1983 2013 30 ans
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1983 2013 30 ans
rapport d’activité 2012 1983 201 3 ans 30 La cour artisanale du 21 avenue du Maine gérée par la Semaest 1983 201 3 ans 30 Semaest \ rapport d’activité 2012 l SOMMAIRE Edito p. 3 La Semaest aménageur et développeur économique p. 4 Les temps forts de l’année 2012 p. 6 Aménagement un métier historique p. 8 Eco-quartier Pajol, dernière ligne droite p. 10 GPRU Saint-Blaise ouvrir la voie du renouveau dans le quartier Cardeurs-Vitruve p. 14 d 30 ANS DE PROJETS D’AMÉNAGEMENT URBAIN p. 18 Construction – Réhabilitation une expertise reconnue en maîtrise d’ouvrage déléguée p. 26 Cour de l’Industrie Maintenir l’artisanat au cœur de Paris et préserver un patrimoine architectural unique p. 28 Palais Omnisports de Paris Bercy une rénovation ambitieuse pour devenir l’une des plus grandes Arénas d’Europe p. 32 Réhabilitation d’équipements scolaires et universitaires une expertise au service de la qualité d’usage et de l’efficacité environnementale p. 34 d 30 ANS DE PROJETS DE Construction et de Réhabilitation p. 36 Développement économique un nouveau métier de référence p. 42 p. 44 Locaux commerciaux de la Ville de Paris préserver le commerce dans 8 arrondissements parisiens p. 48 Le Viaduc des Arts haut lieu de l’artisanat d’art à Paris depuis 1993 p. 50 ZAC Claude Bernard, Château Rouge, îlot Bréguet p. 52 d 30 ANS DE PROJETS DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE p. 54 L’organisation de la Semaest au 31 décembre 2012 p. 60 Données environnementales p. 62 Données sociales p. 64 Vital’quartier Dynamiser et diversifier la commerce à paris 1983 201 3 ans 30 Semaest \ rapport d’activité 2012 1983 2013 30ans Semaest \ rapport d’activité 2012 edito l 1983 -2013, La SEMAEST fête ses 30 ans ! 30 ans d’actions au service du développement urbain de la capitale et de la qualité de vie en ville ! En 2013, la SEMAEST fête ses 30 ans ! L’âge de la maturité diront certains, celui en tous les cas de la confirmation de l’expertise de la SEMAEST en matière d’aménagement urbain et de l’affirmation de son positionnement comme un acteur majeur du développement économique et commercial de la capitale. Ces projets complexes ne vont pas sans un dialogue soutenu avec les habitants. En 2012, la SEMAEST a poursuivi les démarches actives et originales déjà engagées sur plusieurs projets. Dans le quartier Saint-Blaise par exemple, les habitants ont pu exprimer leurs attentes pour l’aménagement du square des Cardeurs au cours de plusieurs ateliers. L’ouverture de la Fabrique Saint Blaise, nouvel espace d’expression et de ressources sur le projet urbain, marque également une nouvelle étape dans la participation des habitants au devenir de leur quartier. Aménageur, constructeur et aujourd’hui développeur économique, la SEMAEST a su évoluer au rythme de la ville et renouveler ses compétences pour répondre aux besoins des parisiens, avec toujours la même exigence de qualité urbaine, architecturale et environnementale et la même attention portée aux habitants et aux usagers. L’intervention de la SEMAEST en faveur de développement économique et du commerce de proximité à Paris a également porté ses fruits en 2012. Le bilan de huit années d’actions « Vital’Quartier » montre en effet des évolutions positives : diminution de certaines mono- activités, régression de la vacance commerciale selon les secteurs et maintien d’activités culturelles dans le Quartier Latin. Au chapitre des projets d’aménagement complexes, une étape décisive a été franchie dans les travaux de la ZAC Pajol (18e) où tout est désormais bien engagé pour une livraison des derniers équipements au premier semestre 2013. 2012 aura notamment été marquée par la pose des 2 000 panneaux photovoltaïques en toiture de la Halle et par le démarrage du chantier des espaces publics et de l’IUT. Enfin, reconnue en matière de commercialisation et de gestion de locaux d’activités, la SEMAEST assure aujourd’hui la gestion de 83 locaux commerciaux de la Ville de Paris, repartis dans huit arrondissements parisiens. Un patrimoine qui vient s’ajouter à celui qu’elle gère déjà dans le cadre des opérations « Vital’Quartier », mais aussi à Château Rouge (18e), dans la ZAC Claude Bernard (19e), à Bréguet (11e), au Viaduc des Arts (12e) et dans la Cour de l’Industrie (11e). Dans le quartier Saint-Blaise (20e), les travaux de prolongement de la rue du Clos, un des actes fondateurs du projet de renouvellement urbain, se sont poursuivis. La mise en service de cette nouvelle voie, prévue fin 2013, viendra concrétiser l’ouverture du quartier sur l’extérieur et sa liaison au tramway T3. Autre défi architectural, technique et environnemental, la rénovation lourde du Palais Omnisports de Paris Bercy, qui doit être conduite dans des délais serrés pour le compte de la Société anonyme d’exploitation du POPB. Cette mission, nous pouvons même parler de défi, a été confiée en 2012 à une équipe de maîtrise d’oeuvre emmenée par Daniel Vaniche (DVA et DVVD, architectes et ingénieurs). Une année riche donc, des projets qui avancent, des bilans positifs et des efforts qui se poursuivront en 2013. Tout cela grâce à la mobilisation de l’ensemble des collaborateurs de la SEMAEST. Philippe Ducloux Président 2012 a également été l’occasion pour la SEMAEST de confirmer son savoir-faire en matière de réhabilitations en site occupé. Dans la Cour de l’Industrie (11e), dans un contexte urbain extrêmement contraint, une première phase de travaux s’est achevée, marquée par la réfection à neuf de l’ensemble des réseaux, des démolitions délicates et la reconstruction d’un bâtiment, qui accueillera dès 2013 ses nouveaux locataires. La SEMAEST a par ailleurs mené de front six chantiers de réhabilitation d’équipements scolaires, en site occupé, pour le compte de la Région Ile de France. Salle polyvalente du Lycée Romain Rolland, réhabilité par la Semaest 2 3 1983 201 3 ans 30 Semaest \ rapport d’activité 2012 l La Semaest aménageur et développeur économique Depuis 30 ans au service de la vitalité urbaine des quartiers (ZAC Bercy, Promenade plantée, Viaduc des Arts...), la Semaest conduit des projets d’aménagement d’envergure tels que la ZAC Pajol (18e) et l’opération Saint-Blaise (20e). Actus 2012 Pour la troisième fois, la Semaest a obtenu le label CEEP-CSR pour son exemplarité en matière de responsabilité sociale et environnementale. En parallèle, la Semaest construit et rénove de nombreux équipements publics pour le compte de la Région Ile-deFrance et de la Ville de Paris. Depuis 2004, elle intervient également fortement, et de manière croissante, en faveur du développement économique et de la diversité commerciale de nombreux quartiers parisiens. Parmi les 97 entreprises en compétition, la Semaest a fait partie des 23 entreprises distinguées par le CEEP, Centre européen des employeurs et des entreprises à participation publique. Voûtes du viaduc des arts Aménager Le siège de la Semaest, 7 avenue de la République (11e) Depuis sa création en 1983, les missions et les territoires d’intervention de la Semaest ont beaucoup évolué. Fondée à l’origine pour participer à la mise en valeur de l’Est parisien en matière d’aménagement urbain, la Semaest a longtemps concentré ses interventions dans le 12e arrondissement (ZAC Bercy, ZAC Reuilly, ZAC Chalon, Promenade plantée et Viaduc des Arts). Construire et réhabiliter Dans le cadre de ses opérations d’aménagement, la Semaest a assuré la maîtrise d’ouvrage déléguée de nombreux équipements publics (parcs de stationnement, crèches, équipements sportifs et culturels) pour le compte de la Ville de Paris. Reconnue pour son savoir-faire, elle a ensuite été missionnée pour réaliser des opérations en dehors de son territoire d’origine. Depuis 2004, la Semaest aménage ainsi le secteur de la ZAC Pajol (18e), quartier exemplaire en matière de développement durable. Elle est notamment en charge depuis 2011 de la rénovation du Palais Omnisports de Paris Bercy. Elle a par ailleurs développé cette activité auprès de la Région Ile-de-France en réalisant la construction ou la restructuration de nombreux lycées. Elle a également été retenue en 2010 pour mener l’opération d’aménagement Cardeurs-Vitruve au sein du GPRU* Saint-Blaise (20e). Développer la diversité commerciale En 2004, à la demande de la Ville de Paris, qui a souhaité engager une politique de sauvegarde des activités commerciales dans certains quartiers parisiens, la Semaest a ajouté le développement économique à ses missions en mettant en œuvre l’opération Vital’Quartier dans 6, puis 11 quartiers de la Capitale. En 2012, la Semaest s’est dotée d’un nouveau logo et d’une identité graphique plus modernes et résolument tournés vers l’avenir. Contribuant à sauvegarder ou à créer plusieurs dizaines de milliers de m² de commerces ou d’activités de proximité, cette action est progressivement devenue un métier de référence pour la Semaest. La Ville de Paris a ainsi souhaité qu’elle intervienne dans ce domaine sur d’autres territoires : Château Rouge, ZAC Claude Bernard, Bréguet, en tant que gestionnaire de locaux commerciaux. La Ville a également confié à la Semaest, dans le cadre de baux emphytéotiques, la gestion du Viaduc des Arts, de la Cour de l’Industrie et de 83 nouveaux locaux commerciaux situés dans 8 arrondissements parisiens. Seule société d’économie mixte parisienne, elle s’est vue récompensée pour son implication en matière de développement durable, de développement économique et d’insertion, qui s’est traduite par plusieurs actions : • La mise en place d’un Plan Société d’Actions Développement Durable (PSADD), engagé pour la totalité de la société après concertation et approbation par l’ensemble des collaborateurs, • La réalisation, avec la Ville de Paris, de la plus grande centrale solaire de centre-ville en France avec 3 500 m² de panneaux photovoltaïques sur la Halle Pajol, 1985 Création de la ZAC Corbineau-Lachambeaudie (12e) Début de l’opération de réhabilitation de la Cour de l’Industrie (11e) 1986 Création de la ZAC Reuilly (12e) 2010 La Semaest remporte l’opération d’aménagement Saint-Blaise (20e) 1988 Création de la ZAC Bercy (12e) • La création, avec la Caisse des dépôts, de la Foncière Paris Commerces, destinée à maintenir la diversité commerciale à Paris, 1990 Début de l’opération “Promenade plantée” (12e) • L’aide et l’accompagnement apportées aux commerçants de proximité pour pérenniser leur activité, dans le cadre de la mission de développement économique Vital’Quartier, 2004 Début de la mission Vital’Quartier dans 6 arrondissements de Paris • L’intégration de clauses d’insertion dans tous les chantiers réalisés en matière d’aménagement, de construction et de réhabilitation, Attribution à la Semaest de l’aménagement de la ZAC Pajol (18e) • La mise en place d’une politique volontariste de formation et d’amélioration des compétences pour ses collaborateurs. 2006 La Semaest devient l’opérateur unique pour commercialiser et gérer les locaux commerciaux des nouveaux immeubles construits à Château Rouge (18e) * GPRU : Grand Projet de Renouvellement Urbain 4 Création de la ZAC Chalon (12e) 2008 Elargissement de la mission Vital’Quartier à 5 nouveaux arrondissements 1983 Création de la Semaest 5 2011 La Semaest est retenue pour réaliser les travaux de rénovation du Palais Omnisports de Paris Bercy. La Semaest installe les premiers commerçants dans les immeubles neufs de la ZAC Claude Bernard. 2012 La Semaest prend en gestion 83 nouveaux locaux commerciaux confiés par la Ville de Paris. 