1983 2013 30 ans

Transcription

1983 2013 30 ans
rapport d’activité
2012
1983
201
3
ans
30
La cour artisanale du 21 avenue du Maine gérée par la Semaest
1983
201
3
ans
30
Semaest \ rapport d’activité 2012
l
SOMMAIRE
Edito
p. 3
La Semaest
aménageur et développeur économique p. 4
Les temps forts de l’année 2012 p. 6
Aménagement
un métier historique p. 8
Eco-quartier Pajol,
dernière ligne droite
p. 10
GPRU Saint-Blaise
ouvrir la voie du renouveau dans le quartier Cardeurs-Vitruve p. 14
d 30 ANS DE PROJETS D’AMÉNAGEMENT URBAIN
p. 18
Construction – Réhabilitation
une expertise reconnue en maîtrise d’ouvrage déléguée p. 26
Cour de l’Industrie Maintenir l’artisanat au cœur de Paris
et préserver un patrimoine architectural unique
p. 28
Palais Omnisports de Paris Bercy
une rénovation ambitieuse pour devenir l’une des plus grandes Arénas d’Europe
p. 32
Réhabilitation d’équipements scolaires et universitaires
une expertise au service de la qualité d’usage et de l’efficacité environnementale p. 34
d 30 ANS DE PROJETS DE Construction et de Réhabilitation
p. 36
Développement économique
un nouveau métier de référence
p. 42
p. 44
Locaux commerciaux de la Ville de Paris
préserver le commerce dans 8 arrondissements parisiens
p. 48
Le Viaduc des Arts
haut lieu de l’artisanat d’art à Paris depuis 1993 p. 50
ZAC Claude Bernard, Château Rouge, îlot Bréguet
p. 52
d 30 ANS DE PROJETS DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
p. 54
L’organisation de la Semaest
au 31 décembre 2012 p. 60
Données environnementales
p. 62
Données sociales p. 64
Vital’quartier
Dynamiser et diversifier la commerce à paris
1983
201
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Semaest \ rapport d’activité 2012
1983
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30ans
Semaest \ rapport d’activité 2012
edito
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1983 -2013, La SEMAEST fête ses 30 ans !
30 ans d’actions au service du développement urbain
de la capitale et de la qualité de vie en ville !
En 2013, la SEMAEST fête ses 30 ans ! L’âge de la maturité
diront certains, celui en tous les cas de la confirmation de
l’expertise de la SEMAEST en matière d’aménagement urbain
et de l’affirmation de son positionnement comme un acteur
majeur du développement économique et commercial de la
capitale.
Ces projets complexes ne vont pas sans un dialogue soutenu
avec les habitants. En 2012, la SEMAEST a poursuivi les
démarches actives et originales déjà engagées sur plusieurs
projets.
Dans le quartier Saint-Blaise par exemple, les habitants ont pu
exprimer leurs attentes pour l’aménagement du square des
Cardeurs au cours de plusieurs ateliers.
L’ouverture de la Fabrique Saint Blaise, nouvel espace
d’expression et de ressources sur le projet urbain, marque
également une nouvelle étape dans la participation des
habitants au devenir de leur quartier.
Aménageur, constructeur et aujourd’hui développeur économique, la SEMAEST a su évoluer au rythme de la ville et
renouveler ses compétences pour répondre aux besoins des
parisiens, avec toujours la même exigence de qualité urbaine,
architecturale et environnementale et la même attention portée
aux habitants et aux usagers.
L’intervention de la SEMAEST en faveur de développement
économique et du commerce de proximité à Paris a
également porté ses fruits en 2012.
Le bilan de huit années d’actions « Vital’Quartier » montre en
effet des évolutions positives : diminution de certaines mono-
activités, régression de la vacance commerciale selon les
secteurs et maintien d’activités culturelles dans le Quartier Latin.
Au chapitre des projets d’aménagement complexes, une
étape décisive a été franchie dans les travaux de la ZAC Pajol (18e) où tout est désormais bien engagé pour une
livraison des derniers équipements au premier semestre 2013.
2012 aura notamment été marquée par la pose des
2 000 panneaux photovoltaïques en toiture de la Halle et par
le démarrage du chantier des espaces publics et de l’IUT.
Enfin, reconnue en matière de commercialisation et de
gestion de locaux d’activités, la SEMAEST assure aujourd’hui la
gestion de 83 locaux commerciaux de la Ville de Paris, repartis
dans huit arrondissements parisiens.
Un patrimoine qui vient s’ajouter à celui qu’elle gère déjà
dans le cadre des opérations « Vital’Quartier », mais aussi
à Château Rouge (18e), dans la ZAC Claude Bernard (19e), à
Bréguet (11e), au Viaduc des Arts (12e) et dans la Cour de
l’Industrie (11e).
Dans le quartier Saint-Blaise (20e), les travaux de prolongement
de la rue du Clos, un des actes fondateurs du projet de renouvellement urbain, se sont poursuivis. La mise en service de cette
nouvelle voie, prévue fin 2013, viendra concrétiser l’ouverture
du quartier sur l’extérieur et sa liaison au tramway T3.
Autre défi architectural, technique et environnemental,
la rénovation lourde du Palais Omnisports de Paris Bercy, qui
doit être conduite dans des délais serrés pour le compte de
la Société anonyme d’exploitation du POPB. Cette mission,
nous pouvons même parler de défi, a été confiée en 2012 à
une équipe de maîtrise d’oeuvre emmenée par Daniel Vaniche
(DVA et DVVD, architectes et ingénieurs).
Une année riche donc, des projets qui avancent, des bilans
positifs et des efforts qui se poursuivront en 2013. Tout cela
grâce à la mobilisation de l’ensemble des collaborateurs
de la SEMAEST.
Philippe Ducloux
Président
2012 a également été l’occasion pour la SEMAEST de confirmer
son savoir-faire en matière de réhabilitations en site occupé.
Dans la Cour de l’Industrie (11e), dans un contexte urbain
extrêmement contraint, une première phase de travaux s’est
achevée, marquée par la réfection à neuf de l’ensemble des
réseaux, des démolitions délicates et la reconstruction d’un
bâtiment, qui accueillera dès 2013 ses nouveaux locataires.
La SEMAEST a par ailleurs mené de front six chantiers de
réhabilitation d’équipements scolaires, en site occupé, pour le
compte de la Région Ile de France.
Salle polyvalente du Lycée Romain Rolland, réhabilité par la Semaest
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Semaest \ rapport d’activité 2012
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La Semaest
aménageur et développeur économique Depuis 30 ans au service de la vitalité urbaine des quartiers
(ZAC Bercy, Promenade plantée, Viaduc des Arts...), la
Semaest conduit des projets d’aménagement d’envergure
tels que la ZAC Pajol (18e) et l’opération Saint-Blaise (20e).
Actus 2012
Pour la troisième fois, la Semaest a obtenu le label CEEP-CSR
pour son exemplarité en matière de responsabilité sociale et
environnementale.
En parallèle, la Semaest construit et rénove de nombreux
équipements publics pour le compte de la Région Ile-deFrance et de la Ville de Paris.
Depuis 2004, elle intervient également fortement, et de manière croissante, en faveur du développement économique et
de la diversité commerciale de nombreux quartiers parisiens.
Parmi les 97 entreprises en compétition, la Semaest a fait partie
des 23 entreprises distinguées par le CEEP, Centre européen des
employeurs et des entreprises à participation publique.
Voûtes du viaduc des arts
Aménager
Le siège de la Semaest, 7 avenue de la République (11e)
Depuis sa création en 1983, les missions et les territoires
d’intervention de la Semaest ont beaucoup évolué.
Fondée à l’origine pour participer à la mise en valeur de l’Est
parisien en matière d’aménagement urbain, la Semaest a
longtemps concentré ses interventions dans le 12e arrondissement
(ZAC Bercy, ZAC Reuilly, ZAC Chalon, Promenade plantée et
Viaduc des Arts).
Construire et réhabiliter
Dans le cadre de ses opérations d’aménagement, la Semaest a
assuré la maîtrise d’ouvrage déléguée de nombreux équipements
publics (parcs de stationnement, crèches, équipements sportifs et
culturels) pour le compte de la Ville de Paris.
Reconnue pour son savoir-faire, elle a ensuite été missionnée
pour réaliser des opérations en dehors de son territoire d’origine.
Depuis 2004, la Semaest aménage ainsi le secteur de la ZAC Pajol
(18e), quartier exemplaire en matière de développement durable.
Elle est notamment en charge depuis 2011 de la rénovation du
Palais Omnisports de Paris Bercy. Elle a par ailleurs développé
cette activité auprès de la Région Ile-de-France en réalisant la
construction ou la restructuration de nombreux lycées.
Elle a également été retenue en 2010 pour mener l’opération
d’aménagement Cardeurs-Vitruve au sein du GPRU* Saint-Blaise
(20e).
Développer la diversité commerciale
En 2004, à la demande de la Ville de Paris, qui a souhaité
engager une politique de sauvegarde des activités commerciales
dans certains quartiers parisiens, la Semaest a ajouté le développement économique à ses missions en mettant en œuvre
l’opération Vital’Quartier dans 6, puis 11 quartiers de la Capitale.
En 2012, la Semaest s’est dotée d’un nouveau logo
et d’une identité graphique plus modernes
et résolument tournés vers l’avenir.
Contribuant à sauvegarder ou à créer plusieurs dizaines de
milliers de m² de commerces ou d’activités de proximité, cette
action est progressivement devenue un métier de référence
pour la Semaest.
La Ville de Paris a ainsi souhaité qu’elle intervienne dans ce
domaine sur d’autres territoires : Château Rouge, ZAC Claude
Bernard, Bréguet, en tant que gestionnaire de locaux commerciaux.
La Ville a également confié à la Semaest, dans le cadre de baux
emphytéotiques, la gestion du Viaduc des Arts, de la Cour de
l’Industrie et de 83 nouveaux locaux commerciaux situés dans
8 arrondissements parisiens.
Seule société d’économie mixte parisienne, elle s’est vue récompensée pour son implication en matière de développement durable,
de développement économique et d’insertion, qui s’est traduite par
plusieurs actions :
• La mise en place d’un Plan Société d’Actions Développement
Durable (PSADD), engagé pour la totalité de la société après
concertation et approbation par l’ensemble des collaborateurs,
• La réalisation, avec la Ville de Paris, de la plus grande centrale
solaire de centre-ville en France avec 3 500 m² de panneaux
photovoltaïques sur la Halle Pajol,
1985
Création de la ZAC
Corbineau-Lachambeaudie (12e)
Début de l’opération de
réhabilitation de
la Cour de l’Industrie (11e)
1986
Création de la ZAC Reuilly (12e)
2010
La Semaest remporte l’opération
d’aménagement Saint-Blaise (20e)
1988
Création de la ZAC Bercy (12e)
• La création, avec la Caisse des dépôts, de la Foncière Paris
Commerces, destinée à maintenir la diversité commerciale à Paris, 1990
Début de l’opération
“Promenade plantée” (12e)
• L’aide et l’accompagnement apportées aux commerçants de
proximité pour pérenniser leur activité, dans le cadre de la
mission de développement économique Vital’Quartier,
2004
Début de la mission Vital’Quartier
dans 6 arrondissements de Paris
• L’intégration de clauses d’insertion dans tous les chantiers réalisés
en matière d’aménagement, de construction et de réhabilitation,
Attribution à la Semaest
de l’aménagement de
la ZAC Pajol (18e)
• La mise en place d’une politique volontariste de formation et
d’amélioration des compétences pour ses collaborateurs.
2006
La Semaest devient l’opérateur
unique pour commercialiser et
gérer les locaux commerciaux
des nouveaux immeubles
construits à Château Rouge (18e)
* GPRU : Grand Projet de Renouvellement Urbain
4
Création de la ZAC Chalon (12e)
2008
Elargissement de la mission
Vital’Quartier à 5 nouveaux
arrondissements
1983
Création de la Semaest
5
2011
La Semaest est retenue pour
réaliser les travaux de rénovation
du Palais Omnisports de Paris
Bercy.
La Semaest installe les premiers
commerçants dans les immeubles
neufs de la ZAC Claude Bernard.
2012
La Semaest prend en gestion
83 nouveaux locaux commerciaux
confiés par la Ville de Paris.
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Semaest \ rapport d’activité 2012
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La Semaest
Septembre
Installation de la librairie-maison
d’édition « La Plage » dans le
quartier latin, au 60 rue Monsieur
le Prince - Paris 5e
les temps forts
de l’année 2012
<
Janvier
Mars
Première assemblée générale de
l’association des commerçants et
artisans de Saint-Blaise, créée fin
2011, avec le soutien de la Semaest,
de la Chambre de Commerce de
Paris et de la Mairie du 20e.
Installation de l’entreprise Syndex
dans l’immeuble de bureaux
ultra-vert Green One, inauguré sur
la ZAC Pajol.
≥
Juillet-Août
Réunion publique avec les habitants
de Saint-Blaise (20e) concernant le
réaménagement du square des
Cardeurs.
Avril
Un bail signé pour l’installation
de nouveaux commerces et activités
de proximité dans la cadre de
Vital’Quartier :
Craft (café-coworking)
au 22/24 rue des Vinaigriers,
Paris 10e.
Désignation de l’équipe de maîtrise
d’œuvre pour la rénovation du Palais
Omnisports de Paris Bercy (Daniel
Vaniche & Associés : architectes
mandataires).
≥
<
Mai
Juin
Novembre
Livraison d’un des bâtiments du
lycée Mansart (Saint-Cyr-l’Ecole)
dans le cadre du programme de
réhabilitation de l’établissement.
