continué d’afficher une croissance robuste et soutenue en 2013 grâce
à la solidité de la demande intérieure dans la majeure partie de la région. Selon les estimations du
FMI, le PIB ressortirait à 5,1% en 2013 contre 4,8% en 2012. Les principales menaces, pour l’avenir,
sont la possibilité d’une phase de repli économique mondial ou d’un ralentissement de la
croissance en Chine ou d’autres grands marchés émergents qui compromettrait les exportations
en réduisant les prix des produits de base ou en provoquant une diminution des flux d’aide et
d’IDE.
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
7
Tableau 4 : Évolution du taux de croissance en Afrique Subsaharienne de 2010 à 2013.
Taux de croissance réelle (%)
Pays
2010
2011
2012
2013
Afrique Subsaharienne
5,6
5,5
4,9
5,1
Pays exportateur de pétrole
6,7
6,1
5,3
6,1
Pays à revenu intermédiaire
4
4,8
3,4
3
3,0
3,5
2,5
1,9
8
7,4
6,6
6,2
7,1
6,5
6,6
6,3
Dont Afrique du Sud
Dont Nigéria
Pays à faible revenu
Etats fragiles
4,2
2,4
7
5,4
Source : FMI, Perspectives économiques mondiales – Janvier 2014
Pour assurer une croissance durable et solidaire à moyen terme, les pouvoirs publics devraient
approfondir les réformes structurelles, donner la priorité aux investissements dans les
infrastructures et privilégier les dépenses sociales. En conséquence, les politiques
macroéconomiques devraient, de manière générale, continuer de viser à reconstituer les marges
de manœuvre lorsque celles-ci sont épuisées et à juguler l’inflation. La mobilisation de recettes
est donc, de manière plus générale, un important objectif pour les pays à faible revenu, où elle
peut contribuer à faire face aux besoins sociaux et d’investissement.
2.1.3 ÉVOLUTION DE L’INFLATION
Selon le Fonds Monétaire International, la pression inflationniste est restée modérée en 2013,
avec cependant quelques disparités selon les différentes zones économiques. Dans les pays
avancés, l’inflation se situe au-dessous de l’objectif, aux environs de 1½ % en moyenne. Dans la
zone euro, la morosité de l’activité ainsi que la pression à la baisse sur les salaires dans les pays de
la périphérie devraient maintenir l’inflation aux environs de 1,5 % à moyen terme. Quant aux pays
en développement, les prix sont en légère progression dans l’ordre de 5,0%. En Afrique
subsaharienne, l'inflation s'est globalement ralentie dans de nombreux pays, du fait de la baisse
des prix des produits alimentaires et de politiques monétaires prudentes. En moyenne annuelle,
elle est ressortie à 6,9% en 2013, contre un niveau de 9% en 2013.
Tableau 5 : Évolution de l’inflation entre 2012 et 2013
Pays/ Zone
Taux d'inflation (en moyenne annuelle %)
2012
2013
Pays avancés
2,0
1,5
Etats-Unis
2,1
1,4
Zone Euro
2,5
1,3
Japon
0,0
0,0
Royaune-Uni
2,8
2,7
Pays en développement
4,7
5,0
Chine
2,6
2,7
10,4
10,9
Afrique subsaharienne
9,0
Source: FMI, Perspectives économiques mondiales – janvier 2014
6,9
Inde
8
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
2.1.4 ÉVOLUTION DES MARCHÉS DES MATIÈRES PREMIÈRES
Bien qu’ils restent supérieurs aux normes historiques, les prix des produits de base ont été très
instables tout au long de l’année et devraient replier aux cours des prochaines années. En 2013,
ils ont globalement enregistré une tendance baissière tirée par les produits alimentaires, en
raison du ralentissement de la croissance observé au niveau des pays émergents et en
développement.
Au titre des principaux produits de base de la sous-région, la variation des cours entre 2012 et
2013 se présente ainsi qu’il suit : coton (+1,3%), café (-9,1%), sucre (-17,3%), cacao (2,6%), uranium
(-21,3%), aluminium (-8,7%) et or (5,4%).
S’agissant du marché du pétrole, après une chute au plus bas niveau en 2011 au lendemain de la
crise, le prix du pétrole s’est redressé, et s’est maintenu autour de 100 dollars le baril avant de
repartir à la hausse sous l’effet des risques géopolitiques qui se sont intensifiés au cours de
l’année. En 2013, le cours moyen du spot s’est établi à 104,1 $/baril contre à 105,0 $/baril en 2012,
soit une baisse de 0,9%.
Tableau 6 : Évolution des Cours moyens des matières premières entre 2012 et 2013
Pays/ Zone
Coton (Cts/lb)
Cours moyen des matières premières
Variation (%)
2012
2013
2013/ 2012
89,2
90,4
1,3
Café (Cts/lb)
110,6
1001,5
-9,1
Cacao $/MT
2377,1
2439,1
2,6
Riz ($/MT)
580,2
518,8
-10,6
Maïs ($/MT)
298,4
259
-13,2
Sucre (Cts/lb)
21,4
17,7
-17,3
Uranium ($/lb)
48,9
38,5
-21,3
2022,8
1846,7
-8,7
128,5
135,4
5,4
105
104,1
-0,9
Aluminium $/MT
Or ($/MT)
Pétrole $/baril (Spot crude)
Source: FMI - Tableau 3. Cours des produits hors combustibles et combustibles, 2011-2013
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
9
2.2 SITUATION ÉCONOMIQUE REGIONALE DE LA CEDEAO
Au plan régional, la croissance économique s’est, dans l’ensemble, consolidée en 2013 dans un
environnement international marqué par un ralentissement de l’activité au niveau mondial. Le
taux de croissance des économies de la région CEDEAO est ressorti à 6,4% en 2013, contre à 6,6%
en 2012, confirmant le regain de dynamisme observé au niveau de l’économie Ouest africaine.
Encadré 1: Quelques Indicateurs macroéconomiques des pays de la CEDEAO
Pays
Taux de croissance
Inflation en
du PIB réel (%)
moyenne annuelle(%)
Solde courant
(% du PIB)
PIB par tête
(US dollar)
2012
2013
2012
2013
2012
2013
2012
2013
Bénin
5,4
5,0
6,7
2,8
-8,5
-8,1
752,7
809,9
Burkina Faso
9,0
6,5
3,8
2,0
-2,1
-5,2
635,8
682,8
Cap-Vert
2,5
1,5
2,5
3,3
-11,5
-9,9
3686,8
3907,8
Côte d'Ivoire
9,8
8,0
1,3
2,9
-1,3
-2,9
1057,3
1175,2
Gambie
5,3
6,4
4,6
6,0
-17,0
-16,2
497,3
477,7
Ghana
7,9
7,9
9,2
11,0
-12,2
-12,9
1622,2
1781,7
Guinée
3,9
2,9
15,2
12,7
-34,1
-15,9
518,9
588,2
Guinée-Bissau
-1,5
3,5
2,1
2,6
-6,5
-6,1
521,2
546,0
Libéria
8,3
8,1
6,8
7,7
-33,6
-47,4
436,0
484,6
Mali
-1,2
4,8
5,3
0,1
-3,4
-7,5
631,3
674,6
Niger
11,2
6,2
0,5
2,1
-15,8
-18,4
408,3
440,0
Nigéria
6,6
6,2
12,2
9,9
7,6
3,2
1640,1
1725,1
Sénégal
3,5
4,0
1,4
1,2
-10,3
-9,5
15,2
13,3
13,8
10,3
-36,7
-16,6
615,5
729,4
Togo
5,6
5,5
2,6
3,2
-12,3
-10,9
607,5
669,9
CEDEAO
6,8
6,4
9,8
8,3
1,7
-1,3
Sierra Leone
1074,1 1140,6
Source : FMI- Perspectives de l’économie mondiale, octobre 2013 –janvier 2014/ Commission de la CEDEAO
Sur le plan macroéconomique, la région est constituée de pays hétéroclites. A titre illustratif, le
Cap-Vert qui est le pays le moins peuplé a le PIB par tête le plus élevé (3907,8$ EU) soit près de 9
fois celui du Niger (440,0$ EU) et plus de 2 fois celui du Nigéria (1725,1$ EU), pays le plus peuplé
avec plus de la moitié de la population de la zone. Entre 2012 et 2013, le cadre macroéconomique
a été marqué par une consolidation de la croissance économique (+6,4%), une relative tension
sur les prix et une légère progression du PIB par tête.
Ce dynamisme de l’économie régionale est imputable à l’accélération de la croissance dans les
pays ayant bénéficiés d’un accroissement des exportations de ressources naturelles, telles que
celles de minerai de fer en Sierra Leone, de l'uranium et de pétrole au Niger, ainsi que d'autres
facteurs tels que le rebond économique en Côte d'Ivoire et au Mali, consécutif au retour de la
paix.
10
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
Selon les estimations du Fonds Monétaire International , tous les pays de la sous-région
enregistreraient une hausse du PIB réel entre 2012 et 2013. Sur les quinze États, neuf ont réalisé
des taux de croissance d’au moins 5% en 2013. Il s’agit de : Bénin (5,0%), Togo (5,5%), Niger (6,2%),
Nigeria (6,3%), Gambie (6,4%), Burkina Faso (6,5%), Ghana (5,4%), Côte d’Ivoire (8,1%), et Sierra
Leone (13,3%).
Figure 3 : Évolution du taux de croissance réel des économies de la sous-région entre 2012 et
2013
16,0
15,2
13,3
14,0
12,0
11,2
10,0
8,0
6,0
9,8
9,0
8,1
6,5
6,4
5,4
5,0
6,2
5,3
4,0
8,38,1
7,9
5,4
2,0
5,65,5
4,8
3,9
2,9
2,5
1,5
6,66,3
4,0
3,5
3,5
0,0
-2,0
-1,2
-1,5
-4,0
2012
2013
Source : FMI- Perspectives de l’économie mondiale, octobre 2013 –janvier 2014/ Commission de la CEDEAO
Sous les effets conjugués de la bonne tenue des prix des denrées alimentaires et du cours du
pétrole, l’inflation a nettement replié en 2013 dans la plupart des pays de la sous-région. En
dehors de la Guinée (12,7%), du Ghana (11%) et de la Sierra Léone (10,3%), qui ont enregistré des
inflations à deux chiffres, la pression inflationniste est restée modérée dans la plupart des pays de
la sous-région au cours de la période sous-revue, variant entre 0,1% (Mali) et 12,7% (Guinée).
Figure 4 : Évolution du taux d’inflation (en moyenne annuelle) entre 2012 et 2013
2012
16,0
14,0
12,0
10,0
8,0
6,0
4,0
2,0
0,0
2013
15,2
6,0
6,7
2,8
3,8 2,0
2,53,3
4,6
1,3
2,9
9,2
11,0
13,8
12,7
12,2
6,87,7
2,12,6
10,3
9,9
5,3
0,1
2,1
0,5
1,4
1,2
2,6
3,2
Source : FMI- Perspectives de l’économie mondiale, octobre 2013 –janvier 2014/ Commission de la CEDEAO
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
11
S’agissant du solde des transactions courantes, il est resté déficitaire pour la plupart des pays à
l’exception du Nigéria dont les échanges ont été boostés par l’évolution favorable des cours du
pétrole.
Figure 5 : Evolution du solde du compte courant des économies de la sous-région entre 2012
et 2013
2012
2013
20,0
7,6
10,0
3,2
-2,1
0,0
-10,0
-20,0 -8,5
-8,1
-5,2
-11,5
-1,3
-2,9
-9,9
-3,4
-6,5
-6,1
-12,2
-7,5
-15,9
-16,2 -12,9
-17,0
-30,0
-18,4
-33,6
-34,1
-40,0
-10,3
-15,8
-50,0
-9,5
-16,6
-12,3-10,9
-36,7
-47,4
-60,0
Source: FMI, Perspectives économiques mondiales – Octobre 2013
Globalement, les performances des principales bourses des valeurs mobilières de la sous-région
se sont consolidées par rapport à leur niveau en 2012.