1983 201 3 ans 30 Semaest \ rapport d’activité 2012 l La Semaest Septembre Installation de la librairie-maison d’édition « La Plage » dans le quartier latin, au 60 rue Monsieur le Prince - Paris 5e les temps forts de l’année 2012 < Janvier Mars Première assemblée générale de l’association des commerçants et artisans de Saint-Blaise, créée fin 2011, avec le soutien de la Semaest, de la Chambre de Commerce de Paris et de la Mairie du 20e. Installation de l’entreprise Syndex dans l’immeuble de bureaux ultra-vert Green One, inauguré sur la ZAC Pajol. ≥ Juillet-Août Réunion publique avec les habitants de Saint-Blaise (20e) concernant le réaménagement du square des Cardeurs. Avril Un bail signé pour l’installation de nouveaux commerces et activités de proximité dans la cadre de Vital’Quartier : Craft (café-coworking) au 22/24 rue des Vinaigriers, Paris 10e. Désignation de l’équipe de maîtrise d’œuvre pour la rénovation du Palais Omnisports de Paris Bercy (Daniel Vaniche & Associés : architectes mandataires). ≥ < Mai Juin Novembre Livraison d’un des bâtiments du lycée Mansart (Saint-Cyr-l’Ecole) dans le cadre du programme de réhabilitation de l’établissement. La SEMAEST change de logo et d’identité graphique. La SEMAEST reçoit pour la 3ème fois consécutive le label européen CEEP-CSR, décerné par le CEEP, association européenne représentant les entreprises publiques européennes, pour sa responsabilité sociale et environnementale. ≥ < ≥ Décembre La SEMAEST, la Mairie de Paris et la Mairie du 20e inaugurent la Fabrique Saint-Blaise, nouveau lieu d’animation et de ressources du GPRU Saint-Blaise. < 6 > Lancement des travaux de réhabilitation de l’IUT Paris VII Diderot sur la ZAC Pajol. < > Février Octobre 7 1983 201 3 ans 30 Semaest \ rapport d’activité 2012 l Image de synthèse du quartier Saint-Blaise Le 3 mai 2012, la Semaest a obtenu avec succès le renouvellement pour trois ans de sa certification ISO 14001 pour ses activités d’aménageur. Ce renouvellement témoigne des efforts constants menés par la société pour limiter l’impact de son action sur l’environnement. aménagement Un métier historique Image de synthèse de l’intérieur de l’IUT Pajol Le square des Cardeurs à Saint-Blaise Image de synthèse de la ZAC Pajol Depuis 30 ans, la Semaest réalise des opérations d’aménagement urbain et contribue à améliorer la qualité de vie au cœur de Paris. Etudes, conception urbaine et architecturale, concertation avec les habitants, construction, suivi des travaux, respect de l’environnement et recherche de l’innovation, gestion, ces opérations complexes s’inscrivent sur le long terme et mettent en oeuvre tout le savoir-faire des équipes pluridisciplinaires de la Semaest. Aménageur historique de l’Est parisien dans les années 80 et 90, la Semaest a mené des opérations importantes comme la ZAC Chalon, la ZAC Bercy, la ZAC Reuilly, la Promenade plantée et le Viaduc des Arts. Riche de ces expériences, elle poursuit aujourd’hui sa mission sur la ZAC Pajol (18e) et le secteur Cardeurs-Vitruve dans le quartier Saint-Blaise (20e). Les travaux de la rue du Clos à Saint-Blaise 8 9 aménagement Semaest \ rapport d’activité 2012 1983 201 3 ans 30 pajol en bref l Architecte coordonnateur : Agence Galiano-Simon architectes Ecoquartier Pajol Budget : 63 M€ la dernière ligne droite Programme : 3 hectares SHON globale : 31 000 m² Collège Aimé Césaire 20 classes - 600 élèves : 4 000 m² (Ateliers 234, Bolze et Rodriguez-Pagès architectes). Immeuble de bureaux Green One Petit à petit, la ZAC Pajol s’installe dans le paysage du quartier de la Chapelle. Avec l’ouverture du collège Aimé Césaire en septembre 2010, du centre sportif Pajol et de l’immeuble de bureaux Green One en 2012, la ZAC vit déjà au rythme de ses usagers. Centre sportif Pajol et lieu d’accueil innovant : 4 047 m² (Brisac & Gonzalez Architects). L’année 2012 a marqué une étape décisive vers la livraison des derniers équipements : les travaux de la halle ont bien avancé, avec la pose des 2 000 panneaux photovoltaïques en toiture, et ceux de l’IUT et des espaces publics ont démarré en fin d’année. Immeuble de bureaux « Green One » : 5 174 m², COGEDIM (Agence LIN - Finn Geipel & Giulia Andi). Située le long du réseau ferré de la gare de l’Est dans le 18e arrondissement de Paris, la ZAC Pajol couvre une ancienne friche ferroviaire de plus de 3 hectares, occupée par un ensemble de bâtiments construits dans les années 20, qui accueillaient les messageries et les douanes de la Compagnie des chemins de fer de l’Est. Halle : 9 249 m² (Jourda Architectes Paris) : auberge de jeunesse (330 lits), locaux d’activités, salle d’assemblées et de spectacles, bibliothèque municipale (30 000 ouvrages), centrale solaire. D’ores et déjà, plusieurs bâtiments ont été construits ou réhabilités et sont en service : le collège Aimé Césaire de 600 élèves, installé dans un ancien bâtiment des messageries, a ouvert à la rentrée 2010. C’est sur cette friche qu’a été décidée au début des années 2000 la construction d’un nouveau quartier exemplaire, tant dans sa réponse à une demande sociale forte, que dans sa démarche partenariale et ses exigences environnementales. Menée par la Semaest, cette opération touchera à son terme en 2014, avec la livraison du dernier équipement de la ZAC, l’IUT. Deux bâtiments neufs ont également été construits : le centre sportif de 4 000 m² et l’immeuble de bureaux Green One de 5 200 m², inaugurés début 2012. Derniers équipements restant à livrer : la halle et son jardin couvert, les espaces publics et l’IUT. Image de synthèse de la halle Pajol La halle Pajol en travaux La Halle Pajol bientôt livrée Jardins (couvert et extérieur) : 9 000 m² (In Situ Paysagistes et Direction des Espaces Verts et de l’Environnement). Dédiée jusqu’en 1995 au déchargement des trains de marchandises et de colis postaux, l’ancienne halle de la rue Pajol constitue l’équipement phare de la ZAC, le futur cœur vivant du quartier. Esplanade : 4 000 m² (Agence Galiano-Simon architectes) Sous sa structure métallique préservée, elle accueillera au sein d’un bâtiment de bois et de béton des équipements et services : une bibliothèque, une auberge de jeunesse, des commerces en rez-de-chaussée et un jardin couvert du côté des voies ferrées. L’avancée de ces travaux complexes au cours de l’année 2012 permettra une ouverture des premiers équipements en mai 2013. Calendrier du projet 2010 • Ouverture du collège Aimé Césaire • Mise à nu de l’ossature de la Halle Pajol 2011 • Fin des travaux sur l’ossature métallique de la Halle et début des travaux de construction du bâtiment neuf de l’auberge et de la bibliothèque. 2012 • Livraison du centre sportif Pajol • Livraison de l’immeuble de bureaux Green One 2013 • Livraison de la Halle et de la centrale solaire • Ouverture de la bibliothèque et de l’auberge de jeunesse • Livraison de l’esplanade • Livraison du jardin couvert et extérieur • Installation des premiers commerces dans la Halle 2014 • Livraison de l’IUT Plusieurs étapes clés ont jalonné le chantier : > la pose des 2 000 panneaux photovoltaïques de la centrale solaire, qui devient la plus grande centrale urbaine de France, > la mise hors d’eau et hors d’air du bâtiment en bois inséré sous la halle, qui accueillera les différents programmes, et le démarrage des travaux de second œuvre (plomberie, électricité, chauffage...), > la réalisation des travaux de terrassement, de voiries et réseaux divers et d’un puits canadien dans le jardin couvert. 10 IUT (3 départements) : 6 231 m² (Agence Brossy et Associés). 11 aménagement Semaest \ rapport d’activité 2012 1983 201 3 ans 30 La centrale solaire de la Halle : un tarif d’achat d’électricité bonifié par EDF et une subvention du Conseil régional Ile-de-France l Ecoquartier Pajol Sélectionnée par l’Etat dans le cadre de l’appel d’offre lancé par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) en février 2012, la centrale solaire de la halle Pajol bénéficiera d’un tarif d’achat de l’électricité produite bonifié par EDF. Une subvention s’élevant à 10% du montant global a également été accordée par le Conseil régional d’Ile-de-France. Zoom sur les réalisations 2012 La centrale solaire sur le toit de la halle L’esplanade, un espace public « habité » Les travaux de l’esplanade ont commencé. Sur 170 m le long de la rue Pajol, c’est un nouvel espace public pour les habitants du quartier qui voit progressivement le jour. A la fois place, avenue plantée et parvis des équipements, il achèvera de donner à la ZAC Pajol sa cohérence et son identité. Pour cet aménagement, l’agence Galiano-Simon, maître d’oeuvre de l’opération et également architecte coordonnateur de l’ensemble de la ZAC, a choisi un pavage de granit « bleu de Lanhélin », originaire de Bretagne. Travaux de réalisation de l’esplanade et de la halle Pajol L’esplanade sera plantée d’une cinquantaine d’arbres d’essences variées, dont l’implantation en bosquets permettra de préserver des vues sur la Halle. Leurs périodes de floraison se recouperont et s’étaleront dans le temps. Vue intérieure de Green One Plan masse de la ZAC Pajol L’IUT, début des travaux de réhabilitation des anciennes messageries Green One est entré en service Livré en décembre 2011, l’immeuble de bureaux Green One a accueilli ses premiers résidents en mars 2012. Les 250 salariés de Syndex, cabinet d’experts au service des représentants des salariés, ont pris leurs quartiers dans ce bâtiment « vert » certifié HQE®, BREEAM very good et labellisé BBC Effinergie®. Le chantier avait déjà fait l’objet d’un bilan carbone© avec une compensation qui a permis la plantation de 8 000 arbres sur 16 hectares au Pérou. A la rentrée 2014, les anciennes messageries de la rue du Département seront devenues un Institut Universitaire de Technologie de 500 étudiants, rattaché à l’université Paris VII Diderot. Démarrés en février 2012, les travaux d’aménagement devraient s’achever en mai 2013. Préalablement, la réalisation du système de récupération des eaux pluviales et le raccordement de la Halle aux réseaux (eau, chaleur, électricité...) ont débuté et se poursuivront en 2013. En surface, une première partie de l’esplanade, devant le collège et le centre sportif, a été livrée. « L’esplanade est un espace complémentaire de la somme d’équipements publics qui composent la ZAC Pajol : la bibliothèque, le collège, le centre sportif ... C’est un espace de promenade et d’activités partageables, qui donne accès aux différents équipements et peut également accueillir des usages occasionnels, comme des brocantes ou des marchés. Pour qu’un espace public soit habité, colonisé, ce que nous souhaitons pour ce projet, il faut qu’il s’y passe quelque chose, et les manifestations temporaires sont une manière de le faire vivre. C’est pour cette raison que nous avons conçu un espace à dominante minérale et le plus plat possible. Il sera planté d’essences variées, mais sans alignement régulier, afin de préserver des ouvertures sur la Halle depuis la rue Pajol. » Installation de la centrale solaire A l’issue des études menées par l’agence d’architectes Brossy & Associés, les entreprises ont été désignées début juillet et les travaux du dernier équipement de la ZAC ont commencé en novembre. Les Restos du Coeur ainsi que le Théâtre du Grand Parquet, installés sur le site, ont déménagé entretemps, rue du Pré dans le 18e pour les Restos et sur le jardin d’Eole pour le Théâtre. Sensibilisée aux valeurs environnementales portées par Green One, l’entreprise Syndex a signé un « bail vert » avec Altaréa Cogedim, qui a réalisé l’opération, basé sur un système incitatif permettant de maintenir, voire d’améliorer, la performance environnementale du bâtiment. L’ensemble fait maintenant l’objet d’un suivi avec une certification HQE Exploitation. La première étape du chantier a consisté à désamianter le bâtiment et à mettre à nu son ossature en béton pour ensuite recréer les différents niveaux à l’intérieur de cette structure. Devant l’IUT, le long de la rue du Département, un nouveau square sera également aménagé en concertation avec les habitants du quartier. Janine Galiano, agence Galiano-Simon, maître d’oeuvre des espaces publics de la ZAC 12 13 aménagement Semaest \ rapport d’activité 2012 1983 201 3 ans 30 Saint-Blaise en bref Architecte coordonnateur : Atelier Grumbach & associés Saint-Blaise / secteur Cardeurs-Vitruve : 20 hectares / 4 ha 63 M€ / 30,5 M€ l GPRU Saint-Blaise Le programme (Livraison 2016) : Ouvrir la voie du renouveau dans le quartier Cardeurs-Vitruve SHON globale : 68 000 m² dont 51 000 m² réhabilités Nouvelles rues Bureaux et locaux d’activités : 7 600 m² Nouvelle crèche : 1 800 m² (LAN Architectes) Nouveaux espaces publics Réhabilitation et/ou résidentialisation d’immeubles par les bailleurs sociaux 2012 a été marquée par le bon avancement des travaux d’un des actes fondateurs du projet de renouvellement urbain mené par la Semaest : le prolongement de la rue du Clos, qui viendra concrétiser l’ouverture du quartier sur l’extérieur et sa liaison au tramway T3 sur le boulevard Davout. Parallèlement, la démarche participative s’est poursuivie avec la concertation autour de l’aménagement du square des Cardeurs et l’ouverture de la Fabrique Saint-Blaise, nouvel espace d’expression et de ressources sur le projet