La SEMAEST change de logo
et d’identité graphique.
La SEMAEST reçoit pour la 3ème
fois consécutive le label européen
CEEP-CSR, décerné par le CEEP,
association européenne représentant les entreprises publiques
européennes, pour sa responsabilité sociale et environnementale.
≥
<
≥
Décembre
La SEMAEST, la Mairie de Paris
et la Mairie du 20e inaugurent la
Fabrique Saint-Blaise, nouveau
lieu d’animation et de ressources
du GPRU Saint-Blaise.
<
6
>
Lancement des travaux de réhabilitation de l’IUT Paris VII Diderot sur la ZAC Pajol.
<
>
Février
Octobre
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Semaest \ rapport d’activité 2012
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Image de synthèse du quartier Saint-Blaise
Le 3 mai 2012, la Semaest a obtenu avec succès le renouvellement
pour trois ans de sa certification ISO 14001 pour ses activités
d’aménageur.
Ce renouvellement témoigne des efforts constants menés par la
société pour limiter l’impact de son action sur l’environnement.
aménagement
Un métier historique Image de synthèse de l’intérieur de l’IUT Pajol
Le square des Cardeurs
à Saint-Blaise
Image de synthèse de la ZAC Pajol
Depuis 30 ans, la Semaest réalise des opérations d’aménagement urbain et contribue à améliorer la qualité de vie au cœur
de Paris.
Etudes, conception urbaine et architecturale, concertation avec les
habitants, construction, suivi des travaux, respect de l’environnement et recherche de l’innovation, gestion, ces opérations complexes
s’inscrivent sur le long terme et mettent en oeuvre tout le
savoir-faire des équipes pluridisciplinaires de la Semaest.
Aménageur historique de l’Est parisien dans les années 80 et 90,
la Semaest a mené des opérations importantes comme la ZAC Chalon, la ZAC Bercy, la ZAC Reuilly, la Promenade plantée et le
Viaduc des Arts.
Riche de ces expériences, elle poursuit aujourd’hui sa mission sur
la ZAC Pajol (18e) et le secteur Cardeurs-Vitruve dans le quartier
Saint-Blaise (20e).
Les travaux de la rue du Clos à Saint-Blaise
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aménagement
Semaest \ rapport d’activité 2012
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pajol en bref
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Architecte coordonnateur :
Agence Galiano-Simon architectes
Ecoquartier Pajol
Budget : 63 M€
la dernière ligne droite Programme :
3 hectares
SHON globale : 31 000 m²
Collège Aimé Césaire
20 classes - 600 élèves : 4 000 m²
(Ateliers 234,
Bolze et Rodriguez-Pagès architectes).
Immeuble de bureaux Green One
Petit à petit, la ZAC Pajol s’installe dans le paysage du quartier
de la Chapelle. Avec l’ouverture du collège Aimé Césaire en
septembre 2010, du centre sportif Pajol et de l’immeuble de
bureaux Green One en 2012, la ZAC vit déjà au rythme de ses
usagers.
Centre sportif Pajol et lieu d’accueil
innovant : 4 047 m²
(Brisac & Gonzalez Architects).
L’année 2012 a marqué une étape décisive vers la livraison des
derniers équipements : les travaux de la halle ont bien avancé,
avec la pose des 2 000 panneaux photovoltaïques en toiture,
et ceux de l’IUT et des espaces publics ont démarré en fin
d’année.
Immeuble de bureaux « Green One » :
5 174 m², COGEDIM (Agence LIN - Finn Geipel & Giulia Andi).
Située le long du réseau ferré de la gare de l’Est dans le 18e
arrondissement de Paris, la ZAC Pajol couvre une ancienne friche
ferroviaire de plus de 3 hectares, occupée par un ensemble de
bâtiments construits dans les années 20, qui accueillaient les
messageries et les douanes de la Compagnie des chemins de fer
de l’Est.
Halle : 9 249 m²
(Jourda Architectes Paris) :
auberge de jeunesse (330 lits), locaux
d’activités, salle d’assemblées et de
spectacles, bibliothèque municipale
(30 000 ouvrages), centrale solaire.
D’ores et déjà, plusieurs bâtiments ont été construits ou réhabilités et sont en service : le collège Aimé Césaire de 600 élèves,
installé dans un ancien bâtiment des messageries, a ouvert à la
rentrée 2010.
C’est sur cette friche qu’a été décidée au début des années 2000
la construction d’un nouveau quartier exemplaire, tant dans sa
réponse à une demande sociale forte, que dans sa démarche
partenariale et ses exigences environnementales. Menée par la
Semaest, cette opération touchera à son terme en 2014, avec la
livraison du dernier équipement de la ZAC, l’IUT.
Deux bâtiments neufs ont également été construits : le centre
sportif de 4 000 m² et l’immeuble de bureaux Green One de
5 200 m², inaugurés début 2012.
Derniers équipements restant à livrer :
la halle et son jardin couvert,
les espaces publics et l’IUT.
Image de synthèse de la halle Pajol
La halle Pajol en travaux
La Halle Pajol bientôt livrée
Jardins (couvert et extérieur) : 9 000 m²
(In Situ Paysagistes et Direction des
Espaces Verts et de l’Environnement).
Dédiée jusqu’en 1995 au déchargement des trains de marchandises
et de colis postaux, l’ancienne halle de la rue Pajol constitue
l’équipement phare de la ZAC, le futur cœur vivant du quartier.
Esplanade : 4 000 m²
(Agence Galiano-Simon architectes)
Sous sa structure métallique préservée, elle accueillera au sein
d’un bâtiment de bois et de béton des équipements et services : une bibliothèque, une auberge de jeunesse, des commerces en
rez-de-chaussée et un jardin couvert du côté des voies ferrées.
L’avancée de ces travaux complexes au cours de l’année 2012
permettra une ouverture des premiers équipements en mai 2013.
Calendrier du projet
2010
• Ouverture du collège Aimé Césaire
• Mise à nu de l’ossature de la Halle Pajol
2011
• Fin des travaux sur l’ossature métallique de la Halle et début des travaux de construction du bâtiment neuf de l’auberge et de la bibliothèque.
2012
• Livraison du centre sportif Pajol
• Livraison de l’immeuble de bureaux Green One
2013
• Livraison de la Halle et de la centrale solaire
• Ouverture de la bibliothèque et de l’auberge de jeunesse
• Livraison de l’esplanade
• Livraison du jardin couvert et extérieur
• Installation des premiers commerces dans la Halle
2014
• Livraison de l’IUT
Plusieurs étapes clés ont jalonné le chantier :
> la pose des 2 000 panneaux photovoltaïques de la centrale solaire,
qui devient la plus grande centrale urbaine de France,
> la mise hors d’eau et hors d’air du bâtiment en bois inséré sous
la halle, qui accueillera les différents programmes, et le démarrage
des travaux de second œuvre (plomberie, électricité, chauffage...),
> la réalisation des travaux de terrassement, de voiries et réseaux
divers et d’un puits canadien dans le jardin couvert.
10
IUT (3 départements) : 6 231 m²
(Agence Brossy et Associés).
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aménagement
Semaest \ rapport d’activité 2012
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La centrale solaire de la Halle : un tarif d’achat
d’électricité bonifié par EDF et une subvention du
Conseil régional Ile-de-France
l
Ecoquartier Pajol
Sélectionnée par l’Etat dans le cadre de l’appel d’offre lancé par la
Commission de Régulation de l’Energie (CRE) en février 2012, la
centrale solaire de la halle Pajol bénéficiera d’un tarif d’achat de
l’électricité produite bonifié par EDF. Une subvention s’élevant à
10% du montant global a également été accordée par le Conseil
régional d’Ile-de-France.
Zoom sur les réalisations 2012 La centrale solaire sur le toit de la halle
L’esplanade, un espace public « habité »
Les travaux de l’esplanade ont commencé. Sur 170 m le long de
la rue Pajol, c’est un nouvel espace public pour les habitants du
quartier qui voit progressivement le jour.
A la fois place, avenue plantée et parvis des équipements, il
achèvera de donner à la ZAC Pajol sa cohérence et son identité.
Pour cet aménagement, l’agence Galiano-Simon, maître d’oeuvre
de l’opération et également architecte coordonnateur de l’ensemble
de la ZAC, a choisi un pavage de granit « bleu de Lanhélin », originaire
de Bretagne.
Travaux de réalisation de l’esplanade et de la halle Pajol
L’esplanade sera plantée d’une cinquantaine d’arbres d’essences
variées, dont l’implantation en bosquets permettra de préserver
des vues sur la Halle. Leurs périodes de floraison se recouperont
et s’étaleront dans le temps. Vue intérieure de Green One
Plan masse de la ZAC Pajol
L’IUT, début des travaux de réhabilitation
des anciennes messageries
Green One est entré en service
Livré en décembre 2011, l’immeuble de bureaux Green One a
accueilli ses premiers résidents en mars 2012. Les 250 salariés
de Syndex, cabinet d’experts au service des représentants des
salariés, ont pris leurs quartiers dans ce bâtiment « vert » certifié
HQE®, BREEAM very good et labellisé BBC Effinergie®.
Le chantier avait déjà fait l’objet d’un bilan carbone© avec une
compensation qui a permis la plantation de 8 000 arbres sur
16 hectares au Pérou.
A la rentrée 2014, les anciennes messageries de la rue du Département seront devenues un Institut Universitaire de Technologie de
500 étudiants, rattaché à l’université Paris VII Diderot.
Démarrés en février 2012, les travaux d’aménagement devraient
s’achever en mai 2013. Préalablement, la réalisation du système de
récupération des eaux pluviales et le raccordement de la Halle aux
réseaux (eau, chaleur, électricité...) ont débuté et se poursuivront
en 2013. En surface, une première partie de l’esplanade, devant le
collège et le centre sportif, a été livrée.
« L’esplanade est un espace complémentaire de la somme d’équipements publics qui composent la ZAC Pajol : la bibliothèque,
le collège, le centre sportif ... C’est un espace de promenade et
d’activités partageables, qui donne accès aux différents équipements et peut également accueillir des usages occasionnels,
comme des brocantes ou des marchés.
Pour qu’un espace public soit habité, colonisé, ce que nous
souhaitons pour ce projet, il faut qu’il s’y passe quelque chose, et
les manifestations temporaires sont une manière de le faire vivre.
C’est pour cette raison que nous avons conçu un espace à dominante minérale et le plus plat possible. Il sera planté d’essences
variées, mais sans alignement régulier, afin de préserver des
ouvertures sur la Halle depuis la rue Pajol. »
Installation de la centrale solaire
A l’issue des études menées par l’agence d’architectes Brossy &
Associés, les entreprises ont été désignées début juillet et les travaux du dernier équipement de la ZAC ont commencé en novembre.
Les Restos du Coeur ainsi que le Théâtre du Grand Parquet,
installés sur le site, ont déménagé entretemps, rue du Pré dans le
18e pour les Restos et sur le jardin d’Eole pour le Théâtre.
Sensibilisée aux valeurs environnementales portées par Green One,
l’entreprise Syndex a signé un « bail vert » avec Altaréa Cogedim,
qui a réalisé l’opération, basé sur un système incitatif permettant
de maintenir, voire d’améliorer, la performance environnementale
du bâtiment. L’ensemble fait maintenant l’objet d’un suivi avec une
certification HQE Exploitation.
La première étape du
chantier a consisté à
désamianter le bâtiment et à mettre à nu
son ossature en béton
pour ensuite recréer
les différents niveaux
à l’intérieur de cette
structure. Devant l’IUT, le long de la rue du Département, un nouveau square
sera également aménagé en concertation avec les habitants du
quartier. Janine Galiano, agence Galiano-Simon,
maître d’oeuvre des espaces publics de la ZAC
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aménagement
Semaest \ rapport d’activité 2012
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Saint-Blaise en bref
Architecte coordonnateur :
Atelier Grumbach & associés
Saint-Blaise / secteur Cardeurs-Vitruve :
20 hectares / 4 ha
63 M€ / 30,5 M€
l
GPRU Saint-Blaise
Le programme
(Livraison 2016) :
Ouvrir la voie du renouveau
dans le quartier Cardeurs-Vitruve SHON globale :
68 000 m² dont 51 000 m² réhabilités
Nouvelles rues
Bureaux et locaux d’activités : 7 600 m²
Nouvelle crèche : 1 800 m²
(LAN Architectes)
Nouveaux espaces publics
Réhabilitation et/ou résidentialisation
d’immeubles par les bailleurs sociaux
2012 a été marquée par le bon avancement des travaux d’un
des actes fondateurs du projet de renouvellement urbain mené
par la Semaest : le prolongement de la rue du Clos, qui viendra
concrétiser l’ouverture du quartier sur l’extérieur et sa liaison
au tramway T3 sur le boulevard Davout.
Parallèlement, la démarche participative s’est poursuivie avec
la concertation autour de l’aménagement du square des
Cardeurs et l’ouverture de la Fabrique Saint-Blaise, nouvel
espace d’expression et de ressources sur le projet urbain.
Depuis 2010, la Semaest est mandatée par la Ville de Paris
pour conduire l’opération Cardeurs-Vitruve, premier secteur
opérationnel du GPRU* Saint-Blaise, dans le 20e arrondissement.
Pour ce projet, la Semaest travaille en partenariat avec la Mairie
de Paris, la Mairie du 20e arrondissement, les bailleurs sociaux
concernés (RIVP, France Habitation, EFIDIS et Paris Habitat)
et des partenaires privés.
