ORGAN SPECTACULAR - Orchestre Philharmonique Royal de Liège

Transcription

ORGAN SPECTACULAR - Orchestre Philharmonique Royal de Liège
ORGAN
SPECTACULAR
1 €
DIMANCHE 30 MARS 2014 – 16H
PORTER HEAPS (1902-1999), LLOYD NORLIN (1918-2000) &…
Swinging Bach, The Toccata and Fugue in D minor (?) (1965) w env. 4’
JOHANNES-MATTHIAS MICHEL (1962), Suite jazzique (2003) w env. 17’
1. Grand chœur
2.Prière
3. Menuet jazzique
4. Cantilène nuptiale
5. Toccata jazzica
WILLIAM ALBRIGHT (1944-1998),
Sweet Sixteens, a concert Rag for Organ (1975) w env. 4’
ANDREAS WILLSCHER (1955), Toccata alla rumba (1981) w env. 4’30
Allegro barbaro
JULIEN BRET (1974), La Valse des anges
(Pour grand orgue d’église ou de cinéma) w env. 4’
PIERRE CHOLLEY (1962), Rumba sur les grands jeux w env. 8’
Allegro ma non troppo, Largo, Allegro, Doppio Tempo, Tempo primo
ZSOLT GÁRDONYI (1946), Mozart Changes w env. 5’
ZSOLT GÁRDONYI (1946), EGATOP w env. 3’
HANS-ANDRÉ STAMM (1958), Toccata alla celtica w env. 5’
HANS-ANDRÉ STAMM (1958), Paraphrase sur « Suo Gân » w env. 4’
HANS-ANDRÉ STAMM (1958), Toccata giocosa w env. 5’
Olivier Vernet, orgue
DIMANCHE 30 MARS 2014 ORGAN SPECTACULAR [PROGRAMME 22]
ANDRÉS LAPRIDA (1959), Florinda (1999) w env. 4’
V
LAPRIDA FLORINDA (1999)
HEAPS/NORLIN SWINGING BACH (1965)
MICHEL SUITE
JAZZIQUE (2003)
ALBRIGHT
SWEET SIXTEENS (1975)
NÉ À STUTTGART EN 1962, Johannes-Matthias
Michel est un organiste et chef d’orchestre
allemand, initié à la musique par son père
Josef, lui-même compositeur et musicien
d’église. Après des études de piano à Bâle et
de musique d’église à Heidelberg et Francfort,
il entre au Conservatoire de Stuttgart où
il obtient un diplôme de soliste auprès de
Ludger Lohmann. De 1988 à 1998, il est
cantor à Eberbach et y dirige la Kantorei et la
Singschule. Depuis 1999, il est cantor de la
Christuskirche de Mannheim et de l’Etat de
Nordbaden. Il dirige également le Bachchor
et le Kammerchor de Mannheim. Président
de la Karg-Elert-Gesellschaft, il compose et
enseigne l’orgue à la Haute École de musique
d’église d’Heidelberg et au Conservatoire
de Mannheim. En dehors de ses activités de
concertiste, il a participé à de nombreuses
émissions de radio et de télévision et a
enregistré 12 CD d’orgue et d’harmonium. Sa
Suite jazzique, composée en 2003, comporte
cinq mouvements reprenant des formes
classiques pour orgue (Grand chœur, Prière,
Menuet Cantilène, Toccata) mais avec une nette
inspiration venant du jazz. Humoristique, elle
n’est pas sans rappeler certaines tournures
de la Suite gothique (1895) de Boëllmann. On
entendra même furtivement quelques B.A.C.H.
(si bémol, la, do, si bécarre, en allemand), et
même La Panthère Rose… !
NÉ EN 1944 À GARY (INDIANA), William
oici un récital d’orgue hors des sentiers battus, inspiré à la
fois de la danse, du rock et du jazz, un mélange détonnant qui
vous fera découvrir l’instrument à tuyaux sous un tout nouvel
angle. Organiste titulaire de la cathédrale de Monaco, professeur au
Conservatoire de Nice et à l’Académie Rainier III de Monaco, Olivier
Vernet est l’un des plus brillants représentants de l’école d’orgue
française. En 20 ans, il a donné plus de 800 concerts à travers le
monde, et enregistré plus de 90 CD, largement primés.
Laurens Hammond, inventeur de l'orgue Hammond.
