Magazines_files/CINAM MAGAZINE 2010 N 39

Cinamagazine
Revue quinquénaire ( paraît de manière atypique 5 fois par année )
destinée exclusivement aux membres du Cinam.
Le magazine des vidéastes namurois
Réunions : Canal C - rue E. Thibaut, 1c - 5000 Salzinnes

084 / 21 26 14
N° 39
www.cinam.be
MOIS : Mars 2010
EDITEUR RESPONSABLE : ANDRE THERASSE RUE DES COMBATTANTS, 13 – B 6900 MARCHE-EN-FAMENNE
SOMMAIRE
1 – Sommaire / Mieux tirer son plan (8)
2 – Les vœux du Président
3 – Quoi de neuf au Cinam ?
4 – A méditer
5 – No comment et SABAM
6 – En bref
7 – Demandez le programme
8 – Le coin des affaires
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MIEUX TIRER SON PLAN (8)
Quand il s’agit de filmer le visage de quelqu’un - soit que l’on veuille faire son portrait, soit qu’il
s’agisse d’une personne que l’on interviewe - il y a quelques recommandations à respecter, en plus de
suivre la règle générale des tiers.
* Ne cadrez jamais la figure de votre personnage au centre de l’image. Laissez en règle
générale, plus d’espace en dessous du visage, qu’au dessus - de telle sorte à favoriser la lisibilité des
expressions qui se lisent sur le visage - et veillez à ce que le regard se trouve sur la ligne imaginaire qui
délimite le tiers supérieur.
* N’abusez pas de plans type « western spaghetti » où l’on voit uniquement les 2 yeux,
tellement le cadre est serré sur le personnage, car cette démarche aura tendance à dramatiser
outrageusement ses propos. (Sauf évidemment, si cela se justifie en raison de l’atmosphère du film).
* Evitez de cadrer au centre de l’écran un visage en gros plan, surtout quand le regard fixe
l’objectif de la caméra . Le spectateur aura tendance à percevoir chez celui qui s’adresse ainsi directement
à lui, une volonté de manipulation, voire même une forme d’agressivité.
* Préférez toujours, une caméra sur pied , plutôt que portée à bout de bras ou à l’épaule, afin de
stabiliser votre image, ce qui renforcera l’idée de stabilité psychologique de la personne mise à l’écran.
* Pour obtenir le meilleur portrait possible, c’est à dire le personnage net se détachant sur le
fond de décor flou, utilisez une profondeur de champ réduite. (En zoomant à fond par exemple ou en
ouvrant l’iris au maximum).
A suivre…
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LES VOEUX DU PRESIDENT
Mes chers amis,
Je me réjouis de vous retrouver après cette pause forcée. L’annulation de la dernière
réunion
de 2009 ne m’a pas permis de présenter mes meilleurs vœux pour 2010, pour vous et vos
proches. Je les formule volontiers aujourd’hui. En ajoutant aux souhaits traditionnels de
santé et de bonheur, ceux d’une épanouissante activité au sein du Cinam. Que vos projets
et leur réalisation s’y inscrivent avec bonheur dans une saine émulation et dans une
collaboration amicale.
Les souhaits 2010 de la Sabam n’ont malheureusement pas la même tonalité ! André se
fera un devoir, à défaut d’un plaisir, de vous expliquer les détails des nouvelles directives.
Ce fut une triste nouvelle pour les amoureux du cinéma belge. Un incendie, apparemment
criminel, a détruit le 12 décembre le Centre culturel Gabrielle Bernard de Moustier-surSambre. Depuis 1976 ce Centre accueillait le Festival du Film belge dont la notoriété et la
fréquentation grandissaient d’année en année avec l’éclosion et la confirmation de nos
réalisateurs professionnels. La convivialité et la dimension humaine de la manifestation
étaient unanimement appréciés tant du nombreux public que des cinéastes invités. C’est un
coup dur pour les organisateurs, au nombre desquels figurent nos membres Claude et
Thérèse Leclercq, et Robert Antoine , chevilles ouvrières du Festival. Nous espérons, nous
sommes même convaincus, que leur enthousiasme et leur motivation les aideront à
surmonter cette épreuve et à assurer la pérennité de leur Festival. Une piste est déjà
retenue : la salle de l’Amicale Solvay, à Jemeppe-sur-Sambre, rue du Brûlé ( ! ), serait apte
à accueillir l’édition 2010 du Festival.
Avant de céder le micro à André, je vous invite à tendre une oreille attentive aux paroles
qu’il consacrera à l’Assemblée générale du 29 janvier et aux candidatures souhaitées. C’est
une invitation pressante que nous envoyons à tous ceux qui sont attachés au Cinam et qui
sont disposés à lui apporter leurs suggestions et leur foi dans son avenir.
Je vous souhaite une bonne soirée.
René Lamotte
15 janvier 2010
2
QUOI DE NEUF AU CINAM ?
