Industrie des programmes

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Industrie des programmes
N° 4538 – Vendredi 3 juillet 2015
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CONFIDENTIEL
■ France Inter : chef du service
1
politique
A LA UNE
1
■ Transparence des comptes : le CNC
présente les enjeux de la négociation
INDUSTRIE DES PROGRAMMES
■ Transparence des comptes : vif
2
débat entre auteurs, producteurs,
diffuseurs à la Journée de la création
■
Journée de la création TV :
l'événement revient à Paris en 2016 avec
un concept « encore plus ambitieux »
■ Documentaire : Emmanuel Kessler
s'engage à maintenir la part du budget
de Public Sénat dans ce genre
INSTITUTIONNEL
4
■ Numericable / Mairie de Paris :
opérateur et ville enfin mis d'accord
■ Sénat : les conclusions de la mission
sur le financement du service public
attendues en septembre
■ C. Morin-Desailly : le décret
coproduction pas tout à fait conforme « à
la volonté du législateur »
ENTREPRISES ET MARCHES
6
■ Groupe Canal+ / ITI : finalisation de
INTERNATIONAL
11
■ G-B : la BBC va supprimer plus de 1
la cession de TVN (Pologne) à Scripps
Networks Interactive
000 emplois
CHAINES HISTORIQUES
6
■ TF1 : le digital au cœur du dispositif
pour la Coupe du monde de rugby
■ France 2 : des nouveautés dans le
flux et l'info à la rentrée
■ Canal+ : « A tchao » Les Guignols ?
TNT
8
■ Gulli : les principales nouveautés de
la rentrée autour des 10 ans de la chaîne
TV SUR CABLE,…
10
■ Culturebox (France Télévisions) :
disponible dans l'offre TV d'Orange
■ Freebox : arrivée de la chaîne
angolaise TPA International
INTERNET
10
■ Boomerang : nouvelle application mo-
NOMINATIONS, MOUVEMENTS
■ RTL2 / Fun Radio : directrice du
11
développement musical
PROGRAMMES
11
■ Canal J : une grille de rentrée riche
en inédits pour ses 30 ans
■ TiJi : divertissement, émotion et
évasion pour la rentrée 2015-2016
■ France 2 : le départ d'Alessandra
Sublet confirmé
AU FIL DES TWEETS…
REVUE DE PRESSE
VERBATIM
AGENDA
12
14
15
15
FOCUS SUR
16
Un Monde Meilleur
bile pour créer et piloter son propre bolide
JUSTICE
■ France Télévisions / Affaire
Bygmalion : confirmation de la
10
ZOOM PROGRAMME
Les 12 coups de midi
17
procédure et de l'instruction judiciaire
____________________________________________ Confidentiel
France Inter : chef du service politique
Selon nos informations, Frédéric Métézeau, chef du
service politique de France Culture, rejoint France Inter
au même poste. Il succède à Marc Fauvelle, qui
présentera le journal de 8h à la rentrée sur la station.
________________________________________________ A la Une
Transparence des comptes : le CNC présente les enjeux de la négociation
Vincent Leclercq, directeur de l'audiovisuel et de la
création numérique du CNC, a présenté ce jeudi la
« première synthèse des pièces du puzzle » de la
négociation sur la transparence des comptes dans
l'audiovisuel, ouverte il y a deux mois par le Centre
avec « une trentaine » de représentants des auteursréalisateurs, producteurs, diffuseurs, distributeurs et
de la DGMIC, à l'occasion de la table ronde
« Audiovisuel, transparence et bonnes pratiques » de la
Journée de la création TV à Fontainebleau.
Cette question se pose du fait de « l'écosystème
français un peu particulier », associant beaucoup de
règles et beaucoup d'interventions publiques (obligations
d'investissement des chaînes, soutien du CNC, crédits
d'impôts…), du « risque élevé » que représente l'activité
de production et de la situation actuelle du secteur avec
une « production plutôt stagnante », qui doit donc « aller
à l'international » et, pour cela, avoir « des comptes
relativement clairs », a-t-il expliqué.
Définir plus précisément les coûts directs et indirects
Les premiers mois de négociation ont permis d'en
dessiner les grands « enjeux ». Le premier est d'établir
une définition plus précise des coûts qui relèvent
directement de la production d'une œuvre et,
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par antagonisme, ceux qui en relèvent indirectement,
comme les charges de la société de production. Entre les
devis présentés aux chaînes, au CNC et au crédit
d'impôt, « on relève parfois un delta pour des questions
de règles », a indiqué Vincent Leclercq, ajoutant : « Je
n'ai pas dit qu'il y a une volonté de cacher des choses ! »
La question est donc de « savoir si cela fait sens d'avoir un
unique devis » et de « voir si les règles actuelles le
permettent », a-t-il poursuivi. « Je suppose aussi que,
probablement, cela remettra en cause certaines règles. »
Le deuxième enjeu concerne les coûts forfaitaires
négociés avec les diffuseurs, par exemple pour les frais
généraux de l'entreprise de production (entre 5 et 10 %,
selon Irad Sachs, représentant le SPI lors du débat) ou les
imprévus. D'un côté, les diffuseurs les estiment suffisants et
devant être réduits pour les séries qui s'installent dans la
longueur, tandis que les producteurs, eux, considèrent ces
pourcentages comme « insuffisants » pour couvrir toutes
leurs charges ou assurer de nouveaux développements, a
expliqué Vincent Leclercq. Il s'agit donc de déterminer «
où doit commencer et s'arrêter le curseur ».
A quoi sert le crédit d'impôt ?
Le troisième enjeu est relatif au crédit d'impôt, un
« outil de financement qui monte » et représente « plus de
70 millions d'euros aujourd'hui dans l'audiovisuel »,
selon lui. « Il y a une vraie discussion entre les chaînes et
les producteurs sur ce à quoi sert » le crédit d'impôt,
attribué à l'entreprise de production sur la base d'une
œuvre, a-t-il poursuivi. « Certains [les diffuseurs, ndlr]
considèrent que cela doit rentrer dans le financement
de l'œuvre et d'autres, les producteurs, que cela va à
la société » qui, ainsi, renforce ses fonds propres et
ses capacités de financer des développements, a
expliqué Vincent Leclercq, rappelant qu'« au-delà du
devis, il y a vraiment cet enjeu du développement ».
Enfin, la répartition des recettes est également au
cœur de la négociation, a souligné Vincent Leclercq. Il a
cité les auteurs-réalisateurs qui estiment être « trop payés
au forfait et pas assez intéressés à la réussite [de
l'œuvre] » et les chaînes qui « investissent beaucoup
dans la fiction et sont, dans l'état actuel des règles, très
limités dans leurs recettes ». La problématique du
nécessaire déploiement de la fiction française à
l'international nécessite aussi d'« être clair sur la part qui
revient à ceux qui investissent », a-t-il aussi indiqué.
Le débat qui a suivi, rassemblant des représentants des
différentes parties (hormis les distributeurs), a montré que,
si le but ultime – améliorer la transparence – semble
partagé, les points de désaccord sont encore nombreux
(lire ci-dessous en rubrique « Industrie des médias »).
________________________________ Industrie des programmes
Transparence des comptes : vif débat entre auteurs, producteurs, diffuseurs à la Journée de la création
La transparence dans les relations entre les auteurs, producteurs, diffuseurs et distributeurs, objet d'une négociation
menée par le CNC, a suscité un vif débat lors de la Journée de la création TV. Si la finalité fait l'unanimité, les
moyens pour y parvenir sont moins partagés.
L'atmosphère était chaude – et pas seulement à cause
de la canicule – lors du premier débat de la Journée
de la création TV, organisée par l'APA ce jeudi à
Fontainebleau. Le thème, intitulé « Audiovisuel,
transparence et bonnes pratiques » en référence à la
négociation menée actuellement par le CNC sur la
transparence des comptes dans le secteur, est
effectivement sensible, non pas à cause de la finalité
poursuivie mais des moyens pour y parvenir. Car si la
nécessité d'améliorer la transparence, y compris plus
globalement dans les rapports entre les différentes
parties, fait l'unanimité, l'analyse est, en revanche,
moins partagée.
Société de production :
un modèle économique « bien souvent ignoré »
« Le débat posé à travers la question de la
transparence est passionnant, indispensable. On touche
à tout un tas de questions centrales dans l'économie
de la production audiovisuelle et dans les relations
producteurs, diffuseurs, auteurs. La discussion est
essentielle pour essayer de faire comprendre le modèle
économique des sociétés de production, bien souvent
ignoré », a ainsi jugé Stéphane Le Bars, délégué
général de l'Uspa et du SPFA.
Une fois cela posé et la « première synthèse des
pièces du puzzle » présentée (lire ci-dessus), les
divergences apparaissent. Pour Irad Sachs,
représentant le SPI, les producteurs sont déjà
transparents, a-t-il estimé, citant les audits menés par
les chaînes, les certifications par des commissaires aux
comptes remis au CNC, voire aux chaînes, les contrôles
Urssaf, fiscaux… « Nous fournissons tout un tas de
pièces, et de plus en plus », a-t-il ajouté.
Selon lui, les producteurs sont « plus transparents que
[leurs] interlocuteurs », que le CNC (demande de
publication d'un certain nombre de règles, du compte
automatique…), que les diffuseurs (retour sur les critères
de sélection, sur les commandes pour France
Télévisions…), que certaines filiales de distribution de
diffuseurs, « qui rendent des comptes pas plus souvent
que nous et pas meilleurs que nous », ou que les sociétés
d'auteurs sur les accords signés avec les
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diffuseurs ou les services type Netflix…, or les
producteurs ont besoin d'avoir une « vision globale ».