urbain. Depuis 2010, la Semaest est mandatée par la Ville de Paris pour conduire l’opération Cardeurs-Vitruve, premier secteur opérationnel du GPRU* Saint-Blaise, dans le 20e arrondissement. Pour ce projet, la Semaest travaille en partenariat avec la Mairie de Paris, la Mairie du 20e arrondissement, les bailleurs sociaux concernés (RIVP, France Habitation, EFIDIS et Paris Habitat) et des partenaires privés. Image de synthèse de la rue du Clos prolongée Construit dans les années 70, sur le modèle de l’urbanisme de dalle, le quartier Saint-Blaise compte parmi les plus denses d’Europe, avec près de 15 000 habitants pour 20 hectares. Son organisation en îlots d’immeubles de grande hauteur, principalement résidentiels et la part importante de logements sociaux (81% sur l’ensemble du GPRU, 78% sur le secteur Cardeurs-Vitruve), ont favorisé l’isolement et le repli du quartier sur lui-même, justifiant une intervention publique d’envergure. Plan masse du quartier Cardeurs-Vitruve *GPRU : Grand Projet de Renouvellement Urbain L’arrivée du tramway, boulevard Davout Trois objectifs majeurs guident aujourd’hui le GPRU Saint-Blaise : Désenclaver le quartier Améliorer la qualité de vie des habitants Développer l’activité économique L’ouverture du quartier sur l’extérieur, notamment ses liaisons avec le tramway T3 et l’amélioration des déplacements passent par une intervention sur les voiries. Immeubles réhabilités et résidentialisés (France Habitation, RIVP et EFIDIS) et nouveaux espaces publics offriront aux habitants un cadre de vie renouvelé et des lieux d’échange en bas de chez eux. Afin de diversifier l’activité économique au sein du quartier, le projet prévoit la construction d’un immeuble de bureaux et d’activités de 7 600 m². Les rues du Clos et des Balkans, réaménagées et prolongées, deviendront ainsi les deux axes publics structurants du quartier. La reconstruction de la crèche Davout sur la rue du Clos réaménagée et l’extension du centre social Soleil Blaise permettront de proposer une offre d’équipements de proximité plus adaptée aux besoins des habitants. Enfin, l’ouverture de la Maison des Pratiques Artistiques Amateurs et la revalorisation du Théâtre aux Mains Nues mettront en avant la vitalité culturelle du quartier. En complément, une mission de développement économique et d’animation commerciale est conduite sur l’ensemble du GPRU afin de favoriser l’implantation d’activités nouvelles en pieds d’immeubles. 14 15 aménagement Semaest \ rapport d’activité 2012 1983 201 3 ans 30 Square des Cardeurs : la concertation en mode actif La Fabrique Saint-Blaise, nouveau lieu d’expression et de ressources du GPRU 2012 a marqué une nouvelle étape dans le processus de concertation initié depuis le début du projet. C’est autour de l’avenir du square des Cardeurs que les habitants se sont cette fois réunis. En partenariat avec la Mairie de Paris, la Mairie du 20e, Paris Habitat et les associations du quartier, la Semaest a ouvert la Fabrique Saint-Blaise. Espace privé, mais ouvert au public, ce square sur dalle est situé au cœur d’un ensemble d’immeubles de grande hauteur. La réflexion participative qui s’est engagée visait à la fois à clarifier ses statuts d’occupation et à retrouver des espaces de convivialité en pieds d’immeuble. l GPRU Saint-Blaise Zoom sur les réalisations en 2012 Les travaux de prolongement de la rue du Clos en bonne voie Nouvelle crèche et halte-garderie de la rue du Clos : construction retardée par la pollution des sols Objectifs majeurs du GPRU Saint-Blaise, l’ouverture du quartier sur l’extérieur, les déplacements facilités et la connexion au tramway T3 se sont concrétisés dès 2010 avec les premiers travaux de prolongement de la rue du Clos, qui se sont poursuivis au cours de l’année 2012. Cette nouvelle voie, qui permettra de relier la rue Saint-Blaise à la station de tramway du boulevard Davout est l’un des premiers actes forts du réaménagement du secteur Cardeurs-Vitruve. Initialement prévue en octobre 2011, la construction du nouvel équipement pour la petite enfance composé d’une crèche municipale et d’une halte garderie a dû être reportée suite aux analyses effectuées sur le terrain. En effet, les recherches historiques du sol ont démontré la présence d’une substance polluante, le perchloroéthylène, dans les sols, les gaz de sols et les eaux souterraines. Située au cœur du quartier, 50 rue Saint-Blaise, ce lieu d’animation et de ressources a été inauguré le 1er décembre 2012. Sur place, l’équipe-projet accueille les habitants qui souhaitent se renseigner sur la transformation du quartier et l’avancée des chantiers. Une maquette physique, ainsi qu’une modélisation virtuelle en 3D et des expositions facilitent la compréhension du projet. En mars et en mai 2012, deux ateliers se sont déroulés selon un dispositif original, « l’atelier cabaret », déjà testé avec succès en 2011. Par petits groupes de travail, les participants ont pu exprimer très librement leurs attentes et débattre des hypothèses d’aménagement à partir d’images de référence évoquant différentes ambiances paysagères. Les conclusions de ces ateliers ont été rediscutées entre l’équipe projet (Mairie du 20e, DU*, DPVI*), la Semaest, EFIDIS et la RIVP, maître d’ouvrage délégué de l’opération, avant d’être transmises à l’équipe de paysagistes Arpents Paysages, retenue pour l’aménagement du square. Le projet final a été présenté lors d’une réunion de restitution en juillet 2012. Parallèlement, les associations animent des ateliers participatifs pour leurs publics. Des temps d’échanges plus collectifs liés à l’actualité du projet urbain sont ouverts à tous. Les associations (Fabrication Maison, Multicolor’s, Plus Loin, Extramuros…), ainsi que le Conseil de Quartier, contribuent d’ores et déjà à la vie de La Fabrique Saint-Blaise. Depuis février 2012, une stratégie de recherche active a été mise en place pour définir la source de pollution : la DRIEE (Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie) est intervenue pour contrôler les installations classées du secteur et un bureau d’études spécialisé en pollution environnementale a été mandaté pour effectuer des recherches dans les eaux souterraines. Calendrier du projet 2010 • Passation des premiers marchés d’études et de travaux • Déconstruction de l’immeuble de la RIVP du 49 rue Saint-Blaise 2011 • Réhabilitation intérieure de l’immeuble France Habitation, n°1-3-5-7 square Vitruve 2012 • Déconstruction de l’immeuble France Habitation, aux 6-8-10, square Vitruve • Réhabilitation extérieure de l’immeuble France Habitation, aux 1-3-5-7, square Vitruve • Arrivée du tramway boulevard Davout • Déconstruction de la crèche Davout et de la rampe de sortie des parkings Cardeurs et Vitruve 2013 • Réalisation de la nouvelle rampe d’accès parking Cardeurs • Travaux d’adaptation dans le parking Cardeurs • Démarrage des travaux de construction des nouveaux locaux du centre social Soleil Blaise square Vitruve • Démarrage des travaux de réhabilitation de l’immeuble de logements RIVP square des Cardeurs • Démarrage des travaux de prolongement de la rue des Balkans • Livraison de la rue du Clos 2014 • Travaux d’adaptation dans le parking Vitruve 2015 • Ouverture au public de la rue des Balkans prolongée 2016 • Construction de l’immeuble de bureaux • Aménagement de la placette Davout Dans l’attente des résultats, les investigations continuent afin que le projet puisse voir le jour rapidement. Les enfants de la crèche du square Vitruve ont été répartis dans les autres établissements du quartier. A partir d’octobre 2012, une première phase de travaux a été engagée. Elle a consisté à la fois au réaménagement d’une partie de la rue du Clos et à la déconstruction de la crèche du square Vitruve et de la rampe de sortie des parkings. Ces déconstructions étant achevées, la seconde phase de travaux d’aménagement de la rue débutera en avril 2013, pour une livraison de la nouvelle voie prévue fin 2013. C’est donc un jardin planté d’espèces variées qui verra le jour, réintroduisant une part de nature dans ce contexte très urbain. Il sera divisé entre des espaces résidentialisés, plus ou moins ouverts au public selon les heures de la journée, et un jardin partagé qui sera géré par une association. Ce projet sera mis en œuvre en 2014 et une deuxième tranche de travaux pour l’aménagement du passage des Cardeurs, ouvert au public, de la rue Saint-Blaise vers la rue des Balkans, sera réalisée en 2015. L’actualité sur le réaménagement de Cardeurs-Vitruve *DU : Direction de l’Urbanisme *DPVI : Délégation à la Politique de la Ville et à l’Intégration Un numéro du journal d’information Cardeurs-Vitruve a été édité par la SEMAEST en juillet 2012. 16 17 1983 1983 201 3 201 3 ans 30 ans 30 Semaest \ rapport d’activité 2012 Semaest \ rapport d’activité 2012 l l ZAC Chalon : 1984-1997 30 ans de projets d’aménagement urbain Immeuble de logements en 1990 Bureaux et espaces publics en 1990 Rénover un quartier de 9 hectares à forte densité de population et accompagner le développement de la Gare de Lyon Le projet d’aménagement de la ZAC a permis : - la construction de 600 logements, - la création d’une vaste place piétonne (place Henri Frenay) largement ouverte sur le quartier, La Ville de Paris décide, dès 1980, la rénovation complète du quartier Chalon situé en bordure de la Gare de Lyon. - la réalisation d’équipements publics (école, crèche, gymnase), de bureaux (30 000 m²) et des commerces, Elle confie son aménagement en 1984 à la Semea-Chalon, devenue la Semaest. A la même époque, la SNCF étudie les modalités d’extension de la Gare de Lyon pour répondre à Rue de Chalon en 1987 l’ampleur du trafic ferroviaire. - la transformation du réseau viaire et la création d’espaces publics, L’intervention publique sur l’îlot Chalon vise un double - l’implantation d’un parc de stationnement souterrain de 1 500 places. objectif : d’une part assurer à la Gare de Lyon de meilleures conditions d’accès, un environnement plus agréable et lui ménager des possibilités d’accroissement de trafic, de l’autre rénover l’un des îlots les plus insalubres de la capitale. Ecole maternelle, crèche, gymnase, commissariat Terrain après la démolition d’immeubles insalubres en 1991 La place Henri Frenay et le quartier autour de la Gare de Lyon, aujourd’hui Image du site, avant aménagement de la ZAC Chalon 18 19 1983 1983 201 3 201 3 ans 30 ans 30 Semaest \ rapport d’activité 2012 Semaest \ rapport d’activité 2012 l Vues du mail, allée Vivaldi l ZAC Reuilly : 1987 – 1995 30 ans de projets d’aménagement urbain Naissance d’un nouveau quartier A l’origine, la ZAC Reuilly était un terrain d’environ 12,5 hectares, créé artificiellement au 19e siècle pour y implanter la gare de marchandises située en bordure de Les emprises ferroviaires, avant la restructuration du site l’ancienne ligne SNCF Bastille-Vincennes. L’intervention publique visait à transformer totalement ce vaste triangle, véritable cicatrice dans la ville, pour en faire un nouveau quartier varié et complet au coeur du 12e arrondissement, accueillant des fonctions diversifiées : habitat, commerces, activités tertiaires, loisirs. La gare de Reuilly en 1985 Les emprises ferroviaires avant la restructuration du site Le parc de Reuilly, aujourd’hui Le projet a permis : - la construction d’immeubles d’habitation en cohérence avec les immeubles déjà existants - la réalisation d’espaces publics de qualité s’ouvrant largement sur le quartier environnant : création du parc de Reuilly traversé par la promenade plantée et se poursuivant sur un large mail planté bordé d’immeubles. - la construction de nombreux équipements publics : piscine, salle polyvalente de 800 places, centre d’animation - la création de locaux commerciaux et de bureaux La placette Montgallet Plan d’ensemble du site de Reuilly avant aménagement 20 21 l 1983 1983 201 3 201 3 ans 30 ans 30 Semaest \ rapport d’activité 2012 Semaest \ rapport d’activité 2012 ZAC Corbineau-Lachambeaudie : 1986-1994 Aménager 4 hectares en bordure du domaine de Bercy l L’aménagement de cette ZAC est constitué d’un long ensemble qui forme la frange nord des terrains de Bercy. l ZAC bercy : 1989 – 1996 Il s’étend depuis l’îlot Corbineau qui fait directement face au Palais Omnisports de Paris-Bercy, jusqu’à la place Lachambeaudie, en englobant les emprises dénommés 30 ans «Quai 10» situées entre le gare de Bercy et la rue de Bercy. de projets