1 – ASSEMBLEE GENERALE STATUTAIRE 2010
Tout avait bien commencé. A la mi-janvier, une première séance qui rassemblait un grand nombre de
membres, ravis de se retrouver après les fêtes et qui avaient tous quelque chose à se raconter. Bref, une
soirée comme on les aime, avec de l’ambiance, de la chaleur humaine et des discussions autour des films
projetés. Déjà l’on s’était promis de se revoir quinze jours après, en forme et encore plus nombreux pour
assister à l’Assemblée Générale statutaire. Mais voilà, c’était compter sans les rigueurs de l’hiver qui
venait mettre son grain de sel dans notre organisation, plutôt que de le semer (ce fameux sel) sur nos
routes tellement enneigées et verglacées qu’elles allaient nous empêcher, à deux reprises encore, de
pouvoir passer la soirée au club. C’est finalement le 26 février, soit un mois et demi plus tard, que s’est
tenue la séance suivante et qu’a eu lieu l’Assemblée Générale.
Le nombre de personnes présentes (21) et représentées (13 procurations) étant largement suffisant pour
atteindre le quorum requis (29 personnes sur 43 membres), René Lamotte, le Président, ouvre la séance et
prononce son allocution
Allocution du président.
Mes chers amis,
L’AG est l’occasion de dresser les différents bilans de l’année écoulée.
Il y a le bilan des activités du Cinam. Il sera présenté par André avec toute la rigueur et la précision dont
il est coutumier. Une batterie de chiffres et de faits : le nombre de membres, le nombre de réunions, la
moyenne des présences, le nombre de films présentés et toutes les statistiques qui synthétisent la vie du
club et dont on peut tirer de précieux renseignements.
Il y a le bilan financier. Ici, c’est Christian qui est à la manœuvre et il la maîtrise parfaitement. Recettes,
dépenses, déficit, bénéfice, budget 2010. La matière est aride. Sans hésiter, nous lui faisons confiance
ainsi qu’aux commissaires aux comptes.
Il y a le bilan moral enfin. On entre ici dans une autre dimension, celle du subjectif. Personne , quelle que
soit la fonction qu’il occupe au sein du comité, n’est en mesure de le présenter. Il appartient à chacun de
nous, de dresser son propre bilan moral. Chacun est invité à se poser les questions et a y répondre dans
son for intérieur. Q’est-ce que le Cinam m’apporte et qu’est-ce que j’apporte au Cinam ? Le Cinam
m’apporte-t-il une initiation et un perfectionnement à la vidéo ? Un esprit d’amitié, d’entraide, une
possibilité de dialogue ? Qu’ai-je apporté au club ? Mon enthousiasme, mon assiduité, ma disponibilité,
une écoute amicale, une critique constructive ?
C’est à ce bilan que j’invite chacun à réfléchir : avec ses plus et ses moins, avec les entrées et les sorties.
L’apport du Cinam sera positif et bénéfique si tous ces bilans individuels se rejoignent dans un même
esprit et une même finalité.
René Lamotte
Du rapport d’activités par le secrétaire, on retiendra surtout les chiffres suivants :
* Entre le 9 janvier et le 18 décembre 2009, il y a eu 17 réunions du Cinam, 113 films projetés et 434
spectateurs. Ce qui, statistiquement, nous donne une moyenne de 6 à 7 films par séance avec un public
constant de 26 membres.
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* Il est bon de faire remarquer que sur 43 membres, 20 seulement réalisent des films et inscrivent leurs
noms dans un générique. Est-ce vraiment suffisant ?
* On remarque que 2 séances remportent particulièrement un vif succès, tant par le nombre de films
projetés que par le nombre exceptionnel de spectateurs présents ces jours-là. Il s’agit du CINE
DIALOGUE et du CONCOURS CLUB « Trois minutes de plaisir ». A n’en pas douter, ce sont de
véritables centres d’intérêt pour les membres du Cinam.
Par contre, on regrettera cette année, une faible assistance à la soirée consacrée à l’invité - problème de
calendrier sans doute - dont la prestation remarquable fit dire à ceux qui étaient présents qu’il faudrait
le faire revenir, mais à une date moins avancée dans la saison.
* Parmi les autres activités du club, on soulignera le joli succès du banquet de fin de saison au
« Cherche Midi » à Namur, l’excursion d’été « Cinam en vadrouille à Dinant », la captation
multicameras du spectacle de la Maison des Jeunes de Jambes « Quand la danse fait son cinéma » à La
Marlagne à Wépion, la participation aux Rencontres Vidéo-Wall 2009 et le succès de 2 réalisations de
membres du Cinam (« On the road again », de M-J Tasnier et « Destination 50° N … » de Laurence
Delwiche) – lesquelles ont été projetées en plus, au Festival International du Film Indépendant de
Bruxelles - sans oublier les succès des films de Michel Fossion au Concours du JCV de Jemeppe S/
Meuse et au Festival du Film Animalier « Le Jet d’Or » à Genève.
* Des nouveautés instaurées par le Cinam en 2009 et qui inspireront sans doute ceux de nos membres
qui viennent d’autres clubs : 1 - la création d’une « CINAMATEK » dans laquelle sont archivés tous
les films projetés au club et réalisés par ses membres - 2 - des bandeaux à poser sur les voitures, avec
le sigle et le website du Cinam, afin d’en faire la promotion.
* Enfin, comme chaque fois, un classement a été établi selon le NOMBRE de films présentés tout au
long de l’année. Cela n’a d’autre signification qu’une forme de reconnaissance envers ceux et celles
qui ont rempli notre écran de leurs images et qui ont permis à tous ceux qui ne viennent que pour voir
des films, de passer une excellente soirée.