Tableau 7 : Évolution des principales places boursières régionales entre 2012 et 2013
Stock exchanges
Indices
Déc. 2012
Déc. 2013
Var. (%)
Nigeria stock exchange (NSE)
NIG ALSI
28078,81
41329,19
47,2
Ghana stock exchange (GSE)
GSE ALSI
1199,72
2145
78,8
BRVM
Indice Composite
166,58
232,02
39,3
Source : http://www.african-markets.com/fr/bourse/performance / Places boursières régionales
S’agissant des monnaies de la sous-région, elles ont affiché des trajectoires diverses au cours de
l’année 2013. À l’exception du CEDIS, du NAIRA et du DALASI, les autres devises se sont appréciées
par rapport à l’Unité de Compte
Tableau 8 : Évolution des taux de change moyens des devises de la sous-région par rapport à
l’Unité de Compte entre 2012 et 2013
Devises
2012
2013
UC / USD
TOTAL
UC /EUR
1,518227
1071,214877
UC /FCFA
796,99421
750,032999
-5,9
UC / NAIRA
233,888997
235,094915
0,5
UC / CEDIS
2,883307
3,021351
4,8
144,231065
126,154508
-12,5
46,177541
50,41806
9,2
UC /F GUI
10513,4142
10420,43197
-0,9
UC /LEONE
6644,51432
6558,506242
-1,3
UC /$ LIBER
114,146929
118,589826
3,9
UC /ESCUDO
UC/ DALASI
12
38
1,515172
145
1,143418
Var (%)
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
-0,2
100.0
-5,9
CHAPITRE 3
ACTIVITÉS DE LA BANQUE
D’INVESTISSEMENT ET DE DEVELOPPEMENT
DE LA CEDEAO
3.1 ACTIVITÉS DES INSTANCES DE DÉCISION
3.1.1 CONSEIL DES GOUVERNEURS
Au cours de la période sous revue, le Conseil des gouverneurs de la Banque a tenu le 4 juillet 2013,
à Bissau en République de la Guinée Bissau, sa 11ème session ordinaire.
Cette session a été marquée essentiellement par l’adoption de résolutions portant sur la
gouvernance de la Banque, l’approbation des états financiers de l’exercice clos au 31 décembre
2012 et du rapport d’activité 2012 de la Banque.
Le Conseil a également pris acte du rapport sur l’évolution de la BIDC au 31 mai 2012, de l’état
d’exécution de la ligne de crédit accordée à la BIDC par le gouvernement indien et des
conclusions des délibérations des 38ème, 39ème et 40ème réunions du Conseil d’administration
tenues respectivement les 30 octobre, 20 décembre 2012 et le 27 mars 2013.
Les principales résolutions adoptées sont résumées à l’annexe 3.
3.1.2 CONSEIL D’ADMINISTRATION
Du 1er janvier au 31 décembre 2013, le Conseil d’administration de la BIDC a tenu quatre
réunions ordinaires (40ème, 41ème, 42ème et 43ème sessions), respectivement les 27 mars, 28
juillet, 3 octobre et 20 décembre 2013 à Lomé au Togo.
Au cours de ces assises, les administrateurs ont approuvé le financement de vingt-quatre (24)
projets. Ils ont également examiné et adopté plusieurs autres résolutions portant, entre autre, sur
l’adoption des états financiers de l’exercice clos au 31 décembre 2012, le rapport d’activités 2012,
le budget 2013 de la Banque et l’adoption d’un nouvel organigramme pour la Banque.
Les principales résolutions adoptées sont résumées à l’annexe 4.
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
13
3.2 ACTIVITÉS ADMINISTRATIVES ET DE MODERNISATION DE LA BANQUE
3.2.1 GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
Au plan de la politique de gestion des ressources humaines, les principales actions engagées au
cours de l’année 2013 ont essentiellement trait au renforcement du personnel de la Banque. À cet
effet, il faut souligner la prise de service de dix professionnels à l’issue des processus lancés en
2011.
De même, dans le cadre de la mise en œuvre du nouvel organigramme, plusieurs nominations
ainsi qu’un redéploiement du personnel ont été effectués.
Entre 2012 et 2013, les mouvements du personnel sont consignés dans le tableau ci-dessous.
Tableau 9 : Évolution de l’effectif du personnel de la BIDC 2012-2013
Catégorie
Socio-professionnelle
Effectif
31/12/2012 Recrutements
Départs
31/12/2013
Président
1
0
0
1
Vice-Président
2
0
1
1
Personnel dirigeant
3
0
1
2
Personnel professionnel (D & P)
40
10
2
48
Personnel d’appui (G & M)
51
3
4
50
Total permanent
91
13
6
98
Personnel externalisé
42
4
4
42
Personnel contractuel
3
0
0
3
45
4
4
45
Total contractuel
0
Total
139
17
Source: Département de l’Administration et des Service Généraux
11
145
Par ailleurs, dans le cadre de sa politique de renforcement des capacités opérationnelles, des
actions de formations individuelles et collectives ciblées ont été engagées au cours de l’année
sous revue. Elles ont permis à certains agents de la Banque de prendre part à plusieurs séminaires
de formation portant notamment sur :
• les fondamentaux de la gestion Actif/Passif ;
• la gestion Axée sur les résultats et le suivi évaluation des politiques, programmes et
projets de développement ;
• l’essentiel des normes IFRS ;
• amélioration de la génération de revenus en mode IFD : système, stratégie et options.
S’agissant des formations de masse, elles ont porté sur le contrat de performance, la gestion et
le suivi-évaluation axés sur les résultats de développement.
14
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
3.2.2. ÉTAT DE MISE EN ŒUVRE DES TRAVAUX DE RÉHABILITATION DE L’IMMEUBLE
Dans le cadre des activités de réhabilitation de l’immeuble abritant le siège de la Banque, le
Conseil d’administration en sa session du 21 décembre 2010, a approuvé un budget global dont
le montant se chiffre 4,7 millions d’UC, soit 3,7 milliards de FCFA. Les travaux à effectuer ont été
séquencés en quatre (4) phases à savoir :
• phase 1 : étude générale et conception des travaux à réaliser et élaboration du dossier
d’appel d’offres (DAO) ;
• phase 2 : publication des appels d’offres, réceptions, dépouillement et passation des
marchés ;
• phase 3 : exécution des travaux, conduite et contrôle de réalisation ;
• phase 4 : réception des travaux assortie de la remise des documentations indispensables
pour l’exploitation et la gestion technique de l’immeuble.
À fin décembre 2013, les deux premières étapes sont achevées et les travaux ont démarré avec un
taux d’exécution de 34,3%, correspondant à des paiements de 1,13 milliard de FCFA sur un
montant total de 3,23 milliards de FCFA de marchés attribués.
3.2.3 MODERNISATION DU SYSTÈME D’INFORMATION
Dans l’optique de doter la BIDC d’un système d’information performant, fiable, sécurisé et
évolutif conformément aux normes internationales en la matière, les instances de décision de
l’institution ont entériné l’initiative du Management de mettre en œuvre un schéma directeur
innovant.
Ce schéma directeur dont la mise en œuvre a démarré en 2010 a permis, entre autres : le
basculement vers le nouveau réseau informatique, le déploiement du nouveau parc
informatique, la refonte totale de la plateforme applicative de gestion financière de la Banque et
la configuration des postes suivant les normes de sécurité en vigueur.
Dans cette dynamique, un Directeur du Département a été nommé, en 2013, afin d’assurer une
meilleure coordination de ce projet majeur pour la Banque.
Au titre de l’année 2013, le programme de modernisation du système d’information de la Banque
s’est poursuivi avec la mise en œuvre des activités suivantes :
- l’élaboration d’un nouveau schéma directeur 2014-2017, financée par l’Agence Française
de Développement (AFD) dans le cadre d’un programme de renforcement de capacité à
la BIDC;
- l’organisation d’un audit sur le management de la sécurité informatique à la BIDC dans
la perspective de la mise aux normes et la certification du système d’information de la
Banque ;
- la rédaction de la charte de sécurité informatique et de la charte de l’éthique
d’utilisation des ressources informatiques de la Banque ;
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
15
- le redéploiement des nouveaux ordinateurs au personnel ;
- la relance du projet de refonte du système Sun système.
3.2.4 RENFORCEMENT DE LA GOUVERNANCE
Sous la houlette du Comité d’audit et du Comité des risques et de crédit, émanant du Conseil
d’administration, plusieurs actions ont été menées dans le cadre du renforcement de la
gouvernance de la Banque, à travers le déploiement d’outils de gestion des risques et de
contrôle de l’ensemble des activités opérationnelles et financières de l’institution.
Il s’agit principalement de la poursuite des missions d’audit entamées en 2012 et de la conduite
de nouvelles missions, initiées au cours de la période sous revue et portant sur les prises de
participation, l’accord de siège de la Banque, les frais de mission, la gestion des contrats,
l’informatique, la facturation et le recouvrement des prêts, budget ainsi que le poste évaluation
de deux projets.
Au niveau du Département de l’Analyse des Risques, les principales actions ont concerné la
poursuite de la mise en œuvre de la subvention AFD destinée au renforcement des capacités de
la Banque en matière de gestion de risque, de mise à niveau des procédures de lutte anti
blanchiment et de lutte contre le terrorisme et d’élaboration d’un plan de mise à niveau
environnemental et social. Au cours de la même période, le Département a, entre autres, élaboré
le rapport sur la qualité du portefeuille de la Banque au 31 décembre 2012, supervisé des projets
en collaboration avec les Départements des opérations, lancé le processus d’auto évaluation de
la Banque et donné des avis motivés sur les projets soumis aux réunions du Conseil
d’Administration. Enfin, le renforcement du personnel de ce Département a permis de mener les
activités de Gestion Actifs /Passifs avec l’organisation de trois réunions du Comité ALM.
3.2.5 RENFORCEMENT DE L’IMAGE ET DE LA VISIBILITÉ DE L’INSTITUTION
Dans la perspective d’accroître la visibilité de l’institution, le management de la Banque a
renforcé la cellule de communication en la muant en Division « communication et marketing »
renforçant ainsi ses prérogatives et missions.
Dans cette dynamique, la nouvelle Division a élaboré, en attendant une véritable politique de
communication, un plan d’actions 2014-2016, qui connaîtrait un début de mise en œuvre au
cours de l’année 2014. De même, pour mettre en œuvre sa mission, la division a élaboré des
termes de références en vue du recrutement d’une agence de communication ainsi qu’une
agence de production audiovisuelle pour la réalisation d’un film institutionnel sur la BIDC.
16
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
3.3 ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES
Au cours de la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2013, les activités opérationnelles de
la Banque ont été essentiellement marquées par les opérations d’évaluation de projets,
d’approbation de prêts, de signatures de conventions de financement et de supervision de
projets.
Comparée à la situation observée en 2012, les activités ont relativement progressé, dans la
plupart des compartiments.
3.3.1 ÉVALUATION DE PROJETS
Au cours de l’année 2013, vingt-sept (27) projets ont été évalués dont sept (7) relevant du secteur
public et vingt (20) du secteur privé pour un montant total de 143,7 millions soit 217,8 millions de
dollars EU, soit une progression de 5% d’une année à l’autre.
Tableau 10 : Évolution des projets évalués par secteur d’opération entre 2012 et 2013
2012
Nbre Montant (UC)
2013
Nbre
Montant (UC)
Variation (%) 2013/2012
Nbre
Montant
PUBLIC
10
49 397 728
7
31 185 550
-30
-37
PRIVÉ
13
86 998 255
20
112 530 118
54
29
TOTAL
23
136 395 983
27
143 7 15 668
17
5
Source: Département Recherche et Planification Stratégique
En termes de montant, le total les projets du secteur public s’élèvent à 31,2 millions d’UC (47,3
millions de dollars EU) correspondant à 21,7% du montant total des ressources à apporter par la
Banque tandis que les projets du secteur privé se chiffrent à 112,6 millions d’UC, soit 170,6 millions
de dollars EU, représentant 78,3% des engagements en perspective.
Entre 2012 et 2013, les projets évalués du secteur public ont replié tant en terme de nombre que
de montant alors que ceux du secteur privé sont en nette progression.
3.3.2 SUPERVISION DE PROJETS
Afin de réduire et de prévenir les risques de mise en œuvre des projets, la Banque a renforcé la
supervision des projets actifs dans son portefeuille. À cet effet, vingt-cinq (25) projets ont fait
l’objet de supervision en 2013 contre vingt-et-un (21) l’année précédente.
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
17
3.3.3 APPROBATIONS DE FINANCEMENT
Au cours de la période sous revue, le Conseil d’administration de la Banque a approuvé le
financement de vingt-et-un (21) projets pour un montant total de 152,8 millions d’UC soit environ
231,5 millions de dollars EU.