Auteurs : aucune remontée,
« ni en informations, ni en argent »
Une position catégorique qui a fait réagir, tout aussi
fermement, Sophie Deschamps, présidente de la SACD :
« Si les producteurs étaient aussi transparents que la
SACD, le monde irait mieux ! » Les auteurs aimeraient, par
exemple, savoir « à partir de quand un film est amorti.
Une étude menée montre que les auteurs ne reçoivent
jamais leur rémunération proportionnelle [à l'exploitation
de l'œuvre, ndlr] », a-t-elle ajouté, dénonçant l'absence de
« remontées, ni en informations, ni en argent. C'est
vrai en fiction, en animation ».
Cette situation est liée au « système français où [les]
producteurs [ont] accepté de collectiviser une grande
partie, voire l'essentiel des recettes, à travers la
SACD (diffusion France, VOD…) », a répondu Stéphane
Le Bars : « Les seules recettes qui restent sont celles de
l'international. Or, malheureusement, jusqu'à maintenant,
la fiction française n'a pas brillé dans sa capacité à
franchir les frontières et générer des recettes. »
« [A ce jour], il est un peu difficile pour les producteurs
de s'entendre dire qu'il n'y a pas de remontées quand la
SACD sait que quasiment toutes les recettes lui ont été
déléguées », a-t-il ajouté. Stéphane Le Bars a toutefois
considéré que les producteurs devaient rendre des
comptes, « ne serait-ce que pour dire qu'il n'y a rien car
tout passe par la SACD », a-t-il précisé, vantant « l'effet
pédagogique » de ce rendu de comptes.
Trouver « le meilleur équilibre possible »,
en amont de l'œuvre comme en aval
Le partage des recettes est ressorti comme l'un des
enjeux essentiel de la négociation. « L'Uspa annoncera
un certain nombre de choses au Festival de la fiction
de La Rochelle [en septembre]. Comment progresser sur
ce terrain-là est une demande légitime des auteurs », a
annoncé Stéphane Le Bars.
La question s'avère tout aussi importante pour les
chaînes. « On a un modèle économique extrêmement
déficitaire pour la fiction lourde. Notre objectif est de
trouver le meilleur équilibre au sens de la visibilité en
amont, quand on lance un projet, puis, suite à la
livraison et à l'exploitation de l'œuvre, sur le partage
des recettes », a souligné Stéphane Eveillard, directeur
des opérations de la fiction de TF1.
Pour Christian Vion, secrétaire général et directeur
général adjoint en charge de la production et des
moyens des antennes de France Télévisions, les
diffuseurs doivent bénéficier de davantage de
recettes d'exploitation. « C'est un sujet politique
important », a-t-il estimé. Sur les 400 millions d'euros
investis par le groupe dans la création chaque année,
les recettes représentent « environ 1 M€ par an, qui,
essentiellement, proviennent de vieilles coproductions,
datant d'une dizaine d'années », a-t-il indiqué.
Revoir les mécanismes de répartition négociés en 2008
Selon lui, les 140 M€ de ventes à l'international (non
compris les 40 M€ de préventes) réalisés l'an passé (nos
informations du 10 septembre 2014) « devraient
rapporter quelque chose à quelqu'un. Les mécanismes
de répartition négociés en 2008 [formalisés dans les
décrets régissant actuellement les rapports entre diffuseurs
et producteurs, ndlr] sont défavorables aux éditeurs.
On devra revoir ça, comme les organisations
professionnelles de producteurs en conviennent ».
Christian Vion, qui a défendu les efforts faits par
France Télévisions en matière de transparence a
posteriori tout en reconnaissant que la transparence a
priori, sur la visibilité des projets, avait « peut-être besoin
d'être améliorée », a pris en exemple deux « audits
d'exploitation » lancés (« pas au hasard ») par le
groupe. « On s'est aperçu que les recettes n'étaient pas
déclarées, les charges déductibles exagérées et qu'il
y avait de vrais problèmes. Ces audits d'exploitation
posent de vraies questions », a-t-il considéré.
Quant à la proposition faite, mi-figue mi-raisin, par
Stéphane Le Bars de réinvestir 50 % des remontées de
recettes dans la création – « On crée un cercle
vertueux » –, elle a reçu une fin de non-recevoir de
Stéphane Eveillard. « La remontée de recettes représente
la juste rémunération d'investissements lourds des
diffuseurs. En aucun cas on ne va réinvestir des recettes qui
sont elles-mêmes un retour sur investissement. »
Christian Vion a, en revanche, été plus ouvert :
« L'objectif, s'il y a des remontées de recettes, sera bien
de réinvestir dans les programmes, et pas ailleurs. Je suis
favorable au principe, mais, pour l'instant, on en est
loin », a-t-il ajouté, rappelant que les recettes
représentaient
aujourd'hui
« un
400e »
des
investissements pour le groupe.
La transparence : du travail, du savoir-faire et de l'argent
Au-delà du partage des recettes – thème sur lequel il a
manqué la voix des distributeurs et des
réalisateurs –, la question touche des problèmes très
concrets, comme « le refus, par les diffuseurs, de
l'intégration d'un certain nombre de frais généraux
comme [le] permet l'instruction fiscale relative au
crédit d'impôt », a expliqué Stéphane Le Bars, précisant
que c'était l'un des éléments expliquant les
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Industrie des programmes
différences pouvant exister dans les devis.
Anne Rambach, présidente de la Guilde française des
scénaristes, a, elle, souligné la « dégradation
permanente des conditions de travail des auteurs,
sur la rémunération des épisodes et même sur la création
d'une série. Nous avons besoin de transparence :
pourquoi l'investissement ne se fait pas [sur ce poste] ? ».
Tous les participants ont toutefois trouvé un point
d'accord : la transparence nécessite du travail, un
savoir-faire – que les entreprises de production
acquièrent actuellement, selon Irad Sachs –… et de
l'argent. Fin de l'unanimité : cette charge supplémentaire
entre « en totale contradiction avec la position des
diffuseurs qui essayent de baisser à tout prix les frais
généraux que les entreprises peuvent leur imputer. A un
moment donné, il y a un discours
contradiction de la part de certains ».
totalement
« La liste des opacités est plus grande
que la liste des transparences »
« Pour l'instant, la liste des opacités est plus grande
que la liste des transparences », a considéré Sophie
Deschamps. Mais, pour elle, la transparence
« apportera de la confiance, redonnera une énergie
pour la fiction française avec la clarté des process ».
Pour la scénariste Anne Rambach aussi, la transparence
sera l'un des éléments permettant à la fiction française,
en situation de fragilité, de faire ce « grand bond en
avant » dont elle a besoin.
Journée de la création TV : l'événement revient à Paris en 2016 avec un concept ÿ encore plus ambitieux Ÿ
La Journée de la création TV, qui se déroule à
Fontainebleau depuis 2012 dans le cadre de Série
Series, redeviendra parisienne l'an prochain, pour sa
13e édition, a annoncé ce jeudi Jean-François Boyer,
président de l'APA, organisateur de l'événement, à
l'occasion du rendez-vous 2015. « Nous réfléchissons,
avec Public Sénat [partenaire de la Journée, ndlr], à
faire évoluer fortement le concept de l'événement vers
quelque chose d'encore plus ambitieux », a-t-il
ajouté.
Documentaire : Emmanuel Kessler s'engage à maintenir la part du budget de Public Sénat dans ce genre
Emmanuel Kessler, le nouveau pdg de Public Sénat,
s'est engagé ce jeudi à « maintenir, pendant toute la
durée de [son] mandat, la part [du] budget
consacrée au documentaire, et ce malgré la
contrainte budgétaire qui [lui] sera imposée par son
prochain contrat d'objectifs et de moyens ». Cette
déclaration, faite devant de nombreux producteurs
rassemblés à Fontainebleau à l'occasion de la 12e
Journée de la création TV, est une réponse à la Scam
qui,
récemment,
s'inquiétait
d'une
éventuelle
réorientation vers une offre davantage en phase avec
l'actualité, s'appuyant sur les propos tenus par Emmanuel
Kessler lorsqu'il était candidat à la présidence de la
chaîne (nos informations des 2 juin et 27 mars).
La société d'auteurs lui avait demandé de « maintenir les
cases documentaires existantes et les moyens budgétaires
correspondants ». L'engagement a donc été pris sur le
second point. Emmanuel Kessler ne s'est, en revanche,
engagé ni sur du volume ni sur des cases. Il a toutefois
souligné l'existence d'une « marque de fabrique » de
Public Sénat sur ce genre et son rôle de diffuseur de
documentaires qui ne trouvent pas de place ailleurs.
Et ce même si la « contribution [de la chaîne] est
modeste. J'ai calculé qu'elle représentait environ 0,5 %
du budget documentaire de France Télévisions ».
Public Sénat diffuse chaque année 60 à 70
documentaires « dont une part importante d'inédits », a-til aussi indiqué.
___________________________________________ Institutionnel
Numericable / Mairie de Paris : l'opérateur et la ville se sont enfin mis d'accord
L'opérateur Numericable-SFR et la Ville de Paris, en
conflit depuis plusieurs mois concernant la redevance
pour occupation de locaux mis à disposition de
l'entreprise, sont parvenus à un accord sur le solde du
montant dû par l'opérateur à la collectivité, a
annoncé ce jeudi la mairie. La Ville reprochait à
Numericable-SFR de ne pas avoir payé la totalité de sa
redevance liée à la mise à disposition des locaux et de
l'espace public et de lui devoir un total de 8,37 millions
d'euros (nos informations du 2 juillet).