N° 1 – avec 15 réalisations : le couple Louphoque (MF Doguet et JP De Clerck)
N° 2 – avec 11 réalisations : Victor Lefèbvre
Alain Libert
Le couple Lydie et Jean Plas
N° 3 – avec 9 réalisations : Michel Lurkin
* Cette fois encore, pour remercier tous ceux qui ont produit au moins un film au cours de l’année, le
comité a décidé de leurs remettre une K7 mini DV à titre de remerciement mais surtout
d’encouragement à produire pour la nouvelle saison : F. Cordier, V. Lefèbvre, H. Lambert, A. Libert,
L. Delwiche, M-F Doguet et J-P De Clerck, L. et J. Plas, J. Bay, A. Thérasse, J. Piron, M. Lurkin, M.
Minet, J. Renaut et M-J Tasnier, G. Accindinus, M. Fossion, C. Mareschal et G. Degossely.
Présentation des comptes annuels par le trésorier.
Passé le détail des dépenses et des rentrées, on se souviendra surtout que l’année se termine avec un
solde positif de l’ordre de 1.160 €. Ce qui est largement suffisant pour envisager l’avenir, compte tenu
qu’aucune dépense extraordinaire n’est prévue en 2010.
Ces comptes ont été vérifiés par les 2 commissaires désignés en début de soirée – Mme Marie-France
Doguet et Mr Charles Mareschal – comptes qu’ils certifient conformes et exacts.
Elections ;
Après avoir donné décharge aux administrateurs et aux commissaires, l’Assemblée Générale se
poursuit avec l’élection du nouveau Conseil d’Administration.
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Deux membres de l’actuel Conseil d’Administration ont remis leurs démissions et ne souhaitent pas se
représenter. Il s’agit de Mrs Jean-Marie Pierson et René Lamotte.
Aucun acte de candidature n’ayant été fait, les administrateurs sortants et rééligibles, c’est à dire :
Mr Guy Degossely
Mme Hélène Lambert
Mr Maurice Minet
Mme Marie-Thérèse Papin
Mr Christian Permentier
sont proposés à l’Assemblée, qui renouvelle à l’unanimité leur mandat pour les 2 années à venir.
2 – CONSEIL D’ADMINISTRATION 2010
Le départ de René pour convenances personnelles – alors que son mandat venait à échéance fin 2010
seulement – a obligé le comité à rebattre les cartes et à élire un tout nouveau bureau, ce qu’il fit le 9 mars
lors de sa première réunion.
Voici donc la composition du nouveau Conseil d’Administration :
Bureau :
André THERASSE – Président
Maurice MINET – Vice Président
Marie-Thérèse PAPIN – Secrétaire
Christian PERMENTIER – Trésorier
Administrateurs :
Hélène Lambert
Francis Cordier
Guy Degossely
Comme auparavant, tous se tiennent à votre écoute et s’engagent à communiquer au CA vos remarques et
vos propositions afin que le Cinam continue à évoluer de manière positive
3 – PROGRAMME 2010
Etant donné une moyenne d’âge très élevée dans le Club et les difficultés réelles de recruter de nouveaux
membres, plus jeunes, le CA a décidé de rediynamiser le Cinam et pour ce faire, de modifier le
déroulement habituel des réunions, afin d’y attirer un nouveau public.
L’objectif essentiel étant l’amélioration des films, tous les membres du CA se donnent pour
tâche de faire comprendre le mécanisme de la réalisation et l’apprentissage systématique des démarches à
accomplir pour mener à bien un projet cinématographique : l’écriture, le fil conducteur, la prise de vues,
la bande son, le montage etc. Ainsi, un habile mélange de courts métrages professionnels (tant reportage
que documentaire ou fiction) analysés ensemble en début de séance et ensuite la critique par référence des
films proposés par les membres du Cinam, devraient permettre d’améliorer le niveau général de notre
production et de susciter de nouvelles vocations, allant jusqu’à la création collective d’une fiction, comme
ce fut quelques fois le cas dans le passé.
Cette nouvelle façon de procéder commencera en avril et sera expérimentée jusqu’à la fin juin. A côté de
cela, nous retrouverons comme auparavant, le Ciné Dialogue, les concours, des invités, une visite amicale
au CCM, notre banquet annuel, une excursion d’été et bien d’autres choses encore qu’il vous appartiendra
de découvrir tout au long de l’année.
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4 – INFORMATIONS ADMINISTRATIVES
* Avant de publier la liste des membres 2010, un document préparatoire circulera parmi vous, afin que
vous puissiez y inscrire clairement votre e-mail. En effet, le secrétariat propose de faire circuler les
informations essentiellement par mail, afin de gagner du temps et de l’argent. Mais que ceux qui n’ont pas
internet se rassurent, ils recevront le courrier comme auparavant
* Etant donné les nouvelles dispositions de la Sabam, il est impératif, aujourd’hui plus qu’hier que les
portes soient fermées dès le début des projections, c’est pourquoi les séances débuteront à 20h pour se
clôturer aux environs de 22h30. En cas d’arrivée tardive, passez un coup de fil au 0494 / 182 773, afin que
quelqu’un vienne vous ouvrir.
* Tout le monde est le bienvenu au Cinam, mais si vous comptez inviter l’un ou l’autre ami à venir passer
la soirée en notre compagnie, prévenez au moins un membre du Comité, surtout s’il s’agit d’une personne
susceptible de s’inscrire plus tard au Club.