d’aménagement urbain Caserne de pompiers, place Lachambeaudie Une prestigieuse opération d’aménagement La ZAC Bercy était une opération ambitieuse de La cour Saint-Emilion avant sa rénovation (en haut) et après sa transformation en Bercy-Village (en bas) reconversion d’un site quasi industriel, dominé par Le projet d’aménagement réalisé était à caractère essentiellement résidentiel. Il a permis : les entrepôts, devenu obsolète. Ancien domaine privé de la Ville de Paris, ce secteur représentait en effet un vaste rectangle de 51 hectares où négociants vinicoles, - La construction de 800 logements, avec notamment la espaces verts et arbres séculaires vivaient en douce constitution d’un front bâti le long de la rue de Bercy, sur harmonie depuis plusieurs siècles. les anciennes emprises du «Quai 10 » - La réalisation de 4 500 m² de bureaux et de10 000 m² de locaux d’activités - La transformation de la place Lachambeaudie autour de l’église, avec le réaménagement de la caserne des pompiers et de l’école primaire. - La mise en valeur du triangle Corbineau. Rue de Bercy Le projet reposait sur la transformation de l’ensemble de ce secteur, avec création de : Entrepôt de Bercy 1973 Devant le vieillissement de l’ensemble : bâtiment et - un parc de 13 hectares voiries vétustes, réseaux et équipements désuets, la Ville a élaboré un projet d’aménagement qui, tout en - plus de 1 300 logements, situés principalement face au parc conservant la tradition du site, vient agrandir ses - des équipements publics (écoles maternelles, crèche) potentialités urbaines. - un quartier international d’activités économiques et commerciales (Bercy-Village, Bercy-Expo, Cité Viti-Vinicole, Pavillons de Bercy, centre de conférences, ensemble de bureaux de 50 000 m², complexe hôtelier) Site de la ZAC Bercy avant aménagement 22 Site de la ZAC Bercy après aménagement Immeubles de logement donnant sur le parc de Bercy 23 1983 1983 201 3 201 3 ans 30 ans 30 Semaest \ rapport d’activité 2012 Semaest \ rapport d’activité 2012 l La promenade plantée aménagée l la ZAC Promenade plantée : 1990 - 1996 30 ans Plan d’aménagement de la promenade plantée – 1987 de projets d’aménagement urbain Une nouvelle conception de l’environnement urbain La promenade plantée aménagée La Semaest a été chargée en 1990 de conduire la transformation de cette ancienne ligne ferroviaire, pour la section située entre Bastille et la ZAC Reuilly, formée d’un viaduc composé de 64 voûtes et d’un remblai Voûte du viaduc en 1978 long d’environ 350 mètres. En complément de cette opération «linéaire», plusieurs parcelles mitoyennes ont été loties d’immeubles de logements et de bureaux. Un parc de stationnement de 450 places complétait le programme. Voûte du viaduc en 2012 En parallèle, la Semaest a réhabilité les voûtes du viaduc situé en dessous afin d’en faire une vitrine des métiers d’art à Paris. Fait de briques roses et de pierres de taille, le Viaduc Vues de l’ancienne voie ferrée, au niveau de l’avenue Daumesnil des Arts a été restauré avec le concours de l’architecte Patrick Berger qui clôt chacune des voûtes par de grandes verrières cintrées de bois clair. Le viaduc abrite aujourd’hui une cinquantaine d’artisans d’art qui exercent leur talent dans les domaines de la mode, de la décoration, du design, etc. 24 25 1983 201 3 ans 30 l Semaest \ rapport d’activité 2012 Construction Rehabilitation Une expertise reconnue en maîtrise d’ouvrage déléguée La Semaest mène pour le compte de collectivités locales telles que la Ville de Paris ou la Région Ile-de-France ou de partenaires tels que la SAE POPB, des opérations de construction ou de réhabilitation d’équipements publics : lycées, crèches, équipements sportifs ou culturels, établissements universitaires … De la désignation de l’architecte jusqu’à la réception des travaux, dans le respect des programmes, des budgets et des calendriers définis, la Semaest assure la conduite des opérations dans une démarche de qualité architecturale et environnementale. Image de synthèse du futur Palais Omnisports de Paris Bercy Au cours de ces différentes missions, la Semaest a su développer un savoir-faire particulier : les opérations en site occupé dont témoignent plusieurs opérations de restructurations de lycées ou la rénovation de la Cour de l’Industrie. Images de synthèse intérieures du futur Bercy La cour de l’industrie avant travaux Lycée Elisa Lemonier Lycée Boulloche 26 27 1983 201 3 ans 30 Construction Rehabilitation Semaest \ rapport d’activité 2012 l la Cour de l’Industrie Maintenir l’artisanat au cœur de Paris et préserver un patrimoine architectural unique Dans la Cour de l’Industrie, une des dernières cours industrielles du XIXème siècle, la Semaest poursuit des travaux complexes de réhabilitation et de reconstruction, avec une attention constante pour les quarante artisans et artistes qui continuent leur activité pendant le chantier. A l’issue de l’opération, ils bénéficieront d’espaces de travail confortables et conformes aux réglementations actuelles. L’activité se poursuit pendant les travaux Afin de réaliser au mieux les travaux, tout en permettant le maintien des activités économiques, la Semaest s’appuie à la fois sur son expertise des opérations en site occupé et sur la concertation et l’écoute des artisans et artistes installés sur place. Ceux-ci sont en effet très attachés à la préservation du caractère du site. Cet échange est donc un élément essentiel à la réussite du projet. Située au 37 bis rue de Montreuil, la Cour de l’Industrie telle que nous la connaissons aujourd’hui est l’héritière de la « cité pour artisans, avec ateliers et logements », construite au milieu du XIXe siècle dans le quartier du faubourg Saint-Antoine, qui accueillait alors de nombreuses activités artisanales et industrielles liées au bois. Une rénovation complexe D’abord parce qu’elle s’effectue en site occupé. Ensuite parce que la vétusté des bâtiments réserve parfois des surprises et nécessite de savoir s’adapter aux imprévus. Enfin, l’inscription des cours et des façades des bâtiments à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques implique des obligations réglementaires très particulières en matière de rénovation : préservation des façades et des menuiseries extérieures, conservation des escaliers existants et construction en partie arrière d’escaliers aux normes de sécurité. Dans les années 70, certains ateliers laissés vacants par l’évolution industrielle des métiers du meuble ont été investis par des artistes et des artisans intéressés par des surfaces importantes et des loyers modérés. Aujourd’hui encore, malgré la vétusté des lieux, la Cour de l’Industrie accueille une quarantaine d’artisans et d’artistes. En 2008, un bail de 40 ans a été accordé par la Ville de Paris à la Semaest, en vue de maintenir l’activité des artisans au cœur de Paris, tout en réhabilitant et en préservant cet ensemble architectural exceptionnel. La livraison de la Cour de l’Industrie rénovée est prévue fin 2014. Les architectes de l’opération ont donc travaillé dans le respect de l’architecture et des matériaux d’origine pour les bâtiments à rénover. Calendrier du projet Artisan de la cour de l’industrie 2009 • Réalisation des études • Choix de l’architecte, Jacques Menninger • Dépôt du permis de construire • Réalisation de travaux de gros entretien 2010 • Fin des études et obtention du permis de construire 2011 • Consultation des entreprises • Démarrage des travaux de réhabilitation 2012 • Travaux des réseaux • Construction du bâtiment K 2013 • Livraison des premiers ateliers réhabilités • Inauguration du bâtiment K 2014 • Livraison prévue des derniers bâtiments réhabilités La cour de l’industrie avant travaux cour n°3 La cour de l’industrie avant travaux cour n°2 28 29 Construction Rehabilitation Semaest \ rapport d’activité 2012 1983 201 3 ans 30 l la Cour de l’Industrie Zoom sur les travaux en 2012 En 2012, une première phase de travaux a été réalisée, marquée par la réfection à neuf de l’ensemble des réseaux, des démolitions complexes dans la cour n°3 et la reconstruction du bâtiment K, qui accueillera dès 2013 ses nouveaux locataires. Des travaux bien avancés dans la cour n°3 Démolition du bâtiment K et de l’aile sud du bâtiment H Particulièrement vétustes, ces deux bâtiments ne pouvaient être réhabilités. Leur situation en fond de cour, dans un espace très réduit, n’a pas facilité leur démolition. La démolition de l’aile Sud du bâtiment H, qui présentait le niveau de stabilité le plus aléatoire, n’était pas sans risques. Le savoir-faire du maître d’oeuvre Jacques Menninger et de l’entreprise Demathieu et Bard a contribué à la réussite de cette opération délicate. Construction du nouveau bâtiment K A l’emplacement du bâtiment K démoli, la construction du nouveau bâtiment K a été largement engagée. Ce bâtiment neuf de deux étages offrira à ses locataires de grands ateliers confortables. Paré de briques blanches, et ainsi identifiable comme l’élément unique de reconstruction du projet, il s’inscrira en contraste mais néanmoins en harmonie, avec le bâtiment H datant de la fin du XIXe, en briques sur une structure bois. Rénovation de l’aile sud et de l’escalier du bâtiment H Travaux de reconstruction du bâtiment K - juillet 2012 Les réseaux réalisés dans les trois cours La deuxième tranche de travaux a démarré fin 2012 Sur l’ensemble du site, les travaux de remise à neuf des réseaux (eau, égouts, électricité, gaz, téléphone…) qui desservent tous les bâtiments ont été réalisés. Cette deuxième tranche concerne la fin des travaux de la troisième cour, et tout particulièrement du bâtiment H, aile Nord, ainsi que la réhabilitation des bâtiment F et G de la deuxième cour. A la fin de cette deuxième phase, les cours 2 et 3 seront donc livrées. L’aile Sud et l’escalier du bâtiment H ont été restaurés, remettant en valeur ce témoignage de l’architecture industrielle du XIXème siècle. « La réalisation d’un projet de construction quel qu’il soit nécessite la mobilisation sans faille de l’ensemble des intervenants. Il s’agit d’un véritable travail d’équipe où chaque partenaire, de par son investissement, apporte sa pierre à l’édifice. Rénovation du bâtiment H Sur l’opération de la Cour de l’Industrie, le mot «équipe» prend un sens encore plus large, puisqu’il nécessite également l’active participation des occupants du site. Et c’est bien cette cohésion de tous les acteurs (maître d’ouvrage, architecte, entreprises, partenaires, occupants,…) qui a permis de mener à son terme la première phase de reconstruction, malgré les nombreuses difficultés rencontrées, et qui permettra dans un avenir proche de célébrer l’aboutissement de cette opération de restructuration. Un chantier complexe sur un site classé et occupé, des interventions souvent techniques et délicates, des découvertes pleines de surprises, une aventure humaine : voilà quelques formules synthétiques pour décrire cette histoire qui s’écrit jour après jour. » Rénovation de l’escalier du bâtiment H Marc Berton, conducteur de travaux de l’entreprise Demathieu & Bard Rénovation de l’aile sud et de l’escalier du bâtiment H 30 31 Construction Rehabilitation Semaest \ rapport d’activité 2012 1983 201 3 ans 30 Le palais omnisports de Paris-Bercy aujourd’hui Un défi architectural, technique et environnemental et un challenge en termes de délais Sans que sa forme originelle, ni même ses pelouses si caractéristiques, soient remises en cause, le Palais Omnisports va faire l’objet d’une transformation radicale, complexe techniquement et ambitieuse d’un point de vue environnemental. l Palais Omnisports de Paris Bercy une rénovation ambitieuse pour devenir l’une des plus grandes arénas d’Europe La future grande salle du palais omnisports. A l’extérieur, le socle sera reconfiguré pour accueillir un grand hall, en extension du volume actuel, qui donnera ainsi accès de plain-pied à l’équipement. A l’intérieur du bâtiment, la refonte complète des espaces permettra d’offrir une polyvalence accrue, d’augmenter la capacité d’accueil, de gagner du temps lors des changements de configuration et d’améliorer le confort et l’acoustique. D’un point de vue environnemental, la future Bercy Arena vise une certification HQE® en phase Exploitation, la plus adaptée pour cette typologie de bâtiment. Sa consommation d’énergie sera conforme aux prescriptions du Plan Climat adopté par le conseil de Paris le 1er octobre 2007. l 