Des harpes pour Le Benin Harps for Benin
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Des harpes pour Le Benin Harps for Benin
Focus Des harpes pour Le Benin Harps for Benin Les Harpes Camac soutiennent une école de musique pour enfants créée par la harpiste Louise Marty et son mari trompettiste Patrick Marty à Cotonou au Bénin ! Camac Harps support a music school for children created by harpist Louise Marty and her husband, trumpeter Patrick Marty, in Cotonou in Benin! «Lorsqu’en 2000, nous avons demandé le soutien des Harpes Camac pour la création d’une école de musique à Cotonou au Bénin pour des enfants, nous ne pensions pas qu’une telle aventure nous mènerait si loin, en Afrique, puis ailleurs... Monsieur Joël Garnier a répondu immédiatement à nos sollicitations en nous offrant sans hésitation, une harpe celtique neuve que nous avons confiée dès cette date à nos amis béninois, parents et administrateurs de cette petite école. Et, contre toute attente, malgré la chaleur, la poussière et 200% d’humidité (!), l’instrument est toujours là, en bon état ! Les enfants, une trentaine, âgés de six à douze ans, encadrés par une équipe locale de cinq professeurs béninois salariés, peuvent maintenant étudier sur des instruments neufs, achetés grâce à des aides de fondations, ambassade et autres moyens divers (dons privés, concerts au profit de, etc..), ou encore prêtés : trompette, guitare, clarinette, saxophone, flûte traversière, clavier, flûte à bec, musique et danse traditionnelles sont également enseignés à l’école. Et la harpe dans tout ça ? A chacun de mes passages à Cotonou, j’ai pu initier de nombreux enfants, mais toujours de façon ponctuelle: trouver un professeur de harpe résidant en Afrique de l’Ouest est encore un peu compliqué de nos jours (la fille d’un diplomate Irlando-Norvégien a vécu deux ou trois ans à Cotonou avec sa harpe Celtique Camac mais elle était bien trop jeune pour donner des cours !). Donc j’attends. J’attends que ces enfants grandissent et qu’ils puissent, à leur tour, se passionner pour la transmission de la musique et se former à la pédagogie. Toujours en contact avec Monsieur Jakez François, qui, je le sais, suit régulièrement le développement de notre structure africaine, mais aussi de notre école parisienne (23 élèves dans ma classe de harpe à l’atelier des Trois Tambours, en pleine Goutte d’Or à Paris !), celui-ci n’a pas hésité à son tour à poursuivre le soutien des Harpes Camac en me prêtant une grande harpe (avec le flycase !) pour un concert programmé à l’Ambassade de France à Cotonou le 28 septembre dernier. Le directeur du Centre Culturel Français m’avait demandé de proposer un concert de musique classique autour de la harpe, pour la soirée de clôture du festival du Cinéma Européen et par la même occasion, faire la promotion de notre travail de musiciens de terrain. Isabelle Duval (flûte traversière) et Sabine Bouthinon (alto), toutes deux membres de l’Ensemble Orchestral de Paris, ont accepté sans hésiter de m’accompagner pour une semaine d’ateliers programmés à l’occasion de ce concert du 28 septembre… Nous avions , pour l’occasion, invité tous les élèves, leur famille et tous nos partenaires de l’ombre avec qui nous travaillons dans les quartiers : chauffeurs, couturier, menuisiers, cuisinière et artistes… Tous étaient là au rendez vous. En présence de Messieurs les Ambassadeurs de France et d’Allemagne, le public, bien mélangé comme nous l’aimons, a sincèrement apprécié le programme du trio : Sérénade de Beethoven, Sonate de Mozart, de Bach, Suite St Nicholas de Papastravou et la Sonate de Debussy. Avec quelques surprises émouvantes : trois jeunes filles, trompettiste, trombonistes, élèves de l’école de musique, ont joué un standard de gospel, Clément Kakpo, danseur traditionnel et contemporain, a proposé une magnifique et fort inattendue improvisation sur le Debussy, et nous avions préparé avec Patrick Marty, une chanson traditionnelle béninoise du chanteur Sagbohan. Nous sommes toujours ravis de constater avec quel plaisir notre culture musicale est appréciée, reconnue et demandée à l’étranger, et souvent là où on s’y attend le moins… Quant à la harpe… La magie opère toujours et il n’est pas rare de voir des larmes d’émotion briller dans les yeux de ceux qui, passant par là par hasard (mécano, vendeuse du marché, religieuse, taxi moto…) s’arrêtent pour écouter quelques instants ces sons jusqu’à là inconnus. Nous venons de signer une convention avec la Ville de Paris qui va financer des formations professionnelles à la pédagogie de l’instrument et la direction de chœur pour des musiciens béninois, formations animées par des professeurs des conservatoires de la Ville de Paris, sur place, à Cotonou. Quant à notre prochain séjour au Bénin, il est prévu pour cet été : douze élèves de notre atelier, dont trois harpistes, vont