* Si vous changez de véhicule ou si vous avez perdu votre bandeau publicitaire Cinam.be ou si, pris de
remord, vous décidez finalement de l’apposer sur votre voiture … un stock est toujours à votre
disposition.
5 – CORRECTIONS
E-mail Laurence Delwiche
E-mail Alain Libert
E-mail Jean-Marie Pierson
[email protected] (attention à l’underscore)
[email protected]
[email protected]
A MEDITER …
1 – DE LA REALITE.
En son temps, le bulletin du club m’a fait l’honneur de publier ma pensée : « Nous faire voir ce à quoi on
veut nous faire croire doit nous inciter à chercher ce qu’on cherche à nous cacher. »
Voici ce que le photographe Laurent Gervereau écrit :
« L’image est, à la fois, reproduction de la réalité et reconstruction de la réalité. Elle n’est pas le réel
mais une construction de celui-ci. Elle apparaît comme un résumé, mais un résumé ambigu du réel. »
Sa pensée « photographique » s’applique aussi à la vidéo. Dès que l’on met son caméscope en marche, on
présélectionne, même inconsciemment, certaines images en fonction d’une sensibilité propre et des
messages qui y sont intimement liés. Que dire alors des images tournées dans un « but » ?
Puis après la prise de vues vient le montage !
Il est souvent possible, au montage, d’exprimer, voire de défendre, deux points de vues différents au
travers des mêmes images.
Nos vidéos ne sont pas la réalité, mais l’image que nous nous faisons d’elle et que, souvent, nous faisons
passer, ou tentons de faire passer, aux yeux des spectateurs, comme étant LA réalité.
Cette image doit faire l’objet d’une analyse critique, tant du vidéaste que du spectateur. L’esprit du
spectateur n’est pas un « papier buvard non doué de réflexion. »
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La logique fonctionnelle d’un club vidéo est de nous aider, au travers d’une analyse critique, à améliorer
nos prises de vues, nos montages, nos sonorisations.
Mais nous sommes, aussi, spectateurs et il faut dépasser l’analyse critique de la qualité technique des
images et du montage pour étendre notre analyse à une critique de la « réalité réelle » de ce que l’on nous
montre.
Pour ne pas entrer dans une analyse polémique qui sortirait du cadre de la mission du club et pourrait
générer des tensions, il est souhaitable de faire cette analyse pour soi, mais s’en passer serait, à mes yeux,
une erreur.
Et ceci reste vrai, même pour un film aussi anodin qu’un film de vacances !
Le Loup-Phoque
2 – DE LA NECESSITE D’AVOIR UN POINT DE VUE.
Pour un reportage, un film de vacances, un film de famille etc, il faut faire comme pour une fiction, c’est à
dire développer un point de vue. C’est le point de vue qui donne un caractère unique à votre film et qui le
transforme de simple compte-rendu en un spectacle susceptible d’intéresser le public.
LE « NO COMMENT »
Diffusé par Euronews depuis quelques années, c’est un reportage reçu sur le circuit des échanges
de programme d’information de l’Eurovision qui n’a subi aucune retouche et n’a pas de commentaire.
Précisons toutefois que ce reportage est monté au départ par la source qui le diffuse. Dans ces
reportages, les sons d’ambiance et les interviews prennent un relief particulier. Ce sont les seuls éléments
sonores qui permettent de comprendre les informations contenues dans les images. Leur impact
émotionnel est souvent très fort mais laisse un sentiment de frustration.
La plupart du temps ce reportage est rediffusé dans un des bulletins suivants, remonté et commenté
cette fois. Cette formule a permis de prendre conscience que si l’image est bien une information en soi,
elle n’est pas suffisante pour appréhender la réalité d’un événement que l’on voit. La version commentée
diffusée quelques minutes plus tard arrive alors comme un soulagement.
En revanche, la bande sonore du « No Comment » montre que dans la majorité des journaux
télévisés l’ambiance n’est pas exploitée au mieux de ses possibilités. En regardant ce reportage sans
commentaire, on perçoit davantage la réalité de l’atmosphère dans laquelle s’est déroulé un événement,
même si on ne le comprend pas totalement.
Le « No Comment » fait la démonstration que le son est une information à ne pas négliger et que le
meilleur des commentaires n’est pas celui qui remplit la totalité de l’espace sonore disponible, mais celui
qui sait se taire de temps à autre pour donner de la place à la réalité vécue.
(Paul-Stéphane MANIER. Grand reporter ORTF - 2ème Chaîne - TF1 - France 2.
Extrait du livre « Le journalisme audiovisuel » Editions Dixit - 12 / 2003)
LE POINT SUR LA SABAM
Comme je vous l’avais annoncé à la dernière séance du Cinam, une délégation des trois
organismes représentants les ciné-vidéastes amateurs de Belgique, a été reçue le 11 mars dernier par Mr
Jozua Laga, au siège de la Sabam. Cette délégation était composée du CVB, représenté par son directeur
Mr Karel Geukens et Freddy Van Vlaenderen, président de la section cinéma, de Vidéo-Wall représenté
7
par André Thérasse, vice-président et Théo Koolen, secrétaire et de la FCVFB, représentée par André
Lion, son président.
Les discussions ont finalement abouti à l’obtention des points suivants :
1) Tous les films qui ont été synchronisés – c’est à dire sonorisés avec n’importe quelle musique,
commerciale ou autre – avant le 30 avril 2010, seront en règle avec la Sabam pour tous les
concours de nos organisations. (Festival FCVFB du 1er mai à Namur, Festival Bénélux à Oostende,
les Rencontres Vidéo-Wall en novembre 2010 etc).