Image de synthèse de la rue du Clos prolongée
Construit dans les années 70, sur le modèle de l’urbanisme de dalle,
le quartier Saint-Blaise compte parmi les plus denses d’Europe,
avec près de 15 000 habitants pour 20 hectares.
Son organisation en îlots d’immeubles de grande hauteur,
principalement résidentiels et la part importante de logements
sociaux (81% sur l’ensemble du GPRU, 78% sur le secteur
Cardeurs-Vitruve), ont favorisé l’isolement et le repli du quartier
sur lui-même, justifiant une intervention publique d’envergure.
Plan masse du quartier Cardeurs-Vitruve
*GPRU : Grand Projet de Renouvellement Urbain
L’arrivée du tramway, boulevard Davout
Trois objectifs majeurs guident aujourd’hui le GPRU Saint-Blaise :
Désenclaver le quartier
Améliorer la qualité de vie
des habitants
Développer l’activité économique
L’ouverture du quartier sur l’extérieur,
notamment ses liaisons avec le tramway T3
et l’amélioration des déplacements passent
par une intervention sur les voiries.
Immeubles réhabilités et résidentialisés
(France Habitation, RIVP et EFIDIS) et
nouveaux espaces publics offriront aux
habitants un cadre de vie renouvelé et des
lieux d’échange en bas de chez eux.
Afin de diversifier l’activité économique au
sein du quartier, le projet prévoit la
construction d’un immeuble de bureaux et
d’activités de 7 600 m².
Les rues du Clos et des Balkans, réaménagées et prolongées, deviendront ainsi les
deux axes publics structurants du quartier.
La reconstruction de la crèche Davout sur
la rue du Clos réaménagée et l’extension
du centre social Soleil Blaise permettront
de proposer une offre d’équipements de
proximité plus adaptée aux besoins des
habitants.
Enfin, l’ouverture de la Maison des Pratiques
Artistiques Amateurs et la revalorisation du
Théâtre aux Mains Nues mettront en avant
la vitalité culturelle du quartier.
En complément, une mission de développement économique et d’animation
commerciale est conduite sur l’ensemble
du GPRU afin de favoriser l’implantation
d’activités nouvelles en pieds d’immeubles.
14
15
aménagement
Semaest \ rapport d’activité 2012
1983
201
3
ans
30
Square des Cardeurs : la concertation en mode actif
La Fabrique Saint-Blaise, nouveau lieu d’expression
et de ressources du GPRU
2012 a marqué une nouvelle étape dans le processus de concertation initié depuis le début du projet. C’est autour de l’avenir du
square des Cardeurs que les habitants se sont cette fois réunis.
En partenariat avec la Mairie de Paris, la Mairie du 20e, Paris
Habitat et les associations du quartier, la Semaest a ouvert la
Fabrique Saint-Blaise.
Espace privé, mais ouvert au public, ce square sur dalle est situé au
cœur d’un ensemble d’immeubles de grande hauteur. La réflexion
participative qui s’est engagée visait à la fois à clarifier ses statuts
d’occupation et à retrouver des espaces de convivialité en pieds
d’immeuble. l
GPRU Saint-Blaise
Zoom sur les réalisations
en 2012
Les travaux de prolongement de la rue du Clos
en bonne voie
Nouvelle crèche et halte-garderie de la rue du Clos :
construction retardée par la pollution des sols
Objectifs majeurs du GPRU Saint-Blaise, l’ouverture du quartier
sur l’extérieur, les déplacements facilités et la connexion au
tramway T3 se sont concrétisés dès 2010 avec les premiers travaux
de prolongement de la rue du Clos, qui se sont poursuivis au cours
de l’année 2012.
Cette nouvelle voie, qui permettra de relier la rue Saint-Blaise
à la station de tramway du boulevard Davout est l’un des
premiers actes forts du réaménagement du secteur Cardeurs-Vitruve.
Initialement prévue en octobre 2011, la construction du nouvel
équipement pour la petite enfance composé d’une crèche municipale et d’une halte garderie a dû être reportée suite aux analyses
effectuées sur le terrain. En effet, les recherches historiques du
sol ont démontré la présence d’une substance polluante, le
perchloroéthylène, dans les sols, les gaz de sols et les eaux
souterraines.
Située au cœur du quartier, 50 rue Saint-Blaise, ce lieu d’animation
et de ressources a été inauguré le 1er décembre 2012. Sur place,
l’équipe-projet accueille les habitants qui souhaitent se renseigner
sur la transformation du quartier et l’avancée des chantiers.
Une maquette physique, ainsi qu’une modélisation virtuelle en 3D et des expositions facilitent la compréhension du projet.
En mars et en mai 2012, deux ateliers se sont déroulés selon un
dispositif original, « l’atelier cabaret », déjà testé avec succès en
2011. Par petits groupes de travail, les participants ont pu exprimer
très librement leurs attentes et débattre des hypothèses d’aménagement à partir d’images de référence évoquant différentes
ambiances paysagères.
Les conclusions de ces ateliers ont été rediscutées entre
l’équipe projet (Mairie du 20e, DU*, DPVI*), la Semaest, EFIDIS
et la RIVP, maître d’ouvrage délégué de l’opération, avant d’être
transmises à l’équipe de paysagistes Arpents Paysages, retenue
pour l’aménagement du square.
Le projet final a été présenté lors d’une réunion de restitution en
juillet 2012.
Parallèlement, les associations animent des ateliers participatifs
pour leurs publics. Des temps d’échanges plus collectifs liés à
l’actualité du projet urbain sont ouverts à tous. Les associations
(Fabrication Maison, Multicolor’s, Plus Loin, Extramuros…), ainsi
que le Conseil de Quartier, contribuent d’ores et déjà à la vie de
La Fabrique Saint-Blaise.
Depuis février 2012, une stratégie de recherche active a été mise en
place pour définir la source de pollution : la DRIEE (Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie) est
intervenue pour contrôler les installations classées du secteur et
un bureau d’études spécialisé en pollution environnementale a été
mandaté pour effectuer des recherches dans les eaux souterraines.
Calendrier du projet
2010
• Passation des premiers marchés d’études et de travaux
• Déconstruction de l’immeuble de la RIVP du 49 rue Saint-Blaise
2011
• Réhabilitation intérieure de l’immeuble France Habitation,
n°1-3-5-7 square Vitruve
2012
• Déconstruction de l’immeuble France Habitation,
aux 6-8-10, square Vitruve
• Réhabilitation extérieure de l’immeuble France Habitation,
aux 1-3-5-7, square Vitruve
• Arrivée du tramway boulevard Davout
• Déconstruction de la crèche Davout et de la rampe de sortie
des parkings Cardeurs et Vitruve
2013
• Réalisation de la nouvelle rampe d’accès parking Cardeurs
• Travaux d’adaptation dans le parking Cardeurs
• Démarrage des travaux de construction des nouveaux locaux
du centre social Soleil Blaise square Vitruve
• Démarrage des travaux de réhabilitation de l’immeuble
de logements RIVP square des Cardeurs
• Démarrage des travaux de prolongement de la rue des Balkans
• Livraison de la rue du Clos
2014
• Travaux d’adaptation dans le parking Vitruve
2015
• Ouverture au public de la rue des Balkans prolongée
2016
• Construction de l’immeuble de bureaux
• Aménagement de la placette Davout
Dans l’attente des résultats, les investigations continuent afin que
le projet puisse voir le jour rapidement. Les enfants de la crèche
du square Vitruve ont été répartis dans les autres établissements
du quartier. A partir d’octobre 2012, une première phase de travaux a été
engagée. Elle a consisté à la fois au réaménagement d’une partie
de la rue du Clos et à la déconstruction de la crèche du square
Vitruve et de la rampe de sortie des parkings.
Ces déconstructions étant achevées, la seconde phase de travaux
d’aménagement de la rue débutera en avril 2013, pour une livraison
de la nouvelle voie prévue fin 2013.
C’est donc un jardin planté d’espèces variées qui verra le jour,
réintroduisant une part de nature dans ce contexte très urbain.
Il sera divisé entre des espaces résidentialisés, plus ou moins
ouverts au public selon les heures de la journée, et un jardin partagé
qui sera géré par une association. Ce projet sera mis en œuvre en 2014 et une deuxième tranche de
travaux pour l’aménagement du passage des Cardeurs, ouvert au
public, de la rue Saint-Blaise vers la rue des Balkans, sera réalisée
en 2015.
L’actualité sur
le réaménagement
de Cardeurs-Vitruve
*DU : Direction de l’Urbanisme *DPVI : Délégation à la Politique de la Ville et à l’Intégration
Un numéro du
journal d’information
Cardeurs-Vitruve a été
édité par la SEMAEST en juillet 2012.
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1983
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3
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Semaest \ rapport d’activité 2012
Semaest \ rapport d’activité 2012
l
l
ZAC Chalon : 1984-1997
30 ans
de projets
d’aménagement urbain
Immeuble de logements en 1990
Bureaux et espaces publics en 1990
Rénover un quartier de 9 hectares
à forte densité de population et
accompagner le développement
de la Gare de Lyon
Le projet d’aménagement de la ZAC
a permis :
- la construction de 600 logements,
- la création d’une vaste place piétonne
(place Henri Frenay) largement ouverte
sur le quartier,
La Ville de Paris décide, dès 1980, la rénovation complète du
quartier Chalon situé en bordure de la Gare de Lyon.
- la réalisation d’équipements publics
(école, crèche, gymnase), de bureaux
(30 000 m²) et des commerces,
Elle confie son aménagement en 1984 à la Semea-Chalon,
devenue la Semaest. A la même époque, la SNCF étudie les
modalités d’extension de la Gare de Lyon pour répondre à
Rue de Chalon en 1987
l’ampleur du trafic ferroviaire.
- la transformation du réseau viaire
et la création d’espaces publics,
L’intervention publique sur l’îlot Chalon vise un double
- l’implantation d’un parc de stationnement
souterrain de 1 500 places.
objectif : d’une part assurer à la Gare de Lyon de meilleures
conditions d’accès, un environnement plus agréable et
lui ménager des possibilités d’accroissement de trafic, de
l’autre rénover l’un des îlots les plus insalubres de la capitale.
Ecole maternelle, crèche, gymnase,
commissariat
Terrain après la démolition d’immeubles insalubres en 1991
La place Henri Frenay et le quartier
autour de la Gare de Lyon, aujourd’hui
Image du site, avant aménagement de la ZAC Chalon
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Semaest \ rapport d’activité 2012
Semaest \ rapport d’activité 2012
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Vues du mail, allée Vivaldi
l
ZAC Reuilly : 1987 – 1995
30 ans
de projets
d’aménagement urbain
Naissance d’un nouveau quartier
A l’origine, la ZAC Reuilly était un terrain d’environ
12,5 hectares, créé artificiellement au 19e siècle pour y
implanter la gare de marchandises située en bordure de
Les emprises ferroviaires, avant la restructuration du site
l’ancienne ligne SNCF Bastille-Vincennes.
L’intervention publique visait à transformer totalement
ce vaste triangle, véritable cicatrice dans la ville, pour
en faire un nouveau quartier varié et complet au
coeur du 12e arrondissement, accueillant des fonctions
diversifiées : habitat, commerces, activités tertiaires, loisirs.
La gare de Reuilly en 1985
Les emprises ferroviaires avant la restructuration du site
Le parc de Reuilly, aujourd’hui
Le projet a permis :
- la construction d’immeubles d’habitation
en cohérence avec les immeubles déjà existants
- la réalisation d’espaces publics de qualité
s’ouvrant largement sur le quartier environnant :
création du parc de Reuilly traversé par la
promenade plantée et se poursuivant sur
un large mail planté bordé d’immeubles.
- la construction de nombreux équipements publics :
piscine, salle polyvalente de 800 places, centre d’animation
- la création de locaux commerciaux et de bureaux
La placette Montgallet
Plan d’ensemble du site de Reuilly avant aménagement
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l
1983
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Semaest \ rapport d’activité 2012
Semaest \ rapport d’activité 2012
ZAC Corbineau-Lachambeaudie : 1986-1994
Aménager 4 hectares en bordure
du domaine de Bercy
l
L’aménagement de cette ZAC est constitué d’un long
ensemble qui forme la frange nord des terrains de Bercy.
l
ZAC bercy : 1989 – 1996
Il s’étend depuis l’îlot Corbineau qui fait directement face
au Palais Omnisports de Paris-Bercy, jusqu’à la place
Lachambeaudie, en englobant les emprises dénommés
30 ans
«Quai 10» situées entre le gare de Bercy et la rue de Bercy.
de projets
d’aménagement urbain
Caserne de pompiers, place Lachambeaudie
Une prestigieuse opération
d’aménagement
La ZAC Bercy était une opération ambitieuse de
La cour Saint-Emilion avant sa rénovation (en haut)
et après sa transformation en Bercy-Village (en bas)
reconversion d’un site quasi industriel, dominé par
Le projet d’aménagement réalisé était à
caractère essentiellement résidentiel.
Il a permis :
les entrepôts, devenu obsolète. Ancien domaine privé
de la Ville de Paris, ce secteur représentait en effet
un vaste rectangle de 51 hectares où négociants vinicoles,
- La construction de 800 logements, avec notamment la
espaces verts et arbres séculaires vivaient en douce
constitution d’un front bâti le long de la rue de Bercy, sur
harmonie depuis plusieurs siècles.
les anciennes emprises du «Quai 10 »
- La réalisation de 4 500 m² de bureaux
et de10 000 m² de locaux d’activités
- La transformation de la place Lachambeaudie
autour de l’église, avec le réaménagement de
la caserne des pompiers et de l’école primaire.