participer à un atelier d’orchestre et de chorale avec les élèves de l’école béninoise de musique, à Cotonou, du 20 juillet au 05 août, avec, bien sûr, des concerts et des animations ainsi qu’une découverte exceptionnelle du Pays des Vaudous… Louise Marty In 2000, when we asked Camac Harps to help us create a music school in Cotonou, Benin for children, we had no idea that such an adventure would take us so far - to Africa, and beyond... Joël Garnier responded immediately to our request and offered us without hesitation a new Celtic harp, that we then entrusted to our Benois friends, parents and administrators of the little school. Against every expectation - despite the heat, the dust and the 200% humidity (!) - the instrument is still there, in good condition! The thirty children, aged between six and twelve and supervised by a local team of five salaried Benois teachers, can now study on new instruments. These have either been bought thanks to the support of foundations, embassies and other diverse sources (private donations, benefit concerts, etc), or loaned: trumpet, guitar, clarinet, saxophone, flute, keyboard, recorder, music and traditional dance are all taught at the school. And the harp in all of this? On each of my trips to Cotonou, I was able to start a number of children off, but always in the short-term: to find a professor of harp resident in West Africa is still a little complicated today (the daughter of an Irish-Norwegian diplomat lived in Cotonou for two or three years with her Camac Celtic harp, but she was much too young to give lessons!). So I wait. I am waiting for the children to grow up and that they go forth, in their turn, with a passion to communicate music and to train to become teachers themselves. Always in contact with Jakez François who, I know, regularly follows the development of our African project as well as our school in Paris (23 pupils in my harp class at the Trois Tambours studio, right in Goutte d’Or in Paris). He for his part has shown no hestitation in continuing Camac Harps’ support, lending me a concert harp (with flight case!) for a concert programme at the French Embassy in Cotonou on the 28th of September last year. The director of the French Cultural Centre had asked me to suggest a concert of classical music based around the harp, for the evening closing celebration of the European Cinema Festival, and at the same time to promote our work with our home musicians. Isabelle Duval (flute) and Sabin Bouthinon (viola), both members of the Ensemble Orchestral de Paris, agreed without hestitation to accompany us for a week of workshops programmed alongside the concert on the 28th of September. We had, for the event, invited all pupils, their families and all our shadow partners, along with all those we work with: chauffeurs, dressmaker, joiner, cook and artists - everybody came to the concert! In the presence of the French and German Ambassadors, the public, which we were pleased to see so well-mixed, greatly appreciated the trio programme: the Beethoven Serenade, a Mozart Sonata, some Bach, the St Nicholas de Papastravou Suite and the Debussy Sonata. There were some touching surprises, too. Three young girls - a trumpet and two trombone pupils from the music school - played a gospel standard; Clément Kakpo, traditional and contemporary dancer, gave a magnificent and totally unexpected improvisation on Debussy; and with Patrick Marty we prepared a traditional Beninoise song by the singer Sagbohan. We are always delighted to see with what pleasure our musical culture is appreciated: recognised and sought-after abroad, and often there where one least expects it. Regarding the harp, it always works its magic. It is not unusual to see tears of emotion shining in the eyes of those who, passing by by chance (mechanic, market seller, religious leader or moto-taxi driver) stop to listen for a few minutes to these sounds, previously unknown to them. We have come to sign an agreement with the City of Paris, who are going to finance professional training and the teaching of instruments and choral conducting for Benois musicians, with inspiring instruction by professors of the conservatoires of the City of Paris, on location, in Cotonou. Regarding our next stay in Benin, it is planned for this summer: twelve students of our Paris studio, including three harpists, are going to take part in an orchestral and choral workshop with students from the Benoise music school in Cotonou, between July 20th and August 5th. With, of course, concerts, activities, and exceptional discovering of the land of Voodoo! 12 Pour tout renseignement : 01 46 07 04 03 Louise Marty / L’Atelier Musical des Trois Tambours www.3tambours.com For all information: 01 46 07 04 03 Louise Marty / L’Atelier Musical des Trois Tambours www.3tambours.com www.aba-com.com Louise Marty