2
PARFOIS APPELÉ « MONSIEUR ORGUE
HAMMOND », Porter W. Heaps naît en 1902 à
il y poursuit une activité d’organiste et de
directeur de festival. Il meurt à près de 93 ans.
Cicero (Illinois). Il donne son premier récital
d’orgue à 11 ans, puis devient organiste et
chef de chœur dans différentes églises. Dans
les années 1920, il étudie à la Northwestern
University (Chicago) mais passe ses étés
en France où il approfondit sa formation
auprès de Marcel Dupré. Inventé dans les
années 1930, l’orgue Hammond trouve en
lui un défenseur des plus zélés. Sollicité par
le fabriquant de l’instrument, Porter Heaps
fait des démonstrations et des séminaires
à travers les États-Unis, encourageant des
milliers de particuliers à en faire l’acquisition.
Il fonde également une maison d’édition pour
diffuser ses propres œuvres et arrangements.
Retraité en 1970 à Palo Alto (Californie),
NÉ EN 1918, Lloyd Norlin est diplômé de la
Northwestern University (Chicago) en 1941.
Après la Seconde Guerre mondiale, il y revient
comme enseignant, tout en menant une
carrière lucrative de compositeur de comédies
musicales. Il décède en mai 2000 près de
Chicago.
DATÉ DE 1965, Swinging Bach, The Toccata and
Fugue in D minor (?) commence par la plus
célèbre des toccatas de Bach, « la » Toccata et
fugue en ré mineur BWV 565, mais se poursuit
de manière totalement surprenante par des
épisodes de ragtime, des interpolations jazzy…
pour conclure sur les fameux accords finaux,
quelque peu enrichis !
GUITARISTE ET COMPOSITEUR ARGENTIN, Andrés Laprida (1959) est un élève du grand
compositeur brésilien Carlos Jobim. Sa pièce Florinda fut créée le 10 avril 1999 en l’église
de la Madeleine (Paris) par Hervé Desarbre, organiste titulaire du Val-de-Grâce. C’est une
page aux couleurs nostalgiques, soutenue par l’un des plus anciens rythmes sud-américains,
mélange de tango et de habanera. Le côté lancinant de cette mélodie, teintée de mélancolie,
laisse entrevoir une douceur souvent absente de nos latitudes !
Albright entre à l’Université du Michigan en
1962, où il étudie l’orgue avec Marilyn Mason et
la composition avec Ross Lee Finney et George
Rochberg. En 1968, une bourse Fulbright
lui permet de travailler un an à Paris avec
Olivier Messiaen. Professeur à l’Université
de Michigan dès 1970, il y enseigne jusqu’à sa
mort en 1998. Les influences qu’il admet sont
multiples, de la musique populaire au jazz, de
l’écriture traditionnelle aux moyens les plus
modernes d’expression. Ses œuvres utilisent
même des éléments visuels, par exemple
Beulahland Bag pour récitant, quatuor de jazz,
bande-son et diapositives. On lui doit également
des pages orchestrales (Bacchanale, 1981 ;
l’oratorio A Song to David, 1983), de la musique
de chambre, des pièces pour piano (Grand
Sonata in Rag, 1968) et pour orgue (Juba,
1965 ; Choral-Partita in an old Style ; Pneuma,
1966 ; Organbook, 1967, et Symphony, 1986).
Il a donné le meilleur de lui-même dans le
ragtime, qu’il a remis à l’honneur dans ses
propres compositions. Considéré comme l’un
des principaux précurseurs du jazz, le ragtime
est un genre musical aux appuis décalés,
extrêmement populaire aux États-Unis entre
1890 et 1925. Albright a d’ailleurs enregistré
au piano l’intégrale des Ragtimes de Scott
Joplin, son plus célèbre représentant.
3
WILLSCHER TOCCATA BRET
ALLA RUMBA
LA VALSE DES ANGES
NÉ À HAMBOURG EN 1955, Andreas Willscher
a suivi un parcours musical totalement
atypique puisque après avoir étudié très
jeune l’accordéon, il découvre le piano à l’âge
de 13 ans et entreprend en même temps
l’apprentissage de l’orgue en autodidacte.