- La mise en valeur du triangle Corbineau.
Rue de Bercy
Le projet reposait sur la transformation
de l’ensemble de ce secteur, avec création de :
Entrepôt de Bercy 1973
Devant le vieillissement de l’ensemble : bâtiment et
- un parc de 13 hectares
voiries vétustes, réseaux et équipements désuets, la
Ville a élaboré un projet d’aménagement qui, tout en
- plus de 1 300 logements, situés principalement face au parc
conservant la tradition du site, vient agrandir ses
- des équipements publics (écoles maternelles, crèche)
potentialités urbaines.
- un quartier international d’activités économiques et
commerciales (Bercy-Village, Bercy-Expo, Cité Viti-Vinicole,
Pavillons de Bercy, centre de conférences, ensemble de
bureaux de 50 000 m², complexe hôtelier)
Site de la ZAC Bercy avant aménagement
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Site de la ZAC Bercy après aménagement
Immeubles de logement
donnant sur le parc de Bercy
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La promenade plantée aménagée
l
la ZAC Promenade plantée : 1990 - 1996
30 ans
Plan d’aménagement de la promenade plantée – 1987
de projets
d’aménagement urbain
Une nouvelle conception
de l’environnement urbain
La promenade plantée aménagée
La Semaest a été chargée en 1990 de conduire la
transformation
de
cette
ancienne
ligne
ferroviaire,
pour la section située entre Bastille et la ZAC Reuilly,
formée d’un viaduc composé de 64 voûtes et d’un remblai
Voûte du viaduc en 1978
long d’environ 350 mètres.
En complément de cette opération «linéaire», plusieurs
parcelles mitoyennes ont été loties d’immeubles de logements
et de bureaux.
Un parc de stationnement de 450 places complétait le
programme.
Voûte du viaduc en 2012
En parallèle, la Semaest a réhabilité les voûtes du viaduc
situé en dessous afin d’en faire une vitrine des métiers d’art
à Paris.
Fait de briques roses et de pierres de taille, le Viaduc
Vues de l’ancienne voie ferrée, au niveau de l’avenue Daumesnil
des Arts a été restauré avec le concours de l’architecte
Patrick Berger qui clôt chacune des voûtes par de grandes
verrières cintrées de bois clair.
Le viaduc abrite aujourd’hui une cinquantaine
d’artisans d’art qui exercent leur talent dans les domaines
de la mode, de la décoration, du design, etc.
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1983
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3
ans
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l
Semaest \ rapport d’activité 2012
Construction
Rehabilitation
Une expertise reconnue en maîtrise d’ouvrage déléguée La Semaest mène pour le compte de collectivités locales
telles que la Ville de Paris ou la Région Ile-de-France
ou de partenaires tels que la SAE POPB, des opérations
de construction ou de réhabilitation d’équipements publics :
lycées, crèches, équipements sportifs ou culturels,
établissements universitaires …
De la désignation de l’architecte jusqu’à la réception des travaux,
dans le respect des programmes, des budgets et des calendriers
définis, la Semaest assure la conduite des opérations dans une
démarche de qualité architecturale et environnementale.
Image de synthèse du futur Palais Omnisports de Paris Bercy
Au cours de ces différentes missions, la Semaest a su développer
un savoir-faire particulier : les opérations en site occupé dont
témoignent plusieurs opérations de restructurations de lycées ou
la rénovation de la Cour de l’Industrie.
Images de synthèse intérieures du futur Bercy
La cour de l’industrie avant travaux
Lycée Elisa Lemonier
Lycée Boulloche
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1983
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3
ans
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Construction
Rehabilitation
Semaest \ rapport d’activité 2012
l
la Cour de l’Industrie
Maintenir l’artisanat au cœur de Paris
et préserver un patrimoine architectural unique Dans la Cour de l’Industrie, une des dernières cours industrielles du XIXème siècle, la Semaest poursuit des travaux
complexes de réhabilitation et de reconstruction, avec une
attention constante pour les quarante artisans et artistes qui
continuent leur activité pendant le chantier.
A l’issue de l’opération, ils bénéficieront d’espaces de travail
confortables et conformes aux réglementations actuelles.
L’activité se poursuit pendant les travaux
Afin de réaliser au mieux les travaux, tout en permettant le maintien
des activités économiques, la Semaest s’appuie à la fois sur son
expertise des opérations en site occupé et sur la concertation et
l’écoute des artisans et artistes installés sur place.
Ceux-ci sont en effet très attachés à la préservation du caractère
du site. Cet échange est donc un élément essentiel à la réussite
du projet.
Située au 37 bis rue de Montreuil, la Cour de l’Industrie telle que
nous la connaissons aujourd’hui est l’héritière de la « cité pour
artisans, avec ateliers et logements », construite au milieu du XIXe
siècle dans le quartier du faubourg Saint-Antoine, qui accueillait
alors de nombreuses activités artisanales et industrielles liées au
bois.
Une rénovation complexe
D’abord parce qu’elle s’effectue en site occupé. Ensuite parce que
la vétusté des bâtiments réserve parfois des surprises et nécessite de savoir s’adapter aux imprévus. Enfin, l’inscription des cours
et des façades des bâtiments à l’inventaire supplémentaire des
Monuments Historiques implique des obligations réglementaires
très particulières en matière de rénovation : préservation des
façades et des menuiseries extérieures, conservation des escaliers
existants et construction en partie arrière d’escaliers aux normes
de sécurité.
Dans les années 70, certains ateliers laissés vacants par l’évolution
industrielle des métiers du meuble ont été investis par des artistes et
des artisans intéressés par des surfaces importantes et des loyers
modérés. Aujourd’hui encore, malgré la vétusté des lieux, la Cour
de l’Industrie accueille une quarantaine d’artisans et d’artistes.
En 2008, un bail de 40 ans a été accordé par la Ville de Paris à la
Semaest, en vue de maintenir l’activité des artisans au cœur de
Paris, tout en réhabilitant et en préservant cet ensemble architectural
exceptionnel.
La livraison de la Cour de l’Industrie rénovée est prévue fin 2014.
Les architectes de l’opération ont donc travaillé dans le respect
de l’architecture et des matériaux d’origine pour les bâtiments à
rénover.
Calendrier du projet
Artisan de la cour de l’industrie
2009
• Réalisation des études
• Choix de l’architecte, Jacques Menninger
• Dépôt du permis de construire
• Réalisation de travaux de gros entretien
2010
• Fin des études et obtention du permis de construire
2011
• Consultation des entreprises
• Démarrage des travaux de réhabilitation
2012
• Travaux des réseaux
• Construction du bâtiment K
2013
• Livraison des premiers ateliers réhabilités
• Inauguration du bâtiment K
2014
• Livraison prévue des derniers bâtiments réhabilités
La cour de l’industrie avant travaux
cour n°3
La cour de l’industrie avant travaux
cour n°2
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Construction
Rehabilitation
Semaest \ rapport d’activité 2012
1983
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l
la Cour de l’Industrie
Zoom sur les travaux en 2012
En 2012, une première phase de travaux a été réalisée,
marquée par la réfection à neuf de l’ensemble des réseaux,
des démolitions complexes dans la cour n°3 et la
reconstruction du bâtiment K, qui accueillera dès 2013
ses nouveaux locataires.
Des travaux bien avancés dans la cour n°3
Démolition du bâtiment K et de l’aile sud du bâtiment H
Particulièrement vétustes, ces deux bâtiments ne pouvaient être réhabilités. Leur situation en fond de cour, dans un espace très réduit,
n’a pas facilité leur démolition. La démolition de l’aile Sud du
bâtiment H, qui présentait le niveau de stabilité le plus aléatoire,
n’était pas sans risques. Le savoir-faire du maître d’oeuvre Jacques
Menninger et de l’entreprise Demathieu et Bard a contribué à la
réussite de cette opération délicate.
Construction du nouveau bâtiment K
A l’emplacement du bâtiment K démoli, la construction du nouveau
bâtiment K a été largement engagée. Ce bâtiment neuf de deux
étages offrira à ses locataires de grands ateliers confortables.
Paré de briques blanches, et ainsi identifiable comme l’élément
unique de reconstruction du projet, il s’inscrira en contraste mais
néanmoins en harmonie, avec le bâtiment H datant de la fin
du XIXe, en briques sur une structure bois.
Rénovation de l’aile sud et de l’escalier du bâtiment H
Travaux de reconstruction du bâtiment K - juillet 2012
Les réseaux réalisés dans les trois cours
La deuxième tranche de travaux a démarré fin 2012
Sur l’ensemble du site, les travaux de remise à neuf des réseaux
(eau, égouts, électricité, gaz, téléphone…) qui desservent tous les
bâtiments ont été réalisés.
Cette deuxième tranche concerne la fin des travaux de la troisième
cour, et tout particulièrement du bâtiment H, aile Nord, ainsi que
la réhabilitation des bâtiment F et G de la deuxième cour.
A la fin de cette deuxième phase, les cours 2 et 3 seront donc livrées.
L’aile Sud et l’escalier du bâtiment H ont été restaurés, remettant en
valeur ce témoignage de l’architecture industrielle du XIXème siècle.
« La réalisation d’un projet de construction quel qu’il soit nécessite
la mobilisation sans faille de l’ensemble des intervenants.
Il s’agit d’un véritable travail d’équipe où chaque partenaire, de
par son investissement, apporte sa pierre à l’édifice.
Rénovation du bâtiment H
Sur l’opération de la Cour de l’Industrie, le mot «équipe» prend
un sens encore plus large, puisqu’il nécessite également l’active
participation des occupants du site.
Et c’est bien cette cohésion de tous les acteurs (maître d’ouvrage,
architecte, entreprises, partenaires, occupants,…) qui a permis de
mener à son terme la première phase de reconstruction, malgré
les nombreuses difficultés rencontrées, et qui permettra
dans un avenir proche de célébrer l’aboutissement de cette
opération de restructuration.
Un chantier complexe sur un site classé et occupé, des
interventions souvent techniques et délicates, des découvertes
pleines de surprises, une aventure humaine : voilà quelques
formules synthétiques pour décrire cette histoire qui s’écrit jour
après jour. »
Rénovation de l’escalier du bâtiment H
Marc Berton, conducteur de travaux
de l’entreprise Demathieu & Bard
Rénovation de l’aile sud et de l’escalier du bâtiment H
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Construction
Rehabilitation
Semaest \ rapport d’activité 2012
1983
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ans
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Le palais omnisports de Paris-Bercy aujourd’hui
Un défi architectural, technique et environnemental
et un challenge en termes de délais
Sans que sa forme originelle, ni même ses pelouses si caractéristiques, soient remises en cause, le Palais
Omnisports va faire l’objet d’une transformation radicale, complexe techniquement et ambitieuse d’un point de
vue environnemental.
l
Palais Omnisports de Paris Bercy
une rénovation ambitieuse pour devenir
l’une des plus grandes arénas d’Europe
La future grande salle
du palais omnisports.
A l’extérieur, le socle sera reconfiguré pour accueillir un grand hall, en extension du volume actuel, qui donnera
ainsi accès de plain-pied à l’équipement.
A l’intérieur du bâtiment, la refonte complète des espaces permettra d’offrir une polyvalence accrue,
d’augmenter la capacité d’accueil, de gagner du temps lors des changements de configuration et d’améliorer
le confort et l’acoustique.
D’un point de vue environnemental, la future Bercy Arena vise une certification HQE® en phase
Exploitation, la plus adaptée pour cette typologie de bâtiment. Sa consommation d’énergie sera conforme
aux prescriptions du Plan Climat adopté par le conseil de Paris le 1er octobre 2007.
l
2012
équipe de maîtrise d’oeuvre : désignée
permis de construire : déposé
En avril 2012, à l’issue d’une procédure négociée en deux temps, une équipe pluridisciplinaire
et expérimentée a été choisie pour mener à bien ce projet complexe.
L’équipe est composée de :
• Daniel Vaniche & Associés : architectes mandataires,
• DVVD : ingénieurs architectes associés, co-traitants
structures et façades,
• Populous : conseil spécialisé arénas,
• Alto Ingénierie : BET Fluides + HQE + SSI,
• Gardiner & Theobald : économiste de la construction,
• Peutz & Associés : BET acoustique,
• Systal : BET Cuisine,
• SEPIA GC : BET Géotechnique et Génie Civil,
• Casso : assistance technique et coordination CSSI,
• Astell : BET « réseaux scénographiques »
(sous-traitant Alto),
• Frati Facility Engineering : BET maintenance
(sous-traitant Alto),
• Cronos Conseil : BET Etudes Conseil en sûreté et
prévention des risques,
• 4C : MOE désamiantage (sous-traitant de DVVD).
A l’issue d’une première phase d’étude et de finalisation du projet architectural, les travaux débuteront
en 2014 pour s’achever en septembre 2015. Le site sera fermé au public à partir de mars 2014 avec une
période de réouverture d’octobre à décembre 2014.
Image de synthèse du futur Bercy
Ouvert sur la ville
Près de 40 ans après la construction de cet équipement
précurseur pour son époque, le Palais Omnisports de Paris
Bercy fait l’objet d’un ambitieux projet de rénovation.
Plus fonctionnelle, plus accueillante et plus durable, la future
Bercy Arena 2015 figurera parmi les cinq plus grandes salles
du monde.
En 2011, la Semaest a été désignée par la Société Anonyme
d’Exploitation du Palais Omnisports de Paris Bercy comme maître
d’ouvrage délégué pour mener les travaux de modernisation du
Palais Omnisports.