Tableau 11: Évolution des approbations par mode d’intervention entre 2012 et 2013
2012
2013
Variation (%)
Nbre Montant (UC) Nbre
Montant (UC)
Nbre
Montant
PUBLIC
8
38 944 053
7
43 038 563
-12,5
10,5
PRÊT
8
38 944 053
7
43 038 563
-12,5
10,5
PRIVE
10
54 674 576
14
109 781 248
PRÊT
10
54 674 576
12
99 221 391
GARANTIE
0
0
0
PARTICIPATION
0
0
2
40
100,8
20,0
81,5
0
-
-
10 559 857
-
-
16,7
63,2
Total
18
93 618 628 21
152 819 810
Source: Département Recherche et Planification Stratégique
Comme l’indique le graphique ci-après, entre 2012 et 2013, les projets approuvés ont progressé
de plus de 59 millions d’UC, soit 63,2%. Cette évolution est imputable au montant des
approbations de projets du secteur privé qui ont plus que doublé, passant de 54,7 millions d’UC
en 2012 à 109,8 millions une année plus tard.
Figure 6 : Évolution des approbations entre 2012 et 2013
Source: Département Recherche et Planification Stratégique
L’approbation de ces nouveaux financements porte à 1,15 milliard d’UC pour 177 projets, le
montant cumulé des opérations approuvées par le Conseil d’Administration en faveur des
économies des États membres de la Communauté, entre le 1er janvier 2004 (date de démarrage
effective des activités opérationnelles de la BIDC) et le 31 décembre 2013.
18
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
3.3.4 SIGNATURE DE CONVENTIONS DE FINANCEMENT
Au cours de l’année 2013, quinze (15) conventions de financement ont été signées au profit du
Bénin, du Ghana, de la Guinée, du Burkina Faso, du Cap Vert, de la Côte d’Ivoire, du Libéria, du
Mali, du Nigéria et de la Sierra Léone, pour un montant total de 118,7 millions d’UC (179,9 million
de dollar EU).
Tableau 12 : évolution des engagements par mode d’intervention entre 2012 et 2013
2012
Nbre
2013
Montant
Nbre
Montant
Variation (%)
Nbre
Montant
PUBLIC
6
33 466 616
4
25 837 038
-33,33
-22,80
PRÊT
6
33 466 616
4
25 837 038
-33,33
-22,80
PRIVE
11
51 366 587
11
92 895 497
0,00
80,85
PRÊT
8
49 042 944
11
92 895 497
37,50
89,42
GARANTIE
3
2 323 643
0
0
PARTICIPATION
0
0
0
0
-11,76
39,96
Total
17
84 833 203
15
118 732 535
Source: Département Recherche et Planification Stratégique
Par rapport à 2012, où ils étaient de 84,8 millions d’UC, les nouveaux engagements ressortent en
hausse de 40%, en raison essentiellement de la forte progression du volume de financements en
faveur du secteur privé (+80,9%) dont les effets ont été amoindris par ceux du secteur public
(-22,8%) faute de ressources adéquates.
3.3.5 ENGAGEMENTS DE LA BIDC AU 31 DÉCEMBRE 2013
À fin décembre 2013, malgré la sortie de plusieurs projets du portefeuille actif de la Banque, les
engagements nets cumulés de la Banque en faveur des Etats membres de la Communauté ont
enregistré une progression de 9,8% en 2013, s’établissant à 764 497 448 UC (1 158 345 127 $ EU)
contre 696 466 093 UC (1 057 393 627$ EU) au 31 décembre 2012, pour 122 projets actifs.
Tableau 13 : Evolution des engagements nets cumulés par mode d’intervention entre 2012 et
2013
Mode d’interventions
2012
2013
Variation (%)
638 184 029
714 103 273
11,90
PARTICIPATION
26 665 112
27 163 615
1,87
GARANTIE
31 616 952
23 230 560
-26,52
PRÊT
TOTAL
696 466 093
764 497 448
9,77
Source: Département Recherche et Planification Stratégique
D’une année à l’autre, la structure des modes d’intervention n’a pas changé. Les prêts directs ou
lignes de crédit représentent plus de 90% des concours accordés par la BIDC. Toutefois, il faut
signaler le repli des garanties dont certaines, arrivées à échéance, sont sorties du portefeuille actif
de l’institution.
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
19
Figure 7 : Évolution de la structure des modes d’intervention de la BIDC entre 2012 et 2013
Source: Département Recherche et Planification Stratégique
Au total, comme l’indique le graphique ci-après, en dix années d’exercice, la Banque a porté le
niveau de ses engagements nets cumulés de 121 millions d’UC en 2004 à 764 millions d’UC à fin
décembre 2013.
Figure 8 : Évolution des engagements nets cumulés de la BIDC de 2004 à 2013 (Millions d’UC)
Source: Département Recherche et Planification Stratégique
3.3.5.2. RÉPARTITION DES ENGAGEMENTS
par type de financement
Comme l’indique le tableau ci-après, seuls les secteurs « industrie » et « infrastructure » ont
bénéficié de financements au cours de l’année 2013. Cette situation s’explique par les difficultés
de la Banque à mobiliser de ressources concessionnelles pour couvrir les nombreux besoins des
secteurs « développement rural » et « social » qui demeurent pourtant des défis majeurs de la
sous-région.
20
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
Tableau 14: Evolution sectorielle des engagements nets cumulés de la BIDC entre 2012
et 2013
MODE
2012
2013
Variation (%)
Secteurs
D’INTERVENTION
Nbre Montant Nbre Montant
Nbre Montant
Infrastructures
65
443 608 435
7
21 488 624
7
Industrie
12
63 142 055
Services
16
5
Developpement Rural
Prêts
Social
Total Prêts
Prises de
participation
Garanties
105
63 474 016 203
-3
7
21 488 624
0
0
14
93 373 403
17
48
72 854 798
16
88 134 926
0
21
37 090 117
5
37 090 117
0
0
638 184 029 105 714 103 273
0
12
Services
13
26 665 112
13
27 163 615
0
2
Total Participation
13
26 665 112
13 27 163 615
0
2
Infrastructures
3
14 573 337
2
9 897 650 -33
-32
Industrie
3
17 043 615
2
13 332 910 -33
-22
Services
-
-
0
Total Garanties
6
31 616 952
4
0
23 230 560 -33
-27
Engagements
124 696 466 093 122 764 497 448 -1,6
Source: Département Recherche et Planification Stratégique
9,8
Au 31 décembre 2013, les engagements nets cumulés de la BIDC en faveur du financement de
projets relevant du secteur public4 s’élèvent à 457 149 882 UC soit 59,8%. S’agissant du soutien au
développement et à la promotion du secteur privé, la Banque a dans son portefeuille actif 58
projets, pour un montant total de 307 347 566 UC, soit 40,2% de l’encours des engagements nets
cumulés.
Tableau 15 : Répartition sectorielle des engagements nets cumulés au 31/12/2013
Nbre
Montant UC
Montant $ EU
Secteur Public
64
457 149 882
692 660 702
59,8%
Secteur Privé
58
307 347 566
465 684 426
40,2%
Total
122
764 497 448
1 158 345 127
Source: Département Recherche et Planification Stratégiqueent
100%
Domaine
d’intervention
Proportion
(%)
En 2013, par rapport à leurs niveaux au 31 décembre 2012, les concours nets de la Banque en
direction des secteurs public et privé ont respectivement augmenté de 5,6% et de 16,5%.
4 Engagements nets cumulés = Engagements sur projets actifs
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
21
Figure 9 : Évolution de la répartition des engagements nets cumulés par secteur d’opération
entre 2012 et 2013 (millions d’UC)
Source: Département Recherche et Planification Stratégique
Par pays :
Il ressort de la répartition des engagements nets cumulés qu’une part plus importante des
concours de la Banque ait été allouée aux pays suivants : Côte d’Ivoire (14,1%), Bénin (13,7%),
Togo (10,5%), Ghana (9,4%) et Sénégal (8,6%).
Figure 10 : Répartition des engagements nets cumulés de la BIDC par pays au 31/12/2013 (%)
Source: Département Recherche et Planification Stratégique
22
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
Cependant, comme l’indique le tableau ci-après, les interventions de la Banque ont porté
davantage sur les pays comme le Libéria (+158,9%), la Sierra Léone (+75,8%), le Ghana (+50,3%) et
le Nigéria (+38,4%).
Tableau 16 : Répartition et évolution des engagements nets cumulés par pays entre 2012 et
2013 (en UC)
Pays
Engagements à
fin déc. 2012
UC
Engagements à
fin dec. 2013
Variation (%)
dec. 2012 / dec.2013
Part (%)
UC
BENIN
91 463 711
104 930 848
14,7
13,7
BURKINA FASO
57 459 301
56 285 024
-2,0
7,4
CAP VERT
16 582 141
19 180 804
15,7
2,5
126 500 393
107 630 504
-14,9
14,1
GAMBIE
19 683 339
19 683 339
0,0
2,6
GHANA
47 562 883
71 482 226
50,3
9,4
GUINEE
43 429 837
47 160 132
8,6
6,2
GUINEE-BISSAU
1 421 512
0
-100,0
0,0
LIBERIA
5 243 425
13 573 893
158,9
1,8
MALI
45 887 278
53 124 048
15,8
6,9
NIGER
25 007 151
25 007 151
0,0
3,3
NIGERIA
26 006 532
35 997 901
38,4
4,7
SENEGAL
66 018 101
66 018 101
0,0
8,6
SIERRA LEONE
36 355 175
63 896 171
75,8
8,4
TOGO
87 845 314
80 527 306
-8,3
10,5
9,8
100,0
CÔTE D'IVOIRE
TOTAL
696 466 093
764 497 448
Source: Département Recherche et Planification Stratégique
3.3.6 DÉCAISSEMENTS
Les décaissements sur prêts au titre de l’année 2013, s’établissent à 95 181 238 UC portant ainsi le
cumul des décaissements à 390 258 932 UC contre un niveau de 321 915 094 UC en 2012,
enregistrant ainsi une progression de 21,2%. Ainsi, le taux de décaissements sur prêts actifs
ressort à 54,7% au 31 décembre 2013 contre 50% une année auparavant.
Sur la base des remboursements effectués, l’encours des prêts se chiffre à
329 237 770 UC, soit 498 851 850 dollars EU à fin décembre 2013.
La situation par pays se résume comme suit :
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
23
Tableau 17 : Situation de l’encours de prêts par pays au 31/12/2013 (en UC)
Pays
Nbre Engagements Décaissements
BENIN
16
BURKINA FASO 10
CAPE VERDE
5
CÔTE D'IVOIRE 10
THE GAMBIA
3
GHANA
9
GUINEA
6
GUINEA BISSAU
0
LIBERIA
3
MALI
9
NIGER
6
NIGERIA
4
SENEGAL
8
SIERRA LEONE
5
TOGO
11
LOANS
105
104 613 557
55 340 079
19 180 804
83 104 805
19 683 339
71 482 226
47 160 132
12 254 878
53 124 048
25 007 151
35 997 901
66 018 101
63 896 171
57 240 081
714 103 273
50 856 319
30 760 776
10 655 542
27 982 877
8 744 812
23 134 174
30 314 384
12 080 480
39 241 056
7 482 574
16 516 669
49 956 468
46 666 418
35 866 383
390 258 932
Non Décais.
Princ. Echu
Remb. Princ.
53 757 238
24 579 303
8 525 262
55 121 928
10 938 527
48 348 052
16 845 748
174 398
13 882 992
17 524 577
19 481 232
16 061 633
17 229 753
21 373 698
323 844 341
13 979 225
7 330 543
820 950
7 475 675
758 963
1 817 186
7 167 873
2 592 141
145 851
3 092 476
20 207 402
384 013
4 317 035
70 089 333
12 823 570
6 122 954
810 177
6 938 463
676 186
1 686 376
4 950 506
2 303 526
114 793
2 896 203
16 945 560
383 013
4 305 854
60 957 181
Encours de prêts
Montant Part (%)
38 032 749
24 637 822
9 845 365
21 044 414
7 990 136
21 445 404
25 380 781
12 080 480
36 937 530
7 367 781
13 620 466
33 010 908
46 283 405
31 560 529
329 237 770
Source: Département Recherche et Planification Stratégique
3.3.7 AUTRES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES
Les autres activités opérationnelles de la Banque concernent le Fonds Spécial des
Télécommunications (FST) et le Fonds de Garantie des Industries Culturelles (FGIC) et de l’Unité
Environnement et Développement Durable (UEDD).
3.3.7.1 FONDS SPÉCIAL DES TÉLÉCOMMUNICATION (FST)
La BIDC gère le Fonds Spécial des Télécommunications (FST) destiné au financement des
infrastructures de télécommunications dans les États membres.
Au 31 décembre 2013, la situation du total du bilan du Fonds s’est établie à 21 882 127 UC contre
20 438 120 UC en 2012, soit une progression de 7,1%. En ce qui concerne le compte de résultat,
il fait ressortir un profit de 1 444 007 UC en 2013, contre un bénéfice de 1 088 818 UC en 2012.
Le détail des comptes de bilan et de résultat du FST est présenté à l’annexe n°9.