L’enfant doué, devenu à 15 ans organiste
de l’église Saint-François de HambourgBambeck, est confié à des maîtres — ErnstUlrich von Kameke et Günter Friedrichs — au
Conservatoire de Hambourg. Depuis lors,
Andreas Willscher n’a cessé de composer
et de sillonner l’Allemagne, la France et la
Tchécoslovaquie pour donner des concerts
et promouvoir la musique de son professeur
Günter Friedrichs. Son important catalogue
d’œuvres pour orgue (dans lesquelles la
référence religieuse est quasi constante)
témoigne d’une foi profonde ancrée dans la
tradition mais s’exprimant dans un langage
délibérément moderne. À l’opposé de ses
œuvres destinées au culte, la Toccata alla
rumba (composée en 1981 et jouée aujourd’hui
dans le monde entier) est une composition
profane qui inclut les rythmes latinos et
développe une esthétique de concert. Il y
retrouve les réflexes de l’accordéoniste
et innove par l’audace de ses partis pris
techniques et harmoniques.
NÉ EN 1974, Julien Bret étudie l’orgue avec
Louis Thiry au Conservatoire de Rouen et avec
Susan Landale au Conservatoire de RueilMalmaison, où il obtient successivement la
Médaille d'or, le Premier Prix d'excellence à
l'unanimité puis le Premier Prix de virtuosité.
Il fut titulaire du grand-orgue Cavaillé-Coll de
la basilique de Bonsecours, près de Rouen
(où il a donné plusieurs récitals, notamment
les six Symphonies de Louis Vierne et Le
Chemin de la Croix de Marcel Dupré) et fut
organiste suppléant du Val-de-Grâce. Depuis
2005, il est titulaire du grand-orgue de l'église
Saint-Ambroise à Paris. Très attiré par la
composition, Julien Bret a écrit, pour l’orgue,
La Valse des anges, une Ronde des lutins,
une Valse des colombes, ainsi qu’un Concerto
pour orgue et orchestre à cordes. Il renoue
avec la tradition du divertissement à l'orgue,
que l'on trouvait jadis dans les hommages,
transcriptions et autres adaptations, ces
clins d'œil à la danse ou à l'opéra. Tantôt
nostalgique, tantôt enivrante, sa Valse des
anges balance entre Jean Wiéner et Nino
Rota, oscille entre le bal, Le Bœuf sur le Toit,
les films de Renoir et les photographies de
Doisneau…
À ÉCOUTER
RETROUVEZ OLIVIER VERNET CHEZ LIGIA DIGITAL
ORGAN DANCES
Œuvres de Elmore, Heaps/Norlin, Bovet, Laprida, Cholley, Bret &
Willscher
JAZZ, POP, ROCK INSPIRATIONS
Œuvres de Stamm, M. Schütz, Rutter, Albright, J.M. Michel, Jenkins,
Kuzma & Idenstam
4
CHOLLEY RUMBA SUR LES GRANDS JEUX
NÉ EN 1962, Pierre Cholley est un musicien
autodidacte qui s’est nourri à parts égales
de musiques savantes et populaires. Il étudie
l’orgue et l’écriture au Conservatoire de Nancy.
En 1983, il obtient à l’unanimité le Diplôme
Supérieur de composition de musique de film
(le premier en Europe) à l’École Normale de
Musique de Paris. En 1994, il est lauréat de
l’Académie des Beaux-Arts de Paris pour son
De Profundis pour soli, chœur et orchestre.
Parallèlement à la composition, il enseigne le
piano-jazz au Conservatoire de Meaux. Depuis
octobre 2000, il est conseiller musical auprès
de l’Opéra de Paris et du Théâtre du Châtelet
pour les enregistrements télévisés de leurs
spectacles pour les chaînes ARTE, MEZZO
et BBC. Tout en recherchant le mélange des
genres musicaux, Pierre Cholley demeure
résolument indépendant de toute chapelle
ou courant artistique. Son œuvre (plus de
40 numéros d’opus) comporte des pièces de
musique vocale et instrumentale, de la musique
de chambre et symphonique, écrites dans les
teintes les plus légères (comédie musicale Un
Cœur par la poste, ou Les Contes du Chat Perché,
d’après Marcel Aymé) ou les plus graves (De
Profundis, ou Le Chant des rouleaux, d’après les
écrits des déportés).