« Toutes les salles construites au XXe siècle sont des enceintes fermées et le Palais Omnisports de Paris Bercy
n’échappe pas à la règle. Nous avons voulu rouvrir le bâtiment, à la fois sur la rue de Bercy, sur le parc et sur la Seine.
En supprimant les emmarchements du côté de l’entrée principale, nous avons créé un parvis ouvert sur la ville
et un grand hall de plain-pied sur la rue, tout en transparence, qui laisse deviner la vie intérieure de la salle.
Depuis le parvis, les visiteurs pourront rejoindre la promenade intermédiaire actuelle, à 6 mètres au-dessus du
niveau du sol, par une rampe en pente douce, qui se prolongera par une passerelle donnant accès au parc.
C’est une nouvelle déambulation offerte aux spectateurs et aux promeneurs, depuis la rue jusqu’au parc, et au-delà,
jusqu’à la Seine et la bibliothèque François Mitterand.
Ces travaux visent à en améliorer l’utilisation et le fonctionnement
et à le remettre aux normes d’accessibilité et de sécurité.
En 2012, la Semaest a désigné une équipe de maîtrise
d’oeuvre pour conduire ce projet d’envergure, dont le chantier
devrait débuter en mars 2014, pour une ouverture prévue en
septembre 2015.
Ce projet de rénovation, d’un montant total de 110 millions d’euros,
porte sur environ 50 000 m² SHON. Il prévoit la transformation de
la grande salle, qui pourra accueillir plus de 20 000 personnes
ainsi que la rénovation et l’agrandissement des vestiaires, des
espaces dédiés aux organisateurs et des espaces réceptifs.
La patinoire Sonja-Henie pourra, quant à elle, accueillir jusqu’à
50 000 personnes par an.
32
Image du futur Bercy - vue d’avion
Mieux ancrée dans son territoire, plus lisible dans ses accès et ses rapports à la ville, la future Bercy Arena deviendra
à la fois une machine performante et un écrin à la mesure de la plus belle ville du monde, prête à accueillir
concerts, événements sportifs et spectateurs du XXIe siècle. »
Daniel Vaniche Directeur général de DVA et DVVD, architectes et ingénieurs mandataires de l’équipe de maîtrise d’oeuvre
pour la rénovation du POPB
33
Construction
Rehabilitation
Semaest \ rapport d’activité 2012
1983
201
3
ans
30
l
Réhabilitation d’équipements
scolaires et universitaires
Lycée Jean Jaurès (75019)
Le lycée Jean-Jaurès, ouvert depuis
1993 et conçu par l’architecte Philippe
Gazeau, accueillera à terme les élèves
du lycée Saint-Lambert situé dans le
15e arrondissement. Cette opération
nécessite sa restructuration partielle
pour une surface de 8 000 m² environ.
Les travaux consisteront à réaliser
des aménagements intérieurs, en site
non occupé, avec une transformation
de l’entrée du lycée et une intervention sur le traitement et la gestion des
fluides de l’établissement.
Cité Mixte Régionale Voltaire (75011)
La Cité Mixte Régionale Voltaire (collège et
lycée) dispose d’un service de restauration
accueillant 900 rationnaires.
L’opération consiste en la restructuration
complète de la cuisine et des réfectoires
ainsi que des réserves situées au sous-sol
pour une SHON d’environ 1 400 m².
Budget travaux : 7,56 M€ HT 2012 : 2e phase du concours
de maîtrise d’œuvre
Budget travaux : 2,9 M€ HT 2012 : Désignation de l’équipe de maîtrise
d’œuvre (Architecture Patrick Mauger,
DAL économiste, Aval consultants BET
Structure, Itec Fluides BET fluides, AC2R Cuisiniste).
Lycée Henri Matisse – Trappes (78)
Lycée André Boulloche – Livry-Gargan (93)
Le lycée Henri Matisse dispense des
formations professionnelles spécialisées dans le domaine tertiaire et l’aide
à la personne. L’évolution prévue de la
structure pédagogique implique une
opération de restructuration partielle
et d’extension du lycée, qui sera menée
en site occupé et dans le cadre d’une
démarche de qualité environnementale.
Une opération de restructuration partielle et d’extension de ce lycée
polyvalent est prévue au regard de l’évolution de la structure pédagogique
et des dysfonctionnements constatés. Elle sera conduite en site occupé.
une expertise au service de la qualité d’usage et de l’efficacité environnementale Dans le cadre de ses interventions pour le compte de la
Région Ile-de-France, la Semaest a développé un savoirfaire spécifique en matière de réhabilitation d’équipements
scolaires et universitaires.
Mise aux normes, restructurations, extensions, ces opérations
délicates sont la plupart du temps effectuées en site occupé,
et toujours dans une démarche environnementale exigeante.
Un établissement partiellement livré en 2012
Lycée Mansart – Saint-Cyr-l’Ecole (78)
Le lycée Mansart a fait l’objet d’une opération de restructuration
d’ensemble et d’extension dans le cadre d’une démarche HQE.
L’intervention se déroule en site occupé en trois phases.
Des bâtiments démontables ont été installés pour assurer la
continuité du fonctionnement du lycée.
En 2012, la Semaest a mené de front la réhabilitation de
six lycées et d’un IUT. Elle a également livré une première
tranche du lycée Mansart à Saint-Cyr-l’Ecole (78).
Architecte et BET : Jean-François LAURENT + INCET + TRIVALOR (INDDIGO)
Budget : 36 371 000€ HT, soit 43 500 000€ TDC (Toutes Dépenses
Confondues)
2012 : livraison en mai du bâtiment C2 et livraison en septembre
des logements de fonction et de la restauration provisoire.
Equipe de maîtrise d’oeuvre : Keldi architectes + Ceris (BET TCE
et économiste) + Co Sy Rest (cuisiniste)
Budget travaux: 3,75 M€ HT
2012 : désignation de l’équipe de maîtrise d’œuvre et études en cours
(Esquisse modifiée et APS validés)
Equipe de maîtrise d’oeuvre : Ateliers
Isabelle Biro / EPDC / MEBI / RFR ELEMENTS
Budget travaux : 4,9 M€ HT
Surfaces : construction de 1 500 m²
SHON + réhabilitation de 700 m² SHON
2012 : études en cours, APS et APD validés
Lycée Mansart
Lycée Condorcet–Montreuil (93)
Ce lycée labellisé «lycée des métiers du
traitement des matériaux électroplastie», est
le premier lycée «automobile» de la région.
Les bâtiments construits à différentes
époques ne répondant plus aux exigences
des formations et des réglementations, une
opération de reconstruction et de restructuration partielle du lycée a été lancée en 2011.
Elle sera conduite dans le cadre d’une démarche
de qualité environnementale et les travaux se
dérouleront en site occupé.
IUT Paris Diderot (75018)
Les travaux de réhabilitation d’une
ancienne halle, située dans la ZAC Pajol, ont débuté à la fin de l’année
2012. Ils permettront d’accueillir un
IUT de l’Université Paris VII Diderot à
la rentrée 2014. Cette opération est
menée dans le cadre d’une démarche
de développement durable qui aboutira à la certification «NF Bâtiments
tertiaires HQE».
Equipe de maîtrise d’oeuvre : Alain Gignoux
Architecte, SAS Mizrahi (BET TCE et économiste), RFR éléments (sous-traitant HQE)
Budget travaux : 20,4 M€ HT
Surfaces : démolition de 4 427 m² SHON + reconstruction de 7 896 m² SHON + réaménagement intérieur de 3 530 m² SHON +
aménagement d’espaces extérieur de 1 776 m²
2012 : désignation de l’équipe de maîtrise
d’œuvre + début des études.
Equipe de maîtrise d’oeuvre : BROSSY ET ASSOCIES + Mizrahi
Budget travaux : 9 M€ HT
Surfaces : réhabilitation de 2 821 m²
de surface utile
2012 : désignation des entreprises et
lancement des travaux en octobre
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1983
1983
201
3
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3
ans
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ans
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Semaest \ rapport d’activité 2012
Semaest \ rapport d’activité 2012
l
l
30 ans
Equipements culturels
La Maison des métallos après travaux
de projets
de construction
et de réhabilitation
La Maison des métallos (11e)
2005 – 2007
Acquise en 2001 par la Ville de Paris, la Maison des
Métallos est un endroit mythique de la capitale, chargé
d’une histoire politique, sociale, architecture et industrielle
intense.
Devenu un lieu d’expression de la scène multiculturelle, le site
nécessitait une rénovation importante pour devenir une véritable
maison de la culture du 21e siècle, propice à la création, l’échange
et la représentation.
La mission de la Semaest, menée avec l’architecte Vincent
Brossy et des équipes pluridisciplinaires, a eu pour but
de conserver les bâtiments dans leur architecture d’origine
et de démultiplier les capacités d’utilisation du site avec un effort
particulier sur l’acoustique.
Architecte : Vincent Brossy
Surface : 3500 m² SHON
dont 400 m² de surface créée
Budget : 13,5 M€ TTC
La Maison des métallos avant travaux
La Maison des métallos après travaux
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1983
1983
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3
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3
ans
30
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Semaest \ rapport d’activité 2012
Semaest \ rapport d’activité 2012
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l
30 ans
Etablissements d’enseignement
de projets
de construction
et de réhabilitation
Lycée Paul Poiret (Paris 11e)
2000-2002
Lycée hôtelier Belliard (Paris 18e)
1999-2004
Le lycée accueille des formations
professionnelles autour des métiers
de la cuisine et de la restauration.
L’opération de restructuration et
d’extension réalisée sur un terrain
exigu a été menée sans pouvoir
implanter de grue sur le site.
L’enjeu a été de trouver un terrain
mitoyen pour y installer les bâtiments
démontables.
Un phasage attentif et détaillé
a permis de mener à bien ces
travaux sans interrompre le
fonctionnement de l’établissement
et en minimisant les nuisances
occasionnées.
Les zones de chantier ont pu être
totalement séparées des zones
accessibles aux élèves.
Le bâtiment sur rue a été épaissi
et surélevé. Les bâtiments encœur
d’îlot ont été détruits.
Architecte : Agence BDH
(Brett, Demians et Herbert)
Surfaces : 3 027 m² SHON réhabilitées
et 3 912 m² SHON créées
Budget : 28,06 M€ TDC
38
Spécialisée dans les métiers de
la mode et du costume, ce lycée
a été fortement restructuré et
rénové au cours de phases
successives de travaux dont la
maîtrise d’œuvre a été assurée par
deux équipes distinctes.
Une première phase de travaux
a consisté en la rénovation des
locaux scolaires.
Une deuxième tranche de travaux,
plus spécifique, concernait la
rénovation des façades réalisées
à l’origine par Jean Prouvé, de la
cour ainsi que le réaménagement
du bâtiment sur rue qui abrite
les services administratifs et les
logements de fonction.
Lycée Julie-Victoire Daubié
(ex Romain Rolland) - Argenteuil (95)
2008-2010
Lycée Elisa Lemonier (Paris 12e)
2006 – 2009
La reconstruction de ce lycée
d’Argenteuil a été initiée par la Région
Ile-de-France.
Ce lycée professionnel est l’un des
neuf « pôles de la mode » parisiens.
L’opération de restructuration et
d’extension avait pour objectif la
mise aux normes et l’augmentation
de la capacité d’accueil.
L’aménagement d’un centre de documentation et d’une salle polyvalente
faisait aussi partie du programme.
La création de cinq salles supplémentaires, la réorganisation de
la demi-pension en self-service
et la réalisation de logements de
fonction faisaient partie intégrante
du programme.
Architecte 1ère phase : Olivier de Certeau
Architecte 2ème phase : Olivier Boiron et Jérôme Villemard
Surfaces réhabilitées : 2 000 m² SHON
Budget : 3,11 M€ TTC
Architecte : Léonard & Weismann architectes
Surfaces : 13 281 m² SHON restructurées
et 2 710 m² SHON créées
Budget : 33 M€ TDC
La démolition des bâtiments en
structure métallique datant des
années 60, puis la reconstruction
de ce lycée d’enseignement général
et technologique d’Argenteuil (95)
a fait l’objet d’une démarche HQE®.
Les architectes ont du répondre
aux exigences environnementales
par une conception architecturale
adaptée qui s’intègre naturellement
dans le cadre de la remise en valeur
du quartier val d’Argent.
La Semaest a mené préalablement
une opération de dépollution des
sols.
Un lycée provisoire a été construit
pour permettre la poursuite de la
scolarité des élèves pendant toute la
durée du chantier.
Architecte : Ricardo Porro
et Renaud de la Noue + Betom
+ Cap Terre
Construction : 9 997 m² SHON
Budget : 29,8 M€ TDC
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1983
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3
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3
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Semaest \ rapport d’activité 2012
Semaest \ rapport d’activité 2012
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l
30 ans
Equipements publics
dans le cadre d’opération d’aménagement
de projets
de construction
et de réhabilitation
ZAC Reuilly
Piscine
salle polyvalente
centre d’animation
1989 - 1992
Ilot Chalon
Crèche – gymnase
1987 – 1988
ZAC Reuilly
Crèche de Reuilly (Paris 12e)
2003 - 2006
Donnant sur l’avenue Daumesnil, le programme
Un programme mixte comprenant une piscine
Une crèche collective municipale de 60 berceaux
réalisé repose sur la superposition de deux
de 2 bassins, une salle de spectacles modulables
et des espaces privatifs dédiés ont été construits
équipements : une crèche de 60 berceaux en terrasse
de 800 places et un centre d’animation, a été construit
afin de répondre aux besoins d’accueil de la petite
sur 3 niveaux et un gymnase de 1200 m² enterré.
au cœur de la ZAC Reuilly entre le front bâti et le parc
enfance dans ce secteur du 12e arrondissement.
de Reuilly.