2) Ces anciens films pourront toujours être présentés en public (clubs et Festivals).
3) Ils pourront continuer à être diffusés sur les chaînes des télévisions locales.
Mais les films sonorisés à partir du 1er mai 2010 seront soumis au nouveau contrat – légèrement adapté
– et devront être synchronisés avec, soit de la musique Library, à 35€ par an, ou de la musique
commerciale, en en faisant la demande à la Sabam qui déterminera le prix, soit avec de la musique libre de
droits, avec l’autorisation de l’auteur, soit avec de la musique originale.
EN BREF
DVD (SD) et DVD (HD)
Depuis qu’est apparu sur le
marché, le nouveau format
d’enregistrement AVCHD, il
vous est désormais possible
d’exporter les films réalisés
dans ce type de compression
(MPEG 4) sur un DVD
normal mais en qualité haute
définition (HD). Cependant,
vous ne pourrez faire tenir que
30 minutes environ sur un
DVD normal. Par ailleurs, ce
DVD ne sera lisible que sur l’
ordinateur qui l’a gravé ou sur
un nouveau magnétoscope
Blu-ray de salon qui lit les
différents
formats
haute
définition (BD et AVCHD). Il
est donc prudent de bien faire
la distinction entre le DVD
« normal »
(version
SD,
compression MPEG 2) et le
DVD
Haute
Définition
(compression MPEG 4) et le
Blu-ray Disc (Compression
MPEG 4 également mais
d’une capacité nettement
supérieure .
A
retenir
également que les derniers
modèles de magnétoscopes
Blu-ray, lisent tous, le DVD
normal, le DVD HD et le Bluray Disc évidemment.
BIFFF
La 28ème édition du Festival
International
de
Film
Fantastique de Bruxelles aura
lieu pour la 4ème année
consécutive sur le site de Tour
& Taxis, du 8 au 20 avril
2010. Près de 80 films y
seront projetés, dont 3
produits par la Belgique :
Vampires, Glenn 3948 et
Christopher Roth, présentés
en
première
mondiale.
Infos www .bifff .be
BELGIWOOD
Lancé en 2003, le Tax Shelter
séduit de plus en plus de
sociétés. Tout profit pour
notre cinéma qui bénéficie
ainsi
de
cette
manne
financière. Un des gros succès
belges de ces dernières
années, fut sans conteste Fly
me to the Moon, un superbe
film d’animation en 3D et qui
fut produit grâce au Tax
Shelter. Le Tax Shelter est un
incitant fiscal qui octroie aux
entreprises qui réinvestissent
une partie de leurs bénéfices
dans une production belge,
8
une exonération fiscale de
150% sur le montant versé. Il
est intéressant de noter que ce
système a été élargi en
décembre dernier aux courts
métrages. C’est une mesure
qui devrait permettre de
donner une chance aux jeunes
talents qui seront les grands
de demain.
CHARLY ZEEMAN
Une
nouvelle
capsule
humoristique a démarré sur
Plug TV. Il s’agit des
«Maladictions
de
Charly
Zeeman ». Il est bon de se
souvenir que le réalisateur de
cette série, n’est autre que le
Namurois Nicolas Delpart, qui
reçut le 1er prix de fiction aux
Rencontres Vidéo Wall 2004,
avec le pilote de cette série.
En outre, Nicolas Delpart
faisait partie du Jury des
Rencontres Vidéo Wall 2009.
TAX-SHELTER (bis)
Réservé jusqu’ici aux longs
métrages,
ce
système
d’incitation fiscale est très
largement étendu aux autres
productions
audiovisuelles,
er
depuis le 1 janvier 2010. En
effet, la loi prévoit une
application à toute œuvre
belge audiovisuelle, fiction,
documentaire,
ou
film
d’animation, téléfilm, série
enfantine ou série de fiction à
contenu éducatif… Les courts
et les moyens métrages
(moins de 60 minutes) sont
donc compris dans cette liste.
Dans un contexte économique
où sponsoring et mécénat sont
devenus
introuvables,
le
système élargi du tax-shelter
devrait apporter une bouffée
d’air frais à des genres plus
discrets, mais très pratiqués.
Une centaine de courts sont
réalisés chaque année en
Communauté Française.
et transparent. La Sabam
s’oppose en revanche à la
mise en place d’une licence
légale.
Cela
donnerait
l’impression aux personnes
qui téléchargent sur internet
qu’elles
peuvent
faire
nimporte quoi en toute
impunité. Il ne faut pas
criminaliser les internautes,
mais il faut maintenir le droit
exclusif des ayant-droit de
déterminer les tarifs, les
conditions d’utilisation et de
contrôle. La Sabam s’oppose
à des tarifs fixés par le
législateur mais est favorable
à des tarifs négociés avec les
fournisseurs de services.
IVAN CORBISIER
La 8ème édition du Brussels
Film Festival (FFFB) qui se
déroulera du 23 au 30 juin à
Flagey, sera marqué par
l’arrivée d’Ivan Corbisier en
tant que nouveau directeur.
D’abord
organisateur
d’évènements en France, puis
journaliste en Belgique, Ivan
Corbisier a été ensuite
directeur d’un centre culturel
et administrateur-délégué du
cinéma Forum à Namur. Très
impliqué dans le cinéma
Belge, il a collaboré aux
festivals de Bruxelles, de
Namur, et a également été
membre de la Commission du
Film.