SA RUMBA SUR LES GRANDS JEUX fut créée le
11 avril 1999 en l’église de la Madeleine, par
Hervé Desarbre, en même temps que Florinda
de Laprida : « L'idée d'écrire une Rumba pour
orgue conférait d'emblée un côté sympathique
à cet instrument traditionnellement austère,
écrit Pierre Cholley. C'est un peu comme un
personnage très sérieux, très important, qui se
prendrait les pieds dans le tapis… Au risque de
passer pour un farfelu — mais est-ce encore
un risque ? —, j'avoue n'avoir jamais raté une
occasion de jouer à l'orgue des musiques
d'origine populaire. C'est pourquoi cette
commande m'a donné l'occasion de rire en
musique — ce n'est pas tous les jours — et de
dépasser, dans ce domaine, le cap de la seule
improvisation. Et pourquoi « sur les grandsjeux » ? S'il y a d'la rumba dans l'air, j'ai tenté
ainsi d'apporter de l'air dans la rumba… ».
GÁRDONYI MOZART CHANGES, EGATOP
Né à Budapest en 1946, Zsolt Gárdonyi est un organiste, compositeur et théoricien germanohongrois, fils du compositeur et musicologue hongrois Zoltán Gárdonyi (1906-1986). Diplômé
pour l’orgue et la composition à 19 ans, Zsolt Gárdonyi gagne l’Allemagne où il devient cantor
de l’Alexanderkirche de Wildeshausen à 24 ans, puis professeur
au Conservatoire de Wurzbourg à 34 ans. Il reçoit plusieurs
distinctions : Prix de composition de Bavière (1979), diplôme de
Docteur honoris causa de l’Université de Debrecen en Hongrie
(2000) et Médaille d’honneur du président de Hongrie (2011).
Dans ses récitals, il accorde souvent une large part aux œuvres
de son père et à ses propres compositions. Sa courte pièce
intitulée Mozart Changes, composée en 1995 pour le Festival
« OK MOZART » de Bartlesville (Oklahoma), prend comme point
de départ le thème du finale de la dernière sonate pour piano
de Mozart — la Sonate en ré majeur K. 576 — qu’il soumet à des
variations jazzy. Quant à EGATOP, il s’agit d’un hommage acronyme
à trois pianistes jazz américains de légende : Erroll Garner (19231977), Art Tatum (1909-1956) et Oscar Peterson (1925-2007).
5
STAMM
TOCCATA
ALLA CELTICA,
PARAPHRASE
SUR « SUO GÂN »,
TOCCATA GIOCOSA
NÉ À LEVERKUSEN EN 1958, Hans-André
Stamm reçoit ses premières leçons de
piano et d’orgue à sept ans. Quatre ans plus
tard, il commence à donner des concerts
en tant qu’organiste, dans son pays comme
à l’étranger ; il enregistre son premier
disque à 13 ans. De 1973 à 1976, il étudie
l’orgue au Conservatoire de Liège avec
Hubert Schoonbroodt, et de 1976 à 1980
poursuit sa formation en musique d’église
et pédagogie instrumentale du piano au
Conservatoire Schumann de Düsseldorf.
Des études musicales à l’Université de
Bonn le conduisirent à la construction de
l’Enharmonische Pfeifenorgel — un orgue à
tuyaux « enharmonique » d’après les plans
du professeur Martin Vogel, un instrument
à l’accord juste avec 48 notes par octave.
Dès 1983, il publie ses propres compositions
et arrangements pour orgue, musique de
chambre et orchestre, et enregistre plusieurs
CD. Compositeur et virtuose de l’orgue,
Hans-André Stamm donne des concerts
comme soliste ou en duo avec trompette
ou saxophone. La Toccata giocosa, dédiée à
l’organiste italien Alessandro Bianchi, est le
résultat de son souhait d’écrire une œuvre
joyeuse, facile à entendre, avec une « légèreté
italienne » et quelques passages virtuoses au
pédalier. Elle est ici précédée d’une Toccata
alla celtica (à 5/4) reprenant le principe du
mouvement perpétuel et d’une Paraphrase
sur « Suo Gân », chant traditionnel gallois
dont le nom signifie « lullaby », c’est-à-dire
« berceuse ».
6
prestigieux solistes et ensembles européens.
L’un des récitals a été diffusé par la télévision.
Il inaugure l’année culturelle France-Russie
au Théâtre Marinski (anciennement Kirov) de
Saint-Pétersbourg en 2010.