La parcelle accueillant cet équipement était
étroite, tout en longueur, ce qui a nécessité de la part
des architectes un certain nombre d’adaptations
liées à cette contrainte majeure.
Architecte : Jean-Marc Laumonier,
Jacques Menninger, Pierre-Henry Portron
Construction : 2 272 m² SHON
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Architecte : Brachet et Djordjevic
Construction : 900 m² SHON
Budget : 2,7 M€ TDC
Architecte : Jacques Menninger
Construction : 5 500 m² SHON
Budget : 7,2 M€ TDC valeur 1989
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1983
201
3
ans
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l
Semaest \ rapport d’activité 2012
développement
économique
un nouveau métier
de référence Image de synthèse de l’îlot Bréguet
Depuis 2004, la Semaest développe une expertise en matière de
développement économique.
Face au double constat de la progression de la mono-activité et de
la disparition du commerce de proximité dans certains quartiers de
la Capitale, elle a été missionnée par la Ville de Paris pour endiguer
ces phénomènes.
Aujourd’hui, elle mène des actions multiples qui poursuivent trois
objectifs :
• maintenir et développer les commerces de proximité dans certains
quartiers parisiens, à travers l’opération Vital’Quartier et la gestion des
locaux commerciaux de la Ville de Paris, • soutenir l’installation ou le maintien d’activités artisanales dans
la capitale : Viaduc des Arts et Cour de l’Industrie,
• assurer la présence de commerces dans les quartiers neufs ou
en reconversion : Château Rouge (18e), ZAC Claude Bernard (19e) et
Bréguet (11e).
Commerces Vital’Quartier
La crèmerie - Paris 10e
42
43
développement
économique
Semaest \ rapport d’activité 2012
1983
201
3
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ZOOM SUR DES COMMERCANTS INSTALLES EN 2012
Origine
245 rue Saint-Martin (3e)
Dans cette petite boutique, Madame
et Monsieur Ouali ont ouvert une
épicerie de produits haut de gamme.
Ils proposent principalement de la
charcuterie, du vin et du fromage,
mais aussi des produits divers
d’épicerie, ainsi que des sandwichs
composés à partir des produits
vendus dans la boutique.
Beashka
42 rue Chapon (3e)
Dans sa boutique de vente et de
dégustation de produits hongrois
et d’Europe centrale, Beatrix Ber
propose des vins, des alcools, de la
charcuterie, des pâtisseries et bien
d’autres produits. vital’quartier
Dynamiser et diversifier
le commerce à Paris
Librairie portugaise
et brésilienne
19-21 rue des Fossés Saint-Jacques (5e)
La crèmerie
41 rue de Lancry (10e)
Depuis 2004, la Semaest conduit l’opération Vital’Quartier,
qui lui a été confiée par la Ville de Paris, sous la forme d’une
concession d’aménagement. Ciblée sur 11 secteurs parisiens,
elle a pour objectif de maintenir et de favoriser le commerce
de proximité dans des quartiers touchés par la mono-activité
et/ou par la vacance commerciale.
Dans le quartier latin, elle entend préserver la présence
historique de commerces culturels et notamment des librairies.
Cette action, patiemment construite dans le temps, porte
aujourd’hui ses fruits puisque la mono-activité et la vacance
ont fortement régressé dans les secteurs concernés.
Boucherie Manu - Paris 3e
Tenue par Dominique Kintzinger, cette
petite fromagerie à la jolie devanture
rouge, propose une sélection de
fromages (mozzarelle, comté, cheddar,
tomme aux fleurs…), mais aussi de
charcuterie et des petits produits
d’épicerie comme de l’huile d’olive.
Présente depuis 25 ans dans le quartier,
la librairie portugaise et brésilienne
créée par Michel Chandeigne se
trouvait à l’étroit dans ses murs.
Grâce à ce nouveau local, elle a pu se
redéployer et développer son offre, à
proximité de son ancien emplacement.
Une mission originale
Unique en France, l’opération Vital’Quartier développe une
démarche innovante de revitalisation du commerce de proximité.
Elle vise en effet à la fois à :
- offrir aux habitants des quartiers des services de qualité,
notamment des commerces alimentaires,
- enclencher sur le long terme une dynamique de diversité
commerciale et économique en harmonie avec la vie des quartiers,
- améliorer la qualité de vie des habitants des quartiers concernés.
Les moyens de la Semaest
Pour cette mission, la Semaest dispose d’une avance remboursable
de la Ville de Paris de 87,5 M€ pour l’ensemble des 11 secteurs lui
permettant d’acheter, à l’amiable ou par voie de préemption, des
locaux commerciaux en pieds d’immeubles, de les réhabiliter puis
de les louer afin d’y installer des activités de proximité.
Les locaux sont ensuite revendus aux locataires en place ou à la
Foncière Paris Commerces.
nunc
3 rue d’Arras (5e)
Calendrier du projet
2004
• Début de la mission sur 6 secteurs (Vital’Quartier 1)
• Avance remboursable de la Ville de Paris de 57,5 M€
2008
• Signature d’une concession pour 5 secteurs supplémentaires
(Vital’Quartier 2)
• Avance remboursable de la Ville de Paris de 30 M€
2012
• Achat de 8 nouveaux locaux, portant le patrimoine global
à 160 locaux (14 417 m²)
• Des protocoles d’accord avec les propriétaires de 175 autres locaux,
permettant de maîtriser un total de 39 521 m² pour Vital’Quartier 1 et 2
• Installation de 23 nouveaux locataires sur l’ensemble des 11 secteurs
• Poursuite du processus de revente des locaux pour Vital’Quartier 1 :
4 nouveaux locaux revendus aux locataires installés par la Semaest
(ce qui porte à 11 le nombre total de locaux revendus aux locataires)
2013
• Création par la Ville de Paris, la Semaest et la Caisse des Dépôts, de la Foncière Paris Commerces pouvant intervenir sur le marché de l’immobilier commercial de proximité à Paris
2015
• Fin de la première convention
2021
• Fin de la seconde concession
La librairie Nunc, fondée par Didier
Levallois, est une librairie galerie,
spécialisée dans l’art contemporain,
la photo mais surtout le street art.
Elle propose des ouvrages issus des
collections de sa maison d’édition
Critères, ainsi que des livres d’éditeurs dont le travail est singulier et
converge avec ses valeurs.
Des conditions privilégiées pour les locataires
• Des locaux refaits à neuf, aux normes
• Pas de droit d’entrée
• Des loyers calculés au plus juste
• Une franchise de loyer de trois mois pour couvrir les frais d’installation
• Trois mois de dépôt de garantie Rue des Consuls - Paris 10e
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développement
économique
Semaest \ rapport d’activité 2012
1983
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l
vital’quartier
372 commerces
maîtrisés par la Semaest
A ce jour, la Semaest maîtrise l’activité de 372 commerces
représentant une superficie de 39 521 m² sur la totalité des
secteurs concernés par l’opération Vital’Quartier.
Parmi ces 372 commerces, la Semaest est propriétaire de
160 locaux, les autres faisant l’objet de :
- protocoles d’accord avec des propriétaires privés ou des
partenaires, qui se sont engagés à respecter les objectifs de
Vital’Quartier en louant leur local à un commerce de proximité.
- reventes par la Semaest avec une clause d’affectation qui permet
de contrôler la destination du bien pendant une durée allant
au-delà de la convention Vital’Quartier.
- maîtrise par des partenaires de la Ville de Paris (bailleurs sociaux
notamment).
Lutte contre la mono-activité et la vacance :
de bons résultats depuis 2004
Un taux de locaux vacants en régression
Puzzles Michèle Wilson - Paris 11e
Sur l’ensemble des secteurs concernés, on note une diminution
générale de la vacance.
Cette régression est particulièrement significative dans les
périmètres Fontaine au Roi (11e) et Belleville (20e), où ils sont passés
respectivement de 160 à 104 et de 303 à 180 entre 2003 et 2012.
Dans le quartier latin, des activités culturelles
stabilisées
Sur le secteur Jonquière-Epinettes (17 ), le nombre de locaux
vacants a régressé de façon significative depuis 2007 (- 33,2 %) alors
qu’il augmentait depuis 2000.
e
l’Atelier Velvet - Paris 10e
Sur le secteur Entre-Deux-Gares (10e), dans sa partie Est, la
vacance, qui avait fortement progressé entre 2000 et 2003, régresse
depuis (137 locaux vacants recensés en 2003 pour 79 en 2012).
On note cependant un palier depuis 2010.
La mono-activité en déclin
Vital’Quartier, la lettre d’information de la mission
de redynamisation des commerces de proximité dans Paris
Dans le secteur Sedaine-Popincourt (11e), la très forte hausse du
nombre des grossistes textiles dans les années 90 et début 2000
a pu être endiguée, avant que ce nombre ne commence à décroître
à partir de 2007. En effet, ils étaient 534 grossistes en 2003, 631 en
2007 et désormais 594.
En 2012, la Semaest a publié
7 numéros dans les quartiers suivants :
- Saint-Denis (1er et 2e)
- Quartier latin (5e et 6e)
- Entre-deux-gares (10e)
- Lancry (10e)
- Fontaine au Roi (11e)
- Jonquière-Epinettes (17e)
- Belleville (20e)
A l’intérieur du périmètre Beaubourg-Temple (3e), ce mouvement
de diminution des grossistes se traduit même par une progression
significative du commerce alimentaire (+ 36,4 %).
Dans le secteur Saint-Denis (1er et 2e), le nombre de commerces
liés au sexe a très fortement régressé (- 51,3 %).
Dans le secteur Entre-Deux-Gares (10e), le nombre de commerces
de prêt-à-porter spécialisés, dont les effectifs ne cessaient de
croître depuis 10 ans, s’est stabilisé. 46
Dans le quartier latin (5e et 6e) où l’enjeu consiste à préserver et
développer la tradition culturelle du quartier, les commerces
culturels ont augmenté à nouveau entre 2007 et 2012 alors qu’ils
avaient régressé précédemment.
La régression du nombre de librairies, importante depuis 2000,
a été fortement ralentie depuis 2007 (- 1,5 %/an), si bien qu’entre
2010 et 2012 le nombre de librairies a très peu baissé (123 librairies
recensées en 2010 pour 120 en 2012).
Le nombre de librairies-maisons d’édition a augmenté depuis
2007 (+ 8,7%). Les cinémas se maintiennent en 2012, on en compte
une vingtaine depuis 10 ans.
Un effet levier non négligeable
Tout un fromage - Paris 12e
Dans de nombreuses rues où l’opération Vital’Quartier s’est
développée, les commerces de proximité réinstallés par la Semaest
ont entraîné l’arrivée spontanée de nouveaux commerces, contribuant à amplifier les résultats de cette action, et permettant
d’enclencher un cercle vertueux.
Dans plusieurs cas, de nouvelles associations de commerçants
ont pu être créées et des actions d’animation commerciale
développées.
47
développement
économique
Semaest \ rapport d’activité 2012
l
Locaux commerciaux
de la Ville de Paris
préserver le commerce dans huit arrondissements
parisiens.
1983
201
3
ans
30
Préserver la diversité commerciale au coeur de Paris
Plus de la moitié des 83 locaux se trouve dans le 6e arrondissement,
notamment rue des Beaux-Arts, rue de Seine, rue Jacob ainsi que
rue Bonaparte. Une autre concentration de locaux (une vingtaine)
est située au 21 avenue du Maine, dans le 15e arrondissement.
Les autres locaux sont localisés de façon très dispersée sur
6 autres arrondissements.
Les commerces culturels sont prépondérants (40 locaux).
Ils concernent, pour la plupart, des commerces d’objets d’art, des
galeries, des librairies ainsi que des maisons d’édition.
Cela permet ainsi de compléter l’action Vital’Quartier menée dans
le quartier latin afin de préserver les activités culturelles.
Rougier & Plé - Paris 3e
L’autre moitié des locaux représente des activités très variées :
commerces d’antiquités, de meubles, d’objets divers, garages, clubs
sportifs, commerces de fleurs, artistes (peintres, sculpteurs),
commerces spécialisés dans la décoration et la vente de
papier peint, éditions cinématographiques, photographes,
architectes, cafés-restauration, épiceries, prêt-à-porter, etc.
Cour du 21 avenue du Maine - Paris 15e
En janvier 2012, la Ville de Paris a confié à la Semaest,
à travers un bail emphytéotique de 25 ans, la gestion de
83 locaux à usage commercial ou artisanal, situés pour
l’essentiel en pieds d’immeuble dans huit arrondissements
parisiens (1er, 3e, 4e, 6e, 9e, 15e, 19e et 20e).
L’objectif de cette opération est de valoriser les locaux, d’optimiser
leur gestion tout en préservant l’actuelle diversité commerciale,
le commerce de proximité mais aussi la présence de commerces
culturels dans les arrondissements centraux de la Capitale. L’ensemble de ce patrimoine immobilier représente une superficie
d’environ 10 000 m².
La gestion de ces locaux sera complétée par un programme de
travaux portant en particulier sur la rénovation des façades et des
parties communes de la cour artisanale du 21 avenue du Maine
(15e) accueillant de nombreux ateliers ainsi que le musée du
Montparnasse, pour un montant estimé à 2,15 M€.