Elle avait mis en demeure l'opérateur de retirer ses
équipements avant le 10 août, annonçant qu'à cette date
elle procéderait elle-même au retrait si la situation
n'était pas régularisée, ce qui aurait provoqué une
interruption du service pour les abonnés de NumericableSFR. Dans un communiqué, la mairie de Paris assure être
parvenue à un accord avec l'entreprise, qui « a
annoncé sa décision de solder l'intégralité de ses
impayés » et s'est engagée « à retirer ses recours
devant la justice administrative ». L'opérateur avait
déposé plusieurs recours afin de contester le solde de
redevances demandé par la collectivité locale.
Numericable-SFR a, par ailleurs, signé une nouvelle
convention avec la Ville, qui « permettra la
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Institutionnel
prise en compte de la situation particulière de
l'opérateur en termes d'espaces occupés tout en
respectant la tarification en vigueur et le nécessaire
principe d'équité entre opérateurs ».
La précédente convention signée entre les deux
parties était arrivée à échéance en février 2015, et
selon la mairie, l'opérateur était le seul, parmi les 17
opérant à Paris, à avoir refusé de signer une convention
en 2009 qui intégrait une mise à jour des tarifs
appliqués. « La Ville salue cette décision de
Numericable-SFR qui lui permettra ainsi de poursuivre
durablement ses investissements et son déploiement sur
le territoire parisien », a conclu la municipalité.
Numericable-SFR contestait le montant de la redevance
appliquée à son occupation d'espaces municipaux,
reprochant à la Ville de ne pas prendre en compte
uniquement la surface réellement occupée.
Sénat : les conclusions de la mission sur le financement du service public attendues en septembre
La mission d'information et de contrôle du Sénat
sur le financement du service public de l'audiovisuel
« devrait rendre ses conclusions au mois de
septembre », a annoncé ce jeudi Catherine MorinDesailly, présidente de la commission de la Culture, de
l'Education et de la Communication, à l'occasion de la
12e Journée de la création TV à Fontainebleau. Les
deux sénateurs qui la mènent, Jean-Pierre Leleux
(groupe Les Républicains) et André Gattolin
(écologiste), « attachent une importance particulière à
l'évolution du modèle économique de France
Télévisions qui donnerait plus d'importance aux
revenus [issus] de la production », a-t-elle ajouté.
Catherine Morin-Desailly avait auparavant considéré
que la production financée par le groupe public est
« constituée, pour l'essentiel, de programmes destinés à
un public national » alors qu'elle devrait proposer
« des références au niveau international ». « Elle
pourrait être plus innovante et audacieuse », selon elle.
Sur la question des financements, elle a considéré
qu'il fallait une « réforme solide » de la
contribution à l'audiovisuel public (ex-redevance)
qui apporte des garanties de ressources à la télévision
publique (lire ci-dessous) : « Nous ferons des
propositions à la rentrée . »
C. Morin-Desailly : le décret coproduction pas tout à fait conforme ÿ à la volonté du législateur Ÿ
Le décret du 27 avril 2015 encadrant la prise de
parts de producteur par les diffuseurs dans le cadre
de leurs obligations d'investissement dans la production
indépendante « ne correspond pas tout à fait à la
volonté du législateur et notamment au rapport établi
par le Sénat », a considéré, ce jeudi, la présidente de
la commission de la Culture, de l'Education et de la
Communication, Catherine Morin-Desailly, à
l'occasion de la Journée de la création TV à
Fontainebleau. La sénatrice, qui n'a pas développé le
sujet, s'est également inquiétée de « voir venir » une
« augmentation de la part dépendante » accordée
aux diffuseurs dans leurs obligations lors de
« l'acte 2 » de la renégociation des décrets régissant
les relations entre ces derniers et les producteurs, lancé
par Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la
Communication.
« Une véritable concertation, sans tabou »
« Je souhaite que le gouvernement mène une
véritable concertation, sans tabou, sur le sujet dans
les semaines à venir », a-t-elle ajouté. Selon Catherine
Morin-Desailly, il « trouvera toute sa place au Parlement
dans [le projet de loi relatif à la liberté de création,
l'architecture et le patrimoine] », dont l'avant-projet a
été transmis au Conseil d'Etat. Elle a d'ailleurs regretté
que, d'une manière générale, le texte « ne comporte
pas particulièrement d'avancées pour l'audiovisuel ».
Outre l'évolution du « régime juridique de la
production », qui doit changer « pour favoriser le
développement de programmes » et leur déploiement à
l'international, la sénatrice a également pointé la
question de l'élargissement de l'assiette de la
contribution à l'audiovisuel public (CAP, exredevance). Les ressources de cette dernière « doivent
être garanties dans le temps », nécessitant « une réforme
solide », a-t-elle considéré : « Nous ferons des
propositions à la rentrée » (lire ci-dessus). Rappelons
que le président de la République, François Hollande, a
prôné en octobre un élargissement de l'assiette de la
CAP avec l'objectif qu'« à rendement constant, sans que
ça ne coûte rien de plus à personne, il puisse y avoir une
assiette plus large et plus juste » (nos informations du
3 octobre 2014).
Catherine Morin-Desailly a également estimé que « le
modèle économique des chaînes privées [devait être]
respecté » : « La publicité devra être réduite sur
France Télévisions. »
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Entreprises et marchés
Groupe Canal+ / ITI : finalisation de la cession de TVN (Pologne) à Scripps Networks Interactive
Le groupe Canal+ et son partenaire polonais ITI
Group ont finalisé mercredi la cession de leur
participation de contrôle dans le groupe de
télévision privé polonais TVN à Southbank Media,
filiale anglaise du groupe américain Scripps Networks
Interactive, ont annoncé les deux entreprises cédantes
ce jeudi. Selon les termes de l'opération (nos
informations du 17 mars), la société londonienne
détient
dorénavant
100 %
de
l'entreprise
néerlandaise N-Vision BV, actionnaire à 52,7 % de
TVN, pour un montant en numéraire de 584 millions
d'euros pour les groupes ITI et Canal+. Southbank
Media reprend également la dette obligataire émise
par Polish Television Holding BV (obligations au
nominal de 300 M€), actionnaire de TVN.
Pour le groupe Canal+, cette vente correspond à une
stratégie de recentrage sur la télévision payante, via
nc+, rappelle le communiqué. Il affiche ainsi sa volonté
de développer ce bouquet en Pologne, dont TVN est
actionnaire à hauteur de 32 %.
Scripps Networks Interactive détient des chaînes art de
vivre comme Travel Channel et Food Network aux EtatsUnis. Au Royaume-Uni, il est coactionnaire depuis 2011,
avec BBC Worldwide, de UKTV, un portefeuille de dix
chaînes art de vivre et divertissement.
___________________________Chaînes hertziennes historiques
TF1 : le digital au cflur du dispositif pour la Coupe du monde de rugby
Seul diffuseur en clair de l'événement, TF1 a présenté
ce jeudi son dispositif pour la Coupe du monde de
rugby (18 septembre au 31 octobre au Royaume-Uni),
qui mettra l'accent sur le digital, via MyTF1
notamment.
La plate-forme web du groupe propose déjà un site
dédié à l'événement et un magazine numérique pour
tablette, 20XV, qui paraîtra 3 fois d'ici le début de la
compétition et proposera des interviews vidéos
exclusives, quiz, rétrospectives (notre « Confidentiel » du
2 juillet). A ce magazine s'ajoute Rugbymix, une rubrique
donnant accès, sur le site dédié, à plus de 15 heures
d'images d'archives des sept Coupes du monde de
rugby. La recherche pourra se faire en générant des
playlists par équipe, par joueur ou par action.
MyTF1 retransmettra aussi, en direct, les 21 matches
diffusés par TF1 à l'antenne, avec une expérience
enrichie, le Rugby Live Center. Celle-ci permettra de
consulter les meilleurs moments des rencontres et, pour
17 matches, donnera accès à la caméra de l'arbitre,
en second flux. Le dispositif sera accessible sur écran
TV en exclusivité pour les abonnés d'Orange.
L'intégralité des 48 matches de la Coupe du monde
sera disponible en replay. Cela inclut les 27 matches
rétrocédés, en direct et en exclusivité, à Canal+, qui
bénéficieront d'un commentaire dédié (nos informations
du 20 janvier). Rappelons que TF1 conserve en
exclusivité sur son antenne, en direct, les cérémonies
d'ouverture et de clôture, tous les matches du XV de
France, les meilleures affiches des phases de poule, ainsi
que tous les quarts de finale, les deux demi-finales, le
match pour la 3e place et la finale. Les matches seront
diffusés en prime time pour 8 d'entre eux, en access
prime time (11), et 2 le dimanche après-midi.
Sylvain Marconnet et Vincent Clerc consultants
Les rencontres seront commentées par deux équipes.
L'une sera composée de Christian Jeanpierre et Bernard
Laporte, ancien sélectionneur du XV de France, avec
l'ancien international Christian Califano comme homme
de terrain. L'autre équipe associera Nicolas Delage,
journaliste sur Eurosport, et l'ancien international Thierry
Lacroix. Pour les magazines accompagnant les matches,
présentés par Denis Brogniart sur un nouveau plateau,
deux nouveaux consultants ont été recrutés :
Sylvain Marconnet, ancien pilier international, et Vincent
Clerc, l'ailier du Stade toulousain. Rappelons que
Sébastien Chabal, ex-international, qui officiait sur TF1 lors
de la précédente édition, a rejoint cette année Canal+ (nos
informations du 9 juin). Autre ancien joueur, Eric Champ,
lui, est de retour sur la Une. L'offre de magazines inclura
aussi Télérugby, chaque dimanche matin entre Automoto et
Téléfoot, et une image quotidienne autour du JT de 20h.