TELEVISION EN 3 D
Les fabricants de télévision,
s’ils devront néanmoins se
montrer patients, annoncent
l’arrivée de programmes tout
en 3 D. Sony comme ses
concurrents Panasonic et
Samsung, a saisi l’occasion du
RDV
mondial
de
l’électronique (CES à Las
Végas) pour annoncer des
partenariats promettant qu’il y
aura
des
programmes
spécifiquement conçus pour
tirer le meilleur avantage du
3D principalement pour des
retransmissions
sportives,
ainsi
que
pour
des
documentaires . Sony fait
équipe avec Discovery et
Imax,
Samsung
avec
Dreamworks Animation et
Panasonic avec le bouquet
satellite américain DirecTV.
Pour faciliter l’adoption du
3D Panasonic et Samsung
proposent un système complet
(lunettes spéciales, lecteur de
DVD Blu-ray HD) et même
pour Panasonic, un caméscope
en 3D doté de deux objectifs
accolés
qui
ressemble
furieusement au petit robot
Wall-E créé par Pixar et
TELECHARGEMENT
La Sabam demande une
licence internet contrôlée pour
pouvoir accéder à des
téléchargements de musique,
car il faut donner la certitude
aux fournisseurs de services
de
pouvoir
jouir
des
catalogues musicaux, sans être
interpellés par l’un ou l’autre
ayant-droit individuel. C’est la
garantie
d’un
traitement
identique, non-discréminatoire
9
Disney. La Coréen LG a
annoncé
de
nouvelles
télévisions et des projecteurs
en 3D pour cette année, tandis
que Toshiba a annoncé le
lancement aux Etats Unis, au
cours de l’année 2010, de la
« Cell TV » qui a déjà fait ses
débuts aux Japon, promettant
grâce à un puissant processeur
de pouvoir convertir les
images classiques en 3D.
Mais les fabricants doivent se
montrer patients car côté
consommateurs,
beaucoup
viennent déjà d’investir ces
trois dernières années dans de
coûteuses télévisions à écran
plat et en haute définition. Il
est très difficile de s’imaginer
qu’ils vont se précipiter pour
acheter de nouvelles TV, alors
qu’ils viennent de renouveler
entièrement
leurs
équipements.
Quoi qu’il en soit, la chaîne
sportive américaine ESPN
doit
diffuser
le
match
d’ouverture de la coupe du
monde de football en 3D ainsi
qu’au moins 84 autres
évènements sportifs.
Chez nous en Belgique, le
Festival
de
la
vidéo
expérimentale et de l’imagerie
médicale, qui vient de se tenir
à Liège, s’est clôturé avec une
retransmission en direct et en
3D, dans la salle du cinéma
Sauvenière,
d’une
intervention
chirurgicale,
(pratiquée simultanément dans
un hôpital de la Ville) devant
un public médusé et conquis
par la 3D.
WALLIMAGE
La commissaire européenne
chargée de la concurrence,
Neelie Kroes a signifié aux
autorités belges que la
Commission
Européenne
considérait le régime d’aides
en faveur de la production
d’œuvres
audiovisuelles
comme « compatible avec le
marché intérieur ». Cette
décision assure une légitimité
au mécanisme initié par la
région wallonne (Wallimage)
et rejoint en juin 2009 par la
région de Bruxelles-Capitale
(Wallimage/ Bruxellimage). Il
faut savoir que les Fonds
Régionaux d’Investissement
dans
le
cinéma
et
l’audiovisuel représentent plus
de 25% des investissements
publics dans le secteur.
(enregistrement
via
un
décodeur numérique). C’est ce
qui resort de l’enquête
« International
Television
Keyfacts » 2009 commandée
par RTL Group , qui étudie
les comportements et les
modes de consommation des
téléspectateurs. Elle montre
notamment que la « vision
différée » de programmes de
télévision est en pleine
croissance, même si elle ne
représente encore qu’ une part
marginale actuellement.
ETAT DE GUERRE
L’industrie du disque est
entrée en guerre contre le
téléchargement.
Selon
la
Fédération internationale de
l’Industrie phonographique,
les ventes de musique sont
passées de 22,4 milliards de
dollars en 2004 à 15,8
milliards de dollars en 2009.
Malgré l’augmentation des
ventes
numériques
de
l’industrie musicale (27 % des
ventes globales), cela ne suffit
pas à compenser le fort déclin
des ventes physiques de
musique.
Donc
il faut
absolument combattre les
téléchargements
illégaux.
FRAUDE
En 2009, 140.000 CD et DVD
pirates ont été confisqués,
alors qu’en 2008 le total
d’exemplaires saisis s’élevait
à 80.000 pièces. Ce sont
surtout des copies de DVD
qui remportent le plus de
succès auprès des fraudeurs.
(Avec près de 100000
exemplaires confisqués). Mais
les cartouches des consoles de
jeux Nintendo DS ont
également la cote. 19.000
exemplaires ont été saisis en
2009
BONS PLANS MUSIQUE
Saviez-vous qu’on pouvait
acheter de la musique à partir
de 0,03€ sur le net ? Les sites
de vente en ligne légale sont
en pleine progression. TestAchats a testé les différents
magasins virtuels et nous
dévoile
son
verdict :
www.actu24.be/downloadmusic.