ORCHESTRES. Il se produit régulièrement
OLIVIER
VERNET
ORGUE
LA CARRIÈRE EXCEPTIONNELLE d’Olivier Vernet
confirme l’espoir suscité par les nombreuses
distinctions recueillies durant ses études
auprès de Gaston Litaize au Conservatoire de
Saint-Maur-des-Fossés, Marie-Claire Alain au
Conservatoire de Rueil-Malmaison, et Michel
Chapuis dans la classe duquel il remporte
un Premier Prix d’orgue au Conservatoire
Supérieur de Paris. Premier Prix d’honneur,
à l’unanimité, avec les félicitations du jury
au Concours de l’UFAM (Union des Femmes
Artistes Musiciennes) à Paris en 1984, il
remporte en 1991, le Premier Grand Prix
International d’orgue de Bordeaux. Il est
lauréat des Fondations Aram Khatchatourian,
Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation et
Yehudi Menuhin.
FESTIVALS. Désormais reconnu comme l’un des
plus brillants représentants de l’école française
d’orgue, il mène une carrière internationale.
En 20 ans, il a donné plus de 800 concerts à
travers toute la France ainsi qu’en Allemagne,
en Belgique, au Canada, au Danemark, en
Espagne, en Estonie, en Finlande, en Grande
Bretagne, en Italie, au Japon, au Luxembourg,
en Lituanie, en Russie, en Suisse, en
Tchécoslovaquie et aux États-Unis. Il est invité
par les plus grands festivals, tant généralistes
que plus spécifiquement dédiés à l’orgue. À
Nantes, en janvier 2000, il donne plusieurs
récitals à la Folle Journée Bach, sur un orgue
installé à cette occasion dans la grande salle
du Palais des Congrès, aux côtés des plus
avec différents orchestres et ensembles :
l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo,
l’Orchestre Stradivaria, l’Orchestre de Picardie,
l’Ensemble Jacques Moderne, l’Ensemble
Matheus, le Lachrimæ Consort, l’Orchestre
d’Auvergne, l’Orchestre de Chambre de Lyon,
Les Sauvages et La Simphonie du Marais. En
2004, il fonde l’ensemble …in Ore mel…, qui
explore le vaste corpus des œuvres vocales
et instrumentales des répertoires français et
allemand des XVIIe et XVIIIe siècles. Ensemble,
ils ont enregistré cinq disques consacrés à
Charpentier, Clérambault, Corrette ainsi qu’à
J.C. Bach, Mozart et Haydn.
DISCOGRAPHIE. Olivier Vernet a enregistré
plus de 90 disques dont les intégrales
des œuvres de Bach, Bruhns, Buxtehude,
Clérambault, Couperin, Grigny, Hanff, Kneller,
Mozart, Mendelssohn, Gade, Schumann
et Liszt ainsi que l’intégrale des Concertos
pour orgue et orchestre de C.P.E. Bach,
J.C. Bach, de J. Haydn, de M. Corrette et le 1er
enregistrement mondial des concertos à 2, 3
& 4 claviers de Bach avec 2, 3 & 4 orgues en
compagnie de Marie-Claire Alain.
Largement primée (« Diapason d’Or », « Choc »
du Monde de la Musique, « ffff » de Télérama,
« 10 » de Répertoire, « Joker » de Crescendo et
« Recommandé » par Classica), sa discographie
a obtenu les quatre récompenses les plus
prestigieuses décernées par la presse
francophone : le Grand Prix de la Nouvelle
Académie du Disque (pour son intégrale
Buxtehude), le Grand Prix de l’Académie
Charles Cros, le Grand Prix de l’Académie des
Beaux-Arts et le « Diapason d’Or de l’Année
2000 » (pour son intégrale de l’œuvre de J.S.
Bach).
POSTES. Olivier Vernet est depuis 2006,
titulaire de la prestigieuse tribune des grandes
orgues de la cathédrale de Monaco. À ce
titre, il est aux claviers pour la célébration
du mariage religieux de L.A.S. le Prince
Albert et la Princesse Charlène de Monaco,
le 2 juillet 2011. Dans cette cathédrale, il a
suscité la reconstruction du grand orgue
par la Manufacture belge Thomas (SterFrancorchamps), instrument inauguré par
ses soins en décembre 2012. Olivier Vernet a
enseigné l’orgue au Conservatoire de Tours
pendant de nombreuses années. Il enseigne
à l’Académie de Musique Rainier III de
Monaco depuis 2005 et au Conservatoire de
Nice depuis 2007. Il est également directeur
artistique du Festival International d’Orgue de
Monaco et du Festival d’Orgue de Mougins.
www.olivier-vernet.com
HOMMAGE À PIERRE FROIDEBISE
DIMANCHE 25 MAI 2014 – 16H
Œuvres de Froidebise, Messiaen, Jongen, Périer, Maleingreau, Vierne, Tournemire
Carolyn Shuster-Fournier, orgue
Personnalité phare de la vie musicale liégeoise, Pierre Froidebise aurait eu 100 ans le 15 mai 2014.