Grâce à un accord signé avec la Fédération française
de rugby (FFR), la Une va rééditer, comme en 2007
et 2011, une expérience d'immersion dans les coulisses
du XV de France avec le JRI Matthieu Dupont, qui suivra
les joueurs durant leur préparation et la compétition. Les
images seront proposées dans les rendez-vous d'information
de TF1 et les magazines de Coupe du monde. Les JT de
TF1 se mobiliseront eux aussi pour suivre régulièrement les
Bleus. Celui de Claire Chazal, le 18 septembre, diffusera
la cérémonie d'ouverture du Mondial.
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Brossat, Arnaud Grellier, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale Paoli-Lebailly, Isabelle Repiton, Carole Villevet
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Vendredi 3 juillet 2015
7/17
Chaînes hertziennes historiques
France 2 : des nouveautés dans le flux et l'info à la rentrée
Les directions de France Télévisions et de France 2 ont
présenté ce jeudi à la presse les nouveautés de la
rentrée de France 2, une « grille de continuité » qui
doit contribuer à en faire « une chaîne de son
époque », a affirmé Bruno Patino, dg délégué aux
programmes, aux antennes et aux développements
numériques du groupe public. Si la plupart des nouveaux
rendez-vous en matière de fiction et de documentaire sont
déjà connus, plusieurs nouvelles émissions ont été
annoncées dans les domaines du flux et de l'information.
Un talk-show pour Frédéric Lopez
Côté divertissement, Nagui présentera et produira un
nouveau magazine musical, Pop Show (Air Prod), en
prime time le samedi, « très feel good », selon les mots de
Stéphanie Brémond, directrice déléguée de l'antenne de
France 2. Un seul numéro a été commandé pour l'instant, il
s'agira donc d'un test pour la chaîne. Frédéric Lopez va
poursuivre son magazine Rendez-vous en terre
inconnue (Bonne Pioche/Adenium), et s'en verra confier
parallèlement un autre, qu'il va également produire. Il
s'agira d'un talk-show de deuxième partie de soirée,
dont le nom et la périodicité ne sont pas encore
fixés. France 2 a confirmé la création d'un rendez-vous
axé sur la décoration, L'atelier déco (BBC Worldwide
France), animé par Aurélie Hemar le samedi (nos
informations du 30 mars). En revanche, un projet
d'émission hebdomadaire avec Michel Cymes sur la
thématique du bien-être n'a pas été retenu.
Une émission pour les présentateurs vedettes des JT
France 2 va également innover dans l'information, avec
de nouveaux rendez-vous pour trois de ses présentateurs
vedettes. Laurent Delahousse, présentateur des JT du
week-end, continuera parallèlement à animer Un jour, un
destin. Il prépare aussi une nouvelle collection
hebdomadaire, Les Français (Magnéto Prod), qui
auscultera « la façon de vivre de nos concitoyens avec des
scrutins décisifs », a affirmé Bruno Patino, par allusion aux
élections présidentielle et législatives de 2017. David
Pujadas, présentateur des JT de 20h en semaine, va, lui,
piloter la collection Cellule de crise (KM/Brain Works),
axée sur le récit et la contre-enquête d'événements
marquants de l'histoire récente de la France, comme par
exemple les attentats de janvier en région parisienne.
Julian Bugier, joker des JT, aura lui aussi son magazine,
dont le nom de code est 50 pour nous. Ce rendez-vous
traitera des nouvelles façons de consommer et
d'entreprendre à l'ère du numérique. Par ailleurs, le
magazine d'enquêtes Cash investigation reviendra en
prime time à partir de septembre.
important avec ceux de sa rivale TF1, qu'elle attribue à sa
conception particulière des journaux. « Le JT, c'est une
émission d'information », et pas seulement le recensement
des faits du jour, a dit Pascal Golomer, directeur de
l'information de France Télévisions. « Le public vient voir
le spectacle de l'information, dans le sens noble du
terme », a-t-il ajouté. L'information a aussi contribué à
moderniser l'image de France 2, car elle fait en sorte
« qu'on sente battre le pouls de notre société »,
selon Bruno Patino. France 2 cherche par ailleurs un
nouveau projet pour remplacer Mots croisés, qui
s'arrête. Le magazine L'angle éco, lancé à la rentrée
dernière et animé par François Lenglet, est pour sa part
reconduit, tout comme Des paroles et des actes, et les
rendez-vous 13h15 après les JT du midi le week-end.
Documentaire sur la NSA
Dans le prolongement de l'information, France 2 va
étoffer son offre de documentaires avec Apocalypse
Staline (3 x 52', CC&C) ou Human (Hope Productions),
de Yann Arthus-Bertrand (nos informations du 17 juin). Elle
en annonce un autre, qui traitera de la NSA et de son
mode de fonctionnement, coproduit avec la chaîne
publique américaine PBS. On pourra y voir un entretien
avec Edward Snowden, ancien employé de l'agence de
renseignements électroniques américaine et lanceur d'alerte
sur les pratiques illégales de la NSA, exilé en Russie.
La chaîne va aussi événementialiser certains rendezvous culturels. Virginie Guilhaume animera une
émission sur les coulisses du feu d'artifice du 14 juillet.
Stéphane Bern présentera Ensemble, sauvons nos
trésors à l'occasion des Journées du patrimoine (nos
informations du 20 mai).
Fiction : « Le meilleur reste à venir »
Enfin, la fiction continuera d'occuper une place
majeure dans la stratégie de la chaîne. « Après cette
année exceptionnelle pour la fiction, le meilleur
reste à venir », a assuré Bruno Patino. Pas de réelle
annonce cependant, la chaîne ayant déjà largement
communiqué sur ses futures nouveautés. Elle a donc
confirmé 10 % (6 x 52', Mon Voisin/Mother), réalisée
par Cédric Klapisch (nos informations du 4 novembre),
Le passager (EuropaCorp), adaptée d'un roman de
Jean-Christophe Grangé, Malaterra, inspirée de la série
policière britannique Broadchurch (8 x 52', Shine France
Films) et la série judiciaire Lebowitz contre Lebowitz
(Chabraque Productions/Ryoan) (nos informations du
10 février). Les téléspectateurs pourront en outre retrouver
des fictions bien installées comme Candice Renoir
(Boxeur de Lune), Caïn (DEMD), Chérif (MakingProd) et
Les petits meurtres d'Agatha Christie (Escazal Films).
« Spectacle de l'information »
France 2 s'est félicitée, au passage, des succès
d'audience de ses JT, revendiquant un écart toujours moins
Photos de la conférence sur www.satellifax.com.
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Vendredi 3 juillet 2015
8/17
Chaînes hertziennes historiques
Canal+ : ÿ A tchao Ÿ Les Guignols ?
« Touche pas aux Guignols ! » Personnalités des
médias, du show-business, du monde politique et des
milliers d'internautes se sont émus ce jeudi de la possible
disparition des Guignols de l'info, l'emblématique
journal satirique de Canal+, annoncée par plusieurs
médias. « Beaucoup ne pouvaient y croire hier, mais Les
Guignols sont sur le point de disparaître. Aidez-nous ! », a
lancé sur Twitter Benjamin Morgaine, l'un des auteurs de
l'émission culte de Canal+. « Il faut les sauver, bien sûr ! »,
a renchéri le président PS de l'Assemblée nationale,
Claude Bartolone, exprimant publiquement son soutien
aux marionnettes stars du PAF, tout comme Jean-Luc
Mélenchon ou Cécile Duflot. Le journaliste Patrick
Poivre d'Arvor, dont la marionnette anime depuis ses
débuts cette parodie de JT avec son fameux « A tchao
bonsoir », a également pris fait et cause pour Les Guignols
sur Twitter : « Il y a vingt-sept ans mon double de Canal+
ne m'a pas demandé de voir le jour mais je lui ai toujours
laissé vivre sa vie. Aujourd'hui encore plus ! »
La ministre de la Culture et de la Communication, Fleur
Pellerin, a également tweeté : « Je suis très attentive à
l'indépendance des chaînes… mais j'aimerais beaucoup
pouvoir rire encore longtemps à l'impertinence des
#Guignols ». L'ancien président de Canal+ Pierre
Lescure a démissionné du conseil d'administration
d'Havas (groupe Bolloré) pour protester contre le souhait
prêté à Vincent Bolloré, patron de Vivendi, de supprimer
l'émission satirique, a-t-il indiqué dans un entretien
accordé ce jeudi aux Echos et diffusé en ligne. Le Premier
ministre, Manuel Valls, a défendu « l'impertinence » des
émissions satiriques dont « nous avons toujours besoin ».
L'un de ses prédécesseurs, Alain Juppé a, lui, troqué la
photo de son compte Twitter contre celle de sa
marionnette, avec ce commentaire : « J'aime me voir
dans les Guignols. Nous avons besoin d'eux. »
Décision demain
La direction de Canal+ et Vivendi, sa maison mère,
se sont refusés à tout commentaire mais, selon plusieurs
sites d'information, le sort des Guignols pourrait être
scellé lors d'une réunion ce vendredi des
actionnaires du groupe. La mobilisation a été immédiate
sur les réseaux sociaux, les internautes exprimant colère,
indignation ou incompréhension face à l'arrêt possible
du rendez-vous quotidien de la chaîne, à l'antenne
depuis août 1988. « Vous n'avez donc rien retenu de
ce maudit mois de janvier ? », a lancé Dorothée L, en
référence aux attentats du début de l'année contre
l'hebdomadaire Charlie Hebdo, autre symbole
d'irrévérence. Des « Je suis Guignols » ont fleuri sur la
toile, alors qu'une pétition, lancée sous le slogan
« Touche pas aux Guignols », avait déjà réuni ce jeudi
après-midi plus de 25 000 signatures. Certains ont
même menacé de se désabonner de la chaîne si
l'émission venait à disparaître. Des internautes
s'émouvaient aussi du fait que cette information soit
diffusée deux jours après la mort d'Alain de Greef,
l'ancien numéro deux de Canal+, père des Guignols.