3.3.7.2 FONDS DE GARANTIES DES INDUSTRIES CULTURELLES (FGIC)
Créé à l’initiative de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et de la BIDC, le FGIC
est un mécanisme destiné à garantir les opérations de financement en faveur des entreprises
culturelles des États de l’Afrique de l’Ouest, membres de l’OIF et de la CEDEAO.
Le Fonds est administré par un Comité de Gestion, au sein duquel les deux partenaires sont
représentés à raison de trois membres chacun.
24
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
11,6
7,5
3,0
6,4
2,4
6,5
7,7
0,0
3,7
11,2
2,2
4,1
10,0
14,1
9,6
100,0
Au cours de la période sous revue, les activités du Fonds ont porté essentiellement sur des
opérations d’octroi de garantie et de suivi des activités. Ainsi, deux projets ont bénéficié de la
garantie du Fonds notamment au Togo et au Burkina Faso. Ces opérations portent à 20 le nombre
total des interventions du Fonds pour un montant cumulé de 982,1 millions de FCFA sur un
potentiel brut de 2,47 milliards de FCFA. A fin décembre 2013, le taux net d’utilisation du FGIC
(garantie nette/potentiel net) ressort à 25%. Le montant cumulé des impayés se chiffre à 158,6
millions de FCFA.
En dépit de ces quelques avancées, le FGIC reste méconnu des bénéficiaires potentiels, en raison
du manque d’actions de promotion et de visibilité du Fonds. Cette situation serait dû à
l’insuffisance des ressources financières du fonds qui en limite également sa capacité
d’intervention, au regard du potentiel énorme du secteur de l’industrie culturelle en Afrique de
l’Ouest.
3.3.7. 3 UNITÉ ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT DURABLE (UEDD)
Les principales activités en 2013 ont concerné, entre autres, la finalisation des procédures et
document de travail de l’Unité et leur adoption par le Conseil d’Administration.
De même, l’Unité a engagé plusieurs actions de visibilité de la Banque, afin de la positionner
comme acteur majeur pour la mise en œuvre des projets au niveau de la CEDEAO, notamment
en matière de changements climatiques, d’énergies renouvelables etc… A cet effet, Il a été initié
plusieurs actions de mobilisation de ressources pour le financement des projets régionaux, dans
divers secteurs à savoir : énergies renouvelables, eau et assainissement, gestion des déchets,
mécanisme de développement propre etc…
Enfin, l’UEDD s’est attelée à la prise en compte des questions environnementales dans les projets
financés par la BIDC, à travers sa participation au processus de préparation et d’évaluation
desdits projets.
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
25
3.4 ACTIVITÉS DE COOPÉRATION ET DE MOBILISATION DE RESSOURCES
La mise en œuvre d’activités de coopération, de partenariat et de mobilisation de ressources
financières constitue un axe important dans la stratégie de développement de la BIDC. Elle
poursuit le double objectif de renforcer sa notoriété au sein de la Communauté et auprès des
partenaires au développement et de disposer de ressources adéquates pour donner l’impulsion
nécessaire à ses activités de financement de projets, gage de sa rentabilité et de sa pérennisation.
Face à la croissance soutenue du volume de ses engagements, la Banque a donc poursuivi, au
titre de l’année 2013, ses actions de coopération, de partenariat et de mobilisation des
ressources tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de la CEDEAO.
3.4.1. ACTIVITÉS DE COOPÉRATION ET DE PARTENARIAT
En matière de coopération et de partenariat, les principales actions enregistrées au cours de la
période sous revue sont les suivantes :
i. la signature d’un protocole d’accord le 24 février 2013 à Johannesburg avec Public
Investment Corporation (PIC) d’Afrique du Sud portant sur la prise de participation et
l’octroi d’une ligne de crédit et/ou de quasi fonds propres à la BIDC ;
ii. la signature avec la BAD, le 4 mars 2013, d’un accord de don de 950 400 USD, à imputer
aux ressources du FAPA, pour le renforcement des capacités de la BIDC. Cette
subvention est destinée à mettre en œuvre un programme d’assistance
technique visant à :
- renforcer l'intervention de la BIDC dans le secteur privé ;
- développer les compétences techniques de son personnel et ;
- améliorer sa capacité de mobilisation de ressources financières.
3.4.2. ACTIVITÉS DE MOBILISATION DE RESSOURCES
Les activités de mobilisation de ressources portent sur les ressources en capital, les ressources
emprunts et les ressources spéciales.
Au titre des ressources en capital, la Banque a enregistré le paiement, par le Bénin, le Burkina
Faso, le Ghana, la Guinée, le Libéria, le Niger, le Nigeria et la Sierra Léone d’un montant total de
20,2 millions d’UC correspondant à une partie du capital appelé au titre de la deuxième tranche
appelée le 10 octobre 2011 et des arriérés sur le 1er appel.
S’agissant des ressources d’emprunt, les principales avancées réalisées au cours de la période
sous revue ont porté sur :
i. la signature en mars 2013 de l’accord portant sur la ligne de crédit d’un montant de 40
millions de dollars US négociée auprès d’Afreximbank.
ii. l’octroi d’une ligne de crédit 20 millions de dollars par Afreximbank ;
26
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
iii. les négociations en cours en vue d’une prochaine prise de participation d’Eximbank
Turquie au capital de la Banque ainsi que l’octroi d’une ligne de crédit :
iv. la poursuite des négociations avec IDC, en vue du renouvellement de la ligne de
crédit à hauteur de 30 millions de dollars EU ;
v. les diligences pour la levée de 40 milliards de FCFA sur le marché financier de l’UEMOA ;
Quant aux ressources spéciales, elles concernent essentiellement la mobilisation de ressources
internes au niveau de la Communauté, à savoir une partie du Prélèvement Communautaire.
Les discussions sont assez avancées pour une décision allant dans le sens d’une allocation d’un
montant fixe à la BIDC pour le financement des projets de développement de la sous-région. En
attendant la mise en œuvre de cette disposition, il est convenu que la Commission fasse une
dotation en vue d’opérationnaliser le Fonds de bonification de la BIDC.
Au total, la question de la mobilisation de ressources demeure le défi majeur pour la Banque en
raison du niveau considérable des besoins en financement de projets et programmes tant
régionaux que propres à chacun des quinze pays membres de la CEDEAO. Dans ce cadre, l’apport
par les États de ressources en capital et l’accès à une partie des fonds du Prélèvement
Communautaire constituent des alternatives viables pour renforcer les fonds propres de la
Banque en vue de lui permettre d’assurer la concessionnalité de ses concours financiers en faveur
du secteur public.
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
27
CHAPITRE 4
SITUATION FINANCIÈRE DE LA BIDC AU
31 DÉCEMBRE 2013
4.1 BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2013
Les comptes de la BIDC arrêtés au 31/12/2013 affichent un total bilan de 403,6 millions contre
359,5 millions d’unités de compte au 31/03/2012, soit une hausse de 12,3% en glissement annuel.
Cette croissance de la masse bilancielle s’explique notamment par une progression de l’encours
brut du portefeuille des prêts de 23,6% due à une hausse des décaissements nets effectués sur les
prêts au cours de l’exercice.
Tableau 18 : Bilan au 31 décembre 2013 (en milliers d’UC)
31/12/2012
RUBRIQUES
31/12/2013
Variation
Absolue
Relative (%)
ACTIFS
Caisse et comptes bancaires
3 929
3 427
-502
-12,8
47 743
29 969
-17 773
-37,2
257 887
318 823
60 936
23,6
425
463
38
9,0
8 524
11 985
3 462
40,6
Investissements à long terme
22 301
22 317
16
0,1
Immobilisations
18 710
16 622
-2088
-11,2
359 518
403 607
44 089
12,3
6 878
6 756
-122
-1,8
171 147
204 265
33 118
1 9,4
1 465
1 4 99
35
2,4
Capital
142 130
162 302
20 172
14,2
Réserves libres
28 569
350 189
18 792
393 614
-9777
43 425
-34,2
12,4
Participations minoritaires
Total passif
9 329
359 518
9 993
403 607
664
44 089
7,1
12,3
31 617
23 231
-8 386
-26,5
Investissements à court terme
Prêts aux Etats membres
Comptes inter-institutionne
Autres soldes débiteurs
Total actifs
PASSIF
Comptes créditeurs
Emprunts
Comptes inter-institutionnels
HORS BILAN
Encours de garanties
28
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
4.2 COMPTE DE RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2013
L’analyse des comptes annuels de la Banque au terme de l’exercice clos le 31/12/2013 indique
que la BIDC a connu un exercice 2013 en dégradation, comparé à l’exercice précédent.
Comme l’indique le compte d’exploitation ci-après, malgré la consolidation des activités, la
Banque a enregistré une perte 9,78 millions d’UC après un résultat bénéficiaire de 0,51 million
d’UC en 2012. Cette contre-performance résulte essentiellement des provisions constituées pour
couvrir des pertes probables, notamment sur le secteur privé.
Tableau 19 : Compte de résultat au 31 décembre 2013 (en milliers d’UC)
PRODUITS
LIBELLES
31/12/2012 31/12/2013
12 734
14 095
Intérêts et produits/charges assimilé(e)s
CHARGES
31/12/2013 31/12/2012
7 041
6 197
3 438
3 998
Commissions (produits/charges)
-
-
16 172
18 093
Total Intérêts et commissions
7 041
6 197
9 975
11 052
574
1 473
7 615
7 650
8 110
6 820
Subv /DAT sur immo corp et incorp.
1 182
1 068
Total produits/charges
15 725
14 490
10 589
650
664
501
763
MARGE D'INTERÊTS
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles
de placement.
16 935
18 093
9 265
10 586
281
257
Total produits/charges bancaires
PRODUIT NET BANCAIRE
Autres produits / Charges générales
d'exploitation
17 216
18 350
1 658
1 704
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION
Coût du risque
1 009
-9 147
6
34
1 015
-9 113
RESULTAT D'EXPLOITATION
Gains ou pertes sur actifs immobilisés
RESULTAT AVANT IMPOTS
Participations minoritaires
514
-9 777
RESULTAT NET
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
29
4.3. ANALYSIS OF FINANCIAL AND PRUDENTIAL RATIOS
L’activité d’intermédiation s’est consolidée avec une progression de 10,8% de la marge d’intérêts
qui ressort à 11,05 millions au 31/12/2013 contre 9,9 millions unités de comptes un an plus tôt.
Le produit Net Bancaire (PNB) s’est accru de 13,1%, tiré essentiellement par la hausse de la marge
d’intérêts, pour s’établir à 10,5 millions d’unités de compte au 31/12/2013 contre 9,3 millions
unités de compte au 31/12/2012.
Tableau 20 : Évolutions de quelques agrégats significatifs entre 2012 et 2013(en millions d’UC)
VALEUR
(En millions d’UC)
AGREGATS
31/12/2012
VARIATION (%)
31/12/2013
Marge d'intérêts
9,975
11,052
10,79
Produit Net Bancaire
9,265
10,478
13,09
Coût du risque
0,650
1,059
1529,20
Résultat net
0,514
-9,777
2002,18
À l’inverse, le coefficient d’exploitation s’est dégradé, passant de 73,6% au 31/12/2012 à 77,4% au
31/12/2013 sous l’effet d’une hausse de 31% des charges de personnel qui se sont établis à 5,5
millions contre 4,2 millions d’unités de compte, consécutivement à l’arrivée de nouvelles recrues
au sein de l’effectif de la Banque au cours de l’exercice ( voir tableau 21).
Le résultat brut d’exploitation de l’exercice s’est contracté de 13 points de pourcentage pour
s’établir à 1,4 million d’unités de compte au 31/12/2013 contre 1,7 million à fin 2012, suite à la
hausse des charges de personnel évoquée ci-dessus.
Le résultat d’exploitation ressort négatif à -9,1 millions contre 1 million d’unités de compte un an
plutôt, affecté notamment par le niveau élevé des provisions enregistrées sur l’exercice, soit
environ 10,6 millions contre 0,6 million d’unités de compte au 31/12/2012. Ces dernières ont été
principalement constituées sur quatre (4) prêts du secteur privé en difficulté et qui sont en passe
d’être compromis.
La mauvaise tenue du résultat d’exploitation a fortement impacté le résultat net de l’exercice qui
ressort à son tour déficitaire à -9,7 millions contre 0,5 million d’unités de compte au 31/12/2012.
Ce résultat net rapporté à l’actif de la Banque conduit à un coefficient rendement négatif de
-2,42%, contre une norme de 1%.
