la flore
Transcription
la flore
LA FLORE Les mélanges de graines d’espèces indigènes Une analyse basée sur les mélanges de graines mises en vente dans le commerce a été menée pour établir la composition exacte en espèces du mélange, puis l’épuration des espèces non indigènes selon le catalogue cantonal des plantes vasculaires établit lors de l’établissement de la liste rouge. Pour les espèces menacées, il a été décidé de ne retenir que les souches de proximité afin de minimiser les risques de dilution génétique pour des populations qui se sont peu à peu et lentement adaptées aux conditions particulières du canton. Assurer la pérennité et la diversité de la flore pour les 3 grands groupes : Flore vasculaire Bryophytes Lichens (terricoles, saxicoles, épiphytes) … et les Champignons Constat : Ces conclusions ont été transmises aux entreprises proposant les mélanges de graines afin que ceux-ci puissent être corrigés pour Genève et soient identifiables. Ces mélanges sont actuellement disponibles sur demande. Une information dans ce sens a été fournie aux principaux utilisateurs (agriculteurs, communes, projet de renaturation). La prochaine étape est de rendre accessible ces mélanges, en petite quantité, pour la population et les autres promoteurs de petits projets par le biais de la politique de « la Nature en Ville ». ¼ des espèces indigènes de la flore vasculaire cantonale est menacé et plus des 2/3 de celles-ci ont déjà disparu récemment ou sont au bord de l’extinction. Inversement à la situation nationale, la plupart des espèces menacées à Genève sont au bord de l’extinction. Donc, la moindre destruction a un impact très grave, voire irréversible sur la biodiversité de notre canton d’où l’importance d’une connaissance précise des populations et de leurs implantations, ainsi qu’un suivi régulier. Statut liste rouge suisse 189 Statut liste rouge genevoise 63 0 189 158 RE 314 CR 156 EN 440 VU 80 NT 1541 LC 765 91 DD 440 0 Axes principaux : • • • Identifier le statut des espèces et faire en sorte qu’il n’y en ait plus qui soient menacées ; Etablir une protection et une gestion appropriée des sites en concertation avec les acteurs des autres politiques ayant une influence sur les espèces menacées ; Promouvoir l’utilisation d’espèces indigènes partout ou cela est approprié. Objectifs : • • • • • Pour plus d’information : www.ge.ch/nature/flore www.naturalistes-romands.ch/bryo-ge Identifier toutes les espèces de la flore indigène ; Définir le degré de menace (Liste rouge) ; Mettre en place une liste des sites prioritaires ; Etablir et mettre en œuvre des plans d’actions ; Mettre en place un suivi pour évaluer l’évolution des espèces et l’efficacité des mesures. Etapes réalisées et prévues Plan d'action pour une espèce des marais: Restauration d'une population de Gratiole officinale (Gratiola officinalis) Statut liste rouge genevois : CR et suisse : VU Découverte d'une station relictuelle: 2007 2006 2008 2009 2010 2011 En Suisse, après avoir disparu pendant 40 ans, quelques exemplaires ont été retrouvés à Genève entre 2004 et 2006 dans les marais de la Haute-Seymaz, suite à un retour spontané après les premières mesures de revitalisation. FLORE Liste rouge Espèces prioritaires Sites prioritaires Plans d'actions Objectifs pour le bassin genevois: • • • • • • BRYOPHYTES Inventaires et Atlas Les Creuses : réserve naturelle de Pro Natura dans les marais de la Haute-Seymaz superficie : 0.4 ha Sites prioritaires Liste rouge Restaurer les populations de Gratiole officinale ; Préserver les sites connus ; Compléter les données sur la situation de l’espèce dans la région genevoise ; Mettre en place une surveillance des populations ; Mettre en place une gestion du milieu propice à la Gratiole ; Etablir un réseau de sous-populations interconnectées. LICHENS Liste rouge des lichens terricoles Suivi des PPS (2004-08) Stratégie cantonale, sites prioritaires Inventaire des lichens saxicoles et épiphytes Mesures : • CHAMPIGNONS Renforcer la population des Creuses par des réintroductions issues des graines du site ; Appliquer des mesures de gestion permettant de favoriser la reproduction et l’agrandissement naturel de la population locale ; Assurer le suivi de l’évolution de la population. • Suivi des sites prioritaire : prairies et pâturages secs et forêts • Partenaires Scientifiques : Les experts des Conservatoire et jardin botaniques de la ville de Genève et autres indépendants pour les différents groupes effectuent les inventaires, leurs évaluations et proposent les actions de sauvetage. Sur le terrain : Les propriétaires et exploitants participent à la préparation des mesures et réalisent leur exécution. Plan d'action pour une espèce lié à l’agriculture: le Mouron nain (Anagallis minima) Statut liste rouge genevois : CR et suisse : EN Disparition en 2003: Jusque là, présente dans un champ en céréales à sol à humidité temporaire. La mise en place d'une prairie extensive (en surface de compensation écologique) a engendré sa disparition. Pression et difficultés Au vu des multiples utilisateurs du territoire et, paradoxalement, avec l’abandon d’une utilisation extensive de certains terrains, la situation est inquiétante et les interventions de sauvetage sont nombreuses. Embroussaillements des milieux ouverts : Les interventions doivent non seulement permettre de remettre le site en état, mais doivent également être reconduites pendant plusieurs années avant que le milieu altéré retrouve son équilibre. Les Rappes : parcelles en zone agricole propriétés de l’Etat superficie : 0.8 ha Objectifs pour le bassin genevois: • • • • • • Restaurer les populations de Mouron nain ; Trouver une gestion agricole compatible avec la préservation du site connu ; Compléter les données sur la situation de l’espèce dans la région genevoise ; Mettre en place une surveillance des populations ; Mettre en place des modes de culture propices au Mouron ; Augmenter le nombre de populations dans le canton. Mesures: Agriculture et protection des plantes messicoles: La mise en place de parcelles avec mesures spéciales n'atteint pas encore les objectifs visés. Mais la collaboration avec les exploitants est encourageante et les synergies se mettent en place. • • Labourer annuellement en hiver une bande d'une largeur de 5 m sur 150 m ; Inscrire en surface de compensation cantonale spéciale (bande-refuge) dès 2010.