Moins de mordant
Un des membres de l'équipe, qui a participé fin juin à la
dernière des Guignols de cette saison, ne cachait pas son
étonnement. « Il n'y a eu aucun signe, ni du côté de la
production, ni du côté de la direction de la chaîne,
d'un arrêt possible, ni même d'un changement de
formule », a-t-il assuré, sous couvert d'anonymat. Une
allusion au passage de l'émission à un rythme
hebdomadaire à la rentrée, également évoqué dans la
presse. « C'est d'autant plus surprenant que des travaux
importants ont été faits sur le site de production, à La
Plaine-Saint-Denis, pour accueillir la fabrication des
marionnettes qui, pour l'instant, est réalisée dans Paris », at-il ajouté. L'un des auteurs de la première heure des
Guignols, Bruno Gaccio, est toutefois resté très prudent :
« Rien n'a été annoncé aux Guignols encore », a-t-il dit
sur Twitter. Présentée par certains médias comme une
décision du patron de Vivendi, Vincent Bolloré, qui
goûterait peu la liberté de ton des marionnettes de Canal+,
l'arrêt du programme s'inscrirait dans une refonte des
programmes de la chaîne, dont une autre émission
phare, Le grand journal, a vu son audience s'éroder. Elle
est passée de 6,9 % de pda en moyenne la saison
dernière, à 6 % cette année (chiffres Médiamétrie). Les
deux programmes subissent aussi la concurrence de Cyril
Hanouna et de son émission Touche pas à mon poste !,
diffusée à la même heure sur D8, autre chaîne du groupe.
Un temps considérés comme les seuls vrais agitateurs du
PAF, Les Guignols, qui brocardent chaque jour le
microcosme politico-médiatique, sont aujourd'hui parfois
accusés d'avoir perdu de leur mordant. « Nous allons
mettre la question des Guignols à l'ordre du jour du comité
de groupe qui se tient vendredi, où sera aussi évoquée la
ligne éditoriale de Canal+ », a indiqué Jean-Marc
Jeaneau, élu CGT. « Nous sommes vigilants car si Les
Guignols sont menacés, d'autres programmes pourraient
suivre, Groland, Le petit journal », a-t-il ajouté.
____________________________________________________ TNT
Gulli : les principales nouveautés de la rentrée autour des 10 ans de la chaîne
Rentrée majeure et ambitieuse pour Gulli qui fêtera
en novembre son 10e anniversaire. « La chaîne s'est
installée durablement dans le paysage de la TNT et est
devenue une marque référente dans la thématique
jeunesse », s'est félicité ce jeudi Richard Lenormand, dg
du pôle Radio-Télévision de Lagardère Active
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Vendredi 3 juillet 2015
9/17
TNT
lors de la conférence de rentrée des chaînes
jeunesse du groupe. « Gulli est un succès en linéaire
(1re sur les 4-10 ans en journée cette saison) et en
délinéarisé », a de son côté fait valoir Denis
Olivennes, président du directoire de Lagardère Active.
Dès le mois de septembre, la chaîne lancera Un grand
rêve (90'), un divertissement familial de prime time
produit par Endemol : 18 enfants qui aiment chanter et
danser ont accepté de réaliser pour toute une ville
(Coulommiers) un show mélangeant chant et danse. Pour
réaliser ce défi, ils seront aidés par Jean-Marc Généreux
et Mehdi Kerchouche pour la danse, Yseult pour le
chant, Emmanuelle Rivassoux (Maison à vendre sur
M6) pour les décors et quelques invités surprise. « C'est
une création », a indiqué Nicolas Coppermann,
président d'Endemol France. « Nous voulions montrer
que l'on peut faire de la grande télévision en prime
time dans une économie qui est celle de Gulli », a-t-il
souligné, ajoutant que l'émission est appelée à voyager,
plusieurs pays ayant manifesté leur intérêt.
Olivier Minne succède à Benjamin Castaldi
Intervilles international (Mistral Production) coanimé
par Cécile de Ménibus et Joan Faggianelli fera son
retour pour une 2e saison (six prime time de 70') en
Chine. Autre retour attendu : Tahiti Quest (Ah !
Production) dont la 3e saison sera présentée par Olivier
Minne, Benjamin Castaldi ayant rejoint NRJ 12. En
attendant, la chaîne rediffusera cet été les deux
premières saisons de ce jeu d'aventures (6 x 90' –
5 x 90'). Diffusés en février et mars derniers, les cinq
prime time de la saison 2 avaient réuni en
moyenne 603 000 téléspectateurs (751 000 personnes
pour la saison 1), permettant à Gulli de se classer en
moyenne « première chaîne jeunesse française » sur ces
cinq vendredis soirs (nos informations du 10 mars).
In ze boîte (Maximal Productions) fera également son
retour pour une 9e saison. L'émission animée par Joan
Faggianelli fera l'objet d'un prime time de 90' qui sera
diffusé pendant les vacances de la Toussaint.
Egalement annoncés : Les bêtises de Gulli (70'), une
compilation des fous rires incontrôlables, chutes
inoubliables et lapsus incontournables sur les dix ans de
Gulli. La chaîne proposera également Magic Kids
(8 x 26'), un programme destiné à faire découvrir la
magie aux enfants. Produit par Electron Libre (Lagardère
Entertainment), ce rendez-vous est réalisé par Jean-Luc
Bertrand, également magicien.
Une série musicale latino-américaine en access
La chaîne a par ailleurs acquis la série musicale latinoaméricaine Chica Vampiro (60 x 45' – RNC TV), qu'elle
diffusera en exclusivité en access. Cette production
colombienne suit les amours et amitiés d'une jeune
vampire de 16 ans sur fond de musique et de danse.
La série est un immense succès en Colombie, au
Mexique, en Italie et aux Pays-Bas, fait valoir la chaîne.
Autre nouveauté : Gulli à l'Elysée (5 x 5' + 52' –
produit par Arnaud Ngatcha pour A Prime News) ou
l'immersion de cinq enfants dans le palais de l'Elysée.
Les Gulli'Z, émission au cours de laquelle les enfants
élisent leurs artistes préférés, feront leur retour en
novembre pour une 2e édition (909 Productions, filiale
de Lagardère Entertainment). La première édition avait
rassemblé plus de 100 000 votes sur le site de la chaîne.
Ouverture d'une case documentaire sur le monde
Gulli ouvrira une case documentaire destinée à
« découvrir le monde autrement », ont annoncé
Gérald-Brice Viret et Caroline Cochaux, directeur
délégué et dg des programmes et des antennes du pôle
TV. Sont annoncés : Destination aventure (2 x 90' –
Puzzle Media) avec Taïg Khris ; Rêves d'enfants (2 x 57'
– Bo Travail !) ou encore Grandir avec les animaux
sauvages (2 x 52' – FL Concepts).
S'agissant du cinéma, la chaîne reconduit le prime
time du mardi à 18h40, créé avec succès en septembre
dernier. Par ailleurs, la chaîne a mis en place une
politique de découverte de films patrimoniaux et
proposera dans ce cadre un cycle Jacques Demy.
Côté animation, la chaîne annonce parmi ses
nouveautés Maya l'abeille (Studio 100 Animation),
la nouvelle version des Teletubbies (60 x 26', chez DHX
Media et Darrall Macqueen), Transformers Rescue Bots
Mission Protection (saison 2, Hasbro Studios), Tobot
(78 x 26', Young Toy) ou encore Foot 2 Rue extrême
(39 x 26', Télé Images Prod. & Maga Animation Studio).
Succès sur le délinéarisé
Sur le numérique, Gulli.fr se classe 1er site jeunesse
avec 1,4 million de visites/mois tandis que l'application
gratuite pour tablettes et smartphones a été téléchargée
plus de 2 millions de fois. Par ailleurs, Gulli Replay a
atteint son meilleur niveau historique en mai avec plus de
22 millions de vidéos vues, souligne la chaîne.
Rappelons que Gulli lancera une nouvelle tablette en
octobre prochain qui intégrera la technologie « Motion
pour 2 players » (nos informations du 24 avril).
Outre le numérique, Gulli se développe à
l'international. Déjà présente en Russie, elle a fait son
entrée en mars dernier en Afrique dans 22 pays
subsahariens et francophones. « C'est le début d'un
développement qui va s'amplifier », a souligné Denis
Olivennes, évoquant l'ambition de devenir « une offre
mondiale alternative en matière de jeunesse », avec
« une vision européenne ».
Enfin, la chaîne propose également quatre espaces
ludo-éducatifs. Un 5e parc Gulli sera ouvert cet automne.
Photos de la conférence sur www.satellifax.com.
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Vendredi 3 juillet 2015
10/17
TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles
Culturebox (France Télévisions) : disponible dans l'offre TV d'Orange
Culturebox, la plate-forme culturelle à la demande de
Télévisions, est désormais disponible
directement dans l'offre TV d'Orange, indique le
France
groupe public. Cet accès s'ajoute au web, à la tablette et
aux téléviseurs connectés. Bouygues Telecom propose
aussi Culturebox dans son offre TV, mais en OTT, sur sa
box Miami uniquement.
Culturebox proposera notamment cet été des contenus
musicaux issus des festivals d'été, comme Les
Francofolies, les Vieilles Charrues, Les Chorégraphies
d'Orange ou Jazz à Vienne.
Freebox : arrivée de la chaîne angolaise TPA International
La société Thema, spécialisée dans la distribution de
chaînes TV et éditrice de la chaîne de fiction africaine
Nollywood TV (diffusée en France depuis 2012), a
annoncé dans un communiqué l'arrivée de la chaîne
angolaise TPA International en France sur la Freebox.