30
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
Tableau 21 : Évolution de quelques ratios financiers entre 2012 et 2013
Ratios financiers
Formule
Frais généraux
Coefficient d'exploitation
Produit net bancaire
Provisions
Taux de couverture des Créances
douteuses et litigieuses (CDL)
Rentabilité d'exploitation
Ratio de surface financière
Norme
(%)
< 65
32,26
82,41
>70
4,79
-90,79
>5
0,14
-2,42
>1
50,07
47,34
>2
Encours des CDL
Résultat net
Produit d’exploitation
Bancaire Résultat net
Ratio de rendement (ROA)
Valeur au (%)
31/12/2012 31/12/2013
73,61
77,40
Total bilan
Fonds propres
Total bilan
Contrairement aux ratios précédents qui ne respectent pas les normes, celui de la surface
financière demeure encore confortable en s’établissant à 47,34% en 2013 contre 50,07%,
l’exercice précédent.
Enfin, comme l’indique le tableau ci-dessus, la BIDC respecte, au 31 décembre 2013, l’ensemble
des ratios prudentiels usuels au regard des normes internationales.
Tableau 22 : Situation des ratios prudentiels au 31 décembre 2013
Ratios prudentiels
Ratio de solvabilité
(Mc Donough)
Formule
Fonds propres effectifs
Valeur au (%)
31/12/2012 31/12/2013
Norme
(%)
49,09
44,09
>8
126,20
116,70
≥ 60
675,32
397,90
>100
Total risques pondérés
Ressources stables
Couverture des
emplois MLT
Liquidité
Emploi moyen &
long terme
Actifs disponibles &
réalisables
Dettes court terme
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
31
CHAPITRE 5
PERSPECTIVES DE LA
BANQUE
5.1 CHANTIERS MAJEURS POUR L’ANNEE 2014
Dans la droite ligne de son plan stratégique 2010-2014 et de ses missions, la banque continue
d’intensifier ses interventions en faveur des Etats par le soutien, aux politiques sectorielles de
développement et au maintien, au niveau régional, d’un environnement propice pour attirer les
investissements et dynamiser le secteur privé.
À cet égard, la Banque projette pour l’année 2014 :
1. Poursuivre la mise en œuvre de son plan stratégique 2010-2014. Ainsi, au titre de
cette dernière année de mise en œuvre de ce plan, il est prévu de :
• accroître ces engagements d’au moins 200 millions d’UC, soit environ
300 millions de dollars EU, tant en faveur du secteur public que du privé ;
• faire approuver par le Conseil d’administration au moins 24 projets pour
un montant total d’au moins 209 millions d’UC ;
• décaisser au moins 185 millions d’UC pour les projets en cours ou à démarrer ;
2. Poursuivre et renforcer les actions de mobilisations de ressources à travers :
• le plaidoyer en direction des Chefs d’Etat pour le paiement de la 2ème tranche
de 245 millions d’UC appelée en 2012 ;
• l’opérationnalisation du Fonds de bonification de la BIDC en relation avec
la Commission de la CEDEAO ;
• l’organisation, en collaboration avec la Commission de la CEDEAO d’une
conférence de haut niveau et d’une table ronde des bailleurs pour le
financement du programme de développement Communautaire (PCD) ;
• la levée sur le marché financier de l’UEMOA d’au moins 40 milliards de FCFA, pour
le financement de plusieurs projets privés ;
• la finalisation des discussions avec les partenaires financiers pour la mobilisation
de ressources d’emprunts. Il s’agit de AFREXIM BANK, Public Investment
Corporation (PIC Afrique du Sud) ;
32
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
3. Renforcer la coopération avec la Commission de la CEDEAO pour la mise en œuvre
des programmes régionaux, notamment l’opérationnalisation des fonds régionaux
en cours de mise en place et le redémarrage des activités du Comité Permanent
Conjoint d’Etudes BIDC/Commission CEDEAO ;
4. Poursuivre les réformes confortant la gouvernance et l’amélioration du cadre
de travail au sein de l’institution à travers :
• la mise en œuvre du programme d’assistance technique de l’Agence Française de
Développement (AFD) ;
• la poursuite de la mise en œuvre du programme d’assistance technique de la
Banque Africaine de Développement (BAD) en vue de renforcer les interventions
de la BIDC dans le secteur privé, qui reste un axe majeur de la stratégie de la
Banque ;
• la modernisation du système d’information de la Banque avec la finalisation et
la mise en œuvre du 2ème schéma directeur Informatique de la banque
(2014-2017) ;
• le renforcement du personnel de la Banque à travers la mise en œuvre du plan de
recrutement (renouvellement du staff professionnel) et du programme « jeunes
diplômés » approuvés par le Conseil d’Administration ainsi que le recrutement de
professionnels;
• la poursuite de la mise en œuvre du programme de réhabilitation de l’immeuble
abritant le siège de la Banque.
5.Démarrer le processus de formulation du prochain plan stratégique de la Banque.
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
33
5.2. CONCLUSION
Malgré la consolidation des activités opérationnelles, le compte d’exploitation est ressorti
déficitaire, en raison des provisions constituées pour faire face aux sinistres enregistrés sur des
concours apportés au secteur privé.
De l’autre côté, après quatre années de mise en œuvre du plan stratégique 2010-2014 de
l’institution, les principaux objectifs, sont partiellement atteints, faute de ressources adéquates
notamment concessionnelles pour financer les projets du secteur public.
Pour la dernière année de mise en œuvre de ce plan 2010-2014, la Banque compte concentrer ses
efforts sur l’intégration économique régionale à travers le financement d’infrastructures
économiques dans les domaines de l’Agriculture, du développement rural, de l’énergie, des
télécommunications et des transports. Elle poursuivra également son soutien au secteur privé,
source de création d’emploi et de richesse.
Dans cette dynamique, la mobilisation de ressources reste le défi majeur de la Banque. A cet
égard, la libération du capital appelé ainsi que la mise à disposition des ressources du
Prélèvement communautaire seront des leviers important pour la consolidation des activités de
la Banque au cours de l’année 2014.
34
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
ANNEXES
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1:
Organes de décision
Annexe 1.1
Annexe 1.2
Membres du Conseil des gouverneurs de la BIDC au 31/12/2013
Membres du Conseil d'administration de la BIDC au 31/12/2013
Annexe 2:
Organigramme de la BIDC
Annexe 3:
Principales résolutions des réunions du Conseil des gouverneurs tenues
en 2013
Annexe 4:
Principales résolutions des réunions du Conseil d’administration tenues en 2013
Annex 5:
Détail des projets évalués au cours de l’année 2013
Annexe 6:
Détail des approbations au cours de l’année 2013
Annexe 7:
Liste des accords de prêts signés en 2013
Annexe 8:
Situation des engagements au 31/12/2013
Annex 8.1 Encours de prêts accordés aux États membres au 31/12/2013 (en UC)
Annex 8.2 Situation des garanties accordées au 31/12/2013 (en UC)
Annex 8.3 Situation des prises de participation au 31/12/2013 (en UC)
Annexe 9:
Situation financière du FST
Annex 9.1 Compte d’exploitation du FST (en UC)
Annex 9.2 Bilan du FST (en UC)
Annexe 10:
Situation financière de la BIDC
Annex10.1 Compte d’exploitation (en milliers d’UC)
Annex 10.2 Bilan (en milliers d’UC)
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
35
ANNEXE 1 : ORGANES DE DÉCISION
Annexe 1.1 Membres du Conseil des gouverneurs de la BIDC au 31/12/2013
ETATS MEMBRES
36
GOUVERNEURS
BENIN
M. Marcel De SOUZA
BURKINA FASO
M. Lucien Marie Noël BEMBAMBA
CAP VERT
Mme. Cristina DUARTE
CÔTE D’IVOIRE
M. Albert Abdallah Toikeusse MABRI
GAMBIE
Hon. Kebba Satou TOUARY
GHANA
Hon. Seth TERKPER
GUINEE
M. Kerfalla YANSANE
GUINEA BISSAU
M. Gino MENDES
LIBERIA
Hon. Amara M. KONNEH
MALI
Mme. Bouaré Fily SISSOKO
NIGER
M. Amadou Boubacar CISSE
NIGERIA
Dr. Yerima Lawan NGAMA
SENEGAL
M. Amadou BA
SIERRA LEONE
Dr. Kaifala MARAH
TOGO
M. Adji Otèth AYASSOR
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
Annexe 1.2 Membres du Conseil d'administration de la BIDC au 31/12/2013
NOM/PAYS/
GROUPE DE PAYS
ADMINISTRATEURS
SUPPLEANTS
BIDC
Mr. Bashir Mamman IFO
(PRESIDENT)
COMMISSION
DE LA CEDEAO
Président de la
Commission
(Observateur)
NIGERIA
M. Mohammed HARUNA
M. Ali OCHENI
CÔTE D’IVOIRE
M. Oguié SAIN
M. Messan Mabéa FULGENCE
GHANA
M. Kwabena B. OKU-AFARI
M. Samuel D. ARKHURST
M. Lat DIOP
(SENEGAL)
M. Alexandre G. V. FONTES
(CAP VERT)
M. Saidou DIALLO
(GUINEE)
M. Carlos Luis PINTO
(GUINEE BISSAU)
M. Tibila KABORE
(BURKINA FASO)
M. Cheickh Sidi Mouhamade SECK
(MALI)
M. Yaye SEYDOU
(NIGER)
Mme. Angela CASSEL-BUSH
(LIBERIA)
Mme. Liliane ALAPINI ZEZE
(BENIN)
Mme. Zouréhatou KASSAH-TRAORE
(TOGO)
M. Jallow ABDOULIE
(GAMBIE)
M. John SUMAILA
(SIERRA LEONE)
-
GROUPE I
CAP-VERT, GUINEE ,
GUINEE BISSAU, SENEGAL
GROUPE II
BURKINA FASO, LIBERIA,
MALI, NIGER
GROUPE III
BENIN, GAMBIE, TOGO,
SIERRA LEONE
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
37
38
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
Division Budget &
Controle de Gestion
Division
Organisation
Div Administration des
Prêts
Division Trésorerie
Division Comptabilité
Générale
Dpt Finance &
Comptabilité
Division
Informatique
Dpt TI, Organisation
et Méthodes
Div Services
Généraux & Patrimoine
Division Ressources
Humaines
Dpt Administration &
Services Généraux
Vice-Président Finance & Services
Institutionnels
Div Communication
et marketing
Division Affaires
Juridiques
Dpt Juridique/Services
Institutionnels
Dpt Opérations
Secteur Privé
Industrie & Energie
Infrastructures
Modernes & Services
Ingénieries Financières
& Appui aux PME
Division Etudes macro
économiques
Division Partenariat et
Coopération
Secteur Social
(Santé, Education )
Div Politique Opérationnelle et
Planification Stratégique
Dpt Etudes et Planification
Stratégique
Cellule Fonds Spéciaux
Infrastructures de
Base
Agriculture &
Développement Rural
Dpt Opérations
Secteur Public
Cellule Resp Sociale et
Environnementale (RSE)
Vice-Président Opérations
Autres
FRS
FGIC
Division des Risques
Financiers
Division des Risques
Opérationnels
Division Linguistique
Division Evaluation des
Opérations
Division Audit interne et
Normes
Division Risques de
Contrepartie
Dpt Analyse des Risques
Dpt Audit Interne et Evaluation
des Operations
Division Secrétariat des
Conseils & Protocole
Secrétariat Général
Conseillers Spéciaux et
Assistants
PRESIDENT DE LA BIDC
CONSEIL
D’ADMINISTRATION
CONSEIL DES
GOUVERNEURS
ANNEXE 2 : ORGANIGRAMME DE LA BIDC
FODETE
FST
FRAA
ANNEXE 3: PRINCIPALES RÉSOLUTIONS DE LA RÉUNION DU CONSEIL
DES GOUVERNEURS TENUE EN 2013
Onzième session ordinaire du 04 juillet 2013, tenue à Bissau
adoption du procès-verbal de sa 10ème réunion ordinaire tenue à Conakry
en République de la Guinée, le 24 août 2012 ;
l’approbation des comptes consolidés de la BIDC pour l’exercice clos au
31 décembre 2012;
l’approbation du rapport d’activité 2012 de la BIDC ;
la nomination de nouveaux administrateurs ;
l’élection du nouveau président du Conseil des gouverneurs de la BIDC.
Le Conseil a également pris acte de l’état d’exécution des tâches assignées à la haute direction
de la Banque lors de sa 10ème session ordinaire, du rapport sur l’évolution de la BIDC au 31 mai
2013, de l’état d’exécution de la ligne de crédit accordée à la BIDC par le gouvernement indien et
des conclusions des délibérations des 38ème, 39ème et 40ème réunions du Conseil
d’administration tenues respectivement le 30 octobre 2012, le 20 décembre 2012 et le 27 mars
2013.