La Hune - Paris 6e
zoom sur la librairie la Hune
Avec ces nouveaux locaux, la Semaest confirme sa solide
expérience en matière de gestion de locaux d’activité puisqu’elle
exploite déjà le Viaduc des Arts (12e), la Cour de l’Industrie (11e) et les
locaux commerciaux relevant des opérations Vital’Quartier 1 et 2,
Château Rouge (18e) et Claude Bernard (19e), soit 40 000 m² au total.
Installée depuis 1949 au cœur de Saint-Germain des Prés, la librairie
la Hune est un lieu emblématique de la vie culturelle du quartier.
Spécialisée dans les domaines de la littérature, des sciences
humaines et des beaux-arts, elle a déménagé en 2012 dans des
locaux plus vastes dont la Ville de Paris est propriétaire, au 18 rue
de l’Abbaye, à deux pas de son adresse historique.
Comme un roman - Paris 3e
La Hune fait désormais partie des 83 locaux commerciaux de
la Ville de Paris dont la Semaest assure la gestion.
48
49
développement
économique
Semaest \ rapport d’activité 2012
1983
201
3
ans
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l
Le Viaduc des Arts
haut lieu de l’artisanat d’art
à Paris depuis 1993
Zoom sur deux nouveaux créateurs
du Viaduc des Arts en 2012
Nicolas Marischael, orfèvre
Olivier Dollé, ébéniste
Trop à l’étroit dans son atelier du 3e arrondissement, Nicolas
Marischael a choisi le site prestigieux du Viaduc des Arts pour
installer sa nouvelle boutique-atelier, fin 2012.
Cet orfèvre perpétue un savoir-faire exceptionnel transmis depuis
trois générations dans cette maison fondée en 1924. Spécialisé
dans la restauration d’argenterie, il est au service des particuliers,
collectionneurs et professionnels recherchant un travail réalisé
dans les règles de l’art. Il a été labellisé « Entreprise du Patrimoine
Vivant » par le Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie.
Formé au sein de l’école Boulle, Olivier Dollé, 30 ans, est spécialisé
dans l’ébénisterie traditionnelle et contemporaine. Il crée des
meubles dont les lignes s’inspirent de la nature. Primé au Concours
des Ateliers d’Art de France (prix jeunes créateurs) en 2009, il est
lauréat la même année du Prix pour la Vocation de la Fondation
Marcel Bleustein-Blanchet.
En 2010, il obtient le grand Prix de la Création de la Ville de
Paris, puis crée le Studio Olivier Dollé l’année suivante et intègre
les Ateliers de Paris. En novembre 2012, il a installé son nouvel
atelier dans une voûte-relais du Viaduc des Arts.
Nicolas Marischael - 87 avenue Daumesnil, 75012 Paris
[email protected]– www.marischael.com
Olivier Dollé – 97 avenue Daumesnil, 75012 PARIS
[email protected] - www.olivier-dolle.com
Le Viaduc
Ancien viaduc ferroviaire de la ligne Vincennes - Bastille, le
Viaduc des arts a été rénové dans les années 90 par la Semaest
qui en assure depuis la gestion.
Ce site exceptionnel est devenu une vitrine de l’artisanat d’art
et de la création contemporaine à Paris. Idéalement situées
entre Bastille et la gare de Lyon, ses voûtes abritent une
cinquantaine d’artisans qui exercent leurs talents dans divers
corps de métier de la mode et de la décoration.
• 1,5 km le long de l’avenue Daumesnil dans le 12e arrondissement,
• 64 voûtes permanentes accueillant une cinquantaine d’artisans
d’art,
• Une voûte “expo” louée à la semaine,
• 2 voûtes “relais” louées pour 24 mois à de jeunes créateurs.
Après avoir réalisé l’aménagement de la promenade plantée et la
réhabilitation du viaduc des arts, entre 1990 et 2000, la Semaest
est aujourd’hui chargée de gérer et d’entretenir ce haut lieu de
l’artisanat parisien.
La promenade plantée
Concept unique en France,
ce parcours est aussi appelé
“coulée verte” par les habitants.
Il superpose un jardin linéaire
entouré d’arbres et de plantations
et une opération de développement économique thématique,
le Viaduc des Arts.
Elle assure par ailleurs la commercialisation des voûtes lorsqu’elles
se libèrent. Elle contribue également à l’animation et à la visibilité
du Viaduc auprès du public, en développant une communication
spécifique à ce lieu et en accompagnant les différents événements
initiés par les artisans (portes ouvertes à l’occasion des Journées
Européennes des Métiers d’Art, expositions...).
Deux nouveaux outils de communication
La Ville de New-York s’en est inspirée en réalisant la High Line.
Afin de faire connaître le Viaduc des Arts auprès d’un large public
et d’accroître ainsi sa fréquentation, la Semaest a réalisé en 2012
deux nouveaux supports de communication :
• Un dépliant format «pocket» présentant les artisans
du Viaduc des arts, diffusé à 35 000 exemplaires
auprès d’un réseau d’hôtels, d’offices de tourisme,
de mairies d’arrondissement et autres lieux
recevant du public…
L’artisanat, c’est aussi
à la Cour de l’Industrie
Dans le cadre de sa mission de
soutien à l’installation et au maintien
de l’activité artisanale au cœur
de la capitale, la Semaest assure
également la gestion de la Cour de
l’Industrie, cité artisanale emblématique du Faubourg Saint-Antoine,
dans le 11e arrondissement.
• Une signalétique «Viaduc des Arts»
Après une étape de diagnostic, différents supports ont été imaginés
par le designer Didier Saco, en charge du projet. Le premier d’entre
eux a été installé fin 2012 sur une palissade existante de plus de
50 mètres de long, entre l’Opéra Bastille et la Viaduc des Arts.
D’autres supports suivront en 2013 et 2014.
Sur ce site occupé par une quarantaine d’artisans et artistes,
la Semaest réalise jusqu’en 2014 des travaux de rénovation complexes qui permettront aux locataires déjà en place de continuer
à exercer leur activité dans de meilleures conditions de confort.
50
51
développement
économique
Semaest \ rapport d’activité 2012
1983
201
3
ans
30
l
ZAC Claude Bernard,
Chateau Rouge, ilot Breguet
Assurer la présence des commerces dans
les quartiers neufs ou en reconversion
Château Rouge
Ilot Bréguet
Dans ce quartier populaire du 18e arrondissement, la Semaest
accompagne la SEMAVIP dans sa mission de résorption de l’habitat
insalubre, en reconstituant une offre commerciale plus adaptée aux
attentes des habitants.
La diversification des enseignes, l’amélioration qualitative de l’offre
et la sécurisation des baux commerciaux font partie des objectifs
que la Semaest s’est fixés pour redynamiser le tissu commercial.
Cet îlot de trois parcelles appartenant initialement à la Poste,
dans le quartier Sedaine-Popincourt (11e arrondissement), fait
l’objet d’un ambitieux programme d’aménagement urbain qui
comprendra des bureaux, des commerces en rez-de-chaussée,
un équipement dédié au spectacle vivant, une centaine de
logements, un bureau de Poste, une crèche, un équipement sportif
et un jardin public.
Elle aménage, commercialise et gère les locaux commerciaux
situés en rez-de-chaussée des nouveaux immeubles construits
par différents bailleurs sociaux (Paris Habitat, Batigère, Foncière
Logement, RIVP) ou par la SEMAVIP elle-même.
La Semaest est chargée de commercialiser les locaux situés au
rez-de-chaussée de Parisquare, dont la livraison est prévue fin
2013. Ce programme, construit sur l’une des trois parcelles de l’îlot
Bréguet, accueillera plus de 20 000 m² de bureaux sur 6 étages et
1 700 m² de commerces en rez-de-chaussée.
Depuis 2006, début de son intervention, 16 nouveaux locataires ont
été installés par la Semaest à Château Rouge, soit 1 700 m².
La seconde vague de locaux sera livrée en 2014 et 2015.
A terme, la Semaest gèrera une trentaine de locaux commerciaux
représentant environ 3 000 m2.
Le cadre d’intervention de la Semaest
- Bail emphytéotique de 25 ans signé avec Crédit Agricole
Immobilier
- Livraison des locaux : fin 2013
- 8 locaux de 100 à 425 m² destinés à accueillir de nouveaux
commerces de proximité dans le quartier.
Le cadre d’intervention de la Semaest
L’expertise de la Semaest en matière de développement
économique s’est déployée depuis quelques années vers un
nouveau domaine : la commercialisation et la gestion de locaux
commerciaux ou d’activités dans les nouveaux immeubles des
quartiers neufs ou en reconversion.
Un rôle qui s’est affirmé en 2012 avec la commercialisation
de nouveaux locaux dans les quartiers Claude Bernard,
Château Rouge et Bréguet, portant à 44 le nombre de
commerces gérés par la Semaest dans ces trois opérations.
ZAC Claude Bernard
Aménagé par la SEMAVIP, le nouveau quartier Claude Bernard est situé
au cœur du projet urbain Paris Nord-Est, face aux entrepôts Macdonald.
Sur 14,5 hectares, il présente toutes les caractéristiques d’un vrai
quartier parisien avec 44 200 m² de bureaux, un EHPAD, un cinéma,
des équipements publics et 34 000 m² de logements.
- Baux emphytéotiques de 18 ans signés avec les différents
bailleurs des immeubles construits
- Livraison des locaux : entre 2006 et 2015
- Une trentaine de locaux commerciaux pour environ 3 000 m²
Dans les quatre immeubles de logements, la Semaest a commercialisé
6 500 m² de commerces et de locaux d’activités. Pharmacie, librairie,
brasserie, boulangerie, ateliers et bureaux contribuent à la vitalité du
quartier et offrent à ses habitants tous les services de proximité.
Depuis 2011, date de livraison des premiers immeubles de la ZAC,
la Semaest a commercialisé et gère désormais 28 nouveaux commerces
et activités.
Le cadre d’intervention de la Semaest
- Baux emphytéotiques de 25 ans signés avec la RIVP à la livraison
des locaux
- Livraison des locaux : 3 immeubles en décembre 2011 et 1 immeuble
en octobre 2012
- 6 500 m² de commerces, d’ateliers et de bureaux (dont 3 100 m² en
rez-de-chaussée)
52
53
1983
1983
201
3
201
3
ans
30
ans
30
Semaest \ rapport d’activité 2012
Semaest \ rapport d’activité 2012
avant
Point d’accès au droit
3 rue de Panama
Paris 18e
l
l
30 ans
Développement et gestion
du commerce de proximité
avant
Isabelle
CHERCHEVSKY
après
5 rue Léon
Paris 18e
après
d’opérations
de développement
économique
L’intervention de la Semaest en faveur du
commerce de proximité est devenue au fil des
années sa mission de référence.
La Ville de Paris lui a d’abord confié en
2004 l’opération Vital’Quartier dans le but
Sur l’ensemble des ces opérations,
la Semaest maîtrise aujourd’hui
l’activité de 650 locaux pour 75 000 m².
après
le genre
urbain
de maintenir et de développer le commerce
de proximité dans des quartiers touchés
par la mono-activité et/ou par la disparition du
commerce.
Parmi ces 650 locaux, elle est
propriétaire ou gestionnaire de
439 locaux pour environ 50 000 m².
58/60 rue de Belleville
Paris 20e
avant
avant
La Ville a ensuite souhaité qu’elle intervienne
sur d’autres territoires –Château Rouge (18e),
rue des consuls
ZAC ClaudeBernard (19e), Bréguet (11e)­– en
24 rue au Maire
Paris 3e
tant que commercialisateur et gestionnaire
de locaux commerciaux.
après
Dans le cadre de baux emphytéotiques, la
Semaest assure également la gestion du
Viaduc des Arts, de la Cour de l’Industrie et
avant
depuis janvier 2012, de 83 nouveaux locaux
commerciaux du patrimoine de la Ville.
CAFE SOCIAL
DEJEAN
après
21 rue des Poissonniers
Paris 18e
lilah spirit
58/60 rue du Vertbois
Paris 3e
après
54
avant
55
1983
1983
201
3
201
3
ans
30
ans
30
Semaest \ rapport d’activité 2012
Semaest \ rapport d’activité 2012
après
une fée dans
l’atelier
l
l
30 ans
avant
paisano
69 rue de Maubeuge
Paris 10e
Développement et gestion
du commerce de proximité
159 rue Saint-Maur
Paris 11e
après
avant
d’opérations
de développement
économique
avant
après
lA vague à l’âme
avant
32 rue des Couronnes
Paris 20e
le local bio
sav’heure in
avant
54 rue de l’Aqueduc
Paris 10e
10 bis rue Montgallet
Paris 12e
après
après
avant
meilleursvinsbio.com
183 rue Legendre
Paris 17e
après
avant
après
après
il goto
tout un fromage
212 bis rue de Charenton
Paris 12e
25 rue Erard
Paris 12e
avant
turbulon
43 rue Pouchet
Paris 17e
après
avant
56
57
1983
1983
201
3
201
3
ans
30
ans
30
Semaest \ rapport d’activité 2012
Semaest \ rapport d’activité 2012
avant
l
l
Développement et gestion
du commerce de proximité
30 ans
boesner
46 rue du Chemin Vert
Paris 11e
d’opérations
de développement
économique
après
avant
l’arbre
enchanté
après
après
ma cave fleurie
cd fashion
177 rue Saint-Denis
Paris 2e
10 rue Popincourt
Paris 11e
après
avant
40 rue du Château d’Eau
Paris 10e
avant
après
la plume vagabonde
32 rue de Lancry
Paris 10e
avant
après
avant
la plage
60 rue Monsieur le Prince
Paris 6e
jose
avant
après
147 rue Saint-Denis
Paris 2e
la petite boucherie
65 rue Monge
Paris 5e
après
avant
58
59
1983
201
3
ans
30
l
Semaest \ rapport d’activité 2012
L'équipe de la Semaest
L’Organisation
de la Semaest
au 31 décembre 2012
Le conseil d’administration
La répartition au Capital de la Semaest
au 31 décembre 2011 :
Président
Monsieur Philippe DUCLOUX, Conseiller de Paris
La Ville de Paris est majoritaire avec 58,19% du capital.