Elle est disponible dès ce jeudi et incluse dans le bouquet
basic. Rappelons que Thema est passée fin 2014 sous le
contrôle de Canal+ Overseas.
_________________________________________________ Internet
Boomerang : nouvelle application mobile pour créer et piloter son propre bolide
Boomerang (groupe Turner) a annoncé ce jeudi le
lancement d'une nouvelle application mobile. « Décopilote » est un jeu qui permet, selon la chaîne, de « créer
son propre bolide customisé et de faire la course avec
ses héros préférés » et compte susciter le même
engouement que le jeu en ligne « Déco-bolide », et son
million de parties jouées. Inspiré de séries à succès de la
chaîne, le jeu met en scène les personnages de ScoobyDoo, Tom & Jerry et Les Fous du volant. L'application
est disponible gratuitement sur iOS et Android.
__________________________________________________ Justice
France Télévisions / Affaire Bygmalion : confirmation de la procédure et de l'instruction judiciaire
La cour d'appel de Paris a validé ce jeudi les mises en
examen dans l'affaire de favoritisme sur des contrats
payés par France Télévisions à Bygmalion, dans
laquelle sont mis en cause les deux anciens patrons des
sociétés, Patrick de Carolis et Bastien Millot, a-t-on
appris de sources concordantes. La chambre de
l'instruction de la cour d'appel a rejeté les demandes
de nullité des mises en examen, a confirmé une
source judiciaire. L'avocate de Bastien Millot, Florence
Rault, a annoncé qu'elle formerait un pourvoi devant
la Cour de cassation. Patrick de Carolis était pdg du
groupe audiovisuel public quand les contrats ont
démarré, fin 2008, alors que Bastien Millot venait de se
mettre en congé de France Télévisions, où il était
directeur de la communication depuis 2005, pour fonder
Bygmalion. Le premier a été mis en examen pour
favoritisme, le second pour recel. L'ancien secrétaire
général du groupe audiovisuel, Camille Pascal, devenu
ensuite conseiller de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, a aussi
été mis en examen pour favoritisme.
Poursuite des investigations
En cause, des contrats passés sans mise en
concurrence pour des missions de veille internet,
gestion du courrier aux téléspectateurs ou de
communication, dont certaines se sont poursuivies
jusqu'en 2013, sous le mandat de Rémy Pflimlin,
placé sous le statut de témoin assisté.
Longtemps proche de Jean-François Copé, qu'il a
conseillé avant d'entrer à France Télévisions, Bastien Millot
soutient que le délit de favoritisme ne s'applique pas à
l'ordonnance du 6 juin 2005, qui régit les contrats. Mais
la cour d'appel n'a pas suivi cet argument. « On est en
parfaite insécurité juridique. Ce que la loi autorisait à
l'époque, aujourd'hui un juge vient nous dire "non" », a
commenté Me Florence Rault. Le syndicat CGC des
médias (SNPCA-CGC), plaignant dans le dossier, « se
félicite de cette formidable décision », a réagi son
président, Jean-Jacques Cordival. « Cela va enfin
permettre au juge de poursuivre ses investigations », a
abondé son avocat, Me Pierre-Olivier Lambert.
Au total, Bygmalion a facturé quelque 2,2 millions
d'euros de prestations à France Télévisions ou à deux
de ses filiales, France Télévisions Publicité (FTP), sa
régie publicitaire, et Multimédia France Productions
(MFP), entre 2009 et 2013, selon les chiffres d'un
document versé à l'enquête et rapportés par une source
proche du dossier. L'information judiciaire, menée par le
juge Renaud van Ruymbeke, est distincte de celle sur
les fausses factures d'une filiale de Bygmalion durant la
campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012.
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Vendredi 3 juillet 2015
11/17
International
G-B : la BBC va supprimer plus de 1 000 emplois
La BBC, premier groupe audiovisuel public au monde,
a annoncé ce jeudi la suppression de plus de 1 000
emplois en raison de la baisse de collecte de la
redevance, qui constitue sa principale source de
financement. « Selon les prévisions, la redevance pour
la période 2016-2017 rapportera 150 millions de
livres [211 M€] de moins que prévu en 2011. Les gens
visionnent de plus en plus les programmes en ligne ou
sur leurs appareils mobiles. Le nombre de foyers qui
possèdent un téléviseur diminue a déclaré Tony
Hall, dg de la BBC. Le groupe, qui emploie aujourd'hui
plus de 16 600 personnes, a souligné que la plupart
des suppressions concerneront des postes de
management, dans un souci d'économie et de
« simplification ». Dans un communiqué, il indique qu'il
souhaite « réduire le nombre de départements » et
« le nombre d'échelons hiérarchiques ».
Ces dernières années, la BBC a déjà supprimé des
milliers d'emplois dans le cadre d'un plan d'économie de
800 M£ (1,1 milliard d'euros) entamé en 2010.
Parallèlement, elle vend des propriétés à tour de bras
pour réduire ses coûts immobiliers. Rappelons qu'elle a
cédé le site « Media Village » qu'elle occupe dans le
quartier de White City (Ouest de Londres) pour 87 millions
de livres (119 M€) au groupe immobilier japonais Mitsui
Fudosan (nos informations du 8 juin). En juin, la BBC a
ainsi indiqué que la taille de son parc immobilier avait
diminué de 40 % depuis 1998. La vente d'immeubles, la
réduction des effectifs et des coûts administratifs ainsi que
la cession de certains droits TV sur le sport « permettront
d'économiser plus de 1,5 milliard de livres par an d'ici
2017 », a-t-elle souligné.
Mais « en dépit des progrès déjà réalisés et en raison de
la redevance TV, gelée depuis sept ans, de nouvelles
économies sont nécessaires », a ajouté le groupe public.
« Cela démontre aussi une nouvelle fois que le système de
redevance doit être modernisé », selon la BBC, pour
prendre en compte le visionnage de ses programmes en
ligne ou sur un appareil mobile, non soumis à la possession
d'une licence. C'est ce qu'a fait au mois de juin la Suisse en
adoptant une modification du système de redevance pour la
radio-télévision qui fera que tout foyer devra payer même s'il
n'a ni téléviseur ni radio (nos informations du 16 juin).
La BBC a reçu 3,7 Md£ (5,2 Md€) en 2013-2014 de
la redevance, qui coûte à chaque foyer britannique
145,50 £ (204,80 €) par an, un tarif qui n'a donc pas
bougé depuis sept ans dans le cadre de la politique
d'austérité du gouvernement.
Cette annonce intervient alors que les négociations en
vue de la révision de la charte de la BBC s'ouvriront
dans quelques mois. Rappelons que les missions et le
financement du groupe sont définis par une charte
royale révisée tous les dix ans. L'actuelle arrive à
expiration en décembre 2016.
Autre mesure pour tenter de réduire les coûts, ce
mercredi, le BBC Trust, organe de contrôle du groupe
public, a donné son feu vert à un repositionnement sur
internet de la chaîne BBC Three destinée aux jeunes (nos
informations du 1er juillet). Un arrêt de la diffusion TV qui
permettrait d'économiser 30 M£ (42,2 M€) par an.
_______________________________ Nominations, mouvements
RTL2 / Fun Radio : directrice du développement musical
Noémie Pallard, responsable artistique et musique de
Fun Radio et RTL2 depuis 2007, est nommée au poste
nouvellement créé de directrice du développement
musical de Fun Radio et RTL2, indique le pôle Radios
musicales du groupe RTL.
Elle est chargée des relations avec les acteurs de
l'industrie du disque, et travaillera en lien avec la
direction des partenariats musicaux, assurée par Benoît
Fitoussi et Marie Fugier, précise-t-il.
Noémie Pallard se voit également confier le
développement éditorial et artistique des produits musicaux
digitaux, pour le compte des marques Fun Radio et RTL2.
_____________________________________________Programmes
Canal J : une grille de rentrée riche en inédits pour ses 30 ans
Pionnière des chaînes jeunesse et du câble, Canal J
(Lagardère Active) fêtera ses 30 ans à la rentrée. Pour
marquer cette étape, la chaîne générationnelle des 812 ans a annoncé ce jeudi, lors d'un point presse, une
grille de rentrée fortement renouvelée avec 93 % de
contenus inédits dès septembre.
L'événement sera fêté le 23 décembre, jour
anniversaire, avec La nuit des 30 ans (nos
informations du 19 juin). A cette occasion, les
téléspectateurs vont pouvoir revivre les meilleurs
moments de la chaîne avec des contenus produits par
Canal J, les interviews inédites de ses animateurs, un
documentaire avec 30 personnalités qui ont fait, créé,
imaginé la chaîne (Gérald-Brice Viret, Laurent
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Vendredi 3 juillet 2015
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Programmes
Mariotte, Pierre Belaïsch, Thomas Sotto ou encore
Bibiane Godfroid).
Retour de séries en exclusivité
Des séries cultes et inédites en France feront leur retour
en exclusivité sur la chaîne dont Thunderbirds, la nouvelle
génération des Sentinelles de l'air (26 x 22' – ITV
Studios/Pukeko Pictures) et Sailor Moon Crystal (26 x 26'
– Toei Animation). Egalement annoncées : la saison 2 de
Digimon Fusion (Toei Animation), la saison 18 de
Pokémon XY (20 x 20' – Pokémon Company) et la
saison 22 de Power Rangers Dino Charge (26 x 20' –
Saban Entertainment).
A découvrir : la coproduction Trolls de Troy (78 x 7' –
Futurikon) inspirée de la BD du même nom et la série
d'animation, La boucle infernale (26 x 26' – DHX
Media/Neptoon Studios/YTV) pour rencontrer Luc et
Théo, un duo de choc, coincés dans une boucle
temporelle qui ne pensent qu'à une chose : s'amuser.