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
39
ANNEXE 4: PRINCIPALES RÉSOLUTIONS DES RÉUNIONS DU CONSEIL
D’ADMINISTRATION TENUES EN 2013
i. Quarantième session du 27 mars 2013 tenue à Lomé
adoption du procès-verbal de la 39ème réunion du Conseil d’administration tenue à
Lomé, le 20 décembre 2012 ;
autorisation de financement partiel de trois (3) projets en Côte d’Ivoire, au Ghana et au
Togo.
Le Conseil d’administration a par ailleurs, examiné plusieurs autres rapports dont notamment :
• la situation du capital et des recouvrements des créances au 28 février 2013 ;
• le mémorandum sur la coopération entre la BIDC et Public Investment
Corporation (PIC) d’Afrique du Sud ;
• le mémorandum sur l’accord de don d’assistance technique entre la BAD et
la BIDC et ;
• les rapports des comités permanents du Conseil d’administration.
ii. Quarante-unième session du 28 juin 2013 tenue à Lomé
adoption du procès-verbal de la 40ème réunion du Conseil d’administration tenue
à Lomé, le 27 mars 2013 ;
approbation des comptes consolidés de la BIDC pour l’exercice clos au
31 décembre 2012;
approbation du rapport d’activité 2012 de la BIDC ;
approbation de l’émission d’un emprunt obligataire sur le marché de l’UEMOA ;
approbation de la mobilisation de ressources d’un montant d’un (1) milliard de dollars
américains auprès de Bookfield Multiplex, à l’États Unis d’Amérique ;
autorisation de financement partiel de six (6) projets au Cap Vert, au Burkina Faso,
au Ghana, en Guinée, au Mali et en Sierra Leone.
Le Conseil d’administration a par ailleurs, examiné plusieurs autres rapports dont notamment :
• la situation du capital et des recouvrements des créances au 30 avril 2013 ;
• le rapport sur la réhabilitation de l’immeuble du siège de la BIDC ;
• l’accord entre la BIDC et M. José Brito pour la mobilisation de ressources
financières au Brésil ;
• le rapport sur la mise en œuvre de la subvention de l’agence française
de développement (AFD) pour le renforcement des capacités de la BIDC ;
• les rapports des comités permanents du Conseil d’administration: comité ad
hoc et comité des risques et du crédit.
40
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
iii. Quarante-deuxième session du 03 octobre 2013 tenue à Lomé
prestation de serment du Vice-président chargé des finances et des services
institutionnels ;
adoption du procès-verbal de la 41ème réunion du Conseil d’administration tenue à
Lomé, le 28 juin 2013 ;
autorisation de financement partiel de six (6) projets au Bénin, au Niger, au Sénégal, en
Sierra Leone et au Togo ;
Le Conseil d’administration a par ailleurs, examiné plusieurs autres rapports dont notamment :
• l’évolution de la BIDC au 30 juin 2013 ;
• la situation du capital et des recouvrements des créances au 30 juin 2013 ;
• le rapport sur la réhabilitation de l’immeuble ;
• le rapport sur les recrutements ;
• le mémorandum d’information sur l’utilisation partielle des 35 millions de dollars
US approuvés par le Conseil d’administration pour le financement des
transactions commerciales à court terme ;
• les rapports des comités permanents du Conseil d’administration : comité ad hoc,
comité d’audit et comité des risques et du crédit.
iv. Quarante-troisième session du 20 décembre 2013 tenue à Lomé
adoption du procès-verbal de la 42ème réunion du Conseil d’administration tenue à
Lomé, le 03 octobre 2013 ;
adoption du budget 2014 de la Banque ;
autorisation de financement partiel de six (6) projets en Côte d’Ivoire, en Gambie,
au Liberia, au Mali et au Togo ;
Le Conseil d’administration a par ailleurs, examiné plusieurs autres rapports dont notamment :
• la situation des projets en cours d’exécution au 30 novembre 2013 ;
• la situation du capital et des recouvrements des créances au 30 octobre 2013 ;
• l’état d’avancement du projet de réhabilitation de l’immeuble du siège de la BIDC
au 30 novembre 2013 ;
• les rapports des comités permanents du Conseil d’administration:
comité d’audit, comité des rémunérations et des ressources humaines et comité
des risques et du crédit.
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
41
Annexe 5: Détail des projets évalués au cours de l’année 2013
Public
N°
Projets
Pays
Secteurs
Natures
1
Projet d’Appui au Développement
de l’Agriculture au Togo (PADAT)t in
Togo
Dév. Rural
Prêt
4 921 641
2
Projet de développement de l’aéroport de
Ouagadougou Donsin, phase I
Burkina Faso
Infrastructure / Route
Prêt
6 626 259
3
Projet d'extension de l'électrification rurale
de la Gambie
Gambie
Energie
Prêt
6 599 911
Projet d'aménagement et de bitumage
Niger
des voies de la ville de Niamey : GoudelTondibia-Tondikoirey-RN1 Ouest (13 650 km)
Infrastructure
Prêt
5 294 839
4
Projet de pavages et d’assainissement de
rues dans les communes de Ouidah, Pobé,
Saketé, Bohicon et Dassa-Zoumé au Bénin,
Phase II
Bénin
Infrastructure
Prêt
7 742 900
5
Projet de construction de la liaison 225kv
double terne Sikasso –BougouniSananKoroba –Bamako,
Mali
Energie
Prêt direct/LCI 19 799 732
6
7
Projet d’aménagement et de bitumage
de la route Tiébissou-Didievi (42km)
Côte d’Ivoire
Infrastructure
Prêt direct/ FP
5 355 963
31 185 550
Sous - Total 1
Privé
Requête
(en UC)
Sierra Leone
Service / Hôtel
Prêt
7 962 840
8
Projet de construction et d'exploitation
d'un complexe hôtelier 5 étoiles dans la
péninsule d'Aberdeen à Freetown: Hilton
Cape Sierra Hotel
9
PProjet de ligne de refinancement:
NOVO BANCO Sa
Cap Vert
Services / Finance
Prêt
2 598 663
10
Projet d'importation de Sucre en faveur
de Ghana Growth fund: Sugar transaction
Ghana
Industrie
Prêt
4 619 938
11
Projet de financement d’infrastructures en
faveur de Ghana Growth fund :
Infrastructures transactions
Ghana
Services / Finance
Prêt
8 061 970
Infrastructure
Prêt
6 599 911
12
Projet de construction de cuves de stockage Ghana
de kérosène à l'aéroport international
d'Accra par la société Blue Ocean
13
Projet d'installation et aménagement
d’abattoir en faveur de SIERRA AKKER
Agro-industrie
Prêt
3 959 946
Infrastructure /
Telecom
Prêt
9 922 079
14
Projet d'acquisition et d'exploitation de
Mali
la 3e licence globale de télécommunications
par la société Alpha Telecommunication
SA(ATEL MALI SA) en République du Mali
42
Sierra Leone
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
N°
Pays
Secteurs
Natures
Requête
(en UC)
15
Projet d’implantation d’une cimenterie
d’une capacité de 500 000 tonnes/an
à Conakry en faveur de Diamond Cement
Guinée SA (DCG))
Guinea
Industrie
Prêt
9 922 079
16
Projet de concession d’électrification rurale
en faveur de SCL ENERGIE SOLUTIONS SA
Sénégal
Infrastructure /
Energie
Prêt
3 333 187
17
Projet de production de minerai de fer par
les sociétés Tonkolili Iron Ore Ltd et African
Railway and Port Ltd
Sierra Leone
Industrie
Prêt
19 578 156
Projet de refinancement d'un prêt à court
Sierra Leone
terme et de financement de 75 000 bouteilles
de gaz en faveur d'AFRIGAS (SL) Ltd
Industrie
Prêt
3 320 781
ECOMED LTD
Sierra Leone
Infrastructure /
Energie
Prêt
3 299 955
18
19
Privé
Projets
20
UNITED COMMODITIES INCORPORATED
Libéria
Infrastructure /
Energie
Prêt
7 919 893
21
Projet de mise en place d’une facilité en
faveur de la Société SATREC SA
Sénégal
Agro-Industrie
Prêt
6 666 373
22
Projet d’augmentation du Capital social de
ASKY
Togo
Infrastructure /
Transport
Prise de
participation
3 999 824
23
Projet d’augmentation du Capital social de
FABER
Togo
Energie renouvelable/
Prise de
MDP
participation
9 899 866
24
Projet de ligne de refinancement pour
la Banque Malienne de Solidarité (BMS)
Mali
Services / Finance
Prêt
6 666 373
25
Projet de mise en place d’une facilité en
faveur de Tema Oil rafinery pour
l'importation de produits pétroliers
Ghana
Services / Finance
Prêt
13 199 822
26
Projet de financement partiel de SATREC SA
Sénégal
Agro-industrie
Prêt
6 666 373
27
Projet de financement d'une aciérie par
SAMSHI
Sierra Leone
Prêt
13 199 822
Industrie
Sous - Total 2
111 665 461
TOTAL
142 851 011
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
43
ANNEXE 6 : DÉTAIL DES APPROBATIONS AU COURS DE L’ANNÉE 2013
Projets
Pays
Projet de renforcement de capacité et de
distribution d'énergie électrique dans les
grandes villes de l'intérieur du Togo par la CEET
Projet de construction d'un nouvel Aéroport
à Donsin
Projet d'aménagement et de bitumage des voies
de la ville de Niamey : Goudel-TondibiaTondikoirey-RN1 Ouest (13 650 km)
Togo
Energie
Prêt
Requête
(en UC)
6 497 050
Burkina Faso
Infrastructure
Prêt
6 626 259
Niger
Infrastructure
Prêt
5 294 839
Togo
Dev. Rural
Prêt
4 921 641
Bénin
Infrastructure / Route
Prêt
7 742 900
Côte d'Ivoire
Infrastructure / Route
Prêt
5 355 963
Gambie
Infrastructure /
Energie
Prêt
6 599 911
N°
1
2
Public
3
Projet d'appui au développement agricole au
Togo (PADAT)
Projet de pavage et d'assainissement des rues
dans les villes de Ouidah, Bohicon, Pobè, Sakété
et Dassa-Zoumè: Phase II en République du Bénin
Projet d'aménagement et de bitumage de la
route Tiébissou-Didivi, en République de
Côte d'Ivoire
4
5
6
Projet d'extension du réseau d'électrification
rurale Phase II en Gambie
7
Sous - Total 1
Projet d'extension et de construction de cités
8
universitaires en faveur de << All Nation
University College >> à Koforiduadua
Projet d'acquisition et de déploiement
9
d'équipements de réseaux terrestres par RASCOM
Projet de construction d'un hôtel 5 étoiles Cape
Sierra hotel à Freetown par la société IDEA
10
11
12
Privé
13
14
15
16
17
18
20
21
Projet d'octroi d'une nouvelle ligne de crédit en
faveur de la Banque Malienne de Solidarité
(BMS SA)
Projet de financement de UNITED COMMODITIES
INCORPORATED
Projet d’augmentation du capital social du FABER
Ghana
Infrastructure
Prêt
Côte d'Ivoire
Infrastructure/
Telecom
Prêt
13 283 123
Sierra Leone
Servie / hôtel
Prêt
7 962 840
Industrie
Prêt
9 922 079
Service/ Finance
Prêt
2 598 663
Télécom
Prêt
9 922 079
Industrie