La Ville de Paris représentée par :
Lyne Cohen-SOLAL, Adjointe au Maire de Paris
Laurence GOLDGRAB, Conseillère de Paris
Brigitte KUSTER, Conseillère de Paris – Maire du 18e
Claude-Annick TISSOT, Conseillère de Paris
Patrick BLOCHE, Conseiller de Paris – Maire du 11e
Jacques BOUTAULT, Conseiller de Paris – Maire du 2e
Julien BARGETON, Conseiller de Paris
La Caisse des Dépôts et Consignations détient 15,20% du
capital, suivie par DEXIA Crédit Local (6,76%), SNI (6,61%), le
Groupe des Banques Populaires (5,07%), la CCIP (3,38%),
la SNCF (3,11%) la Chambre des Métiers de Paris (1,69%),
autres (0,01 %).
Le comité de direction :
Sabrina LE BOURGEOIS
De gauche à droite :
Caroline Decarris, Jean-Claude Vaury, Sabrina Le Bourgeois,
Didier Dely, Nathalie Mittler, Didier Fuentes, Baptiste le Brun
et Valérie Picaud.
Baptiste LE BRUN
Caroline DECARRIS
Directrice des opérations
immobilières
Hélène BENSEGHIR
Assistante
Eléonore RANGAN(1)
Assistante (30%)
(Jusqu’au 30/08/2013)
Etudes et prospectives
Franck SEROUGE
(1) CDD
(2) Apprenti(e)
Cellule Ressources humaines
Marie-Christine CARON
Cellule Juridique
Violette CLOQUET
Cellule Informatique
Franck NICOLAS
François-Xavier NODET(2)
(jusqu’au 15/09/2013)
Jean-Claude VAURY
Directeur Général Adjoint
Régine ROLIN
Attachée de direction
Murielle VIGOUROUX
Valérie PICAUD
Directrice de la gestion
du patrimoine
Didier FUENTES
Directeur de la construction
et de la réhabilitation
Margaret LEMONY
Martine GUITTET
Vanessa LAIGNON
Assistante
Patrick BELTRAME
Frédéric BOURCIER
Michel BOURGEOIS
Sébastien DUCELLIER
Marine VILAIN
Chambre de Métiers de Paris représentée par :
Christian LE LANN, Président de la Chambre de Métie
60
Attachée de direction
Animation commerciale
Béatrice LEGLISE
Directeur des opérations
urbaines
Michel BOURGEOIS
Chef de projet Développement durable
Régine ROLIN
Eva SAADOUN-LERAY
(Organisation des 30 ans de la Semaest)
Le groupe BRED – banque populaire représentée par :
Gilles BOURELY, Directeur régional de la BRED Paris-Est et Seine-Saint-Denis
Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris
représentée par :
Philippe SOLIGNAC, Président de la Délégation de Paris
Didier DELY
Directeur Général
Emmanuelle WATRIN(2)
(Jusqu’au 31/08/2013)
Le groupe SNI représenté par :
Romain ROYET, Directeur d’Etablissement SNI Ile de France
La SNCF. représentée par :
Philippe BENECH
Directeur délégué à l’aménagement et au Patrimoine
Président
Responsable de la communication
La Caisse des dépôts et Consignations représentée par :
Laurence RAVARY, Chargée de développement territorial
pour Paris et le département de l’Essonne
Dexia Crédit Local représenté par :
Olivier THYEBAUT, Directeur régional Paris Ile-de-France Ouest
Philippe DUCLOUX
Organigramme de la Semaest
Assistantes
Adjoint au directeur
Projets transversaux
Aurélie RHIMBAULT
Chargée de mission
Négociations
et acquisitions
Commercialisation
Stéphane LEROY
Sandrine COOPER
Aurélie VOGIN
Eléonore RANGAN(1)
(70% jusqu’au 30/08/2013)
Aurélie SEYER
Jérôme LEFÈVRE
Elodie MIGLIS (1)
(jusqu'au 31 juillet 2013)
Laetitia DIELEMAN
Eléonore BRITO-MENDES
Eva SAADOUN-LERAY
Gestion locative
Mandats de maîtrise
d’ouvrage déléguée
Nathalie MITTLER
Directrice de la comptabilité
et des finances
Patricia SIKA
Contrôleur de gestion
Laurence BOICHARD
Alexandre DAVIDAS
Laila TOUKHAM
Natacha SIKA
Etudes, travaux et
maintenance des locaux
Pierre MARTINEZ
Pauline CLERMONT
Anne-Sylvie De CHAUVIGNY
Virginie DEFAUX
Nathalie GARCIA
Marie-Hélène GRUAUD
Brieuc TUAL
Gérard BARBAUD
Maryse ROZIER-CHABERT
Frédéric VUILLAUME
Marcelle AVILES
Laurence LAMBRET
Michel VENDRASCO(1)
(jusqu’au 31/10/2013)
En 2012, la Semaest connaît un changement de Directeur Général.
Jean-Paul Albertini, nommé conseiller spécial auprès de Delphine Batho, Ministre de l’Ecologie,
est remplacé par Didier Dely.
61
1983
201
3
ans
30
l’organisation
de la Semaest
Semaest \ rapport d’activité 2012
Chauffage
Papier, cartouches
170 039 kWhep/an ont été consommés en 2012 contre
205 098 en 2011, soit une baisse de plus de 17%.
On retrouve une valeur quasi similaire à la valeur constatée en 2009.
610 ramettes ont été consommées en 2012, contre 1 040 en 2011,
soit une baisse de 41%.
L’impression sur des photocopieurs centralisés avec scanner
intégré explique cette baisse significative qui devrait se
poursuivre en 2013 et 2014.
CHAUFFAGE
CONSOMMATION ANNUELLE DE GAZ
110 cartouches ont été utilisées en 2012 (hors photocopieurs),
257 en 2011, soit une baisse de 57% due à la suppression
d’imprimantes individuelles.
kWhep/an
205 098
200 000
l
Organisation et gestion
PAPIER
188 283
CONSOMMATION ANNUELLE
175 000
données
environnementales
150 000
Nombre de ramettes/an
170 039
161 944
152 712
1400
1 475
125 000
1200
100 000
1000
2008
Le Plan Société d’Actions Développement Durable (PSADD)
permet de suivre les évolutions des consommations de la
Semaest depuis 2007.
2009
2010
2011
1 075
1 040
930
800
2012
870
600
610
Eau
Grâce aux actions engagées et à l’implication des collaborateurs, des résultats tangibles ont pu être obtenus en matière
de réduction des consommations électriques de gaz et d’eau,
ainsi qu’en émission de CO².
531
400
2006
27 litres ont été consommés par jour/collaborateur en 2012
contre 25 litres en 2011, soit une augmentation de plus de 6%.
Les résultats restent raisonnables, mais la sensibilisation
doit continuer.
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Coursiers
EAU
CONSOMMATION JOURNALIÈRE
Electricité
Litres/jour/collaborateur
Le nombre de recours aux coursiers est quasi stable depuis 2007
(457 courses en 2007, 461 en 2012) mais les courses motos
ont été totalement supprimées au profit des courses cyclistes.
Il reste quelques courses en voitures uniquement pour
les sauvegardes informatiques et les envois volumineux.
60,00
74 681 kWhep/an ont été consommés en 2012 contre 65 107 kWhep/an
en 2011 (valeur la plus basse depuis 2007, la plus forte étant à
87 118 kWhep/an en 2008), soit une augmentation de près de 15%.
Cela est vraisemblablement dû à l’augmentation du nombre
des collaborateurs et des postes informatiques liés. Il faudra surveiller l’évolution en 2013 et continuer la sensibilisation.
50,00
55,92
COURSIERS
40,00
CONSOMMATION ANNUELLE
Nombre de courses/an
30,00
30,66
On peut noter que la consommation globale chauffage et électricité,
comprenant tous les postes dont l’informatique et l’électroménager,
est en légère baisse de 3% : 209 kWhep/an en 2012, 215 en 2011.
30,35
25,09
20,00
2007
2008
2009
2010
25,48
2011
27,15
500
TOTAL
400
2012
300
ELECTRICITE
ELECTRICITE
CONSOMMATION ANNUELLE
CONSOMMATION JOURNALIÈRE
kWhep/an
kWhep/jour/collaborateur
90 000
80 000
EAU
m3/an
18,00
82 219
16,00
81 062
100
74 681
600
14,76
14,00
65 107
60 000
666
500
14,11
12,00
13,97
400
12,72
417
395
50 000
2008
2009
2010
2011
2012
2007
62
372
2008
2009
2010
2011
2012
374
330
300
10,00
2007
PÉTROLE
2007
17,45
79 028
70 000
SCOOTERS
ÉLECTRIQUES
700
17,81
87 118
VÉLOS
200
CONSOMMATION ANNUELLE
2007
2008
2009
2010
2011
2012
63
2008
2009
2010
2011
2012
1983
201
3
ans
30
l’organisation
de la Semaest
Semaest \ rapport d’activité 2012
l
Organisation et gestion
données sociales
EFFECTIFS
PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ
EVOLUTION CA
ET MASSE SALARIALE
Répartition au 31 déc 2012
ANNUELLE
Opérations
urbaines
Fonctionnel
chiffre d’affaires et transferts de charges
Millions € /an
22%
9%
masse salariale chargée
10
Construction et
réhabilitation
8
32%
6
4
2
2007
37%
2008
2010
2011
2012
2013
(estim)
EFFECTIFS
RÉPARTION
HOMMES/FEMMES
PAR CATÉGORIE
au 31 déc 2012
Répartition au 31 déc 2012
Hommes
2009
Développement
économique
33%
67%
Femmes
Employés
Agents de maîtrise
64
26%
74%
Cadres
Edition Semaest Mai 2013
Design graphique
Samy Kahia / Kahia Design et Communication
Crédits photographiques
Couverture : 11h45, Antoine Kienlen, Atelier Grumbach &
associés, DVVD ingénieurs architectes / perspective pixXL.net
, Jacques Leroy - Direction de l’Urbanisme Ville de Paris, Keldi
architectes, Mathieu Delmestre, Treize cent treize, Semavip.
P.1 : Antoine Kienlen, DVVD ingénieurs architectes / perspective
pixXL.net, Pascal Dhennequin - Mairie de Paris, Jacques Leroy Direction de l’Urbanisme Ville de Paris, Pierre Ferbos - Semaest
P.2-3 : Porro-De la Noue architectes, Semaest
P.4-5 : 11h45, Antoine Kienlen, CEEP
P.6-7 : CEEP, David Boureau - Altarea Cogedim, DVVD Ingénieur
architectes / perspective A. zuga, Fabrication Maison, Mathieu
Delmestre, Semaest, Stéphane levy - Demathieu Bard
p.8-9 : 11h45, Atelier Grumbach & associés, Jourda architectes
Paris, Agence Brossy & associés
P.10-13 : David Boureau - Altarea Cogedim, Jacques Leroy Direction de l’Urbanisme Ville de Paris, Jourda architectes Paris,
Pascal Dhennequin - Mairie de Paris
p. 14-17 : 11h45, Agence LAN, Arpents Paysages,
Atelier Grumbach & associés
p.18-25 : APUR, Direction de l’Urbanisme - Mairie de
Paris, Pavillon de l’Arsenal, Philippe Guignard / Air Images
Production, Semaest
p.26-27 : DVVD Ingénieur architectes / perspective A. zuga,
DVVD ingénieurs architectes / perspective pixXL.net, Keldi
architectes, Léonard & Weissmann architectes, Semaest
p.28-31 : Antoine Kienlen, Jacques Menninger architectes Stéphane Levy, Semaest
p. 32-33 : © DVVD ingénieurs architectes / perspective pixXL.
net, DVVD (D. Vaniche, V. Dominguez, B. Potel)
p.34-35 : Alain Guignoux architecte, Agence Brossy & Associés,
Architecture Patrick Mauger, Ateliers Isabelle Biro, Jean-François
Laurent, Keldi architectes, Semaest
p.36-37 : Maison des metallos - Agence Brossy & associés
p.38-39 : Agence BDH, Atelier BOIRON Architectes, Léonard &
Weissmann architectes, Porro-De la Noue architectes
p.40-41 : Brachet et Djordjevic, Jacques Menninger architectes
p.42-43 : Apur, Mathieu Delmestre, Treize cent treize
p.44-47 : Mathieu Delmestre
p.48-49 : Antoine Kienlen, Mathieu Delmestre
p.50-51 : 11h45, Antoine Kienlen, Olivier Dollé, Nicolas
Marischael, Semaest
p.52-53 : Semavip, Treize cent treize
p.54-55 : Alain Oppenheim, Antoine Kienlen, Mathieu
Delmestre, Pierre Ferbos
p. 60-61 : 11h45, Pierre Ferbos
p. 62 : Antoine Kienlen
Impression
Imprimé sur les presses de
La Manufacture d’Histoire Deux-Ponts
1983
2013
ans
30
Société d’Economie Mixte d’Aménagement de l’Est de Paris
7 avenue de la République - 75011 Paris
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