L'émission quotidienne Big Jump (50 x 12' –
La Grosse Equipe) fait son retour en 5e saison ainsi que
Cache-toi si tu peux (2P2L – 2 x 90') en 2e saison avec
Cécile de Ménibus en maître du jeu et du temps.
Avec un taux de notoriété globale de 77 % sur les
foyers avec enfant(s), « Canal J est la 3e chaîne la plus
connue depuis deux ans », a souligné Gérald-Brice
Viret, directeur délégué du pôle Télévision de Lagardère
Active. « Elle a retrouvé de très belles couleurs », a-t-il
indiqué, évoquant une progression de 90 % de son
audience au prochain Médiamat'Thématik dont les
résultats seront publiés le 7 juillet. Cette chaîne premium
du payant, diffusée en exclusivité sur Canalsat et
Numericable, a proposé 150 coproductions en trente
ans, a-t-il fait valoir.
TiJi : divertissement, émotion et évasion pour la rentrée 2015-2016
Rentrée festive pour TiJi. La chaîne des tout-petits, qui
fêtera ses 15 ans en décembre, annonce une saison autour
de 3 axes principaux : le divertissement, l'émotion et
l'évasion. Cette nouvelle année marquera le retour des
mascottes TiJinou et TiJibelle (Gédéon) pour accompagner
les enfants tout au long de la journée, et une programmation
renforcée avec la mise en place de « rendez-vous clairs et
identifiables qui répondent au rythme de vie des
téléspectateurs, avec l'envie d'encourager l'ouverture d'esprit
des enfants face aux différences de l'autre ».
Dès la rentrée, sont annoncées : la 5e saison de My
Little Pony, les amies c'est magique (26 x 26' –
Hasbro Studios), Mia saison 2 (13 x 11' – Cyber Group
Studios, Sardine Productions) et Transformers Rescue
Bots saison 3 (26 x 26' – Hasbro Studios).
La chaîne proposera également des épisodes inédits des
Mini-ateliers et des Contes de TiJi (13 x 7' – Production : 64
millièmes), présentés par Adeline Blondieau.
De nouvelles séries font leur entrée dont les Popples
(52 x 13' – Zagtoon, Method Animation et Saban
Brands Production, en coproduction avec Nexus Factory,
Umedia), une tribu de créatures poilues et colorées, Bing
(78 x 7' – Aardman), Zafari (Ink – 52 x 11') et Super 4
(52 x 11' – Method Animation, Morgen Studios), le
dessin animé inspiré par les célèbres personnages
Playmobil. Enfin, dès la rentrée et jusqu'en décembre, TiJi
proposera un téléfilm de Barbie par semaine.
Disponible en exclusivité sur Canalsat et Numericable,
TiJi se revendique 3e chaîne de l'offre jeunesse auprès
des filles 4-14 ans.
Photos de la conférence sur www.satellifax.com.
Accès direct : http://satfax.fr/150702A. Et sur nos
applications mobiles, onglet « photos ».
France 2 : le départ d'Alessandra Sublet confirmé
Alessandra Sublet, qui présentait Un soir à la tour
Eiffel (Troisième Œil Productions) sur France 2 cette
Selon le site jeanmarcmorandini.com, Alessandra
Sublet rejoindrait TF1 où elle pourrait animer Stars à
saison, va quitter la chaîne, a confirmé ce jeudi Bruno
Patino, dg délégué aux programmes, aux antennes et
domicile, qui sera relancée par la Une.
Par ailleurs, Aïda Touihri quitterait elle aussi
France 2, où elle présentait Grand public, pour rejoindre
Le grand 8 sur D8, selon Puremedias.com.
aux développements numériques de France Télévisions.
« Il est probable qu'on ne retrouve pas Alessandra
Sublet à la rentrée, ce que je regrette », a-t-il affirmé.
_______________________________________ Au fil des tweets...
Jeudi's tweets : Conte, Juppé, Lescure, Gaccio, Mercereau, Pellerin, Beaugrand, Sauzay, Marconnet, Jadot...
Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe
d'origine sont conservées… sauf exception charitable !
Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax.
@christopheconte A la place des Guignols, Canal Bolloré diffusera chaque soir le stand-up de Paul Bismuth.
#TouchePasAuxGuignols
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Au fil des tweets…
@ouifm #FlashInfo : Déjà plus de 4 000 signatures sur la pétition contre l'arrêt des Guignols de l'Info. On vous en parle
sur @ouifm #ATchaoBonsoir
@alainjuppe J'aime me voir dans @LesGuignols. Nous avons besoin d'eux. #LesGuignols]
@pierrelescure Allez sur le compte d'Alain Juppé: il a mis sa marionnette à la place de sa photo ! Et lisez le
commentaire... Je trouve ça superbe !
@GaccioB Il ne manque plus que la réaction indignée de NS et nous serons au complet
@DamienMercereau Pour info, le hashtag #TouchePasAuxGuignols a été lancé par un anonyme, @corentinlavoute,
mardi après-midi
@RonyHerve Les Guignols ? Ne pas sous estimer les effets ravageurs de changements de grille. Se souvenir de RTL en
chute libre au 1er départ de Bouvard
@fleurpellerin Je suis très attentive à l'indépendance des chaînes... mais j'aimerais beaucoup pouvoir rire encore
longtemps à l'impertinence des #Guignols
@TF1 C'est une exclusivité du #JT20h #TF1 : Le GIGN révèle les dessous de l'assaut contre les frères Kouachi.
@Tof_Beaugrand Direction la Plaine pour le tournage d'une belle émission à découvrir cet été !
@Manald1 Nouvelle campagne de pub pour @canalplay. Demain sur vos écrans.
@BenjaminSauzay @Manald1 @canalplay Alors que juste changer l'ergo sur les box suffirait à faire +30%
@Manald1 @BenjaminSauzay les deux ne sont pas incompatibles. Sans com, on n'existe pas dans le bruit ambiant.
#NewWorld
@Manald1 By the way @canalplay toujours inaccessible sur mon #CubeS : pas d'endroit où je peux entrer mes
identifiants !
@Manald1 @joelwir m'enfin ! Ça marche tout seul chez mon voisin!
@joelwir @Manald1 Et le CAT n'arrive pas à me dépanner...
@thierryjadot great session in #APATV2015 with European MP Julia Reda @Senficon. Tough discussions around an
European harmonization of authors right
@thierryjadot #APATV2015 merci à @boyer2626 pour son invitation à une table ronde qui a montré la nécessaire
réinvention de l'audiovisuel français
@thierryjadot @Guy_Lagache merci pour votre animation de la table ronde #APATV2015 et d'avoir veillé à préserver
l'élégance des rapports entre intervenants
@thierryjadot #APATV2015 un débat animé, quelques attaques personnelles, beaucoup de conservatisme malgré la
désaffection des jeunes publics pour la télé
@W9 Soirée #Sharknado ce soir à 20:50 sur @W9 !
@Canalsat #Sharknado, c'est OLD : #Sharknado3 sera sur @SyfyFr dans 3 semaines ! LE trailer de l'année :
http://www.syfy.fr/video/
@jszanchi La dernière édition papier de @metronews est pour demain. Si vous en voulez un, courez après les petits
hommes verts à la sortie du métro !
@smarconnet Ravi de faire parti de l'aventure #CDMRugbyTF1 @TF1
@YepCMoi @maxsaada @Satellifax consultez vos forum de temps en temps vous saurez ce que les gens pensent de
votre tout HD mensonger.
@joelwir #apatv2015 La question que se pose la salle : le ventilo va-t-il réussir à plus soulever la robe de
@C_MorinDesailly [Photo]
@RonyHerve @joelwir @C_MorinDesailly pardon Joël mais pas certain que ce soit finaud ce tweet !...
@joelwir @RonyHerve @C_MorinDesailly Et, pour info, le ventilateur a été vite fermé et ça n'a pas dérapé...
@C_MorinDesailly @joelwir Au moins ça a fait une animation !
@boyer2626 @joelwir @RonyHerve @C_MorinDesailly : merci joel de ta bienveillance. Tu n'es pas un grincheux !
@boyer2626 @C_MorinDesailly @joelwir : vous serez toujours la bienvenue ! Merci de votre humour et de votre
élégance
@C_MorinDesailly @boyer2626 @joelwir restons ds la création : finalement plutôt flatteur en référence à 7 ans de
réflexion #Marylin Monroe !
@Anne_Hidalgo #Canicule : 5 grands parcs de #Paris ouverts cette nuit : Buttes-Chaumont, Martin-Luther-King,
Montsouris, Monceau et André-Citroën.
(Tweets relevés le jeudi 2 juillet)
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Revue de presse
Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, en ligne, TV, radio)...
iTELE / Céline Pigalle : ÿ Nous allons concentrer nos efforts sur les tranches 5h-7h et 10h-13h Ÿ
(Céline Pigalle, directrice de la rédaction d'iTELE et de l'information du groupe Canal+, interrogée par
Alexandre Le Drollec, TéléObs, jeudi 2 juillet)
Q : Les poids lourds d'iTELE – Bruce Toussaint, Laurence
Ferrari, Audrey Pulvar et Olivier Galzi – seront-ils à
l'antenne en septembre ?
Céline Pigalle : Je le souhaite. Depuis deux saisons,
nous travaillons avec les mêmes personnes aux mêmes
heures. C'est l'une des clés de notre réussite. Plus la grille
est stable, mieux nous nous portons. En septembre, notre
priorité sera de consolider les matinées. La matinale de
Bruce Toussaint est très performante (+21 %). Nous
devons maintenant faire mieux juste avant et juste après.