Prêt
8 061 970
Energie
Prêt
3 025 565
Industrie
Prêt
19 578 156
Industrie
Prêt
3 320 781
Service
Prise de
participation
3 959 946
Mali
Service (finance)
Prêt
6 729 868
Libéria
Trade finance
Prêt
8 330 468
Togo
Service (finance)
Prise de
participation
6 599 911
109 781 248
Sous - Total 2
TOTAL
44
Natures
43 038 563
6 485 799
Projet de construction d'une unité de fabrication
Guinée
de ciment par la société Diamond Cement SA à
Conakry
Projet d'octroi d'une ligne de crédit à Novo
Cape Verde
Banco Sa
Projet d'acquisition et d'exploitation de la 3e
Mali
licence globale de télécommunications par la
société Alpha Télécommunications SA (ATEL
MALI SA) en République du Mali
Ghana
Projet de facilitation à court terme en faveur de
Ghana Growth Fund Company pour
l'importation de sucre
Projet de concession d'électrification rurale de
Sénégal
Mbour par la société SCL ENERGIE SOLUTIONS SA
Sierra Leone
Projet de production de minerai de fer par les
sociétés Tonkolili Iron Ore Ltd et African Railway
and Port Ltd
Projet de refinancement d'un prêt à court terme
Sierra Leone
et de financement de 75 000 bouteilles de gaz
en faveur d'AFRIGAS (SL) Ltd
Togo /Régional
Projet d'augmentation de la participation de la
BIDC au capital de la Compagnie Aérienne ASKY
19
Secteurs
52 819 811
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
ANNEXE 7: LISTE DES ACCORDS DE PRÊTS SIGNÉS EN 2013
Public
N°
Projets
Secteurs
Nature
Date
Signature
Bénin
Infrastructure / Route
Prêt
12/02/2013
5 724 237
1
Financement partiel du projet de pavage et
d'assainissement des rues dans les
communes de Ouidah, Pobè, Sakété,
Bohicon et Dassa-Zoumé au Bénin
2
Financement partiel du projet de
construction d’un pont sur la lagune Ebrié
entre Yopougon et l’Île Boulay à Abidjan
Côte d’Ivoire
Infrastructure / Route
Prêt
27/02/2013
5 743 642
3
Projet de développement de l’aéroport de
Ouagadougou Donsin, phase II
Burkina Faso
Infrastructure /
Aéroport
Prêt
24/09/2013
6 626 259
4
pavage et d'assainissement des rues dans
les communes de Ouidah, Pobè, Sakété,
Bohicon et Dassa-Zoumé Phase II au Bénin
Bénin
Infrastructure / Route
Prêt
26/12/2013
7 742 900
25 837 038
Sous - Total 1
5
Financement partiel de prêt additionnel pour
l'achèvement des travaux de construction
de l'hôtel en faveur de Hôtel Kempinsky
Ghana
Service / Hôtel
Prêt
mars 2013
3 872 442
6
Financement partiel du projet d'extension
de Danadams Pharmaceutical Limited,
en République du Ghana
Ghana
Industrie
Prêt
21/05/2013
6 169 632
7
Financement partiel au prêt syndiqué de 125
millions de dollars EU en faveur de SWAP
TECHNOLOGIES & TELECOMS PLC
Financement partiel du projet d'extension
et de construction de cités universitaires en
faveur de << All Nation University College >>
à Koforidua
Financement partiel du projet de facilitation
à court terme en faveur de Ghana Growth
Fund Company pour l'importation de sucrets
Financement partiel du projet de construction
d'une unité de fabrication de ciment par la
société Diamond Cement SA à Conakry
Nigeria
Infrastructure /
Telecom
Prêt
Ghana
Infrastructure
Prêt
10/07/2013
6 485 799
Ghana
Industrie
Prêt
12/08/2013
8 061 970
Guinée
Industrie
Prêt
23/07/2013
9 922 079
Financement partiel du projet d'acquisition
et d'exploitation de la 3e licence globale de
télécommunications par la société Alpha
Télécommunications SA (ATEL MALI SA) en
République du Mali
Financement partiel du projet d'octroi
d'une ligne de crédit à Novo Banco Sa
Guinea
Infrastructure /
Telecom
Prêt
26/07/2013
9 922 079
Cape Vert
Ligne de crédit
Prêt
14/11/2013
2 598 663
Liberia
TRADE FINANCE
Prêt
07/11/2013
8 330 468
Sierra Leone
Industrie
Prêt
13/12/2013
19 578 156
Sierra Leone
Service (hotel)
Prêt
23/12/2013
7 962 840
8
9
Privé
Requête
(en UC)
Pays
10
11
12
13
Financement de RICE UNITED COMMODITIES
INCORPORATED
14
Financement partiel du projet de production
de minerai de fer par les sociétés Tonkolili
Iron Ore Ltd et African Railway and Port Ltd
Financement partiel du projet de construction
d'un hôtel 5 étoiles Cape Sierra hotel à
Freetown par la société IDEA
15
9 991 369
92 895 497
Sous - Total 2
TOTAL
118 732 535
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
45
ANNEXE 8 : SITUATION DES ENGAGEMENTS AU 31/12/13
Annexe 8.1: Encours de prêts accordés aux Etats membres au 31/12/2013 (en UC)
Etats membres
Domaines
Secteur
BENIN 5 PADE BORGOU
BENIN 6 RTE SAVALOU DJOUGOU
BENIN 7 RTE DJOUGOU NDALI
BENIN 8 AKOSSOMBO PLACE DE SOUVENIR
BENIN 9 RTE KEREMOU - KANDI
BENIN 10 ELECTRIFICATION 58 LOCALITES
BENIN 11 LIAISON AEROP. AIR AFR.
BENIN 12 CHG HOTEL PLAGE RB
BENIN 13 RTE OUIDAH ALLADAH
SOCIETE DES CIMENTS DU GOLFE
BENIN 15 NEPA CEB
BENIN-14 REHAB CARREFOUR DE DASSA
BENIN-17 ELECTRIFICATION DE 67 LOCALITES
BENIN-18 CONSTRUCTION CLINIQUE AKOMA
BENIN-19 EQUIPEMENTS FORMATIONS SANITAIRES
BENIN 20 PAVAGES RUES OUIDAH
Dev Rural
Infrastructure (route)
Infrastructure (route)
Infrastructure (route)
Infrastructure (route)
Infrastructure (route)
Infrastructure (route)
Service (hôtel)
Infrastructure (route)
Industrie
Infrastructure (Energie)
Infrastructure (route)
Infrastructure (Energie)
Service
Social (santé)
Infrastructure (route)
Public
Public
Public
Public
Public
Public
Public
Privé
Public
Privé
Privé
Public
Public
Privé
Public
Public
Engagements
(1)
S/T BENIN
BURKINA 3 RTE OUAGA LEO
BURKINA 4 RTE KAYA DORI
BURKINA 5 BARRAGE SAMENDENI
BURKINA 6 BURKINA BAIL
BURKINA 7 USINE TOMATES/MANGUES
BURKINA 8 ELEVAGE LIPTAKO GOURMA
BURKINA 9 STE ACCESS OIL
BURKINA 11 SBPH STE BURKINABE PROMOT.
HOTELIERE
BURKINA-13 ACQUISITION DE BUS UNIVERSITES
BURKINA-14 AEROPORT OUAGA DONSIN
104 613 557
50 856 319
Public
Public
Public
Privé
Public
Public
Privé
Privé
3 731 343
3 594 507
9 084 493
1 748 334
9 973 124
1 741 859
3 691 653
2 627 534
3 720 001
3 598 493
5 473 463
1 720 566
8 473 333
1 469 853
3 687 127
2 617 940
Infrastructure
(transport)
Infrastructure (aeroport)
Public
12 520 973
0
Public
Social (Santé)
Infrastructure (route)
Infrastructure (Energie)
Infrastructure (Energie)
Service (Ligne de crédit)
Public
Public
Public
Public
Privé
S/T CAP VERT
46
3 485 509
2 945 965
4 009 384
6 547 608
0
11 174 549
4 685 975
2 670 872
1 362 845
5 143 750
5 941 465
2 888 397
0
0
0
0
6 626 259
55 340 079
2 459 467
4 756 011
6 058 121
3 308 542
2 598 663
19 180 804
COTE D'IVOIRE 2 PLDA DAOUKRO
COTE D'IVOIRE 3 PLDA OUELLE ETTROKO
COTE D'IVOIRE 4 RTE ABIDJAN ADZOPE
COTE D'IVOIRE 5 PRIDE PETROLEUM
COTE D'IVOIRE 6 ZBTIC A GRAND BASSAM
COTE D'IVOIRE 7 STE DEKEL OIL
CÔTE D'IVOIRE-10 INTERCONNEX° RESEAUX
ELECTRIQUES
CÔTE D'IVOIRE-12 SOCOPRIM (CONSTR° PONT A
PEAGE HENRI KONAN BEDIE A ABIDJAN)
(2)
3 484 619
3 024 490
4 013 056
6 561 971
7 218 131
12 534 366
5 133 210
2 686 136
7 138 998
6 552 848
5 987 500
4 467 277
12 794 195
3 163 805
6 385 818
13 467 137
Infrastructure (route)
Infrastructure (route)
Infrastructure (Energie)
Service (Ligne de crédit)
Industrie
Agriculture
Infrastructure (Energie)
Service (hôtel)
S/T BURKINA
CAP VERT 1 POLYCLINIQUE DE SAL
CAP VERT 2 SALON VIP AERO. PRAIA
CAP VERT 3 RENFORC.CAPAC.DISTR.ELECT.
CAP VERT-4 ELECTRICITE 4 ÎLES
CAP VERT-5 NOVO BANCO S.A
Décaissements
0
30 760 776
2 410 233
3 109 482
5 135 827
0
0
10 655 542
Dev Rural
Dev Rural
Infrastructure (route)
Infrastructure (Energie)
Infrastructure (Télécom)
Industrie
Infrastructure (Energie)
Public
Public
Public
Privé
Privé
Privé
Public
3 425 524
3 444 050
7 393 379
2 139 541
7 158 709
6 681 000
26 237 422
3 422 868
3 346 784
7 383 351
1 843 307
0
6 139 287
0
Infrastructure (transport)
Privé
11 106 790
5 847 280
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
CÔTE D'IVOIRE-13 KOÏRA HOTEL INVESTMENT
(CONSTRUCTION ET EXPLOITATION D'UN
COMPLEXE HÔTELIER 5 ETOILES SOUS LE
LABEL "RADISSON BLU" A ABIDJAN)
CÔTE D'IVOIRE-14 CONSTR° PONT
SUR LAGUNE EBRIE
Service (hôtel)
Privé
9 774 748
0
Infrastructure (pont)
Public
5 743 642
0
83 104 805
27 982 877
4 802 531
9 676 416
19 553 145
3 892 439
5 199 718
7 640 576
6 169 632
6 485 799
4 286 107
113 294
3 915 805
3 819 596
3 177 959
7 821 413
0
0
S/T COTE D'IVOIRE
GHGHANA 2 RTE AKATSI AFLAO
GHANA 3 NATIONAL FIRE SERVICE
GHANA 4 SELF HELP ELECTRIFICATION
GHANA 5 AHL HOTEL MARIOTT
GHANA 6 THE BEKWAI DISTRICT HOSPITAL
GHANA-7 KEMPINSKI HOTEL
GHANA 8 DANADAMS PHARMAC INDUSTRY
GHANA-9 ALL NATIONS UNIVERSITY COLLEGE
(ANUC)
GHANA-10 GHANA GROWTH FUND COMPANY
Infrastructure (route)
Social (santé)
Infrastructure (Energie)
Service (hôtel)
Social (santé)
Service (hôtel)
Industrie
Infrastructure
Public
Public
Public
Privé
Public
Privé
Privé
Privé
Industrie
Privé
S/T GHANA
GAMBIE 3 EXTENSION ELECTR. RURALE
GAMBIE 4 SCANNING SYSTEM
GAMBIE-5 RTE MANDINABA-SOMA
Infrastructure (Energie)
Infrastructure (Energie)
Infrastructure (route)
Public
Privé
Public
S/T GAMBIE
GUINEE 7 SAMOU GARAFIRI
GUINEE 8 RESEAUX ELECTRIQUES
GUINEE 9 TRANSPORTS URBAINS
GUINEE 10 RES. MOBILE INTERCEL
GUINEE-12 RESEAUX ELECTRIQUES (Phase II)
GUINEE-13 DIAMOND CEMENT GUINEE SA
Infrastructure (Energie)
Infrastructure (Energie)
Service
Infrastructure (Télécom)
Infrastructure (Energie)
Industrie
Public
Public
Public
Privé
Public
Privé
S/T GUINEE
S/T GUIN,BISSAU
8 061 970
0
71 482 226
23 134 174
13 206 899
1 578 833
4 897 607
2 691 013
1 572 029
4 481 770
19 683 339
8 744 812
6 371 233
13 182 004
5 644 055
5 410 989
6 629 772
9 922 079
6 373 231
13 015 889
5 514 275
5 410 989
0
0
47 160 132
30 314 384
0
LIBERIA MONROVIA HIGHWAY
LIBERIA 2 L/ CR LIB. DEV. BANK
LIBERIA-3 IMPORTATION OF RICE UNITED
COMMODITIES INCORPORATED
Infrastructure (route)
Service (Banque)
Trade Finance
Public
Privé
Privé
S/T LIBERIA
MALI 2 MADINA DIASSA
MALI 5 LES MOULINS DU SAHEL
MALI 6 ELEVAGE LIPTAKO GOURMA
MALI 7 BARRAGE TAOUSSA ET OUVR.
MALI 8 RTE BANDIAGARA-BANKASS
MALI 9 INTERCONN RES MALI - CI
MALI 10 ECHANGEUR RD PT PAIX
MALI 11 DEVELOPPEMENT IRRIGATION PDI-BS
MALI 12 ALPHA TELECOMMUNICATION (ATEL) S.A.