2012 équipe de maîtrise d’oeuvre : désignée permis de construire : déposé En avril 2012, à l’issue d’une procédure négociée en deux temps, une équipe pluridisciplinaire et expérimentée a été choisie pour mener à bien ce projet complexe. L’équipe est composée de : • Daniel Vaniche & Associés : architectes mandataires, • DVVD : ingénieurs architectes associés, co-traitants structures et façades, • Populous : conseil spécialisé arénas, • Alto Ingénierie : BET Fluides + HQE + SSI, • Gardiner & Theobald : économiste de la construction, • Peutz & Associés : BET acoustique, • Systal : BET Cuisine, • SEPIA GC : BET Géotechnique et Génie Civil, • Casso : assistance technique et coordination CSSI, • Astell : BET « réseaux scénographiques » (sous-traitant Alto), • Frati Facility Engineering : BET maintenance (sous-traitant Alto), • Cronos Conseil : BET Etudes Conseil en sûreté et prévention des risques, • 4C : MOE désamiantage (sous-traitant de DVVD). A l’issue d’une première phase d’étude et de finalisation du projet architectural, les travaux débuteront en 2014 pour s’achever en septembre 2015. Le site sera fermé au public à partir de mars 2014 avec une période de réouverture d’octobre à décembre 2014. Image de synthèse du futur Bercy Ouvert sur la ville Près de 40 ans après la construction de cet équipement précurseur pour son époque, le Palais Omnisports de Paris Bercy fait l’objet d’un ambitieux projet de rénovation. Plus fonctionnelle, plus accueillante et plus durable, la future Bercy Arena 2015 figurera parmi les cinq plus grandes salles du monde. En 2011, la Semaest a été désignée par la Société Anonyme d’Exploitation du Palais Omnisports de Paris Bercy comme maître d’ouvrage délégué pour mener les travaux de modernisation du Palais Omnisports. « Toutes les salles construites au XXe siècle sont des enceintes fermées et le Palais Omnisports de Paris Bercy n’échappe pas à la règle. Nous avons voulu rouvrir le bâtiment, à la fois sur la rue de Bercy, sur le parc et sur la Seine. En supprimant les emmarchements du côté de l’entrée principale, nous avons créé un parvis ouvert sur la ville et un grand hall de plain-pied sur la rue, tout en transparence, qui laisse deviner la vie intérieure de la salle. Depuis le parvis, les visiteurs pourront rejoindre la promenade intermédiaire actuelle, à 6 mètres au-dessus du niveau du sol, par une rampe en pente douce, qui se prolongera par une passerelle donnant accès au parc. C’est une nouvelle déambulation offerte aux spectateurs et aux promeneurs, depuis la rue jusqu’au parc, et au-delà, jusqu’à la Seine et la bibliothèque François Mitterand. Ces travaux visent à en améliorer l’utilisation et le fonctionnement et à le remettre aux normes d’accessibilité et de sécurité. En 2012, la Semaest a désigné une équipe de maîtrise d’oeuvre pour conduire ce projet d’envergure, dont le chantier devrait débuter en mars 2014, pour une ouverture prévue en septembre 2015. Ce projet de rénovation, d’un montant total de 110 millions d’euros, porte sur environ 50 000 m² SHON. Il prévoit la transformation de la grande salle, qui pourra accueillir plus de 20 000 personnes ainsi que la rénovation et l’agrandissement des vestiaires, des espaces dédiés aux organisateurs et des espaces réceptifs. La patinoire Sonja-Henie pourra, quant à elle, accueillir jusqu’à 50 000 personnes par an. 32 Image du futur Bercy - vue d’avion Mieux ancrée dans son territoire, plus lisible dans ses accès et ses rapports à la ville, la future Bercy Arena deviendra à la fois une machine performante et un écrin à la mesure de la plus belle ville du monde, prête à accueillir concerts, événements sportifs et spectateurs du XXIe siècle. » Daniel Vaniche Directeur général de DVA et DVVD, architectes et ingénieurs mandataires de l’équipe de maîtrise d’oeuvre pour la rénovation du POPB 33 Construction Rehabilitation Semaest \ rapport d’activité 2012 1983 201 3 ans 30 l Réhabilitation d’équipements scolaires et universitaires Lycée Jean Jaurès (75019) Le lycée Jean-Jaurès, ouvert depuis 1993 et conçu par l’architecte Philippe Gazeau, accueillera à terme les élèves du lycée Saint-Lambert situé dans le 15e arrondissement. Cette opération nécessite sa restructuration partielle pour une surface de 8 000 m² environ. Les travaux consisteront à réaliser des aménagements intérieurs, en site non occupé, avec une transformation de l’entrée du lycée et une intervention sur le traitement et la gestion des fluides de l’établissement. Cité Mixte Régionale Voltaire (75011) La Cité Mixte Régionale Voltaire (collège et lycée) dispose d’un service de restauration accueillant 900 rationnaires. L’opération consiste en la restructuration complète de la cuisine et des réfectoires ainsi que des réserves situées au sous-sol pour une SHON d’environ 1 400 m². Budget travaux : 7,56 M€ HT 2012 : 2e phase du concours de maîtrise d’œuvre Budget travaux : 2,9 M€ HT 2012 : Désignation de l’équipe de maîtrise d’œuvre (Architecture Patrick Mauger, DAL économiste, Aval consultants BET Structure, Itec Fluides BET fluides, AC2R Cuisiniste). Lycée Henri Matisse – Trappes (78) Lycée André Boulloche – Livry-Gargan (93) Le lycée Henri Matisse dispense des formations professionnelles spécialisées dans le domaine tertiaire et l’aide à la personne. L’évolution prévue de la structure pédagogique implique une opération de restructuration partielle et d’extension du lycée, qui sera menée en site occupé et dans le cadre d’une démarche de qualité environnementale. Une opération de restructuration partielle et d’extension de ce lycée polyvalent est prévue au regard de l’évolution de la structure pédagogique et des dysfonctionnements constatés. Elle sera conduite en site occupé. une expertise au service de la qualité d’usage et de l’efficacité environnementale Dans le cadre de ses interventions pour le compte de la Région Ile-de-France, la Semaest a développé un savoirfaire spécifique en matière de réhabilitation d’équipements scolaires et universitaires. Mise aux normes, restructurations, extensions, ces opérations délicates sont la plupart du temps effectuées en site occupé, et toujours dans une démarche environnementale exigeante. Un établissement partiellement livré en 2012 Lycée Mansart – Saint-Cyr-l’Ecole (78) Le lycée Mansart a fait l’objet d’une opération de restructuration d’ensemble et d’extension dans le cadre d’une démarche HQE. L’intervention se déroule en site occupé en trois phases. Des bâtiments démontables ont été installés pour assurer la continuité du fonctionnement du lycée. En 2012, la Semaest a mené de front la réhabilitation de six lycées et d’un IUT. Elle a également livré une première tranche du lycée Mansart à Saint-Cyr-l’Ecole (78). Architecte et BET : Jean-François LAURENT + INCET + TRIVALOR (INDDIGO) Budget : 36 371 000€ HT, soit 43 500 000€ TDC (Toutes Dépenses Confondues) 2012 : livraison en mai du bâtiment C2 et livraison en septembre des logements de fonction et de la restauration provisoire. Equipe de maîtrise d’oeuvre : Keldi architectes + Ceris (BET TCE et économiste) + Co Sy Rest (cuisiniste) Budget travaux: 3,75 M€ HT 2012 : désignation de l’équipe de maîtrise d’œuvre et études en cours (Esquisse modifiée et APS validés) Equipe de maîtrise d’oeuvre : Ateliers Isabelle Biro / EPDC / MEBI / RFR ELEMENTS Budget travaux : 4,9 M€ HT Surfaces : construction de 1 500 m² SHON + réhabilitation de 700 m² SHON 2012 : études en cours, APS et APD validés Lycée Mansart Lycée Condorcet–Montreuil (93) Ce lycée labellisé «lycée des métiers du traitement des matériaux électroplastie», est le premier lycée «automobile» de la région. Les bâtiments construits à différentes époques ne répondant plus aux exigences des formations et des réglementations, une opération de reconstruction et de restructuration partielle du lycée a été lancée en 2011. Elle sera conduite dans le cadre d’une démarche de qualité environnementale et les travaux se dérouleront en site occupé. IUT Paris Diderot (75018) Les travaux de réhabilitation d’une ancienne halle, située dans la ZAC Pajol, ont débuté à la fin de l’année 2012. Ils permettront d’accueillir un IUT de l’Université Paris VII Diderot à la rentrée 2014. Cette opération est menée dans le cadre d’une démarche de développement durable qui aboutira à la certification «NF Bâtiments tertiaires HQE». Equipe de maîtrise d’oeuvre : Alain Gignoux Architecte, SAS Mizrahi (BET TCE et économiste), RFR éléments (sous-traitant HQE) Budget travaux : 20,4 M€ HT Surfaces : démolition de 4 427 m² SHON + reconstruction de 7 896 m² SHON + réaménagement intérieur de 3 530 m² SHON + aménagement d’espaces extérieur de 1 776 m² 2012 : désignation de l’équipe de maîtrise d’œuvre + début des études. Equipe de maîtrise d’oeuvre : BROSSY ET ASSOCIES + Mizrahi Budget travaux : 9 M€ HT Surfaces : réhabilitation de 2 821 m² de surface utile 2012 : désignation des entreprises et lancement des travaux en octobre 34 35 1983 1983 201 3 201 3 ans 30 ans 30 Semaest \ rapport d’activité 2012 Semaest \ rapport d’activité 2012 l l 30 ans Equipements culturels La Maison des métallos après travaux de projets de construction et de réhabilitation La Maison des métallos (11e) 2005 – 2007 Acquise en 2001 par la Ville de Paris, la Maison des Métallos est un endroit mythique de la capitale, chargé d’une histoire politique, sociale, architecture et industrielle intense. Devenu un lieu d’expression de la scène multiculturelle, le site nécessitait une rénovation importante pour devenir une véritable maison de la culture du 21e siècle, propice à la création, l’échange et la représentation. La mission de la Semaest, menée avec l’architecte Vincent Brossy et des équipes pluridisciplinaires, a eu pour but de conserver les bâtiments dans leur architecture d’origine et de démultiplier les capacités d’utilisation du site avec un effort particulier sur l’acoustique. Architecte : Vincent Brossy Surface : 3500 m² SHON dont 400 m² de surface créée Budget : 13,5 M€ TTC La Maison des métallos avant travaux La Maison des métallos après travaux 36 37 1983 1983 201 3 201 3 ans 30 ans 30 Semaest \ rapport d’activité 2012 Semaest \ rapport d’activité 2012 l l 30 ans Etablissements d’enseignement de projets de construction et de réhabilitation Lycée Paul Poiret (Paris 11e) 2000-2002 Lycée hôtelier Belliard (Paris 18e) 1999-2004 Le lycée accueille des formations professionnelles autour des métiers de la cuisine et de la restauration. L’opération de restructuration et d’extension réalisée sur un terrain exigu a été menée sans pouvoir implanter de grue sur le site. L’enjeu a été de trouver un terrain mitoyen pour y installer les bâtiments démontables. Un phasage attentif et détaillé a permis de mener à bien ces travaux sans interrompre le fonctionnement de l’établissement et en minimisant les nuisances occasionnées. Les zones de chantier ont pu être totalement séparées des zones accessibles aux élèves. Le bâtiment sur rue a été épaissi et surélevé. Les bâtiments encœur d’îlot ont été détruits. Architecte : Agence BDH (Brett, Demians et Herbert) Surfaces : 3 027 m² SHON réhabilitées et 3 912 m² SHON créées Budget : 28,06 M€ TDC 38 Spécialisée dans les métiers de la mode et du costume, ce lycée a été fortement restructuré et rénové au cours de phases successives de travaux dont la maîtrise d’œuvre a été assurée par deux équipes distinctes. Une première phase de travaux a consisté en la rénovation des locaux scolaires. Une deuxième tranche de travaux, plus spécifique, concernait la rénovation des façades réalisées à l’origine par Jean Prouvé, de la cour ainsi que le réaménagement du bâtiment sur rue qui abrite les services administratifs et les logements de fonction. Lycée Julie-Victoire Daubié (ex Romain Rolland) - Argenteuil (95) 2008-2010 Lycée Elisa Lemonier (Paris 12e) 2006 – 2009 La reconstruction de ce lycée d’Argenteuil a été initiée par la Région Ile-de-France. Ce lycée professionnel est l’un des neuf « pôles de la mode » parisiens. L’opération de restructuration et d’extension avait pour objectif la mise aux normes et l’augmentation de la capacité d’accueil. L’aménagement d’un centre de documentation et d’une salle polyvalente faisait aussi partie du programme. La création de cinq salles supplémentaires, la réorganisation de la demi-pension en self-service et la réalisation de logements de fonction faisaient partie intégrante du programme. Architecte 1ère phase : Olivier de