M* passe son bac en 2008, à 17 ans. Première année obtenue à l
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M* passe son bac en 2008, à 17 ans. Première année obtenue à l
M* passe son bac en 2008, à 17 ans. Première année obtenue à l’université de Lorraine dans une filière scientifique avec plus de 14 de moyenne en 2009/2010. La filière qu’il suit se scinde en deux, lors de la seconde année. M* choisit la voie la plus sélective. Malgré un premier semestre obtenu à la première session en deuxième année, il doit cependant, suite à la non validation de son second semestre, passer la seconde session. Nous sommes en 2010/2011. Avec une moyenne annuelle en seconde session de 9.8, M* devient AJAC entre la L2 et la L3. L’année suivante, M* améliore un peu sa moyenne annuelle, mais il reste AJAC entre la L2 et la L3 en 2011/2012. En 2012/2013, M* abandonne de fait ses études, ne passant quasiment plus aucune épreuve. Au printemps 2013, l’UFR dont dépend M* admet qu’elle n’applique pas correctement la règle de calcul des moyennes de L, qui veut que les coefficients soient égaux aux ECTS. Autrement dit, les coefficients utilisés pour calculer la moyenne des étudiants ne sont pas les bons, un peu comme si on calculait les résultats du bac S avec les coefficients du bac ES… L’UFR refait les calculs, mais seulement pour l’année en cours, refuse de modifier pour les années précédentes, aussi erronées, c’est « trop compliqué ». En 2009/2010, M* avait plus de 10 de moyenne et en 2010/2011 aussi, lorsqu’on utilise les bons coefficients. Il était admis, a redoublé à tort, puis abandonné à l’issue du second fauxéchec. Généralement dans la filière où est inscrit M*, les étudiants qui ont le L2 réussissent le L3, puis la suite de leurs études. M* devrait aujourd’hui finir un M1, postuler dans des écoles ou dans des M2. M* va arrêter ses études, avec seulement un L1, croyant être en situation d’échec, alors qu’il s’agit seulement de la mauvaise lecture d’un texte…