Nous allons concentrer nos efforts sur les tranches
5 heures-7 heures et 10 heures-13 heures. Pascal
Humeau quittera le 5-7 et Clément Méric le 10-13. Ce
dernier héritera d'une autre place sur la grille. Sur ces
deux cases, nous sommes en phase de recrutement. Par
ailleurs, nous renforcerons la politique et le sport, deux
marqueurs importants d'iTELE, et nous pousserons les feux
sur l'international.
Numericable / Hauts-de-Seine : le ton monte d'un cran entre l'opérateur et le département
(Frédéric Bergé, BFM Business, jeudi 2 juillet)
[…] Mais, si l'opérateur a aplani son conflit avec Paris
[nos informations du jour], le ton est monté d'un cran
avec les Hauts-de-Seine. Ce conflit a pour cadre le litige
qui oppose les deux parties à la suite du déploiement du
réseau fibre optique départemental qui avait été confié à
Numericable. Depuis le 1er juillet 2015, la résiliation de
la délégation de service public, qui avait été confiée par
l'exécutif du département 92, à Sequalum (filiale du
groupe Numericable-SFR), est effective. Une régie
départementale a pris le relais pour continuer d'exploiter
les infrastructures en fibre optique installées par l'exdélégataire. Une nécessité puisque plusieurs opérateurs
tiers l'utilisent pour relier et connecter leurs abonnés
(Bouygues Telecom notamment). Or, le département des
Hauts-de-Seine déplore de ne pouvoir accéder aux
locaux techniques liés à ces infrastructures haut débit.
Autrement dit, le conseil départemental du 92 reproche à
son ex-délégataire de ne pas lui avoir pas remis les clés
de ces locaux. Ce blocage en interdit, de fait, l'accès au
prestataire externe retenu, Axione, l'empêchant
d'intervenir, ce qui fait « peser un risque sur le bon
déroulement
des
opérations
d'exploitation
et
maintenance », selon le département.
La collectivité a entrepris les actions en justice
appropriées, « en vue de remédier à cette situation
inadmissible, qui risque de provoquer des interruptions
de service chez les utilisateurs résidentiels et
professionnels fibrés THD Seine. En tout état de cause, les
services du Département mettront tout en œuvre pour
limiter au maximum ces regrettables perturbations. »
Canal+ : le groupe se met à l'open-source en rendant public le code de son lecteur vidéo
(Guillaume Champeau, numerama.fr, jeudi 2 juillet)
Le format Flash étant déjà mort, et Silverlight en voie de
disparition, les éditeurs de plates-formes de vidéo en ligne
se tournent désormais vers le standard HTML5 pour
proposer des vidéos qui puissent être lues sur tous les
navigateurs et sur tous les appareils du marché, sans pour
autant sacrifier la protection des contenus. […] Mais la
filiale du groupe Vivendi n'était pas satisfaite des lecteurs
HTML5 disponibles sur le marché, et a donc décidé de
créer son propre lecteur, rx-player, qu'elle utilise sur son
site MyCanal. Surtout, les équipes de Canal+ ont choisi de
rendre leur lecteur utilisable et modifiable par n'importe qui,
en mettant son code source sur un dépôt Github et sous
une licence Apache, très permissive. Le groupe audiovisuel
français souhaite ainsi encourager les développeurs du
monde entier à contribuer à un lecteur plus performant, ce
qui lui permettra en retour de bénéficier des améliorations
apportées, par l'effet d'un cercle vertueux bien connu des
amateurs de logiciels libres.
Canal+ / Stéphane Guillon : l'humoriste de retour dans Salut les Terriens
(jeanmarcmorandini.com, jeudi 2 juillet)
Selon le site jeanmarcmorandini.com, l'humoriste Stéphane
Guillon a accepté de revenir dans l'émission hebdomadaire
de Canal+, dans laquelle il a officié de 2006 à 2012 avant
que Gaspard Proust ne prenne la relève.
M6 : un nouveau couple à la rentrée dans Scènes de ménages
(Caroline Bonacossa, Le Parisien, jeudi 2 juillet)
Plus on est de fous, plus on rit. Ils étaient huit depuis
l'arrivée dans la saison 3 d'Emma et Fabien, les parents
de la petite Chloé, en 2011. Ils seront 10 dès la rentrée,
dans cette saison 7. Un nouveau couple vient se
chamailler sur M6 dans Scènes de ménages
(Kabo/Noon). Ils s'appellent Philippe [Philippe Bonnet] et
Camille [Amélie Etasse]. Lui porte beau la cinquantaine,
[…] pharmacien un rien bling-bling, […] elle, prof de
yoga, rigolote, décalée, en quête de sens et de
spiritualité […].
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Revue de presse
France 5 / Troisième fiil Prod. : C à vous, talk-show préféré des Français selon un sondage du Parisien
(Stéphane Raïo, TV Magazine / Le Parisien, jeudi 2 juillet)
Selon un sondage réalisé par Opinionway pour TV
Magazine/Le Parisien, l'émission C à vous (Troisième
Œil Productions/France 5), animée par Anne-Sophie
Lapix depuis deux saisons, arrive en tête des talk-shows
préférés des Français, pour 23 % des sondés. Arrivent
ensuite Le grand journal (Canal+, 20 %), On n'est pas
couché (France 2, 19 %), Touche pas à mon poste (D8,
18 %), Vivement dimanche (France 2, 12 %), Salut les
Terriens ! (Canal+, 10 %), Ce soir (ou jamais !)
(France 2, 7 %), Un soir à la tour Eiffel (France 2, 6 %),
Le grand 8 (D8, 4 %) et enfin Le Mag (NRJ 12, 4 %).
D8 / Le grand huit : Aïda Touihri devrait remplacer Audrey Pulvar au côté de Laurence Ferrari
(puremedias.com, jeudi 2 février)
Selon puremedias.com, Aïda Touihri, animatrice sur
France 2, devrait remplacer Audrey Pulvar à la rentrée et
devenir ainsi l'une des nouvelles chroniqueuses de
l'émission Le grand huit sur la chaîne D8.
Allemagne / Bild : le journal lance Bild Daily, un JT vertical inspiré de Snapchat Discover
(Gilles Bruno, observatoiredesmedias.com, jeudi 2 juillet)
Qui a dit que les médias européens n'étaient pas
réactifs ? Bild, le quotidien allemand, lance un journal
vidéo en format vertical, en s'inspirant donc du service
Discover présent sur l'application pour smartphone
SnapChat. Cela s'appelle Bild Daily, et ce sera diffusé
chaque matin, à 10h, à la fois sur le site du journal, mais
aussi et surtout sur les applications mobiles du groupe de
presse allemand. Le format est doté d'un générique
punchy, un compte à rebours apparaît en haut à gauche
pour montrer les secondes restantes sur un sujet et
chaque JT est sensé durer entre 3 à 7 minutes. Le
bandeau oblique en bas de la vidéo est toujours présent
et présente des sous-titres. Ainsi, « pas besoin forcément
de son » : on peut comprendre ce qui se dit à l'image en
regardant les sous-titres. Il ne s'agit pas d'un « tout
images » : chaque JT aura son présentateur. Deux
éditeurs présenteront : Laura Schlüter et Moritz Wedel.
________________________________________________Verbatim
Verbatim : Jean-François Boyer, Christophe Nick
« En télévision, le succès, c'est comme le soleil, ça réchauffe tout le monde. »
Jean-François Boyer, président de l'APA, lors de la 12e Journée de la création TV, jeudi 2 juillet, Fontainebleau
« S'il n'y a pas de documentaires sur TF1 et sur M6, c'est qu'il ne faut pas réfléchir sur TF1 et M6. »
Christophe Nick, Yami 2, lors de la 12e Journée de la création TV, jeudi 2 juillet, Fontainebleau
_________________________________________________ Agenda
Agenda médias : événements des prochaines semaines
Aujourd'hui
08:30
09:30
13:30
Lun. 6 juil.
Mer. 8 juil.
10:30
09:30
13:00
Jeu. 9 juil.
13:00
Dim. 6 au jeu. 10 sept.
Mer. 9 au dim. 13 sept.
Mar. 15 au ven. 18 sept.
Sam. 3 et dim. 4 oct.
Médiamétrie, Hotspot L'innovation technologique pour enrichir la mesure d'audience.
Contact : 01 47 58 97 26
France Ô, conférence de presse de présentation de la grille de rentrée. Contact : 01 55 22 76 81
Académie SACD / YouTube, « Après-midi digital », avec remise du prix 2015 et conférence
sur la créativité digitale. Contact : 01 40 23 45 11
France 3, conférence de presse de présentation de la grille de rentrée. Contact : 01 56 22 75 18
France 4, conférence de presse de présentation de la grille de rentrée. Contact : 01 56 22 42 31
Association des journalistes médias, déjeuner autour de Fleur Pellerin, ministre de la Culture et
de la Communication. Contact : [email protected]
Association des journalistes médias, déjeuner avec Rémy Pflimlin, président de France TV
Contact : [email protected]
Le Rendez-vous de TV France International à Biarritz
Festival de la fiction TV de La Rochelle.
Cartoon Forum à Toulouse.
Lun. 5 au jeu. 8 oct.
MipJunior à Cannes
MipCom à Cannes
Agenda des programmes : événements des prochaines semaines
Mar. 7 juil.
10:00
Canal+ / Haut et Court TV, projection de la saison 2 de la série Les revenants (2 épisodes).
Contact : 01 71 35 24 73
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Production
Focus sur… Un Monde Meilleur
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Zoom programme
Chaque semaine, nous analysons l’historique et l’évolution des audiences d’un programme qui revient à l’antenne pour une nouvelle saison.
LES 12 COUPS DE MIDI
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