Organiste du grand séminaire et de l’église Saint-Jacques de Liège, pionnier de la redécouverte
des « secrets » de la musique ancienne, mais aussi passionné de création contemporaine, Pierre
Froidebise a marqué son époque. Carolyn Shuster-Fournier, organiste américaine établie à Paris
(église de la Trinité), lui rend hommage avec ses œuvres et celles de ses maîtres et modèles.
Dans le cadre de la Fête de l’Orgue (ww.liegelesorgues.eu)
7
SALLE PHILHARMONIQUE
PROCHAINS CONCERTS
MERCREDI 2 AVRIL 2014 – 18H30
ÉCOUTER LA MUSIQUE
BEETHOVEN [GRATUIT]
BEETHOVEN, Concerto pour violon
Avec Jean-Pierre Rousseau, Christian Arming,
David Grimal et Jean-Marc Onkelinx
VENDREDI 4 AVRIL 2014 – 20H
LE MANDARIN MERVEILLEUX
FUJIKURA, Tocar y luchar
BEETHOVEN, Concerto pour violon
BARTÓK, Le Mandarin merveilleux
David Grimal, violon
OPRL | Christian Arming, direction
VENDREDI 25 AVRIL 2014 – 18H ET 20H
L’ORCHESTRE À LA PORTÉE DES ENFANTS
ALADIN
NIELSEN, Aladin
Mousta Largo, narrateur
OPRL | Mélanie Levy-Thiébaut, direction
Lionel Rougerie, mise en scène
Coproduction Jeunesses Musicales / OPRL
DIMANCHE 27 AVRIL 2014 – 16H
PIANO 5 ÉTOILES DAVID KADOUCH
BACH, Caprice sur le départ de son
frère bien-aimé
JANACEK, Dans les brumes
SCHUMANN, Scènes de la forêt
CHOPIN, Préludes op. 28
David Kadouch, piano
DIMANCHE 4 MAI 2014 – 14H, 15H30 ET 17H
CLASSIC ACADEMY [GRATUIT]
Voir ci-contre
MERCREDI 7 MAI 2014 – 12H30
MUSIQUE À MIDI [GRATUIT]
PROKOFIEV, Roméo et Juliette, extraits
(arr. pour alto et piano : Vadim Borisovsky)
Ning Shi, alto
Pascale Pirmez, piano
Avec le soutien des Amis de l’Orchestre
8
E
ENTRRÉE
LIB
CLASSIC
ACADEMY
Les jeunes talents « classiques » de notre pays
sont nombreux. Ils ont l’occasion de se produire
pour la première fois sur la scène de la Salle
Philharmonique avec la complicité de l’Orchestre
Philharmonique Royal de Liège. À vous, public,
de faire le succès de cette « Classic Academy » :
venez les écouter, les soutenir et voter pour votre
artiste préféré !
DIMANCHE 4 MAI 2014 – 14H
MILHAUD, Concerto pour marimba, vibraphone
et orchestre
AROUTIOUNIAN, Concerto pour trompette
LEBEDJEW, Concerto n° 1 pour trombone basse
BOZZA, New Orleans pour trombone et piano
Jérôme Fagnoul, percussion
Maxime Van Heghe, trompette
Nicolas Villers, trombone basse
OPRL | Pieter-Jelle de Boer, direction/piano
DIMANCHE 4 MAI 2014 – 15H30
ROSSINI, Tancredi, récit « O Patria »
et air « Di tanti palpiti »
MOZART, La clémence de Titus, « Parto, parto »
MOZART, Concerto pour flûte n° 2
Guillaume Houcke, contre-ténor
Léonore Frommlet, flûte
OPRL | Pieter-Jelle de Boer, direction
DIMANCHE 4 MAI 2014 – 17H
PIAZZOLLA, Aconcagua pour accordéon
TOMASI, Ballade pour saxophone
PROKOFIEV, Concerto pour piano n° 1
David Hamelin, accordéon/bandonéon
Illia Vasiachkin, saxophone
Grégory Leonti, piano
OPRL | Pieter-Jelle de Boer, direction