Dev Rural
Industrie
Dev Rural
Infrastructure (Energie)
Infrastructure (Energie)
Infrastructure (Energie)
Infrastructure (route)
Dev Rural
Infrastructure (Telecom)
Public
Privé
Public
Public
Public
Public
Public
Public
Privé
S/T MALI
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
0
1 964 766
1 959 644
8 330 468
1 964 766
1 978 717
8 136 997
12 254 878
12 080 480
995 142
2 016 151
1 659 114
4 774 698
3 931 706
18 503 328
4 583 514
6 738 316
9 922 079
983 901
1 953 960
236 752
0
2 135 903
19 338 948
4 605 345
0
9 986 247
53 124 048
39 241 056
47
NIGER INTELCOM 1-A
NIGER 2 CONSTRUCTION BARRAGE KANDADJI
NIGER 3 RTE BELLA GAYA
NIGER 5 ROUTE FILINGUE-TAHOUA
NIGER 6 ELECT. RURALE PAR SYSTEMES SOLAIRES
NIGER 4 GRANDS MOULINS DU TENERE
Infrastructure (Télécom)
Infrastructure (Energie)
Infrastructure (route)
Infrastructure (route)
Infrastructure (Energie)
Industrie
Public
Public
Public
Public
Public
Privé
1 204 496
4 753 463
6 649 921
3 783 449
6 620 719
1 995 103
1 204 496
785 780
3 391 105
0
0
2 101 193
25 007 151
7 482 574
Public
6 525 371
6 525 300
Privé
Privé
Privé
12 993 763
6 487 398
9 991 369
0
0
9 991 369
S/T NIGER
NIGERIA 6 TINAPA FREE ZONE
NIGERIA 7 NEXIM LINE CREDIT
NIGERIA 8 RADISSON BLU ABUJA
NIGERIA 9 SWAP TECHNO TELECOMS
Infrastructure
(Tansport & Immobilier)
Service (Banque)
Service (hôtel)
Infrastructure (Télécom)
S/T NIGERIA
SENEGAL 5 RTE FATICK KAOLACK
SENEGAL 7 HOTEL RADISON SAS
SENEGAL 8 PETIT TRAIN BANLIEU
SENEGAL 9 PAMAF/FORAGES
SENEGAL 10 RTE LINGUERE MATAM
SENEGAL 11 NELL STEEL
SENEGAL 12 SONATEL CONVENTION
SENEGAL 6 SENELEC
Infrastructure (route)
Service (hôtel)
Infrastructure
(Tansport & Immobilier)
Infrastructure (Energie)
Infrastructure (route)
Industrie
Infrastructure (Télécom)
Infrastructure (Energie)
35 997 901
16 516 669
Public
Privé
Public
3 335 517
4 077 994
9 968 367
3 335 517
4 178 167
8 948 802
Public
Public
Privé
Privé
Privé
9 415 247
7 278 382
9106 970
9 741 329
13 094 295
7 685 450
0
3 340 434
9 242 168
13 225 930
66 018 101
49 956 468
Public
4 110 000
3 145 913
Public
Public
Privé
Privé
19 479 497
12 765 678
19 578 156
7 962 840
16 045 211
8 034 036
19 441 258
0
63 896 171
46 666 418
S/T SENEGAL
SIERRA LEONE MARITIME ADMIN.
SIERRA LEONE 2 NETWORK TELECOM
SIERRA LEONE 3 SOLAR STREET LIGHT
SIERRA LEONE 4 TONKOLILI IRON ORE (SL) LTD
SIERRA LEONE 5 CAPE SIERRA HOTEL
Infrastructure (route,
Port, Pont & chm de fer)
Infrastructure (Télécom)
Infrastructure (Energie)
Industrie
Service (hôtel)
S/T SIERRA LEONE
PORT AUTONOME DE LOME
TOGO 2 RTE AKATSI-DZODZE-NOEPE
TOGO 3 RTE AFLAO-HILLACONDJI
TOGO 4 EQUIPTS STRUCT. SANITAIR
TOGO 5 REHAB. RESEAU DISTRIB. CEET
TOGO 6 REHABILITATION PISTES RURALES
TOGO-7 USINE DE PRODUCTION DE SOLUTES
(DO PHARMA)
TOGO-8 EXTRACTION ET TRANSFORMATION DE
MARBRE ET DE PIERRES ORNEMENTALES AU TOGO
(POMAR-TOGO S.A.)
TOGO-9 SPRUKFIELD UK SA (2)
TOGO-10 EXTENSION USINE DE TRANSFORMATION
DE NOIX DE CAJOU (CAJOU ESPOIR S.A.)
TOGO-11 CONSTRUCTION ET MISE EN
EXPLOITATION D'UN COMPLEXE HÔTELIER PAR
SODEXH-TOGO
Infrastructure (route,
Port, Pont & chm de fer)
Infrastructure (route,
Port, Pont & chm de fer)
Infrastructure (route,
Port, Pont & chm de fer)
Social (santé)
Infrastructure (Energie)
Infrastructure (route,
Port, Pont & chm de fer)
Industrie
Privé
4 753 355
4 525 618
Public
806 289
0
Public
4 144 163
4 151 167
Public
Public
Public
13 368 698
7 924 752
6 379 925
12 625 333
8 134 004
4 100 662
Privé
2 703 524
2 079 037
Industrie
Privé
6 830 153
0
Industrie
Industrie
Privé
Privé
2 208 145
1 574 548
0
0
Service (hôtel)
Privé
6 546 529
250 562
57 240 081
35 866 383
714 103 273
390 258 932
S/T TOGO
TOTAUX
48
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
Annexe 8.2 : Situation des garanties accordées au 31/12/2013 (en UC)
Situation au
GARANTIES
31/12/2012
31/12/2013
EMP. OBLIG. SOFITEX, 6,65% 2006-2013
EMP. OBLIG. CELTEL, 7,50% 2003-2009
S/T BURKINA
EMP. OBLIG. SOTRA, 6,80% 2007-2012
EMP. OBLIG. PALMCI 7%, 2010-2016
EMP. OBLIG. PAA 6,95%, 2010-2017
EMP. OBLIG. SMB 6,95%, 2011-2017
2 114 411
1 062 436
3 176 847
0
6 914 166
12 097 011
8 015 038
0
0
0
0
5 444 023
9 182 184
7 888 8
S/T COTE D'IVOIRE
27 026 215
22 515 094
EMP. OBLIG. TOGO TELECOM, 6,50% 2008-2014
1 413 890
715 46687
S/T TOGO
1 413 890
715 466
31 616 952
23 230 560
TOTAL
Annexe 8.3 : Situation des prises de participation au 31/12/2013 (en UC)
Prises De Participation
Pays
Secteur
2012
2013
Ecobank Transnational Incorporated (ETI)
Centre Régional des Télécommunications et de
Maintenance de Lomé (CRTML)
Fonds Spécial des Télécommunications
Projet de Cabotage Ecomarine
Afrique
Togo
Service
Service
7 553 817
44 714
7 553 817
44 714
Togo
CEDEAO
8 507 861
1 702 751
8 507 861
1 702 751
Projet African Investment Bank (AIB)
Projet Société aérienne SPCAR/ ASKY
Bénin
CEDEAO
317 291
4 002 259
317 291
4 002 259
Projet du Fonds Africain des Biocarburants et des Energies
Renouvelables (FABER)
Fonds Agricole pour l'Afrique (FAA)
Banque Nationale d'Investissement Gestion
Prise de participation au capital de Burkina Bail
Banque Libérienne pour le Développement et
l'investissement (LBDI)
West Africa Emerging Markets Growth Fund (WAEMGF)
Caisse Régionale de Refinancement Hypothécaire
de l'UEMOA (CRRH-UEMOA)
Afrique
Service
Service/
Transp
Service
Service/
Transp
Service
130 402
130 402
Côte d’Ivoire
Côte d’Ivoire
Burkina Faso
Libéria
Service
Service
Finance
Finance
1 072 192
65 237
944 945
1 319 015
1 530 858
65 237
944 945
1 319 015
Côte d’Ivoire
Togo
Finance
Finance
374 673
629 955
414 510
629 955
26 665 112
27 163 615
TOTAL
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
49
Annexe 9 : Situation financière du FST
Annexe 9.1 : Compte d’exploitation du FST (en UC)
PRODUITS
Note
2013
UC
2012
UC
9
279 735
453 848
1 164 272
1 444 007
230 113
683 961
Intérêts créditeurs
Gain de change et réévaluation
CHARGES
Dépenses d’exploitation
35 027
Pertes de changes et de réévaluation
(439 884)
Provisions pour investissements doûteux
(404 857)
1 444 007
Profit/(pertes) de l’année reportés aux réserves,
1 088 018
Annexe 9.2 : Bilan du FST (en UC)
Note
ACTIF
2013
UC
2012
UC
Caisses et comptes bancaires
2
- 21
- 21
Investissements à court terme
3
5 741 034
5 720 145
Comptes inter-institutionnels
4
15 957 708
14 519 354
Autres soldes débiteurs
5
183 406
198 621
21 882 127
20 438 120
PASSIF
Comptes créditeurs
6
272
272
Capital social
7
15 620 831
15 620 831
Revenue en réserve
8
6 261 024
4 817 017
21 882 127
20 438 120
50
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
Annexe 10 : Situation financière de la BIDC
Annexe 10.1 : Compte d’exploitation de la BIDC au 31 décembre 2013 (en milliers d’UC)
PRODUITS
Intérêts créditeurs
Intérêts débiteurs
15
16
14 054 255
(7 040 851)
12 692 452
(6 197 065)
13 774 520
(7 040 851)
12 238 604
(6 197 065)
7 013 404
3 997 939
(573 679)
418 178
6 495 387
3 438 427
586 095
(1 473 098)
506 303
6 733 669
3 997 939
(1 737 951)
418 178
6 041 539
3 438 427
586 095
(1 703 211)
323 819
10 855 842
9 553 114
9 411 835
8 686 669
Charges du personnel
Autres charges d'exploitation
5 551 208
3 566 546
4 236 849
3 650 972
5 551 208
3 566 546
4 236 849
3 873 345
TOTAL CHARGES
9 117 754
7 887 821
9 117 754
8 110 194
1 738 088
10 851 063
(9 112 975)
(664 243)
1 665 293
650 225
1 015 068
(500 856)
294 081
10 851 063
(10 556 982)
576 475
650 225
(73 750)
(9 777 218)
514 212
(10 556 982)
Intérêts créditeurs nets
Commissions et autres produits assimilés
Dividendes
Gains/pertes de change
Autres revenus
17
18
TOTAL PRODUITS
CHARGES
Perte ou Profit avant provisions / Créances
Prov°/Reprise sur créances douteuses
Participation minoritaire
Benefice/Perte de l'exercice
imputée sur la réserve
13
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
-
-
(73 750)
51
Annexe 10.2 : Bilan de la BIDC au 31/12/13 (en milliers d’UC)
Note
ACTIF
Solde Caisse et Banque
Fonds à court terme
Prêts aux Etats membres
Comptes de liaison
Autres actifs
Investissements à long terme
Immobilisations
2
3
4
5
6
7
8
Total Actif
Groupe
DEC 2013
DEC 2012
UC
UC
Banque
DEC 2013
DEC 2012
UC
UC
3 427 236
29 969 302
318 822 755
463 344
11 985 150
22 316 913
16 622 003
3 929 377
47 742 584
257 886 766
463 344
8 523 515
22 300 627
18 709 869
3 427 257
24 228 268
318 822 755
463 344
11 801 740
30 824 773
16 622 003
3 929 398
42 022 418
257 886 766
424 967
8 324 894
30 808 488
18 709 869
403 606 702
359 517 705
406 190 140
362 106 800
6 877 949
171 147 460
1 464 526
142 130 085
28 568 886
6 755 709
6 877 677
204 265 080 171 147 460
17 456 818 15 983 880
162 301 817 142 130 085
15 410 717
25 967 698
PASSIF ET CAPITAL
Créditeurs divers
Emprunts
Comptes de liaison
Capitals souscrit
Réserve
9
10
11
12
13
6 755 985
204 265 080
1 499 109
162 301 817
18 791 668
14
393 613 660
9 993 042
350 188 906
9 328 799
406 190 140
-
362 106 800
Participation minoritaire
403 606 702
359 517 705
406 190 140
362 106 800
23 230 560
31 616 952
23 230 560
31 616 952
Total Passif
Engagements hors bilan et autres
Engagements pour le compte de tiers
52
22
Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC)
-

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