Certeau Architecte 2ème phase : Olivier Boiron et Jérôme Villemard Surfaces réhabilitées : 2 000 m² SHON Budget : 3,11 M€ TTC Architecte : Léonard & Weismann architectes Surfaces : 13 281 m² SHON restructurées et 2 710 m² SHON créées Budget : 33 M€ TDC La démolition des bâtiments en structure métallique datant des années 60, puis la reconstruction de ce lycée d’enseignement général et technologique d’Argenteuil (95) a fait l’objet d’une démarche HQE®. Les architectes ont du répondre aux exigences environnementales par une conception architecturale adaptée qui s’intègre naturellement dans le cadre de la remise en valeur du quartier val d’Argent. La Semaest a mené préalablement une opération de dépollution des sols. Un lycée provisoire a été construit pour permettre la poursuite de la scolarité des élèves pendant toute la durée du chantier. Architecte : Ricardo Porro et Renaud de la Noue + Betom + Cap Terre Construction : 9 997 m² SHON Budget : 29,8 M€ TDC 39 1983 1983 201 3 201 3 ans 30 ans 30 Semaest \ rapport d’activité 2012 Semaest \ rapport d’activité 2012 l l 30 ans Equipements publics dans le cadre d’opération d’aménagement de projets de construction et de réhabilitation ZAC Reuilly Piscine salle polyvalente centre d’animation 1989 - 1992 Ilot Chalon Crèche – gymnase 1987 – 1988 ZAC Reuilly Crèche de Reuilly (Paris 12e) 2003 - 2006 Donnant sur l’avenue Daumesnil, le programme Un programme mixte comprenant une piscine Une crèche collective municipale de 60 berceaux réalisé repose sur la superposition de deux de 2 bassins, une salle de spectacles modulables et des espaces privatifs dédiés ont été construits équipements : une crèche de 60 berceaux en terrasse de 800 places et un centre d’animation, a été construit afin de répondre aux besoins d’accueil de la petite sur 3 niveaux et un gymnase de 1200 m² enterré. au cœur de la ZAC Reuilly entre le front bâti et le parc enfance dans ce secteur du 12e arrondissement. de Reuilly. La parcelle accueillant cet équipement était étroite, tout en longueur, ce qui a nécessité de la part des architectes un certain nombre d’adaptations liées à cette contrainte majeure. Architecte : Jean-Marc Laumonier, Jacques Menninger, Pierre-Henry Portron Construction : 2 272 m² SHON 40 Architecte : Brachet et Djordjevic Construction : 900 m² SHON Budget : 2,7 M€ TDC Architecte : Jacques Menninger Construction : 5 500 m² SHON Budget : 7,2 M€ TDC valeur 1989 41 1983 201 3 ans 30 l Semaest \ rapport d’activité 2012 développement économique un nouveau métier de référence Image de synthèse de l’îlot Bréguet Depuis 2004, la Semaest développe une expertise en matière de développement économique. Face au double constat de la progression de la mono-activité et de la disparition du commerce de proximité dans certains quartiers de la Capitale, elle a été missionnée par la Ville de Paris pour endiguer ces phénomènes. Aujourd’hui, elle mène des actions multiples qui poursuivent trois objectifs : • maintenir et développer les commerces de proximité dans certains quartiers parisiens, à travers l’opération Vital’Quartier et la gestion des locaux commerciaux de la Ville de Paris, • soutenir l’installation ou le maintien d’activités artisanales dans la capitale : Viaduc des Arts et Cour de l’Industrie, • assurer la présence de commerces dans les quartiers neufs ou en reconversion : Château Rouge (18e), ZAC Claude Bernard (19e) et Bréguet (11e). Commerces Vital’Quartier La crèmerie - Paris 10e 42 43 développement économique Semaest \ rapport d’activité 2012 1983 201 3 ans 30 l ZOOM SUR DES COMMERCANTS INSTALLES EN 2012 Origine 245 rue Saint-Martin (3e) Dans cette petite boutique, Madame et Monsieur Ouali ont ouvert une épicerie de produits haut de gamme. Ils proposent principalement de la charcuterie, du vin et du fromage, mais aussi des produits divers d’épicerie, ainsi que des sandwichs composés à partir des produits vendus dans la boutique. Beashka 42 rue Chapon (3e) Dans sa boutique de vente et de dégustation de produits hongrois et d’Europe centrale, Beatrix Ber propose des vins, des alcools, de la charcuterie, des pâtisseries et bien d’autres produits. vital’quartier Dynamiser et diversifier le commerce à Paris Librairie portugaise et brésilienne 19-21 rue des Fossés Saint-Jacques (5e) La crèmerie 41 rue de Lancry (10e) Depuis 2004, la Semaest conduit l’opération Vital’Quartier, qui lui a été confiée par la Ville de Paris, sous la forme d’une concession d’aménagement. Ciblée sur 11 secteurs parisiens, elle a pour objectif de maintenir et de favoriser le commerce de proximité dans des quartiers touchés par la mono-activité et/ou par la vacance commerciale. Dans le quartier latin, elle entend préserver la présence historique de commerces culturels et notamment des librairies. Cette action, patiemment construite dans le temps, porte aujourd’hui ses fruits puisque la mono-activité et la vacance ont fortement régressé dans les secteurs concernés. Boucherie Manu - Paris 3e Tenue par Dominique Kintzinger, cette petite fromagerie à la jolie devanture rouge, propose une sélection de fromages (mozzarelle, comté, cheddar, tomme aux fleurs…), mais aussi de charcuterie et des petits produits d’épicerie comme de l’huile d’olive. Présente depuis 25 ans dans le quartier, la librairie portugaise et brésilienne créée par Michel Chandeigne se trouvait à l’étroit dans ses murs. Grâce à ce nouveau local, elle a pu se redéployer et développer son offre, à proximité de son ancien emplacement. Une mission originale Unique en France, l’opération Vital’Quartier développe une démarche innovante de revitalisation du commerce de proximité. Elle vise en effet à la fois à : - offrir aux habitants des quartiers des services de qualité, notamment des commerces alimentaires, - enclencher sur le long terme une dynamique de diversité commerciale et économique en harmonie avec la vie des quartiers, - améliorer la qualité de vie des habitants des quartiers concernés. Les moyens de la Semaest Pour cette mission, la Semaest dispose d’une avance remboursable de la Ville de Paris de 87,5 M€ pour l’ensemble des 11 secteurs lui permettant d’acheter, à l’amiable ou par voie de préemption, des locaux commerciaux en pieds d’immeubles, de les réhabiliter puis de les louer afin d’y installer des activités de proximité. Les locaux sont ensuite revendus aux locataires en place ou à la Foncière Paris Commerces. nunc 3 rue d’Arras (5e) Calendrier du projet 2004 • Début de la mission sur 6 secteurs (Vital’Quartier 1) • Avance remboursable de la Ville de Paris de 57,5 M€ 2008 • Signature d’une concession pour 5 secteurs supplémentaires (Vital’Quartier 2) • Avance remboursable de la Ville de Paris de 30 M€ 2012 • Achat de 8 nouveaux locaux, portant le patrimoine global à 160 locaux (14 417 m²) • Des protocoles d’accord avec les propriétaires de 175 autres locaux, permettant de maîtriser un total de 39 521 m² pour Vital’Quartier 1 et 2 • Installation de 23 nouveaux locataires sur l’ensemble des 11 secteurs • Poursuite du processus de revente des locaux pour Vital’Quartier 1 : 4 nouveaux locaux revendus aux locataires installés par la Semaest (ce qui porte à 11 le nombre total de locaux revendus aux locataires) 2013 • Création par la Ville de Paris, la Semaest et la Caisse des Dépôts, de la Foncière Paris Commerces pouvant intervenir sur le marché de l’immobilier commercial de proximité à Paris 2015 • Fin de la première convention 2021 • Fin de la seconde concession La librairie Nunc, fondée par Didier Levallois, est une librairie galerie, spécialisée dans l’art contemporain, la photo mais surtout le street art. Elle propose des ouvrages issus des collections de sa maison d’édition Critères, ainsi que des livres d’éditeurs dont le travail est singulier et converge avec ses valeurs. Des conditions privilégiées pour les locataires • Des locaux refaits à neuf, aux normes • Pas de droit d’entrée • Des loyers calculés au plus juste • Une franchise de loyer de trois mois pour couvrir les frais d’installation • Trois mois de dépôt de garantie Rue des Consuls - Paris 10e 44 45 développement économique Semaest \ rapport d’activité 2012 1983 201 3 ans 30 l vital’quartier 372 commerces maîtrisés par la Semaest A ce jour, la Semaest maîtrise l’activité de 372 commerces représentant une superficie de 39 521 m² sur la totalité des secteurs concernés par l’opération Vital’Quartier. Parmi ces 372 commerces, la Semaest est propriétaire de 160 locaux, les autres faisant l’objet de : - protocoles d’accord avec des propriétaires privés ou des partenaires, qui se sont engagés à respecter les objectifs de Vital’Quartier en louant leur local à un commerce de proximité. - reventes par la Semaest avec une clause d’affectation qui permet de contrôler la destination du bien pendant une durée allant au-delà de la convention Vital’Quartier. - maîtrise par des partenaires de la Ville de Paris (bailleurs sociaux notamment). Lutte contre la mono-activité et la vacance : de bons résultats depuis 2004 Un taux de locaux vacants en régression Puzzles Michèle Wilson - Paris 11e Sur l’ensemble des secteurs concernés, on note une diminution générale de la vacance. Cette régression est particulièrement significative dans les périmètres Fontaine au Roi (11e) et Belleville (20e), où ils sont passés respectivement de 160 à 104 et de 303 à 180 entre 2003 et 2012. Dans le quartier latin, des activités culturelles stabilisées Sur le secteur Jonquière-Epinettes (17 ), le nombre de locaux vacants a régressé de façon significative depuis 2007 (- 33,2 %) alors qu’il augmentait depuis 2000. e l’Atelier Velvet - Paris 10e Sur le secteur Entre-Deux-Gares (10e), dans sa partie Est, la vacance, qui avait fortement progressé entre 2000 et 2003, régresse depuis (137 locaux vacants recensés en 2003 pour 79 en 2012). On note cependant un palier depuis 2010. La mono-activité en déclin Vital’Quartier, la lettre d’information de la mission de redynamisation des commerces de proximité dans Paris Dans le secteur Sedaine-Popincourt (11e), la très forte hausse du nombre des grossistes textiles dans les années 90 et début 2000 a pu être endiguée, avant que ce nombre ne commence à décroître à partir de 2007. En effet, ils étaient 534 grossistes en 2003, 631 en 2007 et désormais 594. En 2012, la Semaest a publié 7 numéros dans les quartiers suivants : - Saint-Denis (1er et 2e) - Quartier latin (5e et 6e) - Entre-deux-gares (10e) - Lancry (10e) - Fontaine au Roi (11e) - Jonquière-Epinettes (17e) - Belleville (20e) A l’intérieur du périmètre Beaubourg-Temple (3e), ce mouvement de diminution des grossistes se traduit même par une progression significative du commerce alimentaire (+ 36,4 %). Dans le secteur Saint-Denis (1er et 2e), le nombre de commerces liés au sexe a très fortement régressé (- 51,3 %). Dans le secteur Entre-Deux-Gares (10e), le nombre de commerces de prêt-à-porter spécialisés, dont les effectifs ne cessaient de croître depuis 10 ans, s’est stabilisé. 46 Dans le quartier latin (5e et 6e) où l’enjeu consiste à préserver et développer la tradition culturelle du quartier, les commerces culturels ont augmenté à nouveau entre 2007 et 2012 alors qu’ils avaient régressé précédemment. La régression du nombre de librairies, importante depuis 2000, a été fortement ralentie depuis 2007 (- 1,5 %/an), si bien qu’entre 2010 et 2012 le nombre de librairies a très peu baissé (123 librairies recensées en 2010 pour 120 en 2012). Le nombre de librairies-maisons d’édition a augmenté depuis 2007 (+ 8,7%). Les cinémas se maintiennent en 2012, on en compte une vingtaine depuis 10 ans. Un effet levier non négligeable Tout un fromage - Paris 12e Dans de nombreuses rues où l’opération Vital’Quartier s’est développée, les commerces de proximité réinstallés par la Semaest ont entraîné l’arrivée spontanée de nouveaux commerces, contribuant à amplifier les résultats de cette action, et permettant d’enclencher un cercle vertueux. Dans plusieurs cas, de nouvelles associations de commerçants ont pu être créées et des actions d’animation commerciale développées. 47 développement économique Semaest \ rapport d’activité 2012 l Locaux commerciaux de la Ville de Paris préserver le commerce dans huit arrondissements parisiens. 