VISION DIFFEREE
En Belgique, 77% des
téléviseurs sont reliés à un
lecteur DVD, 66% à un
lecteur VHS et 10% disposent
de
l ’ option
PVR
BLU-RAY
Le Blu-Ray chasse le DVD.
De la panoplie complète des
« Chapeau Melon et Bottes de
cuir » au coffret collector de
« La petite Maison dans la
Prairie », vous trouverez tout
en DVD et surtout des pépites
comme les dessins animés les
plus rares de notre enfance ou
les émissions télé devenues
cultes. La cassette vidéo est
définitivement repoussée dans
les échoppes des brocanteurs.
Lancé en 1995, le DVD a
réellement investi nos salons
dans les années 2000 avec sa
qualité d’image et de son plus
pure ainsi qu’une résistance
accrue du support par rapport
à la bande VHS.
Son
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successeur le Blu-Ray va plus
loin en s’adaptant à la Haute
Définition. On peut dire que la
révolution est en marche et
qu’à partir de cette année
2010, les jours du DVD sont
comptés.
ALERTE
Alerte aux faux logiciels de
sécurité.
Les
pirates
informatiques ont de plus en
plus recours à de faux
logiciels de sécurité pour
inciter les gens à installer à
leur insu des programmes
véreux sur leurs ordinateurs.
Ces
logiciels
prétendent
contrôler la présence de virus
dans vos PC et vous offrent de
les
nettoyer
moyennant
finances. Deux familles de
logiciels « malveillants » ont
ainsi été détectés dans
1.500.000 PC et un autre type
dans 4.400.000 d’ordinateurs,
rien que durant le second
semestre 2008. Soit une
hausse de 66% par rapport au
six mois précédents. On se
demande
quel
est
le
pourcentage
en
2009.
Microsoft n’ose d’ailleurs pas
prendre le risque de publier
ces derniers chiffres de crainte
d’affoler le public et de voir
ses ventes chuter.
BABYMOVIE
Le gynécologue, même s’il est
équipé du 3D, n’a ni le temps
ni le besoin de proposer aux
parents, une séance cinéma. Et
c’est là qu’intervient la société
Babymovie, dans le rôle du
diffuseur
du
spectacle
prénatal, dans toute sa
splendeur. Babymovie est
installée à Wavre et réalise le
film de la vie de l’enfant in
utéro, en 4 dimensions, avec
bébé dans le rôle principal.
On vient même de France
pour s’offrir cette échographie
DEMANDEZ LE PROGRAMME.
Séance du 15 janvier 2010
Compte rendu : Maurice Minet
1 – CINAM EN VADROUILLE A DINANT - ( Diaporama – 16 :9 – 22’00) J.M. Pierson
Très vivant diaporama – avec des effets amusants – qui nous replonge dans l’ambiance de l’excursion
annuelle du Cinam
2 - JEF – ( R 4 : 3 - 3’00) Guy Degossely
3 - LASKA – (R 4:3 – 3’00) – Hélène Lambert
4 - COMME L’OISEAU – (R 16 : 9 – 3’00) Gérard Accindinus
On revoit avec plaisir ces trois vidéogrammes qui ont été primés au concours club des « Trois minutes de
plaisir ».
Concernant le dernier film, compte tenu du nombre de rushs dont il dispose, Gérard envisage de monter
une version plus longue avec l’aide d’un autre réalisateur.
5 – A LIMAL, TANT QU’IL Y AURA LA BROCANTE – (R 7’00 – 4 :3) Alain Libert
Un événement local, la brocante, fait revivre l’ambiance de la kermesse d’antan, à Limal.
Il fallait commencer le film en même temps que l’arrivée des brocanteurs afin de refléter l’ambiance de la
journée
On passe de plans d’ensembles à des gros plans, dans une diversité d’angles et de points de vue … mais
cela manque parfois de cohérence.
Attention à la rédaction du générique : on parle ici de prise de son, or pour de la musique d’illustration il
faut mettre le titre et le nom de l’auteur des morceaux.
6 – SANTO-ANTAO, LA PATRIE DU GROG – (R 11’30 – 4 :3) Jacqueline Bay
Ce que nous annonce l’auteur
Ile-au- vent, Santo-Antao est l’île la plus arrosée de l’archipel capverdien, la plus fantastique,
d’une incroyable beauté, avec des montagnes imposantes de plus de 1900 mètres d’altitude et des
vallées profondes, le plus souvent verdoyantes, grâce aux pluies régulières. Le seul moyen d’y
accéder reste le bateau !
Cette île surprend par son contraste, mélange de végétation et de terres arides.
Une seule route : ‘La Corda », pavée et tortueuse, construite à la main, pierre par pierre, à travers
la montagne à plus de 1000 mètres d’altitude, coupe l’île en deux, du Sud au Nord. De cette
Corda, le regard plonge au coeur du cratère de Cova, riche en alluvions où sont implantées fermes
et cultures diverse.
Les habitants, de tradition paysanne, cultivent surtout la canne à sucre. Le grog, eau de vie
capverdienne, broyée et distillée, trouve ici toute son origine ! En effet, ces distilleries demeurent
artisanales. A Ribeira de Paul (prononcer « paoul ») face à la mer, il est possible de venir admirer
la plus vieill eTRAPICHE du Cap Vert. Celle-ci daterait du XVIIe siècle. On y fabrique du grog et
du punch Napoléon, du nom du bœuf de 18 ans qui fait tourner la trapiche.