1983 201 3 ans 30 Préserver la diversité commerciale au coeur de Paris Plus de la moitié des 83 locaux se trouve dans le 6e arrondissement, notamment rue des Beaux-Arts, rue de Seine, rue Jacob ainsi que rue Bonaparte. Une autre concentration de locaux (une vingtaine) est située au 21 avenue du Maine, dans le 15e arrondissement. Les autres locaux sont localisés de façon très dispersée sur 6 autres arrondissements. Les commerces culturels sont prépondérants (40 locaux). Ils concernent, pour la plupart, des commerces d’objets d’art, des galeries, des librairies ainsi que des maisons d’édition. Cela permet ainsi de compléter l’action Vital’Quartier menée dans le quartier latin afin de préserver les activités culturelles. Rougier & Plé - Paris 3e L’autre moitié des locaux représente des activités très variées : commerces d’antiquités, de meubles, d’objets divers, garages, clubs sportifs, commerces de fleurs, artistes (peintres, sculpteurs), commerces spécialisés dans la décoration et la vente de papier peint, éditions cinématographiques, photographes, architectes, cafés-restauration, épiceries, prêt-à-porter, etc. Cour du 21 avenue du Maine - Paris 15e En janvier 2012, la Ville de Paris a confié à la Semaest, à travers un bail emphytéotique de 25 ans, la gestion de 83 locaux à usage commercial ou artisanal, situés pour l’essentiel en pieds d’immeuble dans huit arrondissements parisiens (1er, 3e, 4e, 6e, 9e, 15e, 19e et 20e). L’objectif de cette opération est de valoriser les locaux, d’optimiser leur gestion tout en préservant l’actuelle diversité commerciale, le commerce de proximité mais aussi la présence de commerces culturels dans les arrondissements centraux de la Capitale. L’ensemble de ce patrimoine immobilier représente une superficie d’environ 10 000 m². La gestion de ces locaux sera complétée par un programme de travaux portant en particulier sur la rénovation des façades et des parties communes de la cour artisanale du 21 avenue du Maine (15e) accueillant de nombreux ateliers ainsi que le musée du Montparnasse, pour un montant estimé à 2,15 M€. La Hune - Paris 6e zoom sur la librairie la Hune Avec ces nouveaux locaux, la Semaest confirme sa solide expérience en matière de gestion de locaux d’activité puisqu’elle exploite déjà le Viaduc des Arts (12e), la Cour de l’Industrie (11e) et les locaux commerciaux relevant des opérations Vital’Quartier 1 et 2, Château Rouge (18e) et Claude Bernard (19e), soit 40 000 m² au total. Installée depuis 1949 au cœur de Saint-Germain des Prés, la librairie la Hune est un lieu emblématique de la vie culturelle du quartier. Spécialisée dans les domaines de la littérature, des sciences humaines et des beaux-arts, elle a déménagé en 2012 dans des locaux plus vastes dont la Ville de Paris est propriétaire, au 18 rue de l’Abbaye, à deux pas de son adresse historique. Comme un roman - Paris 3e La Hune fait désormais partie des 83 locaux commerciaux de la Ville de Paris dont la Semaest assure la gestion. 48 49 développement économique Semaest \ rapport d’activité 2012 1983 201 3 ans 30 l Le Viaduc des Arts haut lieu de l’artisanat d’art à Paris depuis 1993 Zoom sur deux nouveaux créateurs du Viaduc des Arts en 2012 Nicolas Marischael, orfèvre Olivier Dollé, ébéniste Trop à l’étroit dans son atelier du 3e arrondissement, Nicolas Marischael a choisi le site prestigieux du Viaduc des Arts pour installer sa nouvelle boutique-atelier, fin 2012. Cet orfèvre perpétue un savoir-faire exceptionnel transmis depuis trois générations dans cette maison fondée en 1924. Spécialisé dans la restauration d’argenterie, il est au service des particuliers, collectionneurs et professionnels recherchant un travail réalisé dans les règles de l’art. Il a été labellisé « Entreprise du Patrimoine Vivant » par le Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie. Formé au sein de l’école Boulle, Olivier Dollé, 30 ans, est spécialisé dans l’ébénisterie traditionnelle et contemporaine. Il crée des meubles dont les lignes s’inspirent de la nature. Primé au Concours des Ateliers d’Art de France (prix jeunes créateurs) en 2009, il est lauréat la même année du Prix pour la Vocation de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet. En 2010, il obtient le grand Prix de la Création de la Ville de Paris, puis crée le Studio Olivier Dollé l’année suivante et intègre les Ateliers de Paris. En novembre 2012, il a installé son nouvel atelier dans une voûte-relais du Viaduc des Arts. Nicolas Marischael - 87 avenue Daumesnil, 75012 Paris [email protected]– www.marischael.com Olivier Dollé – 97 avenue Daumesnil, 75012 PARIS [email protected] - www.olivier-dolle.com Le Viaduc Ancien viaduc ferroviaire de la ligne Vincennes - Bastille, le Viaduc des arts a été rénové dans les années 90 par la Semaest qui en assure depuis la gestion. Ce site exceptionnel est devenu une vitrine de l’artisanat d’art et de la création contemporaine à Paris. Idéalement situées entre Bastille et la gare de Lyon, ses voûtes abritent une cinquantaine d’artisans qui exercent leurs talents dans divers corps de métier de la mode et de la décoration. • 1,5 km le long de l’avenue Daumesnil dans le 12e arrondissement, • 64 voûtes permanentes accueillant une cinquantaine d’artisans d’art, • Une voûte “expo” louée à la semaine, • 2 voûtes “relais” louées pour 24 mois à de jeunes créateurs. Après avoir réalisé l’aménagement de la promenade plantée et la réhabilitation du viaduc des arts, entre 1990 et 2000, la Semaest est aujourd’hui chargée de gérer et d’entretenir ce haut lieu de l’artisanat parisien. La promenade plantée Concept unique en France, ce parcours est aussi appelé “coulée verte” par les habitants. Il superpose un jardin linéaire entouré d’arbres et de plantations et une opération de développement économique thématique, le Viaduc des Arts. Elle assure par ailleurs la commercialisation des voûtes lorsqu’elles se libèrent. Elle contribue également à l’animation et à la visibilité du Viaduc auprès du public, en développant une communication spécifique à ce lieu et en accompagnant les différents événements initiés par les artisans (portes ouvertes à l’occasion des Journées Européennes des Métiers d’Art, expositions...). Deux nouveaux outils de communication La Ville de New-York s’en est inspirée en réalisant la High Line. Afin de faire connaître le Viaduc des Arts auprès d’un large public et d’accroître ainsi sa fréquentation, la Semaest a réalisé en 2012 deux nouveaux supports de communication : • Un dépliant format «pocket» présentant les artisans du Viaduc des arts, diffusé à 35 000 exemplaires auprès d’un réseau d’hôtels, d’offices de tourisme, de mairies d’arrondissement et autres lieux recevant du public… L’artisanat, c’est aussi à la Cour de l’Industrie Dans le cadre de sa mission de soutien à l’installation et au maintien de l’activité artisanale au cœur de la capitale, la Semaest assure également la gestion de la Cour de l’Industrie, cité artisanale emblématique du Faubourg Saint-Antoine, dans le 11e arrondissement. • Une signalétique «Viaduc des Arts» Après une étape de diagnostic, différents supports ont été imaginés par le designer Didier Saco, en charge du projet. Le premier d’entre eux a été installé fin 2012 sur une palissade existante de plus de 50 mètres de long, entre l’Opéra Bastille et la Viaduc des Arts. D’autres supports suivront en 2013 et 2014. Sur ce site occupé par une quarantaine d’artisans et artistes, la Semaest réalise jusqu’en 2014 des travaux de rénovation complexes qui permettront aux locataires déjà en place de continuer à exercer leur activité dans de meilleures conditions de confort. 50 51 développement économique Semaest \ rapport d’activité 2012 1983 201 3 ans 30 l ZAC Claude Bernard, Chateau Rouge, ilot Breguet Assurer la présence des commerces dans les quartiers neufs ou en reconversion Château Rouge Ilot Bréguet Dans ce quartier populaire du 18e arrondissement, la Semaest accompagne la SEMAVIP dans sa mission de résorption de l’habitat insalubre, en reconstituant une offre commerciale plus adaptée aux attentes des habitants. La diversification des enseignes, l’amélioration qualitative de l’offre et la sécurisation des baux commerciaux font partie des objectifs que la Semaest s’est fixés pour redynamiser le tissu commercial. Cet îlot de trois parcelles appartenant initialement à la Poste, dans le quartier Sedaine-Popincourt (11e arrondissement), fait l’objet d’un ambitieux programme d’aménagement urbain qui comprendra des bureaux, des commerces en rez-de-chaussée, un équipement dédié au spectacle vivant, une centaine de logements, un bureau de Poste, une crèche, un équipement sportif et un jardin public. Elle aménage, commercialise et gère les locaux commerciaux situés en rez-de-chaussée des nouveaux immeubles construits par différents bailleurs sociaux (Paris Habitat, Batigère, Foncière Logement, RIVP) ou par la SEMAVIP elle-même. La Semaest est chargée de commercialiser les locaux situés au rez-de-chaussée de Parisquare, dont la livraison est prévue fin 2013. Ce programme, construit sur l’une des trois parcelles de l’îlot Bréguet, accueillera plus de 20 000 m² de bureaux sur 6 étages et 1 700 m² de commerces en rez-de-chaussée. Depuis 2006, début de son intervention, 16 nouveaux locataires ont été installés par la Semaest à Château Rouge, soit 1 700 m². La seconde vague de locaux sera livrée en 2014 et 2015. A terme, la Semaest gèrera une trentaine de locaux commerciaux représentant environ 3 000 m2. Le cadre d’intervention de la Semaest - Bail emphytéotique de 25 ans signé avec Crédit Agricole Immobilier - Livraison des locaux : fin 2013 - 8 locaux de 100 à 425 m² destinés à accueillir de nouveaux commerces de proximité dans le quartier. Le cadre d’intervention de la Semaest L’expertise de la Semaest en matière de développement économique s’est déployée depuis quelques années vers un nouveau domaine : la commercialisation et la gestion de locaux commerciaux ou d’activités dans les nouveaux immeubles des quartiers neufs ou en reconversion. Un rôle qui s’est affirmé en 2012 avec la commercialisation de nouveaux locaux dans les quartiers Claude Bernard, Château Rouge et Bréguet, portant à 44 le nombre de commerces gérés par la Semaest dans ces trois opérations. ZAC Claude Bernard Aménagé par la SEMAVIP, le nouveau quartier Claude Bernard est situé au cœur du projet urbain Paris Nord-Est, face aux entrepôts Macdonald. Sur 14,5 hectares, il présente toutes les caractéristiques d’un vrai quartier parisien avec 44 200 m² de bureaux, un EHPAD, un cinéma, des équipements publics et 34 000 m² de logements. - Baux emphytéotiques de 18 ans signés avec les différents bailleurs des immeubles construits - Livraison des locaux : entre 2006 et 2015 - Une trentaine de locaux commerciaux pour environ 3 000 m² Dans les quatre immeubles de logements, la Semaest a commercialisé 6 500 m² de commerces et de locaux d’activités. Pharmacie, librairie, brasserie, boulangerie, ateliers et bureaux contribuent à la vitalité du quartier et offrent à ses habitants tous les services de proximité. Depuis 2011, date de livraison des premiers immeubles de la ZAC, la Semaest a commercialisé et gère désormais 28 nouveaux commerces et activités. Le cadre d’intervention de la Semaest - Baux emphytéotiques de 25 ans signés avec la RIVP à la livraison des locaux - Livraison des locaux : 3 immeubles en décembre 2011 et 1 immeuble en octobre 2012 - 6 500 m² de commerces, d’ateliers et de bureaux (dont 3 100 m² en rez-de-chaussée) 52 53 1983 1983 201 3 201 3 ans 30 ans 30 Semaest \ rapport d’activité 2012 Semaest \ rapport d’activité 2012 avant Point d’accès au droit 3 rue de Panama Paris 18e l l 30 ans Développement et gestion du commerce de proximité avant Isabelle CHERCHEVSKY après 5 rue Léon Paris 18e après d’opérations de développement économique L’intervention de la Semaest en faveur du commerce de proximité est devenue au fil des années sa mission de référence. La Ville de Paris lui a d’abord confié en 2004 l’opération Vital’Quartier dans le but Sur l’ensemble des ces opérations, la Semaest maîtrise aujourd’hui l’activité de 650 locaux pour 75 000 m². après le genre urbain de maintenir et de développer le commerce de proximité dans des quartiers touchés par la mono-activité et/ou par la disparition du commerce. Parmi ces 650 locaux, elle est propriétaire ou gestionnaire de 439 locaux pour environ 50 000 m². 58/60 rue de Belleville Paris 20e avant avant La Ville a ensuite souhaité qu’elle intervienne sur d’autres territoires –Château Rouge (18e), rue des consuls ZAC ClaudeBernard (19e), Bréguet (11e)– en 24 rue au Maire Paris 3e tant que commercialisateur et gestionnaire de locaux commerciaux. après Dans le cadre de baux emphytéotiques, la Semaest assure également la gestion du Viaduc des Arts, de la Cour de l’Industrie et avant depuis janvier 2012, de 83 nouveaux locaux commerciaux du patrimoine de la Ville. CAFE SOCIAL DEJEAN après 21 rue des Poissonniers Paris 18e lilah spirit 58/60 rue du Vertbois Paris 3e après 54 avant 55 1983 1983 201 3 201 3 ans 30 ans 30 Semaest \ rapport d’activité 2012 Semaest \ rapport d’activité 2012 après une fée dans l’atelier l l 30 ans avant paisano 69 rue de Maubeuge Paris 10e Développement et gestion du commerce de proximité 159 rue Saint-Maur Paris 11e après avant d’opérations de développement économique avant après lA vague à l’âme avant 32 rue des Couronnes Paris 20e le local bio sav’heure in avant 54 rue de l’Aqueduc Paris 10e 10 bis rue Montgallet Paris 12e après après avant meilleursvinsbio.com 183 rue Legendre Paris 17e après avant après après il goto tout un fromage 212 bis rue de Charenton Paris 12e 25 rue Erard Paris 12e avant turbulon 43 rue Pouchet Paris 17e après avant 56 57 1983 1983 201 3 201 3 ans 30 ans 30 Semaest \ rapport d’activité 2012 Semaest \ rapport d’activité 2012 avant l l Développement et gestion du commerce de proximité 30 ans boesner 46 rue du Chemin Vert Paris 11e d’opérations de développement économique après avant l’arbre enchanté après après ma cave fleurie cd fashion 177 rue Saint-Denis Paris 2e 10 rue Popincourt Paris 11e après avant 40 rue du Château d’Eau Paris 10e avant après la plume vagabonde 32 rue de Lancry Paris 10e avant après avant la plage 60 rue Monsieur le Prince Paris 6e jose avant après 147 rue Saint-Denis Paris 2e la petite boucherie 65 rue Monge Paris 5e après avant 58 59 1983 201 3 ans 30 l Semaest \ rapport d’activité 2012 L'équipe de la Semaest L’Organisation de la Semaest au 31 décembre 2012 Le conseil d’administration La répartition au Capital de la Semaest au 31 décembre 2011 : Président Monsieur Philippe DUCLOUX, Conseiller de Paris La Ville de Paris est majoritaire avec 58,19% du capital. La Ville de Paris représentée par : Lyne Cohen-SOLAL, Adjointe au Maire de Paris Laurence GOLDGRAB, Conseillère de Paris Brigitte KUSTER, Conseillère de Paris – Maire du 18e Claude-Annick TISSOT, Conseillère de Paris Patrick BLOCHE, Conseiller de Paris – Maire du 11e Jacques BOUTAULT, Conseiller de Paris – Maire du 2e Julien BARGETON, Conseiller de Paris La Caisse des Dépôts et Consignations détient 15,20% du capital, suivie par DEXIA Crédit Local (6,76%), SNI (6,61%), le Groupe des Banques Populaires (5,07%), la CCIP (3,38%), la SNCF (3,11%) la Chambre des Métiers de Paris (1,69%), autres (0,01 %). Le comité de direction : Sabrina LE BOURGEOIS De gauche à droite : Caroline Decarris, Jean-Claude Vaury, Sabrina Le Bourgeois, Didier Dely, Nathalie Mittler, Didier Fuentes, Baptiste le Brun et Valérie Picaud. Baptiste LE BRUN Caroline DECARRIS Directrice des opérations immobilières Hélène BENSEGHIR Assistante Eléonore RANGAN(1) Assistante (30%) (Jusqu’au 30/08/2013) Etudes et prospectives Franck SEROUGE (1) CDD (2) Apprenti(e) Cellule Ressources humaines Marie-Christine CARON Cellule Juridique Violette CLOQUET Cellule Informatique Franck NICOLAS François-Xavier NODET(2) (jusqu’au 15/09/2013) Jean-Claude VAURY Directeur Général Adjoint Régine ROLIN Attachée de direction Murielle VIGOUROUX Valérie PICAUD Directrice de la gestion du patrimoine Didier FUENTES Directeur de la construction et de la réhabilitation Margaret LEMONY Martine GUITTET Vanessa LAIGNON Assistante Patrick BELTRAME Frédéric BOURCIER Michel BOURGEOIS Sébastien DUCELLIER Marine VILAIN Chambre de Métiers de Paris représentée par : Christian LE LANN, Président de la Chambre de Métie 60 Attachée de direction Animation commerciale Béatrice LEGLISE Directeur des opérations urbaines Michel BOURGEOIS Chef de projet Développement durable Régine ROLIN Eva SAADOUN-LERAY (Organisation des 30 ans de la Semaest) Le groupe BRED – banque populaire représentée par : Gilles BOURELY, Directeur régional de la BRED Paris-Est et Seine-Saint-Denis Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris représentée par : Philippe SOLIGNAC, Président de la Délégation de Paris Didier DELY Directeur Général Emmanuelle WATRIN(2) (Jusqu’au 31/08/2013) Le groupe SNI représenté par : Romain ROYET, Directeur d’Etablissement SNI Ile de France La SNCF. représentée par : Philippe BENECH Directeur délégué à l’aménagement et au Patrimoine Président Responsable de la communication La Caisse des dépôts et Consignations représentée par : Laurence RAVARY, Chargée de développement territorial pour Paris et le département de l’Essonne Dexia Crédit Local représenté par : Olivier THYEBAUT, Directeur régional Paris Ile-de-France Ouest Philippe DUCLOUX Organigramme de la Semaest Assistantes Adjoint au directeur Projets transversaux Aurélie RHIMBAULT Chargée de mission Négociations et acquisitions Commercialisation Stéphane LEROY Sandrine COOPER Aurélie VOGIN Eléonore RANGAN(1) (70% jusqu’au 30/08/2013) Aurélie SEYER Jérôme LEFÈVRE Elodie MIGLIS (1) (jusqu'au 31 juillet 2013) Laetitia DIELEMAN Eléonore BRITO-MENDES Eva SAADOUN-LERAY Gestion locative Mandats de maîtrise d’ouvrage déléguée Nathalie MITTLER Directrice de la comptabilité et des finances Patricia SIKA Contrôleur de gestion Laurence BOICHARD Alexandre DAVIDAS Laila TOUKHAM Natacha SIKA Etudes, travaux et maintenance des locaux Pierre MARTINEZ Pauline CLERMONT Anne-Sylvie De CHAUVIGNY Virginie DEFAUX Nathalie GARCIA Marie-Hélène GRUAUD Brieuc TUAL Gérard BARBAUD Maryse ROZIER-CHABERT Frédéric VUILLAUME Marcelle AVILES Laurence LAMBRET Michel VENDRASCO(1) (jusqu’au 31/10/2013) En 2012, la Semaest connaît un changement de Directeur Général. Jean-Paul Albertini, nommé conseiller spécial auprès de Delphine Batho, Ministre de l’Ecologie, est remplacé par Didier Dely. 61 1983 201 3 ans 30 l’organisation de la Semaest Semaest \ rapport d’activité 2012 Chauffage Papier, cartouches 170 039 kWhep/an ont été consommés en 2012 contre 205 098 en 2011, soit une baisse de plus de 17%. On retrouve une valeur quasi similaire à la valeur constatée en 2009. 610 ramettes ont été consommées en 2012, contre 1 040 en 2011, soit une baisse de 41%. L’impression sur des photocopieurs centralisés avec scanner intégré explique cette baisse significative qui devrait se poursuivre en 2013 et 2014. CHAUFFAGE CONSOMMATION ANNUELLE DE GAZ 110 cartouches ont été utilisées en 2012 (hors photocopieurs), 257 en 2011, soit une baisse de 57% due à la suppression d’imprimantes individuelles. kWhep/an 205 098 200 000 l Organisation et gestion PAPIER 188 283 CONSOMMATION ANNUELLE 175 000 données environnementales 150 000 Nombre de ramettes/an 170 039 161 944 152 712 1400 1 475 125 000 1200 100 000 1000 2008 Le Plan Société d’Actions Développement Durable (PSADD) permet de suivre les évolutions des consommations de la Semaest depuis 2007. 2009 2010 2011 1 075 1 040 930 800 2012 870 600 610 Eau Grâce aux actions engagées et à l’implication des collaborateurs, des résultats tangibles ont pu être obtenus en matière de réduction des consommations électriques de gaz et d’eau, ainsi qu’en émission de CO². 531 400 2006 27 litres ont été consommés par jour/collaborateur en 2012 contre 25 litres en 2011, soit une augmentation de plus de 6%. Les résultats restent raisonnables, mais la sensibilisation doit continuer. 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Coursiers EAU CONSOMMATION JOURNALIÈRE Electricité Litres/jour/collaborateur Le nombre de recours aux coursiers est quasi stable depuis 2007 (457 courses en 2007, 461 en 2012) mais les courses motos ont été totalement supprimées au profit des courses cyclistes. Il reste quelques courses en voitures uniquement pour les sauvegardes informatiques et les envois volumineux. 60,00 74 681 kWhep/an ont été consommés en 2012 contre 65 107 kWhep/an en 2011 (valeur la plus basse depuis 2007, la plus forte étant à 87 118 kWhep/an en 2008), soit une augmentation de près de 15%. Cela est vraisemblablement dû à l’augmentation du nombre des collaborateurs et des postes informatiques liés. Il faudra surveiller l’évolution en 2013 et continuer la sensibilisation. 50,00 55,92 COURSIERS 40,00 CONSOMMATION ANNUELLE Nombre de courses/an 30,00 30,66 On peut noter que la consommation globale chauffage et électricité, comprenant tous les postes dont l’informatique et l’électroménager, est en légère baisse de 3% : 209 kWhep/an en 2012, 215 en 2011. 30,35 25,09 20,00 2007 2008 2009 2010 25,48 2011 27,15 500 TOTAL 400 2012 300 ELECTRICITE ELECTRICITE CONSOMMATION ANNUELLE CONSOMMATION JOURNALIÈRE kWhep/an kWhep/jour/collaborateur 90 000 80 000 EAU m3/an 18,00 82 219 16,00 81 062 100 74 681 600 14,76 14,00 65 107 60 000 666 500 14,11 12,00 13,97 400 12,72 417 395 50 000 2008 2009 2010 2011 2012 2007 62 372 2008 2009 2010 2011 2012 374 330 300 10,00 2007 PÉTROLE 2007 17,45 79 028 70 000 SCOOTERS ÉLECTRIQUES 700 17,81 87 118 VÉLOS 200 CONSOMMATION ANNUELLE 2007 2008 2009 2010 2011 2012 63 2008 2009 2010 2011 2012 1983 201 3 ans 30 l’organisation de la Semaest Semaest \ rapport d’activité 2012 l Organisation et gestion données sociales EFFECTIFS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ EVOLUTION CA ET MASSE SALARIALE Répartition au 31 déc 2012 ANNUELLE Opérations urbaines Fonctionnel chiffre d’affaires et transferts de charges Millions € /an 22% 9% masse salariale chargée 10 Construction et réhabilitation 8 32% 6 4 2 2007 37% 2008 2010 2011 2012 2013 (estim) EFFECTIFS RÉPARTION HOMMES/FEMMES PAR CATÉGORIE au 31 déc 2012 Répartition au 31 déc 2012 Hommes 2009 Développement économique 33% 67% Femmes Employés Agents de maîtrise 64 26% 74% Cadres Edition Semaest Mai 2013 Design graphique Samy Kahia / Kahia Design et Communication Crédits photographiques Couverture : 11h45, Antoine Kienlen, Atelier Grumbach & associés, DVVD ingénieurs architectes / perspective pixXL.net , Jacques Leroy - Direction de l’Urbanisme Ville de Paris, Keldi architectes, Mathieu Delmestre, Treize cent treize, Semavip. P.1 : Antoine Kienlen, DVVD ingénieurs architectes / perspective pixXL.net, Pascal Dhennequin - Mairie de Paris, Jacques Leroy Direction de l’Urbanisme Ville de Paris, Pierre Ferbos - Semaest P.2-3 : Porro-De la Noue architectes, Semaest P.4-5 : 11h45, Antoine Kienlen, CEEP P.6-7 : CEEP, David Boureau - Altarea Cogedim, DVVD Ingénieur architectes / perspective A. zuga, Fabrication Maison, Mathieu Delmestre, Semaest, Stéphane levy - Demathieu Bard p.8-9 : 11h45, Atelier Grumbach & associés, Jourda architectes Paris, Agence Brossy & associés P.10-13 : David Boureau - Altarea Cogedim, Jacques Leroy Direction de l’Urbanisme Ville de Paris, Jourda architectes Paris, Pascal Dhennequin - Mairie de Paris p. 14-17 : 11h45, Agence LAN, Arpents Paysages, Atelier Grumbach & associés p.18-25 : APUR, Direction de l’Urbanisme - Mairie de Paris, Pavillon de l’Arsenal, Philippe Guignard / Air Images Production, Semaest p.26-27 : DVVD Ingénieur architectes / perspective A. zuga, DVVD ingénieurs architectes / perspective pixXL.net, Keldi architectes, Léonard & Weissmann architectes, Semaest p.28-31 : Antoine Kienlen, Jacques Menninger architectes Stéphane Levy, Semaest p. 32-33 : © DVVD ingénieurs architectes / perspective pixXL. net, DVVD (D. Vaniche, V. Dominguez, B. Potel) p.34-35 : Alain Guignoux architecte, Agence Brossy & Associés, Architecture Patrick Mauger, Ateliers Isabelle Biro, Jean-François Laurent, Keldi architectes, Semaest p.36-37 : Maison des metallos - Agence Brossy & associés p.38-39 : Agence BDH, Atelier BOIRON Architectes, Léonard & Weissmann architectes, Porro-De la Noue architectes p.40-41 : Brachet et Djordjevic, Jacques Menninger architectes p.42-43 : Apur, Mathieu Delmestre, Treize cent treize p.44-47 : Mathieu Delmestre p.48-49 : Antoine Kienlen, Mathieu Delmestre p.50-51 : 11h45, Antoine Kienlen, Olivier Dollé, Nicolas Marischael, Semaest p.52-53 : Semavip, Treize cent treize p.54-55 : Alain Oppenheim, Antoine Kienlen, Mathieu Delmestre, Pierre Ferbos p. 60-61 : 11h45, Pierre Ferbos p. 62 : Antoine Kienlen Impression Imprimé sur les presses de La Manufacture d’Histoire Deux-Ponts 1983 2013 ans 30 Société d’Economie Mixte d’Aménagement de l’Est de Paris 7 avenue de la République - 75011 Paris Tél. 01 43 45 98 98 - Fax 01 43 47 03 28 www.semaest.fr