Quelques fois, on aperçoit les larmes dans les yeux des bœufs qui, sous la menace du bâton,
tournent inlassablement au fil des jours, pour presser le jus de canne qui, fermenté, alimente en
permanence l’alambic. Ici, sans bœufs, pas de rhum !
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Cette île surprend par son contraste, mélange de végétation et de terres arides. Une seule route, qui la
coupe en deux. De cette route, le regard plonge au cœur d’un cratère où les habitants cultivent surtout la
canne à sucre. D’où des distilleries toutes artisanales.
En préambule au film, la réalisatrice précise que la caméra est tombée en panne, ce qui explique certaines
images surexposées.
On fait remarquer que le commentaire, avec son débit rapide, a trop d’informations, de sorte que l’on
décroche assez vite. Il faudrait donc épurer les images et l’histoire, ne conserver par exemple que la partie
où l’on voit comment vivent les gens.
Autres remarques : * pour situer l’endroit, présenter une carte générale et puis zoomer sur l’endroit précis
ici, l’île)
* pour faire comprendre l’importance de la taille, ne pas donner des chiffres, mais
plutôt faire une comparaison de grandeur avec quelque chose de connu.
* Enfin, les spectateurs sont envahis de musique. Ce tapis musical détruit le film, or le
son live aurait été facile à capter.
LA PENSEE DE LA SOIREE
Il vaut mieux avoir trop de séquences, que de manquer d’une seule.
(Jérome Genevray – Réalisateur – Site popcorn-film.com)
Séance du 26 février 2010
Compte rendu : René Lamotte
1 – LES ROSES BLANCHES - ( Diapo 4 : 3 – 3’27 ) Victor Lefèbvre
Une longue vie de labeur, de courage et d’amour. Véritable personnage de Rochefort, bobonne Nina a
quitté les siens et Victor se fait leur interprète pour évoquer le portrait tout en émotion de sa maman.
Illustré musicalement par la chanson de Berthe Sylva qui donne son titre à ce touchant diaporama.
2 - LES BOULES DE NOEL DE MEISENTHAL - ( R 4 : 3 - 4’43 ) Jean-Paul De Clerck
La visite d’un atelier de soufflerie de boules de Noël en verre est l’occasion d’évoquer l’historique de cette
garniture des sapins de fête. Au départ était la pomme. La boule de verre prit le relais. Détrônée au fil des
ans par la boule de plastique. Mais la boule de verre refait surface et on ne peut qu’applaudir à ce retour à
une tradition où l’artisanat et l’art se conjuguent avec autant de bonheur.
Belle initiative de s’être intéressé à cette évolution et de nous l’avoir fait découvrir et apprécier.
3 – LE JOURNAL DES ARSOUILLES - ( R 16 : 9 - LB – 8’ ) Dominique Rogée
Le Journal des Arsouilles est une émission de TV Lux destinée aux enfants. Notre ancien
membre, Dominique Rogée, nous invite à vivre la préparation et la réalisation par les enfants d’une
émission radio dont ils ont choisi eux-mêmes le sujet et cherché la documentation.
Reportage exemplaire, d’un rare dynamisme (la caméra virevolte de la question à la réponse), dynamisme
à l’unisson avec l’enthousiasme ludique des enfants.
4 – LA FINLANDE - ( R 4 : 3 - 5’15 ) Lydie et Jean Plas
Escale à Helsinki. Une ville et un pays qu’on connaît trop peu mais que le reportage nous incite à
découvrir. Quelques notes historiques et religieuses complètent judicieusement des images d’une qualité
qui se révèle constante de film en film.
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5 – PIXEL - ( F 4 :3 - 2’45 ) Jean-Paul et Marie-France Louphoque
Ce que nous annonce l’auteur
On n’arrête pas le progrès. A Pixel, on est passé à la vidéo 3D stéréo tactile , sur écran plat.
Une plongée inquiétante dans l’univers des pixels à la rencontre d’un virtuel, en 3D, inassouvi.
Un exercice de style bien dans le registre du Louphoque !
LE COIN DES AFFAIRES
* Camera CANON XH-A1 à vendre
Prix d’achat sans batterie supplémentaire : 3380 € . Achetée en décembre 2007, elle a tourné 15
cassettes et n’a jamais été utilisée en tant que magnétoscope.
Prix de vente : 2300 €, avec batterie longue durée. (Capacité : +/- 7 heures de tournage)
Si intéressé : tel au 019 / 63 58 11 – Eddy Feys.
* Lot de caméras à vendre
- Paluche OREGON SCIENTIFIC ATC-2K - complète, dans son emballage d’origine.
- Caméra POCKET DV 1290 AIPTEK (Photo et Vidéo sur carte SD) – complète, dans son emballage
d’origine.
- Caméra CANON XM1 (tri CCD), avec filtre UV, bonnette anti-vent, télécommande, 4 batteries dont 3
longue durée, chargeur extérieur, connectique et sac de transport.
Prix de vente de tout le lot (indissociable) : 1000 €
Si intéressé : tel au 084 / 21 26 14 ou 0494 /182 773 – André Thérasse
Prochain CINAMAGAZINE en MAI 2010
En attendant retrouvez nous sur WWW.CINAM .BE
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